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21/04/2010

BDRV : Démolition d'éoliennes ordonnée par le TGI de Montpellier

Voir le pdf du jugement chez BDRV : http://bdrv.hautetfort.com/archive/2010/04/17/la-demoliti...

19/04/2010

Midi Libre SETE - Bilan : La crise se confirme au tribunal de commerce

Édition du lundi 19 avril 2010

La crise se confirme au tribunal de commerce

Michel PIEYRE

ENTREPRISES : L'année 2009 a prouvé les difficultés rencontrées par nombre d'entreprises

Les dernières statistiques du Tribunal de commerce de Montpellier illustrent les pertes subies en 2009 par le tissu économique local (Montpellier, Sète, Clermont l'Hérault) face aux effets de la crise.

La plupart des indicateurs qui permettent l'observation de l'activité des entreprises montrent une aggravation.

  • Ainsi, le nombre de créations d'entreprises a chuté de 20 % (4 754 en 2009 contre 5 927 en 2008).
  • Même constat dans la gestion des contentieux. Leur nombre s'est accru de près de 18 % (2 152 contre 1 826). « Le contentieux est l'un des facteurs qui nous permet de poser un état de la situation économique locale », précise Bruno Pascal, président du tribunal de commerce.
  • Très souvent conséquences du contentieux, les actions en référé sont, elles aussi, en hausse, de 18 %.
  • Les mandats ad hoc sont un autre indicateur pertinent – il s'agit d'une procédure confidentielle. Leur nombre a augmenté, lui, de plus de 60 % (29 contre 18).
  • Les préventions ont aussi connu une très forte augmentation : +111,90 %. « La prévention est décidée soit à l'initiative du chef d'entreprise, soit à l'initiative du Tribunal de commerce qui convoque ses responsables face à des difficultés. Elle peut également être le fait du commissaire aux comptes, qui déclenche une procédure d'alerte » , explique encore Bruno Pascal.
  • Les procédures de sauvegarde permettent à un chef d'entreprise d'obtenir le gel de son passif, en attendant de sortir des difficultés rencontrées. Le nombre des procédures collectives s'est accru de 22 %. « C'est l'une des statistiques les plus fiables pour observer le niveau de difficulté des entreprises » .

Les secteurs les plus touchés par la crise sont l'immobilier (le nombre des agences a chuté), le bâtiment, le commerce indépendant et les petites sociétés de services.

Depuis le début de l'année, la tendance est à une stabilisation, comparée au premier trimestre 2009. Mais ce constat risque d'être trompeur. En effet, comme ne manque pas de le faire remarquer Bruno Pascal, « beaucoup d'entreprises ont clôturé leurs comptes au 31 décembre dernier ; les premiers bilans vont commencer à sortir » . Une sorte d'heure de vérité.

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12/04/2010

Midi Libre SETE -. Wolfgang Idiri « Escale à Sète, un évènement légitime et pérenne »

Édition du lundi 12 avril 2010

« Escale à Sète, un évènement légitime et pérenne »

Photos Christophe FORTIN

  • Nom : Idiri
  • Prénom : Wolfgang
  • Age : 29 ans
  • Profession : attaché commercial en communication
  • Signe particulier : ce jeune « célibataire - propriétaire » est à la fois président de l'association Escale à Sète et président du comité de quartier Lou Quartier Naut.
  • Musicien au sein du groupe Les Mourres de porc, il est aussi hautboïste pour les joutes...

Pouvez-vous nous parler de la genèse d'Escale à Sète ?
En tant que musicien traditionnel, attaché à ma ville, j'ai eu l'occasion d'exporter la culture maritime sétoise dans de grandes manifestations, notamment en Bretagne. Je me suis rendu compte que l'émulation autour de ces festivals repose sur un noyau d'associations maritimes et artistiques. Ainsi, à chaque fois que je reviens, je ressens une frustration. Je me dis "on a tout sous la main" : les pêcheurs, la langue, des coutumes, des expressions, une tradition chansonnière. L'idée trotte depuis une dizaine d'années... D'autant qu'on a un port en eaux profondes, donc une grande capacité d'accueil.
Et puis, à un moment donné, au lieu d'attendre d'avoir un budget, on a mis toute notre énergie pour fédérer le noyau dur de ceux qui pérennisent les traditions maritimes : voiles latines, rames traditionnelles, sociétés nautiques, sociétés de joutes, pêcheurs d'étang et de mer...

Qu'est-ce qui a fait aboutir ce projet ?
Une maturité dans la conscience qu'une grande manifestation traditionnelle a sa place à Sète. Pour prouver que c'est possible, il fallait agir.

Quand on vous écoute, on pense à la fête du poisson bleu, qui n'a finalement jamais pu avoir lieu ?
J'ai suivi ce projet de près. Escale à Sète s'inscrit dans la continuité de cette fête. Car sa colonne vertébrale, c'est aussi la pêche. Et à ce titre, il convient de souligner que le prud'homme des pêcheurs, Raphaël Scanapiecco, nous a immédiatement aidés dans cette démarche, sans se poser de questions.

Vous êtes-vous heurté à des réticences ?
J'en ai beaucoup parlé aux pêcheurs, aux artistes, aux jouteurs. Entretenir la flamme de la tradition, tous voyaient cela d'un très bon œil.
J'ai rencontré Jean-Marie Taillade, adjoint au maire chargé de la culture qui a tout de suite informé le maire, lequel a donné son feu vert. Mieux : la Ville contribue pleinement à cet évènement par son soutien, ses compétences...

Présentez-nous Escale à Sète...
La manifestation aura lieu le 29 mai 2010, entre le pont de la Savonnerie et le Môle. Sur les 400 mètres de quai, seront stationnés des voiliers traditionnels longs de 20 à 40 mètres. Sur les trois appontements derrière la criée, il y aura aussi 40 voiles latines.

  • Pour ce qui concerne l'organisation, il y aura le matin un grand cortège et des conférences sur le site de la criée. La Marine nationale sera là.
  • Le midi, honneur à la gastronomie locale, autour du poisson bleu et des produits de l'étang. Tous les restaurateurs et brasseurs qui ont pignon sur site participent. Il y aura même des réceptions sur les bateaux.
  • L'après-midi sera sportive avec les joutes, les rames. La soirée sera musicale avec des concerts qui se dérouleront sur un bateau-scène et des groupes qui feront du cabotage de bar en bar. Puis, en toute fin de soirée, il y aura une dernière escale surprise, dans le plus pur respect des traditions maritimes.
  • Des expositions par thème seront également visibles toute la journée. Et nous accueillerons l'Extreme sailing, une régate de catamarans modernes avec les 10 plus grands barreurs du monde : Peyron, Cammas, MacArthur... Ce sera un retour aux sources car, déjà, du temps de la Société nautique cettoise, les bateaux dernier cri venaient régater devant le port.

Qu'attendez-vous de cette première ?
Je veux prouver à la population que c'est un évènement légitime et pérenne.
Moi, à part jouer du hautbois, je ne peux pas dire que je suis une sommité, mais l'idée, c'est de valoriser tous les gens dans leur domaine de prédilection.

Recueilli par Yohan DOUCE

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Fromages AOC & OGM

Lire aussi :

Mise à jour 21/04/2010     http://ogm.greenpeace.fr/fromages-avec-ou-sans-ogm-des-ao...

Dossier Fromages & OGM http://ogm.greenpeace.fr/wp-content/uploads/2010/04/green...

11/04/2010

Midi Libre SETE - Thau agglo marque son territoire

Édition du dimanche 11 avril 2010

Thau agglo marque son territoire

DR

Pierre Bouldoire, président de la communauté d'agglomération du bassin de Thau, a présenté hier à Balaruc-les-Bains les grands axes du projet de territoire de la collectivité 400 millions d'euros seront engagés sur dix à quinze ans

Les conseillers ont retenu quatre grands principes sur lesquels reposera leur action, se sont entendus sur quatre grands engagements à l'égard de la population et ont délimité quatre pôles d'intervention.

Les habitants du Bassin auront leur mot à dire à l'occasion des huit réunions publiques programmées à partir du mardi 27 avril « C'est un moment important. Ce projet de territoire, c'est l'avenir de cette institution. C'est positionner Thau agglo en pôle d'équilibre entre Montpellier et son agglo et Béziers et son agglo... Nous pouvons dire aujourd'hui que nous sommes des élus réellement communautaires. »

Et pour Pierre Bouldoire, président de Thau agglo, cet « objectif commun », cette « vision partagée » constitue l'essence même de l'engagement politique de ces élus « qui ne sont pas élus au suffrage universel direct ». L'essence même de son propre engagement à la tête de cette collectivité qui rassemble environ « 100 000 habitants répartis sur huit communes ».

Ce projet de territoire, tout le monde l'attend. Il a parfois même pris la forme d'une Arlésienne sous nos plumes. Mais Pierre Bouldoire a eu raison de rappeler que « le temps politique » ne supporte pas la précipitation. Et c'est avec cartésianisme que le président a présenté les grandes lignes de ce projet.

1 La méthode « Entre 2003 et 2010, il ne s'est pas rien passé. Nous avons mené des études dans les premières années, établi des diagnostics, effectué des synthèses sur lesquelles nous nous sommes appuyés pour mettre en place ce projet. Nous avons aussi débattu entre nous, avancé nos idées, évoqué les perspectives. Et nous n'aboutissons pas à un petit résultat. Nous allons investir 400 millions d'euros sur 10 à 15 ans, en fonction, évidemment, des circonstances matérielles et législatives. »

2 Les principes Dans ce passage « des intentions aux actes », Thau agglo s'appuie sur« une base théorique d'intervention, des valeurs partagées » que Pierre Bouldoire a définies en quatre principes.

  • Le premier, c'est « conserver une haute qualité de vie, et donc éloigner les périls ».
  • Le deuxième, c'est « répondre aux besoins réels des habitants car on ne va pas leur raconter d'histoire s ».
  • Le troisième, c'est « développer un service public équitable car où que l'on habite, on doit pouvoir accéder aux services organisés par la puissance publique que nous sommes ».
  • Le dernier principe, c'est « créer une solidarité avec et entre les communes car Thau agglo ne se développera pas au détriment des communes ».

3 Les engagements Parce qu'il « n'y a pas de petite et de grande ville en terme de qualité de services », Thau agglo prend quatre engagements :

  • « Vivre en harmonie avec l'environnement,
  • dessiner un environnement créateur d'emplois,
  • être proche des gens et solidaire,
  • et enfin participer à l'épanouissement des habitants ».

Un équilibre fragile, difficile à mettre en œuvre mais Pierre Bouldoire veut « avancer » :« Et si c'est possible quelque part, c'est ici. » Avec ou sans Sète ? « On va travailler pour eux. Car si Sète ne se développe pas, l'agglo meurt. »

Chiffres Les moyens financiers mis en œuvre pour ce projet se décomposent ainsi :

  • 44 M€ pour les espaces naturels,
  • 80 M pour les déchets,
  • 80 M pour l'assainissement,
  • 15,5 M pour le commerce,
  • 1 M pour l'agriculture, la conchyliculture et la pêche,
  • 48,5 M pour la création de zones d'activités économiques,
  • 10 M pour le thermalisme,
  • 12 M pour la cohésion sociale,
  • 32 M pour les transports,
  • 41 M pour la culture
  • et 29 M pour les équipements sportifs.

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

 

VOS REACTIONS

11/04/2010 à 09h54 | landolfi

créer une solidarité avec et entre les communes car Thau agglo ne se développera pas au détriment des communes On aimerait qu' il y ait égalité devant l'impôt pour toutes les communes. EX : Ordures ménagères 18% avec les bases locales élevées de Sète cela fait cher la poubelle ramassée 2 fois par semaine

10/04/2010

Midi Libre Montpellier - Amétyst : le préfet met la pression

Lectures suggérées :
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09/10/2008 http://entremeretetangs-seteenvironne.midiblogs.com/archi...

Édition du vendredi 9 avril 2010

Montpellier/Lattes : Le Préfet envisage de fermer l’usine de Méthanisation Ametyst

Amétyst : le préfet met la pression

Photo R. de HULLESSEN

Lors d’une réunion, il a évoqué l’hypothèse d’une fermeture cet été, si toutes les nuisances devaient perdurer.

L’usine de méthanisation de Garosud, toujours en rodage, devra-t-elle interrompre son activité en raison des nuisances qu’elle génère ? L’hypothèse a été clairement évoquée, mardi, par le préfet Claude Baland, lors d’une rencontre des services de l’État avec les riverains et le député Jacques Domergue. « Une décision a été prise d’envoyer un courrier à l’Agglo, confirme-t-on en préfecture. La fermeture du site peut être envisagée s’il n’y a pas d’amélioration d’ici cet été. »

Cette prise de position importante répond en partie aux demandes de voisins excédés, d’ores et déjà confrontés aux mêmes nuisances identifiées l’an dernier : odeurs fortes et invasion de mouches dans leurs habitations.  « Cette réunion était importante. Aujourd’hui, toutes les personnes reconnaissent qu’il y a eu une erreur d’implantation de l’usine », note Jacques Domergue. « Le préfet a pris la mesure des difficultés que nous rencontrons. Je pense qu’il en a marre, lui aussi. Certains dysfonctionnements commencent à agacer les services de l’État »,souffle, de son côté, le porte-parole des riverains, François Vasquez.

Des travaux sont actuellement en cours pour améliorer la prise en charge des déchets et éviter notamment l’ouverture intempestive des portes. L’achèvement de ces nouveaux ajustements est programmé fin juin mais leur efficacité suscite le scepticisme chez les habitants qui n’ont pas constaté d’évolution notable en dépit des investissements consentis au printemps dernier pour éviter la propagation des odeurs et la multiplication des mouches.  « Avec les travaux et la perte d’exploitation, on va dépasser les 10 M€ d’investissement. C’est incroyable qu’on persiste à vouloir aller dans le mur »,commente François Vasquez.

Afin d’évaluer les performances de l’usine – qui ne fonctionne pas à plein de sa capacité de 200 000 t -, l’unité de méthanisation la plus importante de France, une mission placée sous l’autorité du ministère de l’Environnement pourrait également être lancée dans les prochaines semaines. Pour les exploitants d’Amétyst, inaugurée en juillet 2008, le temps est désormais compté.

Guy TRUBUIL

 

09/04/2010

Lettre M - Transports/logistique : le L.-R. joue la carte de la multimodalité

La Région L.-R. présente fin mars à la SITL 2010 à Paris

Développer la multimodalité : c’est l’ambition affichée par la Région L.-R. à la Semaine internationale du transport et de la logistique 2010, la Mecque européenne du secteur. Tour d’horizon des outils mis en place dans la région, alors que le transport routier reste largement dominant en France (85 % des transports, contre 10 % pour le ferroviaire et 5 % pour les voies maritimes).

Au nord : L’Ardoise, en gestation

Georges Frêche, président de la Région L.-R., veut faire du site de L’Ardoise, dans le Gard rhodanien, une plateforme logistique trimodale fleuve-rail-route. Les atouts sont nombreux : proximité des régions Rhône-Alpes et Paca, connexion à la magistrale Ecofret, accès à la Méditerranée via le canal du Rhône à Sète. « TAB et Capelle ont déjà démarché Arcelor Mittal (propriétaire d’environ 60 ha), c’est bien la preuve que le site a un intérêt, déclare Denis Massol, chef du service stratégie et développement portuaire à la sous-direction des ports (Région L.-R.). La Région L.-R. aurait vocation à aménager cette plateforme, mais pour l’instant rien n’est décidé. Il faudra faire une étude globale, car le site est doublement contraint : forte inondabilité, dépollution et démantèlement par Arcelor Mittal d’ici à 2012. »

Au sud : l’extension de Saint-Charles bientôt inaugurée

À Perpignan, l’extension du transport combiné de Perpignan Saint-Charles (capacité de 2 millions de tonnes, investissement de 39 M€) sera inaugurée « avant l’été », indique-t-on à RFF L.-R. L’occasion pour le catalan Christian Bourquin, président du conseil général des P.-O., d’étrenner à domicile son poste de vice-président délégué aux transports à la Région.

Fluvial : 95 M€ sur le canal de Rhône à Sète

Le coût des travaux du recalibrage du canal de Rhône à Sète s’élève à 95 M€, dont une première tranche de 50 M€ d’ici à 2013. 30 M€ sont investis par la Région L.-R., 10 M€ par Voies navigables de France et 10 M€ par l’État. Le chantier consiste à permettre le passage de péniches de 2 300 à 2 500 tonnes, contre 900 tonnes aujourd’hui, en vue du développement d’un trafic conteneurs, jusqu’à présent inexistant sur le canal.

Port : 2011, l’année de Sète.

« Tous les grands projets industriels aboutiront en 2011, indique Jean-Loup Bertret, directeur du port de Sète, silos, nouvelle usine de Lafarge Ciments, terminal fruitier et containers de Reefer Terminal Sète, installations pour les engrais de Sea Invest. »Concernant la création d’une base arrière logistique d’environ 100 ha à Poussan, Denis Massol précise : « La commune a voté le principe de réalisation d’une Zad. Reste à obtenir l’arrêté de création de la Zad, qui donne droit de préemption à la Région L.-R. C’est sur le bureau du préfet. »

2010-2020 : la décade ferroviaire ?

Nouveaux pôles d’échanges multimodaux à Perpignan, Nîmes et, à l’horizon 2013, à Montpellier Saint-Roch, gare nouvelle à Montpellier prévue en 2016, attribution, en mars, de la première licence d’entreprise ferroviaire pour la création d’un opérateur ferroviaire de proximité sur la ligne Rivesaltes-Saint-Martin-de-Lys, montée en puissance de l’autoroute ferroviaire Le Boulou-Bettembourg, projet du billet de TER à un euro, construction de la 3e ligne de tramway à Montpellier… les projets ferroviaires fleurissent.

Routes : deux gros projets recalés

« Même si la région a des atouts, les volontés locales seules ne suffisent pas, relève Bertrand Dumas, chargé de mission Objectif CO2 (GTR, Frontignan). La mise en place de la multimodalité ne peut pas aller autrement qu’avec une politique nationale claire, définie. » Un indicateur fort : le ministre de l’Écologie Jean-Louis Borloo, toujours muet sur le projet de dédoublement de l’A 9 au droit de Montpellier, flingue, dans une lettre adressée le 17 mars à André Vezinhet, deux projets routiers majeurs, sur lesquels les services de l’ex-DDE ont travaillé d’arrache-pied : la déviation de Lunel et le contournement ouest de Montpellier. Des sujets de discussion tout trouvés pour les élus avec Dominique Bussereau, secrétaire d’État aux Transports, attendu à Béziers en juin pour l’inauguration de la connexion des autoroutes A 9 et A 75.
Hubert Vialatte

 

+ sur www.lalettrem.fr

Autre composante pour le projet de plateforme logistique de L’Ardoise : la multiplicité des intervenants : VNF, CCI de Nîmes (gestionnaire du port fluvial déjà existant), RFF, Arcelor Mittal, Etat, communauté de communes et Département du Gard. Côté foncier, Arcelor Mittal cédera son foncier à l’horizon 2012. Patrick Puravet , chargé de mission, déclare : « L’appel d’offres pour le démantèlement du site est lancé. Les travaux démarreront en fin d’année et s’achèveront mi-2012. » • Extrait de la lettre de Jean-Louis Borloo à André Vezinhet : « La déviation de Lunel n’a pu être retenue dans les premières priorités (…), il s’agit d’une opération très lourde de l’ordre de 180 M€, qui peut difficilement être découpée en tranches (…) S’agissant du contournement ouest de Montpellier, les éléments d’analyse à ma disposition ne permettent pas, aujourd’hui, de mettre en évidence un besoin d’amélioration des liaisons existantes sur le secteur lié aux échanges entre les autoroutes A750 et au-delà A75 et A9. La liaison A75-A9 est assurée au niveau de Béziers et l’A750 constitue une antenne de l’A75 vers Montpellier. »

Panorama

Une présence multiformes
Les entreprises et acteurs institutionnels présents au parc des expositions de Paris Nord Villepinte témoignent de la diversité du secteur transport/logistique : transporteur routier (Transport Peyrot), plateformes logistiques (syndicat mixte MP2, ports de Sète et Port-la-Nouvelle, PRAE de la Région L.-R. à vocation logistique : Castelnaudary, L’Ardoise, Poussan et Rivesaltes), logistique ferroviaire (Eurorail), transport combiné rail/route (TAB), NTIC : Puissance I, Ela Innovation (identification radiofréquence longue portée, Oktalogic, Naocom, DIS-Transics.

AG de Translog le 4 mai à Perpignan
La filière transport-logistique, réunie au sein de l’association Translog (président : Jean-Claude Brunier) en L.-R., emploie environ 15 000 salariés à travers 1 000 entreprises. Translog, soutenu par la Région L.-R. (960 K€ investis entre 2007 et 2010), tiendra son assemblée générale le 4 mai à Perpignan, à l’occasion du Medfel (4-6 mai). Un deuxième contrat de filière devrait être conclu avec la Région L.-R. Les adhérents de Translog définissent les axes stratégiques ce mardi 6 avril.

04/04/2010

Midi Libre SETE - En hausse LA NÉBULEUSE PORTUAIRE

Édition du dimanche 4 avril 2010


En hausse LA NÉBULEUSE PORTUAIRE

Lorsqu'un événement inattendu a lieu sur le port, la recherche d'informations peut débuter par le service du développement qui vous renverra vers la direction des opérations, laquelle vous indiquera la direction générale qui se retournera vers la capitainerie avant que cette dernière ne vous renvoie au service du développement où une messagerie vous répondra.


En baisse LA COMMUNICATION PORTUAIRE

Que se passe-t-il sur le port en général ? Pour ceux qui habitent en surplomb, plein de choses (construction de la cimenterie, du nouveau silo...). Mais quand on pose la question à ceux qui dirigent le port, la réponse est fort intéressante : « On a mis un logo Port Sud de France sur le portail d'entrée. » Ça, c'est de l'info...


En attente LES STATISTIQUES PORTUAIRES

Réalisées tous les mois, elles sont un indicateur du trafic. Mais - est-ce parce que le tonnage global en 2009 correspond à celui de 1948 ? -, toujours est-il que la Région semble moins prompte à livrer des informations en temps réel qu'à annoncer la venue de multiples opérateurs. Pour preuve, aucun chiffre n'a été divulgué pour février et encore moins pour mars.

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