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06/02/2017

Hérault : pollution toxique dans l'air de Frontignan – Et à Sète, dans le futur quartier EST ?

Hérault : pollution toxique dans l'air de Frontignan – Et à Sète, dans le futur quartier EST ?

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Voici la localisation des six capteurs étudiés par le laboratoire indépendant Analityka. DR

Elle a été réalisée, en deux campagnes, par le laboratoire Analytika à la demande de la ville de Frontignan.

On doit aux membres du Collectif environnement Frontignan 34 (Coef34) d'avoir mis au jour cette étude publiée sur le site Internet du laboratoire Analytika. Non pas cachée, donc, mais à la disposition "d'un public averti", commente Christian Dangleterre. "Nous voulons porter à la connaissance des habitants ce document dont nous nous demandons pourquoi il n'a pas été diffusé",   ajoute-t-il.

De quoi s'agit-il ? Des résultats, publiés en mai 2016, de deux campagnes successives de prélèvements d'air ambiant sur six capteurs, disposés dans le centre-ville, pour connaître la qualité de l'air respiré par les habitants. Ces analyses ont été réalisées du 11 au 31 décembre 2015 et du 16 février au 7 mars 2016 à la demande de la Ville. Qualifiés de "préoccupants", ces résultats concluent à "la présence d'un grand nombre de contaminants organiques volatils toxiques dont l'origine industrielle ne fait aucun doute".

Bernard Tailliez, le scientifique fondateur de ce laboratoire indépendant d'investigations et d'expertises de contaminations chimiques basé à Cuers (Var), poursuit : "La présence de ces contaminants n'a jamais été encore rapportée par les autorités en charge de la surveillance de la qualité de l'air, alors même que plusieurs de ces substances sont classées CMR (cancérigène, mutagène, reprotoxique) et PE (perturbateurs endocriniens) et donc fortement préjudiciables à la santé des habitants." Parmi les CMR, ont été identifiés: des molécules de benzène, de tétrachlorométhane et tetrachloréthylène, des solvants.

Une activité industrielle

Parmi les contaminants, dits odorifères, c'est-à-dire qui sentent, on relève la présence de molécules de produits soufrés. Y a-t-il un seuil de référence au-delà duquel ces molécules sont dangereuses ? "Non, répond Bernard Tailliez.Il n'y a pas de réglementation, ni de seuil acceptable, puisque ces molécules sont, par nature, cancérigènes.Il suffit d'une seule.Le benzène est un cancérigène connu et archiconnu mais il est toléré puisqu'il est présent, de 2 à 6%, dans la composition de l'essence."

Quelle est l'origine de ces contaminants ? "Je constate leur présence mais je ne suis pas en mesure de préciser leur origine.Il s'agit d'une activité industrielle, c'est certain, mais qui peut être présente ou passée En tout cas, si ma machine a détecté leur présence, c'est qu'il y en a beaucoup."

Faut-il s'inquiéter ? "Je donne des teneurs moyennes qui, localement, en fonction du temps, car l'air est un milieu mobile, peuvent être plus ou moins élevées mais je tire la sonnette d'alarme. Ce sont des choses passées sous silence qui se règleront lorsqu'elles seront rendues publiques."

Ces capteurs sont munis d'un charbon actif qui retient toutes les molécules à l'état de vapeurs dans l'air. Ils ont été placés, principalement, près du canal et de la friche Mobil. L'un, dans le centre-ville,  place du Château ; deux autres quai Voltaire et quai Voltaire prolongé ; deux autres quai Jean-Jacques-Rousseau ; le sixième derrière le Lepap.

La méthode utilisée par le laboratoire Analytika est un dépistage systématique qui permet de séparer et d'identifier toutes les molécules, à l'inverse d'un contrôle réglementaire, qui s'exerce sur des contaminants prédéfinis par la réglementation en vigueur. "Cette réglementation est au service des industries et c'est un rempart derrière lequel s'abritent les organismes officiels mais, pendant ce temps, les gens respirent."

Six capteurs

Depuis le début de l'année 2016, à la demande des collectivités locales, Air LR a mis en place un observatoire des odeurs du bassin de Thau. Il s'agit là d'observations olfactives dont les résultats ne seront connus qu'à la fin de ce premier trimestre 2017. Interrogé sur l'étude d'Analytika, Antoine Thiberville, chargé de cet observatoire à Air-LR répond : "Nous n'avons pas été saisis de cette étude. Nous ne l'avons donc pas étudiée."

Par contre, Air-LR  a effectué un suivi de la qualité de l'air dans l'environnement du chantier de dépollution de l'ancienne raffinerie Mobil (consultable sur son site, onglet Publications puis Frontignan).

Quant à la Ville, elle nous a indiqué, jeudi, que tous ces résultats allaient être transmis à la Dreal avec copie à l'Agence régionale de la santé.  à noter que le laboratoire varois a également réalisé, en août 2015, à la demande de Thau agglo, une campagne de prélèvements d'air sur l'ancien site des ciments Lafarge. Elle met également en évidence "des contaminants organiques toxiques volatils et semi-volatils d'origine industrielle."

Dans le même temps, Analytika a également publié une "étude critique du processus d'évaluation des risques sanitaires associés à la pollution de l'air atmosphérique induite par l'exploitation du site Scori". À  ce rapport, et là sollicité par la Dreal (direction  de l'environnement), la mairie de Frontignan et Scori, Air LR a apporté une réponse empreinte "de réserves".

# Les rapports cités peuvent être consultés ici. La réponse d'Air-LR à propos de Scori se trouve dans la rubrique "blog du fondateur".


Site Analytika - Rapports sur Frontignan

1. Ancien site industriel des Ciments Lafarge : Contamination chimique de l'air

Ancien site industriel des Ciments Lafarge / Frontignan 12-08-2015Ancien site industriel des Ciments Lafarge / Frontignan

À la demande de la Communauté d'agglomération du bassin de Thau, le centre Analytika a réalisé une campagne de prélèvements d'air atmosphérique sur neuf (9) capteurs passifs de juillet à août 2015, sur l'ancien site industriel des ciments Lafarge (liste des points de prélèvements sur la carte ci-dessous), avec dépistage systématique GC/MS des contaminants chimiques organiques présents.

De nombreux contaminants chimiques organiques toxiques volatils et semi-volatils d'origine industrielle sont irréfutablement présents, parmi lesquels figurent plusieurs substances classés CMR (Cancérigène Mutagène Reprotoxique) et PE (Perturbateurs Endocriniens), comme indiqué dans le rapport analytique ci-dessous.

 

 

Carte des points de prélèvements

L'origine de ces contaminants demeure encore incertaine car ils peuvent provenir d'un ou plusieurs des sites classés ICPE voisins.

Cette situation est d'autant plus préjudiciable que cette vaste friche se situe dans une zone vouée à une reconversion économique et à l'implantation d'équipements publics.

Télécharger

Rapport du centre Analytika : contaminants chimiques organiques dans l'air de l'ancien site industriel Ciments Lafarge.

Prélèvements : air sur 18 capteurs atmosphériques passifs.
Date : 12 août 2015.

Méthode analytique : dépistage systématique GC/MS rapport_150812.pdf Document Adobe Acrobat 1.6 MB Télécharger

Les résultats de nos investigations remettent en cause l'ensemble des conclusions officielles sur la base desquelles reposent les autorisations préfectorales d'exploitation de deux sites voisins classés ICPE (étude critique ci-dessous) puisqu'il existe un considérable décalage existant entre réalité observée sur le site et les hypothèses prises en compte par les autorités relatives à l'autorisation d'exploitation accordée aux entreprises SCORI (traitement des déchets industriels spéciaux) et HEXIS (fabrication d'adhésifs) implantées à proximité.

Télécharger Etude critique des éléments considérés par l'autorisation préfectorale d'exploitation du site SCORI

etude_150812_AnAlytikA.pdf Document Adobe Acrobat 555.6 KB Télécharger


2. Centre ville de Frontignan : contamination chimique de l'air

08-03-2016

À la demande des services techniques de la mairie de Frontignan, le centre Analytika a réalisé deux campagnes successives de prélèvement d'air ambiant sur six (6) capteurs passifs (décembre 2015 puis février-mars 2016) avec dépistage systématique GC/MS afin de vérifier la qualité de l'air respiré par les habitants.

Comme le révèle notre rapport analytique ci-dessous, cette étude préliminaire semi-quantitative conduit à des résultats préoccupants car elle révèle dans l'air urbain de Frontignan la présence d'un grand nombre de contaminants chimiques organiques volatils toxiques dont l'origine industrielle ne fait aucun doute.

1971843485.JPG

 

Carte des points de prélèvement de l'étude

La présence de tels contaminants n'a pourtant jamais encore été rapportée par les autorités locales en charge du suivi de la qualité de l'air (DREAL Occitanie & Air Languedoc-Roussillon), alors que plusieurs de ces substances sont pourtant classées CMR (Cancérigène Mutagène Reprotoxique) et PE (Perturbateurs Endocriniens) et donc préjudiciables à la santé des habitants.

Le dosage quantitatif de chacun des contaminants identifiés par notre étude dans l'air urbain de la commune de Frontignan, nous apparaît aujourd'hui beaucoup moins urgent qu'une intervention rapide des autorités pour identifier les industriels responsables de ces émissions, qui doivent cesser au plus vite dans la mesure où l'élimination à la source des substances CMR et PE reste la seule réponse vraiment respectueuse de la santé publique.

Télécharger

Rapport du centre Analytika : contaminants chimiques organiques dans l'air urbain de Frontignan
Prélèvements : air sur 24 capteurs atmosphériques passifs.
Date : 8 mars 2016.
Méthode analytique : dépistage systématique GC/MS - rapport_160308.pdf Document Adobe Acrobat 2.1 MB Télécharger


Nos investigations

29/03/2016

Le premier chalumeau qui soude à l'eau

http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/cette-flamme-vert...

eBuzzing Mots clés : , ,

Basée à Fabrègues (Hérault), la société Bulane a mis au point un équipement innovant et écologique permettant d’obtenir une flamme propre à partir d'eau et d'électricité.

"L'eau sera un jour employée comme combustible". Voilà ce qu'écrivait, en 1875, Jules Verne dans son roman L'île mystérieuse. Inspiré par cet auteur français, et plus particulièrement par cette citation, Nicolas Jerez s'est attelé dès 2005 à faire de cette prédiction une réalité.

Convaincu qu’une solution innovante, fiable et propre permettrait aux industriels de se passer de gaz fossiles tels que le butane, le propane ou encore l’acétylène, cet ingénieur s’est accordé quatre ans pour mettre au point sa flamme écolo, avant de créer en 2009 sa société, Bulane chargée de la commercialisation de cette technologie plus respectueuse de l'environnement.

L'électrolyse permet de créer une flamme propre

Désormais chef d'entreprise, Nicolas Jerez raconte l'odyssée de cette flamme verte dont le seul carburant est l'eau. "On utilise l'électrolyse pour décomposer l'eau en hydrogène et en oxygène. Ensuite, on travaille ces deux gaz pour les remettre ensemble et obtenir une combustion".

Le résultat de cette combustion est une flamme à hydrogène qui brûle à 2.800°C. Mieux, celle-ci possède exactement les mêmes caractéristiques qu'une flamme produite par un combustible fossile, tout en supprimant ses inconvénients. Ainsi, la "flamme Bulane" ne produit ni monoyxde de carbone, ni dioxyde de carbone. Ce qui permet, outre de participer à la préservation de la planète, de réduire les risques d'intoxications auxquels sont exposés les travailleurs. 

Les industriels, premiers utilisateurs de cette technologie

Depuis 2013, les appareils Dyomix fabriqués par Bulane sont exclusivement commercialisés auprès d'industriels. Nicolas Jerez souligne d'ailleurs que son invention a été pensée en collaboration avec certains d'entre eux pour répondre au mieux à leurs attentes. Une centaine de professionnels aux profils variés utilisent déjà cette solution, à l'image de certains fabricants de meubles ou encore d'entreprises œuvrant dans l'industrie aéronautique et automobile.

La société aimerait que de nouveaux clients s'approprient cette solution, or pour l'instant, le poids de l'appareil (environ 80 kilogrammes) et son coût -5.000 euros- découragent certains clients potentiels, même si Bulane promet un retour sur investissement relativement rapide: entre 18 à 24 mois.

Pour combler ces lacunes, Bulane a levé, à l'été 2015, 2,7 millions d'euros afin de travailler à la miniaturisation de l'appareil. Une version plus compacte du Dyomix, pesant moins de 30 kg, devrait d'ailleurs être proposée à la vente dès l'année prochaine. Ainsi, les artisans (chauffagistes, frigoristes, ...) pourraient l'utiliser plus facilement sur leurs chantiers.

>> Retrouvez sur BFM Business chaque week-end "Business Durable", le magazine des entreprises qui prennent soin de la planète.

Par Antonin Moriscot avec Sidonie Watrigant

15/04/2012

Amétyst : c’est reparti ! L’imbécilité du Tri Mécano-Biologique avec méthanisation à MTP

ODAM : Observatoire des Déchets de l'Agglomération de Montpellier

Selon Nicolas Guyonnet de 20Minutes :

L'usine de méthanisation Amétyst est opérationnelle à 100%

Mise en service en juillet 2008, ce n'est que ce 30 mars 2012 que l'Agglo de Montpellier a réceptionné officiellement l'usine réalisée par Vinci-Sogea.

Pour la  première fois, depuis son inauguration en juillet 2009, cet équipement de traitement des déchets fonctionne dans sa capacité maximale.

En effet, depuis l'incendie du 13 septembre 2010, la structure était en travaux et l’activité de l’usine réduite à 70%. Auparavant, l’usine fonctionnait déjà au ralenti dans l’attente de travaux en raison de nuisances olfactives insupportables.

Extrait de La Gazette des Communes, soulignant le pointage du doigt par La Cour des Comptes quant au choix effectué par nos Elus Socialistes Locaux:
"L’usine de méthanisation de Montpellier critiquée par la Cour des comptes
Dans son rapport sur la gestion des déchets ménagers rendu public mardi 13 septembre 2011, la Cour des comptes évoque le cas de l’usine de méthanisation de Montpellier.
Elle pointe "de très nombreux dysfonctionnements" et une réalisation "particulièrement onéreuse
".
L’usine de méthanisation Amétyst, destinée à traiter les déchets de l’agglomération de Montpellier, est citée en exemple dans un chapitre consacré à la « maîtrise insuffisante de l’évolution des coûts ».
Le rapport de la Cour énumère les « très nombreux dysfonctionnements » de l’usine, dont certains « dus à plusieurs défauts de conception de l’installation » : « Très importantes nuisances olfactives, alors que le site a été implanté dans un environnement urbanisé, pullulement de mouches, capacités d’exploitation altérées par la mauvaise qualité du tri en amont, multiples accidents du travail liés notamment à un défaut du système de ventilation, difficultés de fonctionnement des digesteurs, 11 incendies dont le plus important, celui de septembre 2010 dans le local de déshydratation des digestats, provoqué par un court-circuit électrique, entraînant une forte réduction des capacités de l’usine »....
"La Cour des comptes évoque par ailleurs une réalisation « particulièrement onéreuse »...un dépassement de 54 % par rapport à l’enveloppe financière initiale. "... " l’usine, qui tourne actuellement à 65 % de ses capacités, "...

Depuis le 2 avril, la totalité des déchets collectés dans l'agglomération montpelliéraine ne sont plus exportés à l'extérieur du territoire depuis une semaine. Montpellier Agglo a en effet a exporté hors de son territoire,

  • en 2009 : 19 000 tonnes de déchets ménagers,
  • en 2010 : 16 000 tonnes, et
  • en 2011 : 50 000 tonnes.

Les travaux du hall touché par l'incendie ont débuté en juin 2011, après les conclusions de l'expert.
« Mais depuis le 13 septembre 2010, Amétyst n'a pas cessé de fonctionner. Elle a gardé une activité qui a permis de produire 200 000 kilowatts/heure d'électricité par semaine, fournissant 3500 foyers, contre 300 000 kw/h avant l'incendie », précise la direction d'Amétyst.

Les travaux nécessaires pour une mise en service totale de l'usine ont coûté trois millions d'euros financés en totalité par le groupe Vinci Sogea.

AIR SAIN

« Nous respectons les normes préfectorales concernant les odeurs. Pour y répondre, nous avons dû installer un troisième biofiltre qui augmente de 70 % la capacité de traitement d'air », assure Christian Valette, vice-président de l'Agglo.


Interview (sur un site de la région parisienne) sur les mauvais résultats des technologies TMC, les risques et les conditions pour que ça fonctionne


Usine méthanisation Romainville Noisy-le-Sec... par JENBPRODUCTIONS2007


Une calamité à venir? Ils sont pourtant tous au... par MEDIA-INVESTIGATION


Montpellier "Ametyst n'est pas une usine de méthanisation"

Recueilli par GUY TRUBUIL http://www.midilibre.fr/2011/10/30/critiques,410161.php 31/10/2011, 06 h 00 | Mis à jour le 31/10/2011, 08 h 19

54 réactions

François Vasquez : "Évaluer le coût d’une délocalisation est un devoir."

François Vasquez : "Évaluer le coût d’une délocalisation est un devoir." (J.-M. MART)

François Vasquez est le porte-parole de l’association des riverains de Garosud. Il dresse le bilan de six années de combat mené contre l’usine.

Quel bilan tirez-vous après six ans d’actions et de contestation alors que l’usine Ametyst fait l’objet de rapports salés, notamment de la chambre régionale des comptes ?

Ametyst ne pourra tout simplement jamais fonctionner. Ce n’est pas une usine de méthanisation mais une usine de tri mécano biologique (TMB) pour 85 % de son activité.

Les trois dernières années, tous nos avertissements ont été vérifiés par les faits. Mais l’Agglo est sourde à nos propositions et les élus surjouent l’impuissance ou la non-connaissance pour se réfugier derrière le discours de l’industriel.

Pourquoi dites-vous que l’idée de faire fonctionner l’unité est un impossible pari ?

Parce que ce projet n’est pas viable. Les vents, qui soufflent régulièrement, perturbent la mise en dépression des bâtiments. Ils sont en train de mettre des bio filtres mais cela ne suffira pas.
Pour nous, en 2012, on ne sera pas au bout du calvaire.
Actuellement, 85 % des ordures repartent à Castries ou vers l’incinération. Le process du TMB doit être adossé à une décharge.

Les Allemands et les Suisses l’ont très bien compris et font cela. Le TMB ne doit servir qu’un stabilisant des matières organiques avec stockage.

Pourquoi dites-vous qu’avec Ametyst il y a une tromperie écologique ?

Parce que la France est, avec l’Espagne, le seul pays qui prétend mettre un compost OMR (ordures ménagères résiduelles) pour fertiliser les terres agricoles. Cela pose un grand problème.

Des scientifiques ont démontré que le terme même de compost est impropre et qu’on doit l’appeler stabilisât grossier, celui qu’on envoie à Castries ou affiné.

La méthanisation de bio-déchets est envisageable avec un tonnage raisonnable de 30 000 tonnes mais à condition de mettre des récipients adaptés et de révolutionner le mode de collecte de ces déchets.

Je rappelle qu’en 2010 la valorisation réelle en compost issu de bio-déchets n’a été que de 193 tonnes soit 0,67 % du volume de déchets accueillis.

Vous déplorez, aussi, cette faible valorisation des déchets ménagers ?

En fait, Ametyst n’a pas été construite dans le but de valoriser les déchets par le méthane. D’abord, parce que les ordures ménagères sont très peu “méthanogènes”. Ensuite, parce que l’usine consomme autant d’électricité qu’elle en produit par le méthane et ne gagne de l’argent qu’avec l’effet d’aubaine de la revente de l’électricité. Et plus les structures sont grosses, plus elles sont énergivores. J’ai entendu Jean-Pierre Moure parler de proximité vertueuse alors que la taille d’une telle infrastructure est faite pour aspirer des déchets.

Que préconisez-vous pour sortir de cette situation, qui, selon vous, risque de durer ?

Je ne vois pas comment on pourra en sortir sans une mise à plat de la politique de traitement des déchets dans l’agglo. Il faudrait mettre en place une redevance incitative, celui qui fait un effort paie moins. C’est le moment de le faire en remettant Amétyst en clé de voûte d’un nouveau système.

On se retrouve avec un bateau qui va droit dans l’iceberg, c’est le syndrome du Titanic. C’est un avertissement solennel que nous lançons à Jean-Pierre Moure et à l’Agglo.
Que coûte la concertation ? Quel miracle attend-il d’une usine qui ne peut pas fonctionner ?

Faut-il envisager une délocalisation de l’usine ?

Un déplacement ferait l’économie des travaux supplémentaires qui interviendront nécessairement sur l’usine. L’économie, aussi, du transport des 85 % d’ordures qui repartent vers la décharge.

Le gouffre financier n’est pas fini. Aujourd’hui, évaluer le coût d’une délocalisation est un devoir pour nos politiques.

CRITIQUES

René Revol, qui a pris la défense Amétyst lors d’un récent conseil d’Agglo : « Qu’il soit cohérent
et qu’il prenne la prochaine décharge à Grabels. On n’a pas le droit de faire l’apologie d’une structure dont on ignore les coûts, le process, les nuisances
. »

Roumégas, qui défend le choix du mode de traitement : « Le problème, c’est qu’Amétyst est un TMB, un process décrié par tous les écologistes. »

Le préfet Claude Baland, qui se voit mal fermer une structure ayant coûté très cher. « Le problème, c’est qu’on a une préfecture qui s’interdit d’interdire. Le préfet a, un moment, tapé du poing sur la table mais il est vite revenu dans les rails. »

54 réactions

Raymond_GIMILIO le 02/11/2011, 08h11

Nous avons eu aussi un Préfet qui a autorisé, certainement mal conseillé par les services déconcentrés de l'Etat qui n'ont pas vu plus loin que le bout de leur nez.
L'appel au peuple responsable et citoyen ainsi qu'à la justice financière et pénale doit permettre d'arrêter cette gabegie, fruit dévoyé de bonnes intentions et de marché publics dont nous avons dénoncé l'irrégularité dans les colonnes de Midi-Libre. Il est temps de nettoyer les écuries d'Augias et de mettre un frein à la gabegie. Au fait, êtes vous conscients que l'assemblée délibérante qui, mal informée, a autorisé une telle réalisation, n'est pas issue d'un scrutin direct des citoyens mais d'un dispositif à deux étages intitulé Etablissement Public de coopération Intercommunale où l'esprit de la démocratie ne souffle pas, où seul dirige un seul homme dont le prédécesseur coupait systématiquement le micro aux opposants. La théorie du despote éclairé est que le despote reste un despote ! Même éclairé ? Je préfère de loin la démocratie, nos ancêtres se sont battus pour elle !

Raymond_GIMILIO le 02/11/2011, 07h39

Apprenez tout sur la méthanisation, cliquez sur le lien :  "http://www.odam.fr"  et bonne lecture.
Le rapport de la Chambre régionale de la cour des comptes est largement commenté ! Non, tout ne va pas si bien, madame la marquise, il est temps de déménager l'usine ailleurs en la fractionnant en petites unités. Les autres agglos raisonnables (voir Clermont l'Hérault) ont opté pour le compostage, le prix d'une unite : 1 Me et ça fonctionne, sans odeurs !

fab le 02/11/2011, 07h13

salut! pour être résident dans le quartier, je dirais qu' on est de plus en plus nombreux à avoir des réactions de type allergique, sans cause trouvée.

Raymond_GIMILIO le 02/11/2011, 06h35

Il y a six ans que nous clamons ces vérités et la Cour des Comptes l'a reconnu dans son rapport en citant l'enquête d'utilité publique et en mettant en cause l'implantation en zone urbaine.
Amétyst : une imposture et nous le démontrons : Françaois Vasquez a raison et nous disons "a quoi servent des méthaniseurs à 8 M€ pièce si on laisse méthaniser de manière sauvage à Castries ! ?"
Voyez "http://www.odam.fr" De l'argent jeté par les fenêtres !!!!!!!!!!!!!!!!

flippant le 01/11/2011, 12h53

moure à l'agonie se projète dans l'avenir en continuant l'oeuvre d'un défunt. les statuts, amethyst, le tout tram...j'en ai marre des pales copies de freche, il était authentique, lui !

muslim34 le 01/11/2011, 10h53

EFFECTIVEMENT IL FAUDRAIT DEPLACER CETTE USINE ET JE PENSE QUE LE MEILLEURE ENDROIT EST A COTE DES STATUES DES GRANDS HOMMES VUE QUE ILS N ONT PLUS D ODORAT.........

martine le 01/11/2011, 09h52

Ce monsieur comme vous dites n'habite pas à côté de l'usine. Et non, elle n'a pas à être à côté de chez quelqu'un, elle n'a pas à être du tout.

Question le 31/10/2011, 17h21

Est ce que ça sent les poubelles à l'arrêt de tram SABINES ? je convoite un appartement sur le nouveau quartier dit Les Grisettes. J'y suis allé 3 fois, mais rien sentit au sol, le promoteur m'affirme que NON, mais sur un blog de ce quartier, certains proprios m'affirment que OUI en hauteur ... en fonction du vent, les odeurs viendraient par bouffées et de maniére aléatoire.
Bref, j'hésiste .

fab le 02/11/2011, 07h10

salut! pour être résident à proximité, effectivement on peut détecter quelques odeurs mais ça dépendra des vents.. et de l' heure aussi ; par contre dans le quartier nombreux sont ceux qui se plaignent d' inflammations ORL. à suivre..

nicos le 31/10/2011, 18h10

Salut
J'habite les Grisettes (vers l'agriparc) depuis bientot 3 mois.
J'ai sentis Améthis 3 fois au max.
En faite pour faire simple : si t'habite à moins de 500m de l'usine et surtout au SUD de l'usine alors la sa pue !!!!!

emma 34 le 31/10/2011, 17h05

c scandaleux cette usine. Elle ne marchera jamais. Que du gachis.... Quelle HONTE.

la mentable le 31/10/2011, 16h15

c'était pas mr Frèche qui avait appelé ametyst la rolls des usines de traitement des déchets!!ce n'est qu'une vieille guimbarde hors de prix ! il avait baptisé le bld gambetta :"les futurs champs élysees montpelliérain" c'est plutôt bab el oued ;la station d'épuration c'etait ce qu'il y a de mieux on viendrait de parout l'admirer (faut se munir d'un masque ) etcetc

une habitante de Montpellier le 31/10/2011, 15h06

Merci de communiquer sur l'incohérence que nous vivons au quotidien avec Amétyst. Nous sommes riverains et supportons les odeurs de manière hebdomadaire. il n'y a pas une semaine sans que des odeurs nauséabondes, écœurantes parviennent jusqu'à nous. C'est malheureux et scandaleux lorsqu'on est en plein été de devoir s'enfermer chez soit pour ne pas avoir mal à la tête...
Nous déposons des plaintes régulièrement mais il semble que l'agglomération soit totalement insensible au bien être de ses habitants.
il est urgent que cela change.

manene le 31/10/2011, 12h51

j'habite en hlm à cote de cette usine un appartement dont je suis toujours obligee de fermer les fenetres à cause de l'odeur pestilentielle qui nous parviens ainsi que l'invasion de mouches. j'ai été obligee d'acheter des rubans anti-mouches ou venaient s'y coller une cinquantaine d'insectes vision desagréable au possible ! j'envisage de partir car cette situation est invivable à certain moment ! bien des personnes sur ce site sont pour venez donc y vivre... c'est facile de parler quand on vit en pavillon à la campagne ou loin de l'usine et que l'on n'en subit pas les désagréments !!!

la mentable le 31/10/2011, 12h24

ametyst, station d'épuration, odysseum ne fonctionnent pas, A9 trente ans d'immobilisme, circulation impossible en ville, peu de parkings, stades inaccessibles, pas de halles centrale digne de ce nom, pas de périphérique de contournement de la ville, Antigone faut aimer! c'est ca l'héritage du grand visionnaire !!!!heureusement il y a les statues et les voyages avec depardieu et cie et des sportifs et festivals qui coutent un bras!!

myriam le 31/10/2011, 11h08

je me demande si ce monsieur ne tourne pas cette histoire en véritable obsession ! la methanisation c'est tt de même meiux qu'une décharge !

martine le 01/11/2011, 11h21

La méthanisation bien maitrisée et à faible échelle, ce qui n'est pas le cas ici. Il faudrait vous renseigner vous aussi et aller sur le terrain en parler avec les riverains ... Plongez-vous dans l'ambiance avant d'intervenir ou abstenez-vous, merci.

niccos le 31/10/2011, 18h12

T'as raison va habiter à coté !!!!!
T'as pas mieu comme rélexion ???
Traverse la ZAC GAROSUD et là tu comprendra !!!!!

une habitante de montpellier qui subit Ametyst le 31/10/2011, 15h09

il faut vivre à côté pour se rendre compte que c'est un fiasco. La méthanisation est un très beau projet mais ici, on a seulement affaire à une usine mal construite qui n'a pas de double sas pour faire entrer ses camions et donc à chaque ouverture on se prend toutes les odeurs.
De plus les camions ne sont pas rincés une fois les déchets déchargés et repartent tels quels, c'est une puanteur.
Dans d'autres pays Européens et d'autres villes françaises il y a des usiens de méthanisation qui fonctionnent.

cougourde le 31/10/2011, 13h09

va y habiter tu verras si c'est une obsession

Josette le 31/10/2011, 11h00

Ah les déchets tout en parle mais personne ne veut s'en occuper !!! L'usine de méthanisation fonctionne très bien et l'agglo a fait en sorte de faire de nombreux travaux suite aux plaintes des riverains. la méthanisation c'est l'avenir, que preferez vous une décharge à ciel ouvert come le thot ?? parce que vous trouvez que çà sentait moins ???

VAUBAN le 01/11/2011, 11h53

Josette sortez votre carte du parti socialiste et admettez que construire une usine de déchets en ville c'était quand même une super idée du grand visionnaire et des écolos.
Cette usine est un vrai scandale financier et écologique qui mérite une bonne commission d’enquête dont les socialistes ont le secret.

martine le 01/11/2011, 09h54

Vous n'avez pas bien dû lire l'article et ne semblez pas informée, pourquoi intervenir dans ce cas ?

Frédo le 31/10/2011, 18h13

tu y bosse ???

Cathy34 le 31/10/2011, 10h54

Donc, il faudrait envoyer nos déchets ailleurs, bien loin qu'on ne les voie plus et que ce ne soit plus notre problème? Au moins, l'Agglo a décidé de gérer les déchets produits sur son territoire et d'être responsable.
Et avec d'autres moyens que les décharges et poubelles sauvages qui détruisent autrement les paysages qu'Ametyst!

commando le 31/10/2011, 10h21

Encore une utopie de feu Georges Freche, dans le but d'éluder le problème des déchets de l'agglo et pour se concilier les écologiste il aurait mieux valut construire un incinérateur avec récupération de la chaleur pour le chauffage urbain ou la production d'électricité. L"intéressé nous a quitté mais les problèmes restent, déchets, circulation, stationnement. Montpellier devient décidément invivable.

steph le 31/10/2011, 10h17

Selon ce monsieur déplacer Ametyst résoudrait tous les problèmes... j'en conclus que le seul vrai problème pour ce monsieur c'est qu'Ametyst soit à côté de chez lui ! Je peux le comprendre mais ce sera toujours à côté de chez quelqu'un.

Signer le 01/11/2011, 09h52

Ce monsieur comme vous dites n'habite pas à côté de l'usine. Et non, elle n'a pas à être à côté de chez quelqu'un, elle n'a pas à être du tout.

claude34 le 31/10/2011, 11h00

Oui, le déplacer à côté d'autres gens résoudrait comme par hasard tous les problèmes ... Et à part ce monsieur qui a on ne sait trop pourquoi un article dans ML pour les 15 jours sans qu'il y ait de fait nouveau, on n'a pas trop entendu parler d'Ametyst cet été.

ramis le 31/10/2011, 10h02

bravo monsieur vasquez pour votre désinteressement qui permet de dénoncer une bétise de plus pour etre poli du grand "visionnaire " et de ses "disciples" .

KIKI34 le 31/10/2011, 09h34

C'est bizarre de ne pas entendre MOURE sur ce sujet il préfère communiquer sur la fete du miel à Cournonsec, comme je le comprend...

lecteur le 31/10/2011, 08h37

on doit la batiser l'usine du grand seigneur FRÊCHE ainsi que la route cheminement FRÊCHISTE et ainsi que le gouffre financier le trou FRÊCHE
MAIS LA silence .....et les riverains des pauvres cons qui eux subissent ! et subirons encore longtemps

Thy le 31/10/2011, 08h30

Amethyst était, et demeure....un prototype. Il faudra donc attendre encore longtemps un fonctionnement à peu près correct et en rapport avec son coût.

martine le 01/11/2011, 11h15

Je vous propose d'attendre près des riverains de Garosud :-))))

LOU CLAPAS le 31/10/2011, 08h29

JE me souviens du temps ou dés 2005 l'ex-Député Christian JEANJEAN qui s'était opposé farouchement à la construction d Améthist .
Depuis la Droite est bien silencieuse; et ce ne sont pas Julien ARNAUD et son complice Jacques DOMERGUE qui me démentiront ! Quant à François VASQUEZ bravo pour son combat constant et désintéressé.

dimoipourquoi le 31/10/2011, 08h22

Extrait de La Gazette des Communes, soulignant le pointage du doigt par La Cour des Comptes quant au choix effectué par nos Elus Socialistes Locaux:
"L’usine de méthanisation de Montpellier critiquée par la Cour des comptes
Dans son rapport sur la gestion des déchets ménagers rendu public mardi 13 septembre 2011, la Cour des comptes évoque le cas de l’usine de méthanisation de Montpellier.
Elle pointe "de très nombreux dysfonctionnements" et une réalisation "particulièrement onéreuse".
L’usine de méthanisation Ametyst, destinée à traiter les déchets de l’agglomération de Montpellier, est citée en exemple dans un chapitre consacré à la « maîtrise insuffisante de l’évolution des coûts ».
Le rapport de la Cour énumère les « très nombreux dysfonctionnements » de l’usine, dont certains « dus à plusieurs défauts de conception de l’installation :

  • très importantes nuisances olfactives, alors que le site a été implanté dans un environnement urbanisé,
  • pullulement de mouches,
  • capacités d’exploitation altérées par la mauvaise qualité du tri en amont,
  • multiples accidents du travail liés notamment à un défaut du système de ventilation,
  • difficultés de fonctionnement des digesteurs,
  • incendie en septembre 2010 dans le local de déshydratation des digestats, provoqué par un court-circuit électrique, entraînant une forte réduction des capacités de l’usine » ...

"La Cour des comptes évoque par ailleurs une réalisation « particulièrement onéreuse »...un dépassement de 54 % par rapport à l’enveloppe financière initiale. "... " l’usine, qui tourne actuellement à 65 % de ses capacités, "...

Merci Georges Frèche et ses descendants socialistes gérant aujourd'hui Ville et Agglomération de Montpellier!.....

Tout à l'encontre du Grenelle de l'Environnement qui associe Environnement, Economie et Social....

nul le 31/10/2011, 08h17

monsieur moure aurait du etre courageux est fermer l'usine ! au lieu de cela il a préféré arreter le projet de décharge sur fabrègues pour raison électorale. les riverains s'sen souviendront lorsque monsieur moure abandonnera le canton de pignan et les habitants de cournonsec pour se présenter à la ville de montpellier. Non aux déserteurs et aux petites visions de moure !

lortolan le 31/10/2011, 08h56

Il est vai que l'incinérateur est la meilleure solution avec ses dioxines on voit ce que ça donne tous les cancers et même les enfants merci m Frêche et Moure de votre courage vous avez de l'avance sur tous ceux qui ne voient pas plus loin que leur nez dans 10 ans on le reconnaîtra

constant 99 le 31/10/2011, 07h43

Pauvres riverains obligés de vivre dans une telle puanteur ! Mr REVOL devrait faire transférer l'usine à GRABELS à LA VALSIERE, par exemple, il a des terrains .

carijo le 31/10/2011, 07h43

Il y a dans cette usine des personnes qui souhaitent la voir vivre et qui font de gros efforts pour cela. Direction et employés. Depuis son ouverture, elle a subi une belle évolution notamment en zone 8. Plus de mouches et beaucoup moins d'odeur. Bonne journée à tous.

SUEDOISE le 31/10/2011, 08h42

Et le coût supplémentaire pour les contribuables pouvez-vous nous le fournir

Pierre 34 le 31/10/2011, 07h37

Bien dit !! quand on est responsable et un peu instruit en physique on installe pas une usine de méthanisation en ville comme c'est le cas a montpellier au 21ème siècle !!! l'aglo veut faire de montpellier un '' TOULOUSE explosion '' ( bis ) ou quoi ? il faut dire que les technocrates de'' montpellier aglomération ''et les élus ainsi que la préfecture ont les yeux et les oreilles bouchés et le culte de la personalité un comble !!! Ils ont été averti d'une nouvelle technologie énergétique innovante et stratégique { visitez le site internet http//dmsr.net/ } que nenni !! ils ne risquent pas de s'y intéresser et de répondre seulement au courrier et Monsieur MOURE ambitionne d'ètre maire de montpellier !!! Le bougre il ne manque pas de culot , qu'il organise un débat public sur le traitemnent des déchets , sur l'énergie, sur la protection de l'environnement et de la santé des gens et que la parole soit enfin donné a ceux qui ont des choses a dire et aprouver **** ce qui aurait du etre fait !! alors il deviendra crédible et fera honneur au parti socialiste pour l'instant ce n'est pas le cas !!!! Il est toujours possible de sortir d'une erreur a condition de la reconnaitre et de la faire disparaitre !!! Nous attendons votre réaction il faut en finir avec ce genre de problèmes dus, aux techniques employées !!!! ----- a suivre

gadjo34 le 31/10/2011, 06h36

(il faudrait mettre en place une redevance incitative) quelle jolie phrase, pleine de jolis mots et le reste (celui qui fait un effort paye moins),de la philosophie du phrasé,de la nuance dans part rapport au début de la phrase,enfin ok mais qui doit payer pas le CONtribuable rassurez moi !!!

martine le 01/11/2011, 11h03

Le CONtribuable comme vous dites paie déjà deux fois et demie + cher que la moyenne nationale dans l'agglo de Montpellier pour le traitement des déchets. Si vous connaissiez le principe de la redevance incitative vous sauriez qu'elle rationnalise le mode de collecte et qu'elle est l'une des rares mesures écologistes qui ne coûte pas et au contraire fait gagner de l'argent au contribuable ...

samsom le 31/10/2011, 06h10

on nous aurait menti?????

Raymond_GIMILIO le 02/11/2011, 07h03

Vous vous étonnez ? Oui, on nous a menti, nous ne cessons de le dire !

13/03/2012

Les sétois n’ont pas de leçon d’écologie à recevoir mais ce chef est tellement convaincant !

Dan BABER : Comment je suis tombé amoureux d’un poisson.

Le chef Dan Barber est confronté comme beaucoup de chefs aujourd'hui au dilemme de garder du poisson de qualité au menu.

Après un travail de recherche systématique, il raconte avec un humour pince-sans-rire, cette Quête d'un poisson impeccable

Dan Barber est un chef et un érudit – analysant sans relâche ce qui se cache derrière les aliments que nous produisons et consommons.

Pour votre confort, utilisez les sous titre en français









Le 6e Forum mondial de l’eau fait un passage à Sète

http://www.worldwaterforum6.org/en/
http://www.worldwaterforum6.org/fr/accueil/
www.solutionsforwater.org

MIDI LIBRE Sète, capitale mondiale de l’eau... pour un jour

M. C. - 12/03/2012, 11 h 05 | Mis à jour le 12/03/2012, 11 h 06

http://www.midilibre.fr/2012/03/12/sete-capitale-mondiale...

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La cause de la sauvegarde de la qualité du bassin de Thau pourrait s’enrichir de 480 M€ !

La cause de la sauvegarde de la qualité du bassin de Thau pourrait s’enrichir de 480 M€ ! (V.A.)

La ville accueille jeudi une journée délocalisée du Forum mondial de l’eau.

Après Marrakech (en 1997), La Haye, Kyoto, Mexico et Istanbul, c’est à Marseille que s’ouvre aujourd’hui le 6e Forum mondial de l’eau. Soit la plus grande manifestation internationale du genre dont les enjeux ne sont pas minces, puisqu’ils consistent à promouvoir des solutions à tous les problèmes de l’eau au XXIe siècle.

C’est dire l’importance, pour le bassin de Thau, de la journée délocalisée de ce Forum, jeudi prochain, à Sète. Ce jour-là, une centaine des plus grands spécialistes mondiaux de l’eau, d’institutionnels, d’élus, etc, se retrouveront salle Brassens. Ils viendront saluer le modèle de développement global de la lagune de Thau qu’ont décidé de mettre en place le SMBT (Syndicat mixte du Bassin de Thau), le Département de l’Hérault et l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse.

Derrière un intitulé un peu technocratique, “contrat de gestion intégré du territoire de Thau”, il s’agit d’enfin coordonner toutes les politiques publiques d’aménagement qui, séparément, n’ont pas toujours donné les résultats escomptés par le passé. Alors que la lagune est confrontée à des problématiques de plus en plus aigües en matière d’environnement, d’assainissement, d’eaux pluviales, de maintien de la pêche et de la conchyliculture, etc.

Concrètement, à travers ce contrat, l’Europe, l’Etat, l’Agence de l’Eau, la Région, le Département, les collectivités et professionnels s’engagent à mener conjointement un programme d’actions sur 6 ans (2012-2017) dont le SMBT assurera le suivi. A la clé : 480 M€ d’investissements, soit 80 M€ par an.

L’avenir dira si ce jeudi 15 mars 2012 aura vraiment été l’acte fondateur d’une nouvelle ère. Ou un gros coup d’épée dans... l’eau.

16/10/2011

Réquisitoire du sénateur audois Roland COURTEAU sur la pollution de la Méditerranée

Futura-Sciences : Pollution de la Méditerranée : « inquiétante » dit un rapport sénatorial

Article de Jean-Luc Goudet du 24 Juin 2011 dans Futura-Sciences

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/oceanographie-1/...

Le rapport sur le site du Sénat http://www.senat.fr/rap/r10-652/r10-652.html

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La protection de la mer méditerranée contre la pollution marine d'origine tellurique

 

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La pollution de la mer Méditerranée du fait du transport maritime de marchandises : Régime juridique applicable et mise en oeuvre par les états

 

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Transports et pollution de l'air transport and air pollution 12eme colloque 12th symposium avignon 1

 

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+ de livres

 

Surpêche, résidus de médicaments, déchets de matières plastiques, polluants organiques…, la Méditerranée va très mal, explique un rapport présenté par le sénateur Roland Courteau. D’après lui, le « point de non-retour » n’est pas loin.

C’est plus un réquisitoire qu’un rapport. Présenté cette semaine au Sénat par Roland Courteau, sénateur de l’Aude, le texte de l’Office parlementaire des choix scientifiques et techniques (OPECST) détaille sur 300 pages tous les maux qui rongent la Méditerranée, cette mer presque fermée dont l’eau met un siècle à sortir. Une synthèse de quatre pages de ce rapport, intitulé La pollution de la Méditerranée : état et perspectives à l'horizon 2030, est disponible sur le site du Sénat.

Les faits mis en lumière sont connus mais leur juxtaposition donne un état de santé inquiétant de mare nostrum (notre mer), comme disaient les Romains de l’Antiquité. Les symptômes sont multiples mais la cause première est bien sûr la croissance de la population dans les pays riverains, de 285 millions à 427 millions d’habitants entre 1970 et 2000, selon le rapport, avec « 14 % d’augmentation pour les pays de la rive nord et 101 % pour les pays des rives est et sud ». Et cette croissance est aggravée par l’urbanisation grandissante mais aussi par la littoralisation, c’est-à-dire l’augmentation des populations vivant près de la côte, passées sur la même période de 96 à 145 millions.

Coopération internationale indispensable

La Méditerranée a ainsi vu grossir le flux de molécules chimiques, de matières organiques, de déchets de matières plastiques, de bateaux de pêche et d’espèces invasives. Les hydrocarbures sont pointés du doigt mais aussi les nitrates, les phosphates, les métaux lourds, les pesticides, les polluants de toutes sortes et même les produits pharmacologiques, une «pollution émergente » selon le rapport, qui souligne qu’il faudrait « 50 millions d’années pour tester individuellement chacune des molécules connues ».

Les stations d’épuration sont à l’évidence en nombre insuffisant. Dans les pays au nord de la Méditerranée, « seules 11 % des villes de plus de 10.000 habitants n’ont pas de réseaux d’épuration ; au sud ce pourcentage atteint 44 % ». Plus généralement, les politiques et les moyens divergent très largement entre les pays du pourtour méditerranéen et, expliquent ces sénateurs, c’est à ce niveau qu’il faut agir et le rapport propose une liste de mesures. Par exemple, pour la lutte contre la pollution ou pour la recherche océanographique, des coopérations doivent être mises en place. Il faut s’organiser pour réduire les rejets d’hydrocarbures et encourager la création de zones marines protégées.

20/03/2011

Retombées industrielles régionales des recherches INRA

MIDI LIBRE Édition du samedi 19 mars 2011

Les emballages du futur imaginés dans la région

SYLVIE CAMBON

Ecologie Les emballages du futur imaginés dans la région


Le projet EcoBioCAP, piloté par l’Inra de Montpellier, implique des partenaires issus de huit pays européens. A l’occasion du Grenelle de l’environnement, la France s’était engagée à atteindre 75 % de taux de recyclage des emballages ménagers d’ici 2012.
A noter que les taux de recyclage varient selon les matériaux. Ainsi, en 2008, si l’acier a été recyclé à 100 %, le papier-carton l’a été à 54 % et les plastiques à 20,5 % (source Ademe).

De nombreux emballages biodégradables ont jusqu’ici été « développés pour imiter les plastiques pétrochimiques, sans évaluation réelle du gain environnemental », souligne Nathalie Gontard, professeur à l’Université Montpellier 2 et coordinatrice d’EcoBioCAP.

Diverses controverses, notamment sur le détournement de ressources à usage alimentaire « a rapidement freiné la croissance de ces emballages », poursuit-elle. EcoBioCAP a pour objectif, explique Nathalie Gontard, « de fournir aux industries alimentaires de l’Union européenne des emballages biodégradables et modulables selon les exigences des denrées alimentaires périssables ». Avec des bénéfices directs pour l’environnement et pour les consommateurs en termes de qualité et de sécurité.

Cette semaine, les seize partenaires de huit pays européens (Allemagne, Espagne, France, France, Hongrie, Irlande, Italie, Portugal et Suède) étaient invités à la journée de lancement du projet sur le campus Inra de la Gaillarde, à Montpellier.

Doté d’un budget de 4,2 millions d’euros (dont 3 millions de l’UE, pour 4 ans) EcoBioCAP va démarrer dès cette année la production de matériaux en laboratoire, avec pour objectif de rendre possible une production industrielle en 2015 de matériaux biodégradables composites, tous obtenus à partir de sous-produits des industries agro-alimentaires (oléicole, laitière, céréalière et bière).

Si les organismes de recherche et les universités sont en pointe dans la démarche, plusieurs sociétés privées sont également impliquées dans le projet, dont certaines de la région.

PHILIPPE MOURET

12/04/2010

Fromages AOC & OGM

Lire aussi :

Mise à jour 21/04/2010     http://ogm.greenpeace.fr/fromages-avec-ou-sans-ogm-des-ao...

Dossier Fromages & OGM http://ogm.greenpeace.fr/wp-content/uploads/2010/04/green...

31/10/2009

Midi Libre SETE 30.10.2009 – Economie verte et Qualité environnementale

Édition du vendredi 30 octobre 2009

Qualité - Assainir à tout prix le bassin de THAU

Assainir à tout prix En 2003, dans le bassin de Thau, la décision de l'Etat de classer l'étang en catégorie B (*) a été considérée comme le signal de la fin de la vigilance sur la qualité des eaux de la lagune.

La mobilisation des professionnels, l'intelligence des élus locaux mais aussi la contribution financière des citoyens ont eu raison de ce mauvais augure.

Et l'Etat, notamment avec l'arrivée d'un préfet déterminant, Michel Thénault, puis d'un jeune sous-préfet Jean-Baptiste Milcamps, n'a eu de cesse de privilégier le retour à un bon état sanitaire des eaux de l'étang de Thau.

A l'heure où le contrat qualité s'achève, les résultats sont là. Le syndicat mixte est devenu un outil opérationnel indispensable et il a planifié de très nombreuses actions sur la lagune et le bassin versant (lire ci-dessous).

Les systèmes d'assainissement et la compréhension des pollutions ont ainsi fait un énorme bond en avant. Plus de 65 M€ ont été mobilisés,

  • une grande partie par les communes et les deux intercommunalités (35 %),
  • par l'Agence de l'eau et l'Etat (25 %)
  • et bien moins qu'escompté au départ par l'Europe (14 %).

Les résultats sur l'état sanitaire de l'étang sont encore peu mesurables mais ces dernières années, on constate au minimum un arrêt de la dégradation du milieu. Et ce n'est déjà pas si mal.

Jean-Pierre SOUCHE jpsouche@midilibre.com
La semaine prochaine : ce qu'il reste à faire.

(*) Classement de A à D en fonction de la qualité des eaux. Le B est la classification classique en zone conchylicole.

OMEGA THAU, programme développé par le syndicat mixte du bassin de Thau...

Travaux au marais des Jonquets

Le programme Omega Thau développé par le syndicat mixte du bassin de Thau consiste à

  • identifier les sources de pollutions microbiologiques,
  • connaître les transferts de ces dernières du bassin versant vers la lagune
  • et comprendre la diffusion du panache de pollution dans l'étang.

L'idée est d'arriver à modéliser ces données en développant un outil qui n'existe pas à ce jour et d'anticiper d'ici quelques années ces pollutions.

Cet outil permettrait par exemple aux conchyliculteurs prévenus de l'imminence d'une pollution de mettre à l'abri leur production.

 

DES SYSTÉMES D'ALERTE SUR LES RÉSEAUX D'ASSAINISSEMENT*

Édition du vendredi 30 octobre 2009

DR DR

La mesure est, pour l'instant, limitée à Sète et Marseillan. Mais Thau agglo pourrait contraindre l'ensemble des sociétés qui gèrent les réseaux d'assainissement des communes à tendre vers la norme d'excellence environnementale Iso 14 001.
A Sète, c'est dans ce cadre que la SDEI vient de mettre en place dans les canaux et dans l'étang des bouées baptisées Sirènes, bourrées d'instruments de mesure et d'alerte des pollutions.

BASSINS DE PURIFICATION

Les conchyliculteurs aussi ont fait un gros effort pour mettre aux normes sanitaires les mas.

Tous ceux qui ont demandé l'agrément à la préfecture sont aujourd'hui aux normes c'est-à-dire qu'ils sont équipés en bassins de purification. Ces bassins de "retrempage" des coquillages qui ont été rendus obligatoires par le classement de l'étang en B.

PORTS PROPRES

Le Département a fait un très gros effort financier, 1,7 M€ engagés pour 0,3 annoncés au départ, pour mettre à niveau l'ensemble de ses ports.

Ceux de Mèze, Bouzigues et Marseillan sont désormais dotés d'aires de carénage propres et de points de récupération des déchets.

Et chez nos voisins de l’AUDE ?

Travaux au marais des Jonquets

Édition du samedi 24 octobre 2009

DR

DR

Depuis 4 ans, le Syndicat mixte du Delta de l'Aude (SMDA) anime un comité de pilotage pour la restauration de la lagune de Campignol.

Cette lagune souffre d'une mauvaise qualité de ses eaux provenant de son bassin versant. Ce comité regroupe tous les élus et acteurs locaux (pêcheurs, chasseurs, agriculteurs, ornithologues, démoustication...), ainsi que les partenaires financiers (Etat, Agence de l'eau, Région, Département).

Un Plan de gestion a été voté par ce comité le 1 er octobre 2008. Des travaux en cours sur le secteur sont directement issus du plan de gestion et du travail de ce comité. Les actions menées Le vendredi 16 octobre, c'est sur le site du marais des Jonquets, situé sur le domaine public maritime, que trois actions ont été menées.

Ainsi, 2 membres de l'association de chasse au gibier d'eau (ADCGE), 2 agents du SMDA, 3 agents du SMMAR, et 3 employés communaux de la Brigade verte et bleue se sont mobilisés pour des travaux à la main, car difficilement réalisable par des engins, afin de

  • favoriser les entrées d'eaux douces dans le marais,
  • permettre une meilleure circulation interne de l'eau
  • et remettre en service une sortie d'eau.

Cette action également bénéfique pour l'ensemble des usagers du site tels les chasseurs, pêcheurs et ornithologues a débuté à 9 h par

  • un curage de l'amenée d'eau principale du marais suivi du
  • nettoyage de la végétation sur la sortie d'eau vers le canal de l'empereur pour s'achever par
  • le curage d'un chenal dans la roselière.

L'opération s'est déroulée dans de très bonnes conditions météo très positives qui vont permettre de meilleurs échanges d'eau entre le canal de Sainte Marie et le marais et à l'intérieur même de la roselière.

Les conditions météos annoncées prochainement (coup de marin) vont permettre un au to curage des tronçons par le va et vient de l'eau.

De manière totalement complémentaire avec l'action de ce jour, et dans le cadre du plan de gestion, le SMDA est maître d'ouvrage d'une première tranche de travaux (mécanisée) sur l'étang de Campignol et ses marais périphériques. Ces travaux concernent : la lagune (enlèvement des massifs de Cascal) et les marais périphériques (Pujots, Jonquets, Marais Ouest et Petit Tournebelle), ils seront terminés fin octobre.

15/07/2009

Midi Libre SETE 10 juillet - Thau - Plus de 65 M€ engagés sur la lagune depuis 2004

DR

C. F.

Le 3 e contrat d'étang s'achève à la fin de l'année : premier bilan Elus, techniciens, administrations et professionnels de l'étang réunis dans le comité de lagune, se sont retrouvés la semaine dernière à l'hôtel de Ville de Sète, pour préparer le bilan définitif du 3 e contrat d'étang, que l'on connaît mieux sous le terme de "contrat qualité pour la lagune de Thau".

C'est en effet le 25 septembre que, sous la présidence du préfet Claude Baland, le comité se prononcera sur l'exécution de ce contrat par le syndicat mixte du bassin de Thau. Une structure spécialement créée pour traduire en actes les ambitieux objectifs que s'étaient fixés les différents partenaires , et suivre ce contrat.

A quelques mois de la fin du contrat, le syndicat mixte qualifie de « réussite » ces cinq années d'exercice. Les partenaires sont d'ailleurs à l'unisson à quelques faibles nuances près. Il faut dire que le volume d'investissements réalisés plaide en faveur de ce constat.

On atteindra vraisemblablement en fin d'année, les 65,5 M€ engagés pour la lagune. Cette somme est quasiment deux fois plus importante que celle mobilisée par les deux contrats précédents (35,5 M€). « On ne peut que se féliciter du niveau d'exécution de ce contrat », a lancé le président du syndicat mixte François Commeinhes.

Dans cette copieuse enveloppe, c'est l'assainissement collectif qui se taille la part du lion puisqu'en fin d'année, les actions dans ce domaine devraient flirter avec les 46 M€ engagés. Bien plus d'ailleurs que ce qui était prévu en 2004 (34 M€). « L'assainissement, c'est la marque de fabrique de ce contrat », a résumé l'ingénieur du syndicat mixte du bassin de Thau Eymeric Thiebault, chargé du suivi de ce contrat.

Autre résultat important de ce contrat, c'est le lancement et la prochaine mise en place d'un outil de connaissance des mécanismes de pollution de la lagune : il s'agit du projet Oméga Thau. Cette double mobilisation s'est toutefois faite au détriment d'actions sur les pollutions liées aux eaux pluviales ou aux apports phytosanitaires agricoles (lire ci-dessous).

Quoi qu'il en soit, tous les partenaires ont été d'accord pour souligner le rôle déterminant du syndicat mixte pour arriver à ce résultat. La section régionale conchylicole, à travers son directeur Denis Régler, a fait un véritable plaidoyer pour le syndicat mixte : « C'est un outil efficace, où on est bien reçu. Au cours des précédents contrats, il était bien plus difficile d'avoir des infos. Pour nous, c'est un peu un idéal. »

Midi Libre SETE 10 juillet - Thau - Un nouveau contrat signé dans un an ?

C'est dit. Pour le prochain contrat d'étang, ni le syndicat mixte du bassin de Thau, ni les professionnels de l'étang ne souhaitent une période de transition aussi longue qu'entre le deuxième et le troisième contrats (2000-2004).

C'est pourquoi, avant même l'achèvement du contrat en cours, les grandes lignes du futur document censé poursuivre l'amélioration de la qualité des eaux de l'étang de Thau sont déjà connues. Ceux qui travaillent à ce projet depuis avril souhaitent que le futur contrat réponde à la directive européenne cadre sur l'eau et aux préconisations du Grenelle de l'Environnement et de la Mer.

Dans le détail, les partenaires locaux se fixeraient comme objectifs « d'attendre le bon état de toutes les masses d'eau du territoire de Thau », à savoir « la lagune, la mer,les cours d'eau et les eaux souterraines. »

Ce futur contrat pourrait s'attaquer de front au problème des eaux pluviales, et aux pollutions dispersées, mais également à la restauration des cours d'eau.

Ces orientations seront précisées en janvier prochain pour, dans l'idéal, une signature dans un an.