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31/12/2012

Déconstruction de navires à Bordeaux

Les échos 8/12/12 Veolia veut développer la déconstruction de navires

Le port de Bordeaux possède des équipements qui pourraient servir à déconstruire les navires. Un premier cargo est en chantier et Veolia espère de nouveaux contrats pour l'année prochaine.

Environnement et sécurité

C'est aussi ce qu'espère Veolia, qui a déjà déconstruit sur place plus d'une trentaine de bateaux de pêche, notamment ceux de la flotte Intermarché, une barge, puis les 900 tonnes du bac qui assurait la liaison le Verdon-Royan.

      «

Veolia veut participer à la constitution d'une filière et que les navires ne soient plus considérés comme des déchets

      », insiste

Bernard Harambillet

      , directeur général France de

Veolia Propreté

      .



      L'entreprise ayant aussi démantelé le

cargo Anna

      à

La Rochelle

      , qui se voit dès lors une vocation dans le démantèlement. «

Nous sommes en contact avec des sociétés très intéressées par cette activité et possédant des carnets de commandes

      », affirme Philippe Guillard, directeur général par intérim du port.



Le Matterhorn reste toutefois le plus grand jamais déconstruit par Veolia. Arraisonné pour dégazage sauvage au large de Brest il y a six ans, il a été abandonné par son propriétaire, qui refusait de payer l'amende. Devenant du même coup propriété de l'Etat. Le contrat a été remporté par Bartin Recycling group, une filiale de Veolia, pour 1 euro symbolique. « Nous étions en compétition avec une autre entreprise qui proposait plus de 200.000 euros, mais dont le dossier n'a pas été jugé suffisamment fiable », assure Stéphane Rabot, directeur des activités de Bartin pour le sud de la France.

On insiste en effet chez Veolia sur les efforts aussi bien dans le domaine environnemental que dans celui de la sécurité. Il a d'abord fallu curer les cales des 600 tonnes d'hydrocarbures se trouvant encore à bord, puis le remorquer de Brest à Bordeaux. On a ensuite séparé l'ensemble des matériaux récupérables (bois, Inox, laine de verre, bronze de l'hélice) puis désamianter tout l'arrière du navire. A l'avant, les ouvriers ont commencé le découpage au chalumeau oxycoupeur d'énormes tronçons de plusieurs tonnes sortis de la cale par une grue, puis découpés par une puissante pelle-cisaille en morceaux de 1,5 mètre susceptibles d'être enfournés.

A raison de 300 tonnes par jour, le navire aura été débité en trois semaines avec une quinzaine d'ouvriers.
Coût estimé : 780.000 euros. A l'arrivée une opération financièrement « équilibrée » pour Veolia, qui espère voir arriver un navire de 7.000 tonnes l'an prochain.

FRANK NIEDERCORN, CORRESPONDANT À BORDEAUX

15/04/2012

Amétyst : c’est reparti ! L’imbécilité du Tri Mécano-Biologique avec méthanisation à MTP

ODAM : Observatoire des Déchets de l'Agglomération de Montpellier

Selon Nicolas Guyonnet de 20Minutes :

L'usine de méthanisation Amétyst est opérationnelle à 100%

Mise en service en juillet 2008, ce n'est que ce 30 mars 2012 que l'Agglo de Montpellier a réceptionné officiellement l'usine réalisée par Vinci-Sogea.

Pour la  première fois, depuis son inauguration en juillet 2009, cet équipement de traitement des déchets fonctionne dans sa capacité maximale.

En effet, depuis l'incendie du 13 septembre 2010, la structure était en travaux et l’activité de l’usine réduite à 70%. Auparavant, l’usine fonctionnait déjà au ralenti dans l’attente de travaux en raison de nuisances olfactives insupportables.

Extrait de La Gazette des Communes, soulignant le pointage du doigt par La Cour des Comptes quant au choix effectué par nos Elus Socialistes Locaux:
"L’usine de méthanisation de Montpellier critiquée par la Cour des comptes
Dans son rapport sur la gestion des déchets ménagers rendu public mardi 13 septembre 2011, la Cour des comptes évoque le cas de l’usine de méthanisation de Montpellier.
Elle pointe "de très nombreux dysfonctionnements" et une réalisation "particulièrement onéreuse
".
L’usine de méthanisation Amétyst, destinée à traiter les déchets de l’agglomération de Montpellier, est citée en exemple dans un chapitre consacré à la « maîtrise insuffisante de l’évolution des coûts ».
Le rapport de la Cour énumère les « très nombreux dysfonctionnements » de l’usine, dont certains « dus à plusieurs défauts de conception de l’installation » : « Très importantes nuisances olfactives, alors que le site a été implanté dans un environnement urbanisé, pullulement de mouches, capacités d’exploitation altérées par la mauvaise qualité du tri en amont, multiples accidents du travail liés notamment à un défaut du système de ventilation, difficultés de fonctionnement des digesteurs, 11 incendies dont le plus important, celui de septembre 2010 dans le local de déshydratation des digestats, provoqué par un court-circuit électrique, entraînant une forte réduction des capacités de l’usine »....
"La Cour des comptes évoque par ailleurs une réalisation « particulièrement onéreuse »...un dépassement de 54 % par rapport à l’enveloppe financière initiale. "... " l’usine, qui tourne actuellement à 65 % de ses capacités, "...

Depuis le 2 avril, la totalité des déchets collectés dans l'agglomération montpelliéraine ne sont plus exportés à l'extérieur du territoire depuis une semaine. Montpellier Agglo a en effet a exporté hors de son territoire,

  • en 2009 : 19 000 tonnes de déchets ménagers,
  • en 2010 : 16 000 tonnes, et
  • en 2011 : 50 000 tonnes.

Les travaux du hall touché par l'incendie ont débuté en juin 2011, après les conclusions de l'expert.
« Mais depuis le 13 septembre 2010, Amétyst n'a pas cessé de fonctionner. Elle a gardé une activité qui a permis de produire 200 000 kilowatts/heure d'électricité par semaine, fournissant 3500 foyers, contre 300 000 kw/h avant l'incendie », précise la direction d'Amétyst.

Les travaux nécessaires pour une mise en service totale de l'usine ont coûté trois millions d'euros financés en totalité par le groupe Vinci Sogea.

AIR SAIN

« Nous respectons les normes préfectorales concernant les odeurs. Pour y répondre, nous avons dû installer un troisième biofiltre qui augmente de 70 % la capacité de traitement d'air », assure Christian Valette, vice-président de l'Agglo.


Interview (sur un site de la région parisienne) sur les mauvais résultats des technologies TMC, les risques et les conditions pour que ça fonctionne


Usine méthanisation Romainville Noisy-le-Sec... par JENBPRODUCTIONS2007


Une calamité à venir? Ils sont pourtant tous au... par MEDIA-INVESTIGATION


Montpellier "Ametyst n'est pas une usine de méthanisation"

Recueilli par GUY TRUBUIL http://www.midilibre.fr/2011/10/30/critiques,410161.php 31/10/2011, 06 h 00 | Mis à jour le 31/10/2011, 08 h 19

54 réactions

François Vasquez : "Évaluer le coût d’une délocalisation est un devoir."

François Vasquez : "Évaluer le coût d’une délocalisation est un devoir." (J.-M. MART)

François Vasquez est le porte-parole de l’association des riverains de Garosud. Il dresse le bilan de six années de combat mené contre l’usine.

Quel bilan tirez-vous après six ans d’actions et de contestation alors que l’usine Ametyst fait l’objet de rapports salés, notamment de la chambre régionale des comptes ?

Ametyst ne pourra tout simplement jamais fonctionner. Ce n’est pas une usine de méthanisation mais une usine de tri mécano biologique (TMB) pour 85 % de son activité.

Les trois dernières années, tous nos avertissements ont été vérifiés par les faits. Mais l’Agglo est sourde à nos propositions et les élus surjouent l’impuissance ou la non-connaissance pour se réfugier derrière le discours de l’industriel.

Pourquoi dites-vous que l’idée de faire fonctionner l’unité est un impossible pari ?

Parce que ce projet n’est pas viable. Les vents, qui soufflent régulièrement, perturbent la mise en dépression des bâtiments. Ils sont en train de mettre des bio filtres mais cela ne suffira pas.
Pour nous, en 2012, on ne sera pas au bout du calvaire.
Actuellement, 85 % des ordures repartent à Castries ou vers l’incinération. Le process du TMB doit être adossé à une décharge.

Les Allemands et les Suisses l’ont très bien compris et font cela. Le TMB ne doit servir qu’un stabilisant des matières organiques avec stockage.

Pourquoi dites-vous qu’avec Ametyst il y a une tromperie écologique ?

Parce que la France est, avec l’Espagne, le seul pays qui prétend mettre un compost OMR (ordures ménagères résiduelles) pour fertiliser les terres agricoles. Cela pose un grand problème.

Des scientifiques ont démontré que le terme même de compost est impropre et qu’on doit l’appeler stabilisât grossier, celui qu’on envoie à Castries ou affiné.

La méthanisation de bio-déchets est envisageable avec un tonnage raisonnable de 30 000 tonnes mais à condition de mettre des récipients adaptés et de révolutionner le mode de collecte de ces déchets.

Je rappelle qu’en 2010 la valorisation réelle en compost issu de bio-déchets n’a été que de 193 tonnes soit 0,67 % du volume de déchets accueillis.

Vous déplorez, aussi, cette faible valorisation des déchets ménagers ?

En fait, Ametyst n’a pas été construite dans le but de valoriser les déchets par le méthane. D’abord, parce que les ordures ménagères sont très peu “méthanogènes”. Ensuite, parce que l’usine consomme autant d’électricité qu’elle en produit par le méthane et ne gagne de l’argent qu’avec l’effet d’aubaine de la revente de l’électricité. Et plus les structures sont grosses, plus elles sont énergivores. J’ai entendu Jean-Pierre Moure parler de proximité vertueuse alors que la taille d’une telle infrastructure est faite pour aspirer des déchets.

Que préconisez-vous pour sortir de cette situation, qui, selon vous, risque de durer ?

Je ne vois pas comment on pourra en sortir sans une mise à plat de la politique de traitement des déchets dans l’agglo. Il faudrait mettre en place une redevance incitative, celui qui fait un effort paie moins. C’est le moment de le faire en remettant Amétyst en clé de voûte d’un nouveau système.

On se retrouve avec un bateau qui va droit dans l’iceberg, c’est le syndrome du Titanic. C’est un avertissement solennel que nous lançons à Jean-Pierre Moure et à l’Agglo.
Que coûte la concertation ? Quel miracle attend-il d’une usine qui ne peut pas fonctionner ?

Faut-il envisager une délocalisation de l’usine ?

Un déplacement ferait l’économie des travaux supplémentaires qui interviendront nécessairement sur l’usine. L’économie, aussi, du transport des 85 % d’ordures qui repartent vers la décharge.

Le gouffre financier n’est pas fini. Aujourd’hui, évaluer le coût d’une délocalisation est un devoir pour nos politiques.

CRITIQUES

René Revol, qui a pris la défense Amétyst lors d’un récent conseil d’Agglo : « Qu’il soit cohérent
et qu’il prenne la prochaine décharge à Grabels. On n’a pas le droit de faire l’apologie d’une structure dont on ignore les coûts, le process, les nuisances
. »

Roumégas, qui défend le choix du mode de traitement : « Le problème, c’est qu’Amétyst est un TMB, un process décrié par tous les écologistes. »

Le préfet Claude Baland, qui se voit mal fermer une structure ayant coûté très cher. « Le problème, c’est qu’on a une préfecture qui s’interdit d’interdire. Le préfet a, un moment, tapé du poing sur la table mais il est vite revenu dans les rails. »

54 réactions

Raymond_GIMILIO le 02/11/2011, 08h11

Nous avons eu aussi un Préfet qui a autorisé, certainement mal conseillé par les services déconcentrés de l'Etat qui n'ont pas vu plus loin que le bout de leur nez.
L'appel au peuple responsable et citoyen ainsi qu'à la justice financière et pénale doit permettre d'arrêter cette gabegie, fruit dévoyé de bonnes intentions et de marché publics dont nous avons dénoncé l'irrégularité dans les colonnes de Midi-Libre. Il est temps de nettoyer les écuries d'Augias et de mettre un frein à la gabegie. Au fait, êtes vous conscients que l'assemblée délibérante qui, mal informée, a autorisé une telle réalisation, n'est pas issue d'un scrutin direct des citoyens mais d'un dispositif à deux étages intitulé Etablissement Public de coopération Intercommunale où l'esprit de la démocratie ne souffle pas, où seul dirige un seul homme dont le prédécesseur coupait systématiquement le micro aux opposants. La théorie du despote éclairé est que le despote reste un despote ! Même éclairé ? Je préfère de loin la démocratie, nos ancêtres se sont battus pour elle !

Raymond_GIMILIO le 02/11/2011, 07h39

Apprenez tout sur la méthanisation, cliquez sur le lien :  "http://www.odam.fr"  et bonne lecture.
Le rapport de la Chambre régionale de la cour des comptes est largement commenté ! Non, tout ne va pas si bien, madame la marquise, il est temps de déménager l'usine ailleurs en la fractionnant en petites unités. Les autres agglos raisonnables (voir Clermont l'Hérault) ont opté pour le compostage, le prix d'une unite : 1 Me et ça fonctionne, sans odeurs !

fab le 02/11/2011, 07h13

salut! pour être résident dans le quartier, je dirais qu' on est de plus en plus nombreux à avoir des réactions de type allergique, sans cause trouvée.

Raymond_GIMILIO le 02/11/2011, 06h35

Il y a six ans que nous clamons ces vérités et la Cour des Comptes l'a reconnu dans son rapport en citant l'enquête d'utilité publique et en mettant en cause l'implantation en zone urbaine.
Amétyst : une imposture et nous le démontrons : Françaois Vasquez a raison et nous disons "a quoi servent des méthaniseurs à 8 M€ pièce si on laisse méthaniser de manière sauvage à Castries ! ?"
Voyez "http://www.odam.fr" De l'argent jeté par les fenêtres !!!!!!!!!!!!!!!!

flippant le 01/11/2011, 12h53

moure à l'agonie se projète dans l'avenir en continuant l'oeuvre d'un défunt. les statuts, amethyst, le tout tram...j'en ai marre des pales copies de freche, il était authentique, lui !

muslim34 le 01/11/2011, 10h53

EFFECTIVEMENT IL FAUDRAIT DEPLACER CETTE USINE ET JE PENSE QUE LE MEILLEURE ENDROIT EST A COTE DES STATUES DES GRANDS HOMMES VUE QUE ILS N ONT PLUS D ODORAT.........

martine le 01/11/2011, 09h52

Ce monsieur comme vous dites n'habite pas à côté de l'usine. Et non, elle n'a pas à être à côté de chez quelqu'un, elle n'a pas à être du tout.

Question le 31/10/2011, 17h21

Est ce que ça sent les poubelles à l'arrêt de tram SABINES ? je convoite un appartement sur le nouveau quartier dit Les Grisettes. J'y suis allé 3 fois, mais rien sentit au sol, le promoteur m'affirme que NON, mais sur un blog de ce quartier, certains proprios m'affirment que OUI en hauteur ... en fonction du vent, les odeurs viendraient par bouffées et de maniére aléatoire.
Bref, j'hésiste .

fab le 02/11/2011, 07h10

salut! pour être résident à proximité, effectivement on peut détecter quelques odeurs mais ça dépendra des vents.. et de l' heure aussi ; par contre dans le quartier nombreux sont ceux qui se plaignent d' inflammations ORL. à suivre..

nicos le 31/10/2011, 18h10

Salut
J'habite les Grisettes (vers l'agriparc) depuis bientot 3 mois.
J'ai sentis Améthis 3 fois au max.
En faite pour faire simple : si t'habite à moins de 500m de l'usine et surtout au SUD de l'usine alors la sa pue !!!!!

emma 34 le 31/10/2011, 17h05

c scandaleux cette usine. Elle ne marchera jamais. Que du gachis.... Quelle HONTE.

la mentable le 31/10/2011, 16h15

c'était pas mr Frèche qui avait appelé ametyst la rolls des usines de traitement des déchets!!ce n'est qu'une vieille guimbarde hors de prix ! il avait baptisé le bld gambetta :"les futurs champs élysees montpelliérain" c'est plutôt bab el oued ;la station d'épuration c'etait ce qu'il y a de mieux on viendrait de parout l'admirer (faut se munir d'un masque ) etcetc

une habitante de Montpellier le 31/10/2011, 15h06

Merci de communiquer sur l'incohérence que nous vivons au quotidien avec Amétyst. Nous sommes riverains et supportons les odeurs de manière hebdomadaire. il n'y a pas une semaine sans que des odeurs nauséabondes, écœurantes parviennent jusqu'à nous. C'est malheureux et scandaleux lorsqu'on est en plein été de devoir s'enfermer chez soit pour ne pas avoir mal à la tête...
Nous déposons des plaintes régulièrement mais il semble que l'agglomération soit totalement insensible au bien être de ses habitants.
il est urgent que cela change.

manene le 31/10/2011, 12h51

j'habite en hlm à cote de cette usine un appartement dont je suis toujours obligee de fermer les fenetres à cause de l'odeur pestilentielle qui nous parviens ainsi que l'invasion de mouches. j'ai été obligee d'acheter des rubans anti-mouches ou venaient s'y coller une cinquantaine d'insectes vision desagréable au possible ! j'envisage de partir car cette situation est invivable à certain moment ! bien des personnes sur ce site sont pour venez donc y vivre... c'est facile de parler quand on vit en pavillon à la campagne ou loin de l'usine et que l'on n'en subit pas les désagréments !!!

la mentable le 31/10/2011, 12h24

ametyst, station d'épuration, odysseum ne fonctionnent pas, A9 trente ans d'immobilisme, circulation impossible en ville, peu de parkings, stades inaccessibles, pas de halles centrale digne de ce nom, pas de périphérique de contournement de la ville, Antigone faut aimer! c'est ca l'héritage du grand visionnaire !!!!heureusement il y a les statues et les voyages avec depardieu et cie et des sportifs et festivals qui coutent un bras!!

myriam le 31/10/2011, 11h08

je me demande si ce monsieur ne tourne pas cette histoire en véritable obsession ! la methanisation c'est tt de même meiux qu'une décharge !

martine le 01/11/2011, 11h21

La méthanisation bien maitrisée et à faible échelle, ce qui n'est pas le cas ici. Il faudrait vous renseigner vous aussi et aller sur le terrain en parler avec les riverains ... Plongez-vous dans l'ambiance avant d'intervenir ou abstenez-vous, merci.

niccos le 31/10/2011, 18h12

T'as raison va habiter à coté !!!!!
T'as pas mieu comme rélexion ???
Traverse la ZAC GAROSUD et là tu comprendra !!!!!

une habitante de montpellier qui subit Ametyst le 31/10/2011, 15h09

il faut vivre à côté pour se rendre compte que c'est un fiasco. La méthanisation est un très beau projet mais ici, on a seulement affaire à une usine mal construite qui n'a pas de double sas pour faire entrer ses camions et donc à chaque ouverture on se prend toutes les odeurs.
De plus les camions ne sont pas rincés une fois les déchets déchargés et repartent tels quels, c'est une puanteur.
Dans d'autres pays Européens et d'autres villes françaises il y a des usiens de méthanisation qui fonctionnent.

cougourde le 31/10/2011, 13h09

va y habiter tu verras si c'est une obsession

Josette le 31/10/2011, 11h00

Ah les déchets tout en parle mais personne ne veut s'en occuper !!! L'usine de méthanisation fonctionne très bien et l'agglo a fait en sorte de faire de nombreux travaux suite aux plaintes des riverains. la méthanisation c'est l'avenir, que preferez vous une décharge à ciel ouvert come le thot ?? parce que vous trouvez que çà sentait moins ???

VAUBAN le 01/11/2011, 11h53

Josette sortez votre carte du parti socialiste et admettez que construire une usine de déchets en ville c'était quand même une super idée du grand visionnaire et des écolos.
Cette usine est un vrai scandale financier et écologique qui mérite une bonne commission d’enquête dont les socialistes ont le secret.

martine le 01/11/2011, 09h54

Vous n'avez pas bien dû lire l'article et ne semblez pas informée, pourquoi intervenir dans ce cas ?

Frédo le 31/10/2011, 18h13

tu y bosse ???

Cathy34 le 31/10/2011, 10h54

Donc, il faudrait envoyer nos déchets ailleurs, bien loin qu'on ne les voie plus et que ce ne soit plus notre problème? Au moins, l'Agglo a décidé de gérer les déchets produits sur son territoire et d'être responsable.
Et avec d'autres moyens que les décharges et poubelles sauvages qui détruisent autrement les paysages qu'Ametyst!

commando le 31/10/2011, 10h21

Encore une utopie de feu Georges Freche, dans le but d'éluder le problème des déchets de l'agglo et pour se concilier les écologiste il aurait mieux valut construire un incinérateur avec récupération de la chaleur pour le chauffage urbain ou la production d'électricité. L"intéressé nous a quitté mais les problèmes restent, déchets, circulation, stationnement. Montpellier devient décidément invivable.

steph le 31/10/2011, 10h17

Selon ce monsieur déplacer Ametyst résoudrait tous les problèmes... j'en conclus que le seul vrai problème pour ce monsieur c'est qu'Ametyst soit à côté de chez lui ! Je peux le comprendre mais ce sera toujours à côté de chez quelqu'un.

Signer le 01/11/2011, 09h52

Ce monsieur comme vous dites n'habite pas à côté de l'usine. Et non, elle n'a pas à être à côté de chez quelqu'un, elle n'a pas à être du tout.

claude34 le 31/10/2011, 11h00

Oui, le déplacer à côté d'autres gens résoudrait comme par hasard tous les problèmes ... Et à part ce monsieur qui a on ne sait trop pourquoi un article dans ML pour les 15 jours sans qu'il y ait de fait nouveau, on n'a pas trop entendu parler d'Ametyst cet été.

ramis le 31/10/2011, 10h02

bravo monsieur vasquez pour votre désinteressement qui permet de dénoncer une bétise de plus pour etre poli du grand "visionnaire " et de ses "disciples" .

KIKI34 le 31/10/2011, 09h34

C'est bizarre de ne pas entendre MOURE sur ce sujet il préfère communiquer sur la fete du miel à Cournonsec, comme je le comprend...

lecteur le 31/10/2011, 08h37

on doit la batiser l'usine du grand seigneur FRÊCHE ainsi que la route cheminement FRÊCHISTE et ainsi que le gouffre financier le trou FRÊCHE
MAIS LA silence .....et les riverains des pauvres cons qui eux subissent ! et subirons encore longtemps

Thy le 31/10/2011, 08h30

Amethyst était, et demeure....un prototype. Il faudra donc attendre encore longtemps un fonctionnement à peu près correct et en rapport avec son coût.

martine le 01/11/2011, 11h15

Je vous propose d'attendre près des riverains de Garosud :-))))

LOU CLAPAS le 31/10/2011, 08h29

JE me souviens du temps ou dés 2005 l'ex-Député Christian JEANJEAN qui s'était opposé farouchement à la construction d Améthist .
Depuis la Droite est bien silencieuse; et ce ne sont pas Julien ARNAUD et son complice Jacques DOMERGUE qui me démentiront ! Quant à François VASQUEZ bravo pour son combat constant et désintéressé.

dimoipourquoi le 31/10/2011, 08h22

Extrait de La Gazette des Communes, soulignant le pointage du doigt par La Cour des Comptes quant au choix effectué par nos Elus Socialistes Locaux:
"L’usine de méthanisation de Montpellier critiquée par la Cour des comptes
Dans son rapport sur la gestion des déchets ménagers rendu public mardi 13 septembre 2011, la Cour des comptes évoque le cas de l’usine de méthanisation de Montpellier.
Elle pointe "de très nombreux dysfonctionnements" et une réalisation "particulièrement onéreuse".
L’usine de méthanisation Ametyst, destinée à traiter les déchets de l’agglomération de Montpellier, est citée en exemple dans un chapitre consacré à la « maîtrise insuffisante de l’évolution des coûts ».
Le rapport de la Cour énumère les « très nombreux dysfonctionnements » de l’usine, dont certains « dus à plusieurs défauts de conception de l’installation :

  • très importantes nuisances olfactives, alors que le site a été implanté dans un environnement urbanisé,
  • pullulement de mouches,
  • capacités d’exploitation altérées par la mauvaise qualité du tri en amont,
  • multiples accidents du travail liés notamment à un défaut du système de ventilation,
  • difficultés de fonctionnement des digesteurs,
  • incendie en septembre 2010 dans le local de déshydratation des digestats, provoqué par un court-circuit électrique, entraînant une forte réduction des capacités de l’usine » ...

"La Cour des comptes évoque par ailleurs une réalisation « particulièrement onéreuse »...un dépassement de 54 % par rapport à l’enveloppe financière initiale. "... " l’usine, qui tourne actuellement à 65 % de ses capacités, "...

Merci Georges Frèche et ses descendants socialistes gérant aujourd'hui Ville et Agglomération de Montpellier!.....

Tout à l'encontre du Grenelle de l'Environnement qui associe Environnement, Economie et Social....

nul le 31/10/2011, 08h17

monsieur moure aurait du etre courageux est fermer l'usine ! au lieu de cela il a préféré arreter le projet de décharge sur fabrègues pour raison électorale. les riverains s'sen souviendront lorsque monsieur moure abandonnera le canton de pignan et les habitants de cournonsec pour se présenter à la ville de montpellier. Non aux déserteurs et aux petites visions de moure !

lortolan le 31/10/2011, 08h56

Il est vai que l'incinérateur est la meilleure solution avec ses dioxines on voit ce que ça donne tous les cancers et même les enfants merci m Frêche et Moure de votre courage vous avez de l'avance sur tous ceux qui ne voient pas plus loin que leur nez dans 10 ans on le reconnaîtra

constant 99 le 31/10/2011, 07h43

Pauvres riverains obligés de vivre dans une telle puanteur ! Mr REVOL devrait faire transférer l'usine à GRABELS à LA VALSIERE, par exemple, il a des terrains .

carijo le 31/10/2011, 07h43

Il y a dans cette usine des personnes qui souhaitent la voir vivre et qui font de gros efforts pour cela. Direction et employés. Depuis son ouverture, elle a subi une belle évolution notamment en zone 8. Plus de mouches et beaucoup moins d'odeur. Bonne journée à tous.

SUEDOISE le 31/10/2011, 08h42

Et le coût supplémentaire pour les contribuables pouvez-vous nous le fournir

Pierre 34 le 31/10/2011, 07h37

Bien dit !! quand on est responsable et un peu instruit en physique on installe pas une usine de méthanisation en ville comme c'est le cas a montpellier au 21ème siècle !!! l'aglo veut faire de montpellier un '' TOULOUSE explosion '' ( bis ) ou quoi ? il faut dire que les technocrates de'' montpellier aglomération ''et les élus ainsi que la préfecture ont les yeux et les oreilles bouchés et le culte de la personalité un comble !!! Ils ont été averti d'une nouvelle technologie énergétique innovante et stratégique { visitez le site internet http//dmsr.net/ } que nenni !! ils ne risquent pas de s'y intéresser et de répondre seulement au courrier et Monsieur MOURE ambitionne d'ètre maire de montpellier !!! Le bougre il ne manque pas de culot , qu'il organise un débat public sur le traitemnent des déchets , sur l'énergie, sur la protection de l'environnement et de la santé des gens et que la parole soit enfin donné a ceux qui ont des choses a dire et aprouver **** ce qui aurait du etre fait !! alors il deviendra crédible et fera honneur au parti socialiste pour l'instant ce n'est pas le cas !!!! Il est toujours possible de sortir d'une erreur a condition de la reconnaitre et de la faire disparaitre !!! Nous attendons votre réaction il faut en finir avec ce genre de problèmes dus, aux techniques employées !!!! ----- a suivre

gadjo34 le 31/10/2011, 06h36

(il faudrait mettre en place une redevance incitative) quelle jolie phrase, pleine de jolis mots et le reste (celui qui fait un effort paye moins),de la philosophie du phrasé,de la nuance dans part rapport au début de la phrase,enfin ok mais qui doit payer pas le CONtribuable rassurez moi !!!

martine le 01/11/2011, 11h03

Le CONtribuable comme vous dites paie déjà deux fois et demie + cher que la moyenne nationale dans l'agglo de Montpellier pour le traitement des déchets. Si vous connaissiez le principe de la redevance incitative vous sauriez qu'elle rationnalise le mode de collecte et qu'elle est l'une des rares mesures écologistes qui ne coûte pas et au contraire fait gagner de l'argent au contribuable ...

samsom le 31/10/2011, 06h10

on nous aurait menti?????

Raymond_GIMILIO le 02/11/2011, 07h03

Vous vous étonnez ? Oui, on nous a menti, nous ne cessons de le dire !

26/02/2011

Cour régionale des comptes & Gestion des déchets par THAU Agglo de 2002 à 2009

Édition du vendredi 25 février 2011

Trop de 'déchet' dans la gestion des déchets

Trop de 'déchet' dans la gestion des déchetsDR

Trop de déchet   .   C'est en substance l'avis de la chambre régionale des comptes (CRC) sur la gestion de la collecte et du traitement des déchets par Thau agglo. Un sujet qui remplit à lui seul la moitié du rapport d'observations définitives (de 2002 à 2009, soit sous l'ex-CABT) présenté mercredi soir au conseil communautaire réuni à Balaruc-le-Vieux.

Voici les critiques et les réponses du président Bouldoire.

1 Coût et taxe élevés.-

Le coût global net par habitant serait supérieur à celui pratiqué dans 80 % des collectivités.

Quant à la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, son poids financier est 20 points au-dessus de la moyenne nationale.

Des chiffres que Pierre Bouldoire explique ainsi :

  • tonnage d'ordures en kg/hab/an près du double du national (1076 contre 594 en 2007), importance des flux saisonniers de déchets (tourisme),
  • retard dans la mise en place d'une contribution des entreprises, traitement plus onéreux de l'incinération par rapport à l'enfouissement...

Depuis, Thau agglo,   « qui cherche à réduire les tonnages issus des professionnels », a instauré une tarification des entreprises en déchetterie (effective depuis début 2011) et compte bientôt leur demander une redevance spéciale.

2 Collecte à revoir.  - 

Cette redevance spéciale va justement, souligne Pierre Bouldoire,   « entraîner une nouvelle organisation de la collecte des commerces dans les centres-villes ». Et permettre, comme le préconise la CRC, de réduire les fréquences de collecte.

Ce à quoi les conteneurs enterrés devraient aussi contribuer.  

3 Régie onéreuse. -

La CRC constate que le service de la collecte en régie pour trois communes (Sète, Balaruc-les-Bains et Marseillan) sur huit est   « plus élevé que celui des autres prestataires ». Il le resterait même en adoptant une gestion optimisée (augmentation du temps de travail, notamment).

Pierre Bouldoire répond que la réorganisation de la régie a depuis porté ses fruits et que des efforts restent à faire. Mais la régie doit faire face   « aux contraintes du territoire », en particulier à Sète   « où la productivité est limitée »   (petits véhicules, configuration de l'habitat, bacs collectifs majoritaires...)   .

4 Usine saturée. -

La CRC estime «   plus que nécessaire d'augmenter la capacité de traitement de l'usine d'incinération », le tonnage collecté étant supérieur à sa capacité (42 000 t/an). Elle relève que 66 % de la vapeur s'évanouit en fumée.

5 Recyclage et tri médiocres. -

Le taux de recyclage matière et organique était de 22 % en 2008, bien loin des 35 % fixés pour 2 012 par le Grenelle de l'environnement.

Quant au tri sélectif (34 kg/hab/an en 2008), il reste   « largement inférieur aux moyennes nationale et régionale ».

Autant de «   points à améliorer », admet le président de Thau agglo, en concluant :   « C'est pourquoi nous sommes en train d'élaborer un schéma de traitement des déchets sur 20 ans. »

Bon courage...


MARC CAILLAUD

 

 

Vos réactions

25/02/2011 à 15h12 | Antonio Antonini 

Dans certaines Régions (Centre, Bretagne, Alsace, Bourgogne ) le tri sélectif réalisé par les habitants approche les 80% . Chez nous, c'est 30%. Nous sommes parmi les derniers . Etonnant, non ?.....LOL

25/02/2011 à 15h08 | NICOLAS 

et Loulou dans tout cela moins de contrats moins de cures d'amaigrissement et qui va sponsoriser nos sportifs en herbe.

25/02/2011 à 13h42 | Nénette 

Ne comptez pas sur Mr BOULDOIRE pour diminuer nos taxes et impôts!

25/02/2011 à 08h05 | Dadabe 

Le tri sélectif doit s'accompagner de la mise a disposition de bac en de nombreux endroits surtout en ville et en une prise de conscience des utilisateurs pour qui le tri n'est pas encore rentré dans les mœurs.

Attention surtout de ne pas augmenter le coût car plus l’enlèvement des ordures sera élevé moins le tri sera effectif: "je paye plus cher alors pourquoi devrais je trier" alors qu'il faudrait faire l'inverse .

Concernant la déchèterie, chaque utilisateur privé devrait s'y voir remis un certificat lui permettant de minorer ses impôts pour civisme et non dépôt sur le trottoir. quant aux professionnel surtout ne pas les augmenter sinon les décharges illicites vont augmenter.

00:43 Publié dans Agglo, Bilans, Recyclage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crc, gestion | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

04/05/2010

Objectif-LR - Pôle eau à Montpellier – Futura Sciences – Cactus pour traiter eau

03-05-2010

Le ministre de l’Industrie souhaite un pôle de l’eau à Montpellier

En déplacement le 29 avril à Montpellier, Christian Estrosi a assuré qu’une annonce serait faite mi-mai sur la création d’un 6e pôle de compétitivité en région.

En visite à l’Université de Montpellier II, le ministre de l’Industrie a confirmé à mots couverts la création prochaine d’un pôle mondial de compétitivité sur l’eau basé à Montpellier et associant les régions de Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et PACA :

« Je ne peux pas vous confirmer le verdict avant l’heure, mais ce n’est pas un hasard si je suis ici aujourd’hui. Je suis convaincu que votre cluster a les qualités pour rayonner à l’international. »

Christian Estrosi a confirmé que la stratégie nationale d’industrialisation se verra dotée d’une nouvelle feuille de route. La création fin mai d’un label « Entreprise innovante » devrait permettre d’intégrer plus facilement les « business angels » et le capital-risque au sein des pôles pour faciliter « le passage d’une culture de la recherche à une culture de l’innovation industrielle. »

En outre, cinq clusters mondiaux seront créés à partir des 71 pôles actuels, initiés en 2004 dans toute la France.

Retrouvez un dossier complet sur les pôles de compétitivité de la région dans le supplément du prochain n° d’Objectif Languedoc-Roussillon (104), en kiosque le 28 mai.

Légende : Christian Estrosi, ministre de l’industrie, avec Danièle Hérin, présidente de l’Université de Montpellier II
Crédit photo : Edouard Hannoteaux

Eau potable : du cactus pour traiter l'eau dans les pays du tiers-monde

Par Grégoire Macqueron, Futura-Sciences http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-du...

Le figuier de Barbarie produit des fruits délicieux et des piquants qui en font une clôture efficace pour le bétail dans les pays en voie de développement. Ses tiges charnues renferment aussi une substance capable d’éliminer les impuretés et une très grande partie des bactéries de l'eau. Une aubaine pour les pays en développement qui souffrent d’importants problèmes d’accès à l’eau potable !

L’accès à l’eau potable est un enjeu sanitaire très important dans les pays en voie de développement où plus d’un milliard de personnes n’y ont pas accès et où huit millions de personnes meurent par an des maladiespropagées par l’eau selon l’Unesco.

Plusieurs études de terrain ont montré que les installations de traitement des eaux dans ces pays souffraient d’un problème de coût et de robustesse technique qui provoque leur abandon. D’après ces études, la meilleure solution est d’utiliser des ressources locales pour assurer l’usage à long terme de ces installations.

Après les graines de Moringa (Moringa oleifera), c’est au tour du figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica) d’apporter un moyen bon marché, simple et accessible de potabilisation des eaux. Comme le Moringa, le figuier de Barbarie pousse dans les pays en développement (d’Amérique latine, d’Afrique et du Moyen-Orient) et contient des substances de floculation.

Ainsi que l’explique Norma Alcantar de l’Université de la Floride du Sud (USF) dans la revue Environmental Science and Technology, ce cactus était déjà utilisé par les Mexicains pour purifier l’eau au 19e siècle. Son équipe a donc cherché un moyen d’exploiter ce cactus originaire du Mexique pour améliorer la qualité des eaux de boisson. Ainsi, après la gueule de bois, ce cactus pourrait lutter contre un autre problème de boisson, plus vital.

Du jus de cactus qui élimine près de 98% des bactéries

Les expériences sont concluantes puisque l’extrait des raquettes (tiges charnues) du figuier de Barbarie assure une agrégation des particules desédiment et des bactéries contenues dans les eaux testées. Une fois ces agrégats tombés au fond des réservoirs, l’eau se trouve débarrassée de ses sédiments et de 97 à 98% des bactéries.

Ce pouvoir de floculation est dû au mucilage des raquettes, qui sert à la plante à stocker l’eau. Facilement extractible en faisant simplement bouillir les tiges de figuier, cette substance qui gonfle au contact de l’eau et forme un gel s’est révélée efficace comme agent floculant pour les sédiments testés, des argiles, et pour Bacillus cereus, une bactérie commune responsable d’intoxication alimentaire (nausées, vomissements, diarrhées) chez les personnes au système immunitaire déprimé.

Si le mucilage de ce cactus ne garantit pas l’élimination de toutes les bactéries ni des divers polluants qui peuvent contaminer l’eau, cette technique de traitement des eaux améliore significativement la qualité des eaux de boisson et donc l’accès à l’eau potable. Sous réserve d’une capacité de production suffisante en figuiers de Barbarie, les pays en voie de développement pourraient adopter durablement cette technique simple d’usage et bon marché.

13:26 Publié dans Eau, Pôle compétitivité Eau, Recyclage | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

10/04/2010

Midi Libre Montpellier - Amétyst : le préfet met la pression

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Édition du vendredi 9 avril 2010

Montpellier/Lattes : Le Préfet envisage de fermer l’usine de Méthanisation Ametyst

Amétyst : le préfet met la pression

Photo R. de HULLESSEN

Lors d’une réunion, il a évoqué l’hypothèse d’une fermeture cet été, si toutes les nuisances devaient perdurer.

L’usine de méthanisation de Garosud, toujours en rodage, devra-t-elle interrompre son activité en raison des nuisances qu’elle génère ? L’hypothèse a été clairement évoquée, mardi, par le préfet Claude Baland, lors d’une rencontre des services de l’État avec les riverains et le député Jacques Domergue. « Une décision a été prise d’envoyer un courrier à l’Agglo, confirme-t-on en préfecture. La fermeture du site peut être envisagée s’il n’y a pas d’amélioration d’ici cet été. »

Cette prise de position importante répond en partie aux demandes de voisins excédés, d’ores et déjà confrontés aux mêmes nuisances identifiées l’an dernier : odeurs fortes et invasion de mouches dans leurs habitations.  « Cette réunion était importante. Aujourd’hui, toutes les personnes reconnaissent qu’il y a eu une erreur d’implantation de l’usine », note Jacques Domergue. « Le préfet a pris la mesure des difficultés que nous rencontrons. Je pense qu’il en a marre, lui aussi. Certains dysfonctionnements commencent à agacer les services de l’État »,souffle, de son côté, le porte-parole des riverains, François Vasquez.

Des travaux sont actuellement en cours pour améliorer la prise en charge des déchets et éviter notamment l’ouverture intempestive des portes. L’achèvement de ces nouveaux ajustements est programmé fin juin mais leur efficacité suscite le scepticisme chez les habitants qui n’ont pas constaté d’évolution notable en dépit des investissements consentis au printemps dernier pour éviter la propagation des odeurs et la multiplication des mouches.  « Avec les travaux et la perte d’exploitation, on va dépasser les 10 M€ d’investissement. C’est incroyable qu’on persiste à vouloir aller dans le mur »,commente François Vasquez.

Afin d’évaluer les performances de l’usine – qui ne fonctionne pas à plein de sa capacité de 200 000 t -, l’unité de méthanisation la plus importante de France, une mission placée sous l’autorité du ministère de l’Environnement pourrait également être lancée dans les prochaines semaines. Pour les exploitants d’Amétyst, inaugurée en juillet 2008, le temps est désormais compté.

Guy TRUBUIL