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17/12/2009

SETE - 7e Assises Tourisme - La culture au coeur du développement touristique

Édition du jeudi 17 décembre 2009

DR

Photo V.A.

RAPPEL : Les 7 es assises du tourisme en Pays de Thau avaient lieu hier au Lazaret

Journée studieuse hier, pour les acteurs touristiques et culturels de Sète. Festivaliers, conservateurs, directeurs artistiques, acteurs d'activités de loisirs... avaient rendez-vous au Lazaret à l'occasion des 7es assises du tourisme en Pays de Thau organisées par l'Office de tourisme.

Une journée de travail au cours de laquelle les participants devaient réfléchir sur le thème : "La culture atout essentiel du tourisme." Un thème qui n'avait rien d'anodin. Le maire de Sète François Commeinhes n'ayant pas caché qu'il consacrerait une partie de son deuxième mandat à donner toute sa place à la culture.

Didier Arino, spécialiste des problématiques de développement, de marketing et de communication touristiques, l'un deux experts qui se sont succédé hier après-midi (lire ci-dessous), a apporté de l'eau au moulin de la municipalité. Il a notamment insisté sur les retombées économiques que pouvait générer le tourisme culturel. S'appuyant sur plusieurs enquêtes réalisées auprès des touristes, il a souligné que « vue de l'étranger, la culture est la grande force de la destination France. »

Mais Didier Garino a surtout insisté sur le fait que de moins en moins de touristes partent en été (+ de 60 % en 2003, 50 % en 2009). Et, hors saison, le public est essentiellement attiré par l'offre culturelle. Ce touriste, en plus et surtout, a les moyens. « Par le prisme de la culture, un touriste court séjour hors saison dépense deux fois plus à la journée qu'un touriste estival » a indiqué l'expert. Et comme 80 % des foyers qui prennent des vacances culturelles gagn ent plus de 5 000 € par mois, la conclusion du spécialiste va de soi : « L'offre culturelle permet de capter une clientèle qui a de l'argent. » Et Didier Garino d'ajouter : « Les festivals et les musées sont des instruments déclencheurs de 37 % des séjours. »

Mais, cet amalgame entre culture et tourisme n'a pas plu à tous les participants aux assises. La directrice de l'école des Beaux arts a osé faire entendre une petite musique un peu différente : « Passer de la culture au loisir, ça interroge. La culture n'est pas qu'un investissement d'économie productive. Un des dangers, c'est de résumer la culture à un divertissement. »

De toute façon, la route est encore longue avant que Sète, et au-delà toute la région, puisse parfaitement profiter de son potentiel culturel. De manière générale, les participants ont convenu que « la ville souffre d'un problème de notoriété et de mise en cohérence de son offre touristique. » François Commeinhes en a conscience. Il a réaffirmé hier sa volonté de miser sur la culture afin d'élargir l'offre touristique : «

Jusqu'ici notre attractivité touristique tombait comme un fruit mûr. Mais nous constatons que nos 12 km de plage nous coûtent quand même 1 M€ pour trois mois. » En ce qui concerne la mise en cohérence des actions culturelles sétoises, on évoquait déjà hier, quelques pistes. Comme la possibilité de créer une marque ombrelle pour désigner l'ensemble des nombreux festivals que compte la Ville.

Textes Jean-Pierre SOUCHE jpsouche@midilibre.com

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10/12/2009

Moniteur 09/10/20092 : nouvelle réglementation encadrant les éoliennes

TERRITOIRE

Le Grenelle 2 à sa sortie du Sénat

Service Documentation du Moniteur | Dernière mise à jour le 09/10/2009

Energies renouvelables

Grenelle 2 : nouvelle réglementation encadrant les éoliennes

Eric Leysens | 07/10/2009 | 13:10 | Territoire

© EWEA

Les sénateurs viennent de voter l'article 34 du texte de loi dit Grenelle 2, validant le passage des éoliennes au sein du régime ICPE, durcissant la mise en place d'une ZDE et prévoyant pourtant une montée en puissance de l'éolien. Autrement dit, les sénateurs ont décidé de donner la part belle à l'éolien offshore.

SUR LE MÊME SUJET

 

Validation de la soumission des éoliennes au régime ICPE

Le rapporteur UMP, Bruno Sido, avait pourtant déclaré en commission que le placement des éoliennes sous le régime des installations classées "ne l'enthousiasmait pas", considérant que c'était "un mauvais signal que l'on envoie à la population et un gage que l'on donne aux opposants à cette forme d'énergie".
L'amendement visant à supprimer les titres de l'article 34 qui organise l'entrée des éoliennes au sein du régime des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) n'a pas été adopté. De fait, si au cours de la navette parlementaire, aucun amendement de ce type n'est voté, les éoliennes devraient donc pouvoir être soumises au régime ICPE, grâce à l'introduction antérieure de la notion de « paysage » dans les définitions de sites classés.
Néanmoins les sénateurs ont décidé de raccourcir le délai de recours relatif aux éoliennes classées par rapport au temps normalement prévu pour les ICPE. Comme pour toutes les ICPE, le délai de recours devant un tribunal administratif, par les demandeurs ou exploitants, est de deux mois à compter du jour où lesdits actes leur ont été notifiés ; mais, par les tiers, personnes physiques ou morales, les communes intéressées ou leurs groupements, en raison des inconvénients ou des dangers que le fonctionnement de l'installation présente pour les intérêts visés à l'article L. 511-1, le délai n'est que de six mois à compter de la publication ou de l'affichage desdits actes contre 4 ans pour les autres sites classés.

Autre spécificité votée par les sénateurs, "les dispositions d'un plan local d'urbanisme ou d'un document d'urbanisme en tenant lieu relatives aux installations classées, approuvées avant la date d'entrée en vigueur de la présente loi, ne sont pas applicables aux installations de production d'électricité utilisant l'énergie mécanique du vent."

Suppression des études d'impact et des enquêtes publiques.

Cette validation du passage des éoliennes dans le régime ICPE s'accompagne logiquement d'une suppression de l'obligation d'études d'impact et d'enquêtes publiques, devenues obsolètes. L'article L. 553-2 du code de l'environnement devrait être abrogé à l'expiration du délai d'un an à compter de la date de publication de la loi Grenelle 2. L'implantation d'une ou plusieurs installations produisant de l'électricité à partir de l'énergie mécanique du vent, dont la hauteur du mât dépasse 50 mètres ne serait alors plus subordonnée à la réalisation préalable d'une étude d'impact et d'une enquête publique.

Restriction des ZDE

L'article 10.1 de la Loi n°2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l'électricité serait modifié afin de rendre plus contraignante la création de zones de développement de l'éolien terrestre (ZDE). Demain, en plus du potentiel éolien, des possibilités de raccordement aux réseaux électriques, de la protection des paysages, des monuments historiques et des sites remarquables et protégés, le préfet devrait aussi prendre en compte la sécurité publique, la biodiversité et le patrimoine archéologique, avant de définir les zones de développement de l'éolien terrestre.
Toujours dans le même esprit, l'avis de la commission départementale compétente en matière de nature, de paysages et de sites serait complété par celui de la commission départementale compétente en matière d'environnement, de risques sanitaires et technologiques.

L'article 34 du texte de loi Grenelle 2 précise aussi que « Hors des zones de développement de l'éolien définies par le préfet, pour les projets éoliens dont les caractéristiques les soumettent à des autorisations d'urbanisme, les communes et établissements de coopération intercommunale limitrophes du périmètre de ces projets sont consultés pour avis dans le cadre de la procédure d'instruction de la demande d'urbanisme concernée. »

Montée en puissance

Les sénateurs ont aussi approuvé une montée en puissance de la production installée, en adéquation avec l'objectif de production d'électricité à partir de l'énergie mécanique du vent fixé, dans le Grenelle 1, à 25 000 MW pour 2020.

Période
2009 - 2011
2012 - 2014
2015 - 2017
2018 - 2020

Production installée (en MW)
4500
5000
5500
6000

Etant donné le nouveau cadre réglementaire relatif à l'implantation d'éoliennes terrestres, la réussite de ces objectifs devrait principalement reposer sur les champs offshore.
L'opposition, par la voix de Roland Courteau (PS), a accusé le gouvernement de vouloir «verrouiller l'éolien sur terre» alors que «notre législation est déjà l'une des plus contraignantes d'Europe», «pour mieux ouvrir l'éolien en mer à de gigantesques parcs éoliens»
France Nature Environnement a réagi en annonçant, après avoir rappelé que l'éolien est l'une des énergies renouvelables les plus prometteuses, qu'en « complexifiant de la sorte le régime des éoliennes, la France prend le risque de se voir condamnée par la justice communautaire au titre de la violation de la directive ENR 2009/28. »

Eric Leysens | Source LE MONITEUR.FR

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06/12/2009

La lettre M n° • 1128 : La filière « eau » régionale veut devenir un pôle mondial

L'enquête de cette semaine

Une mission de prospection a eu lieu en Belgique et aux pays-bas

« En juin 2010, Montpellier accueillera le premier salon régional entièrement dédié à l’eau, annonce Georges Frêche. Baptisée Hydrogaïa, cette manifestation est appelé à devenir une référence mondiale dans ce domaine, dans l’optique de la création d’un pôle mondial de compétitivité ».

Montpellier Agglomération a déposé sa candidature en octobre pour la création de ce pôle. Le verdict de l’État est attendu d’ici à la fin de l’année. « Si notre dossier est accepté, le pôle sera basé à Montpellier et axé sur les technologies de l’eau, explique Louis Pouget, vice-président de la CAM et délégué à la commission « eau et assainissement ». Cela nous permettra de coordonner plusieurs structures existantes implantées en région Midi-Pyrénées, Paca et Languedoc-Roussillon afin de préparer des solutions d’avenir et de développer l’emploi et la compétitivité des différents acteurs économiques sur ce marché très porteur ».

Reconnaissance internationale

Un choix lourd de conséquence et un enjeu majeur pour l’ensemble des opérateurs régionaux présents en L.-R. : « Car par-delà la mise en réseau de ces différentes structures et de leurs propres réseaux en France et à l’étranger, ce pôle bénéficiera de ses propres connexions internationales, que ce soit en Europe ou au niveau mondial. Il est par ailleurs appelé à devenir un véritable laboratoire, où l’on pourra tester en grandeur nature les technologies du futur se rapportant à la gestion de l’eau, en mettant en avant les compétences françaises dans ce domaine. Une réelle opportunité avant le Conseil mondial de l’eau qui doit se tenir à Marseille en 2012 », poursuit l’élu montpelliérain. Une initiative qui fait l’unanimité chez les principaux acteurs concernés.

IBM en support technologique

« D’ores et déjà nous souhaitons travailler en liaison étroite avec les entreprises et les laboratoires de recherche installés à Montpellier et en région. La volonté d’IBM est d’apporter un soutien technologique aux opérateurs régionaux en misant sur les synergies locales », confie Antoine Guillamo, le manager de l’European benchmark center d’IBM Montpellier (260 personnes, 7 à 8 000 clients dans le monde).

Nouveau centre mondial d’excellence pour la gestion de l’eau depuis le 19 novembre, le centre montpelliérain est appelé à jouer un rôle moteur dans l’éventualité où Montpellier obtiendrait le statut de pôle mondial de compétitivité.
« La possibilité de s’appuyer sur l’unité de calcul scientifique d’IBM nous permettra par exemple de modéliser les risques liés aux inondations ou aux impacts locaux liés au changement climatique », souligne Pierre Chevalier, à la direction de l’Institut languedocien de recherche sur l’eau et l’environnement (ILEE), qui regroupe 600 scientifiques relevant de 12 établissements de recherche et d’enseignement supérieur.

Une mission prospective

Dans ce contexte, la mission organisée aux Pays-Bas et en Belgique par Montpellier Agglomération du 24 au 26 novembre aura permis de catalyser les énergies et de renforcer les liens entre les différents participants en vue de la création du futur pôle de l’eau : Steria (SSII), Lysa (gestion et maintenance durable de systèmes d’eau et d’assainissement), GDF Suez (filiale Suez environnement leader mondial des métiers de l’eau et de l’environnement), Cereg Ingenierie (maîtrise d’œuvre spécialisée environnement), BRLi (bureau d’études) et IBM côté entreprises, laboratoires ILEE, centre LGEI (Environnement et risques industriels de l’École des Mines d’Alès), IEM Montpellier (recherche sur les membranes) et CIHEAM-IAMM (gestion de l’eau et des pollutions) pour la recherche. S’il voit le jour, le pôle de compétitivité travaillera autour de quatre axes thématiques :

  • l’identification et la mobilisation des ressources en eau,
  • la gestion concertée de la ressource en eau et des usages dans des contextes exacerbés par les changements globaux,
  • la réutilisation des eaux de toutes origines
  • et les approches institutionnelles et sociétales en matière d’acteurs et de décisions.


David Danielzik

Verbatim
Rudolf Bouh Mana, Steria

« L’eau est au cœur de l’activité de l’agence montpelliéraine du groupe Steria (1,8 Md€ de CA – 19 000 collaborateurs). Nous accompagnons nos clients dans la gestion, le suivi et la préservation des ressources en eau. La possibilité de créer une dynamique régionale autour de ces problématiques constitue donc à nos yeux une réelle opportunité de développement. »

Philippe Legrusse, IAMM Montpellier

« Le projet de création du pôle mondial de compétitivité eau à Montpellier dépasse le seul cadre régional. Cela nous permettra d’élargir nos partenariats avec d’autres unités de recherche françaises et européennes. »

François-Marie Perrot, Lysa

« Notre métier est celui d’un ensemblier maîtrisant l’ensemble des savoirs requis en matière de service d’eau et d’assainissement ayant pour clients des pays défavorisés ou en développement. Nous agrégeons des technologies de pointe pour les adapter à des situations difficiles. De fait, en nous rapprochant d’opérateurs spécialisés dans ces métiers, nous allons pouvoir développer l’éventail de nos solutions techniques. »

Midi Libre – Rail : TGV Nîmes-Montpellier : financement enfin bouclé

Édition du mardi 1 décembre 2009

Photo Michael ESDOURRUBAILH

DR

Le préfet Baland et le président de la Région Georges Frêche souhaitaient battre le (chemin de) fer encore chaud, dès aujourd’hui, à l’occasion d’un comité de ligne qui réunira tous les acteurs et partenaires ferroviaires de la région.

Mais Jean-Paul Fournier, président de l’agglomération Nîmes-Métropole veut rester formaliste. Il attendra la délibération de son assemblée (prévue le 7 décembre) avant d’apposer sa signature au bas du protocole de financement du contournement à grande vitesse entre Nîmes et Montpellier.

Il n’empêche, l’instant est déjà historique, car le verrou nîmois a sauté ! Jean-Paul Fournier ayant obtenu de l’Etat et de RFF, l’engagement ferme pour une gare future à Manduel, il est désormais acquis que Nîmes-Métropole participera au financement  du contournement à grande vitesse entre Nîmes et Montpellier, bouclant ainsi un fastidieux tour de table. « Tout indique qu’il en sera ainsi » nous indiquait hier soir le service de communication de Nîmes-Métropole.

La participation nîmoise sera de l’ordre de 30 M€, identique à celle de l’agglo de Montpellier et du département du Gard.

Elle viendra compléter la corbeille consentie par les collectivités du Languedoc- Roussillon dont le montant dépassera les 500 M€.

La Région, en pointe sur ce dossier, assurera 71 % de ce montant, soit 340 M€, incluant la part du conseil général de l’Hérault qui a toujours refusé sa participation, conduisant la Région à se substituer à lui.

La plus grande part du financement reste quand même à la charge de l’Etat et de Réseau ferré de France (plus d’un milliard d’euros à eux deux), pour un coût total estimé à 1,6 milliard d’euros. Et une mise en service d’ici 2015, selon un scénario raisonnable.

A l’Hôtel de Région, Georges Frêche ne boude pas son plaisir : « Depuis 18 ans qu’on attend, on peut enfin dire que le projet du contournement TGV Nîmes-Montpellier est lancé ! Je suis heureux de pouvoir régler cela avant la fin de mon mandat. Je me félicite que l’Etat ait fait la consultation sur la gare de Manduel plus tôt que prévu, pour pouvoir décider Fournier à participer ».

Une gare qui, pourtant, cristallise les critiques de la part de la fédération des usagers et aussi du conseil général du Gard. Mais pour l’heure, il est plutôt question de célébrer « la bonne intelligence » qui a présidé au bouclage du financement du contournement tant attendu entre Nîmes et Montpellier.

Outre l’aspect structurant de l’équipement tellement souhaité, Georges Frêche y voit deux intérêts immédiats :

« 1. Pendant cinq ans, ce chantier va faire travailler environ 13 500 personnes, ce qui est un gros plus pour l’économie régionale.
2. La ligne nouvelle va enfin dégager des créneaux pour nos trains régionaux dont les dessertes sont saturées. »