21/05/2013
Hytec Robotics, à Montpellier, pour explorer les fonds marins
Les sous-marins d'Eca Hytec Robotics aident à mesurer la pollution à Fukushima
http://www.latribune.fr/regions/languedoc-roussillon/accu...
A Montpellier, un sous-marin robotisé a été construit par Eca Hytec pour explorer les fonds marins proches de la centrale nucléaire de Fukushima. Il s'agit de déterminer précisément le degré de radioactivité des sédiments. © Nelson Goutorbe
Christian Goutorbe, à Montpellier, Objectif Languedoc-Roussillon
29/04/2013, 11:29
La société s'est spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation d'équipements téléopérés (caméras TV, projecteurs, véhicules téléopérés, tourelles d'orientation, bras manipulateurs, etc.) destinés à des applications en milieux hostiles.
Parmi ses contrats emblématiques actuels :
- l'exploration des fonds marins proches de Fukushima
- et la lagune de Venise.
Un sous-marin équipé de caméras robotisées et de capteurs radiologiques est sorti des ateliers de Eca
Hytec Robotics, à Montpellier, pour explorer les fonds marins proches de Fukushima. Il s'agit de déterminer précisément le degré de radioactivité des sédiments. Puis, l'équipe de Montpellier (37 personnes) qui fait aujourd'hui partie intégrante d'Eca Robotics, va fournir des solutions robotiques pour explorer les piscines de l'ancienne centrale nucléaire japonaise.
Dans le même temps, bien plus glamour, deux robots sous-marins de type H800-300 guident la mise en place, au centimètre près, des monumentales portes du projet Mose pour protéger Venise de la montée des eaux.
Aujourd'hui, le savoir-faire du laboratoire de recherche et de production, créé en 1981 par Jean Jacques Promé, est mondialement reconnu. En moins de cinq ans, le volume d'activité du centre de Montpellier a doublé. « Pour 70 %, nous assemblons des produits standards et pour 30 % nous mettons au point des machines spéciales. On peut estimer que la R&D représente chez nous plus de 10 % de l'activité. Nous sommes dans un secteur de la robotique où le stimuli technique est permanent. Il faut constamment intégrer les avancées technologique », explique Pierre Emmanuel Gaillard, directeur du centre de Montpellier, à la pointe en matière d'exploration robotisée pour l'offshore pétrolier, le nucléaire, l'assainissement et les milieux hostiles.
Sept sous-marins d'observation pour la Marine indienne
Les engins sans pilote, en totale autonomie sont capables de progresser et d'explorer l'environnement aussi bien sur terre que sous les mers, même si les plus importantes commandes concernent toujours les sous-marins d'observation.
Eca Hytec doit livrer cette année sept sous-marins de type H300 (plongée jusqu'à 300 mètres) à la Marine nationale de l'Inde.
Hytec qui a rejoint le groupe Eca Robotics à partir de 2008 (fusion) s'était fait connaitre en 1987 lors de l'exploration de l'épave du Titanic. Un engin conçu et construit à Montpellier avait accompagné le Nautilus lors de la grande plongée d''exploration.
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07/05/2013
ALEA SISMIQUE - Interview d’Etienne Bertrand sismologue au CETE Méditerranée
Témoignages en rapport avec le Plan Séismes http://www.planseisme.fr/
Zonage sismique de la France http://www.planseisme.fr/Zonage-sismique-de-la-France.html
http://www.planseisme.fr/Interview-d-Etienne-Bertrand.html
Contexte
Etienne BERTRAND est sismologue, chargé de recherche au Centre d’Etudes Techniques de l’Equipement région Méditerranée (CETE- Méditerranée). Il fait partie de l’équipe de recherche associée au Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC) « Risque sismique ».
Questions - Réponses
1/ Pouvez-vous en quelques mots nous présenter le métier de sismologue ainsi que les actions que vous menez au quotidien en matière de prévention du risque sismique ?
La sismologie se préoccupe de la compréhension de tous les phénomènes sismiques de la source au mouvement vibratoire en surface généré par un séisme. A l’aide d’enregistrements sismologiques, il est non seulement possible de remonter à la source du séisme mais également, telle une radiographie, d’étudier la structure de l’intérieur de la terre. Dans le cadre de la prévention du risque sismique, le sismologue s’attache d’une part à définir les mouvements sismiques auxquels peuvent être soumis les enjeux pour notamment pouvoir construire en fonction de ces mouvements. J’intègre notamment ce type d’analyse dans le volet sismique des études préalables aux plans de prévention des risques naturels. D’autre part, je participe à l’élaboration de scénario de risque sismique sur des territoires variés (ville, itinéraire ou structure particulière).
2/ Comment qualifieriez-vous le niveau du risque sismique en France. Qu’en est-il de sa connaissance ?
Nous vivons, en métropole au moins, dans le contexte d’un aléa modéré. Cependant, lorsque survient un séisme majeur, la région affectée est souvent étendue, ce qui rend le risque important. Le risque sismique n’est donc pas négligeable en France.
La problématique dans un pays à sismicité modérée et diffuse est de bien caractériser l’aléa en l’absence de retour d’expérience vraiment significative. Il faut pouvoir bien définir les zones où peuvent se produire les séismes, donner les caractéristiques de ces derniers (magnitude, profondeur, type, géométrie de la faille, taux de récurrence) et bien connaître le milieu de propagation des ondes générées par la rupture sur le plan de faille. Si notre connaissance a bien progressé sur la compréhension des forces tectoniques en jeu sur le territoire, la localisation des failles actives est encore sujette à discussion. De même, la sismologie étant une science relativement jeune, nous manquons encore d’enregistrements sismologiques de séismes forts pour mieux caler nos modèles de propagation et prévoir les mouvements en surface.
3/ Que signifie, et à quoi sert, la nouvelle carte d’aléa sismique nationale publiée en 2005 ?
La nouvelle carte d’aléa sismique est déduite d’une étude probabiliste qui prend en compte l’ensemble des séismes passés avec la connaissance qu’on en a actuellement. Elle renseigne, commune par commune, sur le niveau de vibration, en terme d’accélération maximale du mouvement du sol, à considérer pour les constructions nouvelles, hors effet de site local particulier. Elle caractérise ce que l’on nomme l’aléa régional.
4/ Qu’entend-on par « aléa local », « effets de site » et « effets induits » ?
La vibration du sol lors d’un séisme dépend en partie des conditions géologiques et topographiques du site. Selon la nature du sous-sol, le mouvement peut être amplifié ou non. Ainsi, le mouvement enregistré sur des dépôts sédimentaires est souvent plus important que sur un site rocheux. D’autre part, les reliefs peuvent également provoquer une amplification du mouvement sismique en surface. C’est ce qu’on appelle les effets de site, ou aléa local.
Sous l’effet des fortes vibrations, certains phénomènes secondaires peuvent se déclencher tels que des glissement de terrain, des chutes de bloc ou de la liquéfaction des sols meubles. Ce sont des effets induits. La liquéfaction des sols concerne principalement les sols sableux saturés en eau. Lorsque ces sols sont secoués par des vibrations importantes ils peuvent perdre leur capacité portante et se comporter comme des sables mouvants dans lesquels s’enfoncent les structures reposant dessus.
5/ Dans le cadre du Plan Séisme, quelles sont les actions visant à améliorer la connaissance du phénomène sismique ? En quoi serait-il possible et utile d’aller plus loin ?
De part sa participation aux financements des projets de recherche via l’ANR (l’Agence nationale de la Recherche) le plan séisme contribue directement à l’amélioration de la connaissance du phénomène sismique. La communauté scientifique est consciente que les résultats de ses études et notamment les scénarios sismiques, doivent être mis à la disposition de la société au plus tôt afin d’améliorer la gestion du risque sismique. Pour que cette appropriation des résultats de recherche soit possible, il est absolument nécessaire d’arriver à quantifier les incertitudes existantes sur tous les maillons de la chaîne du risque depuis l’aléa régional jusqu’aux études de vulnérabilitédu bâti.
[Plan Séisme] Interview d’Etienne Bertrand, sismologue au CETE Méditerranée from planseisme on Vimeo
- Instrumentation sismologique de l’ERA Risque Sismique du CETEMéditerranée sur le terrain
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05/05/2013
L’Antenne – Sète : Chute de 4 traffics-clés
Jeudi 2 Mai 2013
Le port de Sète achevé le mois de mars sur un trafic de 353.264 tonnes, en hausse par rapport aux trois premiers mois de 2012.
Il doit cette progression aux vracs solides.
Sur le trimestre, cette filière a progressé de 23,7 %
Tandis que les vracs liquides ont enregistré une hausse plus modeste et les marchandises diverses une forte baisse.
http://www.lantenne.com/Forte-hausse-des-vracs-solides-a-...
© Port de Sète
Sur les installations portuaires du port sétois :
- les vracs liquides sont passés de 202.155 tonnes en mars 2012 à 168.226 tonnes.
- En revanche, les vracs solides n'ont pas suivi la même tendance puisqu'ils affichaient en mars de l'année dernière 61.734 tonnes pour atteindre pas mois de 133.400 tonnes cette année.
- Du côté des marchandises diverses, les port héraultais n'a pas assisté à une variation très forte en un an. Le troisième mois de l'année s'était chiffré à 51.700 tonnes pour atteindre en mars dernier 51.240 tonnes. En nombre d'EVP, Sète a en effet perdu sur cette période 473 boîtes.
- Quant au trafic passagers, il s'est élevé cette année à 9.400 voyageurs contre zéro en mars 2012.
Produits raffinés en forte hausse
- En cumul, de janvier à mars, les vracs liquides ont progressé de 7,3 % à 495.660 tonnes. Selon la direction du port, cette filière doit sa croissance à une hausse soutenue des importations de produits raffinés (les hydrocarbures et le diester).
- Les huiles végétales ont grimpé de 148,5 %, passant de 16,688 à 41.478 tonnes.
- En revanche, les vins ont chuté.
Les vracs solides, pour leur part, ont progressé de 23,7 %, à 326.241 tonnes. Mais l'établissement portuaire souligne les disparités.
- Les vracs industriels ont subi une chute importante de 67,8 %, due essentiellement au plongeon de 78 % du coke de pétrole.
- Du côté des vracs agroalimentaires, l'activité a progressé de 35,2 % pour atteindre 213.480 tonnes contre 157.930 l'an dernier.
"Chute de cinq trafics-clés"
Le port sétois souligne que ce sont les céréales et les graines oléagineuses (en hausse de 118 %) qui ont tiré le trafic vers le haut. Mais la direction de l'établissement constate la baisse de 38,4 % des tourteaux qui sont passés de 106.457 à 65.581 tonnes. Enfin, les engrais ont gagné 42 % sur le trimestre.
Les marchandises diverses (qui ne représentent que 15 % du trafic global du port héraultais) ont connu une baisse de 11,3 %, autant à l'import (- 4,8 %) qu'à l'export (23,6 %).
Une diminution que les portuaires locaux expliquent par une "chute de cinq trafics-clés" :
- celle de 20,2 % des animaux vivants (à 15.500 tonnes),
- celle de 51,8 % des conteneurs (à 1.820 EVP),
- le recul de 13,2 % des véhicules neufs
- et de 17,2 % des fruits et légumes (à 38.300 tonnes).
- Un repli auquel il faut ajouter enfin l'effondrement de 93,5 % du bois.
Du côté des passagers, les lignes régulières étant fermées au cours du premier trimestre 2012, le port de Sète constate une forte progression de l'activité ro-ro sur les trois premiers mois de 2013 avec 13.200 véhicules et 23.900 voyageurs pour vingt-cinq escales.
Vincent Calabrèse
Jeudi 2 Mai 2013
Tags : conteneurs, evp, hydrocarbures, hérault, maritime, port, sète, vracs
18:02 Publié dans Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook