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10/03/2012

Objectif-LR - Rétrospective sur le groupe immobilier sétois PROMEO

06-02-2012 Promeo : nouvelle acquisition et nouvelle identité

Article complet : http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/

Denis Rocchia, directeur général Promeo Partners, Bruno Guedj directeur du développement tertiaire,
Cyril Ménadier directeur général Promeo Patrimoine et Olivier Ganivenq directeur général du groupe Promeo.
Crédit photo : Ysis Percq

La filiale immobilière Village Center Patrimoine devient Promeo Patrimoine et Promeo Partners.
Par ailleurs, la centrale d’achats Le Gain devrait rejoindre le groupe le 14 février prochain.

[…] « Le nom de Village Center Patrimoine, explique Cyril Ménadier directeur général de Promeo Patrimoine, pouvait avoir une image un peu trop vacancières lors de nos prospections pour des opérations de bureaux notamment. Cette nouvelle identité nous permet d’affirmer la pluralité et les compétences de notre groupe. »

La marque Promeo Patrimoine regroupe les activités de logement, des résidences gérées et du tertiaire (bureaux).
[…] Parmi ses nouveaux axes de travail, Promeo a choisi de se positionner sur le marché de la primo-accession.

« La défiscalisation des logements va en ralentissant, reconnaît Cyril Ménadier. Aussi, nous nous devions d’anticiper cet effet et de travailler sur la solvabilité du client. »

À raison d’un millier de ventes par an (1 300 ventes brutes en 2011), le groupe sétois est aujourd’hui positionné sur le marché national (PACA, Normandie, Dordogne…), dont 50 % en Languedoc-Roussillon. Promeo possède un maillage de cabinets de gestion et patrimoine représentant 600 partenaires en France et 200 à l’étranger.

« Notre force est d’être intégré au sein d’un même groupe offrant différents métiers complémentaires, la construction, la commercialisation et l’exploitation », affirme Denis Rocchia, directeur général de Promeo Partners.

Par ailleurs, le groupe Promeo devrait le 14 février 2012, accueillir une nouvelle entité parmi ses filiales : la centrale d’achats Le GAIN (Groupement d’achats des indépendants nationaux). Comptant 550 campings adhérents, cette centrale est spécialisée dans l’achat groupé de fournitures pour l’hôtellerie de plein air et devrait permettre à Promeo d’améliorer sa gestion des achats à des prix plus attractifs.

Après l’acquisition de Kawan Groupe au printemps 2011 visant à favoriser le remplissage des campings en basse saison, le groupe Promeo « élargit un peu plus ses compétences et multiplie les synergies entre ses différents métiers » annonce le directeur général Olivier Ganivenq.

En 2010, le groupe Promeo, coté en bourse depuis 2005, affichait un chiffre d’affaires de 126,7 M€ et comptait plus de 300 salariés ETP (équivalent temps plein). Promeo Patrimoine et Promeo Partners représentait en 2010 65 % du chiffre d’affaires du groupes, contre 35 % pour l’activité Village Center Loisirs.

Ysis Percq

23-05-2011 Proméo acquiert Kawan Group

Le spécialiste de l’hébergement de loisirs a annoncé, mercredi dernier, la signature d’un protocole d’acquisition de Kawan Group, leader européen de la distribution de séjours en camping.

Effective à la mi-juin 2011, l’acquisition de Kawan Group, […] permet à Proméo  de mettre la main sur un réseau européen de plus de 600 sites partenaires dans 20 pays.

Spécialiste du hors-saison, Kawan Group  a réalisé 20 M€ de chiffre d’affaires en 2010 et génère trois millions de nuitées pour un million de séjours.

« Kawan Group est une major européenne de ventes de séjours sous plusieurs formes, dont les séjours en emplacements par système de « camping chèque, explique Gilbert Ganivenq, P-dg de Proméo. Nous allons pouvoir diffuser ces produits très modernes dans nos campings. Par ailleurs, Kawan Group, qui regroupe 65 villages sous franchise, nous permet aussi de rentrer dans ce secteur. »

L’autre objet de cette acquisition, selon Gilbert Ganivenq, est pour Proméo de valoriser sa marque Village Center à l’échelle européenne.

« Proméo commercialise à 85 % en France et à 15 % en Europe, alors que la proportion est inverse pour Kawan Group, souligne-t-il. Cet accord nous permettra de décliner la marque en Europe. Il nous donne une ouverture et un catalogue importants à l’heure où le renforcement de la force commerciale est un axe stratégique fort. »

Le groupe Proméo, basé à Sète (34), a réalisé un chiffre d’affaires de 126,7 M€ en 2010 (+ 4%).

Mise à jour du 22 juin 2011 :  Cette transaction de 14 M€ est financée à 50% par la trésorerie du groupe et à 50% par un pool bancaire.

Anthony Rey

07-06-2010 Le nouveau siège social "grand large" de Proméo

Proméo gère 35 villages vacances en France - Crédit photo : Proméo

L’inauguration du bâtiment de 2 500 m2 le 4 juin s’est doublée d’un accord avec EDF

Le nouveau siège social, baptisé Espace Don Quichotte, abrite 2 500 m2 de bureaux.

Il est autoalimenté en énergie par une centrale photovoltaïque installée sur le toit.

Il recevra 90 employés sur les 240 que compte le groupe en équivalent temps plein, et 600 en haute saison.

Cette inauguration, qui s’est déroulée en présence du maire de Sète François Commeinhes, et d’Agnès Jullian, vice-présidente du Conseil régional déléguée au tourisme, s’est doublée de la signature d’un contrat Equilibre avec EDF.

Au terme de cet accord, EDF s’engage à produire de l’énergie verte pour 10 millions de KWh, soit la consommation électrique du siège social de Promeo et de 32 de ses 35 villages vacances (campings et résidences) sur toute la France.

Anthony Rey

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02/07/2011

Languedoc-Roussillon Immobilier : que peut-on acheter avec 220 000 euros ?

MIDI LIBRE 02/07/2011, 06 h 00 | Mis à jour le 02/07/2011, 12 h 41

SOPHIE GUIRAUD sguiraud@midilibre.com

17 réactions

Une maison typique des année 90 dans le Biterrois : "On peut difficilement trouver mieux."

Une maison typique des année 90 dans le Biterrois : "On peut difficilement trouver mieux." (Photo SYLVIE CAMBON)

Plus de 3 600 € le m2 neuf à Montpellier, 2 400 € à Millau. Un prix moyen d’achat de 149 000 € pour une maison neuve à Carcassonne, et 285 500 € à Montpellier : la région cache une réalité très éclectique en matière d’immobilier, les baromètres des professionnels en témoignent.

Les notaires du Languedoc-Roussillon et de l’Aveyron nous ont emmenés visiter ces biens disparates. Avec une feuille de route : on cherche un bien à 220 000 €, le prix qui “passe” encore auprès des banques quand on sollicite un crédit. Sachant qu’aujourd’hui, "tout se négocie", disent les professionnels.

Ce n’est même plus un jeu : le vendeur vend cher et l’acheteur fait baisser. Cette “loi” n’empêche pas les exceptions, on achète encore cher sur un coup de cœur. Mais si on reste fidèle aux prix du marché, pour 220 000 €, on peut acquérir une “perle” dans un ancien domaine viticole de l’Aude, un appartement dans un quartier populaire un peu excentré de Montpellier, un pavillon en lotissement à Villeneuve-lès-Béziers ou à Millau, plus récent à Millau que dans le Biterrois. On a aussi un appartement des 70’s à Port-Camargue, et un bel appartement bourgeois au centre de Nîmes. Visites.

Aude : la bonne affaire

Un corps de ferme au milieu des vignes, à vingt minutes de Narbonne, sur la route de l’abbaye de Fontfroide. Murs épais en pierre, belles poutres, grands espaces... à 5 km du village de Saint-André-de- Roquelongue, 1 300 habitants, une école primaire, une épicerie, une boulangerie, une supérette, un médecin, une pharmacie, un infirmier, un kiné...

Ici, sur ce qui est longtemps resté une exploitation viticole, on a l’impression d’avoir trouvé la perle rare pour 220 000 € tout juste. L’ensemble, mis en vente à 245 000 € cet hiver, vient d’être acquis par des Belges. "Il y a dix ans, c’était une ruine", rappelle l’ancien propriétaire, qui a refait le toit, mis en place un assainissement individuel et tout aménagé avec goût.

Passé une lourde grille, le chemin longe la cave et descend vers une maisonnette de 90 m2 sur trois niveaux, avec trois chambres, salle de bain, salle d’eau. Derrière, un jardin sauvage ouvert sur la garrigue, avec une piscine hors sol.

Il faut revenir vers la cave pour accéder à l’habitation principale. Au rez-de-chausée, 80 m2 à aménager, le nouveau propriétaire veut y faire une salle de détente. Un petit escalier s’ouvre sur un vaste séjour. A gauche, une chambre. Plus loin, à l’autre extrémité de la pièce principale (hauts plafonds, poutres apparentes, parquet clair à larges lattes, murs de pierre, coin repas, coin salon, climatisation réversible gainable, sortie sur le jardin), on arrive sur deux autres chambres mansardées. Toilettes, une salle de bain verte, une salle d’eau bleue avec colonne de douche hydromassante.

La bonne nouvelle : dans l’Aude, touchée de plein fouet par la crise de l’immobilier en 2008-2009, il y a d’autres bonnes affaires à faire, affirme Me Brousse, notaire. Pourtant, "il y a cinq ans, ce type de biens se vendait à 300 000 €. Et c’était extrêmement rare"...

Montpellier : tout près du tramway

"On avait acheté pour le parquet et les placards", raconte la propriétaire, désireuse aujourd’hui de céder son 90 m2 montpelliérain, affiché à 230 000 €. Au premier étage d’une résidence située entre une école maternelle et un petit îlot de verdure, au cœur du quartier de Celleneuve, sur la ceinture ouest de la ville prochainement desservie par le tramway, l’appartement est aussi à deux pas des commerces, dans ce bout de ville populaire aux allures de village, avec son boulodrome, son parc, son esplanade, sa Maison pour tous...

Passé le portillon ouvert par digicode, quelques pas sur le parking et on entre dans un hall carrelé clair parfaitement entretenu. Au premier étage (sans ascenseur), l’ensemble, en bon état, est assez séduisant. Après le hall d’entrée, à droite, la cuisine (au goût du jour) avec un tout petit dégagement extérieur, puis un salon et le coin repas installée dans une ancienne loggia carrelée devenue véranda, orientée plein sud avec des arbres en contrebas. On revient sur le couloir, qui s’ouvre sur les trois chambres. Tout au bout, une coquette salle de bain avec une belle douche. Les toilettes sont séparées.

Ce qu’on ne voit pas : un garage, un emplacement de parking, un cellier au demi-étage.

Côté pratique : la climatisation réversible dans le séjour et dans une chambre. La chaudière a été changée il y a deux ans. Les radiateurs sont en fonte, le chauffage au gaz. Il y a des placards dans toutes les chambres (avec moquette) et dans le couloir. Les ouvertures sont protégées par un double vitrage, les volets en PVC. La façade a été refaite il y a cinq ans. A savoir : il faudra débourser 100 € mensuels de charges.

En lotissement dans le Biterrois

Petit portillon de bois, terrain clôturé, gravier dans l’allée, des lauriers envahissants masquent le jardin en friche aux curieux. A Villeneuve-lès-Béziers, un négociateur patient devrait arracher l’ensemble, mis à la vente en début d’année, pour 220 000 € environ. Il est aujourd’hui affiché à 238 200 €, ce qui rapportera 230 000 € au vendeur.

Située dans un quartier calme, sans vis-à-vis immédiat, la bâtisse a, vu de l’extérieur, l’allure classique des villas construites il y a vingt ans : épais crépis un peu vieilli, volets de bois marron foncé (en bon état). Les pièces à vivre sont de plain-pied, mais pour y accéder, il faut grimper... à l’étage, au-dessus du garage.

Pas l’idéal : "Les gens aiment avoir un accès direct sur l’extérieur", commente le cabinet notarial qui propose le bien. On accède à la porte d’entrée par un large escalier, avec, en guise de palier, un balcon un peu étroit pour y déjeuner.

D’entrée, c’est le séjour, 29 m2, on peut agrandir la pièce une fois tombée la cloison avec la cuisine mitoyenne (10 m2), encore au goût du jour. A droite, un couloir mène aux chambres (avec du parquet) à la salle de bain et aux WC (séparés). Tout au bout, une porte s’ouvre sur un escalier qui descend... à l’immense (80 m2) garage carrelé. Sans charme mais propre et fonctionnel.

Le centre-ville est à deux pas, le centre commercial à cinq minutes en voiture, les enfants peuvent être scolarisés dans le village. "Au prix actuel du marché, on peut difficilement trouver mieux", affirme l’intermédiaire.

Dans le même budget, on a, à deux rues de là, une maison très vieillotte, tout à refaire, mise à prix à 265 000 €, qui vient de se vendre pour 197 000 €. Ou une maison de ville des années 70 à Béziers (133 m2 habitables sur 346 m2, 17 m2 de véranda chauffée, trois chambres, deux faces, non mitoyenne, un garage de 110 m2...). Charmante sur le papier mais toute en longueur. Et côté impôt, c’est plus cher : 2100 € de taxe foncière.

Les plus : une maison quatre faces, la climatisation réversible dans le séjour, bonne exposition, double vitrage, grands placards, jardin piscinable, puits, pas de vis-à-vis, garage pouvant être transformé en salle de jeux.

L es moins : on est en zone inondable (zone bleue), maison classée “E” en consommation d’énergie, plafonds recouverts de plaques d’isolants en polystyrène peu esthétiques, appareils de chauffage “grille-pain”.

À Nîmes, un grand appartement bourgeois

Des plafonds à plus de trois mètres, du parquet, des moulures, des portes à deux battants avec vitres teintées... Pas de garage ni d’extérieur, mais un balcon ouvert sur le jardin du rez-de-chaussée, propriété du conseil général... À deux pas de la préfecture, ce grand (133,53 m2) appartement bourgeois de Nîmes, situé au deuxième étage d’un immeuble haussmanien, a de l’allure.

La propriétaire vient de vendre pour 223 000 €, et l’acquéreur fait une bonne affaire : « J’aurais pu être 10 000 € au-dessus, mais il va falloir refaire la façade », se justifie la vendeuse, « pressée », qui se projette déjà dans sa nouvelle acquisition, toujours en plein centre-ville, un 170 m2 à rafraîchir avec 50 m2 de patio acheté pour 320 000 €. La plus value est de toute manière assurée, puisque le bien vendu a été acheté pour 600 000 F en 2000.
Le quartier, quadrillé de plaques d’avocats et de médecins, est calme. Le large hall d’entrée s’ouvre à droite sur une cuisine moderne égayée de murs vert pastel, avec fenêtre sur jardin et accès au balcon. Avant d’y arriver, les WC, discrets dans un recoin. Un grand placard aussi.
Après, il y a la salle à manger (sur jardin également) et une grande chambre avec dressing sur un sol à la moquette rouge vif, posée sur des carreaux en ciment. Côté rue : un grand salon avec cheminée (l’appartement en compte quatre), deux chambres dont une fait office de bureau. Tout au bout, la salle de bain coquette avec grande douche et vasque en inox sur un plan en mosaïque et, au sol, revêtement imitation galets. Aucune fausse note, juste un rafraîchissement à prévoir, même si la propriétaire quitte les lieux faute d’avoir pu engager de grands travaux : transformer le balcon en terrasse, installer le bureau dans la cuisine et aménager une cuisine dans le séjour, faire tomber des murs...
Les fenêtres, à double vitrage, sont équipées de volets roulants électriques. L’appartement est climatisé. Les charges de copropriété sont abordables, 500 € par an.
L’ensemble fait partie des biens qui ont la cote sur un marché nîmois plutôt atone depuis le printemps, affirme le notaire qui a réalisé la transaction : « On est dans un immeuble en pierres, bourgeois, au cœur d’un des quartiers de la ville les plus demandés. »

Un 60 m2 à Port-Camargue


La mer est à 500 mètres, la piscine à deux pas. Pour à peine plus de 220 000 € (225 000 €), on peut acheter, à Port-Camargue, un appartement impeccable dans un immeuble typique de la mi-70 : hall d’entrée en marbre, couloir moquetté marron avec des panneaux laqués rouge vif aux murs et lumière verte tamisée... On est sur le faux rez-de-chaussée surélevé d’un ensemble de trois étages. Kitchenette minuscule mais ultra-fonctionnelle en rentrant...

En face, un grand séjour éclairé d’une large baie vitrée ouverte sur une terrasse de 25 m2 , parfaitement aménagée, sur un espace gazonné : juste pour regarder, l’espace appartient à la copropriété. La chambre de l’appartement donne aussi sur la terrasse. On est loin des huit couchages annoncés... à moins d’utiliser l’antichambre devenue salon et un espace attenant au séjour où nicher des lits superposés.

L’ensemble est en parfait état, carrelé uniformément de tomettes marron, toilettes séparées, jolie salle de bains, climatisation réversible. Pour le prix, on a un parking collectif, un cellier collectif pour ranger les vélos, et accès à une belle piscine qui donne sur la marina en contrebas. "Un bon rapport qualité prix", commentent notaire et agent immobilier, dans une résidence avec concierge, où il faudra s’acquitter de 140 € de charges mensuelles. Mais ici, disent-ils, "tout est cher". Jusqu’à "8 000 € le m2 dans le quartier des marinas".

"Je viens de rentrer un 3 pièces de 40 m2 face à la mer dans son état d’origine pour 230 000 €", témoigne l’agent immobilier. Qui fait visiter, pour cette même somme, une maisonnette récente (2001) de trois pièces (73 m2) avec terrasse, jardinet ombragé, garage et abris jardin... à 500 m d’un centre commercial et 20 minutes à pied de la plage.

À Millau, quasi neuf


Quand le prix moyen de vente d’une maison est de 175 000 € à Millau, avec 220 000 €, on n’est pas pour autant le roi du pétrole. Pour la somme, on achète aujourd’hui une maison récente dans un lotissement de Saint-Léons, à vingt kilomètres de Millau. Pour le même bien en ville, « il faudrait rajouter 40 000 € », estime un notaire, qui présente deux biens intermédiaires. Deux maisons, puisqu’ici, « on privilégie l’habitat individuel ».

La première s’est vendue un peu au-dessus : 240 000 € pour cette grande maison avec une façade rose saumon construite dans un lotissement, sur les hauteurs de Millau, à côté de l’hôpital et du lycée public, avec vue sur le viaduc et la ville mais loin des premiers commerces, il n’y a ni boulangerie, ni café, ni épicerie. En contrebas, un ensemble de maisonnettes coquettes, de l’habitat social de bonne facture.
La maison est neuve ou quasiment, avec double vitrage et menuiseries PVC. Passé l’entrée, la cuisine équipée est sur la gauche, avec un bar ouvert sur le séjour, doté d’une cheminée insert à droite. L’ensemble est lumineux, ouvert sur la terrasse carrelée et le jardin (piscinable), planté d’un olivier mais globalement à aménager. Toujours au rez-de-chaussée, une salle de jeu, un cellier, des toilettes, un immense garage avec deux portes basculantes.
À l’étage, quatre grandes chambres avec parquet stratifié, deux d’entre elles ouvrent sur une terrasse. Elles sont dotées de grands placards. Sur le palier, une salle de bain, une salle d’eau, des toilettes. C’est moderne, carré, sans fantaisie, mais séduisant pour une famille.
De l’autre côté de Millau, à Creissels, on visite, pour 50 000 € de moins, une maison construite en 1968 d’une tout autre facture. 140 m2, très mal exposée, très mal isolée, le soleil n’y entre que le soir. Très mal conçue, avec deux chambres au rez-de-chaussée, séparées du garage par un long couloir. Au bout, un escalier mène à l’étage : cuisine, terrasse, salle à manger, chambres (deux) avec alcôve vieillotte et moulures au plafond.

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17 réactions

gratos - le 02/07/2011, 16h19

Autour de Montpellier 220 000 € c'est pour le terrain, pour information à 10 km de la ville expropriations de terres agricoles, estimations des domaines: 450 000 € l'hectare, dans Montpellier aux alentours du carrefour de la Lyre, beaucoup plus cher encore, beaucoup plus... tractations en cours, pour faire vite, villa 100 m2 compter 300 000 € selon emplacement évidemment, au petit Bard appartements à 30 000 €, affaire pour les amateurs du quartier... et on peut encore discuter , mais cela ne devrait pas durer trop longtemps, les immeubles restant devraient vite se stabiliser à un prix un peu plus raisonnable.

marc sion - le 02/07/2011, 15h58

(LaVieImmo.com) - Ce n’est pas encore le grand soir, mais on s’en approche. Dans une courte note diffusée jeudi sur le site Internet de la société d’études et de conseil stratégique, les analystes du Bureau d’information et de prévisions économiques (Bipe) réitèrent leur prévision d’« un ralentissement progressif [des prix de l’immobilier] au cours des prochains mois ». Fin mai, les indices Insee/Notaires ont montré que les prix des appartements avaient progressé de 10,1 % en moyenne nationale sur un an au premier trimestre, après des hausses respectives de 9,6 et 8,4 % aux quatrième et troisième trimestres 2010. Une accélération liée à la santé insolente du marché parisien, les prix dans la capitale ayant progressé de plus de 20 % sur un an au premier trimestre de l’année, après deux hausses de 18 et 14 % fin 2010

Nico - le 02/07/2011, 14h59

Sur les communes proche du littoral c'est le prix de Beverly Hills, l'insécurité en plus !

Long Bras - le 02/07/2011, 14h40

LODEVE et les alentours ne sont pas cités par les prix du logement, c'est dommage de l'ignorer car j'aurais aimé les comparer avec Millau qui se trouve à 60 Kms par autoroute mais sur la région Midi-Pyrénées. Merci M.L.

sab - le 02/07/2011, 13h07

A montpellier, de nombreux programmes neufs BBC sont au mêmes prix que l'ancien, voire moins cher que l'ancien. Il ya encore beaucoup des propriétaires qui prennent les gens pour des c... ils ont acheté un produit neuf il ya 3 ans ex : f3 à 180000 Eur et le revende 2 ans plus tard à 290000 Eur.
Les frais de notaires moins chers sur le neuf.
J'ai fais une excellente opération il ya 2 ans en achetant sur Malbosc, f3 BBC, 85 m2, 165 500 Euro, tva 5.5 %, Zone ANRU (sic !!) proche de la limite (avenue de l'europe). Résidence impeccable, fibre optique FTTH free, très calme.

carq - le 02/07/2011, 12h55

"Combien vaudront ces logements dans quelques mois, lorsque la crise financière aura touché la France ?" : beaucoup plus cher avec la crise majeure de l'euro qui arrive ...
Les prix ne peuvent que monter : les vendeurs préfèrent garder la pierre plutôt que brader et les acheteurs, qui ont des liquidités, cherchent à s'en débarrasser ...

Jean Aymar - le 02/07/2011, 12h54

Une moyenne ne veut rien dire! Certes, dans l'arrière-pays en voie de désertification, les prix sont relativement bas mais dans les régions urbanisées du littoral, je défie quiconque de trouver une villa propre et confortable pour 220 000 euros!

Bertheldan - le 02/07/2011, 12h00

Pour 220000 euros, on peut, à Montpellier, se trouver un semi-taudis, dans un secteur bruyant et mal fréquenté.
Le soleil coûte très cher en Languedoc Roussillon; et, à 5000 euros le m2 dans les quartiers néo-branchés de Montpellier, avec vue sur le Lez (le "beau Danube bleu" local) et sur le gros cube marine de Jean Nouvel (le futur palais de H.Mandroux!), on peut être tenté d'aller voir ailleurs, dans d'autres régions aussi ensoleillées.
... Encore quelques mois, ou deux ou trois années, avant de retrouver des prix réalistes, après cette décennie de folie immobilière. Et fiscale!

réfléchiràdeuxfoisavant - le 02/07/2011, 11h47

L'achat d'un bien devient de plus en plus difficile pour la petite et moyenne classe. C'est une certitude! Maintenant, je vois que certains biens sont plus "vantés" que d'autres. Attention! Quand on dispose de moyens "limités", pensez qu'il vaut mieux acquérir à plus petits frais "la petite maison du pêcheur", avec travaux à prévoir, à son rythme financier que le très beau appartement qui va devenir "un gouffre" avec les charges exorbitantes de syndic, et entretien de la copropriété. Si un vote de réfection est voté à la majorité; que vous ayez l'argent ou pas pour le faire, vous serez contraints de vous débrouiller ou de revendre. Et en principe l'addition est toujours salée. Personnellement, persuadée de faire une affaire, j'ai vécu l'enfer pendant 5 ans, le temps de revendre. Ce jour-là j'ai sauté au plafond à en attraper une bosse tant j'étais SOULAGEE. Je clame haut et fort: une fois et plus. Maintenant, je suis consciente que dans certaines villes, avoir une maison si petite soit elle c'est difficile, voir impossible. Mais soyez prudents; étudiez bien l'affaire avant de signer. Conseil d'amie.

boom - le 02/07/2011, 11h25

Combien de temps va t on faire croire qu'un pays bientôt ruiné peut s'estimer encore riche en faisant le commerce de pierres même si celles ci comportent portes et fenêtres????Moi je dis pas longtemps.La supercherie des financiers et spéculateurs va s'étouffer.Quand on perdra notre industrie automobiles, le coup de grace sera portée.A la limite, la ruine n'est pas mortelle.L'essentiel sera de sauver sa peau quand la déflagration générale aura lieu.Dans ces moments difficiles, l'argent ne vaut rien.

ISAYALL34 - le 02/07/2011, 15h47

Pauvre Cassandre, gardez quand même un peu d’espoir et dites vous : que pourrais je faire pour améliorer la situation plutot que tout dramatiser!

Aramis - le 02/07/2011, 10h49

A Sète pour 220.000 €, un appartement F3 de 70m2, mal isolé, pourri dans un coin bruyant.

fantine - le 02/07/2011, 09h30

Et aux habitants du Grau du Roi qui travaillent a TPS complet, on propose des crédits de 120000 € et sont obliges de partir (ou s acheter un garage sur la commune avec ce montant) quitter leur travail et aller acheter beaucoup plus loin! Moi sur le grau du roi , st Laurent, aigues mortes et Meme en allant plus loin je ne peux pas acheter une petite maison avec deux chambres et petit jardin, pour notre fils. Pourtant nous travaillons mon mari et moi ! Mais nous n avons aucune aide ! C est honteux !

ISAYALL34 - le 02/07/2011, 15h45

ISAYALL C'est déjà bien de pouvoir penser ou imaginer acheter une maison à son fils. Cela veut dire que votre problème est réglél! Beaucoup de monde aimerait pourvoir envisager la meme chosee que vous : offrir à son fils une maison!!

raleur76 - le 02/07/2011, 09h03

C'est bizarre de prendre en exemple MILLAU et PORT CAMARGUE.
Millau est une jolie ville où il fait bon vivre surement, et port camargue c'est sympa l'été (ville morte l'10 mois sur 12). Mais ces 2 villes ne représentent pas le marché du LR.
Je suis dans l'immobilier sur le secteur de Montpellier. Et quoi qu'en disent les promoteurs et les dirigeants des groupes FRANCHISES, le locaux ne peuvent presque plus acheter. Les banques avec les taux actuels ne prennent que de TRES TRES bons profils.
Pour le neuf, ceux qui achètent à 80% sont des investisseurs pour défiscaliser donc eux plus c'est cher, plus ils gagnent de l'argent.
Et dans l'ancien, les agences de Franchisés avec leurs mandats exclusifs et leurs réseaux (amepi) surévaluent le prix des biens pour être sûr de récupérer le mandat.
Je comprends qu'un propriétaire qui demande une évaluation à deux FRANCHISES obtienne un prix énorme, et quand un agent immobilier qui travaille SANS EXCLUSIVITE lui donne le prix du marché, ce propriétaire se tourne vers LES FRANCHISES.
Mais en réalité ce qui se passe, c'est que le bien ne sera pas vendu dans les 3 ou 4 mois, et quand le bien sera vendu il sera vendu au prix du marché, donc ce propriétaire sera très déçu des agences immobilières.
LES MANDATS EXCLUSIFS ont été créés par les FRANCHISES pour LES FRANCHISES, pas pour le propriétaire qui vend.
Alors ne rêver pas, la vente d'un bien immobilier ce n'est pas le loto.

Travaillerpludpourpayerplus - le 02/07/2011, 08h36

A quand à la UNE: La flambé des salaires?
Depuis des années, la question est plutôt : Que peut-on acheter avec le SMIC... si on trouve du travail.

carq - le 02/07/2011, 12h58

Pour les bons salaires, faut éviter le sud, voire la France ... Et surtout avoir des compétences (RÉELLEMENT !) demandées ...

Ça peut vous plaire... ou pas

Immobilier : flambée à Montpellier, reprise timide partout ailleurs
Habitat du Gard a vainement proposé plusieurs solutions à la vieille dame malade
Immobilier : ce qu’on ne vous dit pas sur le marché

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21/03/2011

Prix “Pyramide d’Argent” au projet “Central parc” de Icade Immobiler & Jean NOUVEL

MIDI LIBRE Édition du dimanche 20 mars 2011

Comment Icade immobilier a bâti sa très discrète réussite

DR

Montpellier - Comment Icade immobilier a bâti sa très discrète réussite

 

Son projet phare “Central parc”, devant la future mairie, vient d’être distingué lors du salon de l’immobilier.

On ne peut pas vraiment dire que Philippe Vézinet, le directeur d’Icade immobilier dans la région, cultive le goût des projecteurs. Bien au contraire. Dans l’univers de la promotion immobilière montpelliérain, très fréquenté, l’homme prend goût à la discrétion. Il n’est pas forcément un assidu des réunions entre confrères. Et pourtant, Icade trace tranquillement son sillon. Un chemin d’autant plus escarpé que le groupe est l’un des derniers des grands groupes nationaux à s’être implanté sur le très concurrentiel et très embouteillé marché montpelliérain. C’était en 2002, à la faveur du rachat du groupe Ellul, aux côtés de la Caisse d’épargne. Cette dernière est définitivement sortie du capital en 2008, transformant Icade Ellul et Icade immobilier.

« Choix payant de l’actionnaire »

Sa réussite est donc d’autant plus remarquable qu’elle est, en quelque sorte, celle d’un challenger qui s’est fait une place au soleil. Et le prix Pyramide d’argent, décroché samedi soir au Corum, à l’occasion du traditionnel Salon de l’immobilier, pour son programme Central parc, devant la future mairie, sonne comme une célébration de cette réussite.

Réalisé avec l’architecte star Jean Nouvel, Central parc, qui représente un chiffre d’affaires de 30 M€, symbolise le culot d’Icade immobilier. Un culot qui n’est pas sans rappeler celui avec lequel Pragma, le groupe montpelliérain, avait émergé dans les années 1990.

« Nous avons été la seule société de promotion immobilière à ne pas avoir licencié lors de la crise qui a affecté notre secteur en 2008-2009 », se plaît à rappeler Philippe Vézinet. « Nous avons gardé notre outil et continué à prendre des affaires. C’est ce qui nous permet aujourd’hui de développer de nouveaux programmes et de proposer des produits. Il n’y a pas eu de rupture au moment de la crise », ajoute-t-il.

Comme pour bien marquer sa différence avec une profession qui, pour limiter les effets du ralentissement économique, avait annulé nombre de ses programmes. Qu’il a fallu ensuite vite relancer quand le marché est reparti sous les retombées de la bienvenue loi Scellier.

Conséquence de cette stratégie : Icade immobilier a réalisé en 2010 une année record avec « 500 logements vendus pour un chiffre d’affaires de 90 M€ ». « Cela ne veut pas dire que nous sommes meilleurs que les autres mais que les consignes de notre actionnaire, la Caisse des dépôts, se sont avérées gagnantes », insiste celui qui dirige, depuis son bureau de Richter, la plus grosse direction régionale d’Icade immobilier de France, hors région parisienne.

Le promoteur, qui lancera cette année onze nouveaux programmes, prévoit d’afficher une offre encore supérieure, à 750 logements.

KARIM MAOUDJ

 

VOS REACTIONS

21/03/2011 à 16h29 | Miguel 

Il y a déjà combien d'immeubles à Montpellier qui s'appellent "Central Parc"? Il y en a un par exemple vers le parc Ste-Odile, rue du pré aux clercs.

15:05 Publié dans Eco-construction, Immobilier, Luxe | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

14/07/2010

Appels d’offres publics anormalement bas

Midi Libre SETE Édition du mercredi 14 juillet 2010

Les architectes contre les prix « anormalement bas »

DR

Bâtiment - Les architectes contre les prix « anormalement bas »

MOTION : L'ordre régional s'engage auprès de la Fédération du bâtiment de l'Hérault

Patrick Ceccotti, président de la Fédération du bâtiment de l'Hérault (FFB 34), a trouvé un allié. Dans sa bataille contre la concurrence déloyale pratiquée par ce qu'il appelle des « organisations de main-d'œuvre » , il bénéficie du soutien du conseil régional de l'ordre des Architectes.

En effet, les deux partenaires s'apprêtent à signer officiellement, en compagnie d'un troisième, l'Office bâtiment 34, qui réunit architectes et entrepreneurs, une motion dans laquelle ils revendiquent le « choix de l'offre économiquement la plus avantageuse et l'élimination des offres anormalement basses dans les appels d'offres publics » .

Il y a quelques jours, lors de l'assemblée générale de la FFB 34, Patrick Ceccotti s'était élevé, une nouvelle fois, contre les entreprises « de deux ou trois personnes » qui postulent aux appels d'offres publics et « qui, ensuite, sous-traitent en cassant les prix » .

« Les entreprises régionales du bâtiment et les grands groupes nationaux ont saisi les instances publiques pour demander que cessent ces atteintes à notre activité, qui menacent nos emplois » , clame-t-il.

L'appel a, semble-t-il, été entendu. Le préfet de région Claude Baland, dans un courrier adressé le 27 mai dernier aux donneurs d'ordres publics, détaille les dispositions à tenir pour préciser les « bonnes pratiques » en la matière. « Le critère du "mieux-disant", notamment en matière de travaux, est préférable à celui de "moins-disant" » , écrit-il. Rappelant que « l'offre économiquement la plus avantageuse n'est pas assimilable au prix le plus bas » et qu'« une offre peut être qualifiée d'anormalement basse si son prix ne correspond pas à une réalité économique » .

Photo Jean-Michel MART

Karim MAOUDJ

08:24 Publié dans Immobilier, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/03/2010

Objectif LR - Le promoteur Proméo multiplie les projets à Sète

22-03-2010 - Hérault

L’activité du groupe, spécialiste de l’immobilier et des loisirs, représentera 800 lots sur la période février/juin 2010.

Le groupe basé à Sète (122 M€ de CA en 2009) poursuit un important programme d’ouvertures sur tout le territoire.

Outre l’inauguration d’une résidence touristique à Colombiers près de Béziers à la fin mars, l’ensemble des projets lancés entre les mois de février et juin représentent un volume de 800 lots sur cette seule période (la croissance annuelle du groupe s’appuie sur des réservations de 1 000 à 1 500 lots en moyenne).

Au mois de juin, Proméo inaugurera également son nouveau siège social sur les quais du port de Sète. Le bâtiment, d’une surface de 2 500 m2, abritera les fonctions immobilière et vente du groupe, sa centrale d’appel, ainsi qu’un espace dédié à l’exposition permanente d’artistes locaux.

À titre personnel, le P-dg de Proméo, Gilbert Ganivenq, ouvrira à Sète à la même période l’Hôtel de Paris, un établissement trois étoiles de 36 chambres et suites, avec restaurant et espace bien-être.

Gilbert Ganivenq a été l'invité de l'émission "Décideurs" diffusée sur 7LTV et animée par Jean-Claude Gallo, le directeur de la publication du magazine Objectif Langudoc-Roussillon.

Pour revoir l'émission rendez-vous sur 7LTV le mardi 23 mars à 12h30, le jeudi 26 mars à 7h30 ou le mardi 6 avril à 12H30.

Photo Gilbert Ganivenq

Crédit photo : Édouard Hannoteaux

26/11/2009

Montpellier : Une Zac pour une « réconciliation » urbaine

Renouvellement urbain | Languedoc-Roussillon / Hérault, Montpellier

http://servirlepublic.fr/sem-a-la-une/668/montpellier--un...

15.10.2009

Nouveau lien entre le centre ville de Montpellier et le quartier de la Mosson, la Zac « Pierres Vives » permettra de valoriser un terrain de dix hectares délaissé depuis des décennies. Derrière ce nouveau projet phare, conduit par la Sem Hérault Aménagement et la Société publique locale d'aménagement Territoire 34, c'est un nouveau quartier qui va se réaliser autour d'un bâtiment exceptionnel, dessiné par un architecte de renommé internationale, Zaha Hadid. Livraison prévue : fin 2010.

La Zac Pierres Vives deviendra le trait d'union entre la ville de Montpellier et La Paillade, quartier populaire longtemps resté à l'écart du reste de la cité. © Sem Hérault Aménagement.

Le Conseil général et ses deux opérateurs, la Sem Hérault Aménagement et la Spla Territoire 34, s'apprêtent à donner une nouvelle impulsion au Nord de Montpellier en synergie avec la Ville qui s'est engagée sur un vaste programme de requalification du quartier de la Mosson.

En ligne de mire : la réalisation par la société publique locale d'aménagement d'un ensemble urbain moderne et attractif de dix hectares, véritable trait d'union entre Montpellier et son quartier de la Mosson, avec près de 800 logements et des équipements publics. « La 1re tranche sera commercialisée auprès des constructeurs début 2010, avec un objectif de mixité sociale », précise Jean-Claude Deperrois, directeur de la Sem et de la Spla qui a été créée récemment par le Conseil général pour la conduite de ses nouveaux projets.

Véritable pierre angulaire et vitrine de cette opération, le bâtiment Pierre Vives rassemblera, sur 25.000 m2 de surface hors œuvre, (près de 200 m de long, 46 m de large et 24 m de haut sur 5 niveaux), plusieurs organismes du Département : l'Office départemental des sports, les archives départementales et la bibliothèque départementale de prêt.

Des espaces partagés entre les différentes structures - amphithéâtre, salles d'expositions, espace jeunesse, kiosque multimédia et médiathèque thématique - permettront d'accueillir le public.

À cette dimension pratique, le Conseil général a voulu ajouter « une valeur architecturale » dans la perspective de créer un lien fort entre la ville de Montpellier et la Mosson, quartier en pleine mutation qui bénéficie d'un financement du programme national de rénovation urbaine (Anru).

D'où le choix d'un architecte de renommée mondiale : Zaha Hadid, anglo-iraquienne qui a obtenu plusieurs récompenses internationales comme le Prix Pritzker en 2004, dont l'attribution est calquée sur celle des Prix Nobel, et le Praemium Imperiale en 2009, prestigieux prix attribué par la Japan Art Association récompensant annuellement des artistes « à l'œuvre accomplie ».

« L'ambition du Conseil général est de réaliser « une cité des savoirs et du sport pour tous » en donnant la possibilité à chacun de d'accéder aux savoirs, de cultiver le bien-être par le sport et de trouver sa place dans la société », commente Jean-Claude Deperrois responsable de la Sem Hérault Aménagement qui assure la maîtrise d'ouvrage déléguée de ce bâtiment, lancé fin 2008, qui devrait être livré fin 2011. Budget prévu : 125 millions d'euros.

Patrick Cros/Naja

05/05/2009

PRINCIPES D’AMÉNAGEMENT QUI PRÉSIDERONT AU DÉVELOPPEMENT DE LA CITÉ POUR LES DÉCENNIES À VENIR

Sete.fr N°60 p28 et suivantes.


PADD200904 Projet Quartier GARE.jpg
CONCEVOIR L’AVENIR DE SA VILLE EN PRENANT EN COMPTE TOUS LES PARAMÈTRES LIÉS À LA QUALITÉ DE VIE, L’ÉQUILIBRE DES TERRITOIRES ET LA PRÉSERVATION DE L’ENVIRONNEMENT, VOILÀ TOUT L’ENJEU DU PLAN D’AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE. PRÉSENTÉ EN ASSEMBLÉE PLÉNIÈRE DU CONSEIL LE 25 OCTOBRE, CE DOCUMENT D’URBANISME EST L’UNE DES ÉTAPES RÉGLEMENTAIRES DE L’ÉLABORATION DU PLAN LOCAL D’URBANISME.

IL POSE LES GRANDS PRINCIPES D’AMÉNAGEMENT QUI PRÉSIDERONT AU DÉVELOPPEMENT DE LA CITÉ POUR LES DÉCENNIES À VENIR.

La municipalité, après une large concertation débutée en 2006, votera lors du conseil municipal de fin novembre son PADD. Ce Projet d’Aménagement et de Développement Durable est l’une des étapes réglementaires obligatoires dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme, actuellement

en cours d’élaboration. Il présente les grandes orientations d’urbanisme et d’aménagement pour l’ensemble de la commune pour les années à venir en respectant la notion de développement durable, telle qu’elle est définie dans le code de l’urbanisme.

Le PADD est une projection dans l’avenir, qui s’avère assez contraignante, puisqu’elle doit prendre en compte de multiples critères afin de prévoir un développement harmonieux du territoire. Ramenée à l’échelle d’un particulier, cela équivaudrait à concevoir son projet d’habitation en réalisant une construction adaptée à tous les membres de la famille, qui soit à la fois respectueuse de l’environnement et implantée dans un site bien desservi par les infrastructures routières et les équipements publics, qui privilégie les espaces verts, ne nuise pas à la qualité de l’eau, s’intègre dans le paysage et le patrimoine bâti environnant, contribue à l’équilibre emploi-habitat de sa zone d’implantation et enfin, ne génère pas de nuisances.

Portée à l’échelle d’un territoire, cette réflexion donne toute la mesure des enjeux à venir pour assurer un développement harmonieux de la ville et ne pas répéter certaines erreurs du passé. “L’opération est d’autant plus complexe à Sète que le territoire n’est pas extensible, du fait du caractère quasi insulaire de la ville. Toute la difficulté consiste donc à ordonner savamment les espaces pour répondre aux différents besoins de la population, c’est-à-dire se loger, travailler, éduquer, se déplacer, protéger l’environnement et se cultiver”, souligne le maire François Commeinhes, qui a conservé l’urbanisme en délégation directe.

Pour rajouter un petit challenge supplémentaire, le futur plan local d’urbanisme, qui découlera des grandes orientations définies dans le PADD, devra être compatible avec le Plan Local de l’Habitat et le Plan de Déplacement Urbain, en cours d’élaboration pour l’agglomération.

Mais revenons-en au PADD dont voici les grandes orientations qui répondent aux différents besoins des Sétoises et des Sétois

Se loger

Relever le défi de la reprise démographique n’est pas une simple affaire dans une ville telle que Sète (lire p.6 et 7). La Commune a choisi d’opter pour un scénario de croissance maîtrisée. Le besoin en logements généré par ce scénario sera satisfait par les projets en cours : entrée Est, entrée Ouest, Villeroy, Ramassis… ainsi qu’au travers de la réhabilitation du bâti ancien permise par l’OPAH et les PRI et la tendance déjà constatée de mutation des résidences secondaires en résidences principales.

Dans chacun de ces programmes, la commune veillera à répondre aux besoins de l’ensemble de sa population en proposant une offre diversifiée allant du logement aidé au logement intermédiaire, en passant par l’habitat de standing. Conformément aux obligations légales, une aire d’accueil des populations nomades sera également créée.

Se déplacer

Afin de fluidifier les déplacements intra et extra urbains, la municipalité prévoit la réalisation de plusieurs aménagements viaires structurants (prolongement du boulevard Jean-Mathieu-Grangent, création de la déviation nord, transformation de la route départementale n°2 en boulevard urbain, réfection des ponts viaires, création de parkings relais) ainsi que le développement de nouvelles liaisons intercommunales pour réduire les flux automobiles domicile-travail. La réorganisation des transports collectifs sera permise notamment par la création du pôle multimodal autour de la gare. La présence des liaisons canaux - terre - mer y sera valorisée.

Au-delà, les modes de circulation douce seront favorisés grâce à la création d’un réseau d’axes sécurisés et de liaisons et itinéraires piétons de découverte. Dans tous ces projets, Sète devra réaffirmer son positionnement au coeur de l’agglomération.

Travailler

Premier port de pêche français de Méditerranée, port de commerce et capitale touristique, Sète dispose d’atouts indéniables pour assurer son développement économique. L’enjeu est donc de valoriser ces atouts en conservant la pêche traditionnelle, en optimisant la filière nautisme, en développant et redynamisant le port de commerce (avec notamment la création d’un pôle passagers) et en créant une nouvelle zone d’activités tertiaires autour du futur pôle d’échanges multimodal.

Chacun de ces projets devra prendre en compte les contraintes liées au respect de l’environnement (maîtrise des effluents portuaires, mise aux normes des installations, priorité aux activités de qualité). Afin de renforcer l’activité économique de son territoire, la Ville souhaite également requalifier la fréquentation touristique en l’étendant le plus possible au delà de la saison estivale et en attirant les milieux économiques par le biais de la création d’un centre d’affaires et de congrès.

Dans chaque projet d’urbanisme, la municipalité veillera à assurer un équilibre entre emploi et habitat. En centre-ville par exemple, la priorité sera de préserver l’activité commerciale en redonnant à la rue sa vocation de vitrine commerciale.

Eduquer

L’ambition de la municipalité est de créer à Sète un pôle d’excellence éducative dans le domaine environnemental et halieutique en développant la formation supérieure régionale, notamment dans le secteur du Barrou. A cette fin, des équipements complémentaires de grande envergure seront créés de façon à encourager l’enseignement et la recherche. En parallèle, l’ensemble des écoles de la ville, qui, datant toutes de la même époque, connaissent un vieillissement important, sera progressivement mis à niveau ainsi que les équipements publics sociaux.

Protéger l’environnement et le cadre de vie

La dimension paysagère et environnementale sera partie prenante de chaque projet d’aménagement, tant à l’Est où une coupure verte sera créée pour séparer la ville et la zone économique, qu’à l’Ouest où les espaces naturels seront préservés. De grands défis sont à relever comme la lutte contre l’érosion (lido, plages de la Corniche), la protection des personnes contre les risques naturels (incendie et ruissellement urbain sur Saint-Clair) ou l’amélioration de la qualité de l’air (fluidification du trafic routier, réduction des émissions industrielles).

Pour les relever, la Ville s’engage à privilégier les activités non ou peu polluantes compatibles avec la qualité des eaux et de l’air, à poursuivre les activités de protection et de valorisation du patrimoine ainsi que les actions menées en faveur de la qualité des eaux. Par ailleurs, elle s’engage à promouvoir les énergies renouvelables et les constructions propres (bioclimatiques, Haute Qualité Environnementale, solaire, toitures végétalisées) par des documents de sensibilisation ou des bonus de COS (Coefficient d’Occupation des Sols).

Se cultiver et se distraire

Valoriser l’existant tout en diversifiant l’offre, tel est le principe retenu par la municipalité pour le développement de la culture et des loisirs à Sète. Cet essor se fera à la fois à l’intention des Sétois, au travers de la création de nouveaux lieux socio-culturels et d’équipements complémentaires de grande envergure, et à celle des touristes, qui pourront profiter de la multiplication et de la diversification des activités culturelles. La Ville réaffirmera notamment le rôle culturel de l’île nord, suscitera l’installation d’activités artistiques et de loisirs dans les anciens chais Agrocanet situés quai des Moulins et valorisera l’entrée sud du centre-ville par la création d’un pôle culturel multi-sites (théâtre, cimetière marin, Ifremer…).

10:56 Publié dans Aménagement, Immobilier, Municipalité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plu, plh, pdu, cos, padd, aménagement, sète | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook