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29/03/2016

Le premier chalumeau qui soude à l'eau

http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/cette-flamme-vert...

eBuzzing Mots clés : , ,

Basée à Fabrègues (Hérault), la société Bulane a mis au point un équipement innovant et écologique permettant d’obtenir une flamme propre à partir d'eau et d'électricité.

"L'eau sera un jour employée comme combustible". Voilà ce qu'écrivait, en 1875, Jules Verne dans son roman L'île mystérieuse. Inspiré par cet auteur français, et plus particulièrement par cette citation, Nicolas Jerez s'est attelé dès 2005 à faire de cette prédiction une réalité.

Convaincu qu’une solution innovante, fiable et propre permettrait aux industriels de se passer de gaz fossiles tels que le butane, le propane ou encore l’acétylène, cet ingénieur s’est accordé quatre ans pour mettre au point sa flamme écolo, avant de créer en 2009 sa société, Bulane chargée de la commercialisation de cette technologie plus respectueuse de l'environnement.

L'électrolyse permet de créer une flamme propre

Désormais chef d'entreprise, Nicolas Jerez raconte l'odyssée de cette flamme verte dont le seul carburant est l'eau. "On utilise l'électrolyse pour décomposer l'eau en hydrogène et en oxygène. Ensuite, on travaille ces deux gaz pour les remettre ensemble et obtenir une combustion".

Le résultat de cette combustion est une flamme à hydrogène qui brûle à 2.800°C. Mieux, celle-ci possède exactement les mêmes caractéristiques qu'une flamme produite par un combustible fossile, tout en supprimant ses inconvénients. Ainsi, la "flamme Bulane" ne produit ni monoyxde de carbone, ni dioxyde de carbone. Ce qui permet, outre de participer à la préservation de la planète, de réduire les risques d'intoxications auxquels sont exposés les travailleurs. 

Les industriels, premiers utilisateurs de cette technologie

Depuis 2013, les appareils Dyomix fabriqués par Bulane sont exclusivement commercialisés auprès d'industriels. Nicolas Jerez souligne d'ailleurs que son invention a été pensée en collaboration avec certains d'entre eux pour répondre au mieux à leurs attentes. Une centaine de professionnels aux profils variés utilisent déjà cette solution, à l'image de certains fabricants de meubles ou encore d'entreprises œuvrant dans l'industrie aéronautique et automobile.

La société aimerait que de nouveaux clients s'approprient cette solution, or pour l'instant, le poids de l'appareil (environ 80 kilogrammes) et son coût -5.000 euros- découragent certains clients potentiels, même si Bulane promet un retour sur investissement relativement rapide: entre 18 à 24 mois.

Pour combler ces lacunes, Bulane a levé, à l'été 2015, 2,7 millions d'euros afin de travailler à la miniaturisation de l'appareil. Une version plus compacte du Dyomix, pesant moins de 30 kg, devrait d'ailleurs être proposée à la vente dès l'année prochaine. Ainsi, les artisans (chauffagistes, frigoristes, ...) pourraient l'utiliser plus facilement sur leurs chantiers.

>> Retrouvez sur BFM Business chaque week-end "Business Durable", le magazine des entreprises qui prennent soin de la planète.

Par Antonin Moriscot avec Sidonie Watrigant

24/04/2012

Noureddine Smali : du savoir-faire à l’opportunité de l’évolution fulgurante de Farmex

Midi Libre Sète :  Noureddine Smali irrigue le monde de ses idées

Midi Libre 15/04/2012, 15 h 07 | Mis à jour le 15/04/2012, 15 h 22

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Atypique chef d’entreprise que Noureddine Smali, qui gère discrètement, de Mèze, son affaire florissante.

Atypique chef d’entreprise que Noureddine Smali, qui gère discrètement, de Mèze, son affaire florissante. (V.ANDORRA)

Excentré. Au propre comme au figuré. Noureddine Smali est homme de périphérie. Installé dans l’arrière-campagne de Mèze, au parc du Sesquier, loin de l’épicentre montpelliérain. Presque introuvable, planqué dans un vieux corps de ferme transformé en pépinière à matière grise. Tout là-bas, loin de l’égocentrisme des businessmen, avides de reconnaissance.

A 50 ans, ce natif des Cévennes aurait pourtant matière à éclabousser ses pairs de sa success story. Une histoire comme on les aime qui remonte à 1938 avec la création des établissements Compan à Nîmes. Le grand-oncle maternel avait alors créé un établissement spécialisé dans l’eau potable et l’irrigation. "Je viens de l’eau", distille Noureddine, économe de mots. Déjà le fluide dans l’ADN. Après un BTS en maîtrise de l’eau, un premier emploi en tant que commercial-export pour Irrifrance, Noureddine s’offre une formation pointue à l’Institut Français de Gestion. Assez solide pour attaquer le liquide.

Il crée Farmex en 1993, se lance dans l’aspersion d’ananas en Guinée et le goutte-à-goutte sur des bananeraies aux Caraïbes. Mais le gros coup d’accélérateur viendra d’un groupement de grands bailleurs de fonds internationaux qui réunissent 90 milliards d’euros de façon à permettre à 500 millions de terriens d’accéder à l’eau potable. C’est la bascule vers une nouvelle activité : l’eau potable et son assainissement. Aujourd’hui, 18 ans plus tard, Farmex est présent dans une trentaine de pays, et a conclu pas moins de 450 contrats.

Jamais, pourtant, Noureddine ne déborde. D’une simplicité désarmante, avec la modestie de ceux qui s’enthousiasment spontanément pour les deux coqs qui gambadent dans l’arrière-cour, Mister Smali préfère se confondre en une série de "Merci Najat !» C’est elle, son épouse, mère de ses trois enfants, salariée de l’entreprise qui veille au grain administratif et financier. Un tandem qui a su s’entourer d’une solide équipe d’ingénieurs, dont une trentaine travaille à Mèze, quand on retrouve les autres dans les filiales au Mozambique ou en Arménie.

C’est dans ce dernier pays que Farmex a d’ailleurs signé son chantier le plus titanesque avec la réhabilitation de 17 stations de pompage entre 2009 et 2011 pour un montant de 33 millions d’euros ! Stations de pompage, d’épuration, de potabilisation, irrigation, génie civil, électricité industrielle. Comme autant de domaines d’activités qui participent au succès de l ’entreprise mézoise. La banque HSBC ne s’y est évidemment pas trompée. Bilan solide, CA intégralement réalisé à l’export et belle carte de visite environnementale. HSBC a trouvé le client idéal. Noureddine Smali, lui, trace sa route. "Le marché de l’eau est gigantesque, mais il y a à manger pour tout le monde." Partageur, rêveur, fonceur.

CHIFFRES CLÉS

Une évolution fulgurante :

  • 30, comme le nombre de pays dans lesquels Farmex est présent.
  • 100, c’est le nombre de salariés de Farmex en 2012, dont 90 % d’ingénieurs et assimilés. En 2003, la société ne comptait que sept employés.
  • 25, c’est en millions d’euros le chiffres d’affaires de l’entreprise en 2011. En 2003, le CA n’atteignait pas les 3 millions d’euros.
  • 70 000, comme le nombre d’hectares déjà irrigués par Farmex à travers le monde.
  • 25, c’est, en tonnes, le poids de chacune des 63 pompes qui ont été installées en Arménie.
UNE ENTREPRISE ÉTHIQUE « PARCE QUE L’EAU DOIT ÊTRE ACCESSIBLE À TOUS »

En 2003 , Farmex a reçu le prix Ethique et coopération internationale attribué par le Sénat français pour ses actions de transfert de technologies et de formation auprès des opérateurs dans le domaine de l’hydraulique urbaine, à Saint-Vincent et Sainte-Lucie aux Caraïbes. Pour Noureddine Smali, « l’eau est un bien vital pour l’humanité. il faut savoir qu’un milliard de personnes boivent encore l’eau des fossés... C’est de notre devoir de les aider. »

Au-delà, Farmex met un point d’honneur à se mettre à disposition d’actions caritatives et profite de manière régulière de l’acheminement de matériel professionnel (pompes, vannes, canalisations...) vers ses “chantiers” pour y joindre des lits d’hopitaux, des fauteuils roulants ou encore des vêtements.

13:23 Publié dans Eau, Industrie, Pôle compétitivité Eau | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

15/04/2012

Amétyst : c’est reparti ! L’imbécilité du Tri Mécano-Biologique avec méthanisation à MTP

ODAM : Observatoire des Déchets de l'Agglomération de Montpellier

Selon Nicolas Guyonnet de 20Minutes :

L'usine de méthanisation Amétyst est opérationnelle à 100%

Mise en service en juillet 2008, ce n'est que ce 30 mars 2012 que l'Agglo de Montpellier a réceptionné officiellement l'usine réalisée par Vinci-Sogea.

Pour la  première fois, depuis son inauguration en juillet 2009, cet équipement de traitement des déchets fonctionne dans sa capacité maximale.

En effet, depuis l'incendie du 13 septembre 2010, la structure était en travaux et l’activité de l’usine réduite à 70%. Auparavant, l’usine fonctionnait déjà au ralenti dans l’attente de travaux en raison de nuisances olfactives insupportables.

Extrait de La Gazette des Communes, soulignant le pointage du doigt par La Cour des Comptes quant au choix effectué par nos Elus Socialistes Locaux:
"L’usine de méthanisation de Montpellier critiquée par la Cour des comptes
Dans son rapport sur la gestion des déchets ménagers rendu public mardi 13 septembre 2011, la Cour des comptes évoque le cas de l’usine de méthanisation de Montpellier.
Elle pointe "de très nombreux dysfonctionnements" et une réalisation "particulièrement onéreuse
".
L’usine de méthanisation Amétyst, destinée à traiter les déchets de l’agglomération de Montpellier, est citée en exemple dans un chapitre consacré à la « maîtrise insuffisante de l’évolution des coûts ».
Le rapport de la Cour énumère les « très nombreux dysfonctionnements » de l’usine, dont certains « dus à plusieurs défauts de conception de l’installation » : « Très importantes nuisances olfactives, alors que le site a été implanté dans un environnement urbanisé, pullulement de mouches, capacités d’exploitation altérées par la mauvaise qualité du tri en amont, multiples accidents du travail liés notamment à un défaut du système de ventilation, difficultés de fonctionnement des digesteurs, 11 incendies dont le plus important, celui de septembre 2010 dans le local de déshydratation des digestats, provoqué par un court-circuit électrique, entraînant une forte réduction des capacités de l’usine »....
"La Cour des comptes évoque par ailleurs une réalisation « particulièrement onéreuse »...un dépassement de 54 % par rapport à l’enveloppe financière initiale. "... " l’usine, qui tourne actuellement à 65 % de ses capacités, "...

Depuis le 2 avril, la totalité des déchets collectés dans l'agglomération montpelliéraine ne sont plus exportés à l'extérieur du territoire depuis une semaine. Montpellier Agglo a en effet a exporté hors de son territoire,

  • en 2009 : 19 000 tonnes de déchets ménagers,
  • en 2010 : 16 000 tonnes, et
  • en 2011 : 50 000 tonnes.

Les travaux du hall touché par l'incendie ont débuté en juin 2011, après les conclusions de l'expert.
« Mais depuis le 13 septembre 2010, Amétyst n'a pas cessé de fonctionner. Elle a gardé une activité qui a permis de produire 200 000 kilowatts/heure d'électricité par semaine, fournissant 3500 foyers, contre 300 000 kw/h avant l'incendie », précise la direction d'Amétyst.

Les travaux nécessaires pour une mise en service totale de l'usine ont coûté trois millions d'euros financés en totalité par le groupe Vinci Sogea.

AIR SAIN

« Nous respectons les normes préfectorales concernant les odeurs. Pour y répondre, nous avons dû installer un troisième biofiltre qui augmente de 70 % la capacité de traitement d'air », assure Christian Valette, vice-président de l'Agglo.


Interview (sur un site de la région parisienne) sur les mauvais résultats des technologies TMC, les risques et les conditions pour que ça fonctionne


Usine méthanisation Romainville Noisy-le-Sec... par JENBPRODUCTIONS2007


Une calamité à venir? Ils sont pourtant tous au... par MEDIA-INVESTIGATION


Montpellier "Ametyst n'est pas une usine de méthanisation"

Recueilli par GUY TRUBUIL http://www.midilibre.fr/2011/10/30/critiques,410161.php 31/10/2011, 06 h 00 | Mis à jour le 31/10/2011, 08 h 19

54 réactions

François Vasquez : "Évaluer le coût d’une délocalisation est un devoir."

François Vasquez : "Évaluer le coût d’une délocalisation est un devoir." (J.-M. MART)

François Vasquez est le porte-parole de l’association des riverains de Garosud. Il dresse le bilan de six années de combat mené contre l’usine.

Quel bilan tirez-vous après six ans d’actions et de contestation alors que l’usine Ametyst fait l’objet de rapports salés, notamment de la chambre régionale des comptes ?

Ametyst ne pourra tout simplement jamais fonctionner. Ce n’est pas une usine de méthanisation mais une usine de tri mécano biologique (TMB) pour 85 % de son activité.

Les trois dernières années, tous nos avertissements ont été vérifiés par les faits. Mais l’Agglo est sourde à nos propositions et les élus surjouent l’impuissance ou la non-connaissance pour se réfugier derrière le discours de l’industriel.

Pourquoi dites-vous que l’idée de faire fonctionner l’unité est un impossible pari ?

Parce que ce projet n’est pas viable. Les vents, qui soufflent régulièrement, perturbent la mise en dépression des bâtiments. Ils sont en train de mettre des bio filtres mais cela ne suffira pas.
Pour nous, en 2012, on ne sera pas au bout du calvaire.
Actuellement, 85 % des ordures repartent à Castries ou vers l’incinération. Le process du TMB doit être adossé à une décharge.

Les Allemands et les Suisses l’ont très bien compris et font cela. Le TMB ne doit servir qu’un stabilisant des matières organiques avec stockage.

Pourquoi dites-vous qu’avec Ametyst il y a une tromperie écologique ?

Parce que la France est, avec l’Espagne, le seul pays qui prétend mettre un compost OMR (ordures ménagères résiduelles) pour fertiliser les terres agricoles. Cela pose un grand problème.

Des scientifiques ont démontré que le terme même de compost est impropre et qu’on doit l’appeler stabilisât grossier, celui qu’on envoie à Castries ou affiné.

La méthanisation de bio-déchets est envisageable avec un tonnage raisonnable de 30 000 tonnes mais à condition de mettre des récipients adaptés et de révolutionner le mode de collecte de ces déchets.

Je rappelle qu’en 2010 la valorisation réelle en compost issu de bio-déchets n’a été que de 193 tonnes soit 0,67 % du volume de déchets accueillis.

Vous déplorez, aussi, cette faible valorisation des déchets ménagers ?

En fait, Ametyst n’a pas été construite dans le but de valoriser les déchets par le méthane. D’abord, parce que les ordures ménagères sont très peu “méthanogènes”. Ensuite, parce que l’usine consomme autant d’électricité qu’elle en produit par le méthane et ne gagne de l’argent qu’avec l’effet d’aubaine de la revente de l’électricité. Et plus les structures sont grosses, plus elles sont énergivores. J’ai entendu Jean-Pierre Moure parler de proximité vertueuse alors que la taille d’une telle infrastructure est faite pour aspirer des déchets.

Que préconisez-vous pour sortir de cette situation, qui, selon vous, risque de durer ?

Je ne vois pas comment on pourra en sortir sans une mise à plat de la politique de traitement des déchets dans l’agglo. Il faudrait mettre en place une redevance incitative, celui qui fait un effort paie moins. C’est le moment de le faire en remettant Amétyst en clé de voûte d’un nouveau système.

On se retrouve avec un bateau qui va droit dans l’iceberg, c’est le syndrome du Titanic. C’est un avertissement solennel que nous lançons à Jean-Pierre Moure et à l’Agglo.
Que coûte la concertation ? Quel miracle attend-il d’une usine qui ne peut pas fonctionner ?

Faut-il envisager une délocalisation de l’usine ?

Un déplacement ferait l’économie des travaux supplémentaires qui interviendront nécessairement sur l’usine. L’économie, aussi, du transport des 85 % d’ordures qui repartent vers la décharge.

Le gouffre financier n’est pas fini. Aujourd’hui, évaluer le coût d’une délocalisation est un devoir pour nos politiques.

CRITIQUES

René Revol, qui a pris la défense Amétyst lors d’un récent conseil d’Agglo : « Qu’il soit cohérent
et qu’il prenne la prochaine décharge à Grabels. On n’a pas le droit de faire l’apologie d’une structure dont on ignore les coûts, le process, les nuisances
. »

Roumégas, qui défend le choix du mode de traitement : « Le problème, c’est qu’Amétyst est un TMB, un process décrié par tous les écologistes. »

Le préfet Claude Baland, qui se voit mal fermer une structure ayant coûté très cher. « Le problème, c’est qu’on a une préfecture qui s’interdit d’interdire. Le préfet a, un moment, tapé du poing sur la table mais il est vite revenu dans les rails. »

54 réactions

Raymond_GIMILIO le 02/11/2011, 08h11

Nous avons eu aussi un Préfet qui a autorisé, certainement mal conseillé par les services déconcentrés de l'Etat qui n'ont pas vu plus loin que le bout de leur nez.
L'appel au peuple responsable et citoyen ainsi qu'à la justice financière et pénale doit permettre d'arrêter cette gabegie, fruit dévoyé de bonnes intentions et de marché publics dont nous avons dénoncé l'irrégularité dans les colonnes de Midi-Libre. Il est temps de nettoyer les écuries d'Augias et de mettre un frein à la gabegie. Au fait, êtes vous conscients que l'assemblée délibérante qui, mal informée, a autorisé une telle réalisation, n'est pas issue d'un scrutin direct des citoyens mais d'un dispositif à deux étages intitulé Etablissement Public de coopération Intercommunale où l'esprit de la démocratie ne souffle pas, où seul dirige un seul homme dont le prédécesseur coupait systématiquement le micro aux opposants. La théorie du despote éclairé est que le despote reste un despote ! Même éclairé ? Je préfère de loin la démocratie, nos ancêtres se sont battus pour elle !

Raymond_GIMILIO le 02/11/2011, 07h39

Apprenez tout sur la méthanisation, cliquez sur le lien :  "http://www.odam.fr"  et bonne lecture.
Le rapport de la Chambre régionale de la cour des comptes est largement commenté ! Non, tout ne va pas si bien, madame la marquise, il est temps de déménager l'usine ailleurs en la fractionnant en petites unités. Les autres agglos raisonnables (voir Clermont l'Hérault) ont opté pour le compostage, le prix d'une unite : 1 Me et ça fonctionne, sans odeurs !

fab le 02/11/2011, 07h13

salut! pour être résident dans le quartier, je dirais qu' on est de plus en plus nombreux à avoir des réactions de type allergique, sans cause trouvée.

Raymond_GIMILIO le 02/11/2011, 06h35

Il y a six ans que nous clamons ces vérités et la Cour des Comptes l'a reconnu dans son rapport en citant l'enquête d'utilité publique et en mettant en cause l'implantation en zone urbaine.
Amétyst : une imposture et nous le démontrons : Françaois Vasquez a raison et nous disons "a quoi servent des méthaniseurs à 8 M€ pièce si on laisse méthaniser de manière sauvage à Castries ! ?"
Voyez "http://www.odam.fr" De l'argent jeté par les fenêtres !!!!!!!!!!!!!!!!

flippant le 01/11/2011, 12h53

moure à l'agonie se projète dans l'avenir en continuant l'oeuvre d'un défunt. les statuts, amethyst, le tout tram...j'en ai marre des pales copies de freche, il était authentique, lui !

muslim34 le 01/11/2011, 10h53

EFFECTIVEMENT IL FAUDRAIT DEPLACER CETTE USINE ET JE PENSE QUE LE MEILLEURE ENDROIT EST A COTE DES STATUES DES GRANDS HOMMES VUE QUE ILS N ONT PLUS D ODORAT.........

martine le 01/11/2011, 09h52

Ce monsieur comme vous dites n'habite pas à côté de l'usine. Et non, elle n'a pas à être à côté de chez quelqu'un, elle n'a pas à être du tout.

Question le 31/10/2011, 17h21

Est ce que ça sent les poubelles à l'arrêt de tram SABINES ? je convoite un appartement sur le nouveau quartier dit Les Grisettes. J'y suis allé 3 fois, mais rien sentit au sol, le promoteur m'affirme que NON, mais sur un blog de ce quartier, certains proprios m'affirment que OUI en hauteur ... en fonction du vent, les odeurs viendraient par bouffées et de maniére aléatoire.
Bref, j'hésiste .

fab le 02/11/2011, 07h10

salut! pour être résident à proximité, effectivement on peut détecter quelques odeurs mais ça dépendra des vents.. et de l' heure aussi ; par contre dans le quartier nombreux sont ceux qui se plaignent d' inflammations ORL. à suivre..

nicos le 31/10/2011, 18h10

Salut
J'habite les Grisettes (vers l'agriparc) depuis bientot 3 mois.
J'ai sentis Améthis 3 fois au max.
En faite pour faire simple : si t'habite à moins de 500m de l'usine et surtout au SUD de l'usine alors la sa pue !!!!!

emma 34 le 31/10/2011, 17h05

c scandaleux cette usine. Elle ne marchera jamais. Que du gachis.... Quelle HONTE.

la mentable le 31/10/2011, 16h15

c'était pas mr Frèche qui avait appelé ametyst la rolls des usines de traitement des déchets!!ce n'est qu'une vieille guimbarde hors de prix ! il avait baptisé le bld gambetta :"les futurs champs élysees montpelliérain" c'est plutôt bab el oued ;la station d'épuration c'etait ce qu'il y a de mieux on viendrait de parout l'admirer (faut se munir d'un masque ) etcetc

une habitante de Montpellier le 31/10/2011, 15h06

Merci de communiquer sur l'incohérence que nous vivons au quotidien avec Amétyst. Nous sommes riverains et supportons les odeurs de manière hebdomadaire. il n'y a pas une semaine sans que des odeurs nauséabondes, écœurantes parviennent jusqu'à nous. C'est malheureux et scandaleux lorsqu'on est en plein été de devoir s'enfermer chez soit pour ne pas avoir mal à la tête...
Nous déposons des plaintes régulièrement mais il semble que l'agglomération soit totalement insensible au bien être de ses habitants.
il est urgent que cela change.

manene le 31/10/2011, 12h51

j'habite en hlm à cote de cette usine un appartement dont je suis toujours obligee de fermer les fenetres à cause de l'odeur pestilentielle qui nous parviens ainsi que l'invasion de mouches. j'ai été obligee d'acheter des rubans anti-mouches ou venaient s'y coller une cinquantaine d'insectes vision desagréable au possible ! j'envisage de partir car cette situation est invivable à certain moment ! bien des personnes sur ce site sont pour venez donc y vivre... c'est facile de parler quand on vit en pavillon à la campagne ou loin de l'usine et que l'on n'en subit pas les désagréments !!!

la mentable le 31/10/2011, 12h24

ametyst, station d'épuration, odysseum ne fonctionnent pas, A9 trente ans d'immobilisme, circulation impossible en ville, peu de parkings, stades inaccessibles, pas de halles centrale digne de ce nom, pas de périphérique de contournement de la ville, Antigone faut aimer! c'est ca l'héritage du grand visionnaire !!!!heureusement il y a les statues et les voyages avec depardieu et cie et des sportifs et festivals qui coutent un bras!!

myriam le 31/10/2011, 11h08

je me demande si ce monsieur ne tourne pas cette histoire en véritable obsession ! la methanisation c'est tt de même meiux qu'une décharge !

martine le 01/11/2011, 11h21

La méthanisation bien maitrisée et à faible échelle, ce qui n'est pas le cas ici. Il faudrait vous renseigner vous aussi et aller sur le terrain en parler avec les riverains ... Plongez-vous dans l'ambiance avant d'intervenir ou abstenez-vous, merci.

niccos le 31/10/2011, 18h12

T'as raison va habiter à coté !!!!!
T'as pas mieu comme rélexion ???
Traverse la ZAC GAROSUD et là tu comprendra !!!!!

une habitante de montpellier qui subit Ametyst le 31/10/2011, 15h09

il faut vivre à côté pour se rendre compte que c'est un fiasco. La méthanisation est un très beau projet mais ici, on a seulement affaire à une usine mal construite qui n'a pas de double sas pour faire entrer ses camions et donc à chaque ouverture on se prend toutes les odeurs.
De plus les camions ne sont pas rincés une fois les déchets déchargés et repartent tels quels, c'est une puanteur.
Dans d'autres pays Européens et d'autres villes françaises il y a des usiens de méthanisation qui fonctionnent.

cougourde le 31/10/2011, 13h09

va y habiter tu verras si c'est une obsession

Josette le 31/10/2011, 11h00

Ah les déchets tout en parle mais personne ne veut s'en occuper !!! L'usine de méthanisation fonctionne très bien et l'agglo a fait en sorte de faire de nombreux travaux suite aux plaintes des riverains. la méthanisation c'est l'avenir, que preferez vous une décharge à ciel ouvert come le thot ?? parce que vous trouvez que çà sentait moins ???

VAUBAN le 01/11/2011, 11h53

Josette sortez votre carte du parti socialiste et admettez que construire une usine de déchets en ville c'était quand même une super idée du grand visionnaire et des écolos.
Cette usine est un vrai scandale financier et écologique qui mérite une bonne commission d’enquête dont les socialistes ont le secret.

martine le 01/11/2011, 09h54

Vous n'avez pas bien dû lire l'article et ne semblez pas informée, pourquoi intervenir dans ce cas ?

Frédo le 31/10/2011, 18h13

tu y bosse ???

Cathy34 le 31/10/2011, 10h54

Donc, il faudrait envoyer nos déchets ailleurs, bien loin qu'on ne les voie plus et que ce ne soit plus notre problème? Au moins, l'Agglo a décidé de gérer les déchets produits sur son territoire et d'être responsable.
Et avec d'autres moyens que les décharges et poubelles sauvages qui détruisent autrement les paysages qu'Ametyst!

commando le 31/10/2011, 10h21

Encore une utopie de feu Georges Freche, dans le but d'éluder le problème des déchets de l'agglo et pour se concilier les écologiste il aurait mieux valut construire un incinérateur avec récupération de la chaleur pour le chauffage urbain ou la production d'électricité. L"intéressé nous a quitté mais les problèmes restent, déchets, circulation, stationnement. Montpellier devient décidément invivable.

steph le 31/10/2011, 10h17

Selon ce monsieur déplacer Ametyst résoudrait tous les problèmes... j'en conclus que le seul vrai problème pour ce monsieur c'est qu'Ametyst soit à côté de chez lui ! Je peux le comprendre mais ce sera toujours à côté de chez quelqu'un.

Signer le 01/11/2011, 09h52

Ce monsieur comme vous dites n'habite pas à côté de l'usine. Et non, elle n'a pas à être à côté de chez quelqu'un, elle n'a pas à être du tout.

claude34 le 31/10/2011, 11h00

Oui, le déplacer à côté d'autres gens résoudrait comme par hasard tous les problèmes ... Et à part ce monsieur qui a on ne sait trop pourquoi un article dans ML pour les 15 jours sans qu'il y ait de fait nouveau, on n'a pas trop entendu parler d'Ametyst cet été.

ramis le 31/10/2011, 10h02

bravo monsieur vasquez pour votre désinteressement qui permet de dénoncer une bétise de plus pour etre poli du grand "visionnaire " et de ses "disciples" .

KIKI34 le 31/10/2011, 09h34

C'est bizarre de ne pas entendre MOURE sur ce sujet il préfère communiquer sur la fete du miel à Cournonsec, comme je le comprend...

lecteur le 31/10/2011, 08h37

on doit la batiser l'usine du grand seigneur FRÊCHE ainsi que la route cheminement FRÊCHISTE et ainsi que le gouffre financier le trou FRÊCHE
MAIS LA silence .....et les riverains des pauvres cons qui eux subissent ! et subirons encore longtemps

Thy le 31/10/2011, 08h30

Amethyst était, et demeure....un prototype. Il faudra donc attendre encore longtemps un fonctionnement à peu près correct et en rapport avec son coût.

martine le 01/11/2011, 11h15

Je vous propose d'attendre près des riverains de Garosud :-))))

LOU CLAPAS le 31/10/2011, 08h29

JE me souviens du temps ou dés 2005 l'ex-Député Christian JEANJEAN qui s'était opposé farouchement à la construction d Améthist .
Depuis la Droite est bien silencieuse; et ce ne sont pas Julien ARNAUD et son complice Jacques DOMERGUE qui me démentiront ! Quant à François VASQUEZ bravo pour son combat constant et désintéressé.

dimoipourquoi le 31/10/2011, 08h22

Extrait de La Gazette des Communes, soulignant le pointage du doigt par La Cour des Comptes quant au choix effectué par nos Elus Socialistes Locaux:
"L’usine de méthanisation de Montpellier critiquée par la Cour des comptes
Dans son rapport sur la gestion des déchets ménagers rendu public mardi 13 septembre 2011, la Cour des comptes évoque le cas de l’usine de méthanisation de Montpellier.
Elle pointe "de très nombreux dysfonctionnements" et une réalisation "particulièrement onéreuse".
L’usine de méthanisation Ametyst, destinée à traiter les déchets de l’agglomération de Montpellier, est citée en exemple dans un chapitre consacré à la « maîtrise insuffisante de l’évolution des coûts ».
Le rapport de la Cour énumère les « très nombreux dysfonctionnements » de l’usine, dont certains « dus à plusieurs défauts de conception de l’installation :

  • très importantes nuisances olfactives, alors que le site a été implanté dans un environnement urbanisé,
  • pullulement de mouches,
  • capacités d’exploitation altérées par la mauvaise qualité du tri en amont,
  • multiples accidents du travail liés notamment à un défaut du système de ventilation,
  • difficultés de fonctionnement des digesteurs,
  • incendie en septembre 2010 dans le local de déshydratation des digestats, provoqué par un court-circuit électrique, entraînant une forte réduction des capacités de l’usine » ...

"La Cour des comptes évoque par ailleurs une réalisation « particulièrement onéreuse »...un dépassement de 54 % par rapport à l’enveloppe financière initiale. "... " l’usine, qui tourne actuellement à 65 % de ses capacités, "...

Merci Georges Frèche et ses descendants socialistes gérant aujourd'hui Ville et Agglomération de Montpellier!.....

Tout à l'encontre du Grenelle de l'Environnement qui associe Environnement, Economie et Social....

nul le 31/10/2011, 08h17

monsieur moure aurait du etre courageux est fermer l'usine ! au lieu de cela il a préféré arreter le projet de décharge sur fabrègues pour raison électorale. les riverains s'sen souviendront lorsque monsieur moure abandonnera le canton de pignan et les habitants de cournonsec pour se présenter à la ville de montpellier. Non aux déserteurs et aux petites visions de moure !

lortolan le 31/10/2011, 08h56

Il est vai que l'incinérateur est la meilleure solution avec ses dioxines on voit ce que ça donne tous les cancers et même les enfants merci m Frêche et Moure de votre courage vous avez de l'avance sur tous ceux qui ne voient pas plus loin que leur nez dans 10 ans on le reconnaîtra

constant 99 le 31/10/2011, 07h43

Pauvres riverains obligés de vivre dans une telle puanteur ! Mr REVOL devrait faire transférer l'usine à GRABELS à LA VALSIERE, par exemple, il a des terrains .

carijo le 31/10/2011, 07h43

Il y a dans cette usine des personnes qui souhaitent la voir vivre et qui font de gros efforts pour cela. Direction et employés. Depuis son ouverture, elle a subi une belle évolution notamment en zone 8. Plus de mouches et beaucoup moins d'odeur. Bonne journée à tous.

SUEDOISE le 31/10/2011, 08h42

Et le coût supplémentaire pour les contribuables pouvez-vous nous le fournir

Pierre 34 le 31/10/2011, 07h37

Bien dit !! quand on est responsable et un peu instruit en physique on installe pas une usine de méthanisation en ville comme c'est le cas a montpellier au 21ème siècle !!! l'aglo veut faire de montpellier un '' TOULOUSE explosion '' ( bis ) ou quoi ? il faut dire que les technocrates de'' montpellier aglomération ''et les élus ainsi que la préfecture ont les yeux et les oreilles bouchés et le culte de la personalité un comble !!! Ils ont été averti d'une nouvelle technologie énergétique innovante et stratégique { visitez le site internet http//dmsr.net/ } que nenni !! ils ne risquent pas de s'y intéresser et de répondre seulement au courrier et Monsieur MOURE ambitionne d'ètre maire de montpellier !!! Le bougre il ne manque pas de culot , qu'il organise un débat public sur le traitemnent des déchets , sur l'énergie, sur la protection de l'environnement et de la santé des gens et que la parole soit enfin donné a ceux qui ont des choses a dire et aprouver **** ce qui aurait du etre fait !! alors il deviendra crédible et fera honneur au parti socialiste pour l'instant ce n'est pas le cas !!!! Il est toujours possible de sortir d'une erreur a condition de la reconnaitre et de la faire disparaitre !!! Nous attendons votre réaction il faut en finir avec ce genre de problèmes dus, aux techniques employées !!!! ----- a suivre

gadjo34 le 31/10/2011, 06h36

(il faudrait mettre en place une redevance incitative) quelle jolie phrase, pleine de jolis mots et le reste (celui qui fait un effort paye moins),de la philosophie du phrasé,de la nuance dans part rapport au début de la phrase,enfin ok mais qui doit payer pas le CONtribuable rassurez moi !!!

martine le 01/11/2011, 11h03

Le CONtribuable comme vous dites paie déjà deux fois et demie + cher que la moyenne nationale dans l'agglo de Montpellier pour le traitement des déchets. Si vous connaissiez le principe de la redevance incitative vous sauriez qu'elle rationnalise le mode de collecte et qu'elle est l'une des rares mesures écologistes qui ne coûte pas et au contraire fait gagner de l'argent au contribuable ...

samsom le 31/10/2011, 06h10

on nous aurait menti?????

Raymond_GIMILIO le 02/11/2011, 07h03

Vous vous étonnez ? Oui, on nous a menti, nous ne cessons de le dire !

16/02/2011

Gaz de Schiste : Les régions demandent l’annulation des permis d’exploration

Les Régions expriment leur ferme opposition aux gaz de schiste

16/02/2011

Apprenant que de nombreux permis d’exploration ont été délivrés sur leur territoire par le Ministère de l'Ecologie, du développement et de l'aménagement durables, les Présidents des Régions Midi-Pyrénées, Rhône Alpes, PACA et Languedoc Roussillon ont récemment saisi son successeur, Nathalie Kosciusko Morizet pour demander leur annulation. L’ensemble des Régions expriment leur soutien à cette démarche.

La suite à lire sur :  http://www.arf.asso.fr/index.php/actualites/a_la_une/les_...

L'extraction des huiles et gaz de schiste, illustration de la démesure thermo-industrielle

A lire "l’addiction de l’économie aux énergies fossiles" sur Actu Environnement  http://www.actu-environnement.com/ae/news/extraction-gaz-...

03/02/2011

Gaz de schistes : Les scientifiques donnent leur point de vue

Permis d'exploration des sous-sols en Languedoc-Roussillon
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Le 29 janvier 2011, les laboratoires de Géosciences, Hydro-sciences de Montpellier, et l'Observatoire de Recherche méditerranéen de l'Environnement de Montpellier 2 (OREME) ont diffusé ce document :

Gaz de schiste : Les questions qui se posent, contribution au débat sur l'exploration pétrolière dans le Sud de la France

http://www.gm.univ-montp2.fr/spip/IMG/pdf/rapport_prelimi...

Sur ce sujet, lire l'article de MONTPELLIER JOURNAL :

Gaz de schiste : des scientifiques de Montpellier II entrent dans le débat

http://www.montpellier-journal.fr/2011/02/gaz-de-schiste-...l

L'analyse de "Hérault Tribune"

http://www.herault-tribune.com/articles/9229/agathe-gaz-d...

Lire aussi l'article de Libé du 4 Février 2011 (6 commentaires) :

GAZ ET PÉTROLE DE SCHISTE : POLÉMIQUES ET RÉTROPÉDALAGE

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/02/gaz-et-p...

6a00e5500b4a6488330148c8544fe7970c-300wiNathalie Kosciuscko-Morizet, ministre de l'écologie et du développement durable a tiré le rideau sur les ambitions de Total d'aller vite dans l'exploration du potentiel en gaz de schiste des Cévennes : «L’exploration utilisant les techniques de forage est soumise à autorisation d’ouverture de travaux. Aucune demande de ce type n’a été déposée pour les gaz de schiste.».
Elle a utilisé une formule qui pourrait servir d'argument sans appel pour reporter sine die toute idée d'exploitation dans un exercice de rétropédalage assez spectaculaire. «Pour récupérer les gaz disséminés dans la roche, il faut injecter des produits extrêmement agressifs. Les paysages sont ravagés, l’eau polluée. La sécurité est douteuse, le gaz sort des robinets. Nous disons aux sociétés : «Si vous pouvez faire autrement, montrez-le nous.» Si elles nous répondent «il faut faire à l’américaine, sinon on ne fait pas», nous ne les suivrons pas.»

29/01/2011

Gaz de Schiste : une étude interne de Total dévoilée par Les Échos

Montpellier Journal du Vendredi 28 janvier 2011 à 17:35

Gaz de schiste : Total montre son grand intérêt et sa détermination pour la région

http://www.montpellier-journal.fr/2011/01/gaz-de-schiste-...

Emmanuel GRASLAND Les ÉCHOS 28/01/11 | 07:00 
mis à jour à 11:32

Emmanuel Grasland

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-envir...

Total en quête de partenaires pour explorer la France à la recherche de gaz de schiste

Dans un document interne, Total estime avoir identifié un site « à haut potentiel ». En théorie, les volumes récupérables pourraient représenter dix ans de consommation de gaz de la France. Total a déposé une nouvelle demande de permis au nord du site actuel.

Total recherche des partenaires pour explorer le sud-est de la France et, le cas échéant, exploiter les réserves de gaz de schiste qu'il espère trouver. Un projet qui fait de plus en plus polémique...

Le groupe pétrolier vient de publier une « offre d'entrée » sur son permis d'exploration de Montélimar, dont il pourrait céder 50 %. A l'origine, le groupe s'était associé avec l'américain Devon, mais le recentrage du spécialiste des gaz de schiste sur les Etats-Unis a obligé Total à reprendre sa part. Obtenu en mars 2010, le permis de Montélimar couvre une zone de 4.300 kilomètres carrés au nord-est de Montpellier.

La publication de cette offre permet d'avoir une idée de l'intérêt de la zone. Total pense avoir identifié un site « à haut potentiel » et juge cette opportunité dans le gaz de schiste à la fois « importante et très significative », indique un document envoyé aux compagnies susceptibles d'être intéressées. Le groupe estime que la zone pourrait contenir des ressources allant jusqu'à 2.380 milliards de mètres cubes de gaz. Un montant « considérable » pour certains experts pétroliers. Si l'on applique un taux de récupération de 40 % (le haut de la fourchette aux Etats-Unis), on obtient un volume de plus de 950 milliards de mètres cubes, soit 21 fois la consommation annuelle de gaz en France ! Avec un taux plus classique (20 %), on tombe à dix ans.

Programme en trois phases

Dans son document, Total souligne que la proximité d'importantes infrastructures gazières permettrait un « développement rapide et une génération de revenus facile » en cas de succès. Le groupe rappelle aussi la fiscalité intéressante de la France en la matière, l'une « des plus attractives dans le monde », ce qui rendrait une production locale de gaz « très compétitive ».

Début novembre, le groupe a d'ailleurs déposé une nouvelle demande de permis sur une zone de 1.850 kilomètres carrés au nord du permis de Montélimar.

Interrogée, la direction de Total joue néanmoins la prudence, alors que la polémique monte. « Nos estimations se fondent sur le peu de données dont nous disposons, recueillies il y a une quarantaine d'années, modère le directeur général de la branche exploration-production, Yves-Louis Darricarrère. Elles sont calculées en multipliant la surface du permis par une teneur moyenne en gaz. Il ne s'agit que d'une zone ouverte à l'exploration et il n'est absolument pas envisageable d'en développer l'ensemble. Tout chiffre avancé aujourd'hui est purement théorique et ne peut en aucun cas être une estimation du volume qui pourrait être produit. »

Pour en savoir plus, Total va mener un programme d'exploration en trois phases. La première devrait durer deux ans. « Elle va consister à reprendre les données qui existent. Ces zones ont été autrefois étudiées, mais pas dans la perspective d'exploiter du gaz non conventionnel. Nous avons donc ressorti les carottes afin de les examiner. Nous allons également envoyer des géologues sur le terrain pour étudier les affleurements en surface », détaille Yves-Louis Darricarrère.

Si cette phase est positive, il faudra chercher de nouvelles données et faire au moins un forage vertical d'exploration pour tester la roche-mère. En cas de succès, viendra ensuite la question de la faisabilité technique et économique d'une exploitation. Combien de forages par kilomètre carré ? Quelle quantité d'eau utiliser ? Un forage horizontal pourrait avoir lieu au cours de cette troisième phase. « Aujourd'hui, on ne sait pas si c'est techniquement et économiquement exploitable. Et puis, et ce n'est pas l'aspect le moins important, il faudra que tout cela reste acceptable socialement », souligne Yves-Louis Darricarrère.

Avec les huiles non conventionnelles, le gaz naturel liquéfié et l'offshore profond, le gaz non conventionnel constitue l'un des quatre segments de croissance identifiés par Total. Mais c'est le seul susceptible de concerner la France.

EMMANUEL GRASLAND, Les Echos

Document TOTAL sur opportunité de forages dans le Sud-Est de la France
http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/media/01...

Pétition GAZ de Schistes : Non Merci ! http://perdre-la-raison.blogspot.com/2011/01/gaz-de-schiste-non-merci-signez-la.html

01:04 Publié dans Industrie, Projets, Ressources sous-sols | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaz de schistes | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

26/01/2011

Gaz de schiste & le Conseil général à l’unanimité

‎1e Réactions officielles face à la programmation d'un nouveau massacre de notre région sacrifiée sur l'autel de l'énergie vert

Lire Montpellier Journal : Gaz de schiste - le conseil général de l’Hérault se prononce pour un moratoire

Lire Midi-Libre : http://www.midilibre.com/articles/2011/01/24/A-LA-UNE-Le-...

Dans Rue89 Corinne LEPAGE demande aussi un moratoire :  http://www.rue89.com/corinne-lepage/2010/12/20/pour-un-mo... 

Gaz de schiste: Wo!

Pétition GAZ de Schistes : Non Merci ! http://perdre-la-raison.blogspot.com/2011/01/gaz-de-schiste-non-merci-signez-la.html