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07/10/2011

Econostrum - La croisière promise à un bel avenir…inégal


Les ports en tête de ligne sont surtout Italiens. Ils trustent emplois et retombées économiques. Ils sont inexistants au sud, précise une étude en cours du Plan Bleu pour la Méditerranée.

En jaune les ports tête de ligne : tous au Nord, aucun au Sud (DR PB)

En jaune les ports tête de ligne : tous au Nord, aucun au Sud (DR PB)

MÉDITERRANÉE. Le développement de l’activité des croisiéristes ne se dément pas malgré la crise financière et économique qui agite le monde depuis fin 2008. Il devrait se poursuivre, voire s’amplifier fortement selon trois scénarios proposés par Alberto Cappato, le secrétaire général de l’IIC (Istituto Internazionale delle Comunicazioni, Gênes), dans l’étude du Plan Bleu  « Croisière et plaisance en Méditerranée* ».

Selon l’auteur, la croissance du nombre de croisiéristes pourrait atteindre 3% par an, avec « un doublement en 2050 pour atteindre 38 millions de passagers par an au niveau mondial ».

A l’échelle de la Méditerranée, le nombre de nuitées touristiques générées par les croisières
« augmenterait jusqu’à 50 millions par an d’ici à 2050, concernant 6 à 16 millions de croisiéristes selon les scénarios, contre 4,5 millions en 2010 ».

La prévision médiane mise sur 12,3 millions de croisiéristes en Méditerranée en 2050, là où le scénario dit de « croissance forte » prévoit 16 millions pour la même année.
Même la projection de « stabilisation de l’offre » prévoit une croissance de l’activité, avec 5,8 millions de croisiéristes à l’horizon 2050.

L’offre en berne, la demande en flèche

L'activité sera tirée par la demande, et cannibalisera d'autres activités touristiques...jusqu'en 2050 (Photo F.Dubessy)

L'activité sera tirée par la demande, et cannibalisera d'autres activités touristiques...jusqu'en 2050
(Photo F.Dubessy)

La crise impacte ce secteur, mais sur l’offre et non pas sur la demande. Les carnets de commande des chantiers navals se contractent : il y a 8 navires en construction en 2011, mais un seul prévu pour 2014. En revanche la capacité d’accueil des navires augmente.

Grèce, Italie et Espagne se taillent la part du lion en termes de nuitées liées aux croisières, avec plus de 4 millions en 2009. Pourtant, les retombées économiques ne dépendent pas directement de ce critère. Elles sont inégalement réparties au profit de la Rive-Nord de la Méditerranée, mais aussi des ports de tête de ligne, par rapport aux ports d’escale, précise Julien Le Tellier qui coordonne le programme d’activités du Plan Bleu « Tourisme et développement durable en Méditerranée ».

Côté lignes, la Botte prend la tête

L'Italie tire son épingle du jeu en termes d'emplois et de valeur ajoutée (DR A. Cappato)

L'Italie tire son épingle du jeu en termes d'emplois et de valeur ajoutée (DR A. Cappato)

De son côté, Lina Tode estime dans le rapport du Plan Bleu « Évaluation socio-économique des activités économiques maritimes en Méditerranée » (projet Med Sea) qu’en 2009 un « port de tête de ligne a apporté en moyenne 282 M€ de CA, contre 8 M€ de CA en moyenne pour un port d’escale ».

Or les 24 ports de tête de ligne (sur 150 ports d’accueil de croisières), qui accueillent plus longtemps les croisiéristes et profitent davantage de la croissance du secteur, sont pour l’essentiel situés en Italie, où la plupart des compagnies croisiéristes ont leur siège. La péninsule capte 60% de la valeur ajoutée de l’activité méditerranéenne de croisière, du chiffre d’affaires et des emplois liés au secteur. La Botte bénéficie de près de 50 000 emplois directs, contre moins de 10 000 en Grèce pour un nombre de nuitées équivalents !

*Cette étude s’inscrit dans un programme d’activités sur le tourisme en Méditerranée, qui porte aussi sur le
« Transport aérien et la gestion de l’énergie », des « Profils de durabilité de destinations touristiques » et le « Test des indicateurs Tourisme pour le suivi de la Stratégie méditerranéenne pour le Développement durable ». Outre les publications programmées à l’issue de ce programme, l’ensemble des travaux sera restitué et mis en débat au cours d’un séminaire régional d’échanges d’expériences qui sera organisé par le Plan Bleu en décembre 2011.

English version

Michel Neumuller

Jeudi 6 Octobre 2011

Tags : Botte, capatto, croisière, Espagne, France, Grèce, gênes, Italie, Julien Le Tellier, ligne, Lina Todde, Méditerranée, nuitée, Plan Bleu, ports, valeur ajoutée

02:24 Publié dans Économie, Port Sud de FRANCE, Tourisme, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

27/09/2011

Objectif-LR–Les avocats planchent sur l’innovation

26-09-2011

Pour leur rentrée, les avocats planchent sur l’innovation

- Hérault

http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualite...

Après l’égalité, les avocats s’intéressent à « l’entrepreneur innovant » pour leur rentrée économique de vendredi. Une façon de travailler sur l’image de la profession souvent peu associée à cette thématique.

Objectif Languedoc-Roussillon : Cette année, votre rentrée économique est axée sur l’innovation. On associe pourtant rarement l’avocat à cette thématique…
Me Michel Albisson(*) : Eh bien, c’est une grave erreur ! (rires) Nous sommes partis du constat que le tissu économique du Languedoc-Roussillon était composé de TPE et de PME bien souvent innovantes dans les domaines de l’informatique, de la santé, de la recherche ou de la viticulture. Or, ces entreprises sont souvent confrontées à une question : qui va m’accompagner dans mon développement ? En premier lieu, il y a les avocats qui sécurisent les projets et savent faire preuve d’imagination.


Objectif Languedoc-Roussillon : Concrètement sur quels dossiers pouvez-vous aider les entreprises innovantes ?
Me Michel Albisson : Les exemples ne manquent pas… Si vous souhaitez vous développer à l’export, il faudra bien organiser les conditions générales de vente pour éviter tout litige à l’international. Si vous pensez avoir trouvé un concept technique qui va révolutionner le monde, est-ce que vous devez déposer un brevet ? Et si oui, sous quelle forme juridique ? Enfin, si vous voulez réaliser une levée des fonds, il faudra aussi penser au montage juridique ; etc.

Objectif Languedoc-Roussillon : L’une des tables rondes abordera l’innovation managériale. Là, on voit moins en quoi l’avocat peut intervenir…
Me Michel Albisson : Je vous donne de nouveaux exemples : si vous êtes chef d’entreprise et que vous voulez miser sur l’un de vos salariés en lui payant une formation très qualifiante, vous pouvez avoir peur qu’ensuite il vous quitte. Dans ce cas-là, on peut prévoir une clause de dedit formation qui fait que, si le salarié s’en va, il devra rembourser sa formation… Les avocats interviennent aussi sur l’entrée au capital de salariés, sur les modes d’intéressement ou encore la distribution de stock-options. Bref, ils aident à créer entre l’entreprise et le salarié des relations de fidélité.

Propos recueillis par Gwenaëlle Guerlavais

(*) Me Michel Albisson est avocat associé au cabinet MBA & Associés (Castelnau-le-lez) en charge du droit économique et du droit social.

Rentrée économique du barreau des avocats de Montpellier (http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Agenda/Rentree-economique-du-barreau-vendredi-30-septembre-2011_451.html)
Sur le thème de : L’entrepreneur innovant
Vendredi 30 septembre 2011, à partir de 14h
Sup de Co Monptellier – Grand Amphi

Photo d’ouverture
Légende photo : l’année dernière, la rentrée économique du barreau s’intéressait à l’égalité.
Crédit photo : Barreau des avocats de Montpellier

Photo intérieur
Légende photo : Me Michel Albisson, l’un des avocats qui interviendra lors des tables rondes de la rentrée économique du barreau de Montpellier.
Crédit photo : MBA & Associés

23/09/2011

Canal du Rhône à Sète - DÉVELOPPEMENT DU TRANSIT PAR VOIE D'EAU

A l’occasion de l’achèvement prochain du tronçon de CARNON, 3 articles sur les travaux encours sur le Canal du Rhône à Sète, l'un de la société Ingérop chargée des travaux côté Carnon, les 2 autres du Midi Libre faisant un point plus global.

Groupe Ingérop - Voies Navigables de France aménage le canal du Rhône à Sète sur la commune de Carnon

Septembre 2011

Le développement du transit de marchandises par voie d'eau est un élément essentiel du développement durable.

VNF a donc inscrit un budget global de 20 M€ pour l'amélioration du canal du Rhône sur la commune de Carnon, à proximité de Montpellier.

L'aménagement comporte un tronçon rectiligne de près de 8 km et une partie courbe.

La maîtrise d'œuvre ainsi que les dossiers règlementaires et le suivi environnemental ont été confiés à un groupement comprenant INGÉROP, FONDASOL et Lefur, paysagiste.

L'opération démarrée en 2009 devrait s'achever en 2012.

L'amélioration de la section consiste en une augmentation du rectangle de navigation et une amélioration de la sécurité par la création de sur-largeurs et l'amélioration de la visibilité dans les courbes.

Les enjeux environnementaux et économiques ainsi que les contraintes techniques de la réalisation de cette opération sont multiples.  Au final, deux solutions ont été étudiées en conception :
- Solution de base : stabilité du talus sud par enrochements
- Variante : stabilité du talus sud par palplanches qui permet de diminuer les déblais et les besoins en enrochement.

La solution retenue est la solution enrochements du groupement DTP Terrassement.  Les travaux sont en cours.

Midi Libre - Les travaux de Modernisation du canal du Rhône à Sète

Midi Libre 22/09/2011

L’élargissement reste à opérer sur 1 km, pour porter à 16 m la largeur de la voie d’eau.

L’élargissement reste à opérer sur 1 km,
pour porter à 16 m la largeur de la voie d’eau. (DAVID CRESPIN
)

Le ballet de péniches de 1 200 tonnes évacuant les déblais du chantier se poursuivra encore quelques semaines et celui des tombereaux sur la rive jusqu’à la fin de l’hiver. Mais, après un an, les travaux de modernisation du canal du Rhône à Sète, menés par Voies navigables de France (VNF), sont près de faire sauter le premier verrou, la ligne droite de Carnon.

La Grande-Motte : 8,5 km de terrassement, effectué à 80 %. "Il reste 1 km à traiter, rapporte Laurent Gérin, chef de la division grands travaux de VNF, en extraction des matériaux et pose des enrochements qui stabilisent la berge. Ils seront couverts de terre végétale et plantés, ultérieurement." Cette ligne droite de Carnon à La Grande-Motte était le point le plus "difficile" des 65 km du chantier, qui verra passer à terme des bateaux de 1 200 t, 120 m de longueur. Mais avant qu’ils ne naviguent, fin 2013, beaucoup reste à faire.

Aresquiers : début octobre, débutera la réalisation d’une zone d’attente, à hauteur des Aresquiers, du côté Villeneuve-lès-Maguelone. Le canal fera alors 34 m à cet endroit, autorisant un croisement des péniches. La vitesse moyenne sur le canal sera augmentée.

Carnon : les études seront lancées fin 2012, pour créer un arrêt et une zone de croisement dans le triangle de Carnon. Où Mauguio et Pérols rêvent d’un projet immobilier. VNF n’est "pas hostile, mais ça serait bien que ce soit lié à l’usage de la voie d’eau".

Lunel : un arrêt figure aussi au projet sur la commune de Lunel, dans la même logique d’accélérer la vitesse moyenne de navigation. On n’en est, là encore, au seul stade des études, pour réalisation en 2013, avec rectification d’une courbe.

Hérault Travaux de Titan sur le canal du Rhône à Sète

PIERRE BRUYNOOGHE

23/09/2011, 06 h 00

7 réactions

Le canal est élargi sur une bande de dix kilomètres pour permettre davantage de trafic.

Le canal est élargi sur une bande de dix kilomètres pour permettre davantage de trafic.
(Photo VINCENT DAMOURETTE)

Développer le transport de marchandises par voie d’eau, en en faisant profiter le port de Sète. C’est le double objectif des travaux actuellement engagés sur le canal du Rhône à Sète. Un ouvrage long de 60 km, qui s’étire de Saint-Gilles, en Petite Camargue, à l’Île Singulière, dans l’Hérault.

Une première enveloppe de 50 M€ est investie par le conseil régional, gestionnaire du port de Sète, l’Etat et les Voies navigables de France (VNF), dans le cadre du contrat de projet 2007-2013.

Une somme équivalente doit suivre. Pour boucler le chantier "d’ici 2016", espère Robert Navarro, le premier vice-président du conseil régional.

Le chantier consiste tout d’abord à élargir le fond du canal, en le portant de 6 mètres à 16 mètres. Ce qui suppose de gagner sur la terre, côté sud, à hauteur de Carnon et des cabanes du Roc, afin d’"améliorer les conditions de passage" : fluidifier le trafic, réduire les temps de transport et accueillir des bateaux plus volumineux, de 2 500 tonnes.

C’est sur ce secteur qu’est localisé le gros morceau du chantier : 21 M€ sont consacrés à cet élargissement de berge, sur une dizaine de kilomètres. L’autre berge n’est pas touchée, pour ne pas perturber (notamment) les zones de nidification des guêpiers. Le canal du Rhône à Sète traverse, faut-il le rappeler, de nombreux secteurs naturels protégés ou sensibles. Parallèlement, plusieurs ponts qui le franchissent sont rehaussés. Celui de Lunel - La Mer sera ainsi relevé d’une cinquantaine de centimètres.

Tout cela a une finalité : accroître les volumes de marchandises acheminées par ce canal. Selon Alain Gest, le président de VNF, le transport fluvial connaît un regain d’intérêt. "Il a longtemps été privilégié par le secteur agricole, le BTP. Mais maintenant, d’autres secteurs s’y intéressent, même l’aéronautique", dit-il.

Dans tous les cas, le Grenelle de l’environnement fixe une hausse de la part du fret non routier et non aérien de 14 % à 25 % d’ici 2022 en France.

01/07/2011

Fusion des Agglos–Analyse “Agde à venir”

Pour une fusion d’avenir par Fabrice MUR

Pour une fusion d’avenir  par Fabrice MUR

En lançant, dès le mois d’Avril, le grand forum débat sur les communautés d’Agglomération et Territoires, Agde à Venir a souhaité engager le dialogue nécessaire à toute prise de position efficace pour l’avenir de notre commune.

Durant deux mois, nous avons rencontré la population, les acteurs du tourisme, les représentants des métiers traditionnels et les associations environnementales. Nous avons aussi échangé avec les services de l’Etat afin de connaître leur avis sur l’évolution de notre territoire dans le schéma départemental de la future loi sur la territorialité.

Ce processus de consultation a, au final, été riche à plus d’un titre.

Tout d’abord, il met en lumière les réalités d’une communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée amorphe notamment sur le plan du développement économique entreprit depuis 10 ans. Cette Communauté d’Agglomération, née d’un improbable rapprochement entre Agde et Pézenas, n’a trouvé au départ pour seule justification que la somme des habitants ainsi que l’affinité politique des élus des deux grandes villes. Faute de vision cohérente à partager entre les deux villes du fait du grand écart existant entre les villes et villages du territoire, du fait d’une taille limitée de l’ensemble, ainsi que du manque de capacité visionnaire de son président, seules ont été partagées les dépenses de fonctionnement canalisant plus des 2/3 des ressources de la CAHM. Au final, et c’est bien là le plus inquiétant, la fonction essentielle de la politique communautaire au service du développement économique de notre territoire est sans aucun doute un échec après 10 ans d’existence.

En 2009, sur un budget de 57 millions d’€, seuls 6 millions ont été destinés aux investissements sensés soutenir le développement économique dont 1,5 millions d’€ consacrés à la construction du centre aquatique.

Pour comparaison, sur la même année, la communauté d’Agglomération de Béziers Méditerranée a investi 42 millions d’€ et la Communauté d’Agglomération Thau Agglo, 40 millions d’€.

A ce jour, aucune Zone d’Activité Economique nouvelle n’a vu le jour depuis la création de la CAHM.

Tout un symbole. Face à ce bilan et avant d’entrevoir toute fusion possible, il est urgent de revitaliser notre communauté d’agglomération, de lui donner pleinement les moyens de devenir la véritable locomotive économique notamment dans la mise en place de projets structurants dans le domaine touristique.

Dans  un  contexte   général  de  concurrence  de  plus  en  plus   exacerbée  entre  les pays  du  littoral   méditerranéen  ainsi qu' une  montée  en  puissance   des  questions  environnementales,    l’enjeu  pour  la CAHM est   d’occuper  une  position de leader  en  matière   d’offre  touristique intégrée à l’environnement dite « écotouristique », d’offres thématiques à valeur ajoutée sur  l’arc  méditerranéen   reposant  sur  une  offre  bicéphale :  le  tourisme  balnéaire  et  le  tourisme  de terroir.

Devenir fort, c’est rester maître de son destin quant aux choix d’une fusion à plus grande échelle. Car la loi sur la territorialité oblige l’ensemble des communes à se positionner sur le choix d’un territoire à l’orée de 2014.

Face à cette nécessité, notre maire a souhaité qu’une fusion ait lieu entre notre Communauté d’Agglomération, la Communauté des Communes du Nord du Bassin de Thau et la communauté d’Agglomération du Bassin de Thau.

Pour présenter ce projet, il s’appuie tout d’abord sur le fait que ce territoire sera composé de villes moyennes face aux autres communautés d’agglomérations centrées sur une métropole leader (Béziers, Montpellier). Or, la loi sur la territorialité encourage la création de structures fondées autour de villes phares à laquelle s’associent des villes de plus petites dimensions afin de créer une synergie de développement basé sur la complémentarité et la diversité.

Autre argument avancé, la gestion durable de la lagune de Thau. Bien que cette gestion soit essentielle d’un point de vue environnemental, elle concerne un territoire bien plus vaste que celui d’une possible fusion autour du bassin de Thau. En effet, interviendraient également les deux EPCI du bassin de Thau et la communauté d’agglomération de Montpellier. De plus, cette gestion est déjà pilotée par le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de l’Hérault et la Commission Locale de l’Eau. L’échelle de gouvernance souhaitée par cette fusion n’est donc pas pertinente dans ce domaine.

D’après les dires du président de notre Communauté d’Agglomération, cette fusion favoriserait également l’émergence d’une destination touristique internationale comprise dans le triangle Agde-Sète-Pézenas. Les atouts touristiques du pays agathois et sétois sont le plus souvent en concurrence directe : tourisme balnéaire, tourisme de nautisme etc... Le développement d’une destination touristique de qualité ne peut se faire sur ces positions concurrentielles entre les deux sites. Nous devons au contraire trouver une dynamique qualitative née de l’équilibre entre un tourisme de littoral et un tourisme de terroir.

Enfin, ce territoire nous est présenté comme stratégique pour le développement des activités portuaires du port de Sète. Il est essentiel de rappeler que chaque port dispose d’organisations et d’installations autonomes sans liens avec les périmètres des communautés d’Agglomérations. En ce qui concerne l’Hinterland du port de Sète, ce dernier peut difficilement n’être qu’un axe d’ouverture vers le cœur d’Hérault. Il sera tourné en priorité vers Montpellier ainsi que vers  l’axe Sud-Nord puis au delà vers l’Espagne et l’Italie.

Ce projet est donc une fusion à contre nature basée uniquement sur l’addition exhaustive des éléments communs aux deux collectivités concernées, sans recherche de complémentarités nécessaires à toute dynamique. Elle va d’ailleurs à l’encontre de ce que préconisent les deux Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT) engagés sur les territoires concernés ainsi que de l’avis des services de l’Etat qui, dans un rapport daté du 19 Novembre 2010, remet en cause son bien fondé.

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Fort des échanges et des rencontres que nous avons organisées avec l’ensemble des acteurs locaux, et dans le cadre d’une possible fusion,  Agde à Venir est, à présent, en mesure de proposer l’émergence d’un nouveau territoire, fruit du rapprochement avec la Communauté d’Agglomération Béziers Méditerranée ainsi que les communautés des communes des pays de Thongue et de la Domitienne : « La Communauté d’Agglomération de l’Ouest Hérault »

Dans le cadre de cette future fusion, il est tout d’abord essentiel de s’attacher à la réalité des bassins de vie et d’emplois ainsi qu’aux déplacements optimaux à l’intérieur de ce territoire. Sur ces points, l’analyse des déplacements de personnes met en évidence la relation forte dans le triangle Agde-Béziers-Pézenas tel que le présente le SCOT du Biterrois auquel nous appartenons déjà. Plus précisément, les déplacements originaires de la CAHM sont de 300 par jour à destination de Sète et de 1500 à destination de Béziers (source INSEE). En ce qui concerne les pôles de transports au cœur de ce territoire, la présence de l’Aéroport de Béziers-Cap d’Agde ainsi que de la future gare TGV, sans oublier le canal du midi, représentent autant d’atouts favorisant le déplacement des personnes à plus ou moins grande échelle.

Il faut ajouter, et ce n’est pas le moindre des atouts, l’opportunité de favoriser la création de zones d’activités génératrices d’emplois permanents, créateurs de richesses indispensables à notre territoire. Aidée par la Région et le Département, incitateurs de telles initiatives de développement, l’implantation d’entreprise, sur le grand bassin du biterrois, en serait grandement encouragée.

Sur le plan financier, une telle fusion s’accompagnerait d’une fiscalité remise à plat et alimentée par une Dotation Globale de Fonctionnement en adéquation avec le poids démographique conséquent de cette Communauté d’Agglomération  représentant l’Ouest héraultais.

Enfin, cette fusion doit créer les conditions propices au développement économique axé sur un tourisme de qualité. Basée sur la diversité des atouts touristiques (tourisme balnéaire, tourisme culturel et de patrimoine, tourisme œnologique, écotourisme etc.…), cette complémentarité permettrait de créer une dynamique entre la façade littorale dont le Cap d’Agde sera la référence et la vitrine sur le plan international, et les richesses des divers terroirs.

Aujourd’hui, au-delà des acteurs politiques en présence, il est surtout important d’avoir à l’esprit que cette position respecte la logique et la cohérence des territoires. Le projet est élevé mais visionnaire et c’est à terme celui qui permettra à notre commune de s’épanouir au cœur d’un territoire à l’échelle de ses ambitions.

Fabrice MUR

Président d’Agde à Venir

Fabrice MUR Président d’Agde à Venir (29-06-11)

11:49 Publié dans Agglo, Aménagement, Économie, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

09/02/2011

ECONOMIE REGIONALE : côté logiciels

http://recrutement.fr.capgemini.com/Pages/Offers/OfferVie...

Midi Libre Édition du lundi 31 janvier 2011

Capgemini embauche plus de 50 personnes

DR

Montpellier Cap Gemini embauche plus de 50 personnes

 


Le site du groupe spécialisé en informatique cherche aussi de nouveaux locaux.
Nouvelle vague de recrutements chez Cap Gemini. Après avoir embauché une quarantaine de personnes en 2010, le site montpelliérain du groupe, spécialisé dans les services informatiques pour le monde de la finance, augmente une nouvelle fois ses effectifs. « Sur ce premier semestre, nous recrutons plus de 50 personnes », annonce Sandrine Brugeaud, la nouvelle directrice du site.

Cap Gemini, un des leaders mondiaux du conseil, des services informatiques et de l’infogérance, fait ainsi face au bon développement de ses activités. Motif : les banques et les compagnies d’assurance, pour lesquelles son pôle montpelliérain crée des systèmes et des applications informatiques, étoffent au fil des ans leurs offres de services numériques. Pour satisfaire les demandes de clients qui réalisent de plus en plus souvent des opérations en ligne ou consultent leurs comptes directement depuis un smartphone, un Iphone ou un Ipad.

Cette tendance profite directement à Cap Gemini, un groupe qui travaille avec la plupart des grandes banques et compagnies d’assurance. L’activité de son site montpelliérain s’en ressent. D’autant que ce dernier se concentre sur des développements liés aux nouvelles technologies et les nouveaux moyens de paiement, en partenariat avec un éditeur de solutions de paiement pour les banques et sociétés financières.

Dans son plan de recrutement, le site montpelliérain de Cap Gemini recherche donc des niveaux bac + 5, avec une bonne maîtrise de l’anglais : développeurs nouvelles technologies, experts fonctionnels bancaires, chefs de projets... Les recrutements ont débuté hier avec un premier forum. D’autres suivront.

Parallèlement, le pôle montpelliérain se met en quête de 1 000 m2 de locaux supplémentaires près de son bâtiment de Pérols. Le site montpelliérain compte près de 300 personnes. A court terme, il devrait en employer près de 400.

Pierre BRUYNOOGHE

vos réactions

04/02/2011 à 10h45 | arnak 

Bien sûr qu'il s'agit d'une bonne nouvelle pour l'emploi dans la région, pour l'instant. Mais avez-vous déjà entendu parler de l'offshore ? Pour l'instant certains "grands comptes" sont encore "frileux" à l'idée de voir les développements de leur informatique réalisés dans les pays en "voie de développement" à bas coûts. Ils sont encore moins favorables à la délocalisation complète de leur informatique dans ces pays. Mais dans quelques années, quid de l'emploi dans la région, le pays ? Regardez ce qui arrive à l'industrie en Europe. Pour le reste, renseignez-vous bien avant de vous gausser sur les possibilités d'évolutions offertes par les SSII. Et je parle bien des salariés qui s'investissent dans leur société depuis très longtemps et n'ont pas grand chose en échange des efforts fournis. Pour résumer, ce sont les "amis" de la sphère managériale qui se gavent. Pour les autres, QUOIQU'ILS FASSENT, la reconnaissance de la hiérarchie (quand bien même il y en aurait) reste bien souvent orale. Alors, élucubrations ?

Un écosystème dynamique

Les TechDays, c'est aussi l'occasion de dialoguer avec les partenaires de Microsoft sur différents sujets. Ainsi, Sogeti, spécialiste des services informatiques et de l'ingénierie a, lors d'un atelier sur la migration vers Windows 7, annoncé la création d'une entité à Moumbaï en Inde qui va être en charge de l'automatisation de la compatibilité des packs applicatifs avec l'OS de Microsoft. La société a fait appel à un éditeur de solution de migration, App-DNA et de son logiciel App Titude. « Le concept est simple, au sein d'une entreprise, on prend l'ensemble des applications, le logiciel teste et évalue en affectant des codes couleurs sur la compatibilité, vert aucun problème, orange cela nécessite quelques modifications et rouge l'entreprise choisira si elle change ou fait évoluer cette application » explique un responsable de l'éditeur.

02/02/2011 à 10h51 | cosinus6 

Je trouve ça génial qu'à l'heure actuelle une société telle que CAP GEMINI ou SOPRA ou peu importe IKEA et tant d'autres ... puisse trouver un créneau porteur, évolutif, soit créatrice d'emplois dans l'innovation, BRAVO !! On a besoin d'avancer, besoin de communiquer, d'évoluer ...

02/02/2011 à 10h19 | l'ancienne 

Il y a des réactions que je ne comprends pas. Une société va créer des emplois et certains s'ingénient à vouloir la démolir, en émettant des élucubrations quant à l'avenir. On veut bosser ou rester au chaud avec les allocs ? Faut savoir.

02/02/2011 à 10h07 | falex46

J'avais il y a plus de 50 ans ,un prof qui nous disait :" réussir dans la vie c'est aller au delà de ses possibilités " eh bien oui il avait raison ayant commencé ma carrière à 14 ans comme boy porteur de caisse à outils de professionnels ,j'ai terminé ma carrière comme cadre dirigeant ! mais bien sur ,je n'ai jamais fait 35 heures ,celles-ci étaient déjà réalisées le mercredi et je n'en suis pas mort pour autant en profitant maintenant d'une bonne retraite!

01/02/2011 à 22h00 | dartagnan 

Arrêtez avec vos débats stériles. on ne peut que s'en féliciter ! C'est une bonne nouvelle pour la région et pour l'économie.

01/02/2011 à 16h06 | Virginie 

Pas d'accord, il ne faut pas forcément être VISIBLE car quand bien même tout en l'étant...il n'y a aucun retour ! Deux poids, deux mesures....et moi j'aime pas faire la lèche-cul ! Chacun son truc, en tous les cas je suis bien dans mes baskets.

01/02/2011 à 15h26 | Fred 

Je ne suis pas d'accord avec Arnak. Je suis dans une SSII de Montpellier, en l'occurrence, SOPRA, et très objectivement, le retour sur investissement paye. Si on se donne bien et qu'on est VISIBLE, là il y a un retour de la société. En revanche je pense qu'effectivement, si on reste dans son coin en se contentant de "faire" et non pas de "montrer" ... on est oublié, mais qui peut en blâmer la société.

01/02/2011 à 10h01 | arnak 

Attention à ne pas faire croire aux gens que cette société est idyllique, notamment en ce qui concerne le traitement de ses salariés. En effet, comme pour toutes les sociétés de services en ingénierie informatique, si le salaire est mal négocié dès l'embauche, les maigres augmentations qui sont consenties par la politique managériale ne permettrons pas aux salariés (de progresser dans l'entreprise (et ce peu importe les efforts consentis par la salarié) . En d'autres termes, Cap Gemini est une SSII comme les autres, qui place des personnels en clientèle, demande à ces mêmes personnels de se surpasser. Ces personnels sont la plupart du temps très bien notés par le client quant à leurs prestations, mais n'ont jamais, vraiment jamais, de compensations en retour des efforts fournis.

11:21 Publié dans Économie, Emploi, Informatique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cap gemini, sopra, sandrine brugeaud | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

19/04/2010

Midi Libre SETE - Bilan : La crise se confirme au tribunal de commerce

Édition du lundi 19 avril 2010

La crise se confirme au tribunal de commerce

Michel PIEYRE

ENTREPRISES : L'année 2009 a prouvé les difficultés rencontrées par nombre d'entreprises

Les dernières statistiques du Tribunal de commerce de Montpellier illustrent les pertes subies en 2009 par le tissu économique local (Montpellier, Sète, Clermont l'Hérault) face aux effets de la crise.

La plupart des indicateurs qui permettent l'observation de l'activité des entreprises montrent une aggravation.

  • Ainsi, le nombre de créations d'entreprises a chuté de 20 % (4 754 en 2009 contre 5 927 en 2008).
  • Même constat dans la gestion des contentieux. Leur nombre s'est accru de près de 18 % (2 152 contre 1 826). « Le contentieux est l'un des facteurs qui nous permet de poser un état de la situation économique locale », précise Bruno Pascal, président du tribunal de commerce.
  • Très souvent conséquences du contentieux, les actions en référé sont, elles aussi, en hausse, de 18 %.
  • Les mandats ad hoc sont un autre indicateur pertinent – il s'agit d'une procédure confidentielle. Leur nombre a augmenté, lui, de plus de 60 % (29 contre 18).
  • Les préventions ont aussi connu une très forte augmentation : +111,90 %. « La prévention est décidée soit à l'initiative du chef d'entreprise, soit à l'initiative du Tribunal de commerce qui convoque ses responsables face à des difficultés. Elle peut également être le fait du commissaire aux comptes, qui déclenche une procédure d'alerte » , explique encore Bruno Pascal.
  • Les procédures de sauvegarde permettent à un chef d'entreprise d'obtenir le gel de son passif, en attendant de sortir des difficultés rencontrées. Le nombre des procédures collectives s'est accru de 22 %. « C'est l'une des statistiques les plus fiables pour observer le niveau de difficulté des entreprises » .

Les secteurs les plus touchés par la crise sont l'immobilier (le nombre des agences a chuté), le bâtiment, le commerce indépendant et les petites sociétés de services.

Depuis le début de l'année, la tendance est à une stabilisation, comparée au premier trimestre 2009. Mais ce constat risque d'être trompeur. En effet, comme ne manque pas de le faire remarquer Bruno Pascal, « beaucoup d'entreprises ont clôturé leurs comptes au 31 décembre dernier ; les premiers bilans vont commencer à sortir » . Une sorte d'heure de vérité.

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13/10/2009

Revue de Presse Econostrum du 13 Octobre 2009

Quand il est question d'imaginer de nouveaux partenariats entre le Nord et le Sud de la Méditerranée et de bâtir « un modèle de coopération industrielle gagnant-gagnant », on aimerait qu'on nous donne des pistes précises pour étayer ces dires de bonne volonté au lieu de nous servir seulement de fades observations et de l’urgence écologique.

Les villes méditerranéennes face au défi de l'attractivité

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Soumises à de multiples pressions, démographiques, environnementales, énergétiques,... les villes méditerranéennes doivent apprendre à réguler leur attractivité. Un défi qui doit permettre d'expérimenter de nouvelles formes de coopérations. Et qui pourrait favoriser l'émergence d'un modèle d'intégration territoriale.

La pollution du Caire : un des nombreux symptômes de la pression qui menace les villes méditerranéennes (photo ©DR)

La pollution du Caire : un des nombreux symptômes de la pression qui menace les villes méditerranéennes (photo ©DR)

 

 

 

MEDITERRANEE :

  • Choc démographique, changement climatique, désertification, urbanisation galopante... Telle est, dans le désordre, la liste des défis auxquels doivent se préparer les villes du pourtour méditerranéen. 
  • Autant de menaces qui exigent des réponses adaptées et coordonnées. Et qui paradoxalement pourrait bien accélérer l’émergence d’un modèle d’intégration territoriale.

Voilà résumés à grands traits les grands enseignements du colloque organisé par la Commission Méditerranée de « Cités et Gouvernements Locaux Unis  » (CGLU) ce 9 octobre à Marseille.

Coopération « gagnant-gagnant »

Pour Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), « les grands enjeux environnementaux sont autant d’opportunités de nouer des partenariats entre le sud et le nord ». Et de citer l’exemple de l’énergie solaire, un domaine où pays du nord et du sud pourraient bâtir « un modèle de coopération industrielle gagnant-gagnant ». Ce nouveau schéma basé sur une coopération équilibrée permettrait de sortir du carcan institutionnel qui a jusqu’à présent bridé l’émergence d’un vrai modèle de développement régional. 

« La clef, c’est le savoir. C’est là que se trouve le pouvoir. C’est de la connaissance que naîtront les projets opérationnels à même d’abattre les résistances institutionnelles », rappelle le professeur Ghassan Salame, ancien ministre libanais.  Cet essor d’une économie de la connaissance est d’ailleurs déjà à l’œuvre sur la rive sud : « un auteur qui publie un livre au Maroc peut-être un best seller à Beyrouth. Un bon documentaire produit au Maroc peut être acheté par toutes les télévisions du monde méditerranéen... », observe M. Salame

Pression démographique surtout sur les littoraux

La culture agit donc en défricheur. En se jouant des frontières, elle s’impose comme un modèle d’intégration efficace. Un modèle dont les pouvoirs publics devraient s’inspirer pour bâtir « un schéma de croissance durable », affirme Jean-Michel Lebrat, directeur adjoint de l’Agence française de développement (AFD). 

Car en la matière, tous les clignotants sont à l’orange foncé. « La pression urbaine sur le littoral va s’intensifier. D’ici 20 ans, la population des villes devrait passer des 150 à 250 millions au sud », indique M. Lebrat. 

Cette explosion démographique pose évidemment la question du mode de croissance urbaine et des instruments de régulation. « On sait qu’il existe une relation étroite entre la forme urbaine et la consommation d’énergie. Plus une ville est diffuse, plus elle vorace en CO2 ».

Le changement climatique coûtera de 5 à 20% du PIB mondial

L’urgence est d’autant plus forte que dans de nombreuses villes du sud, la cote d’alerte est dépassée : « Au Caire, la ville vit en permanence sous un nuage de CO2. A Istanbul, l’urbanisation galopante met les habitants à la merci des risques hydrogéologiques ».  La maîtrise de ces phénomènes relève de la gageure. Un défi XXL auquel des instruments comme le tout nouveau Centre de Marseille pour l’intégration en Méditerranée (CMIM) doivent tenter d’apporter des réponses adaptées. 

Reste à dégoter des moyens pour mettre en œuvre ces politiques. Impossible ? Dans un rapport publié en 2006, l’économiste britannique Nicholas Stern estimait l’ensemble des coûts et des risques liés au changement climatique à 5-20 % du PIB mondial à perpétuité, si aucune action n’est prise rapidement !

Face à cet enjeu, les grands bailleurs de fonds tels l’AFD, l’OCDE, l’Union européenne et plus récemment la Banque mondiale à travers son programme « Eco2 Cities : Villes écologiques et villes économiques » réorientent leur stratégie en proposant un arsenal d’aides aux autorités locales pour adapter ou réviser leur modèle de développement urbain.

Mais le privé peut également participer : ainsi que le rappelle M. Debrat, la reconstruction de Beyrouth a été financée avec les fonds souverains des pays du Golfe.

Mardi 13 Octobre 2009

William Allaire

Olivier Lavoine : "La connexion électrique entre sud Méditerranée et Europe se fera après 2011

Réseau de transport d’électricité (RTE), filiale du groupe français d’énergie EDF, vient de signer un accord de coopération avec son homologue turc, TEIAS. Olivier Lavoine, président de RTE International, revient sur cet accord et sur le dossier de la boucle énergétique méditerranéenne destinée à permettre la mise en place d’un vrai marché de l’électricité à l’échelle euro méditerranéenne. Initialement prévu pour 2010, le projet a du retard en raison de l’avancement très inégal des interconnexions au sud et entre l’Europe et le sud.

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Olivier LAVOINE, président de RTE International. (Photo RTE)

Olivier LAVOINE, président de RTE International. (Photo RTE)

FRANCE/TURQUIE/EUROPE/ MEDITERRANEE


Econostrum : Quel est l'enjeu de l'accord de coopération signé début octobre, entre la Turquie et Réseau de Transport d’Electricité (RTE) ?

Olivier Lavoine : Cet accordl va permettre à la Turquie d’achever sa mise à niveau et de prendre un nouveau départ, pour atteindre le standard européen sur le marché de l’électricité et  connecter son réseau avec le système électrique européen. Il s’agit d’un accord bilatéral, à travers lequel nous leur apportons notre expertise, mais qui pourra déboucher à terme sur des contrats.

Econostrum : les accords de Barcelone de 1995 prévoyaient la constitution d’un marché euro méditerranéen de l’énergie en 2010. Ce timing est-il respecté ?

Olivier Lavoine : En Turquie, les essais sont prévus l’an prochain pour une connexion au système continental européen en 2011. Les pays du Maghreb sont déjà reliés en courant alternatif à l’Espagne. Mais il reste les deux blocs - Egypte-Libye d’une part et Jordanie-Liban-Syrie d’autre part – pour lesquels il faudra encore de nombreux essais et dont la connexion avec l’Europe sera de toute façon postérieure à 2011. Ces interconnexions sont un élément indispensable à la construction du marché euro méditerranéen de l’électricité.

Le Sud doit renforcer son réseau à très haute tension dans l'optique d'un marché euro méditerranéen

Pas moins de 19 projets d'interconnexions électriques sont planifiés sur le pourtour méditerranéen

Pas moins de 19 projets d'interconnexions électriques sont planifiés sur le pourtour méditerranéen

Econostrum : Quels sont les enjeux de ce que l'on appelle la boucle énergétique méditerranéenne ?

Olivier Lavoine : l’objectif est vraiment de mettre en place des échanges d’électricité entre tous ces pays, au nord et au sud de la Méditerranée, comme cela se passe déjà en Europe continentale. Cela doit permettre de faire des économies en matière de moyens de production et de sécuriser les réseaux.
Mais en Europe par exemple, les échanges ne représentent que 10% de la consommation globale. Il est donc essentiel pour les pays du sud d’accroître dans le même temps leurs capacités de production alors qu’ils enregistrent une croissance de la consommation de 5% par an contre 1,5% en Europe.
C’est le cas puisque tous ont d’importants programmes d’investissements avec aussi désormais des projets de  développement des énergies renouvelables.

Econostrum : Quelles sont les principales difficultés de ce dossier ?

Olivier Lavoine : En Europe, le plus difficile aujourd’hui est de construire de nouvelles infrastructures. De leur côté, les pays du sud doivent renforcer leurs réseaux 400.000 volts afin d’assurer la sûreté et la performance de leurs systèmes électriques nationaux avant même de parler d’un marché régional voire euro méditerranéen. Plusieurs réalisations sont en cours.
Sur le plan technique, il faut s’assurer que les moyens de réglage fonctionnent bien dans les différents pays et permettent de garantir la fréquence. Ce sera par exemple une part importante des essais qui vont se dérouler l’an prochain en Turquie.

Projets de ligne franco espagnole

Econostrum : des projets de création de nouvelles lignes sous marines existent entre l’Espagne et l’Algérie, ou encore l’Italie et la Tunisie ou encore la Libye. La France a-t-elle des projets similaires ?

Olivier Lavoine :
le problème de la Méditerranée c’est sa profondeur. Les projets que vous avez cités sont plus courts en distance mais se feraient aussi sur des plateaux continentaux moins profonds.
Nous avons donc plutôt des projets de ligne avec les pays voisins comme l’Espagne (une nouvelle ligne de 60 km entièrement souterraine doit être construite entre la France et l’Espagne d’ici 2013 moyennant 700 M€, ndlr) et l’Italie. Dans ce dernier cas, les études sont toujours en cours.

Mardi 13 Octobre 2009

Fanny Llorca

 


Tribune libre

  • Benita Ferrero-Valdner

« Nous devons élaborer une politique régionale commune en Méditerranée et dans le Golfe sur les énergies renouvelables »

 


 

 
Benita Ferrero-Waldner, Commissaire européenne aux relations extérieures et à la politique européenne de voisinage.

À l’approche du sommet de Copenhague, nous devons nous concentrer non seulement sur les objectifs de réduction des émissions, mais aussi sur la façon de rendre ces réductions réalisables.

Outre une meilleure efficacité énergétique, une utilisation plus importante des sources d’énergie renouvelables devra faire partie intégrante de toute mise en œuvre constructive d’un accord international sur le climat.

Le recours aux énergies renouvelables n’est pas une solution miracle aux défis posés par la lutte contre le changement climatique et le renforcement de notre sécurité énergétique. Il est peu probable que ces énergies remplacent totalement les ressources traditionnelles en hydrocarbures.  Elles n’en sont pas moins essentielles pour ralentir l’épuisement de ces combustibles fossiles traditionnels.

Les sources d'énergie renouvelables sont une possibilité concrète presque partout dans le monde, chaque région ayant un potentiel plus ou moins grand de production d’énergie solaire, éolienne, hydroélectrique ou d’énergie de la biomasse. Nous avons pour mission, au 21ème siècle, de trouver les technologies nécessaires pour exploiter ces sources d’énergie de manière efficace et rentable. 

L’Union européenne a été le premier acteur mondial à adopter des objectifs juridiquement contraignants en matière d’énergies renouvelables, d’économies d’énergie et de réductions d’émissions. Ces efforts n’auront toutefois une incidence significative que si des efforts semblables sont entrepris ailleurs.

Et force est de constater que nos propres objectifs ne seront peut-être réalisables que si un marché international des énergies renouvelables est mis en place. C’est la raison pour laquelle la Commission européenne s’est efforcée, ces dernières années, d’établir des partenariats sur l’énergie avec ses voisins de la Méditerranée et du Golfe

Un grand nombre d’entre eux disposent d'abondantes ressources en hydrocarbures et ont donc négligé les sources d'énergie alternatives qu'ils pourraient exploiter, en particulier l'énergie solaire.

C’est dans cet esprit que j’accueille, le 9 octobre  à Bruxelles, une conférence sur l’énergie renouvelable associant nos partenaires de la Méditerranée et du Golfe, afin de poursuivre les travaux déjà entamés dans le cadre, par exemple, du Plan solaire méditerranéen et de notre partenariat avec le Conseil de coopération du Golfe.

Nous devons proposer des solutions pour relever quatre défis fondamentaux :

  • intensifier la recherche et le développement en matière d’énergies renouvelables, notamment en ce qui concerne la production d’électricité verte et les technologies afférentes;
  • développer l'infrastructure électrique nécessaire aux niveaux national, régional et interrégional;
  • créer un cadre législatif et réglementaire pour l’énergie renouvelable, ainsi que des conditions équitables pour le commerce de l’électricité verte; et
  • élaborer une politique régionale commune en Méditerranée et dans le Golfe, prévoyant des objectifs clairs en matière d'énergie renouvelable et des mécanismes de soutien financier, le cas échéant, fondés sur le marché intérieur européen.

L’UE offre concrètement son aide à ses partenaires pour la création d’un marché intégré, fondé sur un cadre politique, législatif et réglementaire commun. L’expertise et l’expérience de l’Union peuvent aider nos partenaires à exploiter pleinement leur énorme potentiel d’énergie solaire et éolienne.

Nous pouvons ainsi non seulement répondre à leur demande d'énergie et à la nôtre, qui augmentent rapidement, mais également apporter des revenus supplémentaires aux économies locales par la création d'emplois dans un secteur économique nouveau et par des exportations d'électricité verte à destination de l’UE.

Enfin, et surtout, en partageant la technologie de l’énergie verte, nous pouvons œuvrer ensemble à donner aux générations futures le droit de jouir d’un approvisionnement énergétique stable et fiable, comme tel a toujours été le cas pour nous.    

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Un second terminal croisières pour Marseille.


Une partie du terminal fruitier du grand port maritime de Marseille devrait changer d’affectation pour devenir le second terminal croisières de la cité phocéenne.

Marseille devrait se doter d'un second terminal croisières pour être en mesure de traiter quatre grands navires de croisières en même temps. Photo GT

Marseille devrait se doter d'un second terminal croisières pour être en mesure de traiter quatre grands navires de croisières en même temps. Photo GT

FRANCE.  « Nous venons d’inaugurer une passerelle de 2,5M€ destinée à faciliter le débarquement des passagers. D’autres investissements suivront avec en particulier la construction d’un nouveau terminal croisières. Nous avons besoin de deux terminaux disposant chacun de deux postes à quai » annonce Jacques Massoni, directeur général de Marseille Provence Cruise Terminal (MPCT).

MPCT regroupe les trois armateurs Costa Croisières  , Croisifrance et MSC Croisières, concessionnaires pour 20 ans du terminal croisières.

Les trois compagnies se sont engagées à assurer 450 escales annuelles pour un trafic minimum d’un million de passagers en 2011. Elles fourniront à elles seules 85% de la clientèle.

Hors contrat de concession

Pour atteindre cet objectif, MPCT doit investir six millions d’euros pour rallonger un quai de 120 mètres, construire un parking et des magasins. En revanche, ce second terminal ne figure pas dans le contrat de concession.
« L’actuel ne nous permet pas d’atteindre le million de passagers » constate Jacques Massoni. « Initialement, le contrat de concession prévoyait une extension du quai, mais cela représentera un investissement lourd pour un résultat pas optimal car les sites ne seront pas assez concentrés. C’est pourquoi nous travaillons avec le port sur un aménagement du hangar 24, aujourd’hui vide de toute activité. Ses 20 000 m² nous suffisent amplement ».

Un terminal fruitier vide

L’ancien président de MSC Croisières avait déjà en son temps fait part de son désir de voir installer l’activité croisières en lieu et place du terminal fruitier. Mais pour des raisons sociales, la direction du Port a toujours déclaré que ce sujet n’était pas à l’étude.
Avec le départ du seul utilisateur de ce terminal, l’israélien Agrexco, les données du problème changent.
« Nous pourrons y traiter les têtes de ligne (embarquement et débarquement des passagers) car le hangar dispose d’assez d’espace pour assurer la logistique des bagages » poursuit Jacques Massoni.
« Un architecte travaille déjà sur ce dossier qui représente un investissement de quelques millions d’euros. Il faut aller vite car nous avons besoin de cet équipement avant 2011. La direction du port soutient ce dossier. Dans son projet stratégique, elle a d’ailleurs inclus le hangar 24 dans la zone dédiée aux croisières ».    
Lire aussi Fruits: Agrexco quitte Marseille pour Savone Vado

Lundi 12 Octobre 2009

Gérard Tur

17:40 Publié dans Économie, Énergie renouvelables, Région, Solaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Midi Libre Sète - Pêche - Les armements naviguent en eaux troubles

Édition du mardi 13 octobre 2009

Photo archives

Des salaires non versés, des enquêtes sur le travail dissimulé... Même à terre, ça gîte

Les difficultés rencontrées par les armements et les marins-pêcheurs, qu'ils soient thoniers ou chalutiers, ne laissent personne insensible. A commencer par Christine Lagarde, ministre de l'économie, dont un des membres de son cabinet a rencontré, jeudi dernier à Paris, une délégation de thoniers, parmi lesquels Jean-Marie Avallone, le plus gros armateur sétois.
DRCes difficultés, liées notamment aux quotas de pêche, ont semble-t-il des incidences sur le paiement des salaires des marins. Ainsi, Jean Hédou, en charge au niveau national des transports au sein du syndicat Force Ouvrière, s'est-il ému auprès de Raphaël Scanapiecco du retard de versement pour la campagne au thon de printemps dernier. Il aurait même mis en demeure l'armateur de payer rapidement ses hommes, sous peine de demander la saisie conservatoire d'un navire, comme cela avait été le cas en Bretagne, fin 2008.

Les syndicats s'activent (lire Midi Libre d'hier) et notamment FO, qui maintient la pression sur les patrons pêcheurs pour faire valoir les droits des marins.

Avec, au second plan, l'Etat qui veille au grain. Et qui traque en ce moment même ceux qui seraient tentés de dissimuler le travail. Déjà, avant l'été, une opération avait été menée par les gendarmes maritimes, qui avaient confondu, sur deux chalutiers, une vingtaine de personnes en situation de travail dissimulé. Puis, le 21 septembre, ces mêmes gendarmes, accompagnés d'inspecteurs du travail, ont effectué un contrôle dans un hangar appartenant à un gros armement sétois. Plus d'une dizaine de matelots ont été auditionnés.

Et les investigations se poursuivent, les autorités souhaitant contrôler tous les armements de l'île singulière. À ce titre, des renforts sont attendus mercredi pour mener à bien cette mission.

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

Vos réactions

13/10/2009 à 11h41 | PLBTPLO

Enfin il semblerai que le monde de la pêche ne soit considère er traite comme toute entreprise terrestre j'en suis tres satisfait

25/06/2009

Midi Libre 18/06 - Économie régionale - 22 propositions pour la Région

C. F .

DR

Le rapport Constantin a été présenté hier aux élus et décideurs du Languedoc-Roussillon Un plan de relance pour surmonter la crise certes, mais surtout pour préparer le Languedoc-Roussillon aux défis de demain.

C'est, pour résumer, l'objectif du rapport Constantin. Il a été présenté officiellement, hier, au Corum à Montpellier devant un parterre d'élus locaux.

Près de 800 au total, venus prendre connaissance des 22 propositions contenues dans ce document coordonné par Daniel Constantin, un ancien préfet de région du Languedoc-Roussillon.

« Retard important de construction de logements sociaux », « décisions longues et aléatoires d'engagement des infrastructures », « activité touristique essentielle, mais à l'âge de pierre ».

Le constat dressé par les 29 membres de la commission Constantin fait un état des lieux sans concessions des lacunes et faiblesses régionales, accentuées par l'apparition de la crise, l'activité économique se dégradant.

Le rapport Constantin suggère donc une série de propositions, dites « finançables », pouvant être engagées rapidement. « Sur ces 22 mesures, 18 seront inscrites au budget supplémentaire de la Région », qui sera soumis au vote des conseillers régionaux ces prochains jours, a dit Georges Frêche, le président divers gauche du conseil régional.

Et d'ajouter : « Si ce plan ne résoudra pas la crise d'un coup de baguette magique, il aidera beaucoup. » Difficile de tout énumérer, mais deux thèmes ressortent : l'emploi et le logement.

Le premier évoque également la formation, mais aussi le dynamisme économique. Du coup, des propositions portent sur le lancement d'un plan de soutien aux entreprises, la création de "Sud de France Business School", un pôle de management international, la nomination d'un Monsieur tourisme...

Quant au deuxième, il est question de logement social. Beaucoup. Car la région est sous-équipée.

Pierre BRUYNOOGHE

vos reactions

18/06/2009 à 13h24 | Fertoine

Avec l’argent des autres… André VEZINHET va construire son réseau haut débit. Il en coûtera 27 900 000 € aux contribuables héraultais, soit « 46,14 % du coût total prévisionnel de l’investissement de premier établissement réalisé par le délégataire, à hauteur de ce qui est nécessaire pour couvrir les coûts occasionnés par les obligations de service public mises à la charge du délégataire, et ce en tenant compte des recettes y afférentes ainsi que du bénéfice raisonnable du délégataire… » (1). Ainsi, les contribuables héraultais assureront à l’entreprise désignée dès les prémisses du premier projet, ce qu’avait souligné le juge administratif, aujourd’hui associée (par prudence ?) à d’autres, un « bénéfice raisonnable » de « 9,87% qui constitue un niveau de rentabilité raisonnable compte tenu des risques encourus sur ce type de projet » (1). (Notons l’utilisation massive de l’adjectif « raisonnable ».) Rappelons que ce projet consiste à doubler le réseau existant appartenant à France Télécom, c’est dire son inutilité. Et son inefficacité puisqu’il ne couvrira pas les actuelles zones blanches.

18/06/2009 à 10h57 |

Ce que ça veut dire surtout, c'est que ce plan il faut le financer et alors, on verra en septembre sur les appels d'impôts locaux.... bref, c'est de l'argent qu'on prend à certains pour redistribuer à d'autres (dont la clientèle et les élus). et qu'on me parle pas de financement d'endettement, car au final ça revient au même.

18/06/2009 à 10h52 |

et çà va couter combien aux contribuables (mémoire les _é% d'augmentation dans la région il y a quelques années et les 4 à 5 % par an des 82% et çà fait combien par temps de crise!!!!

18/06/2009 à 09h37 | Miguel

Vézinhet avait peut-être d'autres urgences que de perdre une journée à assister à une grand-messe en l'honneur de Frêche. Il est capable de lire le rapport final, c'est aussi efficace et ça fait perdre moins de temps.

18/06/2009 à 09h12 | ENRY

Ce qui est très regrettable c'est que le président du conseil général de l'Hérault est été le seul des 5 présidents de CG à ne pas assister à se rendez-vous. Il ne faudrait pas qu'il oublie qu'il est un élu du peuple et qu'il n'est pas là pour faire ses caprices. Qu'il ne s'entende pas avec Georges Freche soit... Mais quand c'est pour un travail collectif pour le bien de ses administrés il doit, et c'est un devoir pour lui d'honorer ce genre de manifestation.....

12:49 Publié dans Économie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rapport constantin, languedoc-roussillon | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

05/05/2009

Politiques locales

RECHERCHE

Pendant ce temps, VEOLIA et SUEZ ENVIRONNEMENT bénéficient de plus en plus de contrats sur les pays de Thau. Peut-être pour qu’ils sponsorisent mieux notre sport de haut niveau ?

IMMOBILIER

Extrait de la lettre M :

Prix du m²

3.340 € à SETE (106 ventes de logements neufs sur les 4 premiers mois 2009)

2.740 € à Nîmes

2.960 € à Béziers

23:30 Publié dans Économie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : recherche, immobilier, foot, ump | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

31/03/2009

Extraits de la lettre M du 31/03/2009 - La méthode Frêche pour booster le port de Sète

Pour doubler, à terme, le trafic du port de Sète (3 millions de tonnes en 2008, - 6 %), Georges Frêche dévoile le 25 janvier 2009 quatre axes forts :

  • gestion intégrée,
  • développement des capacités logistiques,
  • relance de l'activité conteneurs
  • et transfert du réseau ferré situé sur la zone portuaire de RFF à la Région L.-R.

Sur la gestion du port : « Au départ, je pensais que l'Établissement Public Régional Port Sud de France était une solution transitoire. Cela pourrait être la solution définitive », a déclaré Georges Frêche.

Concernant le projet de zone logistique : « Sans les élus de Thau Agglomération, on ne peut rien faire. La Région est en train d'acquérir 130 ha, mais nous avons besoin de 170 ha supplémentaires. Je fais un appel aux maires des communes situées dans un rayon de 30 km autour du port de Sète. »

Sur le trafic conteneurs : « C'est la logistique de marchandises la plus créatrice d'emplois à terme, quatre fois plus que le trafic de vrac solide et deux fois plus que le trafic de vrac liquide à tonnage équivalent. ».

Sur le réseau ferré : « J'ai dit à Hubert du Mesnil, président de RFF (lors de sa venue le 16 février 2009, la veille de l'inauguration des installations terminales de Perpignan, ndlr) que je ne mettrai pas un sou sur le contournement de Nîmes et Montpellier et sur la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan tant qu'il ne m'aura pas donné les lignes de chemin de fer situées à l'intérieur du port de Sète (). On ne peut pas faire un port international à Sète si on n'est pas reliés à la voie ferrée. C'est une évidence. »

Source : La Lettre M.

Parution : 31/03/09