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25/10/2009

Midi Libre Sète – Port - Une union syndicale pour soutenir la Région

Les travailleurs palestiniens voient leurs meilleures terres confisquées par les colons palestiniens. Pour survivre, certains acceptent d'aller travailler chez ces colons.

Compte-tenu des traitements qu'on leur inflige ne serait-ce qu’au nom de la sécurité, je ne crois pas qu'ils soient prêts d'oublier qu'ils ont une mémoire à défendre et des intérêts à recouvrer. Le travail n'exclue ni les revendications ni le droit de reconstituer ses forces pour combattre avec plus d’énergie, le temps venu.

SETE

Édition du samedi 24 octobre 2009

 

Ph. C. FORTIN DR

CGT, CFDT et FO des dockers, CGT et FO de Port Sud de France ont signé une déclaration commune

C'est une image historique pour le port de Sète. Hier matin, l'ensemble des syndicats des personnels portuaires - ils représentent une centaine de dockers et 70 manutentionnaires de Port Sud de France - se sont assis à la même table autour du vice-président du conseil régional délégué aux ports, Jean-Baptiste Giordano.


Et pas seulement pour la photo. Ils manifestent également leur unité dans un communiqué commun lu par Didier Sevilla, le représentant de la puissante CGT des dockers.

Objectif de cette déclaration : montrer que les personnels sont aux côtés de la Région pour en finir avec l'image que traîne le port depuis 20 ans et pour enrayer le déclin qui va avec. « L'intersyndicale des acteurs portuaires ne peut que soutenir et s'associer à la Région dans sa politique de relance ambitieuse entamée depuis janvier 2007 », indique clairement le communiqué.

Cette démonstration d'unité était aussi destinée aux investisseurs privés qui reprennent le chemin de la zone portuaire (lire ci-dessous) : « On veut faire savoir à tous les clients potentiels du port qu'on est prêt à les accueillir », a lancé Jean-Jacques Bernal (FO dockers).

Ce message s'adressait

  • à Lafarge qui construit une unité de clinker,
  • à Sintax, importateur de voitures,
  • à Centre grains qui bâtit de nouveaux silos...
  • mais surtout à l'Italien GF Group qui doit réaliser le futur terminal fruitier. Face à la coalition qui s'oppose à l'arrivée du principal client de GF Group, la société israélienne de fruits et légumes Agrexco, l'intersyndicale a été on ne peut plus claire : « Le trafic du port est en chute libre et on a des clients qui se présentent à nous.Nous n'avons pas les moyens de refuser les trafics » .

Les syndicalistes ont déploré cette contestation « politique ». « Tous les jours, des produits Agrexco débarquent en Italie puis entrent en France sans qu'on ait jamais vu une manifestation à la frontière » , a claqué Didier Sevilla.

« Si de nombreux trafics ne passent plus par Sète, c'est pour des raisons politiques. Mais le bois qu'on a perdu passe aujourd'hui par Nantes et si demain on perd Agrexco, il y aura Tarragone pour les recevoir » , a renchéri, irrité, Jean-Jacques Bernal.

Textes Jean-Pierre SOUCHE

Vos réactions

24/10/2009 à 16h20 | St Clair 

Didier Sevilla a raison de parler de l'Italie, la "Coalizion contre l'agrexco" a vu le jour au début de ce mois à Pise.

24/10/2009 à 11h42 | homdu34 

Belle réaction du monde du travail devant "l'indignation politique" des anti Agrexco, tout est dit , si pour défendre la cause palestinienne il faut détruire l'activité économique alors que reste t il pour faire vivre nos familles. Portez le combat au niveau politique mais pas au détriment des travailleurs

02:23 Publié dans Syndicats | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : port sud de france | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

31/03/2009

Extraits de la lettre M du 31/03/2009 - La méthode Frêche pour booster le port de Sète

Pour doubler, à terme, le trafic du port de Sète (3 millions de tonnes en 2008, - 6 %), Georges Frêche dévoile le 25 janvier 2009 quatre axes forts :

  • gestion intégrée,
  • développement des capacités logistiques,
  • relance de l'activité conteneurs
  • et transfert du réseau ferré situé sur la zone portuaire de RFF à la Région L.-R.

Sur la gestion du port : « Au départ, je pensais que l'Établissement Public Régional Port Sud de France était une solution transitoire. Cela pourrait être la solution définitive », a déclaré Georges Frêche.

Concernant le projet de zone logistique : « Sans les élus de Thau Agglomération, on ne peut rien faire. La Région est en train d'acquérir 130 ha, mais nous avons besoin de 170 ha supplémentaires. Je fais un appel aux maires des communes situées dans un rayon de 30 km autour du port de Sète. »

Sur le trafic conteneurs : « C'est la logistique de marchandises la plus créatrice d'emplois à terme, quatre fois plus que le trafic de vrac solide et deux fois plus que le trafic de vrac liquide à tonnage équivalent. ».

Sur le réseau ferré : « J'ai dit à Hubert du Mesnil, président de RFF (lors de sa venue le 16 février 2009, la veille de l'inauguration des installations terminales de Perpignan, ndlr) que je ne mettrai pas un sou sur le contournement de Nîmes et Montpellier et sur la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan tant qu'il ne m'aura pas donné les lignes de chemin de fer situées à l'intérieur du port de Sète (). On ne peut pas faire un port international à Sète si on n'est pas reliés à la voie ferrée. C'est une évidence. »

Source : La Lettre M.

Parution : 31/03/09

22/01/2009

Midi Libre SETE 22/01/2009 "Fruits & légumes Carmel attendus à Sète"

Édition du jeudi 22 janvier 2009

Photo V.A

L'arrivée du groupe AGREXCO, principal importateur israélien de produits agricoles, créerait entre 50 et 100 emplois et l'embauche de 50 dockers.

Tout le monde connaît les produits CARMEL, une marque du groupe AGREXCO, principal exportateur israélien de produits agricoles (fruits, légumes, fleurs). Eh bien ce groupe, un mastodonte dans le secteur, aurait décidé de s'installer « d'ici deux ans » sur le port de Sète (Hérault). En déménageant sa ligne de livraison qui se trouve actuellement à Marseille (Bouches- du-Rhône).

Port Sud de France, l'établissement public qui gère la place portuaire sétoise, pour le compte du conseil régional, avait lancé un appel à projets à l'automne dernier auquel Agrexco avait répondu.

Des coûts relativement bas et une paix sociale pérenne sont les grands atouts du port de Sète qui est en passe de détrôner son grand voisin marseillais, dont les dockers disent redouter, rien de moins, une baisse de 15 % de leur activité (lire ci-dessous).

« Cette arrivée d'AGREXCO apportera entre 50 et 100 emplois directs au port de Sète sans oublier de la cinquantaine de dockers que cela fera travailler », confie Michel Liguori, responsable CFDT du port sétois. De plus, un protocole d'accord  avec les syndicats aurait été signé avec l'armateur. Plusieurs opérateurs évoquent un trafic de 800 000 tonnes / an en « vitesse de croisière » soit une hausse inespérée de 30 % de la totalité du trafic sétois.

Du côté d'AGREXCO , le responsable de la logistique, joint par téléphone, Jean-Pierre Pachy, a confirmé hier soir la nouvelle du bout des lèvres, sans en dire davantage. « Je vais contacter ma direction à Tel Aviv », a-t-il expliqué. Dans l'entourage du président Georges Frêche, on ne confirme ni ne dément cette arrivée. « Les discussions se poursuivent avec ceux qui ont répondu aux appels à projets », dit-on simplement.

Cette annonce intervient deux mois après que Georges Frêche, président de la région, eut promis un plan d'investissement de 200 M € sur dix ans pour dynamiser le port sétois, dont 11 M € ont déjà été investis.

12:39 Publié dans OGM, Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : port sud de france | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook