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01/07/2010

Revue de presse de projets locaux

Les Verts soutiennent les modes de production alternatifs dans l’Agriculture, la Pêche, l’Artisanat

Reportage sur “Café écolo” du Vendredi 25 au SAMARY (Sète) dans l'Hérault du jour du mercredi 30 juin 2010 : Donner une éthique à l'économie – AMAP, SCOP…

Midi Libre Édition du jeudi 1 juillet 2010

Le projet d'agglo adopté sans Sète et Marseillan

Photos Christophe FORTIN

THAU - Le projet d'agglo adopté sans Sète et Marseillan

Réunis hier soir à Gigean, les conseillers communautaires ont à la majorité voté pour le projet après des débats mouvementés

39 conseillers. 23 voix pour. Celles de Gigean, Frontignan, Balaruc-le-Vieux, Balaruc-les-Bains, Vic-la-Gardiole et Mireval. 4 abstentions (Marseillan). Et 12 Sétois qui n'ont pas participé.

Le compte est bon. Enfin, si l'on peut dire, car les débats qui ont précédé l'adoption du projet de territoire, devenu projet d'agglo, pour une question sémantique ou juridique selon le camp où l'on se place, ont été l'occasion d'évoquer règlements et comptes.

Ainsi, Sète, derrière son maire, a souhaité « que puisse être retravaillé ce projet ». Qui, pour François Commeinhes, manque d'« élément financier et budgétaire » au point que, dans un contexte de crise, « il deviendra indispensable de mettre en place une taxe additionnelle ». Voilà pour les comptes.

Et pour les règlements, la procédure d'élaboration du projet ne serait juridiquement pas conforme aux textes. Yves Michel, maire de Marseillan, s'est abstenu, lui, car il souhaite toujours que sa ville soit « rattachée à l'agglo Hérault-Méditerranée ».

Quelques joutes verbales plus tard - nous y reviendrons -, Pierre Bouldoire, qui préside l'établissement public, a assuré que l'Agglo avait « les ressources, les capacités de mener à bien ce projet » sur 10, voire 12 ans si une baisse des recettes nécessitait un réajustement.
« Vous avez loupé une occasion de montrer aux habitants que nous sommes à leur service, que nous dépassons nos clivages qui nous divisent depuis lontemps », a même déclaré le président en s'adressant aux Sétois et aux Marseillanais. Doux rêveur.

Yohan DOUCET

THEATRE DE LA MER - Quel écrin dans le futur ?

Une pré-étude de la mairie balaie l'ensemble des travaux à mener pour que le théâtre de la Mer soit encore plus accueillant

L'appel d'offres pour l'étude d'extension et de modernisation du théâtre de la Mer, en partenariat avec la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) et les Bâtiments de France, a été publié la semaine dernière.

Reste que la Ville de Sète ne part pas le nez au vent dans cette affaire. Ainsi une pré-étude a été établie par les services municipaux afin d'établir une liste de préconisations. Pour que cet écrin unique perdure tout en étant agrandi et modernisé.

Dans ce document d'une trentaine de pages est notamment évoqué le gain de places dans l'enceinte. Rappelant qu'en « 2006, la capacité d'accueil est passée de 1 485 à 1 810 places, dont 1 524 assises » , le rapport localise les endroits où il est encore possible de gagner des places : au-dessus de la régie, ce qui pousserait le mur de lumières contre le mur d'enceinte, et sur la terrasse intermédiaire. Peu ou prou, deux cents places assises pourraient être ainsi grignotées.

Il est aussi évoqué la suppression des deux premiers rangs les plus proches de la fosse afin de pouvoir accueillir davantage de public pris par le démon de la danse.

Des spectateurs qui ne risqueront plus de se rompre le cou dans les escaliers. Les préconisations du dossier visent en effet à l'égalisation de toutes les marches du théâtre. Quelques-unes d'entre elles accueillent d'ailleurs des tours de lumière. Ces éléments disparaîtront.

Tous les accès devraient être repensés. Les cheminements du public seront mieux mis en valeur et améliorés afin d'éviter les engorgements tant humains qu'automobiles.

Ainsi - et pour le coup le théâtre de la Mer retrouvera son profil d'antan - une, voire deux passerelles pourraient être implantées au-dessus de la route vers le futur emplacement de l'office de tourisme (dans les anciens bâtiments d'Ifremer). Une autre passerelle longeant la montée du théâtre pourrait ainsi doubler les flux de spectateurs. Et séparer les trafics de personnes entre les techniciens des concerts et le public.

En terme de stationnement, l'idée de la mise en place d'une navette de bus de la Ville ou du privé, pour les parkings les plus éloignés et notamment ceux de la plage, avec un coût reporté sur le billet, est lancée. Tout comme celle de l'instauration d'une navette maritime, amenant le public du parking situé à l'entrée de la ville au théâtre, avec un coût reporté sur le billet.

Les personnes handicapées ne sont pas oubliées. Ainsi pour permettre une meilleure accessibilité aux individus à mobilité réduite, un plus grand nombre de places de stationnement réservées est prévu tout comme l'installation de monte personnes pour accéder aux terrasses.

Le reste de l'épais dossier rédigé par les services municipaux évoque par la suite des éléments qui seront moins visibles pour les spectateurs, comme l'assainissement de la structure béton, l'étanchéité, la mise en place d'un quai de déchargement.... Bref une véritable modernisation de fond en comble. Reste désormais à savoir quand.

Philippe MALRIC pmalric@midilibre.com

10:19 Publié dans Agglo, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : luttes claniques | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

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