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07/05/2013

ALEA SISMIQUE - Interview d’Etienne Bertrand sismologue au CETE Méditerranée

Témoignages  en rapport avec le Plan Séismes http://www.planseisme.fr/
Zonage sismique de la France http://www.planseisme.fr/Zonage-sismique-de-la-France.html

http://www.planseisme.fr/Interview-d-Etienne-Bertrand.html

Mots clés eBuzzing :

Contexte

Etienne BERTRAND est sismologue, chargé de recherche au Centre d’Etudes Techniques de l’Equipement région Méditerranée (CETE- Méditerranée). Il fait partie de l’équipe de recherche associée au Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC) « Risque sismique ».

Questions - Réponses

1/ Pouvez-vous en quelques mots nous présenter le métier de sismologue ainsi que les actions que vous menez au quotidien en matière de prévention du risque sismique ?

La sismologie se préoccupe de la compréhension de tous les phénomènes sismiques de la source au mouvement vibratoire en surface généré par un séisme. A l’aide d’enregistrements sismologiques, il est non seulement possible de remonter à la source du séisme mais également, telle une radiographie, d’étudier la structure de l’intérieur de la terre. Dans le cadre de la prévention du risque sismique, le sismologue s’attache d’une part à définir les mouvements sismiques auxquels peuvent être soumis les enjeux pour notamment pouvoir construire en fonction de ces mouvements. J’intègre notamment ce type d’analyse dans le volet sismique des études préalables aux plans de prévention des risques naturels. D’autre part, je participe à l’élaboration de scénario de risque sismique sur des territoires variés (ville, itinéraire ou structure particulière).

2/ Comment qualifieriez-vous le niveau du risque sismique en France. Qu’en est-il de sa connaissance ?

Nous vivons, en métropole au moins, dans le contexte d’un aléa modéré. Cependant, lorsque survient un séisme majeur, la région affectée est souvent étendue, ce qui rend le risque important. Le risque sismique n’est donc pas négligeable en France.

La problématique dans un pays à sismicité modérée et diffuse est de bien caractériser l’aléa en l’absence de retour d’expérience vraiment significative. Il faut pouvoir bien définir les zones où peuvent se produire les séismes, donner les caractéristiques de ces derniers (magnitude, profondeur, type, géométrie de la faille, taux de récurrence) et bien connaître le milieu de propagation des ondes générées par la rupture sur le plan de faille. Si notre connaissance a bien progressé sur la compréhension des forces tectoniques en jeu sur le territoire, la localisation des failles actives est encore sujette à discussion. De même, la sismologie étant une science relativement jeune, nous manquons encore d’enregistrements sismologiques de séismes forts pour mieux caler nos modèles de propagation et prévoir les mouvements en surface.

3/ Que signifie, et à quoi sert, la nouvelle carte d’aléa sismique nationale publiée en 2005 ?

La nouvelle carte d’aléa sismique est déduite d’une étude probabiliste qui prend en compte l’ensemble des séismes passés avec la connaissance qu’on en a actuellement. Elle renseigne, commune par commune, sur le niveau de vibration, en terme d’accélération maximale du mouvement du sol, à considérer pour les constructions nouvelles, hors effet de site local particulier. Elle caractérise ce que l’on nomme l’aléa régional.

4/ Qu’entend-on par « aléa local », « effets de site » et « effets induits » ?

La vibration du sol lors d’un séisme dépend en partie des conditions géologiques et topographiques du site. Selon la nature du sous-sol, le mouvement peut être amplifié ou non. Ainsi, le mouvement enregistré sur des dépôts sédimentaires est souvent plus important que sur un site rocheux. D’autre part, les reliefs peuvent également provoquer une amplification du mouvement sismique en surface. C’est ce qu’on appelle les effets de site, ou aléa local.

Sous l’effet des fortes vibrations, certains phénomènes secondaires peuvent se déclencher tels que des glissement de terrain, des chutes de bloc ou de la liquéfaction des sols meubles. Ce sont des effets induits. La liquéfaction des sols concerne principalement les sols sableux saturés en eau. Lorsque ces sols sont secoués par des vibrations importantes ils peuvent perdre leur capacité portante et se comporter comme des sables mouvants dans lesquels s’enfoncent les structures reposant dessus.

5/ Dans le cadre du Plan Séisme, quelles sont les actions visant à améliorer la connaissance du phénomène sismique ? En quoi serait-il possible et utile d’aller plus loin ?

De part sa participation aux financements des projets de recherche via l’ANR (l’Agence nationale de la Recherche) le plan séisme contribue directement à l’amélioration de la connaissance du phénomène sismique. La communauté scientifique est consciente que les résultats de ses études et notamment les scénarios sismiques, doivent être mis à la disposition de la société au plus tôt afin d’améliorer la gestion du risque sismique. Pour que cette appropriation des résultats de recherche soit possible, il est absolument nécessaire d’arriver à quantifier les incertitudes existantes sur tous les maillons de la chaîne du risque depuis l’aléa régional jusqu’aux études de vulnérabilitédu bâti.

[Plan Séisme] Interview d’Etienne Bertrand, sismologue au CETE Méditerranée from planseisme on Vimeo

Instrumentation sismologique de l'ERA Risque Sismique du CETE Méditerranée sur le terrain
Instrumentation sismologique de l’ERA Risque Sismique du CETEMéditerranée sur le terrain

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10/02/2013

PPRT Frontignan

Midi Libre PPRT Frontignan.jpg

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11/12/2012

Future Sciences Gaz de schiste, fracturation hydraulique : pourquoi tant de craintes ?

Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-du...

Voir aussi http://www.webtv.univ-montp2.fr/6209/gaz-de-schiste-dans-...

Le rapport d'AEA à la Commission Européenne  http://ec.europa.eu/environment/integration/energy/pdf/fr...

L’exploration et l’exploitation éventuelle des gaz de schiste en France grâce à la fracturation hydraulique, actuellement interdites dans le pays, suscitent des interrogations. Des problèmes environnementaux, climatiques et territoriaux sont apparus aux États-Unis. Futura-Sciences a interrogé Marine Jobert, qui a coécrit un livre très critique.

À l’heure où la France aborde la délicate question de la transition énergétique, un sujet polémique revient de plus en plus sur le devant de la scène : l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste. Certains y voient une solution miracle. L’exemple de la croissance économique américaine est alors évoqué avec envie. Près de 600.000 emplois liés pourraient en effet voir le jour dans ce pays d’ici 2020, tandis que le prix du gaz ne cesse de diminuer (il est environ 4 fois moins cher qu’en Europe). Or, la France dispose d’importantes réserves, à peu près 5.000 milliards de m3 selon l’USEnergy Information Administration (EIA). Leur exploitation permettrait, toujours selon des estimations, de créer environ 62.000 emplois supplémentaires.

Cependant, de nombreux mouvements citoyens se sont élevés dans notre pays pour décrier cette filière énergétique. Une seule et même raison est invoquée : ses impacts climatiques, territoriaux et environnementaux sont trop importants. Une fois encore, les États-Unis, qui exploitent ces hydrocarbures non-conventionnels depuis une quinzaine d’années, sont cités en exemple.

Pour ce premier article sur la question, Futura-Sciences a interrogé Marine Jobert, coauteur du livre intitulé Le vrai scandale des gaz de schiste(éditions Les Liens qui Libèrent). Selon elle, « les partisans du gaz de schiste ne privilégient que l’effet positif sur la croissance économique et rejettent le reste de l’expérience américaine ». En se basant sur ses explications, mais aussi sur la publication en septembre dernier d’un rapport commandé par la Commission européenne à l’organisme britannique AEA, nous présentons ici certaines problématiques validées par des observations scientifiques et qui justifient les nombreuses craintes.

Répartition mondiale des grands bassins de gaz de schiste. La France disposerait de 5.000 milliards de m3 de réserves.
Répartition mondiale des grands bassins de gaz de schiste.
La France disposerait de
5.000 milliards de m3 de réserves. © Idé

Des sources d’eau potable contaminées par le gaz de schiste

Le gaz de schiste est emprisonné au sein de roches sédimentaires d’origine argileuse situées à de grandes profondeurs, généralement entre 2.000 et 3.000 m. Son extraction requiert à ce jour la réalisation d’un forage vertical puis horizontal. Un liquide composé d’eau, de sable et d’additifs est ensuite injecté sous pression (jusqu’à 600 bars) afin de fracturer la roche pour en libérer le gaz naturel. Celui-ci peut ensuite se faufiler au travers des microfissures, puis dans le tubage en béton pour remonter jusqu’à la surface.

Des puits passent régulièrement au travers de nappes phréatiques situées à moins de 1.000 m de profondeur qui alimentent des réseaux d’eau potable. Or, le fait est maintenant avéré par l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), plusieurs de ces réserves ont été polluées. Cet organisme a notamment analysé de l’eau potable recueillie dans 28 puits du Wyoming. Les résultats posent de réelles questions sanitaires. En effet, 9 sites contenaient du phosphate de tributoxyéthyle, un additif neurotoxique entrant dans la composition du fluide de fracturation, en plus d’autres substances cancérigènes ou de perturbateurs endocriniens(jusqu’à 33 % des composés).

Dix autres puits contenaient quant à eux un mélange de gaz (dont le méthane) dont la signature chimique était similaire à celle du gaz produit dans les environs. Certaines pollutions ont directement été causées par la fracturation hydraulique, mais elles ne seraient cependant pas majoritaires.« Des défectuosités dans les tubages peuvent exister dans certaines parties d’un forage. Il peut donc y avoir des fuites, notamment à la hauteur des nappes phréatiques », précise Marine Jobert. Selon une étude parue en 2011 dans la revue Pnas, des fuites de ce genre auraient engendré des excès de méthane dans des nappes phréatiques des États de New York et de Pennsylvanie.

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20/09/2011

Objectif-LR - Exploitation des gaz de schiste–Déclaration du préfet

Le préfet Claude Balan en place depuis 2 ans, s'exprime dans Objectif-LR sur 5 points chauds du moment : http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualite...


Sur les 5 nous avons retenu  :

Exploitation des gaz de schiste :

« Le classement des Causses et des Cévennes à l’Unesco change la donne. »

« La loi votée le 30 juin 2011 interdit l’exploration et l’exploitation des mines par fracturation hydraulique. Plusieurs permis, qui avaient été accordés en avril 2010, risquent d’être abrogés. Je rappelle qu’au plan local, il n’y a eu aucun dépôt de demande d’autorisation. Les titulaires des permis disposent de deux mois à compter de la promulgation de la loi pour dire à l’autorité administrative quelle technique ils utiliseront. Théoriquement, ce pourrait être une autre technique, même si pour les gaz de schiste, il n’en existe pas d’autres. Les expérimentations sont également visées par cette loi : une commission nationale a été mise en place. Elle émettra un avis sur les conditions de cette expérimentation à seule fin de recherche scientifique, toujours sous contrôle de l’autorité publique. Enfin, il est évident que le récent classement des Causses et des Cévennes à l’Unesco change la donne. Il serait facile d’opposer ce classement à certains projets. Le débat sur les gaz de schiste a poussé le gouvernement à modifier le code minier, un texte ancien qui ne prévoyait pas de consultation publique pour les projets ayant un impact sur l’environnement et les paysages. »

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18/09/2011

Midi Libre–Rappel chronologique sur l'exploitation du gaz de schiste en Languedoc-Roussillon

Faisant suite à l'article "En Pologne, l'exploitation du gaz de schiste commencera en 2014" Midi Libre nous rappelle la chronologie des évènements sur le même dossier en languedoc-Roussillon"

http://www.vuvox.com/collage/detail/03f5ef1b0e

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03/02/2011

Gaz de schistes : Les scientifiques donnent leur point de vue

Permis d'exploration des sous-sols en Languedoc-Roussillon
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Le 29 janvier 2011, les laboratoires de Géosciences, Hydro-sciences de Montpellier, et l'Observatoire de Recherche méditerranéen de l'Environnement de Montpellier 2 (OREME) ont diffusé ce document :

Gaz de schiste : Les questions qui se posent, contribution au débat sur l'exploration pétrolière dans le Sud de la France

http://www.gm.univ-montp2.fr/spip/IMG/pdf/rapport_prelimi...

Sur ce sujet, lire l'article de MONTPELLIER JOURNAL :

Gaz de schiste : des scientifiques de Montpellier II entrent dans le débat

http://www.montpellier-journal.fr/2011/02/gaz-de-schiste-...l

L'analyse de "Hérault Tribune"

http://www.herault-tribune.com/articles/9229/agathe-gaz-d...

Lire aussi l'article de Libé du 4 Février 2011 (6 commentaires) :

GAZ ET PÉTROLE DE SCHISTE : POLÉMIQUES ET RÉTROPÉDALAGE

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/02/gaz-et-p...

6a00e5500b4a6488330148c8544fe7970c-300wiNathalie Kosciuscko-Morizet, ministre de l'écologie et du développement durable a tiré le rideau sur les ambitions de Total d'aller vite dans l'exploration du potentiel en gaz de schiste des Cévennes : «L’exploration utilisant les techniques de forage est soumise à autorisation d’ouverture de travaux. Aucune demande de ce type n’a été déposée pour les gaz de schiste.».
Elle a utilisé une formule qui pourrait servir d'argument sans appel pour reporter sine die toute idée d'exploitation dans un exercice de rétropédalage assez spectaculaire. «Pour récupérer les gaz disséminés dans la roche, il faut injecter des produits extrêmement agressifs. Les paysages sont ravagés, l’eau polluée. La sécurité est douteuse, le gaz sort des robinets. Nous disons aux sociétés : «Si vous pouvez faire autrement, montrez-le nous.» Si elles nous répondent «il faut faire à l’américaine, sinon on ne fait pas», nous ne les suivrons pas.»

20/06/2010

Aux Apidays !

http://www.abeillesentinelle.net/apiday.html

Partout dans le Monde “Requiem pour nos abeilles” http://www.liberterre.fr/agriculture/pollinisateurs/requi...

Midi Libre Édition du samedi 19 juin 2010

http://www.midilibre.com/articles/2010/06/19/A-LA-UNE-La-...

Ecologie - La mort des abeilles met l’homme en danger

La mort des abeilles met l’homme en danger

Max BERULLIER


Sentinelle de l’environnement, l’abeille n’a point usurpé ce surnom, mais la vigie a ses jours comptés.

  • Depuis 1995, près de 30 % des colonies disparaissent chaque année.
  • Dans le même temps, la France a triplé ses importations de reines (plus de 100 000 par an).
  • En dix ans, 15 000 apiculteurs ont cessé leur activité dans le pays.

Alors, l’opération Apidays, fête nationale de l’abeille, animée par l’Union des apiculteurs (Unaf) les 18 et 19 juin, a été une sorte de piqûre de rappel.

En Languedoc-Roussillon aussi, les miellées sont de plus en plus courtes, les cheptels durs à renouveler : « En cinq ans, la production a chuté de 50 % et, chaque année, un tiers des abeilles manquent à l’appel », observe Xavier Roux, président régional de l’Adapro, qui réunit 200 apiculteurs professionnels.

L’extinction semble fatale. Elle n’est repoussée qu’à travers un combat incertain : «Face au déclin, on tente de multiplier les essaims ; on divise les colonies en deux ou trois, pour les forcer à élever une reine, dans l’espoir de maintenir le cheptel », explique l’apiculteur gardois.

La lutte est d’autant plus exténuante que les ennemis de l’abeille pullulent. L’agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a identifié pas moins de 40 facteurs pouvant être incriminés dans l’hécatombe.

  • D’abord, le Varroa destructor. Cet acarien attaque les couvains, épuise l’abeille en gênant son activité, en lui inoculant un virus. En fin d’hiver et au début du printemps, les colonies ne font pas long feu. Ce fléau, appelé la varroase sévit un peu partout, de la Lozère au littoral.
  • Le frelon asiatique, lui, pointe son dard dans la région depuis un an, suit les cours d’eau et les piscines. Pour l’heure, il a attaqué trois ruchers, en Cévennes et près de Montpellier.
  • Le réchauffement climatique est aussi en cause. « L’an dernier, vers le 20 juillet, les miellées étaient quasi finies en région. Puis, par manque de pluies et d’humidité à l’automne, il n’y a pas eu de fleurs, donc pas de nectar et, sans pollen, la reine ne pond pas. On a passé l’hiver avec de vieilles abeilles, qui n’ont pas survécu au long hiver. »
  • Mais les plus terribles ennemis de l’abeille sont les pesticides. Comme dans l’Aude, en Lauragais, où la monoculture du tournesol et du colza fait grand usage de produits industriels.

Miel régional

En Languedoc-Roussillon, le cheptel apiaire est constitué d’environ 121 000 ruches, soit 9 % du parc français (1 346 576 ruches).

  • La région compte plus de 3 400 apiculteurs : 6 % de pluriactifs ou professionnels, et l’immense majorité constituée de très petits producteurs familiaux, mais vitaux pour la pollinisation.
  • Le chiffre d’affaire régional de la vente de miel dépasse 16 millions d’euros. Des apiculteurs louent des ruches aux agriculteurs.

L’apiculture régionale est en pointe, au point que Montpellier a accueilli, en 2009, le salon mondial Apimondia.

  • La France produit près de 20 000 t de miel par an (contre 32 000 t en 1995), soit un chiffre d’affaires estimé à 90 millions d’euros (4,5 €/ kg).
  • Les productions annexes (pollen, pollinisation…) procurent 20 % de plus en CA (27 millions d’euros).
  • Le pays importe 6 500 tonnes de miel, en consomme 40 000 t par an.

Pollinisation

Les deux journées nationales Apidays (18-19 juin), organisées par l’Unaf, ont mis l’accent sur la disparition massive des abeilles et des insectes pollinisateurs sauvages.

  • L’Unaf estime que deux tiers des pollens ont disparu en un demi-siècle.
  • Fécondatrices hors pair, en butinant 700 fleurs en moyenne par jour, les abeilles assurent la reproduction, donc la survie des plantes à fleurs.

Selon l’Inra, 35 % de la quantité de notre alimentation et 65 % de sa diversité dépendent de la pollinisation par les abeilles.

Georges MATTIA

 

VOS REACTIONS

 

20/06/2010 à 10h49 |

il est temps de réagir, intervenons auprès de nos municipalités pour qu'elles cessent d'utiliser sans retenue désherbants et autres produits de traitement phytosanitaires toxiques pour les abeilles et bien sûr pour l'homme.

Le CHU de Montpellier serait bien inspiré de montrer l'exemple en cessant d'utiliser ces produits dont l'épandage nécessite le port de combinaison et de masque à cartouches par le personnel qui les utilisent, tout cela dans l'environnement immédiat des malades!

20/06/2010 à 10h39 | Maya l'abeille

Seulement 3 lignes sur les pesticides !!! Tout le monde sait qu'ils sont les grands responsables de la destruction des abeilles. Quand les arboriculteurs asperges leurs arbres déguisés en cosmonaute dans la même journée les abeilles viennent mourir par centaines sur les terrasses des particuliers. Allez Mr le journaliste encore un effort pour dure dire qui sont les vrais responsables de cette hécatombes...

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25/03/2010

MIDI LIBRE FRONTIGNAN « L'étude trahit une priorité donnée aux intérêts de l'industriel »

FRONTIGNAN : Un plan de prévention des risques technologiques est en cours d'élaboration

Édition du jeudi 25 mars 2010

« L'étude trahit une priorité donnée aux intérêts de l'industriel »

DR

Trois délibérations ont été prises lors du dernier conseil municipal concernant les risques induits par la présence du dépôt d'hydrocarbures de GDH et les moyens d'intervention dont dispose la Ville.

Et cela dans le cadre de l'élaboration, par les services de l'État, du Plan de prévention des risques technologiques (PPRT) (lire ci-contre).

Ainsi, les élus ont émis un avis réservé sur un projet d'arrêté préfectoral prescrivant des mesures complémentaires de maîtrise du risque à GDH. Malgré « de réelles avancées », notamment la construction d'un mur, au sud, séparant les installations de la voie ferrée, « de telles préoccupations demeurent désespérément absentes pour la sécurité des populations au nord », a déclaré le maire.

Or, les dernières analyses de l'exploitant et l'État, et le précédent d'AZF à Toulouse, montrent qu'il existe, sur le site, un risque « d'explosion d'un nuage gazeux non confiné... un danger de cinétique rapide beaucoup plus dangereux par son caractère imprévisible et instantané » que celui dit du "Boil over" qui a pourtant « grevé de contraintes le développement urbain de Frontignan pendant dix ans » mais qui était un risque lent permettant à la population d'évacuer.

« L'insuffisance manifeste de l'étude (NDLR : qui n'évalue pas, non plus, les dommages matériels sur le patrimoine privé) trahit une priorité donnée aux intérêts de l'entreprise au détriment de la sécurité de la population. » Or, a déclaré Pierre Bouldoire, devant l'assemblée, « il y a une fâcheuse tendance à confondre l'économie du site et l'économie de l'entreprise. GDH, c'est British Petroleum, il y a de gros budgets. »

Pour le premier magistrat, la protection de la population passe par une réduction des risques à la source : diminution de la taille des cuves afin de « minimiser l'onde de choc » éventuelle, présence permanente de personnel qualifié à la lutte contre l'incendie.

La Ville estime inconcevable que cette gestion des risques ne soit pas empreinte d'échanges et de concertation et se trouve dans les seules mains de l'État. C'est pourquoi (deuxième délibération), il est demandé au Clic (comité local d'information et de concertation) de faire appel à une expertise extérieure « car on ne peut pas se fier au seul document fourni par l'industriel », a martelé le maire ajoutant « qu'en cas de refus, la Ville irait en justice ».

Ce Clic, justement, a été créé par arrêté préfectoral en juin 2005, sur les communes de Sète et Frontignan en raison de la présence de GDH. Cet organisme d'échange et d'information est composé de trente membres répartis en cinq collèges : administration, collectivités territoriales, exploitants, riverains, salariés.

Or le préfet (courrier du 18 novembre 2009) prévoit d'en modifier la composition en y incluant les sociétés Flexsys, Saipol, les Silos de la Méditerranée et Sogema. « Cela entraîne une sous-représentation des collectivités territoriales, au détriment de la population. Pourquoi ? Parce qu'il existe une solidarité entre industriels » Alors même que seul le dépôt d'hydrocarbures est classé Seveso (lire ci-contre), « ces entreprises n'ont rien à y faire », a estimé le maire alors même que des associations de riverains et de protection de l'environnement ont été refusées. Seule, l'association de sauvegarde de l'Étang des mouettes a été agréée. Quant au maire, il a été désigné par le conseil pour représenter la Ville.

Isabelle JUPIN ijupin@midilibre.com

Le maire estime qu'il y a « trop de contraintes »

Interrogé, lundi, sur les tenants et les aboutissants de ces trois délibérations au conseil municipal, le maire indique que l'on se situe dans « un processus d'études préalables » à la prescription du PPRT qui va durer plusieurs années.

« Nous avons refusé une première étude de risque. Cette deuxième étude complémentaire demandée à l'industriel est insuffisante et on ne la valide pas non plus. Nous voulons que le périmètre de sécurité soit confiné sur le site de GDH et ne déborde pas sur la ville. GDH est d'accord pour construire un ouvrage afin de protéger la voie ferrée mais pas pour faire la même chose au nord », indique Pierre Bouldoire.

Or, selon les dernières connaissances scientifiques et les catastrophes d'AZF, à Toulouse, et Buncefield, en Angleterre, le risque (même s'il est minime) est « un danger de cinétique rapide et dangereux par son caractère imprévisible et instantané».

Du coup, le périmètre de sécurité coupe la voie ferrée, le canal et atteint quelques habitations dont quelques-unes devront être expropriées.

Deuxième chose : « Certaines habitations, dans les quartiers des Près Saint-Martin, de l'Entrée et de la Peyrade seraient impactéees par des travaux de mises en sécurité qui seront à la charge des habitants. Sinon, ils ne seront plus assurés. On ne peut pas être d'accord avec ça : un groupe industriel prend des bénéfices et renvoie les risques sur la population. Si l'État juge que ces mesures complémentaires sont exorbitantes, que BP prenne ses responsabilités et envisage de déménager une partie de ses stocks. Après tout, le site de Frontignan contient 170 jours de sécurité stratégique de la France, ce qui est énorme par rapport aux autres dépôts en France et cause trop de contraintes à la Ville. »

La partie s'annonce difficile. Prochaine étape : la présentation officielle de cette étude de danger au Clic, préalable à l'ouverture de l'enquête publique, sans doute à la fin de l'année.

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22/09/2009

Transfert LR – Nov 2009 Workshop sur l’eau le 24 au 26 novembre 2009 à Amsterdam et Bruxelles

La fermeture des Coffee Shop va peut-être donné de nouvelles idées aux politiques pour purifier l’eau sans en faire une denrée de luxe. Si avec ça notre pôle mondial de l’Eau n’est pas le meilleur !

24/11/2009 - 26/11/2009
Amsterdam (Pays-Bas) et Bruxelles (Belgique)

WORKSHOP EAU

Montpellier Agglomération organise, en partenariat avec Transferts LR, Enterprise Europe Network et la Région Languedoc-Roussillon par le biais de la maison du LR à Bruxelles un

WORKSHOP EAU : GESTION DE LA RESSOURCE EAU, TRAITEMENT DES EAUX, METROLOGIE, RISQUE INONDATION

du 24 au 26 Novembre 2009 à Amsterdam et Bruxelles


ENTREPRISES DU SECTEUR DE L'EAU, participez à la mission organisée par l'Agglomération de Montpellier à Bruxelles et Amsterdam afin de :

• mieux connaître les différents volets des programmes européens, les actions financées et leur programme de travail sur le secteur de l'eau,
• rencontrer et rechercher des partenariats avec des clusters, laboratoires et entreprises homologues belges et néerlandais et en particulier le centre d'Excellence d'IBM
sur la gestion de l'eau à Amsterdam,
• promouvoir la filière d'excellence de l'eau auprès des centres de décision de la commission et des différents bailleurs de fonds par une action de lobbying,
• bâtir les relais pour s'inscrire dans les dispositifs européens et faciliter l'obtention de financement.


PROGRAMME

• Rencontres avec les directions générales de la Commission Européene
• Rencontres et recherches de partenariats avec le centre d'Excellence d'IBM sur la gestion de l'eau à Amsterdam, des laboratoires et des entreprises homologues néerlandais et des clusters belges et néerlandais
• Visite de la maison du Languedoc-Roussillon à Bruxelles et prise de contact avec ses représentants


INFOS PRATIQUES

Pour vous inscrire
Merci de compléter le formulaire ci-dessous et de le renvoyer par email avant le 18 octobre 2009, (délai de rigueur) à h.roussel@montpellier-agglo.com.

Coût de la mission
• Pour les participants issus du territoire de l'agglomération de Montpellier, une participation forfaitaire de 300€ HT (frais d'organisation de la mission, frais d'hébergement, de restauration et de transport compris)
• Pour les participants installés hors agglomération, pas de participation forfaitaire, l'organisation logistique reste assurée par Montpellier Agglomération, les trajets et l'hôtellerie seront facturés directement par l'agence de voyage aux participants (environ 700€ TTC)