16/03/2013
Actu-Environnement - La Commission propose une directive pour gérer durablement les zones marines et côtières
Amenagement | 14 mars 2013 | Actu-Environnement.com
“Limiter la concurrence sur l’espace côtier, et la pression sur les ressources”. De simples mots lâchés par la Commission Européenne ? L’article de Philippe COLLET :
http://www.actu-environnement.com/ae/news/planification-z...
Documents associés :
”Feuille de route pour la planification de l'espace maritime: élaboration de principes communs pour l'Union européenne” publié en 2008
"Planification de l'espace maritime dans l'UE – bilan et perspectives d'évolution" publié en 2010A lire aussi :
- l’article de Sophie Fabrégat sur les énergies marines cité dans cet article http://www.actu-environnement.com/ae/news/energies-marine...
- celui de Laurent Radisson sur l’extension du code minier au fonds marins (pour le pétrole) http://www.actu-environnement.com/ae/news/exploration-exp...
Résumé et Plan de l’article :
La Commission européenne propose de renforcer la règlementation afin de favoriser la gestion durable des ressources en mer. Au cœur du projet se trouve un renforcement de la planification du développement des activités économiques.
Vers une planification de l'espace maritime
- limiter la concurrence pour l'espace côtier disponible et la pression sur les ressources
- une intensification de la production d'énergie éolienne en mer, de la pose de câbles et de réseaux de canalisations sous-marins, du transport maritime, de la pêche et de l'aquaculture
- imposer aux États membres d'établir une cartographie de ces activités dans le cadre de programmes de planification de l'espace maritime (…) ainsi que de concevoir des stratégies de gestion des zones côtières permettant une coordination des mesures entre les différents domaines d'action dont relèvent les activités dans les zones côtières
- viser "une exploitation plus efficace des mers"
- soutenir] une croissance durable, tout en y associant les parties prenantes concernées et en coopérant avec les États voisins
Réduire les charges administratives
- le développement des activités maritimes ne doit pas être envisagé indépendamment de celui des activités terrestres
- le renforcement de la sécurité pour les investisseurs et la réduction des charges administratives "tout en préservant les services écosystémiques"
- L'allègement des procédures administratives pourrait engendrer des avantages économiques estimés à 1,6 milliard pour l'ensemble de l'UE. De
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08/03/2013
Recherche spatiale : Montpellier, ville pionnière des minisatellites
par Gazette | 31 janvier 2013 - 17:12
http://www.lagazettedesete.fr/dossiers-gazette/article-15...
Céline Escolano
L’université Montpellier 2 vient de créer une fondation pour mettre sur orbite des nanosatellites. Une première en France.
C’est unique en France. Montpellier entre dans la course à l’espace en créant la Fondation Van allen en décembre dernier, au sein de l’université Montpellier 2.
Pilotée par des professionnels de la recherche spatiale, la Fondation se spécialise dans la création de nanosatellites 100 % étudiants, sortes de minisatellites cubiques d’un kilo et de dix centimètres de côté.
Suite à l’appel à projets lancé en 2006 par le Centre national d’études spatiales (CNES), les étudiants de Montpellier mettent sur orbite le premier nanosatellite français, Robusta, en février 2012, pour tester l’effet des radiations sur des composants électroniques.
"Suite à ça, nous avons voulu créer un outil de gouvernance pour développer ces activités en collaboration avec le CNES", explique Frédéric Saigné, directeur de la Fondation. Soutenue par le CNES, Montpellier devient ainsi la seule ville française à développer des nanosatellites et déborde d’ambition pour attirer des entreprises spécialisées et former les nouveaux chercheurs de l’espace.
• Trois nouveaux satellites d’ici à 2017
D’ici à 2017, trois nouveaux nanosatellites made in Montpellier seront envoyés sur orbite.
"Près de 300 étudiants particient au projet, explique Frédéric Saigné. Ils font partie de la faculté de Montpellier, de l’école d’ingénieurs Polytech et certains de l’IUT de Nîmes." Le satellite Robusta 1B servira à valider une méthode de test de composants électroniques dans l’espace pour développer une norme internationale. Le satellite RCube permettra de tester des composants électroniques très avancés qui n’ont encore jamais volé. Et, enfin, le satellite Méditerranée récupérera des données atmosphériques pour affiner la prévision des épisodes cévenols. L’avantage est financier : un minisatellite, entièrement financé par le CNES, coûte 250 000 euros, contre plusieurs dizaines de millions pour un satellite "classique".
• Un cursus unique
Pour encadrer la création de ces nouvelles technologies, la Fondation est accompagnée d’un nouveau master "Sûreté de fonctionnement en ingénierie spatiale" au sein de l’université Montpellier 2. "C’est le premier en France, explique le directeur Frédéric Saigné. La Région nous soutient financièrement pour les recherches."
Autre atout unique de Montpellier : le CNES, à travers son partenariat avec le centre spatial russe, permet à Montpellier des échanges universitaires avec la faculté de Moscou. "Les étudiants montpelliérains partent étudier en Russie et inversement", explique Christelle Deneau, chargée de faire le lien entre les deux facultés.
• Des stars mondiales
Le conseil d’administration de la Fondation Van Allen est composé de véritables stars internationales dans le domaine spatial.
Le président Michel Courtois est le créateur de "Spot 1", premier satellite d’observation français, lancé en 1986. Il est également ancien responsable du CNES, du centre spatial de Toulouse et de l’Agence spatiale européenne.
La Fondation profite aussi de la présence de Charles Elachi, chef de projet du robot Curiosity actuellement sur Mars, et membre de la NASA, ou encore du spationaute Michel Tonini. "Beaucoup de pays d’Europe, comme l’Angleterre, l’Italie ou l’Allemagne, ont déjà de tels projets étudiants, explique Michel Courtois. Montpellier comble ce manque en France." La présence de ces "stars" de l’espace est un atout de plus pour attirer les entreprises spécialisées à Montpellier.
• De nouveaux emplois
"Les nanosatellites représentent un avenir commercial", prévient Frédéric Saigné. En misant sur la carte du minisatellite, Montpellier attire des entreprises de pointe comme la société suisse Systhéia, qui vient d’équiper de mini-caméras le robot Curiosity sur Mars, et qui s’installe chez nous, ou encore les sociétés Astrium et 3D Plus. "Elles viennent chercher leurs futurs collaborateurs et offrent des cours gratuits aux étudiants", explique le directeur de la Fondation.
La société Trad, basée à Toulouse, spécialisée dans les tests de radiations, doit aussi poser ses valises à Montpellier en 2014. "De plus en plus de start-up vont chercher des nanosatellites à Montpellier pour tester leurs équipements", assure Michel Courtois.
"Ce sont des entreprises qui tablent sur dix à quinze créations de poste sur les quatre prochaines années, anticipe Frédéric Saigné. Nous pourrons ainsi garder nos meilleurs étudiants dans la région."
Jean-Baptiste Decroix
(La Gazette de Montpellier n° 1281 du 3 janvier 2013)
Robusta : la création d’un nanosatellite 100 % étudiant
La création du premier nanosatellite français étudiant, Robusta, démarre en 2006. Au total, ce sont près de deux cents étudiants de Montpellier et de Nîmes qui ont travaillé à son élaboration pendant six ans. "C’était une chance unique de travailler sur un projet concret", explique Stéphanie ___ (notre photo), étudiante en première année de thèse à l’université Montpellier 2.
© Pierre Grech
Avec un poids d’à peine un kilo, ce petit cube de 10 cm de côté recouvert de panneaux photovoltaïques ne ressemble pas à un satellite "classique". Imaginé dans les années 90 aux États-Unis, le modèle cubique fait partie du cahier des charges de tous les nanosatellites.
© Robustacom
Robusta est mis sur orbite en février 2012 depuis Kourou en Guyane, sur le premier vol de la fusée européenne Véga. À la suite d’une anomalie de la batterie, le satellite n’émet désormais plus de signaux. Robusta est conçu pour se désagréger complètement au bout de trois ans.
© D.R.
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05/03/2013
Adapter le système de Santé à l'heure du Web 2.0
L’Université du Languedoc étant très impliquée par le devenir du système de Santé, et l’enseignement de la Médecine, je vous propose cette présentation toute récente de Jean-Michel BILLAUT qui illustre avec précision ce que devrait être l’évolution des systèmes de Santé au niveau Mondial.
Même si le jargon informatique favorise essentiellement les habitués de cette spécialité, chacun retiendra aisément que les techniques arrivent à maturité, et que les volontés politiques ne doivent plus tarder à s’exprimer pour organiser le nouveau système de Santé et lui donner un horizon de visibilité propice à la création d’une dynamique de changements encadrée.
Pour mieux juger du grand-écart qui se prépare voici un exemple de là où en sont nos élites régionales sur cette page :
http://www.transferts-lr.org/sante/presentation
Le secteur industriel régional des Technologie de Santé est constitué de plus de 200 entreprises multidisciplinaires qui collaborent régulièrement avec des cliniciens et des scientifiques. Elles bénéficient de la présence de plusieurs organismes de recherches, d’universités, des CHU de Montpellier et de Nîmes et du Centre Régional de Lutte contre le Cancer de Montpellier Val d’Aurelle. Pour pérenniser leur dynamisme, nous accompagnons les PME et porteurs de projet sur cinq principaux axes : Dispositifs médicaux, Produits cosmétiques, Biotechnologies, Médicaments, Produits vétérinaires. L'activité du département est centrée sur l'aide au développement technologique des entreprises régionales et sur la création de nouvelles entreprises innovantes, en liaison avec des organismes de recherche. Le département souhaite contribuer à la création de richesses et d'emplois sur le territoire régional. Il participe aux conseils universitaires dont il est membre : conseil de perfectionnement de la formation "ingéniérie de la santé" de l'UM1 et conseil de gestion du laboratoire commun de microscopie électronique de l'UM2.
http://esante.gouv.fr/actus/ethique/docteur-jacques-lucas-quelle-strategie-pour-l-e-sante-en-france
Recherche Google "jean-michel billaut"
Wikipedia Jean-Michel Billaut
Blog de Jean-Michel Billaut
Connaissez-vous le Dr Pierre Espinoza from Paris ? La télémédecine démarre en France semble-t-il, un peu cahin-caha...
Jean-Michel Billaut 2013-03-01 15-58-08 from Jean Michel Billaut onVimeo.
http://billaut.typepad.com/jm/2013/03/connaissez-vous-le-...
Pour contacter Pierre Espinoza : pierre.espinoza@egp.aphp.fr
Trés, trés intéressante discussion avec Pierre, l'un des fondateurs de la télémédecine française.. En tout cas l'un de ceux qui mettent les mains dans le e-cambouis médical .. Car la chose n'est pas évidente, pour mettre d'accord tous les silos des professionnels de santé français... et leurs sommités (mandarins, hauts fonctionnaires, grands élus, etc..). Et naturellement manager aussi la technologie, car sans elle...
Il nous explique dans le détail comment on va e-gérer vos e-maladies et votre e-vieillesse dans le proche futur...
A regarder et à méditer (c'est long, mais c'est du lourd)..
Savez-vous qu'il y a en France actuellement plus de 250 projets plus ou moins qualifiés de télémédecine ? (d'où mon expression de cahin-caha). Mais pourquoi autant de projets ? Quels en sont les coûts ? Il me semble qu'un diabétique de type 1 ch'ti et un diabétique de type 1 béarnais a besoin de la même organisation ? Pourquoi donc en faire 36 ? Pourquoi en faire un peu partout ? Pourquoi ne pas avoir une plateforme de télémédecine "racine" en mode 2.0 sur laquelle viendrait s'articuler toutes les spécialités médicales ? (problèmes de silos, chacun voulant garder ses prérogatives ?). Donc une plateforme pour tout les malades ? Pourquoi ce saudoudrage ? (alors que le cloud et le mode saas explosent - mais j'ai oublié de demander l'avis de Pierre sur ces thémes O combien importants - désolé ..)...
Savez-vous que pour effectuer un diagnostic à distance un dermatologue a besoin d'un trés bon débit de streaming ? (pour une image seule, il lui faut au minimum du 10 mégapixels - on devine donc ce qui lui faudrait en débit sur le réseau..). Et que pour une radiographie ou un fichier IRM c'est encore plus lourd ? Pierre est donc on ne peut plus favorable à la mise en oeuvre d'un réseau fibre optique sur tout le territoire (J'ai évoqué avec lui le projet fibre des Yvelines : vous écouterez ce qu'il en pense et les applications que les Yvelinois pourraient avoir de ce fait pour améliorer leur santé ..)..
Il y a en France 600 points d'urgence... Et on balade chaque jour des malades entre chez eux et ces points d'urgence ou les hôpitaux.. (je sais, j'en ai bénéficé pendant plusieurs mois). Savez-vous combien cela coûte à la Nation ? Plus de 5 à 6 milliards d'€/an... Sans compter les détenus malades (160 prisons en France).. Qu'il faut souvent faire accompagner par des policiers pour les conduire à l'hôpital ad hoc. Donc des coûts en plus ... Sans compter les seniors en maison de retraite... Sans compter les maladies chroniques... Etc...
Un malade, pour avoir confiance dans le médecin, doit le voir.."On a confiance, que lorsque l'on se voit" dit Pierre.. Donc, la visiophonie de trés bonne qualité est indispensable.. Pourquoi avoir choisir la solution américaine Vidyo ? (La même que j'utilise dans mon studio visiophonique où j'ai e-interviewé Pierre).. Solution qui a été mise en oeuvre par la société française Consort-santé (dont l'un des dirigeants habite les Yvelines..).. Dans les slides de Pierre que nous commentons dans ce e-billautshow, il y a des photos de différents poste de télémédecine..
Pourrait-on concevoir une organisation de télémédecine intégrant le généraliste rural ? Voir même le malade de chez lui ? Je vous laisse deviner la réponse..
La France est-elle en retard dans le domaine de la télémédecine ?Je vous laisse écouter Pierre et les arguments qu'il cite..
L'éthique est naturellement importante.. Pierre le rappelle et explique ce qui est fait à ce sujet..
J'ai aussi posé la questions des différents types de matériels - genre sensors et autres plateformes - Que faut-il en penser ? Que faut-il penser des structures "cloud" qui enregistre automatiquement ces données ?
Etc...etc..
Commentaires au débotté... Je pense qu'il aurait été peut-être plus judicieux de mettre sur pied un plan national de télémédecine..
Cela étant, je me méfie d'un grand plan à la française...
L'élite française est plutôt pas mal pour mettre en oeuvre un plan TGV, pour faire des ponts, des avions, etc.. Mais dans le domaine du numérique, on ne peut pas dire qu'elle soit au top.. Souvenez-vous du plan calcul qu'elle avait mis en oeuvre pour contrer IBM dans les année 60. Plan qui a lamentablement foiré.. Du plan informatique pour tous (pour contrer Apple et les autres) qui a aussi foiré avec l'horrible TO7, du plan câble (là ce n'était pour contrer personne.. mais on s'est contré entre nous, avec le lancement de Canal+ par satellite, ce qui a diminué l'intérêt du câble), du plan vidéocommunications de Biarritz (pas clair comme objectifs, mais on voulait je pense faire évoluer le Minitel vers le très haut débit. Mais pas de chance, c'est le TCP/IP américain qui a gagné - et l'on a dû mis à la poubelle le X25 et le Minitel), du plan Quaero (pour contrer Google), du plan Andromède (pour contrer le cloud d'Amazon et des autres), du plan DMP (dossier médical personnalisé), du Plan MOOC récemment annoncé par le Gouvernement.. Pour contrer les MOOC américain (dans lequel vient de rentrer l'Ecole Polytechnique - une école renégate ?)...
Bref, dans le numérique, notre élite est toujours plus en moins en réaction de défense par rapport aux Américains.. Jamais en attaque... Et pourtant : il suffirait de fibrer en masse le territoire et laisser faire nos startups et des gens comme Pierre...
Toutes choses égales par ailleurs, les économies réalisées avec la télémédecine pourraient financer en 4 ou 5 ans le fibrage de tout le territoire.. A 1g symétrique, pourquoi pas ? .. Mais on préfére blablater avec les opérateurs cuivre, qui n'ont aucun intérêt à la chose, vu qu'ils gagnent beaucoup de sous avec le cuivre... Et qui surtout, ne veulent pas que les collectivités locales mettent en place leurs propres réseaux fibres noires.. Car nos aimables opérateurs cuivre "veulent être propriétaires du client de A à Z". Ils veulent être propriétaires de la fibre qu'ils amènent dans votre foyer, et naturellement essayer par là de vous vendre différents e-services intégrés dans l'abonnement. Ce qui ne va pas dans le sens de la neutralité de l'Internet.. Alors que ces e-services peuvent être plus facilement réalisés par des startups (qui ont beaucoup plus de créativité que nos mastodontes télécommunicants), ou par des gens comme Pierre... qui arrivent à conduire le changement dans un secteur trés conservateur... et peu enclin à changer ses habitudes ancestrales...
Puis-je risquer cette assertion que d'aucuns trouveront naturellement très osée ? La e-santé 2.0 en télémédecine des Français (qui toutes choses égales par aillleurs, sera meilleure qu'en santé 1.0), contreles actionnaires des opérateurs cuivre ? En tout cas, si la télémédecine avait été généralisée, je n'aurais sûrement pas été amputé d'une jambe..
Et si les USA se fibrent avant nous... e-couic... Cela en sera fait de l'économie numérique des Gaulois....
© Une production du Billautshow - the video for the rest of us - the e-billautshow : the french worldwide hub -
03/03/2013 | Lien permanent
00:07 Publié dans Informatique Médicale, Région, Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : digital health, e-sante | | del.icio.us | | Digg | Facebook