25/07/2009
DOSSIER PRESSE Présentation du Plan Solaire Méditerranéen
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Presenta...
Articles reliés à ce sujet :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/article.php3?id_...
Groupe de pression dans le voisinage du sujet : http://www.desertec.org/ (lien commercial Google)
Sans oublier: Solar energy in Israël http://www.economist.com/sciencetechnology/displaystory.c...
1. Le Plan Solaire Méditerranéen, projet phare de l’Union Pour la Méditerranée
L’Union Pour la Méditerranée (UPM), lancé le 13 juillet 2008 par le Président de la République Française et 43 Etats membres, a pour objectif de promouvoir une nouvelle politique de coopération et de développement dans toute la région méditerranéenne. Afin d’y parvenir, l’Union pour la Méditerranée veut réaliser des projets concrets répondant aux principaux défis qui se posent aux pays des deux rives de la Méditerranée. L’UPM a défini six grands projets d’intérêt régional :
a) Le Plan Solaire Méditerranéen (PSM) ;
b) La dépollution de la Méditerranée ;
c) Le développement des «autoroutes de la mer» en Méditerranée ;
d) Le programme méditerranéen de protection civile ;
e) La création d’une université euro-méditerranéenne ;
f) L’initiative méditerranéenne de développement des entreprises.
Le Plan Solaire Méditerranéen est un de ces projets-phares concrets. Il vise à accroître l’utilisation des énergies renouvelables et à renforcer l’efficacité énergétique dans la région. Il permettra ainsi de limiter les émissions de gaz à effet de serre et de réduire la vulnérabilité du système énergétique de chaque pays et de la région dans son ensemble.
Les principaux objectifs du PSM sont :
- la construction de capacités additionnelles de production d’électricité bas carbone, et
notamment solaire, dans les pays du pourtour méditerranéen, d’une puissance totale de
20 Gigawatt à l’horizon 2020 ; - la consommation d’une partie de l’électricité produite par le marché local et l’exportation d’une
partie de la production vers l’Union Européenne, afin de garantir la rentabilité des projets ; - la réalisation d’efforts significatifs pour maîtriser la demande d’énergie et augmenter l’efficacité
énergétique et les économies d’énergie dans tous les pays de la région.
2. Atouts de l’énergie solaire et des énergies renouvelables
La région méditerranéenne présente des conditions climatiques très favorables pour le développement de technologies solaires à grande échelle de manière rentable.
Les technologies solaires ont atteint un stade de maturité technologique suffisant pour un développement à grande échelle. Elles offrent par ailleurs un potentiel de gains de rendement futurs importants, notamment dans le domaine du photovoltaïque. Enfin, les centrales solaires, peuvent, en lien avec des technologies de stockage de l’énergie déjà existante pour le solaire à concentration, contribuer à la production d’électricité de base.
Au niveau industriel, ces technologies sont encore peu développées : elles représentent donc un potentiel important pour la création de nouveaux marchés et sont prometteuses en terme de création d’emploi, de transfert technologique et donc de développement économique et social.
Enfin, l’énergie solaire contribue, comme toutes les énergies renouvelables, à la lutte contre le changement climatique et procure des avantages financiers liés aux économies de CO2.
3. Domaines d’action prioritaires du PSM
Le PSM intégrera et complétera les activités existantes dans le domaine de la co-opération euroméditerranéenne sur les énergies renouvelables et l’intégration des réseaux. Il portera son attention en particulier sur :
- la mise en place de cadres législatifs, réglementaires et institutionnels adaptés au développement massif de projets durables et rentables dans le domaine des énergies renouvelables et notamment solaires ;
- le développement de mesures d’efficacité énergétique et de maîtrise de la demande d’énergie en vue de l’objectif de 20% d’économies d’énergie en 2020 par rapport à 2005 ;
- la facilitation du développement des interconnexions électriques entre pays de la région euroméditerranéenne et la mise en place d’un système incitatif et viable d’exportation d’électricité renouvelable du Sud et de l’Est de la Méditerranée vers l’Europe
- la promotion de la coopération technologique, y compris par la création de pôles et de réseaux de compétitivité régionaux alliant acteurs industriels et institutions de recherche et de développement.
De nombreux acteurs seront amenés à participer au PSM :
- Etats membres de l’Union pour la Méditerranée ;
- Entreprises de tous les pays, pour le développement des projets et leur exploitation ;
- Investisseurs, fonds publics et privés, organisations financières bilatérales et multilatérales, pour la mise en place de solutions d’investissement et de financement innovantes ;
- Agences spécialisées, experts, ONG, société civile, pour le conseil et le soutien qu’ils pourront apporter à la réalisation des projets sur le terrain.
4. Le PSM complète l’action de l’Union européenne.
En contribuant au développement des énergies renouvelables et du commerce d’électricité verte dans toute la région euro-méditerranéenne, le PSM contribue à la réponse à apporter aux défis du de la croissance de la demande énergétique et à la lutte contre le changement climatique, aussi bien dans le cadre du paquet législatif énergie-climat de la Communauté européenne que des objectifs des autres pays membres de l’UPM.
Le PSM est en particulier complémentaire :
a) du projet de directive sur les énergies renouvelables qui prévoit, sous certaines conditions, la possibilité, pour les Etats membres de l’Union européenne, d’importer de l’électricité verte de pays tiers en dehors de l’Union européenne pour satisfaire ses objectifs nationaux en termes de développement des énergies renouvelables ;
b) de la deuxième revue stratégique du secteur énergétique, publiée le 7 novembre 2008 par la Commission européenne, qui place la réalisation d’une boucle énergétique méditerranéenne parmi les six projets prioritaires pour assurer la sécurité énergétique de l’Europe.
5. Préparation et mise en œuvre du PSM
Le PSM se déroulera en trois étapes :
- 2008 : définition des objectifs et préparation du PSM
- 2009/2010 : phase pilote avec un «plan d’action immédiat» composé de projets pilotes à lancer pendant la présidence franco-égyptienne de l’UPM, afin de tester les mécanismes réglementaires, financiers et institutionnels mis en place
- 2011-2020 : phase de déploiement à grande échelle de projets d’énergie renouvelables et d’efficacité énergétique.
Une étude de Master Plan sera lancée au premier semestre 2009 pour évaluer l’existant et le potentiel en termes de développement des énergies renouvelables, préciser les besoins pour l’atteinte des objectifs du PSM et faire des recommandations pratiques pour chaque étape de mise en œuvre.
Economist.com 23 juillet : SOLAR ENERGY in ISRAEL
It's a knockout
Jul 23rd 2009 | JERUSALEM
From The Economist print edition
Two novel approaches to making electricity from sunlight
Illustration by Peter Schrank
ISRAEL is a country with plenty of sunshine, lots of sand and quite a few clever physicists and chemists. Put these together—having first extracted the oxygen from the sand, to leave pure silicon—and you have the ingredients for an innovative solar-power industry.
Shining sunlight onto silicon is the most direct way of turning it into electricity (the light knocks electrons free from the silicon atoms), but it is also the most expensive.
The scientists are what you need to make the process cheaper. And that is what two small companies based in Jerusalem are trying, in different ways, to do.
The physicists and chemists at GreenSun Energy, led by Renata Reisfeld, think the way is to use less silicon. Traditional solar cells are made of thin sheets of the element covered by glass plates. In GreenSun’s cells, though, only the outer edges of the glass plates are covered by silicon, in the form of thin strips. The trick is to get the light falling on the glass to diffuse sideways to the edges, so that the silicon can turn it into electricity. Dr Reisfeld’s team do this by coating the glass with a combination of dyes and sprinkling it with nanoparticles of a metal whose nature they are not yet willing to disclose.
Depth of field
The dyes are there to absorb the incident sunlight (a mixture is used in order to capture all parts of the spectrum). The role of the metal, though, is more subtle. The dyes in question are fluorescent—having absorbed the light, they re-radiate it. Normally, that would mean it was lost. But interaction with the nanoparticles turns it into a form of electromagnetic radiation called surface plasmons. These, as their name suggests, propagate over the surface of the glass until they are intercepted by the silicon at its edges.
Not only does all this make GreenSun’s cells cheaper than conventional ones, because they use so much less silicon; it also makes them better. In a conventional solar cell much of the energy is lost. The energy of light varies across the spectrum (blue light is more energetic than red) but only a certain amount of energy is needed to knock an electron free. If the incident light is more energetic than necessary, the surplus disappears as heat. Unlike the sun, which scatters its energy across the board, the dye/nanoparticle mix delivers plasmons of the right energy to knock electrons free without waste.
According to Amnon Leikovich, the firm’s boss, the upshot is a device that could already, if put into production, deliver electricity at only twice the cost of the stuff that comes out of a conventional power station. That may not sound great, but the power from traditional cells is about five times as costly as grid electricity, so GreenSun’s system sounds like a winner for places that are not yet connected. Moreover, Mr Leikovich hopes that costs can be brought down, and efficiency improved, to achieve the alternative-energy nirvana of “grid parity”.
He is not the only one, though. Around the corner, Jonathan Goldstein of 3GSolar hopes to get rid of silicon altogether. 3G’s “dye-sensitised” solar cells use titanium dioxide (more familiar as a pigment used in white paints) and complicated dye molecules that contain a metal called ruthenium. When one of the dye molecules is hit by light of sufficient energy, an electron is knocked out of it and absorbed by the titanium dioxide, before being passed out of the cell to do useful work.
This is a well-known process (it was invented 20 years ago by Michael Grätzel, a physicist at the Federal Polytechnic School in Lausanne, Switzerland) and several firms are trying to commercialise it. Dr Goldstein, however, thinks 3G has an edge over its rivals because of the way it draws off the power—though he is reluctant to go into details. One thing that is clear, though, is that dye-sensitised cells will be cheap to make. Both silicon cells and a third technology, so-called thin-film cells (which use novel materials such as cadmium telluride deposited onto sheets of glass or steel), have to be made in a vacuum. That is expensive. Dye-sensitised cells can be made by a process similar to screen printing, which is cheap.
Dye-sensitised cells are not as efficient as silicon ones, but their cheapness may outweigh that in many applications. As Barry Breen, 3G’s boss, points out, more than a billion and a half people have no access to grid electricity. With people like Dr Reisfeld and Dr Goldstein around, soon that may not matter.
16:11 Publié dans Énergie renouvelables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plan, solaire, méditerranéen | | del.icio.us | | Digg | Facebook