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12/05/2011

Econostrum - Petits ports de Méditerranée cherchent grands investisseurs

Accords commerciaux entre ports, développement des plates-formes logistiques, lignes multimodales pour accroître l’hinterland… Qu’ils soient grands ou petits, les ports de Méditerranée ont en commun cette soif de faire grandir leurs trafics et d’y développer des services à valeur ajoutée.
Civitavecchia, Port-Vendres et Sète lèvent un coin de voile sur leur stratégie.

Arnaud Rieutord, directeur du développement du port de Sète. (Photo NBC)

Arnaud Rieutord, directeur du développement du port de Sète. (Photo NBC)

MÉDITERRANÉE.

« Partant du constat que 95% du fret maritime transite par la Méditerranée, il existe un grand potentiel de développement de nos ports et il faut une bonne stratégie pour parvenir à attirer ces flux et convaincre les investisseurs de choisir notre port », a expliqué le 5 mai 2011 Arnaud Rieutord, directeur du développement du port de Sète lors du salon de la filière fruits et légumes de l’EuroMéditerranée (Medfel) qui s’est tenu à Perpignan. 

L’opérateur italien GF Group, basé à Savone Vado, a misé sur le port du Languedoc-Roussillon en faisant l’acquisition d‘un portique à conteneurs et en construisant un terminal fruitier dont l‘inauguration est prévue pour juin 2011.

Sète croit aux trafics créateurs de valeur ajoutée tels que les fruits et légumes source d’emplois pour la région. Afin d’élargir son hinterland, le port va bénéficier d’ici à la fin de l’année 2011 du lancement par TAB d’une navette ferroviaire avec Paris (Valenton-Avignon et Sète)  destinée au transport de caisses mobiles. Un atout pour les quatorze parcs logistiques régionaux. Avec une pointe de réalisme, oserait-on dire que ce port marche bien et attire les opérateurs en raison de l’incapacité du grand port voisin à gérer ses conflits sociaux ?

Ainsi, la ligne Méditerranée-Caraïbes de Marfret et CMA CGM dessert depuis les grèves de fin 2010 Sète au lieu de Marseille. Tout comme Agrexco, fidèle depuis quarante ans à la cité phocéenne qui lui a définitivement tourné le dos en 2009.  « Merci Marseille ! Grace aux grèves nous gagnons de nouveaux clients qui voient les changements et veulent rester chez nous », lance Arnaud Rieutord qui dit être complémentaire de Port-Vendres. 

Port-Vendres, un port "artisanal" tourné vers l'Europe du Nord.

Bernard Fourcade, vice-président de la CCI de Perpignan et des Pyrénées-Orientales et de la Commission du port de Port-Vendres. (Photo NBC)

Bernard Fourcade, vice-président de la CCI de Perpignan et des Pyrénées-Orientales
et de la Commission du port de Port-Vendres. (Photo NBC)

Le deuxième port fruitier de la Méditerranée (Marseille conserve contre vents et marées sa place de leader), Port-Vendres traite entre 300 000 et 350 000 tonnes de fret selon les années. « Nous sommes un port artisanal dédié aux fruits et légumes », se plaît à souligner Bernard Fourcade, vice-président de la CCI de Perpignan et des Pyrénées-Orientales et de la Commission du port de Port-Vendres.

Il n’empêche que des trains complets partent chaque jour depuis le marché Saint-Charles, près de Perpignan, (par où transitent 1,5 million de tonnes par an de fruits et légumes) vers Rungis et que le service de Lorry-Rail, malgré quelques difficultés de jeunesse, monte en puissance avec « quatre rotations par semaine et cinquante camions chargés par rotation », relève M. Fourcade ajoutant au passage que depuis Barcelone des trains complets de 1 500 mètres partent chaque semaine vers le Nord de l’Europe.

Civitavecchia mise sur les réseaux interportuaires.

Franco Ronzi, gérant de Marinvest, représentait au Medfel le port de Civitavecchia aux côtés de son secrétaire général Giuseppe Guacci. (Photo NBC)

Franco Ronzi, gérant de Marinvest, représentait au Medfel le port de Civitavecchia
aux côtés de son secrétaire général Giuseppe Guacci. (Photo NBC)

Aussi efficaces et attirants soient-ils, ces ports sont limités de par leur géographie. Cerné par les montagnes, Port-Vendres peut tout au plus traiter 600 000 tonnes. Retenue en 2009 dans le cadre de Marco Polo, la ligne de CMA-CGM entre Agadir et Port-Vendres axée sur les trafics de fruits et légumes tourne aujourd’hui à plein régime.

Pour Franco Ronzi, gérant de Marinvest, représentant le port de Civitavecchia aux côtés de son Secrétaire général Giuseppe Guacci, nul doute que la croissance passe par la coopération inter-portuaire. Le réseau des ports de Rome et du Lazio associe Civitavecchia à Fiumicino et Gaète.

A l’international, les protocoles d’accord signés fin 2010  avec l'Égypte et Israël n’ont pu trouver de concrétisation en raison de la situation politique et économique dans ces pays. Idem avec Agadir et Tanger s’agissant de la filière agroalimentaire où tous les projets sont gelés jusqu’à nouvel ordre (Iside Project).

Présent à Civitavecchia, Marinvest y exploite depuis sept ans des lignes à passagers sur un terminal donné en concession. Affiliée à l’armement MSC, Marinvest ambitionne d’y développer son activité croisières avec un nouveau terminal passagers en projet. « Pour gérer l’escale de 50 000 personnes par jour, il faut être bien organisé ! », remarque Franco Ronzi.

Le port s’appuie également sur Roma Container Terminal d’une capacité de 400 000 Evp par an import/ export et de 700 000 Evp en transbordement. Un trafic essentiellement drainé par MSC qui a mis en place un nouveau service entre l’Amérique Latine et l’Afrique du sud tourné vers les fruits et légumes. Civitavecchia mise également sur le ro-ro et les autoroutes de la mer vers la France (même si celle-ci fut un échec), la Tunisie, Malte, la Sicile et la Sardaigne.

Mercredi 11 Mai 2011

Nathalie Bureau du Colombier

02:07 Publié dans Commerce, Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

14/11/2010

Bulletin Rotary Club Sète Doyen Novembre 2010, Projets pour le Port

http://issuu.com/pidudu/docs/bulletin_1011b

Conférence de Jean-Loup Bertret, directeur de l'EPR Sète Port Sud de France, sur la situation et les perspectives du port. régression de son activité depuis l'arrêt de la raffinerie de Frontignan (8 millions de tonnes étaient alors traitées).

Pour renverser cette situation. Le programme d'investissement sur 10 ans pour relancer l'activité du port est de 200 millions d'euros au niveau de la région et de 130 millions d'euros au niveau des opérateurs, sommes auxquelles s'ajouteront 100 millions d'euros pour la réhabilitation du canal de Sète au Rhône.

Le Rotary club de Sète Doyen a reçu jeudi 14 octobre Jean-Loup Bertret, qui a fait une passionnante conférence sur la situation et les perspectives du port de Sète.

Diplômé de l'École Polytechnique et de l'École des Ponts et Chaussées (E.N.P.C.), Jean-Loup Bertret, aujourd'hui âgé de 54 ans (fin 2010), a débuté sa carrière dans le secteur maritime en 1982 comme chef de projet informatique à la C.G.M. Le Havre avant de prendre, au siège social de la C.G.M. à Paris, la responsabilité du contrôle de gestion et de la planification du Groupe C.G.M.

En 1990, il a rejoint l'équipe de direction de la S.N.C.M. à Marseille comme Directeur Général Adjoint puis Directeur Général Délégué à partir de 2001.

En 2003 il a pris le poste de Directeur Général de Sudcargos, filiale de SNCM et SDV dédiée au transport maritime de fret (roulant et conteneurisé) entre le Sud-Europe et le Maghreb.

En 2006, il est revenu à la SNCM à la faveur de la privatisation de la Compagnie comme Conseiller du Président Directeur Général spécialement en charge de la réponse à l'appel d'offres pour le nouveau contrat de Délégation de Service Public maritime entre Marseille et la Corse.

Le 1er janvier 2008, il a pris la direction de l'Etablissement Public Régional Port Sud de France nouvellement créé par la Région Languedoc Roussillon pour assurer la régie déléguée du port de commerce et du port de pêche de Sète (assez rapidement l'EPR devrait aussi prendre la main sur le port de plaisance).

Le deuxième port de commerce français en Méditerranée (très loin) derrière Marseille (3 millions de tonnes contre 100 millions) subit une

M. Bertret a ainsi rappelé que le port a : des capacités d'accueil performantes avec 8 terminaux, 3.500 m de quai linéaire, une capacité d'accueil de navires jusqu'à 242 m, 80.000 m² d'entrepôts et plus de 20.000 m² d'aires de stockage pour conteneurs. un bon outillage pour les conteneurs (2 portiques installés et 2 à 3 en prévision) et le vrac (9 grues de type Mague, Peiner, Caillard et Delatre) une bonne organisation spatiale avec, d'est en ouest, les terminaux agro-industriel, conteneurs, voitures, fruitiers, vrac, passagers et croisière

Les autres atouts du port sont ses connections aux réseaux routiers, ferrés et aux voies d'eau ainsi qu'un environnement logistique favorable. Ce qui permet d'envisager l'avenir de façon plutôt optimiste bien que l'activité reste essentiellement du vrac liquide (produits pétroliers).

Photo du futur terminal conteneurs

 

Bulletin novembre 2010 site internet: http://rotarysete.ning.com/

4/8 Actions Marketon 2010 : 36 promesses d'embauches le 21 octobre Gérard Naudin a rendu compte au cours de l'apéritif du 21 octobre du Marketon (une opération de recherche collective d'emploi pilotée par le Comider (Comité pour le Développement de l'Economie Régionale Languedoc-Roussillon) avec le soutien des Rotary et Lions Clubs locaux) qui venait d'avoir lieu à partir de la CCI en direction des entreprises du bassin de Thau. Moins de candidats à l'emploi se sont présentés que l'an passé où 29% des participants avaient trouvé un emploi dans les 2 mois suivants l'opération et de nombreuses entreprises répertoriées sur le bassin de Thau ne sont plus en activité. Toutefois 36 promesses d'emploi ont pu être recueillies par les 44 participants qui ont reçu un accueil positif des chefs d'entreprises rencontrés en dépit des difficultés conjoncturelles sinon structurelles (forte proportion de cessation d'activité depuis l'an passé). Une nouvelle fois Pôle Emploi n'a pas été réactif. Le dossier de presse du Marketon 2010 est consultable à l'adresse internet : http://www.comider.org/images/pdf/docmarket hon/resultatsmarkethon2010.pdf

8/8 site internet:

http://rotarysete.ning.com/ --

Tags: bertret, bulletin, lesieur, rotary, sete -- Description: billetin novembre 2010

28/03/2010

Midi Libre SETE - Initiatives: Sète tisse un lien d'affaires avec Hong Kong

Édition du jeudi 18 mars 2010

Une journée spéciale le 25 mars à la CCI pour « saisir les opportunités » vers le marché asiatique

Sète tisse un lien d'affaires avec Hong Kong

V. A.

C'est une initiative conjointe de Laurence Magne, adjointe au maire chargée des questions économiques, de la chambre de commerce et d'industrie, et des élèves du BTS commerce international du lycée Jules-Guesde de Montpellier.

Le 25 mars, Marc Allard, directeur de la branche française de HKTDC (Hong Kong trade développement council) se pose pour quelques heures à Sète.

Son but : tisser un lien entre les PME de la région et le marché asiatique.

Le HKTDC est un "accélérateur d'affaires". En clair, l'organisme met en relations les entreprises désireuses de développer leurs affaires avec Honk Kong et la Chine à l'import et à l'export.

Un millier d'entreprises des départements de l'Hérault et de l'Aude ont été contactées. Soixante-et-une d'entre elles ont d'ores et déjà confirmé leur participation à cette journée. Elles bénéficieront d'informations sur l'environnement juridique, légal et fiscal du marché chinois et pourront profiter de l'expérience de deux chefs d'entreprises du bassin de Thau.

Le Sétois Philippe Nivard (Nivard international, négoce) et l'Agathois Jean-Louis Cousin (actuellement directeur de la capitainerie du Cap d'Agde et ex-directeur de centrales d'achats) témoigneront de leur parcours et se plieront au jeu des questions réponses.

Dans la foulée de cette journée, et dans le même esprit, le HKTDC se mettra à la disposition des vignerons héraultais le 28 avril prochain à Béziers.

Midi Libre SETE - Business « Avec Hong Kong, de belles opportunités »

Édition du dimanche 28 mars 2010

« Avec Hong Kong, de belles opportunités »

DR

Marc Allard est directeur du Hong Kong trade development council. Il a rencontré jeudi à Sète les chefs d'entreprises de la région

Quel était le but de cette journée ?
Le HKTDC est une organisation de promotion du commerce extérieur. Nous voulions présenter ce jeudi à Sète ce que Hong Kong et plus globalement le marché chinois peuvent apporter aux entreprises de la Région. C'était une journée de conseils et d'aide à l'export comme à l'import.

Quel bilan en tirez-vous ?
Environ 80 personnes étaient présentes. C'est un beau succès qui démontre un véritable intérêt pour ces débouchés asiatiques. Mais on a pu également constater le manque d'informations dont disposent les entreprises locales. Les questions ont été nombreuses, suivies souvent par des entretiens individuels que nous avons organisés dans l'après-midi.

Quels sont selon vous les atouts économiques de la Région et du bassin de Thau ?
Au cours de la journée, nous nous sommes rendus compte que les demandes étaient essentiellement orientées à l'export sur des produits traditionnels. Le vin notamment. Mais des secteurs plus pointus avec des entreprises travaillant dans les nouvelles technologies ou le développement durable se sont mis en évidence.

Pour les viticulteurs locaux, que peut représenter le marché chinois ?
Il y a de belles opportunités. Hong Kong vient de porter les droits de douanes sur le vin à zéro. Cela accompagne un boom de la consommation constaté ces dernières années : une augmentation de 80 % en 2008, de 41 % en 2009. Hong Kong est plus concerné par les vins haut de gamme et le marché chinois par des vins moins élaborés. Il faut aussi savoir que les vins importés à Hong Kong sont dans une large proportion réexpédiés partout dans le monde par les wine trader.

A ce sujet, nous montons une opération avec des négociateurs de Hong Kong à Béziers le 28 avril pour leur faire découvrir les vins du Languedoc-Roussillon.

Recueilli par F.D.