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30/01/2009

Midi Libre Sète 30/01/2009 Mode d'emploi des finances municipales

Edition du vendredi 30 janvier 2009

DR

Budget Mode d'emploi des finances municipales

En 2009, la Ville de Sète dépensera 68,699 M€ pour faire fonctionner ses services et consacrera 17,652 M€ pour rembourser sa dette et réaliser les investissements programmés.

D'où vient l'argent ? Quelles sont les principales sources de revenus et à l'inverse les grands postes de dépenses ? Explications.

La Ville dispose de trois sources de revenus principales.

  1. A commencer par les impôts locaux qui représentent à eux seuls la moitié des finances de la Ville. Mais attention : quand un Sétois paie 100 € pour sa taxe foncière ou sa taxe d'habitation, tout ne revient pas à la Ville. 35 € sont en effet réorientés vers le Département, la Région et l'intercommunalité. Ainsi, il ne suffit pas que la Ville augmente ou réduise ses taux d'imposition pour que les impôts locaux grimpent ou baissent. Tout dépend de ce que font les autres collectivités locales. L'incidence des bases, calculées par les services fiscaux, entre également en compte. Cette source de revenus représente pour 2009 36 M€.
  2. Autre poste : la taxe professionnelle (TP). Cette taxe versée par les entreprises n'est plus perçue par la Ville mais par l'agglo. L'agglo en reverse toutefois une partie à la Ville sur la base du montant que celle-ci collectait avant le transfert. Ainsi, Sète récupère chaque année 11,5 M€ de TP.
  3. Troisième source : les dotations et compensations de l'Etat qui représentent 17,7 M€. Pour simplifier, la fameuse dotation globale de fonctionnement est versée par l'Etat en fonction du nombre d'habitants, soit pour 2009, 9,4 M€. La dotation de solidarité urbaine, répartie selon les besoins dans les différentes villes de France, se chiffre, elle, à 1,15 M€. Le reste, ce sont des compensations liées à diverses réformes fiscales.
  4. Enfin, le budget est complété par des remboursements d'assurances, des cessions de biens immobiliers et le produit de différents services (piscine, halte-garderie, location des halles, etc).

Côté investissements, la Ville s'appuie essentiellement sur l'excédent de fonctionnement (différence entre les recettes et les charges de fonctionnement, 3 M€ cette année), les subventions et l'emprunt qui se chiffre en 2009 à 5,6 M€.

Voilà pour les recettes.

Ne reste plus qu'à dépenser cet argent. Et là, c'est beaucoup plus simple. Car la moitié du budget de Sète passe dans les salaires du millier d'agents municipaux, 20 % étant consacrés aux charges courantes (énergie, téléphone, fournitures de bureau, véhicules, etc.) et près de 18 % aux subventions.

Dans ce dernier domaine, le centre communal d'action sociale récupère la plus grosse part du gâteau (3,8 M€).
Les associations sportives, caritatives ou culturelles bénéficient, elles, d'une enveloppe annuelle de 2,95 M€.

François DORÉ

29/01/2009

Midi Libre Sète 29/01/2009: Maintenir des investissements élevés

BUGET 2009 La Ville veut maintenir des investissements élevés


12 M€ sont inscrits au budget 2009 voté hier par les élus « C'est un budget monté et adapté à la situation de crise économique mondiale qui touchera la Ville au 2 e semestre 2009 » .
Sète ne fera donc pas exception. Le maire François Commeinhes l'a clairement indiqué : le budget qu'il a présenté hier soir en conseil municipal, salle Brassens, tient compte du contexte économique difficile.
Pas question pour autant pour le premier magistrat de sombrer dans le pessimisme. Au risque de jouer les Normands, François Commeinhes l'a assuré : « Il s'agit d'un budget offensif mais raisonnable. » La majorité a ainsi pris le pari de jouer sur deux tableaux : « Nous avons eu la volonté de maintenir un niveau d'investissements important mais nous avons aussi demandé un effort collectif d'économies drastiques à tous les services. »
Cela se traduit par un budget investissements doté de 12 M€, ce qui, compte tenu des sommes non dépensées l'an dernier, peut raisonnablement faire grimper les réalisations à 14 M€. On serait alors dans la moyenne des investissements de ces sept dernières années sachant, quand même, qu'en 2008, ce sont quelque 17 M€ qui ont été investis sur la Ville.
En 2009, les secteurs les mieux servis sont l'éducation avec la poursuite du plan pluriannuel de réhabilitation des écoles (1,5 M€) ; le logement avec 350 000 € pour la rénovation d'immeubles dans le cadre du Plan de rénovation immobilière (PRI) et le secteur sportif avec la réfection de la halle Marty au Barrou et surtout la réalisation d'ici septembre, de la base nautique des Quilles.
2009 verra également le lancement d'un programme pluriannuel d'investissements pour remettre au goût du jour le gymnase Clavel. Quant aux travaux de voirie et de réseaux, ils constitueront comme toujours un poste essentiel de dépenses, avec 3,3 M€ d'investissements programmés.
A noter que dans le budget 2009, la Ville provisionne aussi des sommes en vue de la réalisation de la future caserne des pompiers et de la réhabilitation des halles centrales.
Côté fonctionnement, le leitmotiv à l'hôtel de ville en 2009 est la diminution des frais. Un nouveau système informatique devrait réduire le coût de la facture téléphonique de 80 000 €, la renégociation des contrats d'assurance devrait permettre de dégager 120 000 € et l'évolution de la masse salariale devrait être « raisonnablement contrôlée. »
Reste une question : la crise et le maintien d'un niveau d'investissements élevé ne vont-ils pas compromettre la promesse faite par François Commeinhes lors des Municipales d'entamer une baisse des impôts à mi-mandat ? Le premier magistrat assure que non. « Ça reste mon but, dit-il, je l'ai dans ma tête ». Il ajoute d'ailleurs qu'en sept ans, la capacité d'autofinancement de la Ville a été restaurée et pour prouver cela, il livre deux chiffres : « La dette est passée de 68 à 74 M€ mais parallèlement nous avons réalisé près de 100 M€ d'investissements ».

Jean-Pierre SOUCHE

17:34 Publié dans Financements, Municipalité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : municipalité, budget | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/01/2009

Midi Libre SETE 22/01/2009 "Fruits & légumes Carmel attendus à Sète"

Édition du jeudi 22 janvier 2009

Photo V.A

L'arrivée du groupe AGREXCO, principal importateur israélien de produits agricoles, créerait entre 50 et 100 emplois et l'embauche de 50 dockers.

Tout le monde connaît les produits CARMEL, une marque du groupe AGREXCO, principal exportateur israélien de produits agricoles (fruits, légumes, fleurs). Eh bien ce groupe, un mastodonte dans le secteur, aurait décidé de s'installer « d'ici deux ans » sur le port de Sète (Hérault). En déménageant sa ligne de livraison qui se trouve actuellement à Marseille (Bouches- du-Rhône).

Port Sud de France, l'établissement public qui gère la place portuaire sétoise, pour le compte du conseil régional, avait lancé un appel à projets à l'automne dernier auquel Agrexco avait répondu.

Des coûts relativement bas et une paix sociale pérenne sont les grands atouts du port de Sète qui est en passe de détrôner son grand voisin marseillais, dont les dockers disent redouter, rien de moins, une baisse de 15 % de leur activité (lire ci-dessous).

« Cette arrivée d'AGREXCO apportera entre 50 et 100 emplois directs au port de Sète sans oublier de la cinquantaine de dockers que cela fera travailler », confie Michel Liguori, responsable CFDT du port sétois. De plus, un protocole d'accord  avec les syndicats aurait été signé avec l'armateur. Plusieurs opérateurs évoquent un trafic de 800 000 tonnes / an en « vitesse de croisière » soit une hausse inespérée de 30 % de la totalité du trafic sétois.

Du côté d'AGREXCO , le responsable de la logistique, joint par téléphone, Jean-Pierre Pachy, a confirmé hier soir la nouvelle du bout des lèvres, sans en dire davantage. « Je vais contacter ma direction à Tel Aviv », a-t-il expliqué. Dans l'entourage du président Georges Frêche, on ne confirme ni ne dément cette arrivée. « Les discussions se poursuivent avec ceux qui ont répondu aux appels à projets », dit-on simplement.

Cette annonce intervient deux mois après que Georges Frêche, président de la région, eut promis un plan d'investissement de 200 M € sur dix ans pour dynamiser le port sétois, dont 11 M € ont déjà été investis.

12:39 Publié dans OGM, Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : port sud de france | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook