Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/06/2009

Ecologie Languedoc-Roussillon

Association loi 1901

17 QUAI PASTEUR 34200 SETE

direction@ecologie-lr.fr

  • Président Yves PIETRASANTA
  • Vice président Hérault Jean-Baptiste GIORDANO
  • Vice Président Gard Hélène MEUNIER
  • Vice Président P. O. Alain BOUSQUET
  • Vice Président Lozère Francis FALGUEYRAC
  • Vice Président Aude Michel CORNUET

Confrontés à l’abandon de nos territoires par l’Etat et face aux grands défis environnementaux et économiques nous nous devons de contribuer solidement au destin de notre Région. Elus, associatifs ou simples citoyens nous rejoignent tous les jours plus nombreux pour mettre en oeuvre les valeurs du Développement Durable et de l’Ecologie Politique. Notre mouvement citoyen est présent sur les cinq départements de notre région . Il se veut, ouvert, démocrate , humaniste, écologiste et proche des réalités du terrain. Représentatif des spécificités de nos territoires il se veut surtout particulièrement fructueux en propositions et actions concrètes dans le développement social, l’expansion économique et le respect de l’environnement de la Région Languedoc- Roussillon .

Yves PIETRASANTA

Les premiers bulletins d'information de l'association :

  1. N°1 Mars 2009 - Mortalité estivale des huîtres : depuis février 2009, 12 sites sous l’oeil du microscope
    http://www.ecologie-lr.fr/publi_mars_2009_hu-tres-1.pdf
  2. N°2 Avril 2009 - Le fantassin écologique
    http://www.ecologie-lr.fr/wpfichiers/Ensemble_nouveau240309_pour_orthographe.pdf
  3. N° spécial Européennes  Mai 2009 - L’action de l’Union Européenne en Languedoc – Roussillon
    http://www.ecologie-lr.fr/Europe_compatible-1.pdf

De 2007 à 2013, 800 millions d’euros de crédits européens seront alloués au Languedoc-Roussillon.

Atouts majeurs [U.E. Politique Régionale Inforégio. Programme opérationnel « Languedoc-Roussillon»]
- économie est en pleine mutation dans les domaines de la viticulture et du tourisme.
- croissance démographique la plus importante de France tandis que son taux de chômage reste très élevé (plus de 12 pour cent)
Impulsée par la Région, la croissance verte lui va comme un gant. Et ça tombe bien ! La politique communautaire consacrera un tiers de ses budgets à l’économie verte, la croissance et les emplois durables. En oeuvrant à l’engagement de l’Europe dans la lutte contre le changement climatique (soit réduire à l’horizon 2020 de 20 pour cent des gaz à effet de serre et porter à 20 pour cent la part des énergies renouvelables) c’est une orientation nouvelle de la production et des modes de vie qu’initie l’Europe.

  • De 2007 à 2013, 270 millions d’euros de fonds structurels européens FEDER seront alloués au développement économique du territoire selon 3 axes : le développement de l’innovation et la connaissance, la qualité et l’attractivité environnementale des territoires, l’accessibilité et le développement du territoire.
  • De plus, 162 millions seront affectés à soutenir l’emploi et la formation grâce au fonds social européen, le FSE.
  • L’union consacrera 303 millions au développement rural de fonds FEADER.
  • Elle consentira 6,2 millions au titre du fonds européen pour la pêche, le FEP.
  • Enfin 50 millions viendront financer les programmes interrégionaux et de coopération territoriale.

Ces 800 millions d’euros ne sont que la partie communautaire des fonds injectés en faveur de l’économie régionale. Chaque fois qu’un programme est mis en oeuvre par l’Union, l’Etat et la Région mettent également la main à la poche soit 1,3 milliards d’euros supplémentaires dans le cadre du contrat de projets Etats-Région.
Au total, ce sont plus de 2 milliards qui nourriront les projets du Languedoc-Roussillon pour la période 2007-2013.

Exemples d’affectation de fonds structurels.

Dans l’Hérault, la protection du lido de Marseillan à Sète est redevable de fonds FEDER. Ces travaux contribuent à l’attractivité environnementale des territoires, la revalorisation du littoral et de sa biodiversité. C’est une zone touristique, viticole et industrielle. Le déplacement de la route, l’aménagement de parkings, la restauration des sites naturels dégradés et le maintient de l’activité économique sont subventionnés par l’Union européenne. Cette dernière s’appuie sur les collectivités locales dont la Communauté d’Agglomération de Thau.

En Lozère, c’est la filière bois qui, entre autres, bénéficie de fonds encourageants l’utilisation des énergies renouvelables. Agricole et sylvicole, la Lozère doit moderniser les outils de production et développer la formation professionnelle dans ces secteurs.

L’Union Européenne est engagée aux côtés de la Région dans la protection de Parcs Naturels régionaux notamment dans les Pyrénées Orientales.

Elle subventionne également les infrastructures portuaires, la reconversion et la modernisation de la flotte de pêche.

Mais aussi la recherche, l’innovation, les technologies de l’information et de la communication, les transports alternatifs à la route, la préservation de la qualité de l’eau, la réhabilitation des sites, la prévention des risques (les inondations par exemple).

Autres apports

Les collaborations transrégionales et transnationales (participations à l'espace Méditerranée, espace SUDOE)

Le dispositif « Jeremie » entend encourager les collectivités locales à participer à des mécanismes d’ingénierie financière. Il a été conçu avec le fonds européen d’investissement (FEI), la Région Languedoc-Roussillon et l’Etat. Avec 15 millions de la Région Languedoc- Roussillon et 15 millions du fonds européen d’investissement, ce sont 30 millions d’euros injectés dans des intermédiaires financiers partenaires et un véritable ballon d’oxygène apporté directement aux petites et moyennes entreprises via du micro crédit, du capital investissement, de la garantie de prêts dans un contexte de crise du crédit.

La grande bataille à venir du Languedoc -Roussillon se situe dans le domaine de l’énergie

La région Languedoc- Roussillon produit moins de 1 pour cent de l’énergie nationale tandis qu’elle en consomme 3 pour cent.

Pour assurer l’indépendance énergétique du pays et la sécurité d’approvisionnement, garantir la compétitivité du prix de l’énergie, préserver la santé humaine et l’environnement et enfin respecter la cohésion sociale et territoriale en assurant l’accès à l’énergie à tous, le Grenelle de l’Environnement s'est donné pour objectif de couvrir dès 2020, 23 pour cent de sa consommation énergétique par des énergies renouvelables, contre 10,3 pour cent aujourd’hui. C’est un véritable changement de politique qu’engendrera cette croissance.

La production d’électricité centralisée est devenu un mode de production difficilement défendable : On est obligé de la convertir à très haute tension afin d’éviter les pertes et, de plus, elle ne se conserve pas. En revanche, développer les énergies renouvelables signifie produire l’électricité de manière éclatée, décentralisée, dans des sites proches des lieux de consommation. Quoi que beaucoup plus raisonnable du point de vue technique, c’est un revirement stratégique et politique. Et la France n’aime pas ça !

La tournée de Nicolas Sarkozy en Afrique, pour assurer aux électriciens des importations d’uranium et la décision prise de construire de nouveaux réacteurs montre que la France renonce à regret à son modèle énergétique.

Les atouts du Languedoc-Roussillon pour développer ses capacités de production d’énergie verte :
- un ensoleillement exceptionnel, 
- une vaste capacité électrique potentielle liée à ses réserves hydrauliques, 
- un tiers de son territoire boisé et de nombreuses zones ventées.

En 2006, la production régionale d’énergie électrique était à 57 pour cent d’origine hydraulique, un chiffre variable lié à la pluviométrie, 18 pour cent d’origine thermique, 14 pour cent d’origine nucléaire, les 10 pour cent restants d’origine éolienne [DRIRE : Analyses Sectorielles Régionales, 2008].

Dès 2007, le développement du solaire thermique et photovoltaïque s’est accéléré lié, en premier lieu, à la demande des particuliers.

En 2008, le pôle de compétitivité DERBI (développement des Energies Renouvelables dans le Bâtiment et l’Industrie) commence à produire ses effets et de nouveaux opérateurs industriels entrent en action, avec notamment des projets d’implantation de fermes photovoltaïques.

Avec un tiers du territoire boisé, le Languedoc-Roussillon est également particulièrement bien placé pour valoriser la biomasse. On pense en premier lieu à la Lozère. A titre d’exemple, la société « Bio Energie Lozère » vendra l’électricité produite aux distributeurs à un tarif préférentiel. Des chaufferies collectives voient le jour et valorisent les ressources en bois grâce à des incitants financiers mis en place à la fois par la Région et les fonds FEDER de l’Europe. Le prélèvement effectué sur ces ressources en biomasse atteint à peine le quart de sa capacité de régénération. Cela laisse une belle marge de manoeuvre.

L’énergie éolienne offre également des possibilités de développement, même si se pose la question de l’implantation paysagère. Pour la région 7 zones de développement éolien ont été créées, plusieurs dizaines d’autres sont en cours d’instruction. La DRIRE estime que deux tiers des gisements éoliens de la région restent encore à exploiter. Une part très importante (57 pour cent) de la production d’électricité du Languedoc Roussillon provient de l’hydroélectricité. Si l’électricité ne se stocke pas, l’eau qui permet de la produire est mise en réserve dans les barrages. D’importantes concessions sont à renouveler. La nécessité de maintenir voire développer la production dépend des ouvrages et mais aussi des ressources en eau. Les changements climatiques et un déficit croissant de pluviométrie pourraient changer la donne.

Demeurent de multiples voies de recherches à développer- et financer - afin d’inventer les gisements énergétiques de demain et améliorer les rendements des sources déjà exploitées. L’énergie du soleil dispensée à la surface de la terre représente 4 milliards de tonnes équivalent-pétrole par seconde. Ca laisse rêveur et offre de belles perspectives.

Article original de Marcelle Termollejournalisterédactrice en chef en retraitede la RTBF à Mèze

 

00:34 Publié dans Conchylicuture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : conchyliculture, mortalité, huitre, thau, énergie, politique | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

car té
Pourrais-je connaître l'adresse de Marcelle Termolle( ou l'adresse e -mail) car téléspectatrice belge, je voudrzais avoir de ses nouvelles?
Merci de l'attention que vous porterai à ce message.

Écrit par : Mairaiaux | 17/06/2009

voici mes coordonnées

Écrit par : Termolle | 27/06/2009

Les commentaires sont fermés.