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26/02/2011

Cour régionale des comptes & Gestion des déchets par THAU Agglo de 2002 à 2009

Édition du vendredi 25 février 2011

Trop de 'déchet' dans la gestion des déchets

Trop de 'déchet' dans la gestion des déchetsDR

Trop de déchet   .   C'est en substance l'avis de la chambre régionale des comptes (CRC) sur la gestion de la collecte et du traitement des déchets par Thau agglo. Un sujet qui remplit à lui seul la moitié du rapport d'observations définitives (de 2002 à 2009, soit sous l'ex-CABT) présenté mercredi soir au conseil communautaire réuni à Balaruc-le-Vieux.

Voici les critiques et les réponses du président Bouldoire.

1 Coût et taxe élevés.-

Le coût global net par habitant serait supérieur à celui pratiqué dans 80 % des collectivités.

Quant à la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, son poids financier est 20 points au-dessus de la moyenne nationale.

Des chiffres que Pierre Bouldoire explique ainsi :

  • tonnage d'ordures en kg/hab/an près du double du national (1076 contre 594 en 2007), importance des flux saisonniers de déchets (tourisme),
  • retard dans la mise en place d'une contribution des entreprises, traitement plus onéreux de l'incinération par rapport à l'enfouissement...

Depuis, Thau agglo,   « qui cherche à réduire les tonnages issus des professionnels », a instauré une tarification des entreprises en déchetterie (effective depuis début 2011) et compte bientôt leur demander une redevance spéciale.

2 Collecte à revoir.  - 

Cette redevance spéciale va justement, souligne Pierre Bouldoire,   « entraîner une nouvelle organisation de la collecte des commerces dans les centres-villes ». Et permettre, comme le préconise la CRC, de réduire les fréquences de collecte.

Ce à quoi les conteneurs enterrés devraient aussi contribuer.  

3 Régie onéreuse. -

La CRC constate que le service de la collecte en régie pour trois communes (Sète, Balaruc-les-Bains et Marseillan) sur huit est   « plus élevé que celui des autres prestataires ». Il le resterait même en adoptant une gestion optimisée (augmentation du temps de travail, notamment).

Pierre Bouldoire répond que la réorganisation de la régie a depuis porté ses fruits et que des efforts restent à faire. Mais la régie doit faire face   « aux contraintes du territoire », en particulier à Sète   « où la productivité est limitée »   (petits véhicules, configuration de l'habitat, bacs collectifs majoritaires...)   .

4 Usine saturée. -

La CRC estime «   plus que nécessaire d'augmenter la capacité de traitement de l'usine d'incinération », le tonnage collecté étant supérieur à sa capacité (42 000 t/an). Elle relève que 66 % de la vapeur s'évanouit en fumée.

5 Recyclage et tri médiocres. -

Le taux de recyclage matière et organique était de 22 % en 2008, bien loin des 35 % fixés pour 2 012 par le Grenelle de l'environnement.

Quant au tri sélectif (34 kg/hab/an en 2008), il reste   « largement inférieur aux moyennes nationale et régionale ».

Autant de «   points à améliorer », admet le président de Thau agglo, en concluant :   « C'est pourquoi nous sommes en train d'élaborer un schéma de traitement des déchets sur 20 ans. »

Bon courage...


MARC CAILLAUD

 

 

Vos réactions

25/02/2011 à 15h12 | Antonio Antonini 

Dans certaines Régions (Centre, Bretagne, Alsace, Bourgogne ) le tri sélectif réalisé par les habitants approche les 80% . Chez nous, c'est 30%. Nous sommes parmi les derniers . Etonnant, non ?.....LOL

25/02/2011 à 15h08 | NICOLAS 

et Loulou dans tout cela moins de contrats moins de cures d'amaigrissement et qui va sponsoriser nos sportifs en herbe.

25/02/2011 à 13h42 | Nénette 

Ne comptez pas sur Mr BOULDOIRE pour diminuer nos taxes et impôts!

25/02/2011 à 08h05 | Dadabe 

Le tri sélectif doit s'accompagner de la mise a disposition de bac en de nombreux endroits surtout en ville et en une prise de conscience des utilisateurs pour qui le tri n'est pas encore rentré dans les mœurs.

Attention surtout de ne pas augmenter le coût car plus l’enlèvement des ordures sera élevé moins le tri sera effectif: "je paye plus cher alors pourquoi devrais je trier" alors qu'il faudrait faire l'inverse .

Concernant la déchèterie, chaque utilisateur privé devrait s'y voir remis un certificat lui permettant de minorer ses impôts pour civisme et non dépôt sur le trottoir. quant aux professionnel surtout ne pas les augmenter sinon les décharges illicites vont augmenter.

00:43 Publié dans Agglo, Bilans, Recyclage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crc, gestion | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

25/02/2011

Sylvain GAUCHET de Montpellier lance Géoquestour une application Smartphone gratuite

Billaut-SHOW : Connaissez-vous Sylvain Gauchet from Montpellier ? Visitons autrement...

de Jean Michel Billaut de Jean Michel Billaut

Géoquestour from Jean Michel Billaut on Vimeo.

Géoquestour : le tourisme devient "mobile et ludique".. from Jean Michel Billaut on Vimeo.

Géoquestour est une application gratuite sur smartphone permettant de trouver et de réaliser des parcours touristiques de tout type. Sylvain nous explique la mécanique...

Capture d’écran 2011-02-24 à 11.49.37

Qui peut utiliser la plateforme de geoquestour ? Comment "fabriquer" un parcours ? Un particulier lambda peut-il créer un parcours ?

Quel est le business model de Geoquestour ? Qui paye quoi ?

Qui sont les partenaires de Géoquestour ? Pourra-t-on faire un parcours en vidéo avant de le faire en vrai ?

Capture d’écran 2011-02-24 à 11.58.45

Concurrence ? Nouvelles fonctionnalités qui seront mises en oeuvre ? Aspects "réseaux sociaux", notification, etc... Qu'est-ce que Qype ? Pourquoi une liaison avec Geoquestour ? Quid des parcours sur longue distance ?

Visées européennes ? ("tout a fait"..).

Y a-t-il des startups dans la région de Montpellier ? (le startup week end de Montpellier aura lieu du 15 au 17 avril...)

Pour contacter Sylavain Gauchet : contact(arobase)geoquestour.com

© Une production du Billautshow - the video for the rest of us - the e-billautshow : the french worldwide hub

01:48 Publié dans Tourisme, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : géoquestour, sylvain gauchet | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/02/2011

Qu’en est-il des discussions acharnées sur la mort subite des jeunes huîtres ?

Des précisions trouvées dans la Dépêche.fr qui datent un peu, mais mais qui m'avaient échappées dans Midi Libre ou qui ont été évoquées de façon beaucoup moins claire.

Et ici http://www.languedoc-roussillon.pref.gouv.fr/publications... page 252 - l'arrêté préfectoral du 19 janvier 2011 et la référence à tous les textes de classement de salubrité et de surveillance du Bassin de Thau

Publié le 20/01/2011 11:59 | Christian Goutorbe

La dépêche.fr : L'arme secrète pour sauver les huîtres?

Languedoc-Roussillon

Si l'arme secrète est adoptée, tous les producteurs de Méditerranée pourront en bénéficie, y compris ceux de Leucate durement touchés par le virus. Ici Ange Gras, le responsable syndical./ Photo DDM
Si l'arme secrète est adoptée, tous les producteurs de Méditerranée pourront en bénéficie, y compris ceux de Leucate durement touchés par le virus. Ici Ange Gras, le responsable syndical./ Photo DDM

Alors qu'un virus tue depuis 2007 les petites huîtres avant même leur croissance, une solution scientifique performante a été mise au point quelque part dans le bassin de Thau.

L'avenir de la conchyliculture s'est peut-être joué dans cette discussion acharnée entre les producteurs méditerranéens et les avocats du cabinet Ernst & Young de Montpellier. Les hommes de loi représentaient les intérêts du producteur qui a mis au point le système qui « tue » la mortalité des jeunes huîtres, auteur d'un brevet d'invention à l'INPI (Institut national de protection industrielle).

Cette mort subite des naissains afflige depuis trois saisons les productions de tous les bassins ostréicoles de France causant la perte, parfois, de 80 % des jeunes. Les participants à cette réunion à huis clos ont hier travaillé à la mise au point d'un protocole d'accord et d'un calendrier pour que les sept cents producteurs puissent bénéficier de cette avancée technologique.

À aucun moment, les solutions techniques utilisées n'ont été dévoilées… ni même évoquées. Elles ne le seront pas sans un engagement ferme de la part des partenaires. « C'est une solution sérieuse, mise au point par un producteur dans un secteur où seulement 10 % des huîtres avaient survécu. Après sa mise en œuvre pendant deux ans, le taux de mortalité est tombé à zéro. Les éléments scientifiques contenus dans ce dossier semblent sérieux. Je dirais que le système permet de nettoyer l'environnement des huîtres sans altération du milieu. On tue le virus et après on soigne le patient », explique Yves Piétrasanta, maire adjoint de Mèze, qui a parcouru avec attention le volumineux pavé, gros comme un annuaire téléphonique qu'il garde dans un coffre fermé à clef.

« C'est une méthode contraignante. On est obligé de payer avant de savoir si les tests seront concluants. Nous allons nommer trois experts en génétique et en microbiologie. Puis nous implanterons cette technique sur six à huit tables de production dans les trois zones de production. Et ça marche pour tous les coquillages », commente Philippe Ortin le président de la fédération conchylicole de Méditerranée.

Les partenaires veulent signer un accord global pour que les sept cents producteurs de la zone Méditerranée puissent mettre en place ce dispositif d'ici le mois de mai, alors que les recherches entreprises par l'Ifremer ne déboucheront pas, avant, au mieux, trois années. Les producteurs veulent aller vite pour éviter un autre printemps mortel pour les naissains... et pour les comptes d'exploitation malmenés par trois années de virus.


Pour quelques millions d'euros

« L'État s'apprêtait à déverser 185 M€ pour aider le bassin. Il pourra bien trouver quelques millions pour abonder le tour de table pour mettre à la disposition de tous cette avancée technologique», remarque Yves Pietrasanta, vice-président du conseil régional Languedoc-Roussillon. «De son côté, la Région viendra certainement aider le dispositif. Il en va de la sauvegarde d'une profession tout entière. Si cela marche, ce sera un soulagement économique et social pour tous », poursuit l'élu . Car depuis le virus qui tue les petits, un tiers des tables de production sont en jachère ou carrément vides, pénalisant environ six cents emplois autour du bassin

18/02/2011

Start-up de Mauguio - Fabrications 100% Françaises - Business modèle pour CCI et collectivités locales

http://billaut.typepad.com/jm/2011/01/connaissez-vous-mat...

100pour100-madeinfrance.fr

from Jean Michel Billaut on Vimeo.

(pour ceux qui ne le savent pas, Maugio se trouve un peu à l'est de Montpellier)

achetez donc franco-français ! from Jean Michel Billaut on Vimeo.

Nos amis nous expliquent pourquoi ils ont ouvert la plateforme http://www.100pour100-madeinfrance.fr/ en fin d'année dernière. Les Français sont-ils intéressés par acheter des produits 100 % made in France ?..." Ils critiquent la délocalisation, mais ils s'habillent en Chinois de la tête aux pieds..."

Capture d’écran 2011-01-24 à 14.48.39

Comment cela fonctionne-t-il  ? Comment une entreprise française peut faire partie de l'annuaire de 100pour100-madeinfrance.fr ? Est-ce gratuit pour elle ?

Quel est le business model de 100pour100-madeinfrance.fr ? Pourquoi des accords avec les collectivités locales ? Les Chambres de Commerce vont-elles être intéressées ? Comment l'offre est-elle commercialisée ?

Combien d'entreprises sont actuellement référencées ? Combien d'entreprises pourraient être référencées d'ici la fin de l'année ? Quel est le marché potentiel de 100pour100-madeinfrance.fr ?

Capture d’écran 2011-01-25 à 10.47.17

Un internaute peut-il acheter directement un produit d'une entreprise française répertoriée sur 100pour100-madeinfrance.fr ? La boutique 100pour100-madeinfrance.fr ouvre en ce moment... Fee : entre 10 et 20 %..

Autres fonctionnalités qui seront intégrées ? Interviews de chefs d'entreprise française (y compris en visiophonie)... Un Salon du MadeinFrance... (un salon physique et peut-être virtuel ?)

Quid de l'aide à l'exportation pour les entreprises du madeinfrance ? Quel concours nos amis ont gagné ?

Et pour nos VC "madeinfrance" : nos amis cherchent des sous...

Commentaires au débotté... Je ne sais pas si vous pensez comme moi, mais il me semble qu'il a depuis un an environ, un vaste mouvement de e-renouveau dans ce pays... Mouvement certes encore un peu "underground"... Mais tout de même... Nos jeunes (et moins jeunes) s'y mettent, un peu partout sur le territoire... Indépendemment d'ailleurs de nos aimables Institutions, et de notre grande intelligenstia parisienne...

Pour contacter nos amis : mathieu(arobase)made-france.fr

© Une production du Billautshow - the video for the rest of us - the e-billautshow : the french worldwide hub

16/02/2011

Gaz de Schiste : Les régions demandent l’annulation des permis d’exploration

Les Régions expriment leur ferme opposition aux gaz de schiste

16/02/2011

Apprenant que de nombreux permis d’exploration ont été délivrés sur leur territoire par le Ministère de l'Ecologie, du développement et de l'aménagement durables, les Présidents des Régions Midi-Pyrénées, Rhône Alpes, PACA et Languedoc Roussillon ont récemment saisi son successeur, Nathalie Kosciusko Morizet pour demander leur annulation. L’ensemble des Régions expriment leur soutien à cette démarche.

La suite à lire sur :  http://www.arf.asso.fr/index.php/actualites/a_la_une/les_...

L'extraction des huiles et gaz de schiste, illustration de la démesure thermo-industrielle

A lire "l’addiction de l’économie aux énergies fossiles" sur Actu Environnement  http://www.actu-environnement.com/ae/news/extraction-gaz-...

09/02/2011

ECONOMIE REGIONALE : côté logiciels

http://recrutement.fr.capgemini.com/Pages/Offers/OfferVie...

Midi Libre Édition du lundi 31 janvier 2011

Capgemini embauche plus de 50 personnes

DR

Montpellier Cap Gemini embauche plus de 50 personnes

 


Le site du groupe spécialisé en informatique cherche aussi de nouveaux locaux.
Nouvelle vague de recrutements chez Cap Gemini. Après avoir embauché une quarantaine de personnes en 2010, le site montpelliérain du groupe, spécialisé dans les services informatiques pour le monde de la finance, augmente une nouvelle fois ses effectifs. « Sur ce premier semestre, nous recrutons plus de 50 personnes », annonce Sandrine Brugeaud, la nouvelle directrice du site.

Cap Gemini, un des leaders mondiaux du conseil, des services informatiques et de l’infogérance, fait ainsi face au bon développement de ses activités. Motif : les banques et les compagnies d’assurance, pour lesquelles son pôle montpelliérain crée des systèmes et des applications informatiques, étoffent au fil des ans leurs offres de services numériques. Pour satisfaire les demandes de clients qui réalisent de plus en plus souvent des opérations en ligne ou consultent leurs comptes directement depuis un smartphone, un Iphone ou un Ipad.

Cette tendance profite directement à Cap Gemini, un groupe qui travaille avec la plupart des grandes banques et compagnies d’assurance. L’activité de son site montpelliérain s’en ressent. D’autant que ce dernier se concentre sur des développements liés aux nouvelles technologies et les nouveaux moyens de paiement, en partenariat avec un éditeur de solutions de paiement pour les banques et sociétés financières.

Dans son plan de recrutement, le site montpelliérain de Cap Gemini recherche donc des niveaux bac + 5, avec une bonne maîtrise de l’anglais : développeurs nouvelles technologies, experts fonctionnels bancaires, chefs de projets... Les recrutements ont débuté hier avec un premier forum. D’autres suivront.

Parallèlement, le pôle montpelliérain se met en quête de 1 000 m2 de locaux supplémentaires près de son bâtiment de Pérols. Le site montpelliérain compte près de 300 personnes. A court terme, il devrait en employer près de 400.

Pierre BRUYNOOGHE

vos réactions

04/02/2011 à 10h45 | arnak 

Bien sûr qu'il s'agit d'une bonne nouvelle pour l'emploi dans la région, pour l'instant. Mais avez-vous déjà entendu parler de l'offshore ? Pour l'instant certains "grands comptes" sont encore "frileux" à l'idée de voir les développements de leur informatique réalisés dans les pays en "voie de développement" à bas coûts. Ils sont encore moins favorables à la délocalisation complète de leur informatique dans ces pays. Mais dans quelques années, quid de l'emploi dans la région, le pays ? Regardez ce qui arrive à l'industrie en Europe. Pour le reste, renseignez-vous bien avant de vous gausser sur les possibilités d'évolutions offertes par les SSII. Et je parle bien des salariés qui s'investissent dans leur société depuis très longtemps et n'ont pas grand chose en échange des efforts fournis. Pour résumer, ce sont les "amis" de la sphère managériale qui se gavent. Pour les autres, QUOIQU'ILS FASSENT, la reconnaissance de la hiérarchie (quand bien même il y en aurait) reste bien souvent orale. Alors, élucubrations ?

Un écosystème dynamique

Les TechDays, c'est aussi l'occasion de dialoguer avec les partenaires de Microsoft sur différents sujets. Ainsi, Sogeti, spécialiste des services informatiques et de l'ingénierie a, lors d'un atelier sur la migration vers Windows 7, annoncé la création d'une entité à Moumbaï en Inde qui va être en charge de l'automatisation de la compatibilité des packs applicatifs avec l'OS de Microsoft. La société a fait appel à un éditeur de solution de migration, App-DNA et de son logiciel App Titude. « Le concept est simple, au sein d'une entreprise, on prend l'ensemble des applications, le logiciel teste et évalue en affectant des codes couleurs sur la compatibilité, vert aucun problème, orange cela nécessite quelques modifications et rouge l'entreprise choisira si elle change ou fait évoluer cette application » explique un responsable de l'éditeur.

02/02/2011 à 10h51 | cosinus6 

Je trouve ça génial qu'à l'heure actuelle une société telle que CAP GEMINI ou SOPRA ou peu importe IKEA et tant d'autres ... puisse trouver un créneau porteur, évolutif, soit créatrice d'emplois dans l'innovation, BRAVO !! On a besoin d'avancer, besoin de communiquer, d'évoluer ...

02/02/2011 à 10h19 | l'ancienne 

Il y a des réactions que je ne comprends pas. Une société va créer des emplois et certains s'ingénient à vouloir la démolir, en émettant des élucubrations quant à l'avenir. On veut bosser ou rester au chaud avec les allocs ? Faut savoir.

02/02/2011 à 10h07 | falex46

J'avais il y a plus de 50 ans ,un prof qui nous disait :" réussir dans la vie c'est aller au delà de ses possibilités " eh bien oui il avait raison ayant commencé ma carrière à 14 ans comme boy porteur de caisse à outils de professionnels ,j'ai terminé ma carrière comme cadre dirigeant ! mais bien sur ,je n'ai jamais fait 35 heures ,celles-ci étaient déjà réalisées le mercredi et je n'en suis pas mort pour autant en profitant maintenant d'une bonne retraite!

01/02/2011 à 22h00 | dartagnan 

Arrêtez avec vos débats stériles. on ne peut que s'en féliciter ! C'est une bonne nouvelle pour la région et pour l'économie.

01/02/2011 à 16h06 | Virginie 

Pas d'accord, il ne faut pas forcément être VISIBLE car quand bien même tout en l'étant...il n'y a aucun retour ! Deux poids, deux mesures....et moi j'aime pas faire la lèche-cul ! Chacun son truc, en tous les cas je suis bien dans mes baskets.

01/02/2011 à 15h26 | Fred 

Je ne suis pas d'accord avec Arnak. Je suis dans une SSII de Montpellier, en l'occurrence, SOPRA, et très objectivement, le retour sur investissement paye. Si on se donne bien et qu'on est VISIBLE, là il y a un retour de la société. En revanche je pense qu'effectivement, si on reste dans son coin en se contentant de "faire" et non pas de "montrer" ... on est oublié, mais qui peut en blâmer la société.

01/02/2011 à 10h01 | arnak 

Attention à ne pas faire croire aux gens que cette société est idyllique, notamment en ce qui concerne le traitement de ses salariés. En effet, comme pour toutes les sociétés de services en ingénierie informatique, si le salaire est mal négocié dès l'embauche, les maigres augmentations qui sont consenties par la politique managériale ne permettrons pas aux salariés (de progresser dans l'entreprise (et ce peu importe les efforts consentis par la salarié) . En d'autres termes, Cap Gemini est une SSII comme les autres, qui place des personnels en clientèle, demande à ces mêmes personnels de se surpasser. Ces personnels sont la plupart du temps très bien notés par le client quant à leurs prestations, mais n'ont jamais, vraiment jamais, de compensations en retour des efforts fournis.

11:21 Publié dans Économie, Emploi, Informatique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cap gemini, sopra, sandrine brugeaud | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

08/02/2011

Accumulation d’aléas pour la conchyliculture

Les Vicomtes de Brageole réagissent à leur façon http://vicomtesdebrageole.midiblogs.com/archive/2011/02/1.... En fin de billet, le commentaire de "Le Glaude" publié chez les Vicomtes à l'occasion de la réouverture de l'étang autorisant à nouveau la commercialisation des coquillages

Aux vues des résultats obtenus, on est en droit de se demander à quel Management a-t-on affaire et  à quoi peut bien servir OMEGA THAU (Outil  de  Management  Environnemental  et  de
Gestion  de  l’Avertissement  de  la  lagune  de  Thau) qui s'est fixé comme objectif, dans ce communiqué  http://www.pole-lagunes.org/ftp/LettreLagunes/2010/LL_avr..., de :

  • mieux  connaître  les  sources  et  les  mécanismes  de  transferts  des  pollutions  microbiologiques  du bassin versant vers la lagune, de leur impact sur la qualité de l’eau et sur les cultures marines ,
  • disposer d’une aide à la programmation des investissements et des équipements nécessaires pour garantir une maîtrise de la qualité des eaux, en lien avec les réflexions en cours sur le territoire : SCOT, SAGE et renouvellement du contrat qualité ,
  • construire  un  système  d’avertissement  précoce  :  pour  avertir  les  usagers  des  risques  de  contamination et permettre une gestion préventive des activités conchylicoles ou de baignade ?

Des mesures plus volontaires et plus simples, ne seraient-elles pas plus efficaces ? Comme celles réclamées par la Sétoise, Catherine CHAUZIT qui propose une pétition contre les déversements d'hydrocarbures : voir à la suite de l'article ci-dessous.

Midi Libre Sète Édition du mardi 8 février 2011

Étang fermé : pas d'aides mais de l'espoir

DR

Étang fermé : pas d'aides mais de l'espoir

 


En début de semaine, le président de la Section régionale conchylicole (SRC) Philippe Ortin a rencontré le conseiller sanitaire de Bruno Le Maire, Mathieu Grégory.

Le collaborateur du ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche ne lui a pas promis monts et merveilles.

Il lui a juste garanti que le suivi (concernant les traces d'ADN de norovirus qui n'avaient pas permis d'autoriser le retour sur les étals des coquillages de Thau) serait opéré semaine après semaine de façon à pouvoir rouvrir la lagune dès la situation stabilisée. «   Les aides, l'Europe les bloquerait de toute façon, admet Philippe Ortin.   Quant à un classement en calamités agricoles, il ne faut pas y compter : nous n'avons pas perdu de produit. »

Plusieurs témoins sont en tout cas au vert, ou tout au moins à l'orange, qui peuvent laisser espérer une réouverture imminente : Les traces d'ADN de norovirus ont chuté de 50 % ces derniers jours, comme les cas recensés par le réseau sentinelle gastro-entérites », explique le président de la SRC. «   Si la faible pluviométrie persiste, le tout devrait permettre de rouvrir enfin. »

Il est aisé de comprendre que les conchyliculteurs de Thau tirent un peu la langue. On avait rarement connu une telle crise sur l'étang et même les consommateurs commencent à se languir des 'Bouzigues'.

C'est d'autant plus râlant que, comme le rappelle Philippe Ortin, «  ces tests - concernant les norovirus -   sont aléatoires. On peut en déceler des traces sans rien pouvoir établir de la virulence… »

Économiquement parlant, en tout cas, c'est violent.

PATRICE CASTAN

Vos réactions

08/02/2011 à 09h37 | Ceeram 

Ceeram est un laboratoire spécialisé dans la détection des norovirus. Prévenir le risque est essentiel et la seule analyse des coquillages n'est pas suffisante (contrôle des eaux). La norme ISO 2073 impose ces contrôles et la mise en place d'un plan de contrôle annuel est pertinent.

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Midi Libre Sète 14 Février 2011  - L'INITIATIVE Gazole : n'en jetez plus

 Elle ne mâche pas ses mots, Catherine Chauzit. Quelle bestiole la pique donc cette fois ? Un moustique de Villeroy ? Du 'quartier durable' des Salins ? Que nenni : c'est le gazole qui lui monte au nez. La Sétoise affirme que «   des centaines de litres sont déversées dans l'eau - du port - par des regorgements de pleins des cuves des chaluts et autres bateaux à moteurs ».

Un gazole qui «   se propage dans l'étang de Thau déjà bien agressé par des pollutions terrestres ». Ça, on l'a constaté, ne serait-ce que d'un coup de nez, tous les jours sur le Cadre royal.

Alors Catherine a mis une pétition en ligne (50 signataires hier) et écrit au commandant de la gendarmerie maritime.

Nous, ce qu'on sait, c'est qu'une nappe de gazole peut 'flinguer' en un rien de temps des milliers de larves de poissons. Et ça, c'est pas beau. Nous y reviendrons.

Site internet : www.mesopinions.com/contre-la- pollution-d-hydrocarbure-dans-le-port-de-sete

Commentaire Le Glaude :

http://vicomtesdebrageole.midiblogs.com/archive/2011/02/1...

Le problème sur l’étang n’est certainement pas la voile. Les voileux aiment la mer et la préservent. En plus sur l’étang, ils font des ronds dans l’eau…

Un des problème ce serait plutôt les pénichettes et autres houseboat. Mèze et Bouzigues, à ma connaissance, se sont déjà équipées de bateaux pompe pour les « eaux noires » (autrement dit : la merde et la pisse).

On a pu lire dans les gazettes que les responsables pourraient être les lagunages (Mèze-Loupian-Poussan…). Il faut savoir que les lagunages ont un procédé écologique long qui permet de rejeter de l’eau « qualité baignade ». Et ils seraient en train d’être optimisés pour corriger ce qui semble être leur gros défaut : la qualité des eaux rejetées étant particulièrement riche de certains nutriments, elles encouragent la prolifération des ulves (algues chiantes quand on fait de la planche à voile ou des photos sous-marines, par exemple). Mais de toute façon, la merde qu’on chie, il faut la traiter et il n’y a pas 36 solution. Le lagunage en est une au nord du Bassin de Thau. Les eaux recyclées sont rejetées dans les petits 7 500 hectares de l’étang.

Une autre solution est la station d’épuration « classique », vous irez voir les différents liens. Une station classique utilise pas mal de chimie, en cas de forte pluie l’installation est bloquée et toute la merde part dans le gros tuyau (l’émissaire en mer), sans traitement, et se retrouve à quelques kilomètres de la côte, comme à Sète. Mais ça ne dérange personne car la mer est bien plus grande et plus profonde (2 500 000 hectares) que l’étang et puis ce n’est pas sous nos fenêtres et les filières en mer de coquillages sont bien plus loin.

A noter que pour le lagunage, en cas de forte pluie, l’eau monte dans les bassins qui sont dimensionnés à cet effet et le processus d’épuration n’en est que peu affecté.

Autre problème, les volatiles. Cormorans et goélands ont des coups de cœur pour certaines tables d’huîtres (particulièrement vers Marseillan), élisent domicile et… chient quasi toujours au même endroit. Si on analyse dessous et que l’étang n’est pas sectorisé, l’étang ferme et tous les conchyliculteurs l’ont dans l’os. Et moi je ne peux plus manger d’huîtres… à Bouzigues.

Autre problème, soulevé en partie par Chargé. Les entreprises artisanales, mais également les restos avec les huiles de friture par exemple.

Quant au bord d’un caniveau, on jette n’importe quoi dans une bouche d’égout, ça fini au pluvial. Le pluvial, c’est pour les eaux de pluie. La pluie, c’est relativement pur au départ, bon ça ruisselle et ça embarque quelques cochonneries déposées par l’homme, mais ça ne passe pas en principe par un moyen d’épuration quel qu’il soit et ça va directement dans le milieu aquatique. Exemples : tu sors torché du Social et tu pisses dans le caniveau, ça va direct dans la mer. Tu vas pêcher le loup avec ton sapinou sur l’étang et tu vas pisser à Rouquairol, c’est pour l’étang…

Pour finir, jusqu’en 2005, je crois, l’étang était classé en A, avec des contrôles très stricts. Les coquillages sortaient de l’eau et on les mangeait. Maintenant il est en B avec obligation de passer en bassin d’épuration chez le producteur (il y passe ou il y passe pas, qui contrôle ?). Seuls les plus fortunés ont pu s’équiper, les autres ont plié.

Contrairement à ce qu’avait déclaré le Maire de Sète à l’époque (et il avait failli passer dans le port de Mèze). Le classement en B n’apporte pas plus de contrôles, bien au contraire.

C’est un peu comme pour la Poste, la Justice… on laisse dégrader les choses, faute de moyens, on dit que ça ne marche pas et on jette à la poubelle.

Pour finir vraiment, ce coup-ci, je ne veux pas abuser, je sais c’est fait. Les conchyliculteurs semblent souffrir de la même maladie que les pêcheurs de thon. On amasse un bloc maintenant, on se fout de la ressource, tant qu’il y aura des pneus à brûler et des aides à récupérer, après moi le déluge…
En plus les conchyliculteurs, au niveau des impôts, c’est « peanuts ». Et les aides qu’ils reçoivent sont payées par tous, y compris les douaniers retraités, les représentants de commerce, les fonctionnaires territoriaux ou assimilés, etc.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Lagunage

http://fr.ekopedia.org/Lagunage

http://fr.wikipedia.org/wiki/Traitement_des_eaux_usées

http://www.ademe.fr/partenaires/boues/pages/f14.htm

Écrit par : Le Glaude | 18/02/2011

 

23:40 Publié dans Conchylicuture, Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Dockers : Rapport de force tous azimuts, bien au delà des négociations sur la pénibilité

Au détour de quelques commentaires Les Vicomtes de Brageole défendent l'idée que le déclin du port de Sète a été essentiellement le résultat d’une volonté Politique & Financière et que les grèves des Dockers n'y compte que pour peanuts. Lire :  http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/archive/....
Sans remettre en cause l’essentiel de cette argumentation, on peut s'interroger quand même, non pas sur les niveaux de salaires comme le font certains commentateurs de l'article du Midi Libre ci-dessous qui sont totalement négligeables par rapport aux frais de maintenance des infracstructures, mais sur le fait que ce soit des emplois réservés aux héritiers et aux amis  “sétois de moins de 30 ans” : même chez les "People" l'outrance est moins grosse, certains “fils de” sont parfois recalés !

Midi Libre Sète Édition du mardi 8 février 2011

Ils se disent victimes du monopole des dockers

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Ils se disent victimes du monopole des dockers


Depuis début décembre, ils ont un nouveau métier : OEP. Ouvrier d'exploitation portuaire. On leur a remis des petits certificats roses portant la mention 'Cases'. Ce qui signifie qu'ils sont aptes à manœuvrer différents engins spécialisés dans la manutention portuaire : bouteur, chouleur (pour le charbon ou la bauxite), chariot-élévateur de charges de plus de 8 tonnes et même loco-tracteur (entre les trains et les cargos).

Mais Florent, Patrick, William et leurs huit collègues n'ont pas encore eu la possibilité de montrer leurs capacités in situ. Et ils se demandent même s'ils l'auront un jour. Car pour eux, c'est clair : « Les syndicats de dockers font barrage ».

Ces onze demandeurs d'emploi avaient bénéficié, à l'automne dernier, d'une formation d'OEP délivrée par un organisme héraultais, AFT-IFTIM. Et financée par le conseil régional

« Déjà, pendant le stage, nous n'avions pas eu accès aux entreprises portuaires, expliquent-ils.   Il avait fallu que nous allions à Saint-Jean-de-Védas apprendre à conduire ces engins».

Et depuis qu'ils ont leurs certificats en poche, ils n'ont toujours pas pu mettre les pieds dans le port de commerce. « Pole emploi n'a pas d'offres. À Dockers Service, on nous a dit que, pour nous, c'est inutile d'insister !   En off, on nous a fait comprendre que le boulot était réservé aux Sétois de moins de 30 ans et fils de dockers ».

Ils ont peut-être un diplôme, les onze OEP. Mais hélas pour eux, pas le 'bon' profil…

MARC CAILLAUD

Midi Libre Sète Édition du mardi 8 février 2011

Dossier sensible, contexte tendu


Attention, dossier sensible. Il intervient en effet dans un contexte social tendu : depuis que le gouvernement a décidé, après le vote de la réforme des retraites, de revoir l'accord de principe conclu en octobre entre patronat et syndicats sur la reconnaissance de la pénibilité pour certains métiers portuaires, un bras de fer oppose le gouvernement et la CGT des ports et docks. Les négociations sont au point mort et l'activité des principaux ports est perturbée par des grèves tournantes le week-end.

À Sète, l'intersyndicale CGT/CFDT/FO des dockers ne souhaite pas pour le moment s'exprimer sur les doléances des onze ouvriers d'exploitation portuaire. Mais la réaction des syndicats s'annonce plutôt vive, comme à chaque fois qu'ils sont accusés de pratiquer le monopole à l'embauche.

Quant à la Région, elle semble assez embarrassée. À quoi cela sert-il en effet de financer des formations si elles ne débouchent pas sur des emplois, alors même que d'importants investissements ont été lancés pour accueillir de nouvelles entreprises et développer l'activité du port ?  
M. C.

vos Réactions

08/02/2011 à 12h05 | Tom Reev 

Bonjour, Je propose de créer un COLLECTIF pour conter attaquer la CGT ou le port de Marseille avec Avocats et conseils juridiques. 1ère action : demander à la CGT de nous rembourser tous les frais de traction inhérent à la remontée de nos containers depuis Gênes , Valencia ou autre et qui devaient normalement être déchargés à Fos. 2ieme action : attaquer la CGT pour "mise en péril" de nos entreprises , collaborateurs,..... Il y a des brèches nous devons les exploiter. ENSEMBLE NOUS SERONS PLUS FORTS cordialement

08/02/2011 à 09h59 | TOINOU 

Monopole de l'embauche, donc grèves interdites. Quel est le niveau d'étude du grutier qui gagne 4500€ par mois pour 3h30 de présence moyenne par jour ouvré ? Avec de tels horaires,ils ont largement le temps de se reposer et c'est certainement cela qui est pénible!!!

19:40 Publié dans Logistique, Port Sud de FRANCE, Syndicats | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Patrimoine Régional

Midi Libre Édition du mercredi 2 février 2011

La France veut inscrire Causses et Cévennes au patrimoine mondial

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La France veut inscrire Causses et Cévennes au patrimoine mondial


Cet espace de 6 380 km² mise sur l’agro pastoralisme. « Si l’État nous soutient, c’est de bon augure. Cela signifie que nous avons comblé nos lacunes. » Henry Blanc a l’optimisme mesuré. Comme tout bon Lozérien, le conseiller général de La Canourgue, membre actif de l’Association de valorisation de l’espace Causses et Cévennes (Avecc), est un homme prudent.

C’est donc avec prudence qu’il accueille la décision conjointe des ministères de la Culture et de l’Environnement de soumettre, au comité du patrimoine mondial de l’Unesco, le dossier de candidature des paysages cévenols et caussenards.

La prudence de l’élu s’explique. Cela fait maintenant 11 ans, que l’Avecc s’évertue à décrocher une place sur la prestigieuse liste de l’agence onusienne pour l’éducation, les sciences et la culture. Les Causses et les Cévennes s’y retrouveraient avec le pont du Gard, le canal du Midi, les chemins de Saint-Jacques et les fortifications de Vauban (Mont-Louis, Villefranche-de-Conflent) qui tous ont bénéficié des retombées que génère le label.

En 2006, quand Causses-Cévennes a pris le relais de “Larzac, pays templier et hospitalier” plombé par un projet éolien, ses promoteurs ne s’attendaient pas à ce que le chemin soit si long. Il est vrai que les splendides croupes cévenoles, les majestueuses échappées des steppes caussenardes, les grands canyons enchâssés dans les croûtes calcaires, sont autant de sites remarquables mais l’Unesco impose un lien entre le paysage et la main de l’homme.

Le lien choisi, celui de l’agro pastoralisme, était difficile à démontrer. « Il ne suffit pas de présenter de belles cartes postales. Il faut également démontrer que ces paysages ont été modelés par l’activité humaine, en l’occurrence chez nous des millénaires de transhumance », explique Henry Blanc.

Retoqué à plusieurs reprises, Causses-Cévennes qui s’étend sur 5 départements (Ardèche, Lozère, Gard, Hérault et Aveyron) a désormais le soutien officiel de la France et une ambassadrice de choix à l’Unesco avec Rama Yade.

Décision en juin à Bahreïn, très loin de l’Aigoual.

JEAN-PIERRE LACAN

Et à Marseille :

© Midi Libre

Marseille : Les calanques, Parc national fin 2011

Après plus de deux ans de débats, le Parc national des calanques, premier parc péri-urbain européen proche de Marseille, devrait voir le jour à la fin de cette année. Mais à condition que ses promoteurs réussissent à lever les ultimes réticences locales. Le député (UMP) Guy...

 

 

Tandis qu’à CAPESTANG :

Midi Libre GRAND SUD Édition du mercredi 19 janvier 2011

Platanes : le chancre fait des ravages

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Canal du Midi Platanes : le chancre fait des ravages


A Capestang, sur les deux rives du canal du Midi, à la hauteur du cimetière, c’est une cinquantaine de platanes qui a déjà été abattue.

La faute au chancre coloré. Un champignon microscopique mais qui fait des ravages chez le platane. On ne connaît en effet aucun traitement. Aucun ? Sinon le plus radical qui soit : l’abattage.

Depuis 2006, les alignements de platanes du canal du Midi sont massivement touchés par le chancre coloré. Au total, 2 400 arbres sur les 42 000 qui bordent cette bucolique voie d’eau. Voies navigables de France (VNF), gestionnaire pour le compte de l’État, propriétaire de l’ouvrage, a mis sur pied un véritable plan de bataille.

Après les expertises entre la Haute-Garonne et l’étang de Thau, vinrent les grandes manœuvres.
« La réglementation en matière de protection sanitaire des végétaux fait obligation de procéder à l’abattage et au brûlage des platanes affectés par le chancre coloré », explique-t-on à VNF. 480 platanes ont d’ores et déjà été traités... donc abattus !

Les hostilités ont repris le 7 janvier avec l’abattage de 196 sujets. A Capestang, c’est un foyer de 32 platanes sur le port et 6 en amont qui a été détecté. Mais cette même règlementation impose également que soit réalisé « un abattage complémentaire des sujets sains situés dans un rayon de 50 mètres autour d’un foyer, ceci afin de limiter les risques de propagation de contact par les racines ou par les branches. Pour le canal, cette zone entraîne l’abattage obligatoire de sept platanes sains de part et d’autre de chaque foyer. »

Les abattages vont se poursuivre dans les prochaines semaines, au fur et à mesure de l’obtention des autorisations administratives.

Dans l’Hérault, 109 arbres vont tomber à Capestang, Colombiers (5 platanes infectés), Villeneuve-lès-Béziers (24), Portiragnes (4) et Agde (15). Dans l’Aude, à Villemoustaussou, Villedubert, Puilchéric, Argens, Ventenac, Saint-Nazaire-d’Aude, 491 arbres sont concernés.

Qu’on se rassure, les platanes qui sont l’un des charmes du canal, inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, devraient être replantés l’hiver prochain.

Arnaud FAULI

Vos réactions

20/01/2011 à 08h17 | Scurinella 

Le fait que les platanes soient replantés l'hiver prochain ne doit pas avoir de quoi nous rassurer : ils ne font pas partie des arbres choisis par le génial Pierre Paul à l'origine...

15:03 Publié dans Région, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

06/02/2011

Midi Libre L'HISTOIRE - Thau agglo : toute la Grèce en parle

Midi Libre Édition du dimanche 6 février 2011

L'HISTOIRE - Thau agglo : toute la Grèce en parle

Le n° 139 de 'Grèce hebdo', bulletin hebdomadaire sur l'actualité grecque, fait la part belle à... Thau agglo. Et plus particulièrement au festival 'Impressions Grèce', qui débute aujourd'hui (jusqu'au 26 février) dans les médiathèques du bassin de Thau.
Conférences sur la
  • mythologie et l'histoire récente de la Grèce,
  • ateliers culinaires,
  • expositions de photos
  • et un hommage au metteur en scène Théo Angelopoulos
figurent au programme de ce festival dont toute la Grèce parle. Pas étonnant non plus que nos amis héllènes suivent l'actu de Thau agglo à la lettre, puisque Thau est tout simplement la 19e lettre de l'alphabet grec.

18:08 Publié dans Agglo, Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

03/02/2011

Gaz de schistes : Les scientifiques donnent leur point de vue

Permis d'exploration des sous-sols en Languedoc-Roussillon
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Le 29 janvier 2011, les laboratoires de Géosciences, Hydro-sciences de Montpellier, et l'Observatoire de Recherche méditerranéen de l'Environnement de Montpellier 2 (OREME) ont diffusé ce document :

Gaz de schiste : Les questions qui se posent, contribution au débat sur l'exploration pétrolière dans le Sud de la France

http://www.gm.univ-montp2.fr/spip/IMG/pdf/rapport_prelimi...

Sur ce sujet, lire l'article de MONTPELLIER JOURNAL :

Gaz de schiste : des scientifiques de Montpellier II entrent dans le débat

http://www.montpellier-journal.fr/2011/02/gaz-de-schiste-...l

L'analyse de "Hérault Tribune"

http://www.herault-tribune.com/articles/9229/agathe-gaz-d...

Lire aussi l'article de Libé du 4 Février 2011 (6 commentaires) :

GAZ ET PÉTROLE DE SCHISTE : POLÉMIQUES ET RÉTROPÉDALAGE

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/02/gaz-et-p...

6a00e5500b4a6488330148c8544fe7970c-300wiNathalie Kosciuscko-Morizet, ministre de l'écologie et du développement durable a tiré le rideau sur les ambitions de Total d'aller vite dans l'exploration du potentiel en gaz de schiste des Cévennes : «L’exploration utilisant les techniques de forage est soumise à autorisation d’ouverture de travaux. Aucune demande de ce type n’a été déposée pour les gaz de schiste.».
Elle a utilisé une formule qui pourrait servir d'argument sans appel pour reporter sine die toute idée d'exploitation dans un exercice de rétropédalage assez spectaculaire. «Pour récupérer les gaz disséminés dans la roche, il faut injecter des produits extrêmement agressifs. Les paysages sont ravagés, l’eau polluée. La sécurité est douteuse, le gaz sort des robinets. Nous disons aux sociétés : «Si vous pouvez faire autrement, montrez-le nous.» Si elles nous répondent «il faut faire à l’américaine, sinon on ne fait pas», nous ne les suivrons pas.»

01/02/2011

LES ÉOLIENNES DÉFINITIVEMENT BANNIES DU LITTORAL ?

Publié par Eurojuris France le 01/02/2011 - 62 lecteurs

Toute construction, portant extension de l’urbanisation, ne peut intervenir qu’au sein ou en continuité d’un espace bâti particulièrement dense (30-40 constructions minimum).

LA LOI LITTORAL ET LA CONSTRUCTION DES ÉOLIENNES

                          

 

                           © Claude Coquilleau - Fotolia.com

 Lire cet Article :

http://www.eurojuris.fr/fre/collectivites/urbanisme/trava...

Arrêt du 28 janvier 2011 rendu par la Cour Administrative d'Appel de Nantes sur l'Annulation de 8 permis de construire des éoliennes pour violation de la loi littorale :

http://www.arnaudgossement.com/media/00/01/1480742618.pdf

21:28 Publié dans Énergie renouvelables, Éolien | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loi littoral, loi urbanisme | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook