02/06/2013
Hérault : sur l'étang de Thau, les huitres meurent à nouveau...
Cépralmar : Suivi sentinelle des agents infectieux chez l’huitre creuse
http://www.cepralmar.org/documents/suivi-sentinelle-des-a...
– Résultats du mois d’avril 2013 http://www.cepralmar.org/suivi-sentinelle-des-agents-infe...
- Résultats du mois de Mai 2013 http://www.cepralmar.org/suivi-sentinelle-des-agents-infe...Les rencontres de l'IFREMER ont fait le point en 2012, des connaissances acquises sur la surmortalité des naissains http://archimer.ifremer.fr/doc/00084/19574/17196.pdf... Diaporma associé :
http://www.agriculture.gouv.fr.zopeclasse1.cedre.nexen.ne...Détection de l’Herpès Virus OsHV1 dans l’huitre creuse (Rapport Groupe Master Sciences BGAE UM2 2009/2010) http://www.masters-biologie-ecologie.com/IEGB/IMG/doc/rap...
Infections à OsHV1 chez l’huitre creuse (IFREMER octobre 2012 journée REPAMO à NANTES) http://wwz.ifremer.fr/repamo/content/download/65133/874017/file/Infections
Mémoire MASTER Aude JOLIVEL Analyse statistique des données de mortalité d’huitres acquises par ONC
http://archimer.ifremer.fr/doc/00130/24095/22078.pdfBibliomer Octobre 2012 sur la Conchyliculture : http://www.bibliomer.com/documents/2012nS2.pdf
I Production : Aquaculture 1/ reproduction 2/ Croissance 3/ Mortalité 4/ Conditions d’élevage
II Transformation : 1/ Conservation des produits frais 2/ Procédés de Transformation 3/ Conditionnement
III Qualité : 1/ Sécurité des Aliments 2/ Nutrition 3/ Critères qualité 4/Mth Analytiques générales 5/ spécifiques
IV Environnement : Sites industriels, déchets, eau
V Consommation & Marchés : Economie de la Production
Midi Libre 01/06/2013, 06 h 00 - 13 réactions
Toujours pas de parade face à ces virus qui font des ravages dans l'étang. (CHRISTOPHE FORTIN)
L’article complet ici :
http://www.midilibre.fr/2013/05/31/thau-ca-y-est-les-huit...
Des conchyliculteurs en sursis
La Marseillaise - L’hérault du jour lundi 18 mars 2013 11:15
http://www.lamarseillaise.fr/herault-du-jour/herault-econ...
Faute de parade scientifique à la mortalité des huîtres juvéniles, les professionnels de l'Etang de Thau misent sur la diversification et la qualité de leur production.
Coup de feu pour les conchyliculteurs de l’étang de Thau. Actuellement, ils immergent les juvéniles (des petites huîtres de 4 à 35mm), soit en prégrossissement dans des casiers, soit directement collées sur des cordes pour les plus grosses. Tous espèrent que cette année les pertes liées à l’herpès virus et au vibrio, qui déciment de 40 à 80% des juvéniles depuis 2008, seront moins importantes. Verdict attendu fin avril, car le phénomène se produit dès que les eaux se réchauffent et atteignent 16° à 17°C.
Un dispositif d’indemnisation inadapté
Pour venir en aide aux exploitations touchées par ces mortalités, le Gouvernement a mis en place en 2011 un dispositif de soutien qui comprend un allégement des charges financières et une indemnisation sur les pertes. Pour bénéficier de ce dispositif, les ostréiculteurs doivent remplir un dossier* et le déposer au comité régional conchylicole (CRC) avant le 25 mars. Reste que nombre de professionnels ne pourront prétendre à ces aides. « Il faut présenter les factures des naissains pour être indemnisé, précise Denis Regler, directeur du CRC. Or, la majorité des conchyliculteurs n’en a pas car ils font du troc. En plus l’indemnisation, déjà limitée ces dernières années à environ 12% des pertes, risque encore de baisser car l’enveloppe a été divisée par deux. »
L’an dernier seuls 156 professionnels sur 550 ont eu recours au dispositif et à ce jour, ils ne sont que 120. « Ces modalités d’aide ne sont pas adaptées à la Méditerranée, enfonce le directeur. En Atlantique, ils ont l’avantage d’avoir des stocks plus longs [sur 3 ans au lieu d’un an en Méditerranée ndlr] et ils sont aussi indemnisés sur le captage naturel alors que nous non. En clair, la Méditerranée est la zone la plus touchée et la moins aidée. »
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur les 2 600 tables de l’étang, seule la moitié est exploitée et le tonnage annuel a chuté de 12 000 à 8 000 tonnes. « 20% des entreprises ont fermé depuis 5 ans, ajoute Denis Regler. Ce ratio reste limité car les professionnels s’en sortent grâce à la vente directe. Par ailleurs, les anciens qui veulent arrêter ne le peuvent pas car il n’y a plus d’acheteur pour leurs tables. »
En attendant que les scientifiques trouvent une parade aux virus ou une souche plus résistante, le CRC explore plusieurs pistes pour sauver la filière. Des tests sur la reproduction et le captage des coquillages, des violets et des coquilles Saint-Jacques sont ainsi menés à la station de biologie marine, avec le soutien du Cépralmar. « Nous planchons aussi sur une démarche bio pour les moules, et un label rouge pour les huîtres. A plus long terme, l’objectif est de créer une écloserie expérimentale ici et de trouver des lieux de mise à l’abri pour les productions. » Ces structures pourraient être installées au Lido, sur une partie des terrains que Listel compte abandonner. Une étude est en cours pour estimer le coût et la faisabilité du projet. L’avenir de plusieurs centaines d’emploi est en jeu.
EMMANUELLE STANGE
Regards sur la pêche et l’aquaculture
– Dossier sur la surmortalité des huitres 2011/2012
http://aquaculture-aquablog.blogspot.fr/2011/06/surmortal...
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