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26/07/2009

Midi Libre 26/7 – Agglos - L'option d'une fusion avec Agde évoquée à Bessilles

Édition AGDE du dimanche 26 juillet 2009

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Réunis à Bessilles, les élus ont abordé la fusion

Il y a quelques jours, c'est une majorité d'élus du nord du bassin qui avait refusé de rejoindre Montpellier

Un territoire englobant les rives de l'étang de Thau, l'Agathois et le Piscénois : tel est le projet actuellement à l'étude du côté de la Communauté d'agglomération du bassin de Thau (Sète, Frontignan...), de la Communauté de communes du nord du bassin de Thau (Poussan, Mèze...) et de la Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée (Agde, Pézenas...).

Avant que la proposition de fusion ne soit adressée au préfet – « peut-être en septembre », avance Gilles d'Ettore, le président -, les élus communautaires étaient réunis jeudi au domaine de Bessilles, à Montagnac, pour une réunion de travail.

Parmi eux, le député-maire d'Agde farouche partisan du projet :
« Cela va nous permettre de créer un territoire équilibré entre Béziers et Montpellier. Economiquement, le port de Sète pourra se développer vers le nord de notre agglo avec des emplois à la clé. Touristiquement, cela va renforcer la dynamique, avec l'apport de Sète, de la conchyliculture...
Au plan environnemental, les trois entités ont des communes situées sur le bassin versant de l'étang de Thau. La défense de la lagune, en matière d'assainissement par exemple, pourrait être gérée de façon globale. Enfin, se regrouper offrira une force de frappe financière plus importante.
»

Premier vice-président et maire de Pézenas, Alain Vogel-Singer prenait l'exemple de Montagnac : « Une commune avec laquelle Pézenas est très liée mais qui tend naturellement vers Sète. »

Invité de cette réunion au titre de président du syndicat mixte du bassin de Thau, François Commeinhes, maire de Sète, passait un premier oral face aux élus locaux.
Il a insisté sur le développement du port de sa ville, misant « sur la proximité des autoroutes du côté de Montagnac, Saint-Thibéry ou Lézignan-la-Cèbe. »

Accessoirement, il faudra aussi convaincre les élus des communautés concernées du bien-fondé de cette fusion.

Olivier RAYNAUD

Vos réactions

26/07/2009 à 14h07 | daniel  

Il existe une entité territoriale "Bassin de Thau" historiquement, culturellement et économiquement bien délimitée. Elle couvre les cantons de Sète, Frontignan et Mèze auxquels il faut ajouter la commune de Marseillan. C'est ce territoire qu'il faut faire vivre pour ce qu'il représente et non pour des ambitions politiciennes et personnelles. En particulier celles de Gilles D'Ettore le député UMP fantôme, qui voudrait se faire découper une circonscription pour sa pomme d'où les cantons de Frontignan et Mèze sont séparés de Sète. Comme défenseur du Bassin de Thau, il n'est pas difficile de trouver mieux.

26/07/2009 à 09h39 | louis  

Une bande d'élus s'approprie le choix des Sètois. D'une part ils ne sont pas élus au sein de l'agglo mais désigné et d'autre part c est au Sètois à choisir à travers une consultation type referendum. Comment aller dans le sens d'un premier magistrat, aux ordres de son parti, qui nous dit un jour qu il faut aller d un coté et l'autre jour de l'autre coté aprés avoir reçu des remontrances de son chef de parti. SETOIS REAGISSEZ

Midi Libre 25/7 – Agglos  Réunis à Bessilles, les élus ont abordé la fusion

Édition AGDE du samedi 25 juillet 2009

Un territoire englobant les rives de l'étang de Thau, s'étirant à l'Agathois jusqu'au Piscénois : tel est le projet actuellement à l'étude du côté de la communauté d'agglomération du bassin de Thau (Sète, Frontignan...), de la communauté de communes du nord du bassin de Thau (Poussan, Mèze...) et de la communauté d'agglomération Hérault Méditerranée.

Avant que la proposition de fusion ne soit adressée au préfet – « peut-être en septembre », avance Gilles d'Ettore, le président -, les élus communautaires étaient réunis hier au domaine de Bessilles, à Montagnac, pour une réunion de travail.

Parmi eux, le député-maire d'Agde farouche partisan du projet :
« Cela va nous permettre de créer un territoire équilibré entre Béziers et Montpellier. Economiquement, le port de Sète pourra se développer vers le nord de notre agglo avec des emplois à la clé. Touristiquement, cela va renforcer la dynamique, avec l'apport de Sète, de la conchyliculture...
Au plan environnemental, les trois entités ont des communes situées sur le bassin versant de l'étang de Thau. La défense de la lagune, en matière d'assainissement par exemple, pourrait être gérée de façon globale. Enfin, se regrouper offrira une force de frappe financière plus importante. »

Premier vice-président et maire de Pézenas, Alain Vogel-Singer prend l'exemple de Montagnac : « Une commune avec laquelle Pézenas est très liée mais qui tend naturellement vers Sète. »

Invité de cette réunion au titre de président du syndicat mixte du bassin de Thau, François Commeinhes, maire de Sète, passait un premier oral face aux élus locaux.
Il a insisté sur le développement du port de sa ville, misant « sur la proximité des autoroutes du côté de Montagnac, Saint-Thibéry ou Lézignan-la-Cèbe. Mais on va d'abord bien étudier les contours de ce futur territoire avant de travailler sur les compétences. »

Accessoirement, il faudra aussi convaincre les élus des communautés concernées du bien-fondé de cette fusion.

Olivier RAYNAUD

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25/07/2009

DOSSIER PRESSE Présentation du Plan Solaire Méditerranéen

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Presenta...

Articles reliés à ce sujet :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/article.php3?id_...

Groupe de pression dans le voisinage du sujet : http://www.desertec.org/ (lien commercial Google)

Sans oublier: Solar energy in Israël http://www.economist.com/sciencetechnology/displaystory.c...

1. Le Plan Solaire Méditerranéen, projet phare de l’Union Pour la Méditerranée

L’Union Pour la Méditerranée (UPM), lancé le 13 juillet 2008 par le Président de la République Française et 43 Etats membres, a pour objectif de promouvoir une nouvelle politique de coopération et de développement dans toute la région méditerranéenne. Afin d’y parvenir, l’Union pour la Méditerranée veut réaliser des projets concrets répondant aux principaux défis qui se posent aux pays des deux rives de la Méditerranée. L’UPM a défini six grands projets d’intérêt régional :

a) Le Plan Solaire Méditerranéen (PSM) ;

b) La dépollution de la Méditerranée ;

c) Le développement des «autoroutes de la mer» en Méditerranée ;

d) Le programme méditerranéen de protection civile ;

e) La création d’une université euro-méditerranéenne ;

f) L’initiative méditerranéenne de développement des entreprises.


Le Plan Solaire Méditerranéen est un de ces projets-phares concrets. Il vise à accroître l’utilisation des énergies renouvelables et à renforcer l’efficacité énergétique dans la région. Il permettra ainsi de limiter les émissions de gaz à effet de serre et de réduire la vulnérabilité du système énergétique de chaque pays et de la région dans son ensemble.

Les principaux objectifs du PSM sont :

  • la construction de capacités additionnelles de production d’électricité bas carbone, et
    notamment solaire, dans les pays du pourtour méditerranéen, d’une puissance totale de
    20 Gigawatt à l’horizon 2020 ;
  • la consommation d’une partie de l’électricité produite par le marché local et l’exportation d’une
    partie de la production vers l’Union Européenne
    , afin de garantir la rentabilité des projets ;
  • la réalisation d’efforts significatifs pour maîtriser la demande d’énergie et augmenter l’efficacité
    énergétique et les économies d’énergie
    dans tous les pays de la région.

 

2. Atouts de l’énergie solaire et des énergies renouvelables


La région méditerranéenne présente des conditions climatiques très favorables pour le développement de technologies solaires à grande échelle de manière rentable.

Les technologies solaires ont atteint un stade de maturité technologique suffisant pour un développement à grande échelle. Elles offrent par ailleurs un potentiel de gains de rendement futurs importants, notamment dans le domaine du photovoltaïque. Enfin, les centrales solaires, peuvent, en lien avec des technologies de stockage de l’énergie déjà existante pour le solaire à concentration, contribuer à la production d’électricité de base.

Au niveau industriel, ces technologies sont encore peu développées : elles représentent donc un potentiel important pour la création de nouveaux marchés et sont prometteuses en terme de création d’emploi, de transfert technologique et donc de développement économique et social.

Enfin, l’énergie solaire contribue, comme toutes les énergies renouvelables, à la lutte contre le changement climatique et procure des avantages financiers liés aux économies de CO2.

3. Domaines d’action prioritaires du PSM

Le PSM intégrera et complétera les activités existantes dans le domaine de la co-opération euroméditerranéenne sur les énergies renouvelables et l’intégration des réseaux. Il portera son attention en particulier sur :

- la mise en place de cadres législatifs, réglementaires et institutionnels adaptés au développement massif de projets durables et rentables dans le domaine des énergies renouvelables et notamment solaires ;

- le développement de mesures d’efficacité énergétique et de maîtrise de la demande d’énergie en vue de l’objectif de 20% d’économies d’énergie en 2020 par rapport à 2005 ;

- la facilitation du développement des interconnexions électriques entre pays de la région euroméditerranéenne et la mise en place d’un système incitatif et viable d’exportation d’électricité renouvelable du Sud et de l’Est de la Méditerranée vers l’Europe

- la promotion de la coopération technologique, y compris par la création de pôles et de réseaux de compétitivité régionaux alliant acteurs industriels et institutions de recherche et de développement.

De nombreux acteurs seront amenés à participer au PSM :

  • Etats membres de l’Union pour la Méditerranée ;
  • Entreprises de tous les pays, pour le développement des projets et leur exploitation ;
  • Investisseurs, fonds publics et privés, organisations financières bilatérales et multilatérales, pour la mise en place de solutions d’investissement et de financement innovantes ;
  • Agences spécialisées, experts, ONG, société civile, pour le conseil et le soutien qu’ils pourront apporter à la réalisation des projets sur le terrain.

4. Le PSM complète l’action de l’Union européenne.

En contribuant au développement des énergies renouvelables et du commerce d’électricité verte dans toute la région euro-méditerranéenne, le PSM contribue à la réponse à apporter aux défis du de la croissance de la demande énergétique et à la lutte contre le changement climatique, aussi bien dans le cadre du paquet législatif énergie-climat de la Communauté européenne que des objectifs des autres pays membres de l’UPM.

Le PSM est en particulier complémentaire :

a) du projet de directive sur les énergies renouvelables qui prévoit, sous certaines conditions, la possibilité, pour les Etats membres de l’Union européenne, d’importer de l’électricité verte de pays tiers en dehors de l’Union européenne pour satisfaire ses objectifs nationaux en termes de développement des énergies renouvelables ;

b) de la deuxième revue stratégique du secteur énergétique, publiée le 7 novembre 2008 par la Commission européenne, qui place la réalisation d’une boucle énergétique méditerranéenne parmi les six projets prioritaires pour assurer la sécurité énergétique de l’Europe.

5. Préparation et mise en œuvre du PSM

Le PSM se déroulera en trois étapes :

  1. 2008 : définition des objectifs et préparation du PSM
  2. 2009/2010 : phase pilote avec un «plan d’action immédiat» composé de projets pilotes à lancer pendant la présidence franco-égyptienne de l’UPM, afin de tester les mécanismes réglementaires, financiers et institutionnels mis en place
  3. 2011-2020 : phase de déploiement à grande échelle de projets d’énergie renouvelables et d’efficacité énergétique.


Une étude de Master Plan sera lancée au premier semestre 2009 pour évaluer l’existant et le potentiel en termes de développement des énergies renouvelables, préciser les besoins pour l’atteinte des objectifs du PSM et faire des recommandations pratiques pour chaque étape de mise en œuvre.

 

Economist.com 23 juillet : SOLAR ENERGY in ISRAEL

It's a knockout

Jul 23rd 2009 | JERUSALEM
From The Economist print edition

Two novel approaches to making electricity from sunlight

Illustration by Peter Schrank

ISRAEL is a country with plenty of sunshine, lots of sand and quite a few clever physicists and chemists. Put these together—having first extracted the oxygen from the sand, to leave pure silicon—and you have the ingredients for an innovative solar-power industry.

Shining sunlight onto silicon is the most direct way of turning it into electricity (the light knocks electrons free from the silicon atoms), but it is also the most expensive.

The scientists are what you need to make the process cheaper. And that is what two small companies based in Jerusalem are trying, in different ways, to do.

The physicists and chemists at GreenSun Energy, led by Renata Reisfeld, think the way is to use less silicon. Traditional solar cells are made of thin sheets of the element covered by glass plates. In GreenSun’s cells, though, only the outer edges of the glass plates are covered by silicon, in the form of thin strips. The trick is to get the light falling on the glass to diffuse sideways to the edges, so that the silicon can turn it into electricity. Dr Reisfeld’s team do this by coating the glass with a combination of dyes and sprinkling it with nanoparticles of a metal whose nature they are not yet willing to disclose.

Depth of field

The dyes are there to absorb the incident sunlight (a mixture is used in order to capture all parts of the spectrum). The role of the metal, though, is more subtle. The dyes in question are fluorescent—having absorbed the light, they re-radiate it. Normally, that would mean it was lost. But interaction with the nanoparticles turns it into a form of electromagnetic radiation called surface plasmons. These, as their name suggests, propagate over the surface of the glass until they are intercepted by the silicon at its edges.

Not only does all this make GreenSun’s cells cheaper than conventional ones, because they use so much less silicon; it also makes them better. In a conventional solar cell much of the energy is lost. The energy of light varies across the spectrum (blue light is more energetic than red) but only a certain amount of energy is needed to knock an electron free. If the incident light is more energetic than necessary, the surplus disappears as heat. Unlike the sun, which scatters its energy across the board, the dye/nanoparticle mix delivers plasmons of the right energy to knock electrons free without waste.

According to Amnon Leikovich, the firm’s boss, the upshot is a device that could already, if put into production, deliver electricity at only twice the cost of the stuff that comes out of a conventional power station. That may not sound great, but the power from traditional cells is about five times as costly as grid electricity, so GreenSun’s system sounds like a winner for places that are not yet connected. Moreover, Mr Leikovich hopes that costs can be brought down, and efficiency improved, to achieve the alternative-energy nirvana of “grid parity”.

He is not the only one, though. Around the corner, Jonathan Goldstein of 3GSolar hopes to get rid of silicon altogether. 3G’s “dye-sensitised” solar cells use titanium dioxide (more familiar as a pigment used in white paints) and complicated dye molecules that contain a metal called ruthenium. When one of the dye molecules is hit by light of sufficient energy, an electron is knocked out of it and absorbed by the titanium dioxide, before being passed out of the cell to do useful work.

This is a well-known process (it was invented 20 years ago by Michael Grätzel, a physicist at the Federal Polytechnic School in Lausanne, Switzerland) and several firms are trying to commercialise it. Dr Goldstein, however, thinks 3G has an edge over its rivals because of the way it draws off the power—though he is reluctant to go into details. One thing that is clear, though, is that dye-sensitised cells will be cheap to make. Both silicon cells and a third technology, so-called thin-film cells (which use novel materials such as cadmium telluride deposited onto sheets of glass or steel), have to be made in a vacuum. That is expensive. Dye-sensitised cells can be made by a process similar to screen printing, which is cheap.

Dye-sensitised cells are not as efficient as silicon ones, but their cheapness may outweigh that in many applications. As Barry Breen, 3G’s boss, points out, more than a billion and a half people have no access to grid electricity. With people like Dr Reisfeld and Dr Goldstein around, soon that may not matter.

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23/07/2009

Greenzer Blog - First Solar : les américains débarquent dans le Sud de la France

23 juillet 2009

First Solar : les américains débarquent

http://www.greenzer.fr/blog/10175-first-solar-americains....

first solar First Solar : les américains débarquentCe matin notre Ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, s’est mué en maître de cérémonie pour accompagner l’accord entre EDF Energies Nouvelles et le producteur américain de panneaux solaires : First Solar. Le partenariat porte sur la création d’une usine dans le Sud de la France dont l’ensemble de la production bénéficiera à EDF Energies Nouvelles lors des 10 premières années.

Dans le cadre des engagements du Grenelle de l’Environnement de voir portée à au moins 23% la part des énergies renouvelables en France à l’horizon 2020, le Ministère soutient ce mariage entre l’industriel français et le numéro 1 mondial des producteurs de panneaux solaires. Pour le Ministre, cette entente “témoigne du boom de l’énergie solaire en France“.

Concrètement, il s’agira de produire des panneaux solaires photovoltaïques à couche mince utilisables au sol et adaptables sur toit. Un investissement de 90 millions € est prévu ainsi qu’une capacité annuelle du site supérieure à 100MWc.  Des projections qui feront de cette usine qui devrait voir le jour dans un an environ, la plus grande fabrique de panneaux solaires en France. Pour Pâris Mouratoglou, président du Conseil d’Administration d’EDF Energies Nouvelles, il s’agit “d’une étape clé dans la stratégie du Groupe qui a l’ambition d’être leader mondial de l’énergie solaire“.

Parce que c’est bien de leadership dont il est question à en croire Jean-Louis Borloo qui estime que dans le marché de la croissance verte “la bataille des compétences est lancée”. Pour ce dernier, cette croissance verte est non seulement nécessaire pour répondre au défi environnemental, mais c’est aussi le moyen “de sortir de la crise (…) et de construire la compétitivité de la France de demain”.

Cette course à la compétitivité a évidemment un coût.

EDF Energies Nouvelles financera la moitié des dépenses d’investissement et des coûts de démarrage de l’usine. Mais, pour Pâris Mouratoglou, le jeu en vaut la chandelle. L’accord assurera “un approvisionnement compétitif indispensable pour prendre part au développement d’un grand marché solaire français“, selon ce dernier. La France travaille donc pour ne pas dépendre de l’exportation.

Dans un autre registre, la dimension sociale et la question de l’emploi n’ont pas été éludées, lors de cette conférence de presse. Mike Ahearn président et directeur général de First Solar annonce d’ores et déjà 350 emplois à pourvoir dans cette future usine. Des extensions du site sont déjà envisagées ce qui induirait une augmentation du nombre de salariés.

Concernant l’inquiétude de voir les américains prendre en charge la production de panneaux solaires en France, Pâris Mouratoglou se veut rassurant. Il considère que le marché du solaire en France sera suffisamment vaste pour y compter divers acteurs.

De son côté, Jean-Louis Borloo a profité de l’hommage que lui a rendu Mike Ahearn pour ramener cette conférence sur un terrain plus politique. Il a ainsi réenfilé son costume de Ministre pour souligner, non sans malice, un paradoxe américain. Si l’industrie US peut-être à la pointe dans les technologies vertes, son gouvernement ne se résout toujours pas à réduire efficacement ses émissions. Au travers d’un échange amical le Ministre a livré sa vision des choses : “c’est l’industrie qui détient la clef de la réduction des émissions de gaz à effet de serre aux Etats-Unis“.

Si la critique est légitime, le Ministre ne doit pas se laisser distraire par les errements américains. Il lui reste de trop nombreux dossiers à faire aboutir. On pense notamment à l’allégement des démarches administratives pour l’installation de panneaux solaires. Une évolution essentielle pour le développement du marché solaire en France.

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Classé dans : Actualités, Evènements — Mots-clefs :Développement durable, Ecologique, Electricité verte, Energies renouvelablesPermalink

Redige par Jeremy Bellanger le 23 juillet

23:55 Publié dans Énergie renouvelables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : first, solar, edf, energoes, nouvelles | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/07/2009

Midi Libre 22 Juillet - Agglos La CCNBT refuse le mariage avec Montpellier

Édition du mercredi 22 juillet 2009

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Photo Sylvie CAMBON


Les élus  des six communes de la communauté du nord du bassin de Thau
ont voté hier soir contre le rapprochement avec Montpellier agglo.
La CCNBT a claqué la porte au nez de Georges Frêche et Yves Piétrasanta s'y est coincé les doigts.

Contre toute attente, les délégués de la petite communauté du nord du bassin de Thau ont refusé hier soir (11 voix contre 10) à bulletins secrets de voter une délibération prévoyant l'extension de leur périmètre à celui de la Communauté d'agglomération de Montpellier.

Leur président Yves Piétrasanta n'avait pourtant pas ménagé ses efforts pour convaincre du bien fondé de cet élargissement.

Et ce vote est d'autant plus surprenant que les délégués de Mèze (5 voix), de Villeveyrac (3) et de Bouzigues (3) avaient depuis plusieurs jours exprimer leur souhait de rejoindre les rives du Lez. Las, il y a eu un grain de sable dans la machine. Qui a changé d'avis dans l'isoloir ? Mystère.

Toujours est-il que cette voix rebelle est venue s'ajouter au clan du non défendu par Loupian (3 voix), Montbazin (3) et Poussan (4). 

A l'issue du vote, dans un silence glacial, Yves Piétrasanta, assommé, avouait sa déception. « Il y a eu beaucoup de pression. »

A demi-mot, l'élu pointait du doigt les "ennemis intimes" de Frêche, à savoir André Vézinhet le président du conseil général et Pierre Bouldoire le président de Thau agglo. Dehors, en revanche, d'autres délégués reconnaissaient que le travail de Bouldoire et sa sérieuse argumentation avaient fait mouche.

Fataliste, Yves Piétrasanta finissait quand même par lâcher : « De toute façon, ici, ils ne veulent rien changer. » Sauf qu'après de désaveu, les délégués de la CCNBT auront peut-être envie de changer au moins de président.

François DORÉ

Vos réactions

22/07/2009 à 10h31 | JPL  

@Faustine Pour aller de Sète à n'importe quelle zone d'activité hors Sète, il n'y a que des horaires de transports ridicules: - 1e départ de Sète le matin vers 11h - derniers retour vers Sète le soir 17h30 A qui la faute ? Au conseil général ou aux usagers qui préfèrent leur bagnole ?

Pour en revenir aux fusions, mon jugement est que l'extension de la CAM est une nécessité pour MONTPELLIER, en raison de son besoin d'espace et pour assenir ses ratios de financement qui ne sont pas bons du tout.

S'il n'y avait pas ces questions, et derrrière une plus grande difficulté pour contrôler nos ressources et les services rendus, la fusion avec la CAM correspond tout à fait aux mouvements naturels qui ont toujurs été plus fort que ceux qu'on veut nous proposer par la fameuse extension vers l'Ouest.

En outre j'ai assisté à des conseils d'agglo à la CNBT et à la CABT. Quand on voit la façon de travailler de Pietasanta et celle de Bouldoire avec leurs propres équipes, il n'y a pas photo pour savoir lequel des 2 est la bonne pointure.

Piétrasanta donne la parole au porte-parole de la décision à voter, la commente selon son opinion, et d'une moue ou d'un grognement décide qu'elle est votée en enchainant rapidement sur la décision suivante.
Il se ramasse une gamelle bien méritée mais dont je concède.qu'elle n'était pas pariculièrement évidente. Ce ne sera peut être pas la dernière, car il y a les éoliennes....

Bouldoire laisse s'exprimer chacun largement ; particulièrement les élus de Sète et Marseillan qui n'en loupent pas une pour briller par leurs conceptions politiciennes ampoulées ou quelques fois plus franches d'opposants.
Il marque un point bien mérité aussi et pas particulièrement évident à gagner !. J'espère naturellement que ce ne sera pas le dernier !

22/07/2009 à 09h56 | THAU THAU 

Saluons le courage des élus qui ont su dire NON à la politique de copinage et de la carotte et du bâton. Pousserait-on Piétra vers la sortie.

22/07/2009 à 09h44 | Faustine 

je me demande quel est le mandat que l'on a donné a nos élus. moi, j'en ai assez de ne pas pouvoir travailler à Montpellier car les réseaux ne sont pas à la hauteur. n'ayant pas de voiture, je dois prendre un car financé par le moi via le conseil général, il y en a un toute les heures! au moins s'il y avait le tramway je n'aurai pas ce problème. Messieurs les tout petits tout petits élus vous avez peur de prendre votre pouvoir personnel! moi, je vous ai élus pour l'intérêt général pas pour votre égo! je sais maintenant ce que je ferai pour les régionales!

22/07/2009 à 09h12 | LOU CLAPAS 

ECHEC ET CAMOUFLET A G FRECHE Ce nouvel échec et ultime camouflet infligé à Georges FRECHE confirme s'il en était besoin qu'il a fait peur et que sa politique clientéliste et terroriste est vomie par ses pairs. Ajoutez à cela son abus d 'autoritarisme , ses injures et insultes , ses menaces et vous en conviendrez avec moi que la Grande Communauté d 'Agglomération ne pourra jamais se faire et encore moins se réaliser avec G FRECHE.

22/07/2009 à 07h39 | sol34 

Bravo a ces élus qui ont osés dire non aux tentatives hégémoniques de Frêche et de Piétrassanta malgré toutes les tentatives de marchandage et de corruption menées par la CAM.

Nous ne sommes pas du bétail a vendre...et ne voulons pas payer les dettes de l'agglo de Montpellier (plus de 600 millions d'euros).

Oui, s'il avait du courage (mais j'en doute) Piétrassanta devrait en tirer les conclusions et quitter la CCNBT (il ne le fera pas tant il a l'habitude de tourner sa veste....). La démocratie s'est exprimée hier au soir il faut en tirer les conclusions le règne de Frêche (nous le savions) et de Piétrassanta arrive a sa fin et certainement pas dans une apothéose . Au revoir donc a eux deux.

Place a une gestion saine de notre bassin de Thau. J'espère que Monsieur le Préfet en tirera les conclusions qui s'imposent et permettra rapidement le rapprochement des 2 agglos du bassin de Thau pour le bien de tous.


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20/07/2009

LR-Objectif Avril 2009 : Grand Prix de la « Réflexion pertinente et impertinente sur l’innovation »

27-04-2009

Deux scientifiques montpelliérains reçoivent le Grand Prix de la « Réflexion pertinente et impertinente sur l’innovation », décerné par le Cercle des Entrepreneurs du Futur.

Photo: Denis Lacroix et Sylvain Pioch

Le Cercle des Entrepreneurs du Futur, créée en 2003, est une association qui regroupe de grandes entreprises françaises (comme Bouygues, Accor, France Telecom ou Schneider) qui cherche à trouver des idées nouvelles et innovantes.

Parmi une cinquantaine de candidatures, une a particulièrement retenu l’attention : « La Mer côtière ou le développement 4D ». Il s’agit pour le moment d’un concept : utiliser au mieux « l’épaisseur de la mer ».

Il s’agirait d’exploiter  cet espace, tout en le respectant. Par exemple, prendre en considération à la fois la biodiversité marine, le développement de l’aquaculture, les énergies renouvelables et le tourisme.

Deux exemples pour  comprendre : les Etats-Unis et le Japon.

  • Le premier s’est fixé un objectif : exploiter au mieux l’écosystème, notamment par l’intermédiaire d’épaves de bateaux : ce qui intéresse à la fois scientifique, plongeurs, pêcheurs, entrepreneurs tout en développant l’économie littorale de loisirs.
  • Quant au Japon, 12 % de sa surface côtière est aménagée : coexistence de pêche et d’aquaculture, immersion de récifs artificiels (qui permettent de sauver et d’accroître certaines variétés marines).
    Au total, plus de 20 000 sites ont été aménagés, en accord entre l’Etat, universitaires et entreprises privées.

La région Languedoc-Roussillon serait d’ailleurs très propice à ce genre de projet, « puisqu’elle dispose d’un vaste plateau continental peu profond, riche d'apports organiques et bien ventilé », explique Denis Lacroix, lauréat du prix et ingénieur agronome, en outre, les fermes éoliennes sont l’avenir de demain, autant dès lors aménager au mieux cet espace ».

Une ferme éolienne capable de produire plus de 100 mégawatts d’énergie coûterait environ entre 200 M€ à 300 M€ et il faudrait 1 M€ pour installer récifs artificiels, ainsi que capteurs, « Maison de la Mer » en accord avec les collectivités, le tout en créant une quinzaine d’emplois.

De l’idée à la réalisation, il ne manque que concertation entre les divers acteurs concernés et industriels intéressés.

15/07/2009

Midi Libre SETE 10 juillet - Thau - Plus de 65 M€ engagés sur la lagune depuis 2004

DR

C. F.

Le 3 e contrat d'étang s'achève à la fin de l'année : premier bilan Elus, techniciens, administrations et professionnels de l'étang réunis dans le comité de lagune, se sont retrouvés la semaine dernière à l'hôtel de Ville de Sète, pour préparer le bilan définitif du 3 e contrat d'étang, que l'on connaît mieux sous le terme de "contrat qualité pour la lagune de Thau".

C'est en effet le 25 septembre que, sous la présidence du préfet Claude Baland, le comité se prononcera sur l'exécution de ce contrat par le syndicat mixte du bassin de Thau. Une structure spécialement créée pour traduire en actes les ambitieux objectifs que s'étaient fixés les différents partenaires , et suivre ce contrat.

A quelques mois de la fin du contrat, le syndicat mixte qualifie de « réussite » ces cinq années d'exercice. Les partenaires sont d'ailleurs à l'unisson à quelques faibles nuances près. Il faut dire que le volume d'investissements réalisés plaide en faveur de ce constat.

On atteindra vraisemblablement en fin d'année, les 65,5 M€ engagés pour la lagune. Cette somme est quasiment deux fois plus importante que celle mobilisée par les deux contrats précédents (35,5 M€). « On ne peut que se féliciter du niveau d'exécution de ce contrat », a lancé le président du syndicat mixte François Commeinhes.

Dans cette copieuse enveloppe, c'est l'assainissement collectif qui se taille la part du lion puisqu'en fin d'année, les actions dans ce domaine devraient flirter avec les 46 M€ engagés. Bien plus d'ailleurs que ce qui était prévu en 2004 (34 M€). « L'assainissement, c'est la marque de fabrique de ce contrat », a résumé l'ingénieur du syndicat mixte du bassin de Thau Eymeric Thiebault, chargé du suivi de ce contrat.

Autre résultat important de ce contrat, c'est le lancement et la prochaine mise en place d'un outil de connaissance des mécanismes de pollution de la lagune : il s'agit du projet Oméga Thau. Cette double mobilisation s'est toutefois faite au détriment d'actions sur les pollutions liées aux eaux pluviales ou aux apports phytosanitaires agricoles (lire ci-dessous).

Quoi qu'il en soit, tous les partenaires ont été d'accord pour souligner le rôle déterminant du syndicat mixte pour arriver à ce résultat. La section régionale conchylicole, à travers son directeur Denis Régler, a fait un véritable plaidoyer pour le syndicat mixte : « C'est un outil efficace, où on est bien reçu. Au cours des précédents contrats, il était bien plus difficile d'avoir des infos. Pour nous, c'est un peu un idéal. »

Midi Libre SETE 10 juillet - Thau - Un nouveau contrat signé dans un an ?

C'est dit. Pour le prochain contrat d'étang, ni le syndicat mixte du bassin de Thau, ni les professionnels de l'étang ne souhaitent une période de transition aussi longue qu'entre le deuxième et le troisième contrats (2000-2004).

C'est pourquoi, avant même l'achèvement du contrat en cours, les grandes lignes du futur document censé poursuivre l'amélioration de la qualité des eaux de l'étang de Thau sont déjà connues. Ceux qui travaillent à ce projet depuis avril souhaitent que le futur contrat réponde à la directive européenne cadre sur l'eau et aux préconisations du Grenelle de l'Environnement et de la Mer.

Dans le détail, les partenaires locaux se fixeraient comme objectifs « d'attendre le bon état de toutes les masses d'eau du territoire de Thau », à savoir « la lagune, la mer,les cours d'eau et les eaux souterraines. »

Ce futur contrat pourrait s'attaquer de front au problème des eaux pluviales, et aux pollutions dispersées, mais également à la restauration des cours d'eau.

Ces orientations seront précisées en janvier prochain pour, dans l'idéal, une signature dans un an.

11/07/2009

Des Pistes pour l'Emploi dans l'Hérault

21:19 Publié dans Agriculture, Biomasse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Écologistes de l'euzière | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Midi Libre Montpellier 10/07 – Entreprises - L'Agglomération fête sa pépinière de talents

DR

R. DE HULLESSEN

« On commence à avoir l'habitude des prix ! », se réjouit Gilbert Pastor. Et il y a de quoi : le vice-président de la communauté d'agglomération en a remis, mercredi, une dizaine à de nouvelles entreprises.

Un palmarès rendu possible grâce à l'action du BIC. Le Business and innovation center, installé à Cap Oméga, porte ses fruits, plaçant l'Agglomération à la troisième place française.

Depuis sa mise en place, en 2004, iL veille, en effet, à l'accueil et à l'appui financier de ces nouvelles structures. Accompagné de la directrice du centre, Patricia Reeb, Gilbert Pastor a félicité dix entreprises soutenues et devenues lauréates du concours national d'aide à la création d'entreprises de technologie innovante, remis par le ministère de la Recherche.

Un moyen pour ses entreprises, en plus de la valorisation de leur travail, de recevoir des aides financières conséquentes, allant de 18 000 € à 200 000 €.

Au côté de ces récompensés, le BIC a eu le droit à ses propres trophées. Parmi eux, la certification AFAQ ISO 9001 qui récompense l'investissement du personnel de la structure. Autre prix présenté mercredi, l' Euroleaders Award , reçu à Fès, au Maroc. Il distingue le BIC dans la catégorie meilleurs outils , grâce à une gamme de logiciels dédiés aux entreprises innovantes.

Antoine GRENAP

Objectif LR 10/07 - Le BIC sous une pluie de récompenses !

Le Business and Innovation Centre (BIC) de Montpellier reçoit le prix Euroleaders Award, la certification ISO 9001 version 2008 et 10 projets ont été primés lors de la 11e édition du Concours National d’aide à la création d’entreprises innovantes

Tout va bien pour l’incubateur d’entreprises montpelliérain (BIC), qui remporte le prix Euroleaders Award, décerné lors du congrès EBN (European BIC Network) qui s’est tenu à Fez en juin dernier et qui récompense les success story, les outils, méthodes et le fonctionnement des BIC.

Deuxième distinction, la certification ISO 9001 version 2008 pour son accompagnement à la création et au développement des entreprises innovantes.

Enfin, 15 projets, dont 10 co-accompagnés par le BIC de Montpellier Agglomération et Languedoc-Roussillon Incubation (LRI) et 5 seulement par LRI ont été primés lors de la 11e édition du Concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes, organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur. 1 516 000 € ont ainsi été attribués pour soutenir ces projets.

02:32 Publié dans Financements, Innovation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cam, ministère de la recherche | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Thau agglomération – CCNBT une fusion soutenable ? – Etat des lieux au 8 Juillet 2009

Hier matin, Midi Libre (voir ci-dessous) présentait le projet de Pierre BOULDOIRE comme une manœuvre destinée à contrer le projet de fusion du couple FRÊCHEPIETRASANTA qui a décidé brutalement ces derniers mois d’accélérer l’extension de la Communauté d’Agglomération de Montpellier (CAM) par inclusion de la Communauté des Communes du Nord du Bassin de THAU (CCNBT), avant les prochaines élections régionales.

La Note de Synthèse du projet - demander au préfet de valider  le périmètre qui résulterait de la fusion CABT + CCNBT, avant lancement du projet de fusion proprement dit - présentée hier soir en Conseil Communautaire de THAU Agglomération (voir ci-dessous après l’article du Midi Libre), permet de se faire une idée plus précise des raisons naturelles qui plaident pour une fusion des agglomérations du Bassin de THAU, comme préalable nécessaire à une fusion avec une autre entité si elle s’avérait nécessaire.

Apparemment  ce 8 juillet soir,  toutes les parties en présence, étaient d’accord pour défendre la nécessité d’une unité [au moins] de principe entre communes du Bassin de THAU; elles s’accordaient relativement bien sur l’intérêt d’une fusion vers l’ouest avec l’agglomération Hérault-Méditerranée d’AGDEPEZENAS, certains allant même jusqu’à regretter de ne pas avoir pensé plus tôt à mûrir ce projet;  classiquement le projet de Pierre BOULDOIRE, n’a pas eu l’aval les élus de Sète et Marseillan, qui sans être contre n’étaient pas pour; Marseillan souhaitant renforcer ses liens vers l’Ouest avec AGDE; les élus sétois, s’en tenant essentiellement à des arguments de pure rhétorique :

  • changement de position de Pierre BOULDOIRE depuis 2005 (Article Midi Libre sur le sujet)
    [ce sont les non-dits de ses amis politiques sur l’éventuel passage au statut de Communauté Urbaine qui fait perdre aux maires le contrôle du foncier, a-t-il déclaré qui ont préfiguré son changement; ensuite quand il est devenu Président de Thau Agglomération, ce sont tous les atouts du territoire qu’il ne soupçonnait pas qui l’ont conforté, dans ce changement de cap à contre courant]
  • manque de respect vis à vis de la volonté des élus de la CCNBT de rejoindre l’agglo de Montpellier
    [Pierre Bouldoire a été très précis sur ce sujet : rien n’a été fait dans la précipitation ou sans l’agrément des maires des communes de la CCNBT qui ont souhaité prendre connaissance du projet de Thau Agglomération; le seul qui a constamment refusé toute échange avec Thau agglomération sur ce sujet, étant naturellement Yves PIETRASANTA l’ardant promoteur de la fusion avec Montpellier]
  • taille critique du territoire résultant de la fusion CABT CCNBT jugée insuffisante à côté d’une fusion "bigger is better" paraissant a priori plus justifiée avec AGDE, PEZENAS etc. mais qui à l’heure actuelle n’est corroborée par aucune étude ou intention concrète de projets.
    Small is beautiful” n’a pas d’équivalent chez l’élu setoï sauf peut-être dans les pratiques petites qu’il affectionne, son génie restant dans la démesure; à ce titre là, reconnaissons que Frêche aurait pu faire un excellent sétois !

Parmi ces “non-pour-mais-pas-contre” personne n’a osé argumenter en faveur d’une fusion avec MONTPELLIER. Y-avait-il un risque qu’un tel débat fasse surgir quelques vérités gênantes, ou bien, certains craignaient-ils de se dévoiler prématurément ?

En tout cas, le débat a fait ressortir indirectement des arguments qui sont rarement cités de façon aussi précise :

  • La croissance de l’agglomération de MONTPELLIER est actuellement limitée par au moins 2 facteurs importants  :
    - son endettement
    - son foncier limité
  • A l’inverse THAU Agglomération a
    - un faible endettement, actuellement de l’ordre de 20€ par habitant
    - une capacité d’investissement par autofinancement de l’ordre de 27 millions d’euros par an, qui mérite largement de revenir à son territoire et non d’être noyée dans une masse difficilement contrôlable
    - un foncier relativement important en dehors de Sète, qui en cas de fusion dans la grande Communauté Urbaine de plus de 500.000 habitants qui se profile, échapperait totalement au contrôle des municipalités, le droit du sol (permis de construire, démolir etc…) revenant en effet, intégralement à la Communauté Urbaine

A ce stade du débat, au moins une conclusion s’impose :

Notre agglomération est convoitée pour les ressources qu’elle peut apporter à l’ogre mégalomane et incontrôlable qui veut l’absorber afin d’amortir le coût, en passe de devenir prohibitif, de la croissance de l’agglomération de Montpellier.

On peut mieux comprendre l’intérêt de la démarche courageuse, lucide et transparente de Pierre BOULDOIRE et des ses amis qui cherchent à défendre pied à pied notre territoire pour qu'il ne soit pas enclavé au Nord par une CAM qui aurait absorbé la CCNBT et son foncier stratégique pour la base logistique arrière au voisinage de POUSSAN, nécessaire au port de Sète; démarche, d’autre part, finalement bien plus respectueuse que ne le décrient nos “pas particulièrement nets” élus sétois.

Midi Libre Sète 8/7 – Territoire - Le jour où le sud de Thau tend la main au nord

http://www.midilibre.com/articles/2009/07/08/SETE-Le-jour.....

Une seule question, ce soir, à 18 h à Gigean, à l'ordre du jour du conseil de Thau Agglo : la fusion avec la CCNBT.

Il y a quatre ans, Thau Agglo était écartelée entre partisans d'une alliance avec Montpellier Agglo et promoteurs d'une fusion avec le nord du bassin de Thau. Le projet de grande agglo, épidermique chez les élus, révélait des alliances politiques insoupçonnables. C'était il y a quatre ans. Autant dire une éternité.

Ce soir, à 18 h, dans la salle polyvalente de Gigean, rien de tel. Un peu plus d'un an après l'arrivée d'une nouvelle majorité, Thau agglo va proposer une extension de son périmètre à la Communauté de communes du nord du bassin de Thau (CCNBT). Sans passion apparente, et ce n'est pas un hasard.

En effet, plus qu'un mariage d'amour, cette proposition de Thau Agglo constitue d'abord une offre de défense (lire ci-contre ce qu'en pensait Pierre Bouldoire en 2005). Elle a été mûrie en mars, uniquement pour contrecarrer l'éventuelle décision de Montpellier Agglo de proposer au préfet d'étendre son périmètre intercommunal à celui de la CCNBT (*).

C'est, entre autres, le maire socialiste de Loupian Christian Turrel, farouche opposant au projet de grande agglo cher à Georges Frêche qui a pressé le président de Thau Agglo de proposer aux Communes du nord du bassin de Thau une alternative au choix montpelliérain.

Pierre Bouldoire n'a pas eu beaucoup de temps pour peser le pour et le contre. Mais l'élu savait une chose : en cas de réussite, l'initiative montpelliéraine contraindrait, à court terme, Thau Agglo de rejoindre à son tour l'orbite montpelliéraine. Ainsi donc, depuis deux mois, le président de Thau Agglo a fait sa mue et il a pris son bâton de pèlerin pour vanter sa contre proposition aux élus du nord du bassin de Thau. Il a aussi tenté de combler son retard sur les représentants de Montpellier agglo, partis un an plus tôt pour effectuer ce même travail de "séduction".

L'aboutissement de ce processus a lieu ce soir. Un mois et demi après Montpellier Agglo, Pierre Bouldoire estime opportun de proposer aux 39 délégués communautaires, de demander au préfet de réunir le nord et le sud du bassin de Thau dans une même structure intercommunale.

Quant à la CCNBT, particulièrement convoitée, elle répondra aux propositions qui lui sont faites, le 21 juillet, par un vote.

Jean-Pierre SOUCHE

(*) Décision finalement prise par Montpellier Agglo le 26 mai, sur laquelle le préfet se prononcera d'ici le 9 août.

Conseil communautaire de Thau Agglomération du 8 juillet

NOTE EXPLICATIVE DE SYNTHESE du PROJET N°1:

OBJET: Lancement d’une procédure de fusion entre la Communauté d’agglomération du bassin de Thau et la Communauté de communes du nord du bassin de Thau afin de créer une nouvelle communauté d’agglomération. Proposition de périmètre.

RAPPORTEUR: M. PIERRE BOULDOIRE

VU le Code général des collectivités territoriales et notamment son article L. 5211-41-3,

VU l’arrêté de M. le Préfet de la région Languedoc Roussillon, Préfet de l’Hérault en date du 21 décembre 2000 portant création de la Communauté de communes du nord du bassin de Thau,

VU l’arrêté de M. le Préfet de la région Languedoc Roussillon, Préfet de l’Hérault, en date du 1 7 décembre 2002 portant création de la Communauté d’agglomération du bassin de Thau,

Le Conseil communautaire est appelé aujourd’hui à délibérer sur la modification du périmètre de la Communauté d’agglomération du bassin de Thau (nommée Thau agglomération) et la fusion avec la Communauté de communes du nord du bassin de Thau (CCNBT). Cette délibération importante est rendue nécessaire par celle adoptée en mai dernier par la Communauté d’agglomération de Montpellier (CAM) qui souhaite fusionner elle aussi avec la CCNBT, rapprochement qui remettrait en question l’unité territoriale du Bassin de Thau. Elle repose sur une série de constats qu’il convient de mettre en avant.

1 / La pertinence du territoire

La loi du 1 2 juillet 1 999, relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale, a bouleversé le paysage administratif français en incitant à la création d’établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). En dix années, l’intercommunalité a connu un réel engouement qui s’est traduit par l’augmentation significative du nombre d’EPCI.

Le territoire du bassin de Thau n’a pas fait exception à cette tendance nationale et a vu, en 2000, la création de la Communauté de communes du nord du bassin de Thau et, fin 2002, celle de la Communauté d’agglomération du bassin de Thau.

Face à ce succès incontestable, il n’en demeure pas moins que l’intercommunalité peut et doit se renforcer et s’améliorer afin de présenter des structures mieux intégrées aux dimensions territoriales affirmées.

2 / La volonté de l’Etat

L’union du bassin de Thau s’inscrit pleinement dans le sens de l’histoire. Depuis 20 ans l’Etat a sans cesse réaffirmé sa volonté de voir les élus ainsi que les professionnels du bassin de Thau, travailler en commun, notamment pour préserver la lagune de Thau, organiser et planifier l’aménagement de ce territoire ou encore gérer les grands enjeux liés à l’eau.

3/ Une vision stratégique partagée

Les élus de Thau agglomération et de la CCNBT collaborent donc depuis très longtemps. Ainsi, ils travaillent ensemble à l’élaboration du SCOT au sein du Syndicat mixte du bassin de Thau. Celui-ci fixe un certain nombre d’objectifs traduisant une vision claire de l’avenir.

Le premier objectif affirmé est de construire un territoire de haute qualité environnementale, pionnier notamment en matière de gestion des ressources en eau.

Le second objectif est de contenir et maitriser le développement urbain, c’est-à-dire d’adapter la croissance démographique et urbaine aux capacités d’accueil du territoire.

Le troisième objectif est de garantir l’avenir des économies traditionnelles tout en valorisant le potentiel touristique et de loisirs du territoire.

Le quatrième objectif est de construire un territoire solidaire et de haute qualité de vie.

Trois autres objectifs viennent compléter ces orientations et concernent la structuration d’un urbanisme de proximité, la réorganisation de la mobilité par le développement de réseaux structurants de transports alternatifs, l’amélioration de la qualité de vie en développant une offre de services, d’équipements et d’habitats adaptée à la diversité des besoins des habitants du bassin de Thau.

Les grandes orientations du SCOT adoptées par les élus de l’ensemble des communes du pourtour du bassin de Thau affirment une volonté incompatible avec la logique de la fusion de la CAM et de la CCNBT. L’inclusion des communes du Nord dans la CAM impliquerait pour elles de renoncer à la vision du territoire que nous avons élaborée récemment. A terme, c’est la vision elle-même de notre territoire qui apparaît menacée de partition.

4/ Une longue tradition de coopération à renforcer

Dans de nombreux secteurs de compétences, la CCNBT et Thau agglomération ont engagé en commun les bases de politiques sectorielles conformes aux orientations du SCOT. Cela se traduit par des politiques contractuelles et la création d’une Entente fixant leur coopération active notamment dans les secteurs clés pour l’environnement que sont l’assainissement, la gestion des déchets, la gestion des espaces naturels.

Dans le domaine de l’assainissement: Thau agglomération va bientôt approuver son Schéma directeur d’assainissement (SDA). Celui-ci prend en compte le classement en zone sensible de la lagune et les risques de contamination microbiologique au regard de l’activité conchylicole. C’est dans cette perspective que Thau agglomération a décidé d’avancer le calendrier de réalisation d’une nouvelle unité de traitement des eaux usées dont le coût s’élève à 45M€ et d’offrir ainsi une possibilité de raccorder les effluents des communes de Poussan et Bouzigues à son réseau d’assainissement.

Dans le domaine des déchets Thau agglomération s’inscrit autour de son unité de valorisation énergétique dans une politique de réduction des déchets ultimes qui s’est traduite en 2009 par une certification Qualitri et par une démarche qualité visant à maitriser les coûts, tout en améliorant son service à l’usager. Thau agglomération est le principal client du centre de tri Oïkos dont il cofinance l’extension.

5/ Unir deux communautés humaines pour créer un espace d’avenir: la Grande Agglo de Thau

Unir le bassin de Thau autour d’une seule agglomération permettrait de constituer un espace de vie et d’activités cohérent et harmonieux. Sa taille et sa morphologie garantiraient une réponse adaptée à la double nécessité de mutualisation des moyens et de maintien d’une proximité avec Je citoyen.

Les deux communautés doivent maintenant se construire un destin et donner ensemble une impulsion nouvelle à ce territoire. Les élus pourront ainsi travailler ensemble au bien-être d’habitants qui partagent les mêmes attentes et expriment les mêmes besoins. En s’appuyant sur les moyens et le travail déjà accompli par chacune des deux structures, la fusion apporterait une mise en cohérence, une coordination et une intensification de leurs actions.
L’identité et l’attractivité du territoire de Thau ne résisteront pas au temps sans la mise en place d’une stratégie résolue, sans l’affirmation d’une ambition commune, sans la volonté politique d’exister dans l’espace national, régional et métropolitain.

Le projet de fusion de Thau agglomération et de la CCNBT est ainsi un levier pour relever les défis majeurs que le territoire doit affronter.

Ces grandes orientations résultent des décisions déjà prises ensemble par les élus des deux communautés au cours de l’élaboration de grands programmes structurants. La fusion des deux territoires ne constitue donc pas une fin en soi mais au contraire un préalable pour creuser plus avant les sillons déjà tracés. Finalisé par les quatorze communes, le projet de territoire de la grande agglo de Thau traduirait sous forme d’objectifs concrets et de lignes d’actions, cette volonté commune.

C’est pour toutes ces raisons que je vous propose que nous délibérions
- 1èrement: pour lancer une procédure de fusion entre la Communauté d’agglomération du bassin de Thau et la Communauté de communes du nord du bassin de Thau, afin de créer une nouvelle communauté d’agglomération
- 2èmement : pour solliciter Monsieur le Préfet de la région Languedoc Roussillon, Préfet de l’Hérault, pour qu’il fixe par arrêté le projet de périmètre de la future communauté d’agglomération et qu’il le soumette à l’approbation de l’ensemble des communes et des EPCI concernés.

Etant précisé que l’article L.521 1-41-3 du Code général des collectivités territoriales, prévoit qu’un EPCI peut délibérer pour mettre en œuvre la procédure de fusion en proposant un nouveau périmètre.

Monsieur le Préfet dispose d’un délai de deux mois, à compter de la date de réception de notre délibération, pour fixer par arrêté le projet de périmètre de fusion.

Une fois qu’il sera pris, l’arrêté de périmètre devra recueillir l’accord des deux EPCI concernés par la fusion ainsi que l’accord à la majorité qualifiée des conseils municipaux des communes membres de ces EPCI. La loi accorde à chaque conseil un délai de trois mois pour se prononcer. A défaut de délibération l’avis est réputé favorable.

Dans ce même délai, les communes doivent se prononcer sur le nombre et les modalités de répartition des sièges du nouvel établissement ainsi que sur ses compétences. Si les communes et les EPCI approuvent le périmètre, la fusion sera prononcée par un nouvel arrêté préfectoral, afin de créer une nouvelle communauté d’agglomération regroupant les communes suivantes Balaruc les Bains, Balaruc le Vieux, Bouzigues, Frontignan, Gigean, Loupian, Marseillan, Mèze, Mireval, Montbazin, Poussan, Sète, Vic la Gardiole, Villeveyrac.

Etant précisé que la proposition de nouveau périmètre forme un territoire d’un seul tenant et sans enclave.

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Observations :

Le travail conjoint de la CABT et CCNBT au sein du Syndicat Mixte du Bassin de THAU (SMBT), leur permet de conduire les études et les programmes d’aménagement du territoire, comme le SCOT.

S’il permet bien d’élaborer des politiques communes, le SMBT n’a cependant aucune maîtrise des moyens à mettre en œuvre pour les promouvoir. Celle-ci restant du ressort exclusif de chacune des Communautés d’agglomération.

C’est une des raisons pour laquelle Pierre BOULDOIRE s’est engagé à donner une traduction financière concrète au SCOT. Si le scenario d’une fusion CCNBT / CABT n’est pas tué dans l’œuf,  ce sera le SCOT et les projets du SMBT qui seront chiffrés en partenariat avec la CCNBT (résultat attendu vers début 2010). Si le projet est recalé, ce sera un SCOT et des projets restreints à THAU Agglomération qui feront l’objet d’un chiffrage (résultat attendu dernier trimestre 2009).

AU delà, il est fort probable que si  la CCFNT fusionne avec la CAM, le SMBT aura vocation, à devenir soit une coquille vide, car nombre de projets se feront sur le territoire étendu de la CAM,  soit un cheval de Troyes car impliquant  des acteurs de poids très différents et ayant des objectifs réels incompatibles.

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Midi Libre Sète 9/7 – Agglo : Thau agglo approuve la fusion avec la CCNBT

La question n'a pas fait l'unanimité. Sète et Marseillan se sont abstenus Thau agglo n'a pas été unanime à approuver le lancement d'une procédure de fusion avec la communauté de communes du nord du bassin de Thau (CCNBT). Les 12 élus sétois et les 4 Marseillanais ont préféré s'abstenir face à cette initiative que François Commeinhes a qualifiée de « symbolique. »

C'est en insistant sur l'histoire partagée entre le nord et le sud de Thau et en rappelant la volonté de l'Etat « pour organiser et planifier depuis 20 ans l'aménagement de ce territoire et gérer les grands enjeux liés à l'eau » que le président de Thau agglo a tenté de convaincre ses collègues sur « la pertinence de ce territoire ». Il a notamment justifié son choix en estimant nécessaire de « renforcer » les coopérations historiques entre les deux entités et indiquant : « La fusion des deux territoires ne constitue pas une fin en soi mais un préalable pour creuser les sillons déjà tracés. »

François Commeinhes a approuvé : « La communauté que fonde le bassin de Thau est pour moi une évidence » a souligné l'élu sétois en ajoutant : « Comment le président du syndicat mixte que je suis, pourrait-il de manière crédible s'opposer à ouvrir les bras aux communes de Mèze, Poussan, Loupian, Bouzigues, Montbazin et Villeveyrac ? »
Pour autant, l'élu n'a pas caché que ses « réserves » sur ce projet étaient suffisantes pour qu'il s'abstienne. Et il a notamment critiqué une vision étriquée du territoire : « Notre territoire, même agrégé à celui du nord du bassin de Thau, n'a pas la taille critique suffisante pour faire face aux défis énormes qui se posent à lui. » François Commeinhes est aussi allé plus loin. Constatant que « ni l'Etat ni les élus de Thau agglo ne souhaitent une fusion avec Montpellier », il s'est dit favorable à « une fusion de Thau agglo, de la CCNBT et d'Hérault-Méditerranée » sans s'imposer « une étape intermédiaire » a-t-il ajouté.

Si Pierre Bouldoire a estimé que la piste agathoise était « une possibilité envisageable », il n'a toutefois pas paru aussi pressé que son collègue sétois. Et il n'a pas retiré la proposition de fusion avec le nord du bassin de Thau comme le lui proposait François Commeinhes. Après avoir reçu à deux reprises les représentants des deux agglos prétendantes (Montpellier et Thau) , le conseil municipal de Villeveyrac, a voté mardi soir , en faveur d'un rapprochement avec Montpellier agglo. 15 élus pour Montpellier ; 4 pour Thau et 2 souhaitant le statu quo.

Jean-Pierre SOUCHE

Vos réactions

09/07/2009 à 11h25 | Domino

Que ceux qui veulent être dans la CAM y aillent. Dans quelques années je leur souhaite bien du plaisir. Car inévitablement il y aura une communauté urbaine de Montpellier. Et alors là ça déchantera. Droit du sol retiré, constructions de ci ou de ça non désirées, afflux de populations genre 3° couronne parisienne ou lyonnaise, communes devenant arrondissements de Montpellier, impôts (taxes habitation et foncières) accrus, en fait ce sera le droit du plus fort.
Bien sûr toutes ces manœuvres ont des relents de politique politicienne. Nouveaux avantages personnels, magouillages possibles, voilà le but des politiques. Des référendums doivent être organisés.

Midi Libre Sète, vendredi 10 juillet 2009 - François Commeinhes vire clairement à l'ouest

DR

V. A.

Il presse Bouldoire de réunir Thau agglo, la CCNBT et Hérault Méditerranée Pragmatique et toujours aussi étonnant François Commeinhes. En 2005, il a surpris son monde, sa majorité et ses amis politiques en reprenant l'idée d'une fusion avec Montpellier agglo développée un an plus tôt par le socialiste Pierre Bouldoire. Il insistait alors sur la puissance économique d'une telle intercommunalité.

Mercredi soir, rebelote. L'élu sétois a repris l'argument du développement économique pour presser le président de Thau agglo de revoir sa copie en grand. Mais il lui a proposé cette fois, de regarder à l'ouest et de lancer, sans tarder, des discussions en vue d'une fusion des intercommunalités de Thau avec Hérault Méditerranée (Agde-Pézenas).

Comme Pierre Bouldoire (lire ci-dessous), François Commeinhes a expliqué son évolution depuis 2005. Il a plutôt joué finement en évitant de se renier : « J'avais en son temps, comme président de Thau agglo, apporté tout mon soutien à un élargissement vers Montpellier, englobant non seulement notre agglo mais aussi la CCNBT. Il est clair qu'à ce jour, ni l'Etat, ni la majorité des élus de notre agglo ne souhaitent relancer le processus de fusion entre les communes du bassin de Thau et Montpellier agglo. » Pragmatique, François Commeinhes a poursuivi : « Aujourd'hui, je demeure plus que jamais certain que notre territoire, même agrégé à celui du nord du bassin de Thau, n'a pas la taille critique suffisante pour faire face aux défis énormes qui se posent à lui. La seule cohérence géographique du territoire n'est en rien un gage d'efficacité dans les différentes compétences qui concernent les communautés d'agglomération. »

La suite, coulait comme une évidence : « Pour être le mieux armé, d'autres pistes qu'une fusion étriquée s'offrent à nous. La principale, qui mérite toute notre attention, est un rapprochement avec l'agglomération Hérault Méditerranée. » Et l'élu a conclu : « Grâce à une telle configuration, nous pourrions contribuer à la croissance démographique régionale sans accélérer le phénomène de métropolisation autour des deux principales villes du département. » Mercredi soir, François Commeinhes a clairement livré son nouvel horizon intercommunal. Son initiative conjointe à celle de Marseillan, qui n'a pas exclu de quitter Thau agglo, met indiscutablement la pression sur Pierre Bouldoire. C'est ce qu'on appelle reprendre la main.

 

Vos réactions

10/07/2009 à 09h49 |

Monsieur Commeinhes est un homme sensé qui analyse avec lucidité ce qui serait bien et bon pour sa commune. Il regarde l'intérêt général et non son intérêt particulier contrairement à son collègue d'Agde dont il a eu vite fait de comprendre comment il fonctionne ! Bravo Monsieur Commeinhes !

10/07/2009 à 07h56 | GERONIMO

Soyons clair : clivage politique tout simplement,tour d'horizon...???? Pietra Mèze pour Montpellier?? gauche caviar?? Commeinhes premier pas pour Mèze et puis Agde et suivant Dettore vers Béziers; Michel Marseillan pour Agde en attente de Béziers ; je ne crois pas qu’aux dernières municipales les électeurs ce soient exprimés sur ce sujet, nous somme encore en démocratie que je sache enfin j ai la naïveté de le croire

 

Midi Libre Sète, vendredi 10 juillet 2009 - Agglos - Bouldoire justifie son changement de cap

DR

V. A.

La fusion entre Thau agglo et la CCNBT a été entérinée par 23 voix
et 16 abstentions

« Des éléments nouveaux et majeurs m'ont fait changer d'avis. » Avant de demander aux élus de Thau agglo de se prononcer sur la fusion avec la CCNBT (Midi Libre d'hier), Pierre Bouldoire a dû répondre à de nombreuses questions sur son revirement entre 2004 et aujourd'hui.

Interrogé notamment par le Sétois Antoine de Rinaldo qui lui a lancé : « Votre virage est difficile à comprendre », Pierre Bouldoire a précisé d'abord que son évolution était antérieure à son élection à la présidence de Thau agglo . Mais il a surtout mis en cause Montpellier agglo :

« Je faisais confiance alors qu'on nous amusait gentiment. On nous disait suffisamment fort pour que je ne change pas d'avis que le passage en communauté urbaine n'entraînait pas forcément une perte du droit du sol. C'est faux. »

Or cette question du droit du sol est, a-t-il dit, un casus belli : « Compte tenu de ce que recèle Frontignan en richesses, il n'est pas envisageable de confier le droit du sol à d'autres. »

Ensuite, c'est la stratégie de négociation de Montpellier agglo qu'il a pilonnée : « Au début Moure et Pellet (deux maires de communes rurales de Montpellier agglo, Ndlr) menaient les négociations, puis Frêche est intervenu et là, les objectifs ont changé, on a été parfois proches de l'irrespect, on a parfois dépassé l'insulte. Aujourd'hui, c'est pareil, il y a de nouveau la Roumagnole. » (technique de pêche à l'aide d'un hameçon à trois têtes, Ndlr) .

Pour finir, le président de Thau agglo a juré que sa nouvelle position n'était pas « politicienne » en argumentant : « Les seuls intérêts que je défends sont ceux de Thau, pas ceux de ma famille politique. »

Textes Jean-Pierre SOUCHE

03/07/2009

Secteurpublic.fr Note du 3 juillet - 22 propositions pour une politique anti-crise en Languedoc-Roussillon

En partenariat avec le Club Secteur Public des Experts-comptables

22 propositions pour une politique anti-crise en Languedoc-Roussillon

Date de publication : mercredi 17 juin 2009

Mardi 16 juin 2009, la commission a présentée un rapport sous la présidence de Daniel Constantin pour permettre à la région Languedoc-Roussillon de passer le cap de la crise. Elle a émit 22 propositions d'un coût global de 250 millions d'euros sur 3 ans.

La Région rassemble les forces vives du territoire avec une démarche ouverte et concertée

Face à la dégradation de l’emploi, la remontée du chômage, la défaillance accrue des entreprises et le ralentissement des activités, la baisse de la consommation des ménages et le recul des investissements…, la Région se devait de réagir.

Elle est un acteur essentiel et décisif de l’investissement public (plus de un milliard d’euros de budget en 2009), elle a créé la Commission Constantin, le 11 février 2009, afin de réaliser un travail d’analyse et d’écoute des intelligences et des énergies régionales.

Composée d’une trentaine de membres, cette Commission a défini les grandes lignes d’un programme de soutien et d’accompagnement d’actions structurantes et d’orientations stratégiques et complémentaires pour le Languedoc-Roussillon.

Plus de 150 auditions d’acteurs clés du monde économique, social, scientifique, culturel et sportif ont participé à la démarche. La réflexion a été enrichie par les prises de position des élus et des commentateurs. Cette écoute des forces vives a permis de dégager 80 propositions concrètes et d’en retenir 22 autour de deux objectifs forts :

- répondre aux urgences économiques et sociales en mobilisant des compétences au service d’une démarche collective et innovante,

-renforcer les capacités et les savoir-faire de la région Languedoc-Roussillon afin de promouvoir un développement durable de ses territoires.

Les propositions du rapport Constantin

22 propositions contre la crise :

  • certaines reflètent des actions urgentes à mettre en œuvre dans les domaines économiques, sociaux et d’aménagement du territoire

  • d’autres dessinent le devenir du Languedoc-Roussillon dans le cadre d’un développement durable. Ces propositions reposent sur la prise en compte et la valorisation des qualités multiples du territoire régional.

Des propositions pour une relance économique:

  • un plan complémentaire de soutien à l’activité et au financement des entreprises,

  • une concertation des entreprises et des institutions sur les stratégies régionales et le renforcement des filières au niveau international,

  • des solutions pour porter l’immobilier d’entreprises dans les Parcs régionaux d’activités économiques (PRAE),

  • la nomination d’un « M(e) Tourisme » pour une offre régionale de qualité et innovante, la mise en œuvre d’une politique de filières, un programme de formation, un positionnement méditerranéen fort

  • un projet spécifique à l’artisanat pour des « éco-cités » dans quinze villes de la région,

  • la création d’un pôle de management international Sud de France Business School.

Des propositions pour l’égalité sociale, des plus jeunes aux plus âgés

  • la mobilisation de tous les acteurs pour rattraper sur 10 ans le retard régional en matière de logement social,

  • un « bouclier social » pour l’emploi les jeunes (validation des aptitudes, indemnisation des frais d’obtention du permis de conduire, instauration d’un chèque « apprentissage», accès à l’intérim des moins de 26 ans, soutien aux projets d’éducation populaire, culturelle et professionnelle…),

  • l’amélioration du bien-être de nos anciens (prévention et dépistage pour augmenter l’espérance de vie en bonne santé, programme de formation et d’insertion des seniors),

  • un « pass Région» pour mettre en réseau les musées et festivals régionaux,

  • faire du Languedoc-Roussillon une terre d’excellence pour le sport amateur et de haut niveau.

Des propositions d’aménagement durable

  • la rénovation de la gare Montpellier-Saint Roch

  • l’adaptation des gares à Lunel et à Sète dans le cadre d’une politique d’urbanisme et de développement du transport régional,

  • une logistique régionale et globale adaptée à la diversité et aux besoins des entreprises et filières régionales,

  • un plan pour le Grand Sète (espaces publics, commerce, culture, tourisme, plaisance…) lié au développement du port,

  • une opération pilote photovoltaïque sur les bâtiments publics (lycées et CFA)

  • une étude de la constructibilité sur le littoral, en cohérence avec les Plans de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI),

  • l’implantation d’une compagnie aérienne basée à Montpellier Méditerranée,

  • le renforcement de la façade rhodanienne, véritable interface interrégional,

  • une mission d’ingénierie pour le pilotage du Plan Campus.

Le projet d’Université Montpellier Sud de France (UMSF), présenté et retenu dans le cadre du plan « Campus », constitue un enjeu capital pour renforcer les synergies au sein du pôle régional d’enseignement supérieur et de recherche. Sa réussite passe par la constitution d’une équipe d’ingénierie appropriée à la taille et aux ambitions du projet.

Des moyens pour réussir de grands projets : 250millions d’euros sur 3ans.

La mise en œuvre de ces propositions s’appuie sur la mobilisation de toutes les principales lignes budgétaires de la Région. Pour faciliter cette mise en œuvre, la Commission préconise la création d’une Agence technique régionale de développement pour l’appui à l’ingénierie des projets structurants et aux contrats de partenariat.

La Commission préconise un « soutien d’étude » aux porteurs de projets nominés : récifs artificiels en mer, cafés dynamiques, écopole (centre de traitement des déchets), musée de l’enfant, île des loisirs, centre international des jeunes, centre de bien-être sur les Salins, usine de fabrication photovoltaïque.

En savoir plus :


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