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02/06/2013

Hérault : sur l'étang de Thau, les huitres meurent à nouveau...

Cépralmar : Suivi sentinelle des agents infectieux chez l’huitre creuse
http://www.cepralmar.org/documents/suivi-sentinelle-des-a...
– Résultats du mois d’avril 2013
http://www.cepralmar.org/suivi-sentinelle-des-agents-infe... 
- Résultats du mois de Mai 2013 http://www.cepralmar.org/suivi-sentinelle-des-agents-infe...

Les rencontres de l'IFREMER ont fait le point en 2012, des connaissances acquises sur la surmortalité des naissains http://archimer.ifremer.fr/doc/00084/19574/17196.pdf...  Diaporma associé :
http://www.agriculture.gouv.fr.zopeclasse1.cedre.nexen.ne...

Détection de l’Herpès Virus OsHV1 dans l’huitre creuse (Rapport Groupe Master Sciences BGAE UM2 2009/2010) http://www.masters-biologie-ecologie.com/IEGB/IMG/doc/rap...

Infections à OsHV1 chez l’huitre creuse (IFREMER octobre 2012 journée REPAMO à NANTES) http://wwz.ifremer.fr/repamo/content/download/65133/874017/file/Infections 

Mémoire MASTER Aude JOLIVEL Analyse statistique des données de mortalité d’huitres acquises par ONC
http://archimer.ifremer.fr/doc/00130/24095/22078.pdf

Bibliomer Octobre 2012 sur la Conchyliculturehttp://www.bibliomer.com/documents/2012nS2.pdf
I Production : Aquaculture 1/ reproduction 2/ Croissance 3/ Mortalité 4/ Conditions d’élevage
II Transformation : 1/ Conservation des produits frais 2/ Procédés de Transformation 3/ Conditionnement
III Qualité : 1/ Sécurité des Aliments 2/ Nutrition 3/ Critères qualité 4/Mth Analytiques générales 5/ spécifiques
IV Environnement :  Sites industriels, déchets, eau 
V Consommation & Marchés : Economie de la Production

Midi Libre 01/06/2013, 06 h 00 - 13 réactions

Toujours pas de parade face à ces virus qui font des ravages dans l'étang.

 

Toujours pas de parade face à ces virus qui font des ravages dans l'étang. (CHRISTOPHE FORTIN)

L’article complet ici :

http://www.midilibre.fr/2013/05/31/thau-ca-y-est-les-huit...

Des conchyliculteurs en sursis

La Marseillaise - L’hérault du jour lundi 18 mars 2013 11:15

Des conchyliculteurs en sursis

http://www.lamarseillaise.fr/herault-du-jour/herault-econ...

Faute de parade scientifique à la mortalité des huîtres juvéniles, les professionnels de l'Etang de Thau misent sur la diversification et la qualité de leur production.

Coup de feu pour les conchyliculteurs de l’étang de Thau. Actuellement, ils immergent les juvéniles (des petites huîtres de 4 à 35mm), soit en prégrossissement dans des casiers, soit directement collées sur des cordes pour les plus grosses. Tous espèrent que cette année les pertes liées à l’herpès virus et au vibrio, qui déciment de 40 à 80% des juvéniles depuis 2008, seront moins importantes. Verdict attendu fin avril, car le phénomène se produit dès que les eaux se réchauffent et atteignent 16° à 17°C.

Un dispositif d’indemnisation inadapté

Pour venir en aide aux exploitations touchées par ces mortalités, le Gouvernement a mis en place en 2011 un dispositif de soutien qui comprend un allégement des charges financières et une indemnisation sur les pertes. Pour bénéficier de ce dispositif, les ostréiculteurs doivent remplir un dossier* et le déposer au comité régional conchylicole (CRC) avant le 25 mars. Reste que nombre de professionnels ne pourront prétendre à ces aides. « Il faut présenter les factures des naissains pour être indemnisé, précise Denis Regler, directeur du CRC. Or, la majorité des conchyliculteurs n’en a pas car ils font du troc. En plus l’indemnisation, déjà limitée ces dernières années à environ 12% des pertes, risque encore de baisser car l’enveloppe a été divisée par deux. »

L’an dernier seuls 156 professionnels sur 550 ont eu recours au dispositif et à ce jour, ils ne sont que 120. « Ces modalités d’aide ne sont pas adaptées à la Méditerranée, enfonce le directeur. En Atlantique, ils ont l’avantage d’avoir des stocks plus longs [sur 3 ans au lieu d’un an en Méditerranée ndlr] et ils sont aussi indemnisés sur le captage naturel alors que nous non. En clair, la Méditerranée est la zone la plus touchée et la moins aidée. »

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur les 2 600 tables de l’étang, seule la moitié est exploitée et le tonnage annuel a chuté de 12 000 à 8 000 tonnes. « 20% des entreprises ont fermé depuis 5 ans, ajoute Denis Regler. Ce ratio reste limité car les professionnels s’en sortent grâce à la vente directe. Par ailleurs, les anciens qui veulent arrêter ne le peuvent pas car il n’y a plus d’acheteur pour leurs tables. »

En attendant que les scientifiques trouvent une parade aux virus ou une souche plus résistante, le CRC explore plusieurs pistes pour sauver la filière. Des tests sur la reproduction et le captage des coquillages, des violets et des coquilles Saint-Jacques sont ainsi menés à la station de biologie marine, avec le soutien du Cépralmar. « Nous planchons aussi sur une démarche bio pour les moules, et un label rouge pour les huîtres. A plus long terme, l’objectif est de créer une écloserie expérimentale ici et de trouver des lieux de mise à l’abri pour les productions. » Ces structures pourraient être installées au Lido, sur une partie des terrains que Listel compte abandonner. Une étude est en cours pour estimer le coût et la faisabilité du projet. L’avenir de plusieurs centaines d’emploi est en jeu.

EMMANUELLE STANGE

Regards sur la pêche et l’aquaculture

– Dossier sur la surmortalité des huitres 2011/2012

http://aquaculture-aquablog.blogspot.fr/2011/06/surmortal...

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02/12/2012

Oyster World Congress 2012 à Arcachon

Futura Sciences : Un congrès mondial au chevet des huîtres


Un congrès mondial réunit actuellement (28/11 au 2/12) les ostréiculteurs à Arcachon, autour d’une question sans vraie réponse : quel est le mal dont souffrent les huîtres ? Depuis maintenant 4 ans, des mortalités inhabituelles surviennent partout, d’abord les naissains et aujourd’hui chez les adultes. Virus, bactéries, parasites, réchauffement des eaux : de multiples explications sont possibles.

La suite à lire sur cette page http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/un-co...

La page du congrès http://www.oysterworldcongress2012.com/

unavenirdurable.jpg

LE GÉNOME DE L'HUÎTRE DE BOUZIGUES (huître creuse Crassostrea gigas) DÉCRYPTÉ - 8600 gènes spécifiques à ces mollusques, quand même !
Lire http://www.thau-info.fr/index.php/culture/sciences/1050-l...

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30/08/2011

Techno-Sciences–Mortalité des coquillages et coraux liée au CO² et la température

[News] Le mal-être des coraux et des mollusques de la mer Méditerranée

Messagepar Michel » 29/08/2011 - 12:00:43

Voir les commentaires : http://www.techno-science.net/forum/viewtopic.php?t=22612...

Certains organismes calcificateurs (moules, coquillages et coraux) protègent leur coquille ou leur squelette de l'action corrosive de l'eau de mer. Cela leur confère une extraordinaire capacité à résister à l'acidification croissante de l'eau de mer, liée aux rejets de gaz carbonique (CO2) dans l'atmosphère.

Malgré tout, celle-ci est amoindrie quand ces organismes sont exposés à une température élevée (supérieure à 28,5°C) durant une longue période. C'est ce que révèle une étude internationale (1) co-dirigée par Jean-Pierre Gattuso du Laboratoire d'océanographie de Villefranche (CNRS/UPMC) et publiée dans la revue Nature Climate Change.

Des résultats qui laissent à penser que le réchauffement prévu de la mer Méditerranée, couplé à l'acidification de ses eaux, va accroître la fréquence des épisodes de mortalité de ces organismes.


Mediterranean Gorgonians.
© Aldo Ferrucci.

Les océans absorbent environ le quart des rejets de gaz carbonique (CO2) résultant de l'utilisation des combustibles fossiles et de la déforestation. Cela représente environ 1 million de tonnes de CO2 par heure et entraîne un bouleversement de la chimie de l'eau de mer, notamment une augmentation de son acidité. Une acidité qui peut représenter à terme une menace pour les organismes calcificateurs qui fabriquent un squelette ou une coquille calcaire, comme les coraux et les mollusques.

Dans cette étude dirigée par R. Rodolfo-Metalpa, les chercheurs ont installé des coraux, patelles (coquillages) et des moules autour de l'île d'Ischia (Golfe de Naples, Italie) dont les eaux sont naturellement acidifiées par des sources de CO2 liées à l'activité volcanique du Vésuve.

L'utilisation d'un radiotraceur (isotope radioactif) leur a permis de montrer que la fabrication de calcaire par ces organismes reste possible au niveau d'acidité attendu en 2100 (pH de 7,8 en 2100, versus pH 8,1 aujourd'hui), parfois même à un rythme accru. Les tissus et les couches organiques recouvrant les squelettes et les coquilles de ces organismes jouent un rôle majeur dans la protection de leurs structures de carbonate de calcium. En revanche, les parties de coquille ou de squelette qui ne sont pas protégées par des tissus ou des molécules organiques elles, restent plus vulnérables et se dissolvent d'autant plus vite que l'acidité est élevée. Cependant les chercheurs montrent que cette capacité de résistance est très amoindrie lorsque les organismes sont soumis à une longue période de température inhabituellement élevée (28,5°C). La mortalité des organismes est alors d'autant plus importante que l'acidité est élevée.
Certains invertébrés marins vivent déjà actuellement à une température proche de leur limite de tolérance et subissent des épisodes de mortalité massive. La combinaison du réchauffement de la mer Méditerranée et de l'acidification de ses eaux devrait augmenter leur fréquence.


Transplantation des coraux (Cladocora caespitosa et Balanophyllia europaea) à proximité des sources de CO2.
© Riccardo Rodolfo-Metalpa (IAEA).


Moules (Mytilus galloprovincialis) transplantées
à proximité des sources de CO2
© Riccardo Rodolfo-Metalpa (IAEA).


Coquille d'une moule (Mytilus galloprovincialis) maintenue à un niveau d'acidité élevé.
Les parties blanchâtres ne sont pas protégées par une couche organique et se dissolvent.
© Riccardo Rodolfo-Metalpa (IAEA).

Note:
(1) Dans le cadre des projets européens EPOCA et MedSeA. Les partenaires impliqués sont : le CNRS, l'Université Pierre et Marie Curie, l'Université de Plymouth, l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique, le Centre Scientifique de Monaco, la Station zoologique de Naples et l'Université Bar Ilan. A noter : Le projet européen EPOCA (European project on ocean acidification) coordonné par Jean-Pierre Gattuso (CNRS) a été lancé en mai 2008 et pour 4 ans afin de combler les nombreuses lacunes dans la compréhension de l'acidification de l'océan et de ses conséquences. Il est coordonné par le CNRS et rassemble plus de 160 chercheurs issus de 32 instituts répartis sur 10 pays européens.
Source: CNRS

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Michel
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03:24 Publié dans Conchylicuture, Recherche | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/02/2011

Qu’en est-il des discussions acharnées sur la mort subite des jeunes huîtres ?

Des précisions trouvées dans la Dépêche.fr qui datent un peu, mais mais qui m'avaient échappées dans Midi Libre ou qui ont été évoquées de façon beaucoup moins claire.

Et ici http://www.languedoc-roussillon.pref.gouv.fr/publications... page 252 - l'arrêté préfectoral du 19 janvier 2011 et la référence à tous les textes de classement de salubrité et de surveillance du Bassin de Thau

Publié le 20/01/2011 11:59 | Christian Goutorbe

La dépêche.fr : L'arme secrète pour sauver les huîtres?

Languedoc-Roussillon

Si l'arme secrète est adoptée, tous les producteurs de Méditerranée pourront en bénéficie, y compris ceux de Leucate durement touchés par le virus. Ici Ange Gras, le responsable syndical./ Photo DDM
Si l'arme secrète est adoptée, tous les producteurs de Méditerranée pourront en bénéficie, y compris ceux de Leucate durement touchés par le virus. Ici Ange Gras, le responsable syndical./ Photo DDM

Alors qu'un virus tue depuis 2007 les petites huîtres avant même leur croissance, une solution scientifique performante a été mise au point quelque part dans le bassin de Thau.

L'avenir de la conchyliculture s'est peut-être joué dans cette discussion acharnée entre les producteurs méditerranéens et les avocats du cabinet Ernst & Young de Montpellier. Les hommes de loi représentaient les intérêts du producteur qui a mis au point le système qui « tue » la mortalité des jeunes huîtres, auteur d'un brevet d'invention à l'INPI (Institut national de protection industrielle).

Cette mort subite des naissains afflige depuis trois saisons les productions de tous les bassins ostréicoles de France causant la perte, parfois, de 80 % des jeunes. Les participants à cette réunion à huis clos ont hier travaillé à la mise au point d'un protocole d'accord et d'un calendrier pour que les sept cents producteurs puissent bénéficier de cette avancée technologique.

À aucun moment, les solutions techniques utilisées n'ont été dévoilées… ni même évoquées. Elles ne le seront pas sans un engagement ferme de la part des partenaires. « C'est une solution sérieuse, mise au point par un producteur dans un secteur où seulement 10 % des huîtres avaient survécu. Après sa mise en œuvre pendant deux ans, le taux de mortalité est tombé à zéro. Les éléments scientifiques contenus dans ce dossier semblent sérieux. Je dirais que le système permet de nettoyer l'environnement des huîtres sans altération du milieu. On tue le virus et après on soigne le patient », explique Yves Piétrasanta, maire adjoint de Mèze, qui a parcouru avec attention le volumineux pavé, gros comme un annuaire téléphonique qu'il garde dans un coffre fermé à clef.

« C'est une méthode contraignante. On est obligé de payer avant de savoir si les tests seront concluants. Nous allons nommer trois experts en génétique et en microbiologie. Puis nous implanterons cette technique sur six à huit tables de production dans les trois zones de production. Et ça marche pour tous les coquillages », commente Philippe Ortin le président de la fédération conchylicole de Méditerranée.

Les partenaires veulent signer un accord global pour que les sept cents producteurs de la zone Méditerranée puissent mettre en place ce dispositif d'ici le mois de mai, alors que les recherches entreprises par l'Ifremer ne déboucheront pas, avant, au mieux, trois années. Les producteurs veulent aller vite pour éviter un autre printemps mortel pour les naissains... et pour les comptes d'exploitation malmenés par trois années de virus.


Pour quelques millions d'euros

« L'État s'apprêtait à déverser 185 M€ pour aider le bassin. Il pourra bien trouver quelques millions pour abonder le tour de table pour mettre à la disposition de tous cette avancée technologique», remarque Yves Pietrasanta, vice-président du conseil régional Languedoc-Roussillon. «De son côté, la Région viendra certainement aider le dispositif. Il en va de la sauvegarde d'une profession tout entière. Si cela marche, ce sera un soulagement économique et social pour tous », poursuit l'élu . Car depuis le virus qui tue les petits, un tiers des tables de production sont en jachère ou carrément vides, pénalisant environ six cents emplois autour du bassin

08/02/2011

Accumulation d’aléas pour la conchyliculture

Les Vicomtes de Brageole réagissent à leur façon http://vicomtesdebrageole.midiblogs.com/archive/2011/02/1.... En fin de billet, le commentaire de "Le Glaude" publié chez les Vicomtes à l'occasion de la réouverture de l'étang autorisant à nouveau la commercialisation des coquillages

Aux vues des résultats obtenus, on est en droit de se demander à quel Management a-t-on affaire et  à quoi peut bien servir OMEGA THAU (Outil  de  Management  Environnemental  et  de
Gestion  de  l’Avertissement  de  la  lagune  de  Thau) qui s'est fixé comme objectif, dans ce communiqué  http://www.pole-lagunes.org/ftp/LettreLagunes/2010/LL_avr..., de :

  • mieux  connaître  les  sources  et  les  mécanismes  de  transferts  des  pollutions  microbiologiques  du bassin versant vers la lagune, de leur impact sur la qualité de l’eau et sur les cultures marines ,
  • disposer d’une aide à la programmation des investissements et des équipements nécessaires pour garantir une maîtrise de la qualité des eaux, en lien avec les réflexions en cours sur le territoire : SCOT, SAGE et renouvellement du contrat qualité ,
  • construire  un  système  d’avertissement  précoce  :  pour  avertir  les  usagers  des  risques  de  contamination et permettre une gestion préventive des activités conchylicoles ou de baignade ?

Des mesures plus volontaires et plus simples, ne seraient-elles pas plus efficaces ? Comme celles réclamées par la Sétoise, Catherine CHAUZIT qui propose une pétition contre les déversements d'hydrocarbures : voir à la suite de l'article ci-dessous.

Midi Libre Sète Édition du mardi 8 février 2011

Étang fermé : pas d'aides mais de l'espoir

DR

Étang fermé : pas d'aides mais de l'espoir

 


En début de semaine, le président de la Section régionale conchylicole (SRC) Philippe Ortin a rencontré le conseiller sanitaire de Bruno Le Maire, Mathieu Grégory.

Le collaborateur du ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche ne lui a pas promis monts et merveilles.

Il lui a juste garanti que le suivi (concernant les traces d'ADN de norovirus qui n'avaient pas permis d'autoriser le retour sur les étals des coquillages de Thau) serait opéré semaine après semaine de façon à pouvoir rouvrir la lagune dès la situation stabilisée. «   Les aides, l'Europe les bloquerait de toute façon, admet Philippe Ortin.   Quant à un classement en calamités agricoles, il ne faut pas y compter : nous n'avons pas perdu de produit. »

Plusieurs témoins sont en tout cas au vert, ou tout au moins à l'orange, qui peuvent laisser espérer une réouverture imminente : Les traces d'ADN de norovirus ont chuté de 50 % ces derniers jours, comme les cas recensés par le réseau sentinelle gastro-entérites », explique le président de la SRC. «   Si la faible pluviométrie persiste, le tout devrait permettre de rouvrir enfin. »

Il est aisé de comprendre que les conchyliculteurs de Thau tirent un peu la langue. On avait rarement connu une telle crise sur l'étang et même les consommateurs commencent à se languir des 'Bouzigues'.

C'est d'autant plus râlant que, comme le rappelle Philippe Ortin, «  ces tests - concernant les norovirus -   sont aléatoires. On peut en déceler des traces sans rien pouvoir établir de la virulence… »

Économiquement parlant, en tout cas, c'est violent.

PATRICE CASTAN

Vos réactions

08/02/2011 à 09h37 | Ceeram 

Ceeram est un laboratoire spécialisé dans la détection des norovirus. Prévenir le risque est essentiel et la seule analyse des coquillages n'est pas suffisante (contrôle des eaux). La norme ISO 2073 impose ces contrôles et la mise en place d'un plan de contrôle annuel est pertinent.

--- 

Midi Libre Sète 14 Février 2011  - L'INITIATIVE Gazole : n'en jetez plus

 Elle ne mâche pas ses mots, Catherine Chauzit. Quelle bestiole la pique donc cette fois ? Un moustique de Villeroy ? Du 'quartier durable' des Salins ? Que nenni : c'est le gazole qui lui monte au nez. La Sétoise affirme que «   des centaines de litres sont déversées dans l'eau - du port - par des regorgements de pleins des cuves des chaluts et autres bateaux à moteurs ».

Un gazole qui «   se propage dans l'étang de Thau déjà bien agressé par des pollutions terrestres ». Ça, on l'a constaté, ne serait-ce que d'un coup de nez, tous les jours sur le Cadre royal.

Alors Catherine a mis une pétition en ligne (50 signataires hier) et écrit au commandant de la gendarmerie maritime.

Nous, ce qu'on sait, c'est qu'une nappe de gazole peut 'flinguer' en un rien de temps des milliers de larves de poissons. Et ça, c'est pas beau. Nous y reviendrons.

Site internet : www.mesopinions.com/contre-la- pollution-d-hydrocarbure-dans-le-port-de-sete

Commentaire Le Glaude :

http://vicomtesdebrageole.midiblogs.com/archive/2011/02/1...

Le problème sur l’étang n’est certainement pas la voile. Les voileux aiment la mer et la préservent. En plus sur l’étang, ils font des ronds dans l’eau…

Un des problème ce serait plutôt les pénichettes et autres houseboat. Mèze et Bouzigues, à ma connaissance, se sont déjà équipées de bateaux pompe pour les « eaux noires » (autrement dit : la merde et la pisse).

On a pu lire dans les gazettes que les responsables pourraient être les lagunages (Mèze-Loupian-Poussan…). Il faut savoir que les lagunages ont un procédé écologique long qui permet de rejeter de l’eau « qualité baignade ». Et ils seraient en train d’être optimisés pour corriger ce qui semble être leur gros défaut : la qualité des eaux rejetées étant particulièrement riche de certains nutriments, elles encouragent la prolifération des ulves (algues chiantes quand on fait de la planche à voile ou des photos sous-marines, par exemple). Mais de toute façon, la merde qu’on chie, il faut la traiter et il n’y a pas 36 solution. Le lagunage en est une au nord du Bassin de Thau. Les eaux recyclées sont rejetées dans les petits 7 500 hectares de l’étang.

Une autre solution est la station d’épuration « classique », vous irez voir les différents liens. Une station classique utilise pas mal de chimie, en cas de forte pluie l’installation est bloquée et toute la merde part dans le gros tuyau (l’émissaire en mer), sans traitement, et se retrouve à quelques kilomètres de la côte, comme à Sète. Mais ça ne dérange personne car la mer est bien plus grande et plus profonde (2 500 000 hectares) que l’étang et puis ce n’est pas sous nos fenêtres et les filières en mer de coquillages sont bien plus loin.

A noter que pour le lagunage, en cas de forte pluie, l’eau monte dans les bassins qui sont dimensionnés à cet effet et le processus d’épuration n’en est que peu affecté.

Autre problème, les volatiles. Cormorans et goélands ont des coups de cœur pour certaines tables d’huîtres (particulièrement vers Marseillan), élisent domicile et… chient quasi toujours au même endroit. Si on analyse dessous et que l’étang n’est pas sectorisé, l’étang ferme et tous les conchyliculteurs l’ont dans l’os. Et moi je ne peux plus manger d’huîtres… à Bouzigues.

Autre problème, soulevé en partie par Chargé. Les entreprises artisanales, mais également les restos avec les huiles de friture par exemple.

Quant au bord d’un caniveau, on jette n’importe quoi dans une bouche d’égout, ça fini au pluvial. Le pluvial, c’est pour les eaux de pluie. La pluie, c’est relativement pur au départ, bon ça ruisselle et ça embarque quelques cochonneries déposées par l’homme, mais ça ne passe pas en principe par un moyen d’épuration quel qu’il soit et ça va directement dans le milieu aquatique. Exemples : tu sors torché du Social et tu pisses dans le caniveau, ça va direct dans la mer. Tu vas pêcher le loup avec ton sapinou sur l’étang et tu vas pisser à Rouquairol, c’est pour l’étang…

Pour finir, jusqu’en 2005, je crois, l’étang était classé en A, avec des contrôles très stricts. Les coquillages sortaient de l’eau et on les mangeait. Maintenant il est en B avec obligation de passer en bassin d’épuration chez le producteur (il y passe ou il y passe pas, qui contrôle ?). Seuls les plus fortunés ont pu s’équiper, les autres ont plié.

Contrairement à ce qu’avait déclaré le Maire de Sète à l’époque (et il avait failli passer dans le port de Mèze). Le classement en B n’apporte pas plus de contrôles, bien au contraire.

C’est un peu comme pour la Poste, la Justice… on laisse dégrader les choses, faute de moyens, on dit que ça ne marche pas et on jette à la poubelle.

Pour finir vraiment, ce coup-ci, je ne veux pas abuser, je sais c’est fait. Les conchyliculteurs semblent souffrir de la même maladie que les pêcheurs de thon. On amasse un bloc maintenant, on se fout de la ressource, tant qu’il y aura des pneus à brûler et des aides à récupérer, après moi le déluge…
En plus les conchyliculteurs, au niveau des impôts, c’est « peanuts ». Et les aides qu’ils reçoivent sont payées par tous, y compris les douaniers retraités, les représentants de commerce, les fonctionnaires territoriaux ou assimilés, etc.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Lagunage

http://fr.ekopedia.org/Lagunage

http://fr.wikipedia.org/wiki/Traitement_des_eaux_usées

http://www.ademe.fr/partenaires/boues/pages/f14.htm

Écrit par : Le Glaude | 18/02/2011

 

23:40 Publié dans Conchylicuture, Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

24/06/2010

Bassin de THAU – Aides à la Conchyliculture

Midi Libre Édition du jeudi 24 juin 2010

« Ils ne veulent pas vivre de subventions à vie »

C. F.

Étang« Ils ne veulent pas vivre de subventions à vie »

Le député G. D'Ettore participait mardi à Paris aux Assises nationales de la conchyliculture au côté des membres de la Section régionale

Quel était l'objectif de ces assises parisiennes ?

Il s'agissait pour le ministre Bruno Le Maire de formuler des solutions à plus ou moins long terme à la crise grave que traverse la conchyliculture. Elles seront ensuite déclinées lors d'assises régionales qui auront lieu sur la manche, l'Atlantique et la Méditerranée, probablement en septembre. J'ai demandé à ce que les assises méditerranéennes aient lieu à Sète. Je ferai ensuite le point avec Bruno Le Maire le 11 octobre.

On sait que l'herpès virus continue à tuer les huîtres. A-t-il été question, mardi, d'huîtres qui lui résisteraient ?

Nous sommes allés au-delà. Alors que le secteur est en crise dans le monde entier, des Etats Unis au Maroc, le ministre a parlé d'une mobilisation générale, rappelant que la conchyliculture, ce sont 20 000 emplois directs et qu'il y a, derrière l'aspect économique, une dimension écologique : les conchyliculteurs sont, partout, des sentinelles de l'environnement.

Dans l'immédiat, que compte faire le gouvernement ?

Déjà relancer le plan de calamité agricole. En 2008, les conchyliculteurs avaient été indemnisés à hauteur de 40 M€, idem en 2009. En 2010, ils pourront compter sur le même déblocage une fois que les préfets auront fait le constat des mortalités, après un point sur la situation avec la Section régionale conchylicole et les Affaires maritimes.
D'ores et déjà, le ministre de l'Agriculture a demandé à celui du Budget, François Baroin, de suspendre les redevances domaniales payées par les conchyliculteurs. A moyen terme, nous tenterons également de faire bénéficier nos conchyliculteurs des Fonds européens pour la pêche.

Et d'un point vue scientifique, a-t-on avancé ?

Il a été demandé à Ifremer d'aller un peu plus vite et de mettre en place les expérimentations avec des souches importées du Japon. Or, avant d'importer, il faut du temps car des analyses et des autorisations sont nécessaires. Le ministre a insisté pour une expérience souchaire dès l'automne.

A terme, peut-on croire en la pérennité de la conchyliculture ?

Bien sûr. Mais il faudra peut-être penser aussi à diversifier l'activité. Sur Thau, on souffre plus qu'ailleurs car on produit essentiellement des huîtres, et un peu de moules. Pourquoi ne pas associer d'autres cultures marines ? Même si bien sûr, il ne faudra pas introduire n'importe quoi dans le milieu. Avant de diversifier, il faudra sécuriser la filière. En ce sens, et c'est directement lié à la survivance du métier, j'ai demandé au ministre la mise en place d'une traçabilité qui permette au consommateur de savoir s'il mange du coquillage de Thau ou des produits importés.

Et l'opportunité de créer, localement, une écloserie ?

Nous en débattrons lors des assises régionales.

Personne ne doit donc craindre de voir à l'avenir un étang de Thau couvert de marinas et abandonné au seul tourisme...

Non, l'étang de Thau ne sera pas un étang de Berre. Les efforts opérés ici pour la qualité du milieu, en terme d'amélioration de l'assainissement par exemple, nous placent parmi les meilleurs élèves quant à la qualité de l'eau.

Quant à l'option de laisser tomber la conchyliculture, c'est impensable : le ministre l'a dit, c'est un patrimoine national, si nous perdions nos conchyliculteurs, les répercutions seraient terribles. Il faut donc répondre à leur désespoir, réel. Ça fait 3 ans que le virus est là et qu'ils n'en voient pas le bout, ce qui génère un légitime énervement.
Ces gens-là ne veulent pas vivre de subventions à vie.

Recueilli par Patrice CASTAN

16/05/2010

En hausse, en baisse, en attente. A revoir …

Midi Libre SETE

Édition du dimanche 16 mai 2010

En hausse LES LOGAN SUR LE PORT.


Si le trafic sur le port de commerce a connu une embellie à la fin du premier trimestre (lire Midi Libre du 30 avril), c'est en grande partie grâce

  • aux engrais conditionnés,
  • à la pâte à papier,
  • au bétail
  • et aux voitures.

    Sur ce secteur automobile, où la hausse du trafic est de 95 % (!) par rapport à 2009, c'est la Logan de Renault, gros succès commercial, qui tient la corde.

En baisse LE SYNDICAT MIXTE DU BASSIN DE THAU

On attend toujours le volet maritime qui permettra de boucler le Scot (Schéma de cohérence territoriale) du Syndicat mixte du bassin de Thau.

Un SMBT financé à 80 % par Thau Agglo, a rappelé Pierre Bouldoire lundi à Sète, en ajoutant que si l'Agglo devait fusionner avec la CCNBT, le SMBT disparaîtrait. Son président, François Commeinhes, appréciera.

En attente L'ÉCLOSERIE D'HUÎTRES

Les mortalités frappant les huîtres juvéniles sont hélas réapparues sur l'étang ces derniers jours.

On sait que pendant ce temps, une sélection est faite au niveau national afin de sélectionner les huîtres les plus résistantes au virus.

En revanche, toujours pas de consensus en vue de la création d'une écloserie qui libèrerait les producteurs locaux du joug de l'Atlantique.

A revoir la Sécurité publique : Boston n'enverra plus ses étudiants à Sète

Édition du dimanche 16 mai 2010

Boston n'enverra plus ses étudiants à Sète

16 élèves architectes avaient passé trois mois pour travailler notamment sur les halles. Mais leur séjour s'est mal terminé...

« Le rythme de vie ici est très paisible. Les gens sont beaucoup plus détendus » , avait confié fin février à Midi Libre Alexandria, l'une des seize étudiant(e)s américains venus passer trois mois à Sète pour plancher, notamment, sur les halles (lire ci-dessous).

Mais la fin de leur séjour aura hélas mis à mal l'image d'une ville indolente. Car le 21 avril au soir, au Lazaret, alors qu'ils rentraient à pied à la Corniche où ils occupaient des studios, huit d'entre eux ont été agressés par trois ou quatre individus ivres, armés de barre de fer. Bilan : deux blessés, l'un à la tête, l'autre à une main (doigt cassé), un portable volé. Aucune plainte n'a été déposée car le groupe a quitté Sète le lendemain même pour ne pas modifier son programme.

Après quelques jours passés à Venise et Turin, les étudiants ont repris l'avion à Münich pour Boston. Où les dirigeants de leur école, le Wentworth Institute of Technology, ont déjà décidé qu'ils n'enverraient plus personne à Sète.

Un coup dur pour Nicolas Westphal, l'architecte qui avait mis sur pied ce premier séjour, censé être reconduit chaque année. Mais il comprend ce boycott : « Il y a un réel problème d'insécurité à Sète. Les étudiants avaient souvent été embêtés le soir quand ils sortaient du local de la rue Général-de-Gaulle où ils travaillaient, et où des individus se livrent à du trafic. Il leur arrivait aussi d'être importunés par des jeunes en scooter à la Corniche. Cette agression a été de trop. Elle a créé un traumatisme. » Et si jamais Boston décidait d'envoyer de nouveaux étudiants l'an prochain dans l'Hérault, « c'est à Montpellier qu'ils seraient accueillis »...

Marc CAILLAUD mcaillaud@midilibre.com

lls ont bossé sur les halles

S'il s'est très mal terminé, le séjour des étudiants américains avait été jusque là « dense et passionnant », souligne Nicolas Westphal. « Il s'agissait d'abord de les immerger dans la totalité de la ville. Ils ont ainsi pu rencontrer beaucoup de monde, élus, artistes, commerçants, etc, se rendre dans différents quartiers, visiter de nombreux bâtiments, des structures sociales, culturelles... »

L'autre volet du séjour, c'était de faire plancher les étudiants sur les halles, dont le bâtiment central fait par ailleurs l'objet d'un projet d'amélioration. « Ils se sont intéressés à reconfigurer l'ensemble formé par les halles, la salle Georges-Brassens et la toiture, en y intégrant une ludothèque-café. Leurs maquettes ont été présentées aux élus et aux services techniques. Ils y ont vu des idées très intéressantes et des pistes à étudier . »

La qualité de leurs travaux aurait mérité meilleure récompense que de mauvaises rencontres...

31/10/2009

Midi Libre SETE 30.10.2009 – Economie verte et Qualité environnementale

Édition du vendredi 30 octobre 2009

Qualité - Assainir à tout prix le bassin de THAU

Assainir à tout prix En 2003, dans le bassin de Thau, la décision de l'Etat de classer l'étang en catégorie B (*) a été considérée comme le signal de la fin de la vigilance sur la qualité des eaux de la lagune.

La mobilisation des professionnels, l'intelligence des élus locaux mais aussi la contribution financière des citoyens ont eu raison de ce mauvais augure.

Et l'Etat, notamment avec l'arrivée d'un préfet déterminant, Michel Thénault, puis d'un jeune sous-préfet Jean-Baptiste Milcamps, n'a eu de cesse de privilégier le retour à un bon état sanitaire des eaux de l'étang de Thau.

A l'heure où le contrat qualité s'achève, les résultats sont là. Le syndicat mixte est devenu un outil opérationnel indispensable et il a planifié de très nombreuses actions sur la lagune et le bassin versant (lire ci-dessous).

Les systèmes d'assainissement et la compréhension des pollutions ont ainsi fait un énorme bond en avant. Plus de 65 M€ ont été mobilisés,

  • une grande partie par les communes et les deux intercommunalités (35 %),
  • par l'Agence de l'eau et l'Etat (25 %)
  • et bien moins qu'escompté au départ par l'Europe (14 %).

Les résultats sur l'état sanitaire de l'étang sont encore peu mesurables mais ces dernières années, on constate au minimum un arrêt de la dégradation du milieu. Et ce n'est déjà pas si mal.

Jean-Pierre SOUCHE jpsouche@midilibre.com
La semaine prochaine : ce qu'il reste à faire.

(*) Classement de A à D en fonction de la qualité des eaux. Le B est la classification classique en zone conchylicole.

OMEGA THAU, programme développé par le syndicat mixte du bassin de Thau...

Travaux au marais des Jonquets

Le programme Omega Thau développé par le syndicat mixte du bassin de Thau consiste à

  • identifier les sources de pollutions microbiologiques,
  • connaître les transferts de ces dernières du bassin versant vers la lagune
  • et comprendre la diffusion du panache de pollution dans l'étang.

L'idée est d'arriver à modéliser ces données en développant un outil qui n'existe pas à ce jour et d'anticiper d'ici quelques années ces pollutions.

Cet outil permettrait par exemple aux conchyliculteurs prévenus de l'imminence d'une pollution de mettre à l'abri leur production.

 

DES SYSTÉMES D'ALERTE SUR LES RÉSEAUX D'ASSAINISSEMENT*

Édition du vendredi 30 octobre 2009

DR DR

La mesure est, pour l'instant, limitée à Sète et Marseillan. Mais Thau agglo pourrait contraindre l'ensemble des sociétés qui gèrent les réseaux d'assainissement des communes à tendre vers la norme d'excellence environnementale Iso 14 001.
A Sète, c'est dans ce cadre que la SDEI vient de mettre en place dans les canaux et dans l'étang des bouées baptisées Sirènes, bourrées d'instruments de mesure et d'alerte des pollutions.

BASSINS DE PURIFICATION

Les conchyliculteurs aussi ont fait un gros effort pour mettre aux normes sanitaires les mas.

Tous ceux qui ont demandé l'agrément à la préfecture sont aujourd'hui aux normes c'est-à-dire qu'ils sont équipés en bassins de purification. Ces bassins de "retrempage" des coquillages qui ont été rendus obligatoires par le classement de l'étang en B.

PORTS PROPRES

Le Département a fait un très gros effort financier, 1,7 M€ engagés pour 0,3 annoncés au départ, pour mettre à niveau l'ensemble de ses ports.

Ceux de Mèze, Bouzigues et Marseillan sont désormais dotés d'aires de carénage propres et de points de récupération des déchets.

Et chez nos voisins de l’AUDE ?

Travaux au marais des Jonquets

Édition du samedi 24 octobre 2009

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Depuis 4 ans, le Syndicat mixte du Delta de l'Aude (SMDA) anime un comité de pilotage pour la restauration de la lagune de Campignol.

Cette lagune souffre d'une mauvaise qualité de ses eaux provenant de son bassin versant. Ce comité regroupe tous les élus et acteurs locaux (pêcheurs, chasseurs, agriculteurs, ornithologues, démoustication...), ainsi que les partenaires financiers (Etat, Agence de l'eau, Région, Département).

Un Plan de gestion a été voté par ce comité le 1 er octobre 2008. Des travaux en cours sur le secteur sont directement issus du plan de gestion et du travail de ce comité. Les actions menées Le vendredi 16 octobre, c'est sur le site du marais des Jonquets, situé sur le domaine public maritime, que trois actions ont été menées.

Ainsi, 2 membres de l'association de chasse au gibier d'eau (ADCGE), 2 agents du SMDA, 3 agents du SMMAR, et 3 employés communaux de la Brigade verte et bleue se sont mobilisés pour des travaux à la main, car difficilement réalisable par des engins, afin de

  • favoriser les entrées d'eaux douces dans le marais,
  • permettre une meilleure circulation interne de l'eau
  • et remettre en service une sortie d'eau.

Cette action également bénéfique pour l'ensemble des usagers du site tels les chasseurs, pêcheurs et ornithologues a débuté à 9 h par

  • un curage de l'amenée d'eau principale du marais suivi du
  • nettoyage de la végétation sur la sortie d'eau vers le canal de l'empereur pour s'achever par
  • le curage d'un chenal dans la roselière.

L'opération s'est déroulée dans de très bonnes conditions météo très positives qui vont permettre de meilleurs échanges d'eau entre le canal de Sainte Marie et le marais et à l'intérieur même de la roselière.

Les conditions météos annoncées prochainement (coup de marin) vont permettre un au to curage des tronçons par le va et vient de l'eau.

De manière totalement complémentaire avec l'action de ce jour, et dans le cadre du plan de gestion, le SMDA est maître d'ouvrage d'une première tranche de travaux (mécanisée) sur l'étang de Campignol et ses marais périphériques. Ces travaux concernent : la lagune (enlèvement des massifs de Cascal) et les marais périphériques (Pujots, Jonquets, Marais Ouest et Petit Tournebelle), ils seront terminés fin octobre.

15/07/2009

Midi Libre SETE 10 juillet - Thau - Plus de 65 M€ engagés sur la lagune depuis 2004

DR

C. F.

Le 3 e contrat d'étang s'achève à la fin de l'année : premier bilan Elus, techniciens, administrations et professionnels de l'étang réunis dans le comité de lagune, se sont retrouvés la semaine dernière à l'hôtel de Ville de Sète, pour préparer le bilan définitif du 3 e contrat d'étang, que l'on connaît mieux sous le terme de "contrat qualité pour la lagune de Thau".

C'est en effet le 25 septembre que, sous la présidence du préfet Claude Baland, le comité se prononcera sur l'exécution de ce contrat par le syndicat mixte du bassin de Thau. Une structure spécialement créée pour traduire en actes les ambitieux objectifs que s'étaient fixés les différents partenaires , et suivre ce contrat.

A quelques mois de la fin du contrat, le syndicat mixte qualifie de « réussite » ces cinq années d'exercice. Les partenaires sont d'ailleurs à l'unisson à quelques faibles nuances près. Il faut dire que le volume d'investissements réalisés plaide en faveur de ce constat.

On atteindra vraisemblablement en fin d'année, les 65,5 M€ engagés pour la lagune. Cette somme est quasiment deux fois plus importante que celle mobilisée par les deux contrats précédents (35,5 M€). « On ne peut que se féliciter du niveau d'exécution de ce contrat », a lancé le président du syndicat mixte François Commeinhes.

Dans cette copieuse enveloppe, c'est l'assainissement collectif qui se taille la part du lion puisqu'en fin d'année, les actions dans ce domaine devraient flirter avec les 46 M€ engagés. Bien plus d'ailleurs que ce qui était prévu en 2004 (34 M€). « L'assainissement, c'est la marque de fabrique de ce contrat », a résumé l'ingénieur du syndicat mixte du bassin de Thau Eymeric Thiebault, chargé du suivi de ce contrat.

Autre résultat important de ce contrat, c'est le lancement et la prochaine mise en place d'un outil de connaissance des mécanismes de pollution de la lagune : il s'agit du projet Oméga Thau. Cette double mobilisation s'est toutefois faite au détriment d'actions sur les pollutions liées aux eaux pluviales ou aux apports phytosanitaires agricoles (lire ci-dessous).

Quoi qu'il en soit, tous les partenaires ont été d'accord pour souligner le rôle déterminant du syndicat mixte pour arriver à ce résultat. La section régionale conchylicole, à travers son directeur Denis Régler, a fait un véritable plaidoyer pour le syndicat mixte : « C'est un outil efficace, où on est bien reçu. Au cours des précédents contrats, il était bien plus difficile d'avoir des infos. Pour nous, c'est un peu un idéal. »

Midi Libre SETE 10 juillet - Thau - Un nouveau contrat signé dans un an ?

C'est dit. Pour le prochain contrat d'étang, ni le syndicat mixte du bassin de Thau, ni les professionnels de l'étang ne souhaitent une période de transition aussi longue qu'entre le deuxième et le troisième contrats (2000-2004).

C'est pourquoi, avant même l'achèvement du contrat en cours, les grandes lignes du futur document censé poursuivre l'amélioration de la qualité des eaux de l'étang de Thau sont déjà connues. Ceux qui travaillent à ce projet depuis avril souhaitent que le futur contrat réponde à la directive européenne cadre sur l'eau et aux préconisations du Grenelle de l'Environnement et de la Mer.

Dans le détail, les partenaires locaux se fixeraient comme objectifs « d'attendre le bon état de toutes les masses d'eau du territoire de Thau », à savoir « la lagune, la mer,les cours d'eau et les eaux souterraines. »

Ce futur contrat pourrait s'attaquer de front au problème des eaux pluviales, et aux pollutions dispersées, mais également à la restauration des cours d'eau.

Ces orientations seront précisées en janvier prochain pour, dans l'idéal, une signature dans un an.

28/06/2009

Midi Libre 27/06 – Conchyliculture - Georges Frêche prône l'audace

Édition du samedi 27 juin 2009

DR

Photo Christophe FORTIN

Le président de Région a fêté les 20 ans de Médithau marée à Marseillan.

A entreprise innovante, aréopage de personnalités haut de gamme.

Hier matin, au mas conchylicole de Medithau marée, sur le site marseillanais de Monpénèdre, Florent Tarbouriech a pu mesurer le travail accompli.

Du sous-préfet de Béziers en passant par le député, le président du conseil régional, le représentant du Département, le président du syndicat mixte et le maire de Marseillan, tous sont venus saluer « un gagneur ».


Il est loin le temps de la petite entreprise familiale. Après 20 ans de hauts et parfois de bas aussi, Florent Tarbouriech et son épouse sont à la tête de l'une des principales entreprises régionales de commerce de coquillages. Medithau marée emploie 40 salariés et réalise 7,5 M € de chiffre d'affaire.

Surtout, l'entreprise développe depuis peu un procédé innovant d'élevage (*). Un succès sur lequel le président de Région Georges Frêche a surfé pour répéter son message favori :

« Ceux qui gagnent sont ceux qui osent. Les autres mourront. Il n'y a plus de place pour l'artisanat dans les moules et les huîtres. D'ici peu, l'Asie va s'y mettre. Ils produiront des huîtres et des moules moins chères et aussi bonnes. Il faut s'y préparer. De l'audace ! »

S'adressant au chef d'entreprise, le président de Région a martelé : « Vous êtes un exemple pour tous les conchyliculteurs du bassin de Thau. Il faut que vous tiriez vos collègues vers la modernité en conservant la valeur de l'expérience ancienne. » Lançant aux jeunes conchyliculteurs : « Il faut s'adapter, se regrouper », Frêche a promis à ceux qui suivront son conseil « 60 à 70 % de subventions ».

Jean-Pierre SOUCHE

* Le projet de Medithau nécessite un investissement de 54 M€ aidé par la Région à hauteur de 500 000 €, l'Europe 300 000, l'Etat 200 000 et le Département 100 000.

La politique, les politiciens la font « à titre personnel »

02:55 Publié dans Conchylicuture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médithau marée | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

02/06/2009

Ecologie Languedoc-Roussillon

Association loi 1901

17 QUAI PASTEUR 34200 SETE

direction@ecologie-lr.fr

  • Président Yves PIETRASANTA
  • Vice président Hérault Jean-Baptiste GIORDANO
  • Vice Président Gard Hélène MEUNIER
  • Vice Président P. O. Alain BOUSQUET
  • Vice Président Lozère Francis FALGUEYRAC
  • Vice Président Aude Michel CORNUET

Confrontés à l’abandon de nos territoires par l’Etat et face aux grands défis environnementaux et économiques nous nous devons de contribuer solidement au destin de notre Région. Elus, associatifs ou simples citoyens nous rejoignent tous les jours plus nombreux pour mettre en oeuvre les valeurs du Développement Durable et de l’Ecologie Politique. Notre mouvement citoyen est présent sur les cinq départements de notre région . Il se veut, ouvert, démocrate , humaniste, écologiste et proche des réalités du terrain. Représentatif des spécificités de nos territoires il se veut surtout particulièrement fructueux en propositions et actions concrètes dans le développement social, l’expansion économique et le respect de l’environnement de la Région Languedoc- Roussillon .

Yves PIETRASANTA

Les premiers bulletins d'information de l'association :

  1. N°1 Mars 2009 - Mortalité estivale des huîtres : depuis février 2009, 12 sites sous l’oeil du microscope
    http://www.ecologie-lr.fr/publi_mars_2009_hu-tres-1.pdf
  2. N°2 Avril 2009 - Le fantassin écologique
    http://www.ecologie-lr.fr/wpfichiers/Ensemble_nouveau240309_pour_orthographe.pdf
  3. N° spécial Européennes  Mai 2009 - L’action de l’Union Européenne en Languedoc – Roussillon
    http://www.ecologie-lr.fr/Europe_compatible-1.pdf

De 2007 à 2013, 800 millions d’euros de crédits européens seront alloués au Languedoc-Roussillon.

Atouts majeurs [U.E. Politique Régionale Inforégio. Programme opérationnel « Languedoc-Roussillon»]
- économie est en pleine mutation dans les domaines de la viticulture et du tourisme.
- croissance démographique la plus importante de France tandis que son taux de chômage reste très élevé (plus de 12 pour cent)
Impulsée par la Région, la croissance verte lui va comme un gant. Et ça tombe bien ! La politique communautaire consacrera un tiers de ses budgets à l’économie verte, la croissance et les emplois durables. En oeuvrant à l’engagement de l’Europe dans la lutte contre le changement climatique (soit réduire à l’horizon 2020 de 20 pour cent des gaz à effet de serre et porter à 20 pour cent la part des énergies renouvelables) c’est une orientation nouvelle de la production et des modes de vie qu’initie l’Europe.

  • De 2007 à 2013, 270 millions d’euros de fonds structurels européens FEDER seront alloués au développement économique du territoire selon 3 axes : le développement de l’innovation et la connaissance, la qualité et l’attractivité environnementale des territoires, l’accessibilité et le développement du territoire.
  • De plus, 162 millions seront affectés à soutenir l’emploi et la formation grâce au fonds social européen, le FSE.
  • L’union consacrera 303 millions au développement rural de fonds FEADER.
  • Elle consentira 6,2 millions au titre du fonds européen pour la pêche, le FEP.
  • Enfin 50 millions viendront financer les programmes interrégionaux et de coopération territoriale.

Ces 800 millions d’euros ne sont que la partie communautaire des fonds injectés en faveur de l’économie régionale. Chaque fois qu’un programme est mis en oeuvre par l’Union, l’Etat et la Région mettent également la main à la poche soit 1,3 milliards d’euros supplémentaires dans le cadre du contrat de projets Etats-Région.
Au total, ce sont plus de 2 milliards qui nourriront les projets du Languedoc-Roussillon pour la période 2007-2013.

Exemples d’affectation de fonds structurels.

Dans l’Hérault, la protection du lido de Marseillan à Sète est redevable de fonds FEDER. Ces travaux contribuent à l’attractivité environnementale des territoires, la revalorisation du littoral et de sa biodiversité. C’est une zone touristique, viticole et industrielle. Le déplacement de la route, l’aménagement de parkings, la restauration des sites naturels dégradés et le maintient de l’activité économique sont subventionnés par l’Union européenne. Cette dernière s’appuie sur les collectivités locales dont la Communauté d’Agglomération de Thau.

En Lozère, c’est la filière bois qui, entre autres, bénéficie de fonds encourageants l’utilisation des énergies renouvelables. Agricole et sylvicole, la Lozère doit moderniser les outils de production et développer la formation professionnelle dans ces secteurs.

L’Union Européenne est engagée aux côtés de la Région dans la protection de Parcs Naturels régionaux notamment dans les Pyrénées Orientales.

Elle subventionne également les infrastructures portuaires, la reconversion et la modernisation de la flotte de pêche.

Mais aussi la recherche, l’innovation, les technologies de l’information et de la communication, les transports alternatifs à la route, la préservation de la qualité de l’eau, la réhabilitation des sites, la prévention des risques (les inondations par exemple).

Autres apports

Les collaborations transrégionales et transnationales (participations à l'espace Méditerranée, espace SUDOE)

Le dispositif « Jeremie » entend encourager les collectivités locales à participer à des mécanismes d’ingénierie financière. Il a été conçu avec le fonds européen d’investissement (FEI), la Région Languedoc-Roussillon et l’Etat. Avec 15 millions de la Région Languedoc- Roussillon et 15 millions du fonds européen d’investissement, ce sont 30 millions d’euros injectés dans des intermédiaires financiers partenaires et un véritable ballon d’oxygène apporté directement aux petites et moyennes entreprises via du micro crédit, du capital investissement, de la garantie de prêts dans un contexte de crise du crédit.

La grande bataille à venir du Languedoc -Roussillon se situe dans le domaine de l’énergie

La région Languedoc- Roussillon produit moins de 1 pour cent de l’énergie nationale tandis qu’elle en consomme 3 pour cent.

Pour assurer l’indépendance énergétique du pays et la sécurité d’approvisionnement, garantir la compétitivité du prix de l’énergie, préserver la santé humaine et l’environnement et enfin respecter la cohésion sociale et territoriale en assurant l’accès à l’énergie à tous, le Grenelle de l’Environnement s'est donné pour objectif de couvrir dès 2020, 23 pour cent de sa consommation énergétique par des énergies renouvelables, contre 10,3 pour cent aujourd’hui. C’est un véritable changement de politique qu’engendrera cette croissance.

La production d’électricité centralisée est devenu un mode de production difficilement défendable : On est obligé de la convertir à très haute tension afin d’éviter les pertes et, de plus, elle ne se conserve pas. En revanche, développer les énergies renouvelables signifie produire l’électricité de manière éclatée, décentralisée, dans des sites proches des lieux de consommation. Quoi que beaucoup plus raisonnable du point de vue technique, c’est un revirement stratégique et politique. Et la France n’aime pas ça !

La tournée de Nicolas Sarkozy en Afrique, pour assurer aux électriciens des importations d’uranium et la décision prise de construire de nouveaux réacteurs montre que la France renonce à regret à son modèle énergétique.

Les atouts du Languedoc-Roussillon pour développer ses capacités de production d’énergie verte :
- un ensoleillement exceptionnel, 
- une vaste capacité électrique potentielle liée à ses réserves hydrauliques, 
- un tiers de son territoire boisé et de nombreuses zones ventées.

En 2006, la production régionale d’énergie électrique était à 57 pour cent d’origine hydraulique, un chiffre variable lié à la pluviométrie, 18 pour cent d’origine thermique, 14 pour cent d’origine nucléaire, les 10 pour cent restants d’origine éolienne [DRIRE : Analyses Sectorielles Régionales, 2008].

Dès 2007, le développement du solaire thermique et photovoltaïque s’est accéléré lié, en premier lieu, à la demande des particuliers.

En 2008, le pôle de compétitivité DERBI (développement des Energies Renouvelables dans le Bâtiment et l’Industrie) commence à produire ses effets et de nouveaux opérateurs industriels entrent en action, avec notamment des projets d’implantation de fermes photovoltaïques.

Avec un tiers du territoire boisé, le Languedoc-Roussillon est également particulièrement bien placé pour valoriser la biomasse. On pense en premier lieu à la Lozère. A titre d’exemple, la société « Bio Energie Lozère » vendra l’électricité produite aux distributeurs à un tarif préférentiel. Des chaufferies collectives voient le jour et valorisent les ressources en bois grâce à des incitants financiers mis en place à la fois par la Région et les fonds FEDER de l’Europe. Le prélèvement effectué sur ces ressources en biomasse atteint à peine le quart de sa capacité de régénération. Cela laisse une belle marge de manoeuvre.

L’énergie éolienne offre également des possibilités de développement, même si se pose la question de l’implantation paysagère. Pour la région 7 zones de développement éolien ont été créées, plusieurs dizaines d’autres sont en cours d’instruction. La DRIRE estime que deux tiers des gisements éoliens de la région restent encore à exploiter. Une part très importante (57 pour cent) de la production d’électricité du Languedoc Roussillon provient de l’hydroélectricité. Si l’électricité ne se stocke pas, l’eau qui permet de la produire est mise en réserve dans les barrages. D’importantes concessions sont à renouveler. La nécessité de maintenir voire développer la production dépend des ouvrages et mais aussi des ressources en eau. Les changements climatiques et un déficit croissant de pluviométrie pourraient changer la donne.

Demeurent de multiples voies de recherches à développer- et financer - afin d’inventer les gisements énergétiques de demain et améliorer les rendements des sources déjà exploitées. L’énergie du soleil dispensée à la surface de la terre représente 4 milliards de tonnes équivalent-pétrole par seconde. Ca laisse rêveur et offre de belles perspectives.

Article original de Marcelle Termollejournalisterédactrice en chef en retraitede la RTBF à Mèze

 

00:34 Publié dans Conchylicuture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : conchyliculture, mortalité, huitre, thau, énergie, politique | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook