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27/11/2009

Translog Sud - Transport fluvial : bientôt un trafic conteneurs sur le canal de Rhône à Sète

Transport fluvial : bientôt un trafic conteneurs sur...

800px-Vic-la-Gardiole_Aresquiers.jpgLe canal du Rhône à Sète, long de 60 km entre Sète et Saint-Gilles, va accueillir un trafic conteneurs.

C'est l'information principale de l'avis favorable transmis au préfet de l'Hérault Claude Baland après l'enquête publique portant sur le projet de réaménagement du canal.

95 M€ d'investissement sont prévus,

  1. dont 50 M€ (30 M€ à la charge de la Région Languedoc-Roussillon,
  2. 10 M€ pour VNF
  3. et 10 M€ pour l'État) d'ici à 2013.

Le chantier consiste à recalibrer le canal pour y faire passer des péniches de 2 300 à 2 500 tonnes, longues de 120 mètres, contre 900 tonnes et 90 mètres actuellement, indique Pierre Calfas, directeur interrégional de Voies Navigables de France, basé à Lyon.

En avril 2009 (145 000 tonnes, dernier chiffre disponible), le trafic sur le canal du Rhône à Sète était en progression de 17 % par rapport à avril 2008.

Un trafic conteneurs, jusqu'à présent inexistant, pourra alors voir le jour sur ce canal.

D'autant plus qu'un projet de terminal conteneurs va s'établie sur le port de Sète, porté par l'opérateur italien GF Group, avec 280 000 conteneurs prévus à l'horizon 2016-2017.

Parution : 23/11

26/11/2009

Montpellier : Une Zac pour une « réconciliation » urbaine

Renouvellement urbain | Languedoc-Roussillon / Hérault, Montpellier

http://servirlepublic.fr/sem-a-la-une/668/montpellier--un...

15.10.2009

Nouveau lien entre le centre ville de Montpellier et le quartier de la Mosson, la Zac « Pierres Vives » permettra de valoriser un terrain de dix hectares délaissé depuis des décennies. Derrière ce nouveau projet phare, conduit par la Sem Hérault Aménagement et la Société publique locale d'aménagement Territoire 34, c'est un nouveau quartier qui va se réaliser autour d'un bâtiment exceptionnel, dessiné par un architecte de renommé internationale, Zaha Hadid. Livraison prévue : fin 2010.

La Zac Pierres Vives deviendra le trait d'union entre la ville de Montpellier et La Paillade, quartier populaire longtemps resté à l'écart du reste de la cité. © Sem Hérault Aménagement.

Le Conseil général et ses deux opérateurs, la Sem Hérault Aménagement et la Spla Territoire 34, s'apprêtent à donner une nouvelle impulsion au Nord de Montpellier en synergie avec la Ville qui s'est engagée sur un vaste programme de requalification du quartier de la Mosson.

En ligne de mire : la réalisation par la société publique locale d'aménagement d'un ensemble urbain moderne et attractif de dix hectares, véritable trait d'union entre Montpellier et son quartier de la Mosson, avec près de 800 logements et des équipements publics. « La 1re tranche sera commercialisée auprès des constructeurs début 2010, avec un objectif de mixité sociale », précise Jean-Claude Deperrois, directeur de la Sem et de la Spla qui a été créée récemment par le Conseil général pour la conduite de ses nouveaux projets.

Véritable pierre angulaire et vitrine de cette opération, le bâtiment Pierre Vives rassemblera, sur 25.000 m2 de surface hors œuvre, (près de 200 m de long, 46 m de large et 24 m de haut sur 5 niveaux), plusieurs organismes du Département : l'Office départemental des sports, les archives départementales et la bibliothèque départementale de prêt.

Des espaces partagés entre les différentes structures - amphithéâtre, salles d'expositions, espace jeunesse, kiosque multimédia et médiathèque thématique - permettront d'accueillir le public.

À cette dimension pratique, le Conseil général a voulu ajouter « une valeur architecturale » dans la perspective de créer un lien fort entre la ville de Montpellier et la Mosson, quartier en pleine mutation qui bénéficie d'un financement du programme national de rénovation urbaine (Anru).

D'où le choix d'un architecte de renommée mondiale : Zaha Hadid, anglo-iraquienne qui a obtenu plusieurs récompenses internationales comme le Prix Pritzker en 2004, dont l'attribution est calquée sur celle des Prix Nobel, et le Praemium Imperiale en 2009, prestigieux prix attribué par la Japan Art Association récompensant annuellement des artistes « à l'œuvre accomplie ».

« L'ambition du Conseil général est de réaliser « une cité des savoirs et du sport pour tous » en donnant la possibilité à chacun de d'accéder aux savoirs, de cultiver le bien-être par le sport et de trouver sa place dans la société », commente Jean-Claude Deperrois responsable de la Sem Hérault Aménagement qui assure la maîtrise d'ouvrage déléguée de ce bâtiment, lancé fin 2008, qui devrait être livré fin 2011. Budget prévu : 125 millions d'euros.

Patrick Cros/Naja

23/11/2009

Midi Libre 19.11.2009 Financement Les très riches rimes du festival de poésie

SETE,

Édition du jeudi 19 novembre 2009

Photo archives

DR

CONTEXTE : Le budget prévisionnel s'élève à 685 000 ? dont 215 000 ? de financement municipal. Jusque-là, la mairie parlait d'une subvention de 65 000 ?

Il y a quinze jours, la nouvelle conservatrice du musée Paul-Valéry Maïthé Vallès-Bled et le maire François Commeinhes annonçaient fièrement la création d'un festival de poésie du 23 au 31 juillet à Sète. Voix Vives devait être financé à hauteur de 65 000 € par la Ville (Midi Libre du 7 et du 8 novembre).

Or, il semble que les rimes de ce festival seront beaucoup plus riches que prévu. C'est en tout cas ce qui ressort des demandes d'aides adressées aux différents partenaires institutionnels de la municipalité.

Ainsi le budget prévisionnel du Festival atteint 685 000 €. Une subvention de 150 000 € a été demandée à la Région, 100 0000 € à l'Etat (par l'intermédiaire de la Direction des affaires culturelles et du centre national du livre) et 70 000 € au département. Le dossier fait également état de 100 000 € de recettes.

Mais la vraie surprise, c'est la part de la Ville : plus de 215 000 € ! On est loin des 65 000 € annoncés.
Ces chiffres ne sont pas contestés par la municipalité. « Le budget prévisionnel établi par nos soins en vue de le présenter à nos partenaires est effectivement celui-là », confirme Jean-Claude Dugrip, conseiller du maire.

« Les 65 000 € dont on a parlé jusqu'ici correspondent à la subvention versée par la ville à l'association Voix Vives qui assure la direction artistique du festival. » En gros, cet argent va servir à payer les intermittents du spectacle chargés autour de Maïthé Vallès-Bled de créer le contenu artistique du festival. Et ce dès aujourd'hui.

Le reste ? « La valorisation de prestations fournies par la ville comme la location du théâtre de la mer (2 000 € par jour pendant six jours) , la sono, le plan de communication, les prestations diverses mais aussi le cachet des artistes, les invitations... », détaille le conseiller du maire. En clair, sont incluses dans ce "reste" les factures extérieures qu'il va falloir acquitter et la mise à disposition de moyens humains et techniques internes dont il convient d'estimer la valeur pour les inclure au budget.

A Sète, où il n'y a pas que des poètes, certains contribuables ne manqueront pas de trouver les rimes de Maïthé Vallès-Bled coûteuses.

F.D.

 

Vos réactions

 

19/11/2009 à 17h37 |

Je tiens à signaler que le festival les voix de la Méditerranée de Lodève n'est pas enterré. D'autre part, je rappelle que ce ne sont pas les poètes qui coûtent si cher, mais les artistes qui se produisent le soir...Et ce budget énorme ne concerne pas forcèment les poètes! Sylvie Durbec

19/11/2009 à 13h42 | Roger

685000 euros pour un festival de la poésie, je ne doute pas de l'intérêt de ce festival pour les poètes, mais franchement, à l'heure ou on nous rabâche les oreilles avec le manque a gagner des collectivités lié à la suppression de la taxe professionnelle il me semble que tous ces festivals COMPLETEMENT INUTILES pourraient être mis de coté afin de faire des économies

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21/11/2009

Lettre M Mai 2008 - Communautés d’agglomérations : la nouvelle donne

Un mois après le renouvellement des maires, les dix communautés d’agglomérations du Languedoc-Roussillon ont désigné, à la mi-avril, leurs nouveaux présidents.

Trois seulement sont dirigées par des élus socialistes, dont deux nouveaux venus : Jacques Bascou, nouveau maire de Narbonne, et Pierre Bouldoire, maire de Frontignan, qui a profité d’un changement de majorité pour remplacer le maire de Sète, François Commeinhes, à la tête de l’agglo du Bassin de Thau. Revue de détail.

Montpellier Agglomération
Président : Georges Frêche (DVG), président du conseil régional, ancien maire de Montpellier
1ers vice-présidents : Jean-Pierre Moure (maire de Cournonsec) et Hélène Mandroux (maire de Montpellier)
Vice-président chargé du développement économique : Gilbert Pastor
• 400 000 habitants
• 31 communes (10 nouveaux maires : Beaulieu, Grabels, Murviel-lès-Montpellier, Pignan, Prades le Lez, Saint-Brès, Saint-Drézéry, Saint-Georges d’Orques, Saussan, Villeneuve-lès-Maguelone)
• budget 2008 (consolidé) : 701,8 M €
• 1 300 agents
• créée le 1er août 2001 (transformation du district de Montpellier, né en 1965)

Bassin de Thau (CABT)
Président : Pierre Bouldoire, maire PS de Frontignan
1er vice-président : François Commeinhes, maire UMP de Sète, développement économique
• 91 007 habitants
• 8 communes (3 nouveaux maires : Gigean, Balaruc-les-Bains, Marseillan)
budget 2008 : 115 M €
• 238 agents
• créée le 31 décembre 2002

Béziers Méditerranée (CABM)
Président : Raymond Couderc, sénateur-maire UMP de Béziers
1er vice-président : Alain Sénégas, maire de Lignan-sur-Orb
3e vice-président, délégué au développement économique : Philippe Rougeot, maire de Boujan-sur-Libron
• 107 340 habitants
• 13 communes (7 nouveaux maires : Boujan-sur-Libron, Corneilhan, Lieuran-lès-Béziers, Sérignan, Servian, Valras-Plage, Villeneuve-lès-Béziers)
budget 2008 : 86 M €
• 248 agents
• créée le 31 décembre 2001


Hérault Méditerranée
Président : Gilles d’Ettore, député-maire UMP d’Agde
1er vice-président : Alain Vogel-Singer, maire UMP de Pézenas (aménagement du territoire et développement durable)
Vice-président délégué au développement économique : Gérard Millat
• 65 000 habitants
• 19 communes (8 nouveaux maires : Florensac, Pinet, Adissan, Aumes, Portiragnes, Lézignan-la-Cèbe, Vias, Castelnau-de-Guers)
budget 2008 : 49,5 M €
• 348 agents
• créée le 1er janvier 2003

Grand Alès en Cévennes
Président : Max Roustan, maire UMP d’Alès
1er vice-président : François Gilles, adjoint au maire d’Alès
• 16 communes (5 nouveaux maires : Saint-Christol-lès-Alès, Saint-Privat-des-Vieux, Saint-Jean-du-Pin, Saint-Paul-La-Coste, Corbès)
• 75 462 habitants
• budget 2008 : 84 M €
• 230 agents
• créée le 1er janvier 2000

Nîmes-Métropole
Président : Jean-Paul Fournier, maire UMP de Nîmes
Vice-président délégué au développement économique : Franck Proust, adjoint au maire de Nîmes
• 230 000 habitants
• 23 communes (dont 9 nouveaux maires : La Calmette, Lédenon, Bezouce, Bouillargues, Garons, Saint-Gilles, Générac, Bernis, Saint-Dionisy)
budget 2008 : 102,8 M €
• 98 agents
• créée le 1er janvier 2002

Grand Avignon
Présidente : Marie-Josée Roig, maire UMP d’Avignon
1er vice-président : Alain Cortade, maire du Pontet
Vice-président en charge du développement économique : René Aubert, conseiller municipal à Avignon
• 161 000 habitants
• 12 communes, dont 4 dans le Gard (6 nouveaux maires : Caumont, Saint-Saturnin, Les Angles, Rochefort-du-Gard, Vedène et Velleron)
• budget 2008 : 245 M € (consolidé)
• 320 agents
• créée le 1er janvier 2001 (4 communes, communauté de communes en 1995)

Perpignan Méditerranée
Président : Jean-Paul Alduy, sénateur-maire UMP de Perpignan
1er vice président : Arlette Franco, députée-maire de Canet-en-Roussillon
Vice-président chargé du développement économique : Daniel Mach, député-maire de Pollestre
• 233 865 habitants
• 24 communes (4 nouveaux maires : Canohès, Saleilles, Villelongue de la Salanque, Baho)
budget 2008 : 126,8 M €
• 604 agents
• créée le 31 décembre 2000 (6 communes)

Narbonnaise
Président : Jacques Bascou, maire PS de Narbonne
1er vice-président (tourisme) : Didier Codorniou, maire de Gruissan
Vice-président chargé du développement économique : Tristan Lamy (conseiller municipal, Narbonne)
• 80 000 habitants
• 18 communes (5 nouveaux maires : Moussan, Fleury-d’Aude, Bages, Peyriac-de-Mer, Rayssac-d’Aude)
• budget 2008 : 53,5 M €
• créée le 26 décembre 2002
• 280 agents

Carcassonnais
Président : Gérard Larrat, maire UMP de Carcassonne
1er vice-président (finances) : Jean-Luc Roux
Vice-président délégué au développement des zones d’activités : Claude Banis
• 70 000 habitants
• 21 communes (3 nouveaux maires : Fonties d’Aude, Pezens, Rouffiac d’Aude)
budget 2008 : 101 M €
• 150 agents
• créée le 14 décembre 2001

Et aussi

Rhône Cèze Languedoc
Le maire PS de Laudun Patrice Prat succède à l’ancien maire de Bagnols-sur-Cèze, l’UMP René Cret, battu aux municipales, à la tête de la communauté de communes de Rhône Cèze Languedoc (42 656 habitants, 10 communes).

Uzège : Chapon renversé
Coup de théâtre à la communauté de communes de l’Uzège (20 558 habitants). Le maire de la commune-centre, Jean-Luc Chapon, est renversé par la maire (DVG) de Flaux, Nicole Pérez, qui le devance de deux voix.
Nouveau président dans le Haut-Vallespir
René Ala (PS) est élu président de la communauté de communes du Haut Vallespir (14 communes, 10 245 habitants). L’ancien maire d’Arles-sur-Tech remplace Alexandre Reynal, maire PS d’Amélie-les-Bains, d’une courte tête (21 voix contre 19).

Limouxin : Dupré passe la main
Pour la communauté de communes du Limouxin et Saint-Hilairois (18 591 habitants), Pierre Durand, adjoint au maire à la ville de Limoux, a été élu à la tête de l’intercommunalité. Il remplace ainsi Jean-Paul Dupré, député–maire PS de Limoux qui ne souhaitait pas briguer un second mandat. Ce dernier reste vice-président de l’intercommunalité.

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Lettre M 20.11.2009 - ASF devrait investir 1,4 Md€ d’ici à 2020

http://www.lalettrem.fr/index.shtml?menu=44121&id=51122

Autoroutes du Sud de la France* (Vinci Concessions) devrait débourser environ 1,4 Md€ d’ici à 2020 en Languedoc-Roussillon, à travers quatre opérations.

  1. Au sud de Montpellier, le dédoublement de l’A 9 (Lettre M n° 1052) devrait coûter, selon nos informations, entre 450 et 500 M €. « Sa réalisation devient de plus en plus pressante, explique Laurent Noé, directeur de la communication. La convergence des flux de transit et de la desserte locale fait remonter les bouchons jusqu’à la bande d’arrêt d’urgence. » Déclaré d’utilité publique le 30 avril 2007, le dédoublement doit être livré en 2013 ou 2014. La balle est dans le camp du ministère de Jean-Louis Borloo, après qu’ASF a réalisé, à la demande de la direction générale des routes, l’avant-projet sommaire modificatif.
  2. Toulouse-Vienne « sans s’arrêter ». À hauteur de Béziers, ASF investit 90 M € dans le chantier de raccordement des autoroutes A 75 et A 9 (site dédié sur www.asf.fr). La barrière actuelle de Saint-Jean-de-Védas étant contournée par la future A 9b, et celle de Gallargues déplacée vers Vendargues et uniquement destinée au trafic local, « on pourra parcourir Toulouse-Vienne sans s’arrêter », indique Laurent Noé.
  3. Deux mises à 2 x 3 voies, entre Perpignan et la frontière espagnole dans les P.-O. (40 km) et entre Narbonne et la bifurcation de l’A 61 et de l’A 66 (118 km, essentiellement dans l’Aude), pèsent près de 900 M €. L’élargissement entre Perpignan et le Perthus, inscrit dans le contrat de plan 2007-2011 conclu avec l’État, est chiffré à 393 M €. Encore dans les cartons, la section audoise est estimée à 483 M €.

Hubert Vialatte
*Directeur régional : Didier Hamon. Siège à Narbonne. 850 salariés. 360 km d’autoroutes exploitées en L.-R.

@Plus sur Internet

L’avant-projet sommaire modificatif prend en compte du projet de gare TGV à Boirargues,

les raccordements futurs avec le contournement ouest et la déviation est de Montpellier et la requalification de l’autoroute actuelle en boulevard urbain.

Les travaux d’élargissement de l’A9 entre Perpignan et la frontière espagnole se dérouleront en trois phases : Perpignan Nord-Perpignan Sud, Perpignan Sud-Le Boulou et Le Boulou-frontière. L’ensemble sera livré en 2015 ou 2016.
« Une grande partie du budget du raccordement de l’A75 et de l’A9 à hauteur de Béziers sera consacrée à l’aménagement d'une nouvelle gare de péage, en bout d’A 75 : équipements de gare, réseau de fibre optique, cabines de péages, panneaux lumineux… », précise Samuel Au-Duong, chargé de communication à ASF.

Concernant l’A9b, Laurent Noé déclare : « On ne peut pas attendre 20 ans de plus. Dès aujourd’hui, tout ce qu’on peut faire sans pelleteuse ni procédure d’expropriation, on le fait ! Ce dédoublement est indispensable pour la sécurité routière et le développement économique régional. »

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18/11/2009

Midi Libre 13/11/2009 - SETE « Il y aura forcément cohérence avec le Scot »

François Commeinhes peut dormir sur ses deux oreilles. Le président de Thau agglo assure que le schéma de cohérence territoriale (Scot) cher au Sétois, président du syndicat mixte du bassin de Thau, n'est en rien concurrencé par le projet de territoire qu'il prépare.

« Ce sont deux documents différents même si, pour des raisons de communication, le président du syndicat mixte a cru bon d'employer le même terme que moi pour qualifier le schéma de cohérence territoriale », indique le Frontignanais.

Et Pierre Bouldoire d'assurer que Scot et projet de territoire de Thau agglo seront « forcément en cohérence. Le Scot est un document d'urbanisme réglementaire, je le connais bien puisque j'ai été chargé, en 2007, de l'élaborer et que le projet d'aménagement durable du Scot a été approuvé à l'unanimité par les 13 communes qu'il concerne. »

Se défendant d'avoir voulu retarder son adoption, l'élu fait remarquer : « Si l'on a pris du retard c'est qu'on a voulu joindre au Scot un volet maritime. On l'attend. Je l'attends même avec impatience ». Quant aux éventuelles divergences entre lui et François Commeinhes sur la destination de telle ou telle zone actuellement portuaire, Pierre Bouldoire assure : « Thau agglo n'a aucune compétence en matière portuaire, c'est à la Région de dire si elle est prête à céder de son emprise portuaire. »

Et l'élu de claquer : « Le Scot, ce n'est pas une grande création, il a pratiquement repris les plans locaux d'urbanisme des communes tels qu'ils sont. » On vous le dit, François Commeinhes peut dormir sur ses deux oreilles.

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15/11/2009

Abus et dialogues de dûpes (Déclaration Utilité Publique)

Les procédures de Déclaration d’Utilité  Publique sont des instruments qui mériteraient d’être encadrées pour n’être mises en œuvre que sur des projets visant l’excellence.

Partout en France on ne compte plus les abus ou les projets médiocres qui découlent de la possibilité d’exproprier n’importe qui à peu près n’importe comment, si on n’a pas de solides appuis pour sa défense.

Le cas de l’Abbaye de Lagrasse, évoqué dans cet article du Midi Libre, fait partie des cas assez rares où on peut épingler des responsables de gauche, qui à défaut d’affairisme comme c’est souvent la cas à droite, se livrent à des combats idéologiques “dignes” d’un siècle en arrière, sous couvert de modernité.

Notre sentiment est que les mauvaise utilisation du pouvoir administratif et des DUP en particulier, vont aller croissant :

  • avec que la Réforme des Collectivités Territoriales en cours, qui condense  les pouvoirs sur les agglos et les région, et par là même éloigne un peu plus les élus des citoyens,
  • et avec le regroupement  des Chambres Régionales des Comptes comme par exemple Montpellier qui va se retrouver intégré à Marseille et un niveau de criminalité tel qu’il permettra aisément de considérer comme secondaire les affaires de la périphérie et de les relativiser.

Midi Libre AUDE Édition du mardi 10 novembre 2009

Le conseil général battu par l’Etat et les chanoines

A. PERNIA

DR

Depuis 2004, le département de l’Aude veut acquérir la partie privée de l’abbaye de Lagrasse, pour réunifier le monument.

Dès l’audience du 20 octobre, devant le tribunal administratif de Montpellier, il apparaissait que l’affaire était quasiment ficelée.  Le conseil général de l’Aude ne gagnerait pas cette partie-là contre l’Etat et contre la congrégation des chanoines de la Mère de Dieu, implantés depuis 2004 à l’abbaye de Lagrasse.

Au département, qui souhaitait lancer une déclaration d’utilité publique en vue d’acquérir la partie de l’abbaye appartenant aux chanoines, afin de réunifier le monument et de concrétiser un projet culturel global, le préfet de l’Aude avait opposé un refus très net et engagé.

Les arguments du représentant de l’Etat ont manifestement convaincu le rapporteur public du tribunal administratif, qui réclamait le rejet de la demande et l’a obtenu, début novembre.

Les motifs de cette décision sont multiples, mais le tribunal note « que l’atteinte à la libre disposition des biens nécessaires à l’exercice du culte de la congrégation présentait un caractère excessif ».

La congrégation des chanoines réguliers de la Mère de Dieu avait émigré en 2004, en provenance des Hautes-Alpes, après s’être heurtée au veto de l’évêque de Haute-Marne. Dans l’Aude, de bonnes relations se sont établies avec le diocèse de Carcassonne.

En revanche, le climat ne s’est jamais détendu avec le conseil général dont le président Marcel Rainaud est élu du canton de Lagrasse. Ce dernier souhaite faire de l’abbaye un pôle majeur du Pays cathare, développant une politique culturelle, notamment autour du livre dont Lagrasse est un haut lieu grâce à son Banquet du Livre.

Un Banquet qui dégénéra, en 2007, avec un acte de vandalisme conduisant à la destruction de 10 000 livres, alors que le thème de la manifestation était "la nuit sexuelle". L’enquête sur cet autodafé n’a jamais abouti.

Patrick NAPPEZ

Le conseil général n’avait pas décidé hier soir s’il faisait appel ou pas de la décision.

Vos réactions

11/11/2009 à 14h18 | france libre

Cet élu tente à chaque fois de provoquer la congrégation en place : la dernière fois c'était la NUIT SEXUELLE ! la pilule ne passe pas pour cet élu qui a une attitude absolument scandaleuse et anticléricale avérée ! ce petit monsieur n'oserait pas lever le petit doigt s'il s'agissait d'une mosquée !!

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Midi Libre 13.11.2009 – Récompenses - Victoires de la médecine : un Montpelliérain primé

C. FORTIN

DR

Hugues Duffau, neurochirurgien au CHU de Montpellier, pionnier de la chirurgie cérébrale éveillée, a été récompensé jeudi soir une Victoire de la médecine.

La manifestation, organisée cette année au théâtre du Châtelet à Paris, récompense depuis 2002 les équipes hospitalières les plus innovantes en France.

Dix-huit équipes étaient nominées dans six disciplines médicales : cancérologie, chirurgie, cardiologie, neurologie, technologie médicale et réseaux de soins.

Deux "régionaux" étaient en piste :

  • le docteur Eric Viel, au CHU de Nîmes, pour la prise en charge coordonnée des algodystrophies des membres (dans la catégorie "neurologie")
  • et le professeur Hugues Duffau dans la section "chirurgie".

Née aux Etats-Unis, la chirurgie cérébrale éveillée permet  d’intervenir sur des tumeurs du système nerveux central longtemps jugées inopérables, le patient est réveillé au cours de l’intervention, sa mémoire est sollicitée pour ne pas altérer des zones sensibles.

Condamnés faute de traitement adapté il y a encore quelques années, les patients sont ainsi sauvés, avec des risques de séquelles inférieurs à 2 %, soulignait en avril dernier Hugues Duffau, qui avait ouvert les portes du bloc opératoire à Midi Libre (1). 
Le chirurgien a développé la technique à la Pitié-Salpétrière, à Paris, où le premier malade a été opéré il y a treize ans. Désormais en poste à l’hôpital Gui-de-Chauliac, au CHU de Montpellier, il a depuis, formé des chirurgiens du monde entier.

Sophie GUIRAUD

(1) Midi Libre du 8 avril 2009.

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09/11/2009

Midi Libre 7.11.2009 SETE - La nécessaire évolution des petits métiers de l'étang

Édition du samedi 7 novembre 2009

DR

C.F.

ETUDE : Un chercheur a travaillé cinq ans sur les enjeux du bassin de Thau

Le titre de l'ouvrage est long comme une corde d'une table d'huîtres : Pratique professionnelle, enjeux territoriaux et changement social. Et le sous-titre est largement plus explicite : L'évolution et la mutation des petits métiers de l'étang de Thau.

Appuyé par son jury, Pierre Sécolier a fait éditer, avec l'aide d'institutionnels du bassin de Thau, sa soutenance de thèse.

Durant cinq ans en effet, il a travaillé sur ces petits métiers qui vivent de l'étang. « Au fil des ans, la qualité de l'eau se détériore. Il y a de plus en plus de catastrophe comme les virus ou les malaïgues, explique ce petit-fils de pêcheur amateur, je me suis donc demandé comment les pêcheurs et les conchyliculteurs appréhendaient cela. »

Avec une idée tout simple : « ces hommes ne sont pas que des sentinelles de l'étang, ce sont aussi des acteurs. »

Ainsi ce chercheur a essayé de mettre en place des démarches différentes : « favoriser l'agri-tourisme pour rassurer les consommateurs ou assurer un meilleur traitement des déchets » et expose dans la troisième partie de son ouvrage des pistes pour que ces petits métiers ne disparaissent pas. « Il faut trouver des systèmes pour élever les coquillages différemment comme le fait Médi'Thau Marée, ou aussi chercher à mieux oxygéner l'étang. » A méditer.

Philippe MALRIC

En librairie : 25 ?

04:30 Publié dans Aquaculture | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Translog Sud 14.10.2009 - Verdict fin novembre pour la ligne nouvelle LGV

lnmp2

Réseau Ferré de France (RFF) tranchera fin novembre/début décembre pour ou contre la réalisation de la ligne ferroviaire nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP), lors de son conseil d'administration à Paris, a-t-on appris le 8 septembre lors de la présentation du compte-rendu du débat public qui s'est déroulé de mars à juillet dans la région.

Officiellement, rien n'est fait. « Juridiquement, RFF peut ne pas retenir le principe de réaliser une nouvelle infrastructure », a précisé Christian PETIT, directeur régional de RFF.

Mais les participants au débat ont retenu de manière quasi unanime la pertinence de la réalisation de la ligne et ont fait émerger une préférence pour une ligne mixte (fret/passagers).

« La mixité de la ligne (voyageurs/fret) a emporté un assez large consensus lors du débat, à l'exception de la SNCF et des élus de Béziers, attachés à la grande vitesse, a résumé Claude BERNET, président de la commission particulière du débat public. Mais entre les deux options de mixité, grande vitesse-fret ou 220km/h-fret, les avis sont partagés. Le moteur de la mixité, c'est la volonté de développer le report modal. Cette région subit très fortement la pression d'un transport routier qui lui est en grande partie étranger », sur les axes Espagne/Italie et Espagne/Vallée du Rhône.

Un autre facteur joue pour la mixité de la LNMP : les tronçons voisins sont également mixtes (Nîmes-Montpellier à l'est, prévu pour 2016, et Perpignan-Figueras à l'ouest, déjà opérationnel).

RFF L.-R. devrait donc valider fin novembre une infrastructure mixte, dont elle escompte une déclaration d'utilité publique en 2015 et une mise en service en 2020.

Les choses sérieuses sont à venir

Ce feu vert administratif n'équivaut pas à un blanc-seing politique. « Les ennuis commenceront après, avec la définition d'un tracé et la question très épineuse du montage financier », confie Claude BERNET.

« Les collectivités locales (qui devraient être sollicitées à hauteur d'au moins 25 %, ndlr) sont en L.-R. parmi les plus pauvres de France », s'inquiète de son côté Eric BÉRARD, directeur général de SERM (société d'équipement de la région montpelliéraine).

Pour preuve, le montage financier pour le contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier (CNM) n'est toujours pas bouclé, près de cinq ans après la déclaration d'utilité publique (mai 2005).

Or, ce projet est financièrement beaucoup moins lourd que la LNMP: 1,4 Md€ pour le CNM, entre 4 et 6 Md€ pour la LNMP.

Nîmes Métropole continue de conditionner sa participation financière au CNM à la réalisation d'une gare nouvelle à Manduel.

Quant au conseil général de l'Hérault, il se déclare favorable au TGV Nîmes-Perpignan, mais refuse d'y mettre un euro, estimant que le projet ne relève pas de ses compétences.

Parution : 14/10/09

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06/11/2009

Transferts LR - Recherche publique en région - Agenda 12/11/2009

12/11/2009
Montpellier SupAgro/Inra, Amphithéâtre 208 - 18H

Conference : "Climate change and agriculture: How models can guide our adaptation strategies”

Dans le cadre du forum international ‘E-knowledge about Biodiversity and Agriculture’ organisé par Agropolis International, Bioversity International et TDWG-Biodiversity Information Standards, au Corum, du 9 au 13 Novembre 2009, la conférence sur la biodiversité numérique intitulée “Climate change and agriculture: How models can guide our adaptation strategies” vous est proposée.

Cette conférence sera donnée (en anglais) par Andy Jarvis, Directeur du programme ‘Decision and Policy Analysis (DAPA) au Centre International pour l’Agriculture Tropicale (CIAT) et lauréat du Prix « Ebbe Nielsen » 2009

Andy Jarvis est un brillant et jeune scientifique anglais travaillant pour Bioversity International et le Centre International pour l’Agriculture Tropicale (CIAT) en Colombie.

Ses recherches portent sur la modélisation spatiale de la diversité génétique, l’impact du changement climatique sur les plantes et les stratégies à adopter pour y faire face. Ses travaux aident à la prise de décision concernant la conservation de l’agro biodiversité et la maintenance des écosystèmes.


C’est pour la qualité et l’originalité de ses travaux que le Global Biodiversity Information Facility (GBIF) lui a attribué le prix « Ebbe Nielsen » 2009.

Contacts :
Jacques David : jacques.david@supagro.inra.fr
Anne Zanetto : Anne.Zanetto@supagro.inra.fr

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05/11/2009

Objectif LR 3.11.2009 TGV Montpellier- Barcelone : Béziers se rallie

Le sénateur-maire de Béziers, Raymond Couderc, partisan d’une ligne 100% voyageurs, a fini par accepter l’idée d’un trafic mixte, permettant un fret nocturne.

Par cette position commune, cette structure de lobbying – qui regroupe Barcelone, Gérone, Figueras, Montpellier, Narbonne, Perpignan, Béziers, Toulouse et Carcassonne – accentue la pression sur l’Europe, l’État et Réseau Ferré de France (RFF) afin que le tronçon manquant Montpellier-Perpignan soit bien financé et réalisé pour 2020.

Cette partie, sans cesse repoussée, permettrait, à terme, l’achèvement d'une LGV entre le Nord et le Sud de l’Europe, d’Amsterdam à Séville, et mettrait Montpellier à 2h de Barcelone.

Or, ce tracé n’a pas été inscrit au plan de relance. Pour rappel, la région Languedoc-Roussillon est à l'origine d'une mobilisation en faveur de cette ligne, en lançant une pétition sur Internet www.lrgv.fr

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04/11/2009

La lettre M n°1024 - L’innovation régionale part à la conquête du salon BATIMAT

L'enquête de cette semaine :Grand Messe du bâtiment, cette semaine à Paris

Nouvelles gammes de profilés aluminium, échafaudages nouvelle génération, isolants… les PME du L.-R. vendent leur savoir-faire à Paris jusqu’à samedi, à l’occasion du salon international de la construction Batimat, placée cette année sous le signe de la performance énergétique.

Une tribune pour l’innovation

Profils Systèmes (profilés aluminium, 320 salariés, CA de 85 M€, Baillargues) présente une quinzaine de nouveautés (gammes, design, couleurs) sur 170 m2. La nouvelle ligne ‘Factory Spirit’, qui s’inspire des profilés métalliques des vieilles usines et des ateliers d’artistes, est nominée aux trophées du Design, avec 10 autres produits.

Kawneer France (solutions techniques pour les façades, 120 salariés à Vendargues et Baillargues, CA de 72 M€) dévoile six innovations sur un stand de 200 m2. « Cela va des murs-rideaux en aluminium jusqu’à de nouveaux coloris, avec une teinte exclusive qui imite la rouille sur l’aluminium, explique Bertrand Lafaye, responsable marketing Europe du Sud. Les architectes en sont friands. »

Les enjeux du Grenelle, très forts pour la filière, boostent l’innovation. Plutôt une bonne nouvelle, en temps de crise. « Nous commercialisons dès à présent des menuiseries fenêtre répondant aux performances thermiques qui seront exigées en 2020, glisse Bertrand Lafaye. Si on n’innove pas, on sera encore plus dans le rouge. C’est la crise qui pousse les entreprises à accélérer les programmes R&D, les dépôts de brevets… »

Emmené par Paul Riedel, fondateur d’Actis (Limoux) et vieux routier de Batimat (30 ans de participation !), le gardois Rayflectiss (Calvisson, 10 salariés) dévoile un isolant thermique pour les vérandas. « Depuis trois ans, nous travaillons à un store qui protège les vérandas. Dans le domaine du store qui protège des rayonnements du soleil, on n’a pas fait de progrès depuis 50 ans. Or, toutes les vérandas dans le sud de la France ont trop chaud de mai à septembre, et il n’y a pas de solution. » Le store de Rayflectiss, doublé de toile de lin et d’une feuille d’aluminium, garantit une baisse conséquente de température, assure son inventeur. Cinq vérandas-tests sont installées dans la plaine de la Vaunage.

Trois stands pour Altrad
Roi des échafaudages et des bétonnières, le groupe Altrad (3 000 salariés, Florensac) installe trois stands (350 à 550 m2) pour ses filiales Équipement, Plettac et Saint-Denis. Grande nouveauté présentée à Batimat 2009 : un plancher d’échafaudage en polyester, « plus léger, esthétique et résistant que les structures classiques en acier, aluminium ou aluminium/bois », explique Hugues Ménager, directeur commercial d’Altrad Équipement et dg d’Altrad Benelux. Autre produit phare : une structure parapluie...

Forte attente
« On prépare Batimat dès mars, glisse Christophe Derré, directeur de Profils Systèmes. Batimat nous permet de mettre en avant notre avance en matière d’innovation. C’est un salon très fréquenté par les architectes. » Batimat mobilise une équipe de vingt personnes (commerciaux, techniciens, bureaux d’études, achats…), surtout les jeudi et vendredi, « jours de plus grosses affluences ». Les nouveaux produits, déjà prêts depuis plusieurs mois, sont tenus secrets. « Il ne faut pas galvauder l’effet de nouveauté ». Kawneer envoie 30 personnes et escompte entre 1 500 et 2 000 visiteurs dans la semaine. « Pour nous, Batimat est le moyen d’attaquer les réseaux de distribution », confie Éric Beaujard, gérant de Vtec (plancher modulable pour les terrasses d’extérieur, 8 salariés, CA : 2 M€, Rivesaltes). Pour Marina Grandjean, dirigeante de Cid Plastiques (28 salariés, CA : 4,5 M€), c’est la première participation à Batimat. Elle y présente le Blufeu (isolant mince réflectif). « J’y vais pour plusieurs raisons : avoir un regard international, me faire connaître, sortir du cercle régional. Tous mes concurrents sont à Batimat… si je n’y suis pas, c’est autant d’affaires qu’ils feront à ma place ! »
Hubert Vialatte

Panorama

Deux stands pour Sud de France Export Sud de France
Export met en place deux pavillons, un dédié au gros œuvre (100 m2), l’autre à la finition et à la décoration (72 m2).

Entreprises accompagnées :

  • Greenwall (conception et industrialisation de végétalisation des bâtiments, Alès),
  • Cid Plastiques (isolant mince à bulles, Valergues),
  • Planas (préfabriqué béton, Lattes),
  • Panel Styl José Collados (panneaux anti-inondations, Nîmes),
  • Geochem (créateur de sols, revêtements de sols et piscines, Clapiers),
  • Krôma (sérigraphie, signalisation, Nîmes),
  • Archimedes (SOS Fenêtre intelligente, Ganges),
  • Association Pierres du Sud (pierres calcaires, blocs – construction et décoration, Aix-en-Provence, régions Paca et L.-R.),
  • Higeo (plafond et mur réversible, Balaruc-les-Bains),
  • E-Ferm (menuiseries et fermeture, Saint-Chély-d’Apcher),
  • Technipierres (dallage, pavage – marbre, pierre, granit -, Esclanèdes),
  • Apotheme (ferronnerie design, Juvignac),
  • Solis System (logiciels menuiserie et fermeture, Nîmes).

Batimat en chiffres 1

  • 34 655 m2 d’exposition.
  • 2 779 exposants, dont 45 % d’étrangers issus de 48 pays.
  • Lors de l’édition 2007, près de 450 000 professionnels ont fréquenté le salon, dont 18,5 % d’internationaux en provenance de 141 pays.

23:50 Publié dans Innovation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : batimat | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Midi Libre 2.11.2009 SETE – Tourisme« Le bassin de Thau a une vraie carte à jouer »

Édition du lundi 2 novembre 2009

Photo Vincent ANDORRA

DR

VOSPAPIERS :

Nom : Maigre
Prénom : Pierre

Profession : directeur de l'appui aux entreprises à la chambre de commerce et d'industrie de Sète-Frontignan-Mèze

Signe particulier : il travaille pour la chambre consulaire du bassin de Thau depuis 33 ans.

Mission : il a piloté une étude auprès des professionnels sur la fréquentation touristique de la saison estivale 2009 dans le bassin de Thau. Etude présentée mercredi dernier dans les locaux de la CCI.

Quelles sont les grandes tendances que l'on peut tirer de votre étude ?
C'est une saison moyenne. Notamment sur la période juillet-août. Heureusement, septembre fut excellent et a permis d'améliorer le bilan. Mais globalement, les professionnels du tourisme furent plus nombreux à constater une baisse de leur activité que ceux avouant une hausse.

Quelles sont les périodes de l'été qui ont le mieux marché ?
On a constaté un net creux au mois de juillet. Et je le répète, une belle arrière-saison. Mais c'est un phénomène remarqué depuis plusieurs années.
Certains secteurs d'activités semblent s'en être mieux sortis que d'autres ?
Sur l'ensemble de la saison, l'activité hôtelière et l'hébergement en général s'en sortent plutôt bien en terme de fréquentation. Les établissements ont obtenu des taux de fréquentation de l'ordre de 75 %. A noter que les campings offrant des prestations haut de gamme ont séduit. L'hôtellerie de plein air s'est remise en cause il y a déjà plusieurs années. Et l'on voit aujourd'hui que ça porte ses fruits. Au niveau de la restauration il faut faire le constat que la saison a été plus difficile. De même, le commerce a souffert. En revanche, les activités de loisirs ont très bien fonctionné.

Votre étude a isolé trois zones touristiques : la ville, le bord de mer, l'arrière-pays. Constate-t-on des disparités ?
Le fait marquant, c'est la nette hausse de la clientèle en ville. Ce phénomène a été constaté par 82 % des sondés. L'arrière-pays est resté stable. Ce fut plus problématique pour le bord de mer.

La clientèle étrangère a-t-elle été au rendez-vous ?
Moins cette année qu'auparavant. En tout cas, 41 % des établissements touristiques ont constaté cette baisse. Mais ce phénomène est général. La désaffection de la clientèle étrangère est un phénomène national.

Le bilan dans le bassin de Thau est-il comparable aux chiffres départementaux ou régionaux ?
Dans l'Hérault et dans la région, les établissements qui ont constaté une hausse de fréquentation sont plus nombreux que ceux qui ont noté une baisse. C'est l'inverse dans le bassin de Thau. C'est un signe d'alerte. Nous sommes à contre-courant.

Votre étude met également en avant une baisse des dépenses. Peut-on la chiffrer ?
45 % des professionnels interrogés ont effectivement constaté que la dépense moyenne par vacancier était inférieure à l'an dernier. Mais les économies ne se font pas sur l'hébergement. On restreint plutôt ses dépenses sur la restauration.

Avez-vous des pistes pour relancer l'activité touristique dans le bassin de Thau ?
La clientèle est plus exigeante. Il faut donc moderniser les équipements. Et améliorer la qualification du personnel. La convivialité ne suffit plus. Il faut y associer le professionnalisme.
Mais ce secteur a une vraie carte à jouer. Il y a quarante ans, nous avons été oubliés par la mission Racine (1). C'est peut-être une chance aujourd'hui. Ce territoire dispose de vastes espaces naturels, d'un ancrage dans le terroir, d'un patrimoine et d'une identité forte que l'on ne retrouve pas forcément dans les stations littorales françaises. Celles-là souffrent de la concurrence avec l'étranger. Le bassin de Thau peut résister.

Recueillis par François DORÉ

(1) Programme d'aménagement du littoral lancé par De Gaulle

Vos réactions

02/11/2009 à 10h29 | luigi

Où peut on trouver cette étude?

SETE- Mission Racine - Francis CROUZET y va de sa petite histoire...

Édition du mercredi 4 novembre 2009

DR

DR

Le directeur de l'appui aux entreprises à la CCI, Pierre Maigre, ne se doutait pas de la "bombinette sétoise" qu'il lâchait en estimant dans nos colonnes (Midi Libre de lundi) qu'« avoir été oublié par la Mission Racine il y a 40 ans est peut-être une chance aujourd'hui ».

Hier, l'ancien maire François Liberti précisait qu'il s'agissait d'un choix politique du maire d'alors, le communiste Pierre Arrault.

Aujourd'hui, c'est le conseiller général UMP Francis Crouzet qui nous écrit pour nous éclairer sur les enjeux de l'époque :

« Selon la Mission Racine, notre ville devait jouer un rôle d'intendance sur le littoral. Il fallait produire de l'énergie pour satisfaire les nouveaux arrivants et les touristes qui allaient s'étaler du Rhône à l'estuaire de l'Aude. Pour produire de l'énergie, faute de charbon, devenu rare et polluant, faute de fuel hors de prix, la mission Racine envisageait de bâtir une usine électronucléaire en bordure de mer, du côté de Sète. La municipalité de Sète, celle de Frontignan, le conseil général, l'EDF et le préfet étaient très favorables ! Le choix du site se situait à l'est de notre port, entre Sète et les Aresquiers. »

Francis Crouzet fait partie des personnes qui ont fait échouer ce projet. Ce n'est pas écrit dans sa missive, par modestie sans doute.

J.-P. S

22:42 Publié dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : terroir, patrimoine culturel | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

03/11/2009

Eko de la Moure 02.11.2009 - Revue de Presse de Pascal Leblanc

 

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02/11/2009 - Recherche : Ils changent l'eau salée en électricité
Des scientifiques montpelliérains sont spécialistes de l'osmose exploitée en Norvège...
http://masdepujol.free.fr/presse/midilibre_2009_11_02_Ils...
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31/10/2009 - Nîmes - Belenos, le labo des installations solaires
S'il y a un secteur qui a le vent en poupe, c'est bien celui du solaire thermique...
http://www.midilibre.com/articles/2009/10/31/NIMES-Beleno...
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30/10/2009 - Six éoliennes de plus sur l'Espinouse ... et après ?
Le haut Hérault est une terre d'accueil des énergies renouvelables...
http://masdepujol.free.fr/presse/midilibre_2009_10_30_Six...
«Le principe d'une taxe éolienne sectorielle est arrêté, mais son montant reste un mystère angoissant pour les élus.
D'autant plus que des indiscrétions avancent une contribution de 1 200 € par mégawatt : une misère !»
Développement Professionnel Durable : David Augeix, directeur Sud d'EDF EN (ex-chef de projet d'Aumelas),
vient d'être élu vice-président de France énergie éolien, organisme qui fédère la filière éolienne française.
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30/10/2009 - Agir pour le Lévezou : « Eoliennes, devoir d'information , devoir de vérité »
Sous ce titre, et sous forme de questions-réponses, le collectif Agir pour le Lévezou, communique...
http://masdepujol.free.fr/presse/midilibre_2009_10_30_Eol...
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30/10/2009 - Et si l'état reconsidérait sa position sur l' éolien ?
Le « Collectif Agir pour le Lévézou » communique : « Alors que le GT12 (professionnels de l'éolien)...
http://masdepujol.free.fr/presse/midilibre_2009_10_27_Eta...
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10/09/2009 - Le Japon veut construire une centrale solaire spatiale
C'est un projet digne des meilleurs romans de science-fiction mais pourtant tout à fait sérieux...
http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id...
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02/10/2009 - Feux de forêts : Plus jamais !
Le 2 octobre, un feu de grande ampleur a de nouveau touché le causse d’Aumelas (de la Moure)...
http://masdepujol.free.fr/presse/CCVH_2009_11_02_Feux-de-...
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14/08/2009 - Arrêté préfectoral pour la première ZDE de l'Hérault(34) : ZDE Montagne de la Moure
http://masdepujol.free.fr/public/AP_ZDE_colline_de_la_Mou...
http://masdepujol.free.fr/public/AP_carte_ZDE_CCNBT.pdf
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02/11/2009

Nîmes - Industrie Belenos, le labo des installations solaires

Édition du samedi 31 octobre 2009

Photo F. A.

DR

S'il y a un secteur qui a le vent en poupe, c'est bien celui du solaire thermique.

Et pour cause, la loi post-Grenelle du 3 août dernier a fixé trois objectifs :

  • réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2020,
  • améliorer de 20 % l'efficacité énergétique et
  • amener l'apport des énergies renouvelables dans la consommation finale à 23 %.

En 2008, le marché solaire thermique national s'élevait à 323 000 m 2 de capteurs.

D'ici 2020, ce parc devrait en compter 16,8 millions de m 2 , soit l'équivalent de 5,6 millions de logements solarisés.


D'où la mise en place de moyens pour améliorer les performances des installations.

C'est ainsi qu'un centre d'essais et de recherche vient de voir le jour à Nîmes, au parc Georges-Besse.
Belenos , c'est son nom - celui du dieu gaulois, qui signifie "resplendissant" -, est le fruit d'un partenariat entre le Laboratoire national d'essais (LNE) et le Centre technique des industries aérauliques (1) et thermiques (Cetiat).

Réalisée à la demande des industriels, cette plate-forme comprend un laboratoire de 1 000 m 2 sur trois niveaux, dont une zone permettant l'essai simultané de huit systèmes solaires, et une toiture-terrasse abritant 60 m 2 de panneaux.

« C'est le premier bâtiment de ce genre en France , explique Emmanuel Léger, responsable du laboratoire. Pendant huit mois de l'année, nous pourrons tester, vérifier et certifier conforme aux normes en vigueur tout type d'appareil fonctionnant à l'énergie solaire, en particulier les chauffe-eau dont il existe plus de trois mille modèles en Europe. »

Le bâtiment fournira lui-même 14 000 kw/h par an à ERDF grâce aux 120 m 2 de panneaux installés sur la façade sud avec le soutien du conseil régional.

Belenos, dont Alain Gévaudan est le directeur, a nécessité un investissement de 2,2 M€, financés par le fonds européen Feder, les fonds propres du LNE et du Cetiat ainsi que l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).

M. C.

(1) Aéraulique : étude de l'écoulement des gaz dans les conduits.