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05/03/2013

Adapter le système de Santé à l'heure du Web 2.0

L’Université du Languedoc étant très impliquée par le devenir du système de Santé, et l’enseignement de la Médecine, je vous propose cette présentation toute récente de Jean-Michel BILLAUT qui illustre avec précision ce que devrait être l’évolution des systèmes de Santé au niveau Mondial.

Même si le jargon informatique favorise essentiellement les habitués de cette spécialité, chacun retiendra aisément que les techniques arrivent à maturité, et que les volontés politiques ne doivent plus tarder à s’exprimer pour organiser le nouveau système de Santé et lui donner un horizon de visibilité propice à la création d’une dynamique de changements encadrée.

Pour mieux juger du grand-écart qui se prépare voici un exemple de là où en sont nos élites régionales sur cette page :
http://www.transferts-lr.org/sante/presentation

Le secteur industriel régional des Technologie de Santé est constitué de plus de 200 entreprises multidisciplinaires qui collaborent régulièrement avec des cliniciens et des scientifiques. Elles bénéficient de la présence de plusieurs organismes de recherches, d’universités, des CHU de Montpellier et de Nîmes et du Centre Régional de Lutte contre le Cancer de Montpellier Val d’Aurelle. Pour pérenniser leur dynamisme, nous accompagnons les PME et porteurs de projet sur cinq principaux axes : Dispositifs médicaux, Produits cosmétiques, Biotechnologies, Médicaments, Produits vétérinaires. L'activité du département est centrée sur l'aide au développement technologique des entreprises régionales et sur la création de nouvelles entreprises innovantes, en liaison avec des organismes de recherche. Le département souhaite contribuer à la création de richesses et d'emplois sur le territoire régional. Il participe aux conseils universitaires dont il est membre : conseil de perfectionnement de la formation "ingéniérie de la santé" de l'UM1 et conseil de gestion du laboratoire commun de microscopie électronique de l'UM2.

Recherche Google "jean-michel billaut"
Wikipedia Jean-Michel Billaut
Blog de Jean-Michel Billaut

Connaissez-vous le Dr Pierre Espinoza from Paris ? La télémédecine démarre en France semble-t-il, un peu cahin-caha...

Jean-Michel Billaut 2013-03-01 15-58-08 from Jean Michel Billaut onVimeo.

http://billaut.typepad.com/jm/2013/03/connaissez-vous-le-...

Pour contacter Pierre Espinoza : pierre.espinoza@egp.aphp.fr

Trés, trés intéressante discussion avec Pierre, l'un des fondateurs de la télémédecine française.. En tout cas l'un de ceux qui mettent les mains dans le e-cambouis médical .. Car la chose n'est pas évidente, pour mettre d'accord tous les silos des professionnels de santé français... et leurs sommités (mandarins, hauts fonctionnaires, grands élus, etc..). Et naturellement manager aussi la technologie, car sans elle...

Il nous explique dans le détail comment on va e-gérer vos e-maladies et votre e-vieillesse dans le proche futur...

A regarder et à méditer (c'est long, mais c'est du lourd)..

Savez-vous qu'il y a en France actuellement plus de 250 projets plus ou moins qualifiés de télémédecine ? (d'où mon expression de cahin-caha). Mais pourquoi autant de projets ? Quels en sont les coûts ? Il me semble qu'un diabétique de type 1 ch'ti et un diabétique de type 1 béarnais a besoin de la même organisation ? Pourquoi donc en faire 36 ? Pourquoi en faire un peu partout ? Pourquoi ne pas avoir une plateforme de télémédecine "racine" en mode 2.0 sur laquelle viendrait s'articuler toutes les spécialités médicales ? (problèmes de silos, chacun voulant garder ses prérogatives ?). Donc une plateforme pour tout les malades ? Pourquoi ce saudoudrage ? (alors que le cloud et le mode saas explosent - mais j'ai oublié de demander l'avis de Pierre sur ces thémes O combien importants - désolé ..)...

Savez-vous que pour effectuer un diagnostic à distance un dermatologue a besoin d'un trés bon débit de streaming ? (pour une image seule, il lui faut au minimum du 10 mégapixels - on devine donc ce qui lui faudrait en débit sur le réseau..). Et que pour une radiographie ou un fichier IRM c'est encore plus lourd ?  Pierre est donc on ne peut plus favorable à la mise en oeuvre d'un réseau fibre optique sur tout le territoire (J'ai évoqué avec lui le projet fibre des Yvelines : vous écouterez ce qu'il en pense et les applications que les Yvelinois pourraient avoir de ce fait pour améliorer leur santé ..)..

Capture d’écran 2013-03-03 à 11.46.05

Il y a en France 600 points d'urgence... Et on balade chaque jour des malades entre chez eux et ces points d'urgence ou les hôpitaux.. (je sais, j'en ai bénéficé pendant plusieurs mois). Savez-vous combien cela coûte à la Nation ? Plus de 5 à 6 milliards d'€/an... Sans compter les détenus malades (160 prisons en France).. Qu'il faut souvent faire accompagner par des policiers pour les conduire à l'hôpital ad hoc. Donc des coûts en plus ... Sans compter les seniors en maison de retraite... Sans compter les maladies chroniques... Etc...

Un malade, pour avoir confiance dans le médecin, doit le voir.."On a confiance, que lorsque l'on se voit" dit Pierre.. Donc, la visiophonie de trés bonne qualité est indispensable.. Pourquoi avoir choisir la solution américaine Vidyo ? (La même que j'utilise dans mon studio visiophonique où j'ai e-interviewé Pierre).. Solution qui a été mise en oeuvre par la société française Consort-santé (dont l'un des dirigeants habite les Yvelines..).. Dans les slides de Pierre que nous commentons dans ce e-billautshow, il y a des photos de différents poste de télémédecine..

Pourrait-on concevoir une organisation de télémédecine intégrant le généraliste rural ? Voir même le malade de chez lui ? Je vous laisse deviner la réponse..

La France est-elle en retard dans le domaine de la télémédecine ?Je vous laisse écouter Pierre et les arguments qu'il cite..

L'éthique est naturellement importante.. Pierre le rappelle et explique ce qui est fait à ce sujet..

J'ai aussi posé la questions des différents types de matériels - genre sensors et autres plateformes - Que faut-il en penser ? Que faut-il penser des structures "cloud" qui enregistre automatiquement ces données ?

Etc...etc..

Commentaires au débotté... Je pense qu'il aurait été peut-être plus judicieux de mettre sur pied un plan national de télémédecine..

Cela étant, je me méfie d'un grand plan à la française...

L'élite française est plutôt pas mal pour mettre en oeuvre un plan TGV, pour faire des ponts, des avions, etc.. Mais dans le domaine du numérique, on ne peut pas dire qu'elle soit au top.. Souvenez-vous du plan calcul qu'elle avait mis en oeuvre pour contrer IBM dans les année 60. Plan qui a lamentablement foiré.. Du plan informatique pour tous (pour contrer Apple et les autres) qui a aussi foiré avec l'horrible TO7, du plan câble (là ce n'était pour contrer personne.. mais on s'est contré entre nous, avec le lancement de Canal+ par satellite, ce qui a diminué l'intérêt du câble), du plan vidéocommunications de Biarritz (pas clair comme objectifs, mais on voulait je pense faire évoluer le Minitel vers le très haut débit. Mais pas de chance, c'est le TCP/IP américain qui a gagné - et l'on a dû mis à la poubelle le X25 et le Minitel), du plan Quaero (pour contrer Google), du plan Andromède (pour contrer le cloud d'Amazon et des autres), du plan DMP (dossier médical personnalisé), du Plan MOOC récemment annoncé par le Gouvernement.. Pour contrer les MOOC américain (dans lequel vient de rentrer l'Ecole Polytechnique - une école renégate ?)...

Bref, dans le numérique, notre élite est toujours plus en moins en réaction de défense par rapport aux Américains.. Jamais en attaque... Et pourtant : il suffirait de fibrer en masse le territoire et laisser faire nos startups et des gens comme Pierre...

Toutes choses égales par ailleurs, les économies réalisées avec la télémédecine pourraient financer en 4 ou 5 ans le fibrage de tout le territoire.. A 1g symétrique, pourquoi pas ? .. Mais on préfére blablater avec les opérateurs cuivre, qui n'ont aucun intérêt à la chose, vu qu'ils gagnent beaucoup de sous avec le cuivre... Et qui surtout, ne veulent pas que les collectivités locales mettent en place leurs propres réseaux fibres noires.. Car nos aimables opérateurs cuivre "veulent être propriétaires du client de A à Z". Ils veulent être propriétaires de la fibre qu'ils amènent dans votre foyer, et naturellement essayer par là de vous vendre différents e-services intégrés dans l'abonnement. Ce qui ne va pas dans le sens de la neutralité de l'Internet..  Alors que ces e-services peuvent être plus facilement réalisés par des startups (qui ont beaucoup plus de créativité que nos mastodontes télécommunicants), ou par des gens comme Pierre... qui arrivent à conduire le changement dans un secteur trés conservateur... et peu enclin à changer ses habitudes ancestrales...

Puis-je risquer cette assertion que d'aucuns trouveront naturellement très osée ? La e-santé 2.0 en télémédecine des Français (qui toutes choses égales par aillleurs, sera meilleure qu'en santé 1.0), contreles actionnaires des opérateurs cuivre ? En tout cas, si la télémédecine avait été généralisée, je n'aurais sûrement pas été amputé d'une jambe..  

Et si les USA se fibrent avant nous... e-couic... Cela en sera fait de l'économie numérique des Gaulois....

© Une production du Billautshow - the video for the rest of us - the e-billautshow : the french worldwide hub -

03/03/2013 | Lien permanent

00:07 Publié dans Informatique Médicale, Région, Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : digital health, e-sante | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/02/2011

Qu’en est-il des discussions acharnées sur la mort subite des jeunes huîtres ?

Des précisions trouvées dans la Dépêche.fr qui datent un peu, mais mais qui m'avaient échappées dans Midi Libre ou qui ont été évoquées de façon beaucoup moins claire.

Et ici http://www.languedoc-roussillon.pref.gouv.fr/publications... page 252 - l'arrêté préfectoral du 19 janvier 2011 et la référence à tous les textes de classement de salubrité et de surveillance du Bassin de Thau

Publié le 20/01/2011 11:59 | Christian Goutorbe

La dépêche.fr : L'arme secrète pour sauver les huîtres?

Languedoc-Roussillon

Si l'arme secrète est adoptée, tous les producteurs de Méditerranée pourront en bénéficie, y compris ceux de Leucate durement touchés par le virus. Ici Ange Gras, le responsable syndical./ Photo DDM
Si l'arme secrète est adoptée, tous les producteurs de Méditerranée pourront en bénéficie, y compris ceux de Leucate durement touchés par le virus. Ici Ange Gras, le responsable syndical./ Photo DDM

Alors qu'un virus tue depuis 2007 les petites huîtres avant même leur croissance, une solution scientifique performante a été mise au point quelque part dans le bassin de Thau.

L'avenir de la conchyliculture s'est peut-être joué dans cette discussion acharnée entre les producteurs méditerranéens et les avocats du cabinet Ernst & Young de Montpellier. Les hommes de loi représentaient les intérêts du producteur qui a mis au point le système qui « tue » la mortalité des jeunes huîtres, auteur d'un brevet d'invention à l'INPI (Institut national de protection industrielle).

Cette mort subite des naissains afflige depuis trois saisons les productions de tous les bassins ostréicoles de France causant la perte, parfois, de 80 % des jeunes. Les participants à cette réunion à huis clos ont hier travaillé à la mise au point d'un protocole d'accord et d'un calendrier pour que les sept cents producteurs puissent bénéficier de cette avancée technologique.

À aucun moment, les solutions techniques utilisées n'ont été dévoilées… ni même évoquées. Elles ne le seront pas sans un engagement ferme de la part des partenaires. « C'est une solution sérieuse, mise au point par un producteur dans un secteur où seulement 10 % des huîtres avaient survécu. Après sa mise en œuvre pendant deux ans, le taux de mortalité est tombé à zéro. Les éléments scientifiques contenus dans ce dossier semblent sérieux. Je dirais que le système permet de nettoyer l'environnement des huîtres sans altération du milieu. On tue le virus et après on soigne le patient », explique Yves Piétrasanta, maire adjoint de Mèze, qui a parcouru avec attention le volumineux pavé, gros comme un annuaire téléphonique qu'il garde dans un coffre fermé à clef.

« C'est une méthode contraignante. On est obligé de payer avant de savoir si les tests seront concluants. Nous allons nommer trois experts en génétique et en microbiologie. Puis nous implanterons cette technique sur six à huit tables de production dans les trois zones de production. Et ça marche pour tous les coquillages », commente Philippe Ortin le président de la fédération conchylicole de Méditerranée.

Les partenaires veulent signer un accord global pour que les sept cents producteurs de la zone Méditerranée puissent mettre en place ce dispositif d'ici le mois de mai, alors que les recherches entreprises par l'Ifremer ne déboucheront pas, avant, au mieux, trois années. Les producteurs veulent aller vite pour éviter un autre printemps mortel pour les naissains... et pour les comptes d'exploitation malmenés par trois années de virus.


Pour quelques millions d'euros

« L'État s'apprêtait à déverser 185 M€ pour aider le bassin. Il pourra bien trouver quelques millions pour abonder le tour de table pour mettre à la disposition de tous cette avancée technologique», remarque Yves Pietrasanta, vice-président du conseil régional Languedoc-Roussillon. «De son côté, la Région viendra certainement aider le dispositif. Il en va de la sauvegarde d'une profession tout entière. Si cela marche, ce sera un soulagement économique et social pour tous », poursuit l'élu . Car depuis le virus qui tue les petits, un tiers des tables de production sont en jachère ou carrément vides, pénalisant environ six cents emplois autour du bassin

08/02/2011

Accumulation d’aléas pour la conchyliculture

Les Vicomtes de Brageole réagissent à leur façon http://vicomtesdebrageole.midiblogs.com/archive/2011/02/1.... En fin de billet, le commentaire de "Le Glaude" publié chez les Vicomtes à l'occasion de la réouverture de l'étang autorisant à nouveau la commercialisation des coquillages

Aux vues des résultats obtenus, on est en droit de se demander à quel Management a-t-on affaire et  à quoi peut bien servir OMEGA THAU (Outil  de  Management  Environnemental  et  de
Gestion  de  l’Avertissement  de  la  lagune  de  Thau) qui s'est fixé comme objectif, dans ce communiqué  http://www.pole-lagunes.org/ftp/LettreLagunes/2010/LL_avr..., de :

  • mieux  connaître  les  sources  et  les  mécanismes  de  transferts  des  pollutions  microbiologiques  du bassin versant vers la lagune, de leur impact sur la qualité de l’eau et sur les cultures marines ,
  • disposer d’une aide à la programmation des investissements et des équipements nécessaires pour garantir une maîtrise de la qualité des eaux, en lien avec les réflexions en cours sur le territoire : SCOT, SAGE et renouvellement du contrat qualité ,
  • construire  un  système  d’avertissement  précoce  :  pour  avertir  les  usagers  des  risques  de  contamination et permettre une gestion préventive des activités conchylicoles ou de baignade ?

Des mesures plus volontaires et plus simples, ne seraient-elles pas plus efficaces ? Comme celles réclamées par la Sétoise, Catherine CHAUZIT qui propose une pétition contre les déversements d'hydrocarbures : voir à la suite de l'article ci-dessous.

Midi Libre Sète Édition du mardi 8 février 2011

Étang fermé : pas d'aides mais de l'espoir

DR

Étang fermé : pas d'aides mais de l'espoir

 


En début de semaine, le président de la Section régionale conchylicole (SRC) Philippe Ortin a rencontré le conseiller sanitaire de Bruno Le Maire, Mathieu Grégory.

Le collaborateur du ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche ne lui a pas promis monts et merveilles.

Il lui a juste garanti que le suivi (concernant les traces d'ADN de norovirus qui n'avaient pas permis d'autoriser le retour sur les étals des coquillages de Thau) serait opéré semaine après semaine de façon à pouvoir rouvrir la lagune dès la situation stabilisée. «   Les aides, l'Europe les bloquerait de toute façon, admet Philippe Ortin.   Quant à un classement en calamités agricoles, il ne faut pas y compter : nous n'avons pas perdu de produit. »

Plusieurs témoins sont en tout cas au vert, ou tout au moins à l'orange, qui peuvent laisser espérer une réouverture imminente : Les traces d'ADN de norovirus ont chuté de 50 % ces derniers jours, comme les cas recensés par le réseau sentinelle gastro-entérites », explique le président de la SRC. «   Si la faible pluviométrie persiste, le tout devrait permettre de rouvrir enfin. »

Il est aisé de comprendre que les conchyliculteurs de Thau tirent un peu la langue. On avait rarement connu une telle crise sur l'étang et même les consommateurs commencent à se languir des 'Bouzigues'.

C'est d'autant plus râlant que, comme le rappelle Philippe Ortin, «  ces tests - concernant les norovirus -   sont aléatoires. On peut en déceler des traces sans rien pouvoir établir de la virulence… »

Économiquement parlant, en tout cas, c'est violent.

PATRICE CASTAN

Vos réactions

08/02/2011 à 09h37 | Ceeram 

Ceeram est un laboratoire spécialisé dans la détection des norovirus. Prévenir le risque est essentiel et la seule analyse des coquillages n'est pas suffisante (contrôle des eaux). La norme ISO 2073 impose ces contrôles et la mise en place d'un plan de contrôle annuel est pertinent.

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Midi Libre Sète 14 Février 2011  - L'INITIATIVE Gazole : n'en jetez plus

 Elle ne mâche pas ses mots, Catherine Chauzit. Quelle bestiole la pique donc cette fois ? Un moustique de Villeroy ? Du 'quartier durable' des Salins ? Que nenni : c'est le gazole qui lui monte au nez. La Sétoise affirme que «   des centaines de litres sont déversées dans l'eau - du port - par des regorgements de pleins des cuves des chaluts et autres bateaux à moteurs ».

Un gazole qui «   se propage dans l'étang de Thau déjà bien agressé par des pollutions terrestres ». Ça, on l'a constaté, ne serait-ce que d'un coup de nez, tous les jours sur le Cadre royal.

Alors Catherine a mis une pétition en ligne (50 signataires hier) et écrit au commandant de la gendarmerie maritime.

Nous, ce qu'on sait, c'est qu'une nappe de gazole peut 'flinguer' en un rien de temps des milliers de larves de poissons. Et ça, c'est pas beau. Nous y reviendrons.

Site internet : www.mesopinions.com/contre-la- pollution-d-hydrocarbure-dans-le-port-de-sete

Commentaire Le Glaude :

http://vicomtesdebrageole.midiblogs.com/archive/2011/02/1...

Le problème sur l’étang n’est certainement pas la voile. Les voileux aiment la mer et la préservent. En plus sur l’étang, ils font des ronds dans l’eau…

Un des problème ce serait plutôt les pénichettes et autres houseboat. Mèze et Bouzigues, à ma connaissance, se sont déjà équipées de bateaux pompe pour les « eaux noires » (autrement dit : la merde et la pisse).

On a pu lire dans les gazettes que les responsables pourraient être les lagunages (Mèze-Loupian-Poussan…). Il faut savoir que les lagunages ont un procédé écologique long qui permet de rejeter de l’eau « qualité baignade ». Et ils seraient en train d’être optimisés pour corriger ce qui semble être leur gros défaut : la qualité des eaux rejetées étant particulièrement riche de certains nutriments, elles encouragent la prolifération des ulves (algues chiantes quand on fait de la planche à voile ou des photos sous-marines, par exemple). Mais de toute façon, la merde qu’on chie, il faut la traiter et il n’y a pas 36 solution. Le lagunage en est une au nord du Bassin de Thau. Les eaux recyclées sont rejetées dans les petits 7 500 hectares de l’étang.

Une autre solution est la station d’épuration « classique », vous irez voir les différents liens. Une station classique utilise pas mal de chimie, en cas de forte pluie l’installation est bloquée et toute la merde part dans le gros tuyau (l’émissaire en mer), sans traitement, et se retrouve à quelques kilomètres de la côte, comme à Sète. Mais ça ne dérange personne car la mer est bien plus grande et plus profonde (2 500 000 hectares) que l’étang et puis ce n’est pas sous nos fenêtres et les filières en mer de coquillages sont bien plus loin.

A noter que pour le lagunage, en cas de forte pluie, l’eau monte dans les bassins qui sont dimensionnés à cet effet et le processus d’épuration n’en est que peu affecté.

Autre problème, les volatiles. Cormorans et goélands ont des coups de cœur pour certaines tables d’huîtres (particulièrement vers Marseillan), élisent domicile et… chient quasi toujours au même endroit. Si on analyse dessous et que l’étang n’est pas sectorisé, l’étang ferme et tous les conchyliculteurs l’ont dans l’os. Et moi je ne peux plus manger d’huîtres… à Bouzigues.

Autre problème, soulevé en partie par Chargé. Les entreprises artisanales, mais également les restos avec les huiles de friture par exemple.

Quant au bord d’un caniveau, on jette n’importe quoi dans une bouche d’égout, ça fini au pluvial. Le pluvial, c’est pour les eaux de pluie. La pluie, c’est relativement pur au départ, bon ça ruisselle et ça embarque quelques cochonneries déposées par l’homme, mais ça ne passe pas en principe par un moyen d’épuration quel qu’il soit et ça va directement dans le milieu aquatique. Exemples : tu sors torché du Social et tu pisses dans le caniveau, ça va direct dans la mer. Tu vas pêcher le loup avec ton sapinou sur l’étang et tu vas pisser à Rouquairol, c’est pour l’étang…

Pour finir, jusqu’en 2005, je crois, l’étang était classé en A, avec des contrôles très stricts. Les coquillages sortaient de l’eau et on les mangeait. Maintenant il est en B avec obligation de passer en bassin d’épuration chez le producteur (il y passe ou il y passe pas, qui contrôle ?). Seuls les plus fortunés ont pu s’équiper, les autres ont plié.

Contrairement à ce qu’avait déclaré le Maire de Sète à l’époque (et il avait failli passer dans le port de Mèze). Le classement en B n’apporte pas plus de contrôles, bien au contraire.

C’est un peu comme pour la Poste, la Justice… on laisse dégrader les choses, faute de moyens, on dit que ça ne marche pas et on jette à la poubelle.

Pour finir vraiment, ce coup-ci, je ne veux pas abuser, je sais c’est fait. Les conchyliculteurs semblent souffrir de la même maladie que les pêcheurs de thon. On amasse un bloc maintenant, on se fout de la ressource, tant qu’il y aura des pneus à brûler et des aides à récupérer, après moi le déluge…
En plus les conchyliculteurs, au niveau des impôts, c’est « peanuts ». Et les aides qu’ils reçoivent sont payées par tous, y compris les douaniers retraités, les représentants de commerce, les fonctionnaires territoriaux ou assimilés, etc.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Lagunage

http://fr.ekopedia.org/Lagunage

http://fr.wikipedia.org/wiki/Traitement_des_eaux_usées

http://www.ademe.fr/partenaires/boues/pages/f14.htm

Écrit par : Le Glaude | 18/02/2011

 

23:40 Publié dans Conchylicuture, Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

15/11/2009

Midi Libre 13.11.2009 – Récompenses - Victoires de la médecine : un Montpelliérain primé

C. FORTIN

DR

Hugues Duffau, neurochirurgien au CHU de Montpellier, pionnier de la chirurgie cérébrale éveillée, a été récompensé jeudi soir une Victoire de la médecine.

La manifestation, organisée cette année au théâtre du Châtelet à Paris, récompense depuis 2002 les équipes hospitalières les plus innovantes en France.

Dix-huit équipes étaient nominées dans six disciplines médicales : cancérologie, chirurgie, cardiologie, neurologie, technologie médicale et réseaux de soins.

Deux "régionaux" étaient en piste :

  • le docteur Eric Viel, au CHU de Nîmes, pour la prise en charge coordonnée des algodystrophies des membres (dans la catégorie "neurologie")
  • et le professeur Hugues Duffau dans la section "chirurgie".

Née aux Etats-Unis, la chirurgie cérébrale éveillée permet  d’intervenir sur des tumeurs du système nerveux central longtemps jugées inopérables, le patient est réveillé au cours de l’intervention, sa mémoire est sollicitée pour ne pas altérer des zones sensibles.

Condamnés faute de traitement adapté il y a encore quelques années, les patients sont ainsi sauvés, avec des risques de séquelles inférieurs à 2 %, soulignait en avril dernier Hugues Duffau, qui avait ouvert les portes du bloc opératoire à Midi Libre (1). 
Le chirurgien a développé la technique à la Pitié-Salpétrière, à Paris, où le premier malade a été opéré il y a treize ans. Désormais en poste à l’hôpital Gui-de-Chauliac, au CHU de Montpellier, il a depuis, formé des chirurgiens du monde entier.

Sophie GUIRAUD

(1) Midi Libre du 8 avril 2009.

15:53 Publié dans Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

11/10/2009

Transfert LR "Algues en Méditerranée : quelles opportunités de développement économique?"

L'idée de valoriser les algues pour en faire du biocarburant de 3e génération ou de l'alimentation de nième génération est a priori séduisante.

Je dirais pourtant, comme dans la Java des Bombes Atomiques, qu'il y a quelques choses qui ne tournent pas rond là-dedans :

  • Où sont passées les algues qu’il y a 50 ans encore, envahissaient nos plages par temps de mer ? Est-ce bon signe ?
  • Comment seront contrôlées les nouvelles cultures et leurs nuisances sur l’équilibre de notre écosystème ?
  • Compte-t-on nous faire manger des algues ? ou toutes les pollutions médicamenteuses qui à de rares exceptions comme l'aspirine, nos stations d'épurations sont incapables de traiter ? A titre d'exemple il se répandait dans l'estuaire de la Seine 8 kg d'aspirine par jour en provenance de Paris… A Marseille qui n’a pas encore une station aux normes, le chiffre reste confidentiel.

Transferts LR > Recherche publique en région > Agenda

20/11/2009
Montpellier - Agropolis International

"Algues en Méditerranée : quelles opportunités de développement économique?"

L'augmentation croissante du nombre et de la diversité des projets de valorisation des algues traduit le potentiel émergent de cette filière.

  • La valorisation des algues trouve des applications dans des domaines tels que :
  • les biocarburants de 3ème génération et le biogaz,
  • la cosmétique,
  • la santé,
  • la chimie verte,
  • l'alimentation animale et humaine...

Le colloque "Algues en Méditerranée : quelles opportunités de développement économique?" sera organisé le vendredi 20 novembre 2009, de 8h30 à 17h30 à Agropolis International (Montpellier).

Cette journée permettra de réunir de nombreux acteurs de la filière Algue pour mettre en valeur les principales potentialités de développement et illustrer la dynamique de projets engagée autour du bassin méditerranéen.

Ce colloque, organisé par le pôle de compétitivité Trimatec en collaboration avec la chaire ChemSud et Transferts LR, est soutenu financièrement par l'Europe, la DRIRE et la Région Languedoc-Roussillon.

Contact : Laura LECURIEUX-BELFOND
tél : 04 67 85 69 78 ou 04 66 89 00 49
E-mail : laura.lecurieux@pole-trimatec.fr