Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/05/2019

Pollution plastique en Méditerranée - Suivi, en 2019 ?

En 2014 Tara révèlait une pollution plastique inquiétante en Méditerranée :
https://www.20minutes.fr/planete/1486831-20141124-tara-re...

12:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

20/04/2019

L'Occitanie investit ...

Le patrimoine est vu par la Région comme un important élément d’attractivité et un levier économique. Il est vrai que l’Occitanie abrite 8 biens classés au Patrimoine mondial par l’Unesco (un cinquième du total français).

La commission permanente vote ce vendredi 831 000 € pour abonder 40 dossiers de préservation du patrimoine culturel, dont la restauration de l’église Notre-Dame du Bourg de Rabastens, dans le Tarn, classée Unesco (chemins de Compostelle), la poursuite de la restauration de l’église Notre-Dame du Camp à Pamiers, du site abbatial de Saint-Gilles, la consolidation de la nef de l’église abbatiale de l’Abbaye de Valmagne

D'autres investissements plus dispersés, orientés humains, suivent ...

En savoir plus


http://thau-infos.fr/index.php/commune/echos/52651-des-in...

10:31 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

14/12/2018

IBM Q Hub: centre d'excellence quantique, à la0 Pompignane, MONTPELLIER

IBM annonce la création du premier IBM Q Hub en France et un projet de partenariat académique avec l’Université de Montpellier pour accélérer le calcul quantique, avec le soutien de la Région Occitanie

https://www-03.ibm.com/press/fr/fr/pressrelease/54572.wss
 

Contact(s) relations externes

 IBM

Gaëlle Dussutour Tél. : + 33 (0)1 58 75 17 96DUSGA@fr.ibm.com

 Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée

Mathilde MASSON Tél. : + 33 (0)4 67 22 86 46 – +33 (0)6 07 75 52 82mathilde.masson@laregion.fr

Weber Shandwick pour IBM

Eric Chauvelot / Julie Fontaine Tél. : + 33 (0) 1 47 59 56 57 / 33 (0) 1 47 59 56 24ibmfrance@webershandwick.com

Université de Montpellier

Anne DELESTRE Tél. : + 33 (0)4 34 43 31 93anne.delestre@umontpellier.fr

Montpellier - 06 déc. 2018: IBM (NYSE: IBM) annonce la création d'un IBM Q Hub (pôle quantique) pour la recherche et le développement sur le calcul quantique en France, basé sur un projet de nouveau partenariat avec l’Université de Montpellier, avec le soutien de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.

 Le nouveau IBM Q Hub aura pour vocation d’offrir aux entreprises, aux organisations publiques et aux acteurs de la recherche et de l’enseignement supérieur, un pôle d'experts dédiés basés sur le site IBM de Montpellier, dont l'objectif est l’identification de cas d’usage, le développement d’algorithmes et de nouvelles compétences au travers d’une filière de formation.

Ce Hub travaillera sur l’ensemble des secteurs d’activité, notamment dans les domaines de l’optimisation, de la chimie, de la finance, de l’aéronautique et de l’intelligence artificielle. Les experts de la Région, dont les équipes de l’Université et du centre technologique IBM de Montpellier, auront accès à un ordinateur quantique IBM et à une équipe internationale de scientifiques. Ce dispositif vient compléter les investissements déjà réalisés par IBM en région, notamment à travers son centre client dédié à l’innovation.

En 2017, IBM a annoncé le « IBM Q network », une collaboration mondiale d’entreprises du Fortune 500, d’institutions de recherche, d’organisations universitaires et de startups  ayant pour mission la recherche en informatique quantique et le développement des  premières applications commerciales. L’IBM Q Network offre l’accès, dans le Cloud IBM,  à des machines quantiques physiques de 20 qubits (Quantum Bit) pour la recherche et le développement et offrira prochainement une machine améliorée de 50 qubits. L’IBM Q Network offre des possibilités de support, de formation et de collaboration pour faire progresser la recherche et le développement d’applications dans le domaine du calcul quantique.

IBM propose également un accès public libre dans le Cloud - au travers d’IBM Quantum Expérience - à des systèmes de 5 et 16 qubits ainsi qu’à un environnement de développement et sa plateforme logicielle open source (QISkit).

« Grâce à nos laboratoires d’IBM Research, nous avons développé une réelle expertise  dans le domaine du calcul quantique. Notre présence internationale et nos développements nous dotent d'une avance technologique sur le plan mondial », déclare Nicolas Sekkaki, Président d’IBM France. « A travers l’IBM Q Hub, nous souhaitons mettre notre expertise, notre connaissance et l’accès à cette technologie au service du développement d’un écosystème d’universités et d’entreprises en France, tiré par l’ambition de la Région Occitanie /Pyrénées-Méditerranée ».

« QuantUM », un projet de partenariat stratégique sur le calcul quantique entre l’Université de Montpellier et IBM

A l’occasion de la création de cet IBM Q Hub en Région Occitanie, l’Université de Montpellier et IBM annoncent le lancement d’un projet de partenariat scientifique, le projet QuantUM. Ce projet vise à poser les bases d'une première étape sur les aspects « calcul quantique » en faisant émerger, grâce à un partenariat Université-Entreprise, un socle d’expertise en calcul quantique à l'Université de Montpellier. Le projet QuantUM aborde principalement le domaine du calcul quantique, via la création de modules de formation et l’identification de  cas d’usage en relation avec des entreprises.

« En effet, si l'Université de Montpellier possède déjà en son sein des experts de grande renommée sur les divers volets des technologies quantiques, en particulier dans ses laboratoires de physique, le calcul quantique n'est pas à ce jour abordé comme il se doit. Pourtant, il s'agit d'un domaine où nombre de questions scientifiques restent ouvertes, et qui, si ces questions sont levées, peut avoir un impact majeur sur la manière dont se développeront certains pans de l'informatique dans les décennies à venir. QuantUM est une voie originale pour aborder ce champ scientifique pointu dans une démarche ouverte à la fois à la quête de connaissances, à leur diffusion et à l'interaction avec le monde économique », souligne Philippe Augé, Président de l’Université de Montpellier.

 Le quantique, une filière stratégique pour la Région Occitanie 

La Région possède des atouts : 2ème région en matière de recherche publique dans les technologies quantiques, avec des chercheurs impliqués dans les domaines de la communication, des capteurs et de la simulation, plus de 500 publications scientifiques depuis cinq ans. Cette technologie sera une véritable rupture, c’est pourquoi la Région se mobilise avec l’ensemble de ses partenaires, entreprises et universités, pour faire de l’Occitanie un territoire leader et précurseur au niveau européen. Cette ambition nécessite de développer de nouvelles compétences en recherche et formation sur le calcul quantique et ses applications, aujourd’hui rendues possibles grâce aux premiers ordinateurs quantiques. La « filière quantique » est soutenue et animée dans le cadre de la Stratégie Régionale de l’Innovation, qui réunit des entreprises et des laboratoires de l’ensemble du territoire.

A terme, le développement des compétences chez les partenaires académiques et industriels permettra de favoriser l’émergence de startups travaillant sur les sujets du calcul quantique, ainsi que le développement des métiers dans ce domaine, qu’il s’agit d’anticiper dès maintenant en lien étroit avec la « Cité de l’Economie et des métiers de demain ».

« C'est une très grande fierté pour la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée d'accompagner ce projet ambitieux de Hub quantique et de partenariat QuantUM porté par IBM en association avec l’Université de Montpellier. Cette collaboration souligne une nouvelle fois l’excellence et le dynamisme de notre écosystème économique, de nos laboratoires de recherche et de nos formations supérieures. Ce projet va permettre de sensibiliser les entreprises aux enjeux des technologies quantiques, mais aussi de renforcer les partenariats de recherche industrielle. L’Hérault étant un territoire au cœur de l’innovation, la création de cet IBM Q Hub, ici à Montpellier, contribuera à garder ce temps d’avance pour en faire une vitrine de l’Occitanie au niveau mondial. C’est aussi l’ambition de notre « Cité de l’Economie et des métiers de demain », futur espace de prospective, d’innovation et d’expérimentation au service des entreprises, des laboratoires et des citoyens, qui sera implantée sur la métropole montpelliéraine en 2019.» précise Carole Delga, Présidente de la Région.

A propos d’IBM Q

L’initiative IBM Q, une première dans le secteur, vise à concevoir des systèmes informatiques quantiques universels commercialisables pour des applications dans le domaine industriel ou scientifique. Pour en savoir plus sur les efforts d’IBM en matière d’informatique quantique : www.ibm.com/ibmq.

 A propos du centre client IBM Montpellier

Le centre mondial client IBM Montpelier, créé en 1994, se compose :

  • D’équipes de consultants dédiées à la transformation digitale et au développement de nouvelles applications pour nos clients du territoire
  • De datacenters stratégiques d’IBM France pour l’infogérance traditionnelle et les offres de Cloud Hybride pour nos clients français, au plus haut niveau des standards de fiabilité, de sécurité et d’efficacité énergétique
  • D’une équipe de spécialistes et architectes sur les domaines d’innovation tels que la blockchain, l’intelligence artificielle et le quantique.

 A propos de l’Université de Montpellier

L'Université de Montpellier, née en 2015 de la fusion des Universités Montpellier 1 et Montpellier 2, est également l'héritière de la longue histoire universitaire de Montpellier qui remonte au 13° siècle. Elle est ainsi l’une des plus anciennes universités du monde, et l'une des plus récentes, et est aujourd'hui reconnue comme la 1ère Université française pour l'innovation (classement Reuters 2018). Avec 50 000 étudiants, 16 composantes de formation, et plus de 70 laboratoires de recherche, elle couvre un très large panorama de disciplines et de champs scientifiques.


 
Actualité web & High tech sur Usine Digitale
 

L’IBM Q Hub place Montpellier sur la carte internationale du calcul quantique

 

Le président d’IBM France a lancé le 6 décembre 2018 sur le site montpelliérain de la Pompignane un centre d’excellence quantique baptisé "IBM Q Hub". C’est le premier en France, le 7e dans le monde. IBM a aussi noué un partenariat avec l’Université de Montpellier, soutenu par la région Occitanie.

 Le président d’IBM France Nicolas Sekkaki était le 6 décembre 2018 au centre client IBM du Parc industriel de la Pompignane à Montpellier pour inaugurer le "Q Hub", le pôle "maison" dédié à l’informatique quantique en France. Le vice-président Quantum Computing, Technical Strategy and Transformation IBM Systems avait aussi fait le voyage dans le sud de la France : "Le site de Montpellier, très pointu sur le développement de solutions clients, devient le 7e hub quantique dans le monde", indique Scott Crowder, selon lequel IBM compterait au total plusieurs centaines de spécialistes quantique dans le monde.

À Montpellier, le pôle d’une petite dizaine d’experts pilotés par Olivier Hess proposera aux grands clients publics et privés français, aux universitaires ou aux start-up, l’expertise IBM et l’accès via le cloud aux machines quantiques à 20 Qubits (et à 50 Qubits en 2019) situées à Yorktown, près de New-York, et Zurich.

QUANTUM AVEC L’UNIVERSITÉ DE MONTPELLIER

IBM veut constituer un écosystème d’entreprises et d’universités partenaires en France. Première à jouer le jeu : l’Université de Montpellier, avec le programme QuantUM. La collaboration portera sur le développement d’algorithmes, de modules de formation et d’études de cas d’entreprises, dans les domaines notamment de l’optimisation des procédés de l’industrie, de l’intelligence artificielle, de l’aéronautique, de la chimie et de la finance.

Pour monter sa filière quantique, l’université de Montpellier est aidée par la région Occitanie, qui apporte un financement de 1,25 million d’euros sur trois ans. "Cela nous aidera à monter une chaire, à faire venir des chercheurs internationaux, à financer le recrutement de six à sept doctorants, à accéder aux ordinateurs quantiques, commente le président de l’université Philippe Augé. C’est une opportunité rare de faire émerger un savoir-faire en région et à l’université." Pour la présidente de la région Carole Delga, ce programme est "une grande ouverture entre le monde de l’entreprise et l’éducation". La région souhaite pousser le développement d’une filière quantique en Occitanie. Déjà, un groupement de recherche associant une dizaine de laboratoires (une centaine de chercheurs) de Montpellier et Toulouse travaille sur ces technologies...

UN SITE MONTPELLIÉRAIN RENFORCÉ ?

Ouvert en 1965, le site montpelliérain d’IBM s’est profondément transformé. Ses consultants travaillent aujourd’hui sur la transformation digitale et le développement d’applications clients, de datacenters pour l’infogérance et les offres de cloud hybride pour les clients français, de spécialistes et d’architectes sur la blockchain, l’intelligence artificielle et le quantique.

Son effectif de 600 personnes pourrait se renforcer dans les mois prochains : "Nous avons annoncé en mai le recrutement de 1 800 experts en France, dont 400 sur l’intelligence artificielle, sur deux ansNous aimerions en positionner une centaine par grande région, explique Nicolas Sekkaki. Pour l’Occitanie, la décision devrait être prise dans les trois à quatre mois". IBM possède deux sites en Occitanie, Montpellier mais aussi Toulouse, où travaillent 150 personnes.

Sylvie Brouillet

 

16:33 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

26/11/2018

Ne pas s'emballer quand on nous fait rêver avec une technologie miracle

NE NOUS EMBALLONS PAS quand on nous fait rêver avec une technologie miracle : il n'existe aucune technologie qui permette de faire des miracles. TOUTES PRÉSENTENT DES CONTREPARTIES NÉGATIVES AUTOUR DESQUELLES IL FAUT FAIRE DES COMPROMIS ; AUTANT SAVOIR LESQUELS !

Aujourd'hui sur LCI, des porte-paroles des gilets jaunes évoquaient des solutions françaises pour fabriquer du pétrole vert ou de l'électricité, connues depuis 2012/2014 mais qu'on ne chercherait pas à exploiter, disaient-ils, avec des trémolos dans la voix et force indignation, .

Hélas pour tout le monde, aucune des 2 n'est viable !

Ce n'est pas étonnant. Les lois de physique découvertes depuis le début du 19 siècle physique, limitent beaucoup nos possibilités d'inventions : 

-d'abord qu'on ne peut pas créer de l'énergie, seulement la transformer en une énergie d'un autre type ;

- ensuite cela ne peut se faire qu'avec des pertes sous forme d'énergie thermique (chaleur qu'on n'est pas toujours capable de récupérer et qu'on laisse se dissiper dans l'environnement, comme beaucoup de sous-produits générés à cette occasion. L'exemple le plus courant est celui du CO² des moteurs à essence ou diésel comme sous produits de l'explosion qui génère l'énergie mécanique nécessaire à la propulsion d'un véhicule.

Mais revenons aux 2 solutions miracles évoquées sur LCI :

La première solution est celle de micro-algues dont beaucoup de monde a entendu parlé en 2012 à la suite d'un reportage de TF1 en Espagne.

Cette solution a beaucoup tourné sur les réseaux sociaux et continue à faire rêver beaucoup de monde.

Très peu cherchent à en savoir plus ! Pourtant la société qui a mené ce projet a fait faillite en 2012.

L'INRA de Sophia Antipolis qui avait lancé à  la même époque une étude analogue sur ces micro-algues n'en parle plus.

Il est estimé aujourd'hui qu'il faudra encore 20 ans pour que cette technologie soit utilisée, car aujourd'hui en dépit de son avantage de captage de CO2, son bilan carbone est négatif et il faut plus de pétrole pour fabriquer du pétrole vert qu'on en produit.

Voir le billet complémentaire que j'ai rédigé ce 6/11/2018 : 
http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/archive/...

La deuxième solution est celle de l'entreprise COLAS sous-traitant de Bouygues, spécialiste de travaux routiers et de la production ou le recyclage de matériaux de construction.

"En 2015, Colas présente WATTWAY, revêtement photovoltaïque directement posé et collé sur la route qui produira de l’électricité par simple exposition au soleil et qui devrait-être commercialisé en 2016. L'entreprise a créé cette innovation brevetée au terme de cinq années de recherche menée conjointement avec l'INES" dit Wikipedia.

Où en sommes-nous ? Eh bien décembre 2016 on a fait le bilan du projet à partir d'une expérimentation à échelle réelle sur 1 km de route dédiée au essais. La conclusion rapportée par le site Futura Science
https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/develo... est sans ambiguité : Avec un prix à 17€ du KWH crête (c'est à dire au maximum d'ensoleillement), on est encore loin des 6€ prévus, la solution est pour longtemps encore trop onéreuse pour être généralisée. On peut déplorer aussi de constater que rien n'est dit sur la façon dont se comporte ce revêtement dans le temps, ni ses impacts environnementaux réels à la production ...

En 2017 on apprend que cette technologie présente quelques autres problèmes : en particulier, de bruit et de pluie, cette dernière dégrade les pavées photovoltaïques et les fait disjoncter :
https://www.automobile-propre.com/wattway-premier-bilan-route-solaire/
I
l était question de généralisation en 2019, force est de constater qu'on ne trouve rien à ce sujet, que des petites expérimentations ça et là qui permettent de faire du buzz pour verdir BOUYGUES et les élus politiques qui font leur promotion.

Il existe des projets de revêtements concurrents, produisant de l'électricité à partir du phénomène de piezzo-électrique (déformation d'un cristal produisant un courant électrique), pour originaux qu'ils soient, il ne sont pas opérationnels :
http://www.cleantechrepublic.com/2010/03/10/route-piezoel...
 
Cette étude de l'Université de Standford apporte tous les éclairages scientifiques nécessaires sur la viabilité des projets bâtis sur ce pricipe de récupération des vibrations :
http://large.stanford.edu/courses/2012/ph240/garland1/

Elle établit que même si une route transporte plus de 600 véhicules à l'heure, il est peu probable qu'un kilomètre produise une puissance qui dépasse 400 kW.

Et conclut : "Les bénéfices nets ne seront visibles qu'après au moins 12 ans, ce qui est une sous-estimation. Outre les coûts financiers liés à la fabrication et à l'installation, il convient également de prendre en compte de nombreux autres coûts, tels que l'impact environnemental de la fabrication de la céramique PZT utilisée dans les dispositifs d'Innowattech. Bien que les dispositifs piézoélectriques gagnent en popularité, ils sont moins capables que ce qu’on avait prétendu en raison de contraintes physiques."

AUTRES VOIES :
Il existe de nombreuses variantes au projet Piezz-électrique pour moins perdre d'énergie avec un véhicule :
http://www.auto-moto.com/actualite/environnement/transfor...


Pour un peu, on en viendrait pour pouvoir utiliser dans de "bonnes conditions" la technologie GenShock a faire des routes un peu cabossées pour tirer plus d’énergie des amortisseurs !

https://auto.lapresse.ca/technologies/201309/10/01-468798...

"Comme le temps passe vite. En février 2009, dans cette rubrique, on faisait état de l'optimisme contagieux de trois étudiants du Massachussetts Institute of Technology ayant mis au point un «amortisseur régénératif» capable de transformer les nids-de-poule en électricité.

Ceux-ci affirmaient que leur gadget, GenShock, produirait beaucoup d'électricité avec les oscillations de la suspension, assez pour rendre inutile l'alternateur et améliorer de 10% l'efficacité énergétique d'un véhicule.

Sauf que ça ne se passe pas comme prévu. En tout cas, pas encore. Leur entreprise, Levant Power, vient de signer un beau contrat avec l'important équipementier automobile allemand ZF Friedrichshafen AG, mais la contribution de GenShock est beaucoup plus modeste que l'ambitieux objectif annoncé il y a quatre ans.

ZF va intégrer un GenShock à un nouvel amortisseur hydraulique en continu (sans ressort). Ces amortisseurs existent déjà, mais ils ont le défaut de tirer beaucoup de jus de la batterie et d'augmenter la consommation d'essence.

En fixant un GenShock sur la surface extérieure de chaque amortisseur, ZF affirme pouvoir rendre ce dernier presque autosuffisant en électricité. Presque.

La suspension aura encore besoin d'électricité, mais à un niveau qui ne sollicite pas la batterie déraisonnablement.

C'est bien, mais on dirait que le GenShock vient d'absorber le choc de la réalité et que les autos vont avoir un alternateur durant quelque temps encore."


19:29 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

23/11/2018

Ventes 2017 de Pesticides en Occitanie

 

Le site Générations Futures a rendu publiques ce mardi 20 novembre les cartes de France, détaillées et exclusives, des ventes de pesticides par département et par catégorie de pesticides. Plusieurs départements de la région Occitanie font figure de mauvais élèves, particulièrement le Gard et l'Hérault, qui figurent dans le top 10 des plus consommateurs de pesticides en France.

Où achète-t-on le plus de pesticides ? Et lesquels ? Souvent interpellés par ces questions, ceux qui font vivre le site de Générations Futures ont décidé d'y répondre. Pour y arriver, ils ont utilisé les données officielles de 2017 existantes issues de la fameuse BNVD (base de données des ventes des distributeurs) qui donnent les quantités des différents produits commerciaux pesticides vendus dans chaque département. De ces données, ils ont ensuite déduit les quantités de matières actives vendues dans chaque département.

 

En Occitanie, le Gard se classe à la 6e place du département le plus consommateur de pesticides, l'Hérault a la 9e place. Sans surprise, l'Aveyronet la Lozère figurent parmi ceux qui en consomment le moins.

 

Plusieurs départements de la région Occitanie font figure de mauvais élèves, particulièrement le Gard et l'Hérault.

Plusieurs départements de la région Occitanie font figure de mauvais élèves, particulièrement le Gard et l'Hérault. - CAPTURE ECRAN GENERATIONS FUTURES

 

Dans le Gard, 2 291 133, 91 kg de pesticides ont été vendus en 2017, dont, dans l'ordre croissant : du soufre pour pulvérisation, du soufre sublime, du glyphosate. Le Gard occupe la 6e place des ventes de pesticides en France.

Dans l'Hérault , 1 841 384, 37 kg ont été vendus en 2017, dont, dans l'ordre croissant :du soufre pour pulvérisation, du soufre triture, du soufre. L'Hérault occupe la 9° place des ventes de pesticides en France.

Dans l'Aude1 141 330, 51 kg de pesticides ont été vendus en 2017 dont, dans l'ordre croissant : du soufre pour pulvérisation, du soufre, du soufre triture. L'Aude est le 22° département de France dans la consommation de pesticides.

Dans les Pyrénées-Orientales828 404, 95 kg de pesticides ont été vendus en 2017, dont, dans l'ordre croissant : du soufre, du soufre pour pulvérisation, du soufre triture ventile. Les Pyrénées-Orientales sont le 31° département de France dans la consommation de pesticides.

En Aveyron, la vente de pesticides est bien plus faible que dans les autres départements, tout comme en Lozère.

Pour l'Aveyron, 191 716,78 kg de pesticides ont été vendus en 2017, dont, dans l'ordre croissant : du glyphosate, du soufre pour pulvérisation, du prosulfocarbe. L'Aveyron figure à la 72° place des ventes de pesticides en France.

La Lozère figure parmi les bons élèves. 6 245, 73 kg de pesticides ont été vendus en 2017, dont, dans l'ordre croissant, du glyphosate, du sulfate de fer, du prosulfocarbe. Des ventes limitées qui permettent à la Lozère de figurer seulement à la 99e place des départements consommateurs de pesticides

02:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

06/11/2018

C’était a priori une bonne idée : utiliser des microalgues pour produire un carburant

Article de mars 2018

C’était a priori une bonne idée : utiliser des microalgues pour produire un carburant, et ainsi ne pas gaspiller les terres fertiles à vocation alimentaire. Mais les données issues du retour d’expérience de la R&D sont catastrophiques. L’EROI est inférieur à 1 :1. Autrement dit le contenu énergétique des algocarburants est inférieur à l’énergie qui a été dépensée pour les obtenir.

Il faut beaucoup d’énergie pour cultiver les algues (a fortiori s’il s’agit de cultures en bioréacteurs fermés pour éviter les contaminations microbiologiques), et aussi pour casser les cellules algales et produire les solvants nécessaires à l’extraction de l’huile obtenue. 

A l’occasion d’une interview pour le média Atlantico.fr, le Jean-Philippe Steyer de l’INRA a estimé que « les moyens technologiques destinés à produire de “l’algocarburant” sont de manière générale plutôt énergivores. C’est pourquoi on peut se demander si le biocarburant peut réellement être considéré comme le domaine de prédilection de l’exploitation des algues ».

Encore plus grave, les quantités de Phosphore et d’eau nécessaires sont gargantuesques. Or les stocks mondiaux en Phosphore sont très limités et l’eau douce est la denrée la plus précieuse pour l’humanité. Il faut entre 32 litres (dans l’hypothèse d’un recyclage intégral de l’eau) et 3 650 litres d’eau par litre d’algocarburant. Contre 2 litres d’eau par litre d’essence. Le Peak Phosphorus est encore plus inquiétant que le peak Oil (pic pétrolier) car le phosphore est indispensable à la croissance des végétaux, y compris ceux à vocation alimentaire.

Dans l’article « Une douzaine de raisons expliquant pourquoi le monde ne tournera pas aux algocarburants », le site EnergySkeptic.com a rassemblé l’ensemble des problèmes que pose la filière. Trouver à la fois un grand site plat (pour installer les bassins), ensoleillé et qui dispose aussi d’une source de CO2 (par exemple une centrale thermique à charbon ou au gaz) et d’une source d’eau, ce n’est pas vraiment aisé.

Alors que le bilan des agrocarburants de première génération est médiocre, celui des algocarburants est catastrophique. Pourquoi donc ExxonMobil s’obstine-t-il dans cette voie ? Juste pour le fun de financer un programme de recherche fondamentale ? C’est probablement plutôt pour de simples raisons de communication en faveur des carburants liquides face à la vague de la voiture électrique à batterie. Les algocarburants confèrent une (fausse) teinte verte aux carburants pétroliers dans lesquels ils sont mélangés. Ce programme de recherche serait alors en réalité qu’une composante d’un programme de Public Relation (PR). Maintenir coûte que coûte l’illusion selon laquelle le moteur thermique aurait de l’avenir.

ExxonMobil et Synthetic Genomics Inc ont modifié génétiquement une souche d’algues pour doubler sa teneur en huiles sans inhiber sa croissance. L’OGM obtenu pourrait contaminer les milieux naturels. Mais les 10 000 barils annoncés pour 2025 (dans 7 ans), soit 1590 tonnes, constituent une goutte minuscule. Le parc automobile français, à lui seul, consomme 50 millions de tonnes de pétrole, soit plus de 30 000 fois plus.

Jean-Gabriel Marie

https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/al...

 

Article du 27 mars 2012

Micro-algues de Sophia Antipolis à Narbonne puis Mèze

Le projet Greenstars lancé dans le cadre du programme d'investissements d'Avenir, a été choisi pour lancer la filière de valorisation des micro-algues. Il va sous la forme juridique de société par actions simplifiée devenir un des 9 instituts d'excellence sur les énergies décarbonnées (IEED). 
L’objectif est double : 
- être en mesure d’ici 10 ans de produire de façon industrielle du biocarburant 
- à court-terme dès 2013, de produire diverses molécules : 
  protéines pour nourrir les poissons 
  oméga 3 et omega 6 

GreenStars doit devenir le maillon qui accélèrera le passage des innovations de la recherche à l'industrie ! "
Il ne s'agit pas seulement de rassembler des acteurs autour d'une thématique, mais d'aller vite, de faire la preuve du concept, de produire des pilotes, des démonstrateurs, bref, de générer ensemble les bases de l'industrie des micro-algues de demain." déclare le chercheur Olivier BERNARD membre de l'équipe BIOCORE à l'INRIA Sophia Antipolis-Méditerranée.

Un budget de 160 ME sur 10 ans est initialement prévu dont près de 20% d’aide publique. Le projet a pour ambition de se positionner, d’ici cinq à dix ans, parmi les centres d’excellence mondiaux dans le domaine de la bio-raffinerie des micro-algues.

Face à des enjeux stratégiques mondiaux relatifs au développement des bioénergies et des produits biosourcés, les micro-algues apparaissent aujourd’hui comme une solution porteuse d’avenir et de développements économiques majeurs à un horizon d’une dizaine d’années. Les recherches et les investissements dans la filière des micro-algues à des fins énergétiques se sont récemment considérablement développés : plus de $ 2 Mds d’investissements et plus de 200 projets de recherche et développement ont été recensés, en majorité aux Etats-Unis.

Sans utiliser de terres arables, cette filière offre la possibilité de produire des biocarburants de troisième génération à partir de CO2 d’origine industrielle et de substrats issus d’eaux recyclées. Elle s’inscrit ainsi dans une stratégie de recyclage et de valorisation des rejets issus de l’activité humaine. Par ailleurs, les micro-algues peuvent accumuler jusqu’à la moitié de leur poids en lipides, l’une des matières premières des biocarburants, d’où une productivité qui peut atteindre des valeurs élevées.



(Rappel :  grosso modo, l’INRA s’occupe de recherche agronomique tandis que l’INRIA s’occupe de recherche en informatique et automatique. L’INRIA travaille en coopération avec l’INRA pour déterminer les conditions de productivité optimales des micro-algues en  les modélisant sur ordinateur pour les simuler et avoir le moins de tests réels possibles à faire.)

MIDI LIBRE Narbonne La micro-algue, futur biocarburant grâce à l’Inra

MARIE PINTADO 27/03/2012, 09 h 05 | Mis à jour le 27/03/2012, 13 h 58

http://www.midilibre.fr/2012/03/27/la-micro-algue-futur-b...

Autres liens :

La micro-algue, futur biocarburant grâce à l’Inra

[…] les laboratoires de l’Inra au Quatourze, […]. Jean-Philippe Steyer et son équipe de chercheurs viennent de décrocher l’appel d’offres lié à la valorisation des micro-algues lancé par l’État, dans le cadre de projets d’investissements d’avenir dans les énergies décarbonées

En résumé, pendant dix ans, l’Inra va avoir pour mission de développer tout le potentiel de cette culture en bassin.

[…] 45 partenaires ont été mobilisés […] et vont continuer à l’être, à travers la SAS Greenstars bientôt créée. "L’objectif est d’être le chaînon manquant entre la recherche académique et l’industrialisation. Notre rôle est de construire la filière française".

[…] Le projet va être conduit sur trois sites :

  • aux abords de l’étang de Thau à l’écosite de Mèze où siège Greenstars,
  • dans la plaine du Var aux environs de Nice,
  • et sur le territoire du Grand Narbonne. Dix bassins ouverts (appelés “raceway”) d’un hectare chacun vont ainsi être aménagés sur le site de l’Inra à Pech Rouge.[…]. Aucune gêne olfactive n’est à craindre, "si cela est bien géré".

Outre la mise au point des procédés d’extraction des molécules d’intérêt, la mission de la quarantaine de chercheurs de Greenstars va être "d’arriver à produire à un coût correct". Les premières mises en culture dans les bassins sont prévues pour le printemps 2013.

[…] Les entreprises susceptibles d’être intéressées par la valorisation des micro-algues ne devraient pas être difficiles à trouver...  Pas plus loin qu’au sein de la pépinière d’entreprises

  • Innovéum, zone de la Coupe,
  • Al’guinove, jusque-là basée à Gaillac, vient de décider de venir s’y installer l’an prochain.

INRIA Spohia Antipolis - Energies renouvelables

Sophy Caulier - 20/03/2012

GreenStars développera à terme des biocarburants à base de micro-algues

Olivier Bernard, Chercheur Inria© Inria / Photo J. Wallace

Le projet GreenStars vient d'être retenu au titre des Investissements d'Avenir en tant qu'Institut d'Excellence sur les Energies Décarbonées (IEED). 

De quoi s'agit-il et quels sont ses objectifs ? Olivier Bernard, chercheur de l'équipe-projet Biocore, au centre Inria Sophia Antipolis - Méditerranée, répond à toutes ces questions.

Qu'est-ce qu'un IEED et qu'est-ce que le projet GreenStars ?

Olivier Bernard : 
Les « Instituts d'Excellence sur les Energies Décarbonées » ont été lancés dans le cadre du programme Investissements d'Avenir. A ce jour, neuf instituts ont été labellisés dans le cadre des deux appels à projet. GreenStars est un IEED qui va regrouper de nombreux acteurs de la filière de valorisation des micro-algues (voir encadré ci-dessous). Sur le plan administratif, ce sera une société par actions simplifiée (SAS), c'est-à-dire que les partenaires seront tous actionnaires de la société. Sur le plan pratique, GreenStars est un réseau national de plates-formes collaboratives, qui consolide l'expertise et les technologies des meilleurs acteurs publics et privés de la filière.

Quel est l'objectif de GreenStars ?

O. B. : C'est de contribuer à l'industrialisation de procédés qui utilisent des micro-algues, des algues microscopiques, pour produire, d'une part, de l'énergie pour le futur, du biocarburant, et d'autre part, des molécules intéressantes pour plusieurs secteurs : des protéines pour nourrir les poissons, des oméga 3, des oméga 6… Pour que ces procédés puissent être industrialisés, nous allons avoir besoin d'un certain nombre d'innovations et de ruptures technologiques. Nous voulons que GreenStars devienne le maillon pour accélérer le passage des innovations de la recherche à l'industrie ! Il ne s'agit pas seulement de rassembler des acteurs autour d'une thématique, mais d'aller vite, de faire la preuve du concept, de produire des pilotes, des démonstrateurs, bref, de générer ensemble les bases de l'industrie des micro-algues de demain.

A quelle échéance cette filière industrielle verra-t-elle le jour ?

O. B. : La filière biocarburants devrait être opérationnelle d'ici à une dizaine d'années. Mais plusieurs marchés sont accessibles à plus court terme. Par exemple, les nutriments pour poissons ou pour animaux devraient exister d'ici à 3 ans. De même, certaines molécules devraient être disponibles dans les prochaines années pour les industries chimique et cosmétique.

Quels sont les défis scientifiques d'un tel projet ?

O. B. : Ils sont nombreux mais le premier défi – et le principal – est d'enrichir notre connaissance des micro-algues afin de mieux les domestiquer. Cette ressource a été très peu utilisée jusque là alors que son potentiel est énorme puisqu'elle transforme le CO2 en carbone organique. Mais c'est une ressource très complexe. Il existe plusieurs centaines de milliers voire des millions d'espèces de micro-algues et nous en connaissons 20 ou 30 000 seulement ! Il nous faut identifier le potentiel des espèces connues et stockées dans des collections de cultures – des algothèques ! –, mais aussi récolter de nouvelles espèces issues du milieu naturel. Puis il faudra les faire pousser et améliorer leur productivité en les stressant. Car c'est bien en déclenchant un stress métabolique que l'on peut améliorer la production d'un composant par une micro-algue ! Mais ce stress doit être parfaitement dosé. Pour produire des huiles, par exemple, il faut carencer un élément nutritif de la micro-algue pour qu'elle accumule les lipides, mais sans interrompre sa croissance. Enfin, il faut extraire les composés à haute valeur ajoutée. Et, autre défi important, il faut faire tout ça à un coût financier et environnemental acceptable, autrement dit, ne pas consommer plus d'énergie que l'on en produira.

Green Stars explorera-t-il d'autres pistes que la production de biocarburants ?

O. B. : Oui, les micro-algues permettent d'envisager de nouveaux systèmes de dépollution. Grâce à leurs capacités épuratoires des effluents liquides ou gazeux, elles pourront être associées à d'autres procédés biologiques et utilisées pour ce que l'on appelle l'épuration biologique, qui contribue à diminuer les rejets polluants.

Le projet compte plusieurs équipes des sciences du numérique. Quel est leur rôle ?

O. B. : Les défis sont différents et imbriqués les uns dans les autres. Difficile de connaître précisément les performances d'une micro-algue lorsqu’elle vit au laboratoire et d'imaginer les conditions optimales pour qu'elle atteigne son potentiel réel de production. Il faudrait des années et des années de recherche. Les sciences du numérique permettront d’identifier et de simuler très en amont ce potentiel et l'environnement optimal d'une micro-algue. Les travaux que nous avons réalisés nous permettent de reproduire ces conditions optimales dans des systèmes de culture, par des techniques issues de la science du contrôle. De plus, il s'agit d'organismes contenus dans un milieu liquide, agité et dense dans lequel la lumière pénètre peu… Grâce à des modèles mathématiques d'hydrodynamique, de distribution de la lumière, de développement des micro-organismes, etc, nous pourrons simuler la productivité des micro-algues en interaction avec leur environnement. Les sciences du numérique apporteront également une aide précieuse en combinant l‘information issue des quelques capteurs disponibles en ligne aux modèles numériques. Ainsi, nous pourrons surveiller, en temps réel, l’état physiologique des microalgues, et leurs performances. Trois équipes-projets Inria participeront à cette aventure (BIOCORE, BANG, MODEMIC).

GreenStars ne part pas de zéro ?

O. B. : Non, loin de là ! Les 45 partenaires* apportent chacun leurs savoir-faire et leurs connaissances. Green Stars rassemble un cocktail de matières scientifiques. Il y aura des experts en biologie, en génie des procédés, en biocarburants… Inria a un rôle fort dans ce cocktail, car nous travaillons depuis près de vingt ans sur les modèles numériques de micro-algues. Nous pouvons quantifier l'apport de chacune des sciences et simuler l'impact de chaque rupture technologique sur la productivité globale. Notre capacité à proposer un modèle numérique global donnera de la cohérence aux nombreux thèmes de recherche abordés dans ce projet.

____________ De nombreux acteurs pour bâtir une filière industrielle complète ____________

Green Stars s'est doté des moyens nécessaires pour atteindre son objectif : bâtir l'industrie des biocarburants de demain. Le projet va rassembler 45 acteurs (venus du public, des organismes de recherche et des collectivités territoriales, et d'autres venus du privé : pôles de compétitivitégrands industriels et PME innovantes. Ils seront actionnaires d'une société, qui va être créée rapidement.

Green Stars bénéficiera d'un budget de 160 millions d'euros sur 10 ans. Son effectif à terme sera de 200 personnes dont 80 chercheurs. Les principales installations seront implantées sur trois sites :

  • Montpellier-Etang de Thau (siège principal à l'Ecosite de Mèze),
  • Narbonne
  • et Nice (Plaine du Var).

Les laboratoires de recherches participants mettront leurs infrastructures à disposition.

(*) Partenaires :

Organismes publics :

  • Des organismes de recherche et des universités : INRA, Inria, CNRS, IRD, Ifremer, CEA, IFP-EN, Université Montpellier 2 et Université Pierre et Marie Curie.
  • Des collectivités territoriales : la Communauté de Communes du Nord Bassin de Thau, la Communauté d’Agglomération du Grand Narbonne, la Métropole Nice Côte d’Azur, le Conseil Général des Alpes Maritimes, la Région Languedoc Roussillon et la Région PACA.

Organismes privés :

  • Des pôles de compétitivité : Trimatec, Mer PACA et Industries & Agro-Ressources qui ont labellisé le projet.
  • Des industriels : Air Liquide, ACRI, Alfa Laval, Algaestream, Algenics, Algu’Innov, Bioalgostral, EADS, Eco-Solution, Envolure, Fermentalg, Greensea, IDEE Aquaculture, La Compagnie du Vent-GDF Suez, Microphyt, Naskeo Environnement, Ondalys, Peugeot Citroën Automobiles, Rhodia, Roquette, Sofiprotéol, Soliance, Solvay, Suez Environnement, TIA, TOTAL, Véolia Environnement

Le campus de Green Stars sera établi sur l’étang de Thau dans l’Hérault comme une « plate-forme fédérative de recherche et développement ».  Le but du projet : faire en sorte que la filière de production de micro-algues devienne efficace et rentable.

2 à 5 projets seront identifiés, hébergés et accompagnés chaque année. Green Stars concernera l‘ensemble de la filière, depuis la production d’énergie jusqu’à la valorisation de déchets et à la production de composés d’intérêt.

Les micro-algues ont des avantages décisifs

http://www.consoglobe.com/projet-avenir-le-projet-green-s... 
http://www.consoglobe.com/projet-avenir-le-projet-green-s...

algues-cyanobacteries-    Végétaux aquatiques, les algues n’occupent pas des terres utiles à l’agriculture à destination alimentaire, 

-    La culture des micro-algues consomme du CO2 et apparaît donc comme une piste potentielle pour capturer et recycler du carbone produit par des industries par exemple ? 

-    Leur culture consomme des nutriments, phosphates ou nitrates, ce qui permettra de se débarrasser d’eaux usées,  

-    Un rendement exceptionnel : les micro-algues pourraient produire entre 20 et 30 hectares d’huile par hectare et par an, contre 1 tonne pour le colza ou 6 tonnes pour le palmier, selon un spécialiste de l’Ifremer (Paul Cadoret, directeur du laboratoire de physiologie et biotechnologie des algues), 

-    Le carburant n’est pas le seul débouché des algues : elles devraient contribuer à la fabrication d’aliments pour animaux, de cosmétiques, de colorants, de compléments alimentaires, d’anti-oxydants, …

La société espagnole, Bio Fuel Systems, à Alicante, va produire du biocarburant à base de plancton (algues). 

Les projets antérieurs

L’avenir de la biomasse à travers le projet VEGA (2009)

http://www.enerzine.com/41/4913+la-recherche-se-penche-su...

Finalité : identifier des espèces végétales, plantes annuelles ou pérennes ou micro-algues, et des systèmes de production qui répondent aux demandes des nouvelles filières énergétiques et de la chimie et qui soient compatibles avec des objectifs de durabilité, en tenant compte de tous les intrants et des bilans écologiques complets. 
Toutes formes de valorisation de la biomasse seront envisagées : biocarburants, chimie du végétal, combustion directe pour la production d’énergie, biomatériaux …

 

Le point sur les potentiels de recherche au 25 mai 2012

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70093.htm

 

L'article présente les diverses méthodes potentielles de production de biocarburants à base d'algues.

Bien que l'utilisation des microalgues pour la production énergétique fasse l'unanimité, de nombreux points restent à soulever et clarifier.

Il est établi qu'il ne sera pas possible d'offrir une place de choix au biocarburant algal sur le marché mondial sans avoir au préalable ajusté la chaîne de procédés en vue d'une optimisation énergétique.

Pour chacun des processus utilisés, l'article dénote des avantages et des inconvénients à l'utilisation des microalgues.

Certains problèmes techniques dans la mise en oeuvre de ces nouvelles technologies doivent être surmontés, de même que certaines contraintes économiques. En effet, ce nouveau système énergétique a un fort potentiel mais également un coût très élevé.

Selon les auteurs et les recherches qu'ils ont effectuées pour achever cet article, la production de biocarburant algal dans les prochaines années pourrait prendre deux directions différentes.

  • La première serait principalement axée sur les biocarburants en tant que produit fini possédant des propriétés spécifiques, comme par exemple un biocarburant destiné uniquement aux avions [2]. Dans cette situation, le défi à relever serait d'ordre financier, car les frais de production seraient très élevés.
  • Dans la seconde, le point important serait l'origine de la biomasse. Des algues peuvent en effet être produites pour un usage particulier (séquestration du CO2 et traitement des eaux usées sont certaines possibilités), toutefois, le principal objectif de cette ligne de conduite ne serait pas de produire un certain type d'algues avec des propriétés très spécifiques mais de choisir l'algue et de développer des procédés qui lui seraient appropriés pour une application énergétique quelconque.

Pour en savoir plus, contacts :

- [1] Pour plus d'informations sur l'utilisation des microalgues pour les biocarburants en Allemagne lire le rapport : "L'utilisation des micro-algues pour la production de biocarburants en Allemagne" - Rapport Allemagne - 2/02/2012 - http://www.bulletins-electroniques.com/rapports/smm10_058...

- [2] Pour plus d'informations sur les biocarburants utilisés pour des avions :

- "Premiers résultats du test de biocarburant sur un avion de ligne de la Lufthansa" - BE Allemagne 564 - 22/03/2012 - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/69512.htm

- "Biokérosène : Lufthansa s'associe à l'Université de Lunebourg " - BE Allemagne 567 - 12/04/2012 - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/69715.htm

Un carburant du futur dans l’eau de mer

http://www.metrofrance.com/nice-cannes/un-carburant-du-fu...

[...]

 "Le phytoplanction est composé d’organises tout petits mais très compliqués, expose Antoine Sciandra, le directeur du Laboratoire Océanographique de Villefranche sur mer. Nous avons découvert qu’en le stressant avec de l’azote il produit de grandes quantités de lipides". Cette huile végétale d’origine marine est la base du biodiesiel, capable de faire fonctionner les moteurs à explosion. [...]

"A court terme, poursuit Olivier Bernard, directeur de recherches à l’INRIA, nous sauront produire pour l’aquaculture (de la nourriture pour les poissons d’élevage, NDLR), puis pour l’industrie cosmétique et dans dix ans pour le marché de l’énergie". Car si les scientifiques savent déjà créer du biocarburant à base de phytoplanction, son coût est encore prohibitif (10 euros le litre environ). Mais dans une décennie, on pourrait trouver ce carburant vert à la pompe, pour 0,89 euros !

03:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

03/11/2018

Stop à la souffrance animale

Trop de souffrances inutiles sont infligées aux animaux ! (et pas qu'à eux) ...

Crâneurs, râleurs qui acceptaient les pires turpitudes, qui dénigraient ceux qui luttent contre...occupez-vous de vos intérêts personnels, laissez œuvrer ceux qui s'efforcent de faire grandir l'humanité dans sa dignité et son amour des êtres sensibles !

Nous avons besoin de réorganiser le monde, ensemble, non de le laisser se déliter en nous divisant.

Indre : un abattoir fermé par le ministère de l'Agriculture après une vidéo choc de L214

Maltraitance animale. Après la diffusion d'une vidéo de L214, un abattoir de l'Indre contraint de fermer

Sète : une nouvelle association contre l'enfermement des animaux

Catherine Chauzit (à d.) en 2014 contre le spectacle d’otaries et de requins.
Catherine Chauzit (à d.) en 2014 contre le spectacle d’otaries et de requins.ARCHIVE V. A.

Catherine Chauzit est à la tête d'une antenne des Gardiens de Thau : Sèt'Animalistes de Thau

Catherine Chauzit n’a cure des quolibets et des noms d’oiseaux dont elle est affublée lorsqu’elle manifeste "pacifiquement" contre la maltraitance animale. Du reste, la présidente de l’association Les Gardiens de Thau vient de créer une antenne à cette association qui lutte pour l’environnement : “Sèt’Animalistes de Thau”. Entretien.

Pourquoi avoir créé une nouvelle association autour de la défense des animaux ?

Cela faisait longtemps que je voulais créer une association distincte des Gardiens de Thau autour de la défense des animaux. C’est parti en 2014 quand nous avions manifesté contre l’exposition de requins et des otaries en captivité sur la place Stalingrad. Depuis, nous avons systématiquement manifesté devant les cirques où il y avait des animaux enfermés.

Vos actions devant les cirques ont quel objectif ?

Obtenir de la mairie un arrêté municipal interdisant les cirques avec animaux sur la ville. Car avant les représentations, ils sont bien soignés mais le reste du temps ces animaux vivent mal leur enfermement. Pour nous, c’est de la maltraitance.

Pourquoi avoir créé une antenne ?

Car certains militants des Gardiens de Thau ne veulent pas apparaître sur “Sèt’Animalistes de Thau” même s’ils sont solidaires de nos actions.

Combien êtes-vous ?

Une dizaine. Nous ne sommes pas nombreux mais cela n’a pas d’importance. On manifestera à chaque fois qu’un cirque avec animaux viendra sur la commune, tout en restant pacifiques. Nous nous mettons à l’entrée et nous faisons de la sensibilisation. Malgré les noms d’oiseaux, les menaces nous manifestons dans le cadre de la loi imposée par la préfecture. Nous ne sommes pas des activistes violents, nous n’empêchons personne de rentrer au cirque. Seulement, nous informons le public sur la maltraitance et les conséquences de l’enfermement.

Vous avez obtenu du précédent cirque qu’il ne reste que deux jours contre quatre prévus...

Et pourtant nous n’avions pas été épargnés par Midi Libre qui s’était moqué de nous. On se fiche d’être peu nombreux, nous croyons à nos actions et nous continuerons à manifester à chaque fois.

# Ce samedi 3 novembre de 10 h à 12 h, un rassemblement devant la mairie de l’association demandera au conseil municipal "un arrêté municipal interdisant les cirques avec animaux" à Sète. https://www.facebook.com/ groups/animalistesthau/

Sète : les animalistes réclament l'interdiction des cirques avec animaux

2799918433.jpg
Place du Pouffre, les militants de Sèt'Animaux de Thau ont interpellé les passants et les automobilistes pour les sensibiliser au sort des animaux de cirque.S.M.

Les militants de l'association Sèt'Animalistes de Thau ont manifesté ce samedi matin devant l'hôtel de ville pour demander au maire qu'il prenne un arrêté interdisant les cirques avec animaux.

Un singe triste grimé en clown derrière des barreaux, un éléphant maintenu au sol par des cordes, un lionceau qui passe la tête dans une grille : les images interpellent. Tout comme les slogans : "Les animaux ne sont pas des clowns", "L'esclavage n'est pas un spectacle". 

Un arrêté municipal

Les militants de l'association Sèt'Animalistes de Thau ont manifesté ce samedi matin devant l'hôtel de ville pour demander au maire qu'il prenne un arrêté interdisant les cirques avec animaux à Sète. Objectif : dénoncer une souffrance inutile. 

Les explications de Catherine Chauzit, présidente de l'association, accompagnée d'une militante de la cause animale, Josiane Amarger. 

 

19:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

21/12/2017

Projet VALDORA - Des dorades stockées vivantes ! Subventions sur fonds européen DLAL FEAMP

Le Projet VALDORA, vous connaissez, tous : 
Mettre la daurade en cage à la sortie de l'étang, lors de sa migration d'automne - parce que ça fait chuter les cours - et la conserver ainsi jusqu'aux fêtes pour la revendre à bon prix à Noël. 
- - - 
Voici quelques détails de l'opération :
- le coût estimé du projet (sur 3 mois chaqu'année) porté par le Cépralmar et 3 professionnels de la lagune de Thau (Denis Talano, Kevin Henri, Robert Rumeau), est de 94.710 euros.
- ce montant a été validé par le Comité de Sélection de Pilotage du 21 avril 2017 (composé d'une multitude de partenaires institutionnels dont Ifremer, le lycée de la mer Paul Bousquet, le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins du Languedoc-Roussillon)
- le subventionnement de ce projet se fait à hauteur de 40% de ce montant estimé du projet, sur les fonds FEAMP dont la totalité représente une enveloppe de 714.522 euros gérée par le Syndicat Mixtte du Bassin de Thau.
- le nombre de cages de capture utilisées est de 6 (chacun des 3 pêcheurs professionnel en gérant 2)
- les conceptions des cages de capture (essais avec variantes de modèles) sont réalisées par la société Balarucoise "Les poissons du Soleil"
- L'espace vital attribué aux daurades en cage de capture et en bassin d'élevage (chez MUREX) est de 15 kilos de poissons par mètre cube, chaque cage peut ainsi accueillir entre 300 à 450 kg de poissons tout en restant dans les normes.

En résumé, on conserve en bassin pendant 3 mois entre 1tonne8 et 2tonnes7 de daurades (moyenne 2tonnes250) revendues au prix fort tout en recevant une subvention annuelle de 37.884 euros qui rembourserait la 3e année largement la mise de fonds initiale d'il y a 2 ans !

Les subventions étant encadrées depuis 2014 et devant concourir à la satisfaction d’un intérêt général, ou local, je me demande en quoi cette initiative privée qui a pour objectif de faire plus de profit sur le dos du consommateur, et qui détruira des possibilités de reproduction des daurades, mérite subvention ? Si on y ajoute quelques effets collatéraux, sur la santé des bestioles ainsi concentrées, ou les contrecoups économiques que cela peut induire sur d'autres productions, ce serait plutôt des pénalités qu'il faudrait imposer à ce genre d'initiative.

Finalement, Catherine Chauzit qui pourrait nous faire un bilan environnemental scientifique ? 

Ci-dessous dans le commentaire suivant les références que j'ai utilisées, à partir du post fait sur le groupe LIONEL BRIET CANDIDAT 2020 (que je n'ai pas repris à cause des calculs qui y sont faits, je pense être plus correct en faisant l'hypothèse que la subvention est reconduite chaque année au moins 3 ans sans dépasser le montant du projet ou le plafond de 200.000€)



GLOSSAIRE

DLAL   Développement Local par des Acteurs Locaux
FEAMP Fonds européens pour les affaires maritimes et la pêche
GALPA Groupe d'action locale pêche aquaculture

Communiqués Collectivités locales :

Le 09 Août 2016

Le bassin de Thau élargi au littoral agathois fait partie des quatre territoires identifiés par la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée pour bénéficier des Fonds européens pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) 2014-2020 dans le cadre d’une stratégie DLAL (Développement Locale par les Acteurs Locaux).

Le Syndicat mixte du bassin de Thau a été désigné structure pilote. Une enveloppe de 714 522 euros va permettre de développer un plan d’actions et de co-financer des projets clés pour les professionnels locaux.

 

Chronologie du Projet VALDORA :

http://thau-infos.fr/index.php/edito-du-mois/anciens-edit...

http://thau-infos.fr/index.php/commune/echos/26419-du-cot...

http://thau-infos.fr/index.php/terroirs/peche/26426-murex...

http://thau-infos.fr/index.php/commune/echos/30335-le-poi...

 Encadrement des SUBVENTIONS :


Christophe Euzet William Nicolas En Marche Sète

02:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

18/12/2017

Jean-Marc LEMAITRE, Institut de Génomique de Montpellier : L'homme qui rajeunit nos cellules

Institut de génomique fonctionnelle de Montpellier - Programme de Recherche de Jean-Marc LEMAITRE et son équipe.
 
L'objectif principal de l’équipe est d'analyser dans quelle mesure le vieillissement cellulaire peut être lié à une organisation spécifique du génome en chromatine et de quelle manière cet état peut être reprogrammé vers une prolifération contrôlée.
 
Un organisme adulte assure le maintien de l’intégrité tissulaire par un contrôle précis du renouvellement de ses cellules au travers une parfaite coordination entre prolifération et différenciation.
 
Un grand nombre d’études concernant les différents niveaux d'organisation du génome ont conduit à l'hypothèse que des mécanismes épigénétiques pouvaient réguler d’une façon précise et coordonnée la réplication et l'expression de larges régions du génome organisées en domaines, au travers
différent états de la chromatine.
 
Cependant, les mécanismes moléculaires qui contrôlent cette coordination restent à élucider, mais pourraient être essentiels au maintien de la stabilité du génome et sa rupture à l'origine du vieillissement cellulaire ou du cancer.
 
De nombreuses théories parfois contradictoires sont proposées pour rendre compte des mécanismes du vieillissement de l’organisme, perçus soit comme le résultat d'un processus inéluctable ou soit comme le fruit d'une suite d'agressions qui pour-raient être évitées ou réparées.
 
Bien que supposée être un frein au développement de cellules cancéreuses, la sénescence cellulaire est aussi considérée comme une des manifestations du vieillissement de l’organisme qui pourrait conduire à de nombreuses pathologies liées à l’âge.
 
La plupart des cellules humaines, contrairement aux lignées tumorales ou aux cellules souches présentent une capacité de prolifération limitée, qui peut conduire à la différenciation terminale ou à la sénescence. Tout comme la différentiation terminale, elle s'accompagne d'une modification de l'expression génique coordonnée à un déclin de la compétence à répliquer le génome.
 
Nous postulons que le vieillissement cellulaire pourrait être un état ultime de différenciation qui pourrait s'expliquer par des modifications épigénétiques à l’origine de changements d'organisation de domaines de chromatine, rendant des gènes disponibles ou non pour la transcription et la réplication.
 
Les expériences de clonage par transfert nucléaire, et de transdifférenciation, transformant un type cellulaire en un autre, ont prouvé que la différenciation était un phénomène réversible, susceptible d'être reprogrammé à la fois au niveau de son programme de réplication et au niveau de l’expression de ses gènes. Cette plasticité de l'expression du génome nous permet d’envisager une reprogrammation des cellules sénescentes en remodelant l’organisation de la chromatine.
 
Nous analysons les modifications de l’organisation du génome en chromatine liées au vieillissement cellulaire. Cette étude est menée à différents niveaux en analysant à la fois la régulation épigénétique de cette organisation, son rôle dans l’expression et la réplication du génome ainsi que sa réversibilité, au cours d’expériences de reprogrammation vers une prolifération contrôlée.
 
Bien qu’encore mal comprise, la plasticité de l'organisation du génome, à l’origine de l'acquisition et du maintien de l'identité des cellules, constitue une des préoccupations de la médecine régénératrice de demain. Elle nécessite par conséquent, une étude approfondie que nous entreprendrons au cours du vieillissement cellulaire. Notre approche devrait permettre d’évaluer le rôle d’un contrôle épigé-
nétique sur le vieillissement et définir de nouvelles pistes pour une reprogrammation ciblée, afin de gommer certaines pathologies associées au viellissement de l’organisme.
 
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/anne-jeanblanc/l-ho...

Accords/désaccords du lundi 18/12/2017 à partir de 5mn50 "souris transgénique université de Rochester"
https://www.radioclassique.fr/radio/emissions/matinale-de...

12:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/11/2017

France Bleue Hérault - Une substance toxique inconnue déversée par erreur à Frontignan

Une substance toxique inconnue déversée par erreur à Frontignan

Par Marion BargiacchiFrance Bleu Hérault et France BleuJeudi 16 novembre 2017 à 18:47

Une voiture garée dans la rue ne peut pas être déplacée, recouverte de boue toxique.
Une voiture garée dans la rue ne peut pas être déplacée, recouverte de boue toxique. © Radio France - Marion Bargiacchi

Mardi, un camion chargé d'une substance toxique a fait une mauvaise manœuvre et a déversé son chargement au milieu de la zone d'activité Mas de Klé II à Frontignan (Hérault). Personne n'est en mesure de dire ce qu'est ce produit ni quelle est l'ampleur de la pollution.

Mardi 14 novembre aux alentours de 14h, un camion s'est trompé de route à Frontignan. Au lieu de se rendre à la Scori, l'usine de traitement des déchets, pour faire traiter son chargement, il se perd à quelques rues, dans la zone Mas de Klé II.

 

Au moment de faire demi-tour dans une rue en pente, le conducteur déclenche l'ouverture de sa benne au lieu d'un système de frein. Cinq mètres cubes d'hydrocarbures toxiques se déversent alors dans la rue.

Personne ne sait exactement ce qu'est cette substance sinon des restes d'hydrocarbure qui venaient de l'usine Total de la Mède. L'odeur était nauséabonde, impossible d'ouvrir les fenêtres. Les salariés du secteur se sont plaints de maux de tête et de nausées.

Les trottoirs en béton se soulèvent

L'olivier planté sur le trottoir baigne dans une sorte de mélasse noire. Au niveau des racines, le béton "a explosé". Annie Antoni est la directrice de Aj Bâti Sol, elle constate : "Quelque chose s'est infiltré en dessous, le béton s'est soulevé."

Impossible pour Annie de savoir quel produit s'est propagé dans le sol, "apparemment, personne ne sait ce que c'est ! Au sol, ça ressemblait à un magma, des résidus d’hydrocarbure, mélangés avec de la terre, du sableLe soir même, des équipes sont venues nettoyer, à grands jets d'eau. Puis ils ont posé du sable absorbant."

À gauche, un arbre sain, à droite l'arbre inondé par la boue toxique. - Radio France
À gauche, un arbre sain, à droite l'arbre inondé par la boue toxique. © Radio France - Marion Bargiacchi

Inquiétude pour l'étang de Thau

Ce qui inquiète Annie c'est l'étang de Thau à une centaine de mètres plus bas. "On nous a dit qu'ils allaient poser des boudins au niveau de nos évacuations d'eau et des pompes."

L'odeur nauséabonde a disparu mais les traces de boues sont encore ancrées dans le sol. Annie ne veut mettre en cause personne, mais elle aimerait que "les gens se bougent. On ne peut pas laisser cette pollution se déverser dans l'étang. Il y a des infiltrations de ce produit partout dans le béton, à la moindre pluie il va s'écouler dans l'eau en contrebas."

L'étang de Thau est situé à cent mètres en contrebas. - Radio France
L'étang de Thau est situé à cent mètres en contrebas. © Radio France - Marion Bargiacchi

Ni Total, ni le transporteur, ni la Scori sensée traiter ces boues ne prennent le dossier en main. La mairie ne peut rien faire car c'est une voie privée. La Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) explique c'est un problème de transport qui n'est pas de son ressort, ni de celui de la Scori.


Annie Antoni a peur pour l'étang de Thau.


Midi Libre :

MidiLibre20171120%20SCORI%20Article%20Principal.jpg width=600

MidiLibre20171120%20SCORI%20Article%20Principal.jpg width=600

12:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

06/02/2017

Hérault : pollution toxique dans l'air de Frontignan – Et à Sète, dans le futur quartier EST ?

Hérault : pollution toxique dans l'air de Frontignan – Et à Sète, dans le futur quartier EST ?

eBuzzing Mots clés : Air LR, Antoine Thiberville, DREAL, direction de l'environnement, Agence régionale de la santé, ANR, Analytica, Bernard Tailliez, Coef34, Frontignan, Christain Dangleterre, SCORI, friche Mobil, raffinerie Mobil, ciments Lafarge

Voici la localisation des six capteurs étudiés par le laboratoire indépendant Analityka. DR

Elle a été réalisée, en deux campagnes, par le laboratoire Analytika à la demande de la ville de Frontignan.

On doit aux membres du Collectif environnement Frontignan 34 (Coef34) d'avoir mis au jour cette étude publiée sur le site Internet du laboratoire Analytika. Non pas cachée, donc, mais à la disposition "d'un public averti", commente Christian Dangleterre. "Nous voulons porter à la connaissance des habitants ce document dont nous nous demandons pourquoi il n'a pas été diffusé",   ajoute-t-il.

De quoi s'agit-il ? Des résultats, publiés en mai 2016, de deux campagnes successives de prélèvements d'air ambiant sur six capteurs, disposés dans le centre-ville, pour connaître la qualité de l'air respiré par les habitants. Ces analyses ont été réalisées du 11 au 31 décembre 2015 et du 16 février au 7 mars 2016 à la demande de la Ville. Qualifiés de "préoccupants", ces résultats concluent à "la présence d'un grand nombre de contaminants organiques volatils toxiques dont l'origine industrielle ne fait aucun doute".

Bernard Tailliez, le scientifique fondateur de ce laboratoire indépendant d'investigations et d'expertises de contaminations chimiques basé à Cuers (Var), poursuit : "La présence de ces contaminants n'a jamais été encore rapportée par les autorités en charge de la surveillance de la qualité de l'air, alors même que plusieurs de ces substances sont classées CMR (cancérigène, mutagène, reprotoxique) et PE (perturbateurs endocriniens) et donc fortement préjudiciables à la santé des habitants." Parmi les CMR, ont été identifiés: des molécules de benzène, de tétrachlorométhane et tetrachloréthylène, des solvants.

Une activité industrielle

Parmi les contaminants, dits odorifères, c'est-à-dire qui sentent, on relève la présence de molécules de produits soufrés. Y a-t-il un seuil de référence au-delà duquel ces molécules sont dangereuses ? "Non, répond Bernard Tailliez.Il n'y a pas de réglementation, ni de seuil acceptable, puisque ces molécules sont, par nature, cancérigènes.Il suffit d'une seule.Le benzène est un cancérigène connu et archiconnu mais il est toléré puisqu'il est présent, de 2 à 6%, dans la composition de l'essence."

Quelle est l'origine de ces contaminants ? "Je constate leur présence mais je ne suis pas en mesure de préciser leur origine.Il s'agit d'une activité industrielle, c'est certain, mais qui peut être présente ou passée En tout cas, si ma machine a détecté leur présence, c'est qu'il y en a beaucoup."

Faut-il s'inquiéter ? "Je donne des teneurs moyennes qui, localement, en fonction du temps, car l'air est un milieu mobile, peuvent être plus ou moins élevées mais je tire la sonnette d'alarme. Ce sont des choses passées sous silence qui se règleront lorsqu'elles seront rendues publiques."

Ces capteurs sont munis d'un charbon actif qui retient toutes les molécules à l'état de vapeurs dans l'air. Ils ont été placés, principalement, près du canal et de la friche Mobil. L'un, dans le centre-ville,  place du Château ; deux autres quai Voltaire et quai Voltaire prolongé ; deux autres quai Jean-Jacques-Rousseau ; le sixième derrière le Lepap.

La méthode utilisée par le laboratoire Analytika est un dépistage systématique qui permet de séparer et d'identifier toutes les molécules, à l'inverse d'un contrôle réglementaire, qui s'exerce sur des contaminants prédéfinis par la réglementation en vigueur. "Cette réglementation est au service des industries et c'est un rempart derrière lequel s'abritent les organismes officiels mais, pendant ce temps, les gens respirent."

Six capteurs

Depuis le début de l'année 2016, à la demande des collectivités locales, Air LR a mis en place un observatoire des odeurs du bassin de Thau. Il s'agit là d'observations olfactives dont les résultats ne seront connus qu'à la fin de ce premier trimestre 2017. Interrogé sur l'étude d'Analytika, Antoine Thiberville, chargé de cet observatoire à Air-LR répond : "Nous n'avons pas été saisis de cette étude. Nous ne l'avons donc pas étudiée."

Par contre, Air-LR  a effectué un suivi de la qualité de l'air dans l'environnement du chantier de dépollution de l'ancienne raffinerie Mobil (consultable sur son site, onglet Publications puis Frontignan).

Quant à la Ville, elle nous a indiqué, jeudi, que tous ces résultats allaient être transmis à la Dreal avec copie à l'Agence régionale de la santé.  à noter que le laboratoire varois a également réalisé, en août 2015, à la demande de Thau agglo, une campagne de prélèvements d'air sur l'ancien site des ciments Lafarge. Elle met également en évidence "des contaminants organiques toxiques volatils et semi-volatils d'origine industrielle."

Dans le même temps, Analytika a également publié une "étude critique du processus d'évaluation des risques sanitaires associés à la pollution de l'air atmosphérique induite par l'exploitation du site Scori". À  ce rapport, et là sollicité par la Dreal (direction  de l'environnement), la mairie de Frontignan et Scori, Air LR a apporté une réponse empreinte "de réserves".

# Les rapports cités peuvent être consultés ici. La réponse d'Air-LR à propos de Scori se trouve dans la rubrique "blog du fondateur".


Site Analytika - Rapports sur Frontignan

1. Ancien site industriel des Ciments Lafarge : Contamination chimique de l'air

Ancien site industriel des Ciments Lafarge / Frontignan 12-08-2015Ancien site industriel des Ciments Lafarge / Frontignan

À la demande de la Communauté d'agglomération du bassin de Thau, le centre Analytika a réalisé une campagne de prélèvements d'air atmosphérique sur neuf (9) capteurs passifs de juillet à août 2015, sur l'ancien site industriel des ciments Lafarge (liste des points de prélèvements sur la carte ci-dessous), avec dépistage systématique GC/MS des contaminants chimiques organiques présents.

De nombreux contaminants chimiques organiques toxiques volatils et semi-volatils d'origine industrielle sont irréfutablement présents, parmi lesquels figurent plusieurs substances classés CMR (Cancérigène Mutagène Reprotoxique) et PE (Perturbateurs Endocriniens), comme indiqué dans le rapport analytique ci-dessous.

 

 

Carte des points de prélèvements

L'origine de ces contaminants demeure encore incertaine car ils peuvent provenir d'un ou plusieurs des sites classés ICPE voisins.

Cette situation est d'autant plus préjudiciable que cette vaste friche se situe dans une zone vouée à une reconversion économique et à l'implantation d'équipements publics.

Télécharger

Rapport du centre Analytika : contaminants chimiques organiques dans l'air de l'ancien site industriel Ciments Lafarge.

Prélèvements : air sur 18 capteurs atmosphériques passifs.
Date : 12 août 2015.

Méthode analytique : dépistage systématique GC/MS rapport_150812.pdf Document Adobe Acrobat 1.6 MB Télécharger

Les résultats de nos investigations remettent en cause l'ensemble des conclusions officielles sur la base desquelles reposent les autorisations préfectorales d'exploitation de deux sites voisins classés ICPE (étude critique ci-dessous) puisqu'il existe un considérable décalage existant entre réalité observée sur le site et les hypothèses prises en compte par les autorités relatives à l'autorisation d'exploitation accordée aux entreprises SCORI (traitement des déchets industriels spéciaux) et HEXIS (fabrication d'adhésifs) implantées à proximité.

Télécharger Etude critique des éléments considérés par l'autorisation préfectorale d'exploitation du site SCORI

etude_150812_AnAlytikA.pdf Document Adobe Acrobat 555.6 KB Télécharger


2. Centre ville de Frontignan : contamination chimique de l'air

08-03-2016

À la demande des services techniques de la mairie de Frontignan, le centre Analytika a réalisé deux campagnes successives de prélèvement d'air ambiant sur six (6) capteurs passifs (décembre 2015 puis février-mars 2016) avec dépistage systématique GC/MS afin de vérifier la qualité de l'air respiré par les habitants.

Comme le révèle notre rapport analytique ci-dessous, cette étude préliminaire semi-quantitative conduit à des résultats préoccupants car elle révèle dans l'air urbain de Frontignan la présence d'un grand nombre de contaminants chimiques organiques volatils toxiques dont l'origine industrielle ne fait aucun doute.

1971843485.JPG

 

Carte des points de prélèvement de l'étude

La présence de tels contaminants n'a pourtant jamais encore été rapportée par les autorités locales en charge du suivi de la qualité de l'air (DREAL Occitanie & Air Languedoc-Roussillon), alors que plusieurs de ces substances sont pourtant classées CMR (Cancérigène Mutagène Reprotoxique) et PE (Perturbateurs Endocriniens) et donc préjudiciables à la santé des habitants.

Le dosage quantitatif de chacun des contaminants identifiés par notre étude dans l'air urbain de la commune de Frontignan, nous apparaît aujourd'hui beaucoup moins urgent qu'une intervention rapide des autorités pour identifier les industriels responsables de ces émissions, qui doivent cesser au plus vite dans la mesure où l'élimination à la source des substances CMR et PE reste la seule réponse vraiment respectueuse de la santé publique.

Télécharger

Rapport du centre Analytika : contaminants chimiques organiques dans l'air urbain de Frontignan
Prélèvements : air sur 24 capteurs atmosphériques passifs.
Date : 8 mars 2016.
Méthode analytique : dépistage systématique GC/MS - rapport_160308.pdf Document Adobe Acrobat 2.1 MB Télécharger


Nos investigations

29/03/2016

Le premier chalumeau qui soude à l'eau

http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/cette-flamme-vert...

eBuzzing Mots clés : , ,

Basée à Fabrègues (Hérault), la société Bulane a mis au point un équipement innovant et écologique permettant d’obtenir une flamme propre à partir d'eau et d'électricité.

"L'eau sera un jour employée comme combustible". Voilà ce qu'écrivait, en 1875, Jules Verne dans son roman L'île mystérieuse. Inspiré par cet auteur français, et plus particulièrement par cette citation, Nicolas Jerez s'est attelé dès 2005 à faire de cette prédiction une réalité.

Convaincu qu’une solution innovante, fiable et propre permettrait aux industriels de se passer de gaz fossiles tels que le butane, le propane ou encore l’acétylène, cet ingénieur s’est accordé quatre ans pour mettre au point sa flamme écolo, avant de créer en 2009 sa société, Bulane chargée de la commercialisation de cette technologie plus respectueuse de l'environnement.

L'électrolyse permet de créer une flamme propre

Désormais chef d'entreprise, Nicolas Jerez raconte l'odyssée de cette flamme verte dont le seul carburant est l'eau. "On utilise l'électrolyse pour décomposer l'eau en hydrogène et en oxygène. Ensuite, on travaille ces deux gaz pour les remettre ensemble et obtenir une combustion".

Le résultat de cette combustion est une flamme à hydrogène qui brûle à 2.800°C. Mieux, celle-ci possède exactement les mêmes caractéristiques qu'une flamme produite par un combustible fossile, tout en supprimant ses inconvénients. Ainsi, la "flamme Bulane" ne produit ni monoyxde de carbone, ni dioxyde de carbone. Ce qui permet, outre de participer à la préservation de la planète, de réduire les risques d'intoxications auxquels sont exposés les travailleurs. 

Les industriels, premiers utilisateurs de cette technologie

Depuis 2013, les appareils Dyomix fabriqués par Bulane sont exclusivement commercialisés auprès d'industriels. Nicolas Jerez souligne d'ailleurs que son invention a été pensée en collaboration avec certains d'entre eux pour répondre au mieux à leurs attentes. Une centaine de professionnels aux profils variés utilisent déjà cette solution, à l'image de certains fabricants de meubles ou encore d'entreprises œuvrant dans l'industrie aéronautique et automobile.

La société aimerait que de nouveaux clients s'approprient cette solution, or pour l'instant, le poids de l'appareil (environ 80 kilogrammes) et son coût -5.000 euros- découragent certains clients potentiels, même si Bulane promet un retour sur investissement relativement rapide: entre 18 à 24 mois.

Pour combler ces lacunes, Bulane a levé, à l'été 2015, 2,7 millions d'euros afin de travailler à la miniaturisation de l'appareil. Une version plus compacte du Dyomix, pesant moins de 30 kg, devrait d'ailleurs être proposée à la vente dès l'année prochaine. Ainsi, les artisans (chauffagistes, frigoristes, ...) pourraient l'utiliser plus facilement sur leurs chantiers.

>> Retrouvez sur BFM Business chaque week-end "Business Durable", le magazine des entreprises qui prennent soin de la planète.

Par Antonin Moriscot avec Sidonie Watrigant

21/03/2014

Hérault Tribune : La Traversée, l'œuvre miroir de Jean Denant

Sète s’orne d’une nouvelle sculpture

Commeinhes - Denat inaugurent La Traversée en 2014Sète s’orne d’une nouvelle sculpture https://www.jeandenant.fr/site/la_traversee.html

 

Article original Herault Tribune

Le 7 mars 2014, La Traversée, l'œuvre miroir de Jean Denant, a été inaugurée route de la Corniche à Sète.

L'artiste plasticien sétois Jean Denant a installé route de la Corniche, face à la mer, une découpe du trait de côte méditerranéen taillée dans une plaque d'inox poli, sur le mur d'un ancien blockhaus. Il aura fallu dix jours aux ouvriers chargés du chantier pour marteler le béton au millimètre et creuser l'ensemble du tracé destiné à recevoir cette découpe. Et deux ans à ce projet, qui est une commande publique de la ville de Sète, pour aboutir. Depuis quelques jours, l'horizon peut enfin se regarder, et les passants, inscrire leur fugitif reflet dans cette œuvre spéculaire.

Fidèle à sa technique de construction-déconstruction, usant du pinceau parfois, mais aussi du marteau et du burin sur des surfaces brutes comme le placo-plâtre, le polystyrène, le bois, et le béton, Jean Denant poursuit son exploration d'un "monde en chantier". Proche des déconstructivistes, il propose une autre façon de percevoir et de penser le monde, en inversant les hiérarchies. Ainsi La Traversée, œuvre unidimensionnelle, propose-t-elle en même temps une perception en 3D et en mouvement.

Nominé au prix MasterCard 2011 et vainqueur du concours d'art contemporain de la CCIMP de Marseille l'an dernier, Jean Denant fait partie à 34 ans des artistes "qui montent".

the%20crossing%20work%20in%20progress%2004.jpg

Le chemin (la traversée) de la Méditerranée texte poétique autour du projet Méditerranée pour la ville de Sète par Philippe Saulle (directeur de l'école des Beaux-arts de Sète) :

Le long de la route qui mène du Théâtre de la Mer au quartier de la Corniche on devine un blockhaus, juste un seul pan de mur de béton envahi par les asphodèles ou coiffé d’agaves en fleur.

Un long mur brut, épais, qui a conservé les empreintes des planches de chantier, fait dans l’urgence, comme on l’a fait plus tard des immeubles aux périphéries des grandes villes. Il est à peine visible. Abandonné, méprisé, il a souvent servi de support d’affichages sauvages. Il guette la mer de ses yeux gris aujourd’hui aveugles. C’était sa fonction, au creux du Golfe du Lion, de surveiller la grande bleue.

Jean Denant installe un reflet de plusieurs mètres de long, fait d’acier poli fixé, incrusté même, dans ce mur du blockhaus, face à la mer. La redoute de béton que l’on aimerait bien voir disparaître semble dès lors percée d’un orifice, comme une mare de mercure dont la surface argentée cacherait d’antiques excavations.

Une découpe de la cartographie côtière méditerranéenne qui, dans le sens des aiguilles d’une montre, épouse les côtes de France, d’Italie, de Slovénie, de Croatie, de Bosnie-Herzégovine, du Monténégro, d’Albanie, de la Grèce, de Turquie, de Syrie, du Liban, d’Israël, de la Palestine,d’Egypte, de Libye, de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, d’Espagne. Cette carte muette de la Méditerranée, dont le dessin est la représentation mentale d’un immense paysage, reflète ici la réalité de son paysage.

Sur la promenade qui lui fait face, le passant se voit lui-même traversant le miroir du nord ou sud, ou l’inverse, sous la ligne bleue de l’horizon quand elle rejoint le ciel, selon les caprices du temps, bien sûr. Œuvre spéculaire qui nous intègre - de passage - dans ce reflet de Méditerranée, comme autant d’âmes l’ont peuplée et la peuplent encore. La mer au milieu du monde est un pays sans cesse traversé par les habitants de ses rivages. Voyages, migrations, exils ou routes mirifiques sillonnent ce pays calme et pourtant si dangereux. Et, le miroir, psyché probablement imaginé sur des rives volcaniques de la méditerranée, en Anatolie, sans doute dans de luisantes obsidiennes, inspire toujours d’immémoriales légendes et nos voyages intérieurs.

15:40 Publié dans Art, Culture, Municipalité | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

15/10/2013

PORT de SETE vu par le Propeller Club de Sète et par Yves MARCHAND candidat à la mairie en 2014

Les doutes et les hypothèse sur l’évolution du port de Sète, d’Yves MARCHAND sont relativement bien fondés :

Lettre de Sète – Compte rendu de la présentation “étude d’impact du PORT DE SÈTE sur l’économie Régionale”


http://www.lettredesete.fr/index.php/economie/economie/43...

Le 20 septembre, le Propeller Club de Sète a présenté les résultats de l’étude d’impact économique du port de commerce de Sète-Frontignan. Ci-dessous quelques extraits du compte rendu de cette présentation publié par la Lettre de Sète :

Selon l’étude, le port de commerce produit, pour la seule économie régionale, un revenu annuel récurrent qui dépasse largement les deux cents millions d’euros.

En 2011 : 239 millions d’euros avec 861 navires de charge et 217 escales de navires de passagers.
Cette même année, hors pêche et plaisance, le port offrait 951 emplois directs dans les entreprises portuaires générant 401 emplois induits, soit 1352 équivalents à temps plein dont 85% sont occupés par des salariés vivant dans les communes de l’agglomération. C’est donc la première source d’emplois privés dans le bassin : 2000 emplois en incluant Pêche et Plaisance.

86% des emplois correspondent à des niveaux de qualifications bac ou inférieurs, les rémunérations catégorielles étant supérieures de 33% à la moyenne régionale, soit un revenu annuel médian de 38.500 euros pour un agent de maîtrise et 29.500 euros pour un agent qualifié ou in employé dans le secteur privé.

Des investissements importants :

Depuis 2007, la région a investi sur le port 40 millions d’euros. Pour la même période, 115 millions d’euros ont été investis par les acteurs privés avec un effet multiplicateur égal à 2,8.

Un million d’euros investis par la région a généré 2,8 millions d’euros investis par les entrepreneurs privés (sans recevoir la moindre subvention).

 

FAUT-IL CROIRE EN L’AVENIR DU PORT DE SÈTE ?

L’activité maritime est le deuxième secteur économique mondial, juste après l’agriculture.

Il y a 50 ans, la France était la 4ème puissance maritime du monde, elle est aujourd'hui reléguée à la 30ème position. La moitié des marchandises qui arrivent en France par la mer sont débarquées dans un port étranger. Le transport maritime concerne 90% du commerce extérieur mondial.

La France qui possède le deuxième espace maritime du monde, avec 18 000 kilomètres de côtes en comptant l’Outre-mer, devrait être une puissance maritime de premier plan. On est loin du compte même si cette activité génère plus de 300.000 emplois directs et plus de 50 milliards de chiffre d’affaires (plus que l’aeronautique, plus que l’automobile)

Vu d’Asie ou d’Amérique, Barcelone, Gênes ou Marseille c’est la même chose : un point sur la côte sud de l’Europe. Alors pourquoi Sète ne deviendrait-il pas aussi sinon un grand port méditerranéen du moins un port dynamique qui valorise ses atouts spécifiques? Les investissements importants et le partenariat public/privé exemplaire qu’ont su mettre en place les acteurs locaux amorcent un retour rapide à la compétitivité du port de Sète, préalable à la création de nouveaux emplois.

Mais restons lucides. Le transport maritime est aujourd’hui mondialisé, complètement ouvert à la concurrence, sans aucune protection ni restriction. Il n'existe aucune relation de nationalité entre aucun des intervenants, depuis le propriétaire du navire jusqu'à son équipage, et encore moins avec les propriétaires de la marchandise. La notion de pavillon est pervertie.

Dans cette jungle, développer le port de Sète ou tout autre port français implique une politique maritime forte au niveau national , c’est à dire une politique qui prenne en compte les ports mais également d’autres volets tout aussi importants, par exemple l'armement des navires (le transporteur, propriétaire ou affréteur) et la construction navale. Une politique portuaire ambitieuse ne peut se concevoir en restant fortement dépendant de puissances étrangères tant pour transporter les marchandises (ou les personnes) que pour construire les navires.

Investir dans de coûteuses installations pour attirer les navires suppose aussi une réflexion préalable pour identifier les cargaisons pertinentes. Déjà en 2005, Jean-Philippe Huchet rappelait que « c'est le navire qui va à la marchandise et non l'inverse" . Les grandes heures du port de Sète furent celles où le vin ou les produits chimiques attiraient les bateaux. Aujourd’hui les pinardiers sont passés de mode et les usines du littoral ont quasiment disparues.

Cette évolution n’est cependant pas inéluctable. Les populations et l’activité économique se déplacent vers les régions littorales et portuaires. Les unités de production viennent de nouveau au plus près des ports pour minimiser les coûts et les ruptures de charges. Sète, port de taille moyenne mais polyvalent, adapté à tout type de trafic et offrant à terme une connexion multimodale complète a une carte à jouer

Une entreprise lyonnaise qui passera par Sète plutôt que par Rotterdam , économisera 450 km de transport et fera appel au transport fluvial dont les coûts sont moins élevés pour le pré-acheminement sans compter la réduction de la congestion routière et des émissions de gaz à effet de serre.

En outre, contrairement à beaucoup de ses concurrents, Sète dispose d’une excellente accessibilité et son arrière pays offre aussi une réserve foncière importante pour developper les activités logistiques liées au port, activités non délocalisables et pourvoyeuses d’emplois.

Le port de commerce de Sète est déjà le premier créateur de richesse privée dans l’économie du bassin de Thau.

Dans ce contexte, renforcer et diversifier l’attractivité de l’outil portuaire ne peut donc qu’être positif.

Faire de Sète-Frontinang un port attractif et un atout pour le développement international de la région Languedoc Roussillon est un pari qui peut être gagné.

Encore faut-il garantir que ce développement se fasse en préservant l’environnement, celui du port comme celui du littoral.

Encore faut-il aussi que le financement public des infrastructures soit exigeant en terme de compétitivité et serve au développement, à l’innovation et à la performance.

Les choix faits par la région et les opérateurs privés semblent à ce jour aller en ce sens.

Jacques Carles



Yves MARCHAND 10/10/2013  - ANALYSE CRITIQUE DU RAPPORT SUR L’ÉVALUATION SOCIO ECONOMIQUE DU PORT DE SETE

AVANT PROPOS

Je prie les lecteurs qui n'ont pas lu ce rapport - et qui sont évidemment très nombreux ( seule une minorité y ayant eu accès) - de bien vouloir m'excuser de faire comme si ils l'avaient lu en publiant cette analyse critique.

J'ai toutefois essayé de les dispenser d'une lecture fastidieuse et, au demeurant indigeste et inutile, en reprenant textuellement les points que je critique afin de respecter les termes employés par l'agence chargée par le Conseil Régional, l'Etablissement Public Portuaire et le "Propeller Club" de fournir à ses 3 clients les justifications de l'investissement pharaonique envisagé (entre 200 et 300 millions d'Euros prélevés sur les contribuables régionaux du Languedoc-Roussillon).

Ce projet inepte  dans sa conception, improvisé par des professionnels incompétents et ruineux pour les contribuables, constituera un scandale financier sans précédent dans cette région si, par malheur, et en dépit des avertissements que nous aurons adressés, il était réalisé.

C'est, au terme d'une lecture sérieuse, la conclusion à laquelle tout observateur un tant soit peu averti, doit parvenir. J'ose espérer que cette note permettra aux gens de bonne foi qui ont été abusés de revenir sur une appréciation imposée qui était le résultat d'un leurre.

Introduction

Il n’était sûrement pas inutile de procéder à l’évaluation de l’impact économique du port de commerce de Sète. La démarche peut en effet permettre de mettre en évidence les réalités d’une activité concurrentielle susceptible d’évolution. Nul ne nie, avec environ 900 emplois qui en découlent, cet impact économique sur la ville et les Sétois en sont conscients.« Le Sétois est d'abord un portuaire ».

Pour autant si l’objectif est louable, il doit, pour s'inscrire dans l'avenir, être placé dans le contexte de la concurrence à laquelle l’activité portuaire est soumise tant sur le plan régional (Port la Nouvelle) et national (Marseille) qu’international (Barcelone et Gênes) pour ne parler que des concurrents les plus immédiats. Ce qui n'a pas été fait.

Il faut de surcroît préciser que cette simple concurrence de proximité ne suffit pas à envisager l’avenir d’un port qui, par nature, est confronté à une concurrence beaucoup plus large puisque, concernant Sète qui s’intéresse au trafic Sud/Nord, son plus grand concurrent n’est pas forcément Marseille, mais aussi Le Havre ou Anvers car s’agissant de lignes maritimes régulières, la concurrence vient de tous les ports équipés pour les recevoir, étant précisé que la route maritime est souvent moins onéreuse que la route terrestre et qu’une plus grande distance maritime est préférable à un transfert routier de la marchandise. Lorsqu'il s'agit de concurrence portuaire, le port concurrent peut se trouver loin de lui, sur une autre mer ou un autre océan.

Lorsqu’il s’agit de trafics occasionnels, et non plus de lignes régulières, le port se trouve alors en concurrence avec les ports de proximité et le coût de l’escale devient l’élément décisif du choix du transporteur maritime. Or le coût d'escale du port de Sète, trop cher, n’est pas compétitif (page 24 du rapport).

Négliger cet aspect essentiel relativise considérablement la portée de l’étude entreprise.

I L’objectif et les bases du rapport

Deux éléments ont été pris en considération pour évaluer l’impact économique du port :

- d’une part la dynamique des professionnels du port sur la base de projections d’activités

- d’autre part, le recensement des projets à court et moyen terme des acteurs primaires du port que sont les entreprises privées et publiques en lien direct avec le port.
Les acteurs secondaires, qui ne sont pas en lien direct, mais qui bénéficient d'un rapport commercial avec l'activité portuaire, n'ont pas été consultés.

1 Sur le premier point, en s’en tenant simplement au marché des escales, le rapport note déjà un décalage considérable, très défavorable au port (- 34%) entre les prévisions 2011/2015 et les réalisations. Ce qui n’empêche pas le rapport d’envisager le doublement des passagers dans la période 2010/2020, au mépris de son  propre graphique (page 5) qui affiche, en contradiction avec ses conclusions, un effondrement du marché.

Concernant le trafic des marchandises, on note depuis une dizaine d'années, une stabilité aux alentours de 3.600.000 tonnes et cependant le rapport relève que les prévisions 2010/2020 tablent sur une augmentation considérable du trafic qui  dépasserait 7.000.000 tonnes en 2020 alors que l’année 2011 ( année de référence) est déjà considérée comme très bonne et inégalée en 2012 et 2013.

Dès lors, aucun élément objectif, mais seulement un pari sur des investissements qualifiés de soutenus ( ils sont en réalité considérables), permet d'espérer la confirmation de cette hypothèse de croissance affichée comme un vœu pieu, pour ne pas parler de contre vérité.

En effet la zone de stockage à Poussan,  au demeurant rejetée par les habitants du lieu, qualifiée à tort d’hinterland, éloignée du port, alors qu'il existe une Zone industrielle fluvio-maritime ou "Zifmar" utilisable sur le port, n’a aucune chance de participer au développement du port en raison des contraintes dues au pré et post-acheminement de la marchandise, et le scepticisme des acteurs privés qui reconnaissent n'avoir aucune visibilité de leur avenir, ne confirme en aucun cas le volontarisme affiché par les pouvoirs publics.

Le trafic des marchandises diverses est marginal (entre 50 et 100.000 tonnes). Ce n’est pas une prévision de doublement qui entraînera une quelconque modification de la situation.

Et lorsque l’on envisage l’augmentation du trafic conteneurisé, aujourd’hui encore plus marginal (0 à 6% du trafic total), c’est oublier que le port de Sète n’est pas et ne sera jamais sur la route des grands porte-conteneurs et n’a aucune chance, malgré de très lourds investissements, de capter une part de marché autre que marginale. Le simple constat de la situation concurrentielle avantageuse des ports voisins confirme cette évidence.

2 Sur le second point, la lecture du rapport est également révélatrice de ses approximations. Tout d’abord, aucun investissement structurel n’est envisagé à moyen terme par les entreprises : scepticisme évoqué plus haut. Les entreprise précisent même (page 22) que « leur visibilité est inférieure à 6 mois ». Et ce n'est pas la stagnation du trafic maritime qui va les conduire à changer d'attitude.

D’autre part, alors que la moyenne des dépenses d' investissements d’entretien s’élève à environ 1 M€/an, on envisage leur triplement ( environ 3 millions d'€) dans la période 2012/2016, sans en fournir la raison, et en contradiction avec les déclarations des entreprises privées.

Les seuls investissements structurels – déjà très importants – réalisés depuis 2009 l’ont été par le secteur public, avec des fortunes très diverses puisque le plus important d’entre eux se révèle aujourd’hui inutilisé (Agrexco). Quant aux autres, ils avaient pour objet la remise aux normes du port au moment de sa transmission par l’Etat. Le rapport relève à juste titre que ce type de travaux impacte peu la région qui ne dispose pas des entreprises susceptibles de les réaliser (page 16).

Mais, malgré cela, on parle d’une « stratégie volontariste » qu’aucun entrepreneur privé ne serait disposé à cautionner mais que personne ne semble contester lorsqu’il s’agit de deniers publics. C’est ainsi que se réalisent en général les plus grosses faillites : sur la base d’évaluations fictives dans une totale irresponsabilité financière(graphique page 22).

L’activité portuaire dépend non seulement de la situation géographique du port : le port de Sète n’est pas bien placé, au fond du Golfe du Lion, mais aussi de l’existence d’un marché maritime. L’axe stratégique Sud/Nord évoqué par le rapport se fait à partir de Marseille (100 millions de tonnes), Barcelone (50 millions de tonnes) et Gênes (60 millions de tonnes). Avec ses 3,5 millions de tonnes, Sète pèse bien peu.

Sète ne bénéficie par ailleurs d’aucun marché régional. -  Sète est hors ligne de porte-conteneurs et ce ne sont pas les aménagements portuaires qui changeront quoi que ce soit à la désindustrialisation de la Région, à la géographie du Golfe du Lion, à la structure d’accueil professionnel du port de Sète et à la route des lignes mondiales de desserte des ports. (cf. page 24)

Le port de Sète peut néanmoins conserver une vie de port d’équilibre qui doit être encouragée mais qui ne justifie pas des investissements sollicités en pure perte.

II  L’Enquête

Il est précisé que n’ont été interrogés par voie d’enquête que les acteurs primaires.

Moins de 50% des entreprises publiques a répondu au questionnaire et les entreprises privées n’y ont répondu que par des informations qualifiées par l’enquête de « suffisantes pour procéder à des estimations fiables ».

En s’en tenant simplement à ces bases, on se rend compte aussitôt de l’approximation qui résulte des résultats, approximation d’ailleurs reconnue explicitement par l’enquête (page 25) : « Des contraintes d’accès à l’information ont conduit à recourir à des estimations. Ce point a pour objet de lister les limites techniques associées à chaque estimation afin de nuancer les résultats présentés. Il convient de rappeler que toutes les estimations sont fondées sur des hypothèses prudentes et furent recoupées avec des informations à dire d’experts sauf pour les investissements publics » – ce qui constitue, eu égard à leur importance, une restriction considérable à la crédibilité de l’enquête.

Si l’on ajoute à cela que l’année de référence (2011) est la meilleure année possible et que l’enquête n’a pas pris soin de pratiquer une moyenne des années moins favorables pour se fonder sur une moyenne annuelle crédible (page 25), on peut douter de l’objectivité des conclusions.

Enfin l'aveu selon lequel les données brutes mêmes fournies par les « acteurs » (publics ou privés) furent incomplètes et ne permirent pas « d’explorer le champ initialement visé par le cahier des charges car il était impossible de retraiter ces données globales », suffit à mettre en évidence le peu de crédibilité des conclusions d'autant que, « la marge d’erreur des résultats globaux est impossible à estimer car les biais se compensent partiellement. Les résultats présentés demeurent des résultats prudents. »

Après avoir mis en évidence, de « bons résultats » et quelques limites, le rapport avoue les difficultés de fournir des éléments indiscutables« compte tenu des contraintes rencontrées soit dans la collecte des données, soit dans leur traitement (sic) et d’ajouter :

« Faute d’information suffisante ,plusieurs objectifs n’ont pu être remplis :

-      Pour le secteur privé, les réserves liées à l’incertitude exprimée par les professionnels (eux au moins sont prudents ! )n’ont pas permis de réaliser des projections fiables à moyen et long terme. Ce constat s’applique autant à l’exploitation qu’aux investissements.

-      A titre informatif, une estimation qui ne présente aucun intérêt de la place relative du port de Sète dans l’emploi local est présentée par rapport à la population active de l’Hérault  et remarque que tout impact réel du port de Sète doit être envisagé en incluant les autres activités portuaires de Sète pour être significative, la stratégie de plate-forme multimodale, les filières déjà implantées  et les nouveaux acteurs »

S’agissant des autres activités portuaires de Sète, il n’est pas douteux qu’elles ont ou pourraient avoir un impact très important sur l’économie de la ville. Si l’activité « pêche » s’est réduite, elle reprend aujourd’hui sous une autre forme de petits métiers et mériterait d’être soutenue en donnant à cette pêche « raisonnée » la part qui lui revient dans l’économie locale.

Quant à l’activité « plaisance », elle n’en est même pas à ses balbutiements et le parti qui a été pris de refuser de tenir compte de la volonté des plaisanciers et des professionnels de l’exploitation portuaire et de refuser de reconsidérer en profondeur l’urbanisme de Sète pour créer un quartier spécifiquement orienté vers cette activité, est le plus mauvais qui pouvait être imaginé.

Toutes ces réserves, formulées explicitement ou implicitement par le rapport lui-même conduisent à une extrême prudence et sûrement pas à des décisions d’engagements financiers dont l’impact n’a non seulement pas été mesuré mais dont tout laisse supposer que personne, ni acteurs privés, ni acteurs publics, ne peut  en fournir une vision objective.

En revanche, ces conclusions partiales et sans fondement, conduisent plus que jamais le Parti des Sétois à s'engager fermement dans 3 directions :

  • La défense du port de commerce de Sète comme port d'équilibre et de niche

  • La réalisation d'un nouveau port dédié aux petits métiers de la pêche

  • La réalisation d'un quartier de la plaisance et du tourisme offrant à Sète un nouvel élan de développement économique, créateur d'activité, d'emplois et de ressources commerciales.

17:00 Écrit par MARCHAND-Yves | Tags : port de sète, elections municipales sete, epr port sud de france,conseil régional languedoc-roussillon |



PROPELLER CLUB : Sète,  plateforme portuaire

Propeller club international de sète c/o SNCM 4 quai d'alger 34202 Sète cedex.
Tel: 04 67 46 68 00 fax : 04 67 74 93 05
http://www.propellerclub-sete.fr

A la rencontre des grandes routes maritimes de la Méditerranée entre SUEZ et GIBRALTAR et des grands axes de transport terrestre, le port de SETE est une plate-forme portuaire privilégiée de l'Europe du Sud.

Les accès nautiques et les infrastructures portuaires permet­tent un accès rapide pour des navires jusqu'à la taille des vra­quiers panamax avec un tirant d'eau maximal à -14 m. La desserte terrestre est multimodale : réseau autoroutier (A6/A75), desserte ferroviaire et accès fluvial pour un gabarit supérieur à 1.000 T.

Les activités portuaires sont très largement diversifiées. Les vracs liquides concernent les hydrocarbures, des produits agro­alimentaires (huiles, mélasses), des produits chimiques. Céréales, matières premières pour l'alimentation animale, charbon et minerais, sont les principaux vracs solides traités. Les conteneurs et les lignes régulières, les produits forestiers, sont un secteur significatif pour les marchandises diverses.

Le rôle du port de Sète au coeur de l'Europe du Sud se concrétise autour de trois activités portuaires majeures

- les produits forestiers,
- le secteur agro-alimentaire,
- les conteneurs et les lignes régulières.

Pour ces activités, la concentration ou l'éclatement des mar­chandises sont facilités par le réseau des voies de communica­tion, les équipements portuaires et l'expérience des entreprises portuaires.

La communauté portuaire intègre au premier plan des ses préoccupations la qualité de service. Les entreprises s'appuient sur l'expérience des hommes et sur les investisse­ments techniques mis à la disposition des chargeurs et des armateurs.



Un exemple de mauvaise élève pour la cour des comptes : La Région Languedoc-Roussillon

La Cour des Comptes point des  collectivités gangrenées par un niveau pléthorique d'emplois publics  et faisant preuve d' un grand laxisme quant au contrôle des heures travaillées .

Rappelons que pour maintenir un haut niveau d’indépendance et de pertinence de ses rapports, la cour des comptes  n’exerce à travers ces derniers qu’un pouvoir d’information – souvent déplore-t-elle, insuffisament “publics” -  et laisse au Citoyen le droit d’exiger des sanction disciplinaire

Comme le formule des lecteurs par leur commentaire et que ne dit pas la Cour des Comptes :

  • L’équation : pour 1 embauche, c'est une dizaine de voix aux élections+une carte du parti
  • La cata, c'est la décentralisation qui a créé un vivier de parasites qui n'ont de fonctionnaires que le nom
  • Une majorité d’inutiles  qui interférent avec le travail de la minorité d’utiles

Midi Libre : Dépenses publiques : la région mauvaise élève

« Le Languedoc-Roussillon s’illustre, il n’y a pas de doute là-dessus », insistait hier à Montpellier Alain Serre, l’un des magistrats de la chambre régionale des comptes.

http://www.midilibre.fr/2013/10/15/depenses-publiques-la-...

par ARNAUD BOUCOMONT aboucomont@midilibre.com  - le 15/10/2013, 07 h 52

55 réactions

[…]

[…]

« La masse salariale n’est pas sous contrôle »

Lors de sa visioconférence, Didier Migaud

insistait sur « une demi-journée accordée par semaine à Béziers, y compris aux cadres » pour le personnel de l’Agglo. Une contre-pub médiatique nationale dont se serait bien passé le président de l’Agglo de Béziers, Raymond Couderc. Lequel s’étonne que la « politique d’optimisation de la ressource humaine, véritablement novatrice », ne soit pas relevée par les magistrats.

La demi-journée accordée pourrait passer pour « un cadeau », mais il s’agit en fait d’une adaptation de la réduction du temps de travail. A ceci près, précisent les magistrats de la chambre régionale des comptes, que le nombre annuel d’heures travaillées -1 548 h à Béziers - demeure inférieur au seuil plancher national de 1 607 heures. Quant à la demi-journée en question, « ça génère automatiquement des recrutements, puisqu’il faut bien faire fonctionner les services le vendredi après-midi », insiste la magistrate Elisabeth Girard.

Les mutualisations sont lentes à venir...

Une chose est sûre :  le sud de la France est sur-administré en comparaison à d’autres régions françaises (voir l’infographie ci-dessus). Et ces « disparités non justifiées », insiste Didier Migaud, conduisent à des escalades. « Dans notre région, il y a plus de personnel qu’ailleurs, donc l’effet est multiplicateur », souligne la magistrate Elisabeth Girard, égrenant « congés du maire, ponts accordés, jours fériés récupérés s’ils tombent un dimanche ».

La chasse aux doublons

Pour Alain Serre, « la masse salariale n’est pas sous contrôle ». Et de pointer absentéisme, heures travaillées, gestion des congés.
La Cour des comptes relève que l’Agglo du Grand Narbonne eDépartement du Gard « t le n’ont pas instauré de contrôle automatisé des horaires ». La chasse aux doublons n’est pas, non plus, une priorité. Les mutualisations sont lentes à venir...

L’Agglomération de Carcassonne, depuis 2002, insiste Didier Migaud, « a multiplié par trois ses effectifs alors que dans le même temps la Ville les a augmentés de 11 % » (en fait 7,7 % si l’on tient compte du passage en régie municipale de la restauration scolaire).
« On a vu des progrès », nuance Elisabeth Girard. Le conseil général du Gard, après s’être fait taper sur les doigts par la chambre, explique s’être « mis en conformité ». « Nous sommes passés de 39 h à 40 h par semaine et les jours de congés exceptionnels ont été supprimés depuis le 13 mai dernier », répond-on au conseil général.

Pas propice aux mesures impopulaires

Le conseil général de l’Aude, quant à lui, a diminué de sept jours les congés annuels de ses agents. La mesure sera effective au 1er janvier 2014. « Le temps horaire était très en deçà des 1 607 heures, indique l’un des magistrats de la chambre, Sébastien Maire. La situation était presque caricaturale, mais difficile à remettre en cause. Ça représentait 170 personnes que le conseil général aurait pu embaucher. » Ou autant d’économies à réaliser.

Les agents travaillent un peu plus, constatera-t-on en substance. Quant à « freiner » les masses salariales, il faudra attendre encore un peu. Et en tout cas après les élections municipales, la période n’étant pas propice aux mesures impopulaires dans les rangs des effectifs territoriaux.

DANS LES TUYAUX

Rapports en cours

Selon nos informations, la chambre régionale des comptes planche sur plusieurs rapports : l’un sur la Ville de Montpellier, après avoir travaillé sur l’Agglo il y a deux ans. La Ville de Nîmes et son Agglo sont aussi dans les tuyaux. A signaler aussi, l’Agglo de Narbonne, la Ville de Carcassonne, le conseil général des P-O, les Villes de Vendargues, Port Barcarès et Lodève.


Reprise & reformulation de quelques unes des 55 réactions

DE MAL EN PIS le 15/10/2013, 11h49

La Cour des Comptes enfonce des portes ouvertes..tous les ans elle dénonce les gabegies des collectivités territoriales et de l'État..une fois l'effet d'annonce passée tout cela fait "pschitt" comme aurait dit Chirac.
Les loups ne se mangent pas entre eux et respectent la gamelle de ses congénères.
Bourquin Vezinhet Moure Mandroux Alary et consorts dignes Héritiers du grand mégalo Frêche expert es dépenses publiques ont été à bonne école mais devraient cesser de nuire aux prochaines élections sauf à penser que les Languedociens qui payent l'impôt sont masochistes !

la sibylle le 15/10/2013, 11h38

pour mieux comprendre.
http://www.dailymotion.com/video/x8fdum_les-chevaliers-du...

DAUNES le 15/10/2013, 11h34

Que nous disait ML du 12/11/2012 ? :  " Malgré un contexte économique plus délicat, on continue à faire des bâtiments démesurés, avec des architectes de renom, des stars qui font payer leurs signatures, des bâtiments infaisables qui nécessitent de relancer les appels d’offre”, se navre le leader de l’opposition régionale UMP, Stéphan Rossignol.
On pourra citer pêle mêle à Montpellier la mairie (130 M€) et la cité des savoirs Pierrevives (125 M€), à Nîmes et Narbonne les musées de la romanité (respectivement 59 et 40 M€), à Perpignan le théâtre de l’Archipel (45 M€), enfin à Rodez le musée Soulages (25 M€) ".
Ces gabegies, ajoutées à la dérive des sur-effectifs (on "achète" des voix ...), font que la région est dans un triste état ..., et çà continue, on va nous expliquer, dans les prochains jours, que la CRC n'a pas tout pris en compte, que l'Etat a fait des transferts, etc etc, bref, que tout cela est, ni plus ni moins, normal quoi !!!
Les revenus des ménages sont bloqués ou gelés, mais cela n'empêchera pas nos édiles de nous ponctionner (ce sont toujours les mêmes que l'on ponctionne) à qui mieux mieux ....

Francine. le 15/10/2013, 12h16

Tout est dit DAUNES, merci.

xletemple le 15/10/2013, 11h13

Si les rapports de la cour des comptes pouvaient avoir un " effet d'obligation de suivre ses recommandations " mais pour l'instant ce n'est pas le cas.  donc : UTILITE DE LA COUR DES COMPTES..........?

acmacm le 15/10/2013, 12h36

oui Francine, et alors? Passé l'effet d'annonce qu'est ce qui se passe, qu'en sera-t-il dans trois mois? Pour eux en plus ça tombe bien, en même temps que les impôts, un mauvais moment à passer c'est tout
Coluche aurait dit: trois mois a bien faire ou plutôt à rien faire et tout le reste de l'année de travers

Francine. le 15/10/2013, 11h39

La cour des comptes a le mérite d'exister pour dénoncer les abus et c'est tant mieux ; ça leur fait pas plaisir et c'est bien fait. Aujourd'hui, on ne voit pas les sempiternels discours de ceux qui défendent leur gestion "irréprochable".

Stella le 15/10/2013, 11h09

Sûr : 6 Millions d'euros dans la "com" ....c'est un peu beaucoup ,non ?  Surtout quand on voit les besoins qui ne sont pas satisfaits : construction d'un établissement de 45 places pour les autistes (et "ils s'en vantent").... sauf qu'il y a 90 dossiers de demandes !
.....au service du peuple .......comme ils disent ............

Stella le 15/10/2013, 11h02

Tiens , ils sont donc 8% à "profiter du système" ? (résultats du sondage)

labonne le 15/10/2013, 10h54

A force d’embaucher les copains de mes copains,de créer des emplois pour la paix sociale,de refusé a expliquer comment se déroule les sélections de certain - ils vont droit dans le mur.

la sibylle le 15/10/2013, 10h52

ce n'est pas par hasard si la gauche gagne les élections chez nous , a chaque campagne les socialos communistes offrent des postes aux colleurs d'affiches!

jlibert le 15/10/2013, 10h52

Il s'agit en fait de "création d'emplois fictifs".
Dans la ville où j'ai été conseiller municipal pendant 12 ans, le maire a multiplié par quatre en quatre ans le nombre d'employés municipaux. La Ville fonctionnait parfaitement avec 300 employés. Avec 1200, c'était devenu le cauchemar, car plus personne ne savait qui faisait quoi. Les 900 inutiles interféraient avec le travail des 300 utiles.
C'est une configuration bien connue des entreprises pléthoriques, comme les entreprises publiques. Il y a trop de monde. Donc on crée des hiérarchies à cinq niveaux inutiles, avec des petits chefs qui ne justifient leur salaire que par des procédures bureaucratiques obligeant de passer par eux. Et...les syndicats demandent plus de personnel, car ils ne comprennent pas l'origine du problème.
A quand des procès pour emplois fictifs ?

peroz le 15/10/2013, 10h08

Si çà pouvait au moins avoir la vertu de montrer une fois pour toutes aux gens que toutes la fonction "publique" locale n'a rien à voir avec la fonction publique tout court, çà serait déjà bien.
Piston, glandouille, copinage etc... Cela n'existe pas - sauf exceptions assez rares - quand on a passé un vrai concours, national.
La cata, c'est la décentralisation qui a créé un vivier de parasites qui n'ont de fonctionnaires que le nom.

bouvine le 15/10/2013, 11h47

pour info le concours territorial technique est autrement plus relevé que le national et les places beaucoup plus chères

Francine. le 15/10/2013, 11h11

non, ils s'en fichent, c'est pas la première que la cour des comptes fait un rapport négatif pour les grands dépensiers que sont la région, l'agglo, le département et la mairie ; maintenant, nous attendons le discours faussement indigné de mr Bourquin, comme la dernière fois. Ils continueront encore longtemps à piocher dans nos poches, c'est un domaine où je suis très pessimiste, je ne leur accorde aucune confiance.

Thrym le 15/10/2013, 11h04

"un vrai concours national" ??? Passez donc le concours d'attaché territorial ou d'administrateur. Contrairement à la fonction publique d'Etat, la réussite au concours ne signifie pas embauche.

angeoudemon le 15/10/2013, 10h05

bien sur que l'argent public est jeté par les fenetres ,la région paie des formations à certaines personnes (qui ne les font pas) et quand on leur demande de rembourser les sommes pharaoniques que la région octroie ,les débiteurs font la sourde oreille

Nestor le 15/10/2013, 10h05

Avec l' argent des autres on embauche pour satisfaire ses proches, c' est du clientélisme qui sert à se faire réélire.
Tous les partis avant et maintenant y compris le front national ont utilisé ce système.
L' absentéisme est plus important chez les agents territoriaux que dans le privé, la peur de perdre son emploi y contribue beaucoup.

asdic le 15/10/2013, 10h00

Qu'il est facile de dépenser l'argent des autres: enième "voyage d'études"en Chine à Airbus plein de copains, journalistes et autres chargés de communication, les fameuses statues de dictateurs massacreurs de leur peuple comme Lénine, Frêche en apprenti dictateur ne dépareille pas le lot, il n"y a que l'addition qui coince.
S'ils étaient dans une entreprise privée , ils pointeraient tous au chômage. Tiens , en voilà une idée, privatisosn les services généraux et nous verrons bien!

Georges roques le 15/10/2013, 09h58

Sourire jaune. Quand on voit les gaspillages et les dépenses somptuaires des élus, on se consolera en disant que les Suds ont plus besoin d'encadrement que les Nords. Et puis, il faut bien soigner ses électeurs captifs ! Encore un effort, Mme et Ms les "grands élus".

domini le 15/10/2013, 09h55

Cette carte qui classe les départements selon l'importance de la masse des fonctionnaires territoriaux, peut aussi être utilisée pour classer les départements selon l'importance des impôts locaux.

annisette54 le 15/10/2013, 09h55

C'est sûr que la région est suradministré, mais il faudrait aussi que la Cour des comptes regardent les comptes du gouvernement, des députés, ministres, conseillers, etc. qui touchent 3 salaires + la retraite pour certains, et à qui on pourrait demander le poste qu'il garde ainsi que salaire qui va avec, et tous les autres auxquels ils renoncent  (avec es avantages qui vont avec).Idem pour ceux qui sont à la retraite :où tu es retraité ou tu es salarié (car leur retraite à ces braves gens n'est pas comme la notre).
Et vous verrez que des économies, il y en aurait.

etquoiencore le 15/10/2013, 09h38

A lire tout ces commentaires, on ne peut vraiment pas reprocher au ML d'être de gauche ou de droite !

l eclopee le 15/10/2013, 09h37

Quand on voit dans la presse d'ici, un monsieur Bourquin, dans une classe dire à un élève, tiens cet ordinateur "il" est à toi, même pas une phrase correcte , car il aurait du dire tiens cet ordinateur est à toi... Enfin là n'est pas le sujet, cet ordinateur est à tous ceux qui ont participé à son achat, par le biais de nos impôts, celui là avec l'argent des autres il en fait des choses. Sans parler des statues de Frèches, et la dernière achetée par encore Bourquin représentant l'acheteur des autres statues .

Francine. le 15/10/2013, 12h39

t'as raison l eclopee, ils font des cadeaux aux autres avec ton argent ; mais pour payer ton gaz, y'a plus personne.

Paul et Mickey le 15/10/2013, 09h24

A l'heure ou l'on nous demande plus de compétitivité, nos politiques me font pleurer avec leur clientélisme.
Ces collectivités territoriales sont un boulet supplémentaire attaché à la patte des entreprises.
Doublons, emplois fantaisistes, etc... continuez, continuez Messieurs les élus.
Mais aux prochaines échéances ne venez pas pleurer comme en 2002 : vous avez fait les preuves de votre incompétence....

Allobroge le 15/10/2013, 09h16

Et puis quand on dépense l'argent public pour des statues et deux millions d'euros !.....

Allobroge le 15/10/2013, 09h15

En même temps avec le clientélisme de droite comme de gauche et surtout en dépensant l'argent des autres c'est tellement facile !

MF30 le 15/10/2013, 09h12

Le clientélisme a un prix = nos impôts locaux

ARCHIBALD le 15/10/2013, 10h03

Le clientelisme ne gène que ceux qui n'en profitent PAS !!!!!

artur rainbow le 15/10/2013, 09h05

Et après on s'étonne des progrès d'un certain parti. Je ne sais pas s'il fera mieux, mais certainement pas pire. Quand on voit chaque jour des exemples de favoritisme, de gabegie, de népotisme, de laxisme, de démagogie et qu'en parallèle, les impôts flambent, c'est un résultat logique.

napoleon3 le 15/10/2013, 08h56

Ici on est comme à Marseille le clientélisme est roi. Quelle honte pour notre région mais  rien ne changera et nous continuerons a payer

kiki1234 le 15/10/2013, 09h18

les amis de mes amis sont mes amis etc.... etc... etc....

La cour des comptes quant à elle, pour maintenir un niveau élevé  d’indépendance n’exerce à travers ses rapports qu’un pouvoir d’information - souvent hélas, insuffisament “publics” -  et laisse au Citoyen le droit d’exiger des sanction disciplinaireon donne aux élus un mandant pour gérer correctement nos deniers et non pas de la lapider à tout va , faire des bilans et compte de résultat strictes.... si l'élu est trop dépensier : il est viré .... application du code du travail. il est rémunéré grassement donc il a une obligation de résultat ....

samsom le 15/10/2013, 08h49

Quand je vois sur fr3 a l'heure des infos régionale des pub pour.... La Région.. je me dis que notre argent ne leur coûte rien

carmen11 le 15/10/2013, 08h04

L’équation : pour 1 embauche, c'est une dizaine de voix aux élections + une carte du parti ...

patdeagde le 15/10/2013, 08h00

Des découpages qui mutiplient les doublons de partout.... et au final trop de monde …
Exemple, pour l'entretien des espaces vert, on peut voir la commune parfois, sinon aussi les employés de l'agglo et même des entreprises privées. Idem pour les déchets, les poubelles c'est untel, tel autre pour d’autres type de ramassage etc....

ecophyto le 15/10/2013, 07h59

Trop peu efficace l'intercommunalité ou une communauté d'agglomération qui vise à mutualiser et faire faire des économies en étant plus efficace et au final on augmente les effectifs dans les 2 strates.
Si 85% des Français sont prêt à payer un impôt juste POUR TOUS,à condition qu'il soit bien utilisé,88% sont contre la Taxe Foncière injuste et qui devrait être supprimée.Et
La Prime Carotte c'est 500-800 euros/an/pers. afin d'éviter l'absentéisme dans les mairies....c'est un peu comme la Prime donnée à des médecins afin de Moins prescrire de médicaments .....

13/07/2013

Comment se portent Marseille et Fos ?

01/07/13 L’Antenne : Les manutentionnaires de Marseille-Fos entrevoient le bout du tunnel

http://www.lantenne.com/Les-manutentionnaires-de-Marseill...

Deux ans après la mis en œuvre de la réforme portuaire, les membres du Semfos se félicitent de voir la productivité continuer de "remonter en flèche".
Le nouveau président du syndicat professionnel, Nicolas Gauthier, mise sur la reconquête des trafics pour rentabiliser les investissements réalisés et compte sur l'aide des pouvoirs publics pour faciliter l'accès des entreprises à l'emprunt bancaire.

Nicolas Gauthier  (© VJC)

Nicolas Gauthier (© VJC)

C'est dans un contexte de reconfiguration capitalistique des grands acteurs de la place que s'est tenue l'assemblée générale du syndicat des entrepreneurs de manutention du port de Marseille-Fos (Semfos) le 28 juin (voir encadré).

Selon le nouveau président de l'association professionnelle, Nicolas Gauthier : "la plupart des entreprises de manutention appartiennent maintenant à de grands groupes".
Il a rappelé que suite à la réforme mise en place en 2011, les entreprises avaient dû signer des conventions de longue durée.

  • Mise en œuvre de travaux,
  • acquisition de portiques,
  • de cavaliers...

Il juge que "la conjoncture terne des dernières années a pénalisé la trésorerie des entreprises".

À propos du recours à l'emprunt bancaire, les dirigeants des entreprises de manutention estiment que les pouvoirs publics, qui ont souhaité la réforme, ne doivent pas couper le cordon. "Ils doivent nous faciliter l'accès à l'emprunt bancaire. Lorsque nous acquérons des portiques, c'est pour des décennies".

Productivité en hausse de 25 %

En cette fin de semestre, les membres du Semfos se disent plutôt satisfaits des résultats enregistrés. "En juin, les résultats sont très bons. Ils sont bien meilleurs qu'en mai. Les navires en provenance d'Asie sont de plus en plus pleins", a déclaré leur président. Et d'ajouter : "on a retrouvé les chiffres de 2007", tout en rappelant que le port phocéen a bénéficié du retour de lignes qui s'étaient enfuies à Sète.

À Marseille-Fos, il note que depuis la mis en place de la réforme, la productivité a progressé de 25 % et que les navires ne sont plus tenus d'attendre en rade avant d'être opérés.

Statistiques à l'appui, Nicolas Gauthier rappelle que le port phocéen traitait 100 % du trafic suisse il y a vingt-cinq ans. "En 2011, on n'en traitait plus. Les volumes reviennent au fur-et-à-mesure", ajoute-t-il, précisant que la communauté portuaire locale attendait la création de la navette ferroviaire reliant le port phocéen à la confédération helvétique.

Quant au phénomène de montée en puissance du gigantisme qui marque le secteur du conteneur, Nicolas Gauthier estime que Fos 2XL peut accepter des unités allant jusqu'à 14.000 EVP. L'ancien directeur général du Grand Port maritime de La Rochelle juge toutefois que les installations nécessiteront des adaptations en matière de tirant d'eau pour pouvoir accueillir des porte-conteneurs de 16.000 EVP et au-delà. "Des études devront êtres conduites par le GPMM", ajoute-t-il.

Le dossier de l'amiante à régler

Les entreprises des deux bassins du port de Marseille emploient plus de 1.100 dockers, dont 729 à Fos (y compris 239 employés par le Gemfos) et 373 à l'Est (dont 206 employés par le Gemest) auxquels il faut ajouter 180 occasionnels.

Au plan social, Nicolas Gauthier, qui occupe également le poste de vice-président de l'Union nationale des industries de la manutention (Unim), reste préoccupé par le dossier de l'amiante et par le "préjudice anxiété" lié à à l'amiante. Le président du Semfos note que, pour l'heure, la jurisprudence n'est pas favorable". Selon lui, 700 dossiers liés à l'amiante ont déjà été envoyés. Il redoute que de nombreux dossiers se déclarent encore.

Recomposition capitalistique du monde de la manutention

Dans les Bassins Est du GPMM, RoRo Marseille – qui avait été créée par Socoman, Sea-Invest et CMA Terminals – est dissoute. Le groupe belge Sea-Invest, qui continue de se concentrer sur les vracs, s'est retiré du secteur roulier, cédant Marseille Manutention à CMA Terminals. Chacun des deux partenaires restants a repris son indépendance dans le secteur du roulier.

À Fos, Seayard, l'entreprise de manutention présidée par Klaus Elleman Jensen suite au départ de Georges Chapus, devrait subir sous peu une recomposition capitalistique consistant au retrait du groupe Sealogis et de l'armateur israélien Zim. En revanche, le groupe APM Terminals devrait prendre 42 % du capital, TIL (la filiale manutention de MSC) acquérir quelque 50 % et Cosco conserver les 8 % qu'il détient depuis la création de l'entreprise. Pour l'heure, la transaction n'est pas achevée.

Vincent Calabrèse

Lundi 1 Juillet 2013

Tags : cavaliers, entreprises de manutention, evp, intramar, maritime, nicolas gauthier, portiques, seayard, semfos

00:13 Publié dans Logistique, Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

02/06/2013

Hérault : sur l'étang de Thau, les huitres meurent à nouveau...

Cépralmar : Suivi sentinelle des agents infectieux chez l’huitre creuse
http://www.cepralmar.org/documents/suivi-sentinelle-des-a...
– Résultats du mois d’avril 2013
http://www.cepralmar.org/suivi-sentinelle-des-agents-infe... 
- Résultats du mois de Mai 2013 http://www.cepralmar.org/suivi-sentinelle-des-agents-infe...

Les rencontres de l'IFREMER ont fait le point en 2012, des connaissances acquises sur la surmortalité des naissains http://archimer.ifremer.fr/doc/00084/19574/17196.pdf...  Diaporma associé :
http://www.agriculture.gouv.fr.zopeclasse1.cedre.nexen.ne...

Détection de l’Herpès Virus OsHV1 dans l’huitre creuse (Rapport Groupe Master Sciences BGAE UM2 2009/2010) http://www.masters-biologie-ecologie.com/IEGB/IMG/doc/rap...

Infections à OsHV1 chez l’huitre creuse (IFREMER octobre 2012 journée REPAMO à NANTES) http://wwz.ifremer.fr/repamo/content/download/65133/874017/file/Infections 

Mémoire MASTER Aude JOLIVEL Analyse statistique des données de mortalité d’huitres acquises par ONC
http://archimer.ifremer.fr/doc/00130/24095/22078.pdf

Bibliomer Octobre 2012 sur la Conchyliculturehttp://www.bibliomer.com/documents/2012nS2.pdf
I Production : Aquaculture 1/ reproduction 2/ Croissance 3/ Mortalité 4/ Conditions d’élevage
II Transformation : 1/ Conservation des produits frais 2/ Procédés de Transformation 3/ Conditionnement
III Qualité : 1/ Sécurité des Aliments 2/ Nutrition 3/ Critères qualité 4/Mth Analytiques générales 5/ spécifiques
IV Environnement :  Sites industriels, déchets, eau 
V Consommation & Marchés : Economie de la Production

Midi Libre 01/06/2013, 06 h 00 - 13 réactions

Toujours pas de parade face à ces virus qui font des ravages dans l'étang.

 

Toujours pas de parade face à ces virus qui font des ravages dans l'étang. (CHRISTOPHE FORTIN)

L’article complet ici :

http://www.midilibre.fr/2013/05/31/thau-ca-y-est-les-huit...

Des conchyliculteurs en sursis

La Marseillaise - L’hérault du jour lundi 18 mars 2013 11:15

Des conchyliculteurs en sursis

http://www.lamarseillaise.fr/herault-du-jour/herault-econ...

Faute de parade scientifique à la mortalité des huîtres juvéniles, les professionnels de l'Etang de Thau misent sur la diversification et la qualité de leur production.

Coup de feu pour les conchyliculteurs de l’étang de Thau. Actuellement, ils immergent les juvéniles (des petites huîtres de 4 à 35mm), soit en prégrossissement dans des casiers, soit directement collées sur des cordes pour les plus grosses. Tous espèrent que cette année les pertes liées à l’herpès virus et au vibrio, qui déciment de 40 à 80% des juvéniles depuis 2008, seront moins importantes. Verdict attendu fin avril, car le phénomène se produit dès que les eaux se réchauffent et atteignent 16° à 17°C.

Un dispositif d’indemnisation inadapté

Pour venir en aide aux exploitations touchées par ces mortalités, le Gouvernement a mis en place en 2011 un dispositif de soutien qui comprend un allégement des charges financières et une indemnisation sur les pertes. Pour bénéficier de ce dispositif, les ostréiculteurs doivent remplir un dossier* et le déposer au comité régional conchylicole (CRC) avant le 25 mars. Reste que nombre de professionnels ne pourront prétendre à ces aides. « Il faut présenter les factures des naissains pour être indemnisé, précise Denis Regler, directeur du CRC. Or, la majorité des conchyliculteurs n’en a pas car ils font du troc. En plus l’indemnisation, déjà limitée ces dernières années à environ 12% des pertes, risque encore de baisser car l’enveloppe a été divisée par deux. »

L’an dernier seuls 156 professionnels sur 550 ont eu recours au dispositif et à ce jour, ils ne sont que 120. « Ces modalités d’aide ne sont pas adaptées à la Méditerranée, enfonce le directeur. En Atlantique, ils ont l’avantage d’avoir des stocks plus longs [sur 3 ans au lieu d’un an en Méditerranée ndlr] et ils sont aussi indemnisés sur le captage naturel alors que nous non. En clair, la Méditerranée est la zone la plus touchée et la moins aidée. »

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur les 2 600 tables de l’étang, seule la moitié est exploitée et le tonnage annuel a chuté de 12 000 à 8 000 tonnes. « 20% des entreprises ont fermé depuis 5 ans, ajoute Denis Regler. Ce ratio reste limité car les professionnels s’en sortent grâce à la vente directe. Par ailleurs, les anciens qui veulent arrêter ne le peuvent pas car il n’y a plus d’acheteur pour leurs tables. »

En attendant que les scientifiques trouvent une parade aux virus ou une souche plus résistante, le CRC explore plusieurs pistes pour sauver la filière. Des tests sur la reproduction et le captage des coquillages, des violets et des coquilles Saint-Jacques sont ainsi menés à la station de biologie marine, avec le soutien du Cépralmar. « Nous planchons aussi sur une démarche bio pour les moules, et un label rouge pour les huîtres. A plus long terme, l’objectif est de créer une écloserie expérimentale ici et de trouver des lieux de mise à l’abri pour les productions. » Ces structures pourraient être installées au Lido, sur une partie des terrains que Listel compte abandonner. Une étude est en cours pour estimer le coût et la faisabilité du projet. L’avenir de plusieurs centaines d’emploi est en jeu.

EMMANUELLE STANGE

Regards sur la pêche et l’aquaculture

– Dossier sur la surmortalité des huitres 2011/2012

http://aquaculture-aquablog.blogspot.fr/2011/06/surmortal...

12:22 Publié dans Conchylicuture | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

21/05/2013

Hytec Robotics, à Montpellier, pour explorer les fonds marins

Les sous-marins d'Eca Hytec Robotics aident à mesurer la pollution à Fukushima

http://www.latribune.fr/regions/languedoc-roussillon/accu...


A Montpellier, un sous-marin robotisé a été construit par Eca Hytec pour explorer les fonds marins proches de la centrale nucléaire de Fukushima. Il s'agit de déterminer précisément le degré de radioactivité des sédiments. © Nelson Goutorbe

Christian Goutorbe, à Montpellier, Objectif Languedoc-Roussillon

29/04/2013, 11:29

La société s'est spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation d'équipements téléopérés (caméras TV, projecteurs, véhicules téléopérés, tourelles d'orientation, bras manipulateurs, etc.) destinés à des applications en milieux hostiles.

Parmi ses contrats emblématiques actuels :

  • l'exploration des fonds marins proches de Fukushima
  • et la lagune de Venise.

Un sous-marin équipé de caméras robotisées et de capteurs radiologiques est sorti des ateliers de Eca

Hytec Robotics, à Montpellier, pour explorer les fonds marins proches de Fukushima. Il s'agit de déterminer précisément le degré de radioactivité des sédiments. Puis, l'équipe de Montpellier (37 personnes) qui fait aujourd'hui partie intégrante d'Eca Robotics, va fournir des solutions robotiques pour explorer les piscines de l'ancienne centrale nucléaire japonaise.

Dans le même temps, bien plus glamour, deux robots sous-marins de type H800-300 guident la mise en place, au centimètre près, des monumentales portes du projet Mose pour protéger Venise de la montée des eaux.

Aujourd'hui, le savoir-faire du laboratoire de recherche et de production, créé en 1981 par Jean Jacques Promé, est mondialement reconnu. En moins de cinq ans, le volume d'activité du centre de Montpellier a doublé. « Pour 70 %, nous assemblons des produits standards et pour 30 % nous mettons au point des machines spéciales. On peut estimer que la R&D représente chez nous plus de 10 % de l'activité. Nous sommes dans un secteur de la robotique où le stimuli technique est permanent. Il faut constamment intégrer les avancées technologique », explique Pierre Emmanuel Gaillard, directeur du centre de Montpellier, à la pointe en matière d'exploration robotisée pour l'offshore pétrolier, le nucléaire, l'assainissement et les milieux hostiles.

Sept sous-marins d'observation pour la Marine indienne

Les engins sans pilote, en totale autonomie sont capables de progresser et d'explorer l'environnement aussi bien sur terre que sous les mers, même si les plus importantes commandes concernent toujours les sous-marins d'observation.

Eca Hytec doit livrer cette année sept sous-marins de type H300 (plongée jusqu'à 300 mètres) à la Marine nationale de l'Inde.

Hytec qui a rejoint le groupe Eca Robotics à partir de 2008 (fusion) s'était fait connaitre en 1987 lors de l'exploration de l'épave du Titanic. Un engin conçu et construit à Montpellier avait accompagné le Nautilus lors de la grande plongée d''exploration.

07/05/2013

ALEA SISMIQUE - Interview d’Etienne Bertrand sismologue au CETE Méditerranée

Témoignages  en rapport avec le Plan Séismes http://www.planseisme.fr/
Zonage sismique de la France http://www.planseisme.fr/Zonage-sismique-de-la-France.html

http://www.planseisme.fr/Interview-d-Etienne-Bertrand.html

Mots clés eBuzzing :

Contexte

Etienne BERTRAND est sismologue, chargé de recherche au Centre d’Etudes Techniques de l’Equipement région Méditerranée (CETE- Méditerranée). Il fait partie de l’équipe de recherche associée au Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC) « Risque sismique ».

Questions - Réponses

1/ Pouvez-vous en quelques mots nous présenter le métier de sismologue ainsi que les actions que vous menez au quotidien en matière de prévention du risque sismique ?

La sismologie se préoccupe de la compréhension de tous les phénomènes sismiques de la source au mouvement vibratoire en surface généré par un séisme. A l’aide d’enregistrements sismologiques, il est non seulement possible de remonter à la source du séisme mais également, telle une radiographie, d’étudier la structure de l’intérieur de la terre. Dans le cadre de la prévention du risque sismique, le sismologue s’attache d’une part à définir les mouvements sismiques auxquels peuvent être soumis les enjeux pour notamment pouvoir construire en fonction de ces mouvements. J’intègre notamment ce type d’analyse dans le volet sismique des études préalables aux plans de prévention des risques naturels. D’autre part, je participe à l’élaboration de scénario de risque sismique sur des territoires variés (ville, itinéraire ou structure particulière).

2/ Comment qualifieriez-vous le niveau du risque sismique en France. Qu’en est-il de sa connaissance ?

Nous vivons, en métropole au moins, dans le contexte d’un aléa modéré. Cependant, lorsque survient un séisme majeur, la région affectée est souvent étendue, ce qui rend le risque important. Le risque sismique n’est donc pas négligeable en France.

La problématique dans un pays à sismicité modérée et diffuse est de bien caractériser l’aléa en l’absence de retour d’expérience vraiment significative. Il faut pouvoir bien définir les zones où peuvent se produire les séismes, donner les caractéristiques de ces derniers (magnitude, profondeur, type, géométrie de la faille, taux de récurrence) et bien connaître le milieu de propagation des ondes générées par la rupture sur le plan de faille. Si notre connaissance a bien progressé sur la compréhension des forces tectoniques en jeu sur le territoire, la localisation des failles actives est encore sujette à discussion. De même, la sismologie étant une science relativement jeune, nous manquons encore d’enregistrements sismologiques de séismes forts pour mieux caler nos modèles de propagation et prévoir les mouvements en surface.

3/ Que signifie, et à quoi sert, la nouvelle carte d’aléa sismique nationale publiée en 2005 ?

La nouvelle carte d’aléa sismique est déduite d’une étude probabiliste qui prend en compte l’ensemble des séismes passés avec la connaissance qu’on en a actuellement. Elle renseigne, commune par commune, sur le niveau de vibration, en terme d’accélération maximale du mouvement du sol, à considérer pour les constructions nouvelles, hors effet de site local particulier. Elle caractérise ce que l’on nomme l’aléa régional.

4/ Qu’entend-on par « aléa local », « effets de site » et « effets induits » ?

La vibration du sol lors d’un séisme dépend en partie des conditions géologiques et topographiques du site. Selon la nature du sous-sol, le mouvement peut être amplifié ou non. Ainsi, le mouvement enregistré sur des dépôts sédimentaires est souvent plus important que sur un site rocheux. D’autre part, les reliefs peuvent également provoquer une amplification du mouvement sismique en surface. C’est ce qu’on appelle les effets de site, ou aléa local.

Sous l’effet des fortes vibrations, certains phénomènes secondaires peuvent se déclencher tels que des glissement de terrain, des chutes de bloc ou de la liquéfaction des sols meubles. Ce sont des effets induits. La liquéfaction des sols concerne principalement les sols sableux saturés en eau. Lorsque ces sols sont secoués par des vibrations importantes ils peuvent perdre leur capacité portante et se comporter comme des sables mouvants dans lesquels s’enfoncent les structures reposant dessus.

5/ Dans le cadre du Plan Séisme, quelles sont les actions visant à améliorer la connaissance du phénomène sismique ? En quoi serait-il possible et utile d’aller plus loin ?

De part sa participation aux financements des projets de recherche via l’ANR (l’Agence nationale de la Recherche) le plan séisme contribue directement à l’amélioration de la connaissance du phénomène sismique. La communauté scientifique est consciente que les résultats de ses études et notamment les scénarios sismiques, doivent être mis à la disposition de la société au plus tôt afin d’améliorer la gestion du risque sismique. Pour que cette appropriation des résultats de recherche soit possible, il est absolument nécessaire d’arriver à quantifier les incertitudes existantes sur tous les maillons de la chaîne du risque depuis l’aléa régional jusqu’aux études de vulnérabilitédu bâti.

[Plan Séisme] Interview d’Etienne Bertrand, sismologue au CETE Méditerranée from planseisme on Vimeo

Instrumentation sismologique de l'ERA Risque Sismique du CETE Méditerranée sur le terrain
Instrumentation sismologique de l’ERA Risque Sismique du CETEMéditerranée sur le terrain

00:15 Publié dans Risques | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

05/05/2013

L’Antenne – Sète : Chute de 4 traffics-clés

Jeudi 2 Mai 2013

© Port de Sète
Le port de Sète achevé le mois de mars sur un trafic de 353.264 tonnes, en hausse par rapport aux trois premiers mois de 2012.
Il doit cette progression aux vracs solides.

Sur le trimestre, cette filière a progressé de 23,7 %
Tandis que les vracs liquides ont enregistré une hausse plus modeste et les marchandises diverses une forte baisse.

http://www.lantenne.com/Forte-hausse-des-vracs-solides-a-...

© Port de Sète

Sur les installations portuaires du port sétois :

  • les vracs liquides sont passés de 202.155 tonnes en mars 2012 à 168.226 tonnes.
  • En revanche, les vracs solides n'ont pas suivi la même tendance puisqu'ils affichaient en mars de l'année dernière 61.734 tonnes pour atteindre pas mois de 133.400 tonnes cette année.
  • Du côté des marchandises diverses, les port héraultais n'a pas assisté à une variation très forte en un an. Le troisième mois de l'année s'était chiffré à 51.700 tonnes pour atteindre en mars dernier 51.240 tonnes.  En nombre d'EVP, Sète a en effet perdu sur cette période 473 boîtes.
  • Quant au trafic passagers, il s'est élevé cette année à 9.400 voyageurs contre zéro en mars 2012.

Produits raffinés en forte hausse

  • En cumul, de janvier à mars, les vracs liquides ont progressé de 7,3 % à 495.660 tonnes. Selon la direction du port, cette filière doit sa croissance à une hausse soutenue des importations de produits raffinés (les hydrocarbures et le diester).
  • Les huiles végétales ont grimpé de 148,5 %, passant de 16,688 à 41.478 tonnes.
  • En revanche, les vins ont chuté.

Les vracs solides, pour leur part, ont progressé de 23,7 %, à 326.241 tonnes. Mais l'établissement portuaire souligne les disparités.

  • Les vracs industriels ont subi une chute importante de 67,8 %, due essentiellement au plongeon de 78 % du coke de pétrole.
  • Du côté des vracs agroalimentaires, l'activité a progressé de 35,2 % pour atteindre 213.480 tonnes contre 157.930 l'an dernier.

"Chute de cinq trafics-clés"

Le port sétois souligne que ce sont les céréales et les graines oléagineuses (en hausse de 118 %) qui ont tiré le trafic vers le haut. Mais la direction de l'établissement constate la baisse de 38,4 % des tourteaux qui sont passés de 106.457 à 65.581 tonnes. Enfin, les engrais ont gagné 42 % sur le trimestre.

Les marchandises diverses (qui ne représentent que 15 % du trafic global du port héraultais) ont connu une baisse de 11,3 %, autant à l'import (- 4,8 %) qu'à l'export (23,6 %).

Une diminution que les portuaires locaux expliquent par une "chute de cinq trafics-clés" :

  • celle de 20,2 % des animaux vivants (à 15.500 tonnes),
  • celle de 51,8 % des conteneurs (à 1.820 EVP),
  • le recul de 13,2 % des véhicules neufs
  • et de 17,2 % des fruits et légumes (à 38.300 tonnes).
  • Un repli auquel il faut ajouter enfin l'effondrement de 93,5 % du bois.

Du côté des passagers, les lignes régulières étant fermées au cours du premier trimestre 2012, le port de Sète constate une forte progression de l'activité ro-ro sur les trois premiers mois de 2013 avec 13.200 véhicules et 23.900 voyageurs pour vingt-cinq escales.

Vincent Calabrèse

Jeudi 2 Mai 2013

Tags : conteneurs, evp, hydrocarbures, hérault, maritime, port, sète, vracs

18:02 Publié dans Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

18/04/2013

La recherche spatiale en Languedoc-Roussillon

“La recherche ne fait pas partie des compétences légales d’une Région. Pourtant, il serait absurde de ne pas la soutenir et de pas s’y impliquer fortement tant elle est un pilier de l’innovation et, donc, de l’avenir économique.” Christian BOURQUIN

http://www.christianbourquin.com/?p=833

16:53 Publié dans Financements, Région | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

16/03/2013

Actu-Environnement - La Commission propose une directive pour gérer durablement les zones marines et côtières

Amenagement | 14 mars 2013 | Actu-Environnement.com

La Commission propose une directive pour gérer durablement les zones marines et côtières

© Philippe Devanne

Limiter la concurrence sur l’espace côtier, et la pression sur les ressources”. De simples mots lâchés par la Commission Européenne ? L’article de Philippe COLLET :
http://www.actu-environnement.com/ae/news/planification-z...
Documents associés :
Feuille de route pour la planification de l'espace maritime: élaboration de principes communs pour l'Union européenne” publié en 2008
"Planification de l'espace maritime dans l'UE – bilan et perspectives d'évolution" publié en 2010

A lire aussi :

Résumé et Plan de l’article :


La Commission européenne propose de renforcer la règlementation afin de favoriser la gestion durable des ressources en mer. Au cœur du projet se trouve un renforcement de la planification du développement des activités économiques.

Vers une planification de l'espace maritime

  • limiter la concurrence pour l'espace côtier disponible et la pression sur les ressources
  • une intensification de la production d'énergie éolienne en mer, de la pose de câbles et de réseaux de canalisations sous-marins, du transport maritime, de la pêche et de l'aquaculture
  • imposer aux États membres d'établir une cartographie de ces activités dans le cadre de programmes de planification de l'espace maritime (…) ainsi que de concevoir des stratégies de gestion des zones côtières permettant une coordination des mesures entre les différents domaines d'action dont relèvent les activités dans les zones côtières
  • viser "une exploitation plus efficace des mers"
  • soutenir] une croissance durable, tout en y associant les parties prenantes concernées et en coopérant avec les États voisins

Réduire les charges administratives

  • le développement des activités maritimes ne doit pas être envisagé indépendamment de celui des activités terrestres
  • le renforcement de la sécurité pour les investisseurs et la réduction des charges administratives "tout en préservant les services écosystémiques"
  • L'allègement des procédures administratives pourrait engendrer des avantages économiques estimés à 1,6 milliard pour l'ensemble de l'UE. De
http://www.actu-environnement.com/ae/news/planification-z...

08/03/2013

Recherche spatiale : Montpellier, ville pionnière des minisatellites

par Gazette | 31 janvier 2013 - 17:12
http://www.lagazettedesete.fr/dossiers-gazette/article-15...

Céline Escolano

L’université Montpellier 2 vient de créer une fondation pour mettre sur orbite des nanosatellites. Une première en France.

C’est unique en France. Montpellier entre dans la course à l’espace en créant la Fondation Van allen en décembre dernier, au sein de l’université Montpellier 2.
Pilotée par des professionnels de la recherche spatiale, la Fondation se spécialise dans la création de nanosatellites 100 % étudiants, sortes de minisatellites cubiques d’un kilo et de dix centimètres de côté.
Suite à l’appel à projets lancé en 2006 par le Centre national d’études spatiales (CNES), les étudiants de Montpellier mettent sur orbite le premier nanosatellite français, Robusta, en février 2012, pour tester l’effet des radiations sur des composants électroniques.
"Suite à ça, nous avons voulu créer un outil de gouvernance pour développer ces activités en collaboration avec le CNES", explique Frédéric Saigné, directeur de la Fondation. Soutenue par le CNES, Montpellier devient ainsi la seule ville française à développer des nanosatellites et déborde d’ambition pour attirer des entreprises spécialisées et former les nouveaux chercheurs de l’espace.

• Trois nouveaux satellites d’ici à 2017

D’ici à 2017, trois nouveaux nanosatellites made in Montpellier seront envoyés sur orbite.
"Près de 300 étudiants particient au projet, explique Frédéric Saigné. Ils font partie de la faculté de Montpellier, de l’école d’ingénieurs Polytech et certains de l’IUT de Nîmes." Le satellite Robusta 1B servira à valider une méthode de test de composants électroniques dans l’espace pour développer une norme internationale. Le satellite RCube permettra de tester des composants électroniques très avancés qui n’ont encore jamais volé. Et, enfin, le satellite Méditerranée récupérera des données atmosphériques pour affiner la prévision des épisodes cévenols. L’avantage est financier : un minisatellite, entièrement financé par le CNES, coûte 250 000 euros, contre plusieurs dizaines de millions pour un satellite "classique".

• Un cursus unique

Pour encadrer la création de ces nouvelles technologies, la Fondation est accompagnée d’un nouveau master "Sûreté de fonctionnement en ingénierie spatiale" au sein de l’université Montpellier 2. "C’est le premier en France, explique le directeur Frédéric Saigné. La Région nous soutient financièrement pour les recherches."
Autre atout unique de Montpellier : le CNES, à travers son partenariat avec le centre spatial russe, permet à Montpellier des échanges universitaires avec la faculté de Moscou. "Les étudiants montpelliérains partent étudier en Russie et inversement", explique Christelle Deneau, chargée de faire le lien entre les deux facultés.

• Des stars mondiales

Le conseil d’administration de la Fondation Van Allen est composé de véritables stars internationales dans le domaine spatial.
Le président Michel Courtois est le créateur de "Spot 1", premier satellite d’observation français, lancé en 1986. Il est également ancien responsable du CNES, du centre spatial de Toulouse et de l’Agence spatiale européenne.
La Fondation profite aussi de la présence de Charles Elachi, chef de projet du robot Curiosity actuellement sur Mars, et membre de la NASA, ou encore du spationaute Michel Tonini. "Beaucoup de pays d’Europe, comme l’Angleterre, l’Italie ou l’Allemagne, ont déjà de tels projets étudiants, explique Michel Courtois. Montpellier comble ce manque en France." La présence de ces "stars" de l’espace est un atout de plus pour attirer les entreprises spécialisées à Montpellier.

• De nouveaux emplois

"Les nanosatellites représentent un avenir commercial", prévient Frédéric Saigné. En misant sur la carte du minisatellite, Montpellier attire des entreprises de pointe comme la société suisse Systhéia, qui vient d’équiper de mini-caméras le robot Curiosity sur Mars, et qui s’installe chez nous, ou encore les sociétés Astrium et 3D Plus. "Elles viennent chercher leurs futurs collaborateurs et offrent des cours gratuits aux étudiants", explique le directeur de la Fondation.
La société Trad, basée à Toulouse, spécialisée dans les tests de radiations, doit aussi poser ses valises à Montpellier en 2014. "De plus en plus de start-up vont chercher des nanosatellites à Montpellier pour tester leurs équipements", assure Michel Courtois.
"Ce sont des entreprises qui tablent sur dix à quinze créations de poste sur les quatre prochaines années, anticipe Frédéric Saigné. Nous pourrons ainsi garder nos meilleurs étudiants dans la région."

Jean-Baptiste Decroix
(La Gazette de Montpellier n° 1281 du 3 janvier 2013)

Robusta : la création d’un nanosatellite 100 % étudiant

La création du premier nanosatellite français étudiant, Robusta, démarre en 2006. Au total, ce sont près de deux cents étudiants de Montpellier et de Nîmes qui ont travaillé à son élaboration pendant six ans. "C’était une chance unique de travailler sur un projet concret", explique Stéphanie ___ (notre photo), étudiante en première année de thèse à l’université Montpellier 2.
© Pierre Grech

Avec un poids d’à peine un kilo, ce petit cube de 10 cm de côté recouvert de panneaux photovoltaïques ne ressemble pas à un satellite "classique". Imaginé dans les années 90 aux États-Unis, le modèle cubique fait partie du cahier des charges de tous les nanosatellites.
© Robustacom

Robusta est mis sur orbite en février 2012 depuis Kourou en Guyane, sur le premier vol de la fusée européenne Véga. À la suite d’une anomalie de la batterie, le satellite n’émet désormais plus de signaux. Robusta est conçu pour se désagréger complètement au bout de trois ans.
© D.R.

02:26 Publié dans Automates - Automation, Recherche | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

05/03/2013

Adapter le système de Santé à l'heure du Web 2.0

L’Université du Languedoc étant très impliquée par le devenir du système de Santé, et l’enseignement de la Médecine, je vous propose cette présentation toute récente de Jean-Michel BILLAUT qui illustre avec précision ce que devrait être l’évolution des systèmes de Santé au niveau Mondial.

Même si le jargon informatique favorise essentiellement les habitués de cette spécialité, chacun retiendra aisément que les techniques arrivent à maturité, et que les volontés politiques ne doivent plus tarder à s’exprimer pour organiser le nouveau système de Santé et lui donner un horizon de visibilité propice à la création d’une dynamique de changements encadrée.

Pour mieux juger du grand-écart qui se prépare voici un exemple de là où en sont nos élites régionales sur cette page :
http://www.transferts-lr.org/sante/presentation

Le secteur industriel régional des Technologie de Santé est constitué de plus de 200 entreprises multidisciplinaires qui collaborent régulièrement avec des cliniciens et des scientifiques. Elles bénéficient de la présence de plusieurs organismes de recherches, d’universités, des CHU de Montpellier et de Nîmes et du Centre Régional de Lutte contre le Cancer de Montpellier Val d’Aurelle. Pour pérenniser leur dynamisme, nous accompagnons les PME et porteurs de projet sur cinq principaux axes : Dispositifs médicaux, Produits cosmétiques, Biotechnologies, Médicaments, Produits vétérinaires. L'activité du département est centrée sur l'aide au développement technologique des entreprises régionales et sur la création de nouvelles entreprises innovantes, en liaison avec des organismes de recherche. Le département souhaite contribuer à la création de richesses et d'emplois sur le territoire régional. Il participe aux conseils universitaires dont il est membre : conseil de perfectionnement de la formation "ingéniérie de la santé" de l'UM1 et conseil de gestion du laboratoire commun de microscopie électronique de l'UM2.

Recherche Google "jean-michel billaut"
Wikipedia Jean-Michel Billaut
Blog de Jean-Michel Billaut

Connaissez-vous le Dr Pierre Espinoza from Paris ? La télémédecine démarre en France semble-t-il, un peu cahin-caha...

Jean-Michel Billaut 2013-03-01 15-58-08 from Jean Michel Billaut onVimeo.

http://billaut.typepad.com/jm/2013/03/connaissez-vous-le-...

Pour contacter Pierre Espinoza : pierre.espinoza@egp.aphp.fr

Trés, trés intéressante discussion avec Pierre, l'un des fondateurs de la télémédecine française.. En tout cas l'un de ceux qui mettent les mains dans le e-cambouis médical .. Car la chose n'est pas évidente, pour mettre d'accord tous les silos des professionnels de santé français... et leurs sommités (mandarins, hauts fonctionnaires, grands élus, etc..). Et naturellement manager aussi la technologie, car sans elle...

Il nous explique dans le détail comment on va e-gérer vos e-maladies et votre e-vieillesse dans le proche futur...

A regarder et à méditer (c'est long, mais c'est du lourd)..

Savez-vous qu'il y a en France actuellement plus de 250 projets plus ou moins qualifiés de télémédecine ? (d'où mon expression de cahin-caha). Mais pourquoi autant de projets ? Quels en sont les coûts ? Il me semble qu'un diabétique de type 1 ch'ti et un diabétique de type 1 béarnais a besoin de la même organisation ? Pourquoi donc en faire 36 ? Pourquoi en faire un peu partout ? Pourquoi ne pas avoir une plateforme de télémédecine "racine" en mode 2.0 sur laquelle viendrait s'articuler toutes les spécialités médicales ? (problèmes de silos, chacun voulant garder ses prérogatives ?). Donc une plateforme pour tout les malades ? Pourquoi ce saudoudrage ? (alors que le cloud et le mode saas explosent - mais j'ai oublié de demander l'avis de Pierre sur ces thémes O combien importants - désolé ..)...

Savez-vous que pour effectuer un diagnostic à distance un dermatologue a besoin d'un trés bon débit de streaming ? (pour une image seule, il lui faut au minimum du 10 mégapixels - on devine donc ce qui lui faudrait en débit sur le réseau..). Et que pour une radiographie ou un fichier IRM c'est encore plus lourd ?  Pierre est donc on ne peut plus favorable à la mise en oeuvre d'un réseau fibre optique sur tout le territoire (J'ai évoqué avec lui le projet fibre des Yvelines : vous écouterez ce qu'il en pense et les applications que les Yvelinois pourraient avoir de ce fait pour améliorer leur santé ..)..

Capture d’écran 2013-03-03 à 11.46.05

Il y a en France 600 points d'urgence... Et on balade chaque jour des malades entre chez eux et ces points d'urgence ou les hôpitaux.. (je sais, j'en ai bénéficé pendant plusieurs mois). Savez-vous combien cela coûte à la Nation ? Plus de 5 à 6 milliards d'€/an... Sans compter les détenus malades (160 prisons en France).. Qu'il faut souvent faire accompagner par des policiers pour les conduire à l'hôpital ad hoc. Donc des coûts en plus ... Sans compter les seniors en maison de retraite... Sans compter les maladies chroniques... Etc...

Un malade, pour avoir confiance dans le médecin, doit le voir.."On a confiance, que lorsque l'on se voit" dit Pierre.. Donc, la visiophonie de trés bonne qualité est indispensable.. Pourquoi avoir choisir la solution américaine Vidyo ? (La même que j'utilise dans mon studio visiophonique où j'ai e-interviewé Pierre).. Solution qui a été mise en oeuvre par la société française Consort-santé (dont l'un des dirigeants habite les Yvelines..).. Dans les slides de Pierre que nous commentons dans ce e-billautshow, il y a des photos de différents poste de télémédecine..

Pourrait-on concevoir une organisation de télémédecine intégrant le généraliste rural ? Voir même le malade de chez lui ? Je vous laisse deviner la réponse..

La France est-elle en retard dans le domaine de la télémédecine ?Je vous laisse écouter Pierre et les arguments qu'il cite..

L'éthique est naturellement importante.. Pierre le rappelle et explique ce qui est fait à ce sujet..

J'ai aussi posé la questions des différents types de matériels - genre sensors et autres plateformes - Que faut-il en penser ? Que faut-il penser des structures "cloud" qui enregistre automatiquement ces données ?

Etc...etc..

Commentaires au débotté... Je pense qu'il aurait été peut-être plus judicieux de mettre sur pied un plan national de télémédecine..

Cela étant, je me méfie d'un grand plan à la française...

L'élite française est plutôt pas mal pour mettre en oeuvre un plan TGV, pour faire des ponts, des avions, etc.. Mais dans le domaine du numérique, on ne peut pas dire qu'elle soit au top.. Souvenez-vous du plan calcul qu'elle avait mis en oeuvre pour contrer IBM dans les année 60. Plan qui a lamentablement foiré.. Du plan informatique pour tous (pour contrer Apple et les autres) qui a aussi foiré avec l'horrible TO7, du plan câble (là ce n'était pour contrer personne.. mais on s'est contré entre nous, avec le lancement de Canal+ par satellite, ce qui a diminué l'intérêt du câble), du plan vidéocommunications de Biarritz (pas clair comme objectifs, mais on voulait je pense faire évoluer le Minitel vers le très haut débit. Mais pas de chance, c'est le TCP/IP américain qui a gagné - et l'on a dû mis à la poubelle le X25 et le Minitel), du plan Quaero (pour contrer Google), du plan Andromède (pour contrer le cloud d'Amazon et des autres), du plan DMP (dossier médical personnalisé), du Plan MOOC récemment annoncé par le Gouvernement.. Pour contrer les MOOC américain (dans lequel vient de rentrer l'Ecole Polytechnique - une école renégate ?)...

Bref, dans le numérique, notre élite est toujours plus en moins en réaction de défense par rapport aux Américains.. Jamais en attaque... Et pourtant : il suffirait de fibrer en masse le territoire et laisser faire nos startups et des gens comme Pierre...

Toutes choses égales par ailleurs, les économies réalisées avec la télémédecine pourraient financer en 4 ou 5 ans le fibrage de tout le territoire.. A 1g symétrique, pourquoi pas ? .. Mais on préfére blablater avec les opérateurs cuivre, qui n'ont aucun intérêt à la chose, vu qu'ils gagnent beaucoup de sous avec le cuivre... Et qui surtout, ne veulent pas que les collectivités locales mettent en place leurs propres réseaux fibres noires.. Car nos aimables opérateurs cuivre "veulent être propriétaires du client de A à Z". Ils veulent être propriétaires de la fibre qu'ils amènent dans votre foyer, et naturellement essayer par là de vous vendre différents e-services intégrés dans l'abonnement. Ce qui ne va pas dans le sens de la neutralité de l'Internet..  Alors que ces e-services peuvent être plus facilement réalisés par des startups (qui ont beaucoup plus de créativité que nos mastodontes télécommunicants), ou par des gens comme Pierre... qui arrivent à conduire le changement dans un secteur trés conservateur... et peu enclin à changer ses habitudes ancestrales...

Puis-je risquer cette assertion que d'aucuns trouveront naturellement très osée ? La e-santé 2.0 en télémédecine des Français (qui toutes choses égales par aillleurs, sera meilleure qu'en santé 1.0), contreles actionnaires des opérateurs cuivre ? En tout cas, si la télémédecine avait été généralisée, je n'aurais sûrement pas été amputé d'une jambe..  

Et si les USA se fibrent avant nous... e-couic... Cela en sera fait de l'économie numérique des Gaulois....

© Une production du Billautshow - the video for the rest of us - the e-billautshow : the french worldwide hub -

03/03/2013 | Lien permanent

00:07 Publié dans Informatique Médicale, Région, Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : digital health, e-sante | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

24/02/2013

Ports Sud de France Projets à fin 2012 début 2013

Midi Libre Languedoc-Roussillon : la région a-t-elle besoin de deux grands ports ?

OLIVIER SCHLAMA 01/02/2013 29 réactions

Le port de Sète emploie actuellement 1 800 personnes.

Le port de Sète emploie actuellement 1 800 personnes. (VINCENT ANDORRA)

Plus de 500 M€ pour Sète et Port-la-Nouvelle, dont une large part de la Région qui mise sur leur complémentarité.

Trois cents millions d’euros à Sète, 200 M€ promis à Port-la-Nouvelle et 30 M€ à Laudun-l’Ardoise (Gard) : les investissements pharaoniques, grandement financés par la Région, coulent à flots pour les ports. Mais les avis divergent sur leur pertinence. Indispensables pour les uns. Trop tardifs pour d’autres : les opérateurs n’ayant pas forcément intérêt à s’amarrer à Sète, port généraliste, sorti de leurs radars depuis longtemps.

Une concurrence qui fera "deux perdants"
Yves Baudrand

Pire, les deux principaux ports, distants de 120 km à peine, n’auraient rien à gagner dans cette course à l’armement, sinon une concurrence qui fera "deux perdants", comme le dit le Sétois Yves Baudrand, président du syndicat des importateurs de bois tropicaux. "Notre trafic a chuté de 60 % en deux ans à cause de la crise, mais aussi des tarifs portuaires. Dans le même temps, le président Bourquin semble privilégier La Nouvelle."

"Peut-on courir deux lièvres à la fois ?"
Christophe Charlon

Lors du dernier conseil portuaire, en novembre 2012, les acteurs économiques du port de Sète ont été appelés à "soutenir" le développement de La Nouvelle. "A moyen terme, ce sera la mort de l’un des deux", formule Christophe Charlon, président régional des transporteurs routiers. "Peut-on courir deux lièvres à la fois ?", feint-il de questionner. "La deux fois deux voies vers l’autoroute A9 n’est pas finie ; le terminal de transport combiné n’est plus utilisé, certaines grues sont à bout de souffle...", critique un opérateur qui ajoute : "L’établissement public qui gère le port a 80 salariés et un seul commercial qui ne peut pas faire des miracles."

"Sète à un potentiel de 9 millions de tonnes"
Christian Bourquin

Responsable de SEA-invest (47 salariés à Sète), spécialisé en marchandises diverses et vrac, qui a investi 6 M€ dans un nouvel entrepôt, Loïc Texier estime, lui aussi, "discutables les investissements à Port-la-Nouvelle. Ses trafics sont concurrents de Sète. On va couler les deux ports". "Avec 3,5 millions de tonnes (- 2 %), le port de Sète et ses 1 800 emplois s’en sort bien. Barcelone, par exemple est à - 15 %", rétorque Christian Bourquin. Le président PS de la région s’arc-boute sur un maître-mot : "confiance", comme il l’a dit lors de ses vœux à Sète pour lequel il ambitionne "un trafic de 9 millions de tonnes". Les armateurs doivent être en confiance pour créer des trafics dans nos ports, "complémentaires et non concurrents".

"Le projet de La Nouvelle ne me convainc pas"
Eric Brassart

"La confiance, c’est le b.a.-ba du trafic maritime", renchérit Eric Brassart, directeur du port de Sète en 2006, désormais directeur général de la Serm de Lyon, pilote de vastes réalisations. "Le projet de La Nouvelle ne me convainc pas. Sète, dit-il, a un gros potentiel. La Méditerranée est sous-utilisée à cause de l’archaïsme des ports jusqu’en 2000. Mais ça change. Tout va dépendre de la situation en Égypte et de la possibilité accrue ou non d’emprunter le canal de Suez."

Les céréaliers se frottent les mains

Présents dans les deux ports, les céréaliers se frottent en tout cas les mains. Centre Grains a dépensé 26 M€ pour un silo (plus 10 M€ de la Région pour adapter un quai). "A La Nouvelle, avec les Silos du Sud, nous traitons des céréales du Lauragais et à Sète vers le Rhône et la Saône", explique Hervé Cifaï, directeur des deux sociétés. "La Nouvelle, c’est 1 600 emplois, directs et indirects." Avec de belles perspectives. Idem pour Lafarge, dont la capacité de production de ciment dans le port audois est de 750 000 tonnes dont une partie sera transportée par cabotage dans une usine de transformation flambant neuve du port à Sète. "Nous sommes spécialisés en céréales, pétrole et clinker à Port-la-Nouvelle, rappelle le maire Henri Martin. On ne fera jamais de passagers comme à Sète par exemple. Au final, il y aura une saine émulation."

QUEL MARCHÉ ?

"Le marché est assez grand pour tous nos ports", défend Christian Bourquin, prenant exemple sur les céréales : Sète travaille avec la Bourgogne, La Nouvelle avec le Lauragais. "La Méditerranée joue un rôle essentiel dans l’équilibre des échanges entre les USA et l’Asie", ajoute-t-il, précisant qu’à Sète, port devenu "attractif, fiable et compétitif", un concours a été lancé pour réaliser un pôle passagers de niveau national à 65 M€.

LA NOUVELLE VEUT DÉCOLLER, SÈTE SE REMET À FLOT

A Port-la-Nouvelle (au 14e rang national sur 40), le projet est gigantesque : la Région veut y créer un avant-port pour des navires de 225 mètres. En espérant ainsi faire économiser aux navires qui arrivent du canal de Suez cinq jours de navigation, au lieu de continuer leur route par Gibraltar pour remonter jusqu’aux pays du nord de l’Europe. Les 200 M€ nécessaires, dont 140 M€ de la Région, permettraient la création de 1 600 emplois ! La Région espère un chiffre d’affaires de 220 M€ en 2030 contre 41,5 M€ (1).

Sète peine à créer de l’emploi

Sète, elle, se remet à flots avec trois grues, un portique, des terre-pleins ; allonge plusieurs quais, refait totalement un bassin, etc. Mais peine
à créer de l’emploi. La crise, bien sûr mais aussi des coups durs : la faillite d’Agrexco qui devait exploiter un frigo géant à 6 M€, payé par la Région, l’arrêt du trafic conteneurs vers les Caraïbes et la suspension durant cinq mois en 2012 des lignes vers le Maroc.

(1) Débat public en cours. Renseignements : www.debatpublic-pln2015.org

Aude : l'extension du port de Port-La-Nouvelle en débat

 

29 réactions

pourqoi pas moi ? le 01/02/2013, 15h31

@Aramis
il y a longtemps que les ports français te sont etranger,et pour info SETE est raccorder au chemin de fer ET aux voies fluvial .
mais il te faut sortir de temps en temps.cela te feras du bien

gegecedex le 01/02/2013, 13h28

Et Port MARIANNE ? alors, avec tous les thons qu'il y a à la mairie.... hihihi

Tomino le 01/02/2013, 12h00

Sète et Port La Nouvelle deux grands port?
Il y a longtemps, quand on disait grand port, on pensait Marseille. mais c'était il y a longtemps.
Aujourd'hui, quand on me dit grand port, je pense Rotterdam... les têtes pensantes languedociennes ont-elles enflé au point de ne pas voir ces réalités ?

pourqoi pas moi ? le 01/02/2013, 11h03

ce poser des questions sur des outils productif est surréaliste .
alors qu'il n'y a rien sur le nombre d'improductifs qui nous gouvernent ou là,il y a de vraie économie a faire .

PM11 le 01/02/2013, 10h59

Bien sur que non! un seul important correspond aux besoins mais comme pour tout, l'élu, despote local, veut sa structure; son petit port mal équipé, son petit hôpital peu performant; sa petite annexe universitaire .... et ses dépenses disproportionnées dépensant ainsi de l'argent qu'il ne sait pas produire

Aramis e 01/02/2013, 10h54

"En espérant ainsi faire économiser aux navires qui arrivent du canal de Suez cinq jours de navigation, au lieu de continuer leur route par Gibraltar pour remonter jusqu’aux pays du nord de l’Europe." Oui mais est-ce dans le cadre de la réduction des gaz à effet de serre ? Sachant que les marchandises devront être acheminées quoiqu'il en soit, vers l'Europe du Nord et ce sera par camion., et combien de camions pour un porte-container ou un vraquier ?

BERCAT34 le 01/02/2013, 12h31

@Klmd
Les ports de commerce du Languedoc sont raccordés au réseaux ferrés, ils sont même handicapés par les emprises ferroviaires inutilisées !

Klmd le 01/02/2013, 11h54

Déjà ça fera de l'emploi pour les dockers languedociens, c'est très important.
D'autre part, la Région va raccorder le réseau ferroviaire aux ports de Sète et de La Nouvelle, avec l'ambition de développer le fret, moyen d'acheminement alternatif et tourné vers l'avenir.

THAI E.T le 01/02/2013, 10h51

Grand port..Grand quais...gigantesque bar a quai...Enfin du serieux.

 DARK RIDER 8 le 01/02/2013, 10h41

Il favorisera encore ses amis... Et puis un grand port en méditerranée on voit ce que ça donne à Marseille et dans une moindre mesure à Sète.

mathg2 le 01/02/2013, 10h36

Si cela permet de relancer la croissance dans le Languedoc alors oui, il faut se donner les moyens

Kaosphere le 01/02/2013, 10h30

LA photo montre une girafe métallique ^^

gros le 01/02/2013, 10h21

c'est comme a marseille les syndicats faisant greve pour un oui ou un non beaucoup d'entreprise font transiter leurs marchandises par genes (italie ) et ils n'ont plus de soucis.

PM11 le 01/02/2013, 10h54

La CGT a tué le port il y a 40 ans

 Q-RARE le 01/02/2013, 10h17

Vous avez voulu Bourquin et les socialistes eh! bien vous les avez!

Maison Blanche le 01/02/2013, 09h54

Non seulement de deux, mais de trois ports. Port-Vendres pour les fruits et légumes, Port la nouvelle pour les produits pétroliers et céréales (notamment du Lauragais) et Séte pour les animaux, le vrac et surtout les conteneurs, sans parler des passagers. Dés 1991 la Région avait mis en route un processus de complémentarité de ces activités et le Schéma Régional des Transports de 95-96 avait conforté cette vision. C'est entre autre pour cette raison qu'il aurait fallu que l'A75 débouche plutôt vers Séte que vers Beziers. A l'époque la gouvernance des ports était de la compétence des CCI, il n'était donc pas aisé de faire passer un tel message. En 2004, lorsque Frêche est arrivé à la région, les dossiers existaient et ils ont été enterrés. La gauche a fait perdre 8 ans au développement économique de la Région

Anastase le 01/02/2013, 09h48

En plus de ces millions ne pas oublier le projet insensé du "HINTERLAND" de Poussan (plusieurs millions) , dont le nombre d'emplois annoncé fluctue d'un mois sur l'autre. Ce hinterland a toute sa place à Sète mais... on veut faire des zones touristiques, d'habitations de luxe, des logements pour ci ou pour ça, dans des zones inondables qui brusquement ne le sont plus, etc... etc....

Pierre34 le 01/02/2013, 09h03

A la question : la région a telle besoin de deux grands ports ? je répond par l'affirmative oui *** Car la région va bénéficier d'un projet de développement industriel innovant majeur et d'avenir , si enfin les yeux et les oreilles de quelques responsables de l'économie locale et nationale s'ouvrent !!! Nous avons la technologie des générateurs d'énergies d m s r a développer en France qui comporte de nombreuses ramifications de déveLoppement et un marché deplus d'un milliard de systèmes génerateurs d'énergies dmsr a produire et a vulgariser dans le monde entier les exportations Françaises vont donc exploser *** un développement économique de cette importance cela se construit !!! la France a la chance de bénéficier en méditéranée une façade maritime elle doit s'en servir ****

BERCAT34 le 01/02/2013, 09h47

Toujours la même chanson !

l eclopee le 01/02/2013, 08h55

Pourquoi nos villes maritimes ne pourraient toutes travailler ? Le sud car nous sommes le sud à l'opposé du nord, que l'on ne traite jamais de nord est ou nord ouest au gré de ceux qui en parlent, comme on le fait pour nous du Roussillon, au Gard..... Nous somme le sud le plein sud, alors il faut développer notre tourisme certes, mais aussi tous les autres marchés maritimes. Notre région a toujours été une laissée pour comptes depuis toujours

Magon le 01/02/2013, 08h00

Pour ce qui s'appele un port, allez voir du coté de Barcelone! pourquoi y a t il autant de camions espagnols sur l'A9 entre autre, tous ne transportent pas que des oranges et poivrons! Stop aux gaspillages.

acmacm le 01/02/2013, 09h39

l'eclopee et Pierre34 doivent être des snipers de la Région?!

Sur deux ports si proches, l'un prendra le pas sur l'autre obligatoirement
Déjà comme vous le faites très justement remarquer Barcelone va continuer d'étouffer l'éventuel développement du gagnant des ports languedociens

Dejà que Frêche nous a fait perdre énormément d'argent avec le port de Sète," le président Bourquin semble privilégier La Nouvelle" (plus près des P.O.) et nous en fera perdre tout autant

dockers le 01/02/2013, 07h52

sete possede les quais pour accueillir n'importe quel bateau . pourquoi aller construire ailleurs ? . devellopez un port le reste suivra . il faut arreter de depenser inutilement .

spv le 01/02/2013, 11h59

Tu est certainement de Séte pense un peut aux autre il n'y a pas que ste et Montpellier qui ont le drot de vivre et surtout il faut savoir que Séte a bénéficié de beaucoup d'investissement ces dernier temps .

Un peut aux autres d'avoir droit de travailler dans des conditions actuelles a PLN il n'y a eu aucune évolution des structures en therme de linéaire de quai depuis ...... 1968 et la création de la darse pétrolière .

Enfin si il y a eu une évolution ...... On a perdu 400 métrés de quais car les fond ne permettais plus d'accueil de bateaux actuels .
Alors pesez un peut que la région ne se limite pas a ce qu'on peut vois des fenêtres des bureaux de Montpellier .

jpv11 le 01/02/2013, 07h50

On est en Europe me semble t'il..... Le journaliste, la Région ont une vue un peu courte. En tout cas elle n'est jamais présentée : On en reste au microcosme languedocien. On ne parle jamais de ni Barcelone qui a investi, qui investit encore, et qui se trouve, vu du reste du monde à la porte de Sète et de Port la Nouvelle, ni Algésiras ni Valence ni de Marseille.
Quel sera le positionnement économique de ces 2 ports face à ces géants traitants tous de 20 à 35 millions de tonnes de trafic ... On est loin des 2 à 3.5 millions de tonnes de nos ports languedociens.
Les pharaons aussi ont fait des travaux gigantesques : les pyramides.....qui n'ont servi qu'à les enterrer....
La Région a t'elle les moyens économiques de faire vivre 2 ports. Je ne parle pas des moyens financiers ....On les trouve toujours dans les poches des contribuables

spv le 01/02/2013, 12h01

Tu a raison il n'y a qu'à rien faire comme cela le contribuable pourra continuer à payer le coût du social

rolker le 01/02/2013, 07h44

SETE sont avenir cet la plaisance tout le monde le sait bien

le centurion le 01/02/2013, 07h30

Ces investissements pharaoniques pour ces 2 ports distants de 120 km sont une folie car ils mettent en périls 1 des 2. On fait des investissements à tout va, dans l'inconnu, avant de connaître et de faire entrer des trafics durables. C'est uniquement une vitrine pour politiques. Le fait est que les instances régionales ne connaissent rien au maritime.

dockers le 01/02/2013, 06h40

quel grands ports ?

Ports régionaux : débat public autour du "match" Sète/Port-la-Nouvelle

M. C. 20/02/2013, 09 h 17 | Mis à jour le 20/02/2013, 11 h 35

13 réactions

Rovert Navarro (au micro) : "Les deux sont complémentaires".

Rovert Navarro (au micro) : "Les deux sont complémentaires". (D.R)

Y a-t-il la place pour deux “grands” ports en Languedoc-Roussillon ? La question fait de plus en plus de vagues au regard des investissements lancés et/ou programmés. Une réunion s’est déroulée, avant-hier soir, salle Brassens à Sète.

Côté investissements : 300 M€ pour Sète et 200 M€ pour Port-la-Nouvelle, où la Région, principal bailleur de fonds dans les deux cas, veut réaliser d’ici 2015 un avant-port permettant d’accueillir des navires de 225 m.

Un vaste chantier d’extension dont a été saisie la CNDP (Commission nationale du débat public). Une autorité administrative indépendante qui juge ou non opportun de porter tel ou tel projet d’envergure sur la place publique, afin que ses promoteurs puissent le justifier et recueillir des avis.

Concernant Port-la-Nouvelle, une commission particulière (CPDP) a été mise en place. Composée de cinq experts "choisis pour leurs compétences complémentaires, leur indépendance et leur expérience personnelle", elle est présidée par Pierre-Frédéric Ténière-Buchot. Gouverneur du Conseil mondial de l’eau, il avait déjà exercé le même rôle pour les projets de port méthanier de Dunkerque et d’extension de celui de Calais.

Après Port-la-Nouvelle, Montpellier, Port-Vendres et Gruissan, et avant Narbonne et Castelnaudary, c’est à Sète que s’est tenue avant-hier soir, salle Brassens, l’une des sept réunions publiques organisées par la CPDP-Port-la-Nouvelle 2015.

"Pas de compétition mais une complémentarité" selon Robert Navarro

Devant une assistance nourrie - de nombreux Audois avaient fait le déplacement -, Robert Navarro, vice-président de la Région, a martelé : "Il n’y a pas compétition, mais complémentarité entre nos ports".

Les 500 M€ doivent permettre à Port-la-Nouvelle et Sète de "se développer harmonieusement" avec une offre généraliste, tout en gardant leur spécificité : les céréales et le pétrole pour le premier, les voyageurs et la plaisance pour le second. À la clé, des promesses d’emplois conséquentes : 1 600 dans l’Aude, 1 500 à Sète avec le futur hinterland de Poussan.

Au sein du public, les questions les plus critiques ont justement porté sur cet hinterland contesté, des militants EE-Les Verts fustigeant, eux, "l’option tout-tourisme" assignée à Sète.

13 réactions

CAMELIO Jean-Louis le 21/02/2013, 16h20

Pour que le Port de Sète soit viable, il faudrait une volonté politique d'en faire « un port franc » avec sa zone franche à Poussan ou tout au moins comme l'a fait Barcelone une zone « port franc » tous les pays d'Europe en ont plusieurs , il n'y a que la France qui n'en a qu'un c'est la zone franche du Verdon – port de Boredeaux.

LISTE DES PORTS FRANCS DE LA COMMUNAUTE EUROPÉENNE : A noter que des pays hors CE, comme la Suisse en ont, enfin des zones franches.Pour combattre à armes égales, il faut que nos politiques se donnent les outils et non baisser les bras et vendre des pizzas.

France
Zone franche du port du Verdon - Port de Bordeaux (Zone franche du Verdon — Port de Bordeaux)

Allemagne
Port franc de Hambourg (Freihafen Hamburg)
Port franc de Brême (Freihafen Bremen)
Port franc de Bremerhaven (Freihafen Bremerhaven)
Port franc de Emden (Freihafen Emden)
Port franc de Kiel (Freihafen Kiel)
Port franc de Cuxhaven (Freihafen Cuxhaven)
Port franc de Deggendorf (Freihafen Deggendorf)
Port franc de Duisbourg (Freihafen Duisburg)

Grèce
Zone franche du Pirée
Zone franche de Thessalonique
Zone franche de Heraclon

Irlande
Port franc de Ringaskiddy
Zone franche de Shannon
Isle of Man
Ronaldsway Airport (Ballasala)

Italie
Livorno, 1675-1860
Free Zone of Trieste (Porto franco di Trieste)
Free Zone of Venise (Porto franco di Venezia)

Malte
Malta freeport - Troisième hub conteneurs de la Méditerranée

Portugal
Port franc de Madère - Caniçal (Zona franca da ...

Espagne
Free zone of Barcelone (Zona franca de Barcelona)
Free zone of Cádiz (Zona franca de Cádiz)
Free zone of Vigo (Zona franca de Vigo)
Free zone of Las Palmas de Gran Canaria (Zona franca de Las Palmas de Gran Canaria)

(Ceuta and Melilla are not Free Ports or Free zones because they are parts of Spain, but not part of the European union for customs and excises)

CAMELIO Jean-Louis  le 21/02/2013, 16h06

Pour que l'hinterland de Poussan existe, il fallait servir de port à sec de Barcelone, c'est à dire de zone de stockage des véhicules, ce qui ce fait à petite échelle dans le port de Sète.

Les véhicules sont débarqués à Barcelone et rejoignent Sète par la route sur des ensembles routiers "portes chars", la MLP (Mise en Libre Pratique) se fait dans le port espagnol, la TVA sera payée ultérieurement lors de la MAC (Mise A la Consommation) et une DEB (Déclaration d'Échange de Biens) mensuelle sera souscrite directement sur site informatique espagnol pour l' "expédition" et non l'"exportation" dans ce cas et français pour l'"introduction" et non "importation", afin d'éviter le "carrousel de TVA" dans la CE (Communauté Européenne). Un autre cas de figure est possible,acheminement sur document de transit cautionné T1, entrée en entrepôt agréé et cautionné sur le port de Sète, et MLP ou MAC ou réexportation (vers pays tiers et non réexpédition) voire destruction pour finaliser l'opération.En sachant que le séjour en entrepôt douanier est illimité.

Pourquoi Barcelone a besoin de port à sec, quoique son port a fait une extension récente sur la mer. Parce que dans un port, le plus rentable sont les conteneurs qui s'empilent les uns sur les autres et rentabilisent me M2, par contre les véhicules et le vrac prennent beaucoup de place pour peu de rentabilité de l'espace portuaire. A Sète, et surtout avec une extension d'un hinterland sur Poussan, il ne faut pas faire la fine bouche et prendre tout ce qui se présente. FAUTE DE PIZZAS AUX GRIVES L'ON MANGE DES PIZZAS AUX MERLES !

Étonnant ! Non ?

l'Alsaco le 21/02/2013, 14h09

Suite et fin:. Mais il est vrai qu'on veut y construire à la place immeubles de standing, hôtels, logements sociaux (sur terrains classés zone inondable ne l'oublions pas, laquelle serait reclassée zone habitable). Bref TOUT peut être sur le port, mais le pognon pour TOUS (sauf le bas peuple) est le principal choix (la zone prévue sur Poussan est en zone inondable, et de plus est protégée). En expropriant les terrains qui seront acquis à vil prix. Pour les emplois c'est comme dans les ministères, il y a des variables. Jamais les mêmes chiffres. Mettons 1600 emplois. Ca fait au bas mot 1000 voitures en plus des camions. Bonjour le b...pour aller à Sète, à l'hôpital par exemple. Bonjour aussi le bétonnage (il est prévu que Poussan devienne une ville de 10.000 habitants; bonjour aussi les dégâts). Toute la m... va partir dans l'étang (malgré ce qui est affirmé). Les moules et les huîtres vont être excellentes. Bref! que du bonheur, qui ne profitera à personne, surtout pas aux Poussannais.

l'Alsaco le 21/02/2013, 14h08

@ Gérard L. le 20/02/2013, 12h54. Votre analyse est pertinente. Vous écrivez: "S'il n'y a pas derrière le port des entreprises, une logistique de transports, une main d'oeuvre volontaire et bien formée, ainsi qu'un vrai marché, alors le port ne restera qu'une façade, qui, inévitablement, périclitera". Mais, car il y a des mais. Le port de Sète a déjà périclité. C'est irrémédiable, surtout si l'on VEUT en faire un port de plaisance et de voyageurs (ce n'est pas moi qui le dis, c'est dans l'article). Le but du Hinterland c'est de ramener sur Poussan des hypothétiques conteneurs par camions (des milliers chaque mois), qui feront surtout des allers et retours vers le port. D'où mise à 4 voies de la route existante. A faire fuir les touristes sortant de l'autoroute. Ces conteneurs seraient ensuite acheminés par l'autoroute (déjà saturé alors ça en plus). Alors que les voies ferrées existent le long du port.

rolker le 20/02/2013, 17h17

aller cet reparti avec hinterland a POUSSAN et le port de SETE et vide avec la place qu’il y a sur les quais avant de venir a POUSSAN commencer par enlever toutes ces épaves et laisser NOTRE POUSSAN TRANQUILLE

CAMELIO Jean-Louis le 21/02/2013, 10h05

Ne vous excitez pas, vous n'avez rien à craindre à Poussan, le Port de Sète est moribond par la faute des exigences de la CGT combinées par une mauvaise gestion de tous les Présidents de la chambre de commerce Sète-Frontignan, ancien gestionnaire,et les nouvelles décisions de la région via l'EPR Port Sud de France est entrain de l'achever. Il est absurde devant la concurrence des ports européens dont deux français (Le Havre et Dunkerque) du nord de l'Europe, de la concurrence des Ports européens en Méditerranée où Marseille-Fos a du mal à tirer son épingle du jeu, de mettre en concurrence deux ports si proche, dont l'un Port la nouvelle à comme un seul atout un main d'oeuvre à bon marché puisqu'il n'a pas de docker professionnel mais des manutentionnaires payés au SMIG. Pour ajouter à ces absurdités, le port fluvial d'Audun l'ardoise (gard) qui veut concurrencer le port fluvial d'Arles qui lui fait face sur l'autre rive du Rhône, vieux rêve du mégalomane, le feu Frêche. Il faut savoir que le port d'Arles reçoit environ un minuscule bateau ou deux par mois, avec pour tout chargement des pondéreux ou des céréales en vrac le tout contenu dans des "big bag" et qui remonte le Rhône jusqu'à Mâcon. Aucune étude sérieuse n'a été faîte à ce sujet et l'argent du contribuable va encore être jeté aux gabians voraces; M. Navarro est sûrement plus compétent comme pizaïolo que comme expert dans le domaine portuaire et maritime;

Étonnant ! Non ?

CAMELIO Jean-Louis le 21/02/2013, 09h43

Ne vous excitez pas, vous n'avez rien à craindre à Poussan, le Port de Sète est moribond par la faute des exigences de la CGT combinées par une mauvaise gestion de tous les Présidents de la chambre de commerce Sète-Frontignan, ancien gestionnaire,et les nouvelles décisions de la région via l'EPR Port Sud de France est entrain de l'achever. Il est absurde devant la concurrence des ports européens dont deux français (Le Havre et Dunkerque) du nord de l'Europe, de la concurrence des Ports européens en Méditerranée où Marseille-Fos a du mal à tirer son épingle du jeu, de mettre en concurrence deux ports si proche, dont l'un Port la nouvelle à comme un seul atout un main d'oeuvre à bon marché puisqu'il n'a pas de docker professionnel mais des manutentionnaires payés au SMIG. Pour ajouter à ces absurdités, le port fluvial d'Audun l'ardoise (gard) qui veut concurrencer le port fluvial d'Arles qui lui fait face sur l'autre rive du Rhône, vieux rêve du mégalomane, le feu Frêche. Il faut savoir que le port d'Arles reçoit environ un minuscule bateau ou deux par mois, avec pour tout chargement des pondéreux ou des céréales en vrac le tout contenu dans des "big bag" et qui remonte le Rhône jusqu'à Mâcon. Aucune étude sérieuse n'a été faîte à ce sujet et l'argent du contribuable va encore être jeté aux gabians voraces; M. Navarro est sûrement plus compétent comme pizzaïolo que comme expert dans le domaine portuaire et maritime;

Étonnant ! Non ?

Gérard L. le 21/02/2013, 06h47

Il y a un endroit super tranquille, cela s'appelle un cimetière.

dockers le 21/02/2013, 05h33

avec un guichetier au commande le port ne risque pas de se remplir .

jpthau le 20/02/2013, 14h20

C'est celui qui fait les meilleures pizzas qui remporter le jackpot :)))

Gérard L. le 20/02/2013, 12h54

Un port vit et se développe, bien sûr, en fonction de ses capacités propres, mais aussi - et surtout- grâce à l'arrière pays, qu'on appelle "hinterland". S'il n'y a pas derrière le port des entreprises, une logistique de transports, une main d'oeuvre volontaire et bien formée, ainsi qu'un vrai marché, alors le port ne restera qu'une façade, qui, inévitablement, périclitera.

 

Midi Libre Sète Croisières : le port de Sète monte en puissance

M. C. 07/02/2013, 06 h 00

Réagir

Le Seabourn Quest est attendu le 8 juillet au quai d’Alger. Il est déjà venu l’an dernier.

Le Seabourn Quest est attendu le 8 juillet au quai d’Alger. Il est déjà venu l’an dernier. (V.ANDORRA)

Cette année, 33 escales sont prévues dans le port de Sète soit 14 de plus qu’en 2012.

Sète est certes loin d’être en passe de détrôner Marseille, premier port français de croisières, qui devrait franchir le cap du million de passagers en 2013 avec 430 escales.

Mais l’île singulière a le vent en poupe. En témoigne le nombre d’escales prévues cette année : 33, soit 14 de plus que l’an dernier (mais sept avaient été annulées à cause de la météo).

Une clientèle est en nette majorité américaine

Le bilan 2012 a toutefois été très encourageant, selon les données présentées mardi lors de l’assemblée générale du Club Croisières. Sur les 8 190 passagers “descendus” à Sète, 30 % ont participé à une excursion dans la région : à Montpellier (33 %), Carcassonne (23 %), Aigues-Mortes (21 %), Sète et le Bassin de Thau (17 %) et sur le canal du Midi (6 %). La plupart des 70 % restants sont allés faire un tour en ville. Et du shopping. Pas négligeable sachant que, selon une étude, un croisiériste dépense en moyenne 65 € par journée d’escale. Cette clientèle est en nette majorité américaine (à 60 %, pour 24 % de Britanniques, 7 % d’Allemands et 10 % d’ailleurs), comme le seront les premiers passagers (700) attendus cette année : ceux de l’Azamara Quest, le 4 avril.

Un tournoi de joutes proposé

À cette occasion, à la demande du président de l’armement, Azamara Cruises, un tournoi de joutes leur sera proposé, en partenariat avec la Ville, sur le Cadre royal en fin d’après-midi. Rien que ça ! "Nous comptons beaucoup sur la réussite de cet événement, qui pourrait permettre à Sète d’avoir un rayonnement important", souligne Marc Chevallier, le président du port, rappelant l’objectif assigné par la Région et l’EPR : "Que Sète soit la porte d’entrée du tourisme en Languedoc".

Sète Port de commerce : Bourquin fixe le cap à 9 M de tonnes de marchandises

Midi Libre 20/11/2012

Inauguration par une brochette d'élus.

Inauguration par une brochette d'élus. (V. ANDORRA)

Le président de Région, Christian Bourquin, a inauguré le quai J, prolongé pour les besoins agro-industriels.

Bien qu’il soit mis en service depuis plusieurs mois, c’est par l’inauguration du quai J qu’a débuté l’escapade sétoise du président Bourquin. Un quai qui a en fait été prolongé (de 143 m, pour 22 m de large) pour pouvoir accueillir les navires et l’outillage nécessaires à l’exploitation des nouvelles installations du pôle agro-industriel formé par Centre Grains (céréales) et Saipol (huile, tourteaux, diester).

Maritime à l'ouest, fluvial à l'est

Autre avantage : il offre un double-poste, maritime à l’ouest pour les navires de 20 000 tonnes, 120 m de long et 10 m de tirant d’eau, et fluvial à l’est (via le canal du Rhône à Sète) pour les péniches de 2 500 tonnes et de 100 m de long. Une partie du trafic bénéficiera aussi d’un accès ferroviaire. L’allongement du quai a coûté 7,5 M€, dont la Région a financé plus de la moitié (4,3 M€), le reste ayant été versé par l’Europe (Feder, 3,1 M€) et l’État (1,4 M€).

Prochain chantier : rénovation du canal du Rhône à Sète

"Ces 7,5 M€ d’argent public ont généré 26 M€ d’investissements privés", a souligné Christian Bourquin. Pour favoriser le transport fluvial, la Région s’engage aussi à poursuivre la rénovation du canal du Rhône à Sète (30 M € pour VNF, Voies navigables de France) : "Le port de Sète-Frontignan pourra ainsi étendre sa zone de chalandise sur 600 km jusqu’à la Saône et la Bourgogne". Quant à l’activité globale du port, "même si elle est en léger recul, on tire notre épingle du jeu malgré la crise, alors que les autres ports français accusent des baisses de 10 à 20 %". Objectif à terme : "Plus que doubler le trafic global", qui est d’environ 3,6 millions de tonnes : "Nous avons un potentiel de 9 millions de tonnes face à nous".

 

Port-la-Nouvelle : 200 M€ et 1 600 emplois espérés

OLIVIER SCHLAMA

19/12/2012, 06 h 00

22 réactions

Un avant-port de 110 hectares donnera une autre envergure au site audois.

Un avant-port de 110 hectares donnera une autre envergure au site audois. (AUDREY MARTY)

Deux cents millions d’investissement pour 1 600 emplois espérés ! En pleine crise, le projet d’extension du port de Port-la-Nouvelle (Aude), d’une ambition nationale, surprend par son ampleur. C’est la raison pour laquelle la Commission nationale de débat public (CNDP) a été saisie, comme l’exige la loi, pour organiser des "échanges constructifs" avant de lancer les travaux. Comme ce fut le cas pour Aqua Domitia, l’extension du réseau régional d’eau potable, ou la ligne TGV.

À Port-la-Nouvelle, propriété de la Région, c’est un port en mer qui verra le jour d’ici 2015. Digues sur trois kilomètres, parc d’activités de 80 hectares et, surtout, un avant-port avec plan d’eau sur 110 hectares pour être en phase avec le gigantisme de la flotte mondiale et ses navires de 225 mètres.

La Région apporte 140M€

Sur les 200 M€, la Région apporte 140 M€, le reste est versé par le département de l’Aude et l’Agglo de Narbonne. Port-la-Nouvelle espère jouer d’un atout majeur : permettre aux navires, venus du canal de Suez, d’économiser cinq jours de navigation en y déchargeant leurs marchandises au lieu de continuer leur route par le détroit de Gibraltar pour remonter jusqu’aux ports du nord de l’Europe.

14e port français

Et faire mieux que 14e port français sur 40 (2,1 millions de tonnes), avec un trafic est essentiellement fait d’hydrocarbures et de céréales . La Région espère un chiffre d’affaires de 220 M€ en 2030 contre 41,5 M€. La vocation de Port-Vendres sera aussi réaffirmée. Géré par le département des Pyrénées-Orientales, ce port est spécialisé dans les fruits et légumes, grâce à son historique connexion au marché international Saint-Charles à Perpignan. Pour parfaire ce réseau, la Région - dont aucun élu n’était présent mardi au point presse - veut investir dans le port de Laudun-l’Ardoise (Gard), sur le Rhône, après avoir déjà engagé 30 M€ pour la mise à gabarit international du canal du Rhône à Sète, permettant aux péniches de 2 500 tonnes de l’emprunter.

"JEUX OUVERTS"

« Contrairement à l’enquête publique où le projet est, par définition ficelé, dans le cas d’un débat public les jeux sont ouverts », a rappelé Philippe Deslandes, le président national de la CNDP, présent mardi à Montpellier. « Poussé par le public, a-t-il expliqué, on est par exemple arrivés à un projet commun pour les transports publics du futur Grand Paris . A contrario, les contournements autoroutiers de Toulouse et Bordeaux ou encore l’extension du port de Nice ont finalement été abandonnés », ajoute Philippe Deslandes.

SÈTE RÉSISTE BIEN MALGRÉ LES COUPS DURS

Dixième port français, spécialisé dans les passagers, les conteneurs, les céréales et le pétrole, Sète bénéficie d’une manne importante : 200 M€ sur dix ans, versés par la région. Plus 100 M€ par l’établissement public qui le gère. Le but : remettre le port à flots. La plate-forme, qui n’avait pas connu d’investissements notables depuis des décennies, s’équipe à l’envi : trois grues, portique, terre-pleins, allongement de plusieurs quais, réfection d’un bassin, etc. Mais peine à créer de l’emploi.

Crise

En cause, la crise, bien sûr, et des coups durs : la faillite d’Agrexco, qui devait exploiter un terminal frigorifique financé par la région (6 M€), l’arrêt du trafic containers vers les Caraïbes et la suspension plusieurs mois des lignes passagers vers le Maroc. Malgré cela, Sète résiste bien. Après un flatteur + 6 % de trafic en 2011, son président Marc Chevalier annonce une stabilité du trafic à 3,6 millions de tonnes en 2012 à Sète, où aucun débat public n’a été organisé, faute de projet global.

22 réactions

herman34

le 21/12/2012, 09h27

c est moche la bas avec tt c est usine et enorme cuves...

L'Electron libre du Midi

le 20/12/2012, 22h09

Oyez
Oyez braves gens
Lisez bien les derniers propos de l'article:
Après +6% d'augmentztion > 0%
Bravo!!!
Aucun débat = pas de réflexion !!!
Pas de projet!!!
Champions, nous des champions!!!

L'Electron libre du Midi

le 19/12/2012, 21h32

PS: Et le reste des cancans et gnangnans...
En... De mouches

L'Electron libre du Midi

le 19/12/2012, 21h30

"Faute de projet global"
En quelques mots, tout est dit.
Ça fait mal, non?

Anastase

le 19/12/2012, 14h46

Chic! les impôts vont augmenter, beaucoup vont s'en mettre plein les poches avec le port de plaisance de Sète, celui de Frontignan et surtout le Hinterland de Poussan. Mais à quoi va-t-il donc servir ce Hinterland avec un port de Sète en pleine déconfiture qui sera remplacé par Port la Nouvelle. J'y suis, c'est pas C. B. le commanditaire de tout ça?

jpthau

le 19/12/2012, 14h41

Un serpent de mer qui ressort (tous les 20 ans...) Le projet avait été avancé par le Sénateur Courrière qui est mort depuis longtemps. "Wait and see" comme ils disent :)))

spv

le 19/12/2012, 13h03

Colin je pense que tu n'a pas compris que les marchandises décharge dans les ports du nord sont aussi pour parti destiné à nos région .
Port la nouvelle est le port naturel de la région toulousaine de toute façon si la marchandise ne passe pas par là elle viendra par d'autre ports .
L'Aude a besoin de grand projet nous sommes sinistré , je n'ai pas entendu les écolos gueuler contre le musée à Montpellier qui vas couter autant et au final pour faire bosser qui et pour quelle infrastructure ?
Pitié laissez nous espérer un avenir meilleur dans notre coin qu'enfin tout l'argent de la région ne passe pas dans la mégalopole Montpelliérosétoise .

turbulentsilence

le 19/12/2012, 13h38

spv peut il nous indiquer quelles importations et quelles exportations devront transiter par ce grand port sans dockers syndiqués ? importer du ciment de Turquie ? , en voilà une bonne idée qui va réjouir les ouvriers de la cimenterie de Port la Nouvelle

cwoljn

le 19/12/2012, 09h00

"""""Port-la-Nouvelle espère jouer d’un atout majeur : permettre aux navires, venus du canal de Suez, d’économiser cinq jours de navigation en y déchargeant leurs marchandises au lieu de continuer leur route par le détroit de Gibraltar pour remonter jusqu’aux ports du nord de l’Europe."""
Il serait utile de nous dire immédiatement avec quel moyen de transport sera alors remonté au travers de l'europe le fret déchargé peut être dans ce port. Je crains que ce soit par la route, tu parles d'un progrès

Q-RARE

le 19/12/2012, 08h59

Il y en a qui vont s'en mettre plein les poches avec l'argent du contribuable...

Alertez

Répondre à Q-RARE

Raoul Derumont

le 19/12/2012, 08h56

Tu connais Port La Nouvelle ?
Y vont venir d'où les 1600 employés ?
Va falloir étendre le foncier et construire un peu dans le coin. Parce que Narbonne c'est pas la porte à côté, même par l'autoroute.
Mais c'est une bonne nouvelle dans un coin où les corbeaux volent sur le dos.
Par contre, j'attends avec impatience la réaction du port de pêche.
Et puis bien sûr la Région était absente ... dommage hein ? En même temps, c'est normal : les élus sont pas au courant de tous les projets de leurs administrations, koua ...

le centurion

le 19/12/2012, 08h40

A Sète, éternel dilemne, on investit avant d'avoir les trafics, qui, soit n'arrivent pas (agrexco) soit s'en vont ailleurs (charbon). La région, gestionnaire expert (?!) du port de sète prône pour en prévision 9 millions de tonnes/an alors que l'on arrive péniblement à 4 millions les années fastes. Par ces investissements sur port la nouvelle la région ne cherche-t-elle pas à décaler les trafics (qui nous restent) sur ce port et laisser sète à leur rêve grandiose de port de plaisance ???

reboussié

le 19/12/2012, 08h38

On ne peut pas dire que Bourquin ne roule pas pour son "pays" ...bravo l'égalité entre tous les départements ! il n'y en a pas ! il se dit socialiste ? il est pour le cumul aussi, quelle déception, mais la par défaut et encore mis en cause pour favoritisme !!

Polémique Victor

le 19/12/2012, 08h29

M'est avis qu'ils vont avoir le Parc Naturel et les écolos sur le dos!
Ils ont presque réussi à supprimer l'accès aux plages de la Franqui et de Port la Nouvelle est, alors l'extension du port....

gadjo

le 19/12/2012, 07h56

A ce bouquin il donne tout notre argent a son pays ils voterons pour toi pas nous.

dockers

le 19/12/2012, 07h16

a sete on attend toujours les 350000 containers annoncés .

fix

le 19/12/2012, 07h04

Avez-vous demandé les autorisation à la CGT ?
Vous n'allez quand même pas enlever le pain de la bouche des quelques miséreux dockers qui gagnent en un mois ce que le français moyen gagne, lui en un an. Et en travaillant à quart temps; sans parler des containers "tombés" du camion.
Le port de Marseille est la vitrine de ce qu'il faut faire pour développer l'emploi à l' étranger, merci la CGT pour votre clairvoyance et votre grande générosité

Joseph Staline

le 19/12/2012, 13h05

Camarade Fix , vas donc tenir tes propos nauséabonds aux intérimaires qui travaillent sur le port de la Nouvelle ils te diront le reste.Quand on ne sait pas de quoi l'on parle ont se tait ,il y a bien longtemps qu'il ni à plus de Dockers à la Nouvelle. Saches que la jalousie ne même à rien,heureusement que nous ne sommes pas durant les années39/ 40 car à cette époque les gens comme toi étaient nommés Pétainistes si tu ne comprends pas TRAITRES. Dommage que le containers ne te soit pas tombé sur ta langue en restant poli.

spv

le 19/12/2012, 12h56

Désole fix mais quant on ne connais rien au sujet on évite de donner son avis .
Tu compare PLN avec Marseille alors que sur port la nouvelle il n'y a pas de doker juste des manutentionnaires privé et des grutiers de la cci !
Il n'y a pas de mouvement sociaux encore moins de cgt .
Au lieu d'envier des gars qui bossent dur dans des conditions de merde pour des salaires pas mirobolant , tu devrais te renseigner .
Port la nouvelle n'est pas un port autonome comme l'est Marseille . Tout les gros investissement sont partis sur Sete depuis que j'y travaille nous avons perdu 300 mètre de quai dont 200 au profil de la pêche qui malheureusement est en voie de disparition.
Au lieu de jalouser une situation que tu ne connais pas tu ferais mieux de te demander de quoi vont vivre les familles si le port ne se développe pas .

Geminicriquet

le 19/12/2012, 09h43

Miséreux est bien le terme qu'il faut employer pour qualifier les "dockers" de Port-la-Nouvelle, encore que le terme docker soit impropre depuis 1992. Les bateaux nécessitant de la manutention sont rares dans le port audois, et les employés intérimaires ne roulent pas sur l'or.

Ben voyons !!

le 19/12/2012, 06h08

Attendez donc que la CGT s'en mêle !
Ne tirez pas trop des plan sur la comète...

Jack62

le 19/12/2012, 08h02

Vous avez parfaitement raison, dès que la CGT sera là, les problèmes vont commencer.
Ayant travaillé sur Dunkerque, je peux vous dire que le port est un véritable désert et tous les autochtones vous disent que les grèves a répétition ont tout anéanti. Les navires poursuivent leur route vers les ports des pays nordiques. Ne parlons pas de Marseille....Barcelone est entrain de prospérer.....

UMPS adopte le Cargo Community System AP+ de MGI

L’Antenne - 16 Février 2012 - AP+ a démarré à Sète

http://www.lantenne.com/AP-a-demarre-a-Sete_a2468.html

Presque cinq mois après la signature d'un accord entre MGI et l'Union maritime du port de Sète (UMPS), le Cargo Community System AP+ a été mis en exploitation sur le port de Sète jeudi 16 février. Le port de l'Hérault compte sur la dématérialisation des procédures pour améliorer sa compétitivité.

© Port de Sète

© Port de Sète

Le protocole d’accord entre l’Union maritime du port de Sète (UMPS) et l'entreprise marseillaise MGI prévoyant la mise en place d'AP+ dans le port sétois avait été signé le 23 septembre 2011. «Depuis la signature, la communauté portuaire de Sète et les équipes de MGI se sont mobilisées autour de ce projet afin de mettre en exploitation AP+ le 16 février», a expliqué la direction de MGI, ajoutant que près de 48 professionnels de la place portuaire sétoise ont été formés, soit 14 agents maritimes, 12 transitaires, 6 manutentionnaires et 16 douaniers.

L’objectif premier d’AP+ est, selon MGI, de fédérer les professionnels autour de son guichet unique en adoptant des processus communs. Il a pour ambition de «permettre à tous les acteurs un gain de temps». L'entreprise informatique est convaincue que «l'amélioration de la productivité escomptée vise à avoir un impact sur les performances du port héraultais et par conséquent son attractivité pour attirer des trafics». «J’ai rencontré à Sète une Union maritime extrêmement volontariste dans sa démarche d’amélioration globale et de collaboration avec les acteurs publics. La présidente, le secrétaire général et les membres de l’Union maritime partagent un seul objectif : la recherche de l’intérêt général pour la communauté portuaire et ses clients», souligne François Mahé des Portes, président du directoire de MGI.

Des procédures dématérialisées
Pour sa part, Sylvie Orgiles-Cano, présidente de l’UMPS, a précisé : «Le XXIe siècle voit se développer le «Paperless Trading», la dématérialisation des procédures en est un exemple. AP+ est un outil qui permettra au port de Sète de se développer tout en répondant aux attentes des armateurs et des opérateurs. Nous avons relevé ce défi avec les équipes de MGI, partenaires plutôt que prestataires de l’Union maritime du port de Sète». Florence Brochard, chef de projet chez MGI, a ajouté : «Deux équipes se sont rencontrées il y a un peu plus d’un an, sur un même terrain, avec un même objectif : celui de jouer et de gagner "la partie". L'Union maritime et nous-mêmes avons choisi d’unir nos efforts, de partager nos compétences et d’échanger nos expériences pour œuvrer dans l’intérêt de tous les professionnels de la place portuaire sétoise».

Vincent Calabrèse

Mercredi 22 Février 2012

Tags : agents maritimes, ap+, hérault, maritime, mgi, sète, transitaires

 

"Conteneur : modèle économique déficitaire"

Didier Léandri, coprésident de TFF et président du CAF © E. D.

Didier Léandri, coprésident de TFF et président du CAF © E. D.

http://www.lantenne.com/Conteneur-modele-economique-defic...

Avec la logistique urbaine, le transport fluvial de conteneurs est identifié comme l'une des filières à fort potentiel par le groupement Transporteurs fluviaux de France (TFF) nouveau porte-voix du Comité des armateurs fluviaux (CAF) et de la Chambre nationale de la batellerie artisanale (CNBA).

"En l'état, le modèle économique n'est pas viable toutefois puisque tous les opérateurs y perdent de l'argent malgré l'augmentation des volumes", déclare Didier Léandri, coprésident de TFF.

L'application de Terminal Handling Charges (THC) dans les ports maritimes est l'une des causes du manque de rentabilité du transport fluvial des conteneurs.

    • À Marseille-Fos, le sujet figure dans le rapport réalisé par Patrice Raulin sur la navigation fluviale rhodanienne à la demande du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. "Ses propositions sont actuellement étudiées par le cabinet du ministère des Transports".
    • Au Havre, une réflexion a été engagée en novembre à l'initiative d'Hervé Martel, directeur du Grand Port maritime haut-normand. "Globale, elle porte sur l'accessibilité fluviale à Port 2000 et comprend un groupe de travail sur l'organisation des pré et post-acheminements appelé à plancher sur les THC. Les conclusions de cette réflexion sont attendues d'ici la fin du premier semestre".

Sur la base des conclusions du rapport Raulin, TFF se prononce pour "un mécanisme permettant de lisser entre tous les intervenants le surcoût des THC" supporté aujourd'hui par les transporteurs fluviaux. "L'objectif est d'aboutir à Marseille comme au Havre à un accord multi-parties entre les entreprises de manutention, les armements maritimes, l'autorité portuaire et les transporteurs fluviaux afin que les THC soit, comme pour la route et le fer, intégrés dans les tarifs entre les entreprises de manutention et les armements maritimes".

Érick Demangeon

Mercredi 20 Février 2013 - Tags : caf, cnba, fluvial, terminal handling charges, tff, thc, transport fluvial

Dans la même rubrique :

Les eurodéputés critiques sur le paquet ferroviaire - 22/02/2013
Hausse de la production mondiale d'acier € - 21/02/2013
Budget européen : les professionnels du transport alarmistes - 21/02/2013
Création de Transporteurs fluviaux de France - 20/02/2013
Algérie : 5 md USD d'échanges commerciaux € - 20/02/2013
Le Grap demande un système de rendez-vous routiers € - 19/02/2013
Sirha : une logistique efficace en coulisses - 19/02/2013
Barcelone : sanctions dans le transport routier de conteneurs - 17/02/2013
État des lieux sur le captage et le stockage du carbone - 15/02/2013
Les cimentiers interpellent l’État sur la concurrence € - 14/02/2013
"Une loi qui renforce le développement durable" - 14/02/2013
Des textes de loi pour renforcer la sécurité - 14/02/2013
Une zone de libre-échange entre États-Unis et Europe € - 14/02/2013
Un Centre de gestion de la navigation unique en Europe - 13/02/2013
Écotaxe : feu vert à une majoration forfaitaire € - 13/02/2013
Conteneurs toxiques : nouveau scandale sanitaire ? - 12/02/2013
Écotaxe : majoration forfaitaire en voie d'adoption € - 12/02/2013
"Dynamique de progrès" sur Guadeloupe Port Caraïbes - 12/02/2013
Les armateurs grecs défendent leurs avantages fiscaux € - 11/02/2013
Union TLF demande le retrait du 44 tonnes € - 11/02/2013
Un observatoire régional de l’écotaxe poids lourds en Rhône-Alpes - 11/02/2013
Bruxelles défend la libéralisation du rail à Paris € - 08/02/2013
Armateurs de France veut poursuivre le combat sur le dossier du soufre - 08/02/2013
L'ajustement se poursuit dans le raffinage français - 08/02/2013
La réforme du code minier se précise € - 08/02/2013
Dreamliner : l'agence américaine de sécurité accuse l'aviation civile € - 08/02/2013
Frédéric Cuvillier veut restaurer la compétitivité des compagnies aériennes - 07/02/2013
Suspense au Palais du Luxembourg pour l'écotaxe - 07/02/2013
Grèce : Les marins grévistes réquisitionnés par la force € - 06/02/2013
Le Parlement européen vote une aide aux producteurs de bananes € - 06/02/2013

13:48 Publié dans Port Sud de FRANCE, Projets | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

16/02/2013

Débat sur les autoroutes ferroviares

http://www.eitb.com/fr/infos/societe/detail/1259112/autor.../

Le CADE, par contre, a toujours préféré le combiné par caisse, c'est-à-dire des wagons transvasés du camion sur le wagon et vice-versa, pour développer le fret ferroviaire, car "il ne nécessite pas l'achat de wagons spéciaux très chers (400 000 euros l'unité), il peut transporter une plus grande masse de marchandises que les remorques ou les camions qui gaspillent de la place, il revient moins cher aux transporteurs routiers (0,60 euros du km contre 0,95 à 1,2 pour l'AF), et il ne nécessite pas de retoucher les ouvrages du tracé".

L'Autorité environnementale reprend aussi le dernier rapport de la Cour des comptes sur les autoroutes ferroviaires, publié en février 2012, surtout au regard des évolutions de la politique ferroviaire récente. Selon ce rapport, les autoroutes ferroviaires "peinent à faire leurs preuves" en France sur les plans économique et financier. Les deux autoroutes ferroviaires existant déjà en France - la liaison alpine France-Italie (175 km) et Perpignan-Luxembourg (1.045 km) - ont été des "expériences inabouties", "marquées par des retards", lancées sans "études suffisantes" et "déficitaires", selon la Cour des comptes.

>> Lire : Rapport de la Cour des comptes sur les autoroutes ferroviaires (Février 2012).

>> Lire : Fret : le gouvernement cède face au lobby industrialo-ferroviaire

2371221280.jpg

10/02/2013

PPRT Frontignan

Midi Libre PPRT Frontignan.jpg

01:43 Publié dans Port Sud de FRANCE, Risques | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

03/02/2013

Conférence « Les Jeudis de l’UMR EME » au Centre de Recherche Halieutique Méditerranéenne et Tropical (CRH) de Sète

avec Christopher Costello

Mots clés eBuzzing : ,
Commentaire

Weber dit : 31 janvier 2013 à 19 h 31 min

Dear Chris, I very much apreciated your conf. and apologized for my absence, due to medical constraints.

Just ONE question.

Why do you gon on with the Hardin’s confusion between « common property » and « open access ».
It is now well established that common property begins when open access finishes.
Even Scott recognizes that fact.

There is « common property » (or common pool management » when
(1) the resources are limitatively identifified,
(2) the users are precisely identified, and exclusion is possible,
(3) access is controled,
(4) sanctions exist.

Far from what you call « common property, after Hardin, is’nt it ?

Wharmth regards,
Jacques Weber

14:05 Publié dans Pêche, Ressources marines | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

01/02/2013

Activité marchandise du Port de Sète

Port de Sète, c'est un port axé sur le cabitage en Méditerranée, complémentaire des grands Ports Maritimes comme Marseille, Barcelone, Gênes.

Objectifs

  • 400.000 conténeurs / an - Un traffic de 1000 conténeurs/an génère 1,5 emploi temps plein direct et induit 5 emplois temps plei indirects.  
     
  • Repris aux alentours de 2 millions de tonnes de marchandise, à environ 4 millions de tonnes fin 2012
    Objectif 8 millions de tonnes. La capacité de l'Hinterland avec son extension de 100 ha, par exemple à Poussan comme c'est prévu, ne permet pas de dépasser cette limite de traffic marchandise.

28/01/2013

Revue de Presse - Trafic maritime 2012

Econostrum  - Situation en Méditerranée, début 2009

Econostrum – Derniers articles sur le trafic maritime

Lancement des assises de la mer

"Parlement de la mer et du littoral" présidé par le Premier ministre, le rôle du Conseil national de la mer et des littoraux (CMNL) né du Grenelle de la mer est d'assister les pouvoirs publics dans la définition et la mise en œuvre de la stratégie nationale pour la mer et le littoral, en vue de préparer la réforme de l'administration maritime, et de renforcer l'attractivité du pavillon et de l'enseignement maritime français.

http://www.lantenne.com/Lancement-des-Assises-de-la-mer_a...

22:38 Publié dans Bilans, Port Sud de FRANCE, Région | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook