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27/09/2011

Objectif-LR–Les avocats planchent sur l’innovation

26-09-2011

Pour leur rentrée, les avocats planchent sur l’innovation

- Hérault

http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualite...

Après l’égalité, les avocats s’intéressent à « l’entrepreneur innovant » pour leur rentrée économique de vendredi. Une façon de travailler sur l’image de la profession souvent peu associée à cette thématique.

Objectif Languedoc-Roussillon : Cette année, votre rentrée économique est axée sur l’innovation. On associe pourtant rarement l’avocat à cette thématique…
Me Michel Albisson(*) : Eh bien, c’est une grave erreur ! (rires) Nous sommes partis du constat que le tissu économique du Languedoc-Roussillon était composé de TPE et de PME bien souvent innovantes dans les domaines de l’informatique, de la santé, de la recherche ou de la viticulture. Or, ces entreprises sont souvent confrontées à une question : qui va m’accompagner dans mon développement ? En premier lieu, il y a les avocats qui sécurisent les projets et savent faire preuve d’imagination.


Objectif Languedoc-Roussillon : Concrètement sur quels dossiers pouvez-vous aider les entreprises innovantes ?
Me Michel Albisson : Les exemples ne manquent pas… Si vous souhaitez vous développer à l’export, il faudra bien organiser les conditions générales de vente pour éviter tout litige à l’international. Si vous pensez avoir trouvé un concept technique qui va révolutionner le monde, est-ce que vous devez déposer un brevet ? Et si oui, sous quelle forme juridique ? Enfin, si vous voulez réaliser une levée des fonds, il faudra aussi penser au montage juridique ; etc.

Objectif Languedoc-Roussillon : L’une des tables rondes abordera l’innovation managériale. Là, on voit moins en quoi l’avocat peut intervenir…
Me Michel Albisson : Je vous donne de nouveaux exemples : si vous êtes chef d’entreprise et que vous voulez miser sur l’un de vos salariés en lui payant une formation très qualifiante, vous pouvez avoir peur qu’ensuite il vous quitte. Dans ce cas-là, on peut prévoir une clause de dedit formation qui fait que, si le salarié s’en va, il devra rembourser sa formation… Les avocats interviennent aussi sur l’entrée au capital de salariés, sur les modes d’intéressement ou encore la distribution de stock-options. Bref, ils aident à créer entre l’entreprise et le salarié des relations de fidélité.

Propos recueillis par Gwenaëlle Guerlavais

(*) Me Michel Albisson est avocat associé au cabinet MBA & Associés (Castelnau-le-lez) en charge du droit économique et du droit social.

Rentrée économique du barreau des avocats de Montpellier (http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Agenda/Rentree-economique-du-barreau-vendredi-30-septembre-2011_451.html)
Sur le thème de : L’entrepreneur innovant
Vendredi 30 septembre 2011, à partir de 14h
Sup de Co Monptellier – Grand Amphi

Photo d’ouverture
Légende photo : l’année dernière, la rentrée économique du barreau s’intéressait à l’égalité.
Crédit photo : Barreau des avocats de Montpellier

Photo intérieur
Légende photo : Me Michel Albisson, l’un des avocats qui interviendra lors des tables rondes de la rentrée économique du barreau de Montpellier.
Crédit photo : MBA & Associés

08/02/2011

Dockers : Rapport de force tous azimuts, bien au delà des négociations sur la pénibilité

Au détour de quelques commentaires Les Vicomtes de Brageole défendent l'idée que le déclin du port de Sète a été essentiellement le résultat d’une volonté Politique & Financière et que les grèves des Dockers n'y compte que pour peanuts. Lire :  http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/archive/....
Sans remettre en cause l’essentiel de cette argumentation, on peut s'interroger quand même, non pas sur les niveaux de salaires comme le font certains commentateurs de l'article du Midi Libre ci-dessous qui sont totalement négligeables par rapport aux frais de maintenance des infracstructures, mais sur le fait que ce soit des emplois réservés aux héritiers et aux amis  “sétois de moins de 30 ans” : même chez les "People" l'outrance est moins grosse, certains “fils de” sont parfois recalés !

Midi Libre Sète Édition du mardi 8 février 2011

Ils se disent victimes du monopole des dockers

DR

Ils se disent victimes du monopole des dockers


Depuis début décembre, ils ont un nouveau métier : OEP. Ouvrier d'exploitation portuaire. On leur a remis des petits certificats roses portant la mention 'Cases'. Ce qui signifie qu'ils sont aptes à manœuvrer différents engins spécialisés dans la manutention portuaire : bouteur, chouleur (pour le charbon ou la bauxite), chariot-élévateur de charges de plus de 8 tonnes et même loco-tracteur (entre les trains et les cargos).

Mais Florent, Patrick, William et leurs huit collègues n'ont pas encore eu la possibilité de montrer leurs capacités in situ. Et ils se demandent même s'ils l'auront un jour. Car pour eux, c'est clair : « Les syndicats de dockers font barrage ».

Ces onze demandeurs d'emploi avaient bénéficié, à l'automne dernier, d'une formation d'OEP délivrée par un organisme héraultais, AFT-IFTIM. Et financée par le conseil régional

« Déjà, pendant le stage, nous n'avions pas eu accès aux entreprises portuaires, expliquent-ils.   Il avait fallu que nous allions à Saint-Jean-de-Védas apprendre à conduire ces engins».

Et depuis qu'ils ont leurs certificats en poche, ils n'ont toujours pas pu mettre les pieds dans le port de commerce. « Pole emploi n'a pas d'offres. À Dockers Service, on nous a dit que, pour nous, c'est inutile d'insister !   En off, on nous a fait comprendre que le boulot était réservé aux Sétois de moins de 30 ans et fils de dockers ».

Ils ont peut-être un diplôme, les onze OEP. Mais hélas pour eux, pas le 'bon' profil…

MARC CAILLAUD

Midi Libre Sète Édition du mardi 8 février 2011

Dossier sensible, contexte tendu


Attention, dossier sensible. Il intervient en effet dans un contexte social tendu : depuis que le gouvernement a décidé, après le vote de la réforme des retraites, de revoir l'accord de principe conclu en octobre entre patronat et syndicats sur la reconnaissance de la pénibilité pour certains métiers portuaires, un bras de fer oppose le gouvernement et la CGT des ports et docks. Les négociations sont au point mort et l'activité des principaux ports est perturbée par des grèves tournantes le week-end.

À Sète, l'intersyndicale CGT/CFDT/FO des dockers ne souhaite pas pour le moment s'exprimer sur les doléances des onze ouvriers d'exploitation portuaire. Mais la réaction des syndicats s'annonce plutôt vive, comme à chaque fois qu'ils sont accusés de pratiquer le monopole à l'embauche.

Quant à la Région, elle semble assez embarrassée. À quoi cela sert-il en effet de financer des formations si elles ne débouchent pas sur des emplois, alors même que d'importants investissements ont été lancés pour accueillir de nouvelles entreprises et développer l'activité du port ?  
M. C.

vos Réactions

08/02/2011 à 12h05 | Tom Reev 

Bonjour, Je propose de créer un COLLECTIF pour conter attaquer la CGT ou le port de Marseille avec Avocats et conseils juridiques. 1ère action : demander à la CGT de nous rembourser tous les frais de traction inhérent à la remontée de nos containers depuis Gênes , Valencia ou autre et qui devaient normalement être déchargés à Fos. 2ieme action : attaquer la CGT pour "mise en péril" de nos entreprises , collaborateurs,..... Il y a des brèches nous devons les exploiter. ENSEMBLE NOUS SERONS PLUS FORTS cordialement

08/02/2011 à 09h59 | TOINOU 

Monopole de l'embauche, donc grèves interdites. Quel est le niveau d'étude du grutier qui gagne 4500€ par mois pour 3h30 de présence moyenne par jour ouvré ? Avec de tels horaires,ils ont largement le temps de se reposer et c'est certainement cela qui est pénible!!!

19:40 Publié dans Logistique, Port Sud de FRANCE, Syndicats | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

25/10/2009

Midi Libre Sète – Port - Une union syndicale pour soutenir la Région

Les travailleurs palestiniens voient leurs meilleures terres confisquées par les colons palestiniens. Pour survivre, certains acceptent d'aller travailler chez ces colons.

Compte-tenu des traitements qu'on leur inflige ne serait-ce qu’au nom de la sécurité, je ne crois pas qu'ils soient prêts d'oublier qu'ils ont une mémoire à défendre et des intérêts à recouvrer. Le travail n'exclue ni les revendications ni le droit de reconstituer ses forces pour combattre avec plus d’énergie, le temps venu.

SETE

Édition du samedi 24 octobre 2009

 

Ph. C. FORTIN DR

CGT, CFDT et FO des dockers, CGT et FO de Port Sud de France ont signé une déclaration commune

C'est une image historique pour le port de Sète. Hier matin, l'ensemble des syndicats des personnels portuaires - ils représentent une centaine de dockers et 70 manutentionnaires de Port Sud de France - se sont assis à la même table autour du vice-président du conseil régional délégué aux ports, Jean-Baptiste Giordano.


Et pas seulement pour la photo. Ils manifestent également leur unité dans un communiqué commun lu par Didier Sevilla, le représentant de la puissante CGT des dockers.

Objectif de cette déclaration : montrer que les personnels sont aux côtés de la Région pour en finir avec l'image que traîne le port depuis 20 ans et pour enrayer le déclin qui va avec. « L'intersyndicale des acteurs portuaires ne peut que soutenir et s'associer à la Région dans sa politique de relance ambitieuse entamée depuis janvier 2007 », indique clairement le communiqué.

Cette démonstration d'unité était aussi destinée aux investisseurs privés qui reprennent le chemin de la zone portuaire (lire ci-dessous) : « On veut faire savoir à tous les clients potentiels du port qu'on est prêt à les accueillir », a lancé Jean-Jacques Bernal (FO dockers).

Ce message s'adressait

  • à Lafarge qui construit une unité de clinker,
  • à Sintax, importateur de voitures,
  • à Centre grains qui bâtit de nouveaux silos...
  • mais surtout à l'Italien GF Group qui doit réaliser le futur terminal fruitier. Face à la coalition qui s'oppose à l'arrivée du principal client de GF Group, la société israélienne de fruits et légumes Agrexco, l'intersyndicale a été on ne peut plus claire : « Le trafic du port est en chute libre et on a des clients qui se présentent à nous.Nous n'avons pas les moyens de refuser les trafics » .

Les syndicalistes ont déploré cette contestation « politique ». « Tous les jours, des produits Agrexco débarquent en Italie puis entrent en France sans qu'on ait jamais vu une manifestation à la frontière » , a claqué Didier Sevilla.

« Si de nombreux trafics ne passent plus par Sète, c'est pour des raisons politiques. Mais le bois qu'on a perdu passe aujourd'hui par Nantes et si demain on perd Agrexco, il y aura Tarragone pour les recevoir » , a renchéri, irrité, Jean-Jacques Bernal.

Textes Jean-Pierre SOUCHE

Vos réactions

24/10/2009 à 16h20 | St Clair 

Didier Sevilla a raison de parler de l'Italie, la "Coalizion contre l'agrexco" a vu le jour au début de ce mois à Pise.

24/10/2009 à 11h42 | homdu34 

Belle réaction du monde du travail devant "l'indignation politique" des anti Agrexco, tout est dit , si pour défendre la cause palestinienne il faut détruire l'activité économique alors que reste t il pour faire vivre nos familles. Portez le combat au niveau politique mais pas au détriment des travailleurs

02:23 Publié dans Syndicats | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : port sud de france | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook