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21/03/2014

Hérault Tribune : La Traversée, l'œuvre miroir de Jean Denant

Sète s’orne d’une nouvelle sculpture

Commeinhes - Denat inaugurent La Traversée en 2014Sète s’orne d’une nouvelle sculpture https://www.jeandenant.fr/site/la_traversee.html

 

Article original Herault Tribune

Le 7 mars 2014, La Traversée, l'œuvre miroir de Jean Denant, a été inaugurée route de la Corniche à Sète.

L'artiste plasticien sétois Jean Denant a installé route de la Corniche, face à la mer, une découpe du trait de côte méditerranéen taillée dans une plaque d'inox poli, sur le mur d'un ancien blockhaus. Il aura fallu dix jours aux ouvriers chargés du chantier pour marteler le béton au millimètre et creuser l'ensemble du tracé destiné à recevoir cette découpe. Et deux ans à ce projet, qui est une commande publique de la ville de Sète, pour aboutir. Depuis quelques jours, l'horizon peut enfin se regarder, et les passants, inscrire leur fugitif reflet dans cette œuvre spéculaire.

Fidèle à sa technique de construction-déconstruction, usant du pinceau parfois, mais aussi du marteau et du burin sur des surfaces brutes comme le placo-plâtre, le polystyrène, le bois, et le béton, Jean Denant poursuit son exploration d'un "monde en chantier". Proche des déconstructivistes, il propose une autre façon de percevoir et de penser le monde, en inversant les hiérarchies. Ainsi La Traversée, œuvre unidimensionnelle, propose-t-elle en même temps une perception en 3D et en mouvement.

Nominé au prix MasterCard 2011 et vainqueur du concours d'art contemporain de la CCIMP de Marseille l'an dernier, Jean Denant fait partie à 34 ans des artistes "qui montent".

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Le chemin (la traversée) de la Méditerranée texte poétique autour du projet Méditerranée pour la ville de Sète par Philippe Saulle (directeur de l'école des Beaux-arts de Sète) :

Le long de la route qui mène du Théâtre de la Mer au quartier de la Corniche on devine un blockhaus, juste un seul pan de mur de béton envahi par les asphodèles ou coiffé d’agaves en fleur.

Un long mur brut, épais, qui a conservé les empreintes des planches de chantier, fait dans l’urgence, comme on l’a fait plus tard des immeubles aux périphéries des grandes villes. Il est à peine visible. Abandonné, méprisé, il a souvent servi de support d’affichages sauvages. Il guette la mer de ses yeux gris aujourd’hui aveugles. C’était sa fonction, au creux du Golfe du Lion, de surveiller la grande bleue.

Jean Denant installe un reflet de plusieurs mètres de long, fait d’acier poli fixé, incrusté même, dans ce mur du blockhaus, face à la mer. La redoute de béton que l’on aimerait bien voir disparaître semble dès lors percée d’un orifice, comme une mare de mercure dont la surface argentée cacherait d’antiques excavations.

Une découpe de la cartographie côtière méditerranéenne qui, dans le sens des aiguilles d’une montre, épouse les côtes de France, d’Italie, de Slovénie, de Croatie, de Bosnie-Herzégovine, du Monténégro, d’Albanie, de la Grèce, de Turquie, de Syrie, du Liban, d’Israël, de la Palestine,d’Egypte, de Libye, de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, d’Espagne. Cette carte muette de la Méditerranée, dont le dessin est la représentation mentale d’un immense paysage, reflète ici la réalité de son paysage.

Sur la promenade qui lui fait face, le passant se voit lui-même traversant le miroir du nord ou sud, ou l’inverse, sous la ligne bleue de l’horizon quand elle rejoint le ciel, selon les caprices du temps, bien sûr. Œuvre spéculaire qui nous intègre - de passage - dans ce reflet de Méditerranée, comme autant d’âmes l’ont peuplée et la peuplent encore. La mer au milieu du monde est un pays sans cesse traversé par les habitants de ses rivages. Voyages, migrations, exils ou routes mirifiques sillonnent ce pays calme et pourtant si dangereux. Et, le miroir, psyché probablement imaginé sur des rives volcaniques de la méditerranée, en Anatolie, sans doute dans de luisantes obsidiennes, inspire toujours d’immémoriales légendes et nos voyages intérieurs.

15:40 Publié dans Art, Culture, Municipalité | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

25/07/2011

Fiest’à Sète - Programmation Bassin de Thau et Sète

La 14ème édition de Fiest'A Sète fut un franc succès et la cuvée 2011 s'annonce encore plus riche en découvertes, surprises et plaisirs ! Cette année encore, Fiest'A Sète s'ouvre au monde avec un calendrier musical du plus haut niveau, mêlant artistes de renommée internationale, nouveaux talents et découvertes ! Programme complet : "ici".

Agde (place de la Marine)

SEPTETO NABORI (Cuba)
RONA HARTNER (France - Roumanie)

lundi 25 juillet

Gratuit

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MIDI LIBRE du 25/7 Philippe MALRIC :

”…. Ce premier concert sera assuré par Rona Hartner, l’une des nouvelles représentantes de la culture des Balkans. Rona, qui est aussi peintre et danseuse, a été découverte à l’écran dans le film Gadjo Dilo, de Tony Gatliff. Elle sait tout faire. Après cette plongée dans la musique des pays de l’Est, changement total de cap pour le deuxième concert, celui des Cubains de Septeto Nabori. Cette formation endiablée fait partie des plus actuelles de la culture cubaine...


Poussan (devant la cave coopérative)

LEILA NEGRAU (La Réunion)
AXEL KRYGIER (Argentine)

mardi 26 juillet

Gratuit

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MIDI LIBRE du 25/7 Philippe MALRIC :

… à Poussan, le public plongera dans les trésors de l’île de la Réunion avec Leïla Negrau. Installée à Sète depuis de nombreuses années, Leïla chante la musique de ses racines avec bonheur. Puis, avec Axel Krygier, les spectateurs voyageront un peu partout dans le monde. Cet Argentin touche parfaitement à la musique latino, à la cumbia colombienne, à la flûte des Andes tout comme au bluegrass et la musique klezmer...…


Sète (Ile de Thau - place du marché)

MAMA OHANDJA (Cameroun)
FORROCCITANIA : Silvério Pessoa Quartet et La Talvera (Brésil - Occitanie)

jeudi 28 juillet

Gratuit

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MIDI LIBRE  du 25/7 Philippe MALRIC :

Jeudi à l’Île de Thau, on vous proposera rien de moins qu’un voyage musical entre Cameroun, Brésil et Occitanie. Mama Ohandja viendra, dans le cadre d’une collaboration avec le Miam pour ses 10 ans d’existence, chanter la vraie musique du Cameroun. Tout cela avant une rencontre insolite : celle du groupe occitan La Talvera et du chanteur Silvério Pessoa. Leur projet est de rassembler les éléments communs aux deux cultures (rythmes, danses et rituels). Ça vaudra le détour. Tout comme la venue de la star italienne Lou Dalfin, samedi à Balaruc-les-Bains. Cet homme, qui chante en occitan des Alpes, est une référence dans le milieu. Il mêle avec talent instruments traditionnels et électriques. Le deuxième concert, assurée par Da Cruz, risque de l’être tout autant, électrique. Cette Brésilienne réactualise les rythmes classiques de son pays avec une énergie rock, voire électro...”


Balaruc-les-Bains (Parc Charles de Gaulle)

DA CRUZ (Brésil)
LOU DALFIN (Italie)

samedi 30 juillet

Gratuit

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Marseillan (sur le Port)

FÉLOCHE (France)
JUANA FÉ (Chili)

dimanche 31 juillet

Gratuit

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MIDI LIBRE  du 25/7 Philippe MALRIC :

”…. Puis dimanche à Marseillan, direction la musique cajun avec le vitaminé Féloche et les survitaminés sud-américains de Juana Fé....”


Plage de Sète- (La Ola)

CARO FERRER (Brésil)
DJ RKK+ DJ CAROLL (France)

lundi 1er août

Gratuit

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MIDI LIBRE du 25/7 Philippe MALRIC :

”…. Il sera alors temps, lundi à La Ola, de goûter à la voix douce de la Brésilienne Caro Ferrer et aux sons électro de Rémy Kolpa Kopoul pour boucler ce tour du monde gratuit. Heureux.

06/02/2011

Midi Libre L'HISTOIRE - Thau agglo : toute la Grèce en parle

Midi Libre Édition du dimanche 6 février 2011

L'HISTOIRE - Thau agglo : toute la Grèce en parle

Le n° 139 de 'Grèce hebdo', bulletin hebdomadaire sur l'actualité grecque, fait la part belle à... Thau agglo. Et plus particulièrement au festival 'Impressions Grèce', qui débute aujourd'hui (jusqu'au 26 février) dans les médiathèques du bassin de Thau.
Conférences sur la
  • mythologie et l'histoire récente de la Grèce,
  • ateliers culinaires,
  • expositions de photos
  • et un hommage au metteur en scène Théo Angelopoulos
figurent au programme de ce festival dont toute la Grèce parle. Pas étonnant non plus que nos amis héllènes suivent l'actu de Thau agglo à la lettre, puisque Thau est tout simplement la 19e lettre de l'alphabet grec.

18:08 Publié dans Agglo, Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

12/04/2010

Midi Libre SETE -. Wolfgang Idiri « Escale à Sète, un évènement légitime et pérenne »

Édition du lundi 12 avril 2010

« Escale à Sète, un évènement légitime et pérenne »

Photos Christophe FORTIN

  • Nom : Idiri
  • Prénom : Wolfgang
  • Age : 29 ans
  • Profession : attaché commercial en communication
  • Signe particulier : ce jeune « célibataire - propriétaire » est à la fois président de l'association Escale à Sète et président du comité de quartier Lou Quartier Naut.
  • Musicien au sein du groupe Les Mourres de porc, il est aussi hautboïste pour les joutes...

Pouvez-vous nous parler de la genèse d'Escale à Sète ?
En tant que musicien traditionnel, attaché à ma ville, j'ai eu l'occasion d'exporter la culture maritime sétoise dans de grandes manifestations, notamment en Bretagne. Je me suis rendu compte que l'émulation autour de ces festivals repose sur un noyau d'associations maritimes et artistiques. Ainsi, à chaque fois que je reviens, je ressens une frustration. Je me dis "on a tout sous la main" : les pêcheurs, la langue, des coutumes, des expressions, une tradition chansonnière. L'idée trotte depuis une dizaine d'années... D'autant qu'on a un port en eaux profondes, donc une grande capacité d'accueil.
Et puis, à un moment donné, au lieu d'attendre d'avoir un budget, on a mis toute notre énergie pour fédérer le noyau dur de ceux qui pérennisent les traditions maritimes : voiles latines, rames traditionnelles, sociétés nautiques, sociétés de joutes, pêcheurs d'étang et de mer...

Qu'est-ce qui a fait aboutir ce projet ?
Une maturité dans la conscience qu'une grande manifestation traditionnelle a sa place à Sète. Pour prouver que c'est possible, il fallait agir.

Quand on vous écoute, on pense à la fête du poisson bleu, qui n'a finalement jamais pu avoir lieu ?
J'ai suivi ce projet de près. Escale à Sète s'inscrit dans la continuité de cette fête. Car sa colonne vertébrale, c'est aussi la pêche. Et à ce titre, il convient de souligner que le prud'homme des pêcheurs, Raphaël Scanapiecco, nous a immédiatement aidés dans cette démarche, sans se poser de questions.

Vous êtes-vous heurté à des réticences ?
J'en ai beaucoup parlé aux pêcheurs, aux artistes, aux jouteurs. Entretenir la flamme de la tradition, tous voyaient cela d'un très bon œil.
J'ai rencontré Jean-Marie Taillade, adjoint au maire chargé de la culture qui a tout de suite informé le maire, lequel a donné son feu vert. Mieux : la Ville contribue pleinement à cet évènement par son soutien, ses compétences...

Présentez-nous Escale à Sète...
La manifestation aura lieu le 29 mai 2010, entre le pont de la Savonnerie et le Môle. Sur les 400 mètres de quai, seront stationnés des voiliers traditionnels longs de 20 à 40 mètres. Sur les trois appontements derrière la criée, il y aura aussi 40 voiles latines.

  • Pour ce qui concerne l'organisation, il y aura le matin un grand cortège et des conférences sur le site de la criée. La Marine nationale sera là.
  • Le midi, honneur à la gastronomie locale, autour du poisson bleu et des produits de l'étang. Tous les restaurateurs et brasseurs qui ont pignon sur site participent. Il y aura même des réceptions sur les bateaux.
  • L'après-midi sera sportive avec les joutes, les rames. La soirée sera musicale avec des concerts qui se dérouleront sur un bateau-scène et des groupes qui feront du cabotage de bar en bar. Puis, en toute fin de soirée, il y aura une dernière escale surprise, dans le plus pur respect des traditions maritimes.
  • Des expositions par thème seront également visibles toute la journée. Et nous accueillerons l'Extreme sailing, une régate de catamarans modernes avec les 10 plus grands barreurs du monde : Peyron, Cammas, MacArthur... Ce sera un retour aux sources car, déjà, du temps de la Société nautique cettoise, les bateaux dernier cri venaient régater devant le port.

Qu'attendez-vous de cette première ?
Je veux prouver à la population que c'est un évènement légitime et pérenne.
Moi, à part jouer du hautbois, je ne peux pas dire que je suis une sommité, mais l'idée, c'est de valoriser tous les gens dans leur domaine de prédilection.

Recueilli par Yohan DOUCE

19:33 Publié dans Culture, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

17/12/2009

SETE - 7e Assises Tourisme - La culture au coeur du développement touristique

Édition du jeudi 17 décembre 2009

DR

Photo V.A.

RAPPEL : Les 7 es assises du tourisme en Pays de Thau avaient lieu hier au Lazaret

Journée studieuse hier, pour les acteurs touristiques et culturels de Sète. Festivaliers, conservateurs, directeurs artistiques, acteurs d'activités de loisirs... avaient rendez-vous au Lazaret à l'occasion des 7es assises du tourisme en Pays de Thau organisées par l'Office de tourisme.

Une journée de travail au cours de laquelle les participants devaient réfléchir sur le thème : "La culture atout essentiel du tourisme." Un thème qui n'avait rien d'anodin. Le maire de Sète François Commeinhes n'ayant pas caché qu'il consacrerait une partie de son deuxième mandat à donner toute sa place à la culture.

Didier Arino, spécialiste des problématiques de développement, de marketing et de communication touristiques, l'un deux experts qui se sont succédé hier après-midi (lire ci-dessous), a apporté de l'eau au moulin de la municipalité. Il a notamment insisté sur les retombées économiques que pouvait générer le tourisme culturel. S'appuyant sur plusieurs enquêtes réalisées auprès des touristes, il a souligné que « vue de l'étranger, la culture est la grande force de la destination France. »

Mais Didier Garino a surtout insisté sur le fait que de moins en moins de touristes partent en été (+ de 60 % en 2003, 50 % en 2009). Et, hors saison, le public est essentiellement attiré par l'offre culturelle. Ce touriste, en plus et surtout, a les moyens. « Par le prisme de la culture, un touriste court séjour hors saison dépense deux fois plus à la journée qu'un touriste estival » a indiqué l'expert. Et comme 80 % des foyers qui prennent des vacances culturelles gagn ent plus de 5 000 € par mois, la conclusion du spécialiste va de soi : « L'offre culturelle permet de capter une clientèle qui a de l'argent. » Et Didier Garino d'ajouter : « Les festivals et les musées sont des instruments déclencheurs de 37 % des séjours. »

Mais, cet amalgame entre culture et tourisme n'a pas plu à tous les participants aux assises. La directrice de l'école des Beaux arts a osé faire entendre une petite musique un peu différente : « Passer de la culture au loisir, ça interroge. La culture n'est pas qu'un investissement d'économie productive. Un des dangers, c'est de résumer la culture à un divertissement. »

De toute façon, la route est encore longue avant que Sète, et au-delà toute la région, puisse parfaitement profiter de son potentiel culturel. De manière générale, les participants ont convenu que « la ville souffre d'un problème de notoriété et de mise en cohérence de son offre touristique. » François Commeinhes en a conscience. Il a réaffirmé hier sa volonté de miser sur la culture afin d'élargir l'offre touristique : «

Jusqu'ici notre attractivité touristique tombait comme un fruit mûr. Mais nous constatons que nos 12 km de plage nous coûtent quand même 1 M€ pour trois mois. » En ce qui concerne la mise en cohérence des actions culturelles sétoises, on évoquait déjà hier, quelques pistes. Comme la possibilité de créer une marque ombrelle pour désigner l'ensemble des nombreux festivals que compte la Ville.

Textes Jean-Pierre SOUCHE jpsouche@midilibre.com

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23/11/2009

Midi Libre 19.11.2009 Financement Les très riches rimes du festival de poésie

SETE,

Édition du jeudi 19 novembre 2009

Photo archives

DR

CONTEXTE : Le budget prévisionnel s'élève à 685 000 ? dont 215 000 ? de financement municipal. Jusque-là, la mairie parlait d'une subvention de 65 000 ?

Il y a quinze jours, la nouvelle conservatrice du musée Paul-Valéry Maïthé Vallès-Bled et le maire François Commeinhes annonçaient fièrement la création d'un festival de poésie du 23 au 31 juillet à Sète. Voix Vives devait être financé à hauteur de 65 000 € par la Ville (Midi Libre du 7 et du 8 novembre).

Or, il semble que les rimes de ce festival seront beaucoup plus riches que prévu. C'est en tout cas ce qui ressort des demandes d'aides adressées aux différents partenaires institutionnels de la municipalité.

Ainsi le budget prévisionnel du Festival atteint 685 000 €. Une subvention de 150 000 € a été demandée à la Région, 100 0000 € à l'Etat (par l'intermédiaire de la Direction des affaires culturelles et du centre national du livre) et 70 000 € au département. Le dossier fait également état de 100 000 € de recettes.

Mais la vraie surprise, c'est la part de la Ville : plus de 215 000 € ! On est loin des 65 000 € annoncés.
Ces chiffres ne sont pas contestés par la municipalité. « Le budget prévisionnel établi par nos soins en vue de le présenter à nos partenaires est effectivement celui-là », confirme Jean-Claude Dugrip, conseiller du maire.

« Les 65 000 € dont on a parlé jusqu'ici correspondent à la subvention versée par la ville à l'association Voix Vives qui assure la direction artistique du festival. » En gros, cet argent va servir à payer les intermittents du spectacle chargés autour de Maïthé Vallès-Bled de créer le contenu artistique du festival. Et ce dès aujourd'hui.

Le reste ? « La valorisation de prestations fournies par la ville comme la location du théâtre de la mer (2 000 € par jour pendant six jours) , la sono, le plan de communication, les prestations diverses mais aussi le cachet des artistes, les invitations... », détaille le conseiller du maire. En clair, sont incluses dans ce "reste" les factures extérieures qu'il va falloir acquitter et la mise à disposition de moyens humains et techniques internes dont il convient d'estimer la valeur pour les inclure au budget.

A Sète, où il n'y a pas que des poètes, certains contribuables ne manqueront pas de trouver les rimes de Maïthé Vallès-Bled coûteuses.

F.D.

 

Vos réactions

 

19/11/2009 à 17h37 |

Je tiens à signaler que le festival les voix de la Méditerranée de Lodève n'est pas enterré. D'autre part, je rappelle que ce ne sont pas les poètes qui coûtent si cher, mais les artistes qui se produisent le soir...Et ce budget énorme ne concerne pas forcèment les poètes! Sylvie Durbec

19/11/2009 à 13h42 | Roger

685000 euros pour un festival de la poésie, je ne doute pas de l'intérêt de ce festival pour les poètes, mais franchement, à l'heure ou on nous rabâche les oreilles avec le manque a gagner des collectivités lié à la suppression de la taxe professionnelle il me semble que tous ces festivals COMPLETEMENT INUTILES pourraient être mis de coté afin de faire des économies

09:27 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook