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06/02/2017

Hérault : pollution toxique dans l'air de Frontignan – Et à Sète, dans le futur quartier EST ?

Hérault : pollution toxique dans l'air de Frontignan – Et à Sète, dans le futur quartier EST ?

eBuzzing Mots clés : Air LR, Antoine Thiberville, DREAL, direction de l'environnement, Agence régionale de la santé, ANR, Analytica, Bernard Tailliez, Coef34, Frontignan, Christain Dangleterre, SCORI, friche Mobil, raffinerie Mobil, ciments Lafarge

Voici la localisation des six capteurs étudiés par le laboratoire indépendant Analityka. DR

Elle a été réalisée, en deux campagnes, par le laboratoire Analytika à la demande de la ville de Frontignan.

On doit aux membres du Collectif environnement Frontignan 34 (Coef34) d'avoir mis au jour cette étude publiée sur le site Internet du laboratoire Analytika. Non pas cachée, donc, mais à la disposition "d'un public averti", commente Christian Dangleterre. "Nous voulons porter à la connaissance des habitants ce document dont nous nous demandons pourquoi il n'a pas été diffusé",   ajoute-t-il.

De quoi s'agit-il ? Des résultats, publiés en mai 2016, de deux campagnes successives de prélèvements d'air ambiant sur six capteurs, disposés dans le centre-ville, pour connaître la qualité de l'air respiré par les habitants. Ces analyses ont été réalisées du 11 au 31 décembre 2015 et du 16 février au 7 mars 2016 à la demande de la Ville. Qualifiés de "préoccupants", ces résultats concluent à "la présence d'un grand nombre de contaminants organiques volatils toxiques dont l'origine industrielle ne fait aucun doute".

Bernard Tailliez, le scientifique fondateur de ce laboratoire indépendant d'investigations et d'expertises de contaminations chimiques basé à Cuers (Var), poursuit : "La présence de ces contaminants n'a jamais été encore rapportée par les autorités en charge de la surveillance de la qualité de l'air, alors même que plusieurs de ces substances sont classées CMR (cancérigène, mutagène, reprotoxique) et PE (perturbateurs endocriniens) et donc fortement préjudiciables à la santé des habitants." Parmi les CMR, ont été identifiés: des molécules de benzène, de tétrachlorométhane et tetrachloréthylène, des solvants.

Une activité industrielle

Parmi les contaminants, dits odorifères, c'est-à-dire qui sentent, on relève la présence de molécules de produits soufrés. Y a-t-il un seuil de référence au-delà duquel ces molécules sont dangereuses ? "Non, répond Bernard Tailliez.Il n'y a pas de réglementation, ni de seuil acceptable, puisque ces molécules sont, par nature, cancérigènes.Il suffit d'une seule.Le benzène est un cancérigène connu et archiconnu mais il est toléré puisqu'il est présent, de 2 à 6%, dans la composition de l'essence."

Quelle est l'origine de ces contaminants ? "Je constate leur présence mais je ne suis pas en mesure de préciser leur origine.Il s'agit d'une activité industrielle, c'est certain, mais qui peut être présente ou passée En tout cas, si ma machine a détecté leur présence, c'est qu'il y en a beaucoup."

Faut-il s'inquiéter ? "Je donne des teneurs moyennes qui, localement, en fonction du temps, car l'air est un milieu mobile, peuvent être plus ou moins élevées mais je tire la sonnette d'alarme. Ce sont des choses passées sous silence qui se règleront lorsqu'elles seront rendues publiques."

Ces capteurs sont munis d'un charbon actif qui retient toutes les molécules à l'état de vapeurs dans l'air. Ils ont été placés, principalement, près du canal et de la friche Mobil. L'un, dans le centre-ville,  place du Château ; deux autres quai Voltaire et quai Voltaire prolongé ; deux autres quai Jean-Jacques-Rousseau ; le sixième derrière le Lepap.

La méthode utilisée par le laboratoire Analytika est un dépistage systématique qui permet de séparer et d'identifier toutes les molécules, à l'inverse d'un contrôle réglementaire, qui s'exerce sur des contaminants prédéfinis par la réglementation en vigueur. "Cette réglementation est au service des industries et c'est un rempart derrière lequel s'abritent les organismes officiels mais, pendant ce temps, les gens respirent."

Six capteurs

Depuis le début de l'année 2016, à la demande des collectivités locales, Air LR a mis en place un observatoire des odeurs du bassin de Thau. Il s'agit là d'observations olfactives dont les résultats ne seront connus qu'à la fin de ce premier trimestre 2017. Interrogé sur l'étude d'Analytika, Antoine Thiberville, chargé de cet observatoire à Air-LR répond : "Nous n'avons pas été saisis de cette étude. Nous ne l'avons donc pas étudiée."

Par contre, Air-LR  a effectué un suivi de la qualité de l'air dans l'environnement du chantier de dépollution de l'ancienne raffinerie Mobil (consultable sur son site, onglet Publications puis Frontignan).

Quant à la Ville, elle nous a indiqué, jeudi, que tous ces résultats allaient être transmis à la Dreal avec copie à l'Agence régionale de la santé.  à noter que le laboratoire varois a également réalisé, en août 2015, à la demande de Thau agglo, une campagne de prélèvements d'air sur l'ancien site des ciments Lafarge. Elle met également en évidence "des contaminants organiques toxiques volatils et semi-volatils d'origine industrielle."

Dans le même temps, Analytika a également publié une "étude critique du processus d'évaluation des risques sanitaires associés à la pollution de l'air atmosphérique induite par l'exploitation du site Scori". À  ce rapport, et là sollicité par la Dreal (direction  de l'environnement), la mairie de Frontignan et Scori, Air LR a apporté une réponse empreinte "de réserves".

# Les rapports cités peuvent être consultés ici. La réponse d'Air-LR à propos de Scori se trouve dans la rubrique "blog du fondateur".


Site Analytika - Rapports sur Frontignan

1. Ancien site industriel des Ciments Lafarge : Contamination chimique de l'air

Ancien site industriel des Ciments Lafarge / Frontignan 12-08-2015Ancien site industriel des Ciments Lafarge / Frontignan

À la demande de la Communauté d'agglomération du bassin de Thau, le centre Analytika a réalisé une campagne de prélèvements d'air atmosphérique sur neuf (9) capteurs passifs de juillet à août 2015, sur l'ancien site industriel des ciments Lafarge (liste des points de prélèvements sur la carte ci-dessous), avec dépistage systématique GC/MS des contaminants chimiques organiques présents.

De nombreux contaminants chimiques organiques toxiques volatils et semi-volatils d'origine industrielle sont irréfutablement présents, parmi lesquels figurent plusieurs substances classés CMR (Cancérigène Mutagène Reprotoxique) et PE (Perturbateurs Endocriniens), comme indiqué dans le rapport analytique ci-dessous.

 

 

Carte des points de prélèvements

L'origine de ces contaminants demeure encore incertaine car ils peuvent provenir d'un ou plusieurs des sites classés ICPE voisins.

Cette situation est d'autant plus préjudiciable que cette vaste friche se situe dans une zone vouée à une reconversion économique et à l'implantation d'équipements publics.

Télécharger

Rapport du centre Analytika : contaminants chimiques organiques dans l'air de l'ancien site industriel Ciments Lafarge.

Prélèvements : air sur 18 capteurs atmosphériques passifs.
Date : 12 août 2015.

Méthode analytique : dépistage systématique GC/MS rapport_150812.pdf Document Adobe Acrobat 1.6 MB Télécharger

Les résultats de nos investigations remettent en cause l'ensemble des conclusions officielles sur la base desquelles reposent les autorisations préfectorales d'exploitation de deux sites voisins classés ICPE (étude critique ci-dessous) puisqu'il existe un considérable décalage existant entre réalité observée sur le site et les hypothèses prises en compte par les autorités relatives à l'autorisation d'exploitation accordée aux entreprises SCORI (traitement des déchets industriels spéciaux) et HEXIS (fabrication d'adhésifs) implantées à proximité.

Télécharger Etude critique des éléments considérés par l'autorisation préfectorale d'exploitation du site SCORI

etude_150812_AnAlytikA.pdf Document Adobe Acrobat 555.6 KB Télécharger


2. Centre ville de Frontignan : contamination chimique de l'air

08-03-2016

À la demande des services techniques de la mairie de Frontignan, le centre Analytika a réalisé deux campagnes successives de prélèvement d'air ambiant sur six (6) capteurs passifs (décembre 2015 puis février-mars 2016) avec dépistage systématique GC/MS afin de vérifier la qualité de l'air respiré par les habitants.

Comme le révèle notre rapport analytique ci-dessous, cette étude préliminaire semi-quantitative conduit à des résultats préoccupants car elle révèle dans l'air urbain de Frontignan la présence d'un grand nombre de contaminants chimiques organiques volatils toxiques dont l'origine industrielle ne fait aucun doute.

1971843485.JPG

 

Carte des points de prélèvement de l'étude

La présence de tels contaminants n'a pourtant jamais encore été rapportée par les autorités locales en charge du suivi de la qualité de l'air (DREAL Occitanie & Air Languedoc-Roussillon), alors que plusieurs de ces substances sont pourtant classées CMR (Cancérigène Mutagène Reprotoxique) et PE (Perturbateurs Endocriniens) et donc préjudiciables à la santé des habitants.

Le dosage quantitatif de chacun des contaminants identifiés par notre étude dans l'air urbain de la commune de Frontignan, nous apparaît aujourd'hui beaucoup moins urgent qu'une intervention rapide des autorités pour identifier les industriels responsables de ces émissions, qui doivent cesser au plus vite dans la mesure où l'élimination à la source des substances CMR et PE reste la seule réponse vraiment respectueuse de la santé publique.

Télécharger

Rapport du centre Analytika : contaminants chimiques organiques dans l'air urbain de Frontignan
Prélèvements : air sur 24 capteurs atmosphériques passifs.
Date : 8 mars 2016.
Méthode analytique : dépistage systématique GC/MS - rapport_160308.pdf Document Adobe Acrobat 2.1 MB Télécharger


Nos investigations

15/10/2013

Un exemple de mauvaise élève pour la cour des comptes : La Région Languedoc-Roussillon

La Cour des Comptes point des  collectivités gangrenées par un niveau pléthorique d'emplois publics  et faisant preuve d' un grand laxisme quant au contrôle des heures travaillées .

Rappelons que pour maintenir un haut niveau d’indépendance et de pertinence de ses rapports, la cour des comptes  n’exerce à travers ces derniers qu’un pouvoir d’information – souvent déplore-t-elle, insuffisament “publics” -  et laisse au Citoyen le droit d’exiger des sanction disciplinaire

Comme le formule des lecteurs par leur commentaire et que ne dit pas la Cour des Comptes :

  • L’équation : pour 1 embauche, c'est une dizaine de voix aux élections+une carte du parti
  • La cata, c'est la décentralisation qui a créé un vivier de parasites qui n'ont de fonctionnaires que le nom
  • Une majorité d’inutiles  qui interférent avec le travail de la minorité d’utiles

Midi Libre : Dépenses publiques : la région mauvaise élève

« Le Languedoc-Roussillon s’illustre, il n’y a pas de doute là-dessus », insistait hier à Montpellier Alain Serre, l’un des magistrats de la chambre régionale des comptes.

http://www.midilibre.fr/2013/10/15/depenses-publiques-la-...

par ARNAUD BOUCOMONT aboucomont@midilibre.com  - le 15/10/2013, 07 h 52

55 réactions

[…]

[…]

« La masse salariale n’est pas sous contrôle »

Lors de sa visioconférence, Didier Migaud

insistait sur « une demi-journée accordée par semaine à Béziers, y compris aux cadres » pour le personnel de l’Agglo. Une contre-pub médiatique nationale dont se serait bien passé le président de l’Agglo de Béziers, Raymond Couderc. Lequel s’étonne que la « politique d’optimisation de la ressource humaine, véritablement novatrice », ne soit pas relevée par les magistrats.

La demi-journée accordée pourrait passer pour « un cadeau », mais il s’agit en fait d’une adaptation de la réduction du temps de travail. A ceci près, précisent les magistrats de la chambre régionale des comptes, que le nombre annuel d’heures travaillées -1 548 h à Béziers - demeure inférieur au seuil plancher national de 1 607 heures. Quant à la demi-journée en question, « ça génère automatiquement des recrutements, puisqu’il faut bien faire fonctionner les services le vendredi après-midi », insiste la magistrate Elisabeth Girard.

Les mutualisations sont lentes à venir...

Une chose est sûre :  le sud de la France est sur-administré en comparaison à d’autres régions françaises (voir l’infographie ci-dessus). Et ces « disparités non justifiées », insiste Didier Migaud, conduisent à des escalades. « Dans notre région, il y a plus de personnel qu’ailleurs, donc l’effet est multiplicateur », souligne la magistrate Elisabeth Girard, égrenant « congés du maire, ponts accordés, jours fériés récupérés s’ils tombent un dimanche ».

La chasse aux doublons

Pour Alain Serre, « la masse salariale n’est pas sous contrôle ». Et de pointer absentéisme, heures travaillées, gestion des congés.
La Cour des comptes relève que l’Agglo du Grand Narbonne eDépartement du Gard « t le n’ont pas instauré de contrôle automatisé des horaires ». La chasse aux doublons n’est pas, non plus, une priorité. Les mutualisations sont lentes à venir...

L’Agglomération de Carcassonne, depuis 2002, insiste Didier Migaud, « a multiplié par trois ses effectifs alors que dans le même temps la Ville les a augmentés de 11 % » (en fait 7,7 % si l’on tient compte du passage en régie municipale de la restauration scolaire).
« On a vu des progrès », nuance Elisabeth Girard. Le conseil général du Gard, après s’être fait taper sur les doigts par la chambre, explique s’être « mis en conformité ». « Nous sommes passés de 39 h à 40 h par semaine et les jours de congés exceptionnels ont été supprimés depuis le 13 mai dernier », répond-on au conseil général.

Pas propice aux mesures impopulaires

Le conseil général de l’Aude, quant à lui, a diminué de sept jours les congés annuels de ses agents. La mesure sera effective au 1er janvier 2014. « Le temps horaire était très en deçà des 1 607 heures, indique l’un des magistrats de la chambre, Sébastien Maire. La situation était presque caricaturale, mais difficile à remettre en cause. Ça représentait 170 personnes que le conseil général aurait pu embaucher. » Ou autant d’économies à réaliser.

Les agents travaillent un peu plus, constatera-t-on en substance. Quant à « freiner » les masses salariales, il faudra attendre encore un peu. Et en tout cas après les élections municipales, la période n’étant pas propice aux mesures impopulaires dans les rangs des effectifs territoriaux.

DANS LES TUYAUX

Rapports en cours

Selon nos informations, la chambre régionale des comptes planche sur plusieurs rapports : l’un sur la Ville de Montpellier, après avoir travaillé sur l’Agglo il y a deux ans. La Ville de Nîmes et son Agglo sont aussi dans les tuyaux. A signaler aussi, l’Agglo de Narbonne, la Ville de Carcassonne, le conseil général des P-O, les Villes de Vendargues, Port Barcarès et Lodève.


Reprise & reformulation de quelques unes des 55 réactions

DE MAL EN PIS le 15/10/2013, 11h49

La Cour des Comptes enfonce des portes ouvertes..tous les ans elle dénonce les gabegies des collectivités territoriales et de l'État..une fois l'effet d'annonce passée tout cela fait "pschitt" comme aurait dit Chirac.
Les loups ne se mangent pas entre eux et respectent la gamelle de ses congénères.
Bourquin Vezinhet Moure Mandroux Alary et consorts dignes Héritiers du grand mégalo Frêche expert es dépenses publiques ont été à bonne école mais devraient cesser de nuire aux prochaines élections sauf à penser que les Languedociens qui payent l'impôt sont masochistes !

la sibylle le 15/10/2013, 11h38

pour mieux comprendre.
http://www.dailymotion.com/video/x8fdum_les-chevaliers-du...

DAUNES le 15/10/2013, 11h34

Que nous disait ML du 12/11/2012 ? :  " Malgré un contexte économique plus délicat, on continue à faire des bâtiments démesurés, avec des architectes de renom, des stars qui font payer leurs signatures, des bâtiments infaisables qui nécessitent de relancer les appels d’offre”, se navre le leader de l’opposition régionale UMP, Stéphan Rossignol.
On pourra citer pêle mêle à Montpellier la mairie (130 M€) et la cité des savoirs Pierrevives (125 M€), à Nîmes et Narbonne les musées de la romanité (respectivement 59 et 40 M€), à Perpignan le théâtre de l’Archipel (45 M€), enfin à Rodez le musée Soulages (25 M€) ".
Ces gabegies, ajoutées à la dérive des sur-effectifs (on "achète" des voix ...), font que la région est dans un triste état ..., et çà continue, on va nous expliquer, dans les prochains jours, que la CRC n'a pas tout pris en compte, que l'Etat a fait des transferts, etc etc, bref, que tout cela est, ni plus ni moins, normal quoi !!!
Les revenus des ménages sont bloqués ou gelés, mais cela n'empêchera pas nos édiles de nous ponctionner (ce sont toujours les mêmes que l'on ponctionne) à qui mieux mieux ....

Francine. le 15/10/2013, 12h16

Tout est dit DAUNES, merci.

xletemple le 15/10/2013, 11h13

Si les rapports de la cour des comptes pouvaient avoir un " effet d'obligation de suivre ses recommandations " mais pour l'instant ce n'est pas le cas.  donc : UTILITE DE LA COUR DES COMPTES..........?

acmacm le 15/10/2013, 12h36

oui Francine, et alors? Passé l'effet d'annonce qu'est ce qui se passe, qu'en sera-t-il dans trois mois? Pour eux en plus ça tombe bien, en même temps que les impôts, un mauvais moment à passer c'est tout
Coluche aurait dit: trois mois a bien faire ou plutôt à rien faire et tout le reste de l'année de travers

Francine. le 15/10/2013, 11h39

La cour des comptes a le mérite d'exister pour dénoncer les abus et c'est tant mieux ; ça leur fait pas plaisir et c'est bien fait. Aujourd'hui, on ne voit pas les sempiternels discours de ceux qui défendent leur gestion "irréprochable".

Stella le 15/10/2013, 11h09

Sûr : 6 Millions d'euros dans la "com" ....c'est un peu beaucoup ,non ?  Surtout quand on voit les besoins qui ne sont pas satisfaits : construction d'un établissement de 45 places pour les autistes (et "ils s'en vantent").... sauf qu'il y a 90 dossiers de demandes !
.....au service du peuple .......comme ils disent ............

Stella le 15/10/2013, 11h02

Tiens , ils sont donc 8% à "profiter du système" ? (résultats du sondage)

labonne le 15/10/2013, 10h54

A force d’embaucher les copains de mes copains,de créer des emplois pour la paix sociale,de refusé a expliquer comment se déroule les sélections de certain - ils vont droit dans le mur.

la sibylle le 15/10/2013, 10h52

ce n'est pas par hasard si la gauche gagne les élections chez nous , a chaque campagne les socialos communistes offrent des postes aux colleurs d'affiches!

jlibert le 15/10/2013, 10h52

Il s'agit en fait de "création d'emplois fictifs".
Dans la ville où j'ai été conseiller municipal pendant 12 ans, le maire a multiplié par quatre en quatre ans le nombre d'employés municipaux. La Ville fonctionnait parfaitement avec 300 employés. Avec 1200, c'était devenu le cauchemar, car plus personne ne savait qui faisait quoi. Les 900 inutiles interféraient avec le travail des 300 utiles.
C'est une configuration bien connue des entreprises pléthoriques, comme les entreprises publiques. Il y a trop de monde. Donc on crée des hiérarchies à cinq niveaux inutiles, avec des petits chefs qui ne justifient leur salaire que par des procédures bureaucratiques obligeant de passer par eux. Et...les syndicats demandent plus de personnel, car ils ne comprennent pas l'origine du problème.
A quand des procès pour emplois fictifs ?

peroz le 15/10/2013, 10h08

Si çà pouvait au moins avoir la vertu de montrer une fois pour toutes aux gens que toutes la fonction "publique" locale n'a rien à voir avec la fonction publique tout court, çà serait déjà bien.
Piston, glandouille, copinage etc... Cela n'existe pas - sauf exceptions assez rares - quand on a passé un vrai concours, national.
La cata, c'est la décentralisation qui a créé un vivier de parasites qui n'ont de fonctionnaires que le nom.

bouvine le 15/10/2013, 11h47

pour info le concours territorial technique est autrement plus relevé que le national et les places beaucoup plus chères

Francine. le 15/10/2013, 11h11

non, ils s'en fichent, c'est pas la première que la cour des comptes fait un rapport négatif pour les grands dépensiers que sont la région, l'agglo, le département et la mairie ; maintenant, nous attendons le discours faussement indigné de mr Bourquin, comme la dernière fois. Ils continueront encore longtemps à piocher dans nos poches, c'est un domaine où je suis très pessimiste, je ne leur accorde aucune confiance.

Thrym le 15/10/2013, 11h04

"un vrai concours national" ??? Passez donc le concours d'attaché territorial ou d'administrateur. Contrairement à la fonction publique d'Etat, la réussite au concours ne signifie pas embauche.

angeoudemon le 15/10/2013, 10h05

bien sur que l'argent public est jeté par les fenetres ,la région paie des formations à certaines personnes (qui ne les font pas) et quand on leur demande de rembourser les sommes pharaoniques que la région octroie ,les débiteurs font la sourde oreille

Nestor le 15/10/2013, 10h05

Avec l' argent des autres on embauche pour satisfaire ses proches, c' est du clientélisme qui sert à se faire réélire.
Tous les partis avant et maintenant y compris le front national ont utilisé ce système.
L' absentéisme est plus important chez les agents territoriaux que dans le privé, la peur de perdre son emploi y contribue beaucoup.

asdic le 15/10/2013, 10h00

Qu'il est facile de dépenser l'argent des autres: enième "voyage d'études"en Chine à Airbus plein de copains, journalistes et autres chargés de communication, les fameuses statues de dictateurs massacreurs de leur peuple comme Lénine, Frêche en apprenti dictateur ne dépareille pas le lot, il n"y a que l'addition qui coince.
S'ils étaient dans une entreprise privée , ils pointeraient tous au chômage. Tiens , en voilà une idée, privatisosn les services généraux et nous verrons bien!

Georges roques le 15/10/2013, 09h58

Sourire jaune. Quand on voit les gaspillages et les dépenses somptuaires des élus, on se consolera en disant que les Suds ont plus besoin d'encadrement que les Nords. Et puis, il faut bien soigner ses électeurs captifs ! Encore un effort, Mme et Ms les "grands élus".

domini le 15/10/2013, 09h55

Cette carte qui classe les départements selon l'importance de la masse des fonctionnaires territoriaux, peut aussi être utilisée pour classer les départements selon l'importance des impôts locaux.

annisette54 le 15/10/2013, 09h55

C'est sûr que la région est suradministré, mais il faudrait aussi que la Cour des comptes regardent les comptes du gouvernement, des députés, ministres, conseillers, etc. qui touchent 3 salaires + la retraite pour certains, et à qui on pourrait demander le poste qu'il garde ainsi que salaire qui va avec, et tous les autres auxquels ils renoncent  (avec es avantages qui vont avec).Idem pour ceux qui sont à la retraite :où tu es retraité ou tu es salarié (car leur retraite à ces braves gens n'est pas comme la notre).
Et vous verrez que des économies, il y en aurait.

etquoiencore le 15/10/2013, 09h38

A lire tout ces commentaires, on ne peut vraiment pas reprocher au ML d'être de gauche ou de droite !

l eclopee le 15/10/2013, 09h37

Quand on voit dans la presse d'ici, un monsieur Bourquin, dans une classe dire à un élève, tiens cet ordinateur "il" est à toi, même pas une phrase correcte , car il aurait du dire tiens cet ordinateur est à toi... Enfin là n'est pas le sujet, cet ordinateur est à tous ceux qui ont participé à son achat, par le biais de nos impôts, celui là avec l'argent des autres il en fait des choses. Sans parler des statues de Frèches, et la dernière achetée par encore Bourquin représentant l'acheteur des autres statues .

Francine. le 15/10/2013, 12h39

t'as raison l eclopee, ils font des cadeaux aux autres avec ton argent ; mais pour payer ton gaz, y'a plus personne.

Paul et Mickey le 15/10/2013, 09h24

A l'heure ou l'on nous demande plus de compétitivité, nos politiques me font pleurer avec leur clientélisme.
Ces collectivités territoriales sont un boulet supplémentaire attaché à la patte des entreprises.
Doublons, emplois fantaisistes, etc... continuez, continuez Messieurs les élus.
Mais aux prochaines échéances ne venez pas pleurer comme en 2002 : vous avez fait les preuves de votre incompétence....

Allobroge le 15/10/2013, 09h16

Et puis quand on dépense l'argent public pour des statues et deux millions d'euros !.....

Allobroge le 15/10/2013, 09h15

En même temps avec le clientélisme de droite comme de gauche et surtout en dépensant l'argent des autres c'est tellement facile !

MF30 le 15/10/2013, 09h12

Le clientélisme a un prix = nos impôts locaux

ARCHIBALD le 15/10/2013, 10h03

Le clientelisme ne gène que ceux qui n'en profitent PAS !!!!!

artur rainbow le 15/10/2013, 09h05

Et après on s'étonne des progrès d'un certain parti. Je ne sais pas s'il fera mieux, mais certainement pas pire. Quand on voit chaque jour des exemples de favoritisme, de gabegie, de népotisme, de laxisme, de démagogie et qu'en parallèle, les impôts flambent, c'est un résultat logique.

napoleon3 le 15/10/2013, 08h56

Ici on est comme à Marseille le clientélisme est roi. Quelle honte pour notre région mais  rien ne changera et nous continuerons a payer

kiki1234 le 15/10/2013, 09h18

les amis de mes amis sont mes amis etc.... etc... etc....

La cour des comptes quant à elle, pour maintenir un niveau élevé  d’indépendance n’exerce à travers ses rapports qu’un pouvoir d’information - souvent hélas, insuffisament “publics” -  et laisse au Citoyen le droit d’exiger des sanction disciplinaireon donne aux élus un mandant pour gérer correctement nos deniers et non pas de la lapider à tout va , faire des bilans et compte de résultat strictes.... si l'élu est trop dépensier : il est viré .... application du code du travail. il est rémunéré grassement donc il a une obligation de résultat ....

samsom le 15/10/2013, 08h49

Quand je vois sur fr3 a l'heure des infos régionale des pub pour.... La Région.. je me dis que notre argent ne leur coûte rien

carmen11 le 15/10/2013, 08h04

L’équation : pour 1 embauche, c'est une dizaine de voix aux élections + une carte du parti ...

patdeagde le 15/10/2013, 08h00

Des découpages qui mutiplient les doublons de partout.... et au final trop de monde …
Exemple, pour l'entretien des espaces vert, on peut voir la commune parfois, sinon aussi les employés de l'agglo et même des entreprises privées. Idem pour les déchets, les poubelles c'est untel, tel autre pour d’autres type de ramassage etc....

ecophyto le 15/10/2013, 07h59

Trop peu efficace l'intercommunalité ou une communauté d'agglomération qui vise à mutualiser et faire faire des économies en étant plus efficace et au final on augmente les effectifs dans les 2 strates.
Si 85% des Français sont prêt à payer un impôt juste POUR TOUS,à condition qu'il soit bien utilisé,88% sont contre la Taxe Foncière injuste et qui devrait être supprimée.Et
La Prime Carotte c'est 500-800 euros/an/pers. afin d'éviter l'absentéisme dans les mairies....c'est un peu comme la Prime donnée à des médecins afin de Moins prescrire de médicaments .....

16/11/2012

Herault Tribune–SCOT de THAU

http://www.herault-tribune.com/articles/14799/sete-marsei...

SETE - MARSEILLAN - Le SCOT de Thau est ouvert à la consultation des citoyens

16 XI 2012

Le SCOT de Thau est ouvert à la consultation des citoyens


Le Schéma de Cohérence territoriale du Bassin Thau est sur le point d’être arrêté. Avant l’enquête publique officielle qui est prévue pour le printemps 2013, le Syndicat Mixte du Bassin de Thau (SMBT) a ouvert l’accès aux documents réglementaires provisoires.1

Ces documents, qui peuvent être téléchargés sur le site du SMBT (www.smbt.fr/), ont été transmis à chacune des 14 mairies concernées où, en principe, chaque citoyen peut librement en prendre connaissance et inscrire ses observations dans un cahier prévu à cette fin.

En principe seulement, car les municipalités n’ont pas toutes jugé opportun d’informer correctement leur population.
Pour pallier ces carences incompréhensibles, le Collectif « NON à hinterland »appelle les habitants de chaque commune2 à se rendre à leur mairie dans les plus brefs délais.

Ils pourront constater que l’objectif n°1 du SCOT consiste à « Protéger l’environnement naturel, agricole et le cadre de vie du Bassin de Thau » (DOO, p.9) et, plus particulièrement, « Préserver le potentiel agricole et pérenniser une agriculture fragilisée par la pression foncière » en « limitant strictement les possibilités d’urbanisation » sur un espace « fortement convoité pour diverses vocations souvent peu compatibles avec l’enjeu de préservation des exploitations agricoles » (DOO, p.18).

Ils seront étonnés de voir cet objectif majeur ignoré « pour répondre aux besoins des activités de logistique liées aux flux et à l’activité portuaire » (VLM, p.16) par la « Création d’une zone logistique sur la commune de Poussan » (VLM, p.21) et ceci d’autant plus qu’ils ne trouveront aucune perspective de trafic maritime justifiant l’accaparement de 100 hectares de terres agricoles par la Région Languedoc-Roussillon.

Le Collectif « NON à hinterland » souhaite que le bon sens des citoyens leur dicte les observations pertinentes, susceptibles de rappeler à la raison les responsables politiques du SCOT afin que les documents définitifs soient expurgés de toute allusion à une quelconque « vocation portuaire » de l’espace autour de l’échangeur de l’A9 à Poussan et prescrivent le maintien de sa vocation agricole ancestrale.

C’est ce que demandent aussi bien les professionnels de l’Etang de Thau, pêcheurs et conchyliculteurs, que la Chambre d’Agriculture de l’Hérault pour la profession agricole.

1 Document d’Orientations et d’Objectifs (DOO), Volet Littoral et Maritime (VLM) et Document d’Aménagement Commercial (DAC)
Collectif NON à « hinterland » C/o Biocoop Avenue de la Barrière 34540 Balaruc le Vieux
Courriel : nonhinterland@nonhinterland.org

2 Balaruc Le Vieux, Balaruc Les Bains, Frontignan, Gigean, Marseillan, Mireval, Sète, Vic La Gardiole, Bouzigues, Loupian, Mèze, Montbazin, Poussan, Villeveyrac,
Téléphone : 04 67 78 48 40

Collectif NON à « hinterland » (16-11-12)

SETE - MARSEILLAN - Le SCOT de Thau est ouvert à la consultation des citoyens

13/03/2012

Le 6e Forum mondial de l’eau fait un passage à Sète

http://www.worldwaterforum6.org/en/
http://www.worldwaterforum6.org/fr/accueil/
www.solutionsforwater.org

MIDI LIBRE Sète, capitale mondiale de l’eau... pour un jour

M. C. - 12/03/2012, 11 h 05 | Mis à jour le 12/03/2012, 11 h 06

http://www.midilibre.fr/2012/03/12/sete-capitale-mondiale...

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La cause de la sauvegarde de la qualité du bassin de Thau pourrait s’enrichir de 480 M€ !

La cause de la sauvegarde de la qualité du bassin de Thau pourrait s’enrichir de 480 M€ ! (V.A.)

La ville accueille jeudi une journée délocalisée du Forum mondial de l’eau.

Après Marrakech (en 1997), La Haye, Kyoto, Mexico et Istanbul, c’est à Marseille que s’ouvre aujourd’hui le 6e Forum mondial de l’eau. Soit la plus grande manifestation internationale du genre dont les enjeux ne sont pas minces, puisqu’ils consistent à promouvoir des solutions à tous les problèmes de l’eau au XXIe siècle.

C’est dire l’importance, pour le bassin de Thau, de la journée délocalisée de ce Forum, jeudi prochain, à Sète. Ce jour-là, une centaine des plus grands spécialistes mondiaux de l’eau, d’institutionnels, d’élus, etc, se retrouveront salle Brassens. Ils viendront saluer le modèle de développement global de la lagune de Thau qu’ont décidé de mettre en place le SMBT (Syndicat mixte du Bassin de Thau), le Département de l’Hérault et l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse.

Derrière un intitulé un peu technocratique, “contrat de gestion intégré du territoire de Thau”, il s’agit d’enfin coordonner toutes les politiques publiques d’aménagement qui, séparément, n’ont pas toujours donné les résultats escomptés par le passé. Alors que la lagune est confrontée à des problématiques de plus en plus aigües en matière d’environnement, d’assainissement, d’eaux pluviales, de maintien de la pêche et de la conchyliculture, etc.

Concrètement, à travers ce contrat, l’Europe, l’Etat, l’Agence de l’Eau, la Région, le Département, les collectivités et professionnels s’engagent à mener conjointement un programme d’actions sur 6 ans (2012-2017) dont le SMBT assurera le suivi. A la clé : 480 M€ d’investissements, soit 80 M€ par an.

L’avenir dira si ce jeudi 15 mars 2012 aura vraiment été l’acte fondateur d’une nouvelle ère. Ou un gros coup d’épée dans... l’eau.

26/11/2011

THAU Agglo - le mariage à trois ne se fera pas

Pourtant la Messe a été dite… Pratiquement pas de commentaires polémiques. Les réflexions suscités par l’évènement dénotent des aspirations à la fois simples et parfaitement légitimes. 

MIDI LIBRE  25/11/2011, 17 h 11 | Mis à jour le 25/11/2011, 17 h 26

33 réactions :

Yvan81 le 26/11/2011, 11h30

Dans ces charcutages, il y a toujours des bonnes raisons a trouver pour les approuver ou les désapprouver; Reste que pour la sauvegarde de l’étang de Thau, Bouzigues, Frontignan, Mèze et Sète devraient être dans le même bateau....
Pour Agde, les choses sont me semble t il moins évidentes.

stjust le 26/11/2011, 09h07

un mot pour signer (midi libre)
merci pour votre conclusion ou s’exprime bien vos idées politiques.

RIFFI le 26/11/2011, 08h58

Bon, ça, c'est fait!
Maintenant, dans la mesure où Couderc et d'Ettore auront du mal à faire quelque chose d'intelligent vu qu'ils n'arrivent même pas à boire un pastis ensemble, il ne reste plus qu'à se séparer d'eux aux prochaines élections et de passer à autre chose.

Un conseil pour ceux qui souhaitent assurer la relève, sachez vous entourer, il y a du travail.

révolutionaire34 le 26/11/2011, 08h47

c est autorisé le mariage à 3?

jasmin le 26/11/2011, 06h13

Les petits arrangements entre amis !!! Moi je suis député et Toi président de la super agglo. Comme quoi notre préfet a bien vu la patate arriver.
Nous avions eu peur qu'il soit sous l' influence de GD car il vient souvent en Agde.
Ouf enfin un homme d'état lucide merci Mr le préfet. pour des décisions aussi importantes pour notre avenir.
La population aurait peut être son avis à donner sans tenir compte des CLIVAGES de tous bord.
GD vient de prendre sa première claque un signe avant la grande baffe on ne peut faire n' importe quoi .

mcb le 26/11/2011, 02h40

Je comprends pas la plupart des messages des lecteurs qui s offusquent que le mariage ne se fasse pas...
Depuis plusieurs années Montpellier essaye de fusionner avec Thau agglo....et comme notre capitale de région arrive toujours à ses fins, que viendrait faire alors l' agglo d' Agde dans cette communauté si loin de Montpellier...
Agde est plus à sa place avec celle de Béziers....et à force de regrouper les diverses communautés, on retrouve le département de l' Hérault et elles auront plus besoin d' être.

 zeste34 le 26/11/2011, 00h57

Coût : A mon humble connaissance, les petites structures coûtent moins cher que les grosses pour les contribuables et pas le contraire.

Cette étude est publiée par la cour des comptes.

La création d'agglo, n'est pas là pour diminuer le taux d'imposition du contribuable mais pour en augmenter l'efficacité théorique (ne pas faire deux piscines municipales à 10km de distance) au risque qu'elle coûte trois fois plus cher.

Bien sur vous l'avez compris, la création d'agglo est un prétexte en or pour redistribuer des gratifications aux ayants droits.

C'est à nous les sans culottes de dire stop à la gabegie, à initier des référendums d'initiative populaire pour définir notre nouveau cadre de vie.

 Richard Rey le 25/11/2011, 23h09

Enfin une décision qui va dans le bon sens, aller un petit effort de plus et on pourra donner la parole au peuple.

Brice Blazy le 25/11/2011, 21h37

Mr le Préfet a pris une décision courageuse et dans l'intérêt des populations, votre interprétation politique est déplacée; les gagnants sont les habitants de ces territoires et en aucun cas Mr Bouldoire même si c'est ce que vous rechercher à nous faire croire dans votre conclusion. Merci Mr le Préfet !

RHS le 25/11/2011, 21h14

Dommage pour le petit personnel qui n'aura pas de véhicule de fonction comme à l'agglo Hérault méditerranée sous la présidence de G D' ettore, voiture qui sert à l'usage privé du personnel.

jpthau le 25/11/2011, 19h51

Ah ces politicards, on voit bien qu'ils ne travaillent pas avec leur argent!

En fait la région, l'économie, l'emploi, etc, ils s'en foutent! Ils sont tous attachés à leurs minables mandats qui leur donnent un semblant de pouvoir et d'autorité...

Un peu d'humilité messieurs et de respect des électeurs, ils sauront se rappeler le moment venu de vos errements!

Toiglo le 25/11/2011, 19h33

Cette fusion aurait surtout eu l'avantage de concentrer plus d’énergie et d'argent sur la qualité des eaux de l’Étang de Thau et sur l’économie du bassin ainsi que celui de diminuer le nombre des structures territoriales coûteuses.

En un mots les grands perdants sont les ostréiculteurs en particulier et l'ensemble des contribuables des trois agglo.

Si les voies du seigneur sont impénétrables, celle de certains responsables politiques sont malheureusement prévisibles à la frontière de l'ignoble et du détachement.

Traversée le 25/11/2011, 19h09

Au fait, pour quand un lien -maritime- entre Mèze, par exemple, et Sète ? Je parie que l'été au moins, cette liaison (qui existait autrefois, aux dires des anciens) aurait un succès touristique ?

Mike le 25/11/2011, 19h01

Une agglomération d'incompétents en fait..? Mais on y est habitués, suffit d'aller à celle de Lunel..

lucide21le 25/11/2011, 18h39

J'ai une question à deux balle, pourquoi cette commission visiblement affiliée à la gauchie locale ne s'offusque guère de l'agglo de Montpellier ?


La secte socialiste tient tout et ne veut rien lâcher, on se croirait en URSS dans les années 50.....

momo le 25/11/2011, 19h48

mieux vos peut etres l urss des annee 50 que la russie 2011

Mezoide le 25/11/2011, 18h37

Encore une fois l'intérêt des habitants ne rentre pas du tout en compte, on nous dit que c'est pour pas favoriser l'UMP quand aux élections 40% votent FN... la politique en Languedoc-Roussillon c'est protéger son petit derrière en s'essuyant avec l'étiquette dont la couleur est accessoire..

lucide21 le 25/11/2011, 18h42

plutôt pour favoriser la secte gauchiste régionale qui veut étendre son pouvoir

acmacm le 25/11/2011, 17h59

..... sur cet aménagement, favorable à l’UMP........  Ca me fait vomir

On a fait des agglos pour les politicards de gauche et de droite? pour les partis politiques? Il serait temps que toute cette mafia d'élus maigrisse, ça ferait du bien aux budgets et qu'elle s'occupe des habitants (les con-citoyens et les con-tribuables), au lieu de sans arrêt se regarder le nombril

jjj le 25/11/2011, 17h58

ouf la polygamie est refusée

Signer le 26/11/2011, 09h15

ce n'eu pas été de la polygamie mais de la polyandrie !!

ritonnade le 25/11/2011, 17h56

il n'y a pas de victoire de qui que ce soit,c'est juste du bon sens et non des magouilles politiciennes.
Moi quand je vois certains Maires de la CCNBT retourner sans arrêt leur veste, un coup je vais à Montpellier,un autre je vais à Agde et je ne vous parle pas du président de la CCNBT qui lui voulait absolument rejoindre agglo de Montpellier car son ami Frêche lui avait donner l'ordre de le rejoindre et d'un seul coup,après quelques repas avec les maires de Sète,Agde,Villeveyrac ,Poussan ,Bouzigues,Mèze et quelques élus de la communauté qui de peur de perdre leur place ont voté pour la fusion.
Je me demande s'ils arrivent encore à se regarder dans une glace et je les trouve minables,il serait bon qu'ils se rappellent qu'ils ont été élu par le peuple et qu'un jour ou l'autre il faudra rendre des comptes!!! De plus ils passent vraiment pour des piments!!!

dsq le 25/11/2011, 17h52

je trouve le titre un peu "racoleur" on s'attend a quelque chose de sexuel et puis.....

Tchitchi le 25/11/2011, 17h51

C'est dommage pour eux, cela aurait généré un poste bien rémunéré de super président, et pléthore de postes de vice présidence. Le système des poupées Russes.

hihihi le 25/11/2011, 17h50

de toute façon ce n'est pas autorisé le mariage a trois! et puis ma femme était contre!

monpell le 25/11/2011, 17h47

Une commission dirigée par la gauche refuse un rapprochement d'agglos car défavorable politiquement, cela confirme bien que nos élus n'ont rien à faire de nous, on leur a donné un os et hors de question de le lâcher : qu'on nous en débarrasse, ne peut on légiférer une fois pour toute sur la suppression des communes au profit de agglos? et si ces dernières souhaitent se marier entre elles : tant mieux! La décentralisation française est certainement une réussite pour nos milliers d'élus locaux, mais au point de vue démocratique plus personnes ne connaît les pouvoirs de celui (ou celle) pour qui il vote, toujours plus d'élus toujours moins de responsable, halte à la gabegie!

Michel CALVO le 25/11/2011, 17h44

Enfin, un vieux feuilleton qui trouve provisoirement une fin. Mais le bassin de Thau n'est pas sorti d'affaire. Il est vrai que D'Ettore qui voulait d'une fusion des trois intercommunalités, contre les avis des administrations d'Etat, avait au paravent coupé le territoire de Thau en trois circonscriptions (ce qui fait que le Port de Frontignan-Sete aura trois députés qui pourront parler pour lui, autant dire qu'aucun ne s'en occupera). Comprenne qui pourra.

avemaria le 25/11/2011, 17h39

vu le titre j'ai cru que c'était un mariage homosexuel à trois...
Je respire...

et tom le 25/11/2011, 17h52

coquin va!!!

ZORGLUB

le 25/11/2011, 17h33

L'échec provient d'une réalité : Agde n'a pas grand chose de commun si ce n'est le littoral avec Sète.
Et la frange est de la communauté de Sète aura à l'avenir de plus en plus de lien avec Montpellier.
Comme Sète souhaite garder une certaine autonomie, pourquoi pas cette fédération sous l'appellation de pôles métropolitains entre quatre villes complémentaires : Sète Montpellier Nîmes Alès. ?
Ce n'est pas une structure administrative de plus ou juste de la mégalomanie mais un moyen de peser entre Toulouse et Marseille et d'attirer les emplois.

BOSC le 26/11/2011, 09h06

Je suis très globalement d'accord avec vous.
L'union fait la force et si l'on veut que Montpellier joue un rôle en France comme capitale de région il faut lui en donner le moyen et rester solidaire entre héraultais.
Alès et Nîmes sont tournés vers la Provence et ont toujours refusé d'accepter Montpellier comme capitale.
Une union entre Lunel-Montpellier-Sète est par contre impérative.
Agde doit fusionner avec Béziers et former à l'ouest héraultais une grande agglomération capable de rivaliser avec l'axe Narbonne-Carcassonne.

ecoeurédelapolitique

le 25/11/2011, 17h31

Chaque fois c'est la même chose; dès que l'on projette de fusionner quoique ce soit ,ça ne marche jamais ! Les petits roitelets seraient moins nombreux ! Ils se foutent de l'intérêt commun des contribuables pour lesquels ils sont censés agir au moindre coût . Leur seul souci est de paraître,de profiter du système et d'être réélu ! Pour le projet d'excellence des universités c'était pareil .

Signer le 25/11/2011, 19h00

Si l'on vous lit bien, vous préférez les rois aux roitelets.Car il était clair que cette super agglomération qu'appelaient de tous leurs vœux le Député UMP- D'ETTORE-, et le Maire UMP de SETE - F. COMMEINHES- n'avait pas d'autre ambition que de rafler -politiquement et administrativement- la mise, sur un territoire totalement préfabriqué pour eux.Il y avait dans ce projet tous les ingrédients d'un coup de force UMP qui ne tenait absolument pas compte des intérêts légitimes des populations de plus en plus éloignées des centres de décisions les concernant.
L'argumentation développée par la majorité des représentants des communes à l'Agglo de SETE-THAU qui a refusé cette fusion était autrement plus fouillée que celle ( inconnue du grand public, que l'on sache,) des partisans de la fusion.

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AGGLO le mariage à trois ne se sera pas célébré

Fusion : La Commission de Coopération Intercommunale doit le confirmer le 5 décembre

Au-delà des questions d’aménagement du territoire, cette fusion aurait en effet permis à François Commeinhes, maire UMP de Sète, et Gilles d’Ettore, député maire UMP d’Agde, de mettre la main sur cette nouvelle agglo.

Au-delà des questions d’aménagement du territoire, cette fusion aurait en effet permis à François Commeinhes, maire UMP de Sète, et Gilles d’Ettore, député maire UMP d’Agde, de mettre la main sur cette nouvelle agglo. (PHOTO D'ILLUSTRATION V. D.)

La fusion de Thau agglo (Sète-Frontignan), d’Hérault Méditerranée (Agde) et de la Communauté de communes du nord Bassin de Thau(Mèze) ne se fera pas. Lundi 5 décembre, le préfet proposera même à la commission de coopération intercommunale de modifier le schéma de cohérence territorial en votant le retrait de ce projet. Fini le mariage à trois. Oubliée et enterrée la grande agglo autour du bassin de Thau.

La loi du 16 décembre 2010

Derrière ce revirement, il y a les déclarations de François Fillon, le 7 octobre dernier à Richelieu en Indre-et-Loire. Le Premier ministre avait alors demandé plus de souplesse dans l’application de la loi du 16 décembre 2010 relative à la réforme des collectivités territoriales. Et ainsi implicitement repoussé la date butoir du 31 décembre 2011 pour l’application de ces schémas de cohérence territoriale.

On se dirige donc vers un statu quo

Derrière ce revirement il y a aussi le probable refus de la commission départementale et de ses membres de valider le projet d’une fusion à trois proposée par le préfet. Majoritairement à gauche, la CDCI avait déjà clairement annoncé son désaccord sur cet aménagement, favorable à l’UMP.

Au-delà des questions d’aménagement du territoire, cette fusion aurait en effet permis à François Commeinhes, maire UMP de Sète, et Gilles d’Ettore, député maire UMP d’Agde, de mettre la main sur cette nouvelle agglo.

On se dirige donc vers un statu quo. Et une victoire pour Pierre Bouldoire, actuel président de Thau agglo.

Midi Libre 25/11/2011 – Les réactions :

Hérault du jour du 23/11/2011

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01/07/2011

Fusion des Agglos–Analyse “Agde à venir”

Pour une fusion d’avenir par Fabrice MUR

Pour une fusion d’avenir  par Fabrice MUR

En lançant, dès le mois d’Avril, le grand forum débat sur les communautés d’Agglomération et Territoires, Agde à Venir a souhaité engager le dialogue nécessaire à toute prise de position efficace pour l’avenir de notre commune.

Durant deux mois, nous avons rencontré la population, les acteurs du tourisme, les représentants des métiers traditionnels et les associations environnementales. Nous avons aussi échangé avec les services de l’Etat afin de connaître leur avis sur l’évolution de notre territoire dans le schéma départemental de la future loi sur la territorialité.

Ce processus de consultation a, au final, été riche à plus d’un titre.

Tout d’abord, il met en lumière les réalités d’une communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée amorphe notamment sur le plan du développement économique entreprit depuis 10 ans. Cette Communauté d’Agglomération, née d’un improbable rapprochement entre Agde et Pézenas, n’a trouvé au départ pour seule justification que la somme des habitants ainsi que l’affinité politique des élus des deux grandes villes. Faute de vision cohérente à partager entre les deux villes du fait du grand écart existant entre les villes et villages du territoire, du fait d’une taille limitée de l’ensemble, ainsi que du manque de capacité visionnaire de son président, seules ont été partagées les dépenses de fonctionnement canalisant plus des 2/3 des ressources de la CAHM. Au final, et c’est bien là le plus inquiétant, la fonction essentielle de la politique communautaire au service du développement économique de notre territoire est sans aucun doute un échec après 10 ans d’existence.

En 2009, sur un budget de 57 millions d’€, seuls 6 millions ont été destinés aux investissements sensés soutenir le développement économique dont 1,5 millions d’€ consacrés à la construction du centre aquatique.

Pour comparaison, sur la même année, la communauté d’Agglomération de Béziers Méditerranée a investi 42 millions d’€ et la Communauté d’Agglomération Thau Agglo, 40 millions d’€.

A ce jour, aucune Zone d’Activité Economique nouvelle n’a vu le jour depuis la création de la CAHM.

Tout un symbole. Face à ce bilan et avant d’entrevoir toute fusion possible, il est urgent de revitaliser notre communauté d’agglomération, de lui donner pleinement les moyens de devenir la véritable locomotive économique notamment dans la mise en place de projets structurants dans le domaine touristique.

Dans  un  contexte   général  de  concurrence  de  plus  en  plus   exacerbée  entre  les pays  du  littoral   méditerranéen  ainsi qu' une  montée  en  puissance   des  questions  environnementales,    l’enjeu  pour  la CAHM est   d’occuper  une  position de leader  en  matière   d’offre  touristique intégrée à l’environnement dite « écotouristique », d’offres thématiques à valeur ajoutée sur  l’arc  méditerranéen   reposant  sur  une  offre  bicéphale :  le  tourisme  balnéaire  et  le  tourisme  de terroir.

Devenir fort, c’est rester maître de son destin quant aux choix d’une fusion à plus grande échelle. Car la loi sur la territorialité oblige l’ensemble des communes à se positionner sur le choix d’un territoire à l’orée de 2014.

Face à cette nécessité, notre maire a souhaité qu’une fusion ait lieu entre notre Communauté d’Agglomération, la Communauté des Communes du Nord du Bassin de Thau et la communauté d’Agglomération du Bassin de Thau.

Pour présenter ce projet, il s’appuie tout d’abord sur le fait que ce territoire sera composé de villes moyennes face aux autres communautés d’agglomérations centrées sur une métropole leader (Béziers, Montpellier). Or, la loi sur la territorialité encourage la création de structures fondées autour de villes phares à laquelle s’associent des villes de plus petites dimensions afin de créer une synergie de développement basé sur la complémentarité et la diversité.

Autre argument avancé, la gestion durable de la lagune de Thau. Bien que cette gestion soit essentielle d’un point de vue environnemental, elle concerne un territoire bien plus vaste que celui d’une possible fusion autour du bassin de Thau. En effet, interviendraient également les deux EPCI du bassin de Thau et la communauté d’agglomération de Montpellier. De plus, cette gestion est déjà pilotée par le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de l’Hérault et la Commission Locale de l’Eau. L’échelle de gouvernance souhaitée par cette fusion n’est donc pas pertinente dans ce domaine.

D’après les dires du président de notre Communauté d’Agglomération, cette fusion favoriserait également l’émergence d’une destination touristique internationale comprise dans le triangle Agde-Sète-Pézenas. Les atouts touristiques du pays agathois et sétois sont le plus souvent en concurrence directe : tourisme balnéaire, tourisme de nautisme etc... Le développement d’une destination touristique de qualité ne peut se faire sur ces positions concurrentielles entre les deux sites. Nous devons au contraire trouver une dynamique qualitative née de l’équilibre entre un tourisme de littoral et un tourisme de terroir.

Enfin, ce territoire nous est présenté comme stratégique pour le développement des activités portuaires du port de Sète. Il est essentiel de rappeler que chaque port dispose d’organisations et d’installations autonomes sans liens avec les périmètres des communautés d’Agglomérations. En ce qui concerne l’Hinterland du port de Sète, ce dernier peut difficilement n’être qu’un axe d’ouverture vers le cœur d’Hérault. Il sera tourné en priorité vers Montpellier ainsi que vers  l’axe Sud-Nord puis au delà vers l’Espagne et l’Italie.

Ce projet est donc une fusion à contre nature basée uniquement sur l’addition exhaustive des éléments communs aux deux collectivités concernées, sans recherche de complémentarités nécessaires à toute dynamique. Elle va d’ailleurs à l’encontre de ce que préconisent les deux Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT) engagés sur les territoires concernés ainsi que de l’avis des services de l’Etat qui, dans un rapport daté du 19 Novembre 2010, remet en cause son bien fondé.

==============

Fort des échanges et des rencontres que nous avons organisées avec l’ensemble des acteurs locaux, et dans le cadre d’une possible fusion,  Agde à Venir est, à présent, en mesure de proposer l’émergence d’un nouveau territoire, fruit du rapprochement avec la Communauté d’Agglomération Béziers Méditerranée ainsi que les communautés des communes des pays de Thongue et de la Domitienne : « La Communauté d’Agglomération de l’Ouest Hérault »

Dans le cadre de cette future fusion, il est tout d’abord essentiel de s’attacher à la réalité des bassins de vie et d’emplois ainsi qu’aux déplacements optimaux à l’intérieur de ce territoire. Sur ces points, l’analyse des déplacements de personnes met en évidence la relation forte dans le triangle Agde-Béziers-Pézenas tel que le présente le SCOT du Biterrois auquel nous appartenons déjà. Plus précisément, les déplacements originaires de la CAHM sont de 300 par jour à destination de Sète et de 1500 à destination de Béziers (source INSEE). En ce qui concerne les pôles de transports au cœur de ce territoire, la présence de l’Aéroport de Béziers-Cap d’Agde ainsi que de la future gare TGV, sans oublier le canal du midi, représentent autant d’atouts favorisant le déplacement des personnes à plus ou moins grande échelle.

Il faut ajouter, et ce n’est pas le moindre des atouts, l’opportunité de favoriser la création de zones d’activités génératrices d’emplois permanents, créateurs de richesses indispensables à notre territoire. Aidée par la Région et le Département, incitateurs de telles initiatives de développement, l’implantation d’entreprise, sur le grand bassin du biterrois, en serait grandement encouragée.

Sur le plan financier, une telle fusion s’accompagnerait d’une fiscalité remise à plat et alimentée par une Dotation Globale de Fonctionnement en adéquation avec le poids démographique conséquent de cette Communauté d’Agglomération  représentant l’Ouest héraultais.

Enfin, cette fusion doit créer les conditions propices au développement économique axé sur un tourisme de qualité. Basée sur la diversité des atouts touristiques (tourisme balnéaire, tourisme culturel et de patrimoine, tourisme œnologique, écotourisme etc.…), cette complémentarité permettrait de créer une dynamique entre la façade littorale dont le Cap d’Agde sera la référence et la vitrine sur le plan international, et les richesses des divers terroirs.

Aujourd’hui, au-delà des acteurs politiques en présence, il est surtout important d’avoir à l’esprit que cette position respecte la logique et la cohérence des territoires. Le projet est élevé mais visionnaire et c’est à terme celui qui permettra à notre commune de s’épanouir au cœur d’un territoire à l’échelle de ses ambitions.

Fabrice MUR

Président d’Agde à Venir

Fabrice MUR Président d’Agde à Venir (29-06-11)

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01/06/2011

Projet de fusion des trois agglos CAHM, CCNBT et CABT

 

Cet article d'Hérault Tribune s'intéresse "plus en détail sur le schéma départemental de coopération intercommunale tel qu’il doit être présenté par le préfet" et s’interroge "sur la nature de ce document qui doit comprendre, entre autre chose, pour être adopté par la CDCI (avant le 31 décembre 2011) :

  • les propositions de modification du projet de périmètre.
  • un rapport explicatif et une étude d'impact budgétaire et fiscal,
  • les délibérations des conseils municipaux qui se seront prononcés dans un délai de trois mois suite à la notification du préfet (la date butoir étant le 15 juillet 2011 pour ce qui nous concerne, dixit nos élus)".

 

http://www.herault-tribune.com/articles/10097/fusion-des-...

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05/05/2011

Agglo et Réforme fiscalité locale

MIDI LIBRE  Édition du 04/05/2011

Frontignan Les nouvelles recettes fiscales de l’agglo

Ô joie des nouveaux sigles fiscaux depuis la suppression de la taxe professionnelle... Même les services de l’Etat ont du mal à s’y retrouver, dit-on à Thau agglo. Tentons tout de même d’y voir un peu plus clair dans cette réforme complexe dont les conséquences étaient à l’ordre du jour du dernier conseil communautaire, réuni à Vic.

La CET, c’est quoi ?

La CET (Contribution économique territoriale) constitue désormais le principal impôt économique local perçu par Thau agglo. Elle se compose de deux parts distinctes :

  • la CFE (Cotisation financière des entreprises), qui correspond à l’ancienne part foncière de la taxe professionnelle (TP),
  • et la CVAE (Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises).

Taux CFE : 40,54 %.

Contrairement au taux de la CVAE , fixé au niveau national, celui de la CFE est fixé par les communes ou regroupements intercommunaux. Pour 2011, Thau agglo pouvait adopter un taux maximum de 40,80 %. Le conseil communautaire a finalement choisi de le maintenir à 40,54 %, soit le taux d’imposition de référence de 2010.

"Nous mettons en réserve cette majoration de 0,26 % pour l’utiliser dans les deux prochains exercices et faire face à d’importants investissements", souligne Jean-Pierre Deneu, vice-président délégué aux finances.

Taxe d’habitation et taxe sur le foncier non bâti.

Du fait de la réforme, les anciens EPCI (établissements publics de coopération intercommunale) à taxe professionnelle unique, comme Thau agglo, perçoivent d’office, depuis le 1er janvier,

  • une part de la taxe d’habitation (TH)
  • et une part de la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)

acquittées par les ménages.

Thau agglo a donc également voté les taux correspondants pour 2011,

  • soit 11,08 % (TH)
  • et 3,81 % (TFPNB).
Nouvelles ressources

La perte de la TP est en outre compensée par de nouvelles ressources

  • impôt forfaitaire sur les entreprises de réseaux,
  • taxe sur les surfaces commerciales,
  • ...

Au total, désormais, 49 % des recettes de l’agglo proviennent des ménages et 41 % des entreprises.

MARC CAILLAUD
Mis à jour le 05/05/2011, 12 h 14

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26/02/2011

Cour régionale des comptes & Gestion des déchets par THAU Agglo de 2002 à 2009

Édition du vendredi 25 février 2011

Trop de 'déchet' dans la gestion des déchets

Trop de 'déchet' dans la gestion des déchetsDR

Trop de déchet   .   C'est en substance l'avis de la chambre régionale des comptes (CRC) sur la gestion de la collecte et du traitement des déchets par Thau agglo. Un sujet qui remplit à lui seul la moitié du rapport d'observations définitives (de 2002 à 2009, soit sous l'ex-CABT) présenté mercredi soir au conseil communautaire réuni à Balaruc-le-Vieux.

Voici les critiques et les réponses du président Bouldoire.

1 Coût et taxe élevés.-

Le coût global net par habitant serait supérieur à celui pratiqué dans 80 % des collectivités.

Quant à la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, son poids financier est 20 points au-dessus de la moyenne nationale.

Des chiffres que Pierre Bouldoire explique ainsi :

  • tonnage d'ordures en kg/hab/an près du double du national (1076 contre 594 en 2007), importance des flux saisonniers de déchets (tourisme),
  • retard dans la mise en place d'une contribution des entreprises, traitement plus onéreux de l'incinération par rapport à l'enfouissement...

Depuis, Thau agglo,   « qui cherche à réduire les tonnages issus des professionnels », a instauré une tarification des entreprises en déchetterie (effective depuis début 2011) et compte bientôt leur demander une redevance spéciale.

2 Collecte à revoir.  - 

Cette redevance spéciale va justement, souligne Pierre Bouldoire,   « entraîner une nouvelle organisation de la collecte des commerces dans les centres-villes ». Et permettre, comme le préconise la CRC, de réduire les fréquences de collecte.

Ce à quoi les conteneurs enterrés devraient aussi contribuer.  

3 Régie onéreuse. -

La CRC constate que le service de la collecte en régie pour trois communes (Sète, Balaruc-les-Bains et Marseillan) sur huit est   « plus élevé que celui des autres prestataires ». Il le resterait même en adoptant une gestion optimisée (augmentation du temps de travail, notamment).

Pierre Bouldoire répond que la réorganisation de la régie a depuis porté ses fruits et que des efforts restent à faire. Mais la régie doit faire face   « aux contraintes du territoire », en particulier à Sète   « où la productivité est limitée »   (petits véhicules, configuration de l'habitat, bacs collectifs majoritaires...)   .

4 Usine saturée. -

La CRC estime «   plus que nécessaire d'augmenter la capacité de traitement de l'usine d'incinération », le tonnage collecté étant supérieur à sa capacité (42 000 t/an). Elle relève que 66 % de la vapeur s'évanouit en fumée.

5 Recyclage et tri médiocres. -

Le taux de recyclage matière et organique était de 22 % en 2008, bien loin des 35 % fixés pour 2 012 par le Grenelle de l'environnement.

Quant au tri sélectif (34 kg/hab/an en 2008), il reste   « largement inférieur aux moyennes nationale et régionale ».

Autant de «   points à améliorer », admet le président de Thau agglo, en concluant :   « C'est pourquoi nous sommes en train d'élaborer un schéma de traitement des déchets sur 20 ans. »

Bon courage...


MARC CAILLAUD

 

 

Vos réactions

25/02/2011 à 15h12 | Antonio Antonini 

Dans certaines Régions (Centre, Bretagne, Alsace, Bourgogne ) le tri sélectif réalisé par les habitants approche les 80% . Chez nous, c'est 30%. Nous sommes parmi les derniers . Etonnant, non ?.....LOL

25/02/2011 à 15h08 | NICOLAS 

et Loulou dans tout cela moins de contrats moins de cures d'amaigrissement et qui va sponsoriser nos sportifs en herbe.

25/02/2011 à 13h42 | Nénette 

Ne comptez pas sur Mr BOULDOIRE pour diminuer nos taxes et impôts!

25/02/2011 à 08h05 | Dadabe 

Le tri sélectif doit s'accompagner de la mise a disposition de bac en de nombreux endroits surtout en ville et en une prise de conscience des utilisateurs pour qui le tri n'est pas encore rentré dans les mœurs.

Attention surtout de ne pas augmenter le coût car plus l’enlèvement des ordures sera élevé moins le tri sera effectif: "je paye plus cher alors pourquoi devrais je trier" alors qu'il faudrait faire l'inverse .

Concernant la déchèterie, chaque utilisateur privé devrait s'y voir remis un certificat lui permettant de minorer ses impôts pour civisme et non dépôt sur le trottoir. quant aux professionnel surtout ne pas les augmenter sinon les décharges illicites vont augmenter.

00:43 Publié dans Agglo, Bilans, Recyclage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crc, gestion | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

06/02/2011

Midi Libre L'HISTOIRE - Thau agglo : toute la Grèce en parle

Midi Libre Édition du dimanche 6 février 2011

L'HISTOIRE - Thau agglo : toute la Grèce en parle

Le n° 139 de 'Grèce hebdo', bulletin hebdomadaire sur l'actualité grecque, fait la part belle à... Thau agglo. Et plus particulièrement au festival 'Impressions Grèce', qui débute aujourd'hui (jusqu'au 26 février) dans les médiathèques du bassin de Thau.
Conférences sur la
  • mythologie et l'histoire récente de la Grèce,
  • ateliers culinaires,
  • expositions de photos
  • et un hommage au metteur en scène Théo Angelopoulos
figurent au programme de ce festival dont toute la Grèce parle. Pas étonnant non plus que nos amis héllènes suivent l'actu de Thau agglo à la lettre, puisque Thau est tout simplement la 19e lettre de l'alphabet grec.

18:08 Publié dans Agglo, Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

23/09/2010

THAU Agglo – Retrait de délégations : Retour des frondeurs

Midi Libre Sète Édition du jeudi 23 septembre 2010

Agglo : L'unanimité retrouvée

 
Etonnant revirement de situation hier soir lors du conseil de la communauté d'agglo du Bassin de Thau. Il y a deux mois, Yves Michel (Marseillan) et François Commeinhes (Sète) refusaient d'adhérer au projet de territoire présenté par le président Pierre Bouldoire. Dans la foulée, ils perdaient leur délégation.
Hier soir, les deux élus frondeurs ont fait « amende honorable ». Résultat, ils devraient récupérer leur délégation et la CABT va retrouver une belle unanimité. (Plus de développement demain).

VOS REACTIONS

23/09/2010 à 09h47 | rimedia 

La verité svp

23/09/2010 à 08h14 | geronimo 

si monsieur Commeinhes retrouve sa delegation a l'aglo nous pouvons penser qu'il va rendre aux contribuables setois l'augmentation qu il s'est fait voter lors du dernier conseil municipal qui remplacait sa perte financiere due a sa perte de delegation

23/09/2010 à 08h00 | parcel 

On comprend mieux pourquoi le Maire de SETE François COMMEINHES a pris la précaution d'augmenter ses indembités de Maire à SETE voici quelques jours. C'est coup double . S'il retrouve sa délégation et évidemment les indemnités qui l'accompagnent à Thau-Agglo, dont a perte avait servi de prétexte à mieux se faire rétribuer par la ville, il aura gagné sur les 2 tableaux.A moins que dans un sursaut de bonne morale, il refuse l'une ou l'autre.On verra bien mais j'ai personnellement quelques doutes.

Midi Libre Sète Édition du vendredi 24 septembre 2010

Un conseil entre réconciliation et dissensions

Thau agglo : Un conseil entre réconciliation et dissensions

Mercredi à Frontignan, il a été question de la réattribution des délégations à Commeinhes et Michel. Avant qu'une délib' ne jette de l'huile sur le feu

On les avait laissés, le 30 juin, divisés sur la pertinence du projet d'agglo et la légalité de son adoption. On les a retrouvés, mercredi soir, apaisés, au moins sur cette question, avant que le naturel ne revienne au galop et exacerbe des clivages toujours aussi prégnants.

Tout avait pourtant bien commencé, lors de ce conseil communautaire de rentrée qui s'est déroulé à la salle de l'Aire à Frontignan. Outre le fait que les huit premières délibérations furent adoptées à l'unanimité, la neuvième et la dixième, ô combien importantes et symboliques, allaient même révéler une solidarité retrouvée.

Ces deux délibérations portaient sur le maintien dans leurs fonctions des premier (François Commeinhes) et deuxième (Yves Michel) vice-présidents de l'Agglo. Ces deux élus avaient été privés de leur délégation par le président Bouldoire pour n'avoir pas soutenu le projet d'agglo.

Or, la loi exige que, lorsqu'un vice-président est privé de délégation, l'assemblée délibère, au conseil suivant, sur le maintien de ses fonctions. 

On en était donc à aborder ces deux délibérations lorsque Pierre Bouldoire proposa aux conseillers de débattre à nouveau sur les objectifs communs, sachant qu'« un vice-président ne peut pas être sans délégation » et qu'il est « hors de question d'exclure qui que ce soit ».

C'est alors qu'Yves Michel demanda la parole pour lire une surprenante déclaration, déclaration qui l'engageait, lui, mais aussi François Commeinhes, lequel préféra garder le silence :

« Des rencontres et discussions avec plusieurs d'entre vous, dont Pierre Bouldoire et François Commeinhes, ont eu lieu. Les garanties sont apportées par chacun afin que l'intérêt d'un bon fonctionnement de l'Agglo soit conforme à l'idée que nous nous faisons de l'avenir. »

Et de détailler ces garanties avant de conclure :

« Ces points éclaircis et précisés nous amènent à proposer le maintien dans leur poste et dans leur délégation des premier et deuxième vice-présidents... »

Le propos occasionnera une courte suspension de séance initiée par Pierre Bouldoire. Histoire de reprendre ses esprits ? La séance rouverte, Francis Veaute résuma ainsi le sentiment général :

« C'est une décision sage et réconfortante. Thau agglo est entrée dans une période de maturité. » Et ce fut effectivement le cas pendant quelques minutes avant que la délibération n°14 révèle à nouveau les dissensions.

Celle-ci concernait l'augmentation du nombre de vice-présidents, de 7 à 11, augmentation justifiée par les actions à mener. Furent ainsi élus Max Savy (Frontignan), Alain Bertes (Gigean), Jean-Louis Bourmond (Vic) et Roland Etre (Balaruc-le-Vieux)... Aucun Sétois. Ce qui provoqua l'ire de Francis Hernandez, dirigée contre Pierre Bouldoire :

« Sète regroupe 60 % des habitants de l'Agglo et vous ne daignez pas donner une deuxième vice-présidence, même une troisième, à Sète. J'ai du mal à l'accepter. »

Au point d'ailleurs que l'élu sétois décida de quitter la salle, suivi par une partie du public (des élus municipaux sétois).

Pour le président de l'Agglo, cet esclandre fut de trop et il mit fin au conseil avant même la lecture de la quatorzième délibération. La boucle était bouclée ...

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

DR

Un projet sous contrôle de légalité

Un projet sous contrôle de légalité

Que s'est-il passé ces deux derniers mois pour que la division cède la place à l'union autour du projet d'agglo ?

Georges Frêche est intervenu auprès de Pierre Bouldoire afin que celui-ci revienne sur sa décision de retirer leur délégation à François Commeinhes et Yves Michel.

Mais le président de Thau agglo est resté sur sa position - « tout acte a des conséquences » - en restant néanmoins « ouvert » au dialogue.

Dialogue, il y a eu, selon le Marseillannais Yves Michel.

Sur les financements du projet notamment : tout le monde a convenu qu'une prospective au-delà de deux ans était aléatoire compte tenu « du caractère incertain du financement des collectivités et de leurs ressources propres ».

Reste la légalité de la délibération, remise en cause par François Commeinhes, le 30 juin. Il n'a certes pas déposé de recours. Mais la préfecture effectuera un contrôle de légalité de la délibération concernant le projet d'agglo. Une délibération dont les premières lignes ont été modifiées entre le jour du vote et l'envoi en préfecture. Pierre d'achoppement dans la pérennité du projet ?

Réponse attendue dans les deux mois.

12:35 Publié dans Agglo, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : luttes claniques | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

09/09/2010

TAT, Thau agglo Transport

Midi Libre Sète - Édition du jeudi 9 septembre 2010

Avec Thau agglo, suivez les lignes jaunes

Photo V. ANDORRA

Sète. Transport : Avec Thau agglo, suivez les lignes jaunes

Exit Totem. Place désormais à Thau agglo Transport qui affiche de nouvelles couleurs et étend son réseau

Sur la route qui mène à la réalisation du projet d'agglo, un premier arrêt a été effectué hier au Parc Aquatechnique de Sète, dans les locaux de la plate-forme technique du réseau. Pour une oblitération en bonne et due forme : exit Totem, bienvenue à TAT, Thau agglo Transport. Un nouveau nom pour une compétence qui passe la vitesse supérieure, en termes de visibilité, d'extensions de lignes, de politique tarifaire... Presque un nouveau départ.

En tout cas, pour Pierre Bouldoire, qui préside la communauté d'agglomération du bassin de Thau, ces bouleversements sont les garants « d'un service public de grande qualité » qui propose « un maillage du territoire » en intégrant la « composante écologique ». Mieux, « l'intermodalité » prend aussi tout son sens à travers un exemple : la ligne Frontignan-Plage - Sète s'arrêtera désormais à la gare de Sète afin qu'il n'y ait « pas de rupture dans le transport ».
Et surtout, le réseau sera à partir de ce matin reconnaissable à la couleur jaune de certains bus, couleur qui sera généralisée dans les mois à venir.

  • 1 C'est en euro, le prix d'un ticket au détail. L'aller-retour est à 1,80. La billetique du réseau est, selon Michel Calvet, directeur de la Corporation française de transport (*), « l'une des plus modernes de France » dans la mesure où les cartes d'abonnés (à puce et sans contact) sont déjà « compatibles » avec ce qui existe et ce qui existera dans les autres réseaux (départementaux, régionaux). En clair, les correspondances, ce sera les mains dans les poches.
  • 6 C'est le nombre de nouveaux bus de 110 places qui rejoignent la flotte de Thau agglo Transport, Pour un coût total estimé à 1,6 M€. Vous pourrez les découvrir ce matin sur les routes.
  • 10 C'est en minutes la nouvelle fréquence de bus sur la ligne 3 (gare de Sète - Île de Thau via la Corniche) aux heures de pointe.
  • 11 La ligne qui relie Sète à Frontignan est étendue jusqu'à Mireval via la ZI du Barnier et Vic-la-Gardiole.
  • 12 La ligne, qui partait de Frontignan-Plage, traversait La Peyrade et s'arrêtait à l'entrée de Sète, est prolongée jusqu'à la gare de Sète.
  • 13 La ligne entre Sète et le centre commercial de Balaruc-les-Bains est étendue jusqu'à Gigean.
  • 20 C'est, en pourcentage, la hausse de fréquentation sur les lignes 2 et 3 depuis que le "tour de montagne" n'existe plus.
  • 2009 Une année charnière pour Tat ex-Totem qui emploie 67 personnes (55 chauffeurs dont 12 femmes) et a effectué plus d'1,7 millions de voyages en une année.

Egalement sur internet www.thau-agglo.fr

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

(*) La CFT est délégataire du service public depuis le 1er janvier 2009 et pour une durée de sept ans. A noter que Philippe Delrue, directeur général de l'entreprise, était hier au parc Aquatechnique, tout comme Francis Foulquier, maire de Mireval et vice-président de Thau agglo, en charge des transports.

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07/07/2010

THAU Agglo – Retrait de délégations

Midi Libre SETE Édition du mercredi 7 juillet 2010

Bouldoire prive Michel et Commeinhes de délégation

Photo Vincent ANDORRA

Sète Agglo - Bouldoire prive Michel et Commeinhes de délégation

La semaine dernière, lors de l'adoption du projet d'Agglo, Sète n'avait pas participé au vote et Marseillan s'était abstenu. Pierre Bouldoire, président de l'établissement public, a décidé hier de leur retirer leurs délégations

La surprise a été à la hauteur de l'importance de la décision. Décision qui risque d'amplifier les clivages politiques mais qui confirme que Pierre Bouldoire n'a guère l'intention de se laisser dicter la conduite de Thau agglo. Par arrêté, le président de l'établissement public retire leurs délégations aux maires de Sète et de Marseillan, François Commeinhes et Yves Michel.

Un geste fort, politiquement, conséquence des positions prises la semaine dernière à Gigean lors de l'adoption du projet d'agglo : Marseillan s'était abstenu, Sète n'avait pas participé au vote.

« Yves Michel préférerait que Marseillan rejoigne Hérault-Méditerranée. Ce n'est pas une surprise. Mais ce n'est pas pour demain car c'est complexe et long. Marseillan tire les bénéfices de sa présence dans l'agglo de Thau. Je ne vois pas ce qui justifie cette abstention.

« François Commeinhes a, lui, avancé deux raisons pour ne participer au vote. La première est financière alors que le projet est réalisable avec nos finances. Avec le "t" et le "a" de Thau agglo, il a fait taxe additionnelle. Un jeu de mots de ce type est très infantile et montre que cette raison n'est qu'un prétexte. Ensuite, il est contre les 4 pôles. Mais ce n'est pas une invention Bouldoire. C'était déjà la façon dont l'Agglo souhaitait être gérée avant moi. Je vois dans tout cela une volonté farouche d'obstruction, une reprise en main par l'UMP locale d'une opposition. Ils ne sont pas favorables au projet, ils auront donc du mal à le mettre en œuvre. C'est pourquoi je leur retire les délégations. »

Yves Michel avait l'assainissement et les déchets : « Je fais un distinguo. Yves Michel a bien et beaucoup travaillé. Mais il pose une barrière qu'on ne peut pas franchir. »

François Commeinhes était délégué au développement économique et aux relations extérieures : « Au niveau économique, les résultats sont mauvais, il n'a rien fait et, en plus, il critique. »

La scission au sein de l'Agglo est entérinée : « J'ai fait tout ce que j'ai pu pour préserver l'unité. Mais ce n'est pas un échec. Au contraire, les choses deviennent claires. »

C'est Pierre Bouldoire lui-même qui reprend les délégations « jusqu'en septembre ». Tout en ne fermant pas complètement la porte car même si Yves Michel et François Commeinhes « auraient dû remettre leurs délégations le soir-même du vote », il concède que sa décision est « réversible, pas belliqueuse ».

Et si l'intercommunalité évolue, comme semble le vouloir le préfet ? « En créant la huitième circonscription, on a coupé Sète de Frontignan. Pour le confort des élus, pas des habitants. L'intérêt est politique, pas général. » L'intercommunalité, il l'envisage plutôt dans l'union de « la CCNBT et de Thau agglo ». Mais c'est une autre histoire.

Avant cela, Yves Michel et François Commeinhes auront réagi. Ils n'ont pas souhaité le faire hier mais le feront aujourd'hui.

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

VOS REACTIONS

07/07/2010 à 12h37 | Force Citoyenne

Nous attendons avec curiosité la réaction de François Commeinhes. Lui qui a enlevé en quelques années en son conseil municipal les délégations à...Marie-Françoise Guigou, Bruno Escaffre, Robert Albiol, Guy Virduci, Marion Devineau et autres...à chaque fois car ils étaient en désaccord avec lui. Comme quoi, ce n'est pas une question de couleur politique...! Chacun son tour François...ET alors, on en pense quoi maintenant de ces méthodes????

07/07/2010 à 07h23 | VB

La démocratie selon les socialistes.... c'est beau !

 

Midi Libre Édition du jeudi 8 juillet 2010

Commeinhes sans délégation et sans état d'âme

Photo Vincent ANDORRA

Sète Agglo - Commeinhes sans délégation et sans état d'âme

Pierre Bouldoire, président de l'Agglo, lui a retiré ses délégations mardi. Mais, pour le maire de Sète et vice-président de Thau agglo, « ça ne change rien »

« Pourquoi vous êtes là ? »

Devant un auditoire incrédule, parmi lesquels figuraient les élus sétois de la communauté d'agglo du bassin de Thau, François Commeinhes démarre, sourire en coin, par un contre-pied. Coupe du monde de football ? Non, sa question résume, à sa manière, ce qui secoue le landerneau politique local depuis mardi : un non-évènement. « Il n'y a rien à dire, rien de spécial. Le candidat Bouldoire a pris une bonne décision, il se positionne politiquement pour les prochaines Législatives dans la huitième circonscription. Mais je ne pense pas que le président Bouldoire a pris une bonne décision. Je n'ai rien d'autre à vous dire. »

Mais il enchaîne quand même : « Quand j'étais président, je ne lui ai pas retiré ses délégations alors qu'il a voté à plusieurs reprises contre des budgets, notamment contre le Lido... Il me retire le développement économique mais je n'ai pas eu les moyens pour développer. Et puis, son directeur général des services, qui est aussi son conseiller politique, a fait réaliser des études pour déménager la cave coopérative de Frontignan. Si c'est ça le développement économique, je préfère qu'il me retire cette délégation. »

« Emu » par le message que lui a laissé Pierre Bouldoire sur son portable, François Commeinhes a poursuivi en réaffirmant que le projet d'agglo n'était pas financé et que la délibération n'était pas valide sur un plan juridique.

Quant au duel UMP-PS, il le balaie d'un revers de manche en rappelant qu'il avait en son temps souhaité un rapprochement avec l'Agglo de Montpellier, présidé par un socialiste. Enfin, un ex.

Pour le maire de Sète, Pierre Bouldoire est « un charmeur, un beau parleur » qui ne peut cependant pas « exclure 60 % de la population de l'Agglo ». Il invite notamment le président de Thau à « anticiper » le développement du port, qui avec l'arrivée d'Orsero et d'autres, va coïncider avec une augmentation du trafic routier : « 400 camions... Ça va être catastrophique. »

Pour autant, il ne parle pas de fracture : « S'il y a des délibérations qui vont dans le bon sens, les élus de Sète voteront. » Mais d'avenir.

A court terme. : « Le préfet va rencontrer les responsables politiques début 2011. On verra les opportunités qui vont se présenter. » Et pour clore le tout, une petite talonnade : « Depuis 3 ans, rien ne s'est fait à Thau agglo. Citez-moi un projet... Rien ne bouge. »

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

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01/07/2010

Revue de presse de projets locaux

Les Verts soutiennent les modes de production alternatifs dans l’Agriculture, la Pêche, l’Artisanat

Reportage sur “Café écolo” du Vendredi 25 au SAMARY (Sète) dans l'Hérault du jour du mercredi 30 juin 2010 : Donner une éthique à l'économie – AMAP, SCOP…

Midi Libre Édition du jeudi 1 juillet 2010

Le projet d'agglo adopté sans Sète et Marseillan

Photos Christophe FORTIN

THAU - Le projet d'agglo adopté sans Sète et Marseillan

Réunis hier soir à Gigean, les conseillers communautaires ont à la majorité voté pour le projet après des débats mouvementés

39 conseillers. 23 voix pour. Celles de Gigean, Frontignan, Balaruc-le-Vieux, Balaruc-les-Bains, Vic-la-Gardiole et Mireval. 4 abstentions (Marseillan). Et 12 Sétois qui n'ont pas participé.

Le compte est bon. Enfin, si l'on peut dire, car les débats qui ont précédé l'adoption du projet de territoire, devenu projet d'agglo, pour une question sémantique ou juridique selon le camp où l'on se place, ont été l'occasion d'évoquer règlements et comptes.

Ainsi, Sète, derrière son maire, a souhaité « que puisse être retravaillé ce projet ». Qui, pour François Commeinhes, manque d'« élément financier et budgétaire » au point que, dans un contexte de crise, « il deviendra indispensable de mettre en place une taxe additionnelle ». Voilà pour les comptes.

Et pour les règlements, la procédure d'élaboration du projet ne serait juridiquement pas conforme aux textes. Yves Michel, maire de Marseillan, s'est abstenu, lui, car il souhaite toujours que sa ville soit « rattachée à l'agglo Hérault-Méditerranée ».

Quelques joutes verbales plus tard - nous y reviendrons -, Pierre Bouldoire, qui préside l'établissement public, a assuré que l'Agglo avait « les ressources, les capacités de mener à bien ce projet » sur 10, voire 12 ans si une baisse des recettes nécessitait un réajustement.
« Vous avez loupé une occasion de montrer aux habitants que nous sommes à leur service, que nous dépassons nos clivages qui nous divisent depuis lontemps », a même déclaré le président en s'adressant aux Sétois et aux Marseillanais. Doux rêveur.

Yohan DOUCET

THEATRE DE LA MER - Quel écrin dans le futur ?

Une pré-étude de la mairie balaie l'ensemble des travaux à mener pour que le théâtre de la Mer soit encore plus accueillant

L'appel d'offres pour l'étude d'extension et de modernisation du théâtre de la Mer, en partenariat avec la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) et les Bâtiments de France, a été publié la semaine dernière.

Reste que la Ville de Sète ne part pas le nez au vent dans cette affaire. Ainsi une pré-étude a été établie par les services municipaux afin d'établir une liste de préconisations. Pour que cet écrin unique perdure tout en étant agrandi et modernisé.

Dans ce document d'une trentaine de pages est notamment évoqué le gain de places dans l'enceinte. Rappelant qu'en « 2006, la capacité d'accueil est passée de 1 485 à 1 810 places, dont 1 524 assises » , le rapport localise les endroits où il est encore possible de gagner des places : au-dessus de la régie, ce qui pousserait le mur de lumières contre le mur d'enceinte, et sur la terrasse intermédiaire. Peu ou prou, deux cents places assises pourraient être ainsi grignotées.

Il est aussi évoqué la suppression des deux premiers rangs les plus proches de la fosse afin de pouvoir accueillir davantage de public pris par le démon de la danse.

Des spectateurs qui ne risqueront plus de se rompre le cou dans les escaliers. Les préconisations du dossier visent en effet à l'égalisation de toutes les marches du théâtre. Quelques-unes d'entre elles accueillent d'ailleurs des tours de lumière. Ces éléments disparaîtront.

Tous les accès devraient être repensés. Les cheminements du public seront mieux mis en valeur et améliorés afin d'éviter les engorgements tant humains qu'automobiles.

Ainsi - et pour le coup le théâtre de la Mer retrouvera son profil d'antan - une, voire deux passerelles pourraient être implantées au-dessus de la route vers le futur emplacement de l'office de tourisme (dans les anciens bâtiments d'Ifremer). Une autre passerelle longeant la montée du théâtre pourrait ainsi doubler les flux de spectateurs. Et séparer les trafics de personnes entre les techniciens des concerts et le public.

En terme de stationnement, l'idée de la mise en place d'une navette de bus de la Ville ou du privé, pour les parkings les plus éloignés et notamment ceux de la plage, avec un coût reporté sur le billet, est lancée. Tout comme celle de l'instauration d'une navette maritime, amenant le public du parking situé à l'entrée de la ville au théâtre, avec un coût reporté sur le billet.

Les personnes handicapées ne sont pas oubliées. Ainsi pour permettre une meilleure accessibilité aux individus à mobilité réduite, un plus grand nombre de places de stationnement réservées est prévu tout comme l'installation de monte personnes pour accéder aux terrasses.

Le reste de l'épais dossier rédigé par les services municipaux évoque par la suite des éléments qui seront moins visibles pour les spectateurs, comme l'assainissement de la structure béton, l'étanchéité, la mise en place d'un quai de déchargement.... Bref une véritable modernisation de fond en comble. Reste désormais à savoir quand.

Philippe MALRIC pmalric@midilibre.com

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26/06/2010

Le tournant de THAU Agglo

Midi Libre Édition du vendredi 25 juin 2010

Les bus vont peu à peu passer du bleu au jaune

Photo montage Thau agglo

Sète - Thau agglo - Les bus vont peu à peu passer du bleu au jaune

49 dossiers étaient à l'ordre du jour de la séance d'avant-hier soir

C'est dans la salle de réception surplombant les bassins du nouveau spa thermal O'balia, à Balaruc-les-Bains, que s'est réuni mercredi soir le conseil communautaire de Thau agglomération.

A défaut de pouvoir faire trempette, les élus ont été arrosés par une cascade de chiffres. Les deux tiers des 49 questions étaient en effet consacrés aux comptes administratifs et de gestion 2009.

Voici les principaux autres dossiers abordés.

  • Ciao Totem, bonjour "Thau agglo transport" "Thau agglo transport" : c'est la nouvelle dénomination - plutôt "plan plan" - du réseau de transports urbains, qui va donc progressivement perdre le nom de Totem. Ce n'est pas le seul changement : au fur et à mesure du renouvellement annuel du parc des véhicules, les bus seront relookés aux couleurs de l'agglo : ils ne seront plus bleus, mais jaunes, arborant aussi le logo bleu-vert-blanc de la communauté. Une signalétique déjà reprise dans le nouveau guide des horaires (valables du 4 juillet au 29 août), et qui sera qui peu à peu étendue aux arrêts et au mobilier urbain.
  • Extension de lignes vers Gigean, Mireval et Vic Le réseau va par ailleurs se développer cette année. Sur la ligne 13, création d'une ligne annuelle Gigean/Balaruc- le-Vieux/Sète avec 19 voyages par jour pour un parcours Gigean-Sète de 35 minutes environ. La ligne 11 sera prolongée pour desservir Vic-la-Gardiole et Mireval. La ligne 12 ira jusqu'à la gare de Sète en desservant la zone industrielle des Eaux-Blanches et en reprenant l'ancien parcours de la ligne 11 au droit des Hauts de Frontignan, avec une meilleure fréquence. Quant à la ligne 3 sur Sète, sa capacité va être augmentée en intercalant un bus supplémentaire aux heures de pointe (de 6 h à 8 h et de 17 h à 19 h).
  • Tri sélectif : des progrès à faire De 38 kg/habitant en 2004, la performance de collecte sélective des déchets, tous matériaux confondus, est passée à 61 kg/habitant en 2009, ce qui représente 12 % de la poubelle "type" dans l'agglo. Des chiffres cependant encore inférieurs aux moyennes nationale et départementale. Le taux de refus de tri, lui, a diminué (de 20 % à 16 %). Le coût global (recettes déduites) de la gestion des déchets ménagers a été en 2009 de 15,3 M€, soit + 2 % par rapport à 2008.
  • Une nouvelle déchetterie à Frontignan en 2011Le conseil a autorisé le programme d'aménagement, pour 980 000 € TTC, d'une nouvelle déchetterie à Frontignan. Elle comprendra 12 quais de déchargement. Les travaux débuteront fin 2010 pour s'achever en 2011.
  • 46 006 € pour Thau Initiative Depuis 1998, l'association Thau initative soutient des créateurs ou repreneurs d'entreprises par l'octroi de prêts d'honneur sans garantie et sans intérêts. 2,4 M€ ont ainsi été injectés dans l'économie locale permettant à 165 entreprises, au total, de se développer et de créer 614 emplois. De bons résultats qui ont incité le conseil à attribuer une subvention de très exactement 46 006 € pour 2010 à Thau initative.
  • Logement social : trois opérations à SèteLe conseil a voté des subventions pour trois opérations de logements sociaux réalisés par l'office public de l'habitat de Sète : la Cour d'Elide, rue Hoche (12 logements), Le Jeu de paume, rue du 14 juillet (18 logements) et La Bulle marine, 287, avenue Maréchal-Juin (7 logements).
  • Barrou et MiamUn reliquat de subventions d'équipement de 103 157 € sera redéployé sur deux opérations : l'aménagement de la promenade du Barrou et les travaux de récupération d'énergie des eaux usées au Musée international des arts modestes (Miam).
  • 16,7 M€ pour le théâtre Molière 16 750 000 € : c'est le nouveau montant estimé de la rénovation du théâtre Molière, qui devrait durer dix-huit mois, en une seule tranche, à partir du printemps prochain. Thau agglo en financera la plus grande partie (environ 10 M€). Mais il lui faudra aussi prendre en charge les aménagements inhérents au déménagement de la Scène nationale pendant deux saisons. Dans des lieux - surtout le principal - qui restent à déterminer.
  • Lancement du portail www.paysdethau.fr Pour promouvoir la destination "Pays de Thau", Thau agglo vient de lancer le portail www.paysdethau.fr sur internet. Il s'agit en fait d'une page d'accueil qui renvoie aux sites internet des offices de tourisme de Balaruc-les-Bains, Frontignan-la-Peyrade, Marseillan, Sète et Vic-la-Gardiole.

Marc CAILLAUD mcaillaud@midilibre.com

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24/06/2010

Tarification des Déchèteries

Midi Libre Édition du jeudi 24 juin 2010

Thau Agglo Moratoire pour les déchets de chantier

DR

Thau Agglo : Moratoire pour les déchets de chantier

Les artisans du bâtiment du bassin ont hier annulé leur manifestation contre la tarification des déchetteries

La manif' ne serait pas passée inaperçue. A l'appel de leur confédération syndicale, la Capeb de l'Hérault, une centaine d'artisans du bâtiment étaient attendus, hier après-midi, devant les bureaux de la CABT (Communauté d'agglomération du Bassin de Thau).

Avec des camions remplis de déchets de chantier et des banderoles dénonçant le montant des tarifs dorénavant demandés à l'entrée des quatre déchetteries du bassin (Marseillan, Balaruc, Frontignan et Sète) gérées par le groupe Nicollin mais dont les gardiens sont salariés par la CABT.

Le rassemblement a finalement été annulé quelques heures plus tôt à la suite d'une réunion de dernière minute entre la Capeb et les services de Thau Agglo. Qui a débouché sur un moratoire : la tarification, qui devait être appliquée début juin, ne le sera que début 2011. D'ici là, des factures "blanches" seront tout de même établies, mentionnant la nature des déchets, leur volume et leur tonnage.

« Nous espérons que la CABT reverra ses tarifs à la baisse », expose Pascal Christol. Le responsable du service économique et emploi de la Capeb Hérault rappelle que « les tarifs demandés, par exemple 22 € le m 3 ou 160 € la tonne d'encombrants, ou 57 € le m 3 de déchets mélangés, sont près de deux fois plus élevés que la moyenne relevée dans le département. Cela crée une grande disparité quand on sait que la communauté de Montpellier ne facture pas les déchets de chantier. » En outre, prévient-il, « les dépôts sauvages effectués par des artisans peu scrupuleux risquent d'augmenter... ».

M. C.

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10/06/2010

Luc BARTMAN – Droit des Collectivités Territoriales

10 JUIN 2010

http://bartmann.blogspot.com/2010/06/reforme-des-collecti...

Réforme des collectivités territoriales

Le projet de réforme a été adopté le 8 juin 2010 au terme d'un scrutin très serré, par 276 voix contre 240. Le texte adopté est disponible ici.

Il a été déposé le même jour au Sénat pour la seconde lecture et renvoyé à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d'administration générale.

Pour une rapide synthèse sur le sujet, voyez cette analyse de la Gazette des communes.

13:01 Publié dans Agglo, Politique locale, Région | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

16/05/2010

En hausse, en baisse, en attente. A revoir …

Midi Libre SETE

Édition du dimanche 16 mai 2010

En hausse LES LOGAN SUR LE PORT.


Si le trafic sur le port de commerce a connu une embellie à la fin du premier trimestre (lire Midi Libre du 30 avril), c'est en grande partie grâce

  • aux engrais conditionnés,
  • à la pâte à papier,
  • au bétail
  • et aux voitures.

    Sur ce secteur automobile, où la hausse du trafic est de 95 % (!) par rapport à 2009, c'est la Logan de Renault, gros succès commercial, qui tient la corde.

En baisse LE SYNDICAT MIXTE DU BASSIN DE THAU

On attend toujours le volet maritime qui permettra de boucler le Scot (Schéma de cohérence territoriale) du Syndicat mixte du bassin de Thau.

Un SMBT financé à 80 % par Thau Agglo, a rappelé Pierre Bouldoire lundi à Sète, en ajoutant que si l'Agglo devait fusionner avec la CCNBT, le SMBT disparaîtrait. Son président, François Commeinhes, appréciera.

En attente L'ÉCLOSERIE D'HUÎTRES

Les mortalités frappant les huîtres juvéniles sont hélas réapparues sur l'étang ces derniers jours.

On sait que pendant ce temps, une sélection est faite au niveau national afin de sélectionner les huîtres les plus résistantes au virus.

En revanche, toujours pas de consensus en vue de la création d'une écloserie qui libèrerait les producteurs locaux du joug de l'Atlantique.

A revoir la Sécurité publique : Boston n'enverra plus ses étudiants à Sète

Édition du dimanche 16 mai 2010

Boston n'enverra plus ses étudiants à Sète

16 élèves architectes avaient passé trois mois pour travailler notamment sur les halles. Mais leur séjour s'est mal terminé...

« Le rythme de vie ici est très paisible. Les gens sont beaucoup plus détendus » , avait confié fin février à Midi Libre Alexandria, l'une des seize étudiant(e)s américains venus passer trois mois à Sète pour plancher, notamment, sur les halles (lire ci-dessous).

Mais la fin de leur séjour aura hélas mis à mal l'image d'une ville indolente. Car le 21 avril au soir, au Lazaret, alors qu'ils rentraient à pied à la Corniche où ils occupaient des studios, huit d'entre eux ont été agressés par trois ou quatre individus ivres, armés de barre de fer. Bilan : deux blessés, l'un à la tête, l'autre à une main (doigt cassé), un portable volé. Aucune plainte n'a été déposée car le groupe a quitté Sète le lendemain même pour ne pas modifier son programme.

Après quelques jours passés à Venise et Turin, les étudiants ont repris l'avion à Münich pour Boston. Où les dirigeants de leur école, le Wentworth Institute of Technology, ont déjà décidé qu'ils n'enverraient plus personne à Sète.

Un coup dur pour Nicolas Westphal, l'architecte qui avait mis sur pied ce premier séjour, censé être reconduit chaque année. Mais il comprend ce boycott : « Il y a un réel problème d'insécurité à Sète. Les étudiants avaient souvent été embêtés le soir quand ils sortaient du local de la rue Général-de-Gaulle où ils travaillaient, et où des individus se livrent à du trafic. Il leur arrivait aussi d'être importunés par des jeunes en scooter à la Corniche. Cette agression a été de trop. Elle a créé un traumatisme. » Et si jamais Boston décidait d'envoyer de nouveaux étudiants l'an prochain dans l'Hérault, « c'est à Montpellier qu'ils seraient accueillis »...

Marc CAILLAUD mcaillaud@midilibre.com

lls ont bossé sur les halles

S'il s'est très mal terminé, le séjour des étudiants américains avait été jusque là « dense et passionnant », souligne Nicolas Westphal. « Il s'agissait d'abord de les immerger dans la totalité de la ville. Ils ont ainsi pu rencontrer beaucoup de monde, élus, artistes, commerçants, etc, se rendre dans différents quartiers, visiter de nombreux bâtiments, des structures sociales, culturelles... »

L'autre volet du séjour, c'était de faire plancher les étudiants sur les halles, dont le bâtiment central fait par ailleurs l'objet d'un projet d'amélioration. « Ils se sont intéressés à reconfigurer l'ensemble formé par les halles, la salle Georges-Brassens et la toiture, en y intégrant une ludothèque-café. Leurs maquettes ont été présentées aux élus et aux services techniques. Ils y ont vu des idées très intéressantes et des pistes à étudier . »

La qualité de leurs travaux aurait mérité meilleure récompense que de mauvaises rencontres...

11/04/2010

Midi Libre SETE - Thau agglo marque son territoire

Édition du dimanche 11 avril 2010

Thau agglo marque son territoire

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Pierre Bouldoire, président de la communauté d'agglomération du bassin de Thau, a présenté hier à Balaruc-les-Bains les grands axes du projet de territoire de la collectivité 400 millions d'euros seront engagés sur dix à quinze ans

Les conseillers ont retenu quatre grands principes sur lesquels reposera leur action, se sont entendus sur quatre grands engagements à l'égard de la population et ont délimité quatre pôles d'intervention.

Les habitants du Bassin auront leur mot à dire à l'occasion des huit réunions publiques programmées à partir du mardi 27 avril « C'est un moment important. Ce projet de territoire, c'est l'avenir de cette institution. C'est positionner Thau agglo en pôle d'équilibre entre Montpellier et son agglo et Béziers et son agglo... Nous pouvons dire aujourd'hui que nous sommes des élus réellement communautaires. »

Et pour Pierre Bouldoire, président de Thau agglo, cet « objectif commun », cette « vision partagée » constitue l'essence même de l'engagement politique de ces élus « qui ne sont pas élus au suffrage universel direct ». L'essence même de son propre engagement à la tête de cette collectivité qui rassemble environ « 100 000 habitants répartis sur huit communes ».

Ce projet de territoire, tout le monde l'attend. Il a parfois même pris la forme d'une Arlésienne sous nos plumes. Mais Pierre Bouldoire a eu raison de rappeler que « le temps politique » ne supporte pas la précipitation. Et c'est avec cartésianisme que le président a présenté les grandes lignes de ce projet.

1 La méthode « Entre 2003 et 2010, il ne s'est pas rien passé. Nous avons mené des études dans les premières années, établi des diagnostics, effectué des synthèses sur lesquelles nous nous sommes appuyés pour mettre en place ce projet. Nous avons aussi débattu entre nous, avancé nos idées, évoqué les perspectives. Et nous n'aboutissons pas à un petit résultat. Nous allons investir 400 millions d'euros sur 10 à 15 ans, en fonction, évidemment, des circonstances matérielles et législatives. »

2 Les principes Dans ce passage « des intentions aux actes », Thau agglo s'appuie sur« une base théorique d'intervention, des valeurs partagées » que Pierre Bouldoire a définies en quatre principes.

  • Le premier, c'est « conserver une haute qualité de vie, et donc éloigner les périls ».
  • Le deuxième, c'est « répondre aux besoins réels des habitants car on ne va pas leur raconter d'histoire s ».
  • Le troisième, c'est « développer un service public équitable car où que l'on habite, on doit pouvoir accéder aux services organisés par la puissance publique que nous sommes ».
  • Le dernier principe, c'est « créer une solidarité avec et entre les communes car Thau agglo ne se développera pas au détriment des communes ».

3 Les engagements Parce qu'il « n'y a pas de petite et de grande ville en terme de qualité de services », Thau agglo prend quatre engagements :

  • « Vivre en harmonie avec l'environnement,
  • dessiner un environnement créateur d'emplois,
  • être proche des gens et solidaire,
  • et enfin participer à l'épanouissement des habitants ».

Un équilibre fragile, difficile à mettre en œuvre mais Pierre Bouldoire veut « avancer » :« Et si c'est possible quelque part, c'est ici. » Avec ou sans Sète ? « On va travailler pour eux. Car si Sète ne se développe pas, l'agglo meurt. »

Chiffres Les moyens financiers mis en œuvre pour ce projet se décomposent ainsi :

  • 44 M€ pour les espaces naturels,
  • 80 M pour les déchets,
  • 80 M pour l'assainissement,
  • 15,5 M pour le commerce,
  • 1 M pour l'agriculture, la conchyliculture et la pêche,
  • 48,5 M pour la création de zones d'activités économiques,
  • 10 M pour le thermalisme,
  • 12 M pour la cohésion sociale,
  • 32 M pour les transports,
  • 41 M pour la culture
  • et 29 M pour les équipements sportifs.

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

 

VOS REACTIONS

11/04/2010 à 09h54 | landolfi

créer une solidarité avec et entre les communes car Thau agglo ne se développera pas au détriment des communes On aimerait qu' il y ait égalité devant l'impôt pour toutes les communes. EX : Ordures ménagères 18% avec les bases locales élevées de Sète cela fait cher la poubelle ramassée 2 fois par semaine

26/03/2010

Midi Libre Thau agglo - Un budget contesté mais adopté à l'unanimité

Édition du vendredi 26 mars 2010

Un budget contesté mais adopté à l'unanimité

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Le budget primitif 2010 s'élève à 139,7 M€, un record pour l'établissement public de coopération intercommunale 108,13 M€ sont dévolus au budget principal, le reste couvrant les budgets annexes (transports, zones d'activités économiques, déchets des professionnels, assainissement...)

Qualifié d'offensif par le président, Pierre Bouldoire, ce budget a été âprement discuté par les conseillers sétois qui le considèrent plutôt timide Ce BP s'inscrit à la fois dans la lignée du précédent, à savoir assurer le bon fonctionnement des compétences de la communauté d'agglomération du bassin de Thau, et dans la perspective du projet de territoire qui devrait être bientôt dévoilé

Ainsi, le plus gros budget voté depuis la création de la communauté d'agglomération n'est pas un budget de transition (*). Là-dessus, tout le monde est désormais d'accord. Sauf que, pour le Sétois Antoine De Rinaldo, cela reste « un budget timide d'attente » alors que, selon Pierre Bouldoire, qui préside l'assemblée, il est « offensif et organisé ».

Match nul, balle au centre ? Pas tout à fait car le premier adjoint de François Commeinhes, déçu notamment par le manque d'« investissements », a eu le temps d'adresser un « carton jaune » à ceux qui ont ficelé ce budget : « Je resterai très attentif à ce qui sera proposé dans les mois à venir. Et la prochaine fois, ce sera un carton rouge ».

On l'aura compris - et est-ce une surprise ? - les conseillers sétois avaient décidé, mercredi soir à la salle polyvalente de Balaruc-le-Vieux, de jouer les trouble-votes et de mettre à mal l'harmonie communautaire, si chère à Pierre Bouldoire.

Dès lors, même si les budgets (voir infographies) ont été adoptés à l'unanimité, les débats qui ont précédé chaque délibération ont été particulièrement animés.

Pêle-mêle, la réserve de 4,2 M€ constituée pour investir dès que le projet d'agglomération sera finalisé, les sommes - 1,5 M€ - allouées pour des études, les crédits accordés pour le logement social et pour le développement économique ont fait l'objet d'âpres discussion car ces « choix », assumés par Pierre Bouldoire, étaient... discutables, au yeux des Sétois.

Les mots ont parfois même dépassé les pensées avant que, de guerre lasse, le soufflet ne retombe... Et remonte un court instant, à la trentième et dernière délibération, à l'heure de voter l'extension du bureau communautaire (lire ci-dessous). On retiendra au final que, pour la deuxième année consécutive, ce budget aura été adopté à l'unanimité, malgré les clivages politiques et une volonté affichée par François Commeinhes et ses pairs de se replacer, au sein de l'Agglo, en position dominante.

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

(*) Lors du débat d'orientation budgétaire, le 10 mars à Mireval, c'est ainsi que l'avait qualifié Pierre Bouldoire.

« Les réserves vont servir à alimenter le projet d'agglo »

Avec Pierre Bouldoire, président de Thau agglo

ENTRETIEN

Comment caractérisez-vous ce budget primitif 2010 ?
Lors du débat d'orientation budgétaire, on a parlé budget de transition. Mais on ne l'a pas construit comme ça. Nous sommes dans une période de transition, au niveau de la réorganisation des collectivités territoriales, et ça se décline sur tout. Or, devant ces incertitudes, on est arrivé à trouver une route ferme.

Ce budget est offensif. On prépare un combat, contre ce qui nous assaille, le manque de logements... Le problème est tel qu'il faut mettre en place une organisation très efficace. Il faut que nous soyons redoutables. L'an dernier, on a étoffé les services, on a acquis de la compétence. Cette année, les masses d'argent mises à la disposition des services sont beaucoup mieux définies. Et puis il y a les réserves qui vont servir à alimenter le projet d'agglomération dont je discuterai avec la population à partir du mois d'avril.

Donc, vous préparez le projet d'agglo tout en asseyant les compétences de l'institution ?
Tout ce qui est en cours est maintenu. Par exemple, le développement de nos lignes de transport, c'est cadré, c'est fait et on alimente ce projet financièrement comme les autres et comme on le devait.

Vous attendiez-vous aux réactions des conseillers sétois ?
Oui, mais ce que j'ai trouvé intéressant, c'est qu'ils ont soulevé des questions qui ont obtenu des réponses suffisamment précises pour qu'ils votent ce budget. J'en suis ravi. Il est voté à l'unanimité et c'est une unanimité qui me plaît car elle vient après les débats. Elle n'est pas acquise au départ. Beaucoup de gens s'attendaient à plus d'imprécisions. On a levé le doute avec les sommes affectées et les réserves pour le projet d'agglo. Ce budget montre aussi que les ressources financières de l'Agglo sont intéressantes.

Après, François Commeinhes dit qu'il sera vigilant. C'est son devoir. Mais, moi le premier, je reste vigilant. Je suis le vigilant des vigilants.

25/03/2010

MIDI LIBRE FRONTIGNAN « L'étude trahit une priorité donnée aux intérêts de l'industriel »

FRONTIGNAN : Un plan de prévention des risques technologiques est en cours d'élaboration

Édition du jeudi 25 mars 2010

« L'étude trahit une priorité donnée aux intérêts de l'industriel »

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Trois délibérations ont été prises lors du dernier conseil municipal concernant les risques induits par la présence du dépôt d'hydrocarbures de GDH et les moyens d'intervention dont dispose la Ville.

Et cela dans le cadre de l'élaboration, par les services de l'État, du Plan de prévention des risques technologiques (PPRT) (lire ci-contre).

Ainsi, les élus ont émis un avis réservé sur un projet d'arrêté préfectoral prescrivant des mesures complémentaires de maîtrise du risque à GDH. Malgré « de réelles avancées », notamment la construction d'un mur, au sud, séparant les installations de la voie ferrée, « de telles préoccupations demeurent désespérément absentes pour la sécurité des populations au nord », a déclaré le maire.

Or, les dernières analyses de l'exploitant et l'État, et le précédent d'AZF à Toulouse, montrent qu'il existe, sur le site, un risque « d'explosion d'un nuage gazeux non confiné... un danger de cinétique rapide beaucoup plus dangereux par son caractère imprévisible et instantané » que celui dit du "Boil over" qui a pourtant « grevé de contraintes le développement urbain de Frontignan pendant dix ans » mais qui était un risque lent permettant à la population d'évacuer.

« L'insuffisance manifeste de l'étude (NDLR : qui n'évalue pas, non plus, les dommages matériels sur le patrimoine privé) trahit une priorité donnée aux intérêts de l'entreprise au détriment de la sécurité de la population. » Or, a déclaré Pierre Bouldoire, devant l'assemblée, « il y a une fâcheuse tendance à confondre l'économie du site et l'économie de l'entreprise. GDH, c'est British Petroleum, il y a de gros budgets. »

Pour le premier magistrat, la protection de la population passe par une réduction des risques à la source : diminution de la taille des cuves afin de « minimiser l'onde de choc » éventuelle, présence permanente de personnel qualifié à la lutte contre l'incendie.

La Ville estime inconcevable que cette gestion des risques ne soit pas empreinte d'échanges et de concertation et se trouve dans les seules mains de l'État. C'est pourquoi (deuxième délibération), il est demandé au Clic (comité local d'information et de concertation) de faire appel à une expertise extérieure « car on ne peut pas se fier au seul document fourni par l'industriel », a martelé le maire ajoutant « qu'en cas de refus, la Ville irait en justice ».

Ce Clic, justement, a été créé par arrêté préfectoral en juin 2005, sur les communes de Sète et Frontignan en raison de la présence de GDH. Cet organisme d'échange et d'information est composé de trente membres répartis en cinq collèges : administration, collectivités territoriales, exploitants, riverains, salariés.

Or le préfet (courrier du 18 novembre 2009) prévoit d'en modifier la composition en y incluant les sociétés Flexsys, Saipol, les Silos de la Méditerranée et Sogema. « Cela entraîne une sous-représentation des collectivités territoriales, au détriment de la population. Pourquoi ? Parce qu'il existe une solidarité entre industriels » Alors même que seul le dépôt d'hydrocarbures est classé Seveso (lire ci-contre), « ces entreprises n'ont rien à y faire », a estimé le maire alors même que des associations de riverains et de protection de l'environnement ont été refusées. Seule, l'association de sauvegarde de l'Étang des mouettes a été agréée. Quant au maire, il a été désigné par le conseil pour représenter la Ville.

Isabelle JUPIN ijupin@midilibre.com

Le maire estime qu'il y a « trop de contraintes »

Interrogé, lundi, sur les tenants et les aboutissants de ces trois délibérations au conseil municipal, le maire indique que l'on se situe dans « un processus d'études préalables » à la prescription du PPRT qui va durer plusieurs années.

« Nous avons refusé une première étude de risque. Cette deuxième étude complémentaire demandée à l'industriel est insuffisante et on ne la valide pas non plus. Nous voulons que le périmètre de sécurité soit confiné sur le site de GDH et ne déborde pas sur la ville. GDH est d'accord pour construire un ouvrage afin de protéger la voie ferrée mais pas pour faire la même chose au nord », indique Pierre Bouldoire.

Or, selon les dernières connaissances scientifiques et les catastrophes d'AZF, à Toulouse, et Buncefield, en Angleterre, le risque (même s'il est minime) est « un danger de cinétique rapide et dangereux par son caractère imprévisible et instantané».

Du coup, le périmètre de sécurité coupe la voie ferrée, le canal et atteint quelques habitations dont quelques-unes devront être expropriées.

Deuxième chose : « Certaines habitations, dans les quartiers des Près Saint-Martin, de l'Entrée et de la Peyrade seraient impactéees par des travaux de mises en sécurité qui seront à la charge des habitants. Sinon, ils ne seront plus assurés. On ne peut pas être d'accord avec ça : un groupe industriel prend des bénéfices et renvoie les risques sur la population. Si l'État juge que ces mesures complémentaires sont exorbitantes, que BP prenne ses responsabilités et envisage de déménager une partie de ses stocks. Après tout, le site de Frontignan contient 170 jours de sécurité stratégique de la France, ce qui est énorme par rapport aux autres dépôts en France et cause trop de contraintes à la Ville. »

La partie s'annonce difficile. Prochaine étape : la présentation officielle de cette étude de danger au Clic, préalable à l'ouverture de l'enquête publique, sans doute à la fin de l'année.

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23/03/2010

MIDI LIBRE SETE – VIE POLITICHIENNE et MICROCOSMIQUE SETOISE

Édition du mardi 23 mars 2010

Commeinhes fustige « les incohérences »

V.A.

Thau agglo : Commeinhes fustige « les incohérences »

Demain, à Balaruc- le-Vieux, les conseillers vont voter le budget primitif 2010 de Thau agglo. Un budget qui ne satisfait guère le maire de Sète

Les urnes ont parlé, la trêve est finie. Et pour François Commeinhes, maire de Sète et vice-président de Thau agglo, il est temps de « se mettre au travail ». Mais pas forcément dans le sens du débat d'orientation budgétaire qui a animé le dernier conseil d'agglo, le 10 mars dernier à Mireval. « Les moyens ne sont pas mis là où il le faut », poursuit-il, avant d'énumérer, une compétence après l'autre, les « incohérences constatées », notamment dans des domaines « où la Région a son rôle à jouer » : « Il faut un "modus viendi" (*) entre Région et Agglo pour œuvrer dans le même sens afin de favoriser le développement économique. » Nous y voilà...

  • Développement économique.-« Au parc Aquatechnique, d'intérêt communautaire, le transfert s'est arrêté. Incompréhensible pour les entreprises...
    La Zac de Montgolfier est bloquée depuis de nombreuses années.
    Et puis, il y a la zone de la RD 600, propriété du département transférée à la ville de Frontignan et qui devrait développer de l'activité portuaire... »
  • Logement social.-« On parle de priorité au logement social mais le plan local d'habitat, approuvé fin 2008, n'est toujours pas validé en 2010. Sur 5 ans, l'agglo devait acquérir 2 M€ de réserves foncières par an pour aider des opérations ou des surcharges financières.
    Entre 2008 et 2013, le PLH prévoyait la création de 3500 logements sociaux, 500 par an. Il y en a entre 150 et 200 à Sète, mais ailleurs ? »
  • Les transports.-« On ouvre des lignes mais qui ne répondent pas obligatoirement aux véritables besoins. Les gens de Mireval et Vic vont plus vers Montpellier que vers Sète. Il faut être cohérent entre le développement économique du Bassin et les transports. »

François Commeinhes n'est donc pas convaincu par ce budget de transition - « le deuxième de suite » - lié à la suppression de la taxe professionnelle : « Avec les compensations, les ressources seront les mêmes. »Alors il prévient : « A un certain moment, la Ville de Sète se retirera. »

Yohan DOUCET

(*) Manière de vivre.

NOTE : Le BUDGET a néanmoins été voté à l'unanimité - Lire :
http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/archive/...

Édition du dimanche 28 mars 2010

MIDI LIBRE SETE –« Si les terrains de la Foir'fouille peuvent sauver le port, je les donne, d'autant plus qu'ils ne sont pas à moi. »...


De Pierre Bouldoire, président de Thau Agglo et maire de Frontignan, en réponse à François Commeinhes, qui l'a interpellé mercredi soir à Balaruc-le-Vieux sur le manque de projets sur ce terrain, propriété du Département, projets qui, pour le maire de Sète...

 

Tribunal - Affaire Vidal : la Ville condamnée à tout payer

En 2003, le maire avait déposé plainte contre son prédécesseur et Régis Vidal, attaché territorial. Il soupçonnait un emploi fictif

Sept années auront été nécessaires pour lever une accusation qui, à l'époque, avait secoué le landernau politique.

Le 7 février 2003, moins de deux ans après son élection, le maire de Sète, François Commeinhes, dépose plainte avec constitution de partie civile contre François Liberti et Régis Vidal. Il reproche à son prédécesseur d'avoir recruté (en 1998) et rémunéré Régis Vidal pour un emploi fictif, et, à l'attaché territorial, d'avoir commis un recel. Une lourde accusation, qui plus est au pénal, rare de la part d'un maire.

  • Le 14 mars 2005, le juge d'instruction de Montpellier rend une ordonnance de non-lieu.
  • La mairie fait appel mais l'ordonnance est confirmée par la Cour d'appel de Montpellier, le 13 octobre de la même année.
  • La mairie se pourvoit en cassation mais, là encore, par arrêt du 17 mai 2006, la Cour de cassation déclare ce pourvoi irrecevable.
  • En octobre 2006, Régis Vidal "contre-attaque" et assigne la Ville de Sète. Le jugement lui est favorable, mais la mairie fait appel en janvier 2009.
  • Et finalement, par un arrêt en date du 16 février 2010, la Cour d'appel de Montpellier a débouté la Ville et l'a condamné à payer, en application de l'article 700 du code de procédure civile (frais non compris dans les frais de justice), 3 000 € à Régis Vidal et les dépens (frais de justice) que la défense a estimés aux alentours de « 40 000 € ».

Outre le fait que la plainte de la mairie a été considérée comme « téméraire » par le tribunal, ces sept années de procédure auront finalement coûté cher à la collectivité pour « porter atteinte à la dignité » de l'ancien maire, François Liberti, et de Régis Vidal.

Des questions demeurent, auxquelles le tribunal n'a pas répondu mais qui ont incontestablement pesé dans les jugements : pourquoi porter plainte en 2003 alors que M. Vidal a été embauché en 1998 ? Pourquoi au pénal ? Pourquoi être allé si loin dans la procédure ?

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

Les caciques ont mal au Front


Les caciques ont mal au Front Autour de l'étang de Thau comme ailleurs, la surprise n'est pas venue du score de la liste Georges Frêche mais bel et bien de celui du Front National de France Jamet.

Pour preuve, à l'issue du second tour, le FN arrive en deuxième position dans les cantons de Mèze, Frontignan et Sète II. Seul le premier canton sétois place Raymond Couderc au même rang qu'à l'échelon régional. Y verrait-on un effet Laurence Magne ? Un petit alors car, finalement, la présence sur les différentes listes d'hommes et femmes politiques du Bassin de Thau n'a que peu influencé les électeurs dans le fief de ces candidats.

  • A Frontignan, par exemple, où la liste du Parti socialiste (Mandroux - Bouldoire) n'est arrivée qu'en 4e position à l'issue du premier tour, derrière le FN de France Jamet, qui décroche un très flatteur 22 % au deuxième tour dans la cité muscatière.
  • Pas d'effet Turrel, non plus, à Loupian puisqu'à l'issue du premier tour, la liste Mandroux soutenue par le maire de la commune était arrivée en 5e position (!).
  • A Mèze, au "pays" d'Yves Piétrasanta, Frêche est roi mais le FN inflige une sévère déconvenue à l'UMP au second tour.
  • A Sète, le deuxième canton, celui de l'ancien maire communiste François Liberti, permet au FN d'obtenir un de ses plus beaux scores.

Par ailleurs, notons que sur les quelque 90 000 personnes inscrites sur les listes électorales des cantons du Bassin (Mèze, Frontignan, Sète I et II), 47 500 ont voté au premier tour, 46 600 au second et qu'à chaque fois, 6 % des votants ont mis dans l'urne un bulletin blanc ou nul.

Enfin, on soulignera que dans la ville de Frontignan, 21 % des votants n'ont pas choisi de candidat au premier tour. Constituant ainsi la deuxième force politique derrière Frêche.

Yohan DOUCET

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21/11/2009

Lettre M Mai 2008 - Communautés d’agglomérations : la nouvelle donne

Un mois après le renouvellement des maires, les dix communautés d’agglomérations du Languedoc-Roussillon ont désigné, à la mi-avril, leurs nouveaux présidents.

Trois seulement sont dirigées par des élus socialistes, dont deux nouveaux venus : Jacques Bascou, nouveau maire de Narbonne, et Pierre Bouldoire, maire de Frontignan, qui a profité d’un changement de majorité pour remplacer le maire de Sète, François Commeinhes, à la tête de l’agglo du Bassin de Thau. Revue de détail.

Montpellier Agglomération
Président : Georges Frêche (DVG), président du conseil régional, ancien maire de Montpellier
1ers vice-présidents : Jean-Pierre Moure (maire de Cournonsec) et Hélène Mandroux (maire de Montpellier)
Vice-président chargé du développement économique : Gilbert Pastor
• 400 000 habitants
• 31 communes (10 nouveaux maires : Beaulieu, Grabels, Murviel-lès-Montpellier, Pignan, Prades le Lez, Saint-Brès, Saint-Drézéry, Saint-Georges d’Orques, Saussan, Villeneuve-lès-Maguelone)
• budget 2008 (consolidé) : 701,8 M €
• 1 300 agents
• créée le 1er août 2001 (transformation du district de Montpellier, né en 1965)

Bassin de Thau (CABT)
Président : Pierre Bouldoire, maire PS de Frontignan
1er vice-président : François Commeinhes, maire UMP de Sète, développement économique
• 91 007 habitants
• 8 communes (3 nouveaux maires : Gigean, Balaruc-les-Bains, Marseillan)
budget 2008 : 115 M €
• 238 agents
• créée le 31 décembre 2002

Béziers Méditerranée (CABM)
Président : Raymond Couderc, sénateur-maire UMP de Béziers
1er vice-président : Alain Sénégas, maire de Lignan-sur-Orb
3e vice-président, délégué au développement économique : Philippe Rougeot, maire de Boujan-sur-Libron
• 107 340 habitants
• 13 communes (7 nouveaux maires : Boujan-sur-Libron, Corneilhan, Lieuran-lès-Béziers, Sérignan, Servian, Valras-Plage, Villeneuve-lès-Béziers)
budget 2008 : 86 M €
• 248 agents
• créée le 31 décembre 2001


Hérault Méditerranée
Président : Gilles d’Ettore, député-maire UMP d’Agde
1er vice-président : Alain Vogel-Singer, maire UMP de Pézenas (aménagement du territoire et développement durable)
Vice-président délégué au développement économique : Gérard Millat
• 65 000 habitants
• 19 communes (8 nouveaux maires : Florensac, Pinet, Adissan, Aumes, Portiragnes, Lézignan-la-Cèbe, Vias, Castelnau-de-Guers)
budget 2008 : 49,5 M €
• 348 agents
• créée le 1er janvier 2003

Grand Alès en Cévennes
Président : Max Roustan, maire UMP d’Alès
1er vice-président : François Gilles, adjoint au maire d’Alès
• 16 communes (5 nouveaux maires : Saint-Christol-lès-Alès, Saint-Privat-des-Vieux, Saint-Jean-du-Pin, Saint-Paul-La-Coste, Corbès)
• 75 462 habitants
• budget 2008 : 84 M €
• 230 agents
• créée le 1er janvier 2000

Nîmes-Métropole
Président : Jean-Paul Fournier, maire UMP de Nîmes
Vice-président délégué au développement économique : Franck Proust, adjoint au maire de Nîmes
• 230 000 habitants
• 23 communes (dont 9 nouveaux maires : La Calmette, Lédenon, Bezouce, Bouillargues, Garons, Saint-Gilles, Générac, Bernis, Saint-Dionisy)
budget 2008 : 102,8 M €
• 98 agents
• créée le 1er janvier 2002

Grand Avignon
Présidente : Marie-Josée Roig, maire UMP d’Avignon
1er vice-président : Alain Cortade, maire du Pontet
Vice-président en charge du développement économique : René Aubert, conseiller municipal à Avignon
• 161 000 habitants
• 12 communes, dont 4 dans le Gard (6 nouveaux maires : Caumont, Saint-Saturnin, Les Angles, Rochefort-du-Gard, Vedène et Velleron)
• budget 2008 : 245 M € (consolidé)
• 320 agents
• créée le 1er janvier 2001 (4 communes, communauté de communes en 1995)

Perpignan Méditerranée
Président : Jean-Paul Alduy, sénateur-maire UMP de Perpignan
1er vice président : Arlette Franco, députée-maire de Canet-en-Roussillon
Vice-président chargé du développement économique : Daniel Mach, député-maire de Pollestre
• 233 865 habitants
• 24 communes (4 nouveaux maires : Canohès, Saleilles, Villelongue de la Salanque, Baho)
budget 2008 : 126,8 M €
• 604 agents
• créée le 31 décembre 2000 (6 communes)

Narbonnaise
Président : Jacques Bascou, maire PS de Narbonne
1er vice-président (tourisme) : Didier Codorniou, maire de Gruissan
Vice-président chargé du développement économique : Tristan Lamy (conseiller municipal, Narbonne)
• 80 000 habitants
• 18 communes (5 nouveaux maires : Moussan, Fleury-d’Aude, Bages, Peyriac-de-Mer, Rayssac-d’Aude)
• budget 2008 : 53,5 M €
• créée le 26 décembre 2002
• 280 agents

Carcassonnais
Président : Gérard Larrat, maire UMP de Carcassonne
1er vice-président (finances) : Jean-Luc Roux
Vice-président délégué au développement des zones d’activités : Claude Banis
• 70 000 habitants
• 21 communes (3 nouveaux maires : Fonties d’Aude, Pezens, Rouffiac d’Aude)
budget 2008 : 101 M €
• 150 agents
• créée le 14 décembre 2001

Et aussi

Rhône Cèze Languedoc
Le maire PS de Laudun Patrice Prat succède à l’ancien maire de Bagnols-sur-Cèze, l’UMP René Cret, battu aux municipales, à la tête de la communauté de communes de Rhône Cèze Languedoc (42 656 habitants, 10 communes).

Uzège : Chapon renversé
Coup de théâtre à la communauté de communes de l’Uzège (20 558 habitants). Le maire de la commune-centre, Jean-Luc Chapon, est renversé par la maire (DVG) de Flaux, Nicole Pérez, qui le devance de deux voix.
Nouveau président dans le Haut-Vallespir
René Ala (PS) est élu président de la communauté de communes du Haut Vallespir (14 communes, 10 245 habitants). L’ancien maire d’Arles-sur-Tech remplace Alexandre Reynal, maire PS d’Amélie-les-Bains, d’une courte tête (21 voix contre 19).

Limouxin : Dupré passe la main
Pour la communauté de communes du Limouxin et Saint-Hilairois (18 591 habitants), Pierre Durand, adjoint au maire à la ville de Limoux, a été élu à la tête de l’intercommunalité. Il remplace ainsi Jean-Paul Dupré, député–maire PS de Limoux qui ne souhaitait pas briguer un second mandat. Ce dernier reste vice-président de l’intercommunalité.

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14/10/2009

Midi Libre 14 octobre 2009 - Debrieffing politicien de la fusion agglos ratée

J’ai retenu ces 2 articles pour leur analyse lucide des faiblesses des principaux protagonistes.

En ce qui concerne les réactions à ces article, j’ai 2 remarques à faire :

  • Le rêve de JORDI serait-il humoristique qu’il n’en serait pas moins l’équivalent de la région parisienne à Montpellier : à part qu’on n’aura pas le niveau économique avant longtemps, et que si on l’a, il ne pourra pas se marier avec l’activité touristique d’été, telle qu’elle existe déjà , parce qu’il n’y a pas la place de faire circuler tout le monde sans embouteillages.
    En ce qui concerne les transports en commun : nous ne pouvons pas desservir de façon homogène et à un coup supportable, l’ensemble de nos territoires. Avec 3 ou  lignes de métro, ou plus, il n’est possible que d’accentuer le côté banlieue de certains territoires : Zones d’activités, centres commerciaux et de loisirs géants, citées dortoirs, zones de non droit . Et on aura d’autant plus grand mal à se parer des attraits de la Côte d’Azur qu’ici on a un vent de tous les diables toute l’année et que même pour les piscines privées en plein air c’est un peu juste.
    Est-ce qu’on envisagera alors d’économiser du foncier et de faire de la verticalisation comme le futur Grand Paris, il est permis d’en douter pendant encore longtemps : capacités d’investissements limitées, ne pouvant impliquer qu’une population numériquement faible vis à vis de la somme des besoins.
  • En ce qui concerne “Le contribuable” et “LANDOLFI” je les renvoie au commentaire de “JPL” qui rappelle que “La fiscalité élevée de l'agglo n'a pas été mise en place sous la présidence de Boudoire mais celle de Commeinhes “ et j’ajoute pour JORDI qu’avec les augmentations d’impôts que les communes rurales sont obligées de s’appliquer pour s’harmoniser au sein de l’agglo, elles ont la capacité et pratiquement l’obligation (ne serait-ce qu’à cause du nombre de citadins qui se retirent à la campagne à la retraite) d’investir plus en infrastructures collectives sans avoir à rentrer dans une structure qui les empêcherait d’être maître chez soi.
    Quant au traitement des ordures dans les quartiers sensibles à Sète, il y a eu ces derniers mois une évolution perceptible des moyens mis en œuvre, aussi bien côté desserte des collectes de l’agglo, que côté efforts de police initiés de façon réussie par François COMMEINHES dont on espère que soit les effets soit les efforts perdureront.
  • Les contribuables qui voudrons bien se confronter aux réalités, pourront se rafraîchir la mémoire en consultant le lien suivant sur ce blog http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/tag/taxe...

Sete - D'Ettore et Commeinhes n'ont pas su rassembler

Édition du mercredi 14 octobre 2009

http://www.midilibre.com/articles/2009/10/14/SETE-D-39-Et...

DR

 DRLe vote de Thau Agglo constitue un échec pour Gilles D'Ettore et son allié sétois François Commeinhes. Ni le président d'Hérault Méditerranée, ni le maire de Sète ne sont parvenus à convaincre au-delà des élus de Thau Agglo qui l'étaient déjà, à savoir les Marseillanais, de la pertinence de leur projet.

Les raisons de cet échec sont nombreuses. Et la rapidité du vote provoqué par la présidence de Thau Agglo, qui a clos le débat avant qu'il n'ait pu commencer, n'explique pas tout.

D'abord, il semble que Gilles D'Ettore n'ait pas bien mesuré le poids de la jeune histoire de Thau Agglo où les alliances se nouent autour de rancœurs recuites. Où les petites communes, conservatrices, qui sont entrées à reculons dans la structure intercommunale, détiennent la clé des majorités.

Gilles D'Ettore n'a pas non plus pris la mesure du tabou qu'est devenue, dans cette agglo, la question de l'évolution du périmètre. Une question qui revient épisodiquement depuis la naissance de cette structure intercommunale.

Mais d'autres raisons justifient aussi le résultat sans appel du vote de Thau Agglo.

Quid de la précipitation des promoteurs du projet agatho-piscénois ?

Pourquoi Gilles D'Ettore a-t-il attendu le début de l'été pour accepter l'éventualité d'une fusion des trois communautés ?

Pourquoi a-t-il attendu de voter ce projet le 11 septembre, avant de réunir tous les maires concernés et en discuter ?

Cette étonnante attitude a vraisemblablement fini de convaincre ceux qui ont immédiatement flairé la manœuvre politique.
Et, pour ces derniers, la fulgurance avec laquelle le préfet a validé le projet proposé par Hérault Méditerranée n'a fait qu'ajouter de l'eau à leur moulin.

Car sur ce plan-là, l'histoire de Thau Agglo est instructive. Depuis 2004, le préfet a toujours attendu l'issue des deux mois dont il dispose légalement pour rendre ses décisions quand les demandes venaient de Montpellier Agglo.

L'Etat a même fait savoir suffisamment fort qu'il n'accepterait jamais une fusion du bassin de Thau avec Montpellier Agglo pour que François Commeinhes en tire argument pour justifier son changement de cap et son soutien à l'initiative agathoise.

Ces dernières années, dans l'Hérault, les préfets ont tellement semblé de parti pris sur la question des intercommunalités, laissant partir Mauguio de Montpellier Agglo par exemple, qu'en validant en 48 h le projet agathois, le représentant de l'Etat a sans doute fini de cristalliser les alliés de Pierre Bouldoire contre ce projet.

Vos réactions
14/10/2009 à 13h11 | JORDI 

On comprend clairement que l'état veuille bloquer Montpellier qui devient trop grand, surtout que c'est une ville de gauche, mais un jour quand tout le monde rejoindra Montpellier, l'état va s'en mordre les doigts.

Je rêve d'une grande agglo allant de Lunel a Sète et du Pic St Loup à la Méditerranée avec Montpellier. sa serai idéal, transport développé, médiathèque, piscine, richesse économique...

Sete - Thau Agglo - Bouldoire assoit sa majorité et rate l'unité

Édition du mercredi 14 octobre 2009

http://www.midilibre.com/articles/2009/10/14/SETE-Bouldoi...

Jeudi dernier, 23 des 39 élus de Thau Agglo ont enterré le projet de fusion avec Hérault Méditerranée

DR

DRLe clair rejet par les élus de Thau Agglo de la proposition de fusion lancée par Hérault Méditerranée est une bonne nouvelle pour Pierre Bouldoire.

Un an et demi après son arrivée à la présidence, trois mois après un vote tout aussi clair en faveur cette fois d'une union avec le nord du bassin de Thau, le résultat du scrutin à bulletins secrets de jeudi permet à l'élu de présenter le visage d'une majorité solide.

Mais ce soir-là aussi, Pierre Bouldoire a dû constater que son projet d'unité de Thau Agglo se fissurait terriblement.

Les communes de Sète et de Marseillan, qui représentent près de 56 % de la population de Thau Agglo, ont multiplié les critiques sur le fonctionnement de l'exécutif et accusé le président d'immobilisme.


Malgré ces virulentes attaques, Pierre Bouldoire a joué grand seigneur.

Serein, il a semblé laisser une porte ouverte à l'apaisement et à l'unité. Il a quand même signifié à ses détracteurs qu'il ne craignait pas de les voir devenir des opposants, leur lançant même, menaçant : « S'il faut que je vous envoie dans l'opposition, j'y arriverai. »

Pierre Bouldoire en a-t-il l'intention ? Pas sûr. Ce calcul peut s'avérer dangereux. Car, comme François Commeinhes jadis, la majorité de Pierre Bouldoire est très éclatée.

Cinq communes dont trois liliputiennes, aux intérêts divers et variés, la composent : Mireval, Vic, Balaruc-le-Vieux, Balaruc-les-Bains et Gigean. Que l'une de ces cinq fasse faux bond au président, et c'est sa majorité qui battra de l'aile.

Il semble d'ailleurs que leur vote jeudi, ait été assorti auparavant, probablement lors de la réunion de cette majorité une semaine avant, à Gigean, de quelques éclats de voix.

Certaines de ces communes, auraient clairement pressé Pierre Bouldoire de changer de braquet. En cause le matelas dont Thau Agglo dit disposer. Certains parlent de 110 M€. Pierre Bouldoire a sans doute compris le message.

Outre son projet de territoire, dont il promet la sortie avant la fin d'année, il a juré aussi qu'il allait « accélérer la cadence » sur la réalisation des projets, annonçant même publiquement : « Ça va aller très très vite, il va falloir suivre. »

Il le faut car Pierre Bouldoire pourrait sinon très vite s'apercevoir que dans cette agglo, il ne suffit pas d'être fin tacticien politique pour continuer à tenir la barre.

Textes Jean-Pierre SOUCHE

Vos réactions
14/10/2009 à 16h11 | JPL 

La fiscalité élevée de l'agglo n'a pas été mise en place sous la présidence de Boudoire mais celle de Commeinhes.

Les choix effectués sous ce mandats là ont des effets "durables" qui dépassent la mandature, puisque j'ai assisté il y a quelques mois à un conseil d'agglo présidé par Boldoire où une délibération engageait les petites communes de l'agglo à poursuivre leur augmentation de leurs taux d'imposition pour s'aligner à terme sur ceux de la moyenne de l'agglo, principalement tiré par les taux et le poids démographique élevés de Sète.

14/10/2009 à 12h43 | Contribuable 

Bouldoire : C'est une vrai girouette ! N'oubliez pas, vous les contribuables, sa farouche volonté à s'allier à l'agglo de Montpellier alors qu'il n'était pas encore Président....

Et maintenant qu'il est Président de l'agglo. de Sète : virement à 180 ° sans même consulter ses concitoyens ! Cet homme est un "carriériste politique" qui ne roule que pour son égo et son profit personnel au détriment de ses contribuables.

Quelle HONTE ! Les électeurs s'en souviendront j'espère !!!!!

14/10/2009 à 09h44 | Landolfi 

En plus il y a de l’épargne faite par les contribuables. Pour quand la redistribution et la limite des impôts et surtout l'égalité face à l‘impôt.

Ex à Sète la rubrique ordures ménagères est énorme la pression est autour de 16%.

La valeur locative étant très élevée les sétois paient une forte contribution alors que la ville est salle les poubelles ne passent que deux fois par semaine etc etc.

Tout le monde est égal devant l'impôt pour l’agglo cela n existe pas, pas d'illusion , la mairie c’est pire

10/10/2009

Revue de Presse Midi Libre sur le refus de fusion de Thau agglo avec Agde et Mèze

Sur le plan des équilibres financiers et de l’homogénéité des territoires, le projet de fusion de la CABT et de la CCNBT était pour le contribuable le mieux fondé : On ne phagocytait pas un territoire pour acquérir de nouvelles ressources, mais pour mieux utiliser celles existantes : c’est sur ce principe d’économies d’échelles qu’est né le concept d’agglo.

En faisant tomber à l’eau le projet de fusion de Montpellier, puis celui d’Agde, Pierre BOULDOIRE se donne le temps de mûrir un projet de fusion avec nos voisins un peu plus gagnant-gagnant que les projets fumeux dans lesquels certains espéraient nous entraîner. Fin janvier 2010 devrait maintenant lui donner l’occasion de nous présenter de nouvelles orientations sur ce sujet.

Pour ceux qui aiment ce socialiste à qui Georges Frêche ne fait pas de l’ombre, il y a chez Pierre BOULDOIRE du Barack OBAMA, pour sa façon positive d'approfondir les dossiers difficiles sans se laisser embarquer. Il y a aussi du Jacques OFFENBACH, par sa maestria à faire se révéler, avec finesse et raffinement nos célébrités politiciennes les plus éminentes, dans leurs personnages de la Comédie Humaine avides d'honneurs et de pouvoir, quand ce n'est pas de gros sous naturellement, tandis que d’autres, plus humbles, s’élèvent, pour notre plus grand plaisir, par leur bon-sens et leur sens de l’intégrité !

Édition du samedi 10 octobre 2009

Midi Libre 10 octobre 2009 - Thau agglo - En bloc, la majorité refuse le mariage avec Agde

Ph. C.F.

DR23 élus ont voté contre la fusion, 16 pour.

Vendredi soir , dans "l'indémodable" salle de l'Aire à Frontignan, Thau agglo a clairement refusé la proposition de fusion que lui a adressée, le 11 septembre, le président d'Hérault Méditerranée Gilles d'Ettore. A l'issue d'un long débat, aucun des soutiens du président Pierre Bouldoire n'a manqué pour mettre un terme à la procédure engagée par le préfet de l'Hérault.

Le président de Thau agglo s'est judicieusement peu étendu sur le fond du projet porté par Gilles d'Ettore. Il l'a qualifié de « précipité, incohérent territorialement et ne répondant pas aux enjeux de Thau agglo » et il a estimé qu'en fait, il s'agissait « d'un moyen pour Hérault Méditerranée de retrouver des marges financières. »

Au contraire, Pierre Bouldoire a profité de ce débat pour longuement reparler de son ambition, apparemment intacte, d'unir le nord et le sud de Thau.

« On ne peut pas ignorer le refus du nord du bassin de Thau de s'unir avec nous », lui a rétorqué la Sétoise Laurence Magne. Des élus qui, renforcés à la dernière minute par François Commeinhes, ont justifié la pertinence de cette fusion. Jean-Jacques Taillade a assuré que « le projet et les statuts proposés sont tout à fait négociables. » « Dire le contraire c'est asséner des contre-vérités », a ajouté le maire de Sète. Sur le périmètre, Laurence Magne a indiqué : « C'est à peu près celui que l'Etat a validé jadis en reconnaissant le Pays Vignes et étangs ». Plus solennel, Antoine de Rinaldo a martelé : « C'est une de nos dernières chances de constituer un territoire cohérent ».

Les partisans de la fusion ont aussi tenté de parvenir à leurs fins en attaquant directement Pierre Bouldoire. Les Marseillanais ont déploré « un vote précipité, en l'absence du 2 e vice président » (Ndlr. Yves Michel, maire de Marseillan) tandis que les Sétois stigmatisaient son inertie dans l'exercice du pouvoir. A ce jeu, François Commeinhes a assurément été le plus violent. Parlant de « la Belle endormie » pour qualifier l'état de Thau agglo depuis l'arrivée du Frontignanais, il a cité Churchill : « Le goût insatiable d'un leader pour le pouvoir n'a d'égal que ses difficultés à l'exercer. » Pierre Bouldoire est plutôt demeuré en retrait face à ce qu'il a qualifié d'« affrontements de cour de récréation » mais il a quand même signifié clairement aux Sétois et Marseillanais qu'il ne craignait pas de les voir siéger dans l'opposition : « Si vous voulez y aller, allez-y », leur a-t-il lancé. Il était d'autant plus serein que ses alliés Balarucois, Gigeannais, Vicois et Mirevalais, l'ont surtout pressé de mettre un terme à cette sempiternelle question sur l'évolution des territoires : « Depuis 2003, on parle de fusion et on ne s'occupe pas de nos populations. On est lamentables, incapables d'avoir un projet de territoire » a claqué le Balarucois Max Serre.

Le projet agathois est enterré. Au suivant.

Jean-Pierre SOUCHE jpsouche@midilibre.com

Vos réactions

10/10/2009 à 20h13 | Sétois 

Commeinhes a cité Churchill : « Le goût insatiable d'un leader pour le pouvoir n'a d'égal que ses difficultés à l'exercer. » il parle de qui ? de son ami surnommé à Sète le député fantôme !!

Ce soir à Frontignan, les conseillers de Thau agglo vont se prononcer. Pour Pierre Bouldoire, président, c'est l'occasion... de passer à autre chose

Édition du jeudi 8 octobre 2009

C'est à la salle de l'Aire de Frontignan que se réunissent, ce soir, à 18 h, en séance publique, les conseillers communautaires de Thau agglo. Une réunion qui promet d'être riche jusqu'à la 26 e et dernière délibération.

Celle-ci scellera en effet le sort du projet de fusion proposé à Thau agglo et à la communauté de communes du nord du bassin de Thau par Hérault Méditerranée.

Que les élus de Thau agglo s'opposent à ce projet et cela mettra d'emblée un terme au processus de consultation engagé par le préfet. Il faut en effet que les trois assemblées des trois communautés l'approuvent pour qu'il puisse y avoir fusion.

Si, au contraire, le vote est positif, la parole sera alors aux deux autres communautés (Hérault Méditerranée et le nord du bassin de Thau).

Pierre Bouldoire, président de l'Agglo, pense que la fusion « sera rejetée ». Mais peut-il en être autrement, en l'absence des maires de Sète et de Marseillan ?

« On me dit que je me précipite. Moi, je dis qu'on a perdu du temps. L'ensemble des élus communautaires est d'ailleurs favorable à la conclusion de ce dossier. Car on a beaucoup d'autres choses à faire. Concernant la polémique sur la date de cette réunion, il faut savoir que, traditionnellement, on se réunit le mercredi. Mais François Commeinhes était à Bruxelles, on a donc proposé le 8 octobre. Et maintenant, il est retenu à Sète (pour un apéritif avec les artistes qui ont participé aux journées ateliers portes ouvertes). Moi, j'avais l'assemblée générale du foot à Frontignan mais j'ai choisi l'Agglo. Pour Yves Michel, c'est différent, il est en Chine... »

Le maire de Sète aurait proposé la date du 20 mais on lui aurait répondu que les agendas des élus communautaires sont chargés.

Toujours est-il qu'en la circonstance, Pierre Bouldoire prend ses « responsabilités, pour l'intérêt commun, pas partisan ».

Reste maintenant aux partisans du président à aller dans le sens de ses « valeurs », du « contrat » qu'il a passé avec les électeurs.

Vos réactions

08/10/2009 à 13h28 |

je crois comprendre que le président de l'agglo ne veut qu'une seule chose régner en (seigneur) et conserver le plus longtemps sa place de président

08/10/2009 à 09h26 | Jack

Je rêve! Si l'information est exacte, voilà le maire de Sète qui doit se prononcer sur une question aussi importante que la fusion d'agglo et qui est absent pour cause.......d'apéro.

Je croyais que son absence était motivé par un déplacement lointain (Paris, Bruxelles, ...)

Non il préfère aller boire un coup. J'ai du mal à le croire (encore une fois si l'information est vraie). Ne pouvait-il être remplacé pour cette manifestation avec les artistes?.

Je crois plutôt à une dérobade.

08/10/2009 à 08h27 | jpthau

Mr le Président réfléchissez bien avant de prendre cette décision qui va être lourde de conséquences pour le secteur de Thau.Les conseilleurs ne sont pas toujours les payeurs!!!

Agglo - Sétois et Marseillanais vent debout contre Bouldoire

Édition du dimanche 4 octobre 2009

Ils sont convoqués jeudi pour se prononcer sur la fusion avec Agde

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Remontés. François Commeinhes et Yves Michel, maires de Sète et Marseillan, ont réuni hier soir, en mairie de Sète, leurs délégués communautaires en urgence.

Ils souhaitaient débattre dare dare de leur attitude jeudi prochain, au conseil d'agglo qui vient d'être convoqué à 18 h à Frontignan par Pierre Bouldoire.

Un conseil qui est loin d'être anodin puisque, surprise, une 26e question a été ajoutée à l'ordre du jour. Et elle va sceller le sort du projet de fusion avec Agde.

« C'est scandaleux » s'indigne François Commeinhes : « Il y a quinze jours, au bureau des maires de Thau agglo, Yves Michel et moi avons précisé au président que nous étions absents, lui jusqu'au 20 octobre et moi les 7 et 8. Aujourd'hui, il propose de voter sur le projet de fusion avec Agde le 8, en l'absence du 1er et du 2e vice-président ! »

Sur le fond, l'un et l'autre s'étonnent de cette précipitation : « Elle est surprenante de la part de quelqu'un qui se veut un homme de dialogue » ironise Yves Michel. Et François Commeinhes ajoute : « Le préfet a ouvert le dialogue jusqu'au 16 décembre, pourquoi le refermer aussi vite, sans discussion préalable avec le président d'Hérault Méditerranée ni avec le nord du bassin de Thau et pas même entre nous à Thau agglo ? »

Mais selon les deux élus, il y aurait plus grave. Ils assurent ainsi que mercredi soir, à Gigean, s'est déroulé « un bureau "occulte" avec tous les maires de Thau agglo sauf nous ». Et ils concluent : « On nous considère comme persona non grata pour discuter de l'avenir du territoire et on nous met, de fait, dans l'opposition ».

Quant à leur positionnement lors du vote de jeudi, ils désirent encore en discuter ensemble mais précisent : « Il nous paraît difficile de nous prononcer sur ce projet dont nous n'avons jamais parlé au sein de Thau agglo ».

Fusion avec Agde - Les élus de Thau agglo tranchent jeudi

Édition du dimanche 4 octobre 2009

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Le président Bouldoire veut aller vite. Explications

Les anti fusion avec Agde veulent aller vite, les pro voudraient prendre le temps. Mais comme la maîtrise de l'ordre du jour à Thau agglo appartient au président, c'est sans attendre plus longtemps que Pierre Bouldoire invite les 39 conseillers communautaires à se prononcer. Ce sera jeudi soir, à 18 heures, salle de l'Aire à Frontignan.

Pourquoi donc les anti, emmenés par le président de Thau agglo, veulent-ils aller si vite ?
Plusieurs réponses à cela. La première est que Pierre Bouldoire veut absolument clore ce débat sur la fusion des agglos au plus tôt car son mandat avance et que pour l'heure, ce débat-là occulte tous les autres et handicape son action.
Exemple son projet de territoire prévu pour septembre ne sera dévoilé qu'à la fin de l'année.
Mais dans cette volonté présidentielle d'aller vite et de ne pas ouvrir la discussion sur le projet de Gilles D'Ettore, il y a aussi deux raisons politiques.
  • Aujourd'hui, Pierre Bouldoire croit sa majorité suffisamment solide pour affronter un vote. Il semble assuré de retrouver cette majorité intacte à la sortie de l'isoloir. Au contraire, il peut craindre que le temps, les discussions, les éventuelles pressions de-ci et de-là jouent contre la cohésion de sa majorité qui ne tient qu'à... quatre voix.
  • Deuxième raison : Thau agglo veut doubler la communauté de communes du nord du bassin de Thau sur ce vote. Cela lui évitera d'avoir à gérer un vote éventuellement favorable de la CCNBT.

Du côté des pro-fusion avec Hérault Méditerranée, l'analyse est quasiment inverse.

  • A Agde et Marseillan, on est certain que le temps et les discussions, publiques ou pas, jouent en faveur de ce nouveau territoire. Ce n'est pas un hasard si hier, ces élus se sont réunis à Sète pour tempêter contre « un vote précipité et une absence totale de discussion ». Et ce d'autant que jeudi soir, ni le maire de Sète François Commeinhes ni son homologue marseillanais Yves Michel ne pourront être présents (lire Midi Libre d'hier).
  • Mais il faut bien avouer aussi que, de ce côté-là, on joue également la montre en espérant secrètement que la communauté de communes du nord du bassin de Thau s'exprime en premier sur cette fusion. Si la question est maintenue jeudi soir par Thau agglo, ce ne sera donc pas le cas.

Il ne reste plus aux élus sétois et marseillanais qu'à compter sur une heureuse surprise après le passage par l'isoloir ou à attendre, patiemment, des jours meilleurs.

Jean-Pierre SOUCHE jpsouche@midilibre.com
 

La lettre M n° • 1119 - 32 : Hérault/Intercommunalité - Agde, Sète et Mèze mariés avant la fin de l’année ?

La fusion entre les agglos Hérault Méditerranée (Agde/Pézenas, président : Gilles d’Ettore) et Thau Agglomération (Sète/Frontignan, président : Pierre Bouldoire) et la communauté de communes du nord du bassin de Thau (Mèze, président : Yves Piétrasanta) pourrait être effective avant la fin de l’année, apprend-on de source proche.

La procédure a été entérinée par le préfet de l’Hérault Claude Baland, qui a pris un arrêté entérinant le projet de périmètre proposé par Gilles d’Ettore. « Tout le monde, que ce soit Couderc ou Frêche, apprécie le projet de fusion entre les agglos de Sète/Frontignan et Agde/Pézenas, souffle un cadre de Hérault Méditerranée. Il y a une identité commune : le littoral, la vigne, l’étang de Thau, la puissance touristique, avec une bien meilleure visibilité de l’extérieur. Seul Bouldoire est contre, puisqu’il perdra la présidence de Thau Agglomération. »

D’après cette source, qui affirme que ce projet n’a pas vocation à « enrayer le développement de Montpellier », la fusion pourrait être effective « avant la fin de l’année ».

Frêche : « un jour, ils se regrouperont avec nous »

Georges Frêche, président de Montpellier Agglomération, a déclaré jeudi soir lors du conseil d’agglomération : « Je ne vois aucun inconvénient à cette fusion, c’est très bien. Un jour ils se regrouperont avec nous. Rien ne presse, il faut être patient. »

Le président de Hérault Méditerrannée et maire UMP d'Agde, Gilles d'Ettore, tiendra une conférence de presse demain matin à Pézenas avec des maires favorables au projet.

Pierre Bouldoire, président de Thau Agglomération et maire PS de Frontignan, répliquera dans l’après-midi à Balaruc-les-Bains, en compagnie d’élus hostiles au rapprochement des deux agglomérations : les maires de Balaruc-les-Bains, Vic-la-Gardiole, Mireval, Balaruc-le-Vieux et Gigean.

13/09/2009

Midi Libre - VIE POLITIQUE Fusion Sète et Mèze avec l'agglo Hérault-Méditerranée

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Ph S.C.

Agglos D'Ettore veut réunir les maires d'ici 15 jours

Édition du dimanche 13 septembre 2009

Il prépare une conférence à Pézenas Une course de vitesse est engagée. Et il y a fort à parier que le sort de la grande agglo Agde-Sète-Mèze, que veulent porter sur les fonts batismaux Gilles D'Ettore et François Commeinhes, va se jouer d'ici fin septembre.

Vendredi, les élus d'Hérault Méditerranée ont en effet clairement demandé en mariage leurs collègues de Thau (lire ci-dessous). Seize des dix neuf communes de cette agglo ont adhéré au projet d'extension présenté par Gilles D'Ettore.
Mais en délibérant aussi sur un projet de statuts listant les compétences obligatoires et optionnelles et proposant un système de représentativité, les élus d'Hérault Méditerranée ont ouvert le débat. « C'est le coup d'envoi » reconnaît le président d'Hérault Méditerranée Gilles D'Ettore : « On fait une proposition travaillée avec des cabinets et des experts, c'est une base de discussion. »

Une discussion que le président propose mais veut aussi provoquer : « Je vais inviter les 33 maires de ce futur ensemble à discuter, d'ici 15 jours, à Pézenas. J'ai le sentiment que les deux intercommunalités de Thau sont un peu sur leur réserve. »

Outre ce vote sans ambiguïté des élus d'Hérault Méditerranée, Gilles D'Ettore peut compter sur l'engagement des deux principaux représentants des professionnels de l'étang : Denis Moreno pour les pêcheurs et Philippe Ortin pour les conchyliculteurs.

Reste cependant le plus difficile : convaincre les élus de Thau de ne pas refermer le débat trop vite. « Je souhaite que ce projet clair, transparent, soit un déclic et pousse chacun des élus à s'exprimer avant de trancher. » Et d'Ettore de préciser : « Tout ce que nous proposons : statuts, représentativité, est discutable. » L'élu précise toutefois, que la représentativité choisie (*) a été établie sur le modèle du projet que le gouvernement va soumettre d'ici peu à l'assemblée.

Finalement, implorant les élus de Thau « de ne pas louper ce train », Gilles D'Ettore jure : « Je ne suis pas en train de tendre un piège à quiconque. » Et il lance : « Le peuple de Thau veut cette fusion, il en va de notre avenir économique et social, on a le devoir d'en discuter avant de se prononcer afin de ne pas passer à côté de cette chance historique. »

Jean-Pierre SOUCHE

Représentativité proposée :

Adissan, 1 ; Agde, 10 ; Aumes 1 ; Balaruc-le-Vieux 1 ; B.-les-Bains 3 ; Bessan 2 ; Bouzigues, 1 ; Castelnau- de-Guers 1 ; Caux 1 ; Cazouls d'Hérault 1 ; Florensac 2 ; Frontignan 11 ; Gigean 2 ; Lézigan-la-Cèbe 1 ; Loupian 1 ; Marseillan 3 ; Mèze 5 ; Mireval 1; Montagnac 1 ; Montbazin 1 ; Nézignan-l'Evêque 7 ; Nizas 1 ; Pézenas 4 ; Pinet 1 ; Pomérols 1 ; Portiragnes 1 ; Poussan 2 ; Saint-Pons de Mauchiens 1 ; Saint-Thibéry 1 ; Sète 22 ; Vias 2 ; Vic-la-Gardiole ; 1 Villeveyrac 1.

Vos réactions

13/09/2009 à 11h12 | Jordi-de-Montpellier 

Moi je pense que d'Ettore a tord, il veut piéger Thau pour les reliées plus tard a Béziers. De plus je pense que Thau devrait aller vers Montpellier et Marseillan devrait aller avec Agde et Béziers; Et si on regarde dans la CCNBT, les habitants préfèrerait aller vers Montpellier.

 

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Agde La fusion avec Sète et Mèze lancée

Édition du samedi 12 septembre 2009

Les 44 délégués des 19 communes composant l'agglo Hérault Méditerranée, ont accepté hier soir, à Agde, de proposer au préfet d'étendre leur périmètre aux intercommunalités de Thau et du nord du bassin de Thau.
36 élus se sont prononcés pour l'extension, 8 se sont abstenus et aucun n'a voté contre. Le préfet a désormais deux mois pour répondre, les deux intercommunalités convoitées devraient lui faciliter la tâche en indiquant auparavant leur choix. Compte rendu de la séance dans notre prochaine édition …

 

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Lettre ouverte d'Henri Couquet aux élus des communes de l'agglo Hérault-Méditerranée

Édition du lundi 7 septembre 2009

« La fusion des agglomérations Hérault-Méditerranée, Sète Bassin de Thau et nord du bassin de Thau, dans le cas où elle serait décidée, serait une décision sans retour. Elle engagerait définitivement l'avenir de nos communes et de ses populations.

C'est devant la gravité de ce choix que je me permets d'amener à vôtre réflexion les éléments suivants.

  • La dilution de la CAHM dans une structure plus vaste ne présente quasiment aucun intérêt.
  • Les 190 000 habitants ainsi obtenus seraient bien loin des 500 000 nécessaires à la constitution d'une " communauté urbaine " qui, devenant " métropole ", obtient alors de nouvelles compétences et des moyens accrus.
  • La représentativité actuelle de nombreuses communes serait diminuée : 20 conseillers communautaires en moins, ramenant à un seul élu la présence de villages dépassant même 5 000 habitants.
  • C'est l'Est du Bassin de Thau qui serait largement majoritaire avec deux tiers des habitants (dont presque un tiers pour la seule ville de Sète).

Le transfert des compétences étant prochainement facilité (à la majorité simple), les élus de notre territoire perdraient donc potentiellement toute maîtrise sur l'évolution de la future Agglo. Il ne resterait que des pouvoirs mineurs aux mairies.

  • La compétence PLU passant aux Agglos, cela signifierait que la maîtrise des élus locaux sur le " droit des sols " de leur commune s'éloignerait encore.
  • La ville d'Agde ne serait plus ville-centre, mais vassale de celle de Sète, même si dans un premier temps le président de la nouvelle Agglo devait être Agathois (ce qui ne peut être garanti pour l'avenir d'aucune manière, la ville d'Agde ayant 10 % des voix environ).
  • Que deviendrait la protection contre les crues dans la basse vallée de l'Hérault, principale motivation lors de la création de la CAHM ? Une annexe de la protection du Bassin de Thau ?
  • Que deviendraient les taux de nos taxes locales (TH, TF, TFNB), sachant que le projet de loi sur les collectivités territoriales prévoit leur mutualisation dans chaque Agglo ? Ainsi les communes à fiscalité modeste ou moyenne verraient leurs taux augmenter automatiquement pour se rapprocher de ceux de Sète (parmi les plus élevés de la Région), alors que les Sétois les verraient baisser ! (même principe que la TP actuellement)

Ainsi, fusionner nôtre Agglo, ce serait la perte de contrôle de nôtre territoire à plus où moins brève échéance, et ce serait payer les factures d'autres villes aux fiscalités élevées. Quel héritage pour nos enfants si nous leur ôtons aujourd'hui tout pouvoir local pour demain, et que nous leur léguons les dettes des autres ? Au total, il n'existe aucune raison valable de fusionner avec d'autres agglos, et nous n'avons aucune obligation à le faire.

Par contre, si nous le voulons, notre agglomération Hérault-Méditerranée est une entité touristico-économique à l'avenir intéressant. Penchons-nous plutôt sur ce sujet, au lieu de brader nos intérêts à la poursuite d'une chimère politique ! En outre, je rappelle que la population n'a jamais été consultée à ce sujet lors des dernières élections municipales. J'espère que le bon sens prendra le dessus. »


La fusion des agglos au menu du dernier conseil municipal
Édition du dimanche 6 septembre 2009
 
Suite à une question orale de l'opposition à l'occasion du dernier conseil municipal, un débat s'est engagé sur l'intercommunalité et plus particulièrement sur le projet de fusion de la communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée avec celles de Thau et de Mèze. Une réunion avait eu lieu quelques jours auparavant, pour présenter le projet plus en détail. Les avis ont été partagés sur tous les bancs des groupes municipaux.
Si, dans l'opposition, Olivier Goudou a fait connaître son assentiment sur la cohérence de ce projet, Gilbert Sanchez comme Sylvie Loubet ont semblé plutôt réservés. De son côté, le maire, Robert Raluy, a indiqué que la municipalité allait écouter les propositions, intervenir dans les débats afin de répondre principalement à deux questions : qui va faire quoi et à
quel prix, et quels seront les pouvoirs de la commune sur les services de proximité. Selon le maire, « ces éléments conditionnent notre qualité de vie et notre fiscalité. Ils ne pourront être connus qu'au travers du transfert de compétences, non encore arrêté à ce jour... à condition de ne pas être obligés de nous marier par décision préfectorale, avant de régler les modalités, ce qui serait dommageable. » Une réunion publique sur le sujet sera programmée

09/09/2009

Midi Libre 9 Septembre 2009 - Taxe professionnelle Des taux plus élevés dans la région

SETE

Édition du mercredi 9 septembre 2009

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M. PIEYRE

La chambre régionale de commerce et d'industrie a réalisé une étude sur La taxe professionnelle en Languedoc-Roussillon.

C'est l'un des principaux enseignements de l'étude publiée, il y a quelques semaines, par la chambre régionale de commerce et d'industrie (CRCI).

« On remarque qu'en 2007, les taux sont en moyenne nettement plus importants en Languedoc-Roussillon que dans le reste de la France » , peut-on lire dans ce document.


Verdict : supérieurs de 4,2 % dans les départements, de 3,4 % dans les communes et les intercommunalités, de 1,4 % pour la région, de 1,1 % pour les chambres consulaires et de 0,1 % pour les chambres de métiers.

« Ce taux d'imposition plus fort s'explique par le fait que le Languedoc-Roussillon est pauvre, qu'il faut donc prélever plus pour financer le développement » , explique Jean-Marc Guillelmet, directeur du développement économique et territorial à la CRCI.

En 2007, la taxe professionnelle a représenté, en moyenne, 10 821 € par entreprise.

Autre enseignement de cette étude : lorsqu'une entreprise verse 1 € à la chambre de commerce et d'industrie, elle paie, en plus,

  • 2,1 € de taxe professionnelle à la Région,
  • 6,5 € au Département et
  • 9,7 € à sa commune ou à sa communauté de communes.

Par ailleurs, « la taxe professionnelle représente 50 % des ressources des collectivités locales » .

Ainsi, globalement, en Languedoc-Roussillon, toutes institutions confondues, la taxe professionnelle a rapporté, en 2007, 1,07 milliard d'euros.

Les premiers bénéficiaires sont

  • les communes et les intercommunalités, avec, au total, près de 490 M€ récoltés,
  • les départements, avec 326 M€
  • et la région, avec 107,9 M€.

La plus forte hausse, entre 2003 et 2007,

  • provient du conseil régional, qui a vu ses ressources issues de la TP augmenter de plus de 107 %.

à noter également que celles des

  • chambres consulaires de la région ont augmenté, sur la même période, de près de 15 % ;
  • 18,7 % pour les chambres de métiers.

Conclusion de l'enquête :

« Le niveau élevé des taux de taxe professionnelle constaté est révélateur d'une intensification de la pression fiscale en Languedoc-Roussillon, un écueil certain pour l'installation des entreprises en région, ces dernières ayant bien évidemment tendance à privilégier les localisations où les taux sont les plus faibles. »

Karim MAOUDJ

06/08/2009

La CCNBT refuse de fusionner avec la CABT par un vote à main levé

Commentaire de Paul : Est-ce que le vote à main levée lors du dernier conseil communautaire de la CCNBT est finalement légal ?

D'après l'extrait ci-dessous pris sur le portail des collectivités territoriales, il semble que non puisque 10 des 21 votants ont demandé le vote à bulletin secret :

"L'article L. 2121-21 du CGCT prévoit que le vote a lieu dans les conseils municipaux au scrutin nominatif public à la demande du quart des membres présents.
Le même article précise également qu'il y est voté à bulletin secret lorsqu'un tiers des membres présents le réclame.

Si à la fois un tiers des membres présents demande un scrutin secret et un quart demande un scrutin public, quel est celui des deux modes de scrutin qui s'impose ?

Bien que le code général des collectivités territoriales n'ait pas repris intégralement la rédaction de l'article L. 121-12 du code des communes qui précisait qu'il est voté au scrutin secret « toutes les fois » que le tiers des membres présents le réclame, il apparaît, sous réserve de l'appréciation souveraine du juge administratif, qu'en cas de demande simultanée de scrutin public et de scrutin secret, il doit être donné la prééminence à ce dernier, qui nécessite un plus grand nombre de demandes que le scrutin public."

En l'absence de suffrage universel pour nos élus intercommunautaires, le nerf de la guerre reste le fonctionnement des conseils municipaux. Et là, on peut trouver des situations extrêmement contrastées avec des élus à qui le maire demande d'appliquer les consignes de vote sans se poser de questions ou des conseils municipaux qui débattent réellement et votent en connaissance de cause.

On trouve ces différentes situations pour cette histoire de fusion avec Montpellier ou Sète, et je ne suis pas sûr que le conseil municipal de Villeveyrac ait été un modèle de démocratie et de réflexion approfondie sur ce sujet. A sa décharge, le sujet est compliqué, mais d'un autre côté, les 3 ans de réflexion sur le SCOT de Thau avait produit énormément d'idées, de connaissances et de choix qui auraient dû être pris en compte.

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26/07/2009

Midi Libre 26/7 – Agglos - L'option d'une fusion avec Agde évoquée à Bessilles

Édition AGDE du dimanche 26 juillet 2009

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Réunis à Bessilles, les élus ont abordé la fusion

Il y a quelques jours, c'est une majorité d'élus du nord du bassin qui avait refusé de rejoindre Montpellier

Un territoire englobant les rives de l'étang de Thau, l'Agathois et le Piscénois : tel est le projet actuellement à l'étude du côté de la Communauté d'agglomération du bassin de Thau (Sète, Frontignan...), de la Communauté de communes du nord du bassin de Thau (Poussan, Mèze...) et de la Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée (Agde, Pézenas...).

Avant que la proposition de fusion ne soit adressée au préfet – « peut-être en septembre », avance Gilles d'Ettore, le président -, les élus communautaires étaient réunis jeudi au domaine de Bessilles, à Montagnac, pour une réunion de travail.

Parmi eux, le député-maire d'Agde farouche partisan du projet :
« Cela va nous permettre de créer un territoire équilibré entre Béziers et Montpellier. Economiquement, le port de Sète pourra se développer vers le nord de notre agglo avec des emplois à la clé. Touristiquement, cela va renforcer la dynamique, avec l'apport de Sète, de la conchyliculture...
Au plan environnemental, les trois entités ont des communes situées sur le bassin versant de l'étang de Thau. La défense de la lagune, en matière d'assainissement par exemple, pourrait être gérée de façon globale. Enfin, se regrouper offrira une force de frappe financière plus importante.
»

Premier vice-président et maire de Pézenas, Alain Vogel-Singer prenait l'exemple de Montagnac : « Une commune avec laquelle Pézenas est très liée mais qui tend naturellement vers Sète. »

Invité de cette réunion au titre de président du syndicat mixte du bassin de Thau, François Commeinhes, maire de Sète, passait un premier oral face aux élus locaux.
Il a insisté sur le développement du port de sa ville, misant « sur la proximité des autoroutes du côté de Montagnac, Saint-Thibéry ou Lézignan-la-Cèbe. »

Accessoirement, il faudra aussi convaincre les élus des communautés concernées du bien-fondé de cette fusion.

Olivier RAYNAUD

Vos réactions

26/07/2009 à 14h07 | daniel  

Il existe une entité territoriale "Bassin de Thau" historiquement, culturellement et économiquement bien délimitée. Elle couvre les cantons de Sète, Frontignan et Mèze auxquels il faut ajouter la commune de Marseillan. C'est ce territoire qu'il faut faire vivre pour ce qu'il représente et non pour des ambitions politiciennes et personnelles. En particulier celles de Gilles D'Ettore le député UMP fantôme, qui voudrait se faire découper une circonscription pour sa pomme d'où les cantons de Frontignan et Mèze sont séparés de Sète. Comme défenseur du Bassin de Thau, il n'est pas difficile de trouver mieux.

26/07/2009 à 09h39 | louis  

Une bande d'élus s'approprie le choix des Sètois. D'une part ils ne sont pas élus au sein de l'agglo mais désigné et d'autre part c est au Sètois à choisir à travers une consultation type referendum. Comment aller dans le sens d'un premier magistrat, aux ordres de son parti, qui nous dit un jour qu il faut aller d un coté et l'autre jour de l'autre coté aprés avoir reçu des remontrances de son chef de parti. SETOIS REAGISSEZ

Midi Libre 25/7 – Agglos  Réunis à Bessilles, les élus ont abordé la fusion

Édition AGDE du samedi 25 juillet 2009

Un territoire englobant les rives de l'étang de Thau, s'étirant à l'Agathois jusqu'au Piscénois : tel est le projet actuellement à l'étude du côté de la communauté d'agglomération du bassin de Thau (Sète, Frontignan...), de la communauté de communes du nord du bassin de Thau (Poussan, Mèze...) et de la communauté d'agglomération Hérault Méditerranée.

Avant que la proposition de fusion ne soit adressée au préfet – « peut-être en septembre », avance Gilles d'Ettore, le président -, les élus communautaires étaient réunis hier au domaine de Bessilles, à Montagnac, pour une réunion de travail.

Parmi eux, le député-maire d'Agde farouche partisan du projet :
« Cela va nous permettre de créer un territoire équilibré entre Béziers et Montpellier. Economiquement, le port de Sète pourra se développer vers le nord de notre agglo avec des emplois à la clé. Touristiquement, cela va renforcer la dynamique, avec l'apport de Sète, de la conchyliculture...
Au plan environnemental, les trois entités ont des communes situées sur le bassin versant de l'étang de Thau. La défense de la lagune, en matière d'assainissement par exemple, pourrait être gérée de façon globale. Enfin, se regrouper offrira une force de frappe financière plus importante. »

Premier vice-président et maire de Pézenas, Alain Vogel-Singer prend l'exemple de Montagnac : « Une commune avec laquelle Pézenas est très liée mais qui tend naturellement vers Sète. »

Invité de cette réunion au titre de président du syndicat mixte du bassin de Thau, François Commeinhes, maire de Sète, passait un premier oral face aux élus locaux.
Il a insisté sur le développement du port de sa ville, misant « sur la proximité des autoroutes du côté de Montagnac, Saint-Thibéry ou Lézignan-la-Cèbe. Mais on va d'abord bien étudier les contours de ce futur territoire avant de travailler sur les compétences. »

Accessoirement, il faudra aussi convaincre les élus des communautés concernées du bien-fondé de cette fusion.

Olivier RAYNAUD

17:30 Publié dans Agglo, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cabt, ccnbt, cam, hérault méditerranée | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/07/2009

Midi Libre 22 Juillet - Agglos La CCNBT refuse le mariage avec Montpellier

Édition du mercredi 22 juillet 2009

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Photo Sylvie CAMBON


Les élus  des six communes de la communauté du nord du bassin de Thau
ont voté hier soir contre le rapprochement avec Montpellier agglo.
La CCNBT a claqué la porte au nez de Georges Frêche et Yves Piétrasanta s'y est coincé les doigts.

Contre toute attente, les délégués de la petite communauté du nord du bassin de Thau ont refusé hier soir (11 voix contre 10) à bulletins secrets de voter une délibération prévoyant l'extension de leur périmètre à celui de la Communauté d'agglomération de Montpellier.

Leur président Yves Piétrasanta n'avait pourtant pas ménagé ses efforts pour convaincre du bien fondé de cet élargissement.

Et ce vote est d'autant plus surprenant que les délégués de Mèze (5 voix), de Villeveyrac (3) et de Bouzigues (3) avaient depuis plusieurs jours exprimer leur souhait de rejoindre les rives du Lez. Las, il y a eu un grain de sable dans la machine. Qui a changé d'avis dans l'isoloir ? Mystère.

Toujours est-il que cette voix rebelle est venue s'ajouter au clan du non défendu par Loupian (3 voix), Montbazin (3) et Poussan (4). 

A l'issue du vote, dans un silence glacial, Yves Piétrasanta, assommé, avouait sa déception. « Il y a eu beaucoup de pression. »

A demi-mot, l'élu pointait du doigt les "ennemis intimes" de Frêche, à savoir André Vézinhet le président du conseil général et Pierre Bouldoire le président de Thau agglo. Dehors, en revanche, d'autres délégués reconnaissaient que le travail de Bouldoire et sa sérieuse argumentation avaient fait mouche.

Fataliste, Yves Piétrasanta finissait quand même par lâcher : « De toute façon, ici, ils ne veulent rien changer. » Sauf qu'après de désaveu, les délégués de la CCNBT auront peut-être envie de changer au moins de président.

François DORÉ

Vos réactions

22/07/2009 à 10h31 | JPL  

@Faustine Pour aller de Sète à n'importe quelle zone d'activité hors Sète, il n'y a que des horaires de transports ridicules: - 1e départ de Sète le matin vers 11h - derniers retour vers Sète le soir 17h30 A qui la faute ? Au conseil général ou aux usagers qui préfèrent leur bagnole ?

Pour en revenir aux fusions, mon jugement est que l'extension de la CAM est une nécessité pour MONTPELLIER, en raison de son besoin d'espace et pour assenir ses ratios de financement qui ne sont pas bons du tout.

S'il n'y avait pas ces questions, et derrrière une plus grande difficulté pour contrôler nos ressources et les services rendus, la fusion avec la CAM correspond tout à fait aux mouvements naturels qui ont toujurs été plus fort que ceux qu'on veut nous proposer par la fameuse extension vers l'Ouest.

En outre j'ai assisté à des conseils d'agglo à la CNBT et à la CABT. Quand on voit la façon de travailler de Pietasanta et celle de Bouldoire avec leurs propres équipes, il n'y a pas photo pour savoir lequel des 2 est la bonne pointure.

Piétrasanta donne la parole au porte-parole de la décision à voter, la commente selon son opinion, et d'une moue ou d'un grognement décide qu'elle est votée en enchainant rapidement sur la décision suivante.
Il se ramasse une gamelle bien méritée mais dont je concède.qu'elle n'était pas pariculièrement évidente. Ce ne sera peut être pas la dernière, car il y a les éoliennes....

Bouldoire laisse s'exprimer chacun largement ; particulièrement les élus de Sète et Marseillan qui n'en loupent pas une pour briller par leurs conceptions politiciennes ampoulées ou quelques fois plus franches d'opposants.
Il marque un point bien mérité aussi et pas particulièrement évident à gagner !. J'espère naturellement que ce ne sera pas le dernier !

22/07/2009 à 09h56 | THAU THAU 

Saluons le courage des élus qui ont su dire NON à la politique de copinage et de la carotte et du bâton. Pousserait-on Piétra vers la sortie.

22/07/2009 à 09h44 | Faustine 

je me demande quel est le mandat que l'on a donné a nos élus. moi, j'en ai assez de ne pas pouvoir travailler à Montpellier car les réseaux ne sont pas à la hauteur. n'ayant pas de voiture, je dois prendre un car financé par le moi via le conseil général, il y en a un toute les heures! au moins s'il y avait le tramway je n'aurai pas ce problème. Messieurs les tout petits tout petits élus vous avez peur de prendre votre pouvoir personnel! moi, je vous ai élus pour l'intérêt général pas pour votre égo! je sais maintenant ce que je ferai pour les régionales!

22/07/2009 à 09h12 | LOU CLAPAS 

ECHEC ET CAMOUFLET A G FRECHE Ce nouvel échec et ultime camouflet infligé à Georges FRECHE confirme s'il en était besoin qu'il a fait peur et que sa politique clientéliste et terroriste est vomie par ses pairs. Ajoutez à cela son abus d 'autoritarisme , ses injures et insultes , ses menaces et vous en conviendrez avec moi que la Grande Communauté d 'Agglomération ne pourra jamais se faire et encore moins se réaliser avec G FRECHE.

22/07/2009 à 07h39 | sol34 

Bravo a ces élus qui ont osés dire non aux tentatives hégémoniques de Frêche et de Piétrassanta malgré toutes les tentatives de marchandage et de corruption menées par la CAM.

Nous ne sommes pas du bétail a vendre...et ne voulons pas payer les dettes de l'agglo de Montpellier (plus de 600 millions d'euros).

Oui, s'il avait du courage (mais j'en doute) Piétrassanta devrait en tirer les conclusions et quitter la CCNBT (il ne le fera pas tant il a l'habitude de tourner sa veste....). La démocratie s'est exprimée hier au soir il faut en tirer les conclusions le règne de Frêche (nous le savions) et de Piétrassanta arrive a sa fin et certainement pas dans une apothéose . Au revoir donc a eux deux.

Place a une gestion saine de notre bassin de Thau. J'espère que Monsieur le Préfet en tirera les conclusions qui s'imposent et permettra rapidement le rapprochement des 2 agglos du bassin de Thau pour le bien de tous.


16:13 Publié dans Agglo, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ccnbt, cam | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook