24/02/2013
Ports Sud de France Projets à fin 2012 début 2013
Midi Libre Languedoc-Roussillon : la région a-t-elle besoin de deux grands ports ?
OLIVIER SCHLAMA 01/02/2013 29 réactions
Le port de Sète emploie actuellement 1 800 personnes. (VINCENT ANDORRA)
Plus de 500 M€ pour Sète et Port-la-Nouvelle, dont une large part de la Région qui mise sur leur complémentarité.
Trois cents millions d’euros à Sète, 200 M€ promis à Port-la-Nouvelle et 30 M€ à Laudun-l’Ardoise (Gard) : les investissements pharaoniques, grandement financés par la Région, coulent à flots pour les ports. Mais les avis divergent sur leur pertinence. Indispensables pour les uns. Trop tardifs pour d’autres : les opérateurs n’ayant pas forcément intérêt à s’amarrer à Sète, port généraliste, sorti de leurs radars depuis longtemps.
Une concurrence qui fera "deux perdants"
Yves Baudrand
Pire, les deux principaux ports, distants de 120 km à peine, n’auraient rien à gagner dans cette course à l’armement, sinon une concurrence qui fera "deux perdants", comme le dit le Sétois Yves Baudrand, président du syndicat des importateurs de bois tropicaux. "Notre trafic a chuté de 60 % en deux ans à cause de la crise, mais aussi des tarifs portuaires. Dans le même temps, le président Bourquin semble privilégier La Nouvelle."
"Peut-on courir deux lièvres à la fois ?"
Christophe Charlon
Lors du dernier conseil portuaire, en novembre 2012, les acteurs économiques du port de Sète ont été appelés à "soutenir" le développement de La Nouvelle. "A moyen terme, ce sera la mort de l’un des deux", formule Christophe Charlon, président régional des transporteurs routiers. "Peut-on courir deux lièvres à la fois ?", feint-il de questionner. "La deux fois deux voies vers l’autoroute A9 n’est pas finie ; le terminal de transport combiné n’est plus utilisé, certaines grues sont à bout de souffle...", critique un opérateur qui ajoute : "L’établissement public qui gère le port a 80 salariés et un seul commercial qui ne peut pas faire des miracles."
"Sète à un potentiel de 9 millions de tonnes"
Christian Bourquin
Responsable de SEA-invest (47 salariés à Sète), spécialisé en marchandises diverses et vrac, qui a investi 6 M€ dans un nouvel entrepôt, Loïc Texier estime, lui aussi, "discutables les investissements à Port-la-Nouvelle. Ses trafics sont concurrents de Sète. On va couler les deux ports". "Avec 3,5 millions de tonnes (- 2 %), le port de Sète et ses 1 800 emplois s’en sort bien. Barcelone, par exemple est à - 15 %", rétorque Christian Bourquin. Le président PS de la région s’arc-boute sur un maître-mot : "confiance", comme il l’a dit lors de ses vœux à Sète pour lequel il ambitionne "un trafic de 9 millions de tonnes". Les armateurs doivent être en confiance pour créer des trafics dans nos ports, "complémentaires et non concurrents".
"Le projet de La Nouvelle ne me convainc pas"
Eric Brassart
"La confiance, c’est le b.a.-ba du trafic maritime", renchérit Eric Brassart, directeur du port de Sète en 2006, désormais directeur général de la Serm de Lyon, pilote de vastes réalisations. "Le projet de La Nouvelle ne me convainc pas. Sète, dit-il, a un gros potentiel. La Méditerranée est sous-utilisée à cause de l’archaïsme des ports jusqu’en 2000. Mais ça change. Tout va dépendre de la situation en Égypte et de la possibilité accrue ou non d’emprunter le canal de Suez."
Les céréaliers se frottent les mains
Présents dans les deux ports, les céréaliers se frottent en tout cas les mains. Centre Grains a dépensé 26 M€ pour un silo (plus 10 M€ de la Région pour adapter un quai). "A La Nouvelle, avec les Silos du Sud, nous traitons des céréales du Lauragais et à Sète vers le Rhône et la Saône", explique Hervé Cifaï, directeur des deux sociétés. "La Nouvelle, c’est 1 600 emplois, directs et indirects." Avec de belles perspectives. Idem pour Lafarge, dont la capacité de production de ciment dans le port audois est de 750 000 tonnes dont une partie sera transportée par cabotage dans une usine de transformation flambant neuve du port à Sète. "Nous sommes spécialisés en céréales, pétrole et clinker à Port-la-Nouvelle, rappelle le maire Henri Martin. On ne fera jamais de passagers comme à Sète par exemple. Au final, il y aura une saine émulation."
QUEL MARCHÉ ?
"Le marché est assez grand pour tous nos ports", défend Christian Bourquin, prenant exemple sur les céréales : Sète travaille avec la Bourgogne, La Nouvelle avec le Lauragais. "La Méditerranée joue un rôle essentiel dans l’équilibre des échanges entre les USA et l’Asie", ajoute-t-il, précisant qu’à Sète, port devenu "attractif, fiable et compétitif", un concours a été lancé pour réaliser un pôle passagers de niveau national à 65 M€.
LA NOUVELLE VEUT DÉCOLLER, SÈTE SE REMET À FLOT
A Port-la-Nouvelle (au 14e rang national sur 40), le projet est gigantesque : la Région veut y créer un avant-port pour des navires de 225 mètres. En espérant ainsi faire économiser aux navires qui arrivent du canal de Suez cinq jours de navigation, au lieu de continuer leur route par Gibraltar pour remonter jusqu’aux pays du nord de l’Europe. Les 200 M€ nécessaires, dont 140 M€ de la Région, permettraient la création de 1 600 emplois ! La Région espère un chiffre d’affaires de 220 M€ en 2030 contre 41,5 M€ (1).
Sète peine à créer de l’emploi
Sète, elle, se remet à flots avec trois grues, un portique, des terre-pleins ; allonge plusieurs quais, refait totalement un bassin, etc. Mais peine
à créer de l’emploi. La crise, bien sûr mais aussi des coups durs : la faillite d’Agrexco qui devait exploiter un frigo géant à 6 M€, payé par la Région, l’arrêt du trafic conteneurs vers les Caraïbes et la suspension durant cinq mois en 2012 des lignes vers le Maroc.
(1) Débat public en cours. Renseignements : www.debatpublic-pln2015.org
Aude : l'extension du port de Port-La-Nouvelle en débat
29 réactions
pourqoi pas moi ? le 01/02/2013, 15h31
@Aramis
il y a longtemps que les ports français te sont etranger,et pour info SETE est raccorder au chemin de fer ET aux voies fluvial .
mais il te faut sortir de temps en temps.cela te feras du bien
gegecedex le 01/02/2013, 13h28
Et Port MARIANNE ? alors, avec tous les thons qu'il y a à la mairie.... hihihi
Tomino le 01/02/2013, 12h00
Sète et Port La Nouvelle deux grands port?
Il y a longtemps, quand on disait grand port, on pensait Marseille. mais c'était il y a longtemps.
Aujourd'hui, quand on me dit grand port, je pense Rotterdam... les têtes pensantes languedociennes ont-elles enflé au point de ne pas voir ces réalités ?
pourqoi pas moi ? le 01/02/2013, 11h03
ce poser des questions sur des outils productif est surréaliste .
alors qu'il n'y a rien sur le nombre d'improductifs qui nous gouvernent ou là,il y a de vraie économie a faire .
PM11 le 01/02/2013, 10h59
Bien sur que non! un seul important correspond aux besoins mais comme pour tout, l'élu, despote local, veut sa structure; son petit port mal équipé, son petit hôpital peu performant; sa petite annexe universitaire .... et ses dépenses disproportionnées dépensant ainsi de l'argent qu'il ne sait pas produire
Aramis e 01/02/2013, 10h54
"En espérant ainsi faire économiser aux navires qui arrivent du canal de Suez cinq jours de navigation, au lieu de continuer leur route par Gibraltar pour remonter jusqu’aux pays du nord de l’Europe." Oui mais est-ce dans le cadre de la réduction des gaz à effet de serre ? Sachant que les marchandises devront être acheminées quoiqu'il en soit, vers l'Europe du Nord et ce sera par camion., et combien de camions pour un porte-container ou un vraquier ?
BERCAT34 le 01/02/2013, 12h31
@Klmd
Les ports de commerce du Languedoc sont raccordés au réseaux ferrés, ils sont même handicapés par les emprises ferroviaires inutilisées !
Klmd le 01/02/2013, 11h54
Déjà ça fera de l'emploi pour les dockers languedociens, c'est très important.
D'autre part, la Région va raccorder le réseau ferroviaire aux ports de Sète et de La Nouvelle, avec l'ambition de développer le fret, moyen d'acheminement alternatif et tourné vers l'avenir.
THAI E.T le 01/02/2013, 10h51
Grand port..Grand quais...gigantesque bar a quai...Enfin du serieux.
DARK RIDER 8 le 01/02/2013, 10h41
Il favorisera encore ses amis... Et puis un grand port en méditerranée on voit ce que ça donne à Marseille et dans une moindre mesure à Sète.
mathg2 le 01/02/2013, 10h36
Si cela permet de relancer la croissance dans le Languedoc alors oui, il faut se donner les moyens
Kaosphere le 01/02/2013, 10h30
LA photo montre une girafe métallique ^^
gros le 01/02/2013, 10h21
c'est comme a marseille les syndicats faisant greve pour un oui ou un non beaucoup d'entreprise font transiter leurs marchandises par genes (italie ) et ils n'ont plus de soucis.
PM11 le 01/02/2013, 10h54
La CGT a tué le port il y a 40 ans
Q-RARE le 01/02/2013, 10h17
Vous avez voulu Bourquin et les socialistes eh! bien vous les avez!
Maison Blanche le 01/02/2013, 09h54
Non seulement de deux, mais de trois ports. Port-Vendres pour les fruits et légumes, Port la nouvelle pour les produits pétroliers et céréales (notamment du Lauragais) et Séte pour les animaux, le vrac et surtout les conteneurs, sans parler des passagers. Dés 1991 la Région avait mis en route un processus de complémentarité de ces activités et le Schéma Régional des Transports de 95-96 avait conforté cette vision. C'est entre autre pour cette raison qu'il aurait fallu que l'A75 débouche plutôt vers Séte que vers Beziers. A l'époque la gouvernance des ports était de la compétence des CCI, il n'était donc pas aisé de faire passer un tel message. En 2004, lorsque Frêche est arrivé à la région, les dossiers existaient et ils ont été enterrés. La gauche a fait perdre 8 ans au développement économique de la Région
Anastase le 01/02/2013, 09h48
En plus de ces millions ne pas oublier le projet insensé du "HINTERLAND" de Poussan (plusieurs millions) , dont le nombre d'emplois annoncé fluctue d'un mois sur l'autre. Ce hinterland a toute sa place à Sète mais... on veut faire des zones touristiques, d'habitations de luxe, des logements pour ci ou pour ça, dans des zones inondables qui brusquement ne le sont plus, etc... etc....
Pierre34 le 01/02/2013, 09h03
A la question : la région a telle besoin de deux grands ports ? je répond par l'affirmative oui *** Car la région va bénéficier d'un projet de développement industriel innovant majeur et d'avenir , si enfin les yeux et les oreilles de quelques responsables de l'économie locale et nationale s'ouvrent !!! Nous avons la technologie des générateurs d'énergies d m s r a développer en France qui comporte de nombreuses ramifications de déveLoppement et un marché deplus d'un milliard de systèmes génerateurs d'énergies dmsr a produire et a vulgariser dans le monde entier les exportations Françaises vont donc exploser *** un développement économique de cette importance cela se construit !!! la France a la chance de bénéficier en méditéranée une façade maritime elle doit s'en servir ****
BERCAT34 le 01/02/2013, 09h47
Toujours la même chanson !
l eclopee le 01/02/2013, 08h55
Pourquoi nos villes maritimes ne pourraient toutes travailler ? Le sud car nous sommes le sud à l'opposé du nord, que l'on ne traite jamais de nord est ou nord ouest au gré de ceux qui en parlent, comme on le fait pour nous du Roussillon, au Gard..... Nous somme le sud le plein sud, alors il faut développer notre tourisme certes, mais aussi tous les autres marchés maritimes. Notre région a toujours été une laissée pour comptes depuis toujours
Magon le 01/02/2013, 08h00
Pour ce qui s'appele un port, allez voir du coté de Barcelone! pourquoi y a t il autant de camions espagnols sur l'A9 entre autre, tous ne transportent pas que des oranges et poivrons! Stop aux gaspillages.
acmacm le 01/02/2013, 09h39
l'eclopee et Pierre34 doivent être des snipers de la Région?!
Sur deux ports si proches, l'un prendra le pas sur l'autre obligatoirement
Déjà comme vous le faites très justement remarquer Barcelone va continuer d'étouffer l'éventuel développement du gagnant des ports languedociens
Dejà que Frêche nous a fait perdre énormément d'argent avec le port de Sète," le président Bourquin semble privilégier La Nouvelle" (plus près des P.O.) et nous en fera perdre tout autant
dockers le 01/02/2013, 07h52
sete possede les quais pour accueillir n'importe quel bateau . pourquoi aller construire ailleurs ? . devellopez un port le reste suivra . il faut arreter de depenser inutilement .
spv le 01/02/2013, 11h59
Tu est certainement de Séte pense un peut aux autre il n'y a pas que ste et Montpellier qui ont le drot de vivre et surtout il faut savoir que Séte a bénéficié de beaucoup d'investissement ces dernier temps .
Un peut aux autres d'avoir droit de travailler dans des conditions actuelles a PLN il n'y a eu aucune évolution des structures en therme de linéaire de quai depuis ...... 1968 et la création de la darse pétrolière .
Enfin si il y a eu une évolution ...... On a perdu 400 métrés de quais car les fond ne permettais plus d'accueil de bateaux actuels .
Alors pesez un peut que la région ne se limite pas a ce qu'on peut vois des fenêtres des bureaux de Montpellier .
jpv11 le 01/02/2013, 07h50
On est en Europe me semble t'il..... Le journaliste, la Région ont une vue un peu courte. En tout cas elle n'est jamais présentée : On en reste au microcosme languedocien. On ne parle jamais de ni Barcelone qui a investi, qui investit encore, et qui se trouve, vu du reste du monde à la porte de Sète et de Port la Nouvelle, ni Algésiras ni Valence ni de Marseille.
Quel sera le positionnement économique de ces 2 ports face à ces géants traitants tous de 20 à 35 millions de tonnes de trafic ... On est loin des 2 à 3.5 millions de tonnes de nos ports languedociens.
Les pharaons aussi ont fait des travaux gigantesques : les pyramides.....qui n'ont servi qu'à les enterrer....
La Région a t'elle les moyens économiques de faire vivre 2 ports. Je ne parle pas des moyens financiers ....On les trouve toujours dans les poches des contribuables
spv le 01/02/2013, 12h01
Tu a raison il n'y a qu'à rien faire comme cela le contribuable pourra continuer à payer le coût du social
rolker le 01/02/2013, 07h44
SETE sont avenir cet la plaisance tout le monde le sait bien
le centurion le 01/02/2013, 07h30
Ces investissements pharaoniques pour ces 2 ports distants de 120 km sont une folie car ils mettent en périls 1 des 2. On fait des investissements à tout va, dans l'inconnu, avant de connaître et de faire entrer des trafics durables. C'est uniquement une vitrine pour politiques. Le fait est que les instances régionales ne connaissent rien au maritime.
dockers le 01/02/2013, 06h40
quel grands ports ?
Ports régionaux : débat public autour du "match" Sète/Port-la-Nouvelle
M. C. 20/02/2013, 09 h 17 | Mis à jour le 20/02/2013, 11 h 35
Rovert Navarro (au micro) : "Les deux sont complémentaires". (D.R)
Y a-t-il la place pour deux “grands” ports en Languedoc-Roussillon ? La question fait de plus en plus de vagues au regard des investissements lancés et/ou programmés. Une réunion s’est déroulée, avant-hier soir, salle Brassens à Sète.
Côté investissements : 300 M€ pour Sète et 200 M€ pour Port-la-Nouvelle, où la Région, principal bailleur de fonds dans les deux cas, veut réaliser d’ici 2015 un avant-port permettant d’accueillir des navires de 225 m.
Un vaste chantier d’extension dont a été saisie la CNDP (Commission nationale du débat public). Une autorité administrative indépendante qui juge ou non opportun de porter tel ou tel projet d’envergure sur la place publique, afin que ses promoteurs puissent le justifier et recueillir des avis.
Concernant Port-la-Nouvelle, une commission particulière (CPDP) a été mise en place. Composée de cinq experts "choisis pour leurs compétences complémentaires, leur indépendance et leur expérience personnelle", elle est présidée par Pierre-Frédéric Ténière-Buchot. Gouverneur du Conseil mondial de l’eau, il avait déjà exercé le même rôle pour les projets de port méthanier de Dunkerque et d’extension de celui de Calais.
Après Port-la-Nouvelle, Montpellier, Port-Vendres et Gruissan, et avant Narbonne et Castelnaudary, c’est à Sète que s’est tenue avant-hier soir, salle Brassens, l’une des sept réunions publiques organisées par la CPDP-Port-la-Nouvelle 2015.
"Pas de compétition mais une complémentarité" selon Robert Navarro
Devant une assistance nourrie - de nombreux Audois avaient fait le déplacement -, Robert Navarro, vice-président de la Région, a martelé : "Il n’y a pas compétition, mais complémentarité entre nos ports".
Les 500 M€ doivent permettre à Port-la-Nouvelle et Sète de "se développer harmonieusement" avec une offre généraliste, tout en gardant leur spécificité : les céréales et le pétrole pour le premier, les voyageurs et la plaisance pour le second. À la clé, des promesses d’emplois conséquentes : 1 600 dans l’Aude, 1 500 à Sète avec le futur hinterland de Poussan.
Au sein du public, les questions les plus critiques ont justement porté sur cet hinterland contesté, des militants EE-Les Verts fustigeant, eux, "l’option tout-tourisme" assignée à Sète.
13 réactions
CAMELIO Jean-Louis le 21/02/2013, 16h20
Pour que le Port de Sète soit viable, il faudrait une volonté politique d'en faire « un port franc » avec sa zone franche à Poussan ou tout au moins comme l'a fait Barcelone une zone « port franc » tous les pays d'Europe en ont plusieurs , il n'y a que la France qui n'en a qu'un c'est la zone franche du Verdon – port de Boredeaux.
LISTE DES PORTS FRANCS DE LA COMMUNAUTE EUROPÉENNE : A noter que des pays hors CE, comme la Suisse en ont, enfin des zones franches.Pour combattre à armes égales, il faut que nos politiques se donnent les outils et non baisser les bras et vendre des pizzas.
France
Zone franche du port du Verdon - Port de Bordeaux (Zone franche du Verdon — Port de Bordeaux)
Allemagne
Port franc de Hambourg (Freihafen Hamburg)
Port franc de Brême (Freihafen Bremen)
Port franc de Bremerhaven (Freihafen Bremerhaven)
Port franc de Emden (Freihafen Emden)
Port franc de Kiel (Freihafen Kiel)
Port franc de Cuxhaven (Freihafen Cuxhaven)
Port franc de Deggendorf (Freihafen Deggendorf)
Port franc de Duisbourg (Freihafen Duisburg)
Grèce
Zone franche du Pirée
Zone franche de Thessalonique
Zone franche de Heraclon
Irlande
Port franc de Ringaskiddy
Zone franche de Shannon
Isle of Man
Ronaldsway Airport (Ballasala)
Italie
Livorno, 1675-1860
Free Zone of Trieste (Porto franco di Trieste)
Free Zone of Venise (Porto franco di Venezia)
Malte
Malta freeport - Troisième hub conteneurs de la Méditerranée
Portugal
Port franc de Madère - Caniçal (Zona franca da ...
Espagne
Free zone of Barcelone (Zona franca de Barcelona)
Free zone of Cádiz (Zona franca de Cádiz)
Free zone of Vigo (Zona franca de Vigo)
Free zone of Las Palmas de Gran Canaria (Zona franca de Las Palmas de Gran Canaria)
(Ceuta and Melilla are not Free Ports or Free zones because they are parts of Spain, but not part of the European union for customs and excises)
CAMELIO Jean-Louis le 21/02/2013, 16h06
Pour que l'hinterland de Poussan existe, il fallait servir de port à sec de Barcelone, c'est à dire de zone de stockage des véhicules, ce qui ce fait à petite échelle dans le port de Sète.
Les véhicules sont débarqués à Barcelone et rejoignent Sète par la route sur des ensembles routiers "portes chars", la MLP (Mise en Libre Pratique) se fait dans le port espagnol, la TVA sera payée ultérieurement lors de la MAC (Mise A la Consommation) et une DEB (Déclaration d'Échange de Biens) mensuelle sera souscrite directement sur site informatique espagnol pour l' "expédition" et non l'"exportation" dans ce cas et français pour l'"introduction" et non "importation", afin d'éviter le "carrousel de TVA" dans la CE (Communauté Européenne). Un autre cas de figure est possible,acheminement sur document de transit cautionné T1, entrée en entrepôt agréé et cautionné sur le port de Sète, et MLP ou MAC ou réexportation (vers pays tiers et non réexpédition) voire destruction pour finaliser l'opération.En sachant que le séjour en entrepôt douanier est illimité.
Pourquoi Barcelone a besoin de port à sec, quoique son port a fait une extension récente sur la mer. Parce que dans un port, le plus rentable sont les conteneurs qui s'empilent les uns sur les autres et rentabilisent me M2, par contre les véhicules et le vrac prennent beaucoup de place pour peu de rentabilité de l'espace portuaire. A Sète, et surtout avec une extension d'un hinterland sur Poussan, il ne faut pas faire la fine bouche et prendre tout ce qui se présente. FAUTE DE PIZZAS AUX GRIVES L'ON MANGE DES PIZZAS AUX MERLES !
Étonnant ! Non ?
l'Alsaco le 21/02/2013, 14h09
Suite et fin:. Mais il est vrai qu'on veut y construire à la place immeubles de standing, hôtels, logements sociaux (sur terrains classés zone inondable ne l'oublions pas, laquelle serait reclassée zone habitable). Bref TOUT peut être sur le port, mais le pognon pour TOUS (sauf le bas peuple) est le principal choix (la zone prévue sur Poussan est en zone inondable, et de plus est protégée). En expropriant les terrains qui seront acquis à vil prix. Pour les emplois c'est comme dans les ministères, il y a des variables. Jamais les mêmes chiffres. Mettons 1600 emplois. Ca fait au bas mot 1000 voitures en plus des camions. Bonjour le b...pour aller à Sète, à l'hôpital par exemple. Bonjour aussi le bétonnage (il est prévu que Poussan devienne une ville de 10.000 habitants; bonjour aussi les dégâts). Toute la m... va partir dans l'étang (malgré ce qui est affirmé). Les moules et les huîtres vont être excellentes. Bref! que du bonheur, qui ne profitera à personne, surtout pas aux Poussannais.
l'Alsaco le 21/02/2013, 14h08
@ Gérard L. le 20/02/2013, 12h54. Votre analyse est pertinente. Vous écrivez: "S'il n'y a pas derrière le port des entreprises, une logistique de transports, une main d'oeuvre volontaire et bien formée, ainsi qu'un vrai marché, alors le port ne restera qu'une façade, qui, inévitablement, périclitera". Mais, car il y a des mais. Le port de Sète a déjà périclité. C'est irrémédiable, surtout si l'on VEUT en faire un port de plaisance et de voyageurs (ce n'est pas moi qui le dis, c'est dans l'article). Le but du Hinterland c'est de ramener sur Poussan des hypothétiques conteneurs par camions (des milliers chaque mois), qui feront surtout des allers et retours vers le port. D'où mise à 4 voies de la route existante. A faire fuir les touristes sortant de l'autoroute. Ces conteneurs seraient ensuite acheminés par l'autoroute (déjà saturé alors ça en plus). Alors que les voies ferrées existent le long du port.
rolker le 20/02/2013, 17h17
aller cet reparti avec hinterland a POUSSAN et le port de SETE et vide avec la place qu’il y a sur les quais avant de venir a POUSSAN commencer par enlever toutes ces épaves et laisser NOTRE POUSSAN TRANQUILLE
CAMELIO Jean-Louis le 21/02/2013, 10h05
Ne vous excitez pas, vous n'avez rien à craindre à Poussan, le Port de Sète est moribond par la faute des exigences de la CGT combinées par une mauvaise gestion de tous les Présidents de la chambre de commerce Sète-Frontignan, ancien gestionnaire,et les nouvelles décisions de la région via l'EPR Port Sud de France est entrain de l'achever. Il est absurde devant la concurrence des ports européens dont deux français (Le Havre et Dunkerque) du nord de l'Europe, de la concurrence des Ports européens en Méditerranée où Marseille-Fos a du mal à tirer son épingle du jeu, de mettre en concurrence deux ports si proche, dont l'un Port la nouvelle à comme un seul atout un main d'oeuvre à bon marché puisqu'il n'a pas de docker professionnel mais des manutentionnaires payés au SMIG. Pour ajouter à ces absurdités, le port fluvial d'Audun l'ardoise (gard) qui veut concurrencer le port fluvial d'Arles qui lui fait face sur l'autre rive du Rhône, vieux rêve du mégalomane, le feu Frêche. Il faut savoir que le port d'Arles reçoit environ un minuscule bateau ou deux par mois, avec pour tout chargement des pondéreux ou des céréales en vrac le tout contenu dans des "big bag" et qui remonte le Rhône jusqu'à Mâcon. Aucune étude sérieuse n'a été faîte à ce sujet et l'argent du contribuable va encore être jeté aux gabians voraces; M. Navarro est sûrement plus compétent comme pizaïolo que comme expert dans le domaine portuaire et maritime;
Étonnant ! Non ?
CAMELIO Jean-Louis le 21/02/2013, 09h43
Ne vous excitez pas, vous n'avez rien à craindre à Poussan, le Port de Sète est moribond par la faute des exigences de la CGT combinées par une mauvaise gestion de tous les Présidents de la chambre de commerce Sète-Frontignan, ancien gestionnaire,et les nouvelles décisions de la région via l'EPR Port Sud de France est entrain de l'achever. Il est absurde devant la concurrence des ports européens dont deux français (Le Havre et Dunkerque) du nord de l'Europe, de la concurrence des Ports européens en Méditerranée où Marseille-Fos a du mal à tirer son épingle du jeu, de mettre en concurrence deux ports si proche, dont l'un Port la nouvelle à comme un seul atout un main d'oeuvre à bon marché puisqu'il n'a pas de docker professionnel mais des manutentionnaires payés au SMIG. Pour ajouter à ces absurdités, le port fluvial d'Audun l'ardoise (gard) qui veut concurrencer le port fluvial d'Arles qui lui fait face sur l'autre rive du Rhône, vieux rêve du mégalomane, le feu Frêche. Il faut savoir que le port d'Arles reçoit environ un minuscule bateau ou deux par mois, avec pour tout chargement des pondéreux ou des céréales en vrac le tout contenu dans des "big bag" et qui remonte le Rhône jusqu'à Mâcon. Aucune étude sérieuse n'a été faîte à ce sujet et l'argent du contribuable va encore être jeté aux gabians voraces; M. Navarro est sûrement plus compétent comme pizzaïolo que comme expert dans le domaine portuaire et maritime;
Étonnant ! Non ?
Gérard L. le 21/02/2013, 06h47
Il y a un endroit super tranquille, cela s'appelle un cimetière.
dockers le 21/02/2013, 05h33
avec un guichetier au commande le port ne risque pas de se remplir .
jpthau le 20/02/2013, 14h20
C'est celui qui fait les meilleures pizzas qui remporter le jackpot :)))
Gérard L. le 20/02/2013, 12h54
Un port vit et se développe, bien sûr, en fonction de ses capacités propres, mais aussi - et surtout- grâce à l'arrière pays, qu'on appelle "hinterland". S'il n'y a pas derrière le port des entreprises, une logistique de transports, une main d'oeuvre volontaire et bien formée, ainsi qu'un vrai marché, alors le port ne restera qu'une façade, qui, inévitablement, périclitera.
Midi Libre Sète Croisières : le port de Sète monte en puissance
M. C. 07/02/2013, 06 h 00
Le Seabourn Quest est attendu le 8 juillet au quai d’Alger. Il est déjà venu l’an dernier. (V.ANDORRA)
Cette année, 33 escales sont prévues dans le port de Sète soit 14 de plus qu’en 2012.
Sète est certes loin d’être en passe de détrôner Marseille, premier port français de croisières, qui devrait franchir le cap du million de passagers en 2013 avec 430 escales.
Mais l’île singulière a le vent en poupe. En témoigne le nombre d’escales prévues cette année : 33, soit 14 de plus que l’an dernier (mais sept avaient été annulées à cause de la météo).
Une clientèle est en nette majorité américaine
Le bilan 2012 a toutefois été très encourageant, selon les données présentées mardi lors de l’assemblée générale du Club Croisières. Sur les 8 190 passagers “descendus” à Sète, 30 % ont participé à une excursion dans la région : à Montpellier (33 %), Carcassonne (23 %), Aigues-Mortes (21 %), Sète et le Bassin de Thau (17 %) et sur le canal du Midi (6 %). La plupart des 70 % restants sont allés faire un tour en ville. Et du shopping. Pas négligeable sachant que, selon une étude, un croisiériste dépense en moyenne 65 € par journée d’escale. Cette clientèle est en nette majorité américaine (à 60 %, pour 24 % de Britanniques, 7 % d’Allemands et 10 % d’ailleurs), comme le seront les premiers passagers (700) attendus cette année : ceux de l’Azamara Quest, le 4 avril.
Un tournoi de joutes proposé
À cette occasion, à la demande du président de l’armement, Azamara Cruises, un tournoi de joutes leur sera proposé, en partenariat avec la Ville, sur le Cadre royal en fin d’après-midi. Rien que ça ! "Nous comptons beaucoup sur la réussite de cet événement, qui pourrait permettre à Sète d’avoir un rayonnement important", souligne Marc Chevallier, le président du port, rappelant l’objectif assigné par la Région et l’EPR : "Que Sète soit la porte d’entrée du tourisme en Languedoc".
Sète Port de commerce : Bourquin fixe le cap à 9 M de tonnes de marchandises
Midi Libre 20/11/2012
Inauguration par une brochette d'élus. (V. ANDORRA)
Le président de Région, Christian Bourquin, a inauguré le quai J, prolongé pour les besoins agro-industriels.
Bien qu’il soit mis en service depuis plusieurs mois, c’est par l’inauguration du quai J qu’a débuté l’escapade sétoise du président Bourquin. Un quai qui a en fait été prolongé (de 143 m, pour 22 m de large) pour pouvoir accueillir les navires et l’outillage nécessaires à l’exploitation des nouvelles installations du pôle agro-industriel formé par Centre Grains (céréales) et Saipol (huile, tourteaux, diester).
Maritime à l'ouest, fluvial à l'est
Autre avantage : il offre un double-poste, maritime à l’ouest pour les navires de 20 000 tonnes, 120 m de long et 10 m de tirant d’eau, et fluvial à l’est (via le canal du Rhône à Sète) pour les péniches de 2 500 tonnes et de 100 m de long. Une partie du trafic bénéficiera aussi d’un accès ferroviaire. L’allongement du quai a coûté 7,5 M€, dont la Région a financé plus de la moitié (4,3 M€), le reste ayant été versé par l’Europe (Feder, 3,1 M€) et l’État (1,4 M€).
Prochain chantier : rénovation du canal du Rhône à Sète
"Ces 7,5 M€ d’argent public ont généré 26 M€ d’investissements privés", a souligné Christian Bourquin. Pour favoriser le transport fluvial, la Région s’engage aussi à poursuivre la rénovation du canal du Rhône à Sète (30 M € pour VNF, Voies navigables de France) : "Le port de Sète-Frontignan pourra ainsi étendre sa zone de chalandise sur 600 km jusqu’à la Saône et la Bourgogne". Quant à l’activité globale du port, "même si elle est en léger recul, on tire notre épingle du jeu malgré la crise, alors que les autres ports français accusent des baisses de 10 à 20 %". Objectif à terme : "Plus que doubler le trafic global", qui est d’environ 3,6 millions de tonnes : "Nous avons un potentiel de 9 millions de tonnes face à nous".
Port-la-Nouvelle : 200 M€ et 1 600 emplois espérés
OLIVIER SCHLAMA
19/12/2012, 06 h 00
Un avant-port de 110 hectares donnera une autre envergure au site audois. (AUDREY MARTY)
Deux cents millions d’investissement pour 1 600 emplois espérés ! En pleine crise, le projet d’extension du port de Port-la-Nouvelle (Aude), d’une ambition nationale, surprend par son ampleur. C’est la raison pour laquelle la Commission nationale de débat public (CNDP) a été saisie, comme l’exige la loi, pour organiser des "échanges constructifs" avant de lancer les travaux. Comme ce fut le cas pour Aqua Domitia, l’extension du réseau régional d’eau potable, ou la ligne TGV.
À Port-la-Nouvelle, propriété de la Région, c’est un port en mer qui verra le jour d’ici 2015. Digues sur trois kilomètres, parc d’activités de 80 hectares et, surtout, un avant-port avec plan d’eau sur 110 hectares pour être en phase avec le gigantisme de la flotte mondiale et ses navires de 225 mètres.
La Région apporte 140M€
Sur les 200 M€, la Région apporte 140 M€, le reste est versé par le département de l’Aude et l’Agglo de Narbonne. Port-la-Nouvelle espère jouer d’un atout majeur : permettre aux navires, venus du canal de Suez, d’économiser cinq jours de navigation en y déchargeant leurs marchandises au lieu de continuer leur route par le détroit de Gibraltar pour remonter jusqu’aux ports du nord de l’Europe.
14e port français
Et faire mieux que 14e port français sur 40 (2,1 millions de tonnes), avec un trafic est essentiellement fait d’hydrocarbures et de céréales . La Région espère un chiffre d’affaires de 220 M€ en 2030 contre 41,5 M€. La vocation de Port-Vendres sera aussi réaffirmée. Géré par le département des Pyrénées-Orientales, ce port est spécialisé dans les fruits et légumes, grâce à son historique connexion au marché international Saint-Charles à Perpignan. Pour parfaire ce réseau, la Région - dont aucun élu n’était présent mardi au point presse - veut investir dans le port de Laudun-l’Ardoise (Gard), sur le Rhône, après avoir déjà engagé 30 M€ pour la mise à gabarit international du canal du Rhône à Sète, permettant aux péniches de 2 500 tonnes de l’emprunter.
"JEUX OUVERTS"
« Contrairement à l’enquête publique où le projet est, par définition ficelé, dans le cas d’un débat public les jeux sont ouverts », a rappelé Philippe Deslandes, le président national de la CNDP, présent mardi à Montpellier. « Poussé par le public, a-t-il expliqué, on est par exemple arrivés à un projet commun pour les transports publics du futur Grand Paris . A contrario, les contournements autoroutiers de Toulouse et Bordeaux ou encore l’extension du port de Nice ont finalement été abandonnés », ajoute Philippe Deslandes.
SÈTE RÉSISTE BIEN MALGRÉ LES COUPS DURS
Dixième port français, spécialisé dans les passagers, les conteneurs, les céréales et le pétrole, Sète bénéficie d’une manne importante : 200 M€ sur dix ans, versés par la région. Plus 100 M€ par l’établissement public qui le gère. Le but : remettre le port à flots. La plate-forme, qui n’avait pas connu d’investissements notables depuis des décennies, s’équipe à l’envi : trois grues, portique, terre-pleins, allongement de plusieurs quais, réfection d’un bassin, etc. Mais peine à créer de l’emploi.
Crise
En cause, la crise, bien sûr, et des coups durs : la faillite d’Agrexco, qui devait exploiter un terminal frigorifique financé par la région (6 M€), l’arrêt du trafic containers vers les Caraïbes et la suspension plusieurs mois des lignes passagers vers le Maroc. Malgré cela, Sète résiste bien. Après un flatteur + 6 % de trafic en 2011, son président Marc Chevalier annonce une stabilité du trafic à 3,6 millions de tonnes en 2012 à Sète, où aucun débat public n’a été organisé, faute de projet global.
22 réactions
herman34
le 21/12/2012, 09h27
c est moche la bas avec tt c est usine et enorme cuves...
L'Electron libre du Midi
le 20/12/2012, 22h09
Oyez
Oyez braves gens
Lisez bien les derniers propos de l'article:
Après +6% d'augmentztion > 0%
Bravo!!!
Aucun débat = pas de réflexion !!!
Pas de projet!!!
Champions, nous des champions!!!
L'Electron libre du Midi
le 19/12/2012, 21h32
PS: Et le reste des cancans et gnangnans...
En... De mouches
L'Electron libre du Midi
le 19/12/2012, 21h30
"Faute de projet global"
En quelques mots, tout est dit.
Ça fait mal, non?
Anastase
le 19/12/2012, 14h46
Chic! les impôts vont augmenter, beaucoup vont s'en mettre plein les poches avec le port de plaisance de Sète, celui de Frontignan et surtout le Hinterland de Poussan. Mais à quoi va-t-il donc servir ce Hinterland avec un port de Sète en pleine déconfiture qui sera remplacé par Port la Nouvelle. J'y suis, c'est pas C. B. le commanditaire de tout ça?
jpthau
le 19/12/2012, 14h41
Un serpent de mer qui ressort (tous les 20 ans...) Le projet avait été avancé par le Sénateur Courrière qui est mort depuis longtemps. "Wait and see" comme ils disent :)))
spv
le 19/12/2012, 13h03
Colin je pense que tu n'a pas compris que les marchandises décharge dans les ports du nord sont aussi pour parti destiné à nos région .
Port la nouvelle est le port naturel de la région toulousaine de toute façon si la marchandise ne passe pas par là elle viendra par d'autre ports .
L'Aude a besoin de grand projet nous sommes sinistré , je n'ai pas entendu les écolos gueuler contre le musée à Montpellier qui vas couter autant et au final pour faire bosser qui et pour quelle infrastructure ?
Pitié laissez nous espérer un avenir meilleur dans notre coin qu'enfin tout l'argent de la région ne passe pas dans la mégalopole Montpelliérosétoise .
turbulentsilence
le 19/12/2012, 13h38
spv peut il nous indiquer quelles importations et quelles exportations devront transiter par ce grand port sans dockers syndiqués ? importer du ciment de Turquie ? , en voilà une bonne idée qui va réjouir les ouvriers de la cimenterie de Port la Nouvelle
cwoljn
le 19/12/2012, 09h00
"""""Port-la-Nouvelle espère jouer d’un atout majeur : permettre aux navires, venus du canal de Suez, d’économiser cinq jours de navigation en y déchargeant leurs marchandises au lieu de continuer leur route par le détroit de Gibraltar pour remonter jusqu’aux ports du nord de l’Europe."""
Il serait utile de nous dire immédiatement avec quel moyen de transport sera alors remonté au travers de l'europe le fret déchargé peut être dans ce port. Je crains que ce soit par la route, tu parles d'un progrès
Q-RARE
le 19/12/2012, 08h59
Il y en a qui vont s'en mettre plein les poches avec l'argent du contribuable...
Alertez
Répondre à Q-RARE
Raoul Derumont
le 19/12/2012, 08h56
Tu connais Port La Nouvelle ?
Y vont venir d'où les 1600 employés ?
Va falloir étendre le foncier et construire un peu dans le coin. Parce que Narbonne c'est pas la porte à côté, même par l'autoroute.
Mais c'est une bonne nouvelle dans un coin où les corbeaux volent sur le dos.
Par contre, j'attends avec impatience la réaction du port de pêche.
Et puis bien sûr la Région était absente ... dommage hein ? En même temps, c'est normal : les élus sont pas au courant de tous les projets de leurs administrations, koua ...
le centurion
le 19/12/2012, 08h40
A Sète, éternel dilemne, on investit avant d'avoir les trafics, qui, soit n'arrivent pas (agrexco) soit s'en vont ailleurs (charbon). La région, gestionnaire expert (?!) du port de sète prône pour en prévision 9 millions de tonnes/an alors que l'on arrive péniblement à 4 millions les années fastes. Par ces investissements sur port la nouvelle la région ne cherche-t-elle pas à décaler les trafics (qui nous restent) sur ce port et laisser sète à leur rêve grandiose de port de plaisance ???
reboussié
le 19/12/2012, 08h38
On ne peut pas dire que Bourquin ne roule pas pour son "pays" ...bravo l'égalité entre tous les départements ! il n'y en a pas ! il se dit socialiste ? il est pour le cumul aussi, quelle déception, mais la par défaut et encore mis en cause pour favoritisme !!
Polémique Victor
le 19/12/2012, 08h29
M'est avis qu'ils vont avoir le Parc Naturel et les écolos sur le dos!
Ils ont presque réussi à supprimer l'accès aux plages de la Franqui et de Port la Nouvelle est, alors l'extension du port....
gadjo
le 19/12/2012, 07h56
A ce bouquin il donne tout notre argent a son pays ils voterons pour toi pas nous.
dockers
le 19/12/2012, 07h16
a sete on attend toujours les 350000 containers annoncés .
fix
le 19/12/2012, 07h04
Avez-vous demandé les autorisation à la CGT ?
Vous n'allez quand même pas enlever le pain de la bouche des quelques miséreux dockers qui gagnent en un mois ce que le français moyen gagne, lui en un an. Et en travaillant à quart temps; sans parler des containers "tombés" du camion.
Le port de Marseille est la vitrine de ce qu'il faut faire pour développer l'emploi à l' étranger, merci la CGT pour votre clairvoyance et votre grande générosité
Joseph Staline
le 19/12/2012, 13h05
Camarade Fix , vas donc tenir tes propos nauséabonds aux intérimaires qui travaillent sur le port de la Nouvelle ils te diront le reste.Quand on ne sait pas de quoi l'on parle ont se tait ,il y a bien longtemps qu'il ni à plus de Dockers à la Nouvelle. Saches que la jalousie ne même à rien,heureusement que nous ne sommes pas durant les années39/ 40 car à cette époque les gens comme toi étaient nommés Pétainistes si tu ne comprends pas TRAITRES. Dommage que le containers ne te soit pas tombé sur ta langue en restant poli.
spv
le 19/12/2012, 12h56
Désole fix mais quant on ne connais rien au sujet on évite de donner son avis .
Tu compare PLN avec Marseille alors que sur port la nouvelle il n'y a pas de doker juste des manutentionnaires privé et des grutiers de la cci !
Il n'y a pas de mouvement sociaux encore moins de cgt .
Au lieu d'envier des gars qui bossent dur dans des conditions de merde pour des salaires pas mirobolant , tu devrais te renseigner .
Port la nouvelle n'est pas un port autonome comme l'est Marseille . Tout les gros investissement sont partis sur Sete depuis que j'y travaille nous avons perdu 300 mètre de quai dont 200 au profil de la pêche qui malheureusement est en voie de disparition.
Au lieu de jalouser une situation que tu ne connais pas tu ferais mieux de te demander de quoi vont vivre les familles si le port ne se développe pas .
Geminicriquet
le 19/12/2012, 09h43
Miséreux est bien le terme qu'il faut employer pour qualifier les "dockers" de Port-la-Nouvelle, encore que le terme docker soit impropre depuis 1992. Les bateaux nécessitant de la manutention sont rares dans le port audois, et les employés intérimaires ne roulent pas sur l'or.
Ben voyons !!
le 19/12/2012, 06h08
Attendez donc que la CGT s'en mêle !
Ne tirez pas trop des plan sur la comète...
Jack62
le 19/12/2012, 08h02
Vous avez parfaitement raison, dès que la CGT sera là, les problèmes vont commencer.
Ayant travaillé sur Dunkerque, je peux vous dire que le port est un véritable désert et tous les autochtones vous disent que les grèves a répétition ont tout anéanti. Les navires poursuivent leur route vers les ports des pays nordiques. Ne parlons pas de Marseille....Barcelone est entrain de prospérer.....
UMPS adopte le Cargo Community System AP+ de MGI
L’Antenne - 16 Février 2012 - AP+ a démarré à Sète
http://www.lantenne.com/AP-a-demarre-a-Sete_a2468.html
Presque cinq mois après la signature d'un accord entre MGI et l'Union maritime du port de Sète (UMPS), le Cargo Community System AP+ a été mis en exploitation sur le port de Sète jeudi 16 février. Le port de l'Hérault compte sur la dématérialisation des procédures pour améliorer sa compétitivité.
© Port de Sète
Le protocole d’accord entre l’Union maritime du port de Sète (UMPS) et l'entreprise marseillaise MGI prévoyant la mise en place d'AP+ dans le port sétois avait été signé le 23 septembre 2011. «Depuis la signature, la communauté portuaire de Sète et les équipes de MGI se sont mobilisées autour de ce projet afin de mettre en exploitation AP+ le 16 février», a expliqué la direction de MGI, ajoutant que près de 48 professionnels de la place portuaire sétoise ont été formés, soit 14 agents maritimes, 12 transitaires, 6 manutentionnaires et 16 douaniers.
L’objectif premier d’AP+ est, selon MGI, de fédérer les professionnels autour de son guichet unique en adoptant des processus communs. Il a pour ambition de «permettre à tous les acteurs un gain de temps». L'entreprise informatique est convaincue que «l'amélioration de la productivité escomptée vise à avoir un impact sur les performances du port héraultais et par conséquent son attractivité pour attirer des trafics». «J’ai rencontré à Sète une Union maritime extrêmement volontariste dans sa démarche d’amélioration globale et de collaboration avec les acteurs publics. La présidente, le secrétaire général et les membres de l’Union maritime partagent un seul objectif : la recherche de l’intérêt général pour la communauté portuaire et ses clients», souligne François Mahé des Portes, président du directoire de MGI.
Des procédures dématérialisées
Pour sa part, Sylvie Orgiles-Cano, présidente de l’UMPS, a précisé : «Le XXIe siècle voit se développer le «Paperless Trading», la dématérialisation des procédures en est un exemple. AP+ est un outil qui permettra au port de Sète de se développer tout en répondant aux attentes des armateurs et des opérateurs. Nous avons relevé ce défi avec les équipes de MGI, partenaires plutôt que prestataires de l’Union maritime du port de Sète». Florence Brochard, chef de projet chez MGI, a ajouté : «Deux équipes se sont rencontrées il y a un peu plus d’un an, sur un même terrain, avec un même objectif : celui de jouer et de gagner "la partie". L'Union maritime et nous-mêmes avons choisi d’unir nos efforts, de partager nos compétences et d’échanger nos expériences pour œuvrer dans l’intérêt de tous les professionnels de la place portuaire sétoise».
Vincent Calabrèse
Mercredi 22 Février 2012
Tags : agents maritimes, ap+, hérault, maritime, mgi, sète, transitaires
"Conteneur : modèle économique déficitaire"
Didier Léandri, coprésident de TFF et président du CAF © E. D.
http://www.lantenne.com/Conteneur-modele-economique-defic...
Avec la logistique urbaine, le transport fluvial de conteneurs est identifié comme l'une des filières à fort potentiel par le groupement Transporteurs fluviaux de France (TFF) nouveau porte-voix du Comité des armateurs fluviaux (CAF) et de la Chambre nationale de la batellerie artisanale (CNBA).
"En l'état, le modèle économique n'est pas viable toutefois puisque tous les opérateurs y perdent de l'argent malgré l'augmentation des volumes", déclare Didier Léandri, coprésident de TFF.
L'application de Terminal Handling Charges (THC) dans les ports maritimes est l'une des causes du manque de rentabilité du transport fluvial des conteneurs.
- À Marseille-Fos, le sujet figure dans le rapport réalisé par Patrice Raulin sur la navigation fluviale rhodanienne à la demande du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. "Ses propositions sont actuellement étudiées par le cabinet du ministère des Transports".
- Au Havre, une réflexion a été engagée en novembre à l'initiative d'Hervé Martel, directeur du Grand Port maritime haut-normand. "Globale, elle porte sur l'accessibilité fluviale à Port 2000 et comprend un groupe de travail sur l'organisation des pré et post-acheminements appelé à plancher sur les THC. Les conclusions de cette réflexion sont attendues d'ici la fin du premier semestre".
Sur la base des conclusions du rapport Raulin, TFF se prononce pour "un mécanisme permettant de lisser entre tous les intervenants le surcoût des THC" supporté aujourd'hui par les transporteurs fluviaux. "L'objectif est d'aboutir à Marseille comme au Havre à un accord multi-parties entre les entreprises de manutention, les armements maritimes, l'autorité portuaire et les transporteurs fluviaux afin que les THC soit, comme pour la route et le fer, intégrés dans les tarifs entre les entreprises de manutention et les armements maritimes".
Érick Demangeon
Mercredi 20 Février 2013 - Tags : caf, cnba, fluvial, terminal handling charges, tff, thc, transport fluvial
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