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31/12/2012

Déconstruction de navires à Bordeaux

Les échos 8/12/12 Veolia veut développer la déconstruction de navires

Le port de Bordeaux possède des équipements qui pourraient servir à déconstruire les navires. Un premier cargo est en chantier et Veolia espère de nouveaux contrats pour l'année prochaine.

Environnement et sécurité

C'est aussi ce qu'espère Veolia, qui a déjà déconstruit sur place plus d'une trentaine de bateaux de pêche, notamment ceux de la flotte Intermarché, une barge, puis les 900 tonnes du bac qui assurait la liaison le Verdon-Royan.

      «

Veolia veut participer à la constitution d'une filière et que les navires ne soient plus considérés comme des déchets

      », insiste

Bernard Harambillet

      , directeur général France de

Veolia Propreté

      .



      L'entreprise ayant aussi démantelé le

cargo Anna

      à

La Rochelle

      , qui se voit dès lors une vocation dans le démantèlement. «

Nous sommes en contact avec des sociétés très intéressées par cette activité et possédant des carnets de commandes

      », affirme Philippe Guillard, directeur général par intérim du port.



Le Matterhorn reste toutefois le plus grand jamais déconstruit par Veolia. Arraisonné pour dégazage sauvage au large de Brest il y a six ans, il a été abandonné par son propriétaire, qui refusait de payer l'amende. Devenant du même coup propriété de l'Etat. Le contrat a été remporté par Bartin Recycling group, une filiale de Veolia, pour 1 euro symbolique. « Nous étions en compétition avec une autre entreprise qui proposait plus de 200.000 euros, mais dont le dossier n'a pas été jugé suffisamment fiable », assure Stéphane Rabot, directeur des activités de Bartin pour le sud de la France.

On insiste en effet chez Veolia sur les efforts aussi bien dans le domaine environnemental que dans celui de la sécurité. Il a d'abord fallu curer les cales des 600 tonnes d'hydrocarbures se trouvant encore à bord, puis le remorquer de Brest à Bordeaux. On a ensuite séparé l'ensemble des matériaux récupérables (bois, Inox, laine de verre, bronze de l'hélice) puis désamianter tout l'arrière du navire. A l'avant, les ouvriers ont commencé le découpage au chalumeau oxycoupeur d'énormes tronçons de plusieurs tonnes sortis de la cale par une grue, puis découpés par une puissante pelle-cisaille en morceaux de 1,5 mètre susceptibles d'être enfournés.

A raison de 300 tonnes par jour, le navire aura été débité en trois semaines avec une quinzaine d'ouvriers.
Coût estimé : 780.000 euros. A l'arrivée une opération financièrement « équilibrée » pour Veolia, qui espère voir arriver un navire de 7.000 tonnes l'an prochain.

FRANK NIEDERCORN, CORRESPONDANT À BORDEAUX

11/12/2012

Future Sciences Gaz de schiste, fracturation hydraulique : pourquoi tant de craintes ?

Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-du...

Voir aussi http://www.webtv.univ-montp2.fr/6209/gaz-de-schiste-dans-...

Le rapport d'AEA à la Commission Européenne  http://ec.europa.eu/environment/integration/energy/pdf/fr...

L’exploration et l’exploitation éventuelle des gaz de schiste en France grâce à la fracturation hydraulique, actuellement interdites dans le pays, suscitent des interrogations. Des problèmes environnementaux, climatiques et territoriaux sont apparus aux États-Unis. Futura-Sciences a interrogé Marine Jobert, qui a coécrit un livre très critique.

À l’heure où la France aborde la délicate question de la transition énergétique, un sujet polémique revient de plus en plus sur le devant de la scène : l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste. Certains y voient une solution miracle. L’exemple de la croissance économique américaine est alors évoqué avec envie. Près de 600.000 emplois liés pourraient en effet voir le jour dans ce pays d’ici 2020, tandis que le prix du gaz ne cesse de diminuer (il est environ 4 fois moins cher qu’en Europe). Or, la France dispose d’importantes réserves, à peu près 5.000 milliards de m3 selon l’USEnergy Information Administration (EIA). Leur exploitation permettrait, toujours selon des estimations, de créer environ 62.000 emplois supplémentaires.

Cependant, de nombreux mouvements citoyens se sont élevés dans notre pays pour décrier cette filière énergétique. Une seule et même raison est invoquée : ses impacts climatiques, territoriaux et environnementaux sont trop importants. Une fois encore, les États-Unis, qui exploitent ces hydrocarbures non-conventionnels depuis une quinzaine d’années, sont cités en exemple.

Pour ce premier article sur la question, Futura-Sciences a interrogé Marine Jobert, coauteur du livre intitulé Le vrai scandale des gaz de schiste(éditions Les Liens qui Libèrent). Selon elle, « les partisans du gaz de schiste ne privilégient que l’effet positif sur la croissance économique et rejettent le reste de l’expérience américaine ». En se basant sur ses explications, mais aussi sur la publication en septembre dernier d’un rapport commandé par la Commission européenne à l’organisme britannique AEA, nous présentons ici certaines problématiques validées par des observations scientifiques et qui justifient les nombreuses craintes.

Répartition mondiale des grands bassins de gaz de schiste. La France disposerait de 5.000 milliards de m3 de réserves.
Répartition mondiale des grands bassins de gaz de schiste.
La France disposerait de
5.000 milliards de m3 de réserves. © Idé

Des sources d’eau potable contaminées par le gaz de schiste

Le gaz de schiste est emprisonné au sein de roches sédimentaires d’origine argileuse situées à de grandes profondeurs, généralement entre 2.000 et 3.000 m. Son extraction requiert à ce jour la réalisation d’un forage vertical puis horizontal. Un liquide composé d’eau, de sable et d’additifs est ensuite injecté sous pression (jusqu’à 600 bars) afin de fracturer la roche pour en libérer le gaz naturel. Celui-ci peut ensuite se faufiler au travers des microfissures, puis dans le tubage en béton pour remonter jusqu’à la surface.

Des puits passent régulièrement au travers de nappes phréatiques situées à moins de 1.000 m de profondeur qui alimentent des réseaux d’eau potable. Or, le fait est maintenant avéré par l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), plusieurs de ces réserves ont été polluées. Cet organisme a notamment analysé de l’eau potable recueillie dans 28 puits du Wyoming. Les résultats posent de réelles questions sanitaires. En effet, 9 sites contenaient du phosphate de tributoxyéthyle, un additif neurotoxique entrant dans la composition du fluide de fracturation, en plus d’autres substances cancérigènes ou de perturbateurs endocriniens(jusqu’à 33 % des composés).

Dix autres puits contenaient quant à eux un mélange de gaz (dont le méthane) dont la signature chimique était similaire à celle du gaz produit dans les environs. Certaines pollutions ont directement été causées par la fracturation hydraulique, mais elles ne seraient cependant pas majoritaires.« Des défectuosités dans les tubages peuvent exister dans certaines parties d’un forage. Il peut donc y avoir des fuites, notamment à la hauteur des nappes phréatiques », précise Marine Jobert. Selon une étude parue en 2011 dans la revue Pnas, des fuites de ce genre auraient engendré des excès de méthane dans des nappes phréatiques des États de New York et de Pennsylvanie.

15:49 Publié dans Gaz de schistes, Région, Risques | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

10/12/2012

Objectif LR Le Languedoc-Roussillon plonge dans l’e-tourisme

    450 acteurs de l’économie touristique ont participé, le 6 décembre, aux Assises régionales qui se sont tenues à l’abbaye de Fontfroide (11). Une priorité : la géolocalisation grâce à de nouvelles applications numériques avec à la clé un investissement de 30 M€ de la part de la Région.

Lors des assises, Sud De France a dévoilé l’ergonomie des deux applications qui pourront assister les touristes lors de leurs déplacements en Languedoc-Roussillon dès le printemps 2013.

Cette double application « Mon Sud De France » s’adresse aux utilisateurs de tablettes électroniques et de Smartphones.

Il s’agit d’exploiter au mieux les données de géolocalisation et de cartographie dynamique afin que le « visiteur » soit renseigné, en temps réel, sans support papier, sur les différentes opportunités touristiques qui se trouvent dans son sillage immédiat.

Il s’agit surtout de le mettre en contact direct avec les acteurs économiques.

« En trois clics, le visiteur doit être en mesure de réserver une visite, une activité, une chambre d’hôtel ou un restaurant, explique Agnès Jullian, vice-présidente du Conseil régional, en charge du tourisme. D’ailleurs, selon une enquête de la Sofres, les touristes choisissent leur destination de vacances d’abord sur un critère gastronomique (72 %), pour les paysages (65 %) et pour la culture (62 %). »

Il s’agit de mettre en avant l’art de vivre en Languedoc-Roussillon, en visant ouvertement deux cibles, dont celle des CSP +, capables de réserver hors saison et dotées de revenus suffisants permettant la consommation des biens touristiques.

L’application se décline en quatre chapitres :

  1. sports et nature,
  2. culture et patrimoine,
  3. vins et saveur,
  4. bien-être.

La suite : http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualite...

Christian Goutorbe

Légende: Agnès Jullian (vice-présidente de Région en charge du tourisme) et Christian Bourquin (président de Région) présentent leur nouveau plan d'action.

Crédit photo: Région

19:13 Publié dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

08/12/2012

ECONOSTRUM 7/12/2012 La BEI soutient le tourisme en Méditerranée

Philippe de Fontaine Vive : Nous ne devons pas investir n’importe comment. Nous sommes partisans d’un développement d’un tourisme durable. L’écologie ne doit plus apparaître comme une contrainte mais comme une dimension à privilégier. Car le touriste vient chercher de la qualité de vie, une façon de vivre, un climat, de l’histoire, du patrimoine…Les dépenses générales dans l’écotourisme augmentent actuellement près de six fois plus vite que dans l’ensemble du secteur.

Il faut développer un tourisme respectueux de la spécificité de chacun de ces pays et monter en gamme. C’est pour cela que nous avons passé un accord avec l’Association des chambres de commerce et d’industrie de la Méditerranée (Ascame). Depuis quelques temps, nous finançons du tourisme durable. C'est-à-dire que quand nous accordons un prêt à un village du Club Med ou pour un hôtel 5 étoiles, nous exigeons le respect de l’environnement et demandons de faire travailler l'économie locale autour de l’hôtel, comme l’artisanat.

Il manque un artisanat de qualité typique mais à haute valeur ajouté. Les touristes haut de gamme sont prêts à dépenser beaucoup pour ramener de beaux objets de leurs vacances ou des bonnes choses…comme les chocolats très haut de gamme Patchi, devenu le cinquième chocolatier mondial sous la houlette du président de l’Ascame, le libanais Mohamed Choucair.

Ce qu’il faut, c’est donner envie à des entrepreneurs de se lancer, soit dans l’artisanat, soit dans des créneaux de tourisme spécifiques comme le tourisme de santé (ce qu’ont fait la Tunisie ou le Maroc) ou de bien-être, ou encore religieux.

http://www.econostrum.info/La-BEI-soutient-le-tourisme-en...

02/12/2012

Oyster World Congress 2012 à Arcachon

Futura Sciences : Un congrès mondial au chevet des huîtres


Un congrès mondial réunit actuellement (28/11 au 2/12) les ostréiculteurs à Arcachon, autour d’une question sans vraie réponse : quel est le mal dont souffrent les huîtres ? Depuis maintenant 4 ans, des mortalités inhabituelles surviennent partout, d’abord les naissains et aujourd’hui chez les adultes. Virus, bactéries, parasites, réchauffement des eaux : de multiples explications sont possibles.

La suite à lire sur cette page http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/un-co...

La page du congrès http://www.oysterworldcongress2012.com/

unavenirdurable.jpg

LE GÉNOME DE L'HUÎTRE DE BOUZIGUES (huître creuse Crassostrea gigas) DÉCRYPTÉ - 8600 gènes spécifiques à ces mollusques, quand même !
Lire http://www.thau-info.fr/index.php/culture/sciences/1050-l...

01:33 Publié dans Conchylicuture, Recherche | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook