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15/10/2013

Un exemple de mauvaise élève pour la cour des comptes : La Région Languedoc-Roussillon

La Cour des Comptes point des  collectivités gangrenées par un niveau pléthorique d'emplois publics  et faisant preuve d' un grand laxisme quant au contrôle des heures travaillées .

Rappelons que pour maintenir un haut niveau d’indépendance et de pertinence de ses rapports, la cour des comptes  n’exerce à travers ces derniers qu’un pouvoir d’information – souvent déplore-t-elle, insuffisament “publics” -  et laisse au Citoyen le droit d’exiger des sanction disciplinaire

Comme le formule des lecteurs par leur commentaire et que ne dit pas la Cour des Comptes :

  • L’équation : pour 1 embauche, c'est une dizaine de voix aux élections+une carte du parti
  • La cata, c'est la décentralisation qui a créé un vivier de parasites qui n'ont de fonctionnaires que le nom
  • Une majorité d’inutiles  qui interférent avec le travail de la minorité d’utiles

Midi Libre : Dépenses publiques : la région mauvaise élève

« Le Languedoc-Roussillon s’illustre, il n’y a pas de doute là-dessus », insistait hier à Montpellier Alain Serre, l’un des magistrats de la chambre régionale des comptes.

http://www.midilibre.fr/2013/10/15/depenses-publiques-la-...

par ARNAUD BOUCOMONT aboucomont@midilibre.com  - le 15/10/2013, 07 h 52

55 réactions

[…]

[…]

« La masse salariale n’est pas sous contrôle »

Lors de sa visioconférence, Didier Migaud

insistait sur « une demi-journée accordée par semaine à Béziers, y compris aux cadres » pour le personnel de l’Agglo. Une contre-pub médiatique nationale dont se serait bien passé le président de l’Agglo de Béziers, Raymond Couderc. Lequel s’étonne que la « politique d’optimisation de la ressource humaine, véritablement novatrice », ne soit pas relevée par les magistrats.

La demi-journée accordée pourrait passer pour « un cadeau », mais il s’agit en fait d’une adaptation de la réduction du temps de travail. A ceci près, précisent les magistrats de la chambre régionale des comptes, que le nombre annuel d’heures travaillées -1 548 h à Béziers - demeure inférieur au seuil plancher national de 1 607 heures. Quant à la demi-journée en question, « ça génère automatiquement des recrutements, puisqu’il faut bien faire fonctionner les services le vendredi après-midi », insiste la magistrate Elisabeth Girard.

Les mutualisations sont lentes à venir...

Une chose est sûre :  le sud de la France est sur-administré en comparaison à d’autres régions françaises (voir l’infographie ci-dessus). Et ces « disparités non justifiées », insiste Didier Migaud, conduisent à des escalades. « Dans notre région, il y a plus de personnel qu’ailleurs, donc l’effet est multiplicateur », souligne la magistrate Elisabeth Girard, égrenant « congés du maire, ponts accordés, jours fériés récupérés s’ils tombent un dimanche ».

La chasse aux doublons

Pour Alain Serre, « la masse salariale n’est pas sous contrôle ». Et de pointer absentéisme, heures travaillées, gestion des congés.
La Cour des comptes relève que l’Agglo du Grand Narbonne eDépartement du Gard « t le n’ont pas instauré de contrôle automatisé des horaires ». La chasse aux doublons n’est pas, non plus, une priorité. Les mutualisations sont lentes à venir...

L’Agglomération de Carcassonne, depuis 2002, insiste Didier Migaud, « a multiplié par trois ses effectifs alors que dans le même temps la Ville les a augmentés de 11 % » (en fait 7,7 % si l’on tient compte du passage en régie municipale de la restauration scolaire).
« On a vu des progrès », nuance Elisabeth Girard. Le conseil général du Gard, après s’être fait taper sur les doigts par la chambre, explique s’être « mis en conformité ». « Nous sommes passés de 39 h à 40 h par semaine et les jours de congés exceptionnels ont été supprimés depuis le 13 mai dernier », répond-on au conseil général.

Pas propice aux mesures impopulaires

Le conseil général de l’Aude, quant à lui, a diminué de sept jours les congés annuels de ses agents. La mesure sera effective au 1er janvier 2014. « Le temps horaire était très en deçà des 1 607 heures, indique l’un des magistrats de la chambre, Sébastien Maire. La situation était presque caricaturale, mais difficile à remettre en cause. Ça représentait 170 personnes que le conseil général aurait pu embaucher. » Ou autant d’économies à réaliser.

Les agents travaillent un peu plus, constatera-t-on en substance. Quant à « freiner » les masses salariales, il faudra attendre encore un peu. Et en tout cas après les élections municipales, la période n’étant pas propice aux mesures impopulaires dans les rangs des effectifs territoriaux.

DANS LES TUYAUX

Rapports en cours

Selon nos informations, la chambre régionale des comptes planche sur plusieurs rapports : l’un sur la Ville de Montpellier, après avoir travaillé sur l’Agglo il y a deux ans. La Ville de Nîmes et son Agglo sont aussi dans les tuyaux. A signaler aussi, l’Agglo de Narbonne, la Ville de Carcassonne, le conseil général des P-O, les Villes de Vendargues, Port Barcarès et Lodève.


Reprise & reformulation de quelques unes des 55 réactions

DE MAL EN PIS le 15/10/2013, 11h49

La Cour des Comptes enfonce des portes ouvertes..tous les ans elle dénonce les gabegies des collectivités territoriales et de l'État..une fois l'effet d'annonce passée tout cela fait "pschitt" comme aurait dit Chirac.
Les loups ne se mangent pas entre eux et respectent la gamelle de ses congénères.
Bourquin Vezinhet Moure Mandroux Alary et consorts dignes Héritiers du grand mégalo Frêche expert es dépenses publiques ont été à bonne école mais devraient cesser de nuire aux prochaines élections sauf à penser que les Languedociens qui payent l'impôt sont masochistes !

la sibylle le 15/10/2013, 11h38

pour mieux comprendre.
http://www.dailymotion.com/video/x8fdum_les-chevaliers-du...

DAUNES le 15/10/2013, 11h34

Que nous disait ML du 12/11/2012 ? :  " Malgré un contexte économique plus délicat, on continue à faire des bâtiments démesurés, avec des architectes de renom, des stars qui font payer leurs signatures, des bâtiments infaisables qui nécessitent de relancer les appels d’offre”, se navre le leader de l’opposition régionale UMP, Stéphan Rossignol.
On pourra citer pêle mêle à Montpellier la mairie (130 M€) et la cité des savoirs Pierrevives (125 M€), à Nîmes et Narbonne les musées de la romanité (respectivement 59 et 40 M€), à Perpignan le théâtre de l’Archipel (45 M€), enfin à Rodez le musée Soulages (25 M€) ".
Ces gabegies, ajoutées à la dérive des sur-effectifs (on "achète" des voix ...), font que la région est dans un triste état ..., et çà continue, on va nous expliquer, dans les prochains jours, que la CRC n'a pas tout pris en compte, que l'Etat a fait des transferts, etc etc, bref, que tout cela est, ni plus ni moins, normal quoi !!!
Les revenus des ménages sont bloqués ou gelés, mais cela n'empêchera pas nos édiles de nous ponctionner (ce sont toujours les mêmes que l'on ponctionne) à qui mieux mieux ....

Francine. le 15/10/2013, 12h16

Tout est dit DAUNES, merci.

xletemple le 15/10/2013, 11h13

Si les rapports de la cour des comptes pouvaient avoir un " effet d'obligation de suivre ses recommandations " mais pour l'instant ce n'est pas le cas.  donc : UTILITE DE LA COUR DES COMPTES..........?

acmacm le 15/10/2013, 12h36

oui Francine, et alors? Passé l'effet d'annonce qu'est ce qui se passe, qu'en sera-t-il dans trois mois? Pour eux en plus ça tombe bien, en même temps que les impôts, un mauvais moment à passer c'est tout
Coluche aurait dit: trois mois a bien faire ou plutôt à rien faire et tout le reste de l'année de travers

Francine. le 15/10/2013, 11h39

La cour des comptes a le mérite d'exister pour dénoncer les abus et c'est tant mieux ; ça leur fait pas plaisir et c'est bien fait. Aujourd'hui, on ne voit pas les sempiternels discours de ceux qui défendent leur gestion "irréprochable".

Stella le 15/10/2013, 11h09

Sûr : 6 Millions d'euros dans la "com" ....c'est un peu beaucoup ,non ?  Surtout quand on voit les besoins qui ne sont pas satisfaits : construction d'un établissement de 45 places pour les autistes (et "ils s'en vantent").... sauf qu'il y a 90 dossiers de demandes !
.....au service du peuple .......comme ils disent ............

Stella le 15/10/2013, 11h02

Tiens , ils sont donc 8% à "profiter du système" ? (résultats du sondage)

labonne le 15/10/2013, 10h54

A force d’embaucher les copains de mes copains,de créer des emplois pour la paix sociale,de refusé a expliquer comment se déroule les sélections de certain - ils vont droit dans le mur.

la sibylle le 15/10/2013, 10h52

ce n'est pas par hasard si la gauche gagne les élections chez nous , a chaque campagne les socialos communistes offrent des postes aux colleurs d'affiches!

jlibert le 15/10/2013, 10h52

Il s'agit en fait de "création d'emplois fictifs".
Dans la ville où j'ai été conseiller municipal pendant 12 ans, le maire a multiplié par quatre en quatre ans le nombre d'employés municipaux. La Ville fonctionnait parfaitement avec 300 employés. Avec 1200, c'était devenu le cauchemar, car plus personne ne savait qui faisait quoi. Les 900 inutiles interféraient avec le travail des 300 utiles.
C'est une configuration bien connue des entreprises pléthoriques, comme les entreprises publiques. Il y a trop de monde. Donc on crée des hiérarchies à cinq niveaux inutiles, avec des petits chefs qui ne justifient leur salaire que par des procédures bureaucratiques obligeant de passer par eux. Et...les syndicats demandent plus de personnel, car ils ne comprennent pas l'origine du problème.
A quand des procès pour emplois fictifs ?

peroz le 15/10/2013, 10h08

Si çà pouvait au moins avoir la vertu de montrer une fois pour toutes aux gens que toutes la fonction "publique" locale n'a rien à voir avec la fonction publique tout court, çà serait déjà bien.
Piston, glandouille, copinage etc... Cela n'existe pas - sauf exceptions assez rares - quand on a passé un vrai concours, national.
La cata, c'est la décentralisation qui a créé un vivier de parasites qui n'ont de fonctionnaires que le nom.

bouvine le 15/10/2013, 11h47

pour info le concours territorial technique est autrement plus relevé que le national et les places beaucoup plus chères

Francine. le 15/10/2013, 11h11

non, ils s'en fichent, c'est pas la première que la cour des comptes fait un rapport négatif pour les grands dépensiers que sont la région, l'agglo, le département et la mairie ; maintenant, nous attendons le discours faussement indigné de mr Bourquin, comme la dernière fois. Ils continueront encore longtemps à piocher dans nos poches, c'est un domaine où je suis très pessimiste, je ne leur accorde aucune confiance.

Thrym le 15/10/2013, 11h04

"un vrai concours national" ??? Passez donc le concours d'attaché territorial ou d'administrateur. Contrairement à la fonction publique d'Etat, la réussite au concours ne signifie pas embauche.

angeoudemon le 15/10/2013, 10h05

bien sur que l'argent public est jeté par les fenetres ,la région paie des formations à certaines personnes (qui ne les font pas) et quand on leur demande de rembourser les sommes pharaoniques que la région octroie ,les débiteurs font la sourde oreille

Nestor le 15/10/2013, 10h05

Avec l' argent des autres on embauche pour satisfaire ses proches, c' est du clientélisme qui sert à se faire réélire.
Tous les partis avant et maintenant y compris le front national ont utilisé ce système.
L' absentéisme est plus important chez les agents territoriaux que dans le privé, la peur de perdre son emploi y contribue beaucoup.

asdic le 15/10/2013, 10h00

Qu'il est facile de dépenser l'argent des autres: enième "voyage d'études"en Chine à Airbus plein de copains, journalistes et autres chargés de communication, les fameuses statues de dictateurs massacreurs de leur peuple comme Lénine, Frêche en apprenti dictateur ne dépareille pas le lot, il n"y a que l'addition qui coince.
S'ils étaient dans une entreprise privée , ils pointeraient tous au chômage. Tiens , en voilà une idée, privatisosn les services généraux et nous verrons bien!

Georges roques le 15/10/2013, 09h58

Sourire jaune. Quand on voit les gaspillages et les dépenses somptuaires des élus, on se consolera en disant que les Suds ont plus besoin d'encadrement que les Nords. Et puis, il faut bien soigner ses électeurs captifs ! Encore un effort, Mme et Ms les "grands élus".

domini le 15/10/2013, 09h55

Cette carte qui classe les départements selon l'importance de la masse des fonctionnaires territoriaux, peut aussi être utilisée pour classer les départements selon l'importance des impôts locaux.

annisette54 le 15/10/2013, 09h55

C'est sûr que la région est suradministré, mais il faudrait aussi que la Cour des comptes regardent les comptes du gouvernement, des députés, ministres, conseillers, etc. qui touchent 3 salaires + la retraite pour certains, et à qui on pourrait demander le poste qu'il garde ainsi que salaire qui va avec, et tous les autres auxquels ils renoncent  (avec es avantages qui vont avec).Idem pour ceux qui sont à la retraite :où tu es retraité ou tu es salarié (car leur retraite à ces braves gens n'est pas comme la notre).
Et vous verrez que des économies, il y en aurait.

etquoiencore le 15/10/2013, 09h38

A lire tout ces commentaires, on ne peut vraiment pas reprocher au ML d'être de gauche ou de droite !

l eclopee le 15/10/2013, 09h37

Quand on voit dans la presse d'ici, un monsieur Bourquin, dans une classe dire à un élève, tiens cet ordinateur "il" est à toi, même pas une phrase correcte , car il aurait du dire tiens cet ordinateur est à toi... Enfin là n'est pas le sujet, cet ordinateur est à tous ceux qui ont participé à son achat, par le biais de nos impôts, celui là avec l'argent des autres il en fait des choses. Sans parler des statues de Frèches, et la dernière achetée par encore Bourquin représentant l'acheteur des autres statues .

Francine. le 15/10/2013, 12h39

t'as raison l eclopee, ils font des cadeaux aux autres avec ton argent ; mais pour payer ton gaz, y'a plus personne.

Paul et Mickey le 15/10/2013, 09h24

A l'heure ou l'on nous demande plus de compétitivité, nos politiques me font pleurer avec leur clientélisme.
Ces collectivités territoriales sont un boulet supplémentaire attaché à la patte des entreprises.
Doublons, emplois fantaisistes, etc... continuez, continuez Messieurs les élus.
Mais aux prochaines échéances ne venez pas pleurer comme en 2002 : vous avez fait les preuves de votre incompétence....

Allobroge le 15/10/2013, 09h16

Et puis quand on dépense l'argent public pour des statues et deux millions d'euros !.....

Allobroge le 15/10/2013, 09h15

En même temps avec le clientélisme de droite comme de gauche et surtout en dépensant l'argent des autres c'est tellement facile !

MF30 le 15/10/2013, 09h12

Le clientélisme a un prix = nos impôts locaux

ARCHIBALD le 15/10/2013, 10h03

Le clientelisme ne gène que ceux qui n'en profitent PAS !!!!!

artur rainbow le 15/10/2013, 09h05

Et après on s'étonne des progrès d'un certain parti. Je ne sais pas s'il fera mieux, mais certainement pas pire. Quand on voit chaque jour des exemples de favoritisme, de gabegie, de népotisme, de laxisme, de démagogie et qu'en parallèle, les impôts flambent, c'est un résultat logique.

napoleon3 le 15/10/2013, 08h56

Ici on est comme à Marseille le clientélisme est roi. Quelle honte pour notre région mais  rien ne changera et nous continuerons a payer

kiki1234 le 15/10/2013, 09h18

les amis de mes amis sont mes amis etc.... etc... etc....

La cour des comptes quant à elle, pour maintenir un niveau élevé  d’indépendance n’exerce à travers ses rapports qu’un pouvoir d’information - souvent hélas, insuffisament “publics” -  et laisse au Citoyen le droit d’exiger des sanction disciplinaireon donne aux élus un mandant pour gérer correctement nos deniers et non pas de la lapider à tout va , faire des bilans et compte de résultat strictes.... si l'élu est trop dépensier : il est viré .... application du code du travail. il est rémunéré grassement donc il a une obligation de résultat ....

samsom le 15/10/2013, 08h49

Quand je vois sur fr3 a l'heure des infos régionale des pub pour.... La Région.. je me dis que notre argent ne leur coûte rien

carmen11 le 15/10/2013, 08h04

L’équation : pour 1 embauche, c'est une dizaine de voix aux élections + une carte du parti ...

patdeagde le 15/10/2013, 08h00

Des découpages qui mutiplient les doublons de partout.... et au final trop de monde …
Exemple, pour l'entretien des espaces vert, on peut voir la commune parfois, sinon aussi les employés de l'agglo et même des entreprises privées. Idem pour les déchets, les poubelles c'est untel, tel autre pour d’autres type de ramassage etc....

ecophyto le 15/10/2013, 07h59

Trop peu efficace l'intercommunalité ou une communauté d'agglomération qui vise à mutualiser et faire faire des économies en étant plus efficace et au final on augmente les effectifs dans les 2 strates.
Si 85% des Français sont prêt à payer un impôt juste POUR TOUS,à condition qu'il soit bien utilisé,88% sont contre la Taxe Foncière injuste et qui devrait être supprimée.Et
La Prime Carotte c'est 500-800 euros/an/pers. afin d'éviter l'absentéisme dans les mairies....c'est un peu comme la Prime donnée à des médecins afin de Moins prescrire de médicaments .....

28/01/2013

Revue de Presse - Trafic maritime 2012

Econostrum  - Situation en Méditerranée, début 2009

Econostrum – Derniers articles sur le trafic maritime

Lancement des assises de la mer

"Parlement de la mer et du littoral" présidé par le Premier ministre, le rôle du Conseil national de la mer et des littoraux (CMNL) né du Grenelle de la mer est d'assister les pouvoirs publics dans la définition et la mise en œuvre de la stratégie nationale pour la mer et le littoral, en vue de préparer la réforme de l'administration maritime, et de renforcer l'attractivité du pavillon et de l'enseignement maritime français.

http://www.lantenne.com/Lancement-des-Assises-de-la-mer_a...

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05/12/2011

Les bons crus 2011

10 Prix décernés par la Région :  http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualite...

  1. Grand Prix du décideur du département de la Lozère :  tri de déchets.
  2. Grand Prix du décideur du département du Gard : Réalisation d’équipements électroniques pour la compétition automobile.
  3. Grand Prix du décideur du département de l’Hérault :  Conception, fabrication et commercialisation de chargeurs de batterie pour charriots, appareils de manutention et voitures électriques.
  4. Grand Prix du décideur du département de l’Aude :  concepteur et fabricant de sources de lumières.
  5. Grand Prix du décideur du département des Pyrénées-Orientales : Fabrication de lève plaques
  6. Grand Prix de la revitalisation rurale : Épicerie fine en ligne et Communication.
  7. Grand Prix de l’économie sociale et solidaire : Entreprise de peinture et de décoration.
  8. Grand Prix de la jeune pousse : Protection auditive.
  9. Grand Prix du développement durable : Fabrication de cartouches laser recyclées.
  10. Grand Prix Coup de cœur de la rédaction : Aquaculture marine.

Vues le bric à brac d’activités, difficile d’imaginer que les entreprises récompensées, partiront à la conquête du Monde, par la force de leur innovation. 
Si assurément la rentabilité ou les profits réalisés  sortent du lot du sérail local et méritent d’être cités – au moins pour donner de l’espoir à ceux sur des segments de marché moins privilégiés, aucun autre élément ne permet de présager qu’elles jouent ou joueront un rôle important dans l’essor économique de la Région dans la bataille de la Globalisation.
D’ailleurs l’article Objectif-LR, n’en souffle pas un mot, et se garde de dépasser le stade des congratulations.

Objectif-LR 28-11-2011

Grands Prix Objectif Languedoc-Roussillon : un très bon cru 2011
- Région

La soirée des Grands Prix Objectif Languedoc-Roussillon s’est déroulée jeudi dernier, au Grau-du-Roi. 10 entreprises issues de la région ont été récompensées.

La sixième édition des Grands Prix Objectif Languedoc-Roussillon était un franc succès.

Jeudi 24 novembre 2011, au Casino Flamingo du Grau-du-Roi, 400 personnalités ont assisté à la remise des prix des décideurs régionaux de l’année 2011.

La soirée des Grands Prix 2011 était parrainée par le Professeur Henri Pujol, président honoraire de la Ligue contre le cancer. Honoré d’avoir été invité en tant que parrain, Mr Pujol n’a pas manqué d’interpeller les chefs d’entreprises en leur soulignant l’importance de la bonne « réintégration des salariés dans leur travail » après une période de santé difficile.

Dans un contexte morose de l’actualité, l’audience, composée d’acteurs économiques régionaux et de chefs d’entreprise, a pu découvrir dix entreprises régionales affichant toute une croissance positive.

Dix entreprises ont été récompensées pour onze prix :

  1. - Grand Prix du décideur du département de la Lozère : Olivier Dalle, Environnement Massif Central. Activité : tri de déchets. CA 2010 : 5,6 M€. Effectif : 39.
  2. - Grand Prix du décideur du département du Gard : François Hardy. XAP Electronique. Activité : Réalisation d’équipements électroniques pour la compétition automobile. CA 2010 : 950 000 €. Effectif : 8.
  3. - Grand Prix du décideur du département de l’Hérault : Gil Souviron. IES Synergy. Activité : Conception, fabrication et commercialisation de chargeurs de batterie pour chariots, appareils de manutention et voitures électriques. CA 2010 : 6,15 M€. Effectif : 48.
  4. - Grand Prix du décideur du département de l’Aude : Béatrice Garrido. Minilampe. Activité : concepteur et fabricant de sources de lumières. CA 2010 : 2,17 M€. Effectif : 30
  5. - Grand Prix du décideur du département des Pyrénées-Orientales : Thomas Garcia. Eurosign. Activité : fabrication de lève plaques CA 2010 : 287 256 €. Effectif : 3
  6. - Grand Prix de la revitalisation rurale : Lanurent Caplat. Bienmanger.com. Activité : Épicerie fine en ligne et Communication. CA 2010 : 2,6 M€. Effectif : 30
  7. - Grand Prix de l’économie sociale et solidaire : Philippe Cocy et Lotfi Jerbi. Les Ateliers Agathois. Activité : entreprise de peinture et de décoration. CA 2010 : 2,3 M€. Effectif : 35
  8. - Grand Prix de la jeune pousse : Franck Lopez. Earsonics. Activité : protection auditive. CA 2010 : 770 000 €. Effectif : 12
  9. - Grand Prix du développement durable : Denis Vermeloux. Innotec. Activité : fabrication de cartouches laser recyclées. CA 2010 : 5,6 M€. Effectif : 50
  10. - Grand Prix Coup de cœur de la rédaction : Philippe Balma. Les Poissons du soleil. Activité : aquaculture marine. CA 2010 : 8 M€. Effectif : 31

Enfin, le Grand prix régional du décideur de l’année 2011 a été attribué Olivier Dalle : Environnement Massif Central, Grand prix de la Lozère.

La soirée des Grand Prix Objectif Languedoc-Roussillon 2011 a donné l’occasion à Jean-Claude Gallo, directeur de la publication et président du groupement d’intérêt économique (GIE) France Économie Région, de rappeler quelques chiffres incontournables : France Économie Région composé cinq titres de presse économique régionale : Objectif Aquitaine, ObjectifNews, Objectif Languedoc-Roussillon, MeridienMag et Acteurs de l’économie. Le groupement représente 66 000 lecteurs mensuels et 441 000 visiteurs internautes par semaine. Dans les dix ans, France Economie Région devrait couvrir les 10 plus grandes métropoles françaises.

Pour la vidéo de l’évènement et le torrent de banalités proférées c’est ici

Ysis Percq

> À vos agendas : la date des Grands prix 2012 est déjà fixée : jeudi 29 novembre 2012.

Légende : 400 personnes étaient présentes à la soirée des Grands Prix Objectif 2011.
Crédit photo : Édouard Hannoteaux

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04/05/2011

Evolutions des incitations des Collectivités à se regrouper

Le Maire de Sète évoque comment depuis l’idée de fusion des agglos avec Montpellier, les règles d’intercommunalité ont évoluées.

A l’occasion de ses 10 ans de conduite des affaires sétoises, il récapitule les évolutions économiques et culturelles qui ont marqué la vie du Port et de la Ville, et  fait la promotion de sa ville sous le néologisme de Sète 2.0.

 

17:19 Publié dans Bilans, Pêche, Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

26/02/2011

Cour régionale des comptes & Gestion des déchets par THAU Agglo de 2002 à 2009

Édition du vendredi 25 février 2011

Trop de 'déchet' dans la gestion des déchets

Trop de 'déchet' dans la gestion des déchetsDR

Trop de déchet   .   C'est en substance l'avis de la chambre régionale des comptes (CRC) sur la gestion de la collecte et du traitement des déchets par Thau agglo. Un sujet qui remplit à lui seul la moitié du rapport d'observations définitives (de 2002 à 2009, soit sous l'ex-CABT) présenté mercredi soir au conseil communautaire réuni à Balaruc-le-Vieux.

Voici les critiques et les réponses du président Bouldoire.

1 Coût et taxe élevés.-

Le coût global net par habitant serait supérieur à celui pratiqué dans 80 % des collectivités.

Quant à la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, son poids financier est 20 points au-dessus de la moyenne nationale.

Des chiffres que Pierre Bouldoire explique ainsi :

  • tonnage d'ordures en kg/hab/an près du double du national (1076 contre 594 en 2007), importance des flux saisonniers de déchets (tourisme),
  • retard dans la mise en place d'une contribution des entreprises, traitement plus onéreux de l'incinération par rapport à l'enfouissement...

Depuis, Thau agglo,   « qui cherche à réduire les tonnages issus des professionnels », a instauré une tarification des entreprises en déchetterie (effective depuis début 2011) et compte bientôt leur demander une redevance spéciale.

2 Collecte à revoir.  - 

Cette redevance spéciale va justement, souligne Pierre Bouldoire,   « entraîner une nouvelle organisation de la collecte des commerces dans les centres-villes ». Et permettre, comme le préconise la CRC, de réduire les fréquences de collecte.

Ce à quoi les conteneurs enterrés devraient aussi contribuer.  

3 Régie onéreuse. -

La CRC constate que le service de la collecte en régie pour trois communes (Sète, Balaruc-les-Bains et Marseillan) sur huit est   « plus élevé que celui des autres prestataires ». Il le resterait même en adoptant une gestion optimisée (augmentation du temps de travail, notamment).

Pierre Bouldoire répond que la réorganisation de la régie a depuis porté ses fruits et que des efforts restent à faire. Mais la régie doit faire face   « aux contraintes du territoire », en particulier à Sète   « où la productivité est limitée »   (petits véhicules, configuration de l'habitat, bacs collectifs majoritaires...)   .

4 Usine saturée. -

La CRC estime «   plus que nécessaire d'augmenter la capacité de traitement de l'usine d'incinération », le tonnage collecté étant supérieur à sa capacité (42 000 t/an). Elle relève que 66 % de la vapeur s'évanouit en fumée.

5 Recyclage et tri médiocres. -

Le taux de recyclage matière et organique était de 22 % en 2008, bien loin des 35 % fixés pour 2 012 par le Grenelle de l'environnement.

Quant au tri sélectif (34 kg/hab/an en 2008), il reste   « largement inférieur aux moyennes nationale et régionale ».

Autant de «   points à améliorer », admet le président de Thau agglo, en concluant :   « C'est pourquoi nous sommes en train d'élaborer un schéma de traitement des déchets sur 20 ans. »

Bon courage...


MARC CAILLAUD

 

 

Vos réactions

25/02/2011 à 15h12 | Antonio Antonini 

Dans certaines Régions (Centre, Bretagne, Alsace, Bourgogne ) le tri sélectif réalisé par les habitants approche les 80% . Chez nous, c'est 30%. Nous sommes parmi les derniers . Etonnant, non ?.....LOL

25/02/2011 à 15h08 | NICOLAS 

et Loulou dans tout cela moins de contrats moins de cures d'amaigrissement et qui va sponsoriser nos sportifs en herbe.

25/02/2011 à 13h42 | Nénette 

Ne comptez pas sur Mr BOULDOIRE pour diminuer nos taxes et impôts!

25/02/2011 à 08h05 | Dadabe 

Le tri sélectif doit s'accompagner de la mise a disposition de bac en de nombreux endroits surtout en ville et en une prise de conscience des utilisateurs pour qui le tri n'est pas encore rentré dans les mœurs.

Attention surtout de ne pas augmenter le coût car plus l’enlèvement des ordures sera élevé moins le tri sera effectif: "je paye plus cher alors pourquoi devrais je trier" alors qu'il faudrait faire l'inverse .

Concernant la déchèterie, chaque utilisateur privé devrait s'y voir remis un certificat lui permettant de minorer ses impôts pour civisme et non dépôt sur le trottoir. quant aux professionnel surtout ne pas les augmenter sinon les décharges illicites vont augmenter.

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17/07/2010

Les Vicomtes de brageole – Commentaire du chargé de Commissions sur le Port de Sète

http://vicomtesdebrageole.midiblogs.com/archive/2010/07/0...

Sur le port je pense que l'on s'égare. Les grèves il y a longtemps qu'il n'y en a plus.

Quant aux dockers, la majorité a disparu. Pour les faire disparaitre on les a privé d'activité.


Les décisions pour les escales sont prises a Oslo, Rotterdam, New york, etc. etc ...

Les décideurs ont massifiés les marchandises dans quelques ports pour minimiser les escales, les manutentions, et les acheminements.

L'état, n'a pas entretenu notre port, et aujourd'hui la région fait payer sa remise en état aux contribuables du Languedoc Roussillon pour servir quelques grands groupes qui promettent de l'activité.

IL y a des entreprises qui financent leur développement avec leur propre trésorerie.
Il y en a d'autres qui financent leur développement avec le fric des contribuables ....

Voilà quelque données en vrac !!!!

Mais ne vous imaginez surtout pas que le port a baissé a cause des grèves. C'est un leurre !!!!!

Le port a baissé par volonté politique. Politique avec un grand P mais pas avec une couleur.
Volonté Politique et Financière.

NB - quand aux emplois qui vont disparaitre avec la ZAC Est, ceux ne sont pas les emploies du port.

Ceux sont les emploies des entreprises qui se trouvent dans les environs.

Ecrit par : chargé des commissions | 08/07/2010

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09/07/2010

Activité touristique à fin Juin 2010

Direct MONTPELLIER 5 juillet 2010

TOURISME - UN DÉBUT DE SAISON TRÈS MITIGÉ

Comme chaque année en début de saison, le Comité régional du tourisme a réalisé une enquête téléphonique les 1er et 2juillet derniers auprès de 2 500 entreprises touristiques pour connaître leur sentiment en ce début de l’été.

Au total, 35 % des professionnels constatent une baisse de leur activité au mois de juin par rapport à 2009, les plus insatisfaits étant

  • les agences immobilières (53 %),
  • les résidences de tourisme (48 %)
  • et les campings (44 %).

Les meublés labellisés, les chambres d’hôtes et les villages de vacances observent une stabilité de leur activité.

Cependant, les hôtels tirent clairement leur épingle du jeu avec 41 % de professionnels déclarant une hausse.

Le secteur commerces et services déclare une baisse de son activité à 55 %.

Les commerces de proximité (67 %) et les restaurants (52 %) figurent parmi les moins satisfaits avec une activité jugée nettement à la baisse en raison d’une mauvaise météo.

Le tourisme culturel en revanche ne cesse de progresser en Languedoc-Roussillon avec 39 % de professionnels satisfaits.

En revanche, les professionnels du tourisme sportif et de loisirs ainsi que du tourisme fluvial ont également été pénalisés par une météo perturbée avec respectivement 58 % et 53 % de professionnels en baisse.

Globalement, toutes les zones géographiques indiquent un repli de leurs activités, les moins satisfaits étant les professionnels situés sur le littoral et en montagne.

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26/06/2010

Le tournant de THAU Agglo

Midi Libre Édition du vendredi 25 juin 2010

Les bus vont peu à peu passer du bleu au jaune

Photo montage Thau agglo

Sète - Thau agglo - Les bus vont peu à peu passer du bleu au jaune

49 dossiers étaient à l'ordre du jour de la séance d'avant-hier soir

C'est dans la salle de réception surplombant les bassins du nouveau spa thermal O'balia, à Balaruc-les-Bains, que s'est réuni mercredi soir le conseil communautaire de Thau agglomération.

A défaut de pouvoir faire trempette, les élus ont été arrosés par une cascade de chiffres. Les deux tiers des 49 questions étaient en effet consacrés aux comptes administratifs et de gestion 2009.

Voici les principaux autres dossiers abordés.

  • Ciao Totem, bonjour "Thau agglo transport" "Thau agglo transport" : c'est la nouvelle dénomination - plutôt "plan plan" - du réseau de transports urbains, qui va donc progressivement perdre le nom de Totem. Ce n'est pas le seul changement : au fur et à mesure du renouvellement annuel du parc des véhicules, les bus seront relookés aux couleurs de l'agglo : ils ne seront plus bleus, mais jaunes, arborant aussi le logo bleu-vert-blanc de la communauté. Une signalétique déjà reprise dans le nouveau guide des horaires (valables du 4 juillet au 29 août), et qui sera qui peu à peu étendue aux arrêts et au mobilier urbain.
  • Extension de lignes vers Gigean, Mireval et Vic Le réseau va par ailleurs se développer cette année. Sur la ligne 13, création d'une ligne annuelle Gigean/Balaruc- le-Vieux/Sète avec 19 voyages par jour pour un parcours Gigean-Sète de 35 minutes environ. La ligne 11 sera prolongée pour desservir Vic-la-Gardiole et Mireval. La ligne 12 ira jusqu'à la gare de Sète en desservant la zone industrielle des Eaux-Blanches et en reprenant l'ancien parcours de la ligne 11 au droit des Hauts de Frontignan, avec une meilleure fréquence. Quant à la ligne 3 sur Sète, sa capacité va être augmentée en intercalant un bus supplémentaire aux heures de pointe (de 6 h à 8 h et de 17 h à 19 h).
  • Tri sélectif : des progrès à faire De 38 kg/habitant en 2004, la performance de collecte sélective des déchets, tous matériaux confondus, est passée à 61 kg/habitant en 2009, ce qui représente 12 % de la poubelle "type" dans l'agglo. Des chiffres cependant encore inférieurs aux moyennes nationale et départementale. Le taux de refus de tri, lui, a diminué (de 20 % à 16 %). Le coût global (recettes déduites) de la gestion des déchets ménagers a été en 2009 de 15,3 M€, soit + 2 % par rapport à 2008.
  • Une nouvelle déchetterie à Frontignan en 2011Le conseil a autorisé le programme d'aménagement, pour 980 000 € TTC, d'une nouvelle déchetterie à Frontignan. Elle comprendra 12 quais de déchargement. Les travaux débuteront fin 2010 pour s'achever en 2011.
  • 46 006 € pour Thau Initiative Depuis 1998, l'association Thau initative soutient des créateurs ou repreneurs d'entreprises par l'octroi de prêts d'honneur sans garantie et sans intérêts. 2,4 M€ ont ainsi été injectés dans l'économie locale permettant à 165 entreprises, au total, de se développer et de créer 614 emplois. De bons résultats qui ont incité le conseil à attribuer une subvention de très exactement 46 006 € pour 2010 à Thau initative.
  • Logement social : trois opérations à SèteLe conseil a voté des subventions pour trois opérations de logements sociaux réalisés par l'office public de l'habitat de Sète : la Cour d'Elide, rue Hoche (12 logements), Le Jeu de paume, rue du 14 juillet (18 logements) et La Bulle marine, 287, avenue Maréchal-Juin (7 logements).
  • Barrou et MiamUn reliquat de subventions d'équipement de 103 157 € sera redéployé sur deux opérations : l'aménagement de la promenade du Barrou et les travaux de récupération d'énergie des eaux usées au Musée international des arts modestes (Miam).
  • 16,7 M€ pour le théâtre Molière 16 750 000 € : c'est le nouveau montant estimé de la rénovation du théâtre Molière, qui devrait durer dix-huit mois, en une seule tranche, à partir du printemps prochain. Thau agglo en financera la plus grande partie (environ 10 M€). Mais il lui faudra aussi prendre en charge les aménagements inhérents au déménagement de la Scène nationale pendant deux saisons. Dans des lieux - surtout le principal - qui restent à déterminer.
  • Lancement du portail www.paysdethau.fr Pour promouvoir la destination "Pays de Thau", Thau agglo vient de lancer le portail www.paysdethau.fr sur internet. Il s'agit en fait d'une page d'accueil qui renvoie aux sites internet des offices de tourisme de Balaruc-les-Bains, Frontignan-la-Peyrade, Marseillan, Sète et Vic-la-Gardiole.

Marc CAILLAUD mcaillaud@midilibre.com

00:51 Publié dans Agglo, Bilans, Décisions budgétaires | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

20/06/2010

Ecosystèmes côtiers

Billet de “NAMINOLAND blogspot” du dimanche 20 juin 2010

résumant une étude publiée dans Sciences 2006 :

 

Ocean 2010

L'écologie est devenue très à la mode ces dernières années, pour le meilleur et pour le pire. Année de la biodiversité, 2010 a montré l'intérêt grandissant des individus pour la cause écologique, mais aussi les (trop) nombreuses entraves à la protection des écosystèmes sur Terre.

La principale difficulté avec l'écologie, c'est de comprendre les échelles de temps utilisées. En raison de la formation de notre cerveau et de notre courte espérance de vie, les systèmes de pensée humains sont focalisés sur de courtes échéances.

Au contraire, en écologie, les changements sont observés parfois au court terme mais aussi souvent au long terme. Mais

  • comment réaliser que des changements s'opèrent quand on ne les voit pas?
  • comment convaincre la population que les océans se dégradent, que les papillons désertent, que la forêt amazonienne disparait à une vitesse effrayante, quand tout semble si stable au regard de chacun ?

C'est le grand défi du combat écologique, changer d'optique, changer d'échelle, et comprendre comment les systèmes évoluent pour les comprendre.

Dans ce but, je vais résumer et présenter ici une étude publiée dans Science en 2006, montrant comment l'état des Océans s'est dégradé ces dernières années, et comment cela influe sur nous en retour.

 

L'océan, c'est aujourd'hui l'une des sources de biens la plus importante pour l'humanité.

En premier, celui-ci apporte une source essentielle de nourriture à des millions de personnes dans le monde. La bonne santé de l'océan garantit emplois, qualité de l'eau, stabilité de l'environnement, etc aux habitants de la côte. Et bien sûr, la valeur économique des océans est juste énorme.

Pourtant, depuis le début de l'ère industrielle, nous n'avons cessé de détruire les écosystèmes marins. Surpêche, pollution et destruction d'habitats ont participé à une dégradation globale des écosystèmes marins et donc à une diminution des services naturels que nous procure la nature.

Par exemple, prenons les écosystèmes côtiers.

Les scientifiques ont suivi la biodiversité et les services tirés de la nature sur une période de 1000 ans.

Pour ce faire, ils ont suivi 12 écosystèmes différents avec des populations de 30 à 80 espèces importantes économiquement et écologiquement.

Les résultats sont clairs. Un déclin brutal et continu apparait à partir de l'industrialisation de notre civilisation.

A tel point que 91% des espèces sont en "chute" (déclin supérieur à 50% par rapport à l'abondance basale), 38 sont "effondrées" (déclin à plus de 90% de l'abondance basale) et 7% sont éradiquées.

Écosystèmes marins côtiers :

  • En (A) Pourcentage de taxons (groupes d'êtres vivants) effondrés (ronds noirs) ou exterminés (triangles blancs) en fonction du temps .
  • En (B) Pourcentage de stocks de pêche effondrés en fonction de la richesse en espèces du milieu.

On voit que plus la zone est riche en espèces, moins il y a d'effondrement des stocks : Une zone riche en espèces subira moins fortement une pêche intensive car le système est plus stable.

Bien sur, un tel déclin a des conséquences importantes sur le fonctionnement des écosystèmes et sur les services rendus par la Nature.

Dans un premier temps, on peut noter la réduction de 33% des populations de pêche viable, ensuite on a la réduction à 69% des habitats servant de nurseries jeunes de chaque espèce, comme les rochers à huitre, les couvertures d'algues et les zones humides. Et enfin on note la baisse (-63%) de la filtration et détoxification de l'eau par les organismes animaux et végétaux.

Les uns affectant les autres, on a donc une augmentation globale des risques, comme

  • les marées rouges (prolifération d'algues, parfois toxiques),
  • une perte importante de la biomasse en poisson,
  • la diminution de l'oxygène dans l'eau (zone morte),
  • une augmentation des inondations (due en partie à la montée des eaux, mais aussi au fait que la végétation ne protège plus les berges et donc facilite l'action des vagues).

Et la liste n'est pas exhaustive ! C'est dire...

Ces différents tableaux présentent les pourcentages de changement sur le millénium des paramètres étudiés. Par exemple la partie "biodiversité" résume les changements en appauvrissement, effondrement , extinctions, et restauration des stocks, par rapport à un taux basal. A coté, on a les changements dans les services donnés par la nature en fonction du taux de base, et à droite les changements dans les risques.

Et on retrouve la même chose globalement dans le grand large.

Les scientifiques se sont intéressés à 64 grandes zones (>150 000 km²) sur 53 ans (1950 à 2003), produisant sur cette période 83% des biens de pêche du monde.

Globalement, on a une accélération du taux d'effondrement des populations, en 2003, 29% des espèces sont considérées comme effondrées (c.a.d que le taux de capture est en dessous de 10% de la meilleure capture faite).

Ca fait très mal !

En A, on a le pourcentage de taxons effondrés, sur 53 ans.

  • Les triangles représentent les effondrements stricts, alors que les losanges prennent en compte les restaurations.
  • Les triangles ou losanges bleus représentent des zones pauvres en diversité d'espèces, et les rouges des zones à forte diversité.

Comme vu précédemment, les zones naturellement riches sont plus résistantes aux changements que les zones pauvres.

En B on a une carte des 64 zones étudiées avec en couleur la richesse spécifique (bleu : faible, rouge : forte).

En bref, que ce soit sur les côtes ou au large, l'action de l'être humain a impacté très fortement et négativement la biodiversité marine et le fonctionnement des écosystèmes.

Cependant, les scientifiques ne sont pas alarmistes. En effet, des zones particulièrement dégradées ont subi des plans de sauvetage avec une protection totale de la zone. Le résultat est un regain rapide et efficace de la biodiversité, avec un retour des fonctions des écosystèmes. Mieux, grâce à ces écosystèmes en restauration, le taux de pêche dans les alentours a été amélioré (car les zones protégées servent de pouponnières et permettent à la zone de lentement se repeupler). Par ailleurs, les zones de tourisme subissent des booms économiques en raison du bon état des fonds marins et de la diversité des espèces qui attirent immanquablement les touristes.

Donc la conclusion, c'est qu'il faut prendre en compte la nature, son fonctionnement, sa dynamique, pour l'utiliser à son maximum.

L'avenir nous réserve de grandes difficultés stratégiques. En effet, avec une population humaine grandissante et hautement consommatrice, nous nous devrons de gérer nos ressources alimentaires au mieux, et protéger les écosystèmes afin de profiter de leurs fonctions naturelles de détoxification, de provision de biens etc.

Ce n'est pas réellement ce qui est en ce moment fait par les gouvernements et les puissances de ce monde, mais tôt ou tard, nous n'aurons plus le choix que de nous moderniser dans notre façon de penser les choses, et de modifier notre système afin de garantir la survie des futures générations et améliorer la vie des contemporains.

Source :
Worm B., Barbier E.B., et al., (2006) Impacts of biodiversity loss on ocean ecosystem services. Science, Vol 314 - 787-790

12:43 Publié dans Bilans, Biodiversité, Recherche | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

19/04/2010

Midi Libre SETE - Bilan : La crise se confirme au tribunal de commerce

Édition du lundi 19 avril 2010

La crise se confirme au tribunal de commerce

Michel PIEYRE

ENTREPRISES : L'année 2009 a prouvé les difficultés rencontrées par nombre d'entreprises

Les dernières statistiques du Tribunal de commerce de Montpellier illustrent les pertes subies en 2009 par le tissu économique local (Montpellier, Sète, Clermont l'Hérault) face aux effets de la crise.

La plupart des indicateurs qui permettent l'observation de l'activité des entreprises montrent une aggravation.

  • Ainsi, le nombre de créations d'entreprises a chuté de 20 % (4 754 en 2009 contre 5 927 en 2008).
  • Même constat dans la gestion des contentieux. Leur nombre s'est accru de près de 18 % (2 152 contre 1 826). « Le contentieux est l'un des facteurs qui nous permet de poser un état de la situation économique locale », précise Bruno Pascal, président du tribunal de commerce.
  • Très souvent conséquences du contentieux, les actions en référé sont, elles aussi, en hausse, de 18 %.
  • Les mandats ad hoc sont un autre indicateur pertinent – il s'agit d'une procédure confidentielle. Leur nombre a augmenté, lui, de plus de 60 % (29 contre 18).
  • Les préventions ont aussi connu une très forte augmentation : +111,90 %. « La prévention est décidée soit à l'initiative du chef d'entreprise, soit à l'initiative du Tribunal de commerce qui convoque ses responsables face à des difficultés. Elle peut également être le fait du commissaire aux comptes, qui déclenche une procédure d'alerte » , explique encore Bruno Pascal.
  • Les procédures de sauvegarde permettent à un chef d'entreprise d'obtenir le gel de son passif, en attendant de sortir des difficultés rencontrées. Le nombre des procédures collectives s'est accru de 22 %. « C'est l'une des statistiques les plus fiables pour observer le niveau de difficulté des entreprises » .

Les secteurs les plus touchés par la crise sont l'immobilier (le nombre des agences a chuté), le bâtiment, le commerce indépendant et les petites sociétés de services.

Depuis le début de l'année, la tendance est à une stabilisation, comparée au premier trimestre 2009. Mais ce constat risque d'être trompeur. En effet, comme ne manque pas de le faire remarquer Bruno Pascal, « beaucoup d'entreprises ont clôturé leurs comptes au 31 décembre dernier ; les premiers bilans vont commencer à sortir » . Une sorte d'heure de vérité.

12:00 Publié dans Bilans, Département, Économie | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

04/04/2010

Midi Libre SETE - En hausse LA NÉBULEUSE PORTUAIRE

Édition du dimanche 4 avril 2010


En hausse LA NÉBULEUSE PORTUAIRE

Lorsqu'un événement inattendu a lieu sur le port, la recherche d'informations peut débuter par le service du développement qui vous renverra vers la direction des opérations, laquelle vous indiquera la direction générale qui se retournera vers la capitainerie avant que cette dernière ne vous renvoie au service du développement où une messagerie vous répondra.


En baisse LA COMMUNICATION PORTUAIRE

Que se passe-t-il sur le port en général ? Pour ceux qui habitent en surplomb, plein de choses (construction de la cimenterie, du nouveau silo...). Mais quand on pose la question à ceux qui dirigent le port, la réponse est fort intéressante : « On a mis un logo Port Sud de France sur le portail d'entrée. » Ça, c'est de l'info...


En attente LES STATISTIQUES PORTUAIRES

Réalisées tous les mois, elles sont un indicateur du trafic. Mais - est-ce parce que le tonnage global en 2009 correspond à celui de 1948 ? -, toujours est-il que la Région semble moins prompte à livrer des informations en temps réel qu'à annoncer la venue de multiples opérateurs. Pour preuve, aucun chiffre n'a été divulgué pour février et encore moins pour mars.

12:07 Publié dans Bilans, Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

23/03/2010

MIDI LIBRE SETE – VIE POLITICHIENNE et MICROCOSMIQUE SETOISE

Édition du mardi 23 mars 2010

Commeinhes fustige « les incohérences »

V.A.

Thau agglo : Commeinhes fustige « les incohérences »

Demain, à Balaruc- le-Vieux, les conseillers vont voter le budget primitif 2010 de Thau agglo. Un budget qui ne satisfait guère le maire de Sète

Les urnes ont parlé, la trêve est finie. Et pour François Commeinhes, maire de Sète et vice-président de Thau agglo, il est temps de « se mettre au travail ». Mais pas forcément dans le sens du débat d'orientation budgétaire qui a animé le dernier conseil d'agglo, le 10 mars dernier à Mireval. « Les moyens ne sont pas mis là où il le faut », poursuit-il, avant d'énumérer, une compétence après l'autre, les « incohérences constatées », notamment dans des domaines « où la Région a son rôle à jouer » : « Il faut un "modus viendi" (*) entre Région et Agglo pour œuvrer dans le même sens afin de favoriser le développement économique. » Nous y voilà...

  • Développement économique.-« Au parc Aquatechnique, d'intérêt communautaire, le transfert s'est arrêté. Incompréhensible pour les entreprises...
    La Zac de Montgolfier est bloquée depuis de nombreuses années.
    Et puis, il y a la zone de la RD 600, propriété du département transférée à la ville de Frontignan et qui devrait développer de l'activité portuaire... »
  • Logement social.-« On parle de priorité au logement social mais le plan local d'habitat, approuvé fin 2008, n'est toujours pas validé en 2010. Sur 5 ans, l'agglo devait acquérir 2 M€ de réserves foncières par an pour aider des opérations ou des surcharges financières.
    Entre 2008 et 2013, le PLH prévoyait la création de 3500 logements sociaux, 500 par an. Il y en a entre 150 et 200 à Sète, mais ailleurs ? »
  • Les transports.-« On ouvre des lignes mais qui ne répondent pas obligatoirement aux véritables besoins. Les gens de Mireval et Vic vont plus vers Montpellier que vers Sète. Il faut être cohérent entre le développement économique du Bassin et les transports. »

François Commeinhes n'est donc pas convaincu par ce budget de transition - « le deuxième de suite » - lié à la suppression de la taxe professionnelle : « Avec les compensations, les ressources seront les mêmes. »Alors il prévient : « A un certain moment, la Ville de Sète se retirera. »

Yohan DOUCET

(*) Manière de vivre.

NOTE : Le BUDGET a néanmoins été voté à l'unanimité - Lire :
http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/archive/...

Édition du dimanche 28 mars 2010

MIDI LIBRE SETE –« Si les terrains de la Foir'fouille peuvent sauver le port, je les donne, d'autant plus qu'ils ne sont pas à moi. »...


De Pierre Bouldoire, président de Thau Agglo et maire de Frontignan, en réponse à François Commeinhes, qui l'a interpellé mercredi soir à Balaruc-le-Vieux sur le manque de projets sur ce terrain, propriété du Département, projets qui, pour le maire de Sète...

 

Tribunal - Affaire Vidal : la Ville condamnée à tout payer

En 2003, le maire avait déposé plainte contre son prédécesseur et Régis Vidal, attaché territorial. Il soupçonnait un emploi fictif

Sept années auront été nécessaires pour lever une accusation qui, à l'époque, avait secoué le landernau politique.

Le 7 février 2003, moins de deux ans après son élection, le maire de Sète, François Commeinhes, dépose plainte avec constitution de partie civile contre François Liberti et Régis Vidal. Il reproche à son prédécesseur d'avoir recruté (en 1998) et rémunéré Régis Vidal pour un emploi fictif, et, à l'attaché territorial, d'avoir commis un recel. Une lourde accusation, qui plus est au pénal, rare de la part d'un maire.

  • Le 14 mars 2005, le juge d'instruction de Montpellier rend une ordonnance de non-lieu.
  • La mairie fait appel mais l'ordonnance est confirmée par la Cour d'appel de Montpellier, le 13 octobre de la même année.
  • La mairie se pourvoit en cassation mais, là encore, par arrêt du 17 mai 2006, la Cour de cassation déclare ce pourvoi irrecevable.
  • En octobre 2006, Régis Vidal "contre-attaque" et assigne la Ville de Sète. Le jugement lui est favorable, mais la mairie fait appel en janvier 2009.
  • Et finalement, par un arrêt en date du 16 février 2010, la Cour d'appel de Montpellier a débouté la Ville et l'a condamné à payer, en application de l'article 700 du code de procédure civile (frais non compris dans les frais de justice), 3 000 € à Régis Vidal et les dépens (frais de justice) que la défense a estimés aux alentours de « 40 000 € ».

Outre le fait que la plainte de la mairie a été considérée comme « téméraire » par le tribunal, ces sept années de procédure auront finalement coûté cher à la collectivité pour « porter atteinte à la dignité » de l'ancien maire, François Liberti, et de Régis Vidal.

Des questions demeurent, auxquelles le tribunal n'a pas répondu mais qui ont incontestablement pesé dans les jugements : pourquoi porter plainte en 2003 alors que M. Vidal a été embauché en 1998 ? Pourquoi au pénal ? Pourquoi être allé si loin dans la procédure ?

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

Les caciques ont mal au Front


Les caciques ont mal au Front Autour de l'étang de Thau comme ailleurs, la surprise n'est pas venue du score de la liste Georges Frêche mais bel et bien de celui du Front National de France Jamet.

Pour preuve, à l'issue du second tour, le FN arrive en deuxième position dans les cantons de Mèze, Frontignan et Sète II. Seul le premier canton sétois place Raymond Couderc au même rang qu'à l'échelon régional. Y verrait-on un effet Laurence Magne ? Un petit alors car, finalement, la présence sur les différentes listes d'hommes et femmes politiques du Bassin de Thau n'a que peu influencé les électeurs dans le fief de ces candidats.

  • A Frontignan, par exemple, où la liste du Parti socialiste (Mandroux - Bouldoire) n'est arrivée qu'en 4e position à l'issue du premier tour, derrière le FN de France Jamet, qui décroche un très flatteur 22 % au deuxième tour dans la cité muscatière.
  • Pas d'effet Turrel, non plus, à Loupian puisqu'à l'issue du premier tour, la liste Mandroux soutenue par le maire de la commune était arrivée en 5e position (!).
  • A Mèze, au "pays" d'Yves Piétrasanta, Frêche est roi mais le FN inflige une sévère déconvenue à l'UMP au second tour.
  • A Sète, le deuxième canton, celui de l'ancien maire communiste François Liberti, permet au FN d'obtenir un de ses plus beaux scores.

Par ailleurs, notons que sur les quelque 90 000 personnes inscrites sur les listes électorales des cantons du Bassin (Mèze, Frontignan, Sète I et II), 47 500 ont voté au premier tour, 46 600 au second et qu'à chaque fois, 6 % des votants ont mis dans l'urne un bulletin blanc ou nul.

Enfin, on soulignera que dans la ville de Frontignan, 21 % des votants n'ont pas choisi de candidat au premier tour. Constituant ainsi la deuxième force politique derrière Frêche.

Yohan DOUCET

13:03 Publié dans Agglo, Bilans, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : camp contre camp | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

13/10/2009

Midi Libre Sète - Pêche - Les armements naviguent en eaux troubles

Édition du mardi 13 octobre 2009

Photo archives

Des salaires non versés, des enquêtes sur le travail dissimulé... Même à terre, ça gîte

Les difficultés rencontrées par les armements et les marins-pêcheurs, qu'ils soient thoniers ou chalutiers, ne laissent personne insensible. A commencer par Christine Lagarde, ministre de l'économie, dont un des membres de son cabinet a rencontré, jeudi dernier à Paris, une délégation de thoniers, parmi lesquels Jean-Marie Avallone, le plus gros armateur sétois.
DRCes difficultés, liées notamment aux quotas de pêche, ont semble-t-il des incidences sur le paiement des salaires des marins. Ainsi, Jean Hédou, en charge au niveau national des transports au sein du syndicat Force Ouvrière, s'est-il ému auprès de Raphaël Scanapiecco du retard de versement pour la campagne au thon de printemps dernier. Il aurait même mis en demeure l'armateur de payer rapidement ses hommes, sous peine de demander la saisie conservatoire d'un navire, comme cela avait été le cas en Bretagne, fin 2008.

Les syndicats s'activent (lire Midi Libre d'hier) et notamment FO, qui maintient la pression sur les patrons pêcheurs pour faire valoir les droits des marins.

Avec, au second plan, l'Etat qui veille au grain. Et qui traque en ce moment même ceux qui seraient tentés de dissimuler le travail. Déjà, avant l'été, une opération avait été menée par les gendarmes maritimes, qui avaient confondu, sur deux chalutiers, une vingtaine de personnes en situation de travail dissimulé. Puis, le 21 septembre, ces mêmes gendarmes, accompagnés d'inspecteurs du travail, ont effectué un contrôle dans un hangar appartenant à un gros armement sétois. Plus d'une dizaine de matelots ont été auditionnés.

Et les investigations se poursuivent, les autorités souhaitant contrôler tous les armements de l'île singulière. À ce titre, des renforts sont attendus mercredi pour mener à bien cette mission.

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

Vos réactions

13/10/2009 à 11h41 | PLBTPLO

Enfin il semblerai que le monde de la pêche ne soit considère er traite comme toute entreprise terrestre j'en suis tres satisfait

29/09/2009

Le Point 24 septembre 2009 – Dossier spécial Sète – Ce qui marche, ce qui coince

http://www.lepoint.fr/actualites-region/2009-09-24/specia...

Publié le 24/09/2009 - Modifié le 24/09/2009 N°1931 Le Point

Spécial Sète

Ce qui marche, ce qui coince

Enquête. Pour son retour à Sète, Le Point a dressé l’inventaire complet des réalisations et des projets à venir. Un état des lieux contrasté.

Dossier réalisé par Hervé Denyons et Christine Rigollet

Environnement : la reconquête des lidos

Avec 20 kilomètres de plage et 7 500 hectares de lagune renfermant des centaines d’espèces végétales et animales (dont trois variétés d’hippocampes !), l’agglomération de Sète bénéficie d’un patrimoine écologique-et économique-unique au monde. Mais un patrimoine aujourd’hui bien fragilisé.

C’est la tempête de 1982 qui, endommageant la route littorale, dévoila la gravité des dégâts : le lido reculait inexorablement. En cause : le déficit d’apports de sédiments, la proximité de la route, ainsi que la fréquentation touristique massive et anarchique. Après avoir réagi au coup par coup, une vaste opération de sauvegarde du littoral a été lancée fin 2007 par l’agglomération du bassin de Thau. Ont été mis à contribution l’Etat (30 %), l’Europe (20 %), la région (15 %), le département (15 %) et, bien sûr, l’agglo (20 %). Montant du chantier : 50 millions d’euros.

« Nous construisons une nouvelle route plus écologique loin de la plage, explique Dominique Salasse, chef du service Espaces naturels de Thau Agglomération, et détruisons l’ancienne, facteur d’érosion. Puis nous reconstituons le rivage en réensablant la plage et en réhabilitant le cordon dunaire grâce à des ganivelles [des pièges à sable en bois de châtaigniers] et à la plantation d’oyats. Nous en profitons pour aménager des parkings, une voie verte pour les piétons et les cyclistes, ainsi qu’une voie réservée aux bus. »

Ce chantier terrestre, qui s’achèvera à l’été 2010, va s’accompagner à l’est-la partie la plus soumise à l’érosion-d’un chantier maritime avec des atténuateurs de houle (de gros boudins posés au fond de l’eau à 350 mètres du rivage) et un système de drainage sous la plage pour fixer le trait de côte. Ces dispositifs seront testés sur deux kilomètres en 2010. Des caméras numériques permettront de suivre l’évolution du littoral.

De l’autre côté de la voie ferrée s’étend un domaine moins touristique, celui des vignes, des anciens marais salants, des sternes et des échasses, des conchyliculteurs et des pêcheurs. Sa protection passe par un rigoureux contrôle des eaux usées. D’où l’ambitieux programme d’assainissement mis en place par l’agglomération et le Syndicat mixte du bassin de Thau : diagnostic et rénovation des réseaux, renforcement des stations d’épuration, traitement des boues... « Pour mesurer l’impact de l’activité humaine (température, salinité, turbidité...), explique Stéphane Roumeau, responsable qualité de l’agglomération, nous avons immergé dans l’étang des "sirènes" ; ce sont six bouées qui déclenchent des alarmes en cas de pollution. Grâce aux "courantomètres" installés dans les canaux de Sète, nous pouvons localiser l’origine du problème et réagir très vite. »

Pierre Bouldoire, président de Thau Agglomération, a par ailleurs lancé des études pour une nouvelle usine de retraitement des eaux usées. « Ces actions exemplaires sont d’autant plus nécessaires qu’elles concernent un territoire composé à 83 % d’espaces agricoles ou naturels. » Déjà, à l’est, des études sont lancées pour protéger et mettre en valeur le lido de Frontignan. Un chantier de 25 millions qui débutera au premier trimestre de 2011 pour s’achever vers 2015.

Port industriel : des atouts négligés

Voilà une curiosité dont Sète se serait bien passée : sa chambre de commerce, incapable de faire face à ses échéances, est mise sous tutelle ! En cause : le transfert du port à la région qui a privé la CCI d’environ 80 % de ses recettes. L’affaire fait l’objet de multiples recours et illustre bien la dépendance de la ville envers son port. Car ici, depuis toujours, la mer a bien des reflets d’argent pour l’économie locale. Or, jadis florissant, le port de Sète se porte mal depuis bien longtemps. Concurrencé par les grandes structures comme Marseille, Barcelone et Gênes, il a tardé à se moderniser et pâti de l’absence d’un plan de développement cohérent. Un seul portique pour décharger les conteneurs, un accès routier peu séduisant pour les armateurs, une organisation « impressionniste » des quais, une gare maritime d’un autre temps ont eu raison de sa réputation. L’activité n’a donc cessé de décroître pour atteindre 3 millions de tonnes l’année dernière. « Le seuil le plus bas depuis la Libération » , se désole François Liberti, ancien maire et conseiller général de Sète (PC).

Le port ne manque pourtant pas d’atouts : il est le seul en eaux profondes de Marseille à Alicante, bénéficie de la proximité du TGV, de deux autoroutes et peut s’appuyer sur des réserves foncières. Mieux, il devrait profiter de la saturation de ses concurrents et de l’ouverture progressive de l’Algérie. La région a annoncé vouloir en faire un dossier prioritaire, promettant d’y injecter 200 millions d’euros, et Georges Frêche y est venu en personne pour confirmer l’installation d’Agrexco, une société d’exportation de fruits et légumes.

D’autres sociétés privées, comme Lafarge, investissent dans un nouveau terminal et Sintax, entreprise de logistique pour le transport des voitures, veut en faire une plate-forme pour accueillir des véhicules produits en Asie et dans le Maghreb. La construction d’une nouvelle gare maritime devrait également favoriser la relance de l’activité passagers (250 000 unités seulement), qui pourrait être multipliée par quatre. Deux opérateurs italiens ont annoncé récemment l’ouverture de nouvelles liaisons avec le Maroc et l’Algérie.

« Nous sommes sur la bonne voie pour réanimer le port , estime François Commeinhes, le maire UMP de Sète, mais autant la chute peut être rapide, autant il est long de renouer avec la croissance dans un contexte de concurrence farouche. » Dépendante de son port, la ville n’est cependant pas associée directement à sa gestion, partage de compétences oblige. Mais, fait rare en Languedoc, un consensus semble s’être établi au-delà des fonctions et étiquettes politiques pour œuvrer ensemble dans le même sens et enfin grandir... face à la mer.

Port de pêche : calme plat

Ils en ont du charme, ces bateaux en pleine ville, au milieu des terrasses de restaurant bondées. Mais, en 2009, le premier port de pêche français de Méditerranée n’est plus vraiment adapté : filets qui traînent, quais vieillissants, cohabitation incertaine entre professionnels de la mer et plaisanciers, criée à l’ancienne. Sans parler de l’aire de carénage obsolète obligeant les 20 chaluts et 17 thoniers à aller se refaire une beauté ailleurs.

Les problèmes ne sont pas nouveaux, les projets ne manquent pas, mais si les pêcheurs se félicitent du dialogue avec les autorités du port, ils trouvent le temps long. « On sait ce qu’il faut faire, on parle, on parle, mais rien ne bouge » , regrette Raphaël Scannapieco, premier prud’homme de Sète. Du côté de la région, propriétaire du port depuis deux ans, plusieurs millions d’investissements sont annoncés, ainsi qu’une restructuration prochaine de la zone pêche. « Nous avons entendu des engagements fermes sur la rénovation de la criée ou sur l’aire de carénage. Je n’ose pas penser que ces promesses ne seront pas tenues » , glisse malicieusement Jean-Marie Avallone, patron thonier. Un plan d’action devrait être décidé cet automne pour mieux organiser l’activité, dont celle des quelque 50 petits métiers répartis sur les quais.

La municipalité ne doute pas de la volonté de la région. Une confiance que ne partage pourtant pas François Liberti, l’ancien maire. « Il y a la place, l’argent, mais rien de concret. Sète est devenu le premier port... par son retard ! A se demander si la pêche est encore une priorité. » L’interprofession, environ un millier de personnes à Sète, compte bien sur la prochaine échéance des régionales pour faire avancer les dossiers.

Culture : Sète à l’avant-scène

Robert Combas, Georges Brassens, Jean Vilar, Paul Valéry, Pierre Soulages.... Nombreux sont les artistes qui mêlent ou mêlèrent leur nom à celui de Sète. Et nombreux sont, à Sète, les ateliers, musées, théâtres, bibliothèques qui font vivre la culture. On y trouve un Centre régional d’art contemporain, le musée Paul-Valéry, l’Espace Brassens et l’original et populaire Musée international des arts modestes, conçu en 1999 à l’initiative d’Hervé Di Rosa. Deux médiathèques, dont l’une, François-Mitterrand, vient de subir un grand lifting pour ses 20 ans, seront bientôt rejointes par une troisième à Frontignan. Et si beaucoup déplorent la disparition des fêtes de quartier au profit des bars à quai, restent encore à Sète quelques belles manifestations comme Jazz à Sète et la Fiest’à Sète.

Mais, à plus d’un titre, le théâtre Molière demeure le fleuron culturel de la ville. Bijou architectural, ce théâtre à l’italienne est même étonnant dans une agglomération de taille moyenne. Les Sétois le doivent aux commerçants et viticulteurs de la fin du XIXe siècle, désireux d’associer essor économique et prestige culturel. Influentes, les familles italiennes lui donnèrent alors une vocation de Bel Canto. Son acoustique est exceptionnelle et son foyer, aux vitraux Art nouveau, plein de charme.

Depuis 1994, le Théâtre de Sète est devenu Scène nationale, la seule de l’Hérault. Et, depuis 2003, après transfert de compétence, il est propriété de Thau Agglomération, qui va d’ailleurs devoir prochainement engager d’importants travaux de rénovation et de mise aux normes.

La programmation d’Yvon Tranchant, qui dirige la Scène nationale depuis sept ans, se veut ouverte et exigeante, éclectique et subtile. Cette saison : Jan Lauwers, mais aussi « Le malade imaginaire », avec Michel Bouquet, le one-man-show de Bertrand Brossard (« Incredibly incroyable ») et « Tosca » par le choeur et l’Orchestre philharmonique de Rome, de la poésie, des ballets... Tandis qu’à La Passerelle, sur l’île de Thau, jazz, rap, hip-hop ou ateliers de pratiques amateures s’adressent à un public plus jeune.

La Scène nationale de Sète et du bassin de Thau assure aussi une fonction de création avec La fabrique, un outil dédié aux artistes en « compagnonnage » et produit des spectacles qu’elle fait tourner en France et à l’étranger. « Mais, martèle Yvon Tranchant, notre vocation est de promouvoir la culture sur l’ensemble du territoire, de rayonner autour de ce lieu phare. » Alors, le théâtre sort des murs et amène les spectacles vivants auprès de tous les publics du bassin de Thau : salles communales, écoles, entreprises...

Et les résultats sont là : les quelque 160 représentations annuelles font salle comble auprès d’un public composé à 70 % de fidèles (8 800 abonnés, dont près de 5 000 jeunes) qui viennent majoritairement du bassin de Thau. En six ans, les spectateurs sont passés de 30 000 à 50 000.

Urbanisme : à l’est du nouveau

Comme l’ensemble du département, Sète est soumise à une pression démographique croissante : 39 000 habitants en 2001, 43 750 au 1er janvier 2008 et 750 habitants de plus chaque année-sans compter les 400 000 touristes qui se pressent dans la cité de Paul Valéry. Ce qui entraîne quelques défis urbanistiques à relever.

Après l’aménagement du triangle de Villeroy et celui de la carrière du Ramassis actuellement en cours, François Commeinhes va donc s’atteler aux entrées est et ouest de la ville.

« A l’ouest, explique le premier magistrat, l’entrée de ville sera avancée. C’est pourquoi nous allons supprimer le rond-point de la Paix, prolonger l’avenue Jean-Monnet, déjà requalifiée, puis construire des logements, une maison de la nature et prévoir des commerces. »

A l’est, le projet est plus ambitieux. La reconversion des friches industrielles et ferroviaires favorisera la création d’un nouveau quartier avec un parc de 15 hectares, de l’immobilier résidentiel et tertiaire, des commerces et des loisirs, et l’implantation du conservatoire, prémices d’un grand pôle culturel. En prolongeant le canal, François Commeinhes vise à faire de cet espace une île, l’« île est », protégée des flux de circulation.

Au compte des grands équipements, un palais des congrès, « locomotive indispensable au tourisme sétois » , verra le jour à l’entrée du port, en face de la future gare maritime construite par la région. La gare ferroviaire, elle, disposera de deux entrées, afin de différencier la circulation venant de l’agglomération de celle en provenance du centre-ville. Enfin, un grand filet bleu signé François Fontès permettra de camoufler le triste béton des halles centrales. Un projet qui verra le jour en 2011, après les travaux de climatisation de l’été 2010.

« Tout n’est pas négatif , concède André Lubrano, secrétaire d’une des sections socialistes de Sète et qui fut le premier adjoint de François Liberti. Mais le vrai problème, c’est la modification du PLU [Plan local d’urbanisme] au coup par coup et de façon autoritaire. Il n’y a aucun plan d’ensemble, aucune vision d’avenir de cette ville. »

Logement : hlm en panne

C’est le sujet le plus polémique, la cible principale des attaques de l’opposition qui, en dépit du taux honorable de 17,4 % de logements sociaux à Sète, pointe les innombrables dossiers en attente. « François Commeinhes a livré la ville aux promoteurs privés » , tonne l’ancien maire, François Liberti. Au domaine de Villeroy, nous voulions construire 250 logements sociaux sur 700 logements. Une fois élu, le maire UMP a vendu les 40 hectares de terrain à urbaniser, sans appel d’offres, à Languedoc Terrains. Bilan : 520 logements, et uniquement du résidentiel privé ! » La carrière du Ramassis, au flanc du mont Saint-Clair, le poumon vert de Sète, a, elle, été cédée à Kaufman & Broad pour la réalisation de 350 logements privés. Face aux recours déposés par l’association Sète à bâbord, le promoteur a préféré, de lui-même, pour ne pas être pénalisé, bâtir 30 logements sociaux. Sébastien Andral (PC), le chef de l’opposition municipale, rappelle que le préfet a dû faire annuler le permis de construire accordé par le maire pour la réalisation de logements résidentiels sur un terrain jouxtant l’hôpital : les hélicoptères auraient été dans l’impossibilité de décoller et d’atterrir !

Mais, s’agissant de logements sociaux, l’équipe municipale actuelle n’a encore rien réalisé à ce jour. Sinon en centre-ville, où 750 logements très dégradés ou vacants ont bénéficié (ou vont bénéficier) des aides publiques, qu’elles soient apportées sous forme d’Opération programmée d’amélioration de l’habitat (Opah), de Périmètre de restauration immobilière (PRI) ou de Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD). Plus de 200 logements ont déjà été réhabilités ; 500 le seront à terme, dont 70 % seront reloués sur la base de loyers maîtrisés.

Bref, si François Commeinhes dit vouloir atteindre le chiffre de 20 % de logements sociaux exigés par la loi SRU, l’effort reste encore à fournir. Ce sera le cas avec la mixité exigée dans les nouveaux quartiers, à l’ouest et à l’est de la ville, où, respectivement, 20 et 25 % de logements sociaux doivent être réalisés.

Reste le coût très élevé de la fiscalité locale : 2 165 euros en 2008 (une moyenne calculée à partir des charges payées par les seuls ménages imposés). « Plus de la moitié des agents de l’hôpital, le premier employeur de la commune, est obligée de se loger en dehors de la ville » , dénonce Sébastien Andral. A Sète, la fiscalité s’est accrue de 48,8 % depuis 2001, la plus forte augmentation de toute la région Languedoc-Roussillon.

Agglomération : le feuilleton des fusions

On croirait à un vaudeville si l’affaire n’était sérieuse. C’est l’étonnant feuilleton des projets de fusions, rapprochements d’agglomérations et négociations diverses destinés à modeler le territoire de Sète et sa région pour l’avenir. Feuilleton avec force coups tordus et « je t’aime moi non plus ». Pas sûr que le citoyen se retrouve dans cet imbroglio politico-psychologique où le caractère et les relations de certains élus semblent parfois l’emporter sur le bon sens.

Pourtant, tout commence par une évidence : Sète et sa communauté d’agglomération du bassin de Thau (huit villes en tout) ont besoin d’élargir leur périmètre. Par exemple pour développer le potentiel économique, le port, le déplacement des populations ou la gestion des sites naturels, comme l’étang de Thau. Conscient de ces enjeux, François Commeinhes avait lancé avec Georges Frêche l’idée d’une fusion des agglos de Montpellier et Sète. Initiative courageuse et inédite, ici, entre politiques de deux bords différents. Elle valut au maire de Sète une volée de bois vert dans son propre camp, celui de l’UMP. Et le projet, mené à la baguette par un Georges Frêche rarement diplomate, fit long feu. Avant qu’il tente un rapprochement entre l’agglo de Montpellier et la communauté de Mèze (six communes). Opération elle aussi avortée à une voix près, lors d’un vote mouvementé à Mèze, au cœur de l’été 2009. Pour la plus grande satisfaction, cette fois, du maire de Sète et du président de la communauté du bassin de Thau, Pierre Bouldoire, également conseiller général et maire PS de Frontignan. Car les deux hommes militent maintenant pour une fusion entre les communautés sud et nord de Thau et celle d’Agde-Pézenas.

Le projet permettrait de construire un territoire de 745 kilomètres carrés autour du bassin de Thau. En tout, 33 communes, représentant 190 000 habitants, dans un triangle allant des portes de Béziers à celles de Montpellier, en montant au-dessus de Pézenas, à la limite des hauts cantons. Les avis et consultations devraient être lancés, les maires d’Agde (UMP) et de Sète sont tous deux favorables à ce projet, alors que les opinions sont partagées du côté des élus du nord du bassin de Thau. Rien ne garantit donc, une nouvelle fois, que le projet aboutira. Car, au-delà des logiques de développement du territoire, d’autres enjeux pèsent en coulisse. Notamment le bras de fer entre Georges Frêche et André Vézinhet, président PS du conseil général de l’Hérault. Autrefois proches, les ex-amis se livrent une lutte d’influence sévère pour le département, distillant caresses et menaces à l’égard des élus locaux. Une grosse communauté d’agglomération pourrait menacer la prédominance du département ou les pouvoirs de certains maires. Et, à l’inverse, le président de l’agglomération de Montpellier n’a guère envie de voir émerger face à lui une intercommunalité trop puissante pouvant demain s’associer à celle de Béziers.

Reste la vraie question de la pertinence des territoires et des rapports que doivent entretenir Sète et la capitale régionale. François Commeinhes se dit « pragmatique et désireux de travailler avec tout le monde » . Pierre Bouldoire veut « un développement concerté, maîtrisé, sans mégalomanie et sans brûler les étapes » . Les Sétois aimeraient, eux, que les rivalités entre élus n’hypothèquent pas l’avenir.

Circulation : un casse-tête insoluble

Nul ne le conteste : la situation géographique de Sète fait de la circulation en ville un véritable casse-tête. Coincée entre mer et étang, jalonnée de ponts, traversée par des voies ferrées et parcourue de ruelles étroites, Sète est régulièrement engorgée.

« C’est difficile, et cela l’a toujours été, admet François Liberti, ancien maire de Sète, mais la politique de François Commeinhes ne fait qu’aggraver les choses. En construisant, sans dessertes, de nouveaux quartiers à l’ouest-alors que les flux se font majoritairement avec l’est-, les traversées de la ville vont encore s’accroître. »

Quelques aménagements ont pourtant été réalisés, comme l’installation d’horodateurs quai Vauban et quai Maillol ou l’augmentation de la fréquence des bus. D’autres suivront : réfection du quai de la Résistance, synchronisation des feux, annonce anticipée de l’ouverture des ponts... D’ici à deux ans, des bateaux-bus non polluants, avec rotation constante, desserviront la gare, les communes riveraines du bassin, ainsi que les principaux pôles de la ville.Et, dès l’été prochain, une navette longera la corniche du Môle jusqu’à la plage.

Viendra ensuite-mais quand ?-la réalisation de nouvelles pénétrantes à l’est de la ville : requalification de la route de Montpellier qui accueillera un transport en commun en site propre, nouvelle voie du port permettant un accès au centre-ville. A l’ouest, le prolongement du boulevard Jean-Mathieu-Grangent jusqu’au boulevard Chevalier-de-Clerville inquiète le socialiste André Lubrano : « Non seulement, cela va encore grignoter la forêt des Pierres-Blanches, mais le seul débouché de cette voie sera l’étroite rue de Montmorency ! »

Enfin, développement durable oblige, la piste cyclable longeant déjà l’avenue duMaréchal-Leclerc devrait permettre à terme de faire le tour de Sète.

Tourisme : une manne à développer

« C’est beau... euh... mais c’est un peu sale et difficile de se garer. » Air hésitant, mine un peu confuse, ce touriste allemand s’excuserait presque. Son jugement rejoint pourtant celui de beaucoup de visiteurs de l’île singulière. Bénéficiant d’un site exceptionnel et d’un charme unique, Sète leur plaît, mais peine à les séduire totalement. La municipalité a pourtant mis les bouchées doubles depuis quelques années : création d’un office du tourisme performant, remodelage des quais, des promenades et des plages, multiplication des rendez-vous culturels, audioguidage, modernisation du belvédère du mont Saint-Clair... La fréquentation touristique est d’ailleurs à la hausse avec 400 000 visiteurs par an.

Cependant, Sète sait qu’elle doit et peut mieux faire. « Nous devons certes garder notre caractère authentique, notre ambiance de port, mais en même temps être plus accueillants et nous moderniser, car le tourisme constitue une ressource vitale » , explique François Commeinhes. Pas question, donc, de relâcher les efforts. La ville veut soigner davantage son centre, développer les navettes terrestres ou maritimes, construire des parkings et continuer son lobbying pour augmenter les dessertes de TGV directes depuis Paris ou Lyon. L’office du tourisme, l’un des rares labélisés quatre étoiles en France, déborde d’idées. Prochainement, il proposera un site d’infos sur le Net, disponible en dix langues, tout comme l’audioguidage dans la ville, et commercialisera des coffrets vacances pour des repas ou des séjours à Sète. Il souhaite également étendre son système original d’« ambassadeurs ». En clair, un Sétois qui accompagne des visiteurs bénéficie d’entrées gratuites dans de très nombreuses structures privées ou publiques : musées, navettes, etc. Aujourd’hui, 3 500 cartes ont déjà été attribuées.

Par ailleurs, un site baptisé Saveurs de Thau a été mis en place pour recenser les meilleures tables et certaines « plagettes » devraient rester ouvertes à l’année. De plus, Gilles Panné, le dynamique directeur de l’office, a créé et préside le club des Villes passion, regroupant différentes cités françaises désireuses de promouvoir ensemble le tourisme urbain de plus en plus à la mode. « Nous n’avons pas les budgets d’une métropole, mais nous misons sur l’originalité de nos actions. »

Enfin, si l’essentiel de la fréquentation se situe à la saison estivale, Sète souhaite développer son tourisme d’affaires. « Nous projetons la création d’un centre de congrès accompagné d’un hôtel de standing pouvant accueillir 400 personnes à l’entrée du port » , précise le maire. De quoi rendre les estivants permanents... à défaut d’être éternels.

Sport : l’élite se délite

Triste anniversaire. Soixante-dix ans après avoir été champion de France dans l’élite, le FC Sète se retrouve cette saison en division d’honneur, obligé d’évoluer devant 8 000 sièges quasi vides. De quoi faire rager les amateurs de ballon rond attachés aux Maritimes. La faute à une malédiction régionale qui fait qu’aucun club de foot professionnel ne réussit à se maintenir à l’ouest de Montpellier ? Ou au manque d’industries, donc de sponsors, rendant le foot de haut niveau impraticable ? La responsabilité en incombe plutôt à d’improbables recrutements : joueurs vieillissants et surpayés, ou bien jeunes et inexpérimentés. Avec des trous en défense et dans son budget, à cause d’une sous-capitalisation (dont des actifs un peu bidon, comme son parking ou ses vestiaires !), le FC Sète a dû mettre la clé sous la porte pour la deuxième fois de son histoire, privé de ses droits télé, une fois revenu en National après son bref passage en L2.

En dépit de la rumeur Tapie et des très sérieuses candidatures de reprise de Marcel Salerno (qui a permis au club de terminer la saison sur ses deniers propres) et du joueur Tony Vairelles. « Nous avons étudié leurs projets avec beaucoup d’attention, mais dans les deux cas la ville aurait dû éponger un déficit de 500 000 euros et en mettre presque autant de sa poche chaque année, ce qui n’est pas possible », regrette François Commeinhes. Redescendu au rang amateur, le FC Sète peut toujours espérer un destin comme celui de Boulogne, autre port de 40 000 habitants, qui vient de réussir à hisser son équipe de foot en L1. Mais si le football est roi dans le Nord, Sète doit également compter avec d’autres clubs d’élite, comme l’Arago en volley ou les Dauphins en water-polo.

Pour le volley, dont le budget annuel se situe à 1 million d’euros, l’heure est aussi à la réflexion sur une fusion avec Montpellier, synonyme d’économies, fusion qui pourrait également se faire pour le water-polo. Car, en période de crise, les subventions publiques consenties aux clubs professionnels passent de plus en plus mal. Heureusement, l’autre « institution » sétoise, la joute, semble loin d’être gagnée par la folie du sport professionnel. Et si l’élite s’y délite, avec 70 associations la ville possède un réel dynamisme sportif et de véritables ambassadeurs, tel Frédéric Sessa, récent vice-champion du monde d’apnée.

23:24 Publié dans Aménagement, Bilans, Municipalité, Projets | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sète, bilan | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

09/09/2009

Midi Libre 9 Septembre 2009 - Taxe professionnelle Des taux plus élevés dans la région

SETE

Édition du mercredi 9 septembre 2009

DR

M. PIEYRE

La chambre régionale de commerce et d'industrie a réalisé une étude sur La taxe professionnelle en Languedoc-Roussillon.

C'est l'un des principaux enseignements de l'étude publiée, il y a quelques semaines, par la chambre régionale de commerce et d'industrie (CRCI).

« On remarque qu'en 2007, les taux sont en moyenne nettement plus importants en Languedoc-Roussillon que dans le reste de la France » , peut-on lire dans ce document.


Verdict : supérieurs de 4,2 % dans les départements, de 3,4 % dans les communes et les intercommunalités, de 1,4 % pour la région, de 1,1 % pour les chambres consulaires et de 0,1 % pour les chambres de métiers.

« Ce taux d'imposition plus fort s'explique par le fait que le Languedoc-Roussillon est pauvre, qu'il faut donc prélever plus pour financer le développement » , explique Jean-Marc Guillelmet, directeur du développement économique et territorial à la CRCI.

En 2007, la taxe professionnelle a représenté, en moyenne, 10 821 € par entreprise.

Autre enseignement de cette étude : lorsqu'une entreprise verse 1 € à la chambre de commerce et d'industrie, elle paie, en plus,

  • 2,1 € de taxe professionnelle à la Région,
  • 6,5 € au Département et
  • 9,7 € à sa commune ou à sa communauté de communes.

Par ailleurs, « la taxe professionnelle représente 50 % des ressources des collectivités locales » .

Ainsi, globalement, en Languedoc-Roussillon, toutes institutions confondues, la taxe professionnelle a rapporté, en 2007, 1,07 milliard d'euros.

Les premiers bénéficiaires sont

  • les communes et les intercommunalités, avec, au total, près de 490 M€ récoltés,
  • les départements, avec 326 M€
  • et la région, avec 107,9 M€.

La plus forte hausse, entre 2003 et 2007,

  • provient du conseil régional, qui a vu ses ressources issues de la TP augmenter de plus de 107 %.

à noter également que celles des

  • chambres consulaires de la région ont augmenté, sur la même période, de près de 15 % ;
  • 18,7 % pour les chambres de métiers.

Conclusion de l'enquête :

« Le niveau élevé des taux de taxe professionnelle constaté est révélateur d'une intensification de la pression fiscale en Languedoc-Roussillon, un écueil certain pour l'installation des entreprises en région, ces dernières ayant bien évidemment tendance à privilégier les localisations où les taux sont les plus faibles. »

Karim MAOUDJ

01/04/2009

"MAERA” STATION D’EPURATION DE MONTPELLIER AGGGLOMERATION

Ce commentaire a été posté par CHANTON Jacky.

 

Communiquer sur les performances environnementales est un enjeu stratégique. On vante à raison ou à tord les performances de « Maéra », avec des qualificatifs qui, selon mon appréciation ne correspondent pas à la réalité. Nous subissons une « intox médiatique » en dehors d’une véritable transparence des informations.

Voilà les communications que reçoivent les citoyens de l’Agglomération de Montpellier à propos de « Maéra » :

  • Equipement en faveur du développement durable…
  • La solution technique la plus performante…
  • Rejet d’une eau de qualité irréprochable…
  • Certifications, ISO 9001, ISO 14001 et ILO-OSH …grâce à l’obtention de cette triple certification, Maéra est certifiée QSE, « Qualité Sécurité, Environnement .
  • Midi Libre Montpellier - Samedi 23 Septembre 2006 : « la Rolls Royce» des stations d'épurations…

Si j’approuve le volontarisme de l’ Agglomération pour son orientation environnementale, même si celle-ci est tardive et manque de transparence, je me pose toujours la question : Par rapport à son coût, quelle est sa performance épuratoire réelle ?

J’ai posé plusieurs questions au Président de l’Agglomération de Montpellier le 3 Mars 2009 (pas réponse à ce jour) en comparant deux stations d’épurations :

Celle de CAEN MONDEVILLE, station du Nouveau Monde à Caen :

  • Coût : 65 Millions d’euros TTC
  • Gestion des flux : Un seul bassin de stockage pour une autonomie de 3 heures et aucun by-pass dans la rivière l’ Orne
  • Mesures bactériennes en sortie : Mesure hebdomadaire, entre 50 et 100 E.coli pour 100ml. (rejet d’eau de qualité baignade et activités nautiques)
  • Gestion des effluents DCO et certains micro-polluants : Aucun micro-polluant devant faire l’objet d’une déclaration.

Station « Maéra » à Lattes :

  • coût : 150 Millions d’euros + 75 Millions d’euros pour aménagements complémentaires en 2007) + 9 Millions par an d’apport d’eau du rhône.
  • Gestion des flux : Trois bassins d’orage pour une autonomie de 1H30 environ et by-pass dans le Lez, plusieurs fois par an, dès que la pluviométrie est > à 25mm
  • Mesures bactériennes en sortie : Une mesure mensuelle ?, entre 50 000 et 500 000 E.coli pour 100ml. ( Rejet d’eau de moyenne performance ).
  • Gestion des effluents DCO et certains micro-polluants : rejet de polluants (radio nucléides d’origine médicale, lindane, carbamazine, chlore, zinc, nickel, le diuron et simazine )

La Norme QSE : Si elle signifie pour l’Agglomération d’avoir un certificat de bonne conduite grâce à l’importance de ses investissements, elle ne permet toujours pas la transparence des informations.

Si cette norme a l’avantage de mettre en place un système maîtrisé de suivi des questions environnementales, elle ne signifie pas, pour autant, qu’elle ne pollue pas, mais qu’elle respecte les principes de la norme.

Par ailleurs l'entreprise n'a pas obligation de communiquer ses résultats à l’extérieur, contrairement à son référentiel « EMAS ».

Dans cette jungle de sigles, ne serait-il pas normal que chaque citoyen en connaisse le véritable décryptage ? Comment justifier au contribuable que je suis, une telle différence de « Coût/Performance » entre ces deux investissements ?

Beaucoup moins chère, plus écologique et plus efficace : Une station d’épuration couplée avec des jardins filtrants

A noter que le coût du seul émissaire de Maéra aurait permis de financer : - environ 200km de réseaux séparatifs sur Montpellier, ou - remplacer la décharge du thôt par des jardins filtrants ( zéro déchet polluant) et pouvoir réutiliser une grande partie de l’eau, si précieuse pour notre avenir."

23:06 Publié dans Assainissement, Bilans | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bilan, assainissement | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook