Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/11/2010

Bulletin Rotary Club Sète Doyen Novembre 2010, Projets pour le Port

http://issuu.com/pidudu/docs/bulletin_1011b

Conférence de Jean-Loup Bertret, directeur de l'EPR Sète Port Sud de France, sur la situation et les perspectives du port. régression de son activité depuis l'arrêt de la raffinerie de Frontignan (8 millions de tonnes étaient alors traitées).

Pour renverser cette situation. Le programme d'investissement sur 10 ans pour relancer l'activité du port est de 200 millions d'euros au niveau de la région et de 130 millions d'euros au niveau des opérateurs, sommes auxquelles s'ajouteront 100 millions d'euros pour la réhabilitation du canal de Sète au Rhône.

Le Rotary club de Sète Doyen a reçu jeudi 14 octobre Jean-Loup Bertret, qui a fait une passionnante conférence sur la situation et les perspectives du port de Sète.

Diplômé de l'École Polytechnique et de l'École des Ponts et Chaussées (E.N.P.C.), Jean-Loup Bertret, aujourd'hui âgé de 54 ans (fin 2010), a débuté sa carrière dans le secteur maritime en 1982 comme chef de projet informatique à la C.G.M. Le Havre avant de prendre, au siège social de la C.G.M. à Paris, la responsabilité du contrôle de gestion et de la planification du Groupe C.G.M.

En 1990, il a rejoint l'équipe de direction de la S.N.C.M. à Marseille comme Directeur Général Adjoint puis Directeur Général Délégué à partir de 2001.

En 2003 il a pris le poste de Directeur Général de Sudcargos, filiale de SNCM et SDV dédiée au transport maritime de fret (roulant et conteneurisé) entre le Sud-Europe et le Maghreb.

En 2006, il est revenu à la SNCM à la faveur de la privatisation de la Compagnie comme Conseiller du Président Directeur Général spécialement en charge de la réponse à l'appel d'offres pour le nouveau contrat de Délégation de Service Public maritime entre Marseille et la Corse.

Le 1er janvier 2008, il a pris la direction de l'Etablissement Public Régional Port Sud de France nouvellement créé par la Région Languedoc Roussillon pour assurer la régie déléguée du port de commerce et du port de pêche de Sète (assez rapidement l'EPR devrait aussi prendre la main sur le port de plaisance).

Le deuxième port de commerce français en Méditerranée (très loin) derrière Marseille (3 millions de tonnes contre 100 millions) subit une

M. Bertret a ainsi rappelé que le port a : des capacités d'accueil performantes avec 8 terminaux, 3.500 m de quai linéaire, une capacité d'accueil de navires jusqu'à 242 m, 80.000 m² d'entrepôts et plus de 20.000 m² d'aires de stockage pour conteneurs. un bon outillage pour les conteneurs (2 portiques installés et 2 à 3 en prévision) et le vrac (9 grues de type Mague, Peiner, Caillard et Delatre) une bonne organisation spatiale avec, d'est en ouest, les terminaux agro-industriel, conteneurs, voitures, fruitiers, vrac, passagers et croisière

Les autres atouts du port sont ses connections aux réseaux routiers, ferrés et aux voies d'eau ainsi qu'un environnement logistique favorable. Ce qui permet d'envisager l'avenir de façon plutôt optimiste bien que l'activité reste essentiellement du vrac liquide (produits pétroliers).

Photo du futur terminal conteneurs

 

Bulletin novembre 2010 site internet: http://rotarysete.ning.com/

4/8 Actions Marketon 2010 : 36 promesses d'embauches le 21 octobre Gérard Naudin a rendu compte au cours de l'apéritif du 21 octobre du Marketon (une opération de recherche collective d'emploi pilotée par le Comider (Comité pour le Développement de l'Economie Régionale Languedoc-Roussillon) avec le soutien des Rotary et Lions Clubs locaux) qui venait d'avoir lieu à partir de la CCI en direction des entreprises du bassin de Thau. Moins de candidats à l'emploi se sont présentés que l'an passé où 29% des participants avaient trouvé un emploi dans les 2 mois suivants l'opération et de nombreuses entreprises répertoriées sur le bassin de Thau ne sont plus en activité. Toutefois 36 promesses d'emploi ont pu être recueillies par les 44 participants qui ont reçu un accueil positif des chefs d'entreprises rencontrés en dépit des difficultés conjoncturelles sinon structurelles (forte proportion de cessation d'activité depuis l'an passé). Une nouvelle fois Pôle Emploi n'a pas été réactif. Le dossier de presse du Marketon 2010 est consultable à l'adresse internet : http://www.comider.org/images/pdf/docmarket hon/resultatsmarkethon2010.pdf

8/8 site internet:

http://rotarysete.ning.com/ --

Tags: bertret, bulletin, lesieur, rotary, sete -- Description: billetin novembre 2010

02/11/2010

INSSET - Université de Picardie Jules Vernes

TRAFICS PORTUAIRES http://www.insset.u-picardie.fr/site/Trafics_portuaires

Sète veut devenir un port à rayonnement international

02/11/2010

Redynamisé depuis sa reprise en main par la région Languedoc-Roussillon, le port de commerce de Sète continue de voir son trafic augmenter.

Sur les 10 premiers mois de 2010, les volumes traités ont augmenté de 5%, et même de 28% pour le seul mois de septembre.

De quoi satisfaire la direction du port, qui entend poursuivre ses efforts pour attirer de nouveaux clients. Dans un marché très concurrentiel, le double maître-mot, à Sète, est fiabilité et performance. « Le port de Sète a une véritable carte à jouer pour attirer de nouveaux trafics à forte valeur ajoutée et notre ambition est clairement d'assurer à nos clients fiabilité et performance. Aujourd'hui des entreprises investissent sur le port, et notre devoir et de les accompagner du mieux possible afin de permettre au port de Sète de devenir un port à rayonnement international », explique Arnaud Rieutort.

Pour le directeur commercial du port de Sète : « Nous sommes un accompagnateur et un facilitateur de services pour nos clients chargeurs et logisticiens. Notre but est avant tout de nous distinguer par rapport à nos concurrents pour inciter les opérateurs de la chaîne logistique à utiliser les services du Port de Sète et y rester. Pour cela, nous menons un travail collectif avec l'ensemble des entreprises de la communauté portuaire. Notre rôle est de permettre aux clients de trouver, avec les entreprises locales, des solutions logistiques à leurs besoins ».

Le port de Sète compte s'appuyer sur les nouvelles perspectives de développement offertes par les investissements décidés dans le cadre de son plan stratégique.

Il s'agit, notamment, d'accroître les trafics en matière

  • de vrac,
  • de voitures neuves,
  • de passagers,
  • de conteneurs
  • ou encore de fruits et légumes.

« Sur ces différents segments, nous démarchons régulièrement les principaux armateurs et opérateurs du monde de l'Amérique latine à l'Asie sans oublier l'Afrique du nord. Le port en récolte déjà les premiers fruits avec l'arrivée récente non seulement de plusieurs armements mais aussi de nouveaux transitaires et consignataires qui vont renforcer l'attractivité du port de Sète », explique Arnaud Rieutort.

Axe essentiel pour le développement de la place, le renforcement des moyens liés au marché du conteneur est à l'ordre du jour. Un nouveau portique de 60 tonnes vient d'être installé à Sète et le port va lancer, avec le support de la région Languedoc-Roussillon, la construction d'un nouveau quai en eau profonde capable d'accueillir des porte-conteneurs de 5 à 6000 EVP (Equivalent Vingt Pieds, taille standard du conteneur) dès 2014.

« Le développement de cette filière logistique peut s'appuyer sur les atouts de la communauté portuaire : une main d'oeuvre qualifiée, un véritable savoir-faire, une administration des douanes réactive, des services portuaires performants et très professionnels », estime le directeur commercial.

Le port mise aussi sur ses atouts en matière de dessertes terrestre, ferroviaire et fluviale.

La région, l'Etat et Voies Navigables de France (VNF) investissent d'ailleurs 100 millions d'euros pour la modernisation du canal du Rhône, qui permet d'acheminer des marchandises jusque dans le nord de la France.

27/07/2010

La Région dynamise les ports de Sète et de Port-la-Nouvelle

http://www.regionsmagazine.com/site/articles/languedoc-ro...

Signature d’un nouvel accord avec le groupe Lafarge Ciments

La Région Languedoc-Roussillon redynamise les ports de Sète et de Port-la-Nouvelle, dont elle est propriétaire depuis 2007, en partenariat avec les opérateurs privés.

Des accords ont récemment été signés sur Sète notamment avec Sea Invest (extension du terminal engrais), GF Group (construction d’un terminal fruitier et extension du terminal conteneurs), Centre Grains (construction d’un silo à céréales) et à Port-la-Nouvelle avec Carayon (construction d’un broyeur).

Aujourd’hui, une nouvelle étape est franchie avec un accord régional passé avec le groupe Lafarge Ciments qui se décline sur les ports de Sète et de Port-la-Nouvelle.

  • Sur Sète : alors que la construction de la nouvelle cimenterie Lafarge Ciments s’achève, Lafarge s’engage, aux côtés de la Région qui réalise le grand quai H de 467 m, à installer les équipements ouvrages et outillages nécessaires à l’exploitation du quai pour un montant de 5 M€.
  • Sur Port-la-Nouvelle : une occupation de 3 000 m2 est accordée par le port à Lafarge Ciments. Des silos et des convoyeurs pour un montant de 4,5 M€ ainsi que l’outillage nécessaire au chargement (portique pour un montant de 2,5 M€) seront réalisés sur cette occupation.

Ces différents accords s’inscriront dans la durée jusqu’en 2042 et permettront en particulier l’affrètement d’une ligne de cabotage maritime entre Port-la-Nouvelle et Sète, en substitution de 100 000 poids lourds par an.

01:37 Publié dans Politique locale, Port Sud de FRANCE, Région | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

16/05/2010

En hausse, en baisse, en attente. A revoir …

Midi Libre SETE

Édition du dimanche 16 mai 2010

En hausse LES LOGAN SUR LE PORT.


Si le trafic sur le port de commerce a connu une embellie à la fin du premier trimestre (lire Midi Libre du 30 avril), c'est en grande partie grâce

  • aux engrais conditionnés,
  • à la pâte à papier,
  • au bétail
  • et aux voitures.

    Sur ce secteur automobile, où la hausse du trafic est de 95 % (!) par rapport à 2009, c'est la Logan de Renault, gros succès commercial, qui tient la corde.

En baisse LE SYNDICAT MIXTE DU BASSIN DE THAU

On attend toujours le volet maritime qui permettra de boucler le Scot (Schéma de cohérence territoriale) du Syndicat mixte du bassin de Thau.

Un SMBT financé à 80 % par Thau Agglo, a rappelé Pierre Bouldoire lundi à Sète, en ajoutant que si l'Agglo devait fusionner avec la CCNBT, le SMBT disparaîtrait. Son président, François Commeinhes, appréciera.

En attente L'ÉCLOSERIE D'HUÎTRES

Les mortalités frappant les huîtres juvéniles sont hélas réapparues sur l'étang ces derniers jours.

On sait que pendant ce temps, une sélection est faite au niveau national afin de sélectionner les huîtres les plus résistantes au virus.

En revanche, toujours pas de consensus en vue de la création d'une écloserie qui libèrerait les producteurs locaux du joug de l'Atlantique.

A revoir la Sécurité publique : Boston n'enverra plus ses étudiants à Sète

Édition du dimanche 16 mai 2010

Boston n'enverra plus ses étudiants à Sète

16 élèves architectes avaient passé trois mois pour travailler notamment sur les halles. Mais leur séjour s'est mal terminé...

« Le rythme de vie ici est très paisible. Les gens sont beaucoup plus détendus » , avait confié fin février à Midi Libre Alexandria, l'une des seize étudiant(e)s américains venus passer trois mois à Sète pour plancher, notamment, sur les halles (lire ci-dessous).

Mais la fin de leur séjour aura hélas mis à mal l'image d'une ville indolente. Car le 21 avril au soir, au Lazaret, alors qu'ils rentraient à pied à la Corniche où ils occupaient des studios, huit d'entre eux ont été agressés par trois ou quatre individus ivres, armés de barre de fer. Bilan : deux blessés, l'un à la tête, l'autre à une main (doigt cassé), un portable volé. Aucune plainte n'a été déposée car le groupe a quitté Sète le lendemain même pour ne pas modifier son programme.

Après quelques jours passés à Venise et Turin, les étudiants ont repris l'avion à Münich pour Boston. Où les dirigeants de leur école, le Wentworth Institute of Technology, ont déjà décidé qu'ils n'enverraient plus personne à Sète.

Un coup dur pour Nicolas Westphal, l'architecte qui avait mis sur pied ce premier séjour, censé être reconduit chaque année. Mais il comprend ce boycott : « Il y a un réel problème d'insécurité à Sète. Les étudiants avaient souvent été embêtés le soir quand ils sortaient du local de la rue Général-de-Gaulle où ils travaillaient, et où des individus se livrent à du trafic. Il leur arrivait aussi d'être importunés par des jeunes en scooter à la Corniche. Cette agression a été de trop. Elle a créé un traumatisme. » Et si jamais Boston décidait d'envoyer de nouveaux étudiants l'an prochain dans l'Hérault, « c'est à Montpellier qu'ils seraient accueillis »...

Marc CAILLAUD mcaillaud@midilibre.com

lls ont bossé sur les halles

S'il s'est très mal terminé, le séjour des étudiants américains avait été jusque là « dense et passionnant », souligne Nicolas Westphal. « Il s'agissait d'abord de les immerger dans la totalité de la ville. Ils ont ainsi pu rencontrer beaucoup de monde, élus, artistes, commerçants, etc, se rendre dans différents quartiers, visiter de nombreux bâtiments, des structures sociales, culturelles... »

L'autre volet du séjour, c'était de faire plancher les étudiants sur les halles, dont le bâtiment central fait par ailleurs l'objet d'un projet d'amélioration. « Ils se sont intéressés à reconfigurer l'ensemble formé par les halles, la salle Georges-Brassens et la toiture, en y intégrant une ludothèque-café. Leurs maquettes ont été présentées aux élus et aux services techniques. Ils y ont vu des idées très intéressantes et des pistes à étudier . »

La qualité de leurs travaux aurait mérité meilleure récompense que de mauvaises rencontres...

04/04/2010

Midi Libre SETE - En hausse LA NÉBULEUSE PORTUAIRE

Édition du dimanche 4 avril 2010


En hausse LA NÉBULEUSE PORTUAIRE

Lorsqu'un événement inattendu a lieu sur le port, la recherche d'informations peut débuter par le service du développement qui vous renverra vers la direction des opérations, laquelle vous indiquera la direction générale qui se retournera vers la capitainerie avant que cette dernière ne vous renvoie au service du développement où une messagerie vous répondra.


En baisse LA COMMUNICATION PORTUAIRE

Que se passe-t-il sur le port en général ? Pour ceux qui habitent en surplomb, plein de choses (construction de la cimenterie, du nouveau silo...). Mais quand on pose la question à ceux qui dirigent le port, la réponse est fort intéressante : « On a mis un logo Port Sud de France sur le portail d'entrée. » Ça, c'est de l'info...


En attente LES STATISTIQUES PORTUAIRES

Réalisées tous les mois, elles sont un indicateur du trafic. Mais - est-ce parce que le tonnage global en 2009 correspond à celui de 1948 ? -, toujours est-il que la Région semble moins prompte à livrer des informations en temps réel qu'à annoncer la venue de multiples opérateurs. Pour preuve, aucun chiffre n'a été divulgué pour février et encore moins pour mars.

12:07 Publié dans Bilans, Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

16/03/2010

Nouveau terminal frigorifique sur le port de Sète

Objectif LR - Un nouveau terminal frigorifique sur le port de Sète

5-03-2010
Hérault

L’opérateur portuaire italien GF Group a confié la réalisation de l’entrepôt à un expert en immobilier, le Groupe Salini. À la clef : 200 emplois

http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualites/E-learning-partenariat-logique-entre-Solunea-et-Saba_655.html

Le nouveau terminal frigorifique est destiné à recevoir de la marchandise de navires et à en assurer la manutention ainsi que le transit, à l’horizon 2011.

Les perspectives sont importantes à en croire son président, Antonio Orsero :
« À Sète, nous espérons rapidement monter à 400 000 tonnes de fruits et à 200 000 conteneurs, voire 300 000. »

Le projet pourrait créer près de 200 emplois d’ici à 5 ans.

Le Groupe Salini, qui s’est imposé sur le marché du bâtiment clé en main dans l’immobilier d’entreprises, a remporté l’appel d’offres pour ce bâtiment de 20 200m2 sur le port de Sète.

En Languedoc-Roussillon, la société (100 salariés et 40 M€ de CA en 2009) a déjà réalisé l’entrepôt frigorifique du Lidl de Béziers.

Crédit-photo : Groupe Salini

Midi libre SETE :  Le groupe Salini construira le terminal frigorifique

Édition du mardi 16 mars 2010

RAPPEL : La société spécialisée dans l'immobilier d'entreprise a remporté l'appel d'offres de GF Group pour bâtir un entrepôt de 20 200 m 2

Le groupe Salini (une centaine de salariés, 40 M€ de CA en 2009) vient de remporter l'appel d'offres pour la construction du terminal frigorifique de GF Group sur le port de Sète.

  • Cet entrepôt de 20 200 m 2 , qui devrait être érigé en 2011, permettra de recevoir de la marchandise en palettes et en conteneurs et d'assurer la manutention et le transit, à l'import et à l'export.
  • Le groupe fondé en 1965, et dirigé par les frères Philippe et Stéphane Salini, possède une entité, DMS, reconnue dans la conception et la réalisation de sites logistiques dédiés au stockage.
  • A noter que dans ce projet figure un volet environnemental, l'installation d'une centrale photovoltaïque sur le bâtiment qui permettrait environ 2 200 MWH par an, l'équivalent de la consommation annuelle d'une ville de 2 000 habitants.

Côté GF Group, une société, Reefer Terminal Sète (RTS), a été créée pour assurer l'exploitation du nouveau site. Antonio Orsero, le président de GF Group, a rappelé récemment à une agence de presse qu'il espérait « rapidement monter à 400 000 tonnes de fruits et à 200, voire 300 000 conteneurs » et générer « à cinq ans, environ 200 emplois ».

Pour la petite histoire, Salini a déjà réalisé un entrepôt frigorifique dans l'Hérault, à Béziers.
Il s'agit d'une plateforme de 36 000 m 2 destinée à une activité de logistique et de stockage de produits alimentaires et non alimentaires pour Lidl. Et là aussi, avec une centrale photovoltaïque sur le bâtiment.

13/03/2010

SETE - Port« Nous, on veut laisser quelque chose aux jeunes »

Midi Libre SETE - Édition du samedi 13 mars 2010

« Nous, on veut laisser quelque chose aux jeunes »

DR

VOS PAPIERS :

Nom : Sevilla Prénom : Didier
Age : 52 ans
Profession : grutier
Signe particulier : entré à la CCI en 1977, le délégué syndical CGT de Port Sud de France travaille sur le port depuis 1981

Nom : Coignat Prénom : Roger
Age : 52 ans Profession : technicien administratif
Signe particulier : ce délégué syndical FO de Port Sud de France a commencé comme magasinier sur le port en 1977

Nom : Mattia Prénom : Marc
Age : 54 ans
Profession : grutier
Signe particulier : délégué du personnel CGT de Port Sud de France, il a débuté en criée en 1975 avant de rejoindre les grutiers du port de commerce

A quand remontent vos premiers souvenirs du port de commerce ?
Marc Mattia :

A 1979. Nous étions alors 41 grutiers, contre 24 aujourd'hui. Il y avait beaucoup de conteneurs de marchandises diverses, des hangars, les grues étaient alors quai Riquet... Et près de 500 dockers.
Didier Sevilla :
Je me souviens surtout de Cayenne pour l'importance du vrac : le soufre, la bauxite et les vins, la cuverie tournait à plein régime. Et les bestiaux, bien sûr.
Roger Coignat :
En 1977, le trafic était de 5 millions de tonnes et 300 personnes travaillaient pour la CCI entre concessions pêche, commerce, formation et soutien au commerçants. J'étais basé à Cayenne, où se trouvaient les ateliers. On travaillait là ainsi qu'au Mas Coulet, au quai d'Orient, sur le quai A et à l'ancien silo à phosphates qui se situait au niveau de la gare Orsetti.

Quels furent, selon vous, les premiers signes du déclin ?
Marc Mattia
:
Quand on a perdu Merzario, en 1980. Cette compagnie italienne faisait beaucoup de conteneurs. Mais nous avions aussi beaucoup de ro-ro (roll on, roll off) car en ce temps-là, il n'y avait pas de portique.
Didier Sevilla :
Ce fut le désengagement de l'Etat par rapport aux investissements, qui a coïncidé avec la perte des trafics. En 1984, on a fini par obtenir un portique à conteneurs... Mais Barcelone en avait déjà dix ! Aujourd'hui, nous avons un port géré par une Région qui a la volonté et les moyens. Mais tout est à reconstruire.
Roger Coignat :
Le port est resté florissant jusqu'au début des années 1980. Quand je suis rentré, tout allait bien. Mais quand la Mobil a fermé, en 1983, nous avons perdu un milliard de centimes de francs de retombées issues de la raffinerie. Et tout ce qui tournait autour des deux postes pétroliers et du sea line. Puis le tonnage des bateaux s'est fortement accru et en face, nous n'avions pas le matériel pour répondre présent.

Comment avez-vous vécu la reprise du port par la Région ?
Didier Sevilla
:
Le 31 décembre 2007, on a été posés devant la porte de la Région sans autre forme d'explication. Au départ, on aurait préféré une co-gestion entre CCI et Région. Et pour cause : quand EPR (l'Etablissement public régional) est arrivé, ils ont dénoncé la convention collective et les accords locaux. C'est ce que nous avons renégocié durant 18 mois avec succès, et signé en janvier 2010. Maintenant, c'est la paix sociale, on est arrivé à se comprendre. Mais on n'est ni plus gentil ni plus couillon qu'ailleurs : les engagements pris par l'EPR et par son personnel sont respectés, c'est tout.
Marc Mattia :
C'est vrai, c'était l'inconnu, mais avec les budgets et les ambitions annoncés, on n'y voyait que des bénéfices.
Roger Coignat :
Au départ, je l'ai mal vécu, d'autant que je faisais partie du conseil portuaire et que, bien avant que la Région arrive, nous avions déjà frappé à toutes les portes. C'était sous Jacques Blanc. On ne comptait pas se laisser faire. On a dit à la Région : si vous mettez le bordel à Sète, on le mettra à Montpellier. Puis on a réglé nos problèmes internes à la CCI et la loi de décentralisation est arrivée. Mais à la base, la Région ne voulait pas reprendre le port... Enfin, ce fut quand même une déchirure, on a tous frôlé le chômage. Fin 2007, 67 salariés étaient transférés de la CCI vers l'EPR...

Un peu plus de deux ans se sont écoulés depuis. Le port vous semble-t-il revigoré ?
Roger Coignat :
Le trafic portuaire dépend de beaucoup de choses. Entre un projet et sa mise en oeuvre, il faut beaucoup de temps. Sur un port, tout est plus long, d'autant que nous avons un impératif de renouvellement du matériel. Regardez : GF Group, ça fait deux ans qu'on en parle, mais ça ne se fera pas avant 2011. Il y a l'obligation d'appel d'offres international et, pour monter un portique, c'est 14 mois de travail. Nous retenons en tout cas la volonté qu'il y a de redresser le port.
Marc Mattia :
A mon avis, il faut encore attendre pour juger des résultats... Mais depuis trois ans, les armateurs reviennent vers le port de Sète, et la paix sociale y est pour beaucoup. Avant, on ne parlait que licenciements.
Didier Sevilla :
Ce qui est déplorable, c'est que chaque fois qu'une m... tombe, ca tombe sur nous, le port. On fait du trafic de bestiaux, on nous dit que les vaches, ça sent, puis que la bauxite, c'est rouge, que le charbon, c'est noir...

Justement, comment avez-vous perçu la manifestation de samedi contre Agrexco ?
Didier Sevilla :
Franchement, 1 200 personnes pour une manif' nationale... Il y avait plus de monde aux puces de Marseillan. Et il faut être clair, GF Group est un armateur qui compte seulement Agrexco parmi ses clients. Agrexco lui fournit certes 40 % de son fret, mais cela ne signifie pas que 40 % du fret vient des territoires occupés (lire aussi ci-dessous). Alors nous, on respecte la cause palestinienne, mais ces opposants-là ne nous ont même pas appelés pour prendre des informations sur GF Group. Je languis que les élections régionales soient passées, et que le meilleur gagne. Car après, tous seront là pour couper le ruban, même les opposants d'aujourd"'hui. Et GF Groupe, ce n'est pas Agrexco.
Roger Coignat :
Nous n'entrons pas dans des considérations politiques. Nous voulons voir le port se développer. Si on dépasse les 4 millions de tonnes de trafic, ça va créer de l'emploi. Il est certain que l'arrivée de GF Group va générer l'arrivée de nouveaux clients, d'autant que la paix sociale règne sur le port. Quant à la manifestation, je ne comprends pas pourquoi ils sont venus là avec les drapeaux d'un pays (la Palestine, Ndlr). Nous avons là une campagne anti- israélienne et nous n'avons pas à entrer dans le champ...
Marc Mattia :
Il faut penser aux retombées pour Sète, alors même que la pêche est en difficulté. Tous ces projets sur le port, c'est l'assurance d'un train de vie pour la ville. Et nous, on veut laisser quelque chose aux jeunes.

Photos Vincent ANDORRA

Recueilli par Patrice CASTA

10:49 Publié dans Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

10/03/2010

Econostrum 10/03/2010 Les ports de Méditerranée redéfinissent leurs hinterlands

Les 10 et 11 mars 2010, le Grand port Maritime de Marseille a accueilli ses homologues de Méditerranée dans le cadre du projet européen Med. Durant deux jours, représentants portuaires, universitaires et régions de Méditerranée ont planché sur la façon de mieux appréhender leurs hinterlands et la façon de capter de nouveaux flux.

Antonio Grasso, coodinateur du projet Backgrounds et  Nicola Gambi, assistant technique. (Photo N.B.C)

Antonio Grasso, coodinateur du projet Backgrounds et Nicola Gambi, assistant technique. (Photo N.B.C)

MEDITERRANEE. Identifier et quantifier les marchandises qui gravitent autour des ports et faire en sorte qu’elles empruntent la voie maritime plutôt que les transports terrestres. Toutes les places portuaires, à quelque chose près, ont les mêmes préoccupations. C’est la raison pour laquelle, les ports de Méditerranée, fédérés sous la bannière du projet Backgrounds (l’arrière-port en anglais) qui dépend du programme européen MED, ont décidé de s’attaquer ensemble à cette problématique lancée en avril 2009 sous l’égide la région Sicile.

Les partenaires ont tenu les 10 et 11 mars 2010 à Marseille leur troisième réunion de travail.
Au total, une vingtaine de représentants parmi lesquels le port de Koper, l’autorité portuaire de Patras, le Centre de Recherche et de technologie de Grèce ou encore l’Institut portuaire d’études et de coopération Feports basé à Valence.

http://www.econostrum.info/Les-ports-de-Mediterranee-rede...

Nathalie Bureau du Colombier

Jeudi 11 Mars 2010


Tags : Alexandre Antonakas, Backgrounds, Centre de Recherche et de tech, Feports,Institut portuaire d’études et, Julio Martinez Alarcon, Koper, Patras, port de Marseille-Fos, Valence.

06/08/2009

Midi Libre Sète 5/8 - Port - La colossale remise à niveau du site est engagée

Édition du mercredi 5 août 2009

DR

V. DAMOURETTE

Le conseil régional prévoit d'investir 200 M€ avant 2018

Ce n'est pas encore spectaculaire, mais un an et demi après sa prise en mains par la Région, le port de commerce a commencé sa mue :

  • voirie remise en état,
  • mise en place progressif de pôles identifiés
    - passagers à l'ouest,
    - marchandises diverses au centre
    - et vracs et agroalimentaire à l'est...

« La Région crée les conditions indispensables pour le redémarrage du port. Les armateurs commencent à sentir le changement », assurait hier matin Jean-Baptiste Giordano, vice-président délégué aux ports, lors d'une visite des chantiers en cours, organisée par la Région.

Accompagné d'Yves de Montgolfier, directeur des opérations portuaires à l'établissement public régional Ports Sud de France, Jean-Baptiste Giordano n'était pas peu fier de mettre l'accent sur les gros investissements déjà visibles :
- ici l'ossature de la future usine de clinker de Lafarge, en cours de construction ;
- là, le squelette des nouveaux silos qu'érige la société Centre grains à deux pas de l'usine Saipol ;
- ou encore le réaménagement de l'aire d'embarquement des passagers de la gare Orsetti. Un site modernisé qui, depuis juin, peut accueillir deux ferries en même temps.

Mais ce qui ravit plus encore l'élu régional est à venir. Investissements régionaux et privés, plusieurs fois éventés ces derniers mois, sont répétés. Ainsi, d'ici fin 2010, le bout de quai H construit par Lafarge sera prolongé par la Région de 450 m. Il sera destiné aux marchandises diverses et aux conteneurs et équipé de deux portiques. C'est là qu'accosteront les bateaux du groupe Orsero, futur exploitant du terminal fruitier. Ce dernier devrait d'ailleurs, dès octobre, lancer la construction, à côté de Lafarge, de son frigo. Il investira 25 M€ et la Région 45 M€ d'ici 2015.

En face, le terminal vraquier et agroalimentaire doit également évoluer. Avant la fin d'année, la Région va débuter l'allongement du quai J, à l'ouest de l'usine Saipol. Il sera équipé d'un portique supplémentaire et d'un poste à péniches. Le coût pour la région est de 7,5 M€. Quant au futur centre céréalier en construction, il sera accessible, avant la fin de l'année, par l'entrée Est du port. Les 1 M€ nécessaires à la construction d'une nouvelle route ont été votés par la Région en début d'été.

Longtemps assoupi, le port amorce ces derniers temps, un petit réveil. Mais il ne suffit pas jusqu'ici, à infléchir la baisse des trafics.

Jean-Pierre SOUCHE

24/06/2009

Translog Sud de France - Zones dédiées à la logistique et infrastructures

Identification et pérennité des zones logistiques

http://translog-suddefrance.eu/identification.et.perennit...

Projets

http://translog-suddefrance.eu/espace.projets-135.php

31/03/2009

Extraits de la lettre M du 31/03/2009 - La méthode Frêche pour booster le port de Sète

Pour doubler, à terme, le trafic du port de Sète (3 millions de tonnes en 2008, - 6 %), Georges Frêche dévoile le 25 janvier 2009 quatre axes forts :

  • gestion intégrée,
  • développement des capacités logistiques,
  • relance de l'activité conteneurs
  • et transfert du réseau ferré situé sur la zone portuaire de RFF à la Région L.-R.

Sur la gestion du port : « Au départ, je pensais que l'Établissement Public Régional Port Sud de France était une solution transitoire. Cela pourrait être la solution définitive », a déclaré Georges Frêche.

Concernant le projet de zone logistique : « Sans les élus de Thau Agglomération, on ne peut rien faire. La Région est en train d'acquérir 130 ha, mais nous avons besoin de 170 ha supplémentaires. Je fais un appel aux maires des communes situées dans un rayon de 30 km autour du port de Sète. »

Sur le trafic conteneurs : « C'est la logistique de marchandises la plus créatrice d'emplois à terme, quatre fois plus que le trafic de vrac solide et deux fois plus que le trafic de vrac liquide à tonnage équivalent. ».

Sur le réseau ferré : « J'ai dit à Hubert du Mesnil, président de RFF (lors de sa venue le 16 février 2009, la veille de l'inauguration des installations terminales de Perpignan, ndlr) que je ne mettrai pas un sou sur le contournement de Nîmes et Montpellier et sur la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan tant qu'il ne m'aura pas donné les lignes de chemin de fer situées à l'intérieur du port de Sète (). On ne peut pas faire un port international à Sète si on n'est pas reliés à la voie ferrée. C'est une évidence. »

Source : La Lettre M.

Parution : 31/03/09

22/01/2009

Midi Libre SETE 22/01/2009 "Fruits & légumes Carmel attendus à Sète"

Édition du jeudi 22 janvier 2009

Photo V.A

L'arrivée du groupe AGREXCO, principal importateur israélien de produits agricoles, créerait entre 50 et 100 emplois et l'embauche de 50 dockers.

Tout le monde connaît les produits CARMEL, une marque du groupe AGREXCO, principal exportateur israélien de produits agricoles (fruits, légumes, fleurs). Eh bien ce groupe, un mastodonte dans le secteur, aurait décidé de s'installer « d'ici deux ans » sur le port de Sète (Hérault). En déménageant sa ligne de livraison qui se trouve actuellement à Marseille (Bouches- du-Rhône).

Port Sud de France, l'établissement public qui gère la place portuaire sétoise, pour le compte du conseil régional, avait lancé un appel à projets à l'automne dernier auquel Agrexco avait répondu.

Des coûts relativement bas et une paix sociale pérenne sont les grands atouts du port de Sète qui est en passe de détrôner son grand voisin marseillais, dont les dockers disent redouter, rien de moins, une baisse de 15 % de leur activité (lire ci-dessous).

« Cette arrivée d'AGREXCO apportera entre 50 et 100 emplois directs au port de Sète sans oublier de la cinquantaine de dockers que cela fera travailler », confie Michel Liguori, responsable CFDT du port sétois. De plus, un protocole d'accord  avec les syndicats aurait été signé avec l'armateur. Plusieurs opérateurs évoquent un trafic de 800 000 tonnes / an en « vitesse de croisière » soit une hausse inespérée de 30 % de la totalité du trafic sétois.

Du côté d'AGREXCO , le responsable de la logistique, joint par téléphone, Jean-Pierre Pachy, a confirmé hier soir la nouvelle du bout des lèvres, sans en dire davantage. « Je vais contacter ma direction à Tel Aviv », a-t-il expliqué. Dans l'entourage du président Georges Frêche, on ne confirme ni ne dément cette arrivée. « Les discussions se poursuivent avec ceux qui ont répondu aux appels à projets », dit-on simplement.

Cette annonce intervient deux mois après que Georges Frêche, président de la région, eut promis un plan d'investissement de 200 M € sur dix ans pour dynamiser le port sétois, dont 11 M € ont déjà été investis.

12:39 Publié dans OGM, Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : port sud de france | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

13/11/2008

Midi Libre 12/11/2008 « Sète doit être le port du Languedoc-Roussillon »

LIRE AUSSI

Port de plaisance

Frêche promet un plan de 200 millions d'euros pour le port de Sète

RAPPEL
Il est venu, il a vu et il a convaincu. Les maires, conseillers généraux et régionaux du Bassin de Thau ont écouté hier matin le projet « sur dix ans » de Georges Frêche, président de la Région. Un projet estimé à 200 M€ (lire "Midi Libre" d'hier) auquel il est forcément difficile de ne pas adhérer. Car au final, « armateurs, port et travailleurs » ont tout à y gagner.

« Sète n'a jamais été le port du Languedoc- Roussillon », a asséné Frêche l'historien. Ce à quoi lui a répondu Frêche le politique : « Sète doit être le port du Languedoc- Roussillon. » Un dialogue imaginaire qui va pourtant profondément changer la physionomie des lieux. En six points.

Assis, à l'intérieur d'un préfabriqué grimé sang et or, devant un autobus de personnalités locales, Georges Frêche a d'abord épinglé.

Le port de Sète : « Il y a une malédiction sur ce port. Il est en difficulté depuis 20 ans et plus. Son activité est en baisse de 20 %. Et il ne représente que 4 % de l'emploi sur la zone sétoise contre 40 % au Havre. »

Les ports français : « Ils ont une mauvaise gestion. Aujourd'hui, les ports français, ce sont Rotterdam, Barcelone et Gênes. »

L'Etat : « C'est une catastrophe. Il n'a pas un rond et, en plus, il est long. Je défends le service public mais il doit se bouger un peu plus. Quand vous voyez les Chinois, on croit rêver. »

Et Véolia, volontaire pour gérer ports et aéroports : « Ils ont une gestion de père de famille, raplapla. »

Après ces politesses d'usage et quelque apartés sur Port-la-Nouvelle et Port-Vendres, les nuages se sont dissipés au-dessus de l'Île singulière, soufflés par un vent de « dynamisme, de modernité et de développement » et laissant apparaître un ciel « compétitif et attractif ».


1 Le pôle agro-industriel.- Il s'agit de restructurer le bout du port, sur la darse 2 et le quai J, là où Saipol a déjà son usine de diester. Ici sera construit, par la société Centre Grains, le nouveau silo à grains. La Région investira 12,8 M€ pour prolonger le quai J sur 150 m de long et 22 m de large (portique maritime à l'ouest, portique fluvial à l'est) et assurer les travaux de voiries. En projet également, une route entre le pôle et l'entrée du port côté La Peyrade.

2 Le pôle passagers.- 26 M€ devraient permettre de couvrir un projet en deux phases. D'abord, le doublement de l'escale dans le bassin Orsetti. Les travaux sont presque achevés et vont libérer un espace suffisant pour y ériger un nouveau poste de police et douanes ainsi que pour y accueillir à l'embarquement des passagers qui « à 80 %, arrivent avec leur voiture ». Ensuite, là où l'on peut encore voir pour quelque temps le silo à grains (môle Masselin), une nouvelle gare maritime sera édifiée, gare qui pourra recevoir des navires de plus de 200 m de long. Et quatre à la fois. Ceci devrait permettre d'accentuer les échanges avec le Maroc. A ce sujet, le président de la Région rencontrera Mohammed VI au printemps.

3 Le bassin du Midi.- Sa réhabilitation a été estimée à 4,5 M €. Les quais nord et sud sont en voie de consolidation. Le premier sera réservé aux thoniers, le second aux chalutiers.

4 La criée.- 250 000 € seront consacrés à sa rénovation (locaux, systèmes informatiques, optimisation des modes de vente).

5 Aire de carénage à Frontignan.- Un projet de 13 M€ est en cours pour installer une nouvelle aire sur les terre-pleins disponibles. La flotte de pêche languedocienne disposerait là d'un portique de 400 tonnes, d'une grue pour les petits métiers et d'un espace réservé aux bateaux de plaisance.

6 Réhabilitations, abandons.- L'ancien terrain de Total devrait être réhabilité dans quelques mois et offrira un nouvel espace (pour un nouveau trafic ?). Par ailleurs, la Région compte toujours « sur un trafic conteneurs » à Sète. En revanche, il est clair que le charbon n'est plus en odeur de sainteté, à cause de sa faible valeur ajoutée. A terme, selon la Région, l'activité devrait « disparaître » du port de Sète.

Photos Vincent ANDORRA

Yohan DOUCET

VOS REACTIONS

13/11/2008 à 21h38 | santiag 

Un début comme un autre mais pas un mot sur le transport fluvial entre le Rhône et la Méditerranée (les analystes disent que le trafic fluvial pourrait augmenter de 50% pour la prochaine décennie) ni sur le pb écologique du démantèlement des bateaux que personne dans la zone Europe ne veut faire.

Comment lutter contre Tanger qui va capter tous les conteneurs de la Méditerranée . Le cabotage entre l'Espagne et l'Italie on n'en parle pas pourtant les autoroutes et en particulier l'A9 sont saturée par ces transports latéraux

13/11/2008 à 15h48 | antonio 

Il ne manque encore PLUS qu'une escale attractive. Il manque des millions de tonnes de marchandises à décharger et des centaines de bateaux pour sortir le port de sa lente mais inexorable agonie. Les grues rouillent. Et les millions d'€uros continuent d'être engloutis. Qui est-ce qui en profite ? QUI ? Le port de Sète est un tonneau des Danaïdes. C'est dommage pour le contribuable!

13/11/2008 à 10h33 | gigi 

Le développement des échanges "Ferries" avec le Maroc et le développement de la plaisance, petite et grande, sont certainement les marchés les plus évidents du port de Sète.

Pour les croisièristes, il manque encore une escale attractive en image et pour les conteneurs, l'absence de tout hinterland industriel ou commercial de gros ne préfigure aucun accroissement notable.

 

04/07/2008

Activité législative - Aménagement du territoire - Loi n°2008-660 du 4 juillet 2008 portant réforme portuaire

Le Sénat a adopté, mercredi 21 mai, en première lecture, le projet de loi portant réforme portuaire, rapporté par le sénateur UMP Charles Revet (Seine-Maritime). Cette réforme de fond doit permettre aux ports autonomes de gagner en compétitivité et de ne pas continuer à se laisser devancer par leurs concurrents européens. En effet, entre 1989 et 2006, la part de marché des ports français est passée de 17,8% à 13,9%.

Les activités des 7 ports autonomes maritimes français vont être recentrées sur leurs missions régaliennes d’aménageur et de gestionnaires de domaine.
Ils vont être rebaptisés « grands ports maritimes » ; ils devront élaborer un « projet stratégique » qui pourra faire l’objet de contrats d’investissements avec les collectivités locales ; leur gouvernance sera modernisée avec la constitution d’une direction avec un conseil de surveillance et un directoire.

La disposition phare est le transfert à des entreprises privées des outillages et des personnels d’exploitation et de manutention (grutiers, portiqueurs et autres) actuellement employés par les ports. Les grutiers et portiqueurs changeront donc de statut comme cela a été le cas pour les dockers en 1992.

Cette réforme est un vaste plan de relance dont la réalisation est progressive et négociée. Son aboutissement devrait permettre la création de plusieurs milliers d’emplois, notamment dans les activités de transport et de logistique. Elle s’inscrit dans les perspectives du Grenelle de l’environnement en promouvant une politique de transport multimodal.

Principaux amendements adoptés par la commission des Affaires économiques du Sénat :

 

 

  • transformer la dénomination « grands ports maritimes » en « grands ports autonomes » ;
  • supprimer la référence à la tutelle de l’Etat sur ces ports ;
  • imposer aux ports le respect des enjeux de développement durable dans le respect des règles de concurrence ;
  • assouplir le contrôle financier de l’Etat sur les investissements du port auxquels il ne participe pas ;
  • renforcer les pouvoirs du conseil de surveillance, obliger les comptes annuels du port à être certifiés par un commissaire aux comptes, et subordonner la validité des délibérations du conseil de surveillance à la présence de la moitié de ses membres ;
  • remplacer le nom de « président du directoire » par celui de « directeur général », le faire nommer par décret après avis conforme du conseil de surveillance ; lui imposer un mandat minimum de cinq ans, et donner la possibilité au conseil de surveillance de demander au ministère de tutelle sa révocation après un vote à bulletins secrets ;
  • supprimer la possibilité, pour le conseil de développement, d’être consulté sur la politique tarifaire du grand port et supprimer la référence à un décret en Conseil d’Etat ;
  • prévoir que le décret instituant un conseil de coordination interportuaire fixe également sa composition, les modes de désignation de ses membres, ses règles de fonctionnement et les conditions d’élaboration du document de coordination ;
  • imposer que le projet stratégique aborde le thème de l’intéressement des salariés du port, rendre compatible ce projet avec les orientations nationales en matière de dessertes intermodales, supprimer la référence à un décret en Conseil d’Etat, imposer la conclusion d’un contrat entre le grand port autonome, l’Etat et le cas échéant les collectivités territoriales, afin de mettre en œuvre ce projet et de traiter la politique de dividendes versés à l’Etat ;
  • supprimer la restriction selon laquelle les ports ne peuvent avoir des participations minoritaires que dans les entreprises établies dans un Etat membre de l’Union européenne ou partie à l’Espace économique européen ;
  • permettre aux collectivités territoriales, ou à leurs groupements, qui gèrent un port maritime, de s’associer aux travaux d’un conseil de coordination portuaire ;
  • réserver la priorité d’achat des outillages publics aux opérateurs qui ont déjà réalisé un investissement sur un terminal ou aux utilisateurs réguliers de ces outillages qui ont traité un trafic significatif ; et obliger les contrats de cession d’outillages à prévoir des dispositions spécifiques sur le sort de ces derniers en cas de résiliation imputable à l’opérateur ;
  • permettre la poursuite du contrat de travail d’un salarié avec le grand port autonome, en cas de changement dans les conditions essentielles de son contrat de travail, à condition que cette demande intervienne au plus tard trois ans après le transfert du salarié dans l’entreprise, et après avis d’une commission spéciale et consultation des institutions représentatives du personnel de l’entreprise.

Par ailleurs, la commission propose d’enrichir le texte par un article additionnel tendant à ce que les versements effectués avant le 31 décembre 2008 à la Caisse de retraite des personnels des chambres de commerce maritimes et des ports autonomes soient exonérés de charges sociales et fiscales.

Consulter le dossier législatif : cliquer ici

Decor
Loi n°2008-660 du 4 juillet 2008 portant réforme portuaire

Decor
Loi n° 2007-1773 du 7 décembre 2007 relative au parc naturel de Camargue

17:23 Publié dans Port Sud de FRANCE, Projets | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : port autonome | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

19/03/2008

Usine Nouvelle 19/03/2008 – DIESTER à SÈTE

Energie

DIESTER INDUSTRIE INAUGURE A SÈTE UNE UNITÉ DE DIESTER

19/03/2008

http://www.usinenouvelle.com/article/diester-industrie-in...

Investissement

Diester Industrie inaugure a Sète une unité de diesterLe ministre de l'Agriculture et de la Pêche, Michel BARNER, s'est déplacé mardi après-midi sur la zone portuaire de Sète (Hérault) pour inaugurer aux côtés du président de DIESTER Industrie et de SAIPOL, Philippe TILLOUS-BORDE, l'usine de fabrication de diester en service depuis 2006.

L'unité d'estérification a créé sur le site sétois, déjà occupé par une usine de trituration d'oléagineux et de raffinage d'huiles végétales, 23 emplois directs, ainsi qu'une trentaine d'emplois indirects.

Sa production a démarré à 160 000 tonnes de diester et atteint aujourd'hui les 200 000 tonnes annuels. 


Le diester est obtenu à partir de graines d'oléagineux, à 70 % de colza et 30 % de tournesol, et la production part toutes les semaines en bateau vers les raffineries de l'étang de Berre, à 6 heures de mer.

L'usine de Sète représente le dixième de la production totale de Diester Industrie, qui possède 8 sites industriels en France.

Cet investissement de 30 millions d'euros a été financé par SOFIPROTEOL, l'établissement financier de PROLEA, la filière française des huiles et protéines végétales.

« Ce site agroindustriel a aussi consolidé 1 250 emplois, en grande partie dans le milieu rural », affirme le président de SOFIPROTEOL, Xavier BEULIN, présent à Sète mardi. Il représente le mariage intelligent des intérêts agricoles et industriels. La répartition de la valeur ajoutée se fait entre tous les maillons de la chaîne ».

Cependant, tout comme le président de DIESTER Industrie , Xavier BEULIN a interpellé le ministre de l'Agriculture sur la nécessité d'un « contrat de confiance durable ». « Je sais que l'on peut compter sur vous pour continuer sur un cadre stable, notamment au niveau de la fiscalité » a-t-il déclaré. Il a aussi signalé que l'augmentation du coût des matières premières alimentaires peut menacer l'équilibre de la filière des biocarburants.

En Languedoc-Roussillon, Sylvie Brouillet

@ Rédaction L'Usine Nouvelle

12:52 Publié dans Biocarburants, Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biocarburants, diester, saipol | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook