Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/11/2009

Midi Libre 7.11.2009 SETE - La nécessaire évolution des petits métiers de l'étang

Édition du samedi 7 novembre 2009

DR

C.F.

ETUDE : Un chercheur a travaillé cinq ans sur les enjeux du bassin de Thau

Le titre de l'ouvrage est long comme une corde d'une table d'huîtres : Pratique professionnelle, enjeux territoriaux et changement social. Et le sous-titre est largement plus explicite : L'évolution et la mutation des petits métiers de l'étang de Thau.

Appuyé par son jury, Pierre Sécolier a fait éditer, avec l'aide d'institutionnels du bassin de Thau, sa soutenance de thèse.

Durant cinq ans en effet, il a travaillé sur ces petits métiers qui vivent de l'étang. « Au fil des ans, la qualité de l'eau se détériore. Il y a de plus en plus de catastrophe comme les virus ou les malaïgues, explique ce petit-fils de pêcheur amateur, je me suis donc demandé comment les pêcheurs et les conchyliculteurs appréhendaient cela. »

Avec une idée tout simple : « ces hommes ne sont pas que des sentinelles de l'étang, ce sont aussi des acteurs. »

Ainsi ce chercheur a essayé de mettre en place des démarches différentes : « favoriser l'agri-tourisme pour rassurer les consommateurs ou assurer un meilleur traitement des déchets » et expose dans la troisième partie de son ouvrage des pistes pour que ces petits métiers ne disparaissent pas. « Il faut trouver des systèmes pour élever les coquillages différemment comme le fait Médi'Thau Marée, ou aussi chercher à mieux oxygéner l'étang. » A méditer.

Philippe MALRIC

En librairie : 25 ?

04:30 Publié dans Aquaculture | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

20/07/2009

LR-Objectif Avril 2009 : Grand Prix de la « Réflexion pertinente et impertinente sur l’innovation »

27-04-2009

Deux scientifiques montpelliérains reçoivent le Grand Prix de la « Réflexion pertinente et impertinente sur l’innovation », décerné par le Cercle des Entrepreneurs du Futur.

Photo: Denis Lacroix et Sylvain Pioch

Le Cercle des Entrepreneurs du Futur, créée en 2003, est une association qui regroupe de grandes entreprises françaises (comme Bouygues, Accor, France Telecom ou Schneider) qui cherche à trouver des idées nouvelles et innovantes.

Parmi une cinquantaine de candidatures, une a particulièrement retenu l’attention : « La Mer côtière ou le développement 4D ». Il s’agit pour le moment d’un concept : utiliser au mieux « l’épaisseur de la mer ».

Il s’agirait d’exploiter  cet espace, tout en le respectant. Par exemple, prendre en considération à la fois la biodiversité marine, le développement de l’aquaculture, les énergies renouvelables et le tourisme.

Deux exemples pour  comprendre : les Etats-Unis et le Japon.

  • Le premier s’est fixé un objectif : exploiter au mieux l’écosystème, notamment par l’intermédiaire d’épaves de bateaux : ce qui intéresse à la fois scientifique, plongeurs, pêcheurs, entrepreneurs tout en développant l’économie littorale de loisirs.
  • Quant au Japon, 12 % de sa surface côtière est aménagée : coexistence de pêche et d’aquaculture, immersion de récifs artificiels (qui permettent de sauver et d’accroître certaines variétés marines).
    Au total, plus de 20 000 sites ont été aménagés, en accord entre l’Etat, universitaires et entreprises privées.

La région Languedoc-Roussillon serait d’ailleurs très propice à ce genre de projet, « puisqu’elle dispose d’un vaste plateau continental peu profond, riche d'apports organiques et bien ventilé », explique Denis Lacroix, lauréat du prix et ingénieur agronome, en outre, les fermes éoliennes sont l’avenir de demain, autant dès lors aménager au mieux cet espace ».

Une ferme éolienne capable de produire plus de 100 mégawatts d’énergie coûterait environ entre 200 M€ à 300 M€ et il faudrait 1 M€ pour installer récifs artificiels, ainsi que capteurs, « Maison de la Mer » en accord avec les collectivités, le tout en créant une quinzaine d’emplois.

De l’idée à la réalisation, il ne manque que concertation entre les divers acteurs concernés et industriels intéressés.