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02/07/2011

Languedoc-Roussillon Immobilier : que peut-on acheter avec 220 000 euros ?

MIDI LIBRE 02/07/2011, 06 h 00 | Mis à jour le 02/07/2011, 12 h 41

SOPHIE GUIRAUD sguiraud@midilibre.com

17 réactions

Une maison typique des année 90 dans le Biterrois : "On peut difficilement trouver mieux."

Une maison typique des année 90 dans le Biterrois : "On peut difficilement trouver mieux." (Photo SYLVIE CAMBON)

Plus de 3 600 € le m2 neuf à Montpellier, 2 400 € à Millau. Un prix moyen d’achat de 149 000 € pour une maison neuve à Carcassonne, et 285 500 € à Montpellier : la région cache une réalité très éclectique en matière d’immobilier, les baromètres des professionnels en témoignent.

Les notaires du Languedoc-Roussillon et de l’Aveyron nous ont emmenés visiter ces biens disparates. Avec une feuille de route : on cherche un bien à 220 000 €, le prix qui “passe” encore auprès des banques quand on sollicite un crédit. Sachant qu’aujourd’hui, "tout se négocie", disent les professionnels.

Ce n’est même plus un jeu : le vendeur vend cher et l’acheteur fait baisser. Cette “loi” n’empêche pas les exceptions, on achète encore cher sur un coup de cœur. Mais si on reste fidèle aux prix du marché, pour 220 000 €, on peut acquérir une “perle” dans un ancien domaine viticole de l’Aude, un appartement dans un quartier populaire un peu excentré de Montpellier, un pavillon en lotissement à Villeneuve-lès-Béziers ou à Millau, plus récent à Millau que dans le Biterrois. On a aussi un appartement des 70’s à Port-Camargue, et un bel appartement bourgeois au centre de Nîmes. Visites.

Aude : la bonne affaire

Un corps de ferme au milieu des vignes, à vingt minutes de Narbonne, sur la route de l’abbaye de Fontfroide. Murs épais en pierre, belles poutres, grands espaces... à 5 km du village de Saint-André-de- Roquelongue, 1 300 habitants, une école primaire, une épicerie, une boulangerie, une supérette, un médecin, une pharmacie, un infirmier, un kiné...

Ici, sur ce qui est longtemps resté une exploitation viticole, on a l’impression d’avoir trouvé la perle rare pour 220 000 € tout juste. L’ensemble, mis en vente à 245 000 € cet hiver, vient d’être acquis par des Belges. "Il y a dix ans, c’était une ruine", rappelle l’ancien propriétaire, qui a refait le toit, mis en place un assainissement individuel et tout aménagé avec goût.

Passé une lourde grille, le chemin longe la cave et descend vers une maisonnette de 90 m2 sur trois niveaux, avec trois chambres, salle de bain, salle d’eau. Derrière, un jardin sauvage ouvert sur la garrigue, avec une piscine hors sol.

Il faut revenir vers la cave pour accéder à l’habitation principale. Au rez-de-chausée, 80 m2 à aménager, le nouveau propriétaire veut y faire une salle de détente. Un petit escalier s’ouvre sur un vaste séjour. A gauche, une chambre. Plus loin, à l’autre extrémité de la pièce principale (hauts plafonds, poutres apparentes, parquet clair à larges lattes, murs de pierre, coin repas, coin salon, climatisation réversible gainable, sortie sur le jardin), on arrive sur deux autres chambres mansardées. Toilettes, une salle de bain verte, une salle d’eau bleue avec colonne de douche hydromassante.

La bonne nouvelle : dans l’Aude, touchée de plein fouet par la crise de l’immobilier en 2008-2009, il y a d’autres bonnes affaires à faire, affirme Me Brousse, notaire. Pourtant, "il y a cinq ans, ce type de biens se vendait à 300 000 €. Et c’était extrêmement rare"...

Montpellier : tout près du tramway

"On avait acheté pour le parquet et les placards", raconte la propriétaire, désireuse aujourd’hui de céder son 90 m2 montpelliérain, affiché à 230 000 €. Au premier étage d’une résidence située entre une école maternelle et un petit îlot de verdure, au cœur du quartier de Celleneuve, sur la ceinture ouest de la ville prochainement desservie par le tramway, l’appartement est aussi à deux pas des commerces, dans ce bout de ville populaire aux allures de village, avec son boulodrome, son parc, son esplanade, sa Maison pour tous...

Passé le portillon ouvert par digicode, quelques pas sur le parking et on entre dans un hall carrelé clair parfaitement entretenu. Au premier étage (sans ascenseur), l’ensemble, en bon état, est assez séduisant. Après le hall d’entrée, à droite, la cuisine (au goût du jour) avec un tout petit dégagement extérieur, puis un salon et le coin repas installée dans une ancienne loggia carrelée devenue véranda, orientée plein sud avec des arbres en contrebas. On revient sur le couloir, qui s’ouvre sur les trois chambres. Tout au bout, une coquette salle de bain avec une belle douche. Les toilettes sont séparées.

Ce qu’on ne voit pas : un garage, un emplacement de parking, un cellier au demi-étage.

Côté pratique : la climatisation réversible dans le séjour et dans une chambre. La chaudière a été changée il y a deux ans. Les radiateurs sont en fonte, le chauffage au gaz. Il y a des placards dans toutes les chambres (avec moquette) et dans le couloir. Les ouvertures sont protégées par un double vitrage, les volets en PVC. La façade a été refaite il y a cinq ans. A savoir : il faudra débourser 100 € mensuels de charges.

En lotissement dans le Biterrois

Petit portillon de bois, terrain clôturé, gravier dans l’allée, des lauriers envahissants masquent le jardin en friche aux curieux. A Villeneuve-lès-Béziers, un négociateur patient devrait arracher l’ensemble, mis à la vente en début d’année, pour 220 000 € environ. Il est aujourd’hui affiché à 238 200 €, ce qui rapportera 230 000 € au vendeur.

Située dans un quartier calme, sans vis-à-vis immédiat, la bâtisse a, vu de l’extérieur, l’allure classique des villas construites il y a vingt ans : épais crépis un peu vieilli, volets de bois marron foncé (en bon état). Les pièces à vivre sont de plain-pied, mais pour y accéder, il faut grimper... à l’étage, au-dessus du garage.

Pas l’idéal : "Les gens aiment avoir un accès direct sur l’extérieur", commente le cabinet notarial qui propose le bien. On accède à la porte d’entrée par un large escalier, avec, en guise de palier, un balcon un peu étroit pour y déjeuner.

D’entrée, c’est le séjour, 29 m2, on peut agrandir la pièce une fois tombée la cloison avec la cuisine mitoyenne (10 m2), encore au goût du jour. A droite, un couloir mène aux chambres (avec du parquet) à la salle de bain et aux WC (séparés). Tout au bout, une porte s’ouvre sur un escalier qui descend... à l’immense (80 m2) garage carrelé. Sans charme mais propre et fonctionnel.

Le centre-ville est à deux pas, le centre commercial à cinq minutes en voiture, les enfants peuvent être scolarisés dans le village. "Au prix actuel du marché, on peut difficilement trouver mieux", affirme l’intermédiaire.

Dans le même budget, on a, à deux rues de là, une maison très vieillotte, tout à refaire, mise à prix à 265 000 €, qui vient de se vendre pour 197 000 €. Ou une maison de ville des années 70 à Béziers (133 m2 habitables sur 346 m2, 17 m2 de véranda chauffée, trois chambres, deux faces, non mitoyenne, un garage de 110 m2...). Charmante sur le papier mais toute en longueur. Et côté impôt, c’est plus cher : 2100 € de taxe foncière.

Les plus : une maison quatre faces, la climatisation réversible dans le séjour, bonne exposition, double vitrage, grands placards, jardin piscinable, puits, pas de vis-à-vis, garage pouvant être transformé en salle de jeux.

L es moins : on est en zone inondable (zone bleue), maison classée “E” en consommation d’énergie, plafonds recouverts de plaques d’isolants en polystyrène peu esthétiques, appareils de chauffage “grille-pain”.

À Nîmes, un grand appartement bourgeois

Des plafonds à plus de trois mètres, du parquet, des moulures, des portes à deux battants avec vitres teintées... Pas de garage ni d’extérieur, mais un balcon ouvert sur le jardin du rez-de-chaussée, propriété du conseil général... À deux pas de la préfecture, ce grand (133,53 m2) appartement bourgeois de Nîmes, situé au deuxième étage d’un immeuble haussmanien, a de l’allure.

La propriétaire vient de vendre pour 223 000 €, et l’acquéreur fait une bonne affaire : « J’aurais pu être 10 000 € au-dessus, mais il va falloir refaire la façade », se justifie la vendeuse, « pressée », qui se projette déjà dans sa nouvelle acquisition, toujours en plein centre-ville, un 170 m2 à rafraîchir avec 50 m2 de patio acheté pour 320 000 €. La plus value est de toute manière assurée, puisque le bien vendu a été acheté pour 600 000 F en 2000.
Le quartier, quadrillé de plaques d’avocats et de médecins, est calme. Le large hall d’entrée s’ouvre à droite sur une cuisine moderne égayée de murs vert pastel, avec fenêtre sur jardin et accès au balcon. Avant d’y arriver, les WC, discrets dans un recoin. Un grand placard aussi.
Après, il y a la salle à manger (sur jardin également) et une grande chambre avec dressing sur un sol à la moquette rouge vif, posée sur des carreaux en ciment. Côté rue : un grand salon avec cheminée (l’appartement en compte quatre), deux chambres dont une fait office de bureau. Tout au bout, la salle de bain coquette avec grande douche et vasque en inox sur un plan en mosaïque et, au sol, revêtement imitation galets. Aucune fausse note, juste un rafraîchissement à prévoir, même si la propriétaire quitte les lieux faute d’avoir pu engager de grands travaux : transformer le balcon en terrasse, installer le bureau dans la cuisine et aménager une cuisine dans le séjour, faire tomber des murs...
Les fenêtres, à double vitrage, sont équipées de volets roulants électriques. L’appartement est climatisé. Les charges de copropriété sont abordables, 500 € par an.
L’ensemble fait partie des biens qui ont la cote sur un marché nîmois plutôt atone depuis le printemps, affirme le notaire qui a réalisé la transaction : « On est dans un immeuble en pierres, bourgeois, au cœur d’un des quartiers de la ville les plus demandés. »

Un 60 m2 à Port-Camargue


La mer est à 500 mètres, la piscine à deux pas. Pour à peine plus de 220 000 € (225 000 €), on peut acheter, à Port-Camargue, un appartement impeccable dans un immeuble typique de la mi-70 : hall d’entrée en marbre, couloir moquetté marron avec des panneaux laqués rouge vif aux murs et lumière verte tamisée... On est sur le faux rez-de-chaussée surélevé d’un ensemble de trois étages. Kitchenette minuscule mais ultra-fonctionnelle en rentrant...

En face, un grand séjour éclairé d’une large baie vitrée ouverte sur une terrasse de 25 m2 , parfaitement aménagée, sur un espace gazonné : juste pour regarder, l’espace appartient à la copropriété. La chambre de l’appartement donne aussi sur la terrasse. On est loin des huit couchages annoncés... à moins d’utiliser l’antichambre devenue salon et un espace attenant au séjour où nicher des lits superposés.

L’ensemble est en parfait état, carrelé uniformément de tomettes marron, toilettes séparées, jolie salle de bains, climatisation réversible. Pour le prix, on a un parking collectif, un cellier collectif pour ranger les vélos, et accès à une belle piscine qui donne sur la marina en contrebas. "Un bon rapport qualité prix", commentent notaire et agent immobilier, dans une résidence avec concierge, où il faudra s’acquitter de 140 € de charges mensuelles. Mais ici, disent-ils, "tout est cher". Jusqu’à "8 000 € le m2 dans le quartier des marinas".

"Je viens de rentrer un 3 pièces de 40 m2 face à la mer dans son état d’origine pour 230 000 €", témoigne l’agent immobilier. Qui fait visiter, pour cette même somme, une maisonnette récente (2001) de trois pièces (73 m2) avec terrasse, jardinet ombragé, garage et abris jardin... à 500 m d’un centre commercial et 20 minutes à pied de la plage.

À Millau, quasi neuf


Quand le prix moyen de vente d’une maison est de 175 000 € à Millau, avec 220 000 €, on n’est pas pour autant le roi du pétrole. Pour la somme, on achète aujourd’hui une maison récente dans un lotissement de Saint-Léons, à vingt kilomètres de Millau. Pour le même bien en ville, « il faudrait rajouter 40 000 € », estime un notaire, qui présente deux biens intermédiaires. Deux maisons, puisqu’ici, « on privilégie l’habitat individuel ».

La première s’est vendue un peu au-dessus : 240 000 € pour cette grande maison avec une façade rose saumon construite dans un lotissement, sur les hauteurs de Millau, à côté de l’hôpital et du lycée public, avec vue sur le viaduc et la ville mais loin des premiers commerces, il n’y a ni boulangerie, ni café, ni épicerie. En contrebas, un ensemble de maisonnettes coquettes, de l’habitat social de bonne facture.
La maison est neuve ou quasiment, avec double vitrage et menuiseries PVC. Passé l’entrée, la cuisine équipée est sur la gauche, avec un bar ouvert sur le séjour, doté d’une cheminée insert à droite. L’ensemble est lumineux, ouvert sur la terrasse carrelée et le jardin (piscinable), planté d’un olivier mais globalement à aménager. Toujours au rez-de-chaussée, une salle de jeu, un cellier, des toilettes, un immense garage avec deux portes basculantes.
À l’étage, quatre grandes chambres avec parquet stratifié, deux d’entre elles ouvrent sur une terrasse. Elles sont dotées de grands placards. Sur le palier, une salle de bain, une salle d’eau, des toilettes. C’est moderne, carré, sans fantaisie, mais séduisant pour une famille.
De l’autre côté de Millau, à Creissels, on visite, pour 50 000 € de moins, une maison construite en 1968 d’une tout autre facture. 140 m2, très mal exposée, très mal isolée, le soleil n’y entre que le soir. Très mal conçue, avec deux chambres au rez-de-chaussée, séparées du garage par un long couloir. Au bout, un escalier mène à l’étage : cuisine, terrasse, salle à manger, chambres (deux) avec alcôve vieillotte et moulures au plafond.

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17 réactions

gratos - le 02/07/2011, 16h19

Autour de Montpellier 220 000 € c'est pour le terrain, pour information à 10 km de la ville expropriations de terres agricoles, estimations des domaines: 450 000 € l'hectare, dans Montpellier aux alentours du carrefour de la Lyre, beaucoup plus cher encore, beaucoup plus... tractations en cours, pour faire vite, villa 100 m2 compter 300 000 € selon emplacement évidemment, au petit Bard appartements à 30 000 €, affaire pour les amateurs du quartier... et on peut encore discuter , mais cela ne devrait pas durer trop longtemps, les immeubles restant devraient vite se stabiliser à un prix un peu plus raisonnable.

marc sion - le 02/07/2011, 15h58

(LaVieImmo.com) - Ce n’est pas encore le grand soir, mais on s’en approche. Dans une courte note diffusée jeudi sur le site Internet de la société d’études et de conseil stratégique, les analystes du Bureau d’information et de prévisions économiques (Bipe) réitèrent leur prévision d’« un ralentissement progressif [des prix de l’immobilier] au cours des prochains mois ». Fin mai, les indices Insee/Notaires ont montré que les prix des appartements avaient progressé de 10,1 % en moyenne nationale sur un an au premier trimestre, après des hausses respectives de 9,6 et 8,4 % aux quatrième et troisième trimestres 2010. Une accélération liée à la santé insolente du marché parisien, les prix dans la capitale ayant progressé de plus de 20 % sur un an au premier trimestre de l’année, après deux hausses de 18 et 14 % fin 2010

Nico - le 02/07/2011, 14h59

Sur les communes proche du littoral c'est le prix de Beverly Hills, l'insécurité en plus !

Long Bras - le 02/07/2011, 14h40

LODEVE et les alentours ne sont pas cités par les prix du logement, c'est dommage de l'ignorer car j'aurais aimé les comparer avec Millau qui se trouve à 60 Kms par autoroute mais sur la région Midi-Pyrénées. Merci M.L.

sab - le 02/07/2011, 13h07

A montpellier, de nombreux programmes neufs BBC sont au mêmes prix que l'ancien, voire moins cher que l'ancien. Il ya encore beaucoup des propriétaires qui prennent les gens pour des c... ils ont acheté un produit neuf il ya 3 ans ex : f3 à 180000 Eur et le revende 2 ans plus tard à 290000 Eur.
Les frais de notaires moins chers sur le neuf.
J'ai fais une excellente opération il ya 2 ans en achetant sur Malbosc, f3 BBC, 85 m2, 165 500 Euro, tva 5.5 %, Zone ANRU (sic !!) proche de la limite (avenue de l'europe). Résidence impeccable, fibre optique FTTH free, très calme.

carq - le 02/07/2011, 12h55

"Combien vaudront ces logements dans quelques mois, lorsque la crise financière aura touché la France ?" : beaucoup plus cher avec la crise majeure de l'euro qui arrive ...
Les prix ne peuvent que monter : les vendeurs préfèrent garder la pierre plutôt que brader et les acheteurs, qui ont des liquidités, cherchent à s'en débarrasser ...

Jean Aymar - le 02/07/2011, 12h54

Une moyenne ne veut rien dire! Certes, dans l'arrière-pays en voie de désertification, les prix sont relativement bas mais dans les régions urbanisées du littoral, je défie quiconque de trouver une villa propre et confortable pour 220 000 euros!

Bertheldan - le 02/07/2011, 12h00

Pour 220000 euros, on peut, à Montpellier, se trouver un semi-taudis, dans un secteur bruyant et mal fréquenté.
Le soleil coûte très cher en Languedoc Roussillon; et, à 5000 euros le m2 dans les quartiers néo-branchés de Montpellier, avec vue sur le Lez (le "beau Danube bleu" local) et sur le gros cube marine de Jean Nouvel (le futur palais de H.Mandroux!), on peut être tenté d'aller voir ailleurs, dans d'autres régions aussi ensoleillées.
... Encore quelques mois, ou deux ou trois années, avant de retrouver des prix réalistes, après cette décennie de folie immobilière. Et fiscale!

réfléchiràdeuxfoisavant - le 02/07/2011, 11h47

L'achat d'un bien devient de plus en plus difficile pour la petite et moyenne classe. C'est une certitude! Maintenant, je vois que certains biens sont plus "vantés" que d'autres. Attention! Quand on dispose de moyens "limités", pensez qu'il vaut mieux acquérir à plus petits frais "la petite maison du pêcheur", avec travaux à prévoir, à son rythme financier que le très beau appartement qui va devenir "un gouffre" avec les charges exorbitantes de syndic, et entretien de la copropriété. Si un vote de réfection est voté à la majorité; que vous ayez l'argent ou pas pour le faire, vous serez contraints de vous débrouiller ou de revendre. Et en principe l'addition est toujours salée. Personnellement, persuadée de faire une affaire, j'ai vécu l'enfer pendant 5 ans, le temps de revendre. Ce jour-là j'ai sauté au plafond à en attraper une bosse tant j'étais SOULAGEE. Je clame haut et fort: une fois et plus. Maintenant, je suis consciente que dans certaines villes, avoir une maison si petite soit elle c'est difficile, voir impossible. Mais soyez prudents; étudiez bien l'affaire avant de signer. Conseil d'amie.

boom - le 02/07/2011, 11h25

Combien de temps va t on faire croire qu'un pays bientôt ruiné peut s'estimer encore riche en faisant le commerce de pierres même si celles ci comportent portes et fenêtres????Moi je dis pas longtemps.La supercherie des financiers et spéculateurs va s'étouffer.Quand on perdra notre industrie automobiles, le coup de grace sera portée.A la limite, la ruine n'est pas mortelle.L'essentiel sera de sauver sa peau quand la déflagration générale aura lieu.Dans ces moments difficiles, l'argent ne vaut rien.

ISAYALL34 - le 02/07/2011, 15h47

Pauvre Cassandre, gardez quand même un peu d’espoir et dites vous : que pourrais je faire pour améliorer la situation plutot que tout dramatiser!

Aramis - le 02/07/2011, 10h49

A Sète pour 220.000 €, un appartement F3 de 70m2, mal isolé, pourri dans un coin bruyant.

fantine - le 02/07/2011, 09h30

Et aux habitants du Grau du Roi qui travaillent a TPS complet, on propose des crédits de 120000 € et sont obliges de partir (ou s acheter un garage sur la commune avec ce montant) quitter leur travail et aller acheter beaucoup plus loin! Moi sur le grau du roi , st Laurent, aigues mortes et Meme en allant plus loin je ne peux pas acheter une petite maison avec deux chambres et petit jardin, pour notre fils. Pourtant nous travaillons mon mari et moi ! Mais nous n avons aucune aide ! C est honteux !

ISAYALL34 - le 02/07/2011, 15h45

ISAYALL C'est déjà bien de pouvoir penser ou imaginer acheter une maison à son fils. Cela veut dire que votre problème est réglél! Beaucoup de monde aimerait pourvoir envisager la meme chosee que vous : offrir à son fils une maison!!

raleur76 - le 02/07/2011, 09h03

C'est bizarre de prendre en exemple MILLAU et PORT CAMARGUE.
Millau est une jolie ville où il fait bon vivre surement, et port camargue c'est sympa l'été (ville morte l'10 mois sur 12). Mais ces 2 villes ne représentent pas le marché du LR.
Je suis dans l'immobilier sur le secteur de Montpellier. Et quoi qu'en disent les promoteurs et les dirigeants des groupes FRANCHISES, le locaux ne peuvent presque plus acheter. Les banques avec les taux actuels ne prennent que de TRES TRES bons profils.
Pour le neuf, ceux qui achètent à 80% sont des investisseurs pour défiscaliser donc eux plus c'est cher, plus ils gagnent de l'argent.
Et dans l'ancien, les agences de Franchisés avec leurs mandats exclusifs et leurs réseaux (amepi) surévaluent le prix des biens pour être sûr de récupérer le mandat.
Je comprends qu'un propriétaire qui demande une évaluation à deux FRANCHISES obtienne un prix énorme, et quand un agent immobilier qui travaille SANS EXCLUSIVITE lui donne le prix du marché, ce propriétaire se tourne vers LES FRANCHISES.
Mais en réalité ce qui se passe, c'est que le bien ne sera pas vendu dans les 3 ou 4 mois, et quand le bien sera vendu il sera vendu au prix du marché, donc ce propriétaire sera très déçu des agences immobilières.
LES MANDATS EXCLUSIFS ont été créés par les FRANCHISES pour LES FRANCHISES, pas pour le propriétaire qui vend.
Alors ne rêver pas, la vente d'un bien immobilier ce n'est pas le loto.

Travaillerpludpourpayerplus - le 02/07/2011, 08h36

A quand à la UNE: La flambé des salaires?
Depuis des années, la question est plutôt : Que peut-on acheter avec le SMIC... si on trouve du travail.

carq - le 02/07/2011, 12h58

Pour les bons salaires, faut éviter le sud, voire la France ... Et surtout avoir des compétences (RÉELLEMENT !) demandées ...

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