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15/10/2013

Un exemple de mauvaise élève pour la cour des comptes : La Région Languedoc-Roussillon

La Cour des Comptes point des  collectivités gangrenées par un niveau pléthorique d'emplois publics  et faisant preuve d' un grand laxisme quant au contrôle des heures travaillées .

Rappelons que pour maintenir un haut niveau d’indépendance et de pertinence de ses rapports, la cour des comptes  n’exerce à travers ces derniers qu’un pouvoir d’information – souvent déplore-t-elle, insuffisament “publics” -  et laisse au Citoyen le droit d’exiger des sanction disciplinaire

Comme le formule des lecteurs par leur commentaire et que ne dit pas la Cour des Comptes :

  • L’équation : pour 1 embauche, c'est une dizaine de voix aux élections+une carte du parti
  • La cata, c'est la décentralisation qui a créé un vivier de parasites qui n'ont de fonctionnaires que le nom
  • Une majorité d’inutiles  qui interférent avec le travail de la minorité d’utiles

Midi Libre : Dépenses publiques : la région mauvaise élève

« Le Languedoc-Roussillon s’illustre, il n’y a pas de doute là-dessus », insistait hier à Montpellier Alain Serre, l’un des magistrats de la chambre régionale des comptes.

http://www.midilibre.fr/2013/10/15/depenses-publiques-la-...

par ARNAUD BOUCOMONT aboucomont@midilibre.com  - le 15/10/2013, 07 h 52

55 réactions

[…]

[…]

« La masse salariale n’est pas sous contrôle »

Lors de sa visioconférence, Didier Migaud

insistait sur « une demi-journée accordée par semaine à Béziers, y compris aux cadres » pour le personnel de l’Agglo. Une contre-pub médiatique nationale dont se serait bien passé le président de l’Agglo de Béziers, Raymond Couderc. Lequel s’étonne que la « politique d’optimisation de la ressource humaine, véritablement novatrice », ne soit pas relevée par les magistrats.

La demi-journée accordée pourrait passer pour « un cadeau », mais il s’agit en fait d’une adaptation de la réduction du temps de travail. A ceci près, précisent les magistrats de la chambre régionale des comptes, que le nombre annuel d’heures travaillées -1 548 h à Béziers - demeure inférieur au seuil plancher national de 1 607 heures. Quant à la demi-journée en question, « ça génère automatiquement des recrutements, puisqu’il faut bien faire fonctionner les services le vendredi après-midi », insiste la magistrate Elisabeth Girard.

Les mutualisations sont lentes à venir...

Une chose est sûre :  le sud de la France est sur-administré en comparaison à d’autres régions françaises (voir l’infographie ci-dessus). Et ces « disparités non justifiées », insiste Didier Migaud, conduisent à des escalades. « Dans notre région, il y a plus de personnel qu’ailleurs, donc l’effet est multiplicateur », souligne la magistrate Elisabeth Girard, égrenant « congés du maire, ponts accordés, jours fériés récupérés s’ils tombent un dimanche ».

La chasse aux doublons

Pour Alain Serre, « la masse salariale n’est pas sous contrôle ». Et de pointer absentéisme, heures travaillées, gestion des congés.
La Cour des comptes relève que l’Agglo du Grand Narbonne eDépartement du Gard « t le n’ont pas instauré de contrôle automatisé des horaires ». La chasse aux doublons n’est pas, non plus, une priorité. Les mutualisations sont lentes à venir...

L’Agglomération de Carcassonne, depuis 2002, insiste Didier Migaud, « a multiplié par trois ses effectifs alors que dans le même temps la Ville les a augmentés de 11 % » (en fait 7,7 % si l’on tient compte du passage en régie municipale de la restauration scolaire).
« On a vu des progrès », nuance Elisabeth Girard. Le conseil général du Gard, après s’être fait taper sur les doigts par la chambre, explique s’être « mis en conformité ». « Nous sommes passés de 39 h à 40 h par semaine et les jours de congés exceptionnels ont été supprimés depuis le 13 mai dernier », répond-on au conseil général.

Pas propice aux mesures impopulaires

Le conseil général de l’Aude, quant à lui, a diminué de sept jours les congés annuels de ses agents. La mesure sera effective au 1er janvier 2014. « Le temps horaire était très en deçà des 1 607 heures, indique l’un des magistrats de la chambre, Sébastien Maire. La situation était presque caricaturale, mais difficile à remettre en cause. Ça représentait 170 personnes que le conseil général aurait pu embaucher. » Ou autant d’économies à réaliser.

Les agents travaillent un peu plus, constatera-t-on en substance. Quant à « freiner » les masses salariales, il faudra attendre encore un peu. Et en tout cas après les élections municipales, la période n’étant pas propice aux mesures impopulaires dans les rangs des effectifs territoriaux.

DANS LES TUYAUX

Rapports en cours

Selon nos informations, la chambre régionale des comptes planche sur plusieurs rapports : l’un sur la Ville de Montpellier, après avoir travaillé sur l’Agglo il y a deux ans. La Ville de Nîmes et son Agglo sont aussi dans les tuyaux. A signaler aussi, l’Agglo de Narbonne, la Ville de Carcassonne, le conseil général des P-O, les Villes de Vendargues, Port Barcarès et Lodève.


Reprise & reformulation de quelques unes des 55 réactions

DE MAL EN PIS le 15/10/2013, 11h49

La Cour des Comptes enfonce des portes ouvertes..tous les ans elle dénonce les gabegies des collectivités territoriales et de l'État..une fois l'effet d'annonce passée tout cela fait "pschitt" comme aurait dit Chirac.
Les loups ne se mangent pas entre eux et respectent la gamelle de ses congénères.
Bourquin Vezinhet Moure Mandroux Alary et consorts dignes Héritiers du grand mégalo Frêche expert es dépenses publiques ont été à bonne école mais devraient cesser de nuire aux prochaines élections sauf à penser que les Languedociens qui payent l'impôt sont masochistes !

la sibylle le 15/10/2013, 11h38

pour mieux comprendre.
http://www.dailymotion.com/video/x8fdum_les-chevaliers-du...

DAUNES le 15/10/2013, 11h34

Que nous disait ML du 12/11/2012 ? :  " Malgré un contexte économique plus délicat, on continue à faire des bâtiments démesurés, avec des architectes de renom, des stars qui font payer leurs signatures, des bâtiments infaisables qui nécessitent de relancer les appels d’offre”, se navre le leader de l’opposition régionale UMP, Stéphan Rossignol.
On pourra citer pêle mêle à Montpellier la mairie (130 M€) et la cité des savoirs Pierrevives (125 M€), à Nîmes et Narbonne les musées de la romanité (respectivement 59 et 40 M€), à Perpignan le théâtre de l’Archipel (45 M€), enfin à Rodez le musée Soulages (25 M€) ".
Ces gabegies, ajoutées à la dérive des sur-effectifs (on "achète" des voix ...), font que la région est dans un triste état ..., et çà continue, on va nous expliquer, dans les prochains jours, que la CRC n'a pas tout pris en compte, que l'Etat a fait des transferts, etc etc, bref, que tout cela est, ni plus ni moins, normal quoi !!!
Les revenus des ménages sont bloqués ou gelés, mais cela n'empêchera pas nos édiles de nous ponctionner (ce sont toujours les mêmes que l'on ponctionne) à qui mieux mieux ....

Francine. le 15/10/2013, 12h16

Tout est dit DAUNES, merci.

xletemple le 15/10/2013, 11h13

Si les rapports de la cour des comptes pouvaient avoir un " effet d'obligation de suivre ses recommandations " mais pour l'instant ce n'est pas le cas.  donc : UTILITE DE LA COUR DES COMPTES..........?

acmacm le 15/10/2013, 12h36

oui Francine, et alors? Passé l'effet d'annonce qu'est ce qui se passe, qu'en sera-t-il dans trois mois? Pour eux en plus ça tombe bien, en même temps que les impôts, un mauvais moment à passer c'est tout
Coluche aurait dit: trois mois a bien faire ou plutôt à rien faire et tout le reste de l'année de travers

Francine. le 15/10/2013, 11h39

La cour des comptes a le mérite d'exister pour dénoncer les abus et c'est tant mieux ; ça leur fait pas plaisir et c'est bien fait. Aujourd'hui, on ne voit pas les sempiternels discours de ceux qui défendent leur gestion "irréprochable".

Stella le 15/10/2013, 11h09

Sûr : 6 Millions d'euros dans la "com" ....c'est un peu beaucoup ,non ?  Surtout quand on voit les besoins qui ne sont pas satisfaits : construction d'un établissement de 45 places pour les autistes (et "ils s'en vantent").... sauf qu'il y a 90 dossiers de demandes !
.....au service du peuple .......comme ils disent ............

Stella le 15/10/2013, 11h02

Tiens , ils sont donc 8% à "profiter du système" ? (résultats du sondage)

labonne le 15/10/2013, 10h54

A force d’embaucher les copains de mes copains,de créer des emplois pour la paix sociale,de refusé a expliquer comment se déroule les sélections de certain - ils vont droit dans le mur.

la sibylle le 15/10/2013, 10h52

ce n'est pas par hasard si la gauche gagne les élections chez nous , a chaque campagne les socialos communistes offrent des postes aux colleurs d'affiches!

jlibert le 15/10/2013, 10h52

Il s'agit en fait de "création d'emplois fictifs".
Dans la ville où j'ai été conseiller municipal pendant 12 ans, le maire a multiplié par quatre en quatre ans le nombre d'employés municipaux. La Ville fonctionnait parfaitement avec 300 employés. Avec 1200, c'était devenu le cauchemar, car plus personne ne savait qui faisait quoi. Les 900 inutiles interféraient avec le travail des 300 utiles.
C'est une configuration bien connue des entreprises pléthoriques, comme les entreprises publiques. Il y a trop de monde. Donc on crée des hiérarchies à cinq niveaux inutiles, avec des petits chefs qui ne justifient leur salaire que par des procédures bureaucratiques obligeant de passer par eux. Et...les syndicats demandent plus de personnel, car ils ne comprennent pas l'origine du problème.
A quand des procès pour emplois fictifs ?

peroz le 15/10/2013, 10h08

Si çà pouvait au moins avoir la vertu de montrer une fois pour toutes aux gens que toutes la fonction "publique" locale n'a rien à voir avec la fonction publique tout court, çà serait déjà bien.
Piston, glandouille, copinage etc... Cela n'existe pas - sauf exceptions assez rares - quand on a passé un vrai concours, national.
La cata, c'est la décentralisation qui a créé un vivier de parasites qui n'ont de fonctionnaires que le nom.

bouvine le 15/10/2013, 11h47

pour info le concours territorial technique est autrement plus relevé que le national et les places beaucoup plus chères

Francine. le 15/10/2013, 11h11

non, ils s'en fichent, c'est pas la première que la cour des comptes fait un rapport négatif pour les grands dépensiers que sont la région, l'agglo, le département et la mairie ; maintenant, nous attendons le discours faussement indigné de mr Bourquin, comme la dernière fois. Ils continueront encore longtemps à piocher dans nos poches, c'est un domaine où je suis très pessimiste, je ne leur accorde aucune confiance.

Thrym le 15/10/2013, 11h04

"un vrai concours national" ??? Passez donc le concours d'attaché territorial ou d'administrateur. Contrairement à la fonction publique d'Etat, la réussite au concours ne signifie pas embauche.

angeoudemon le 15/10/2013, 10h05

bien sur que l'argent public est jeté par les fenetres ,la région paie des formations à certaines personnes (qui ne les font pas) et quand on leur demande de rembourser les sommes pharaoniques que la région octroie ,les débiteurs font la sourde oreille

Nestor le 15/10/2013, 10h05

Avec l' argent des autres on embauche pour satisfaire ses proches, c' est du clientélisme qui sert à se faire réélire.
Tous les partis avant et maintenant y compris le front national ont utilisé ce système.
L' absentéisme est plus important chez les agents territoriaux que dans le privé, la peur de perdre son emploi y contribue beaucoup.

asdic le 15/10/2013, 10h00

Qu'il est facile de dépenser l'argent des autres: enième "voyage d'études"en Chine à Airbus plein de copains, journalistes et autres chargés de communication, les fameuses statues de dictateurs massacreurs de leur peuple comme Lénine, Frêche en apprenti dictateur ne dépareille pas le lot, il n"y a que l'addition qui coince.
S'ils étaient dans une entreprise privée , ils pointeraient tous au chômage. Tiens , en voilà une idée, privatisosn les services généraux et nous verrons bien!

Georges roques le 15/10/2013, 09h58

Sourire jaune. Quand on voit les gaspillages et les dépenses somptuaires des élus, on se consolera en disant que les Suds ont plus besoin d'encadrement que les Nords. Et puis, il faut bien soigner ses électeurs captifs ! Encore un effort, Mme et Ms les "grands élus".

domini le 15/10/2013, 09h55

Cette carte qui classe les départements selon l'importance de la masse des fonctionnaires territoriaux, peut aussi être utilisée pour classer les départements selon l'importance des impôts locaux.

annisette54 le 15/10/2013, 09h55

C'est sûr que la région est suradministré, mais il faudrait aussi que la Cour des comptes regardent les comptes du gouvernement, des députés, ministres, conseillers, etc. qui touchent 3 salaires + la retraite pour certains, et à qui on pourrait demander le poste qu'il garde ainsi que salaire qui va avec, et tous les autres auxquels ils renoncent  (avec es avantages qui vont avec).Idem pour ceux qui sont à la retraite :où tu es retraité ou tu es salarié (car leur retraite à ces braves gens n'est pas comme la notre).
Et vous verrez que des économies, il y en aurait.

etquoiencore le 15/10/2013, 09h38

A lire tout ces commentaires, on ne peut vraiment pas reprocher au ML d'être de gauche ou de droite !

l eclopee le 15/10/2013, 09h37

Quand on voit dans la presse d'ici, un monsieur Bourquin, dans une classe dire à un élève, tiens cet ordinateur "il" est à toi, même pas une phrase correcte , car il aurait du dire tiens cet ordinateur est à toi... Enfin là n'est pas le sujet, cet ordinateur est à tous ceux qui ont participé à son achat, par le biais de nos impôts, celui là avec l'argent des autres il en fait des choses. Sans parler des statues de Frèches, et la dernière achetée par encore Bourquin représentant l'acheteur des autres statues .

Francine. le 15/10/2013, 12h39

t'as raison l eclopee, ils font des cadeaux aux autres avec ton argent ; mais pour payer ton gaz, y'a plus personne.

Paul et Mickey le 15/10/2013, 09h24

A l'heure ou l'on nous demande plus de compétitivité, nos politiques me font pleurer avec leur clientélisme.
Ces collectivités territoriales sont un boulet supplémentaire attaché à la patte des entreprises.
Doublons, emplois fantaisistes, etc... continuez, continuez Messieurs les élus.
Mais aux prochaines échéances ne venez pas pleurer comme en 2002 : vous avez fait les preuves de votre incompétence....

Allobroge le 15/10/2013, 09h16

Et puis quand on dépense l'argent public pour des statues et deux millions d'euros !.....

Allobroge le 15/10/2013, 09h15

En même temps avec le clientélisme de droite comme de gauche et surtout en dépensant l'argent des autres c'est tellement facile !

MF30 le 15/10/2013, 09h12

Le clientélisme a un prix = nos impôts locaux

ARCHIBALD le 15/10/2013, 10h03

Le clientelisme ne gène que ceux qui n'en profitent PAS !!!!!

artur rainbow le 15/10/2013, 09h05

Et après on s'étonne des progrès d'un certain parti. Je ne sais pas s'il fera mieux, mais certainement pas pire. Quand on voit chaque jour des exemples de favoritisme, de gabegie, de népotisme, de laxisme, de démagogie et qu'en parallèle, les impôts flambent, c'est un résultat logique.

napoleon3 le 15/10/2013, 08h56

Ici on est comme à Marseille le clientélisme est roi. Quelle honte pour notre région mais  rien ne changera et nous continuerons a payer

kiki1234 le 15/10/2013, 09h18

les amis de mes amis sont mes amis etc.... etc... etc....

La cour des comptes quant à elle, pour maintenir un niveau élevé  d’indépendance n’exerce à travers ses rapports qu’un pouvoir d’information - souvent hélas, insuffisament “publics” -  et laisse au Citoyen le droit d’exiger des sanction disciplinaireon donne aux élus un mandant pour gérer correctement nos deniers et non pas de la lapider à tout va , faire des bilans et compte de résultat strictes.... si l'élu est trop dépensier : il est viré .... application du code du travail. il est rémunéré grassement donc il a une obligation de résultat ....

samsom le 15/10/2013, 08h49

Quand je vois sur fr3 a l'heure des infos régionale des pub pour.... La Région.. je me dis que notre argent ne leur coûte rien

carmen11 le 15/10/2013, 08h04

L’équation : pour 1 embauche, c'est une dizaine de voix aux élections + une carte du parti ...

patdeagde le 15/10/2013, 08h00

Des découpages qui mutiplient les doublons de partout.... et au final trop de monde …
Exemple, pour l'entretien des espaces vert, on peut voir la commune parfois, sinon aussi les employés de l'agglo et même des entreprises privées. Idem pour les déchets, les poubelles c'est untel, tel autre pour d’autres type de ramassage etc....

ecophyto le 15/10/2013, 07h59

Trop peu efficace l'intercommunalité ou une communauté d'agglomération qui vise à mutualiser et faire faire des économies en étant plus efficace et au final on augmente les effectifs dans les 2 strates.
Si 85% des Français sont prêt à payer un impôt juste POUR TOUS,à condition qu'il soit bien utilisé,88% sont contre la Taxe Foncière injuste et qui devrait être supprimée.Et
La Prime Carotte c'est 500-800 euros/an/pers. afin d'éviter l'absentéisme dans les mairies....c'est un peu comme la Prime donnée à des médecins afin de Moins prescrire de médicaments .....

13/03/2012

Le 6e Forum mondial de l’eau fait un passage à Sète

http://www.worldwaterforum6.org/en/
http://www.worldwaterforum6.org/fr/accueil/
www.solutionsforwater.org

MIDI LIBRE Sète, capitale mondiale de l’eau... pour un jour

M. C. - 12/03/2012, 11 h 05 | Mis à jour le 12/03/2012, 11 h 06

http://www.midilibre.fr/2012/03/12/sete-capitale-mondiale...

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La cause de la sauvegarde de la qualité du bassin de Thau pourrait s’enrichir de 480 M€ !

La cause de la sauvegarde de la qualité du bassin de Thau pourrait s’enrichir de 480 M€ ! (V.A.)

La ville accueille jeudi une journée délocalisée du Forum mondial de l’eau.

Après Marrakech (en 1997), La Haye, Kyoto, Mexico et Istanbul, c’est à Marseille que s’ouvre aujourd’hui le 6e Forum mondial de l’eau. Soit la plus grande manifestation internationale du genre dont les enjeux ne sont pas minces, puisqu’ils consistent à promouvoir des solutions à tous les problèmes de l’eau au XXIe siècle.

C’est dire l’importance, pour le bassin de Thau, de la journée délocalisée de ce Forum, jeudi prochain, à Sète. Ce jour-là, une centaine des plus grands spécialistes mondiaux de l’eau, d’institutionnels, d’élus, etc, se retrouveront salle Brassens. Ils viendront saluer le modèle de développement global de la lagune de Thau qu’ont décidé de mettre en place le SMBT (Syndicat mixte du Bassin de Thau), le Département de l’Hérault et l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse.

Derrière un intitulé un peu technocratique, “contrat de gestion intégré du territoire de Thau”, il s’agit d’enfin coordonner toutes les politiques publiques d’aménagement qui, séparément, n’ont pas toujours donné les résultats escomptés par le passé. Alors que la lagune est confrontée à des problématiques de plus en plus aigües en matière d’environnement, d’assainissement, d’eaux pluviales, de maintien de la pêche et de la conchyliculture, etc.

Concrètement, à travers ce contrat, l’Europe, l’Etat, l’Agence de l’Eau, la Région, le Département, les collectivités et professionnels s’engagent à mener conjointement un programme d’actions sur 6 ans (2012-2017) dont le SMBT assurera le suivi. A la clé : 480 M€ d’investissements, soit 80 M€ par an.

L’avenir dira si ce jeudi 15 mars 2012 aura vraiment été l’acte fondateur d’une nouvelle ère. Ou un gros coup d’épée dans... l’eau.

18/03/2011

Photo flash des cantonales à Sète, la ville "Centre"

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MIDI LIBRE Sète Édition du vendredi 18 mars 2011
Cantiques pour un canton Rue Montmorency, la frontière des cantons sème le trouble

DR

 

Cantiques pour un canton : Rue Montmorency, la frontière des cantons sème le trouble

  Ils battront le pavé aujourd'hui encore, avenue Victor-Hugo. Frapperont de nouveau à quelques portes, entre Pont-Levis et Villeroy. Évoqueront projets, pour les uns, bilan, pour les autres. Relieront l'émancipation maghrébine à une volonté de changement, la catastrophe au Japon à la politique énergétique de la France. Chacun des cinq candidats aux élections cantonales à Sète le fera, comme cela a été le cas durant toute la campagne. Une campagne dont nous avons extrait 48 heures, entre mardi soir et hier soir. Pour la majorité ils ont animé leur ultime réunion publique avant le premier tour, dimanche. Extraits.

Mardi, 18 h 30, salle Seinchole 
Sous les néons de la salle du comité de quartier de l'Île de Thau, les sympathisants de François Liberti 
ont peine à trouver place. Ils sont soixante-quinze à écouter le candidat du Front de gauche. Excellent orateur rompu à ces rencontres, le conseiller général sortant ne reviendra pas cette fois en détail sur le bilan de son action au sein de l'hémicycle départemental :  « Nous avons tenu nos engagements ». Il développe en revanche   « l'enjeu national de ces élections »,   « l'éclairage de l'actualité avec une politique foncière à Sète, une vision immobilière qui crée une fracture... » et le fait qu'   « Anfosso essaie de camoufler son appartenance à l'UMP ». Une ovation clotûre son propos.

 Mercredi, 19 h, halle Marty 
Les socialistes des deux sections sétoises sont en ordre rangé derrière leur candidat. La salle VIP de la halle Marty, au Barrou, devient le cadre d'une union sacrée autour de Bernard Fabreguettes. Nadal, Denaja, Prat (du PRG) et Hélène Niclot saluent successivement l'engagement   « d'un vrai socialiste, laïc et républicain », dont les leitmotiv sont   « protéger notre environnement, relancer l'emploi par le biais du port, créer une station TER à Villeroy, une maison du Département et une maison du logement, soutenir les associations, les jeunes... » Des propositions saluées par les soixante personnes présentes. Et par Pierre Bouldoire, maire socialiste de Frontignan, venu soutenir avec fierté un ami de trente ans.

Jeudi, 10 h 30, quai Maillol 
Dans le local de la concession Cuaz, avant de rencontrer   « plusieurs corps de métier », France Jamet assène   « qu'il ne suffit pas d'être sétois pour avoir à cœur les problèmes de la pêche ». Étape importante sur le chemin   « des présidentielles », ces Cantonales sont l'occasion, pour le Front National,   « d'écouter et de répondre aux questions ». D'évoquer   « la casse sociale, les injustices » infligées   « aux premiers payeurs et derniers servis ».   « La première fusée de la vague Marine » est lancée. Pour France Jamet,   « confiante », elle devrait aboutir à   « une révolution démocratique ».

Jeudi, 18 h, halle Marty 
Pour son premier meeting, Emile Anfosso intervient devant 300 personnes, dans la salle VIP de la halle Marty. Soutenu par l'UMP et la majorité municipale, il oriente d'abord son propos sur la vision   « archaïque » du conseiller général sortant, soulignant que   « le canton ne doit plus être au service d'un parti ». Il oppose ainsi son   « engagement total », car   « ce qui compte, ce n'est pas mon avenir, c'est l'avenir de la ville ». Fait valoir son   « expérience du terrain » pour proposer des actions   « pour l'emploi sur le port, l'éducation, le logement social... ».   « Cohésion et cohérence » sont des maîtres-mots qui prennent leur sens dans la présence, hier, à ses côtés, de François Commeinhes, maire de Sète, et Gilles D'Ettore, député. 

Jeudi, 19 h, rue Pierre-Sémard 
C'est dans son local de campagne que la liste Europe Écologie-Les Verts a tenu son dernier débat public. Une réunion quasi familiale, avec les fidèles de la première heure autour de la candidate Françoise Alamartine, destinée à rappeler les priorités des écologistes. Avec, actualité oblige, le nucléaire au premier rang : «   Il faut cesser les mensonges, a insisté Françoise Alamartine.   Nous voulons ainsi mettre en place des conférences citoyennes afin que, contrairement à ce qui s'est passé pour le nucléaire, la population soit informée. » La population justement, les écologistes iront à sa rencontre cet après-midi pour un 'parcours sur les points verts' - les points chauds - du canton, au départ de Villeroy, à 16 h.

  
YOHAN DOUCET, LISE VALETTE ET ROMAIN BOTELLA 

V.A. et C.F.
 
VOS REACTIONS

18/03/2011 à 10h42 | Durdur  

Et Liberti lui ca ne fait pas longtemps qu'il cache son appartenance au PC dont il est le pur archétype depuis des décennies qu'il sévit en politique? Et lui contrairement à son principal adversaire qui n'est encarté nulle part il est bien encarté au PCF... CQFD

18/03/2011 à 08h20 | Caramel Marialys  

Originaire de Sète mais n'y résidant plus, je ne peux que confirmer ce que M.Liberti dénnonce. Oui tous les candidats de "Droite " cachent leur appartenance à l'UMP;Mais pourquoi donc????. 

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26/01/2011

Gaz de schiste & le Conseil général à l’unanimité

‎1e Réactions officielles face à la programmation d'un nouveau massacre de notre région sacrifiée sur l'autel de l'énergie vert

Lire Montpellier Journal : Gaz de schiste - le conseil général de l’Hérault se prononce pour un moratoire

Lire Midi-Libre : http://www.midilibre.com/articles/2011/01/24/A-LA-UNE-Le-...

Dans Rue89 Corinne LEPAGE demande aussi un moratoire :  http://www.rue89.com/corinne-lepage/2010/12/20/pour-un-mo... 

Gaz de schiste: Wo!

Pétition GAZ de Schistes : Non Merci ! http://perdre-la-raison.blogspot.com/2011/01/gaz-de-schiste-non-merci-signez-la.html

06/09/2010

Bravo à MORGO qui persiste et signe “Heureusement, on t’aime”

A l’occasion de la parution de son ouvrage “Heureusement, on t'aime“ publié à compte d’auteur, Midi Libre braque son projecteur de l’actualité sur Christophe MORGO, un de nos rares élus qui s'efforce d'imaginer des mesures d'enrichissement écologique de nos collines de la Moure , la Gardiole ou de l'étang de Thau et qui dénonce l’abandon de nos campagnes à l’incivisme et à l’urbanisation.

Midi Libre Sète - Édition du lundi 6 septembre 2010

Christophe Morgo « Il faut mettre un frein à l'urbanisation... »

DR

VOS PAPIERS :

Nom : Morgo
Prénom : Christophe
Age : 45 ans
Signe particulier : réélu conseiller général du canton de Mèze en 2008 - 72 % des voix au 2 e tour !

- cet amoureux de la nature et coureur hors pair (il a remporté la dernière édition des 100 km de Millau) connaît le moindre recoin du bassin de Thau, qu'il sillonne toute l'année hors des sentiers battus.

Il vient d'ailleurs de publier un ouvrage en hommage à un territoire qu'il est selon lui urgent d'aménager autrement pour sauver ce qui peut l'être...

Vous avez affecté une partie de vos fonds hors programme à un projet original : la création de jachères mellifères. En quoi cela consiste-t-il ?

Vu que chaque commune du canton a désormais lancé son Agenda 21, j'ai effectivement proposé aux villages intéressés l'aménagement de jachères fleuries mellifères. Elles ont déjà été mises en place sur Poussan, Villeveyrac, (40 ha), bientôt sur Montbazin, Bouzigues, Loupian. Sur des terres communales, souvent à l'état de garrigues, on laboure, on charrue, et on sème à l'automne avec des espèces résistantes et mellifères retenues par les apiculteurs. Puis on installe des ruches...

La production de miel est-elle le seul objectif ?

Non, bien sûr. Nous allons certes tenter de produire un miel, biologique, vu qu'il n'y a aucune terre cultivée (et donc traitée) à proximité immédiate, mais l'intérêt va bien au-delà...

A savoir ?

C'est une façon de reprendre pied dans les garrigues, de créer des espaces de respiration. Jadis, ces garrigues, c'était essentiellement de la vigne, du chêne vert ou des zones où pâturaient les moutons. On y trouvait aussi des oliviers et du blé puisque de nombreux ouvriers des villages du secteur se voyaient attribuer gratuitement un petit lopin où ils pouvaient cultiver librement, à condition bien sûr de défricher.

Aujourd'hui, du fait de la déprise agricole, le chêne kermès a tout colonisé. Plus rien ne pousse autour, et seuls les insectes peuvent vivre là dessous. On trouve donc une végétation relativement basse, impénétrable, qui est une véritable traînée de poudre en cas d'incendie. On l'a d'ailleurs vu la semaine dernière. Et généralement, après un incendie, c'est toujours le chêne kermès qui revient en force.

Alors, modestement, ces jachères pourront constituer quelques remparts.

Vous connaissez parfaitement les secteurs qui ont brûlé le 30 août. Qu'est-ce qui, selon vous, a contribué à ce que l'incendie prenne une telle ampleur (*) ?

Tous les ingrédients étaient hélas réunis : le vent, les nombreuses friches conséquentes aux campagnes d'arrachage (des vignes, Ndlr) menées depuis 2007. Mais on trouvait aussi des chaumes restant sur des terres ayant porté des céréales et qui n'avaient pas encore été labourées. Ajoutez à cela les abords de maisons pas entretenus et, peut-être, des soucis au niveau des secours... (lire ci-contre).

Comment faisait-on avant ?

Avant, ce n'était pas urbanisé, les agriculteurs opéraient des brûlages dirigés, il y avait des bergers, tout était entretenu.

C'est donc un problème d'aménagement du territoire...

Oui. Et encore, avec le feu, s'il prend de jour, on peut toujours évacuer. Avec les inondations, c'est une autre paire de manches.

Pourtant, on imagine le nord du bassin de Thau peu soumis aux risques d'inondation

...C'est une erreur. Car, par vent du sud, le niveau de l'étang monte et l'eau gagne les terres. Si vous ajoutez à cela les eaux de ruissellement du bassin versant, forcément, ça peut poser des problèmes.
J'aimerais me tromper, mais je crois que nous aurons quelques surprises dans les années à venir. D'autant que c'est toujours pareil : un sinistre, tel ce feu, on en parle quelque temps puis on passe à autre chose. Et personne n'en tire les conséquences.

Constater est une chose, mais quelle solution apporter ?

La solution serait, de toute façon, radicale : il faudrait stopper l'urbanisation de certaines communes, mieux répartir le développement urbain et penser un schéma de transport adapté. Mais quand vous voyez que sur la zone du Ponton, qui est une zone humide remblayée, on prévoit un parc d'activités, on est plutôt mal barré. Car une zone humide, c'est important : c'est un filtre entre terre et milieu marin, ça piège, entre autres, les métaux lourds. Mais, c'est sûr, ça ne "rapporte rien".

Photos Vincent ANDORRA

Recueilli par Patrice CASTAN

 

 

VOS REACTIONS

 

06/09/2010 à 09h20 | anderson 

Je trouve cet article très intéressant Et je constate que sur Sète on bétonne à tord et à travers ; c'est laid ces parkings à plages (qui seront vides 9 mois par an ) défigurent cette ancienne route Agde-Sète qui longeait la mer ? Mais la nature réclame toujours ses droits et ces cages à humains -sous le niveau de la mer - ? Enfin c'est vous qui voyez

06/09/2010 à 08h54 | rosiès 

Christophe,j' ai un terrain sur Villeveyrac que j' ai acheté il a plus de 16 ans.Malgré les promesses de l' époque mon espace n' est toujours pas constructible et je n' arrive pas à savoir pourquoi? Je veux simplement passer des séjours plus ou moins long avec ma famille. Mon coin de garrigue ( prisé par les chasseurs) est entouré par des cultures et quelques propriétaires terriens qui aimeraient comme moi pour passer du temps et entretenir ces espaces à risques. Comment parvenir à ce but d' amoureux de la nature et du coin? J'espère un dialogue .Merci.

UN OUVRAGE QU'IL DÉDIE AU TERRITOIRE

Christophe Morgo est un élu atypique. Atypique, et "bien réélu", ce qui n'aura pas manqué d'agacer celui qui misait ouvertement sur sa défaite en 2008, à savoir le président de région Georges Frêche.

Le conseiller général Morgo a donc pu poursuivre depuis son travail - désormais au côté de la majorité départementale - et resservir à l'envi des prises de positions qui, si elles trouvent apparemment un large écho dans la population de son canton, ne vont pas sans déranger bien des responsables politiques.

Toujours prompt à dénoncer les dysfonctionnements pour peu qu'ils impactent sur l'environnement, notamment, il ne s'est pas fait que des amis. Aussi a-t-il tenu à faire éditer sur ses deniers personnels - sans aide des collectivités, donc -, un petit ouvrage de quelque 80 pages proposant en images un tour d'horizon des merveilles du bassin de Thau mais aussi des dégâts qui lui sont infligés.

Quasi enfantin, l'intitulé du bouquin, Heureusement, on t'aime , n'annonce pas précisément ce qui, au fil des pages, lui succède : un constat étayé d'images du territoire qui permet à l'élu d'en vanter certes les richesses mais aussi de déplorer les pollutions en tout genre via des images légendées qui en disent long sur l'incivisme régnant ici.

Un livre préfacé par Bernard Pouyaud, directeur de recherche émérite de l'IRD (Institut de recherche pour le développement), lequel espère que « cet ouvrage saura éveiller la conscience écologique de tous ». C'est le moins que l'on puisse espérer.

Ouvrage disponible chez les diffuseurs de presse des villages du canton de Mèze ainsi qu'à Presse Saint-Clair, 1, boulevard Danielle-Casanova (face à la médiathèque) à Sète (10 €).

En  complément cette interview de mars 2007 par Roquerols


Promenade avec Christophe Morgo
envoyé par roquerols. - Les grands événements de la vie de famille en vidéo.

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19/04/2010

Midi Libre SETE - Bilan : La crise se confirme au tribunal de commerce

Édition du lundi 19 avril 2010

La crise se confirme au tribunal de commerce

Michel PIEYRE

ENTREPRISES : L'année 2009 a prouvé les difficultés rencontrées par nombre d'entreprises

Les dernières statistiques du Tribunal de commerce de Montpellier illustrent les pertes subies en 2009 par le tissu économique local (Montpellier, Sète, Clermont l'Hérault) face aux effets de la crise.

La plupart des indicateurs qui permettent l'observation de l'activité des entreprises montrent une aggravation.

  • Ainsi, le nombre de créations d'entreprises a chuté de 20 % (4 754 en 2009 contre 5 927 en 2008).
  • Même constat dans la gestion des contentieux. Leur nombre s'est accru de près de 18 % (2 152 contre 1 826). « Le contentieux est l'un des facteurs qui nous permet de poser un état de la situation économique locale », précise Bruno Pascal, président du tribunal de commerce.
  • Très souvent conséquences du contentieux, les actions en référé sont, elles aussi, en hausse, de 18 %.
  • Les mandats ad hoc sont un autre indicateur pertinent – il s'agit d'une procédure confidentielle. Leur nombre a augmenté, lui, de plus de 60 % (29 contre 18).
  • Les préventions ont aussi connu une très forte augmentation : +111,90 %. « La prévention est décidée soit à l'initiative du chef d'entreprise, soit à l'initiative du Tribunal de commerce qui convoque ses responsables face à des difficultés. Elle peut également être le fait du commissaire aux comptes, qui déclenche une procédure d'alerte » , explique encore Bruno Pascal.
  • Les procédures de sauvegarde permettent à un chef d'entreprise d'obtenir le gel de son passif, en attendant de sortir des difficultés rencontrées. Le nombre des procédures collectives s'est accru de 22 %. « C'est l'une des statistiques les plus fiables pour observer le niveau de difficulté des entreprises » .

Les secteurs les plus touchés par la crise sont l'immobilier (le nombre des agences a chuté), le bâtiment, le commerce indépendant et les petites sociétés de services.

Depuis le début de l'année, la tendance est à une stabilisation, comparée au premier trimestre 2009. Mais ce constat risque d'être trompeur. En effet, comme ne manque pas de le faire remarquer Bruno Pascal, « beaucoup d'entreprises ont clôturé leurs comptes au 31 décembre dernier ; les premiers bilans vont commencer à sortir » . Une sorte d'heure de vérité.

12:00 Publié dans Bilans, Département, Économie | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

26/11/2009

Montpellier : Une Zac pour une « réconciliation » urbaine

Renouvellement urbain | Languedoc-Roussillon / Hérault, Montpellier

http://servirlepublic.fr/sem-a-la-une/668/montpellier--un...

15.10.2009

Nouveau lien entre le centre ville de Montpellier et le quartier de la Mosson, la Zac « Pierres Vives » permettra de valoriser un terrain de dix hectares délaissé depuis des décennies. Derrière ce nouveau projet phare, conduit par la Sem Hérault Aménagement et la Société publique locale d'aménagement Territoire 34, c'est un nouveau quartier qui va se réaliser autour d'un bâtiment exceptionnel, dessiné par un architecte de renommé internationale, Zaha Hadid. Livraison prévue : fin 2010.

La Zac Pierres Vives deviendra le trait d'union entre la ville de Montpellier et La Paillade, quartier populaire longtemps resté à l'écart du reste de la cité. © Sem Hérault Aménagement.

Le Conseil général et ses deux opérateurs, la Sem Hérault Aménagement et la Spla Territoire 34, s'apprêtent à donner une nouvelle impulsion au Nord de Montpellier en synergie avec la Ville qui s'est engagée sur un vaste programme de requalification du quartier de la Mosson.

En ligne de mire : la réalisation par la société publique locale d'aménagement d'un ensemble urbain moderne et attractif de dix hectares, véritable trait d'union entre Montpellier et son quartier de la Mosson, avec près de 800 logements et des équipements publics. « La 1re tranche sera commercialisée auprès des constructeurs début 2010, avec un objectif de mixité sociale », précise Jean-Claude Deperrois, directeur de la Sem et de la Spla qui a été créée récemment par le Conseil général pour la conduite de ses nouveaux projets.

Véritable pierre angulaire et vitrine de cette opération, le bâtiment Pierre Vives rassemblera, sur 25.000 m2 de surface hors œuvre, (près de 200 m de long, 46 m de large et 24 m de haut sur 5 niveaux), plusieurs organismes du Département : l'Office départemental des sports, les archives départementales et la bibliothèque départementale de prêt.

Des espaces partagés entre les différentes structures - amphithéâtre, salles d'expositions, espace jeunesse, kiosque multimédia et médiathèque thématique - permettront d'accueillir le public.

À cette dimension pratique, le Conseil général a voulu ajouter « une valeur architecturale » dans la perspective de créer un lien fort entre la ville de Montpellier et la Mosson, quartier en pleine mutation qui bénéficie d'un financement du programme national de rénovation urbaine (Anru).

D'où le choix d'un architecte de renommée mondiale : Zaha Hadid, anglo-iraquienne qui a obtenu plusieurs récompenses internationales comme le Prix Pritzker en 2004, dont l'attribution est calquée sur celle des Prix Nobel, et le Praemium Imperiale en 2009, prestigieux prix attribué par la Japan Art Association récompensant annuellement des artistes « à l'œuvre accomplie ».

« L'ambition du Conseil général est de réaliser « une cité des savoirs et du sport pour tous » en donnant la possibilité à chacun de d'accéder aux savoirs, de cultiver le bien-être par le sport et de trouver sa place dans la société », commente Jean-Claude Deperrois responsable de la Sem Hérault Aménagement qui assure la maîtrise d'ouvrage déléguée de ce bâtiment, lancé fin 2008, qui devrait être livré fin 2011. Budget prévu : 125 millions d'euros.

Patrick Cros/Naja

15/11/2009

Abus et dialogues de dûpes (Déclaration Utilité Publique)

Les procédures de Déclaration d’Utilité  Publique sont des instruments qui mériteraient d’être encadrées pour n’être mises en œuvre que sur des projets visant l’excellence.

Partout en France on ne compte plus les abus ou les projets médiocres qui découlent de la possibilité d’exproprier n’importe qui à peu près n’importe comment, si on n’a pas de solides appuis pour sa défense.

Le cas de l’Abbaye de Lagrasse, évoqué dans cet article du Midi Libre, fait partie des cas assez rares où on peut épingler des responsables de gauche, qui à défaut d’affairisme comme c’est souvent la cas à droite, se livrent à des combats idéologiques “dignes” d’un siècle en arrière, sous couvert de modernité.

Notre sentiment est que les mauvaise utilisation du pouvoir administratif et des DUP en particulier, vont aller croissant :

  • avec que la Réforme des Collectivités Territoriales en cours, qui condense  les pouvoirs sur les agglos et les région, et par là même éloigne un peu plus les élus des citoyens,
  • et avec le regroupement  des Chambres Régionales des Comptes comme par exemple Montpellier qui va se retrouver intégré à Marseille et un niveau de criminalité tel qu’il permettra aisément de considérer comme secondaire les affaires de la périphérie et de les relativiser.

Midi Libre AUDE Édition du mardi 10 novembre 2009

Le conseil général battu par l’Etat et les chanoines

A. PERNIA

DR

Depuis 2004, le département de l’Aude veut acquérir la partie privée de l’abbaye de Lagrasse, pour réunifier le monument.

Dès l’audience du 20 octobre, devant le tribunal administratif de Montpellier, il apparaissait que l’affaire était quasiment ficelée.  Le conseil général de l’Aude ne gagnerait pas cette partie-là contre l’Etat et contre la congrégation des chanoines de la Mère de Dieu, implantés depuis 2004 à l’abbaye de Lagrasse.

Au département, qui souhaitait lancer une déclaration d’utilité publique en vue d’acquérir la partie de l’abbaye appartenant aux chanoines, afin de réunifier le monument et de concrétiser un projet culturel global, le préfet de l’Aude avait opposé un refus très net et engagé.

Les arguments du représentant de l’Etat ont manifestement convaincu le rapporteur public du tribunal administratif, qui réclamait le rejet de la demande et l’a obtenu, début novembre.

Les motifs de cette décision sont multiples, mais le tribunal note « que l’atteinte à la libre disposition des biens nécessaires à l’exercice du culte de la congrégation présentait un caractère excessif ».

La congrégation des chanoines réguliers de la Mère de Dieu avait émigré en 2004, en provenance des Hautes-Alpes, après s’être heurtée au veto de l’évêque de Haute-Marne. Dans l’Aude, de bonnes relations se sont établies avec le diocèse de Carcassonne.

En revanche, le climat ne s’est jamais détendu avec le conseil général dont le président Marcel Rainaud est élu du canton de Lagrasse. Ce dernier souhaite faire de l’abbaye un pôle majeur du Pays cathare, développant une politique culturelle, notamment autour du livre dont Lagrasse est un haut lieu grâce à son Banquet du Livre.

Un Banquet qui dégénéra, en 2007, avec un acte de vandalisme conduisant à la destruction de 10 000 livres, alors que le thème de la manifestation était "la nuit sexuelle". L’enquête sur cet autodafé n’a jamais abouti.

Patrick NAPPEZ

Le conseil général n’avait pas décidé hier soir s’il faisait appel ou pas de la décision.

Vos réactions

11/11/2009 à 14h18 | france libre

Cet élu tente à chaque fois de provoquer la congrégation en place : la dernière fois c'était la NUIT SEXUELLE ! la pilule ne passe pas pour cet élu qui a une attitude absolument scandaleuse et anticléricale avérée ! ce petit monsieur n'oserait pas lever le petit doigt s'il s'agissait d'une mosquée !!

17:05 Publié dans Département | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

11/10/2009

Midi Libre 11 octobre 2009 – Département - Un vrai coup de pouce pour les artisans

Édition du dimanche 11 octobre 2009

D. C.

Le Département poursuit l'effort
Plus de 2 700 entreprises priées de bichonner les seniors

Ce secteur représente 21 700 entreprises dans l'Hérault et 70 000 emplois – 78% de la population active

420 000 € par an, sur trois ans. DRC'est l'effort financier que va poursuivre le conseil général de l'Hérault en faveur de l'artisanat. Et ce, même si le président du Département, André Vezinhet, n'a pas caché son inquiétude : « L'appareil législatif risque de nous empêcher très rapidement d'intervenir en votre faveur. »

Pourtant, André Vezinhet estime que la convention qu'il a signée avec la chambre des métiers, jeudi dernier, pour promouvoir l'insertion professionnelle, le développement durable et le transfert d'entreprise, est une excellente initiative. De l'argent bien dépensé.

Claude Lopez, le président de la chambre des métiers de l'Hérault, a longuement loué l'effort départemental en ce sens. « 21 700 entreprises sont artisanales dans l'Hérault et représentent 70 000 emplois. »

Un statut de première entreprise de France qui a encore plus d'écho dans l'Hérault : « Cela représente 18 % de la population active, ce qui est énorme, et 2,3 milliards d'euros par an », a complété le président du conseil général.

Une manne bienvenue dans le contexte de crise mais surtout au regard de la fabuleuse filière que représente le développement durable : « Ce n'est pas une mode, a expliqué le président de l'UPA, Roch Pouzoulet. Toutes les constructions avant 1995 sont concernées et cela représente des chantiers de l'ordre de 20 000 € par logement. »

Dans un secteur du bâtiment aussi sinistré, cette perspective apparaît encourageante pour les affaires de la chambre des métiers et leur label éco-artisan.

 

Yannick POVILLON

Vos réactions

12/10/2009 à 00h51 | bernard

Que font le département et la région pour les artisans en difficultés financières. Grande question qui reste et restera toujours sans reponse ! ! ! !