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19/02/2010

SETE – Prochaines priorités : Eaux - Transports

Édition du vendredi 19 février 2010

Eaux pluviales et transports, les prochaines priorités ?

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SETE - Eaux pluviales et transports, les prochaines priorités ?


Ne pas se reposer sur ses lauriers. Et poursuivre dans le sens d'une amélioration de la qualité de l'eau, d'une gestion de l'assainissement proportionnelle à l'afflux de population sur le bassin. Le nouveau Contrat Qualité, dont on imagine qu'il couvrira la période 2010-2015, intégrera ces leitmotiv, mais pas seulement.

Si, aujourd'hui, les efforts sur l'assainissement ont permis de réduire la pollution, les eaux pluviales font toujours déborder les regards, ce qui crée évidemment une autre pollution.

Le problème, c'est que les communes ont des difficultés à aménager les sols pour un meilleur ruissellement. Par manque de moyens, de capacités à réaliser de programmes de travaux. De fait, le syndicat mixte peut clairement se substituer aux communes, en terme de compétence, pour engager un schéma directeur global.

Déjà, la CCNBT, lors de son dernier conseil, a adopté « le lancement d'une étude de simulation de transfert de compétence pour la compétence eaux pluviales ».

L'idée fait son chemin. Comme celle de transférer la compétence transport. Par exemple, de la CABT, présidée par Pierre Bouldoire, au SMBT, présidé par François Commeinhes.

Manœuvre politique ? Peut-être mais deux points sont à considérer autrement.

  • D'abord, la gestion des transports doit se faire à la même échelle que la gestion de l'eau.
    Il faut créer de nouveaux axes, de nouveaux types de circulation, des polarités.
    Et tout ça sans remettre en cause l'équilibre fragile de la lagune.
    D'où l'intérêt de croiser les études, de les associer.
  • Ensuite, si les recettes du versement transport sont de 2,4 M€ sous la compétence de la CABT, elles seront d'au moins 7 M€ avec le SMBT, le chiffre fluctuant du fait que le syndicat couvre une population supérieure à 100 000 habitants alors que la CABT est en-dessous. Des ressources supplémentaires qui ne sont certainement pas à négliger.

 

Édition du vendredi 19 février 2010

L'agence de l'eau salue les efforts de la lagune de Thau

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SETE - L'agence de l'eau salue les efforts de la lagune de Thau

RAPPEL : Le Syndicat mixte du Bassin de Thau a honoré son contrat qualité pour la lagune de Thau (2005-2009)

Un petit pas pour l'habitant, un grand pas pour le bassin. Pardonnez cette allégorie lunaire qui, prise dans le sens lagunaire, résume pourtant le bilan du contrat qualité pour la lagune de Thau.

Un contrat de cinq ans qui s'est achevé en 2009 et qui a été évalué fin janvier 2010, à Lyon, devant le comité d'agrément du bassin Rhône-Méditerranée (1). Le bilan de ce contrat, paraphé par plusieurs institutions et organisations professionnelles (2) le 9 mai 2005, y a été jugé « positif ». Pour deux raisons majeures.

  • La première, c'est « la qualité générale de la lagune de Thau, bonne à très bonne » et toujours en « amélioration ».
  • La deuxième concerne plus particulièrement « l'assainissement », un secteur qui a bénéficié de gros investissements de la part de la CCNBT et de la CABT.

Ces deux points illustrent parfaitement la priorité donnée par le SMBT dans le cadre de ce contrat, « à la lutte contre les nuisances et pollutions ».

L'agence de l'eau, par la voix de son directeur, Alain Pialat, a donc salué « la très bonne maturité de la démarche environnementale avec une excellente approche socio-économique », une approche « pilote au niveau bassin Rhône-Méditerranée, mais aussi nationale » . Bref, une voie à suivre qui a fait l'objet d'une délibération du comité. Laquelle revient sur le bilan mais lance aussi des pistes de travail « dans le cadre d'un nouveau programme d'actions » :

  • l'extension des études « à l'étang d'Ingril, du Bagnas, aux eaux souterraines et au milieu marin »,
  • la nécessité d'intégrer une approche agri-environnementale pour animer la filière agricole
  • et de « développer la synergie avec les acteurs universitaires et scientifiques proches ».

Beaucoup reste à faire pour préserver la qualité de ce bien si précieux, l'eau, nécessaire à l'activité humaine autant qu'à l'équilibre naturel.


Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

(1) Lors de ce comité de l'agence de l'eau, le bilan a été présenté à un jury d'élus, de professionnels et de spécialistes dont Henri Gronzio, président du comité régional des pêches.

(2) L'Etat, l'Agence de l'eau, le conseil régional, les communes, la CABT, la CCNBT, la SRCM, le comité local des pêches, la prudhomie et, évidemment, le SMBT.

10:51 Publié dans Déclarations publiques, Eau, Transports | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook