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26/10/2011

Econostrum : Les ports méditerranéens de croisière ne sont pas concurrents, mais complémentaires

« Les ports méditerranéens de croisière ne sont pas concurrents, mais complémentaires »

Tags : Accor, bateaux, Caraïbes, Carcassonne, Croisières, croisiéristes,econostrum.info, escales, Hatzakos, Maghreb, Marseille, Med Cruise, Montpellier,Méditerranée, navires, Oasis of te Seas, Olympie, Pont du Gard, port de Sète, Port du Pirée, ports, président, Stavros Hatzakos, économiste

Lors de l'AG Med Cruse (12/15 octobre 2011) Stavros Hatzakos économiste, directeur administratif du port du Pirée, a rappelé que

"la destination Méditerranée... est en voie de dépasser les Caraïbes comme première destination de croisières du monde. Il y a actuellement 130 bateaux de croisières qui relient les ports de la Méditerranée au fil des escales”. […] l'un des grands chantiers à l'heure actuelle, c'est d'inciter les plates-formes portuaires à effectuer des travaux d’aménagement pour pouvoir accueillir des grands bateaux, puisque la taille des navires est toujours plus grande ; Il est extrêmement dommageable qu'on ne puisse fournir une offre suffisante en Méditerranée pour pouvoir accueillir le plus grand bateau du monde, qui est actuellement l'Oasis of the Seas, tout simplement parce que les infrastructures ne le permettent pas.”

L’Oasis of the Seas

A propos des “circuits d’excursions intéressants pour les croisiéristes” :

“[…] Il faut pouvoir répondre à leurs standards de qualité. Plusieurs critères sont fondamentaux : un personnel compétent, des excursions dédiées, la qualité des procédures d’embarquement et débarquement, de bonnes connexions avec les gares, les aéroports et les parkings... De manière plus globale, ce qui fait l'attractivité d'un port, c'est sa capacité à se positionner en tant que destination proprement dite, et la variété des excursions qui sont organisées alentour.

Quant à la complémentarité des ports, elle pourrait se jouer, malgré les déséquilibres entre l’Europe et l’Afrique du Nord, quelles que soient leur taille et leur capacités d'accueil :

“Il y a une place pour tous les ports de Méditerranée. En témoigne le port de Sète, qui enregistre déjà 25 escales et 20 000 passagers en 2011. C'est un port en pleine croissance qui a su mettre en place les outils pour développer les croisières. Avec des investissements importants au niveau des infrastructures d’accueil, pour rendre notamment le quai d’Alger davantage accessible aux paquebots. Le terminal dédié aux croisières a également été entièrement rénové pour un meilleur accueil des passagers, avec un parking stationnement dédié et sécurisé pour les autocars. Ce sont des efforts qui sont à la portée de tous les ports, et qui se mesurent automatiquement par une augmentation du nombre d'escales.”

A la question posée par Econostrum : Quel est l'hinterland d'un port à travers son activité de croisières ? Stavros Hatzakos répond en citant le cas du Pirée et de Sète :

"Tout dépend des possibilités d'excursions, mais l'activité touristique liée aux croisiéristes peut aller bien loin du port d'escale. Si je prends l'exemple du Pirée, nous proposons la visite du site d'Olympie, qui se trouve à deux heures et demie de route, en bus, et qui est pourtant toujours très demandée. Pour un port comme Sète, l'offre d'excursions va jusqu'à Carcassonne ou le Pont du Gard, en passant évidemment par Montpellier. Cela veut dire aussi que tous les acteurs locaux du tourisme doivent être capables de se mobiliser et de mener des actions concertées. Ce qui n'est pas toujours bien compris au plan régional ou local. Mais on avance, comme le prouve l’initiative des hôtels du groupe Accor, à Marseille, dont les hôtels proposent un aménagement des horaires et des services aux clients qui embarquent au départ d'une croisière".

17/10/2011

Dexia plonge encore ...

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16/10/2011

Réquisitoire du sénateur audois Roland COURTEAU sur la pollution de la Méditerranée

Futura-Sciences : Pollution de la Méditerranée : « inquiétante » dit un rapport sénatorial

Article de Jean-Luc Goudet du 24 Juin 2011 dans Futura-Sciences

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/oceanographie-1/...

Le rapport sur le site du Sénat http://www.senat.fr/rap/r10-652/r10-652.html

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Livres

La protection de la mer méditerranée contre la pollution marine d'origine tellurique

 

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La pollution de la mer Méditerranée du fait du transport maritime de marchandises : Régime juridique applicable et mise en oeuvre par les états

 

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Transports et pollution de l'air transport and air pollution 12eme colloque 12th symposium avignon 1

 

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+ de livres

 

Surpêche, résidus de médicaments, déchets de matières plastiques, polluants organiques…, la Méditerranée va très mal, explique un rapport présenté par le sénateur Roland Courteau. D’après lui, le « point de non-retour » n’est pas loin.

C’est plus un réquisitoire qu’un rapport. Présenté cette semaine au Sénat par Roland Courteau, sénateur de l’Aude, le texte de l’Office parlementaire des choix scientifiques et techniques (OPECST) détaille sur 300 pages tous les maux qui rongent la Méditerranée, cette mer presque fermée dont l’eau met un siècle à sortir. Une synthèse de quatre pages de ce rapport, intitulé La pollution de la Méditerranée : état et perspectives à l'horizon 2030, est disponible sur le site du Sénat.

Les faits mis en lumière sont connus mais leur juxtaposition donne un état de santé inquiétant de mare nostrum (notre mer), comme disaient les Romains de l’Antiquité. Les symptômes sont multiples mais la cause première est bien sûr la croissance de la population dans les pays riverains, de 285 millions à 427 millions d’habitants entre 1970 et 2000, selon le rapport, avec « 14 % d’augmentation pour les pays de la rive nord et 101 % pour les pays des rives est et sud ». Et cette croissance est aggravée par l’urbanisation grandissante mais aussi par la littoralisation, c’est-à-dire l’augmentation des populations vivant près de la côte, passées sur la même période de 96 à 145 millions.

Coopération internationale indispensable

La Méditerranée a ainsi vu grossir le flux de molécules chimiques, de matières organiques, de déchets de matières plastiques, de bateaux de pêche et d’espèces invasives. Les hydrocarbures sont pointés du doigt mais aussi les nitrates, les phosphates, les métaux lourds, les pesticides, les polluants de toutes sortes et même les produits pharmacologiques, une «pollution émergente » selon le rapport, qui souligne qu’il faudrait « 50 millions d’années pour tester individuellement chacune des molécules connues ».

Les stations d’épuration sont à l’évidence en nombre insuffisant. Dans les pays au nord de la Méditerranée, « seules 11 % des villes de plus de 10.000 habitants n’ont pas de réseaux d’épuration ; au sud ce pourcentage atteint 44 % ». Plus généralement, les politiques et les moyens divergent très largement entre les pays du pourtour méditerranéen et, expliquent ces sénateurs, c’est à ce niveau qu’il faut agir et le rapport propose une liste de mesures. Par exemple, pour la lutte contre la pollution ou pour la recherche océanographique, des coopérations doivent être mises en place. Il faut s’organiser pour réduire les rejets d’hydrocarbures et encourager la création de zones marines protégées.

15/10/2011

Midi Libre Sète - Bluffés par Sète et les parcs à huîtres de l’étang

MIDI LIBRE 

S.C. - 14/10/2011, 15 h 49 | Mis à jour le 14/10/2011, 17 h 44

2 réactions

Les armateurs du monde entier sont montés hier au Saint-Clair .

Les armateurs du monde entier sont montés hier au Saint-Clair . (Photos VINCENT ANDORRA)

Littéralement bluffés. Plantés là, bouche bée, sur le panoramique du Saint-Clair. Ils étaient hier une quinzaine d’armateurs venus des États-Unis, de Grèce, d’Espagne, d’Italie ou encore de Monaco et d’Angleterre.

Les "grands patrons de la croisière" ont craqué pour la ville

Réunis durant trois jours pour l’assemblée générale de Med Cruise, les “grands patrons” de la croisière en Méditerranée ont à l’unanimité craqué pour le port de Sète. "Dieu sait si on a tourné dans les ports du monde entier mais là, franchement..." Antonio Giorgio Matta et Roberto Giorgi, respectivement directeur et président de V. Ships, spécialiste des croisières de luxe Silversea Cruises, avaient du mal à cacher leur enthousiasme.

"On ne s’attendait pas une telle surprise. Le vieux port de Sète est magnifique mais ce que nous retenons avant tout, ce sont les possibilités d’excursions pour nos passagers vers l’étang et les parcs à huîtres. C’est unique au monde ! Nous allons programmer ces visites pour nos clients haut de gamme, en exclusivité." Déjà cinq escales programmées en 2012 par Silversea Cruises. Spontanément emballés sans pour autant être avares de critiques.

"Mobiliser les taxis"

"L’arrivée au quai d’Alger n’est franchement pas idéale. Certaines façades laissent à désirer, il flotte comme une impression de vide et d’abandon..." Et d’autres armateurs de s’interroger sur les possibilités d’acheminement des touristes. "Il faut absolument mettre en place des navettes et mobiliser les taxis."

Pour le Comité régional du tourisme organisateur de ce rassemblement, "grâce à cette visite sur le terrain, ils ont revu leur opinion. Ils ont aimé le cachet authentique de Sète et des alentours. Nous sommes vraiment confiants quant à la programmation de nouvelles escales."

En redescendant vers la Corniche, les Italiens s’étonnaient que "personne ne se soit intéressé de plus près à ce lieu unique entre mer et étang desservi par un port à superbe gare d’accueil". Et comme business is business, sourire aux lèvres, deux armateurs en discussion regrettaient déjà que dans ce cas-là, "s’il y en a un qui vient, tous les autres suivent". Opportunité unique de promotion pour Sète.

2 réactions

cqfd34 le 14/10/2011, 17h54

Si les bateaux de croisières doivent stationner dans le port de commerce, ils ne reviendront pas souvent.L'été dernier,il y a en un qui a reçu toute la journée les énormes retombée de poussières de maïs ou autre céréales. On ne voyait même plus le bateau. Ils ont sûrement du l'astiquer toute la journée du lendemain!

le poulpe le 14/10/2011, 19h08

Du coté de la pointe courte cette usine qui crache(surtout la nuit) une poussière mélangée a une odeur nauséabonde !!!!!! qui par moment envahie toute la ville,,,,,quel dommage???????

02:26 Publié dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

07/10/2011

Econostrum - La croisière promise à un bel avenir…inégal


Les ports en tête de ligne sont surtout Italiens. Ils trustent emplois et retombées économiques. Ils sont inexistants au sud, précise une étude en cours du Plan Bleu pour la Méditerranée.

En jaune les ports tête de ligne : tous au Nord, aucun au Sud (DR PB)

En jaune les ports tête de ligne : tous au Nord, aucun au Sud (DR PB)

MÉDITERRANÉE. Le développement de l’activité des croisiéristes ne se dément pas malgré la crise financière et économique qui agite le monde depuis fin 2008. Il devrait se poursuivre, voire s’amplifier fortement selon trois scénarios proposés par Alberto Cappato, le secrétaire général de l’IIC (Istituto Internazionale delle Comunicazioni, Gênes), dans l’étude du Plan Bleu  « Croisière et plaisance en Méditerranée* ».

Selon l’auteur, la croissance du nombre de croisiéristes pourrait atteindre 3% par an, avec « un doublement en 2050 pour atteindre 38 millions de passagers par an au niveau mondial ».

A l’échelle de la Méditerranée, le nombre de nuitées touristiques générées par les croisières
« augmenterait jusqu’à 50 millions par an d’ici à 2050, concernant 6 à 16 millions de croisiéristes selon les scénarios, contre 4,5 millions en 2010 ».

La prévision médiane mise sur 12,3 millions de croisiéristes en Méditerranée en 2050, là où le scénario dit de « croissance forte » prévoit 16 millions pour la même année.
Même la projection de « stabilisation de l’offre » prévoit une croissance de l’activité, avec 5,8 millions de croisiéristes à l’horizon 2050.

L’offre en berne, la demande en flèche

L'activité sera tirée par la demande, et cannibalisera d'autres activités touristiques...jusqu'en 2050 (Photo F.Dubessy)

L'activité sera tirée par la demande, et cannibalisera d'autres activités touristiques...jusqu'en 2050
(Photo F.Dubessy)

La crise impacte ce secteur, mais sur l’offre et non pas sur la demande. Les carnets de commande des chantiers navals se contractent : il y a 8 navires en construction en 2011, mais un seul prévu pour 2014. En revanche la capacité d’accueil des navires augmente.

Grèce, Italie et Espagne se taillent la part du lion en termes de nuitées liées aux croisières, avec plus de 4 millions en 2009. Pourtant, les retombées économiques ne dépendent pas directement de ce critère. Elles sont inégalement réparties au profit de la Rive-Nord de la Méditerranée, mais aussi des ports de tête de ligne, par rapport aux ports d’escale, précise Julien Le Tellier qui coordonne le programme d’activités du Plan Bleu « Tourisme et développement durable en Méditerranée ».

Côté lignes, la Botte prend la tête

L'Italie tire son épingle du jeu en termes d'emplois et de valeur ajoutée (DR A. Cappato)

L'Italie tire son épingle du jeu en termes d'emplois et de valeur ajoutée (DR A. Cappato)

De son côté, Lina Tode estime dans le rapport du Plan Bleu « Évaluation socio-économique des activités économiques maritimes en Méditerranée » (projet Med Sea) qu’en 2009 un « port de tête de ligne a apporté en moyenne 282 M€ de CA, contre 8 M€ de CA en moyenne pour un port d’escale ».

Or les 24 ports de tête de ligne (sur 150 ports d’accueil de croisières), qui accueillent plus longtemps les croisiéristes et profitent davantage de la croissance du secteur, sont pour l’essentiel situés en Italie, où la plupart des compagnies croisiéristes ont leur siège. La péninsule capte 60% de la valeur ajoutée de l’activité méditerranéenne de croisière, du chiffre d’affaires et des emplois liés au secteur. La Botte bénéficie de près de 50 000 emplois directs, contre moins de 10 000 en Grèce pour un nombre de nuitées équivalents !

*Cette étude s’inscrit dans un programme d’activités sur le tourisme en Méditerranée, qui porte aussi sur le
« Transport aérien et la gestion de l’énergie », des « Profils de durabilité de destinations touristiques » et le « Test des indicateurs Tourisme pour le suivi de la Stratégie méditerranéenne pour le Développement durable ». Outre les publications programmées à l’issue de ce programme, l’ensemble des travaux sera restitué et mis en débat au cours d’un séminaire régional d’échanges d’expériences qui sera organisé par le Plan Bleu en décembre 2011.

English version

Michel Neumuller

Jeudi 6 Octobre 2011

Tags : Botte, capatto, croisière, Espagne, France, Grèce, gênes, Italie, Julien Le Tellier, ligne, Lina Todde, Méditerranée, nuitée, Plan Bleu, ports, valeur ajoutée

02:24 Publié dans Économie, Port Sud de FRANCE, Tourisme, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook