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13/07/2013

Comment se portent Marseille et Fos ?

01/07/13 L’Antenne : Les manutentionnaires de Marseille-Fos entrevoient le bout du tunnel

http://www.lantenne.com/Les-manutentionnaires-de-Marseill...

Deux ans après la mis en œuvre de la réforme portuaire, les membres du Semfos se félicitent de voir la productivité continuer de "remonter en flèche".
Le nouveau président du syndicat professionnel, Nicolas Gauthier, mise sur la reconquête des trafics pour rentabiliser les investissements réalisés et compte sur l'aide des pouvoirs publics pour faciliter l'accès des entreprises à l'emprunt bancaire.

Nicolas Gauthier  (© VJC)

Nicolas Gauthier (© VJC)

C'est dans un contexte de reconfiguration capitalistique des grands acteurs de la place que s'est tenue l'assemblée générale du syndicat des entrepreneurs de manutention du port de Marseille-Fos (Semfos) le 28 juin (voir encadré).

Selon le nouveau président de l'association professionnelle, Nicolas Gauthier : "la plupart des entreprises de manutention appartiennent maintenant à de grands groupes".
Il a rappelé que suite à la réforme mise en place en 2011, les entreprises avaient dû signer des conventions de longue durée.

  • Mise en œuvre de travaux,
  • acquisition de portiques,
  • de cavaliers...

Il juge que "la conjoncture terne des dernières années a pénalisé la trésorerie des entreprises".

À propos du recours à l'emprunt bancaire, les dirigeants des entreprises de manutention estiment que les pouvoirs publics, qui ont souhaité la réforme, ne doivent pas couper le cordon. "Ils doivent nous faciliter l'accès à l'emprunt bancaire. Lorsque nous acquérons des portiques, c'est pour des décennies".

Productivité en hausse de 25 %

En cette fin de semestre, les membres du Semfos se disent plutôt satisfaits des résultats enregistrés. "En juin, les résultats sont très bons. Ils sont bien meilleurs qu'en mai. Les navires en provenance d'Asie sont de plus en plus pleins", a déclaré leur président. Et d'ajouter : "on a retrouvé les chiffres de 2007", tout en rappelant que le port phocéen a bénéficié du retour de lignes qui s'étaient enfuies à Sète.

À Marseille-Fos, il note que depuis la mis en place de la réforme, la productivité a progressé de 25 % et que les navires ne sont plus tenus d'attendre en rade avant d'être opérés.

Statistiques à l'appui, Nicolas Gauthier rappelle que le port phocéen traitait 100 % du trafic suisse il y a vingt-cinq ans. "En 2011, on n'en traitait plus. Les volumes reviennent au fur-et-à-mesure", ajoute-t-il, précisant que la communauté portuaire locale attendait la création de la navette ferroviaire reliant le port phocéen à la confédération helvétique.

Quant au phénomène de montée en puissance du gigantisme qui marque le secteur du conteneur, Nicolas Gauthier estime que Fos 2XL peut accepter des unités allant jusqu'à 14.000 EVP. L'ancien directeur général du Grand Port maritime de La Rochelle juge toutefois que les installations nécessiteront des adaptations en matière de tirant d'eau pour pouvoir accueillir des porte-conteneurs de 16.000 EVP et au-delà. "Des études devront êtres conduites par le GPMM", ajoute-t-il.

Le dossier de l'amiante à régler

Les entreprises des deux bassins du port de Marseille emploient plus de 1.100 dockers, dont 729 à Fos (y compris 239 employés par le Gemfos) et 373 à l'Est (dont 206 employés par le Gemest) auxquels il faut ajouter 180 occasionnels.

Au plan social, Nicolas Gauthier, qui occupe également le poste de vice-président de l'Union nationale des industries de la manutention (Unim), reste préoccupé par le dossier de l'amiante et par le "préjudice anxiété" lié à à l'amiante. Le président du Semfos note que, pour l'heure, la jurisprudence n'est pas favorable". Selon lui, 700 dossiers liés à l'amiante ont déjà été envoyés. Il redoute que de nombreux dossiers se déclarent encore.

Recomposition capitalistique du monde de la manutention

Dans les Bassins Est du GPMM, RoRo Marseille – qui avait été créée par Socoman, Sea-Invest et CMA Terminals – est dissoute. Le groupe belge Sea-Invest, qui continue de se concentrer sur les vracs, s'est retiré du secteur roulier, cédant Marseille Manutention à CMA Terminals. Chacun des deux partenaires restants a repris son indépendance dans le secteur du roulier.

À Fos, Seayard, l'entreprise de manutention présidée par Klaus Elleman Jensen suite au départ de Georges Chapus, devrait subir sous peu une recomposition capitalistique consistant au retrait du groupe Sealogis et de l'armateur israélien Zim. En revanche, le groupe APM Terminals devrait prendre 42 % du capital, TIL (la filiale manutention de MSC) acquérir quelque 50 % et Cosco conserver les 8 % qu'il détient depuis la création de l'entreprise. Pour l'heure, la transaction n'est pas achevée.

Vincent Calabrèse

Lundi 1 Juillet 2013

Tags : cavaliers, entreprises de manutention, evp, intramar, maritime, nicolas gauthier, portiques, seayard, semfos

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01/02/2013

Activité marchandise du Port de Sète

Port de Sète, c'est un port axé sur le cabitage en Méditerranée, complémentaire des grands Ports Maritimes comme Marseille, Barcelone, Gênes.

Objectifs

  • 400.000 conténeurs / an - Un traffic de 1000 conténeurs/an génère 1,5 emploi temps plein direct et induit 5 emplois temps plei indirects.  
     
  • Repris aux alentours de 2 millions de tonnes de marchandise, à environ 4 millions de tonnes fin 2012
    Objectif 8 millions de tonnes. La capacité de l'Hinterland avec son extension de 100 ha, par exemple à Poussan comme c'est prévu, ne permet pas de dépasser cette limite de traffic marchandise.

16/11/2012

Herault Tribune–SCOT de THAU

http://www.herault-tribune.com/articles/14799/sete-marsei...

SETE - MARSEILLAN - Le SCOT de Thau est ouvert à la consultation des citoyens

16 XI 2012

Le SCOT de Thau est ouvert à la consultation des citoyens


Le Schéma de Cohérence territoriale du Bassin Thau est sur le point d’être arrêté. Avant l’enquête publique officielle qui est prévue pour le printemps 2013, le Syndicat Mixte du Bassin de Thau (SMBT) a ouvert l’accès aux documents réglementaires provisoires.1

Ces documents, qui peuvent être téléchargés sur le site du SMBT (www.smbt.fr/), ont été transmis à chacune des 14 mairies concernées où, en principe, chaque citoyen peut librement en prendre connaissance et inscrire ses observations dans un cahier prévu à cette fin.

En principe seulement, car les municipalités n’ont pas toutes jugé opportun d’informer correctement leur population.
Pour pallier ces carences incompréhensibles, le Collectif « NON à hinterland »appelle les habitants de chaque commune2 à se rendre à leur mairie dans les plus brefs délais.

Ils pourront constater que l’objectif n°1 du SCOT consiste à « Protéger l’environnement naturel, agricole et le cadre de vie du Bassin de Thau » (DOO, p.9) et, plus particulièrement, « Préserver le potentiel agricole et pérenniser une agriculture fragilisée par la pression foncière » en « limitant strictement les possibilités d’urbanisation » sur un espace « fortement convoité pour diverses vocations souvent peu compatibles avec l’enjeu de préservation des exploitations agricoles » (DOO, p.18).

Ils seront étonnés de voir cet objectif majeur ignoré « pour répondre aux besoins des activités de logistique liées aux flux et à l’activité portuaire » (VLM, p.16) par la « Création d’une zone logistique sur la commune de Poussan » (VLM, p.21) et ceci d’autant plus qu’ils ne trouveront aucune perspective de trafic maritime justifiant l’accaparement de 100 hectares de terres agricoles par la Région Languedoc-Roussillon.

Le Collectif « NON à hinterland » souhaite que le bon sens des citoyens leur dicte les observations pertinentes, susceptibles de rappeler à la raison les responsables politiques du SCOT afin que les documents définitifs soient expurgés de toute allusion à une quelconque « vocation portuaire » de l’espace autour de l’échangeur de l’A9 à Poussan et prescrivent le maintien de sa vocation agricole ancestrale.

C’est ce que demandent aussi bien les professionnels de l’Etang de Thau, pêcheurs et conchyliculteurs, que la Chambre d’Agriculture de l’Hérault pour la profession agricole.

1 Document d’Orientations et d’Objectifs (DOO), Volet Littoral et Maritime (VLM) et Document d’Aménagement Commercial (DAC)
Collectif NON à « hinterland » C/o Biocoop Avenue de la Barrière 34540 Balaruc le Vieux
Courriel : nonhinterland@nonhinterland.org

2 Balaruc Le Vieux, Balaruc Les Bains, Frontignan, Gigean, Marseillan, Mireval, Sète, Vic La Gardiole, Bouzigues, Loupian, Mèze, Montbazin, Poussan, Villeveyrac,
Téléphone : 04 67 78 48 40

Collectif NON à « hinterland » (16-11-12)

SETE - MARSEILLAN - Le SCOT de Thau est ouvert à la consultation des citoyens

06/09/2011

Histoire d’AGREXCO…

 

Ce qui a permis à AGREXCO et au Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) d’avoir  40 ans de bonnes relations ce sont

  • un outillage et des installations adaptées à une grande variétés de produits

notamment ceux qui sont fragiles  - mangues, avocats, agrumes, tomates -
et nécessitent une dizaine de températures différentes dans les entrepôt

  • des possibilités de fret retour
  • la proximité du Marché de Cavaillon

Ce qui a justifié la rupture

  • les entrepôt vides à la charge d'Agrexco seul
  • le manque de fiabilité de la chaine logistique lié aux grèves portant sur  problèmes de sécurité de la manutention, jamais réglé de faon définitive, qui a fait fuir un autre très important transitaire de fruits et légumes


Autre point faible du GPMM et des autres ports de la Méditerranée  :

  • une liaison bon marché et fiable, autre que routière, ente la mer Méditerranée et la mer du nord est capitale pour le développement du Port et de son Hinterland.

 

Les pertes d’AGREXCO déjà très importantes en 2010 et sur lesquelles on trouve peu de communications, et la campagne européenne de boycott répondant à l’appel du Comité National Palestinien de Boycott (BNC), en France, la Coalition contre Agrexco qui reprochait notamment à l'entreprise "un type de développement qui se fait au mépris des impératifs écologiques (acheminement des marchandises à des milliers de km à des coûts énergétiques et de pollution élevés)" et le fait qu'une partie des produits exportés provenait des territoires palestiniens occupés par Israël, ont scellé le sort de l’entreprise et décidé de sa mise en liquidation judiciaire.

Selon certaines sources, un repreneur, le groupe israélien Kislev Forwarding and Custom Clearance Ltd. aurait été intéressé par les actifs d'Agrexco mais n'envisageait pas d'intégrer Sète dans sa stratégie.

Le projet de Kislev incluait le licenciement de 80% des employés d'Agrexco et un recentrage des activités européennes en Grande-Bretagne. Mais, la cour de Tel Aviv a bien noté l'absence d'offre de reprise.

Cette liquidation devrait donc se ressentir en France et notamment au port de Sète qui avait investi 6 M€ dans un nouveau terminal fruitier avec un hangar réfrigéré de 15 000 m² inauguré durant l'été 2011. Agrexco devait y représenter 40% du trafic et aussi créer quelques deux cent emplois.

Notons, toutefois que ces investissements étaient partagés avec GF Group selon des modalités et des responsabilités des partenaires qui n’ont jamais été clairement explicitées dans la presse.

Références :

tag Sète sur Econostrum.info http://www.econostrum.info/tags/S%C3%A8te/
http://www.econostrum.info/Quelle-place-pour-les-fruits-e...http://www.econostrum.info/Marseille-veut-remonter-la-pen...
http://www.econostrum.info/Le-port-de-Sete-dispose-d-atou...
http://www.econostrum.info/Agrexco-est-a-Sete-pour-une-di...
http://www.econostrum.info/Un-collectif-marseillais-assig...
http://www.econostrum.info/L-israelienne-Agrexco-est-plac...

AGREXCO est un prestataire de service israélien détenue à 30% par l'Etat d'Israël, 57% par Plant Production and Marketing Board (contrôlé par le ministère des finances et le ministère de l'agriculture) et à 11% par Tnuvo Food Industries Ltd, qui travaille pour le compte de producteurs de fruits, légumes, plantes aromatiques, fleurs. Ses clients sont les géants de la grande distribution dans le monde et sa chaine logistique satisfait à un cahier des charges, Ecofresh, encore plus strict au niveau règlementaire que celui des clients.

Le Collectif qui s’est monté à Marseille contre AGREXCO réunit :
- la Confédération Paysanne,
- l'UJFP (Union des Juifs Français pour la Paix),
- la Cimade,
- l’ISM France (International solidarity movement),
- la CCIPPP (Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple palestinien)
- et l'AURDIP (Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine).

RAPPEL - Port de Sète : 200 M€ injectés sur 10 ans par la Région et 110 M€ d'ici à 2010 par des investisseurs privés

"Nous avons tenu parole assez vite". Par ces mots, Georges Frêche a souhaité, en préambule à sa conférence de presse, s'adresser d'abord à ses amis sétois, "des gens passionnés et magnifiques". Preuve qu'il les aime, les investissements importants que la Région envisage de réaliser sur cette infrastructure portuaire : 200 M€ en dix ans pour relancer l'activité ! Investissements auxquels vont s'ajouter ceux d'opérateurs privés que la Région a su attirer, à peine plus d'un an après sa prise de contrôle du port. C'est ainsi que GF Group, porté par l'Italien Orsero présent sur le port de Gênes, va investir 25,4 M€ dans la création d'un terminal fruitier, avec pour principal client Agrexco, exportateur israëlien qui commercialise ses produits sous la marque Carmel. Objectif de départ dès l'automne 2010 : 200 000 tonnes de produits, le double trois-quatre ans plus tard. Du lourd, donc, qui vient s'ajouter aux 44 M€ d'investissement du Groupe Lafarge, aux 28 M€ de Centre-Grains, aux 6 M€ de Sea Invest, aux 150 000 € de Mediacovrac et aux 3 M€ de Syntax, déjà présents sur le site. Et ce n'est qu'un début. Georges Frêche promet d'autres annonces tout aussi fortes avant l'été pour relancer le trafic passagers, celui de conteneurs (auquel GF Group doit également s'attaquer en exploitant un terminal) et le port de plaisance. Sète prend un bon coup d'accélérateur.

Légende photo : Slomo Tirosh, d'Arexco (à gauche), Antonio Orsero, président de GF Group et Georges Frêche

06/04/2011

TransLog-LR - SITL 2011 : le port de Sète étend son hinterland jusqu’en Auvergne

05-04-2011

Ce mercredi 30 mars, Robert Navarro, premier vice-président de la Région L.-R. en charge des ports, signe à la SITL 2011 (salon des solutions logistiques, Paris Porte de Versailles) une convention de partenariat entre l’établissement Sète Port Sud de France et Moulins Communauté (Auvergne), présidée par André Périssol*.

Pour se développer, le port de Sète doit accroître son hinterland naturel en nouant des liens et des partenariats avec des bases arrières logistiques. C’est ce que permet le projet Logiparc 03 (03 comme le département de l’Allier, NDLR), conçu comme un port à sec « dont la vocation est de s’intégrer dans le réseau des plateformes portuaires et terrestres ».

L’investissement s’élève à 35 M€. « La bataille se gagne à terre, explique Arnaud Rieutort, directeur commercial du port de Sète. Notre port est le débouché maritime naturel de la Région Auvergne. Notre port aura besoin de ports secs, véritables plateformes logistiques, pour accompagner le développement de ses flux. »

D’ici à 2020, le trafic du port de Sète devrait en effet passer de 3,4 MT (2010) à environ 8 MT, a rappelé Marc Chevallier, président du port de Sète, lundi 28 mars à Sète, lors d’un point presse.

* Maire de Moulins, président de Moulins Communauté, ancien ministre et actuel président de l’Agence Française de Développement.

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10/03/2011

Quel est le rôle des Ports de Commerce du Languedoc-Roussillon ?

Michelet disait dans son “Tableau de la France” :

Le Languedoc, au contraire, dont la côte est moins favorable, tient ses villes en arrière de la mer et du Rhône. Narbonne, Aigues-Mortes et Cette ne veulent point être des ports (Trois essais impuissants des Romains, de saint Louis et de Louis XIV).

Aussi l’histoire du Languedoc est plus continentale que maritime ; ses grands évènements sont les luttes de la liberté religieuse.

Tandis que le Languedoc recule devant la mer, la Provence y entre, elle lui jette Marseille et Toulon ; elle semble élancée aux courses maritimes, aux croisades, aux conquêtes d’Italie et d’Afrique.

Econostrum nous offre ci-après une vision plus contemporaire des ports de la Méditerrannée, tandis que sur Canal U l'école normale supérieure de Lyon nous livre ici son concept de "Ville portuaire" pour tirer partie de la Mondialisation.

Econostrum.Info : Le gigantisme portuaire contre l’intégration euroméditerranéenne

http://www.econostrum.info/Le-gigantisme-portuaire-contre...

Lundi 13 Décembre 2010

Michel Neumuller   en partenariat avec le Plan Bleu

La capacité des ports méditerranéens en 2005.

La capacité des ports méditerranéens en 2005.

Quel que soit le scénario prospectif retenu, la situation économique d’ici 2025 ne favorisera pas les échanges euroméditerranéens. Les ports méditerranéens semblent condamnés à rester des centres de transits entre les marchandises venues d’Asie et le marché européen. De ce point de vue le rapport de Philippe Vallouis pour le Plan Bleu  : « Les transports maritimes de marchandises en Méditerranée – perspectives 2025  », est plutôt pessimiste.

Pourtant une carte serait à jouer, selon le chargé de mission, à condition que l’Union Européenne engage une politique judicieuse d’investissements publics portuaires sans favoriser un trop grand développement des installations.

« Tout montre que le gigantisme des projets d’agrandissements des ports méditerranéens favorisera l’importation de produits manufacturés asiatiques, transportés sur des porte conteneurs géants qui permettent d’abaisser les coûts de transport, et viennent déstabiliser un peu plus les productions locales en Euro Méditerranée » affirme Philippe Vallouis.

La volonté affichée du Port de Tanger Med, par exemple, de faire passer ses capacités de 3 à 8 millions d’EVP (conteneur équivalent vingt pieds), contribue à la concentration des échanges favorables aux grandes distances. Il se positionne pour l’accueil des portes conteneurs de dernière génération, emportant plus de 12 000 « boîtes » chacun. Faut-il continuer dans ce sens au risque de favoriser la concurrence des productions régionales ?

Des ports pas plus grands mais plus efficaces

La surcapacité des porte conteneur favorise les ports en eaux profondes et la massification des échanges Asie Europe, mais quid des productions euroméditerranéennes ? (photo DR)

La surcapacité des porte conteneur favorise les ports en eaux profondes et la massification des échanges Asie Europe, mais quid des productions euroméditerranéennes ? (photo DR)

Selon les travaux du Plan Bleu, il faudrait reconsidérer la politique d’infrastructures nouvelles et porter un effort d’optimisation des services portuaires, qui favorisera un accroissement des échanges Nord Sud en Méditerranée. « Réduire sérieusement les temps d’immobilisation des navires à quai jouera plus sûrement pour stimuler les échanges avec les pays du sud et de l’est méditerranéen (PSEM), surtout avec une politique volontariste d’intermodalité port-rail».

Les trois scénarios brossés par le rapport du Plan Bleu étudient le devenir des échanges intra méditerranéens en cas

  • de crise prolongée,
  • de reprise modérée de l’activité économique,
  • et de franche croissance associée à un triplement des prix du carburant et à une fiscalité des émissions polluantes.

Or, si dans le dernier cas, la qualité de l’environnement euroméditerranéen se trouverait améliorée à l’horizon 2025, les échanges Asie Europe ne feraient, eux, que conforter leur domination.

Pour Philippe Vallouis, il faut donc être prudent : « L’intégration euroméditerranéenne est fragile à construire notamment dans une économie de libre échange favorable au commerce Asie-Europe. »

 Certes les Ports veulent dans cette logique accroître leur capacité, mais n’ont pas nécessairement à développer des ports en eaux profondes de taille gigantesque.

« Le financement public de ces infrastructures risque, à terme, de favoriser une concurrence entre ports Méditerranéens dont l’objectif commun sera de drainer les plus gros porte conteneurs ».

Cette politique risquerait alors de contredire la volonté d’intégration méditerranéenne de l’Union Européenne.

Lundi 13 Décembre 2010
Michel Neumuller

Tags : Asie, conteneur, environnement, EVP, gigantisme, intermodalité, Philippe Vallouis, Plan Bleu, Port, rail, Tanger Med, Union Européenne, échanges

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Canal du Rhône à Sète

Midi Libre Édition du samedi 5 mars 2011

Canal du Rhône à Sète : les grandes man?uvres

DR

Dragage - Canal du Rhône à Sète : les grandes manœuvres

 


« Il y a des péniches de 100 m qui sont tellement silencieuses qu'on ne les entend même pas passer ».  

Nul besoin de convaincre François-Xavier Fabre des bienfaits du transport fluvial.

Il n'est pas pour rien le chef de la subdivision de Frontignan de VNF (Voies navigables de France). Elle est basée sur la pointe Caramus, à un endroit où le canal de Rhône à Sète fait office de poste d'attente pour les bateaux. Car c'est chacun son tour sur le canal : la circulation est toujours à sens unique sur les 65 km séparant le port de Sète de l'écluse de Saint-Gilles (Gard) via les portes du Vidourle (limite de la compétence de la subdivision). Caramus est aussi un poste d'observation privilégié des enjeux, et non des moindres, que la Région, l'Etat et VNF doivent relever.

4 000 t = 220 semi-remorques
A l'heure du développement durable, le transport par voie d'eau offre de nombreux atouts : il est plus économe, plus respectueux de l'environnement, plus fiable et plus compétitif à grande échelle. Le transport fluvial de 4 000 tonnes équivaut à celui de 220 semi-remorques.

La Région ayant décidé d'injecter 200 M dans le port de Sète, le canal du Rhône revêt donc une importance stratégique pour son développement.

«   Chaque année, environ 400 000 tonnes de marchandises sont transportées sur le canal, expose François-Xavier Fabre.   80 % sont destinées au port ou en proviennent, 20 % concernent les Eaux blanches, Palavas, les Salins du Midi... ».

Toutes ces marchandises (céréales, charbon, sel, sables, graviers...) sont du vrac.

Et c'est justement pour que le canal puisse accueillir des porte-conteneurs de 2 500 tonnes (maximum 120 m de long et 11,40 m de large) qu'un programme de travaux a été lancé jusqu'en 2013.

Il consiste à élargir le canal sur la ligne droite de Carnon (le point noir), à verticaliser les berges, à créer de nouvelles zones de croisement dont l'une aux Aresquiers où la courbe sera également rescindée...

A moyen terme, le doublement du trafic représenterait le passage, par jour, d'une dizaine de bateaux. Pas plus. Soit des centaines de poids-lourds en moins sur l'A 9...
 

VOS REACTIONS

05/03/2011 à 14h04 | antonio antonini 

Actuellement, nous en sommes à une dizaine de péniches par SEMAINE. Y a encore de la place, et le canal n'est pas encombré,.....LOL

08/02/2011

Dockers : Rapport de force tous azimuts, bien au delà des négociations sur la pénibilité

Au détour de quelques commentaires Les Vicomtes de Brageole défendent l'idée que le déclin du port de Sète a été essentiellement le résultat d’une volonté Politique & Financière et que les grèves des Dockers n'y compte que pour peanuts. Lire :  http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/archive/....
Sans remettre en cause l’essentiel de cette argumentation, on peut s'interroger quand même, non pas sur les niveaux de salaires comme le font certains commentateurs de l'article du Midi Libre ci-dessous qui sont totalement négligeables par rapport aux frais de maintenance des infracstructures, mais sur le fait que ce soit des emplois réservés aux héritiers et aux amis  “sétois de moins de 30 ans” : même chez les "People" l'outrance est moins grosse, certains “fils de” sont parfois recalés !

Midi Libre Sète Édition du mardi 8 février 2011

Ils se disent victimes du monopole des dockers

DR

Ils se disent victimes du monopole des dockers


Depuis début décembre, ils ont un nouveau métier : OEP. Ouvrier d'exploitation portuaire. On leur a remis des petits certificats roses portant la mention 'Cases'. Ce qui signifie qu'ils sont aptes à manœuvrer différents engins spécialisés dans la manutention portuaire : bouteur, chouleur (pour le charbon ou la bauxite), chariot-élévateur de charges de plus de 8 tonnes et même loco-tracteur (entre les trains et les cargos).

Mais Florent, Patrick, William et leurs huit collègues n'ont pas encore eu la possibilité de montrer leurs capacités in situ. Et ils se demandent même s'ils l'auront un jour. Car pour eux, c'est clair : « Les syndicats de dockers font barrage ».

Ces onze demandeurs d'emploi avaient bénéficié, à l'automne dernier, d'une formation d'OEP délivrée par un organisme héraultais, AFT-IFTIM. Et financée par le conseil régional

« Déjà, pendant le stage, nous n'avions pas eu accès aux entreprises portuaires, expliquent-ils.   Il avait fallu que nous allions à Saint-Jean-de-Védas apprendre à conduire ces engins».

Et depuis qu'ils ont leurs certificats en poche, ils n'ont toujours pas pu mettre les pieds dans le port de commerce. « Pole emploi n'a pas d'offres. À Dockers Service, on nous a dit que, pour nous, c'est inutile d'insister !   En off, on nous a fait comprendre que le boulot était réservé aux Sétois de moins de 30 ans et fils de dockers ».

Ils ont peut-être un diplôme, les onze OEP. Mais hélas pour eux, pas le 'bon' profil…

MARC CAILLAUD

Midi Libre Sète Édition du mardi 8 février 2011

Dossier sensible, contexte tendu


Attention, dossier sensible. Il intervient en effet dans un contexte social tendu : depuis que le gouvernement a décidé, après le vote de la réforme des retraites, de revoir l'accord de principe conclu en octobre entre patronat et syndicats sur la reconnaissance de la pénibilité pour certains métiers portuaires, un bras de fer oppose le gouvernement et la CGT des ports et docks. Les négociations sont au point mort et l'activité des principaux ports est perturbée par des grèves tournantes le week-end.

À Sète, l'intersyndicale CGT/CFDT/FO des dockers ne souhaite pas pour le moment s'exprimer sur les doléances des onze ouvriers d'exploitation portuaire. Mais la réaction des syndicats s'annonce plutôt vive, comme à chaque fois qu'ils sont accusés de pratiquer le monopole à l'embauche.

Quant à la Région, elle semble assez embarrassée. À quoi cela sert-il en effet de financer des formations si elles ne débouchent pas sur des emplois, alors même que d'importants investissements ont été lancés pour accueillir de nouvelles entreprises et développer l'activité du port ?  
M. C.

vos Réactions

08/02/2011 à 12h05 | Tom Reev 

Bonjour, Je propose de créer un COLLECTIF pour conter attaquer la CGT ou le port de Marseille avec Avocats et conseils juridiques. 1ère action : demander à la CGT de nous rembourser tous les frais de traction inhérent à la remontée de nos containers depuis Gênes , Valencia ou autre et qui devaient normalement être déchargés à Fos. 2ieme action : attaquer la CGT pour "mise en péril" de nos entreprises , collaborateurs,..... Il y a des brèches nous devons les exploiter. ENSEMBLE NOUS SERONS PLUS FORTS cordialement

08/02/2011 à 09h59 | TOINOU 

Monopole de l'embauche, donc grèves interdites. Quel est le niveau d'étude du grutier qui gagne 4500€ par mois pour 3h30 de présence moyenne par jour ouvré ? Avec de tels horaires,ils ont largement le temps de se reposer et c'est certainement cela qui est pénible!!!

19:40 Publié dans Logistique, Port Sud de FRANCE, Syndicats | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

14/11/2010

Bulletin Rotary Club Sète Doyen Novembre 2010, Projets pour le Port

http://issuu.com/pidudu/docs/bulletin_1011b

Conférence de Jean-Loup Bertret, directeur de l'EPR Sète Port Sud de France, sur la situation et les perspectives du port. régression de son activité depuis l'arrêt de la raffinerie de Frontignan (8 millions de tonnes étaient alors traitées).

Pour renverser cette situation. Le programme d'investissement sur 10 ans pour relancer l'activité du port est de 200 millions d'euros au niveau de la région et de 130 millions d'euros au niveau des opérateurs, sommes auxquelles s'ajouteront 100 millions d'euros pour la réhabilitation du canal de Sète au Rhône.

Le Rotary club de Sète Doyen a reçu jeudi 14 octobre Jean-Loup Bertret, qui a fait une passionnante conférence sur la situation et les perspectives du port de Sète.

Diplômé de l'École Polytechnique et de l'École des Ponts et Chaussées (E.N.P.C.), Jean-Loup Bertret, aujourd'hui âgé de 54 ans (fin 2010), a débuté sa carrière dans le secteur maritime en 1982 comme chef de projet informatique à la C.G.M. Le Havre avant de prendre, au siège social de la C.G.M. à Paris, la responsabilité du contrôle de gestion et de la planification du Groupe C.G.M.

En 1990, il a rejoint l'équipe de direction de la S.N.C.M. à Marseille comme Directeur Général Adjoint puis Directeur Général Délégué à partir de 2001.

En 2003 il a pris le poste de Directeur Général de Sudcargos, filiale de SNCM et SDV dédiée au transport maritime de fret (roulant et conteneurisé) entre le Sud-Europe et le Maghreb.

En 2006, il est revenu à la SNCM à la faveur de la privatisation de la Compagnie comme Conseiller du Président Directeur Général spécialement en charge de la réponse à l'appel d'offres pour le nouveau contrat de Délégation de Service Public maritime entre Marseille et la Corse.

Le 1er janvier 2008, il a pris la direction de l'Etablissement Public Régional Port Sud de France nouvellement créé par la Région Languedoc Roussillon pour assurer la régie déléguée du port de commerce et du port de pêche de Sète (assez rapidement l'EPR devrait aussi prendre la main sur le port de plaisance).

Le deuxième port de commerce français en Méditerranée (très loin) derrière Marseille (3 millions de tonnes contre 100 millions) subit une

M. Bertret a ainsi rappelé que le port a : des capacités d'accueil performantes avec 8 terminaux, 3.500 m de quai linéaire, une capacité d'accueil de navires jusqu'à 242 m, 80.000 m² d'entrepôts et plus de 20.000 m² d'aires de stockage pour conteneurs. un bon outillage pour les conteneurs (2 portiques installés et 2 à 3 en prévision) et le vrac (9 grues de type Mague, Peiner, Caillard et Delatre) une bonne organisation spatiale avec, d'est en ouest, les terminaux agro-industriel, conteneurs, voitures, fruitiers, vrac, passagers et croisière

Les autres atouts du port sont ses connections aux réseaux routiers, ferrés et aux voies d'eau ainsi qu'un environnement logistique favorable. Ce qui permet d'envisager l'avenir de façon plutôt optimiste bien que l'activité reste essentiellement du vrac liquide (produits pétroliers).

Photo du futur terminal conteneurs

 

Bulletin novembre 2010 site internet: http://rotarysete.ning.com/

4/8 Actions Marketon 2010 : 36 promesses d'embauches le 21 octobre Gérard Naudin a rendu compte au cours de l'apéritif du 21 octobre du Marketon (une opération de recherche collective d'emploi pilotée par le Comider (Comité pour le Développement de l'Economie Régionale Languedoc-Roussillon) avec le soutien des Rotary et Lions Clubs locaux) qui venait d'avoir lieu à partir de la CCI en direction des entreprises du bassin de Thau. Moins de candidats à l'emploi se sont présentés que l'an passé où 29% des participants avaient trouvé un emploi dans les 2 mois suivants l'opération et de nombreuses entreprises répertoriées sur le bassin de Thau ne sont plus en activité. Toutefois 36 promesses d'emploi ont pu être recueillies par les 44 participants qui ont reçu un accueil positif des chefs d'entreprises rencontrés en dépit des difficultés conjoncturelles sinon structurelles (forte proportion de cessation d'activité depuis l'an passé). Une nouvelle fois Pôle Emploi n'a pas été réactif. Le dossier de presse du Marketon 2010 est consultable à l'adresse internet : http://www.comider.org/images/pdf/docmarket hon/resultatsmarkethon2010.pdf

8/8 site internet:

http://rotarysete.ning.com/ --

Tags: bertret, bulletin, lesieur, rotary, sete -- Description: billetin novembre 2010

16/05/2010

En hausse, en baisse, en attente. A revoir …

Midi Libre SETE

Édition du dimanche 16 mai 2010

En hausse LES LOGAN SUR LE PORT.


Si le trafic sur le port de commerce a connu une embellie à la fin du premier trimestre (lire Midi Libre du 30 avril), c'est en grande partie grâce

  • aux engrais conditionnés,
  • à la pâte à papier,
  • au bétail
  • et aux voitures.

    Sur ce secteur automobile, où la hausse du trafic est de 95 % (!) par rapport à 2009, c'est la Logan de Renault, gros succès commercial, qui tient la corde.

En baisse LE SYNDICAT MIXTE DU BASSIN DE THAU

On attend toujours le volet maritime qui permettra de boucler le Scot (Schéma de cohérence territoriale) du Syndicat mixte du bassin de Thau.

Un SMBT financé à 80 % par Thau Agglo, a rappelé Pierre Bouldoire lundi à Sète, en ajoutant que si l'Agglo devait fusionner avec la CCNBT, le SMBT disparaîtrait. Son président, François Commeinhes, appréciera.

En attente L'ÉCLOSERIE D'HUÎTRES

Les mortalités frappant les huîtres juvéniles sont hélas réapparues sur l'étang ces derniers jours.

On sait que pendant ce temps, une sélection est faite au niveau national afin de sélectionner les huîtres les plus résistantes au virus.

En revanche, toujours pas de consensus en vue de la création d'une écloserie qui libèrerait les producteurs locaux du joug de l'Atlantique.

A revoir la Sécurité publique : Boston n'enverra plus ses étudiants à Sète

Édition du dimanche 16 mai 2010

Boston n'enverra plus ses étudiants à Sète

16 élèves architectes avaient passé trois mois pour travailler notamment sur les halles. Mais leur séjour s'est mal terminé...

« Le rythme de vie ici est très paisible. Les gens sont beaucoup plus détendus » , avait confié fin février à Midi Libre Alexandria, l'une des seize étudiant(e)s américains venus passer trois mois à Sète pour plancher, notamment, sur les halles (lire ci-dessous).

Mais la fin de leur séjour aura hélas mis à mal l'image d'une ville indolente. Car le 21 avril au soir, au Lazaret, alors qu'ils rentraient à pied à la Corniche où ils occupaient des studios, huit d'entre eux ont été agressés par trois ou quatre individus ivres, armés de barre de fer. Bilan : deux blessés, l'un à la tête, l'autre à une main (doigt cassé), un portable volé. Aucune plainte n'a été déposée car le groupe a quitté Sète le lendemain même pour ne pas modifier son programme.

Après quelques jours passés à Venise et Turin, les étudiants ont repris l'avion à Münich pour Boston. Où les dirigeants de leur école, le Wentworth Institute of Technology, ont déjà décidé qu'ils n'enverraient plus personne à Sète.

Un coup dur pour Nicolas Westphal, l'architecte qui avait mis sur pied ce premier séjour, censé être reconduit chaque année. Mais il comprend ce boycott : « Il y a un réel problème d'insécurité à Sète. Les étudiants avaient souvent été embêtés le soir quand ils sortaient du local de la rue Général-de-Gaulle où ils travaillaient, et où des individus se livrent à du trafic. Il leur arrivait aussi d'être importunés par des jeunes en scooter à la Corniche. Cette agression a été de trop. Elle a créé un traumatisme. » Et si jamais Boston décidait d'envoyer de nouveaux étudiants l'an prochain dans l'Hérault, « c'est à Montpellier qu'ils seraient accueillis »...

Marc CAILLAUD mcaillaud@midilibre.com

lls ont bossé sur les halles

S'il s'est très mal terminé, le séjour des étudiants américains avait été jusque là « dense et passionnant », souligne Nicolas Westphal. « Il s'agissait d'abord de les immerger dans la totalité de la ville. Ils ont ainsi pu rencontrer beaucoup de monde, élus, artistes, commerçants, etc, se rendre dans différents quartiers, visiter de nombreux bâtiments, des structures sociales, culturelles... »

L'autre volet du séjour, c'était de faire plancher les étudiants sur les halles, dont le bâtiment central fait par ailleurs l'objet d'un projet d'amélioration. « Ils se sont intéressés à reconfigurer l'ensemble formé par les halles, la salle Georges-Brassens et la toiture, en y intégrant une ludothèque-café. Leurs maquettes ont été présentées aux élus et aux services techniques. Ils y ont vu des idées très intéressantes et des pistes à étudier . »

La qualité de leurs travaux aurait mérité meilleure récompense que de mauvaises rencontres...

09/04/2010

Lettre M - Transports/logistique : le L.-R. joue la carte de la multimodalité

La Région L.-R. présente fin mars à la SITL 2010 à Paris

Développer la multimodalité : c’est l’ambition affichée par la Région L.-R. à la Semaine internationale du transport et de la logistique 2010, la Mecque européenne du secteur. Tour d’horizon des outils mis en place dans la région, alors que le transport routier reste largement dominant en France (85 % des transports, contre 10 % pour le ferroviaire et 5 % pour les voies maritimes).

Au nord : L’Ardoise, en gestation

Georges Frêche, président de la Région L.-R., veut faire du site de L’Ardoise, dans le Gard rhodanien, une plateforme logistique trimodale fleuve-rail-route. Les atouts sont nombreux : proximité des régions Rhône-Alpes et Paca, connexion à la magistrale Ecofret, accès à la Méditerranée via le canal du Rhône à Sète. « TAB et Capelle ont déjà démarché Arcelor Mittal (propriétaire d’environ 60 ha), c’est bien la preuve que le site a un intérêt, déclare Denis Massol, chef du service stratégie et développement portuaire à la sous-direction des ports (Région L.-R.). La Région L.-R. aurait vocation à aménager cette plateforme, mais pour l’instant rien n’est décidé. Il faudra faire une étude globale, car le site est doublement contraint : forte inondabilité, dépollution et démantèlement par Arcelor Mittal d’ici à 2012. »

Au sud : l’extension de Saint-Charles bientôt inaugurée

À Perpignan, l’extension du transport combiné de Perpignan Saint-Charles (capacité de 2 millions de tonnes, investissement de 39 M€) sera inaugurée « avant l’été », indique-t-on à RFF L.-R. L’occasion pour le catalan Christian Bourquin, président du conseil général des P.-O., d’étrenner à domicile son poste de vice-président délégué aux transports à la Région.

Fluvial : 95 M€ sur le canal de Rhône à Sète

Le coût des travaux du recalibrage du canal de Rhône à Sète s’élève à 95 M€, dont une première tranche de 50 M€ d’ici à 2013. 30 M€ sont investis par la Région L.-R., 10 M€ par Voies navigables de France et 10 M€ par l’État. Le chantier consiste à permettre le passage de péniches de 2 300 à 2 500 tonnes, contre 900 tonnes aujourd’hui, en vue du développement d’un trafic conteneurs, jusqu’à présent inexistant sur le canal.

Port : 2011, l’année de Sète.

« Tous les grands projets industriels aboutiront en 2011, indique Jean-Loup Bertret, directeur du port de Sète, silos, nouvelle usine de Lafarge Ciments, terminal fruitier et containers de Reefer Terminal Sète, installations pour les engrais de Sea Invest. »Concernant la création d’une base arrière logistique d’environ 100 ha à Poussan, Denis Massol précise : « La commune a voté le principe de réalisation d’une Zad. Reste à obtenir l’arrêté de création de la Zad, qui donne droit de préemption à la Région L.-R. C’est sur le bureau du préfet. »

2010-2020 : la décade ferroviaire ?

Nouveaux pôles d’échanges multimodaux à Perpignan, Nîmes et, à l’horizon 2013, à Montpellier Saint-Roch, gare nouvelle à Montpellier prévue en 2016, attribution, en mars, de la première licence d’entreprise ferroviaire pour la création d’un opérateur ferroviaire de proximité sur la ligne Rivesaltes-Saint-Martin-de-Lys, montée en puissance de l’autoroute ferroviaire Le Boulou-Bettembourg, projet du billet de TER à un euro, construction de la 3e ligne de tramway à Montpellier… les projets ferroviaires fleurissent.

Routes : deux gros projets recalés

« Même si la région a des atouts, les volontés locales seules ne suffisent pas, relève Bertrand Dumas, chargé de mission Objectif CO2 (GTR, Frontignan). La mise en place de la multimodalité ne peut pas aller autrement qu’avec une politique nationale claire, définie. » Un indicateur fort : le ministre de l’Écologie Jean-Louis Borloo, toujours muet sur le projet de dédoublement de l’A 9 au droit de Montpellier, flingue, dans une lettre adressée le 17 mars à André Vezinhet, deux projets routiers majeurs, sur lesquels les services de l’ex-DDE ont travaillé d’arrache-pied : la déviation de Lunel et le contournement ouest de Montpellier. Des sujets de discussion tout trouvés pour les élus avec Dominique Bussereau, secrétaire d’État aux Transports, attendu à Béziers en juin pour l’inauguration de la connexion des autoroutes A 9 et A 75.
Hubert Vialatte

 

+ sur www.lalettrem.fr

Autre composante pour le projet de plateforme logistique de L’Ardoise : la multiplicité des intervenants : VNF, CCI de Nîmes (gestionnaire du port fluvial déjà existant), RFF, Arcelor Mittal, Etat, communauté de communes et Département du Gard. Côté foncier, Arcelor Mittal cédera son foncier à l’horizon 2012. Patrick Puravet , chargé de mission, déclare : « L’appel d’offres pour le démantèlement du site est lancé. Les travaux démarreront en fin d’année et s’achèveront mi-2012. » • Extrait de la lettre de Jean-Louis Borloo à André Vezinhet : « La déviation de Lunel n’a pu être retenue dans les premières priorités (…), il s’agit d’une opération très lourde de l’ordre de 180 M€, qui peut difficilement être découpée en tranches (…) S’agissant du contournement ouest de Montpellier, les éléments d’analyse à ma disposition ne permettent pas, aujourd’hui, de mettre en évidence un besoin d’amélioration des liaisons existantes sur le secteur lié aux échanges entre les autoroutes A750 et au-delà A75 et A9. La liaison A75-A9 est assurée au niveau de Béziers et l’A750 constitue une antenne de l’A75 vers Montpellier. »

Panorama

Une présence multiformes
Les entreprises et acteurs institutionnels présents au parc des expositions de Paris Nord Villepinte témoignent de la diversité du secteur transport/logistique : transporteur routier (Transport Peyrot), plateformes logistiques (syndicat mixte MP2, ports de Sète et Port-la-Nouvelle, PRAE de la Région L.-R. à vocation logistique : Castelnaudary, L’Ardoise, Poussan et Rivesaltes), logistique ferroviaire (Eurorail), transport combiné rail/route (TAB), NTIC : Puissance I, Ela Innovation (identification radiofréquence longue portée, Oktalogic, Naocom, DIS-Transics.

AG de Translog le 4 mai à Perpignan
La filière transport-logistique, réunie au sein de l’association Translog (président : Jean-Claude Brunier) en L.-R., emploie environ 15 000 salariés à travers 1 000 entreprises. Translog, soutenu par la Région L.-R. (960 K€ investis entre 2007 et 2010), tiendra son assemblée générale le 4 mai à Perpignan, à l’occasion du Medfel (4-6 mai). Un deuxième contrat de filière devrait être conclu avec la Région L.-R. Les adhérents de Translog définissent les axes stratégiques ce mardi 6 avril.

16/03/2010

Nouveau terminal frigorifique sur le port de Sète

Objectif LR - Un nouveau terminal frigorifique sur le port de Sète

5-03-2010
Hérault

L’opérateur portuaire italien GF Group a confié la réalisation de l’entrepôt à un expert en immobilier, le Groupe Salini. À la clef : 200 emplois

http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualites/E-learning-partenariat-logique-entre-Solunea-et-Saba_655.html

Le nouveau terminal frigorifique est destiné à recevoir de la marchandise de navires et à en assurer la manutention ainsi que le transit, à l’horizon 2011.

Les perspectives sont importantes à en croire son président, Antonio Orsero :
« À Sète, nous espérons rapidement monter à 400 000 tonnes de fruits et à 200 000 conteneurs, voire 300 000. »

Le projet pourrait créer près de 200 emplois d’ici à 5 ans.

Le Groupe Salini, qui s’est imposé sur le marché du bâtiment clé en main dans l’immobilier d’entreprises, a remporté l’appel d’offres pour ce bâtiment de 20 200m2 sur le port de Sète.

En Languedoc-Roussillon, la société (100 salariés et 40 M€ de CA en 2009) a déjà réalisé l’entrepôt frigorifique du Lidl de Béziers.

Crédit-photo : Groupe Salini

Midi libre SETE :  Le groupe Salini construira le terminal frigorifique

Édition du mardi 16 mars 2010

RAPPEL : La société spécialisée dans l'immobilier d'entreprise a remporté l'appel d'offres de GF Group pour bâtir un entrepôt de 20 200 m 2

Le groupe Salini (une centaine de salariés, 40 M€ de CA en 2009) vient de remporter l'appel d'offres pour la construction du terminal frigorifique de GF Group sur le port de Sète.

  • Cet entrepôt de 20 200 m 2 , qui devrait être érigé en 2011, permettra de recevoir de la marchandise en palettes et en conteneurs et d'assurer la manutention et le transit, à l'import et à l'export.
  • Le groupe fondé en 1965, et dirigé par les frères Philippe et Stéphane Salini, possède une entité, DMS, reconnue dans la conception et la réalisation de sites logistiques dédiés au stockage.
  • A noter que dans ce projet figure un volet environnemental, l'installation d'une centrale photovoltaïque sur le bâtiment qui permettrait environ 2 200 MWH par an, l'équivalent de la consommation annuelle d'une ville de 2 000 habitants.

Côté GF Group, une société, Reefer Terminal Sète (RTS), a été créée pour assurer l'exploitation du nouveau site. Antonio Orsero, le président de GF Group, a rappelé récemment à une agence de presse qu'il espérait « rapidement monter à 400 000 tonnes de fruits et à 200, voire 300 000 conteneurs » et générer « à cinq ans, environ 200 emplois ».

Pour la petite histoire, Salini a déjà réalisé un entrepôt frigorifique dans l'Hérault, à Béziers.
Il s'agit d'une plateforme de 36 000 m 2 destinée à une activité de logistique et de stockage de produits alimentaires et non alimentaires pour Lidl. Et là aussi, avec une centrale photovoltaïque sur le bâtiment.

10/03/2010

Econostrum 10/03/2010 Les ports de Méditerranée redéfinissent leurs hinterlands

Les 10 et 11 mars 2010, le Grand port Maritime de Marseille a accueilli ses homologues de Méditerranée dans le cadre du projet européen Med. Durant deux jours, représentants portuaires, universitaires et régions de Méditerranée ont planché sur la façon de mieux appréhender leurs hinterlands et la façon de capter de nouveaux flux.

Antonio Grasso, coodinateur du projet Backgrounds et  Nicola Gambi, assistant technique. (Photo N.B.C)

Antonio Grasso, coodinateur du projet Backgrounds et Nicola Gambi, assistant technique. (Photo N.B.C)

MEDITERRANEE. Identifier et quantifier les marchandises qui gravitent autour des ports et faire en sorte qu’elles empruntent la voie maritime plutôt que les transports terrestres. Toutes les places portuaires, à quelque chose près, ont les mêmes préoccupations. C’est la raison pour laquelle, les ports de Méditerranée, fédérés sous la bannière du projet Backgrounds (l’arrière-port en anglais) qui dépend du programme européen MED, ont décidé de s’attaquer ensemble à cette problématique lancée en avril 2009 sous l’égide la région Sicile.

Les partenaires ont tenu les 10 et 11 mars 2010 à Marseille leur troisième réunion de travail.
Au total, une vingtaine de représentants parmi lesquels le port de Koper, l’autorité portuaire de Patras, le Centre de Recherche et de technologie de Grèce ou encore l’Institut portuaire d’études et de coopération Feports basé à Valence.

http://www.econostrum.info/Les-ports-de-Mediterranee-rede...

Nathalie Bureau du Colombier

Jeudi 11 Mars 2010


Tags : Alexandre Antonakas, Backgrounds, Centre de Recherche et de tech, Feports,Institut portuaire d’études et, Julio Martinez Alarcon, Koper, Patras, port de Marseille-Fos, Valence.

24/06/2009

TransLog Sud de France - Potentiel de développement du fret ferroviaire

Potentiel de développement du fret ferroviaire

L'étude «estimation des potentiels de développement du fret ferroviaire » réalisée par le Cabinet JONCTION dans le cadre du contrat de filière Logistique et Transport est terminée.

La réunion de présentation du rendu final de cette action, financé par la Région et mené en partenariat avec l'association PROFFER, a eu lieu le 31 mars dernier dans les locaux de la CCI de Béziers.

Vous pouvez consulter la synthèse de l'étude sur le document pdf joint.

Pour toute information complémentaire vous pouvez contacter M. Flavien SOLER par téléphone (04 67 13 68 29) ou par mail f.soler@languedoc-roussillon.cci.fr

Parution : 06/04/09

02:41 Publié dans LGV / TGV, Logistique, Transports | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cabinet jonction | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Translog Sud de France - Zones dédiées à la logistique et infrastructures

Identification et pérennité des zones logistiques

http://translog-suddefrance.eu/identification.et.perennit...

Projets

http://translog-suddefrance.eu/espace.projets-135.php

Translog Sud de France Avril 2009 - Le port de Barcelone gèle son projet de Béziers

Le port de Barcelone gèle son projet de BéziersPour cause de crise, le port de Barcelone gèle son projet de base logistique (« port sec ») de Béziers, révèle La Lettre M du 17 mars 2009. « Les projets actuels du port de Barcelone en France sont les terminaux maritimes intérieurs situés à Toulouse et Perpignan, déclare à l'hebdo la direction de la communication du port de Barcelone. Ce sont, à l'heure actuelle, les deux seuls projets du port de Barcelone en France. Du fait de la crise, nous n'envisageons pas pour l'instant de nouveaux projets en France. » Le 30 janvier 2009, le président du port de Barcelone, Jordi Valls (venu signer à Montpellier un partenariat avec le port de Sète, présidé par Georges Frêche), avait déjà exprimé un premier bémol : « Pour Béziers, il ne s'agit pour l'instant que d'études, comme nous en faisons ailleurs. Et les études, ce n'est pas un compromis. »

Parution : 03/04/0