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28/03/2012

Micro-algues de Sophia Antipolis à Narbonne puis Mèze

Le projet Greenstars lancé dans le cadre du programme d'investissements d'Avenir, a été choisi pour lancer la filière de valorisation des micro-algues. Il va sous la forme juridique de société par actions simplifiée devenir un des 9 instituts d'excellence sur les énergies décarbonnées (IEED).
L’objectif est double :
- être en mesure d’ici 10 ans de produire de façon industrielle du biocarburant
- à court-terme dès 2013, de produire diverses molécules :
  protéines pour nourrir les poissons
  oméga 3 et omega 6

GreenStars doit devenir le maillon qui accélèrera le passage des innovations de la recherche à l'industrie ! "
Il ne s'agit pas seulement de rassembler des acteurs autour d'une thématique, mais d'aller vite, de faire la preuve du concept, de produire des pilotes, des démonstrateurs, bref, de générer ensemble les bases de l'industrie des micro-algues de demain." déclare le chercheur Olivier BERNARD membre de l'équipe BIOCORE à l'INRIA Sophia Antipolis-Méditerranée.

Un budget de 160 ME sur 10 ans est initialement prévu dont près de 20% d’aide publique. Le projet a pour ambition de se positionner, d’ici cinq à dix ans, parmi les centres d’excellence mondiaux dans le domaine de la bio-raffinerie des micro-algues.

Face à des enjeux stratégiques mondiaux relatifs au développement des bioénergies et des produits biosourcés, les micro-algues apparaissent aujourd’hui comme une solution porteuse d’avenir et de développements économiques majeurs à un horizon d’une dizaine d’années. Les recherches et les investissements dans la filière des micro-algues à des fins énergétiques se sont récemment considérablement développés : plus de $ 2 Mds d’investissements et plus de 200 projets de recherche et développement ont été recensés, en majorité aux Etats-Unis.

Sans utiliser de terres arables, cette filière offre la possibilité de produire des biocarburants de troisième génération à partir de CO2 d’origine industrielle et de substrats issus d’eaux recyclées. Elle s’inscrit ainsi dans une stratégie de recyclage et de valorisation des rejets issus de l’activité humaine. Par ailleurs, les micro-algues peuvent accumuler jusqu’à la moitié de leur poids en lipides, l’une des matières premières des biocarburants, d’où une productivité qui peut atteindre des valeurs élevées.



(Rappel :  grosso modo, l’INRA s’occupe de recherche agronomique tandis que l’INRIA s’occupe de recherche en informatique et automatique. L’INRIA travaille en coopération avec l’INRA pour déterminer les conditions de productivité optimales des micro-algues en  les modélisant sur ordinateur pour les simuler et avoir le moins de tests réels possibles à faire.)

MIDI LIBRE Narbonne La micro-algue, futur biocarburant grâce à l’Inra

MARIE PINTADO 27/03/2012, 09 h 05 | Mis à jour le 27/03/2012, 13 h 58

http://www.midilibre.fr/2012/03/27/la-micro-algue-futur-b...

Autres liens :

La micro-algue, futur biocarburant grâce à l’Inra

[…] les laboratoires de l’Inra au Quatourze, […]. Jean-Philippe Steyer et son équipe de chercheurs viennent de décrocher l’appel d’offres lié à la valorisation des micro-algues lancé par l’État, dans le cadre de projets d’investissements d’avenir dans les énergies décarbonées.

En résumé, pendant dix ans, l’Inra va avoir pour mission de développer tout le potentiel de cette culture en bassin.

[…] 45 partenaires ont été mobilisés […] et vont continuer à l’être, à travers la SAS Greenstars bientôt créée. "L’objectif est d’être le chaînon manquant entre la recherche académique et l’industrialisation. Notre rôle est de construire la filière française".

[…] Le projet va être conduit sur trois sites :

  • aux abords de l’étang de Thau à l’écosite de Mèze où siège Greenstars,
  • dans la plaine du Var aux environs de Nice,
  • et sur le territoire du Grand Narbonne. Dix bassins ouverts (appelés “raceway”) d’un hectare chacun vont ainsi être aménagés sur le site de l’Inra à Pech Rouge.[…]. Aucune gêne olfactive n’est à craindre, "si cela est bien géré".

Outre la mise au point des procédés d’extraction des molécules d’intérêt, la mission de la quarantaine de chercheurs de Greenstars va être "d’arriver à produire à un coût correct". Les premières mises en culture dans les bassins sont prévues pour le printemps 2013.

[…] Les entreprises susceptibles d’être intéressées par la valorisation des micro-algues ne devraient pas être difficiles à trouver...  Pas plus loin qu’au sein de la pépinière d’entreprises

  • Innovéum, zone de la Coupe,
  • Al’guinove, jusque-là basée à Gaillac, vient de décider de venir s’y installer l’an prochain.

INRIA Spohia Antipolis - Energies renouvelables

Sophy Caulier - 20/03/2012

GreenStars développera à terme des biocarburants à base de micro-algues

Olivier Bernard, Chercheur Inria© Inria / Photo J. Wallace

Le projet GreenStars vient d'être retenu au titre des Investissements d'Avenir en tant qu'Institut d'Excellence sur les Energies Décarbonées (IEED).

De quoi s'agit-il et quels sont ses objectifs ? Olivier Bernard, chercheur de l'équipe-projet Biocore, au centre Inria Sophia Antipolis - Méditerranée, répond à toutes ces questions.

Qu'est-ce qu'un IEED et qu'est-ce que le projet GreenStars ?

Olivier Bernard :
Les « Instituts d'Excellence sur les Energies Décarbonées » ont été lancés dans le cadre du programme Investissements d'Avenir. A ce jour, neuf instituts ont été labellisés dans le cadre des deux appels à projet. GreenStars est un IEED qui va regrouper de nombreux acteurs de la filière de valorisation des micro-algues (voir encadré ci-dessous). Sur le plan administratif, ce sera une société par actions simplifiée (SAS), c'est-à-dire que les partenaires seront tous actionnaires de la société. Sur le plan pratique, GreenStars est un réseau national de plates-formes collaboratives, qui consolide l'expertise et les technologies des meilleurs acteurs publics et privés de la filière.

Quel est l'objectif de GreenStars ?

O. B. : C'est de contribuer à l'industrialisation de procédés qui utilisent des micro-algues, des algues microscopiques, pour produire, d'une part, de l'énergie pour le futur, du biocarburant, et d'autre part, des molécules intéressantes pour plusieurs secteurs : des protéines pour nourrir les poissons, des oméga 3, des oméga 6… Pour que ces procédés puissent être industrialisés, nous allons avoir besoin d'un certain nombre d'innovations et de ruptures technologiques. Nous voulons que GreenStars devienne le maillon pour accélérer le passage des innovations de la recherche à l'industrie ! Il ne s'agit pas seulement de rassembler des acteurs autour d'une thématique, mais d'aller vite, de faire la preuve du concept, de produire des pilotes, des démonstrateurs, bref, de générer ensemble les bases de l'industrie des micro-algues de demain.

A quelle échéance cette filière industrielle verra-t-elle le jour ?

O. B. : La filière biocarburants devrait être opérationnelle d'ici à une dizaine d'années. Mais plusieurs marchés sont accessibles à plus court terme. Par exemple, les nutriments pour poissons ou pour animaux devraient exister d'ici à 3 ans. De même, certaines molécules devraient être disponibles dans les prochaines années pour les industries chimique et cosmétique.

Quels sont les défis scientifiques d'un tel projet ?

O. B. : Ils sont nombreux mais le premier défi – et le principal – est d'enrichir notre connaissance des micro-algues afin de mieux les domestiquer. Cette ressource a été très peu utilisée jusque là alors que son potentiel est énorme puisqu'elle transforme le CO2 en carbone organique. Mais c'est une ressource très complexe. Il existe plusieurs centaines de milliers voire des millions d'espèces de micro-algues et nous en connaissons 20 ou 30 000 seulement ! Il nous faut identifier le potentiel des espèces connues et stockées dans des collections de cultures – des algothèques ! –, mais aussi récolter de nouvelles espèces issues du milieu naturel. Puis il faudra les faire pousser et améliorer leur productivité en les stressant. Car c'est bien en déclenchant un stress métabolique que l'on peut améliorer la production d'un composant par une micro-algue ! Mais ce stress doit être parfaitement dosé. Pour produire des huiles, par exemple, il faut carencer un élément nutritif de la micro-algue pour qu'elle accumule les lipides, mais sans interrompre sa croissance. Enfin, il faut extraire les composés à haute valeur ajoutée. Et, autre défi important, il faut faire tout ça à un coût financier et environnemental acceptable, autrement dit, ne pas consommer plus d'énergie que l'on en produira.

Green Stars explorera-t-il d'autres pistes que la production de biocarburants ?

O. B. : Oui, les micro-algues permettent d'envisager de nouveaux systèmes de dépollution. Grâce à leurs capacités épuratoires des effluents liquides ou gazeux, elles pourront être associées à d'autres procédés biologiques et utilisées pour ce que l'on appelle l'épuration biologique, qui contribue à diminuer les rejets polluants.

Le projet compte plusieurs équipes des sciences du numérique. Quel est leur rôle ?

O. B. : Les défis sont différents et imbriqués les uns dans les autres. Difficile de connaître précisément les performances d'une micro-algue lorsqu’elle vit au laboratoire et d'imaginer les conditions optimales pour qu'elle atteigne son potentiel réel de production. Il faudrait des années et des années de recherche. Les sciences du numérique permettront d’identifier et de simuler très en amont ce potentiel et l'environnement optimal d'une micro-algue. Les travaux que nous avons réalisés nous permettent de reproduire ces conditions optimales dans des systèmes de culture, par des techniques issues de la science du contrôle. De plus, il s'agit d'organismes contenus dans un milieu liquide, agité et dense dans lequel la lumière pénètre peu… Grâce à des modèles mathématiques d'hydrodynamique, de distribution de la lumière, de développement des micro-organismes, etc, nous pourrons simuler la productivité des micro-algues en interaction avec leur environnement. Les sciences du numérique apporteront également une aide précieuse en combinant l‘information issue des quelques capteurs disponibles en ligne aux modèles numériques. Ainsi, nous pourrons surveiller, en temps réel, l’état physiologique des microalgues, et leurs performances. Trois équipes-projets Inria participeront à cette aventure (BIOCORE, BANG, MODEMIC).

GreenStars ne part pas de zéro ?

O. B. : Non, loin de là ! Les 45 partenaires* apportent chacun leurs savoir-faire et leurs connaissances. Green Stars rassemble un cocktail de matières scientifiques. Il y aura des experts en biologie, en génie des procédés, en biocarburants… Inria a un rôle fort dans ce cocktail, car nous travaillons depuis près de vingt ans sur les modèles numériques de micro-algues. Nous pouvons quantifier l'apport de chacune des sciences et simuler l'impact de chaque rupture technologique sur la productivité globale. Notre capacité à proposer un modèle numérique global donnera de la cohérence aux nombreux thèmes de recherche abordés dans ce projet.

____________ De nombreux acteurs pour bâtir une filière industrielle complète ____________

Green Stars s'est doté des moyens nécessaires pour atteindre son objectif : bâtir l'industrie des biocarburants de demain. Le projet va rassembler 45 acteurs (venus du public, des organismes de recherche et des collectivités territoriales, et d'autres venus du privé : pôles de compétitivité, grands industriels et PME innovantes. Ils seront actionnaires d'une société, qui va être créée rapidement.

Green Stars bénéficiera d'un budget de 160 millions d'euros sur 10 ans. Son effectif à terme sera de 200 personnes dont 80 chercheurs. Les principales installations seront implantées sur trois sites :

  • Montpellier-Etang de Thau (siège principal à l'Ecosite de Mèze),
  • Narbonne
  • et Nice (Plaine du Var).

Les laboratoires de recherches participants mettront leurs infrastructures à disposition.

(*) Partenaires :

Organismes publics :

  • Des organismes de recherche et des universités : INRA, Inria, CNRS, IRD, Ifremer, CEA, IFP-EN, Université Montpellier 2 et Université Pierre et Marie Curie.
  • Des collectivités territoriales : la Communauté de Communes du Nord Bassin de Thau, la Communauté d’Agglomération du Grand Narbonne, la Métropole Nice Côte d’Azur, le Conseil Général des Alpes Maritimes, la Région Languedoc Roussillon et la Région PACA.

Organismes privés :

  • Des pôles de compétitivité : Trimatec, Mer PACA et Industries & Agro-Ressources qui ont labellisé le projet.
  • Des industriels : Air Liquide, ACRI, Alfa Laval, Algaestream, Algenics, Algu’Innov, Bioalgostral, EADS, Eco-Solution, Envolure, Fermentalg, Greensea, IDEE Aquaculture, La Compagnie du Vent-GDF Suez, Microphyt, Naskeo Environnement, Ondalys, Peugeot Citroën Automobiles, Rhodia, Roquette, Sofiprotéol, Soliance, Solvay, Suez Environnement, TIA, TOTAL, Véolia Environnement

Le campus de Green Stars sera établi sur l’étang de Thau dans l’Hérault comme une « plate-forme fédérative de recherche et développement ».  Le but du projet : faire en sorte que la filière de production de micro-algues devienne efficace et rentable.

2 à 5 projets seront identifiés, hébergés et accompagnés chaque année. Green Stars concernera l‘ensemble de la filière, depuis la production d’énergie jusqu’à la valorisation de déchets et à la production de composés d’intérêt.

Les micro-algues ont des avantages décisifs

http://www.consoglobe.com/projet-avenir-le-projet-green-s...
http://www.consoglobe.com/projet-avenir-le-projet-green-s...

algues-cyanobacteries-    Végétaux aquatiques, les algues n’occupent pas des terres utiles à l’agriculture à destination alimentaire,

-    La culture des micro-algues consomme du CO2 et apparaît donc comme une piste potentielle pour capturer et recycler du carbone produit par des industries par exemple ?

-    Leur culture consomme des nutriments, phosphates ou nitrates, ce qui permettra de se débarrasser d’eaux usées, 

-    Un rendement exceptionnel : les micro-algues pourraient produire entre 20 et 30 hectares d’huile par hectare et par an, contre 1 tonne pour le colza ou 6 tonnes pour le palmier, selon un spécialiste de l’Ifremer (Paul Cadoret, directeur du laboratoire de physiologie et biotechnologie des algues),
.
-    Le carburant n’est pas le seul débouché des algues : elles devraient contribuer à la fabrication d’aliments pour animaux, de cosmétiques, de colorants, de compléments alimentaires, d’anti-oxydants, …

La société espagnole, Bio Fuel Systems, à Alicante, va produire du biocarburant à base de plancton (algues).

Les projets antérieurs

L’avenir de la biomasse à travers le projet VEGA (2009)

http://www.enerzine.com/41/4913+la-recherche-se-penche-su...

Finalité : identifier des espèces végétales, plantes annuelles ou pérennes ou micro-algues, et des systèmes de production qui répondent aux demandes des nouvelles filières énergétiques et de la chimie et qui soient compatibles avec des objectifs de durabilité, en tenant compte de tous les intrants et des bilans écologiques complets.
Toutes formes de valorisation de la biomasse seront envisagées : biocarburants, chimie du végétal, combustion directe pour la production d’énergie, biomatériaux …

 

Le point sur les potentiels de recherche au 25 mai 2012

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70093.htm

 

L'article présente les diverses méthodes potentielles de production de biocarburants à base d'algues.

Bien que l'utilisation des microalgues pour la production énergétique fasse l'unanimité, de nombreux points restent à soulever et clarifier.

Il est établi qu'il ne sera pas possible d'offrir une place de choix au biocarburant algal sur le marché mondial sans avoir au préalable ajusté la chaîne de procédés en vue d'une optimisation énergétique.

Pour chacun des processus utilisés, l'article dénote des avantages et des inconvénients à l'utilisation des microalgues.

Certains problèmes techniques dans la mise en oeuvre de ces nouvelles technologies doivent être surmontés, de même que certaines contraintes économiques. En effet, ce nouveau système énergétique a un fort potentiel mais également un coût très élevé.

Selon les auteurs et les recherches qu'ils ont effectuées pour achever cet article, la production de biocarburant algal dans les prochaines années pourrait prendre deux directions différentes.

  • La première serait principalement axée sur les biocarburants en tant que produit fini possédant des propriétés spécifiques, comme par exemple un biocarburant destiné uniquement aux avions [2]. Dans cette situation, le défi à relever serait d'ordre financier, car les frais de production seraient très élevés.
  • Dans la seconde, le point important serait l'origine de la biomasse. Des algues peuvent en effet être produites pour un usage particulier (séquestration du CO2 et traitement des eaux usées sont certaines possibilités), toutefois, le principal objectif de cette ligne de conduite ne serait pas de produire un certain type d'algues avec des propriétés très spécifiques mais de choisir l'algue et de développer des procédés qui lui seraient appropriés pour une application énergétique quelconque.

Pour en savoir plus, contacts :

- [1] Pour plus d'informations sur l'utilisation des microalgues pour les biocarburants en Allemagne lire le rapport : "L'utilisation des micro-algues pour la production de biocarburants en Allemagne" - Rapport Allemagne - 2/02/2012 - http://www.bulletins-electroniques.com/rapports/smm10_058...

- [2] Pour plus d'informations sur les biocarburants utilisés pour des avions :

- "Premiers résultats du test de biocarburant sur un avion de ligne de la Lufthansa" - BE Allemagne 564 - 22/03/2012 - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/69512.htm

- "Biokérosène : Lufthansa s'associe à l'Université de Lunebourg " - BE Allemagne 567 - 12/04/2012 - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/69715.htm

Un carburant du futur dans l’eau de mer

http://www.metrofrance.com/nice-cannes/un-carburant-du-fu...

[...]

 "Le phytoplanction est composé d’organises tout petits mais très compliqués, expose Antoine Sciandra, le directeur du Laboratoire Océanographique de Villefranche sur mer. Nous avons découvert qu’en le stressant avec de l’azote il produit de grandes quantités de lipides". Cette huile végétale d’origine marine est la base du biodiesiel, capable de faire fonctionner les moteurs à explosion. [...]

"A court terme, poursuit Olivier Bernard, directeur de recherches à l’INRIA, nous sauront produire pour l’aquaculture (de la nourriture pour les poissons d’élevage, NDLR), puis pour l’industrie cosmétique et dans dix ans pour le marché de l’énergie". Car si les scientifiques savent déjà créer du biocarburant à base de phytoplanction, son coût est encore prohibitif (10 euros le litre environ). Mais dans une décennie, on pourrait trouver ce carburant vert à la pompe, pour 0,89 euros !

18:39 Publié dans Microbiologie industrielle, Projets, Recherche | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

21/03/2012

Econostrum : Les bons investissements du Port de Sète

http://www.econostrum.info/Les-bons-investissements-du-Po...
http://www.econostrum.info/Ports-mediterraneens-2012_r144...

Wikio Mots clés :

Vendredi 2 Mars 2012

Malgré un essoufflement en fin d'année, le Port de Sète conclut 2011 avec un bilan positif de 6,2% par rapport à l'année précédente. Avec l'inauguration de nouveaux outils dont la plateforme profitera ces prochains mois.

Sète est devenu le premier port européen de transport de bétail (photo : Port de Sète)

Sète est devenu le premier port européen de transport de bétail (photo : Port de Sète)

Le Port de Sète reste au onzième rang des plateformes portuaires de France et à la première place pour la pêche française en Méditerranée. Malgré une année 2011 marquée par un net ralentissement de l'activité au cours du dernier trimestre, à cause d'une conjoncture économique difficile. Le port dépasse cependant la barre des 3,6 millions de tonnes de marchandises, et affiche finalement un bilan annuel positif, avec une croissance globale de 6,2 %. « C'est même une croissance supérieure à la moyenne des ports maritimes français », se réjouit Marc Chevallier, président du Port de Sète.

Dans le détail : les vracs solides se maintiennent (+1 %), les vracs liquides -qui représentent les deux tiers du trafic total- ont baissé de 3%, et les marchandises diverses sont en hausse de 55 %. Cette croissance s’explique notamment par la montée en puissance des flux conteneurisés, passant de
6 500 EVP en 2010 à 27 000 en 2011.

«Nous récoltons ainsi le fruit des investissements réalisés pour moderniser nos installations », ajoute Marc Chevallier. Des aménagements réalisés dans le cadre du programme d’investissement de la Région Languedoc-Roussillon, dont 12 M€ sont dédiés à l’Établissement Public Régional du Port de Sète, pour la mise en service notamment du terminal fruitier et du terminal cimentier, ou encore l'installation de nouveaux équipements, dont le portique à conteneurs inauguré en 2011. C'est en grande partie ce qui justifie le développement de nouveaux trafics (importation de pierre ponce, par exemple).

Les croisières en hausse

Escale au Quai d'Alger (photo : Région Languedoc-Roussillon)

Escale au Quai d'Alger (photo : Région Languedoc-Roussillon)

La croissance du Port de Sète s'explique aussi par le développement de certaines activités, comme l'importation de véhicules neufs (85 000 véhicules en 2011) ou la forte demande d’animaux vivants (+48%). Sète est ainsi devenu l'an dernier le premier port européen de transport de bétail (230 000 têtes), en augmentant sensiblement ses exportations vers l'Algérie, la Tunisie, l’Égypte et le Liban. Un segment qui reste prometteur, avec une augmentation attendue des flux vers la Turquie, si les désaccords politiques nationaux ne perturbent pas ces prévisions.

Côté passagers, Sète a fait la preuve qu'elle était entrée dans le cercle des ports de croisières qui comptent en Méditerranée, en accueillant plus de 20 000 croisiéristes en 2011. Une juste récompense après les efforts coordonnés par le « Club des Croisières de Sète », co-piloté par la municipalité et la Région Languedoc-Roussillon. Cette collaboration entre les deux institutions a permis de s'entendre sur les financements pour moderniser ces dernières années les infrastructures d’accueil des bateaux de croisières.

Principal aménagement : le quai d’Alger, situé à l'orée du centre-ville, désormais accessible aux paquebots d'une longueur de 200 mètres et d'un tirant d'eau de 7,70 mètres. Le terminal croisières a également été entièrement rénové pour un meilleur accueil des passagers, avec un nouveau parking de stationnement dédié et sécurisé pour les autocars.

Dans l'avenir, le port bénéficiera du projet de nouveau pôle passagers (65 M€ d'investissement) prévu à l'horizon 2015, avec une nouvelle gare maritime et deux nouveaux postes à quai du môle Masselin pour accueillir des bateaux de 220 mètres.


Voir l'ensemble du dossier sur les résultats 2011 et les perspectives 2012 des ports méditerranéens

Francis Mateo, à BARCELONE

13:24 Publié dans Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

19/03/2012

Système écologique de 1e ordre en perdition ?

Une affaire 100% franco-française, où les uns font monter les enchères, les autres se voient déjà dépouillés de leur sol, et l’innovation brille par son absence, aussi bien côté privé, que régional ! Côté autorités on ne voit que les pertes d’emplois possibles. Pourtant, mettre en valeur un tel écosystème serait un bel enjeux, pour notre littoral. 
On en jugera sur les 2 exemples présentés habilement par cet américain Dan au cours de ces 2 conférences TED, pleines d’humour et d’enseignements :

L’article d’origine et les commentaires sur http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualite...

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OBJECTIF-LR 12-03-2012 : L’avenir des Salins du Midi mobilise les élus

- Gard

L’annonce de la mise en vente des Salins du Midi suscite l’inquiétude des élus gardois. Après l’organisation d’une table ronde le 6 mars 2012, ceux-ci évoquent des pistes de relance industrielle du site.

Officialisée le 29 février 2012, la mise en vente des Salins du Midi par ses propriétaires (les fonds d’investissement français Chequers et Abénex, entrés au capital en 2004) a connu une première phase financière, avec la désignation de la banque d’affaires Lazard mandatée pour ce dossier.

L’affaire entre désormais dans une phase politique, car l’annonce de la vente déchaîne la colère des élus des collectivités concernées par l’activité du site gardois.

« Nous sommes outrés de l’évolution de ce dossier, s’enflamme Robert Crauste, conseiller municipal (PS) du Grau du Roi et conseiller régional. Nous n’arrivons pas avoir de dialogue avec la direction et notamment avec Pierre Lévi, président de la Compagnie des Salins du Midi. Cela fait longtemps que nous dénonçons le montage de LBO, et finalement, ce que l’on craignait est arrivé. Une fois tiré le jus de l’entreprise, on met en vente les actions, alors qu’elle dégage des bénéfices. C’est une approche purement financière qui ne se préoccupe ni du projet industriel, ni de l’avenir. »

Mardi 6 mars 2012, une rencontre initiée par Jean-Paul Boré, conseiller régional, a réuni les représentants des salariés du groupe et des élus des communes d’Aigues-Mortes, du Grau-du-Roi, Saint-Laurent d’Aigouze, Vauvert et Aimargues.

Ils ont demandé au Préfet l’organisation d’une nouvelle table ronde, et exigé la présence des dirigeants.

« Le climat n’est pas bon, poursuit Robert Crauste. Les salariés sont inquiets, à juste titre. Il faut retrouver des repreneurs sérieux, peut être inciter la Caisse des dépôts et des consignations à venir autour de la table ! Les syndicats sont prêts à chercher de nouvelles pistes, pourquoi pas la création d’une coopérative… »

Construire un projet industriel d’avenir : le défi n’est d’ailleurs pas incompatible avec un développement touristique, après l’annonce, plusieurs fois retardée, d’un projet de musée et de centre de thalassothérapie.

Même si, selon Didier Caire, élu Europe Ecologie-Les Verts,

« le Musée est un écran de fumée. Les Salins ne sont plus maîtres de leur destin depuis qu’ils ont cédé aux intérêts financiers, aux marges de bénéfices extravagantes et aux enjeux de rentabilité immédiate. On est dans une logique de décélération. La question est : quel avenir pour le site et son territoire qui a une valeur écologique essentielle ? On peut imaginer des solutions alternatives de développement possible sur ces espaces, telles que la culture d’algues, à travers une vision à moyen long terme. »

Lors de la présentation du projet de musée en février 2012 (25 emplois, coût estimé : 5 M€), Pierre Levy confiait :

« Ils est impensable qu’une entreprise comme la nôtre (340 000 tonnes de sel par an) disparaisse en une nuit. Un Muséum sans usine n’aurait pas de sens, mais je ne peux pas donner de garanties. C’est pour cela qu’il faut investir et se battre ».

La société emploie 200 personnes à Aigues-Mortes, et 60 à Salins-de-Giraud.

Le site des Salins du Midi a reçu 88 000 visiteurs en 2011.

Valentine Ducrot

À lire également :
Les Salins du Midi en difficulté

Légende photo : Les Salins du Midi produisent 340 000 tonnes de sel par an.
Crédit : Salins du Midi

Commentaires

De : Seb

Il s'agit d'un site exceptionnel et de décennies de traditions qui recèlent des potentiels de reconversion très importants.

Encore faut-il que la Région se mobilise et que l'on crée une mobilisation d'intérêt général au travers de concours d'idées par exemple.

On le fait sur le Grand Paris en mobilisant plein de gens, d'autres grandes agglos font ca pour imaginer l'avenir de leur territoire.
Ici, le territoire a besoin d'une telle mobilisation à tous les échelons dont national et régional.

Mais qui s'intéresse encore à notre Région ? qui s'intéresse à ces zones dès lors qu'on sort des projets des grandes agglos régionales, du projet de l'A9, des projets de ZAC logistique qui fleurissent de partout, des immeubles tertiaires de MTP qui apportent de la matière grise mais pas de projets industriels / territoriaux intensifs en main d'œuvre ?

Quand est-ce que le territoire Vidourle-Camargue va enfin susciter de l'intérêt chez nos élus locaux ? sommes nous condamner à nous laisser envahir par les lotissements, les transporteurs, les campings géants ?

MIDI LIBRE Gard Vente des Salins du Midi : pour le patron "Ce type de cession est logique"

Recueilli par PIERRE BRUYNOOGHE

12/03/2012, 14 h 26 | Mis à jour le 12/03/2012, 14 h 41

7 réactions

Le patron de la Compagnie des Salins du Midi à Aigues-Mortes.

Le patron de la Compagnie des Salins du Midi à Aigues-Mortes. (SYLVIE CAMBON)

Suite à l'annonce fin février, de la mise en vente des Salins du Midi, le patron de la Compagnie, Pierre Lévi apporte son point de vue.

Deux des trois actionnaires, les fonds d'investissement Abénex et Chequers, veulent céder leurs parts. Cela peut-il constituer une menace pour la pérennité et la stratégie de l'entreprise ?

Evidemment non ! La stratégie de l'entreprise est faite par l'entreprise elle-même et ceux qui la dirigent. Je rappelle, en outre, que ce type de cession est logique. Un fonds d'investissement a pour but, dans le cadre d'un LBO (de l'anglais "Leverage Buy-Out") d'acheter un actif et de le revendre. Nous avons trois actionnaires principaux, s'ils sortent, ils sortent tous ensemble. Mais, je le répète, il n'y a pas de relation entre l'actionnariat et la stratégie de l'entreprise.

Des candidats au rachat se sont-ils déjà manifestés ?

Aujourd'hui, nous n'en sommes pas encore là. Il n'y a pas d'opération en cours : les actionnaires réfléchissent à l'évolution de leur participation. La même information était sortie en octobre dernier, sans que personne, à ce moment-là, ne s'en émeuve.

Un nouvel LBO est-il envisageable ?

Oui, rien n'est exclu.

D'autres fonds d'investissement pourraient donc remplacer les actuels ?

Oui.

Les représentants des salariés du site d'Aigues-Mortes sont inquiets. Mardi, des élus locaux ont eux aussi fait part de leurs craintes. Ont-ils raison ?

L'inquiétude ? De quelle inquiétude parle-t-on? Ce qui est frappant dans les discours de ce mardi, c'est que les mots compétitivité, croissance et effort n'ont jamais été prononcés.

Je préfère poser la question : la compétitivité du site d'Aigues-Mortes peut-elle être améliorée ? Alors, la réponse est "oui". Et pourtant, depuis plus de trois ans, nous n'arrivons pas à faire évoluer le dialogue social pour se mettre d'accord sur une façon de mieux s'organiser, afin d'améliorer la productivité du site. Quand un site est compétitif, il gagne des marchés, quand il ne l’est pas, il en perd.

Je relève également que le Languedoc-Roussillon est champion de France du chômage. Comment fait-on ? D'un côté, nous avons les discours refusant les LBO, l'acquisition par un concurrent, etc. De l'autre, on refuse l'évolution pour éviter de regarder la réalité en face : l'avenir du site d'Aigues-Mortes n'est pas fait par l'actionnariat, mais par le site lui-même, ses marchés, ses clients.

Enfin, dans un même contexte de chômage, que des hommes politiques s'élèvent contre l'entreprise pour bloquer des initiatives comme le musée que nous souhaitons créer... j'ai l'impression qu'on marche sur la tête.

Car ce musée pourrait faire venir plus de 200 000 visiteurs par an et générer 25 emplois directs. Cela conforterait une image de développement et de qualité, et créerait de la notoriété pour Aigues-Mortes et pour le sel de Camargue qui en a besoin. Mais, on ne retrouve pas encore dans le sud le même attachement que celui des Bretons pour le sel de Guérande.

La viabilité de la compagnie, vous la voyez comment ?

La compagnie, c'est un groupe, avec, entre autres, une activité française sur différents sites, dont le site d'Aigues-Mortes. Et sur le site d'Aigues-Mortes, nous avons deux activités : la production de sel qui emploie une trentaine de personnes et qui produit en moyenne 300 000 tonnes par an.

Précision : l'an dernier, nous avons d'ailleurs battu notre record de production sur le littoral méditerranéen, avec 800 000 tonnes, ce qui prouve que notre production n'est pas en baisse, comme certains le disent. L'autre activité du site d'Aigues-Mortes, c'est le conditionnement.

Elle emploie 80 personnes et c'est elle qui manque de compétitivité. Alors, depuis des années, le site s'étiole, en raison d'un dialogue de sourds. Si on ne trouve pas de solution, il continuera à s'étioler. A part le site d'Aigues-Mortes, tous les autres sites du groupe sont en progrès, portant ainsi le groupe. Heureusement.

Peut-on imaginer la compagnie sans son site historique d'Aigues-Mortes ?

Non, car nous avons besoin de la production de sel. Mais, dans la durée, si les activités de transformation – le conditionnement - continuent de baisser, le site continuera de s'étioler. Reste que le sel n'est pas un produit délocalisable. Il a, au contraire, vocation à monter en gamme. C'est le marché qui le veut avec qualité, flexibilité et nouveaux produits.

Peut-on imaginer une délocalisation de l'activité de conditionnement vers un autre site du groupe ?

D'un point de vue purement théorique, oui. Mais ce n'est pas notre intérêt.

 

7 réactions

Charly1 le 14/03/2012, 11h31

C'est la loi du PRIVE.....si le rapport n'est pas suffisant ....on se sauve...malheur à ceux qui restent.....il y a quelques années la majorité des gens était pour le privé .....on voit....!

alinamour le 13/03/2012, 05h01

toujours le fric le fric!!!!!!!!!!!!!!!!!

Rastacoire le 12/03/2012, 20h14

A force de changer de propriétaire, ils vont finir par nous la saborder cette entreprise.

JMC le 13/03/2012, 11h35

Je suis bien d'accord avec Vous. Ce qui est révoltant c'est cette "spéculation apatride" qui méprise les productions locales (ici, le sel) et les hommes qui les valorisent (les ouvriers d'Aigues Mortes). Il y a bien longtemps que la "lutte des classes" est finie. Aujourd'hui, nous nous trouvons confrontés à une problématique de "survie nationale". En ce sens, il est un devoir de solidarité de se porter aux côtés des "nationaux" qui souffrent dans leurs entreprises (membres de la CGT compris).

JMC le 12/03/2012, 16h15

Le discours de Monsieur LEVI est inquiétant. Si l'on en croit le reportage les fonds de pension jouent avec l'entreprise comme d'autres jouent au Monopoly (LBO).Ce n'est pas acceptable. Une nouvelle fois l'entreprise est sacrifiée au mondialisme le plus spéculatif. Encore, une fois le production de sel est une activité stratégique au même titre que l'agriculture, la production d'acier et de charbon, la construction automobile, etc... La seule alternative que semble proposer Monsieur LEVI est l'ouverture d'un musée du "sel de camargue". L'imagination de ce Monsieur est sans doute inversement proportionnelle à celle de ses émoluments. Monsieur LEVI a-t-il entendu parler du Musée de la Source Perrier dont l'activité est très marginale par rapport aux résultats de l'entreprise. Quant à sa critique de l'activité en Languedoc Roussillon sait-il que la tendance lourde est renversée depuis cinq ans? Qu'est devenu par ailleurs le projet de G. FRECHE de création d'un centre spécialisé dans le traitement (confort) du 3eme, voire du 4eme âge?

PATATERO le 12/03/2012, 21h07

si G FRECHE été de ce monde il essayerait de récupérer les salins comme il avait récupérer a l époque la compagnie du bas rhone dit BRL

bonjour le 12/03/2012, 19h27

C'est le discours de la CGT qui est inquiétant... Ce syndicat ne fait que meugler sans dialoguer et ce sont les salariés qui trinqueront... Comme à Seafrance !

13/03/2012

Les sétois n’ont pas de leçon d’écologie à recevoir mais ce chef est tellement convaincant !

Dan BABER : Comment je suis tombé amoureux d’un poisson.

Le chef Dan Barber est confronté comme beaucoup de chefs aujourd'hui au dilemme de garder du poisson de qualité au menu.

Après un travail de recherche systématique, il raconte avec un humour pince-sans-rire, cette Quête d'un poisson impeccable

Dan Barber est un chef et un érudit – analysant sans relâche ce qui se cache derrière les aliments que nous produisons et consommons.

Pour votre confort, utilisez les sous titre en français









Le 6e Forum mondial de l’eau fait un passage à Sète

http://www.worldwaterforum6.org/en/
http://www.worldwaterforum6.org/fr/accueil/
www.solutionsforwater.org

MIDI LIBRE Sète, capitale mondiale de l’eau... pour un jour

M. C. - 12/03/2012, 11 h 05 | Mis à jour le 12/03/2012, 11 h 06

http://www.midilibre.fr/2012/03/12/sete-capitale-mondiale...

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La cause de la sauvegarde de la qualité du bassin de Thau pourrait s’enrichir de 480 M€ !

La cause de la sauvegarde de la qualité du bassin de Thau pourrait s’enrichir de 480 M€ ! (V.A.)

La ville accueille jeudi une journée délocalisée du Forum mondial de l’eau.

Après Marrakech (en 1997), La Haye, Kyoto, Mexico et Istanbul, c’est à Marseille que s’ouvre aujourd’hui le 6e Forum mondial de l’eau. Soit la plus grande manifestation internationale du genre dont les enjeux ne sont pas minces, puisqu’ils consistent à promouvoir des solutions à tous les problèmes de l’eau au XXIe siècle.

C’est dire l’importance, pour le bassin de Thau, de la journée délocalisée de ce Forum, jeudi prochain, à Sète. Ce jour-là, une centaine des plus grands spécialistes mondiaux de l’eau, d’institutionnels, d’élus, etc, se retrouveront salle Brassens. Ils viendront saluer le modèle de développement global de la lagune de Thau qu’ont décidé de mettre en place le SMBT (Syndicat mixte du Bassin de Thau), le Département de l’Hérault et l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse.

Derrière un intitulé un peu technocratique, “contrat de gestion intégré du territoire de Thau”, il s’agit d’enfin coordonner toutes les politiques publiques d’aménagement qui, séparément, n’ont pas toujours donné les résultats escomptés par le passé. Alors que la lagune est confrontée à des problématiques de plus en plus aigües en matière d’environnement, d’assainissement, d’eaux pluviales, de maintien de la pêche et de la conchyliculture, etc.

Concrètement, à travers ce contrat, l’Europe, l’Etat, l’Agence de l’Eau, la Région, le Département, les collectivités et professionnels s’engagent à mener conjointement un programme d’actions sur 6 ans (2012-2017) dont le SMBT assurera le suivi. A la clé : 480 M€ d’investissements, soit 80 M€ par an.

L’avenir dira si ce jeudi 15 mars 2012 aura vraiment été l’acte fondateur d’une nouvelle ère. Ou un gros coup d’épée dans... l’eau.

10/03/2012

Objectif-LR - Rétrospective sur le groupe immobilier sétois PROMEO

06-02-2012 Promeo : nouvelle acquisition et nouvelle identité

Article complet : http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/

Denis Rocchia, directeur général Promeo Partners, Bruno Guedj directeur du développement tertiaire,
Cyril Ménadier directeur général Promeo Patrimoine et Olivier Ganivenq directeur général du groupe Promeo.
Crédit photo : Ysis Percq

La filiale immobilière Village Center Patrimoine devient Promeo Patrimoine et Promeo Partners.
Par ailleurs, la centrale d’achats Le Gain devrait rejoindre le groupe le 14 février prochain.

[…] « Le nom de Village Center Patrimoine, explique Cyril Ménadier directeur général de Promeo Patrimoine, pouvait avoir une image un peu trop vacancières lors de nos prospections pour des opérations de bureaux notamment. Cette nouvelle identité nous permet d’affirmer la pluralité et les compétences de notre groupe. »

La marque Promeo Patrimoine regroupe les activités de logement, des résidences gérées et du tertiaire (bureaux).
[…] Parmi ses nouveaux axes de travail, Promeo a choisi de se positionner sur le marché de la primo-accession.

« La défiscalisation des logements va en ralentissant, reconnaît Cyril Ménadier. Aussi, nous nous devions d’anticiper cet effet et de travailler sur la solvabilité du client. »

À raison d’un millier de ventes par an (1 300 ventes brutes en 2011), le groupe sétois est aujourd’hui positionné sur le marché national (PACA, Normandie, Dordogne…), dont 50 % en Languedoc-Roussillon. Promeo possède un maillage de cabinets de gestion et patrimoine représentant 600 partenaires en France et 200 à l’étranger.

« Notre force est d’être intégré au sein d’un même groupe offrant différents métiers complémentaires, la construction, la commercialisation et l’exploitation », affirme Denis Rocchia, directeur général de Promeo Partners.

Par ailleurs, le groupe Promeo devrait le 14 février 2012, accueillir une nouvelle entité parmi ses filiales : la centrale d’achats Le GAIN (Groupement d’achats des indépendants nationaux). Comptant 550 campings adhérents, cette centrale est spécialisée dans l’achat groupé de fournitures pour l’hôtellerie de plein air et devrait permettre à Promeo d’améliorer sa gestion des achats à des prix plus attractifs.

Après l’acquisition de Kawan Groupe au printemps 2011 visant à favoriser le remplissage des campings en basse saison, le groupe Promeo « élargit un peu plus ses compétences et multiplie les synergies entre ses différents métiers » annonce le directeur général Olivier Ganivenq.

En 2010, le groupe Promeo, coté en bourse depuis 2005, affichait un chiffre d’affaires de 126,7 M€ et comptait plus de 300 salariés ETP (équivalent temps plein). Promeo Patrimoine et Promeo Partners représentait en 2010 65 % du chiffre d’affaires du groupes, contre 35 % pour l’activité Village Center Loisirs.

Ysis Percq

23-05-2011 Proméo acquiert Kawan Group

Le spécialiste de l’hébergement de loisirs a annoncé, mercredi dernier, la signature d’un protocole d’acquisition de Kawan Group, leader européen de la distribution de séjours en camping.

Effective à la mi-juin 2011, l’acquisition de Kawan Group, […] permet à Proméo  de mettre la main sur un réseau européen de plus de 600 sites partenaires dans 20 pays.

Spécialiste du hors-saison, Kawan Group  a réalisé 20 M€ de chiffre d’affaires en 2010 et génère trois millions de nuitées pour un million de séjours.

« Kawan Group est une major européenne de ventes de séjours sous plusieurs formes, dont les séjours en emplacements par système de « camping chèque, explique Gilbert Ganivenq, P-dg de Proméo. Nous allons pouvoir diffuser ces produits très modernes dans nos campings. Par ailleurs, Kawan Group, qui regroupe 65 villages sous franchise, nous permet aussi de rentrer dans ce secteur. »

L’autre objet de cette acquisition, selon Gilbert Ganivenq, est pour Proméo de valoriser sa marque Village Center à l’échelle européenne.

« Proméo commercialise à 85 % en France et à 15 % en Europe, alors que la proportion est inverse pour Kawan Group, souligne-t-il. Cet accord nous permettra de décliner la marque en Europe. Il nous donne une ouverture et un catalogue importants à l’heure où le renforcement de la force commerciale est un axe stratégique fort. »

Le groupe Proméo, basé à Sète (34), a réalisé un chiffre d’affaires de 126,7 M€ en 2010 (+ 4%).

Mise à jour du 22 juin 2011 :  Cette transaction de 14 M€ est financée à 50% par la trésorerie du groupe et à 50% par un pool bancaire.

Anthony Rey

07-06-2010 Le nouveau siège social "grand large" de Proméo

Proméo gère 35 villages vacances en France - Crédit photo : Proméo

L’inauguration du bâtiment de 2 500 m2 le 4 juin s’est doublée d’un accord avec EDF

Le nouveau siège social, baptisé Espace Don Quichotte, abrite 2 500 m2 de bureaux.

Il est autoalimenté en énergie par une centrale photovoltaïque installée sur le toit.

Il recevra 90 employés sur les 240 que compte le groupe en équivalent temps plein, et 600 en haute saison.

Cette inauguration, qui s’est déroulée en présence du maire de Sète François Commeinhes, et d’Agnès Jullian, vice-présidente du Conseil régional déléguée au tourisme, s’est doublée de la signature d’un contrat Equilibre avec EDF.

Au terme de cet accord, EDF s’engage à produire de l’énergie verte pour 10 millions de KWh, soit la consommation électrique du siège social de Promeo et de 32 de ses 35 villages vacances (campings et résidences) sur toute la France.

Anthony Rey

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07/03/2012

Voisins : L’hôpital de rééducation du Grau-du-Roi dévoilé

Pourquoi pas un établissement spécialisé, comme celui-ci à Sète ?

05-03-2012

Inauguré samedi 10 mars 2012 sous l’égide du CHU de Nîmes, ce centre médical disposera de plateaux techniques de pointe pour la rééducation et l’adaptation. Coût : 36 M€.

Au terme de travaux lancés en mars 2010, le CHU de Nîmes lèvera le voile sur le nouvel hôpital de rééducation et de réadaptation du Grau-du-Roi (30) lors de l’inauguration prévue samedi 10 mars 2012.

Le dossier du centre médical, porté par du Languedoc-Roussillon, a reçu le soutien du Ministère de la santé dans le cadre du plan Hôpital 2012, destiné à booster la modernisation technique des établissements de santé. L’État a versé 16 M€, sur un coût global évalué à 36 M€.

L’établissement est le fruit de la reconstruction de l’ancien site du Grau-du-Roi, dont le bâtiment pavillonnaire datait des années 30, et s’inscrit dans le programme de modernisation du CHU de Nîmes, qui en a assuré la maîtrise d’ouvrage.

Étendu sur 9 000 m2, le nouvel hôpital du Grau-du-Roi est un centre médicalisé destinés aux malades les plus lourds, en provenance des CHU de Nîmes et de Montpellier en priorité, et de toute la région.

Il regroupe plusieurs spécialités, telles que l’addictologie de court et de moyen séjour (56 lits en tout), la rééducation locomotrice (54 lits) et neurologique (50 lits), ainsi que les maladies de la nutrition et la diabétologie (30 lits).

« Nous disposons d’un plateau technique pointu pour la rééducation cognitive, car beaucoup de malades dépendants sont atteints de troubles cognitifs sévères, indique le chef du service d’addictologie, le Pr Pascal Perney. Très peu de centres médicaux, en France, s’intéressent à cette thématique. Nous profitons de la mutualisation de nombreux moyens techniques, et des compétences de spécialistes de la rééducation, pour offrir aux malades un panel de soins très large. »

Le centre médical présente une autre spécificité : il bénéficie de la présence d’une équipe de chercheurs en rééducation, intégrée directement au projet et présente en permanence dans les locaux.

« Nous travaillons sur des systèmes destinés à améliorer la rééducation au travers de partenariats avec des laboratoires de recherche, dont le laboratoire M2H, explique le Dr Jérôme Froger. Nous avons développé des projets basés sur la robotique de rééducation, sur l’analyse de mouvement, ou sur des jeux vidéo intelligents, capables de se reconfigurer en fonction de critères rééducatifs. »

Le CHU de Nîmes gère un personnel médical de 1 012 médecins, dont 445 étudiants. Il compte 1 844 lits, et enregistre 104 000 séjours hospitaliers.

Anthony Rey

À lire également :
Le CHU de Nîmes et Médipôle Sud Santé créent un institut de cancérologie commun

Légende : Retenu dans le cadre du plan Hôpital 2012, le nouveau centre médical du Grau-du-Roi a nécessité un plan de reconstruction de 36 M€.
Crédit photo : CHU de Nîmes

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Comanav-Comarit : levée des saisies des trois bateaux bloqués à Sète ?

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Comanav-Comarit : Levée des saisies sur les 3 bateaux bloqués à Sète ?

27.02.2012 | 19h29 Article lu 4389 fois

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Par Ristel Edimo

Après près de deux mois de négociations, le Biladi, le Marrakech et le Bni Nsar, immobilisés dans le port de Sète depuis le 7 janvier, pourraient enfin reprendre la route vers Tanger suite à une levée des saisies décidée par le Tribunal de commerce de Montpellier. Une information confirmée par l’avocat de la Comarit, Mohamed Oulkhouir.

L’avocat de la Comarit, Mohamed Oulkhouir, a expliqué, aujourd'hui, lundi 27 février, à Yabiladi que « le tribunal de commerce de Montpellier a ordonné la mainlevée des saisies effectuées sur les bateaux Biladi, Marrakech et Bni Nsar ». Il a ajouté que « le tribunal de commerce a jugé les saisies parfaitement injustifiées ».

Pour l'heure, aucune confirmation officielle, n'a encore été donnée.

Les bateaux avaient été saisis le 7 janvier dernier pour cause de factures impayées. Le délai d’un mois passé sans que la Comarit ait réglé ses impayés de facture de plusieurs millions d'euros, soumettait la compagnie à une probable vente aux enchères. La mainlevée ici appliquée concerne les dettes de la Comarit vis à vis de la compagnie maritime d’affrètement CMA-CGM.
Une société espagnole, une bretonne et plusieurs autres créanciers attendent que le tribunal se prononce de manière définitive sur le cas qui les oppose à la compagnie maritime marocaine. Me Oulkhouir précise que, « les bateaux ne vont pas repartir immédiatement car plusieurs autres négociations devraient avoir lieu avec d’autres créanciers, assurances, vérification des navires etc ... »

« On a appris la nouvelle ce matin. J’ai demandé au cabinet du préfet de Sète de rendre public le verdict du tribunal pour apaiser les consciences », indique Alain Cwick du syndicat Force Ouvrière (FO). L'information circule également, sans être confirmée, au milieu des marins de la Comarit bloqués dans le port de Sète depuis l’immobilisation des car-ferries de la compagnie. « On aura une réunion avec le commandant demain, il nous dira ce qu’il en est exactement », déclare l'un des marins. Il déplore toujours les conditions actuelles de vie sur le car-ferry Marrakech, « sans nourriture, sans toilette, sans eau potable... » La situation que vivent les équipages de la Comarit depuis le mois de janvier n’a pas laissé indifférent la ville de Sète ni le gouvernement français.
Le 9 février, le ministre français des Transports, Thierry Mariani, a interpelé à ce sujet son homologue marocain. Des dispositions avaient été prises, mais elles sont insuffisantes.

Les réunions se sont succédées dans les administrations au cours de cette journée, en France comme au Maroc. Nous n’avons pas pu joindre tous les parties concernés. Si toutefois les bateaux pouvaient finalement reprendre la mer le projet de GNV concernant son lancement prochain sur la ligne Sète-Tanger pourrait être compromis. Elle n’a encore reçu aucune réponse du ministère marocain des Transports. Le directeur de la Marine marchande du Royaume a insisté sur la volonté prioritaire du gouvernement de résoudre le problème de la Comarit, avant de statuer sur l'intervention de GNV sur la ligne.

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4 commentaires

fausse information

Auteur : 2002nidal
Date : le 03 mars 2012 à 09h03

Contrairement à ce qui était annoncé sur divers sites d’informations marocains, aucune des saisies pesant sur les navires de la Comanav ferries-Comarit, dont trois unités sont toujours bloquées à Sète, ne serait levée à ce jour. Hier, à l’occasion d’une conférence de presse, l’intersyndicale réunie sous l’égide d’ITF (Fédération internationale des transports) a dénoncé à la fois l’inertie du consulat du Maroc et des autorités françaises.

Sur deux navires notamment (le Marrakech et le Bni Nsar), la situation est plus que précaire : peu ou pas de vivres, et peu de gazole. Quelque 200 marins sont concernés et ne savent pas quel sort sera réservé à la compagnie : relance, dépôt de bilan ?

01:17 Publié dans Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

04/03/2012

Billaut-Show avec un médecin de LATTES

Connaissez-vous? L'un des premiers médecins français dans le cloud !

Untitled from Jean Michel Billaut on Vimeo.

Le texte de l'article et les commentaires sur : http://billaut.typepad.com/jm/2012/03/connaissez-vous-dom...

TIC & Santé à MONTPELLIER http://www.telecom-montpellier.fr/

Conclusion provisoire de Jean Michel BILLAUT inspirée par cette vacation de formation :

En fait, je pense que la réforme de l'organisation de la Santé en France ne va pas se faire par le haut (le Gouvernement, le Ministère, les Hauts fonctionnaires), mais par le bas avec des startups. Lesquelles connaissent nettement mieux que les premiers les technique du 2.0. Et qui vont proposer, avec un business model adéquat, de régler tel ou tel problème comme par exemple celui de la lecture immédiate des données des holters. En mode cloud/saas, dans un browser... Et pour un abonnement modique, les médecins de tous les hôpitaux de France pourront ainsi gagner du temps, plutôt que de bricoler au fer à souder les holters... Comme avec Weda, que Dominique, notre supertoubib, est bien content d'avoir..

Pourquoi donc les traditionnelles entreprises françaises comme Atos, Stéria, Dassault, Thalés, etc.. n'ont-ils pas fait Weda, avant Weda ? Il me semble que ces braves gens fonctionnent le plus souvent avec des subventions étatiques... Qui accordent les subventions étatiques ? Les hauts fonctionnaires... Pourquoi ceux-ci n'ont-ils pas donné de subventions à nos chères grandes sociétés qui sont là depuis des lustres ? Par ce qu'ils n'y ont pas pensé ? Peut-être... Parce qu'ils ne connaissent pas ce que l'on peut faire avec les outils du 2.0 ? Peut-être.. Parce que c'est un petit bricolo, qui n'est pas l'aura et l'importance d'un "plan calcul"  à laquelle notre Administration nous a habitué ? Peut-être...

En fait, la Santé va se réformer par des petits bouts à la sauce 2.0... D'ailleurs Weda pourrait trés bien ajouter à son catalogue de services, la lecture automatique des milliers de holters qui doivent exister dans la nature française...

Dernier point. Le document de TIC et Santé. J'ai proposé aux animateurs de cette formation de publier sur leur site Web ces excellents textes (avec une URL par texte)... On y trouve des choses des plus intéressantes... Un travail d'antropologiste dans la Santé française. Cela devrait donner des idées aux étudiants de TIC et Santé de créer des entreprises... (mais j'ai l'impression que nos dits étudiants préférent rentrer chez Atos, Steria, Dassault, etc... enfin je me trompe peut-être)...

03:21 Publié dans Logiciel Informatique | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook