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28/06/2009

Midi Libre 27/06 – Conchyliculture - Georges Frêche prône l'audace

Édition du samedi 27 juin 2009

DR

Photo Christophe FORTIN

Le président de Région a fêté les 20 ans de Médithau marée à Marseillan.

A entreprise innovante, aréopage de personnalités haut de gamme.

Hier matin, au mas conchylicole de Medithau marée, sur le site marseillanais de Monpénèdre, Florent Tarbouriech a pu mesurer le travail accompli.

Du sous-préfet de Béziers en passant par le député, le président du conseil régional, le représentant du Département, le président du syndicat mixte et le maire de Marseillan, tous sont venus saluer « un gagneur ».


Il est loin le temps de la petite entreprise familiale. Après 20 ans de hauts et parfois de bas aussi, Florent Tarbouriech et son épouse sont à la tête de l'une des principales entreprises régionales de commerce de coquillages. Medithau marée emploie 40 salariés et réalise 7,5 M € de chiffre d'affaire.

Surtout, l'entreprise développe depuis peu un procédé innovant d'élevage (*). Un succès sur lequel le président de Région Georges Frêche a surfé pour répéter son message favori :

« Ceux qui gagnent sont ceux qui osent. Les autres mourront. Il n'y a plus de place pour l'artisanat dans les moules et les huîtres. D'ici peu, l'Asie va s'y mettre. Ils produiront des huîtres et des moules moins chères et aussi bonnes. Il faut s'y préparer. De l'audace ! »

S'adressant au chef d'entreprise, le président de Région a martelé : « Vous êtes un exemple pour tous les conchyliculteurs du bassin de Thau. Il faut que vous tiriez vos collègues vers la modernité en conservant la valeur de l'expérience ancienne. » Lançant aux jeunes conchyliculteurs : « Il faut s'adapter, se regrouper », Frêche a promis à ceux qui suivront son conseil « 60 à 70 % de subventions ».

Jean-Pierre SOUCHE

* Le projet de Medithau nécessite un investissement de 54 M€ aidé par la Région à hauteur de 500 000 €, l'Europe 300 000, l'Etat 200 000 et le Département 100 000.

La politique, les politiciens la font « à titre personnel »

02:55 Publié dans Conchylicuture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médithau marée | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Midi Libre 27 Juin – Thau Agglo - Une longue séance presque sans anicroche

Édition du samedi 27 juin 2009

Photo DR

DR

Quarante six questions étaient examinées par les élus Le calme avant la tempête ?

Le dernier conseil public de Thau agglomération, qui s'est déroulé jeudi soir à Vic-la-Gardiole, n'a guère prêté à débats.

Pour moitié consacré à des questions financières récurrentes (compte administratifs, compte de gestion, affectation des résultats et décisions modificative), la soirée a surtout usé la voix du vice-président délégué aux finances, le Vicois Jean-Pierre Deneu. Face à cette hécatombe de chiffres, l'assemblée est restée sage et a unanimement approuvé l'exercice budgétaire de l'année écoulée.

La seconde moitié du conseil a été moins lourde mais tout aussi consensuelle. Tout juste peut-on noter l'intervention d'Antoine de Rinaldo, délégué sétois, pour expliquer le retrait d'une  délibération concernant la tranche 2 du programme de revitalisation commerciale à Sète.

L'élu a sèchement indiqué : « La Ville de Sète ne dépensera que ce qu'elle doit. Sur la fête du poisson bleu, il y a 4 500 € de plus, il est hors de question que nous ajoutions cette somme. Et sur l'Arc latin comme sur l'animation commerce et nature, on s'en tiendra aussi à ce qu'on avait prévu, pas plus. »

Sur le même ton, le président Pierre Bouldoire a fait remarquer : « Ce surcoût est dû à une modification des crédits accordés par l'Etat » (Ndlr. Ils ont été en effet revus à la baisse) puis il a indiqué : « Le retrait de la délibération est indépendant de la volonté des élus et des techniciens de l'Agglo. La modification de la participation financière de Sète a été négociée entre les services de l'Agglo et de Sète.

Apparemment les élus sétois n'ont pas été mis au courant à temps par leurs techniciens ». Une réplique qui n'a pas donné lieu à plus d'échange. Les Sétois, peu nombreux et en l'absence de leur chef François Commeinhes, n'avaient visiblement pas le goût à la bagarre.

Peut-être se préparaient-ils pour la séance du 8 juillet à Gigean, qui sera entièrement consacrée à la demande d'extension du périmètre de Thau à la communauté de communes du nord du bassin de Thau. A voir.

Jean-Pierre SOUCHE

LIDO Une inauguration peu durable...
Et l'Agglo parla (presque) d'une seule voix

02:21 Publié dans Agglo, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : revitalisation commerciale | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

26/06/2009

E24 vendredi 26 juin 2009 : Eolien: le prix de rachat est trop bas pour GDF-Suez

EDF Energies Nouvelles vient de construire le premier parc éolien de France. (MAXPPP)

EDF Energies Nouvelles vient de construire le premier parc éolien de France. (MAXPPP)

Eolien: le prix de rachat est trop bas pour GDF-Suez

Le prix de rachat de l'électricité d'origine éolienne est trop bas, ce qui menace la rentabilité de nombreux investissements, estime GDF-Suez.

Les tarifs de rachat de l'électricité produite à partir d'éoliennes en mer (offshore) ne permettent pas d'assurer la rentabilité de ces projets, a estimé jeudi Henri Ducré, responsable de la branche Energie-France chez GDF Suez.

"Parler de rentabilité, c'est parfois un gros mot mais il faut que ces projets soient rentables", a affirmé M. Ducré au cours d'un colloque organisé au Sénat sur le thème "23% d'énergies renouvelables en 2020: objectif utopique ou réalisable?".

90 milliards

Selon M. Ducré, pour se développer, les énergies renouvelables doivent être rentables et acceptées par la population locale, car "ce sont des investissements énormes: on parle de 90 milliards d'euros".

Or, "le prix d'achat de l'énergie éolienne" aujourd'hui fixé à 130 euros par mégawattheure (MWh) "ne permet pas la rentabilité de l'éolien offshore", a-t-il estimé. "Mettons 30 euros de plus et on verra."

Hydraulique

M. Ducré a aussi déploré qu'on "n'insiste pas plus sur le développement de l'hydraulique en France". Il a rappelé qu'il s'agissait d'une "énergie abondante et stockable" et qu'il y avait "des capacités énormes en France".

Le président d'EDF, Pierre Gadonneix, a justement affirmé qu'il se battait "tous les jours" pour qu'on ne l'"oblige pas à détruire des barrages" du fait de la législation protégeant les cours d'eau. "Il y a une responsabilité du législateur. Il faut que les politiques soient cohérentes", a-t-il déclaré.

Alors que l'électricité d'EDF est à 85% d'origine nucléaire, M. Gadonneix a affirmé qu'il ne croyait pas "au tout quelque-chose" et que "la réponse au défi énergétique serait diverse".

Nucléaire

"En France, pendant très longtemps, on a été très idéologue sur l'énergie. Si vous étiez dans le nucléaire, vous étiez forcément anti-énergies renouvelables", a pour sa part remarqué Anne Lauvergeon, président du groupe nucléaire Areva.

Mais "le débat idéologique nucléaire contre renouvelable n'a vraiment pas de sens", a-t-elle jugé.

Mme Lauvergeon a ainsi considéré qu'il n'était "pas choquant que les énergies renouvelables soient subventionnées car toutes les énergies l'ont été à leur démarrage: charbon, nucléaire".

"23% d'énergies renouvelables, c'est un minimum", a enfin rappelé Boris Ravignon, conseiller technique développement durable à l'Elysée. "Il va falloir se donner les moyens d'aller plus loin."

E24 avec AFP

23:43 Publié dans Énergie renouvelables, Financements | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

25/06/2009

Midi Libre 18/06 - Économie régionale - 22 propositions pour la Région

C. F .

DR

Le rapport Constantin a été présenté hier aux élus et décideurs du Languedoc-Roussillon Un plan de relance pour surmonter la crise certes, mais surtout pour préparer le Languedoc-Roussillon aux défis de demain.

C'est, pour résumer, l'objectif du rapport Constantin. Il a été présenté officiellement, hier, au Corum à Montpellier devant un parterre d'élus locaux.

Près de 800 au total, venus prendre connaissance des 22 propositions contenues dans ce document coordonné par Daniel Constantin, un ancien préfet de région du Languedoc-Roussillon.

« Retard important de construction de logements sociaux », « décisions longues et aléatoires d'engagement des infrastructures », « activité touristique essentielle, mais à l'âge de pierre ».

Le constat dressé par les 29 membres de la commission Constantin fait un état des lieux sans concessions des lacunes et faiblesses régionales, accentuées par l'apparition de la crise, l'activité économique se dégradant.

Le rapport Constantin suggère donc une série de propositions, dites « finançables », pouvant être engagées rapidement. « Sur ces 22 mesures, 18 seront inscrites au budget supplémentaire de la Région », qui sera soumis au vote des conseillers régionaux ces prochains jours, a dit Georges Frêche, le président divers gauche du conseil régional.

Et d'ajouter : « Si ce plan ne résoudra pas la crise d'un coup de baguette magique, il aidera beaucoup. » Difficile de tout énumérer, mais deux thèmes ressortent : l'emploi et le logement.

Le premier évoque également la formation, mais aussi le dynamisme économique. Du coup, des propositions portent sur le lancement d'un plan de soutien aux entreprises, la création de "Sud de France Business School", un pôle de management international, la nomination d'un Monsieur tourisme...

Quant au deuxième, il est question de logement social. Beaucoup. Car la région est sous-équipée.

Pierre BRUYNOOGHE

vos reactions

18/06/2009 à 13h24 | Fertoine

Avec l’argent des autres… André VEZINHET va construire son réseau haut débit. Il en coûtera 27 900 000 € aux contribuables héraultais, soit « 46,14 % du coût total prévisionnel de l’investissement de premier établissement réalisé par le délégataire, à hauteur de ce qui est nécessaire pour couvrir les coûts occasionnés par les obligations de service public mises à la charge du délégataire, et ce en tenant compte des recettes y afférentes ainsi que du bénéfice raisonnable du délégataire… » (1). Ainsi, les contribuables héraultais assureront à l’entreprise désignée dès les prémisses du premier projet, ce qu’avait souligné le juge administratif, aujourd’hui associée (par prudence ?) à d’autres, un « bénéfice raisonnable » de « 9,87% qui constitue un niveau de rentabilité raisonnable compte tenu des risques encourus sur ce type de projet » (1). (Notons l’utilisation massive de l’adjectif « raisonnable ».) Rappelons que ce projet consiste à doubler le réseau existant appartenant à France Télécom, c’est dire son inutilité. Et son inefficacité puisqu’il ne couvrira pas les actuelles zones blanches.

18/06/2009 à 10h57 |

Ce que ça veut dire surtout, c'est que ce plan il faut le financer et alors, on verra en septembre sur les appels d'impôts locaux.... bref, c'est de l'argent qu'on prend à certains pour redistribuer à d'autres (dont la clientèle et les élus). et qu'on me parle pas de financement d'endettement, car au final ça revient au même.

18/06/2009 à 10h52 |

et çà va couter combien aux contribuables (mémoire les _é% d'augmentation dans la région il y a quelques années et les 4 à 5 % par an des 82% et çà fait combien par temps de crise!!!!

18/06/2009 à 09h37 | Miguel

Vézinhet avait peut-être d'autres urgences que de perdre une journée à assister à une grand-messe en l'honneur de Frêche. Il est capable de lire le rapport final, c'est aussi efficace et ça fait perdre moins de temps.

18/06/2009 à 09h12 | ENRY

Ce qui est très regrettable c'est que le président du conseil général de l'Hérault est été le seul des 5 présidents de CG à ne pas assister à se rendez-vous. Il ne faudrait pas qu'il oublie qu'il est un élu du peuple et qu'il n'est pas là pour faire ses caprices. Qu'il ne s'entende pas avec Georges Freche soit... Mais quand c'est pour un travail collectif pour le bien de ses administrés il doit, et c'est un devoir pour lui d'honorer ce genre de manifestation.....

12:49 Publié dans Économie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rapport constantin, languedoc-roussillon | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

24/06/2009

La Gazette de Sète n°171 . Du 11 au 17juin 2009

Port : un projet de base arrière logistique à Poussan

Afin de développer le port de Sète (photo), la Région veut créer une base arrière à Poussan

Une zone logistique de trente hectares à Poussan, de part et d’autre du péage autoroutier, qui ferait office de base arrière du port de Sète? C’est ce que préconise le rapport du bureau d’études Jonction (Aix en Provence)*, commandé par l’Union maritime portuaire sétoise. Pour le moment, le port ne possède pas cette base logistique, un outil pourtant indispensable à son développement. Georges Frêche, président (divers gauche) de la Région Languedoc-Roussillon, propriétaire du port, convoite les maires afin de trouver des terrains disponibles à proximité du port de Sète, afin d’y aménager une ‘base arrière’. ‘Sans les élus de Thau agglomération, on ne peut rien faire, on est englués, déclare-t-il. Les négociations d’acquisition des terrains ont commencé avec Jacques Adgé, maire de Poussan. ‘Les services de la Région évoquent la création de 1500 emplois en dix ans’, indique ce dernier.

‘L’émergence d’un pôle économique fort à l’ouest du territoire autour de l’échangeur de l’autoroute A9 de Poussan apparaît comme indispensable’, enchaîne Montpellier agglomération, dans sa délibération relative au projet de rapprochement avec la communauté de communes Nord du bassin de Thau (CCNBT), votée le 26 mai à Montpellier.

La partie n’est pas pour autant gagnée. En effet, ‘autour du bas an de Thau les maires sont plus des lotisseurs que des aménagements, glisse Pierre de Boutray, nouveau président de l’Union maritime portuaire sétoise. Ils privilégient le tourisme et l’urbanisme à la logistique. La Région doit faire vite si elle veut trouver des terrains suffisamment grands: ‘Il faut vite trouver un terrain, poursuit Pierre de Boutray car le foncier est en train de se miter.’

HUBERT VIALATTE
* Identification et pérennité de zones logistiques autour de Sète.

Une aire de carénage à Frontignan

Le port de Sète se développe à Poussan, et à Frontignan: 600.000 euros sont inscrits au budget primitif 2009 de la Région pour la réalisation d’études préliminaires au projet de construction d’une nouvelle aire de carénage des gros navires de pêche à Frontignan.

Cet outil dédié à tous les navires de pêche du Languedoc-Roussillon garantirait le respect de l’environnement. Le coût total de l’investissement est estimé à 1 millions d’euros.

L C.

13:06 Publié dans Étude | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cabinet jonction, umps | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

TransLog Sud de France - Potentiel de développement du fret ferroviaire

Potentiel de développement du fret ferroviaire

L'étude «estimation des potentiels de développement du fret ferroviaire » réalisée par le Cabinet JONCTION dans le cadre du contrat de filière Logistique et Transport est terminée.

La réunion de présentation du rendu final de cette action, financé par la Région et mené en partenariat avec l'association PROFFER, a eu lieu le 31 mars dernier dans les locaux de la CCI de Béziers.

Vous pouvez consulter la synthèse de l'étude sur le document pdf joint.

Pour toute information complémentaire vous pouvez contacter M. Flavien SOLER par téléphone (04 67 13 68 29) ou par mail f.soler@languedoc-roussillon.cci.fr

Parution : 06/04/09

02:41 Publié dans LGV / TGV, Logistique, Transports | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cabinet jonction | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Translog Sud de France - Zones dédiées à la logistique et infrastructures

Identification et pérennité des zones logistiques

http://translog-suddefrance.eu/identification.et.perennit...

Projets

http://translog-suddefrance.eu/espace.projets-135.php

Translog Sud de France - TGV Montpellier-Perpignan

TGV Montpellier-Perpignan : la dimension européenne du projet mise en lumière

La dimension européenne du projet mise en lumière

Un projet d'infrastructure nouvelle d'une dimension résolument européenne : c'est, selon l'hebdo économique régional La Lettre M, l'enseignement principal de la première réunion publique du débat portant sur le projet de ligne ferroviaire nouvelle entre Montpellier et Perpignan, jeudi 12 mars 2009 au Corum de Montpellier.
« Ce projet de ligne nouvelle fait partie des grands projets prioritaires ferroviaires européens, a déclaré Alain Baron, directeur général Energie et Transports à la Commission Européenne. Il est considéré comme un maillon clé pour deux raisons. D'une part, il connecterait la péninsule ibérique au reste de l'Union européenne à travers la France à travers une mobilité durable pour les voyageurs et le fret. D'autre part, c'est un élément qui permet d'abattre les barrières techniques qui existent entre le réseau espagnol, à écartement large, et le réseau européen à écartement différent, ce qui est excessivement pénalisant pour les voyageurs et le fret. Bruxelles veut contribuer à la pleine intégration du réseau espagnol au réseau ferroviaire européen. Le potentiel de trafic peut être très important, compte tenu du niveau actuel du fret ferroviaire entre les deux pays, très bas, alors qu'il y a une forte croissance des échanges de marchandises, même en ces temps de crise. »

Forte attente côté espagnol
« Nous avons voulu être ici pour un débat aussi important, a déclaré Ricardo Anguera Camos, adjoint au secrétaire d'Etat de planification et relations institutionnelles (Ministerio de Fomento). Ce projet est pour nous d'une importance stratégique. Montpellier-Perpignan permettra de connecter les réseaux à grande vitesse français et espagnol. La liaison Barcelone-Figueras entrera en service en 2012. Nous donnons la priorité aux transports de marchandises à partir des ports par voie ferroviaire. »
« Pour nous, Montpellier-Perpignan est une ligne européenne, a renchéri Manel Nadal, directeur de la mobilité à la Généralité de Catalogne, qui a déjà transmis un cahier d'acteur à la commission particulière du débat public. Nous croyons qu'il faut une ligne nouvelle mixte : 4 % seulement du fret entre l'Espagne et la France passe par le train. Montpellier-Perpignan doit être en continuité technique avec le contournement de Nîmes et Montpellier et Perpignan-Barcelone, et ces deux tronçons sont mixtes. La décision sera française, mais on nous demande notre opinion, alors je la donne »
Manel Nadal prône également la « création d'un réseau de métropoles entre Marseille, Montpellier, Béziers, Narbonne, Perpignan, Gerone, Barcelone. Il faut construire un maximum de gares nouvelles. Enfin, la ligne nouvelle devra être connectée avec Toulouse-Narbonne, pour rendre possible des trajets depuis Barcelone ou Montpellier vers Toulouse et Bordeaux. »

Parution : 03/04/09

TranLog Sud de France – Newsletter 18 Mai 2009

PDF : Newsletter - 18/05/2009

EDITO de Georges Frêche

Avec la Région, sortir de la crise, plus vite et plus forts !

Avec la Région, sortir de la crise, plus vite et plus forts ! - L'Association Transport Logistique Sud de France En cette période de turbulence économique, la Région maintient le cap fixé pour soutenir le développement des entreprises de notre région. Le contrat de filière Logistique et Transports, issu du partenariat entre la Région et Translog Sud de France, est une démarche de dynamisation d'un secteur essentiel au développement économique du Languedoc-Roussillon.
Depuis juin 2007, date de la signature de ce contrat de filière Logistique et Transports, c'est un budget de plus de 610 000 € affecté par la Région au service d'une filière forte de 1 500 entreprises et 15 000 emplois. L'effort se poursuivra en 2009 avec des enjeux forts autour de la réduction des émissions de CO2 dans les transports, l'intégration des technologies de l'information et de la communication permettant même aux plus petits transporteurs l'accès à tous les marchés y compris les appels d'offre des grands donneurs d'ordre ainsi qu'un précieux gain de productivité, la poursuite de l'accompagnement au développement à l'export des entreprises de la filière
Par ailleurs, le soutien direct aux entreprises est un acte fort pour atténuer les effets de la crise. La Région maintiendra dans les prochains mois son investissement public sur l'ensemble du territoire : la Ligne à Grande Vitesse, les parcs régionaux d'activité, le port de Sète sont des exemples de chantiers qui impactent fortement le développement du secteur de la Logistique et des Transports.
Je me réjouis de la parution de cette première newsletter, vivant témoignage du dynamisme des entreprises du secteur, qui permettra d'être informé en temps réel de tous les évènements phares et innovants de cette filière d'avenir.

Georges FRECHE
Président de la Région Languedoc-Roussillon

EDITO de Jean-Claude Brunier

Valorisons notre carrefour languedocien !

Valorisons notre carrefour languedocien ! - L'Association Transport Logistique Sud de France Le Languedoc-Roussillon se situe au carrefour des flux Nord/Sud et Est/Ouest. Cette terre de passage doit être valorisée en y fixant de la valeur ajoutée : c'est le principal défi à relever par le secteur du transport et de la logistique, qui va devenir un élément économique de plus en plus stratégique.
Trop longtemps, les professionnels ont agi isolés, en ordre dispersé. Le contrat de filière lancé par la Région il y a deux ans, enclenche un cercle vertueux. Le monde de l'entreprise et la collectivité s'allient pour développer plus efficacement la filière, avec des actions, une échéance (trois ans), une structure, une lisibilité. Pour preuve : salons et rendez-vous d'affaires, actions collectives, portail Internet, innovation que les Ntic apportent à nos PME, mise en place d'un label CO2.
Je tiens par ailleurs à saluer l'engagement sans faille de la Région L.-R. et de son Président pour la réalisation de la ligne à grande vitesse Montpellier-Perpignan, indispensable pour décongestionner l'axe actuel et favoriser le fret ferroviaire. Translog Sud de France s'impliquera dans le débat public qui débute le 12 mars à Montpellier, à travers des cahiers d'acteurs.  
Dans cette période de crise, il faut une attitude volontaire et unie. C'est exactement dans ce sens que va le contrat de filière. En avant !

Jean-Claude BRUNIER
Président de Translog Sud de France

AGENDA - 2009

Les rendez-vous

SIL du 2 au 5 juin, Barcelone. Salon international de la logistique et de la manutention (1 000 exposants, 50 000 visiteurs). Le point de rencontre de l'activité logistique du Sud de l'Europe et du bassin méditerranéen.

TOP Transport Europe. 29 et 30 septembre, Marseille.
Convention d'affaires des chargeurs européens (120 prestataires et transporteurs, 200 chargeurs, 10 pays représentés). En deux jours, possibilité de rencontrer 12 à 20 contacts en rendez-vous d'affaires préprogrammés.

Contact : Anne Baraillé-Combe, Sud de France Export ; + 33 (0)4 99 64 29 18 ;
baraille@suddefrance-export.com

ZOOM : RFID

Traçabilité optimale des chargements

Traçabilité optimale des chargements - L'Association Transport Logistique Sud de France Translog Sud de France finalise le projet RFID (Radio Fréquence Identification). Conçue par deux jeunes pousses héraultaises, Ela Innovation (Saint-Jean-de-Védas) et Naocom (Saint-Just), la technologie Naotemp permet aux transporteurs un suivi en temps réel des températures des caisses contenant des produits transportés en température dirigée (surgelés, produits frais de la mer, produits sanguins, primeurs, poissons, viandes), avec géolocalisation des véhicules. Les prises de températures s'effectuent à l'intérieur des caisses par des capteurs RFID.
Plusieurs capteurs peuvent être installés dans le camion, générant autant d'enregistrements. Les données sont transmises en temps réel via les réseaux GSM à un ordinateur central où elles sont traitées et archivées. Les transporteurs peuvent les consulter sur Internet. En cas de dysfonctionnement du groupe frigorifique, le transporteur est immédiatement alerté, par email ou SMS.
Un argument de poids. « Ainsi, le client peut voir où se trouve sa marchandise et quelle est sa température. Pour lui, c'est très rassurant. » Naotemp est innovant : « Ce qui existe déjà, c'est l'enregistrement des températures en sortie de frigo. La lecture des températures se fait alors a posteriori. » Et les prix proposés sont compétitifs : « entre 40 et 50 euros par mois », annonce Philippe Monteil, gérant de Naocom, qui commercialise le matériel (capteurs sans fil et boîtier) et le service, sous forme d'abonnement.
Présence à la SITL. Six entreprises régionales* ont testé Naotemp avec succès. « Les débouchés sont nationaux et, à terme, européens ». Naocom était d'ailleurs présent sur le stand de la Région Languedoc-Roussillon à la dernière SITL (24-26 mars), « pour toucher tous les transporteurs », glisse Philippe Monteil.         
* Logistique Transport Froid, Transports Bacou, Rouillé Coulon, Etablissement Français du Sang, Alger Ego, Richard Pol.

ZOOM : WINE & SPIRIT

Vers une logistique du vin

Vers une logistique du vin - L'Association Transport Logistique Sud de France Translog Sud de France lance un appel à candidatures à destination des transporteurs et logisticiens de la région, dans le cadre de son action Wine and Spirit'. Derrière ce nom de code, une idée simple : « prendre en charge totalement et massifier la distribution des vins au départ de la région, explique Jean-Pierre Girard, président d'Alter Ego (Saint-Jean-de-Védas) et concepteur du projet avec l'appui de la Région Languedoc-Roussillon. Les exploitants produisent des bons vins à de bons prix, mais il y a une carence dans la qualité de la distribution. Aujourd'hui, chaque petit producteur amène ses vins à un transporteur. Il n'a pas les moyens de négocier et les cartons voyagent en vrac, sans suivi. »
Du taxi au tramway. L'union fait la force, martèle Jean-Pierre Girard : « Un panel de producteurs labellisés bénéficieront de tarifs de livraison intéressants, d'une distribution spécialisée dans les cafés-hôtels-restaurants et pourront livrer à date régulière, par exemple, chaque mardi et jeudi pour tel arrondissement de Lyon ou Paris Le client est rassuré dans sa prise de commandes. En quelque sorte, nous passerons du taxi au tramway ! » Autre avantage pour le client : il pourra ne recevoir que le seul carton de bouteilles dont il a besoin, au lieu des six ou dix cartons qui lui sont livrés aujourd'hui.
Ticket gagnant. L'optimisation de la distribution est un facteur incontournable du succès commercial des vins régionaux. « Cette action collective est davantage une vente de services que de produits. La qualité de services peut nous permettre de faire mouche par rapport aux Bourgogne et aux Bordeaux. » Le business concerne également, bien sûr, notre filière : « On doit utiliser nos propres ressources de transport et de logistique. Pourquoi des acteurs de passage prendraient notre fret et le remonteraient sur Lyon et Paris ? » D'autant que ces villes cumulent deux attraits pour la filière transport-logistique : potentiel de consommation et problématiques de distribution.
Toucher l'agroalimentaire. A terme, c'est toute la filière agroalimentaire que Translog Sud de France veut toucher. « En Languedoc-Roussillon, c'est notre seul réel potentiel en fret », observe Jean-Pierre Girard. La création de quatre bases en région (sur des sites déjà existants) est imminente. Une plateforme centrale organisera le transport en France et à l'export. Wine and Spirit' s'adresse aux caves coopératives et à 1 500 producteurs. Le potentiel de fret est évalué à 15 000 palettes par an.

CA VOUS CONCERNE !

"OBJECTIF CO2 : les transporteurs s'engagent en Languedoc-Roussillon"

"OBJECTIF CO2 : les transporteurs s'engagent en Languedoc-Roussillon" - L'Association Transport Logistique Sud de France Translog Sud de France en partenariat avec la Région Languedoc-Roussillon et l'ADEME va mener une opération visant à réduire les émissions de CO2 dans les transports.
L'objectif que se fixe Translog Sud de France est d'amener le plus grand nombre d'entreprises du secteur des transports routiers de marchandises ou de chargeurs transportant des marchandises, en particulier du domaine de l'agroalimentaire, à formaliser leur engagement par la signature d'une charte d'engagement volontaire de réduction des émissions de CO2.
Un chargé de mission, spécifiquement dédié à l'opération « OBJECTIF CO2 », réalisera dès le mois de mai 2009 :
-  des actions d'information et de sensibilisation des entreprises de transport régionales,
-  des diagnostics au sein des entreprises volontaires pour s'engager dans la démarche,
-  un accompagnement des entreprises depuis le diagnostic jusqu'à la signature de la charte en présence des représentants de l'Etat, de la Région et de l'ADEME,
-  une aide technique à la mise en uvre des actions
-  les bilans et évaluations de l'opération.

02:26 Publié dans Contrat, Politique locale, Région | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : translog sud de france | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Translog Sud de France Avril 2009 - Le port de Barcelone gèle son projet de Béziers

Le port de Barcelone gèle son projet de BéziersPour cause de crise, le port de Barcelone gèle son projet de base logistique (« port sec ») de Béziers, révèle La Lettre M du 17 mars 2009. « Les projets actuels du port de Barcelone en France sont les terminaux maritimes intérieurs situés à Toulouse et Perpignan, déclare à l'hebdo la direction de la communication du port de Barcelone. Ce sont, à l'heure actuelle, les deux seuls projets du port de Barcelone en France. Du fait de la crise, nous n'envisageons pas pour l'instant de nouveaux projets en France. » Le 30 janvier 2009, le président du port de Barcelone, Jordi Valls (venu signer à Montpellier un partenariat avec le port de Sète, présidé par Georges Frêche), avait déjà exprimé un premier bémol : « Pour Béziers, il ne s'agit pour l'instant que d'études, comme nous en faisons ailleurs. Et les études, ce n'est pas un compromis. »

Parution : 03/04/0

23/06/2009

Montpellier Journal - “Le problème Frèche : copie à revoir” Tribune d’Alain ROLLAT

Le “problème Frêche” ? Copie à revoir !

Alain Rollat (photo : DR)Montpellier journal publie ci-dessous une tribune d’Alain Rollat. Elle fait suite à une proposition du journaliste, dans le cadre d’une discussion qui s’est tenue autour de l’article “Frêche meilleur rassembleur ?”, de nous livrer une analyse fouillée sur cette question.  Après être passé par Midi Libre puis par Le Monde et Centre presse, Alain Rollat a été à l’origine de la création, en 2006, de La Gazette de Sète et a signé deux livres, l’un avec et le deuxième sur Georges Frêche : Il faut saborder le PS (Le Seuil, novembre 2007), L’assassinat raté de Georges Frêche (Éditions singulières, février 2008). Voici son texte (le titre et les intertitres sont aussi de lui) :

Tout problème trouve sa solution dans ses données. Les problèmes électoraux ne font pas exception. Mais la science politique n’est pas une science exacte. La valeur d’une solution électorale reste une variable. Sa pertinence est toujours proportionnelle au degré d’exactitude des informations fournies dans l’énoncé du problème à résoudre.

Quelle est donc l’exactitude des informations fournies dans l’énoncé du « problème Frêche » par ceux qui le posent, et l’exposent, au cours de leurs démonstrations publiques, au premier rang desquels figure le quatuor héraultais composé de Christine Lazerges, ancienne députée socialiste, François Liberti, ancien maire communiste de Sète, Jean-Louis Roumegas, conseiller municipal, chef de file des Verts à Montpellier, et René Revol, maire ex-PS de Grabels ?

Leur énoncé formule un postulat qu’ils multiplient par une analyse des résultats des élections européennes pour induire une conclusion en forme d’axiome : Georges Frêche est devenu un irrémédiable facteur de division;  il ne saurait donc prétendre  rassembler les électeurs de gauche, plus dispersés que jamais depuis le 7 juin; en conséquence, sa mise sur la touche s’impose impérativement si la gauche veut espérer remporter les élections régionales de 2010.

Le postulat est connu. Tout a été dit et écrit, depuis longtemps, sur la personnalité ambivalente de Georges Frêche et sa façon d’exercer le pouvoir, en particulier par Jacques Molénat, dans son ouvrage sur « Le Marigot des pouvoirs » paru en 2004 : pour les uns « génial, charismatique, visionnaire, intrépide, sensible », pour les autres « odieux, tyrannique, égocentrique, cruel, retors », « entre amour et haine, admiration et détestation », « ainsi va Georges Frêche, depuis un quart de siècle, ce personnage hors normes… » Les données sur lesquelles ses détracteurs fondent aujourd’hui leur réquisitoire ne contiennent aucune inexactitude. Il est indubitable que Georges Frêche a singulièrement aggravé son cas depuis son élection à la présidence de notre région, en 2004. Il a si bien alimenté la détestation qu’il inspire à l’intérieur de sa propre famille politique qu’il a été exclu du Parti socialiste. La question de savoir si sa personnalité possède encore la capacité de rassembler une majorité d’électeurs est une question légitime. En outre, ni son âge – il aura 72 ans l’an prochain -  ni son état de santé - ne plaident en faveur de sa longévité politique.

Données partielles
Mais si ces données sont exactes elles n’en demeurent pas moins incomplètes. Elles n’intègrent pas le fait que le corps électoral, dans sa majorité, à Montpellier d’abord, mais aussi dans l’ensemble de la région, a toujours fait la part des choses, chez Georges Frêche, entre l’homme de verbe et l’homme d’action, jugeant l’homme à ses actes plutôt qu’à ses paroles et passant volontiers l’éponge, dans l’isoloir, sur ses pires écarts de langage. Si la population de Montpellier avait vraiment eu de Georges Frêche la perception qu’en ont aujourd’hui ses censeurs, sa relation de confiance avec la municipalité qu’il a dirigée n’aurait pas duré vingt-sept ans sans interruption. Si la seule présence de Georges Frêche sur une liste électorale suffisait vraiment, désormais, à faire fuir les électeurs, Hélène Mandroux, dont il fut le colistier, n’aurait pas été si facilement élue à sa succession.  Si ses manières personnelles et son mode de gouvernance causaient vraiment à son propre camp un préjudice irréparable les enquêtes d’opinion enregistreraient son discrédit et précipiteraient sa déchéance.

Or, bien au contraire, les enquêtes d’opinion les plus récentes indiquent que, en dépit de la dégradation de son image dans les milieux politiques, comme dans la plupart des médias, Georges Frêche conserve, dans l’opinion publique, un crédit de confiance supérieur à celui de ses concurrents et de ses rivaux déclarés. Commentant le sondage paru, en mars, dans La Gazette de Montpellier, sur les intentions de vote aux régionales, le directeur des études de l’institut BVA, Eric Bonnet, notait ainsi « le faible impact électoral des polémiques » sur la candidature de Georges Frêche (1). Et ce constat, au demeurant, n’a rien d’étonnant. Les mœurs électorales ne sont plus ce qu’elles étaient sous le règne souverain des partis politiques. Plus autonomes, plus volatiles que par le passé, moins influençables, moins contrôlables, les électorats échappent de plus en plus à l’emprise des états-majors et des notables. L’affaiblissement des systèmes politiques favorise l’individualisation de la vie publique, laquelle donne une prime électorale aux caractères les plus singuliers, en faisant prévaloir, au passage, la notoriété sur les valeurs. Les électeurs ne pensent plus de la même façon que les militants. Ils prennent même un malin plaisir, souvent, à penser à l’inverse. Les campagnes de presse, les comportements de meute, les avalanches hystériques provoquent souvent  un effet boomerang. Il suffit de surfer sur internet – par exemple sur les forums de Montpellier journal - pour constater que la diabolisation de Georges Frêche  déclenche, par réflexe, des réactions d’empathie chez ceux des militants ou des électeurs qui lui gardent une estime affective. Dans les rangs socialistes le « problème Frêche »  a même pris un tour si passionnel  que l’irrationnel y a fait irruption. Comment expliquer autrement le fait que les porte-parole du mouvement de contestation justifient leur refus de faire liste commune avec Georges Frêche par leur attachement aux « valeurs de la gauche » mais restent imperméables au déni de justice dont celui-ci est victime. Banni du PS, en janvier 2007, pour ses propos de novembre 2006 sur le nombre des « Blacks » dans l’équipe de France de football, Georges Frêche  reste exclu de son parti alors que l’exactitude de l’incrimination formulée contre lui n’a jamais été établie, l’enquête judiciaire n’a rien donné, aucune plainte n’a été déposée, alors que l’affaire, au bout du compte, a été classée sans suite… C’est ce genre d’incohérence qui creuse le fossé entre les électeurs et les « pros » de la politique. Fondé sur des données exactes mais trop partielles, pour ne pas dire partisanes, le postulat sur lequel s’appuie la coalition anti-Frêche est donc un postulat bancal. Ceci explique peut-être que la pétition du quatuor héraultais n’ait pas fait un tabac immédiat. Quoi qu’il en soit, pour l’instant, rien ne prouve que la personnalité controversée de Georges Frêche soit devenue  un obstacle si dirimant qu’elle puisse rendre impossible tout rassemblement, à gauche, aux régionales.

Raisonnement faussé
La démultiplication de leur postulat boiteux par les résultats locaux des élections européennes ne redresse pas le raisonnement de ceux qui posent le « problème Frêche » en termes d’exclusion du président sortant. Car la nature de ce scrutin et l’interprétation de ses résultats sont plus de nature à compliquer la résolution du problème qu’à la simplifier.

Le taux d’abstention est si élevé qu’il interdit toute extrapolation. Dans un tel contexte, il convient de relativiser les scores réalisés.  En outre, depuis que l’Assemblée  de Strasbourg est élue au suffrage universel,  les élections européennes, dont l’enjeu n’est pas national, sont l’occasion, pour les électeurs, de tous les votes « buissonniers ». Le vote sociétal l’y emporte souvent sur le vote politique. En particulier chez les électeurs de gauche. Depuis les années 80 il existe, en particulier, entre l’électorat du PS et celui des Verts « un effet de yoyo », selon l’expression du Centre de recherches politiques de Sciences Po (2). Aux européennes de 1999, déjà, les Verts avaient totalisé 11,24% des suffrages exprimés (3) au détriment du PS, qui n’avait pas fait mieux que 21,95%.  Le triomphe des Verts est, cette fois, historique, puisqu’ils font, au niveau national, jeu égal avec le PS (16,28% - 16,48%).  Mais rien ne garantit que, la prochaine fois, le « yoyo » ne fonctionnera pas en sens inverse. « Les voix qui se sont portées sur les listes d’Europe écologie ne nous appartiennent pas », disait Daniel Cohn-Bendit au soir du scrutin. C’était parole de sagesse. Les suffrages qui ont manifesté leur sensibilité écologique dans notre région  n’appartiennent pas non plus aux Verts du Languedoc-Roussillon. Personne ne peut encore savoir en faveur de qui ou de quoi ils s’exprimeront lors des échéances futures. Selon le directeur du département politique-opinion du CSA, au niveau national « sur 100 électeurs des listes Europe Ecologie, 40 avaient apporté leur suffrage à Ségolène Royal au premier tour de la présidentielle de 2007 ». (4) Quels seront les critères les plus déterminants, aux yeux de ces électeurs-là, lorsqu’ils voteront aux régionales ? Il est de bonne guerre militante que les représentants locaux des Verts s’approprient leurs suffrages mais, s’ils s’en croient vraiment propriétaires, ils vont au devant de désillusions. Toutes les locomotives des Verts n’ont pas le gabarit de Daniel Cohn-Bendit et les querelles intestines de la famille écolo ne sont pas moins congénitales que celles des socialistes. D’autre part, l’échec de François Bayrou ne sonne pas, ipso facto, la fin du Modem, victime de l’effet boomerang de sa campagne antisarkozyste. Son bilan électoral n’invalide pas forcément la stratégie d’alliance de Georges Frêche. En l’état arithmétique des forces politiques en présence, la gauche a encore besoin du Modem pour espérer prendre un  jour sa revanche sur Nicolas Sarkozy.

Quant à la déroute du PS, qui paie assurément le discrédit consécutif à ses interminables règlements de comptes personnels, elle ne préfigure en rien, elle non plus, l’issue des scrutins nationaux à venir. En 1994, la liste conduite par Michel Rocard subissait aux européennes l’affront de chuter à 14,49% ! Trois ans après, les socialistes remportaient pourtant les législatives. Ils avaient réussi à remonter la pente en se dotant d’une stratégie d’alliance (la gauche plurielle), d’un projet politique (les 35 heures) et d’un leader (Jospin). Pour peu qu’il sache tirer vite les leçons de la gifle que son électorat vient de lui administrer, le PS peut rebondir dès les régionales. Et rien, dans les résultats des européennes en Languedoc-Roussillon, n’autorise à « plomber » Frêche au seul motif de son appartenance à la famille déconfite. Quelle part de responsabilité personnelle pourrait-on lui imputer dans la déroute du PS ? Les socialistes de notre région n’ont pas échappé au vote sanction d’électeurs qui, jusque là, lui étaient fidèles mais il y a eu pire que leur médiocre score (15,63%) : il y a eu les 13,46% du PS en Provence, ses 15,35% en Rhône-Alpes, ses 15,51% en Basse-Normandie, sans oublier les piteux 14,69% infligés aux socialistes parisiens dans le fief de Bertrand Delanoë… Toute interprétation selon laquelle le piètre score du PS en Languedoc-Roussillon serait plus ou moins imputable à un prétendu rejet de Georges Frêche apparaît sans fondement objectif. En arguant des résultats des européennes pour relancer sa campagne contre lui, la coalition anti-Frêche s’ est livrée à un amalgame inapproprié, faussant encore davantage la conclusion qu’elle présentait comme un axiome au-dessus de tout soupçon. En politique, contrairement aux mathématiques, il n’y a jamais de facteur de division absolument irrémédiable.

Bourde politique
Faire de l’exclusion de Georges Frêche la condition sine qua non du rassemblement des forces progressistes aux régionales de 2010, c’est même ajouter une bourde politique à une erreur d’analyse. Car s’il existe un scrutin où le poids des personnalités et des bilans apparaît déterminant, c’est bien le scrutin régional. Or, s’il est un point, en Languedoc-Roussillon, qui fasse l’unanimité à gauche, et bien au-delà de la gauche, c’est bien le bilan de l’action du conseil régional sous la présidence de Georges Frêche. « Un bilan très bon », de l’avis même d’Eric Andrieu, le chef de file audois du PS, pourtant disposé, semble-t-il, à faire barrage au président sortant.  Les enquêtes d’opinion disponibles jugent ce bilan globalement positif. Celle qui a été effectuée par TNT Sofres en décembre 2008 situait à 75% le taux de satisfaction des habitants de la région (5). Dans ces conditions, comment faire avaler aux électeurs concernés que la première chose à faire, pour continuer dans cette voie, soit d’éliminer l’homme qui incarne cette réussite ? Les électeurs de notre région ne sont pas des gobies. Ce n’est pas par aveuglement ou inconscience qu’ils expriment aujourd’hui leur fidélité à Frêche dans leurs intentions de vote. C’est, d’abord, par pragmatisme. Connaissant leur Frêche depuis un quart de siècle, ils savent mieux que quiconque que ses réalisations doivent autant à ses défauts qu’à ses qualités. Il en fut de même, à Marseille, pendant quarante ans, sous le règne tout aussi « tyrannique » de Gaston Defferre.  Si la coalition anti-Frêche ne revoyait pas sa copie, à froid, sa solution - trop aléatoire - risquerait d’aboutir à une impasse suicidaire. Car elle ouvrirait la boîte de Pandore en introduisant de nouveaux facteurs de division dans l’énoncé du problème. On ne réglera pas le « problème Frêche » par l’exécution politique de Frêche. A force d’avoir vécu à couteaux tirés, le PS est en lambeaux. Dans quel état électoral se retrouverait la gauche régionale si elle donnait à son corps électoral le  spectacle de la mise au pilori de Georges Frêche sous les applaudissements de ses anciens amis… et les regards ravis de l’UMP ? Ce serait d’autant plus absurde, pour elle, que la nouvelle donne régionale donne justement aux uns et aux autres - à Georges Frêche d’un côté; aux Verts et au Front de gauche de l’autre - la possibilité, en effet, d’une solution radicale qui s’achèverait par un dénouement  à la Shakespeare : dans un massacre collectif sans rescapé.

Solution de survie
La solution du bon sens, celle de la survie,  consisterait, sans doute, à intégrer dans l’énoncé du « problème Frêche », en douceur,  les données objectives relatives à l’âge du capitaine; à la certitude que sa carrière politique, de toute façon, au plus tard, s’il est réélu, sera terminée en 2016;  à la nécessité de préparer sa succession, sans la gâcher par des initiatives irréfléchies, etc. Afin que, le moment venu, l’ancien maire de Montpellier puisse quitter la scène par la porte haute et non par la porte basse. Affaibli, mais lucide, Georges Frêche n’est plus en mesure d’imposer à tous ses vues sur tout, sauf à préférer le sabordage à la liquidation. Ses censeurs les plus virulents, eux, n’ont ni les moyens de leurs ambitions ni le temps de se les procurer. Toutes ces données plaident en faveur d’une solution négociée, équilibrée, abandonnant le recours contre-productif aux anathèmes. D’un compromis raisonnable qui fasse prévaloir l’intérêt général de la région sur tout le reste. Et qui puisse, l’an prochain, proposer au corps électoral de la région, sur la base d’un programme concerté, le rassemblement de toutes les intelligences, de toutes les forces progressistes de bonne foi, autour d’un nouveau contrat d’intérêt collectif dont Georges Frêche resterait le dépositaire, et ses alliés critiques les garants, dans le cadre d’un pouvoir exécutif équitablement partagé. Dans une région si riche en matière grise, est-ce trop demander ?

Alain Rollat

______________
(1) La Gazette de Sète n° 158. Commentaire du sondage de BVA créditant la liste de Georges Frêche de 34% des suffrages au premier tour des régionales ( en baisse de 2 points par rapport à 2004) dans l’hypothèse où la liste du président sortant serait soutenue par le PS, le PC et le PRG dans une compétition où la liste du Modem  réunirait 9% des suffrages et celle des Verts 7%. La liste Frêche l’emportant au second tour avec 55% contre 45% à la liste de l’UMP conduite par Raymond Couderc.
(2) Le Monde daté du 11 juin (Déclaration de Daniel Boy, directeur de recherche au Cevipof).
(3) Addition des suffrages de Cohn-Bendit (9,72%) et Waechter (1,52%)
(4) Le Monde daté du 10 juin.
(5) Sondage de TNT Sofres réalisé, à la demande de la Région, du 8 au 11 décembre 2008, auprès d’un échantillon de 700 personnes représentatif de la population du Languedoc-Roussillon.

Publié dans Politique. Mots clés : Alain Rollat, Christine Lazerges, Élections régionales, François Liberti, Georges Frêche, Jean-Louis Roumégas, Les Verts, Modem, Parti communiste, Parti socialiste, René Revol.

Par Jacques-Olivier Teyssier 15 juin 2009 à 23:09

42 commentaire(s)

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  1. Anonyme said

    on 16 juin 2009

    à 10:43

    Mr Alain Rollat: votre analyse aussi brillante soit elle, ne manque pas de pértinence surtout concernant les anti-Freche, quand vous parlez de la bande “anti-Freche” ( lazerges, roumégas, liberti …), je suis completement daccord avec vous, cet a dire que pour eux s’attaquer a Freche c est d’apres moi une façon de masqué leurs médiocrités politique. Surtout Roumégas qui s’exite comme un “cabri” mettant en avant les valeurs de la gauche, pour masqué un semblant de punition infligé par Freche lors des dernieres éléctions Municipale, et une nullité politique local caratérisé, nous ne sommes pas dupe le concernant, si il existe en politique un minimum a Montpellier, c’est surtout grace Geoarge Freche.
    Pour finir et en conclusion, encore une fois Mr Rollat, vous montrez dans votre analyse, une profonde affection et meme plus , a Freche, comprenez quand meme que pour un journaliste que vous etes, ce n’est pas tres intègre, autant que vous le revendiquiez pleinement, pourkoi pas la création d’un comité de soutient à Freche, dont vous sauriez le président ????
    Aussi dans votre analyse, vous ne dite pas un mot sur le soutien a ISRAEL de Freche, surtout que ca fait polémique en ce moment (Agrexco), c’est bien dommage !!!
    Malgrés toute la pertinence de votre article, et la non intégrité par rapport a Freche, vous vous comportez en bon petit ordonance du seigneur de ces terres.

  2. Pierre-Sully said

    on 16 juin 2009

    à 10:56

    Eh bien, voila que l’autre gazettier de Frèche, plus futé et un poil plus digne que celui de Montpellier, se fends d’une copie ampoulée et très laborieuse pour apporter les “preuves” des capacités régionales de rassemblement de GF…
    Si pour la région Montpellierraine encore bien quadrillée et tenue par les petits soldats, cela peut s’entendre, en revanche, la dernière élection européenne, qui à valeur de super sondage (prés de 46% de sondés) souligne les erreurs stratégiques étonnantes de GF qui à manifestement perdu ses qualités supposées de visionnaire ! Et le dernier sondage Alduy du jour enfonce le clou, Mr Couderc doit apprécier ce genre de démonstration oiseuse,car GF est bon a prendre, pourvu qu’il soit bien son adversaire ! PS

  3. Max said

    on 16 juin 2009

    à 11:02

    Ce qui se conçoit clairement s’énonce “rapidement”, cette longue diatribe inutile est de plus anachronique puisque le “courtisan” cite les “forces progressistes” et qu’il semble maintenant qu’il faille seulement évoquer l’union de la gauche (modèle 2004) …

  4. andré.m said

    on 16 juin 2009

    à 11:43

    A quand simplement ne parlerons plus de gauche comme de droite franchement, c’est la vrai question a mon avis. quand ont y regardent de plus prés, la gauche en voulant rattraper son retard sur la droite, oublie ses fondamentaux et son idéologie premiere,et ceux dans tous les aspects de cette société.
    tres souvent nous ne savons plus qui est de gauche et qui est de droite grace a SARKO, le tord de la gauche , c’est d’avoir foncé tête baissé en mettant sa propre identité premiere de coté, préferant ainsi tombé dans les filets de la droite agile. Ce n est pas une histoire de personne, mais de la capacité à réintégré ses fondamentaux. Est ce que le “progrés” se manifeste en faisant de ses valeurs de gauche, une surenchere de celle de droite ?????? en tous cas ça y ressemble fortement.

  5. PhM said

    on 16 juin 2009

    à 12:08

    Il est toujours agréable de lire des articles bien écrits et dont l’analyse n’est pas superficielle. Cela étant dit, l’article d’Alain Rollat appellerait bien des remarques. Je me limiterai à certaines.

    Le propos d’Alain Rollat à l’instar de ceux qui soutiennent Frêche sans apprécier outre mesure sa personne revient à dire « il n’y a que le résultat qui compte or le résultat de l’action de G. Frêche pour la ville comme pour la région est positif. Il est jugé comme tel par une majorité de l’électorat donc G. Frêche reste l’homme de la situation. Qu’importe sa personnalité, son « tempérament ». C’est un visionnaire génial, on ne peut pas se priver d’un tel talent ».

    Comme homme de gauche qui n’a aucune ambition politique personnelle, je réponds ceci :

    Il n’est pas dans la culture de gauche de croire en des hommes providentiels. La « vision » de Georges Frêche n’est pas celle d’un seul homme. Elle est issue du travail de fond d’une équipe qui rassemble suffisamment de personnes compétentes pour proposer des directions d’action à long terme, audacieuses et pertinentes. Le mérite du « chef » est d’opérer des choix et de prendre des décisions. Ce n’est pas si mal. Mais de là à attribuer à un seul homme la « qualité de visionnaire » pour justifier qu’il est « indispensable », « inévitable » pour l’avenir de la région il y a un pas à franchir qui n’est guère de gauche.

    J’entends dire que personne d’autre dans la région ne possède les qualités de G. Frêche. Si on tient précisément compte du fait que son « génie » s’appuie avant tout sur les compétences d’une équipe, on peut imaginer qu’une autre personne avec la même équipe, ou une autre également de grande compétence, mette en œuvre une politique tout aussi excellente.

    Mais alors pourquoi ne pas garder G. Frêche si c’est pour garder son équipe et continuer la même action ?

    Parce que lorsqu’on est vraiment de gauche on ne peux pas se contenter du résultat. La façon de faire de la politique, la façon de se comporter au quotidien avec son entourage professionnel comme avec les citoyens, quels qu’ils soient, compte.

    A-t-on mesuré l’impact sur les jeunes des pratiques politiques d’hommes comme G. Frêche ou, à une autre époque, de Gaston Defferre ? Je constate autour de moi qu’un grand nombre de jeunes, sincèrement de gauche (autrement dit qui se comportent avec des valeurs de gauche) se détournent de plus en plus de la politique, et même du vote, en exprimant leur honte de voir que dans la région la figure emblématique de la gauche est celle de G. Frêche. Cela ne suffit pas à faire changer le sens du vote ? Non, bien sûr, mais quelle responsabilité que de détourner ainsi les générations futures de la vie politique !

    Non, G. Frêche n’est pas la cause de la déroute socialiste aux européennes puisque cette déroute est générale en Europe. Mais a contrario, son action remarquable dans la région n’a en rien réduit l’ampleur du désastre. De même qu’elle n’a en rien aidé à améliorer les résultats aux suffrages nationaux dans la région. Il est permis de penser que si G. Frêche donnait une autre image des socialistes il pourrait en aller autrement.

  6. observateur said

    on 16 juin 2009

    à 14:57

    Mr Alain Rollat dit “Tout problème trouve sa solution dans ses données. … La valeur d’une solution électorale reste une variable. Sa pertinence est toujours proportionnelle au degré d’exactitude des informations fournies dans l’énoncé du problème à résoudre.”

    Je partage entièrement son analyse et j’aimerais du coup qu’il applique cette règle de base pour étayer ses propos quand il affirme que tout le monde salue le bon bilan de Frêche à la Région.
    Quelles sont les sources d’information fiables dont il dispose pour affirmer un tel constat : le journal “Vivre en LR” du CR LR ? Les sondages payés puis commentés par la Région ? Les sondages d’opinion réalisés par la Gazette ? Les témoignages d’élus en attente d’une subvention ou de la signature d’un contrat territorial avec la Région ? …
    Mr Rollat, tout cela n’est ni très sérieux ni très scientifique. Vous savez mieux que quiconque comment peuvent se fabriquer des opinions très éloignées de la réalité à partir du moment où l’on s’en donne les moyens en matière de communication et de marketing territorial. La Gazette est bien placée pour le savoir.

    Je serais beaucoup plus convaincu si vous me citiez des études de l’INSEE, de la DIACT, du Pôle Emploi, de l’Union Européenne, etc, c’est à dire des organismes d’Etat non financés directement ou indirectement par le Conseil Régional ou par l’Agglo de Montpellier.
    Or, les chiffres que je trouve chez ces organismes sont loin d’être aussi flatteurs.
    Dernièrement, le Pôle Emploi indiquait que la Région arrivait en 4 ème position en terme de destruction d’emploi pour la période mars 2008 - mars 2009 (juste derrière la Lorraine et Champagne Ardennes).
    Selon le baromètre 2009 du cabinet Ernst & Young publié début juin, Montpellier ne figure pas dans le palmarès des villes attractives pour implanter une entreprise, contrairement à Paris (largement en tête au niveau national et 3ème au niveau mondial), Lyon (plébiscitée à 44%) et Marseille (19%), suivies de Toulouse et Lille (14%), puis Bordeaux et Strasbourg (11%).
    Etc, etc…

    De plus, quand on parle d’évaluation de politiques publiques (ici, celle de la Région), on ne se limite plus à l’emploi, même si c’est central en période de crise. A l’heure du développement durable et du changement climatique, on évalue aussi les dimensions sociales, écologiques et de gouvernance.
    Où sont ces dimensions dans votre analyse “objective” ? Nulle part !!!

  7. baf said

    on 16 juin 2009

    à 15:03

    Bof !

  8. Anonyme said

    on 16 juin 2009

    à 16:20

    c’est bien long et bien inutile
    mais après deux ouvrages de sauvetage
    expliquer qu’il vaut mieux que tout ça se règle avec l’âge du capitaine, finalement……
    c’est ça les fans, ça soutient jusqu’au bout…

  9. Cricri said

    on 16 juin 2009

    à 17:49

    Une fois de plus, Alain Rollat démontre qu’il a beaucoup d’humour et de second degré.
    Bravo et merci de m’avoir fait tant sourire en ce jour de grippe ou je suis cloué au pieu … :))

  10. Cornélius said

    on 16 juin 2009

    à 18:13

    Tout cet étalage de politique politicienne pour proposer un “exécutif équitablement partagé” comme solution pour sauver Ubu… comme si Frêche avait déjà équitablement partagé le pouvoir. Vu le contexte, il est certes capable de le promettre pour sa réélection mais de là à le croire!

  11. Maison Blanche said

    on 16 juin 2009

    à 18:30

    Un article long et fastidieux pour tenter de démontrer que Frêche est le meilleur. Sauf que M. Rollat porte des oeillères sélectives. Au lieu d’expliquer les 27 ans à la mairie par la relation de confiance avec les électeurs il devrait s’interroger sur les réseaux constitués par GF et largement alimentés par les subventions sur fonds publics. Quand il parle d’un bon bilan à la Région, moi j’observe que des dossiers qui étaient sur mon bureau en 2004, port de Sète, aéroport de Montpellier, ligne Béziers Neussargues, viaduc de Courbessac, rocades Est et Ouest de Montpellier etc.. ou les dossiers de construction de lycées, de protection du littoral, d’aide aux éditeurs en Région, ou de modération de la pression fiscale qui étaient sur les bureaux de mes collègues directeurs, sont soit en plan, soit enterrés.
    Monsieur Rollat en bon journaliste ne devrait pas se contenter de répéter les louanges tressées par les stipendiés de Frêche. Si journalisme d’investigation veut encore dire quelque chose il pourrait s’en inspirer.

  12. Anonyme said

    on 16 juin 2009

    à 18:34

    Bravo pour cette propagande visant à faire de Georges Frêche “un rassembleur de la Gauche”, de laisser supposer que personne ne pourrait faire mieux… je pense sincèrement qu’au delà des personnalités dépendantes de lui, qu’ils soient “pro” ou “anti” d’ailleurs, il existe de nombreux talents qui, hélas, n’émergeront pas tant que ce système féodal restera en place… Et puis si Georges Frêche était réellement un “grand homme”, il saurait partir comme tel, préparer sa suite et savoir passer la main. Au lieu de cela, il s’accroche au pouvoir comme un potentat du Sud préférant une politique de la terre brûlée, après lui rien de bon ne sera possible, peut-être dans l’espoir que la postérité fera de lui ce rassembleur qu’il s’imagine être.

  13. Anonyme said

    on 16 juin 2009

    à 22:11

    La preuve est faite que Montpellier Journal dérange, GF a mis de faction la sentinelle Rollat.

  14. Rhoor said

    on 16 juin 2009

    à 22:34

    @ Maison Blanche; je me demande si vous vivez bien sur notre Région car dire que les dossiers des nouveaux lycées sont toujours dans les cartons… c’est fort !
    Lycée Prévert à coté d’Alès sept 2009 , Mendès France Montpellier sept 2009, Victor Hugo Lunel sept 2008, Rosa Luxemburg Canet sept 2008…Vous voulez encore que je poursuive sur le Port de Sète ?
    Cordialement,

  15. Anonyme said

    on 16 juin 2009

    à 22:54

    Les lycées d’Ales, Lunel et Canet avaient été décidés sous la majorité de J Blanc celui de Montpellier va surtout permettre une grosse opération immobilière et justifie le volet utilité publique d’Odysséum…

  16. Anonyme said

    on 16 juin 2009

    à 23:21

    Je trouve que tout le monde crache dans la soupe très facilement…sauf Rhoor avec qui je suis d’accord: pour les lycées, ça tourne plutôt bien le programme de construction des nouveaux lycées, et y’a pas de raison que ça ne continue pas.
    “cracher dans la soupe” donc: moi qui ne suis pas montpelliérain d’origine, j’aurai bien aimé qu’un homme politique de la trempe de Frêche fasse autant pour ma ville natale que ce qu’il a fait pour Montpellier en 25 ans…ce que je vais dire va paraître facile mais je me place volontairement dans la peau du citoyen lambda (celui qui paie des impôts et qui sait pourquoi il en paie): qui n’apprécie pas d’aller nager à Antigone, d’aller arpenter la médiathèque centrale Zola, de prendre le tram, de voir son quartier embelli pas ce même tram? bien sûr, tout est critiquable, pour reprendre ce dernier exemple du tram l’échec relatif de la ligne 2 et sa boucle du Lez catastrophique, des coups de gueule et des mots de trop, pas de partage du pouvoir réel etc…mais quand Rollat parlait du bilan, si on essaie juste d’être objectif et de voir ce qu’est Montpellier aujourd’hui, c’est plutôt pas mal non???? quant à ce que fait Frêche de la région, il est encore trop tôt pour se prononcer (un mandat régional ne donne pas assez de recul), mais là encore, on ne peut pas dire que l’image de la région sorte écornée de la gestion frêchienne malgré des boulettes risibles comme la Septimanie. Et puis toujours pour prendre l’exemple des transports urbains ou suburbains (je suis un ennemi de la route), en 5 ans, sur le réseau TER, il y a eu de gros progrès effectués ne serait-ce qu’en matériel roulant (les nouveaux TER), et, même si c’est un détail, en LR on roule en classe unique sans que les TER aient vu disparaître le confort de la première classe…est-ce le cas dans toutes les régions? bien sûr que non!
    Bref, malgré l’âge, la maladie, la tyrannie supposée du “patron”, mieux vaut un second mandat avec lui (et son équipe) qu’un retour de la droite sur les bords du Lez…On peut décliner au niveau régional facilement les défauts de la division et de la surenchère de critiques très propres à la gauche dans son ensemble: cela n’a qu’un effet, redoutable: faire revenir la droite; pour moi c’est clair, Frêche sera toujours mieux et fera toujours mieux que la droite anciennement aux commandes ici!

  17. Sétois said

    on 16 juin 2009

    à 23:37

    Il faudrait donc sauver le capitaine menacé par sa santé (mentale?) et son grand âge? Belle manoeuvre politicienne d’un gazettier retraité qui visiblement n’a ni vécu ni travaillé les trente dernières années dans la région et se prend pour conseiller du prince. Rassurons-le: en effet, ici la vie politique est merveilleuse. Et les gens sont heureux. Pauvres peut-être, “cons”, paraît-il -surtout quand ils votent-, mais heureux. Bientôt une tribune de la Gazette de Montpellier dans Montpellier-Journal? Bravo pour votre ouverture d’esprit à Montpellier-Journal. Ils en ont beaucoup moins en face. Même emballée dans de la soie, ça ne sent pas très bon, la… manipulation. Un ancien du Monde après ce qu’a été le Monde ces 15 dernières années, n’est pas forcément bien placé pour expliquer la politique aux jeunes qui vivent et crèvent du mal vivre en Languedoc.
    PS, pour sourire: si chaque fois que Rollat rencontre des opinions divergentes dans les commentaires, il doit nous infliger pareille tribune frêchiste derrière, la démocratie est en danger à Montpellier-Journal!

  18. Cornélius said

    on 17 juin 2009

    à 00:03

    Sétois a raison, ça passe pour une fois mais s’il faut dorénavant supporter les tribunes des frêchistes, autant lire La Gazette, surtout que ces gens sont les derniers qualifiés pour nous apprendre la démocratie.

  19. Anonyme said

    on 17 juin 2009

    à 08:23

    @Anonyme du16 /23h21, le poids des impots n’a pas l’air de vous géner, car à combien d’€ la boulette Septimanie, boucle du tram et autres.

  20. Alain Rollat said

    on 17 juin 2009

    à 09:02

    Merci des réactions des uns et des autres. Mon post-scriptum sera bref car je ne voudrais pas agacer davantage ceux qui trouvent que j’occupe déjà trop de place sur ce forum…
    1/ Oui, j’ai été “laborieux”. J’ajoute même: chiant! Mais c’est comme çà: on ne peut pas être court et rigolo quand on analyse des choses politiques complexes. Mieux vaut, en la matière, être laborieux que sommaire.

    2/ J’ai déjà écrit que j’avais pour GF “l’affection de l’anthropologue pour le pithécanthrope de Java”. J’aurais pu parler aussi de “l’affection” de l’entomologiste pour les insectes “monstrueux”… Dans les deux cas il s’agit uniquement de l’attachement que peut avoir n’importe quel homme de plume en présence d’un personnage romanesque. Si j’ai une “affection” pour GF c’est la même que celle que j’ai exprimée quand j’ai brossé les portraits de Charles Pasqua, Jacques Delors, Jean-Marie Tjibaou, etc., personnalités hors normes… Est-ce que que ce regard “affectueux” annihile ma probité professionnelle? Je ne prétends pas être neutre, je prétends être honnête. Et comme je suis libre comme l’air, sans lien partisan, sans engagement aucun, sans obligation vis-à-vis de qui que ce soit, n’attendant rien de personne, n’ayant plus rien à prouver, travaillant en conscience au gré de mes fantaisies, mais farouchement attaché à mon devoir social de “diseur de vérités” ( vérités, au pluriel, à bas les porteurs de certitudes!…) je ne vois pas ce qui, dans ma démarche autonome ou mes écrits solitaires, pourrait amener à douter de mon intégrité. Sauf, bien entendu, à me décrire encore comme une “sentinelle” en mission. Grotesque!

    3/ J’en suis bien d’accord: les “hommes providentiels” sont l’une des plaies de la démocratie. Tout homme politique étant responsable de ses mots autant que de ses actes GF ne saurait être exonéré de ses écarts de langage. S’il a quelque part valeur d’exemple cela ne peut être que pour illustrer Machiavel ( dont l’idéal personnel restait néanmoins républicain…)

    4/ Une analyse politique n’est pas une analyse économique. Ni disposant pas d’assez d’éléments pour en juger je ne contesterai pas que les études économiques et sociales disponibles sur notre région puissent justifier un bilan critique de sa situation contrastant fort avec ce qu’en disent les “communiquants” de GF. Il n’en demeure pas moins que la perception que l’opinion publique a de l’action de GF et de sa majorité régionale est très globalement positive ainsi que l’indiquent les sondages effectués dans les conditions de rigueur habituelles par les instituts les plus fiables. C’est une vérité de fait, pas une interprétation, encore moins une instrumentalisation. Mais pourquoi pas, en effet, suite à ce forum, une tribune économique et sociale après cette tribune politique?

    PS final: Prompt rétablissement à Cricri: je suis content d’avoir rendu sa grippe souriante!

  21. Pierre-Sully said

    on 17 juin 2009

    à 09:49

    Mr Rollat, faut pas confondre, Jacques Delors, Tjibaou etc. personnalités Hors-Normes, d’accord ! Y adjoindre GF ?
    Pas dac, c’est juste un personnage Anormal, rien de plus…
    Et Calamiteux, à mon sens et à celui de bien plus de Languedociens et Catalans que vous le supposez.Et de Martine aussi…
    C’est vrai que vous écrivez “chiant”,mais c’est surtout parce que n’écrivez pas vrai, ça complique la tache de dissimuler, de contourner, d’amortir… Parce que sinon les bons journalistes ne sont jamais “chiants”

  22. Alain Rollat said

    on 17 juin 2009

    à 10:18

    Je ne faisais que rappeler le conseil de Hubert Beuve-Méry à ses journalistes politiques: “Soyez chiants!” Mais sans doute qu’à vos yeux HBM n’écrivait pas “vrai” et ses journalistes politiques n’étaient pas de “bons journalistes”… J’ai bien compris que pour vous le “bon journaliste” est celui qui écrit ce qui vous plaît…

  23. Imconpréhension said

    on 17 juin 2009

    à 11:42

    Chiants pour qui ? Pour le lecteur ou pour le détenteur du pouvoir ? Peut-être que voilà l’explication de ses diatribes inutiles …

  24. Ju said

    on 17 juin 2009

    à 13:18

    @ A.Rollat : Bien envoyé !!!
    @ Criri : à quand le débat ?
    @ ceux qui critiquent : faut lire Okapi, c’est plus facile… moins chiant… ou Picsou Mag, aussi, c’est sympa

  25. Olivier34 said

    on 17 juin 2009

    à 14:00

    Quelques commentaires sur le papier de Rollat.
    Le débat doit-il vraiment porter sur le pour ou le contre G. Frêche ? Je ne suis pas sur que ce soit la ligne la plus intéressante d’un débat nécessaire dans le cadre des futures élections régionales. Sortons de ces logiques binaires qui empêchent tout débat digne de ce nom dans la région quant à ce que doit être la future majorité régionale et surtout son projet… chose que l’on évoque peu..

    Pour ce qui est du papier de Rollat. On ne peut pas dire n’importe quoi quand même… Pour ne m’attaquer qu’à deux arguments. D’une part, les sondages post-électoraux de 2004, montraient que les élections régionales sont les élections locales qui sont le plus sensibles à la conjoncture politique nationale et celles pour lesquelles le bilan joue le moins… Pour ce qui est du sondage de la Gazette qui est cité, il est à remarquer que G Frêche sortant fait deux points de moins que Frêche candidat en 2004. Cela interroge quand même…
    Enfin, comparer les résultats du LR aux européennes aux régions plus à droite (PACA/R. Alpes) n’a pas vraiment de sens. Et pourquoi par rapport à M. Pyrénées ???

  26. cricri said

    on 17 juin 2009

    à 14:04

    M’sieur Rollat.. Dieu (désolé) sait que j’ai du respect pour vous, je vous l’ai déjà dit… particulièrement pour vos papiers sur le FN dans le Monde à l’époque ou j’étais jeune et beau et aussi pour votre lettre d’adieu au Monde, publiée sur Acrimed, que je trouve encore aujourd’hui fort bien troussée et “visionnaire”.
    MAIS vous savez aussi que sur la question, le problème, l’énigme, la controverse Georges Frêche, on risque de ne jamais être d’accord.
    Quand vous voyez qque part “la fin justifie les moyens sur le plan électoral”, moi je vois “question de principes”. Quand vous voyez “résultats probants à Montpellier en 27 années” j’y vois “campagnes de pubs bien orchestrées et clientélisme local”. Quand vous constatez que les “résultats du PS aux européennes ne doivent pas plomber Frêche”, je m’amuse à remarquer que le sus-dénommé n’est plus au PS depuis quelques temps maintenant et que la question ne devrait même pas être soulevée.
    Bref, comme vous m’avez tenté, je m’en vais vous répondre du côté de chez moi. Comme vous connaissez l’adresse, je vous invite à y passer et à me répondre quand le billet sera mis en ligne. Ce qui ne saurait tarder.
    A bientôt. Et merci pour votre patience.

  27. Anonyme said

    on 17 juin 2009

    à 14:13

    Ce qui est grotesque M.Rollat c’est de vouloir nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
    Tout le monde sait la conivence qu’il y a entre le monde journalistique et politique en France(les petits diners parisiens), rien de comparable avec le style anglo-saxon, cela dit ,je suis respectueux de la Liberté de chacun,qui doit savoir ne pas empiéter sur celle des autres.

  28. POLO said

    on 17 juin 2009

    à 16:05

    D’accord avec vous “Anonyme”,vous avez mon soutien total.

  29. Alain Rollat said

    on 17 juin 2009

    à 16:16

    “La société de connivence”. C’est le titre de l’ouvrage (paru en 1984 aux éditions Aubier) de Paul Beaud, le sociologue parisien qui s’est exilé à Lausanne parce que l’Université française le considérait comme un franc-tireur incontrôlable. C’était mon ami, nous avions fait nos études de journalisme ensemble, il est mort, en Suisse, toujours aussi méconnu en France. Le contenu de cet ouvrage, qui a fait référence par ses réflexions sur les rapports entre les médias et les pouvoirs, se nourrissait de nos expériences réciproques. Je précise ce point d’histoire pour dire que le “journalisme de connivence”, je l’ai souvent rencontré, en effet, mais je l’ai toujours refusé. J’en ai même plusieurs fois transgressé les usages, ce qui m’a souvent valu d’être considéré comme un mouton noir par mes confrères prisonniers de leurs relations. Ne parlez donc pas, svp, à mon sujet,de choses qui me sont contraires. Je n’ai jamais eu et je n’ai toujours pas la moindre relation de connivence avec GF. Je ne dis pas çà dans l’espoir de vous en convaincre mais uniquement pour continuer de batailler, pied à pied, au service de la vérité des faits…

  30. Ju said

    on 17 juin 2009

    à 17:21

    Quid : qui aurait la stature pour prendre cette tete de liste ?
    Doit-on laisser filer une région…
    - en mettant quelqu’un moins “mediatique”/connu en tete de liste ?
    - en se divisant et en se retrouvant avec toute une floppée de listes à gauche alors qu’(a droite ils sont tous unis derrière la même tete de pipe ?
    L’heure n’est pas au “qui?” mais elle est au “ensemble, comment et pourquoi ?”
    On parle de primaires au niveau national, les gens s’embrochent et se critiquent dans des bureaux alors que des vrais-gens, eux, sont dans la merde et qu’il n’y a personne sur le terrain pour les soutenir et les aider…
    faudrait revenir aux vrais fondamentaux de la politique, POUR LES INTERETS COMMUNS.
    Pour ne pas laisser filer la region il faut passer par des concession, dans tous les partis de gauche, apprendre à se parler, travailler ensemble et construire.

  31. Ju said

    on 17 juin 2009

    à 19:11

    sur fr3 il vient de parler du “ensemble” d’écologistes (tiens donc) et pas du modem… changeent de cap ?

  32. Observateur said

    on 17 juin 2009

    à 19:29

    @Alain Rollat, message de 9h02.
    Je suis + ou - d’accord avec vous que si les résultats objectifs de l’action de GF ne sont pas si bons que ça, l’opinion publique lui est plutôt favorable, du moins, celle qui remonte des sondages commandés et commentés par GF lui même, ce qui soulève quand même pas mal de réserves.

    Là où j’aimerais que vous développiez votre analyse, c’est sur les moyens considérables en communication et en marketing territorial mis en œuvre par GF pour fabriquer cette opinion publique (voir même pour faire croire par média et sondage interposés que l’opinion lui est favorable).
    A mes yeux, on a passé depuis longtemps le stade de l’information et de la communication pour basculer dans celui de la manipulation pure et simple, ceci avec notre propre argent.

  33. Pierre-Sully said

    on 17 juin 2009

    à 20:02

    Mr Rollat, HBM, disait a ses journalistes politiques “soyez chiants” pas “écrivez chiant” (sinon la baisse du lectorat aurait suivi) en rapprochant son autre conseil “le bon journalisme politique, c’est du contact et de la distance”, il en découle que HBM prônait plus surement d’être chiant pour les personnes en allant au plus prés, et libres de tout dire grâce à la distance gardée. C’est mon analyse pour les citations de ce mieux que “bon” journaliste

  34. 180 ° said

    on 17 juin 2009

    à 23:28

    La société de connivence ? : consultez un exemplaire de la Gazette et ses pleines pages de publicité couleur et d’annonces payées par la Région. Ce n’est pas interdit (il faut bien que la presse vive) mais l’hebdomadaire fondé par M. Rollat et M. Rollat lui même dans ses billets ou chroniques n’en ont-t-il pas perdu leur liberté critique vis-à-vis de GF, quoi qu’ils en disent, peut être même inconsciemment ? . Car, in fine, peut-on critiquer ou contredire G.F sans faire l’objet d’une attaque en piquet qui détruit le manant refusant de voir la grandiose action du Prince. Le bilan de G.F n’est pas totalement négatif. Il est toutefois largement surestimé grâce à une politique de communication qui est, au demeurant, remarquable. Si l’on ajoute l’age du capitaine, la maladie et les dérapages inadmissibles que nous avons connus, ayons le courage de dire stop et de penser à reconstruire une vrai alternative avec des valeurs dont GF s’est hélas largement éloigné depuis belle lurette. Pour finir je préfère que la gauche républicaine soit éloignée des responsabilités plutôt que de la voir l’emporter avec les valeurs du camp d’en face (parfois le plus extrème). Il y a des talents dans les cercles qui représentent cette alternative humaniste, progressiste et sociale qu’il est vraiment temps de changer de cap et de conducteur.

  35. Alain Rollat said

    on 18 juin 2009

    à 08:37

    Un dernier mot pour préciser à “Pierre-Sully” que le “conseil” de Beuve-Méry à ses journalistes politiques, que celui-ci invitait à ne pas avoir peur d’avoir la plume “chiante”, se référait, constamment, à une citation de Péguy que Beuve-Méry avait fait sienne et à laquelle il m’a renvoyé moi-même à mes débuts au Monde: “Dire la vérité, toute la vérité, dire bêtement la vérité bête, ennuyeusement la vérité ennuyeuse, tristement la vérité triste…” Pour le reste l’éditorial de François Martin dans le Midi Libre de ce jeudi résume bien la situation créée par Martine Aubry. Plus le “vieux lion” sera attaqué, plus il restera populaire… Les corps électoraux adorent ce genre de feuilleton. Les plus vilipendés des hommes politiques sont souvent les mieux réélus par leurs électeurs. Ce n’est peut-être réjouissant pour les moralistes mais c’est comme çà. En tant qu’ analyste, je ne fais qu’énoncer des constantes vérifiées de longue date dans les moeurs politiques. Quant au débat interne, le débat entre la “gauche prophétique” et la “gauche réaliste”, c’est l’affaire des militants…depuis Jaurès, et même avant. Je ne fais que l’observer et le commenter librement quoi qu’on en dise ici ou là…

  36. Anonyme said

    on 18 juin 2009

    à 08:44

    @180° la Gazette,c’est le Figaro régional.
    Heureusement ,il y a des exception comme Libération, qui jouie d’une liberté rédactionnelle alors qu’il appartient à la famille Rothschild comme quoi!!!!

  37. Max said

    on 18 juin 2009

    à 09:51

    Il ne faut pas confondre “courtisan” et “homme de plume”, l’impresionnante culture générale du “phraseur chiant” verra tout de suite l’allusion à Guez de Balzac …

  38. moustachedesete said

    on 20 juin 2009

    à 15:24

    pour le plaisir
    M Rollat le droit de réponse existe en principe et la démocratie journalistique dont vous êtes l’hôte ici le prouve. Suite à votre billet dans la gazette de Sète invitant les écolos Sétois à tenir une tribune sur la criée nous vous avons envoyé une réponse qui n’a pas été pubiée. Alors les leçons et les principes merci!!
    PS voir le blog des Verts de Sète

  39. Anonyme said

    on 20 juin 2009

    à 16:48

    Et il est où ce blog…

  40. Alain Rollat said

    on 22 juin 2009

    à 16:07

    Réponse à “Moustache de Sète”: la réponse des Verts de Sète à ma chronique du 11 juin était datée du 16 juin, elle est arrivée à La Gazette de Sète le 17 juin, c’est-à-dire le jour où son numéro du 18 juin était déjà bouclé; elle a été immédiatement préparée pour publication et paraitra donc dans le numéro suivant… Votre persiflage est donc sans fondement… La Gazette de Sète a toujours respecté les droits de réponse. Leur publication est d’ailleurs de droit et, en tant que fondateur du titre, je veille au respect de l’expression de tous les lecteurs. Le contenu de La Gazette en témoigne. Merci.

  41. Anonyme said

    on 22 juin 2009

    à 21:19

    A. Rollat est malin ET VICIEUX à la fois

    il va publier le droit de réponse mais avec une semaine de retard or il n’y a rien de plus vieux que le journal de veillle

    Un vieux journaliste comme A ROLLAT LE SAIT TRES BIEN

    En aurait il fait de meme avec un droit de réponsed e g freche

    allez je ne conclus pas a vous de deviner

  42. Alain Rollat said

    on 23 juin 2009

    à 07:28

    Encore un “Anonyme” qui ne sait pas de quoi il parle…Son grain de sel est d’autant plus stupide que le “droit de réponse” en question m’adressait…des remerciements et n’appelait de ma part, comme on en jugera, aucune critique…

18:11 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alain rollat, problème frêche | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

09/06/2009

INDUSTRIE EOLIENNE : QUAND L’ECOLOGIE SE PREND LES PIEDS DANS LE TAPIS

de Yves VERILHAC - Premier Directeur du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche, ornithologue depuis 1970 et initiateur de la demande de moratoire à l'installation des éoliennes en Ardèche déjà signé par des personnalités comme Pierre Rabhi (Vidéos) ou Gilles Clément (vidéos):
http://pagesperso-orange.fr/moratoireeolien07/

    • En complément à cet article, veuillez trouver à l’adresse suivante http://pagesperso-orange.fr/moratoireeolien07/ la pétition:
      Pour un moratoire de dix ans sur l’implantation d’éoliennes industrielles en Ardèche.  Vous pouvez signer cette pétition en envoyant un simple message par courriel à l’adresse suivante : mailto:moratoireeolien@orange.fr , par exemple : "Je soussigné, Jacques Martin, Agriculteur, signe la demande de moratoire à l’industrie éolienne en Ardèche afin de protéger ses paysages".
    • Cette demande de moratoire à l'implantation d'éoliennes industrielles en Ardèche a dépassé les 850 signatures en deux mois. C'est déjà bien mais pas suffisant pour infléchir les autorités. Si chacun d'entre nous adresse la demande de moratoire à 10 personnes de sa connaissance, nous pouvons rapidement doubler le nombre. Il y a urgence car il y a des projets en cours d'examen par la Préfecture. C'est une course contre la montre pour sauver les paysages ardéchois.
    • Collectif des associations d’ardèche opposées aux éoliennes industrielles pour la défense de l’environnement http://eole07.fr
      Forum Orange Moratoire éolien créé par Yves Vérilhac  http://forum.orange.fr/liremessages.php?idsection=1690&am...
      Blog d'Alain BRON, auteur, promoteur d'arts, administrateur de théâtre http://alainbron.blog.lemonde.fr/2009/03/16/moratoire-sur...

Retour sur les sept péchés capitaux d’éole.

Les promoteurs de l’éolien industriel se sont assis sur un nombre important de principes de base enseignés par l’écologie, sans doute dans l'espoir d'un changement du contexte énergétique. Mais faute d’avoir su encadrer cette volonté politique au niveau local, le pari est déjà perdu quelques années seulement après avoir nationalement « dopé » ce secteur industriel.

Mitage

Dans de nombreuses communes françaises, il est difficile voir impossible de construire une simple maison. Les règles sur les paysages sont heureusement venus contraindre la construction : ici c'est la loi Montagne qui oblige à construire dans la continuité des hameaux et bourgs existants, là la loi Littoral, partout les règles d'urbanisme veillent au respect des « greffes » entre le nouveau et l'ancien pré existant. Ces règles louables ont des incidences fortes : ainsi il n'est pas rare de manquer de logements dans le Massif Central à cause de contraintes paysagères. Des industries, et donc des emplois locaux (contrairement aux éoliennes) ne peuvent pas s’implanter.

Les permis de construire des éoliennes industrielles s'affranchissent quant à eux de ces principes de bases. La « beauté » de ces machines est un argument subjectif. Car on pourrait tout aussi légitimement vanter la beauté d’usines et de logements. Sur ce prétexte faut-il mettre à bas ces lois qui ont construit les magnifiques paysages français ? Est-ce que l’urgence sociale ne vaut pas celle de l'écologie ?

Saucissonnage

Aucun aménageur ne peut « saucissonner » ses projets pour les faire accepter par petits bouts sans se retrouver poursuivi devant le Tribunal administratif. Sauf pour les promoteurs d'éoliennes ! Aucune planification territoriale n'est venue encadrer la multiplication des machines.

Non seulement les projets sont étudiés au coup par coup sans savoir si d'autres implantations auront lieu ou non juste à côté, parce que portés par un autre opérateur privé ou sur une autre commune, mais il est courant que des parcs initiaux « vendus » pour quelques machines à la population, fassent « des petits » quelques années plus tard.

Des zones de développement éolien sont approuvées par des collectivités locales sans connaître le nombre de machines à terme. Vous êtes d'accord pour 10 éoliennes ? Demain vous en aurez 50, ou plus... sans pouvoir y redire. Les Régions qui s’étaient vues après coup confier la responsabilité de schémas ont la plupart du temps préféré décliner.

Gaspillage

Les environnementalistes dénoncent à juste titre, la concentration et le gaspillage, mais pas pour l'éolien industriel ! Transporter très peu d'énergie aléatoire (rentabilité moyenne de 30% du temps) et non modulable sur de longues distances n'est pas rentable. Au lieu de développer les énergies renouvelables au niveau de l'habitat individuel préalablement isolé, ce qui rendrait les citoyens plus autonomes... l’éolien renoue avec la concentration.

Mono tourisme, mono agriculture, mono énergie... avec toutes les pertes en ligne induites. Cette énergie là serait parait- il « délocalisée » parce que située au plus près des habitants d’une commune. C’est juste oublier que l’énergie ainsi produite part dans le réseau national voir international sans possibilité d’utilisation locale.

Les éoliennes industrielles permettent de se donner bonne conscience sans changer un système centralisé et peu économe. Ainsi la seule augmentation de la consommation française entre 2007 et 2008, soit 5,8 TWh, nécessiterait d'ériger 1400 nouvelles machines. Et en 10 ans 14.000 machines en plus uniquement pour suivre l’augmentation exponentielle ? L’implantation de centaines de machines depuis cinq ans n’a en rien fait décroître la consommation française. Au contraire c’est un alibi pour continuer en pensant que « la technique y pourvoira ».

Not in my back yard

Le « Nimby », pas dans mon jardin (not in my back yard) est dénoncé à juste titre par les tenants de l’environnement. Certains s’en servent même pour discréditer les motivations des opposants aux éoliennes. Mais par une sorte de force centripète, les parcs éoliens sont rarement visibles par les communes qui portent les projets et bénéficient de la taxe professionnelle. Les implantations sont souvent excentrées, visibles depuis les communes qui n’appartiennent pas à la même intercommunalité et ne profitent pas des retombées financières.

Mauvaise gouvernance

Est-ce parce que le secteur est soumis à forte concurrence entre opérateurs eux-mêmes, ou pour éviter la structuration d’oppositions locales, toujours est-il qu’il n’est pas rare que des habitants découvrent les projets au dernier moment, dans le journal ou lors de l’enquête publique. Pas rare non plus que les mats des éoliennes soient implantées sur les propriétés de certains élus ayant eux mêmes à se prononcer sur l’opportunité des projets. La concertation, les plaquettes en couleur, l’organisation de voyages sur d’autres parcs éoliens sont le plus souvent financés par les promoteurs eux-mêmes.

Nationalisation de l’investissement, privatisation des profits.

En décidant de doper l'énergie éolienne en subventionnant le rachat de l'électricité ainsi produite au dessus du prix du marché, le gouvernement a sollicité le porte monnaie de tous les consommateurs. Ces derniers, en payant leur facture d'électricité, financent les entreprises privées, souvent des multinationales qui, grâce à cet « impôt » bénéficient d'un retour sur investissement très court : entre 5 et 7 ans sachant qu'une machine revient en moyenne à 1M€. Sans garantie que ces bénéfices soient réinvestis pour l'environnement, loin s'en faut. Cette incitation fiscale explique pour une grande part la frénésie qui s'est emparée des aménageurs.

Absence de principe de précaution

Pourtant règle d'or en écologie, le principe de précaution, n'est pas appliqué pour le développement industriel de l'éolien. L'urgence de la réduction des gaz à effet de serre sert de prétexte à la précipitation.

Démontrer préalablement la rentabilité de ce développement avant de bouleverser les paysages ? A quoi bon. Vérifier l'impact sur la faune avant de couvrir le territoire national et pourquoi donc ?

Un taux de mortalité moyen de 33 oiseaux par machine et par an a été constaté sur des axes migratoires importants (Toronto renewable energy cooperative 2000). Mais certaines associations, dites naturalistes, réalisent les études préalables pour les promoteurs ! Caution n'est pas précaution...

Et le Président de la République vient d'annoncer la construction d'une voire deux nouvelles centrales nucléaires. Encore un pari perdu !

Alors, prenons le temps de la réflexion avant de chambouler les campagnes françaises par des champs d'éoliennes aujourd'hui, et de panneaux photovoltaïque demain.

La réforme de la taxe professionnelle saura mettre un frein à cet engouement « vert ».

Les communes qui ont su préserver leurs patrimoines paysagers pourraient bien se retrouver gagnantes.

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05/06/2009

La Lettre M n° 1106 - édition du 2 au 8 juin 2009 - L’énergie éolienne va doubler en L.-R.

Comme suite à l'article sur l'Europe et le développement du secteur énergie en Languedoc-Roussillon, de Ecologie Languedoc-Roussillon (Pietrasanta, Giordano), vous trouverez ci-dessous La lettre M qui fait le point sur les programmes éoliens, précédés de quelques liens sur le sujet :

  1. Pour suivre en permanence l’actualité des éoliennes dans notre région, consulter le site “Vent de la MOURE http://masdepujol.free.fr/VentDeLaMoure.html
  2. Pour mieux cerner les acteurs cités dans l’article :
    GE Energy
    SER Syndicat des énergies renouvelables
    FEE France énergie éolienne (Association)

    2012545477.jpg
    Wind Dynamic
    Ventura (Portrait) Nuisances créées par les éoliennes
  3. Quelques liens sur les innovations en matière d’éoliennes non industrielles, par exemple pour d'augmenter les rendements énergétique (au prix d’une incidence esthétique supplémentaire non négligeable), et pour le “fun”, quelques liens sur l’éolienne sur les toits ou USB…

Éoliennes l’innovation par le design http://technologies-propres.blogspot.com/



Éoliennes sur les toits, domestiques, USB ….
Éolienne individuelle (coûts) France Éolienne http://www.france-eoliennes.com/
Rentabilité des éoliennes http://drgoulu.wordpress.com/2008/08/30/rentabilite-des-eoliennes/

Débats sur l'utilité des programmes de production d'éléctricité par éoliennes

Le parc peut au mieux produire 5% de l'électricité produite actuellement à un coût largement moins performant que d'autres moyens de production écologique, et par dessus le marché, nous exportons actuellemnt 30% de notre production

France Énergie Éolienne (FEE), la branche ad hoc du Syndicat des énergies renouvelables, évoquera ce 3 juin à Nîmes l’avenir de l’éolien en L.-R., où 29 parcs affichent 326 MW*.

Le vent reste porteur : certes, la région, pionnière, est devancée par la Lorraine et le Centre. Mais la puissance installée doit doubler à court terme, car huit parcs (62 MW) sont en chantier et 21 permis de construire accordés (280 MW).

Ces chiffres n’empêchent pas la frustration des acteurs du vent. Charles Dugué, fondateur du conseil Wind Dynamic (Mauguio) et président national de France Énergie Éolienne : « À l’échelle mondiale, malgré la crise, les perspectives sont très bonnes… L’Union européenne et le Grenelle fixent des objectifs très élevés. Mais nous ne sentons pas en France une vraie politique de développement. Et en L.-R., c’est un peu plus compliqué qu’ailleurs de faire accepter les projets. »

Futur schéma régional.

« La région a un potentiel très fort, mais beaucoup de parcs sont bloqués par des recours », confirme Cédric de Saint-Jouan, directeur délégué de Ventura (Montpellier, 40 salariés) et vice-président de FEE.

Ventura étudie des projets de parcs de 12 MW dans l’Hérault et le Gard.

La Compagnie du Vent (Montpellier) affirme travailler en région sur 350 MW, dont les demandes de permis seront déposées dans les deux ans.

L’avenir passera obligatoirement par la définition de « zones de développement éolien » (ZDE).
Sept, approuvées par les préfectures, permettent d’installer 248 MW.
Mais si la DRIRE instruit onze dossiers et recense 27 projets, aucune ZDE n’a été approuvée depuis un an.

La future loi Grenelle I, discutée en 2e lecture à l’Assemblée jusqu’à la mi-juin, prévoit la définition d’un schéma régional des énergies renouvelables dans l’année suivant son adoption.

Cédric de Saint-Jouan « attend beaucoup de la loi. Car aujourd’hui, nous n’avons pas de visibilité...» 18 demandes de permis de construire sont en instruction à la DRIRE , dont 11 dans le Gard, pour un total de 200 MW.

Le dernier dossier de demande de ZDE arrivé à la DRIRE , en avril, a été déposé par l’Agglomération Perpignan Méditerranée pour un maximum de 130 MW sur pas moins de 1 691 hectares.

Trois autres demandes de ZDE se situent dans les Pyrénées-Orientales : elles sont portées par les communautés de communes Rivesaltais-Agly, Agly Fenouillèdes et des Aspres.

Trois sont aussi demandées dans l'Hérault, par les communautés de communes Montagne du Haut Languedoc, Nord Bassin de Thau et Pays de Saint-Ponais, et deux en Lozère (elles concernent le canton de Châteauneuf de Randon et le Massif des Taillades).

Dans l’Aude, la communauté de communes Corbières en Méditerranée (pour une puissance de 51 MW maximum) et dans le Gard, celle du Pays viganais (maximum 105 MW) souhaitent aussi voir se créer une ZDE.

Sur les 27 autres projets de ZDE recensés, 8 se trouvent dans l’Aude et autant en Lozère.

13:00 Publié dans Énergie renouvelables | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : éoliennes | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

02/06/2009

Ecologie Languedoc-Roussillon

Association loi 1901

17 QUAI PASTEUR 34200 SETE

direction@ecologie-lr.fr

  • Président Yves PIETRASANTA
  • Vice président Hérault Jean-Baptiste GIORDANO
  • Vice Président Gard Hélène MEUNIER
  • Vice Président P. O. Alain BOUSQUET
  • Vice Président Lozère Francis FALGUEYRAC
  • Vice Président Aude Michel CORNUET

Confrontés à l’abandon de nos territoires par l’Etat et face aux grands défis environnementaux et économiques nous nous devons de contribuer solidement au destin de notre Région. Elus, associatifs ou simples citoyens nous rejoignent tous les jours plus nombreux pour mettre en oeuvre les valeurs du Développement Durable et de l’Ecologie Politique. Notre mouvement citoyen est présent sur les cinq départements de notre région . Il se veut, ouvert, démocrate , humaniste, écologiste et proche des réalités du terrain. Représentatif des spécificités de nos territoires il se veut surtout particulièrement fructueux en propositions et actions concrètes dans le développement social, l’expansion économique et le respect de l’environnement de la Région Languedoc- Roussillon .

Yves PIETRASANTA

Les premiers bulletins d'information de l'association :

  1. N°1 Mars 2009 - Mortalité estivale des huîtres : depuis février 2009, 12 sites sous l’oeil du microscope
    http://www.ecologie-lr.fr/publi_mars_2009_hu-tres-1.pdf
  2. N°2 Avril 2009 - Le fantassin écologique
    http://www.ecologie-lr.fr/wpfichiers/Ensemble_nouveau240309_pour_orthographe.pdf
  3. N° spécial Européennes  Mai 2009 - L’action de l’Union Européenne en Languedoc – Roussillon
    http://www.ecologie-lr.fr/Europe_compatible-1.pdf

De 2007 à 2013, 800 millions d’euros de crédits européens seront alloués au Languedoc-Roussillon.

Atouts majeurs [U.E. Politique Régionale Inforégio. Programme opérationnel « Languedoc-Roussillon»]
- économie est en pleine mutation dans les domaines de la viticulture et du tourisme.
- croissance démographique la plus importante de France tandis que son taux de chômage reste très élevé (plus de 12 pour cent)
Impulsée par la Région, la croissance verte lui va comme un gant. Et ça tombe bien ! La politique communautaire consacrera un tiers de ses budgets à l’économie verte, la croissance et les emplois durables. En oeuvrant à l’engagement de l’Europe dans la lutte contre le changement climatique (soit réduire à l’horizon 2020 de 20 pour cent des gaz à effet de serre et porter à 20 pour cent la part des énergies renouvelables) c’est une orientation nouvelle de la production et des modes de vie qu’initie l’Europe.

  • De 2007 à 2013, 270 millions d’euros de fonds structurels européens FEDER seront alloués au développement économique du territoire selon 3 axes : le développement de l’innovation et la connaissance, la qualité et l’attractivité environnementale des territoires, l’accessibilité et le développement du territoire.
  • De plus, 162 millions seront affectés à soutenir l’emploi et la formation grâce au fonds social européen, le FSE.
  • L’union consacrera 303 millions au développement rural de fonds FEADER.
  • Elle consentira 6,2 millions au titre du fonds européen pour la pêche, le FEP.
  • Enfin 50 millions viendront financer les programmes interrégionaux et de coopération territoriale.

Ces 800 millions d’euros ne sont que la partie communautaire des fonds injectés en faveur de l’économie régionale. Chaque fois qu’un programme est mis en oeuvre par l’Union, l’Etat et la Région mettent également la main à la poche soit 1,3 milliards d’euros supplémentaires dans le cadre du contrat de projets Etats-Région.
Au total, ce sont plus de 2 milliards qui nourriront les projets du Languedoc-Roussillon pour la période 2007-2013.

Exemples d’affectation de fonds structurels.

Dans l’Hérault, la protection du lido de Marseillan à Sète est redevable de fonds FEDER. Ces travaux contribuent à l’attractivité environnementale des territoires, la revalorisation du littoral et de sa biodiversité. C’est une zone touristique, viticole et industrielle. Le déplacement de la route, l’aménagement de parkings, la restauration des sites naturels dégradés et le maintient de l’activité économique sont subventionnés par l’Union européenne. Cette dernière s’appuie sur les collectivités locales dont la Communauté d’Agglomération de Thau.

En Lozère, c’est la filière bois qui, entre autres, bénéficie de fonds encourageants l’utilisation des énergies renouvelables. Agricole et sylvicole, la Lozère doit moderniser les outils de production et développer la formation professionnelle dans ces secteurs.

L’Union Européenne est engagée aux côtés de la Région dans la protection de Parcs Naturels régionaux notamment dans les Pyrénées Orientales.

Elle subventionne également les infrastructures portuaires, la reconversion et la modernisation de la flotte de pêche.

Mais aussi la recherche, l’innovation, les technologies de l’information et de la communication, les transports alternatifs à la route, la préservation de la qualité de l’eau, la réhabilitation des sites, la prévention des risques (les inondations par exemple).

Autres apports

Les collaborations transrégionales et transnationales (participations à l'espace Méditerranée, espace SUDOE)

Le dispositif « Jeremie » entend encourager les collectivités locales à participer à des mécanismes d’ingénierie financière. Il a été conçu avec le fonds européen d’investissement (FEI), la Région Languedoc-Roussillon et l’Etat. Avec 15 millions de la Région Languedoc- Roussillon et 15 millions du fonds européen d’investissement, ce sont 30 millions d’euros injectés dans des intermédiaires financiers partenaires et un véritable ballon d’oxygène apporté directement aux petites et moyennes entreprises via du micro crédit, du capital investissement, de la garantie de prêts dans un contexte de crise du crédit.

La grande bataille à venir du Languedoc -Roussillon se situe dans le domaine de l’énergie

La région Languedoc- Roussillon produit moins de 1 pour cent de l’énergie nationale tandis qu’elle en consomme 3 pour cent.

Pour assurer l’indépendance énergétique du pays et la sécurité d’approvisionnement, garantir la compétitivité du prix de l’énergie, préserver la santé humaine et l’environnement et enfin respecter la cohésion sociale et territoriale en assurant l’accès à l’énergie à tous, le Grenelle de l’Environnement s'est donné pour objectif de couvrir dès 2020, 23 pour cent de sa consommation énergétique par des énergies renouvelables, contre 10,3 pour cent aujourd’hui. C’est un véritable changement de politique qu’engendrera cette croissance.

La production d’électricité centralisée est devenu un mode de production difficilement défendable : On est obligé de la convertir à très haute tension afin d’éviter les pertes et, de plus, elle ne se conserve pas. En revanche, développer les énergies renouvelables signifie produire l’électricité de manière éclatée, décentralisée, dans des sites proches des lieux de consommation. Quoi que beaucoup plus raisonnable du point de vue technique, c’est un revirement stratégique et politique. Et la France n’aime pas ça !

La tournée de Nicolas Sarkozy en Afrique, pour assurer aux électriciens des importations d’uranium et la décision prise de construire de nouveaux réacteurs montre que la France renonce à regret à son modèle énergétique.

Les atouts du Languedoc-Roussillon pour développer ses capacités de production d’énergie verte :
- un ensoleillement exceptionnel, 
- une vaste capacité électrique potentielle liée à ses réserves hydrauliques, 
- un tiers de son territoire boisé et de nombreuses zones ventées.

En 2006, la production régionale d’énergie électrique était à 57 pour cent d’origine hydraulique, un chiffre variable lié à la pluviométrie, 18 pour cent d’origine thermique, 14 pour cent d’origine nucléaire, les 10 pour cent restants d’origine éolienne [DRIRE : Analyses Sectorielles Régionales, 2008].

Dès 2007, le développement du solaire thermique et photovoltaïque s’est accéléré lié, en premier lieu, à la demande des particuliers.

En 2008, le pôle de compétitivité DERBI (développement des Energies Renouvelables dans le Bâtiment et l’Industrie) commence à produire ses effets et de nouveaux opérateurs industriels entrent en action, avec notamment des projets d’implantation de fermes photovoltaïques.

Avec un tiers du territoire boisé, le Languedoc-Roussillon est également particulièrement bien placé pour valoriser la biomasse. On pense en premier lieu à la Lozère. A titre d’exemple, la société « Bio Energie Lozère » vendra l’électricité produite aux distributeurs à un tarif préférentiel. Des chaufferies collectives voient le jour et valorisent les ressources en bois grâce à des incitants financiers mis en place à la fois par la Région et les fonds FEDER de l’Europe. Le prélèvement effectué sur ces ressources en biomasse atteint à peine le quart de sa capacité de régénération. Cela laisse une belle marge de manoeuvre.

L’énergie éolienne offre également des possibilités de développement, même si se pose la question de l’implantation paysagère. Pour la région 7 zones de développement éolien ont été créées, plusieurs dizaines d’autres sont en cours d’instruction. La DRIRE estime que deux tiers des gisements éoliens de la région restent encore à exploiter. Une part très importante (57 pour cent) de la production d’électricité du Languedoc Roussillon provient de l’hydroélectricité. Si l’électricité ne se stocke pas, l’eau qui permet de la produire est mise en réserve dans les barrages. D’importantes concessions sont à renouveler. La nécessité de maintenir voire développer la production dépend des ouvrages et mais aussi des ressources en eau. Les changements climatiques et un déficit croissant de pluviométrie pourraient changer la donne.

Demeurent de multiples voies de recherches à développer- et financer - afin d’inventer les gisements énergétiques de demain et améliorer les rendements des sources déjà exploitées. L’énergie du soleil dispensée à la surface de la terre représente 4 milliards de tonnes équivalent-pétrole par seconde. Ca laisse rêveur et offre de belles perspectives.

Article original de Marcelle Termollejournalisterédactrice en chef en retraitede la RTBF à Mèze

 

00:34 Publié dans Conchylicuture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : conchyliculture, mortalité, huitre, thau, énergie, politique | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook