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25/07/2011

Objectif-LR : Tout Montpellier lance son application iPad, iPhone, Android

04-07-2011

- Hérault

Le site internet d’informations collaboratif a lancé mardi dernier son application pour iPhone, iPad et Androïd.

Le site internet toutmontpellier.fr  a lancé, mardi 28 juin 2011, son application pour iPhone, iPad et Androïd.

Créé il y a deux ans, Toutmontpellier.fr propose aux internautes un - très ergonomique - site collaboratif d’informations : actualité, loisirs, tourisme, agenda, recettes, petites annonces…

La TPE (ils ne sont que deux aux manettes) vient donc de lancer son application en appuyant son modèle économique sur des offres à destination des « oubliés de la communication ».

« Pour beaucoup de petits commerçants, explique Frédéric Lemonnier, le fondateur de Toutmontpellier.fr, communiquer sur les médias classiques est souvent inaccessible et pas forcément adapté à leurs besoins. Pour remédier à cela, nous leur proposons une gamme de produits très accessibles qui touche directement la cible qui les intéresse. »

Ainsi, dans les fonctions de l’application, un onglet « Bons plans » donne accès à une fiche descriptive de l’entreprise, à une visite 3D des lieux, aux questions-réponses, à l’actualité et aux offres promotionnelles de l’entreprise.

Côté innovation, Toutmontpellier.fr propose un système de couponning (bons de réductions) ainsi que des quizz sur facebook permettant de mieux cibler la clientèle et faire connaître l’entreprise ou le commerce de manière ludique.

Le développement économique de la société se fera en deux temps. La première phase consiste à " développer la marque Toutmontpellier.fr et occuper le territoire. Puis, une fois sa rentabilité prouveé, développer des franchises dans différentes villes de France comme Bordeaux ou Toulouse."

À raison de 60 000 visiteurs uniques par mois sur le site internet, Toutmontpellier.fr prévoit un fort développement de la marque et vise plus de 20 000 téléchargements de l’application sur iPhone et Androïd. La TPE cherche à embaucher un directeur commercial.

Ysis Percq

Légende : Montpellito, mascotte du site Toutmontpellier.fr
Crédit photo : Toutmontpellier.fr

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Fiest’à Sète - Programmation Bassin de Thau et Sète

La 14ème édition de Fiest'A Sète fut un franc succès et la cuvée 2011 s'annonce encore plus riche en découvertes, surprises et plaisirs ! Cette année encore, Fiest'A Sète s'ouvre au monde avec un calendrier musical du plus haut niveau, mêlant artistes de renommée internationale, nouveaux talents et découvertes ! Programme complet : "ici".

Agde (place de la Marine)

SEPTETO NABORI (Cuba)
RONA HARTNER (France - Roumanie)

lundi 25 juillet

Gratuit

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MIDI LIBRE du 25/7 Philippe MALRIC :

”…. Ce premier concert sera assuré par Rona Hartner, l’une des nouvelles représentantes de la culture des Balkans. Rona, qui est aussi peintre et danseuse, a été découverte à l’écran dans le film Gadjo Dilo, de Tony Gatliff. Elle sait tout faire. Après cette plongée dans la musique des pays de l’Est, changement total de cap pour le deuxième concert, celui des Cubains de Septeto Nabori. Cette formation endiablée fait partie des plus actuelles de la culture cubaine...


Poussan (devant la cave coopérative)

LEILA NEGRAU (La Réunion)
AXEL KRYGIER (Argentine)

mardi 26 juillet

Gratuit

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MIDI LIBRE du 25/7 Philippe MALRIC :

… à Poussan, le public plongera dans les trésors de l’île de la Réunion avec Leïla Negrau. Installée à Sète depuis de nombreuses années, Leïla chante la musique de ses racines avec bonheur. Puis, avec Axel Krygier, les spectateurs voyageront un peu partout dans le monde. Cet Argentin touche parfaitement à la musique latino, à la cumbia colombienne, à la flûte des Andes tout comme au bluegrass et la musique klezmer...…


Sète (Ile de Thau - place du marché)

MAMA OHANDJA (Cameroun)
FORROCCITANIA : Silvério Pessoa Quartet et La Talvera (Brésil - Occitanie)

jeudi 28 juillet

Gratuit

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MIDI LIBRE  du 25/7 Philippe MALRIC :

Jeudi à l’Île de Thau, on vous proposera rien de moins qu’un voyage musical entre Cameroun, Brésil et Occitanie. Mama Ohandja viendra, dans le cadre d’une collaboration avec le Miam pour ses 10 ans d’existence, chanter la vraie musique du Cameroun. Tout cela avant une rencontre insolite : celle du groupe occitan La Talvera et du chanteur Silvério Pessoa. Leur projet est de rassembler les éléments communs aux deux cultures (rythmes, danses et rituels). Ça vaudra le détour. Tout comme la venue de la star italienne Lou Dalfin, samedi à Balaruc-les-Bains. Cet homme, qui chante en occitan des Alpes, est une référence dans le milieu. Il mêle avec talent instruments traditionnels et électriques. Le deuxième concert, assurée par Da Cruz, risque de l’être tout autant, électrique. Cette Brésilienne réactualise les rythmes classiques de son pays avec une énergie rock, voire électro...”


Balaruc-les-Bains (Parc Charles de Gaulle)

DA CRUZ (Brésil)
LOU DALFIN (Italie)

samedi 30 juillet

Gratuit

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Marseillan (sur le Port)

FÉLOCHE (France)
JUANA FÉ (Chili)

dimanche 31 juillet

Gratuit

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MIDI LIBRE  du 25/7 Philippe MALRIC :

”…. Puis dimanche à Marseillan, direction la musique cajun avec le vitaminé Féloche et les survitaminés sud-américains de Juana Fé....”


Plage de Sète- (La Ola)

CARO FERRER (Brésil)
DJ RKK+ DJ CAROLL (France)

lundi 1er août

Gratuit

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MIDI LIBRE du 25/7 Philippe MALRIC :

”…. Il sera alors temps, lundi à La Ola, de goûter à la voix douce de la Brésilienne Caro Ferrer et aux sons électro de Rémy Kolpa Kopoul pour boucler ce tour du monde gratuit. Heureux.

Gazette de Sète : L’avenir de la Plaisance à Sète

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04/07/2011

Objectif-LR–Idex : René Ricol salue les chances de la région

04-07-2011

- Région

Présent à Montpellier vendredi dernier, le commissaire général à l’investissement a salué les chances de la région dans l’attribution des Initiatives d’Excellence. Réponse aujourd’hui lundi.

En déplacement à Montpellier vendredi dernier 1er juillet 2011, René Ricol, commissaire général à l’investissement, a assisté à l’installation du Comité de suivi régional des investissements d’avenir.

Le Comité de suivi régional des investissements d’avenir est chargé de superviser les projets régionaux labellisés dans le cadre du Grand Emprunt et de réorienter ceux qui ne l’ont pas été.

Les investissements d’avenir ont été fixés par le gouvernement en 2009 autour de cinq priorités : enseignement supérieur et formation (doté de 11 Mds €), recherche (7,9 Mds €), filières industrielles et PME (6,5 Mds €), développement durable (5,1 Mds €) et numérique (4,5 Mds €).

Les Initiatives d’Excellence (Idex), avec 7,7 Mds €, sont l’investissement phare du dispositif lancé autour de l’enseignement supérieur et de la recherche publique.

Après de nombreuses divisions, qui ont notamment conduit au retrait de l’Université de Montpellier III en novembre 2010, les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche en Languedoc-Roussillon se sont mis d’accord sur la gouvernance d’un futur Idex.

Une fondation de coopération scientifique gouvernera l’Idex, pendant qu’un PRES (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur) reconfiguré gèrera les actions mutualisées de l’Université Languedoc-Roussillon Sud de France.

« Une des conditions de succès pour l’Idex est une gouvernance forte, insiste René Ricol. Lors de mon dernier passage à Montpellier (en octobre 2010 – NDLR), ce que j’avais observé ici m’amenait à penser que vous n’aviez aucune chance. Aujourd’hui, votre région est en état de concourir avec une vraie équipe mise en place. De plus, l’attribution de sept laboratoires d’excellence au seul Languedoc-Roussillon, sur les 100 qui seront créés en France, augure bien de vos chances à l’Idex, car ce sont des dispositifs imbriqués. »

Après une première vague de sélection en avril 2011, la deuxième salve des Idex devrait être annoncée aujourd’hui, lundi 4 juillet 2011, par le Commissariat général à l'investissement.

Retrouvez les résultats dès leur annonce sur le site d’Objectif Languedoc-Roussillon.

Anthony Rey

À lire également :
- René Ricol met en garde les universités
- Montpellier III se retire de l'Initiative d'Excellence
- Sept laboratoires d’excellence pour la région

Légende : Anne-Yvonne Le Dain (vice-présidente du Conseil régional déléguée à la recherche et l’innovation), René Ricol (commissaire général à l’investissement) et Claude Baland (préfet de région), lors du point presse organisé à la Préfecture vendredi dernier.
Crédit photo : Anthony Rey

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02/07/2011

Languedoc-Roussillon Immobilier : que peut-on acheter avec 220 000 euros ?

MIDI LIBRE 02/07/2011, 06 h 00 | Mis à jour le 02/07/2011, 12 h 41

SOPHIE GUIRAUD sguiraud@midilibre.com

17 réactions

Une maison typique des année 90 dans le Biterrois : "On peut difficilement trouver mieux."

Une maison typique des année 90 dans le Biterrois : "On peut difficilement trouver mieux." (Photo SYLVIE CAMBON)

Plus de 3 600 € le m2 neuf à Montpellier, 2 400 € à Millau. Un prix moyen d’achat de 149 000 € pour une maison neuve à Carcassonne, et 285 500 € à Montpellier : la région cache une réalité très éclectique en matière d’immobilier, les baromètres des professionnels en témoignent.

Les notaires du Languedoc-Roussillon et de l’Aveyron nous ont emmenés visiter ces biens disparates. Avec une feuille de route : on cherche un bien à 220 000 €, le prix qui “passe” encore auprès des banques quand on sollicite un crédit. Sachant qu’aujourd’hui, "tout se négocie", disent les professionnels.

Ce n’est même plus un jeu : le vendeur vend cher et l’acheteur fait baisser. Cette “loi” n’empêche pas les exceptions, on achète encore cher sur un coup de cœur. Mais si on reste fidèle aux prix du marché, pour 220 000 €, on peut acquérir une “perle” dans un ancien domaine viticole de l’Aude, un appartement dans un quartier populaire un peu excentré de Montpellier, un pavillon en lotissement à Villeneuve-lès-Béziers ou à Millau, plus récent à Millau que dans le Biterrois. On a aussi un appartement des 70’s à Port-Camargue, et un bel appartement bourgeois au centre de Nîmes. Visites.

Aude : la bonne affaire

Un corps de ferme au milieu des vignes, à vingt minutes de Narbonne, sur la route de l’abbaye de Fontfroide. Murs épais en pierre, belles poutres, grands espaces... à 5 km du village de Saint-André-de- Roquelongue, 1 300 habitants, une école primaire, une épicerie, une boulangerie, une supérette, un médecin, une pharmacie, un infirmier, un kiné...

Ici, sur ce qui est longtemps resté une exploitation viticole, on a l’impression d’avoir trouvé la perle rare pour 220 000 € tout juste. L’ensemble, mis en vente à 245 000 € cet hiver, vient d’être acquis par des Belges. "Il y a dix ans, c’était une ruine", rappelle l’ancien propriétaire, qui a refait le toit, mis en place un assainissement individuel et tout aménagé avec goût.

Passé une lourde grille, le chemin longe la cave et descend vers une maisonnette de 90 m2 sur trois niveaux, avec trois chambres, salle de bain, salle d’eau. Derrière, un jardin sauvage ouvert sur la garrigue, avec une piscine hors sol.

Il faut revenir vers la cave pour accéder à l’habitation principale. Au rez-de-chausée, 80 m2 à aménager, le nouveau propriétaire veut y faire une salle de détente. Un petit escalier s’ouvre sur un vaste séjour. A gauche, une chambre. Plus loin, à l’autre extrémité de la pièce principale (hauts plafonds, poutres apparentes, parquet clair à larges lattes, murs de pierre, coin repas, coin salon, climatisation réversible gainable, sortie sur le jardin), on arrive sur deux autres chambres mansardées. Toilettes, une salle de bain verte, une salle d’eau bleue avec colonne de douche hydromassante.

La bonne nouvelle : dans l’Aude, touchée de plein fouet par la crise de l’immobilier en 2008-2009, il y a d’autres bonnes affaires à faire, affirme Me Brousse, notaire. Pourtant, "il y a cinq ans, ce type de biens se vendait à 300 000 €. Et c’était extrêmement rare"...

Montpellier : tout près du tramway

"On avait acheté pour le parquet et les placards", raconte la propriétaire, désireuse aujourd’hui de céder son 90 m2 montpelliérain, affiché à 230 000 €. Au premier étage d’une résidence située entre une école maternelle et un petit îlot de verdure, au cœur du quartier de Celleneuve, sur la ceinture ouest de la ville prochainement desservie par le tramway, l’appartement est aussi à deux pas des commerces, dans ce bout de ville populaire aux allures de village, avec son boulodrome, son parc, son esplanade, sa Maison pour tous...

Passé le portillon ouvert par digicode, quelques pas sur le parking et on entre dans un hall carrelé clair parfaitement entretenu. Au premier étage (sans ascenseur), l’ensemble, en bon état, est assez séduisant. Après le hall d’entrée, à droite, la cuisine (au goût du jour) avec un tout petit dégagement extérieur, puis un salon et le coin repas installée dans une ancienne loggia carrelée devenue véranda, orientée plein sud avec des arbres en contrebas. On revient sur le couloir, qui s’ouvre sur les trois chambres. Tout au bout, une coquette salle de bain avec une belle douche. Les toilettes sont séparées.

Ce qu’on ne voit pas : un garage, un emplacement de parking, un cellier au demi-étage.

Côté pratique : la climatisation réversible dans le séjour et dans une chambre. La chaudière a été changée il y a deux ans. Les radiateurs sont en fonte, le chauffage au gaz. Il y a des placards dans toutes les chambres (avec moquette) et dans le couloir. Les ouvertures sont protégées par un double vitrage, les volets en PVC. La façade a été refaite il y a cinq ans. A savoir : il faudra débourser 100 € mensuels de charges.

En lotissement dans le Biterrois

Petit portillon de bois, terrain clôturé, gravier dans l’allée, des lauriers envahissants masquent le jardin en friche aux curieux. A Villeneuve-lès-Béziers, un négociateur patient devrait arracher l’ensemble, mis à la vente en début d’année, pour 220 000 € environ. Il est aujourd’hui affiché à 238 200 €, ce qui rapportera 230 000 € au vendeur.

Située dans un quartier calme, sans vis-à-vis immédiat, la bâtisse a, vu de l’extérieur, l’allure classique des villas construites il y a vingt ans : épais crépis un peu vieilli, volets de bois marron foncé (en bon état). Les pièces à vivre sont de plain-pied, mais pour y accéder, il faut grimper... à l’étage, au-dessus du garage.

Pas l’idéal : "Les gens aiment avoir un accès direct sur l’extérieur", commente le cabinet notarial qui propose le bien. On accède à la porte d’entrée par un large escalier, avec, en guise de palier, un balcon un peu étroit pour y déjeuner.

D’entrée, c’est le séjour, 29 m2, on peut agrandir la pièce une fois tombée la cloison avec la cuisine mitoyenne (10 m2), encore au goût du jour. A droite, un couloir mène aux chambres (avec du parquet) à la salle de bain et aux WC (séparés). Tout au bout, une porte s’ouvre sur un escalier qui descend... à l’immense (80 m2) garage carrelé. Sans charme mais propre et fonctionnel.

Le centre-ville est à deux pas, le centre commercial à cinq minutes en voiture, les enfants peuvent être scolarisés dans le village. "Au prix actuel du marché, on peut difficilement trouver mieux", affirme l’intermédiaire.

Dans le même budget, on a, à deux rues de là, une maison très vieillotte, tout à refaire, mise à prix à 265 000 €, qui vient de se vendre pour 197 000 €. Ou une maison de ville des années 70 à Béziers (133 m2 habitables sur 346 m2, 17 m2 de véranda chauffée, trois chambres, deux faces, non mitoyenne, un garage de 110 m2...). Charmante sur le papier mais toute en longueur. Et côté impôt, c’est plus cher : 2100 € de taxe foncière.

Les plus : une maison quatre faces, la climatisation réversible dans le séjour, bonne exposition, double vitrage, grands placards, jardin piscinable, puits, pas de vis-à-vis, garage pouvant être transformé en salle de jeux.

L es moins : on est en zone inondable (zone bleue), maison classée “E” en consommation d’énergie, plafonds recouverts de plaques d’isolants en polystyrène peu esthétiques, appareils de chauffage “grille-pain”.

À Nîmes, un grand appartement bourgeois

Des plafonds à plus de trois mètres, du parquet, des moulures, des portes à deux battants avec vitres teintées... Pas de garage ni d’extérieur, mais un balcon ouvert sur le jardin du rez-de-chaussée, propriété du conseil général... À deux pas de la préfecture, ce grand (133,53 m2) appartement bourgeois de Nîmes, situé au deuxième étage d’un immeuble haussmanien, a de l’allure.

La propriétaire vient de vendre pour 223 000 €, et l’acquéreur fait une bonne affaire : « J’aurais pu être 10 000 € au-dessus, mais il va falloir refaire la façade », se justifie la vendeuse, « pressée », qui se projette déjà dans sa nouvelle acquisition, toujours en plein centre-ville, un 170 m2 à rafraîchir avec 50 m2 de patio acheté pour 320 000 €. La plus value est de toute manière assurée, puisque le bien vendu a été acheté pour 600 000 F en 2000.
Le quartier, quadrillé de plaques d’avocats et de médecins, est calme. Le large hall d’entrée s’ouvre à droite sur une cuisine moderne égayée de murs vert pastel, avec fenêtre sur jardin et accès au balcon. Avant d’y arriver, les WC, discrets dans un recoin. Un grand placard aussi.
Après, il y a la salle à manger (sur jardin également) et une grande chambre avec dressing sur un sol à la moquette rouge vif, posée sur des carreaux en ciment. Côté rue : un grand salon avec cheminée (l’appartement en compte quatre), deux chambres dont une fait office de bureau. Tout au bout, la salle de bain coquette avec grande douche et vasque en inox sur un plan en mosaïque et, au sol, revêtement imitation galets. Aucune fausse note, juste un rafraîchissement à prévoir, même si la propriétaire quitte les lieux faute d’avoir pu engager de grands travaux : transformer le balcon en terrasse, installer le bureau dans la cuisine et aménager une cuisine dans le séjour, faire tomber des murs...
Les fenêtres, à double vitrage, sont équipées de volets roulants électriques. L’appartement est climatisé. Les charges de copropriété sont abordables, 500 € par an.
L’ensemble fait partie des biens qui ont la cote sur un marché nîmois plutôt atone depuis le printemps, affirme le notaire qui a réalisé la transaction : « On est dans un immeuble en pierres, bourgeois, au cœur d’un des quartiers de la ville les plus demandés. »

Un 60 m2 à Port-Camargue


La mer est à 500 mètres, la piscine à deux pas. Pour à peine plus de 220 000 € (225 000 €), on peut acheter, à Port-Camargue, un appartement impeccable dans un immeuble typique de la mi-70 : hall d’entrée en marbre, couloir moquetté marron avec des panneaux laqués rouge vif aux murs et lumière verte tamisée... On est sur le faux rez-de-chaussée surélevé d’un ensemble de trois étages. Kitchenette minuscule mais ultra-fonctionnelle en rentrant...

En face, un grand séjour éclairé d’une large baie vitrée ouverte sur une terrasse de 25 m2 , parfaitement aménagée, sur un espace gazonné : juste pour regarder, l’espace appartient à la copropriété. La chambre de l’appartement donne aussi sur la terrasse. On est loin des huit couchages annoncés... à moins d’utiliser l’antichambre devenue salon et un espace attenant au séjour où nicher des lits superposés.

L’ensemble est en parfait état, carrelé uniformément de tomettes marron, toilettes séparées, jolie salle de bains, climatisation réversible. Pour le prix, on a un parking collectif, un cellier collectif pour ranger les vélos, et accès à une belle piscine qui donne sur la marina en contrebas. "Un bon rapport qualité prix", commentent notaire et agent immobilier, dans une résidence avec concierge, où il faudra s’acquitter de 140 € de charges mensuelles. Mais ici, disent-ils, "tout est cher". Jusqu’à "8 000 € le m2 dans le quartier des marinas".

"Je viens de rentrer un 3 pièces de 40 m2 face à la mer dans son état d’origine pour 230 000 €", témoigne l’agent immobilier. Qui fait visiter, pour cette même somme, une maisonnette récente (2001) de trois pièces (73 m2) avec terrasse, jardinet ombragé, garage et abris jardin... à 500 m d’un centre commercial et 20 minutes à pied de la plage.

À Millau, quasi neuf


Quand le prix moyen de vente d’une maison est de 175 000 € à Millau, avec 220 000 €, on n’est pas pour autant le roi du pétrole. Pour la somme, on achète aujourd’hui une maison récente dans un lotissement de Saint-Léons, à vingt kilomètres de Millau. Pour le même bien en ville, « il faudrait rajouter 40 000 € », estime un notaire, qui présente deux biens intermédiaires. Deux maisons, puisqu’ici, « on privilégie l’habitat individuel ».

La première s’est vendue un peu au-dessus : 240 000 € pour cette grande maison avec une façade rose saumon construite dans un lotissement, sur les hauteurs de Millau, à côté de l’hôpital et du lycée public, avec vue sur le viaduc et la ville mais loin des premiers commerces, il n’y a ni boulangerie, ni café, ni épicerie. En contrebas, un ensemble de maisonnettes coquettes, de l’habitat social de bonne facture.
La maison est neuve ou quasiment, avec double vitrage et menuiseries PVC. Passé l’entrée, la cuisine équipée est sur la gauche, avec un bar ouvert sur le séjour, doté d’une cheminée insert à droite. L’ensemble est lumineux, ouvert sur la terrasse carrelée et le jardin (piscinable), planté d’un olivier mais globalement à aménager. Toujours au rez-de-chaussée, une salle de jeu, un cellier, des toilettes, un immense garage avec deux portes basculantes.
À l’étage, quatre grandes chambres avec parquet stratifié, deux d’entre elles ouvrent sur une terrasse. Elles sont dotées de grands placards. Sur le palier, une salle de bain, une salle d’eau, des toilettes. C’est moderne, carré, sans fantaisie, mais séduisant pour une famille.
De l’autre côté de Millau, à Creissels, on visite, pour 50 000 € de moins, une maison construite en 1968 d’une tout autre facture. 140 m2, très mal exposée, très mal isolée, le soleil n’y entre que le soir. Très mal conçue, avec deux chambres au rez-de-chaussée, séparées du garage par un long couloir. Au bout, un escalier mène à l’étage : cuisine, terrasse, salle à manger, chambres (deux) avec alcôve vieillotte et moulures au plafond.

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17 réactions

gratos - le 02/07/2011, 16h19

Autour de Montpellier 220 000 € c'est pour le terrain, pour information à 10 km de la ville expropriations de terres agricoles, estimations des domaines: 450 000 € l'hectare, dans Montpellier aux alentours du carrefour de la Lyre, beaucoup plus cher encore, beaucoup plus... tractations en cours, pour faire vite, villa 100 m2 compter 300 000 € selon emplacement évidemment, au petit Bard appartements à 30 000 €, affaire pour les amateurs du quartier... et on peut encore discuter , mais cela ne devrait pas durer trop longtemps, les immeubles restant devraient vite se stabiliser à un prix un peu plus raisonnable.

marc sion - le 02/07/2011, 15h58

(LaVieImmo.com) - Ce n’est pas encore le grand soir, mais on s’en approche. Dans une courte note diffusée jeudi sur le site Internet de la société d’études et de conseil stratégique, les analystes du Bureau d’information et de prévisions économiques (Bipe) réitèrent leur prévision d’« un ralentissement progressif [des prix de l’immobilier] au cours des prochains mois ». Fin mai, les indices Insee/Notaires ont montré que les prix des appartements avaient progressé de 10,1 % en moyenne nationale sur un an au premier trimestre, après des hausses respectives de 9,6 et 8,4 % aux quatrième et troisième trimestres 2010. Une accélération liée à la santé insolente du marché parisien, les prix dans la capitale ayant progressé de plus de 20 % sur un an au premier trimestre de l’année, après deux hausses de 18 et 14 % fin 2010

Nico - le 02/07/2011, 14h59

Sur les communes proche du littoral c'est le prix de Beverly Hills, l'insécurité en plus !

Long Bras - le 02/07/2011, 14h40

LODEVE et les alentours ne sont pas cités par les prix du logement, c'est dommage de l'ignorer car j'aurais aimé les comparer avec Millau qui se trouve à 60 Kms par autoroute mais sur la région Midi-Pyrénées. Merci M.L.

sab - le 02/07/2011, 13h07

A montpellier, de nombreux programmes neufs BBC sont au mêmes prix que l'ancien, voire moins cher que l'ancien. Il ya encore beaucoup des propriétaires qui prennent les gens pour des c... ils ont acheté un produit neuf il ya 3 ans ex : f3 à 180000 Eur et le revende 2 ans plus tard à 290000 Eur.
Les frais de notaires moins chers sur le neuf.
J'ai fais une excellente opération il ya 2 ans en achetant sur Malbosc, f3 BBC, 85 m2, 165 500 Euro, tva 5.5 %, Zone ANRU (sic !!) proche de la limite (avenue de l'europe). Résidence impeccable, fibre optique FTTH free, très calme.

carq - le 02/07/2011, 12h55

"Combien vaudront ces logements dans quelques mois, lorsque la crise financière aura touché la France ?" : beaucoup plus cher avec la crise majeure de l'euro qui arrive ...
Les prix ne peuvent que monter : les vendeurs préfèrent garder la pierre plutôt que brader et les acheteurs, qui ont des liquidités, cherchent à s'en débarrasser ...

Jean Aymar - le 02/07/2011, 12h54

Une moyenne ne veut rien dire! Certes, dans l'arrière-pays en voie de désertification, les prix sont relativement bas mais dans les régions urbanisées du littoral, je défie quiconque de trouver une villa propre et confortable pour 220 000 euros!

Bertheldan - le 02/07/2011, 12h00

Pour 220000 euros, on peut, à Montpellier, se trouver un semi-taudis, dans un secteur bruyant et mal fréquenté.
Le soleil coûte très cher en Languedoc Roussillon; et, à 5000 euros le m2 dans les quartiers néo-branchés de Montpellier, avec vue sur le Lez (le "beau Danube bleu" local) et sur le gros cube marine de Jean Nouvel (le futur palais de H.Mandroux!), on peut être tenté d'aller voir ailleurs, dans d'autres régions aussi ensoleillées.
... Encore quelques mois, ou deux ou trois années, avant de retrouver des prix réalistes, après cette décennie de folie immobilière. Et fiscale!

réfléchiràdeuxfoisavant - le 02/07/2011, 11h47

L'achat d'un bien devient de plus en plus difficile pour la petite et moyenne classe. C'est une certitude! Maintenant, je vois que certains biens sont plus "vantés" que d'autres. Attention! Quand on dispose de moyens "limités", pensez qu'il vaut mieux acquérir à plus petits frais "la petite maison du pêcheur", avec travaux à prévoir, à son rythme financier que le très beau appartement qui va devenir "un gouffre" avec les charges exorbitantes de syndic, et entretien de la copropriété. Si un vote de réfection est voté à la majorité; que vous ayez l'argent ou pas pour le faire, vous serez contraints de vous débrouiller ou de revendre. Et en principe l'addition est toujours salée. Personnellement, persuadée de faire une affaire, j'ai vécu l'enfer pendant 5 ans, le temps de revendre. Ce jour-là j'ai sauté au plafond à en attraper une bosse tant j'étais SOULAGEE. Je clame haut et fort: une fois et plus. Maintenant, je suis consciente que dans certaines villes, avoir une maison si petite soit elle c'est difficile, voir impossible. Mais soyez prudents; étudiez bien l'affaire avant de signer. Conseil d'amie.

boom - le 02/07/2011, 11h25

Combien de temps va t on faire croire qu'un pays bientôt ruiné peut s'estimer encore riche en faisant le commerce de pierres même si celles ci comportent portes et fenêtres????Moi je dis pas longtemps.La supercherie des financiers et spéculateurs va s'étouffer.Quand on perdra notre industrie automobiles, le coup de grace sera portée.A la limite, la ruine n'est pas mortelle.L'essentiel sera de sauver sa peau quand la déflagration générale aura lieu.Dans ces moments difficiles, l'argent ne vaut rien.

ISAYALL34 - le 02/07/2011, 15h47

Pauvre Cassandre, gardez quand même un peu d’espoir et dites vous : que pourrais je faire pour améliorer la situation plutot que tout dramatiser!

Aramis - le 02/07/2011, 10h49

A Sète pour 220.000 €, un appartement F3 de 70m2, mal isolé, pourri dans un coin bruyant.

fantine - le 02/07/2011, 09h30

Et aux habitants du Grau du Roi qui travaillent a TPS complet, on propose des crédits de 120000 € et sont obliges de partir (ou s acheter un garage sur la commune avec ce montant) quitter leur travail et aller acheter beaucoup plus loin! Moi sur le grau du roi , st Laurent, aigues mortes et Meme en allant plus loin je ne peux pas acheter une petite maison avec deux chambres et petit jardin, pour notre fils. Pourtant nous travaillons mon mari et moi ! Mais nous n avons aucune aide ! C est honteux !

ISAYALL34 - le 02/07/2011, 15h45

ISAYALL C'est déjà bien de pouvoir penser ou imaginer acheter une maison à son fils. Cela veut dire que votre problème est réglél! Beaucoup de monde aimerait pourvoir envisager la meme chosee que vous : offrir à son fils une maison!!

raleur76 - le 02/07/2011, 09h03

C'est bizarre de prendre en exemple MILLAU et PORT CAMARGUE.
Millau est une jolie ville où il fait bon vivre surement, et port camargue c'est sympa l'été (ville morte l'10 mois sur 12). Mais ces 2 villes ne représentent pas le marché du LR.
Je suis dans l'immobilier sur le secteur de Montpellier. Et quoi qu'en disent les promoteurs et les dirigeants des groupes FRANCHISES, le locaux ne peuvent presque plus acheter. Les banques avec les taux actuels ne prennent que de TRES TRES bons profils.
Pour le neuf, ceux qui achètent à 80% sont des investisseurs pour défiscaliser donc eux plus c'est cher, plus ils gagnent de l'argent.
Et dans l'ancien, les agences de Franchisés avec leurs mandats exclusifs et leurs réseaux (amepi) surévaluent le prix des biens pour être sûr de récupérer le mandat.
Je comprends qu'un propriétaire qui demande une évaluation à deux FRANCHISES obtienne un prix énorme, et quand un agent immobilier qui travaille SANS EXCLUSIVITE lui donne le prix du marché, ce propriétaire se tourne vers LES FRANCHISES.
Mais en réalité ce qui se passe, c'est que le bien ne sera pas vendu dans les 3 ou 4 mois, et quand le bien sera vendu il sera vendu au prix du marché, donc ce propriétaire sera très déçu des agences immobilières.
LES MANDATS EXCLUSIFS ont été créés par les FRANCHISES pour LES FRANCHISES, pas pour le propriétaire qui vend.
Alors ne rêver pas, la vente d'un bien immobilier ce n'est pas le loto.

Travaillerpludpourpayerplus - le 02/07/2011, 08h36

A quand à la UNE: La flambé des salaires?
Depuis des années, la question est plutôt : Que peut-on acheter avec le SMIC... si on trouve du travail.

carq - le 02/07/2011, 12h58

Pour les bons salaires, faut éviter le sud, voire la France ... Et surtout avoir des compétences (RÉELLEMENT !) demandées ...

Ça peut vous plaire... ou pas

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01/07/2011

Fusion des Agglos–Analyse “Agde à venir”

Pour une fusion d’avenir par Fabrice MUR

Pour une fusion d’avenir  par Fabrice MUR

En lançant, dès le mois d’Avril, le grand forum débat sur les communautés d’Agglomération et Territoires, Agde à Venir a souhaité engager le dialogue nécessaire à toute prise de position efficace pour l’avenir de notre commune.

Durant deux mois, nous avons rencontré la population, les acteurs du tourisme, les représentants des métiers traditionnels et les associations environnementales. Nous avons aussi échangé avec les services de l’Etat afin de connaître leur avis sur l’évolution de notre territoire dans le schéma départemental de la future loi sur la territorialité.

Ce processus de consultation a, au final, été riche à plus d’un titre.

Tout d’abord, il met en lumière les réalités d’une communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée amorphe notamment sur le plan du développement économique entreprit depuis 10 ans. Cette Communauté d’Agglomération, née d’un improbable rapprochement entre Agde et Pézenas, n’a trouvé au départ pour seule justification que la somme des habitants ainsi que l’affinité politique des élus des deux grandes villes. Faute de vision cohérente à partager entre les deux villes du fait du grand écart existant entre les villes et villages du territoire, du fait d’une taille limitée de l’ensemble, ainsi que du manque de capacité visionnaire de son président, seules ont été partagées les dépenses de fonctionnement canalisant plus des 2/3 des ressources de la CAHM. Au final, et c’est bien là le plus inquiétant, la fonction essentielle de la politique communautaire au service du développement économique de notre territoire est sans aucun doute un échec après 10 ans d’existence.

En 2009, sur un budget de 57 millions d’€, seuls 6 millions ont été destinés aux investissements sensés soutenir le développement économique dont 1,5 millions d’€ consacrés à la construction du centre aquatique.

Pour comparaison, sur la même année, la communauté d’Agglomération de Béziers Méditerranée a investi 42 millions d’€ et la Communauté d’Agglomération Thau Agglo, 40 millions d’€.

A ce jour, aucune Zone d’Activité Economique nouvelle n’a vu le jour depuis la création de la CAHM.

Tout un symbole. Face à ce bilan et avant d’entrevoir toute fusion possible, il est urgent de revitaliser notre communauté d’agglomération, de lui donner pleinement les moyens de devenir la véritable locomotive économique notamment dans la mise en place de projets structurants dans le domaine touristique.

Dans  un  contexte   général  de  concurrence  de  plus  en  plus   exacerbée  entre  les pays  du  littoral   méditerranéen  ainsi qu' une  montée  en  puissance   des  questions  environnementales,    l’enjeu  pour  la CAHM est   d’occuper  une  position de leader  en  matière   d’offre  touristique intégrée à l’environnement dite « écotouristique », d’offres thématiques à valeur ajoutée sur  l’arc  méditerranéen   reposant  sur  une  offre  bicéphale :  le  tourisme  balnéaire  et  le  tourisme  de terroir.

Devenir fort, c’est rester maître de son destin quant aux choix d’une fusion à plus grande échelle. Car la loi sur la territorialité oblige l’ensemble des communes à se positionner sur le choix d’un territoire à l’orée de 2014.

Face à cette nécessité, notre maire a souhaité qu’une fusion ait lieu entre notre Communauté d’Agglomération, la Communauté des Communes du Nord du Bassin de Thau et la communauté d’Agglomération du Bassin de Thau.

Pour présenter ce projet, il s’appuie tout d’abord sur le fait que ce territoire sera composé de villes moyennes face aux autres communautés d’agglomérations centrées sur une métropole leader (Béziers, Montpellier). Or, la loi sur la territorialité encourage la création de structures fondées autour de villes phares à laquelle s’associent des villes de plus petites dimensions afin de créer une synergie de développement basé sur la complémentarité et la diversité.

Autre argument avancé, la gestion durable de la lagune de Thau. Bien que cette gestion soit essentielle d’un point de vue environnemental, elle concerne un territoire bien plus vaste que celui d’une possible fusion autour du bassin de Thau. En effet, interviendraient également les deux EPCI du bassin de Thau et la communauté d’agglomération de Montpellier. De plus, cette gestion est déjà pilotée par le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de l’Hérault et la Commission Locale de l’Eau. L’échelle de gouvernance souhaitée par cette fusion n’est donc pas pertinente dans ce domaine.

D’après les dires du président de notre Communauté d’Agglomération, cette fusion favoriserait également l’émergence d’une destination touristique internationale comprise dans le triangle Agde-Sète-Pézenas. Les atouts touristiques du pays agathois et sétois sont le plus souvent en concurrence directe : tourisme balnéaire, tourisme de nautisme etc... Le développement d’une destination touristique de qualité ne peut se faire sur ces positions concurrentielles entre les deux sites. Nous devons au contraire trouver une dynamique qualitative née de l’équilibre entre un tourisme de littoral et un tourisme de terroir.

Enfin, ce territoire nous est présenté comme stratégique pour le développement des activités portuaires du port de Sète. Il est essentiel de rappeler que chaque port dispose d’organisations et d’installations autonomes sans liens avec les périmètres des communautés d’Agglomérations. En ce qui concerne l’Hinterland du port de Sète, ce dernier peut difficilement n’être qu’un axe d’ouverture vers le cœur d’Hérault. Il sera tourné en priorité vers Montpellier ainsi que vers  l’axe Sud-Nord puis au delà vers l’Espagne et l’Italie.

Ce projet est donc une fusion à contre nature basée uniquement sur l’addition exhaustive des éléments communs aux deux collectivités concernées, sans recherche de complémentarités nécessaires à toute dynamique. Elle va d’ailleurs à l’encontre de ce que préconisent les deux Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT) engagés sur les territoires concernés ainsi que de l’avis des services de l’Etat qui, dans un rapport daté du 19 Novembre 2010, remet en cause son bien fondé.

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Fort des échanges et des rencontres que nous avons organisées avec l’ensemble des acteurs locaux, et dans le cadre d’une possible fusion,  Agde à Venir est, à présent, en mesure de proposer l’émergence d’un nouveau territoire, fruit du rapprochement avec la Communauté d’Agglomération Béziers Méditerranée ainsi que les communautés des communes des pays de Thongue et de la Domitienne : « La Communauté d’Agglomération de l’Ouest Hérault »

Dans le cadre de cette future fusion, il est tout d’abord essentiel de s’attacher à la réalité des bassins de vie et d’emplois ainsi qu’aux déplacements optimaux à l’intérieur de ce territoire. Sur ces points, l’analyse des déplacements de personnes met en évidence la relation forte dans le triangle Agde-Béziers-Pézenas tel que le présente le SCOT du Biterrois auquel nous appartenons déjà. Plus précisément, les déplacements originaires de la CAHM sont de 300 par jour à destination de Sète et de 1500 à destination de Béziers (source INSEE). En ce qui concerne les pôles de transports au cœur de ce territoire, la présence de l’Aéroport de Béziers-Cap d’Agde ainsi que de la future gare TGV, sans oublier le canal du midi, représentent autant d’atouts favorisant le déplacement des personnes à plus ou moins grande échelle.

Il faut ajouter, et ce n’est pas le moindre des atouts, l’opportunité de favoriser la création de zones d’activités génératrices d’emplois permanents, créateurs de richesses indispensables à notre territoire. Aidée par la Région et le Département, incitateurs de telles initiatives de développement, l’implantation d’entreprise, sur le grand bassin du biterrois, en serait grandement encouragée.

Sur le plan financier, une telle fusion s’accompagnerait d’une fiscalité remise à plat et alimentée par une Dotation Globale de Fonctionnement en adéquation avec le poids démographique conséquent de cette Communauté d’Agglomération  représentant l’Ouest héraultais.

Enfin, cette fusion doit créer les conditions propices au développement économique axé sur un tourisme de qualité. Basée sur la diversité des atouts touristiques (tourisme balnéaire, tourisme culturel et de patrimoine, tourisme œnologique, écotourisme etc.…), cette complémentarité permettrait de créer une dynamique entre la façade littorale dont le Cap d’Agde sera la référence et la vitrine sur le plan international, et les richesses des divers terroirs.

Aujourd’hui, au-delà des acteurs politiques en présence, il est surtout important d’avoir à l’esprit que cette position respecte la logique et la cohérence des territoires. Le projet est élevé mais visionnaire et c’est à terme celui qui permettra à notre commune de s’épanouir au cœur d’un territoire à l’échelle de ses ambitions.

Fabrice MUR

Président d’Agde à Venir

Fabrice MUR Président d’Agde à Venir (29-06-11)

11:49 Publié dans Agglo, Aménagement, Économie, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook