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23/09/2010

THAU Agglo – Retrait de délégations : Retour des frondeurs

Midi Libre Sète Édition du jeudi 23 septembre 2010

Agglo : L'unanimité retrouvée

 
Etonnant revirement de situation hier soir lors du conseil de la communauté d'agglo du Bassin de Thau. Il y a deux mois, Yves Michel (Marseillan) et François Commeinhes (Sète) refusaient d'adhérer au projet de territoire présenté par le président Pierre Bouldoire. Dans la foulée, ils perdaient leur délégation.
Hier soir, les deux élus frondeurs ont fait « amende honorable ». Résultat, ils devraient récupérer leur délégation et la CABT va retrouver une belle unanimité. (Plus de développement demain).

VOS REACTIONS

23/09/2010 à 09h47 | rimedia 

La verité svp

23/09/2010 à 08h14 | geronimo 

si monsieur Commeinhes retrouve sa delegation a l'aglo nous pouvons penser qu'il va rendre aux contribuables setois l'augmentation qu il s'est fait voter lors du dernier conseil municipal qui remplacait sa perte financiere due a sa perte de delegation

23/09/2010 à 08h00 | parcel 

On comprend mieux pourquoi le Maire de SETE François COMMEINHES a pris la précaution d'augmenter ses indembités de Maire à SETE voici quelques jours. C'est coup double . S'il retrouve sa délégation et évidemment les indemnités qui l'accompagnent à Thau-Agglo, dont a perte avait servi de prétexte à mieux se faire rétribuer par la ville, il aura gagné sur les 2 tableaux.A moins que dans un sursaut de bonne morale, il refuse l'une ou l'autre.On verra bien mais j'ai personnellement quelques doutes.

Midi Libre Sète Édition du vendredi 24 septembre 2010

Un conseil entre réconciliation et dissensions

Thau agglo : Un conseil entre réconciliation et dissensions

Mercredi à Frontignan, il a été question de la réattribution des délégations à Commeinhes et Michel. Avant qu'une délib' ne jette de l'huile sur le feu

On les avait laissés, le 30 juin, divisés sur la pertinence du projet d'agglo et la légalité de son adoption. On les a retrouvés, mercredi soir, apaisés, au moins sur cette question, avant que le naturel ne revienne au galop et exacerbe des clivages toujours aussi prégnants.

Tout avait pourtant bien commencé, lors de ce conseil communautaire de rentrée qui s'est déroulé à la salle de l'Aire à Frontignan. Outre le fait que les huit premières délibérations furent adoptées à l'unanimité, la neuvième et la dixième, ô combien importantes et symboliques, allaient même révéler une solidarité retrouvée.

Ces deux délibérations portaient sur le maintien dans leurs fonctions des premier (François Commeinhes) et deuxième (Yves Michel) vice-présidents de l'Agglo. Ces deux élus avaient été privés de leur délégation par le président Bouldoire pour n'avoir pas soutenu le projet d'agglo.

Or, la loi exige que, lorsqu'un vice-président est privé de délégation, l'assemblée délibère, au conseil suivant, sur le maintien de ses fonctions. 

On en était donc à aborder ces deux délibérations lorsque Pierre Bouldoire proposa aux conseillers de débattre à nouveau sur les objectifs communs, sachant qu'« un vice-président ne peut pas être sans délégation » et qu'il est « hors de question d'exclure qui que ce soit ».

C'est alors qu'Yves Michel demanda la parole pour lire une surprenante déclaration, déclaration qui l'engageait, lui, mais aussi François Commeinhes, lequel préféra garder le silence :

« Des rencontres et discussions avec plusieurs d'entre vous, dont Pierre Bouldoire et François Commeinhes, ont eu lieu. Les garanties sont apportées par chacun afin que l'intérêt d'un bon fonctionnement de l'Agglo soit conforme à l'idée que nous nous faisons de l'avenir. »

Et de détailler ces garanties avant de conclure :

« Ces points éclaircis et précisés nous amènent à proposer le maintien dans leur poste et dans leur délégation des premier et deuxième vice-présidents... »

Le propos occasionnera une courte suspension de séance initiée par Pierre Bouldoire. Histoire de reprendre ses esprits ? La séance rouverte, Francis Veaute résuma ainsi le sentiment général :

« C'est une décision sage et réconfortante. Thau agglo est entrée dans une période de maturité. » Et ce fut effectivement le cas pendant quelques minutes avant que la délibération n°14 révèle à nouveau les dissensions.

Celle-ci concernait l'augmentation du nombre de vice-présidents, de 7 à 11, augmentation justifiée par les actions à mener. Furent ainsi élus Max Savy (Frontignan), Alain Bertes (Gigean), Jean-Louis Bourmond (Vic) et Roland Etre (Balaruc-le-Vieux)... Aucun Sétois. Ce qui provoqua l'ire de Francis Hernandez, dirigée contre Pierre Bouldoire :

« Sète regroupe 60 % des habitants de l'Agglo et vous ne daignez pas donner une deuxième vice-présidence, même une troisième, à Sète. J'ai du mal à l'accepter. »

Au point d'ailleurs que l'élu sétois décida de quitter la salle, suivi par une partie du public (des élus municipaux sétois).

Pour le président de l'Agglo, cet esclandre fut de trop et il mit fin au conseil avant même la lecture de la quatorzième délibération. La boucle était bouclée ...

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

DR

Un projet sous contrôle de légalité

Un projet sous contrôle de légalité

Que s'est-il passé ces deux derniers mois pour que la division cède la place à l'union autour du projet d'agglo ?

Georges Frêche est intervenu auprès de Pierre Bouldoire afin que celui-ci revienne sur sa décision de retirer leur délégation à François Commeinhes et Yves Michel.

Mais le président de Thau agglo est resté sur sa position - « tout acte a des conséquences » - en restant néanmoins « ouvert » au dialogue.

Dialogue, il y a eu, selon le Marseillannais Yves Michel.

Sur les financements du projet notamment : tout le monde a convenu qu'une prospective au-delà de deux ans était aléatoire compte tenu « du caractère incertain du financement des collectivités et de leurs ressources propres ».

Reste la légalité de la délibération, remise en cause par François Commeinhes, le 30 juin. Il n'a certes pas déposé de recours. Mais la préfecture effectuera un contrôle de légalité de la délibération concernant le projet d'agglo. Une délibération dont les premières lignes ont été modifiées entre le jour du vote et l'envoi en préfecture. Pierre d'achoppement dans la pérennité du projet ?

Réponse attendue dans les deux mois.

12:35 Publié dans Agglo, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : luttes claniques | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

09/09/2010

TAT, Thau agglo Transport

Midi Libre Sète - Édition du jeudi 9 septembre 2010

Avec Thau agglo, suivez les lignes jaunes

Photo V. ANDORRA

Sète. Transport : Avec Thau agglo, suivez les lignes jaunes

Exit Totem. Place désormais à Thau agglo Transport qui affiche de nouvelles couleurs et étend son réseau

Sur la route qui mène à la réalisation du projet d'agglo, un premier arrêt a été effectué hier au Parc Aquatechnique de Sète, dans les locaux de la plate-forme technique du réseau. Pour une oblitération en bonne et due forme : exit Totem, bienvenue à TAT, Thau agglo Transport. Un nouveau nom pour une compétence qui passe la vitesse supérieure, en termes de visibilité, d'extensions de lignes, de politique tarifaire... Presque un nouveau départ.

En tout cas, pour Pierre Bouldoire, qui préside la communauté d'agglomération du bassin de Thau, ces bouleversements sont les garants « d'un service public de grande qualité » qui propose « un maillage du territoire » en intégrant la « composante écologique ». Mieux, « l'intermodalité » prend aussi tout son sens à travers un exemple : la ligne Frontignan-Plage - Sète s'arrêtera désormais à la gare de Sète afin qu'il n'y ait « pas de rupture dans le transport ».
Et surtout, le réseau sera à partir de ce matin reconnaissable à la couleur jaune de certains bus, couleur qui sera généralisée dans les mois à venir.

  • 1 C'est en euro, le prix d'un ticket au détail. L'aller-retour est à 1,80. La billetique du réseau est, selon Michel Calvet, directeur de la Corporation française de transport (*), « l'une des plus modernes de France » dans la mesure où les cartes d'abonnés (à puce et sans contact) sont déjà « compatibles » avec ce qui existe et ce qui existera dans les autres réseaux (départementaux, régionaux). En clair, les correspondances, ce sera les mains dans les poches.
  • 6 C'est le nombre de nouveaux bus de 110 places qui rejoignent la flotte de Thau agglo Transport, Pour un coût total estimé à 1,6 M€. Vous pourrez les découvrir ce matin sur les routes.
  • 10 C'est en minutes la nouvelle fréquence de bus sur la ligne 3 (gare de Sète - Île de Thau via la Corniche) aux heures de pointe.
  • 11 La ligne qui relie Sète à Frontignan est étendue jusqu'à Mireval via la ZI du Barnier et Vic-la-Gardiole.
  • 12 La ligne, qui partait de Frontignan-Plage, traversait La Peyrade et s'arrêtait à l'entrée de Sète, est prolongée jusqu'à la gare de Sète.
  • 13 La ligne entre Sète et le centre commercial de Balaruc-les-Bains est étendue jusqu'à Gigean.
  • 20 C'est, en pourcentage, la hausse de fréquentation sur les lignes 2 et 3 depuis que le "tour de montagne" n'existe plus.
  • 2009 Une année charnière pour Tat ex-Totem qui emploie 67 personnes (55 chauffeurs dont 12 femmes) et a effectué plus d'1,7 millions de voyages en une année.

Egalement sur internet www.thau-agglo.fr

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

(*) La CFT est délégataire du service public depuis le 1er janvier 2009 et pour une durée de sept ans. A noter que Philippe Delrue, directeur général de l'entreprise, était hier au parc Aquatechnique, tout comme Francis Foulquier, maire de Mireval et vice-président de Thau agglo, en charge des transports.

18:55 Publié dans Agglo, Politique locale, Transports | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

06/09/2010

Bravo à MORGO qui persiste et signe “Heureusement, on t’aime”

A l’occasion de la parution de son ouvrage “Heureusement, on t'aime“ publié à compte d’auteur, Midi Libre braque son projecteur de l’actualité sur Christophe MORGO, un de nos rares élus qui s'efforce d'imaginer des mesures d'enrichissement écologique de nos collines de la Moure , la Gardiole ou de l'étang de Thau et qui dénonce l’abandon de nos campagnes à l’incivisme et à l’urbanisation.

Midi Libre Sète - Édition du lundi 6 septembre 2010

Christophe Morgo « Il faut mettre un frein à l'urbanisation... »

DR

VOS PAPIERS :

Nom : Morgo
Prénom : Christophe
Age : 45 ans
Signe particulier : réélu conseiller général du canton de Mèze en 2008 - 72 % des voix au 2 e tour !

- cet amoureux de la nature et coureur hors pair (il a remporté la dernière édition des 100 km de Millau) connaît le moindre recoin du bassin de Thau, qu'il sillonne toute l'année hors des sentiers battus.

Il vient d'ailleurs de publier un ouvrage en hommage à un territoire qu'il est selon lui urgent d'aménager autrement pour sauver ce qui peut l'être...

Vous avez affecté une partie de vos fonds hors programme à un projet original : la création de jachères mellifères. En quoi cela consiste-t-il ?

Vu que chaque commune du canton a désormais lancé son Agenda 21, j'ai effectivement proposé aux villages intéressés l'aménagement de jachères fleuries mellifères. Elles ont déjà été mises en place sur Poussan, Villeveyrac, (40 ha), bientôt sur Montbazin, Bouzigues, Loupian. Sur des terres communales, souvent à l'état de garrigues, on laboure, on charrue, et on sème à l'automne avec des espèces résistantes et mellifères retenues par les apiculteurs. Puis on installe des ruches...

La production de miel est-elle le seul objectif ?

Non, bien sûr. Nous allons certes tenter de produire un miel, biologique, vu qu'il n'y a aucune terre cultivée (et donc traitée) à proximité immédiate, mais l'intérêt va bien au-delà...

A savoir ?

C'est une façon de reprendre pied dans les garrigues, de créer des espaces de respiration. Jadis, ces garrigues, c'était essentiellement de la vigne, du chêne vert ou des zones où pâturaient les moutons. On y trouvait aussi des oliviers et du blé puisque de nombreux ouvriers des villages du secteur se voyaient attribuer gratuitement un petit lopin où ils pouvaient cultiver librement, à condition bien sûr de défricher.

Aujourd'hui, du fait de la déprise agricole, le chêne kermès a tout colonisé. Plus rien ne pousse autour, et seuls les insectes peuvent vivre là dessous. On trouve donc une végétation relativement basse, impénétrable, qui est une véritable traînée de poudre en cas d'incendie. On l'a d'ailleurs vu la semaine dernière. Et généralement, après un incendie, c'est toujours le chêne kermès qui revient en force.

Alors, modestement, ces jachères pourront constituer quelques remparts.

Vous connaissez parfaitement les secteurs qui ont brûlé le 30 août. Qu'est-ce qui, selon vous, a contribué à ce que l'incendie prenne une telle ampleur (*) ?

Tous les ingrédients étaient hélas réunis : le vent, les nombreuses friches conséquentes aux campagnes d'arrachage (des vignes, Ndlr) menées depuis 2007. Mais on trouvait aussi des chaumes restant sur des terres ayant porté des céréales et qui n'avaient pas encore été labourées. Ajoutez à cela les abords de maisons pas entretenus et, peut-être, des soucis au niveau des secours... (lire ci-contre).

Comment faisait-on avant ?

Avant, ce n'était pas urbanisé, les agriculteurs opéraient des brûlages dirigés, il y avait des bergers, tout était entretenu.

C'est donc un problème d'aménagement du territoire...

Oui. Et encore, avec le feu, s'il prend de jour, on peut toujours évacuer. Avec les inondations, c'est une autre paire de manches.

Pourtant, on imagine le nord du bassin de Thau peu soumis aux risques d'inondation

...C'est une erreur. Car, par vent du sud, le niveau de l'étang monte et l'eau gagne les terres. Si vous ajoutez à cela les eaux de ruissellement du bassin versant, forcément, ça peut poser des problèmes.
J'aimerais me tromper, mais je crois que nous aurons quelques surprises dans les années à venir. D'autant que c'est toujours pareil : un sinistre, tel ce feu, on en parle quelque temps puis on passe à autre chose. Et personne n'en tire les conséquences.

Constater est une chose, mais quelle solution apporter ?

La solution serait, de toute façon, radicale : il faudrait stopper l'urbanisation de certaines communes, mieux répartir le développement urbain et penser un schéma de transport adapté. Mais quand vous voyez que sur la zone du Ponton, qui est une zone humide remblayée, on prévoit un parc d'activités, on est plutôt mal barré. Car une zone humide, c'est important : c'est un filtre entre terre et milieu marin, ça piège, entre autres, les métaux lourds. Mais, c'est sûr, ça ne "rapporte rien".

Photos Vincent ANDORRA

Recueilli par Patrice CASTAN

 

 

VOS REACTIONS

 

06/09/2010 à 09h20 | anderson 

Je trouve cet article très intéressant Et je constate que sur Sète on bétonne à tord et à travers ; c'est laid ces parkings à plages (qui seront vides 9 mois par an ) défigurent cette ancienne route Agde-Sète qui longeait la mer ? Mais la nature réclame toujours ses droits et ces cages à humains -sous le niveau de la mer - ? Enfin c'est vous qui voyez

06/09/2010 à 08h54 | rosiès 

Christophe,j' ai un terrain sur Villeveyrac que j' ai acheté il a plus de 16 ans.Malgré les promesses de l' époque mon espace n' est toujours pas constructible et je n' arrive pas à savoir pourquoi? Je veux simplement passer des séjours plus ou moins long avec ma famille. Mon coin de garrigue ( prisé par les chasseurs) est entouré par des cultures et quelques propriétaires terriens qui aimeraient comme moi pour passer du temps et entretenir ces espaces à risques. Comment parvenir à ce but d' amoureux de la nature et du coin? J'espère un dialogue .Merci.

UN OUVRAGE QU'IL DÉDIE AU TERRITOIRE

Christophe Morgo est un élu atypique. Atypique, et "bien réélu", ce qui n'aura pas manqué d'agacer celui qui misait ouvertement sur sa défaite en 2008, à savoir le président de région Georges Frêche.

Le conseiller général Morgo a donc pu poursuivre depuis son travail - désormais au côté de la majorité départementale - et resservir à l'envi des prises de positions qui, si elles trouvent apparemment un large écho dans la population de son canton, ne vont pas sans déranger bien des responsables politiques.

Toujours prompt à dénoncer les dysfonctionnements pour peu qu'ils impactent sur l'environnement, notamment, il ne s'est pas fait que des amis. Aussi a-t-il tenu à faire éditer sur ses deniers personnels - sans aide des collectivités, donc -, un petit ouvrage de quelque 80 pages proposant en images un tour d'horizon des merveilles du bassin de Thau mais aussi des dégâts qui lui sont infligés.

Quasi enfantin, l'intitulé du bouquin, Heureusement, on t'aime , n'annonce pas précisément ce qui, au fil des pages, lui succède : un constat étayé d'images du territoire qui permet à l'élu d'en vanter certes les richesses mais aussi de déplorer les pollutions en tout genre via des images légendées qui en disent long sur l'incivisme régnant ici.

Un livre préfacé par Bernard Pouyaud, directeur de recherche émérite de l'IRD (Institut de recherche pour le développement), lequel espère que « cet ouvrage saura éveiller la conscience écologique de tous ». C'est le moins que l'on puisse espérer.

Ouvrage disponible chez les diffuseurs de presse des villages du canton de Mèze ainsi qu'à Presse Saint-Clair, 1, boulevard Danielle-Casanova (face à la médiathèque) à Sète (10 €).

En  complément cette interview de mars 2007 par Roquerols


Promenade avec Christophe Morgo
envoyé par roquerols. - Les grands événements de la vie de famille en vidéo.

13:59 Publié dans Département, Innovation, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook