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10/06/2010

Luc BARTMAN – Droit des Collectivités Territoriales

10 JUIN 2010

http://bartmann.blogspot.com/2010/06/reforme-des-collecti...

Réforme des collectivités territoriales

Le projet de réforme a été adopté le 8 juin 2010 au terme d'un scrutin très serré, par 276 voix contre 240. Le texte adopté est disponible ici.

Il a été déposé le même jour au Sénat pour la seconde lecture et renvoyé à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d'administration générale.

Pour une rapide synthèse sur le sujet, voyez cette analyse de la Gazette des communes.

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15/03/2010

Objectuf LR - Projets collaboratifs en R&D : huit dossiers régionaux labellisés

15-03-2010
Région

30 M€ seront versés aux PME, au plan national, via le Fonds unique interministériel. De petites sociétés de la région vont ainsi accéder à la recherche.

http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualites/Projets-collaboratifs-en-R-D-huit-dossiers-regionaux-labellises_649.html

Sur 226 dossiers, le 9e appel à projets du Fonds unique interministériel (FUI) a retenu, mardi 9 mars, huit projets collaboratifs de R&D où des entreprises et des laboratoires régionaux sont impliqués.

Le Languedoc-Roussillon sera même chef de file pour 5 d’en eux, les autres seront chapeautés par d’autres régions.  Parmi eux, on compte :

  • SALINALGUE (labellisé par le pôle Trimatec, dans le Gard),
  • DOSELESS2 (co-labelisé par Trimatec),
  • DEINOBIOTICS et CELL2LEAD (Eurobiomed, à Montpellier),
  • et RIDER (Derbi, à Perpignan).

Par ailleurs, plusieurs PME de la région participent aux projets PHARMASEA (Mer Bretagne), MISHY (Axelera), et PE3F2 (pôle européen d’innovation Fruits & légumes).

30 M€ sur les 91 M€ versés par l’État au plan national iront directement aux PME.

Après le transfert de gestion des fonds FUI, Oséo est chargée d’attribuer les aides aux divers partenaires en Languedoc-Roussillon, au travers d’un dispositif mis en place en 2005 avec la Région, par lequel 6 M€ sont versés chaque année.

20:59 Publié dans Financements, Recherche, Région | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

10/03/2010

Econostrum 10/03/2010 Les ports de Méditerranée redéfinissent leurs hinterlands

Les 10 et 11 mars 2010, le Grand port Maritime de Marseille a accueilli ses homologues de Méditerranée dans le cadre du projet européen Med. Durant deux jours, représentants portuaires, universitaires et régions de Méditerranée ont planché sur la façon de mieux appréhender leurs hinterlands et la façon de capter de nouveaux flux.

Antonio Grasso, coodinateur du projet Backgrounds et  Nicola Gambi, assistant technique. (Photo N.B.C)

Antonio Grasso, coodinateur du projet Backgrounds et Nicola Gambi, assistant technique. (Photo N.B.C)

MEDITERRANEE. Identifier et quantifier les marchandises qui gravitent autour des ports et faire en sorte qu’elles empruntent la voie maritime plutôt que les transports terrestres. Toutes les places portuaires, à quelque chose près, ont les mêmes préoccupations. C’est la raison pour laquelle, les ports de Méditerranée, fédérés sous la bannière du projet Backgrounds (l’arrière-port en anglais) qui dépend du programme européen MED, ont décidé de s’attaquer ensemble à cette problématique lancée en avril 2009 sous l’égide la région Sicile.

Les partenaires ont tenu les 10 et 11 mars 2010 à Marseille leur troisième réunion de travail.
Au total, une vingtaine de représentants parmi lesquels le port de Koper, l’autorité portuaire de Patras, le Centre de Recherche et de technologie de Grèce ou encore l’Institut portuaire d’études et de coopération Feports basé à Valence.

http://www.econostrum.info/Les-ports-de-Mediterranee-rede...

Nathalie Bureau du Colombier

Jeudi 11 Mars 2010


Tags : Alexandre Antonakas, Backgrounds, Centre de Recherche et de tech, Feports,Institut portuaire d’études et, Julio Martinez Alarcon, Koper, Patras, port de Marseille-Fos, Valence.

06/12/2009

La lettre M n° • 1128 : La filière « eau » régionale veut devenir un pôle mondial

L'enquête de cette semaine

Une mission de prospection a eu lieu en Belgique et aux pays-bas

« En juin 2010, Montpellier accueillera le premier salon régional entièrement dédié à l’eau, annonce Georges Frêche. Baptisée Hydrogaïa, cette manifestation est appelé à devenir une référence mondiale dans ce domaine, dans l’optique de la création d’un pôle mondial de compétitivité ».

Montpellier Agglomération a déposé sa candidature en octobre pour la création de ce pôle. Le verdict de l’État est attendu d’ici à la fin de l’année. « Si notre dossier est accepté, le pôle sera basé à Montpellier et axé sur les technologies de l’eau, explique Louis Pouget, vice-président de la CAM et délégué à la commission « eau et assainissement ». Cela nous permettra de coordonner plusieurs structures existantes implantées en région Midi-Pyrénées, Paca et Languedoc-Roussillon afin de préparer des solutions d’avenir et de développer l’emploi et la compétitivité des différents acteurs économiques sur ce marché très porteur ».

Reconnaissance internationale

Un choix lourd de conséquence et un enjeu majeur pour l’ensemble des opérateurs régionaux présents en L.-R. : « Car par-delà la mise en réseau de ces différentes structures et de leurs propres réseaux en France et à l’étranger, ce pôle bénéficiera de ses propres connexions internationales, que ce soit en Europe ou au niveau mondial. Il est par ailleurs appelé à devenir un véritable laboratoire, où l’on pourra tester en grandeur nature les technologies du futur se rapportant à la gestion de l’eau, en mettant en avant les compétences françaises dans ce domaine. Une réelle opportunité avant le Conseil mondial de l’eau qui doit se tenir à Marseille en 2012 », poursuit l’élu montpelliérain. Une initiative qui fait l’unanimité chez les principaux acteurs concernés.

IBM en support technologique

« D’ores et déjà nous souhaitons travailler en liaison étroite avec les entreprises et les laboratoires de recherche installés à Montpellier et en région. La volonté d’IBM est d’apporter un soutien technologique aux opérateurs régionaux en misant sur les synergies locales », confie Antoine Guillamo, le manager de l’European benchmark center d’IBM Montpellier (260 personnes, 7 à 8 000 clients dans le monde).

Nouveau centre mondial d’excellence pour la gestion de l’eau depuis le 19 novembre, le centre montpelliérain est appelé à jouer un rôle moteur dans l’éventualité où Montpellier obtiendrait le statut de pôle mondial de compétitivité.
« La possibilité de s’appuyer sur l’unité de calcul scientifique d’IBM nous permettra par exemple de modéliser les risques liés aux inondations ou aux impacts locaux liés au changement climatique », souligne Pierre Chevalier, à la direction de l’Institut languedocien de recherche sur l’eau et l’environnement (ILEE), qui regroupe 600 scientifiques relevant de 12 établissements de recherche et d’enseignement supérieur.

Une mission prospective

Dans ce contexte, la mission organisée aux Pays-Bas et en Belgique par Montpellier Agglomération du 24 au 26 novembre aura permis de catalyser les énergies et de renforcer les liens entre les différents participants en vue de la création du futur pôle de l’eau : Steria (SSII), Lysa (gestion et maintenance durable de systèmes d’eau et d’assainissement), GDF Suez (filiale Suez environnement leader mondial des métiers de l’eau et de l’environnement), Cereg Ingenierie (maîtrise d’œuvre spécialisée environnement), BRLi (bureau d’études) et IBM côté entreprises, laboratoires ILEE, centre LGEI (Environnement et risques industriels de l’École des Mines d’Alès), IEM Montpellier (recherche sur les membranes) et CIHEAM-IAMM (gestion de l’eau et des pollutions) pour la recherche. S’il voit le jour, le pôle de compétitivité travaillera autour de quatre axes thématiques :

  • l’identification et la mobilisation des ressources en eau,
  • la gestion concertée de la ressource en eau et des usages dans des contextes exacerbés par les changements globaux,
  • la réutilisation des eaux de toutes origines
  • et les approches institutionnelles et sociétales en matière d’acteurs et de décisions.


David Danielzik

Verbatim
Rudolf Bouh Mana, Steria

« L’eau est au cœur de l’activité de l’agence montpelliéraine du groupe Steria (1,8 Md€ de CA – 19 000 collaborateurs). Nous accompagnons nos clients dans la gestion, le suivi et la préservation des ressources en eau. La possibilité de créer une dynamique régionale autour de ces problématiques constitue donc à nos yeux une réelle opportunité de développement. »

Philippe Legrusse, IAMM Montpellier

« Le projet de création du pôle mondial de compétitivité eau à Montpellier dépasse le seul cadre régional. Cela nous permettra d’élargir nos partenariats avec d’autres unités de recherche françaises et européennes. »

François-Marie Perrot, Lysa

« Notre métier est celui d’un ensemblier maîtrisant l’ensemble des savoirs requis en matière de service d’eau et d’assainissement ayant pour clients des pays défavorisés ou en développement. Nous agrégeons des technologies de pointe pour les adapter à des situations difficiles. De fait, en nous rapprochant d’opérateurs spécialisés dans ces métiers, nous allons pouvoir développer l’éventail de nos solutions techniques. »

Midi Libre – Rail : TGV Nîmes-Montpellier : financement enfin bouclé

Édition du mardi 1 décembre 2009

Photo Michael ESDOURRUBAILH

DR

Le préfet Baland et le président de la Région Georges Frêche souhaitaient battre le (chemin de) fer encore chaud, dès aujourd’hui, à l’occasion d’un comité de ligne qui réunira tous les acteurs et partenaires ferroviaires de la région.

Mais Jean-Paul Fournier, président de l’agglomération Nîmes-Métropole veut rester formaliste. Il attendra la délibération de son assemblée (prévue le 7 décembre) avant d’apposer sa signature au bas du protocole de financement du contournement à grande vitesse entre Nîmes et Montpellier.

Il n’empêche, l’instant est déjà historique, car le verrou nîmois a sauté ! Jean-Paul Fournier ayant obtenu de l’Etat et de RFF, l’engagement ferme pour une gare future à Manduel, il est désormais acquis que Nîmes-Métropole participera au financement  du contournement à grande vitesse entre Nîmes et Montpellier, bouclant ainsi un fastidieux tour de table. « Tout indique qu’il en sera ainsi » nous indiquait hier soir le service de communication de Nîmes-Métropole.

La participation nîmoise sera de l’ordre de 30 M€, identique à celle de l’agglo de Montpellier et du département du Gard.

Elle viendra compléter la corbeille consentie par les collectivités du Languedoc- Roussillon dont le montant dépassera les 500 M€.

La Région, en pointe sur ce dossier, assurera 71 % de ce montant, soit 340 M€, incluant la part du conseil général de l’Hérault qui a toujours refusé sa participation, conduisant la Région à se substituer à lui.

La plus grande part du financement reste quand même à la charge de l’Etat et de Réseau ferré de France (plus d’un milliard d’euros à eux deux), pour un coût total estimé à 1,6 milliard d’euros. Et une mise en service d’ici 2015, selon un scénario raisonnable.

A l’Hôtel de Région, Georges Frêche ne boude pas son plaisir : « Depuis 18 ans qu’on attend, on peut enfin dire que le projet du contournement TGV Nîmes-Montpellier est lancé ! Je suis heureux de pouvoir régler cela avant la fin de mon mandat. Je me félicite que l’Etat ait fait la consultation sur la gare de Manduel plus tôt que prévu, pour pouvoir décider Fournier à participer ».

Une gare qui, pourtant, cristallise les critiques de la part de la fédération des usagers et aussi du conseil général du Gard. Mais pour l’heure, il est plutôt question de célébrer « la bonne intelligence » qui a présidé au bouclage du financement du contournement tant attendu entre Nîmes et Montpellier.

Outre l’aspect structurant de l’équipement tellement souhaité, Georges Frêche y voit deux intérêts immédiats :

« 1. Pendant cinq ans, ce chantier va faire travailler environ 13 500 personnes, ce qui est un gros plus pour l’économie régionale.
2. La ligne nouvelle va enfin dégager des créneaux pour nos trains régionaux dont les dessertes sont saturées. »

27/11/2009

Translog Sud - Transport fluvial : bientôt un trafic conteneurs sur le canal de Rhône à Sète

Transport fluvial : bientôt un trafic conteneurs sur...

800px-Vic-la-Gardiole_Aresquiers.jpgLe canal du Rhône à Sète, long de 60 km entre Sète et Saint-Gilles, va accueillir un trafic conteneurs.

C'est l'information principale de l'avis favorable transmis au préfet de l'Hérault Claude Baland après l'enquête publique portant sur le projet de réaménagement du canal.

95 M€ d'investissement sont prévus,

  1. dont 50 M€ (30 M€ à la charge de la Région Languedoc-Roussillon,
  2. 10 M€ pour VNF
  3. et 10 M€ pour l'État) d'ici à 2013.

Le chantier consiste à recalibrer le canal pour y faire passer des péniches de 2 300 à 2 500 tonnes, longues de 120 mètres, contre 900 tonnes et 90 mètres actuellement, indique Pierre Calfas, directeur interrégional de Voies Navigables de France, basé à Lyon.

En avril 2009 (145 000 tonnes, dernier chiffre disponible), le trafic sur le canal du Rhône à Sète était en progression de 17 % par rapport à avril 2008.

Un trafic conteneurs, jusqu'à présent inexistant, pourra alors voir le jour sur ce canal.

D'autant plus qu'un projet de terminal conteneurs va s'établie sur le port de Sète, porté par l'opérateur italien GF Group, avec 280 000 conteneurs prévus à l'horizon 2016-2017.

Parution : 23/11

26/11/2009

Montpellier : Une Zac pour une « réconciliation » urbaine

Renouvellement urbain | Languedoc-Roussillon / Hérault, Montpellier

http://servirlepublic.fr/sem-a-la-une/668/montpellier--un...

15.10.2009

Nouveau lien entre le centre ville de Montpellier et le quartier de la Mosson, la Zac « Pierres Vives » permettra de valoriser un terrain de dix hectares délaissé depuis des décennies. Derrière ce nouveau projet phare, conduit par la Sem Hérault Aménagement et la Société publique locale d'aménagement Territoire 34, c'est un nouveau quartier qui va se réaliser autour d'un bâtiment exceptionnel, dessiné par un architecte de renommé internationale, Zaha Hadid. Livraison prévue : fin 2010.

La Zac Pierres Vives deviendra le trait d'union entre la ville de Montpellier et La Paillade, quartier populaire longtemps resté à l'écart du reste de la cité. © Sem Hérault Aménagement.

Le Conseil général et ses deux opérateurs, la Sem Hérault Aménagement et la Spla Territoire 34, s'apprêtent à donner une nouvelle impulsion au Nord de Montpellier en synergie avec la Ville qui s'est engagée sur un vaste programme de requalification du quartier de la Mosson.

En ligne de mire : la réalisation par la société publique locale d'aménagement d'un ensemble urbain moderne et attractif de dix hectares, véritable trait d'union entre Montpellier et son quartier de la Mosson, avec près de 800 logements et des équipements publics. « La 1re tranche sera commercialisée auprès des constructeurs début 2010, avec un objectif de mixité sociale », précise Jean-Claude Deperrois, directeur de la Sem et de la Spla qui a été créée récemment par le Conseil général pour la conduite de ses nouveaux projets.

Véritable pierre angulaire et vitrine de cette opération, le bâtiment Pierre Vives rassemblera, sur 25.000 m2 de surface hors œuvre, (près de 200 m de long, 46 m de large et 24 m de haut sur 5 niveaux), plusieurs organismes du Département : l'Office départemental des sports, les archives départementales et la bibliothèque départementale de prêt.

Des espaces partagés entre les différentes structures - amphithéâtre, salles d'expositions, espace jeunesse, kiosque multimédia et médiathèque thématique - permettront d'accueillir le public.

À cette dimension pratique, le Conseil général a voulu ajouter « une valeur architecturale » dans la perspective de créer un lien fort entre la ville de Montpellier et la Mosson, quartier en pleine mutation qui bénéficie d'un financement du programme national de rénovation urbaine (Anru).

D'où le choix d'un architecte de renommée mondiale : Zaha Hadid, anglo-iraquienne qui a obtenu plusieurs récompenses internationales comme le Prix Pritzker en 2004, dont l'attribution est calquée sur celle des Prix Nobel, et le Praemium Imperiale en 2009, prestigieux prix attribué par la Japan Art Association récompensant annuellement des artistes « à l'œuvre accomplie ».

« L'ambition du Conseil général est de réaliser « une cité des savoirs et du sport pour tous » en donnant la possibilité à chacun de d'accéder aux savoirs, de cultiver le bien-être par le sport et de trouver sa place dans la société », commente Jean-Claude Deperrois responsable de la Sem Hérault Aménagement qui assure la maîtrise d'ouvrage déléguée de ce bâtiment, lancé fin 2008, qui devrait être livré fin 2011. Budget prévu : 125 millions d'euros.

Patrick Cros/Naja

03/11/2009

Eko de la Moure 02.11.2009 - Revue de Presse de Pascal Leblanc

 

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02/11/2009 - Recherche : Ils changent l'eau salée en électricité
Des scientifiques montpelliérains sont spécialistes de l'osmose exploitée en Norvège...
http://masdepujol.free.fr/presse/midilibre_2009_11_02_Ils...
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31/10/2009 - Nîmes - Belenos, le labo des installations solaires
S'il y a un secteur qui a le vent en poupe, c'est bien celui du solaire thermique...
http://www.midilibre.com/articles/2009/10/31/NIMES-Beleno...
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30/10/2009 - Six éoliennes de plus sur l'Espinouse ... et après ?
Le haut Hérault est une terre d'accueil des énergies renouvelables...
http://masdepujol.free.fr/presse/midilibre_2009_10_30_Six...
«Le principe d'une taxe éolienne sectorielle est arrêté, mais son montant reste un mystère angoissant pour les élus.
D'autant plus que des indiscrétions avancent une contribution de 1 200 € par mégawatt : une misère !»
Développement Professionnel Durable : David Augeix, directeur Sud d'EDF EN (ex-chef de projet d'Aumelas),
vient d'être élu vice-président de France énergie éolien, organisme qui fédère la filière éolienne française.
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30/10/2009 - Agir pour le Lévezou : « Eoliennes, devoir d'information , devoir de vérité »
Sous ce titre, et sous forme de questions-réponses, le collectif Agir pour le Lévezou, communique...
http://masdepujol.free.fr/presse/midilibre_2009_10_30_Eol...
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30/10/2009 - Et si l'état reconsidérait sa position sur l' éolien ?
Le « Collectif Agir pour le Lévézou » communique : « Alors que le GT12 (professionnels de l'éolien)...
http://masdepujol.free.fr/presse/midilibre_2009_10_27_Eta...
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10/09/2009 - Le Japon veut construire une centrale solaire spatiale
C'est un projet digne des meilleurs romans de science-fiction mais pourtant tout à fait sérieux...
http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id...
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02/10/2009 - Feux de forêts : Plus jamais !
Le 2 octobre, un feu de grande ampleur a de nouveau touché le causse d’Aumelas (de la Moure)...
http://masdepujol.free.fr/presse/CCVH_2009_11_02_Feux-de-...
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14/08/2009 - Arrêté préfectoral pour la première ZDE de l'Hérault(34) : ZDE Montagne de la Moure
http://masdepujol.free.fr/public/AP_ZDE_colline_de_la_Mou...
http://masdepujol.free.fr/public/AP_carte_ZDE_CCNBT.pdf
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14/10/2009

Translog Sud de France 14.10.2009 - Coût de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan

L'Association Translog Sud de France L'Association Translog Sud de France

http://translog-suddefrance.eu/le.cout.de.la.ligne.nouvel...

Le coût de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan...

lnmp

Parution : 14/10/09

Le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, dont le coût estimatif varie entre 4 Md€ et 6 Md€ selon les options retenues, est soumis à rude concurrence :

LGV Paca à 15 Md€,

35 Md€ investis dans le Grand Paris,

projet de TGV Paris/LeHavre, Lyon/Turin, Bordeaux/Hendaye

L'Etat, déjà lourdement endetté,pourra-t-il participer au financement tous ces projets ?

Jean-Claude GAYSSOT a répondu :

« L'exemple de la LGV Paca conforte notre projet. Le coût estimatif de RFF est terrible, et l'échéance plus lointaine que la ligne Montpellier-Perpignan (2020).
Côté ouest, des handicaps financiers et technico-politiques apparaissent. Notre projet est prêt, son coût n'est pas exorbitant. C'est une raison de plus pour le faire. »

Verdict de RFF fin novembre, début décembre.

13/10/2009

Revue de Presse Econostrum du 13 Octobre 2009

Quand il est question d'imaginer de nouveaux partenariats entre le Nord et le Sud de la Méditerranée et de bâtir « un modèle de coopération industrielle gagnant-gagnant », on aimerait qu'on nous donne des pistes précises pour étayer ces dires de bonne volonté au lieu de nous servir seulement de fades observations et de l’urgence écologique.

Les villes méditerranéennes face au défi de l'attractivité

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Soumises à de multiples pressions, démographiques, environnementales, énergétiques,... les villes méditerranéennes doivent apprendre à réguler leur attractivité. Un défi qui doit permettre d'expérimenter de nouvelles formes de coopérations. Et qui pourrait favoriser l'émergence d'un modèle d'intégration territoriale.

La pollution du Caire : un des nombreux symptômes de la pression qui menace les villes méditerranéennes (photo ©DR)

La pollution du Caire : un des nombreux symptômes de la pression qui menace les villes méditerranéennes (photo ©DR)

 

 

 

MEDITERRANEE :

  • Choc démographique, changement climatique, désertification, urbanisation galopante... Telle est, dans le désordre, la liste des défis auxquels doivent se préparer les villes du pourtour méditerranéen. 
  • Autant de menaces qui exigent des réponses adaptées et coordonnées. Et qui paradoxalement pourrait bien accélérer l’émergence d’un modèle d’intégration territoriale.

Voilà résumés à grands traits les grands enseignements du colloque organisé par la Commission Méditerranée de « Cités et Gouvernements Locaux Unis  » (CGLU) ce 9 octobre à Marseille.

Coopération « gagnant-gagnant »

Pour Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), « les grands enjeux environnementaux sont autant d’opportunités de nouer des partenariats entre le sud et le nord ». Et de citer l’exemple de l’énergie solaire, un domaine où pays du nord et du sud pourraient bâtir « un modèle de coopération industrielle gagnant-gagnant ». Ce nouveau schéma basé sur une coopération équilibrée permettrait de sortir du carcan institutionnel qui a jusqu’à présent bridé l’émergence d’un vrai modèle de développement régional. 

« La clef, c’est le savoir. C’est là que se trouve le pouvoir. C’est de la connaissance que naîtront les projets opérationnels à même d’abattre les résistances institutionnelles », rappelle le professeur Ghassan Salame, ancien ministre libanais.  Cet essor d’une économie de la connaissance est d’ailleurs déjà à l’œuvre sur la rive sud : « un auteur qui publie un livre au Maroc peut-être un best seller à Beyrouth. Un bon documentaire produit au Maroc peut être acheté par toutes les télévisions du monde méditerranéen... », observe M. Salame

Pression démographique surtout sur les littoraux

La culture agit donc en défricheur. En se jouant des frontières, elle s’impose comme un modèle d’intégration efficace. Un modèle dont les pouvoirs publics devraient s’inspirer pour bâtir « un schéma de croissance durable », affirme Jean-Michel Lebrat, directeur adjoint de l’Agence française de développement (AFD). 

Car en la matière, tous les clignotants sont à l’orange foncé. « La pression urbaine sur le littoral va s’intensifier. D’ici 20 ans, la population des villes devrait passer des 150 à 250 millions au sud », indique M. Lebrat. 

Cette explosion démographique pose évidemment la question du mode de croissance urbaine et des instruments de régulation. « On sait qu’il existe une relation étroite entre la forme urbaine et la consommation d’énergie. Plus une ville est diffuse, plus elle vorace en CO2 ».

Le changement climatique coûtera de 5 à 20% du PIB mondial

L’urgence est d’autant plus forte que dans de nombreuses villes du sud, la cote d’alerte est dépassée : « Au Caire, la ville vit en permanence sous un nuage de CO2. A Istanbul, l’urbanisation galopante met les habitants à la merci des risques hydrogéologiques ».  La maîtrise de ces phénomènes relève de la gageure. Un défi XXL auquel des instruments comme le tout nouveau Centre de Marseille pour l’intégration en Méditerranée (CMIM) doivent tenter d’apporter des réponses adaptées. 

Reste à dégoter des moyens pour mettre en œuvre ces politiques. Impossible ? Dans un rapport publié en 2006, l’économiste britannique Nicholas Stern estimait l’ensemble des coûts et des risques liés au changement climatique à 5-20 % du PIB mondial à perpétuité, si aucune action n’est prise rapidement !

Face à cet enjeu, les grands bailleurs de fonds tels l’AFD, l’OCDE, l’Union européenne et plus récemment la Banque mondiale à travers son programme « Eco2 Cities : Villes écologiques et villes économiques » réorientent leur stratégie en proposant un arsenal d’aides aux autorités locales pour adapter ou réviser leur modèle de développement urbain.

Mais le privé peut également participer : ainsi que le rappelle M. Debrat, la reconstruction de Beyrouth a été financée avec les fonds souverains des pays du Golfe.

Mardi 13 Octobre 2009

William Allaire

Olivier Lavoine : "La connexion électrique entre sud Méditerranée et Europe se fera après 2011

Réseau de transport d’électricité (RTE), filiale du groupe français d’énergie EDF, vient de signer un accord de coopération avec son homologue turc, TEIAS. Olivier Lavoine, président de RTE International, revient sur cet accord et sur le dossier de la boucle énergétique méditerranéenne destinée à permettre la mise en place d’un vrai marché de l’électricité à l’échelle euro méditerranéenne. Initialement prévu pour 2010, le projet a du retard en raison de l’avancement très inégal des interconnexions au sud et entre l’Europe et le sud.

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Olivier LAVOINE, président de RTE International. (Photo RTE)

Olivier LAVOINE, président de RTE International. (Photo RTE)

FRANCE/TURQUIE/EUROPE/ MEDITERRANEE


Econostrum : Quel est l'enjeu de l'accord de coopération signé début octobre, entre la Turquie et Réseau de Transport d’Electricité (RTE) ?

Olivier Lavoine : Cet accordl va permettre à la Turquie d’achever sa mise à niveau et de prendre un nouveau départ, pour atteindre le standard européen sur le marché de l’électricité et  connecter son réseau avec le système électrique européen. Il s’agit d’un accord bilatéral, à travers lequel nous leur apportons notre expertise, mais qui pourra déboucher à terme sur des contrats.

Econostrum : les accords de Barcelone de 1995 prévoyaient la constitution d’un marché euro méditerranéen de l’énergie en 2010. Ce timing est-il respecté ?

Olivier Lavoine : En Turquie, les essais sont prévus l’an prochain pour une connexion au système continental européen en 2011. Les pays du Maghreb sont déjà reliés en courant alternatif à l’Espagne. Mais il reste les deux blocs - Egypte-Libye d’une part et Jordanie-Liban-Syrie d’autre part – pour lesquels il faudra encore de nombreux essais et dont la connexion avec l’Europe sera de toute façon postérieure à 2011. Ces interconnexions sont un élément indispensable à la construction du marché euro méditerranéen de l’électricité.

Le Sud doit renforcer son réseau à très haute tension dans l'optique d'un marché euro méditerranéen

Pas moins de 19 projets d'interconnexions électriques sont planifiés sur le pourtour méditerranéen

Pas moins de 19 projets d'interconnexions électriques sont planifiés sur le pourtour méditerranéen

Econostrum : Quels sont les enjeux de ce que l'on appelle la boucle énergétique méditerranéenne ?

Olivier Lavoine : l’objectif est vraiment de mettre en place des échanges d’électricité entre tous ces pays, au nord et au sud de la Méditerranée, comme cela se passe déjà en Europe continentale. Cela doit permettre de faire des économies en matière de moyens de production et de sécuriser les réseaux.
Mais en Europe par exemple, les échanges ne représentent que 10% de la consommation globale. Il est donc essentiel pour les pays du sud d’accroître dans le même temps leurs capacités de production alors qu’ils enregistrent une croissance de la consommation de 5% par an contre 1,5% en Europe.
C’est le cas puisque tous ont d’importants programmes d’investissements avec aussi désormais des projets de  développement des énergies renouvelables.

Econostrum : Quelles sont les principales difficultés de ce dossier ?

Olivier Lavoine : En Europe, le plus difficile aujourd’hui est de construire de nouvelles infrastructures. De leur côté, les pays du sud doivent renforcer leurs réseaux 400.000 volts afin d’assurer la sûreté et la performance de leurs systèmes électriques nationaux avant même de parler d’un marché régional voire euro méditerranéen. Plusieurs réalisations sont en cours.
Sur le plan technique, il faut s’assurer que les moyens de réglage fonctionnent bien dans les différents pays et permettent de garantir la fréquence. Ce sera par exemple une part importante des essais qui vont se dérouler l’an prochain en Turquie.

Projets de ligne franco espagnole

Econostrum : des projets de création de nouvelles lignes sous marines existent entre l’Espagne et l’Algérie, ou encore l’Italie et la Tunisie ou encore la Libye. La France a-t-elle des projets similaires ?

Olivier Lavoine :
le problème de la Méditerranée c’est sa profondeur. Les projets que vous avez cités sont plus courts en distance mais se feraient aussi sur des plateaux continentaux moins profonds.
Nous avons donc plutôt des projets de ligne avec les pays voisins comme l’Espagne (une nouvelle ligne de 60 km entièrement souterraine doit être construite entre la France et l’Espagne d’ici 2013 moyennant 700 M€, ndlr) et l’Italie. Dans ce dernier cas, les études sont toujours en cours.

Mardi 13 Octobre 2009

Fanny Llorca

 


Tribune libre

  • Benita Ferrero-Valdner

« Nous devons élaborer une politique régionale commune en Méditerranée et dans le Golfe sur les énergies renouvelables »

 


 

 
Benita Ferrero-Waldner, Commissaire européenne aux relations extérieures et à la politique européenne de voisinage.

À l’approche du sommet de Copenhague, nous devons nous concentrer non seulement sur les objectifs de réduction des émissions, mais aussi sur la façon de rendre ces réductions réalisables.

Outre une meilleure efficacité énergétique, une utilisation plus importante des sources d’énergie renouvelables devra faire partie intégrante de toute mise en œuvre constructive d’un accord international sur le climat.

Le recours aux énergies renouvelables n’est pas une solution miracle aux défis posés par la lutte contre le changement climatique et le renforcement de notre sécurité énergétique. Il est peu probable que ces énergies remplacent totalement les ressources traditionnelles en hydrocarbures.  Elles n’en sont pas moins essentielles pour ralentir l’épuisement de ces combustibles fossiles traditionnels.

Les sources d'énergie renouvelables sont une possibilité concrète presque partout dans le monde, chaque région ayant un potentiel plus ou moins grand de production d’énergie solaire, éolienne, hydroélectrique ou d’énergie de la biomasse. Nous avons pour mission, au 21ème siècle, de trouver les technologies nécessaires pour exploiter ces sources d’énergie de manière efficace et rentable. 

L’Union européenne a été le premier acteur mondial à adopter des objectifs juridiquement contraignants en matière d’énergies renouvelables, d’économies d’énergie et de réductions d’émissions. Ces efforts n’auront toutefois une incidence significative que si des efforts semblables sont entrepris ailleurs.

Et force est de constater que nos propres objectifs ne seront peut-être réalisables que si un marché international des énergies renouvelables est mis en place. C’est la raison pour laquelle la Commission européenne s’est efforcée, ces dernières années, d’établir des partenariats sur l’énergie avec ses voisins de la Méditerranée et du Golfe

Un grand nombre d’entre eux disposent d'abondantes ressources en hydrocarbures et ont donc négligé les sources d'énergie alternatives qu'ils pourraient exploiter, en particulier l'énergie solaire.

C’est dans cet esprit que j’accueille, le 9 octobre  à Bruxelles, une conférence sur l’énergie renouvelable associant nos partenaires de la Méditerranée et du Golfe, afin de poursuivre les travaux déjà entamés dans le cadre, par exemple, du Plan solaire méditerranéen et de notre partenariat avec le Conseil de coopération du Golfe.

Nous devons proposer des solutions pour relever quatre défis fondamentaux :

  • intensifier la recherche et le développement en matière d’énergies renouvelables, notamment en ce qui concerne la production d’électricité verte et les technologies afférentes;
  • développer l'infrastructure électrique nécessaire aux niveaux national, régional et interrégional;
  • créer un cadre législatif et réglementaire pour l’énergie renouvelable, ainsi que des conditions équitables pour le commerce de l’électricité verte; et
  • élaborer une politique régionale commune en Méditerranée et dans le Golfe, prévoyant des objectifs clairs en matière d'énergie renouvelable et des mécanismes de soutien financier, le cas échéant, fondés sur le marché intérieur européen.

L’UE offre concrètement son aide à ses partenaires pour la création d’un marché intégré, fondé sur un cadre politique, législatif et réglementaire commun. L’expertise et l’expérience de l’Union peuvent aider nos partenaires à exploiter pleinement leur énorme potentiel d’énergie solaire et éolienne.

Nous pouvons ainsi non seulement répondre à leur demande d'énergie et à la nôtre, qui augmentent rapidement, mais également apporter des revenus supplémentaires aux économies locales par la création d'emplois dans un secteur économique nouveau et par des exportations d'électricité verte à destination de l’UE.

Enfin, et surtout, en partageant la technologie de l’énergie verte, nous pouvons œuvrer ensemble à donner aux générations futures le droit de jouir d’un approvisionnement énergétique stable et fiable, comme tel a toujours été le cas pour nous.    

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Un second terminal croisières pour Marseille.


Une partie du terminal fruitier du grand port maritime de Marseille devrait changer d’affectation pour devenir le second terminal croisières de la cité phocéenne.

Marseille devrait se doter d'un second terminal croisières pour être en mesure de traiter quatre grands navires de croisières en même temps. Photo GT

Marseille devrait se doter d'un second terminal croisières pour être en mesure de traiter quatre grands navires de croisières en même temps. Photo GT

FRANCE.  « Nous venons d’inaugurer une passerelle de 2,5M€ destinée à faciliter le débarquement des passagers. D’autres investissements suivront avec en particulier la construction d’un nouveau terminal croisières. Nous avons besoin de deux terminaux disposant chacun de deux postes à quai » annonce Jacques Massoni, directeur général de Marseille Provence Cruise Terminal (MPCT).

MPCT regroupe les trois armateurs Costa Croisières  , Croisifrance et MSC Croisières, concessionnaires pour 20 ans du terminal croisières.

Les trois compagnies se sont engagées à assurer 450 escales annuelles pour un trafic minimum d’un million de passagers en 2011. Elles fourniront à elles seules 85% de la clientèle.

Hors contrat de concession

Pour atteindre cet objectif, MPCT doit investir six millions d’euros pour rallonger un quai de 120 mètres, construire un parking et des magasins. En revanche, ce second terminal ne figure pas dans le contrat de concession.
« L’actuel ne nous permet pas d’atteindre le million de passagers » constate Jacques Massoni. « Initialement, le contrat de concession prévoyait une extension du quai, mais cela représentera un investissement lourd pour un résultat pas optimal car les sites ne seront pas assez concentrés. C’est pourquoi nous travaillons avec le port sur un aménagement du hangar 24, aujourd’hui vide de toute activité. Ses 20 000 m² nous suffisent amplement ».

Un terminal fruitier vide

L’ancien président de MSC Croisières avait déjà en son temps fait part de son désir de voir installer l’activité croisières en lieu et place du terminal fruitier. Mais pour des raisons sociales, la direction du Port a toujours déclaré que ce sujet n’était pas à l’étude.
Avec le départ du seul utilisateur de ce terminal, l’israélien Agrexco, les données du problème changent.
« Nous pourrons y traiter les têtes de ligne (embarquement et débarquement des passagers) car le hangar dispose d’assez d’espace pour assurer la logistique des bagages » poursuit Jacques Massoni.
« Un architecte travaille déjà sur ce dossier qui représente un investissement de quelques millions d’euros. Il faut aller vite car nous avons besoin de cet équipement avant 2011. La direction du port soutient ce dossier. Dans son projet stratégique, elle a d’ailleurs inclus le hangar 24 dans la zone dédiée aux croisières ».    
Lire aussi Fruits: Agrexco quitte Marseille pour Savone Vado

Lundi 12 Octobre 2009

Gérard Tur

17:40 Publié dans Économie, Énergie renouvelables, Région, Solaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

09/09/2009

Midi Libre 9 Septembre 2009 - Taxe professionnelle Des taux plus élevés dans la région

SETE

Édition du mercredi 9 septembre 2009

DR

M. PIEYRE

La chambre régionale de commerce et d'industrie a réalisé une étude sur La taxe professionnelle en Languedoc-Roussillon.

C'est l'un des principaux enseignements de l'étude publiée, il y a quelques semaines, par la chambre régionale de commerce et d'industrie (CRCI).

« On remarque qu'en 2007, les taux sont en moyenne nettement plus importants en Languedoc-Roussillon que dans le reste de la France » , peut-on lire dans ce document.


Verdict : supérieurs de 4,2 % dans les départements, de 3,4 % dans les communes et les intercommunalités, de 1,4 % pour la région, de 1,1 % pour les chambres consulaires et de 0,1 % pour les chambres de métiers.

« Ce taux d'imposition plus fort s'explique par le fait que le Languedoc-Roussillon est pauvre, qu'il faut donc prélever plus pour financer le développement » , explique Jean-Marc Guillelmet, directeur du développement économique et territorial à la CRCI.

En 2007, la taxe professionnelle a représenté, en moyenne, 10 821 € par entreprise.

Autre enseignement de cette étude : lorsqu'une entreprise verse 1 € à la chambre de commerce et d'industrie, elle paie, en plus,

  • 2,1 € de taxe professionnelle à la Région,
  • 6,5 € au Département et
  • 9,7 € à sa commune ou à sa communauté de communes.

Par ailleurs, « la taxe professionnelle représente 50 % des ressources des collectivités locales » .

Ainsi, globalement, en Languedoc-Roussillon, toutes institutions confondues, la taxe professionnelle a rapporté, en 2007, 1,07 milliard d'euros.

Les premiers bénéficiaires sont

  • les communes et les intercommunalités, avec, au total, près de 490 M€ récoltés,
  • les départements, avec 326 M€
  • et la région, avec 107,9 M€.

La plus forte hausse, entre 2003 et 2007,

  • provient du conseil régional, qui a vu ses ressources issues de la TP augmenter de plus de 107 %.

à noter également que celles des

  • chambres consulaires de la région ont augmenté, sur la même période, de près de 15 % ;
  • 18,7 % pour les chambres de métiers.

Conclusion de l'enquête :

« Le niveau élevé des taux de taxe professionnelle constaté est révélateur d'une intensification de la pression fiscale en Languedoc-Roussillon, un écueil certain pour l'installation des entreprises en région, ces dernières ayant bien évidemment tendance à privilégier les localisations où les taux sont les plus faibles. »

Karim MAOUDJ

08/09/2009

7L TV 3 Septembre 2009 – Rentrée de Georges Frêche

Georges Frêche fait sa rentrée sur 7LTV . Le président de la région Languedoc-Roussillon est notre invité pour un “On en parle” spécial jeudi 3 Septembre à 18h. Toute la rédaction de 7LTV se mobilise pour ce rendez-vous exceptionnel. Une heure d’entretien avec un Georges Frêche déjà en campagne pour les élections régionales de Mars 2010. Nous évoquerons avec lui le contexte politique mais aussi les grands dossiers de la rentrée. Est-il prêt à affronter les combats qui s’annoncent. “On en parle” spécial Georges Frêche c’est le 3 septembre à partir de 18h sur 7LTV


On en parle "speciale Georges Frêche"
envoyé par 7LTVMONTPELLIER. - L'info video en direct.

02:39 Publié dans Politique locale, Projets, Région | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

07/09/2009

Objectif LR 7.9.2009 - Pôle de compétitivité : 109 M€ pour 93 nouveaux projets

En Languedoc-Roussillon, 6 projets ont été retenus, représentant un investissement total de R&D de 20,5 M€ pour les entreprises et les laboratoires publics impliqués. Les intentions de co-financement de l’Europe, Etat et collectivités locales portent à hauteur de 11 M€.

Les six projets sélectionnés :

  • DISP'eau (pôle Q@limes), logiciel pour l'irrigation pour la viticulture, pour un montant total de 2,2 M€ ;
  • NUTRICE (pôle Q@limed), préparation de rations alimentaires à base de riz, 3,4 M€;
  • MEGA (pôle Trimatec) pour la mise en œuvre d'un traitement des gaz issus de la biomasse, 2,3 M€;
  • FORMS4KIDS (pôle Eurobiomed), développement de formulations pédiatriques pour des médicaments à fort service médical rendu 5,9 M€;
  • ISIS (pôle Eurobiomed) pour le développement d'outils mini-invasifs pour la rétraction des organes en chirurgie abdominale, 3,4 M€ ;
  • HYDROGUARD (pôle risques) pour le développement d'outils de lutte contre les inondations, pollutions et submersion marine, 3,3 M

03/07/2009

Secteurpublic.fr Note du 3 juillet - 22 propositions pour une politique anti-crise en Languedoc-Roussillon

En partenariat avec le Club Secteur Public des Experts-comptables

22 propositions pour une politique anti-crise en Languedoc-Roussillon

Date de publication : mercredi 17 juin 2009

Mardi 16 juin 2009, la commission a présentée un rapport sous la présidence de Daniel Constantin pour permettre à la région Languedoc-Roussillon de passer le cap de la crise. Elle a émit 22 propositions d'un coût global de 250 millions d'euros sur 3 ans.

La Région rassemble les forces vives du territoire avec une démarche ouverte et concertée

Face à la dégradation de l’emploi, la remontée du chômage, la défaillance accrue des entreprises et le ralentissement des activités, la baisse de la consommation des ménages et le recul des investissements…, la Région se devait de réagir.

Elle est un acteur essentiel et décisif de l’investissement public (plus de un milliard d’euros de budget en 2009), elle a créé la Commission Constantin, le 11 février 2009, afin de réaliser un travail d’analyse et d’écoute des intelligences et des énergies régionales.

Composée d’une trentaine de membres, cette Commission a défini les grandes lignes d’un programme de soutien et d’accompagnement d’actions structurantes et d’orientations stratégiques et complémentaires pour le Languedoc-Roussillon.

Plus de 150 auditions d’acteurs clés du monde économique, social, scientifique, culturel et sportif ont participé à la démarche. La réflexion a été enrichie par les prises de position des élus et des commentateurs. Cette écoute des forces vives a permis de dégager 80 propositions concrètes et d’en retenir 22 autour de deux objectifs forts :

- répondre aux urgences économiques et sociales en mobilisant des compétences au service d’une démarche collective et innovante,

-renforcer les capacités et les savoir-faire de la région Languedoc-Roussillon afin de promouvoir un développement durable de ses territoires.

Les propositions du rapport Constantin

22 propositions contre la crise :

  • certaines reflètent des actions urgentes à mettre en œuvre dans les domaines économiques, sociaux et d’aménagement du territoire

  • d’autres dessinent le devenir du Languedoc-Roussillon dans le cadre d’un développement durable. Ces propositions reposent sur la prise en compte et la valorisation des qualités multiples du territoire régional.

Des propositions pour une relance économique:

  • un plan complémentaire de soutien à l’activité et au financement des entreprises,

  • une concertation des entreprises et des institutions sur les stratégies régionales et le renforcement des filières au niveau international,

  • des solutions pour porter l’immobilier d’entreprises dans les Parcs régionaux d’activités économiques (PRAE),

  • la nomination d’un « M(e) Tourisme » pour une offre régionale de qualité et innovante, la mise en œuvre d’une politique de filières, un programme de formation, un positionnement méditerranéen fort

  • un projet spécifique à l’artisanat pour des « éco-cités » dans quinze villes de la région,

  • la création d’un pôle de management international Sud de France Business School.

Des propositions pour l’égalité sociale, des plus jeunes aux plus âgés

  • la mobilisation de tous les acteurs pour rattraper sur 10 ans le retard régional en matière de logement social,

  • un « bouclier social » pour l’emploi les jeunes (validation des aptitudes, indemnisation des frais d’obtention du permis de conduire, instauration d’un chèque « apprentissage», accès à l’intérim des moins de 26 ans, soutien aux projets d’éducation populaire, culturelle et professionnelle…),

  • l’amélioration du bien-être de nos anciens (prévention et dépistage pour augmenter l’espérance de vie en bonne santé, programme de formation et d’insertion des seniors),

  • un « pass Région» pour mettre en réseau les musées et festivals régionaux,

  • faire du Languedoc-Roussillon une terre d’excellence pour le sport amateur et de haut niveau.

Des propositions d’aménagement durable

  • la rénovation de la gare Montpellier-Saint Roch

  • l’adaptation des gares à Lunel et à Sète dans le cadre d’une politique d’urbanisme et de développement du transport régional,

  • une logistique régionale et globale adaptée à la diversité et aux besoins des entreprises et filières régionales,

  • un plan pour le Grand Sète (espaces publics, commerce, culture, tourisme, plaisance…) lié au développement du port,

  • une opération pilote photovoltaïque sur les bâtiments publics (lycées et CFA)

  • une étude de la constructibilité sur le littoral, en cohérence avec les Plans de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI),

  • l’implantation d’une compagnie aérienne basée à Montpellier Méditerranée,

  • le renforcement de la façade rhodanienne, véritable interface interrégional,

  • une mission d’ingénierie pour le pilotage du Plan Campus.

Le projet d’Université Montpellier Sud de France (UMSF), présenté et retenu dans le cadre du plan « Campus », constitue un enjeu capital pour renforcer les synergies au sein du pôle régional d’enseignement supérieur et de recherche. Sa réussite passe par la constitution d’une équipe d’ingénierie appropriée à la taille et aux ambitions du projet.

Des moyens pour réussir de grands projets : 250millions d’euros sur 3ans.

La mise en œuvre de ces propositions s’appuie sur la mobilisation de toutes les principales lignes budgétaires de la Région. Pour faciliter cette mise en œuvre, la Commission préconise la création d’une Agence technique régionale de développement pour l’appui à l’ingénierie des projets structurants et aux contrats de partenariat.

La Commission préconise un « soutien d’étude » aux porteurs de projets nominés : récifs artificiels en mer, cafés dynamiques, écopole (centre de traitement des déchets), musée de l’enfant, île des loisirs, centre international des jeunes, centre de bien-être sur les Salins, usine de fabrication photovoltaïque.

En savoir plus :


Partenaire

7 étapes pour répondre à un marché public

Agnès Bricard, vice-présidente du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables et présidente de leur Club Secteur Public propose un document d'aide à la réponse aux marchés publics.

24/06/2009

Translog Sud de France - Zones dédiées à la logistique et infrastructures

Identification et pérennité des zones logistiques

http://translog-suddefrance.eu/identification.et.perennit...

Projets

http://translog-suddefrance.eu/espace.projets-135.php

Translog Sud de France - TGV Montpellier-Perpignan

TGV Montpellier-Perpignan : la dimension européenne du projet mise en lumière

La dimension européenne du projet mise en lumière

Un projet d'infrastructure nouvelle d'une dimension résolument européenne : c'est, selon l'hebdo économique régional La Lettre M, l'enseignement principal de la première réunion publique du débat portant sur le projet de ligne ferroviaire nouvelle entre Montpellier et Perpignan, jeudi 12 mars 2009 au Corum de Montpellier.
« Ce projet de ligne nouvelle fait partie des grands projets prioritaires ferroviaires européens, a déclaré Alain Baron, directeur général Energie et Transports à la Commission Européenne. Il est considéré comme un maillon clé pour deux raisons. D'une part, il connecterait la péninsule ibérique au reste de l'Union européenne à travers la France à travers une mobilité durable pour les voyageurs et le fret. D'autre part, c'est un élément qui permet d'abattre les barrières techniques qui existent entre le réseau espagnol, à écartement large, et le réseau européen à écartement différent, ce qui est excessivement pénalisant pour les voyageurs et le fret. Bruxelles veut contribuer à la pleine intégration du réseau espagnol au réseau ferroviaire européen. Le potentiel de trafic peut être très important, compte tenu du niveau actuel du fret ferroviaire entre les deux pays, très bas, alors qu'il y a une forte croissance des échanges de marchandises, même en ces temps de crise. »

Forte attente côté espagnol
« Nous avons voulu être ici pour un débat aussi important, a déclaré Ricardo Anguera Camos, adjoint au secrétaire d'Etat de planification et relations institutionnelles (Ministerio de Fomento). Ce projet est pour nous d'une importance stratégique. Montpellier-Perpignan permettra de connecter les réseaux à grande vitesse français et espagnol. La liaison Barcelone-Figueras entrera en service en 2012. Nous donnons la priorité aux transports de marchandises à partir des ports par voie ferroviaire. »
« Pour nous, Montpellier-Perpignan est une ligne européenne, a renchéri Manel Nadal, directeur de la mobilité à la Généralité de Catalogne, qui a déjà transmis un cahier d'acteur à la commission particulière du débat public. Nous croyons qu'il faut une ligne nouvelle mixte : 4 % seulement du fret entre l'Espagne et la France passe par le train. Montpellier-Perpignan doit être en continuité technique avec le contournement de Nîmes et Montpellier et Perpignan-Barcelone, et ces deux tronçons sont mixtes. La décision sera française, mais on nous demande notre opinion, alors je la donne »
Manel Nadal prône également la « création d'un réseau de métropoles entre Marseille, Montpellier, Béziers, Narbonne, Perpignan, Gerone, Barcelone. Il faut construire un maximum de gares nouvelles. Enfin, la ligne nouvelle devra être connectée avec Toulouse-Narbonne, pour rendre possible des trajets depuis Barcelone ou Montpellier vers Toulouse et Bordeaux. »

Parution : 03/04/09

TranLog Sud de France – Newsletter 18 Mai 2009

PDF : Newsletter - 18/05/2009

EDITO de Georges Frêche

Avec la Région, sortir de la crise, plus vite et plus forts !

Avec la Région, sortir de la crise, plus vite et plus forts ! - L'Association Transport Logistique Sud de France En cette période de turbulence économique, la Région maintient le cap fixé pour soutenir le développement des entreprises de notre région. Le contrat de filière Logistique et Transports, issu du partenariat entre la Région et Translog Sud de France, est une démarche de dynamisation d'un secteur essentiel au développement économique du Languedoc-Roussillon.
Depuis juin 2007, date de la signature de ce contrat de filière Logistique et Transports, c'est un budget de plus de 610 000 € affecté par la Région au service d'une filière forte de 1 500 entreprises et 15 000 emplois. L'effort se poursuivra en 2009 avec des enjeux forts autour de la réduction des émissions de CO2 dans les transports, l'intégration des technologies de l'information et de la communication permettant même aux plus petits transporteurs l'accès à tous les marchés y compris les appels d'offre des grands donneurs d'ordre ainsi qu'un précieux gain de productivité, la poursuite de l'accompagnement au développement à l'export des entreprises de la filière
Par ailleurs, le soutien direct aux entreprises est un acte fort pour atténuer les effets de la crise. La Région maintiendra dans les prochains mois son investissement public sur l'ensemble du territoire : la Ligne à Grande Vitesse, les parcs régionaux d'activité, le port de Sète sont des exemples de chantiers qui impactent fortement le développement du secteur de la Logistique et des Transports.
Je me réjouis de la parution de cette première newsletter, vivant témoignage du dynamisme des entreprises du secteur, qui permettra d'être informé en temps réel de tous les évènements phares et innovants de cette filière d'avenir.

Georges FRECHE
Président de la Région Languedoc-Roussillon

EDITO de Jean-Claude Brunier

Valorisons notre carrefour languedocien !

Valorisons notre carrefour languedocien ! - L'Association Transport Logistique Sud de France Le Languedoc-Roussillon se situe au carrefour des flux Nord/Sud et Est/Ouest. Cette terre de passage doit être valorisée en y fixant de la valeur ajoutée : c'est le principal défi à relever par le secteur du transport et de la logistique, qui va devenir un élément économique de plus en plus stratégique.
Trop longtemps, les professionnels ont agi isolés, en ordre dispersé. Le contrat de filière lancé par la Région il y a deux ans, enclenche un cercle vertueux. Le monde de l'entreprise et la collectivité s'allient pour développer plus efficacement la filière, avec des actions, une échéance (trois ans), une structure, une lisibilité. Pour preuve : salons et rendez-vous d'affaires, actions collectives, portail Internet, innovation que les Ntic apportent à nos PME, mise en place d'un label CO2.
Je tiens par ailleurs à saluer l'engagement sans faille de la Région L.-R. et de son Président pour la réalisation de la ligne à grande vitesse Montpellier-Perpignan, indispensable pour décongestionner l'axe actuel et favoriser le fret ferroviaire. Translog Sud de France s'impliquera dans le débat public qui débute le 12 mars à Montpellier, à travers des cahiers d'acteurs.  
Dans cette période de crise, il faut une attitude volontaire et unie. C'est exactement dans ce sens que va le contrat de filière. En avant !

Jean-Claude BRUNIER
Président de Translog Sud de France

AGENDA - 2009

Les rendez-vous

SIL du 2 au 5 juin, Barcelone. Salon international de la logistique et de la manutention (1 000 exposants, 50 000 visiteurs). Le point de rencontre de l'activité logistique du Sud de l'Europe et du bassin méditerranéen.

TOP Transport Europe. 29 et 30 septembre, Marseille.
Convention d'affaires des chargeurs européens (120 prestataires et transporteurs, 200 chargeurs, 10 pays représentés). En deux jours, possibilité de rencontrer 12 à 20 contacts en rendez-vous d'affaires préprogrammés.

Contact : Anne Baraillé-Combe, Sud de France Export ; + 33 (0)4 99 64 29 18 ;
baraille@suddefrance-export.com

ZOOM : RFID

Traçabilité optimale des chargements

Traçabilité optimale des chargements - L'Association Transport Logistique Sud de France Translog Sud de France finalise le projet RFID (Radio Fréquence Identification). Conçue par deux jeunes pousses héraultaises, Ela Innovation (Saint-Jean-de-Védas) et Naocom (Saint-Just), la technologie Naotemp permet aux transporteurs un suivi en temps réel des températures des caisses contenant des produits transportés en température dirigée (surgelés, produits frais de la mer, produits sanguins, primeurs, poissons, viandes), avec géolocalisation des véhicules. Les prises de températures s'effectuent à l'intérieur des caisses par des capteurs RFID.
Plusieurs capteurs peuvent être installés dans le camion, générant autant d'enregistrements. Les données sont transmises en temps réel via les réseaux GSM à un ordinateur central où elles sont traitées et archivées. Les transporteurs peuvent les consulter sur Internet. En cas de dysfonctionnement du groupe frigorifique, le transporteur est immédiatement alerté, par email ou SMS.
Un argument de poids. « Ainsi, le client peut voir où se trouve sa marchandise et quelle est sa température. Pour lui, c'est très rassurant. » Naotemp est innovant : « Ce qui existe déjà, c'est l'enregistrement des températures en sortie de frigo. La lecture des températures se fait alors a posteriori. » Et les prix proposés sont compétitifs : « entre 40 et 50 euros par mois », annonce Philippe Monteil, gérant de Naocom, qui commercialise le matériel (capteurs sans fil et boîtier) et le service, sous forme d'abonnement.
Présence à la SITL. Six entreprises régionales* ont testé Naotemp avec succès. « Les débouchés sont nationaux et, à terme, européens ». Naocom était d'ailleurs présent sur le stand de la Région Languedoc-Roussillon à la dernière SITL (24-26 mars), « pour toucher tous les transporteurs », glisse Philippe Monteil.         
* Logistique Transport Froid, Transports Bacou, Rouillé Coulon, Etablissement Français du Sang, Alger Ego, Richard Pol.

ZOOM : WINE & SPIRIT

Vers une logistique du vin

Vers une logistique du vin - L'Association Transport Logistique Sud de France Translog Sud de France lance un appel à candidatures à destination des transporteurs et logisticiens de la région, dans le cadre de son action Wine and Spirit'. Derrière ce nom de code, une idée simple : « prendre en charge totalement et massifier la distribution des vins au départ de la région, explique Jean-Pierre Girard, président d'Alter Ego (Saint-Jean-de-Védas) et concepteur du projet avec l'appui de la Région Languedoc-Roussillon. Les exploitants produisent des bons vins à de bons prix, mais il y a une carence dans la qualité de la distribution. Aujourd'hui, chaque petit producteur amène ses vins à un transporteur. Il n'a pas les moyens de négocier et les cartons voyagent en vrac, sans suivi. »
Du taxi au tramway. L'union fait la force, martèle Jean-Pierre Girard : « Un panel de producteurs labellisés bénéficieront de tarifs de livraison intéressants, d'une distribution spécialisée dans les cafés-hôtels-restaurants et pourront livrer à date régulière, par exemple, chaque mardi et jeudi pour tel arrondissement de Lyon ou Paris Le client est rassuré dans sa prise de commandes. En quelque sorte, nous passerons du taxi au tramway ! » Autre avantage pour le client : il pourra ne recevoir que le seul carton de bouteilles dont il a besoin, au lieu des six ou dix cartons qui lui sont livrés aujourd'hui.
Ticket gagnant. L'optimisation de la distribution est un facteur incontournable du succès commercial des vins régionaux. « Cette action collective est davantage une vente de services que de produits. La qualité de services peut nous permettre de faire mouche par rapport aux Bourgogne et aux Bordeaux. » Le business concerne également, bien sûr, notre filière : « On doit utiliser nos propres ressources de transport et de logistique. Pourquoi des acteurs de passage prendraient notre fret et le remonteraient sur Lyon et Paris ? » D'autant que ces villes cumulent deux attraits pour la filière transport-logistique : potentiel de consommation et problématiques de distribution.
Toucher l'agroalimentaire. A terme, c'est toute la filière agroalimentaire que Translog Sud de France veut toucher. « En Languedoc-Roussillon, c'est notre seul réel potentiel en fret », observe Jean-Pierre Girard. La création de quatre bases en région (sur des sites déjà existants) est imminente. Une plateforme centrale organisera le transport en France et à l'export. Wine and Spirit' s'adresse aux caves coopératives et à 1 500 producteurs. Le potentiel de fret est évalué à 15 000 palettes par an.

CA VOUS CONCERNE !

"OBJECTIF CO2 : les transporteurs s'engagent en Languedoc-Roussillon"

"OBJECTIF CO2 : les transporteurs s'engagent en Languedoc-Roussillon" - L'Association Transport Logistique Sud de France Translog Sud de France en partenariat avec la Région Languedoc-Roussillon et l'ADEME va mener une opération visant à réduire les émissions de CO2 dans les transports.
L'objectif que se fixe Translog Sud de France est d'amener le plus grand nombre d'entreprises du secteur des transports routiers de marchandises ou de chargeurs transportant des marchandises, en particulier du domaine de l'agroalimentaire, à formaliser leur engagement par la signature d'une charte d'engagement volontaire de réduction des émissions de CO2.
Un chargé de mission, spécifiquement dédié à l'opération « OBJECTIF CO2 », réalisera dès le mois de mai 2009 :
-  des actions d'information et de sensibilisation des entreprises de transport régionales,
-  des diagnostics au sein des entreprises volontaires pour s'engager dans la démarche,
-  un accompagnement des entreprises depuis le diagnostic jusqu'à la signature de la charte en présence des représentants de l'Etat, de la Région et de l'ADEME,
-  une aide technique à la mise en uvre des actions
-  les bilans et évaluations de l'opération.

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Translog Sud de France Avril 2009 - Le port de Barcelone gèle son projet de Béziers

Le port de Barcelone gèle son projet de BéziersPour cause de crise, le port de Barcelone gèle son projet de base logistique (« port sec ») de Béziers, révèle La Lettre M du 17 mars 2009. « Les projets actuels du port de Barcelone en France sont les terminaux maritimes intérieurs situés à Toulouse et Perpignan, déclare à l'hebdo la direction de la communication du port de Barcelone. Ce sont, à l'heure actuelle, les deux seuls projets du port de Barcelone en France. Du fait de la crise, nous n'envisageons pas pour l'instant de nouveaux projets en France. » Le 30 janvier 2009, le président du port de Barcelone, Jordi Valls (venu signer à Montpellier un partenariat avec le port de Sète, présidé par Georges Frêche), avait déjà exprimé un premier bémol : « Pour Béziers, il ne s'agit pour l'instant que d'études, comme nous en faisons ailleurs. Et les études, ce n'est pas un compromis. »

Parution : 03/04/0

30/05/2009

Midi Libre 26 mai - Exclusif / Montpellier325 millions d'euros pour le plan campus

Édition du mardi 26 mai 2009

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Publié à 11 h 44 - Remis à jour à 19 h - Valérie Pécresse vient de le révéler ce matin à Midi Libre : 325 millions d'euros seront alloués à Montpellier dans la cadre du plan campus.  Georges Frêche, le président de Région, s'est engagé à « mettre 0,50 € quand l'État mettra 1 € ». La Ville de Montpellier apportera 40 M€ « en maîtrise d'ouvrage et en requalification de l'espace public ».
Le plan Campus a été initié, en avril 2008, par Valérie Pécresse, ministre de la Recherche et de l'Enseignement supérieur, dans le but de redynamiser les campus existants et remettre à niveau l'immobilier universitaire. A Montpellier, le patrimoine bâti des universités représente près de 605 000 m². Des constructions, accueillant près de 65 000 étudiants, datant, pour une partie, des années 1960-1970. Selon un premier bilan, près de 50 % de ce patrimoine est dans un état déplorable. Le projet devrait être mis en route pour 2011. 
Satisfaction de Georges Frêche et de Robert Lecou...
" Pour cette dotation je lui mets 18/20. C'est un magnifique succès" , a estimé Georges Frêche. Avant d'ajouter : "J'irais la voir demain". Ce mercredi à Paris, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche annoncera en effet officiellement aux porteurs du Campus montpelliérain le montant de la dotation qui revient à leur projet.
Le nouveau président de l'université Montpellier 1 se dit lui aussi très satisfait. "On reconnaît ici le travail qui a été fait en amont sur ce dossier. Cette somme nous permet d'aller au-delà des arbitrages."
Même écho du côté de Robert Lecou, député UMP de l’Hérault "L’Etat a tenu ses promesses. Montpellier est dans la cour des grands."
...et des présidents des universités montpelliéraines
Satisfaction du côté de l’université Montpellier 1. "On reconnaît de cette manière le travail fait en amont à Montpellier", analyse Philippe Augé, le nouveau président de Montpellier 1, élu le 16 mars dernier.  "Ce sera plus facile. S’il y avait eu une coupe, cela aurait été très pénalisant", indique Annie Fraisse, la présidente de l’université Montpellier 3.  Quant à Danièle Hérin, la présidente de l’université Montpellier 2, restait prudente: "C'est une bonne nouvelle. Mais si elle nous annonce plus, ce sera parfait;" Plus d'informations demain dans votre édition locale de Midi Libre.

VOS REACTIONS

26/05/2009 à 20h49 | christO

Bonjour, Comment seigneur Freche ne met que 0.5 Euros pour 1 Euros mis par l'état !!! Toujours aussi Généreux le seigneur mais capable de dépenser une somme astronomique pour renommer les lycées et d'installer des satutes de MAO ou de Lenine à grand frais ! Cela me fait plaisir que L'état et le ministere de la Recherche aient choisit nos Universités. Bien cordialement ChristO

26/05/2009 à 16h33 | Paul

Bon, c'est moins bien doté que Strasbourg (375 M€), Bordeaux (475 M€), Aix-Marseille (500 M€) et Saclay (850 M€), mais c'est déjà inespéré, compte-tenu de l'image à Paris de notre système politique local. Ils ont visiblement fait la part des choses. Par contre, j'espère que cela ne donnera pas des envies à Frêche de s'immiscer encore plus dans le pilotage de la recherche régionale.

26/05/2009 à 15h20 | Paul-Ethique

Une nouvelle fois il aura fallut l'Etat et le gouvernement de Nicolas Sarkozy pour "bouger les fesses" de nos Elus Locaux et soutenir l'Economie Locale, La Formation et l'Emploi... (excusez l'expression, mais vrai que depuis 30 ans, çà dort à Montpellier en ces domaines... serait temps de changer de génération et de tendance ici pour redynamiser un peu socialement cette Ville!... Sortir un peu du Culte de l'Image et passer au Concret....merci en tous cas au Gouvernement et à nos Députés...)

26/05/2009 à 14h19 | Paul-Ethique

Une nouvelle fois il aura fallut l'Etat et le gouvernement de Nicolas Sarkozy pour "bouger les fesses" de nos Elus Locaux et soutenir l'Economie Locale, La Formation et l'Emploi... (excusez l'expression, mais vrai que depuis 30 ans, çà dort à Montpellier en ces domaines... serait temps de changer de génération et de tendance ici pour redynamiser un peu socialement cette Ville!... Sortir un peu du Culte de l'Image et passer au Concret....merci en tous cas au Gouvernement et à nos Députés...)

30/09/2008

Comment Veolia et Frêche se sont payés un « Congrès mondial de l’eau »

De Jean-Louis Couture (Région de Montpellier , France) - Consultant international - gestion institutionnelle et sociale de l'eau, des ressources naturelles et du foncier

Les Montpelliérains ont eu la surprise de se découvrir habitants de la « capitale mondiale de l’eau » en cette rentrée de septembre 2008 dans la « seule région de France ayant réussi à maîtriser l’eau ».

Depuis 3 ans, le congrès d’une discrète association scientifique internationale, l’IWRA[1], Association Internationale des Ressources en Eau, créée en 1972 dans un contexte international tendu sur une ressource naturelle toujours convoitée, et qui vivotait avec seulement 200 adhérents jusqu’en 2005, était préparé par quelques scientifiques bien engagés en politique locale.

Malheureusement, le succès ne fut pas au rendez-vous avec 400 inscriptions confirmées un mois avant le congrès, et à peine 700 participants dont beaucoup de montpelliérains sur les 1000 prévus[2], mais où l’on a guère vu consommateurs d’eau, écologistes, agriculteurs, pêcheurs… en ces temps de consultation publique sur l’eau.

Malgré cela, il fut une vitrine politique et commerciale pour les grands projets régionaux et leurs sociétés « investisseurs » ou « gestionnaires », Veolia, Vinci,… alliées pour la circonstance aux politiques régionaux dans un vaste projet d’intégration hydraulique du Rhône à Barcelone ou même Valencia, baptisé Aqua Domitia[3], du nom de l’Empereur Domitien, qui a laissé naguère sa marque avec la Via du même nom traversant la province Narbonnaise. Modèle impérial de l’encombrant leader socialiste régional, Georges Frêche, qui transcende ainsi sa frustration de n’avoir jamais été ministre d’aucun gouvernement socialiste.

La préparation de ce congrès a été portée par l’ILEE[4] et l’association Verseau[5] sous le couvert d’un obscur « Water Cluster », en pleine période de grandes manœuvres autour de la réforme de la Recherche et de l’enseignement supérieur. De grands projets d’aménagement hydraulique régional, comme cette resucée du canal Rhône-Barcelone, conduits par la Région Languedoc-Roussillon présidée par Georges Frêche (ex-PS) et aussi le Conseil Général de l’Hérault présidé par André Vézinhet (PS), promoteur quant à lui des « pompages d’essai » concurrents, inutiles[6] et catastrophiques sur la source karstique des Cent-Fonts détruisant un biotope cavernicole unique et protégé. Ce dans le but d’assurer l’alimentation en eau de Montpellier qui n’en a pas besoin. Echec. Sans qu’aucune sanction administrative ne soit prise. Non sans intenter de multiples procès aux associations écologistes locales, qui ont toujours obtenu des non-lieux.

Le « Water Cluster » regroupe la major Veolia, le tout nouveau groupement régional d’entreprises du secteur Eau, nommé Swelia, malheureuse contraction de Suez-Veolia qui inquiète les PME, puis BRL, la célèbre Compagnie du canal du Bas-Rhone Languedoc, éternellement déficitaire suite à l’échec historique du développement de l’irrigation en Languedoc pour remplacer la viticulture en crise dans les années 60-70, et dont le patrimoine vient d’être transféré de l’Etat à la Région, enfin, l’association Verseau et l’ILEE.

Ce groupement constitué à l’arraché à l’ombre de la puissance tutélaire régionale, réalise le rêve des administrateurs de l’association Verseau pour créer un de ces fameux « pôles de compétitivité» promus par M. Dominique de Villepin, et qui serait localement spécialisé sur l’eau. Ce qui tombe bien. Ce projet de pôle est pour l’instant toujours recalé par l’Etat, seul à décider en la matière. Ce qui n’empêche pas le « Water Cluster » de faire du lobbying, congrès mondial IWRA à l’appui, pour y donner une caution scientifique internationale peu regardante. L’ancien président de l’IWRA, M. Aly Shady, ne disait-il pas avec subtilité, « faire des grands barrages ou mourir de faim. », ignorant les controverses autour de ceux-ci surtout dans le Tiers-Monde et aux USA. De quoi valider aussi le projet d’une chaire universitaire privée sur l’eau que financerait Veolia, qui gère l’eau de Montpellier, annoncée au détour d’un repas lors du congrès par Messieurs Frêche et Proglio[7].

Pour une cause pareille, il fallait bien convoquer les « Sept Plaies de Septimanie », au nombre desquelles les inondations, les sécheresses, le rehaussement du niveau de la mer et l’érosion littorale, la croissance démographique, le réchauffement climatique et… la fonte des glaciers, car le maître de séance n’est autre qu’un éminent glaciologue tropicaliste, M. Bernard Pouyaud, directeur de recherches en hydrologie à l’IRD[8] par ailleurs président de l’association Verseau, militant RPR villepiniste et secrétaire exécutif de la toute nouvelle « Agence de moyens », AIRD, de cet imposant institut, futur sésame financier de tout programme de recherche. Autant en avoir les clés.

Et le congrès mondial fut sauvé de justesse.

Etonnante résurrection que celle de l’association Verseau dont le président est un homme de ressources, et pas seulement aquatiques. Au bord de la faillite en 2006, mais miraculeusement rétablie en 2008, après une année 2007 pour le moins agitée. Grâce à quelque 130 000 euros de subventions indirectes ingénieusement obtenues et à de nombreux artifices comptables qui bouleversent les règles de l’art.

Qu’est-ce que l’association Verseau ?

Créée il y a plus de 20 ans pour rapprocher les chercheurs des entreprises et des collectivités locales pour œuvrer dans le domaine de l’eau (transfert de technologies, études et expertise, développement institutionnel, lobbying…), Verseau est une association qui regroupe le Conseil général de l’Hérault, une grosse partie des instituts des sciences de l’eau de Montpellier, la compagnie BRL, Swelia, etc…

C’est aussi un sous-traitant de bureaux d’études commerciaux extérieurs. Sur une question au coeur des rapports de force régionaux, elle fut toujours secouée par des crises financières aggravées par une gestion d’amateur et une absence de fonds propres. Régulièrement remise à flot grâce à des subsides publics, elle replonge immanquablement. Sans jamais réussir sa mission originelle… amorcer une gestion locale de l’eau sereine. Mais la période a changé avec les grands projets d’aménagement régionaux… Il faut des cautions scientifiques d’où l’utilité d’une association-passerelle.

Donnée pour défaillante par sa banque, le Crédit (peu) Coopératif, qui lui coupait sa ligne de trésorerie en 2007, l’association Verseau a pourtant su mettre à profit les financements des autres, à commencer les instituts publics de recherche ou universités, voire agences administratives diverses, comme l’ADEME ou l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée-Corse.

« Avec une perte nette (après impôt) de 20 245 €, pour un chiffre d’affaires global de 518 581€ l’année 2006 marque un recul dans la stabilisation financière de l’Association amorcée depuis 4 ans », prévient le rapport moral annuel. L’année 2007 marque une tension extrême : rupture de trésorerie dès l’été et absence de rentrées en vue (il faut trouver 40% du chiffre d’affaires en 4 mois) malgré le Congrès mondial de l’eau et quelques contrats captifs avec le Conseil Général de l’Hérault, justifiant force prestations de services pour la coopération décentralisée avec le Maroc ou la Tunisie.

Il faut parer vite au redressement et c’est là qu’un urgent fléchage de fonds de la recherche scientifique publique s’organise à plusieurs niveaux : il faut sauver le soldat « Congrès mondial de l’eau », événement majeur pour l’association et la fin de carrière du président Pouyaud mais aussi vitrine des grands projets régionaux.

Préparé dès 2006, cet événement bénéficiait déjà de personnel rémunéré à temps plein par une subvention européenne gérée par Agropolis, avec Verseau comme sous-traitant, en particulier pour la construction du site web du Congrès, sans que le premier en soit informé. Ceci n’empêcha pas Verseau de le refacturer à l’Université Montpellier 2 (UM2), dont chacun sait qu’elle roule sur l’or.

Rebelote en 2007. Soit 16500 euros au moins de rentrées grâce à ce qui s’appellerait une double facturation, facilitée par le fait que le président Pouyaud est aussi IRD et Maison des Sciences de l’Eau/UM2 tout en étant Verseau, comme son associé scientifique Chevallier, co-administrateur de Verseau, et chercheur IRD à la MSE. Pas sûr que la Commission européenne apprécie.

L’expert-comptable de Verseau, M. Didier Colin, n’y a vu que du feu, pourtant il est aussi… commissaire aux comptes du-dit projet euro-méditerranéen géré par Agropolis et sous-traité à Verseau, sans que l’administration d’Agropolis ne réagisse. Juge et partie, certes mais conception tolérante de la notion de conflit d’intérêts. Pendant ce temps-là, le vrai commissaire aux comptes de Verseau, Michel Comte, s’arrache les cheveux : ces travaux ont-ils été faits ? Et facturés quand et à qui ? Comment certifier la sincérité des comptes ? Question de détail car Verseau est aussi membre du Conseil d’administration d’Agropolis, ce qui a permis de débloquer un petit supplément de 20 000 Euros en 2007 toujours sur le même projet euro-méditerranéen.

Il faut dire que Colin est un expert en la matière : le Midi Libre révélait en mars 2007 que le juge et le fisc avaient perquisitionné son cabinet et scanné son ordinateur retrouvant des contrats anti-datés octroyant d’exorbitantes indemnités de rupture de contrat à verser par la Région au couple qui exploitait la Maison du Languedoc à Barcelone pour le compte de Prodexport, une émanation de la Région Languedoc-Roussillon, dont le staff adoubé par le président d’alors Jacques Blanc a été viré (Affaire Pouzilhac) lors de l’arrivée du nouveau président, Georges Frêche, en 2004. Poursuites pénales en cours pour gestion indélicate. Manque de chance, Colin mange à tous les rateliers, y compris à celui du Conseil général… socialiste, grand protecteur de Verseau. Et comme c’est la guerre de leadership sur l’Hérault entre son président, Vézinhet, et Frêche, par ailleurs président de l’Agglo de Montpellier, on craint les règlements de comptes après les sénatoriales avec leurs deux listes PS concurrentes qui vont faire un tabac.

Autre ficelle utilisée par le président de Verseau pour soulager la trésorerie à défaut du budget : mettre une partie du personnel en congés sans solde pendant un an et… le faire embaucher en CDD par son institut IRD sur son propre programme de recherche en glaciologie en Asie Centrale, nommé Jayhun, en prétextant l’utilité extrême de traduire du Russe des bases de données chiffrées (?) alors que l’on touche à la fin du programme. Sans doute pour utiliser des reliquats. Gageons que les partenaires allemands ou anglais n’auront point été avisés. Quant aux Tadjiks, Ouzbeks et autres Kirghizes, ils ont d’autres chats à fouetter. Heureusement que la recherche publique est riche… et financée sur un programme INCO par l’Europe, laquelle doit se féliciter de sauver de la faillite de si indispensables institutions.

Rebelote sur un autre programme, le Basin Focal Project Volta, logé à la Maison des Sciences de l’Eau à l’Université Montpellier 2, mais financé par l’IRD en contrepartie française dans le cadre d’un « challenge programme international », et qui financera Verseau pour des travaux de réécriture et de synthèse de… travaux d’étudiants un peu hasardeux sur « l’eau, la pauvreté, l’agriculture pluviale,… » en se demandant pourquoi les paysans sahéliens n’arrivaient pas à utiliser correctement l’eau. La recherche de pointe, en somme. Nul doute que Mme Valérie Pécresse sera convaincue et ne manquera pas d’attribuer le label « Pôle de compétitivité Eau » à notre glorieuse équipe des sciences de l’eau montpelliéraine.

Pourquoi ne pas profiter non plus des relations politiques locales pour gratter quelque subside public complémentaire? En utilisant les règles de marché en gré à gré, c’est tout à fait possible grâce à la procédure allégée de commandes d’études de l’ADEME Languedoc-Roussillon, plafonnée à 4000 euros pièce, organisme dont les deux directeurs sont engagés en politique locale avec des résultats plus ou moins heureux aux municipales de Villeneuve les Maguelonne ou Pérols. Mais 4000 euros, c’est peu. Alors trois notes de synthèse sur les énergies renouvelables en Mer Noire ont permis de dégager le triple. A quand une note de synthèse des notes de synthèse ?

Grâce à ce genre d’artifices, le président de Verseau a pu démontrer que le Crédit Coopératif faisait vraiment preuve de mauvaise volonté. Gageons que demain il fera de même avec l’agence de moyens AIRD qui, logée à l’IRD, est sensée co-financer les programmes de recherche internationaux des divers instituts (INRA, INSERM, IRD, CNRS, IFREMER…).

Combien a coûté le Congrès mondial de l’eau ? Et qui a payé ?

Le budget total avoisinerait les 800 000 euros. Avec des tarifs européens à 500 euros et 200 pour les participants du Sud, on peut estimer les recettes pour 700 participants, dont 300 du Sud, à 260 000 Euros, plus quelques recettes diverses (espaces publicitaires).

Des subventions ont été votées ou octroyées : collectivités locales et régionales, 200 000 ; agence de l’eau, 50 000 ; instituts publics de recherche, 86 000 ; entreprises privées, 70 000. Total recettes : 666 000 Euros. Déficit : environ 143 000 Euros.

Alors qui a payé ? L’IRD et l’ADEME mais avec des bouts de ficelle sous couvert d’études ou expertises pour ne pas dire qu’ils subventionnaient encore plus le Congrès ou bien Verseau.

Pour un montant équivalant grosso-modo au trou de 2007, soit environ 140 000 Euros.

On attend la publication des vrais chiffres.

Quand on sait que les subventions d’événements sont plafonnées dans les instituts scientifiques à 12 000 Euros, il y a justement de quoi sauter… au plafond.

Et le coût de la com ?

Heureusement que la communication de la Région et du Conseil général ont matraqué pendant deux mois que « notre corps était composé à 65% d’eau…et qu’ils y pourvoyaient », la science seule n’aurait jamais pu nous convaincre.

En plus, grâce à cette assommante campagne de presse, les Languedociens ont appris la menace réelle de « l’eau calcaire » (sic ![9]) et de « la salinisation des nappes côtières » provoquée par les surpompages des campings, golfs et hôtels du littoral dans un contexte où l’Etat a abandonné toute prérogative de contrôle avec la mirifique promesse de l’eau du Bas-Rhône qui va régler tous les problèmes mais empêche les acteurs de l’eau de s’auto-organiser, démoralisant chaque jour un peu plus les petits élus locaux[10]. Mais de çà, point de bruit.

Des précédents fâcheux.

Ainsi, un audit interne d’Agropolis International[11], réalisé par les experts Jacques Solié (ENSAM) et Jean-François Renard (CIRAD) en 2006, sur la gestion d’un projet euro-méditerranéen de gestion de l’eau financé par la Commission européenne mettait en évidence après trois ans de négligence de son directeur général le fait que « l’association Verseau s’était servi sur le projet » dont profitait sans délégation de signature son chargé de mission Eau, ancien directeur international de Verseau, Michel Soulié, ingénieur de recherche de 2ème classe de l’université Montpellier 2. Il en profita entre autres pour y embaucher son épouse sous son nom de jeune fille alors qu’elle était employée par… Verseau et pour y flécher facturation de services et d’expertises, sans en référer à sa hiérarchie. L’affaire se termina presque mal pour Agropolis qui perdit près de 700 000 euros, mais sans aucune sanction pour le responsable des dégâts, bien protégé par ses mentors régionaux socialistes. A moins qu’il ne détienne quelque dossier brûlant.

Déjà, un rapport confidentiel du Ministère des Affaires Etrangères dénonçait sur plus de 7 pages détaillées en juillet 2004, à la suite d’un colloque à Agropolis, « l’absence de valeur ajoutée de ses subventions (plus de 130 000 euros) pour une étude de faisabilité d’un projet d’observatoire de l’irrigation en Méditerranée » réalisée par l’IME, Institut Méditerranéen de l’Eau basé à Marseille, et administré entre autres par le même ancien directeur international de Verseau, Michel Soulié, aux côtés de Loïc Fauchon, le PDG de la SEM, Société des Eaux de Marseille, filiale à parts égales de Veolia et Lyonnaise des Eaux. Sans suites.

Une habitude de la maison ?

Cette association très institutionnelle qu’est Verseau a longtemps été dirigée par le Directeur de l’Eau et de l’Environnement du Conseil Général de l’Hérault, Serge Miquel, aujourd’hui vice-président de Verseau et alors secrétaire général jusqu’en 2000. A ce titre il a ainsi embauché l’épouse de l’Inspecteur Général Honoraire des Ponts et Chaussées et membre de l’Inspection Générale de l’Environnement, Claude Lefrou, ancien directeur du BRGM[12] et d’agence de l’eau, mais inamovible trésorier de Verseau. La dame Lefrou a eu ainsi l’honneur d’être l’aide documentaliste à temps partiel la mieux payée de France, avec statut cadre, pendant 4 ans de 1997 à 2001, histoire de compléter ses points-retraite. Malheureusement licenciée par son trésorier de mari pour cause de banqueroute en 2002. Cela a-t-il permis l’absence d’enquête de la part de l’Inspection Générale de l’Environnement lors de la destruction de la Source des Cent Fonts par le même Miquel ? Lequel assurait ses grands dieux avoir trouvé un gisement d’eau inépuisable, mal conseillé qu’il était par une certaine intelligentsia montpelliéraine de l’eau bien connue de Verseau, puisqu’elle en fait partie. L’aubaine aquatique s’est révélé « pipi de moineau » malgré la production de données pseudo-scientifiques fort opportunes pour contrarier les écolos récalcitrants. Personne ne fut convaincu.

Un précédent familial :

Le rejeton Pouyaud, lui aussi chercheur à l’IRD, en ichtyologie a été au cœur d’un petit scandale scientifique international en 1999-2000. Afin d’apposer son nom de « découvreur » d’une nouvelle espèce de Coelacanthe en Indonésie, ce poisson préhistorique très rare, il n’a pas hésité à … utiliser la photo du Coelacanthe d’un chercheur américain qui a eu la surprise de la découvrir dans une prestigieuse revue scientifique américaine. Vérification faite au scanner, il s’agissait bien du même. Carton rouge, chez les ichtyologues, spécialistes des poissons. Mais l’avis de découverte est toujours sur le site web de l’IRD.


[1] International Water Resources Association.

[2] Midi Libre, 3 Sept. 2008.

[3] Il s’agit de la troisième tentative de canal du Languedoc, les deux dernières étant aussi prétextées par la prétendue menace de pénurie d’eau structurelle de Barcelone, dont les Espagnols et Catalans n’ont finalement pas voulu.

[4] Institut Languedocien de l’Eau et de l’Environnement, Institut Fédératif de Recherche.

[5] Créée il y a 20 ans pour rapprocher les universités techniques des entreprises du secteur Eau et des collectivités locales afin de valoriser les résultats de la recherche.

[6] Sur un site que l’ancêtre de Veolia, la Compagnie Générale des Eaux, avait abandonné en 1992, faute d’un débit suffisant.

[7] Midi Libre, 4 sept. 2008.

[8] Institut de Recherche sur le Développement, ancien ORSTOM.

[9] Midi Libre, 1er Sept. 2008.

[10] Comme le président du Syndicat Mixte de la nappe de l’Astien, vers Agde.

[11] Qui regroupe une quarantaine d’établissements publics de recherche, d’enseignement, des collectivités et des organisations socio-professionnelles.

[12] Bureau de Recherches géologiques et Minières.

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