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04/07/2011

Objectif-LR–Idex : René Ricol salue les chances de la région

04-07-2011

- Région

Présent à Montpellier vendredi dernier, le commissaire général à l’investissement a salué les chances de la région dans l’attribution des Initiatives d’Excellence. Réponse aujourd’hui lundi.

En déplacement à Montpellier vendredi dernier 1er juillet 2011, René Ricol, commissaire général à l’investissement, a assisté à l’installation du Comité de suivi régional des investissements d’avenir.

Le Comité de suivi régional des investissements d’avenir est chargé de superviser les projets régionaux labellisés dans le cadre du Grand Emprunt et de réorienter ceux qui ne l’ont pas été.

Les investissements d’avenir ont été fixés par le gouvernement en 2009 autour de cinq priorités : enseignement supérieur et formation (doté de 11 Mds €), recherche (7,9 Mds €), filières industrielles et PME (6,5 Mds €), développement durable (5,1 Mds €) et numérique (4,5 Mds €).

Les Initiatives d’Excellence (Idex), avec 7,7 Mds €, sont l’investissement phare du dispositif lancé autour de l’enseignement supérieur et de la recherche publique.

Après de nombreuses divisions, qui ont notamment conduit au retrait de l’Université de Montpellier III en novembre 2010, les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche en Languedoc-Roussillon se sont mis d’accord sur la gouvernance d’un futur Idex.

Une fondation de coopération scientifique gouvernera l’Idex, pendant qu’un PRES (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur) reconfiguré gèrera les actions mutualisées de l’Université Languedoc-Roussillon Sud de France.

« Une des conditions de succès pour l’Idex est une gouvernance forte, insiste René Ricol. Lors de mon dernier passage à Montpellier (en octobre 2010 – NDLR), ce que j’avais observé ici m’amenait à penser que vous n’aviez aucune chance. Aujourd’hui, votre région est en état de concourir avec une vraie équipe mise en place. De plus, l’attribution de sept laboratoires d’excellence au seul Languedoc-Roussillon, sur les 100 qui seront créés en France, augure bien de vos chances à l’Idex, car ce sont des dispositifs imbriqués. »

Après une première vague de sélection en avril 2011, la deuxième salve des Idex devrait être annoncée aujourd’hui, lundi 4 juillet 2011, par le Commissariat général à l'investissement.

Retrouvez les résultats dès leur annonce sur le site d’Objectif Languedoc-Roussillon.

Anthony Rey

À lire également :
- René Ricol met en garde les universités
- Montpellier III se retire de l'Initiative d'Excellence
- Sept laboratoires d’excellence pour la région

Légende : Anne-Yvonne Le Dain (vice-présidente du Conseil régional déléguée à la recherche et l’innovation), René Ricol (commissaire général à l’investissement) et Claude Baland (préfet de région), lors du point presse organisé à la Préfecture vendredi dernier.
Crédit photo : Anthony Rey

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02/07/2011

Languedoc-Roussillon Immobilier : que peut-on acheter avec 220 000 euros ?

MIDI LIBRE 02/07/2011, 06 h 00 | Mis à jour le 02/07/2011, 12 h 41

SOPHIE GUIRAUD sguiraud@midilibre.com

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Une maison typique des année 90 dans le Biterrois : "On peut difficilement trouver mieux."

Une maison typique des année 90 dans le Biterrois : "On peut difficilement trouver mieux." (Photo SYLVIE CAMBON)

Plus de 3 600 € le m2 neuf à Montpellier, 2 400 € à Millau. Un prix moyen d’achat de 149 000 € pour une maison neuve à Carcassonne, et 285 500 € à Montpellier : la région cache une réalité très éclectique en matière d’immobilier, les baromètres des professionnels en témoignent.

Les notaires du Languedoc-Roussillon et de l’Aveyron nous ont emmenés visiter ces biens disparates. Avec une feuille de route : on cherche un bien à 220 000 €, le prix qui “passe” encore auprès des banques quand on sollicite un crédit. Sachant qu’aujourd’hui, "tout se négocie", disent les professionnels.

Ce n’est même plus un jeu : le vendeur vend cher et l’acheteur fait baisser. Cette “loi” n’empêche pas les exceptions, on achète encore cher sur un coup de cœur. Mais si on reste fidèle aux prix du marché, pour 220 000 €, on peut acquérir une “perle” dans un ancien domaine viticole de l’Aude, un appartement dans un quartier populaire un peu excentré de Montpellier, un pavillon en lotissement à Villeneuve-lès-Béziers ou à Millau, plus récent à Millau que dans le Biterrois. On a aussi un appartement des 70’s à Port-Camargue, et un bel appartement bourgeois au centre de Nîmes. Visites.

Aude : la bonne affaire

Un corps de ferme au milieu des vignes, à vingt minutes de Narbonne, sur la route de l’abbaye de Fontfroide. Murs épais en pierre, belles poutres, grands espaces... à 5 km du village de Saint-André-de- Roquelongue, 1 300 habitants, une école primaire, une épicerie, une boulangerie, une supérette, un médecin, une pharmacie, un infirmier, un kiné...

Ici, sur ce qui est longtemps resté une exploitation viticole, on a l’impression d’avoir trouvé la perle rare pour 220 000 € tout juste. L’ensemble, mis en vente à 245 000 € cet hiver, vient d’être acquis par des Belges. "Il y a dix ans, c’était une ruine", rappelle l’ancien propriétaire, qui a refait le toit, mis en place un assainissement individuel et tout aménagé avec goût.

Passé une lourde grille, le chemin longe la cave et descend vers une maisonnette de 90 m2 sur trois niveaux, avec trois chambres, salle de bain, salle d’eau. Derrière, un jardin sauvage ouvert sur la garrigue, avec une piscine hors sol.

Il faut revenir vers la cave pour accéder à l’habitation principale. Au rez-de-chausée, 80 m2 à aménager, le nouveau propriétaire veut y faire une salle de détente. Un petit escalier s’ouvre sur un vaste séjour. A gauche, une chambre. Plus loin, à l’autre extrémité de la pièce principale (hauts plafonds, poutres apparentes, parquet clair à larges lattes, murs de pierre, coin repas, coin salon, climatisation réversible gainable, sortie sur le jardin), on arrive sur deux autres chambres mansardées. Toilettes, une salle de bain verte, une salle d’eau bleue avec colonne de douche hydromassante.

La bonne nouvelle : dans l’Aude, touchée de plein fouet par la crise de l’immobilier en 2008-2009, il y a d’autres bonnes affaires à faire, affirme Me Brousse, notaire. Pourtant, "il y a cinq ans, ce type de biens se vendait à 300 000 €. Et c’était extrêmement rare"...

Montpellier : tout près du tramway

"On avait acheté pour le parquet et les placards", raconte la propriétaire, désireuse aujourd’hui de céder son 90 m2 montpelliérain, affiché à 230 000 €. Au premier étage d’une résidence située entre une école maternelle et un petit îlot de verdure, au cœur du quartier de Celleneuve, sur la ceinture ouest de la ville prochainement desservie par le tramway, l’appartement est aussi à deux pas des commerces, dans ce bout de ville populaire aux allures de village, avec son boulodrome, son parc, son esplanade, sa Maison pour tous...

Passé le portillon ouvert par digicode, quelques pas sur le parking et on entre dans un hall carrelé clair parfaitement entretenu. Au premier étage (sans ascenseur), l’ensemble, en bon état, est assez séduisant. Après le hall d’entrée, à droite, la cuisine (au goût du jour) avec un tout petit dégagement extérieur, puis un salon et le coin repas installée dans une ancienne loggia carrelée devenue véranda, orientée plein sud avec des arbres en contrebas. On revient sur le couloir, qui s’ouvre sur les trois chambres. Tout au bout, une coquette salle de bain avec une belle douche. Les toilettes sont séparées.

Ce qu’on ne voit pas : un garage, un emplacement de parking, un cellier au demi-étage.

Côté pratique : la climatisation réversible dans le séjour et dans une chambre. La chaudière a été changée il y a deux ans. Les radiateurs sont en fonte, le chauffage au gaz. Il y a des placards dans toutes les chambres (avec moquette) et dans le couloir. Les ouvertures sont protégées par un double vitrage, les volets en PVC. La façade a été refaite il y a cinq ans. A savoir : il faudra débourser 100 € mensuels de charges.

En lotissement dans le Biterrois

Petit portillon de bois, terrain clôturé, gravier dans l’allée, des lauriers envahissants masquent le jardin en friche aux curieux. A Villeneuve-lès-Béziers, un négociateur patient devrait arracher l’ensemble, mis à la vente en début d’année, pour 220 000 € environ. Il est aujourd’hui affiché à 238 200 €, ce qui rapportera 230 000 € au vendeur.

Située dans un quartier calme, sans vis-à-vis immédiat, la bâtisse a, vu de l’extérieur, l’allure classique des villas construites il y a vingt ans : épais crépis un peu vieilli, volets de bois marron foncé (en bon état). Les pièces à vivre sont de plain-pied, mais pour y accéder, il faut grimper... à l’étage, au-dessus du garage.

Pas l’idéal : "Les gens aiment avoir un accès direct sur l’extérieur", commente le cabinet notarial qui propose le bien. On accède à la porte d’entrée par un large escalier, avec, en guise de palier, un balcon un peu étroit pour y déjeuner.

D’entrée, c’est le séjour, 29 m2, on peut agrandir la pièce une fois tombée la cloison avec la cuisine mitoyenne (10 m2), encore au goût du jour. A droite, un couloir mène aux chambres (avec du parquet) à la salle de bain et aux WC (séparés). Tout au bout, une porte s’ouvre sur un escalier qui descend... à l’immense (80 m2) garage carrelé. Sans charme mais propre et fonctionnel.

Le centre-ville est à deux pas, le centre commercial à cinq minutes en voiture, les enfants peuvent être scolarisés dans le village. "Au prix actuel du marché, on peut difficilement trouver mieux", affirme l’intermédiaire.

Dans le même budget, on a, à deux rues de là, une maison très vieillotte, tout à refaire, mise à prix à 265 000 €, qui vient de se vendre pour 197 000 €. Ou une maison de ville des années 70 à Béziers (133 m2 habitables sur 346 m2, 17 m2 de véranda chauffée, trois chambres, deux faces, non mitoyenne, un garage de 110 m2...). Charmante sur le papier mais toute en longueur. Et côté impôt, c’est plus cher : 2100 € de taxe foncière.

Les plus : une maison quatre faces, la climatisation réversible dans le séjour, bonne exposition, double vitrage, grands placards, jardin piscinable, puits, pas de vis-à-vis, garage pouvant être transformé en salle de jeux.

L es moins : on est en zone inondable (zone bleue), maison classée “E” en consommation d’énergie, plafonds recouverts de plaques d’isolants en polystyrène peu esthétiques, appareils de chauffage “grille-pain”.

À Nîmes, un grand appartement bourgeois

Des plafonds à plus de trois mètres, du parquet, des moulures, des portes à deux battants avec vitres teintées... Pas de garage ni d’extérieur, mais un balcon ouvert sur le jardin du rez-de-chaussée, propriété du conseil général... À deux pas de la préfecture, ce grand (133,53 m2) appartement bourgeois de Nîmes, situé au deuxième étage d’un immeuble haussmanien, a de l’allure.

La propriétaire vient de vendre pour 223 000 €, et l’acquéreur fait une bonne affaire : « J’aurais pu être 10 000 € au-dessus, mais il va falloir refaire la façade », se justifie la vendeuse, « pressée », qui se projette déjà dans sa nouvelle acquisition, toujours en plein centre-ville, un 170 m2 à rafraîchir avec 50 m2 de patio acheté pour 320 000 €. La plus value est de toute manière assurée, puisque le bien vendu a été acheté pour 600 000 F en 2000.
Le quartier, quadrillé de plaques d’avocats et de médecins, est calme. Le large hall d’entrée s’ouvre à droite sur une cuisine moderne égayée de murs vert pastel, avec fenêtre sur jardin et accès au balcon. Avant d’y arriver, les WC, discrets dans un recoin. Un grand placard aussi.
Après, il y a la salle à manger (sur jardin également) et une grande chambre avec dressing sur un sol à la moquette rouge vif, posée sur des carreaux en ciment. Côté rue : un grand salon avec cheminée (l’appartement en compte quatre), deux chambres dont une fait office de bureau. Tout au bout, la salle de bain coquette avec grande douche et vasque en inox sur un plan en mosaïque et, au sol, revêtement imitation galets. Aucune fausse note, juste un rafraîchissement à prévoir, même si la propriétaire quitte les lieux faute d’avoir pu engager de grands travaux : transformer le balcon en terrasse, installer le bureau dans la cuisine et aménager une cuisine dans le séjour, faire tomber des murs...
Les fenêtres, à double vitrage, sont équipées de volets roulants électriques. L’appartement est climatisé. Les charges de copropriété sont abordables, 500 € par an.
L’ensemble fait partie des biens qui ont la cote sur un marché nîmois plutôt atone depuis le printemps, affirme le notaire qui a réalisé la transaction : « On est dans un immeuble en pierres, bourgeois, au cœur d’un des quartiers de la ville les plus demandés. »

Un 60 m2 à Port-Camargue


La mer est à 500 mètres, la piscine à deux pas. Pour à peine plus de 220 000 € (225 000 €), on peut acheter, à Port-Camargue, un appartement impeccable dans un immeuble typique de la mi-70 : hall d’entrée en marbre, couloir moquetté marron avec des panneaux laqués rouge vif aux murs et lumière verte tamisée... On est sur le faux rez-de-chaussée surélevé d’un ensemble de trois étages. Kitchenette minuscule mais ultra-fonctionnelle en rentrant...

En face, un grand séjour éclairé d’une large baie vitrée ouverte sur une terrasse de 25 m2 , parfaitement aménagée, sur un espace gazonné : juste pour regarder, l’espace appartient à la copropriété. La chambre de l’appartement donne aussi sur la terrasse. On est loin des huit couchages annoncés... à moins d’utiliser l’antichambre devenue salon et un espace attenant au séjour où nicher des lits superposés.

L’ensemble est en parfait état, carrelé uniformément de tomettes marron, toilettes séparées, jolie salle de bains, climatisation réversible. Pour le prix, on a un parking collectif, un cellier collectif pour ranger les vélos, et accès à une belle piscine qui donne sur la marina en contrebas. "Un bon rapport qualité prix", commentent notaire et agent immobilier, dans une résidence avec concierge, où il faudra s’acquitter de 140 € de charges mensuelles. Mais ici, disent-ils, "tout est cher". Jusqu’à "8 000 € le m2 dans le quartier des marinas".

"Je viens de rentrer un 3 pièces de 40 m2 face à la mer dans son état d’origine pour 230 000 €", témoigne l’agent immobilier. Qui fait visiter, pour cette même somme, une maisonnette récente (2001) de trois pièces (73 m2) avec terrasse, jardinet ombragé, garage et abris jardin... à 500 m d’un centre commercial et 20 minutes à pied de la plage.

À Millau, quasi neuf


Quand le prix moyen de vente d’une maison est de 175 000 € à Millau, avec 220 000 €, on n’est pas pour autant le roi du pétrole. Pour la somme, on achète aujourd’hui une maison récente dans un lotissement de Saint-Léons, à vingt kilomètres de Millau. Pour le même bien en ville, « il faudrait rajouter 40 000 € », estime un notaire, qui présente deux biens intermédiaires. Deux maisons, puisqu’ici, « on privilégie l’habitat individuel ».

La première s’est vendue un peu au-dessus : 240 000 € pour cette grande maison avec une façade rose saumon construite dans un lotissement, sur les hauteurs de Millau, à côté de l’hôpital et du lycée public, avec vue sur le viaduc et la ville mais loin des premiers commerces, il n’y a ni boulangerie, ni café, ni épicerie. En contrebas, un ensemble de maisonnettes coquettes, de l’habitat social de bonne facture.
La maison est neuve ou quasiment, avec double vitrage et menuiseries PVC. Passé l’entrée, la cuisine équipée est sur la gauche, avec un bar ouvert sur le séjour, doté d’une cheminée insert à droite. L’ensemble est lumineux, ouvert sur la terrasse carrelée et le jardin (piscinable), planté d’un olivier mais globalement à aménager. Toujours au rez-de-chaussée, une salle de jeu, un cellier, des toilettes, un immense garage avec deux portes basculantes.
À l’étage, quatre grandes chambres avec parquet stratifié, deux d’entre elles ouvrent sur une terrasse. Elles sont dotées de grands placards. Sur le palier, une salle de bain, une salle d’eau, des toilettes. C’est moderne, carré, sans fantaisie, mais séduisant pour une famille.
De l’autre côté de Millau, à Creissels, on visite, pour 50 000 € de moins, une maison construite en 1968 d’une tout autre facture. 140 m2, très mal exposée, très mal isolée, le soleil n’y entre que le soir. Très mal conçue, avec deux chambres au rez-de-chaussée, séparées du garage par un long couloir. Au bout, un escalier mène à l’étage : cuisine, terrasse, salle à manger, chambres (deux) avec alcôve vieillotte et moulures au plafond.

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17 réactions

gratos - le 02/07/2011, 16h19

Autour de Montpellier 220 000 € c'est pour le terrain, pour information à 10 km de la ville expropriations de terres agricoles, estimations des domaines: 450 000 € l'hectare, dans Montpellier aux alentours du carrefour de la Lyre, beaucoup plus cher encore, beaucoup plus... tractations en cours, pour faire vite, villa 100 m2 compter 300 000 € selon emplacement évidemment, au petit Bard appartements à 30 000 €, affaire pour les amateurs du quartier... et on peut encore discuter , mais cela ne devrait pas durer trop longtemps, les immeubles restant devraient vite se stabiliser à un prix un peu plus raisonnable.

marc sion - le 02/07/2011, 15h58

(LaVieImmo.com) - Ce n’est pas encore le grand soir, mais on s’en approche. Dans une courte note diffusée jeudi sur le site Internet de la société d’études et de conseil stratégique, les analystes du Bureau d’information et de prévisions économiques (Bipe) réitèrent leur prévision d’« un ralentissement progressif [des prix de l’immobilier] au cours des prochains mois ». Fin mai, les indices Insee/Notaires ont montré que les prix des appartements avaient progressé de 10,1 % en moyenne nationale sur un an au premier trimestre, après des hausses respectives de 9,6 et 8,4 % aux quatrième et troisième trimestres 2010. Une accélération liée à la santé insolente du marché parisien, les prix dans la capitale ayant progressé de plus de 20 % sur un an au premier trimestre de l’année, après deux hausses de 18 et 14 % fin 2010

Nico - le 02/07/2011, 14h59

Sur les communes proche du littoral c'est le prix de Beverly Hills, l'insécurité en plus !

Long Bras - le 02/07/2011, 14h40

LODEVE et les alentours ne sont pas cités par les prix du logement, c'est dommage de l'ignorer car j'aurais aimé les comparer avec Millau qui se trouve à 60 Kms par autoroute mais sur la région Midi-Pyrénées. Merci M.L.

sab - le 02/07/2011, 13h07

A montpellier, de nombreux programmes neufs BBC sont au mêmes prix que l'ancien, voire moins cher que l'ancien. Il ya encore beaucoup des propriétaires qui prennent les gens pour des c... ils ont acheté un produit neuf il ya 3 ans ex : f3 à 180000 Eur et le revende 2 ans plus tard à 290000 Eur.
Les frais de notaires moins chers sur le neuf.
J'ai fais une excellente opération il ya 2 ans en achetant sur Malbosc, f3 BBC, 85 m2, 165 500 Euro, tva 5.5 %, Zone ANRU (sic !!) proche de la limite (avenue de l'europe). Résidence impeccable, fibre optique FTTH free, très calme.

carq - le 02/07/2011, 12h55

"Combien vaudront ces logements dans quelques mois, lorsque la crise financière aura touché la France ?" : beaucoup plus cher avec la crise majeure de l'euro qui arrive ...
Les prix ne peuvent que monter : les vendeurs préfèrent garder la pierre plutôt que brader et les acheteurs, qui ont des liquidités, cherchent à s'en débarrasser ...

Jean Aymar - le 02/07/2011, 12h54

Une moyenne ne veut rien dire! Certes, dans l'arrière-pays en voie de désertification, les prix sont relativement bas mais dans les régions urbanisées du littoral, je défie quiconque de trouver une villa propre et confortable pour 220 000 euros!

Bertheldan - le 02/07/2011, 12h00

Pour 220000 euros, on peut, à Montpellier, se trouver un semi-taudis, dans un secteur bruyant et mal fréquenté.
Le soleil coûte très cher en Languedoc Roussillon; et, à 5000 euros le m2 dans les quartiers néo-branchés de Montpellier, avec vue sur le Lez (le "beau Danube bleu" local) et sur le gros cube marine de Jean Nouvel (le futur palais de H.Mandroux!), on peut être tenté d'aller voir ailleurs, dans d'autres régions aussi ensoleillées.
... Encore quelques mois, ou deux ou trois années, avant de retrouver des prix réalistes, après cette décennie de folie immobilière. Et fiscale!

réfléchiràdeuxfoisavant - le 02/07/2011, 11h47

L'achat d'un bien devient de plus en plus difficile pour la petite et moyenne classe. C'est une certitude! Maintenant, je vois que certains biens sont plus "vantés" que d'autres. Attention! Quand on dispose de moyens "limités", pensez qu'il vaut mieux acquérir à plus petits frais "la petite maison du pêcheur", avec travaux à prévoir, à son rythme financier que le très beau appartement qui va devenir "un gouffre" avec les charges exorbitantes de syndic, et entretien de la copropriété. Si un vote de réfection est voté à la majorité; que vous ayez l'argent ou pas pour le faire, vous serez contraints de vous débrouiller ou de revendre. Et en principe l'addition est toujours salée. Personnellement, persuadée de faire une affaire, j'ai vécu l'enfer pendant 5 ans, le temps de revendre. Ce jour-là j'ai sauté au plafond à en attraper une bosse tant j'étais SOULAGEE. Je clame haut et fort: une fois et plus. Maintenant, je suis consciente que dans certaines villes, avoir une maison si petite soit elle c'est difficile, voir impossible. Mais soyez prudents; étudiez bien l'affaire avant de signer. Conseil d'amie.

boom - le 02/07/2011, 11h25

Combien de temps va t on faire croire qu'un pays bientôt ruiné peut s'estimer encore riche en faisant le commerce de pierres même si celles ci comportent portes et fenêtres????Moi je dis pas longtemps.La supercherie des financiers et spéculateurs va s'étouffer.Quand on perdra notre industrie automobiles, le coup de grace sera portée.A la limite, la ruine n'est pas mortelle.L'essentiel sera de sauver sa peau quand la déflagration générale aura lieu.Dans ces moments difficiles, l'argent ne vaut rien.

ISAYALL34 - le 02/07/2011, 15h47

Pauvre Cassandre, gardez quand même un peu d’espoir et dites vous : que pourrais je faire pour améliorer la situation plutot que tout dramatiser!

Aramis - le 02/07/2011, 10h49

A Sète pour 220.000 €, un appartement F3 de 70m2, mal isolé, pourri dans un coin bruyant.

fantine - le 02/07/2011, 09h30

Et aux habitants du Grau du Roi qui travaillent a TPS complet, on propose des crédits de 120000 € et sont obliges de partir (ou s acheter un garage sur la commune avec ce montant) quitter leur travail et aller acheter beaucoup plus loin! Moi sur le grau du roi , st Laurent, aigues mortes et Meme en allant plus loin je ne peux pas acheter une petite maison avec deux chambres et petit jardin, pour notre fils. Pourtant nous travaillons mon mari et moi ! Mais nous n avons aucune aide ! C est honteux !

ISAYALL34 - le 02/07/2011, 15h45

ISAYALL C'est déjà bien de pouvoir penser ou imaginer acheter une maison à son fils. Cela veut dire que votre problème est réglél! Beaucoup de monde aimerait pourvoir envisager la meme chosee que vous : offrir à son fils une maison!!

raleur76 - le 02/07/2011, 09h03

C'est bizarre de prendre en exemple MILLAU et PORT CAMARGUE.
Millau est une jolie ville où il fait bon vivre surement, et port camargue c'est sympa l'été (ville morte l'10 mois sur 12). Mais ces 2 villes ne représentent pas le marché du LR.
Je suis dans l'immobilier sur le secteur de Montpellier. Et quoi qu'en disent les promoteurs et les dirigeants des groupes FRANCHISES, le locaux ne peuvent presque plus acheter. Les banques avec les taux actuels ne prennent que de TRES TRES bons profils.
Pour le neuf, ceux qui achètent à 80% sont des investisseurs pour défiscaliser donc eux plus c'est cher, plus ils gagnent de l'argent.
Et dans l'ancien, les agences de Franchisés avec leurs mandats exclusifs et leurs réseaux (amepi) surévaluent le prix des biens pour être sûr de récupérer le mandat.
Je comprends qu'un propriétaire qui demande une évaluation à deux FRANCHISES obtienne un prix énorme, et quand un agent immobilier qui travaille SANS EXCLUSIVITE lui donne le prix du marché, ce propriétaire se tourne vers LES FRANCHISES.
Mais en réalité ce qui se passe, c'est que le bien ne sera pas vendu dans les 3 ou 4 mois, et quand le bien sera vendu il sera vendu au prix du marché, donc ce propriétaire sera très déçu des agences immobilières.
LES MANDATS EXCLUSIFS ont été créés par les FRANCHISES pour LES FRANCHISES, pas pour le propriétaire qui vend.
Alors ne rêver pas, la vente d'un bien immobilier ce n'est pas le loto.

Travaillerpludpourpayerplus - le 02/07/2011, 08h36

A quand à la UNE: La flambé des salaires?
Depuis des années, la question est plutôt : Que peut-on acheter avec le SMIC... si on trouve du travail.

carq - le 02/07/2011, 12h58

Pour les bons salaires, faut éviter le sud, voire la France ... Et surtout avoir des compétences (RÉELLEMENT !) demandées ...

Ça peut vous plaire... ou pas

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01/07/2011

Fusion des Agglos–Analyse “Agde à venir”

Pour une fusion d’avenir par Fabrice MUR

Pour une fusion d’avenir  par Fabrice MUR

En lançant, dès le mois d’Avril, le grand forum débat sur les communautés d’Agglomération et Territoires, Agde à Venir a souhaité engager le dialogue nécessaire à toute prise de position efficace pour l’avenir de notre commune.

Durant deux mois, nous avons rencontré la population, les acteurs du tourisme, les représentants des métiers traditionnels et les associations environnementales. Nous avons aussi échangé avec les services de l’Etat afin de connaître leur avis sur l’évolution de notre territoire dans le schéma départemental de la future loi sur la territorialité.

Ce processus de consultation a, au final, été riche à plus d’un titre.

Tout d’abord, il met en lumière les réalités d’une communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée amorphe notamment sur le plan du développement économique entreprit depuis 10 ans. Cette Communauté d’Agglomération, née d’un improbable rapprochement entre Agde et Pézenas, n’a trouvé au départ pour seule justification que la somme des habitants ainsi que l’affinité politique des élus des deux grandes villes. Faute de vision cohérente à partager entre les deux villes du fait du grand écart existant entre les villes et villages du territoire, du fait d’une taille limitée de l’ensemble, ainsi que du manque de capacité visionnaire de son président, seules ont été partagées les dépenses de fonctionnement canalisant plus des 2/3 des ressources de la CAHM. Au final, et c’est bien là le plus inquiétant, la fonction essentielle de la politique communautaire au service du développement économique de notre territoire est sans aucun doute un échec après 10 ans d’existence.

En 2009, sur un budget de 57 millions d’€, seuls 6 millions ont été destinés aux investissements sensés soutenir le développement économique dont 1,5 millions d’€ consacrés à la construction du centre aquatique.

Pour comparaison, sur la même année, la communauté d’Agglomération de Béziers Méditerranée a investi 42 millions d’€ et la Communauté d’Agglomération Thau Agglo, 40 millions d’€.

A ce jour, aucune Zone d’Activité Economique nouvelle n’a vu le jour depuis la création de la CAHM.

Tout un symbole. Face à ce bilan et avant d’entrevoir toute fusion possible, il est urgent de revitaliser notre communauté d’agglomération, de lui donner pleinement les moyens de devenir la véritable locomotive économique notamment dans la mise en place de projets structurants dans le domaine touristique.

Dans  un  contexte   général  de  concurrence  de  plus  en  plus   exacerbée  entre  les pays  du  littoral   méditerranéen  ainsi qu' une  montée  en  puissance   des  questions  environnementales,    l’enjeu  pour  la CAHM est   d’occuper  une  position de leader  en  matière   d’offre  touristique intégrée à l’environnement dite « écotouristique », d’offres thématiques à valeur ajoutée sur  l’arc  méditerranéen   reposant  sur  une  offre  bicéphale :  le  tourisme  balnéaire  et  le  tourisme  de terroir.

Devenir fort, c’est rester maître de son destin quant aux choix d’une fusion à plus grande échelle. Car la loi sur la territorialité oblige l’ensemble des communes à se positionner sur le choix d’un territoire à l’orée de 2014.

Face à cette nécessité, notre maire a souhaité qu’une fusion ait lieu entre notre Communauté d’Agglomération, la Communauté des Communes du Nord du Bassin de Thau et la communauté d’Agglomération du Bassin de Thau.

Pour présenter ce projet, il s’appuie tout d’abord sur le fait que ce territoire sera composé de villes moyennes face aux autres communautés d’agglomérations centrées sur une métropole leader (Béziers, Montpellier). Or, la loi sur la territorialité encourage la création de structures fondées autour de villes phares à laquelle s’associent des villes de plus petites dimensions afin de créer une synergie de développement basé sur la complémentarité et la diversité.

Autre argument avancé, la gestion durable de la lagune de Thau. Bien que cette gestion soit essentielle d’un point de vue environnemental, elle concerne un territoire bien plus vaste que celui d’une possible fusion autour du bassin de Thau. En effet, interviendraient également les deux EPCI du bassin de Thau et la communauté d’agglomération de Montpellier. De plus, cette gestion est déjà pilotée par le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de l’Hérault et la Commission Locale de l’Eau. L’échelle de gouvernance souhaitée par cette fusion n’est donc pas pertinente dans ce domaine.

D’après les dires du président de notre Communauté d’Agglomération, cette fusion favoriserait également l’émergence d’une destination touristique internationale comprise dans le triangle Agde-Sète-Pézenas. Les atouts touristiques du pays agathois et sétois sont le plus souvent en concurrence directe : tourisme balnéaire, tourisme de nautisme etc... Le développement d’une destination touristique de qualité ne peut se faire sur ces positions concurrentielles entre les deux sites. Nous devons au contraire trouver une dynamique qualitative née de l’équilibre entre un tourisme de littoral et un tourisme de terroir.

Enfin, ce territoire nous est présenté comme stratégique pour le développement des activités portuaires du port de Sète. Il est essentiel de rappeler que chaque port dispose d’organisations et d’installations autonomes sans liens avec les périmètres des communautés d’Agglomérations. En ce qui concerne l’Hinterland du port de Sète, ce dernier peut difficilement n’être qu’un axe d’ouverture vers le cœur d’Hérault. Il sera tourné en priorité vers Montpellier ainsi que vers  l’axe Sud-Nord puis au delà vers l’Espagne et l’Italie.

Ce projet est donc une fusion à contre nature basée uniquement sur l’addition exhaustive des éléments communs aux deux collectivités concernées, sans recherche de complémentarités nécessaires à toute dynamique. Elle va d’ailleurs à l’encontre de ce que préconisent les deux Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT) engagés sur les territoires concernés ainsi que de l’avis des services de l’Etat qui, dans un rapport daté du 19 Novembre 2010, remet en cause son bien fondé.

==============

Fort des échanges et des rencontres que nous avons organisées avec l’ensemble des acteurs locaux, et dans le cadre d’une possible fusion,  Agde à Venir est, à présent, en mesure de proposer l’émergence d’un nouveau territoire, fruit du rapprochement avec la Communauté d’Agglomération Béziers Méditerranée ainsi que les communautés des communes des pays de Thongue et de la Domitienne : « La Communauté d’Agglomération de l’Ouest Hérault »

Dans le cadre de cette future fusion, il est tout d’abord essentiel de s’attacher à la réalité des bassins de vie et d’emplois ainsi qu’aux déplacements optimaux à l’intérieur de ce territoire. Sur ces points, l’analyse des déplacements de personnes met en évidence la relation forte dans le triangle Agde-Béziers-Pézenas tel que le présente le SCOT du Biterrois auquel nous appartenons déjà. Plus précisément, les déplacements originaires de la CAHM sont de 300 par jour à destination de Sète et de 1500 à destination de Béziers (source INSEE). En ce qui concerne les pôles de transports au cœur de ce territoire, la présence de l’Aéroport de Béziers-Cap d’Agde ainsi que de la future gare TGV, sans oublier le canal du midi, représentent autant d’atouts favorisant le déplacement des personnes à plus ou moins grande échelle.

Il faut ajouter, et ce n’est pas le moindre des atouts, l’opportunité de favoriser la création de zones d’activités génératrices d’emplois permanents, créateurs de richesses indispensables à notre territoire. Aidée par la Région et le Département, incitateurs de telles initiatives de développement, l’implantation d’entreprise, sur le grand bassin du biterrois, en serait grandement encouragée.

Sur le plan financier, une telle fusion s’accompagnerait d’une fiscalité remise à plat et alimentée par une Dotation Globale de Fonctionnement en adéquation avec le poids démographique conséquent de cette Communauté d’Agglomération  représentant l’Ouest héraultais.

Enfin, cette fusion doit créer les conditions propices au développement économique axé sur un tourisme de qualité. Basée sur la diversité des atouts touristiques (tourisme balnéaire, tourisme culturel et de patrimoine, tourisme œnologique, écotourisme etc.…), cette complémentarité permettrait de créer une dynamique entre la façade littorale dont le Cap d’Agde sera la référence et la vitrine sur le plan international, et les richesses des divers terroirs.

Aujourd’hui, au-delà des acteurs politiques en présence, il est surtout important d’avoir à l’esprit que cette position respecte la logique et la cohérence des territoires. Le projet est élevé mais visionnaire et c’est à terme celui qui permettra à notre commune de s’épanouir au cœur d’un territoire à l’échelle de ses ambitions.

Fabrice MUR

Président d’Agde à Venir

Fabrice MUR Président d’Agde à Venir (29-06-11)

11:49 Publié dans Agglo, Aménagement, Économie, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

19/06/2011

La France doit devenir le pivot de l'économie numérique mondiale, sinon .. N°3

http://billaut.typepad.com/jm/2011/06/la-france-doit-deve...

Article Jean-Michel BILLAUT :

Cet article fait référence à 2 autres déjà publiés sur ce blog. Vous pouvez si ce n'est déjà fait, les lire ici : La France pourrait devenir le pivot de l'économie numérique mondiale, et La France peut devenir le pivot de l'économie numérique mondiale

Que va-t-on bien pouvoir faire avec ce "sarkofibre" à 1G, avec ces autoroutes en fibre optique ? 

Beaucoup de choses... Et si nous sommes le premier pays à le faire en grand, nous pourrons vendre nos applications ailleurs dans le monde, quand les autres adopteront une stratégie fibre... Mais si nous arrivons après les autres, nous ferons comme nous l'avons fait dans la période précédente : on achètera les applications à d'autres... On e-vivotera...

Il me semble qu'avec une stratégie politique volontariste, nous pourrions bénéficier d'un avantage concurrentiel très important..

Nos économies industrielles basées sur des technologies traditionnelles analogiques/papier/..., sont en bout de course semble-t-il. Leur rythme de développement s'amenuise...  D'aucuns essayent de rallumer les moteurs, mais rien à faire, en tout cas jusqu'à présent ... De plus, nos amis banquiers, toujours à l'affût de quelques sous à grappiller, ont failli mettre à genou ce monde occidental industriel (1929 en comparaison aurait été une franche rigolade)... Des élites bien intentionnées, grandes spécialistes du capital circulant et autres axiomes économiques 1.0, veulent booster notre système industriel traditionnel, alors que nos aimables chefs d'entreprises ont beaucoup délocalisés en Chine ou ailleurs. Vu que le coût du travail des Homo Sapiens locaux dans ces lointaines contrées, y est nettement moins cher.. Pourquoi donc essayer de recréer des usines avec des cheminées qui fument sur notre territoire ? Pourquoi ne pas rechercher un autre type de développement...?

Y aurait-il une autre façon de faire ?

Je pense que oui... Internet est maintenant rentré dans nos mœurs... Certes, 25% des Français n'y ont pas encore accès. Certes les Français, même s'ils ont un accès, ne sont pas encore complètement "internet minded"... Mais dans une petite dizaine d'années, tout le monde y sera... Il est vrai que notre l'élite actuelle de type 1.0, est encore en fracture numérique, vu qu'elle ne sait pas utiliser les outils du  2.0, et surtout ne sait pas trop ce qu'elle pourrait en faire... Mais au fur et à mesure qu'elle va sortir des circuits avec l'âge et qu'elle partira chez Dieu le Père pour essayer de prendre le pouvoir au Paradis, elle sera remplacée par des digital natives, qui eux .. Pas la peine de vous faire un dessin...

Le sarkofibre 1G permettrait :

1/ de mieux organiser la France..

2/ de créer une nouvelle économie de services, et l'étendre au niveau mondial (nous avons des google en herbe chez nous)..

3/ d'arrêter la mégapolisation de notre territoire : l'avenir est dans les campagnes pas dans les mégapoles.

Les 2 derniers points seront traités dans un prochain post.

1/ La France est mal organisée, ou plutôt elle pourrait mieux s'organiser...

Cela tombe bien, le Président de la République veut réformer le pays. Mais il y a réformer et réformer...

Dans le domaine de la Santé

par exemple, les études prospectives montrent qu'il y aura de moins en moins de médecins, notamment en ruralité... Le sarkrofibre peut-il aider ? Oui, car il permettra de mettre sur pied des centres de e-soins visiophoniques en HD. Une bonne qualité de visiophonie nécessite du débit, et dans le domaine médical il en faut..  De plus, l'arrivée de la "wireless medecine" qui enregistre les données des flux de santé va pouvoir se greffer facilement là-dessus... N'oublions pas non plus que notre population vieillit : le 3ème âge et le 4ème âge augmentent.. Il faudra bien trouver des solutions pour les gérer au mieux. Car en 2050, il n'y aura pas assez de Français en pleine maturité pour s'en occuper... Par ailleurs un réseau de télécommunications à très haut débit permettrait de mieux faire mieux circuler l'information entre les différents silos des professionnels médicaux. Il faudrait que ceux-ci abandonnent progressivement les anciens outils de communication pour basculer sur des plateformes IP avec des outils dits du 2.0 (mode Saas, cloud, etc..).. Certes ils n'y sont pas, mais cela va venir... Un sarkofibre préparerait le terrain.

Dans le domaine de la Justice...

Là aussi l'organisation serait à revoir. Ce qui éviterait que des jeunes filles se fassent couper en morceau à Nantes ou ailleurs... Quand on voit les reportages à la télévision 1.0 qui rendent compte de procès, avec un tas de gens habillés de noir portant sous le bras des tonnes de papiers, on reste perplexe... Comment se fait-il que tout cela n'est pas "numérique" ? Pourquoi les nombreuse chapelles de professionnels de Justice (avocats, juges, huissiers, avoués, notaires, greffiers, sans compter la Police, etc...) n'utilisent pas des plateformes collaboratives de partage d'informations ? La aussi un sarkofibre aiderait.

Dans le domaine de l'Education.

Beaucoup est à faire. On sent que le 3D interactif (les mondes virtuels pour faire court) vont y jouer un grand rôle... On apprend en effet beaucoup mieux lorsque l'on est actif pour s'initier à un savoir, que lorsque l'on écoute quelqu'un avec une craie au tableau. Mettre tous les programmes de nos chères têtes blondes en "immersif". Condition nécessaire pour disposer d'un 3D fluide et de bon aloi, qui donne envie de l'utiliser : un réseau de télécommunications à très haut débit. S'il n'y a pas ce réseau, pourquoi voulez-vous que nos startups, nos professeurs, nos éditeurs se mettent à fabriquer ces programmes d'un nouveau genre ? S'il n'y a pas de routes et d'autoroutes, pourquoi voulez-vous fabriquer des voitures ?

Dans le domaine de notre Administration.

Dans ce domaine, il y a beaucoup à dire malheureusement... Entre nos Administrations Centrales et leurs services déconcentrés, nos diverses collectivités (régionales, départementales, locales).. C'est un joyeux méli-mélo. Chacun fonctionne dans son silo, sans trop se préoccuper de ce que font les autres silos, ni d'ailleurs de la qualité du service rendu au citoyen (j'ai vécu cela dans le cadre de la loi Handicap 2005 : trés impressionnant. Kafka est un gai luron à côté). De plus, on observe aujourd'hui un reflux des services publics en ruralité. Ce qui allège les charges de l'Etat, mais qui n'apporte malheureusement rien en remplacement pour 50% des Français... Une plateforme de services publics disponibles sur un réseau à Très haut débit serait idoine. La aussi un sarkofibre aurait toute son utilité.

Dans le domaine politique.

Là aussi il y aurait beaucoup à dire, pour faire en sorte que la France devienne une vraie démocratie. Quand on voit que l'Islande prépare une réforme de sa Constitution en faisant participer les citoyens sur une plateforme 2.0 ad hoc.... On reste perplexe... En France notre élite politique adopte l'adage : "you vote, we rule"...

Travaux herculéens que tout cela allez-vous dire... Certes... Mais on peut y arriver... Et si l'on comptabilise tout ce qui est à faire, il me paraît évident que plus on a un réseau de télécommunication à trés haut débit, mieux c'est. C'est une condition nécessaire, mais naturellement pas suffisante. Car il va falloir e-acculturer tous les professionnels qui travaillent dans ces domaines à l'utilisation de plateformes 2.0, combattre les lobbies 1.0, etc...

L'ensemble de ces professionnels (environ 6 à 7 millions de personnes ??) réclament à corps et à cris davantage de personnels pour mieux accomplir leurs différentes missions. Effectivement à utiliser les technologies traditionnelles, il faut plus de personnels... Ils agissent comme si les technologies n'avaient pas changé, et ne veulent en aucun cas changer leurs habitudes ... Ils font même grève pour cela... Personnellement, je ne suis pas sûr que si l'on doublait les personnels de l'Education Nationale, nos chères têtes blondes sauraient mieux écrire, mieux parler et mieux compter qu'aujourd'hui.

Ces 6 ou 7 millions de personnes, comme les autres Français d'ailleurs utilisent l'Internet... En tout cas chez eux, dans leur foyer... Comment se fait-il alors, quand ils sont au travail, comment se fait-il donc qu'ils continuent d'utiliser leurs anciennes technologies au bureau ? Pourquoi ce paradoxe ?

Si la France se gérait en mode 2.0, je pense que l'on ferait de grandes économies de frais généraux (de l'ordre de 25% ?), que l'on pourrait rendre un meilleurs service au citoyen... Et même que l'on pourrait dans la foulée, lui proposer des services qui n'existent pas aujourd'hui... pour le même prix...

Depuis que je suis rentré de mon centre de rééducation en janvier 2010 (je rappelle que je suis amputé d'une jambe, suite à un dysfonctionnement majeur dans les silos de la santé française), j'ai e-interviewé 400 jeunes (et moins jeunes) créateurs d'entreprises 2.0. Je suis bluffé... Je ne pensais pas que c'était possible dans ce pays, coincé qu'il est de toute part. Et bien oui. C'est possible... De plus ces entreprises pour certaines, sont mondiales presque dés leur création...

Donc je demande à Sakozy de mettre au pas nos gentils opérateurs, et d'engager une stratégie 1G pour tous. Comme nous sommes devenus une démocratie napoléonienne, il n'y a que le chef qui puisse régler ce problème...

C'est une condition nécessaire pour l'avenir de notre pays.. That's all, Folks.  Le reste, les "digital natives" vont le faire...

PS Les 2 autres points  : créer une économie de services, et dé-mégapoliser le pays (je sais ce dernier thème n'est pas politiquement correct... mais il y a des gens qui voudraient entasser tout le monde dans les mégapoles - mondialisation oblige), seront traités plus tard...

18/06/2011

Billaut-Show - Projet de Cyril Esnos de Montpellier

Connaissez-vous Cyril Esnos from Montpellier ? Changerdeville : 1 million de personnes changent de Région par an...

Changerdeville from Jean Michel Billaut on Vimeo.

Changerdeville from Jean Michel Billaut on Vimeo.

Z'avez pas envie de changer de ville ou de quartier ? Si oui,changerdeville.fr est fait pour vous...  Cyril nous présente sa plateforme..

Capture d’écran 2011-06-12 à 16.30.18Combien de personnes changent de Région par an ? Combien déménagent ?

Quelles sont les fonctionnalités proposées ? Qu'est ce que le palmarés interactif ? Combien de villes y sont recensées ? Quels sont les critères proposés par changerdeville ? Comment ont-ils été bâtis ? Est-ce que la plateforme va jusqu'à l'intégration dans le nouvel endroit (recherche d'emploi, quel quartier choisir, recherche d'un logement dans le quartier choisi... ). La France est divisée en (50.000 parcelles).  Et chacune est caractérisée par une dizaine d'indicateurs.. Les délits sont-ils pris en compte ?

Capture d’écran 2011-06-12 à 16.32.52

Quid des campagnes ?

Quel est le business model de changerdeville ? (publicité de collectivités locales, affiliation, et un pack de services payant - beaucoup plus économique que les services des agences de relocation 1.0).

Nouvelles fonctionnalités qui seront intégrées ? "Les réseaux sociaux ne sont pas prioritaires pour nous aujourd'hui..." Quid de la mobilité ?

Concurrents ? Partenariats ? (Recherche d'un partenaire "industriel" dans l'univers de la relocation pour entrer dans le marché grand public de la relocation qui n'est que B2B aujourd'hui).

Capture d’écran 2011-06-12 à 16.44.13Qu'est-ce que le mobility test ? Il permet d'identifier les profils dans l'entreprise qui sont a priori mobiles... "Quand un collaborateur change d'implantation et de région il perd 30% de sa productivité, sur les 3/6 mois qui suivent..."

Visées européennes et internationales ? Changerdeville en Europe.. "Oui dés cet été..."

Cyril cherche de l'argent comme toute bonne startup qui se respecte...

Pour contacter Cyril Esnos : contact(arobase)marcopolis.fr

© Une production du Billautshow - the video for the rest of us - the e-billautshow : the french worldwide hub

12/06/2011 dans e-billautshow | Lien permanent ShareThisShareThis

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01/06/2011

Projet de fusion des trois agglos CAHM, CCNBT et CABT

 

Cet article d'Hérault Tribune s'intéresse "plus en détail sur le schéma départemental de coopération intercommunale tel qu’il doit être présenté par le préfet" et s’interroge "sur la nature de ce document qui doit comprendre, entre autre chose, pour être adopté par la CDCI (avant le 31 décembre 2011) :

  • les propositions de modification du projet de périmètre.
  • un rapport explicatif et une étude d'impact budgétaire et fiscal,
  • les délibérations des conseils municipaux qui se seront prononcés dans un délai de trois mois suite à la notification du préfet (la date butoir étant le 15 juillet 2011 pour ce qui nous concerne, dixit nos élus)".

 

http://www.herault-tribune.com/articles/10097/fusion-des-...

01:01 Publié dans Agglo, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

31/05/2011

La face répugnante de l'Europe confrontée aux exploitations sordides

Quand je ne trouvais pas de produits français sur nos marchés, je faisais un zeste plus confiance aux produits agricoles espagnols qu'à eux provenant d'Italie en raison de leur proximité de décharges sauvages et de la Mafia.

Mais maintenant? Combien de temps encore avant que notre Europe et son libéralisme exemplaire, ne daignent enfin se pencher sur toutes ces questions d'exploitation sordides, y compris celles de nos procheries bien françaises ?

Concombre espagnol : La piste de « RE-USE »

PAR MARC LAIMÉ, 31 MAI 2011

Alors que les hôpitaux allemands sont submergés par les malades, les concombres importés d’Espagne semblent avoir fait un onzième mort lundi. Tandis que la Belgique et la Russie ont décidé d’arrêter l’importation de concombres tueurs, les autorités sanitaires allemandes et européennes recherchent toujours l’origine de la bactérie transmise par la consommation de concombres contaminés. Avec une omission de taille : le fait que l’Espagne utilise massivement depuis des années des eaux usées recyclées pour l’irrigation agricole !

http://www.eauxglacees.com/Concombre-espagnol-la-piste-du...

Lire aussi, l'éditorialiste satirique Thierry DESJARDINS qui note le 1er juin:

"Ne sachant pas comment expliquer une nouvelle maladie qui commence à faire des ravages, un laborantin de la région d’Hambourg accuse les concombres espagnols. Pourquoi pas les cornichons vénézuéliens ou le rutabaga coréen ? Une heure plus tard, toutes les télévisions de la planète font des émissions spéciales sur les concombres, sur le sud de l’Espagne, sur l’histoire des cucurbitacées, sur l’après-franquisme."

http://www.thierry-desjardins.fr/2011/06/le-concombre-le-...

Fraises espagnoles, un bilan écologique et social catastrophique

Dimanche 27 Avril 2008, Par Claude-Marie VadrotPolitis.Fr

Non seulement les fraises importées d’Espagne n’ont aucun goût, mais elles représentent une catastrophe environnementale et sanitaire. Voici de quoi vous en dégoûter à tout jamais…

http://www.politis.fr/Fraises-espagnoles-un-bilan,3538.html

21:29 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

13/05/2011

Modernisation du port SETE Sud de France

Objectif-LR - Un nouveau portique pour booster le port de Sète

Région 02-05-2011

http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualite...

L’équipement, d’un coût de 6,5 M€, sera réceptionné par l’Établissement public régional Port de Sète Sud de France vendredi prochain. La mise en service est prévue à la fin du mois.

Après une phase de montage au Portugal, et plusieurs semaines d’essais préalables, le nouveau portique du Port de Sète sera réceptionné vendredi prochain, 6 mai 2011.

D’un coût de 6,5 M€ investis par la Région, l’équipement vient compléter le portique actuellement en service sur le quai en eau profonde.

« Le nouveau portique dispose d’une force de levage de 60 tonnes, contre 34 tonnes pour le portique actuelle, précise le directeur commercial de l’Établissement public régional (EPR) Port de Sète, Arnaud Rieutort. Il sera capable de manutentionner des porte-conteneurs de 14 et 15 rangées. En améliorant la productivité de chargement et de déchargement des bateaux, il aidera également à réduire les coûts logistiques supportés par les armateurs. »

Le port de Sète développe actuellement une capacité de 20 000 EVP (Équivalent Vingt Pieds, taille standard d’un conteneur), et vise 180 000 EVP d’ici 2017.

La Région a lancé un programme d’investissement de 200 M€ sur dix ans

sur le port de Sète, incluant notamment des travaux sur le quai H, pour le porter à une longueur de 467 m en 2014.

Anthony Rey

Légende : Le nouveau portique, d’une hauteur de 44 m, dispose d’une force de levage de 60 tonnes.
Crédit photo : EPR Port de Sète

Econostrum : Sète : Nouveau portique en vue

Le deuxième portique à conteneurs de Sète est attendu dimanche 15 mai 2011. (Photo DR)

Le deuxième portique à conteneurs de Sète
est attendu dimanche 15 mai 2011. (Photo DR)

FRANCE. Le nouveau portique panamax construit par Eurocrane devrait rejoindre Sète, son port d’attache dimanche 15 mai 2011 pour une mise en service dans les jours suivants. 

Face à l'accélération de la croissance des flux de trafics conteneurisés, l’Etablissement Public Régional Port de Sète a investit conjointement avec GF Group dans cet engin d’un coût de 6,5 M€. 

Le portique permet de travailler des porte-conteneurs sur une portée de 44 mètres. Il disposera d’une force de levage de 60 tonnes sous spreader et 75 tonnes sous crochet en exceptionnel et viendra compléter le portique actuel déjà en service le long du quai en eau profonde. Il sera capable de manutentionner unitairement des conteneurs de 40’ voire 45’ ou en simultané  2 conteneurs de 20’ en position twin lift. 

Reefer Terminal Sète, filiale de GF Group, s’est donné comme objectif de traiter dès 2017/2018, l'équivalent de 180 000 EVP par an. « Soutenu par un investissement Régional de 300 M€ sur les dix prochaines années, l’EPR Sud de France a pour but de développer considérablement la capacité du port pour les conteneurs (20 000 EVP en 2011 contre 6 500 ) permettant ainsi d’asseoir l’activité portuaire et logistique, porteuse d’emplois », a indiqué la direction du port de l’Hérault .

Vendredi 13 Mai 2011
Nathalie Bureau du Colombier
http://www.econostrum.info/Sete-Nouveau-portique-en-vue_a... 

 

Hérault 15-03-2010

http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualite...

Objectif-LR - Un nouveau terminal frigorifique sur le port de Sète

L’opérateur portuaire italien GF Group a confié la réalisation de l’entrepôt à un expert en immobilier, le Groupe Salini. À la clef : 200 emplois

Le nouveau terminal frigorifique est destiné à recevoir de la marchandise de navires et à en assurer la manutention ainsi que le transit, à l’horizon 2011.


Les perspectives sont importantes à en croire son président, Antonio Orsero : « À Sète, nous espérons rapidement monter à 400 000 tonnes de fruits et à 200 000 conteneurs, voire 300 000. »

Le projet pourrait créer près de 200 emplois d’ici à 5 ans.

Le Groupe Salini, qui s’est imposé sur le marché du bâtiment clé en main dans l’immobilier d’entreprises, a remporté l’appel d’offres pour ce bâtiment de 20 200m2 sur le port de Sète.

En Languedoc-Roussillon, la société (100 salariés et 40 M€ de CA en 2009) a déjà réalisé l’entrepôt frigorifique du Lidl de Béziers.

Crédit-photo : Groupe Salini

 

12/05/2011

Econostrum - Petits ports de Méditerranée cherchent grands investisseurs

Accords commerciaux entre ports, développement des plates-formes logistiques, lignes multimodales pour accroître l’hinterland… Qu’ils soient grands ou petits, les ports de Méditerranée ont en commun cette soif de faire grandir leurs trafics et d’y développer des services à valeur ajoutée.
Civitavecchia, Port-Vendres et Sète lèvent un coin de voile sur leur stratégie.

Arnaud Rieutord, directeur du développement du port de Sète. (Photo NBC)

Arnaud Rieutord, directeur du développement du port de Sète. (Photo NBC)

MÉDITERRANÉE.

« Partant du constat que 95% du fret maritime transite par la Méditerranée, il existe un grand potentiel de développement de nos ports et il faut une bonne stratégie pour parvenir à attirer ces flux et convaincre les investisseurs de choisir notre port », a expliqué le 5 mai 2011 Arnaud Rieutord, directeur du développement du port de Sète lors du salon de la filière fruits et légumes de l’EuroMéditerranée (Medfel) qui s’est tenu à Perpignan. 

L’opérateur italien GF Group, basé à Savone Vado, a misé sur le port du Languedoc-Roussillon en faisant l’acquisition d‘un portique à conteneurs et en construisant un terminal fruitier dont l‘inauguration est prévue pour juin 2011.

Sète croit aux trafics créateurs de valeur ajoutée tels que les fruits et légumes source d’emplois pour la région. Afin d’élargir son hinterland, le port va bénéficier d’ici à la fin de l’année 2011 du lancement par TAB d’une navette ferroviaire avec Paris (Valenton-Avignon et Sète)  destinée au transport de caisses mobiles. Un atout pour les quatorze parcs logistiques régionaux. Avec une pointe de réalisme, oserait-on dire que ce port marche bien et attire les opérateurs en raison de l’incapacité du grand port voisin à gérer ses conflits sociaux ?

Ainsi, la ligne Méditerranée-Caraïbes de Marfret et CMA CGM dessert depuis les grèves de fin 2010 Sète au lieu de Marseille. Tout comme Agrexco, fidèle depuis quarante ans à la cité phocéenne qui lui a définitivement tourné le dos en 2009.  « Merci Marseille ! Grace aux grèves nous gagnons de nouveaux clients qui voient les changements et veulent rester chez nous », lance Arnaud Rieutord qui dit être complémentaire de Port-Vendres. 

Port-Vendres, un port "artisanal" tourné vers l'Europe du Nord.

Bernard Fourcade, vice-président de la CCI de Perpignan et des Pyrénées-Orientales et de la Commission du port de Port-Vendres. (Photo NBC)

Bernard Fourcade, vice-président de la CCI de Perpignan et des Pyrénées-Orientales
et de la Commission du port de Port-Vendres. (Photo NBC)

Le deuxième port fruitier de la Méditerranée (Marseille conserve contre vents et marées sa place de leader), Port-Vendres traite entre 300 000 et 350 000 tonnes de fret selon les années. « Nous sommes un port artisanal dédié aux fruits et légumes », se plaît à souligner Bernard Fourcade, vice-président de la CCI de Perpignan et des Pyrénées-Orientales et de la Commission du port de Port-Vendres.

Il n’empêche que des trains complets partent chaque jour depuis le marché Saint-Charles, près de Perpignan, (par où transitent 1,5 million de tonnes par an de fruits et légumes) vers Rungis et que le service de Lorry-Rail, malgré quelques difficultés de jeunesse, monte en puissance avec « quatre rotations par semaine et cinquante camions chargés par rotation », relève M. Fourcade ajoutant au passage que depuis Barcelone des trains complets de 1 500 mètres partent chaque semaine vers le Nord de l’Europe.

Civitavecchia mise sur les réseaux interportuaires.

Franco Ronzi, gérant de Marinvest, représentait au Medfel le port de Civitavecchia aux côtés de son secrétaire général Giuseppe Guacci. (Photo NBC)

Franco Ronzi, gérant de Marinvest, représentait au Medfel le port de Civitavecchia
aux côtés de son secrétaire général Giuseppe Guacci. (Photo NBC)

Aussi efficaces et attirants soient-ils, ces ports sont limités de par leur géographie. Cerné par les montagnes, Port-Vendres peut tout au plus traiter 600 000 tonnes. Retenue en 2009 dans le cadre de Marco Polo, la ligne de CMA-CGM entre Agadir et Port-Vendres axée sur les trafics de fruits et légumes tourne aujourd’hui à plein régime.

Pour Franco Ronzi, gérant de Marinvest, représentant le port de Civitavecchia aux côtés de son Secrétaire général Giuseppe Guacci, nul doute que la croissance passe par la coopération inter-portuaire. Le réseau des ports de Rome et du Lazio associe Civitavecchia à Fiumicino et Gaète.

A l’international, les protocoles d’accord signés fin 2010  avec l'Égypte et Israël n’ont pu trouver de concrétisation en raison de la situation politique et économique dans ces pays. Idem avec Agadir et Tanger s’agissant de la filière agroalimentaire où tous les projets sont gelés jusqu’à nouvel ordre (Iside Project).

Présent à Civitavecchia, Marinvest y exploite depuis sept ans des lignes à passagers sur un terminal donné en concession. Affiliée à l’armement MSC, Marinvest ambitionne d’y développer son activité croisières avec un nouveau terminal passagers en projet. « Pour gérer l’escale de 50 000 personnes par jour, il faut être bien organisé ! », remarque Franco Ronzi.

Le port s’appuie également sur Roma Container Terminal d’une capacité de 400 000 Evp par an import/ export et de 700 000 Evp en transbordement. Un trafic essentiellement drainé par MSC qui a mis en place un nouveau service entre l’Amérique Latine et l’Afrique du sud tourné vers les fruits et légumes. Civitavecchia mise également sur le ro-ro et les autoroutes de la mer vers la France (même si celle-ci fut un échec), la Tunisie, Malte, la Sicile et la Sardaigne.

Mercredi 11 Mai 2011

Nathalie Bureau du Colombier

02:07 Publié dans Commerce, Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

05/05/2011

Agglo et Réforme fiscalité locale

MIDI LIBRE  Édition du 04/05/2011

Frontignan Les nouvelles recettes fiscales de l’agglo

Ô joie des nouveaux sigles fiscaux depuis la suppression de la taxe professionnelle... Même les services de l’Etat ont du mal à s’y retrouver, dit-on à Thau agglo. Tentons tout de même d’y voir un peu plus clair dans cette réforme complexe dont les conséquences étaient à l’ordre du jour du dernier conseil communautaire, réuni à Vic.

La CET, c’est quoi ?

La CET (Contribution économique territoriale) constitue désormais le principal impôt économique local perçu par Thau agglo. Elle se compose de deux parts distinctes :

  • la CFE (Cotisation financière des entreprises), qui correspond à l’ancienne part foncière de la taxe professionnelle (TP),
  • et la CVAE (Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises).

Taux CFE : 40,54 %.

Contrairement au taux de la CVAE , fixé au niveau national, celui de la CFE est fixé par les communes ou regroupements intercommunaux. Pour 2011, Thau agglo pouvait adopter un taux maximum de 40,80 %. Le conseil communautaire a finalement choisi de le maintenir à 40,54 %, soit le taux d’imposition de référence de 2010.

"Nous mettons en réserve cette majoration de 0,26 % pour l’utiliser dans les deux prochains exercices et faire face à d’importants investissements", souligne Jean-Pierre Deneu, vice-président délégué aux finances.

Taxe d’habitation et taxe sur le foncier non bâti.

Du fait de la réforme, les anciens EPCI (établissements publics de coopération intercommunale) à taxe professionnelle unique, comme Thau agglo, perçoivent d’office, depuis le 1er janvier,

  • une part de la taxe d’habitation (TH)
  • et une part de la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)

acquittées par les ménages.

Thau agglo a donc également voté les taux correspondants pour 2011,

  • soit 11,08 % (TH)
  • et 3,81 % (TFPNB).
Nouvelles ressources

La perte de la TP est en outre compensée par de nouvelles ressources

  • impôt forfaitaire sur les entreprises de réseaux,
  • taxe sur les surfaces commerciales,
  • ...

Au total, désormais, 49 % des recettes de l’agglo proviennent des ménages et 41 % des entreprises.

MARC CAILLAUD
Mis à jour le 05/05/2011, 12 h 14

13:31 Publié dans Agglo, Décisions budgétaires | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

04/05/2011

Evolutions des incitations des Collectivités à se regrouper

Le Maire de Sète évoque comment depuis l’idée de fusion des agglos avec Montpellier, les règles d’intercommunalité ont évoluées.

A l’occasion de ses 10 ans de conduite des affaires sétoises, il récapitule les évolutions économiques et culturelles qui ont marqué la vie du Port et de la Ville, et  fait la promotion de sa ville sous le néologisme de Sète 2.0.

 

17:19 Publié dans Bilans, Pêche, Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

03/05/2011

Tourisme local vu du reste du Monde

Languedoc-Roussillon Les utilisateurs de TripAdvisor élisent trois villes de la région dans le Top 25 de leurs destinations préférées

C. G.

MIDI LIBRE  03/05/2011, 15 h 44

La cité de Carcassonne huitième du classement des destinations pour les utilisateurs du site TripAdvisor. (Archives)

Le site web d’aide à l’organisation du voyage TripAdvisor vient de publier son Traverller’s Choice 2011, classement mondial des destinations préférées de la communautés de ses utilisateurs (environ 50 millions de visiteurs mensuels selon le site). La ville de Cape Town, en Afrique du Sud, arrive première tous pays confondus.

Trois villes du Languedoc-Roussillon font partie du classement français, dominé de façon prévisible par Paris, suivie par le Mont Saint-Michel (2e) et Nice (3e). Carcassonne et sa cité, qui figurent au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, se classent dans le Top 10 en arrivant en huitième place.

Les autres performances régionales sont nettement moins mémorables, puisque Montpellier arrive 24e (conseillée par le site pour  "tomber malade en vacances" !), immédiatement suivie en bonne dernière par Collioure dans les P.-O..

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06/04/2011

TransLog-LR - SITL 2011 : le port de Sète étend son hinterland jusqu’en Auvergne

05-04-2011

Ce mercredi 30 mars, Robert Navarro, premier vice-président de la Région L.-R. en charge des ports, signe à la SITL 2011 (salon des solutions logistiques, Paris Porte de Versailles) une convention de partenariat entre l’établissement Sète Port Sud de France et Moulins Communauté (Auvergne), présidée par André Périssol*.

Pour se développer, le port de Sète doit accroître son hinterland naturel en nouant des liens et des partenariats avec des bases arrières logistiques. C’est ce que permet le projet Logiparc 03 (03 comme le département de l’Allier, NDLR), conçu comme un port à sec « dont la vocation est de s’intégrer dans le réseau des plateformes portuaires et terrestres ».

L’investissement s’élève à 35 M€. « La bataille se gagne à terre, explique Arnaud Rieutort, directeur commercial du port de Sète. Notre port est le débouché maritime naturel de la Région Auvergne. Notre port aura besoin de ports secs, véritables plateformes logistiques, pour accompagner le développement de ses flux. »

D’ici à 2020, le trafic du port de Sète devrait en effet passer de 3,4 MT (2010) à environ 8 MT, a rappelé Marc Chevallier, président du port de Sète, lundi 28 mars à Sète, lors d’un point presse.

* Maire de Moulins, président de Moulins Communauté, ancien ministre et actuel président de l’Agence Française de Développement.

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30/03/2011

Objectif-LR : Sept laboratoires d’excellence pour la région

28-03-2011


7 des 9 dossiers portés par les universités et les unités de recherche régionales ont été retenus.
Crédit photo : CIRAD

Sept des neuf dossiers déposés par les universités régionales ont été retenus, vendredi 25 mars 2011, dans le cadre de l’appel à projets « Laboratoires d’Excellence ».

Volet majeur du programme Investissements d’avenir, l’appel à projets « Laboratoires d’Excellence » (Labex) se solde par un excellent score pour le Languedoc-Roussillon, qui décroche 7 Labex, sur la centaine de projets lauréats rendus publics par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.

La région se classe notamment devant Marseille (5 Labex) et Toulouse (3 Labex).

« Avec 7 Labex retenus sur 9 proposés, notre taux de réussite s’élève à 78 %, ce qui nous place au deuxième meilleur rang national juste derrière Paris-Est, qui arrive à 80 % », se félicite Anne-Yvonne Le Dain, vice-présidente régionale en charge de l’innovation et de la recherche.

  • Parmi les Labex retenus, l’Université de Montpellier I (UM1) était le porteur des projets EpiGenMed (médecine moléculaire) et Entreprendre (marchés et organisations).

« Nous avons voulu construire un projet fédérateur autour d’une thématique issue d’une longue tradition de recherche et d’expertise en entrepreneuriat, en particulier dans le domaine de la gestion », explique Karim Messeghem, coordinateur du projet Entreprendre.

  • L’UM2 portait, pour sa part, les projets CheMISyst (sciences de la matière), CeMEB (écologie et écotoxicologie), Numev (sciences du numérique).
  • Par ailleurs, l’Université de Perpignan a obtenu le projet Solstice (solaire à concentration).
  • Enfin, Agropolis Fondation, à travers son site de Montpellier, a été retenue pour le projet Agro (génétique et systèmes biologiques).

Financé par le Grand Emprunt, le programme Investissements d’Avenir est doté d’une enveloppe globale d’un milliard d’euros destinés aux laboratoires ou aux groupes de laboratoires afin de renforcer leur potentiel scientifique, recruter des chercheurs, et contribuer à la structuration des sites retenus.

Retrouvez la liste et la description complètes des Labex retenus par le gouvernement dans ce document (doc. PDF).

Anthony Rey

Objectif-LR : La région décroche 3 équipements d’excellence

24-01-2011


Légende : le four solaire d’Odeillo, associé à l’Equipex « Socrate »
Crédit photo : Edouard Hannoteaux

Ces 3 dossiers régionaux, choisis parmi 52 lauréats jeudi dernier, marquent entre autres une percée dans le domaine de l’aérospatiale.

Lancé dans le cadre du Grand Emprunt en 2010, l’appel à projets pour les équipements d’excellence (Équipex) vise à doter de 340 M€ des universités et des laboratoires de recherche français pour l’acquisition d’équipements de pointe et le développement de programmes de niveau national ou international.

Sur les 339 dossiers examinés par un jury international, 52 ont été retenus et annoncés officiellement ce jeudi 20 janvier 2011.

Trois d’entre eux sont des dossiers du Languedoc-Roussillon :

  • GEOSUD, piloté par le Cemagref et l’UMR Tetis, est une plate-forme visant la mise à disposition d’une couverture satellitaire de l’ensemble du territoire français. Il sera doté de 11,5 M€. Basé à Montpellier, cet Équipex marque la première véritable incursion du Languedoc-Roussillon dans le domaine de l’aérospatiale, jusqu’ici un domaine réservé de Midi-Pyrénées.
  • SOCRATE, qui s’appuiera sur les fours solaires d’Odeillo à Font-Romeu (66) et le concentrateur à tour Thémis à Targassonne (66), préfigure une plate-forme expérimentale dans le domaine du solaire à concentration. Porté par le CNRS et le laboratoire Promes, il bénéficie de 4,5 M€.
  • XYLOFOREST, co-piloté par l’INRA et les universités de Bordeaux I, Pau et Pays de l’Adour (UPPA), est conçu pour faciliter la recherche multidisciplinaire sur la question des ressources forestières. Bénéficiant de 10,2 M€, il sera réparti sur sept régions, dont le Languedoc-Roussillon (Montpellier).

« Trois projets accordés au Languedoc-Roussillon sur 52 retenus, cela fait une proportion de 5 %, qui correspond au poids de notre recherche au plan national », commente Anne-Yvonne Le Dain, vice-présidente du Conseil régional en charge de la recherche.

Il faut cependant noter qu’aucun des projets retenus n’est à créditer au monde universitaire montpelliérain.

De l’avis de certains universitaires impliqués dans l’appel à projets, il s’agit peut-être d’un avertissement adressé par le Commissariat général à l’investissement, qui gère le Grand Emprunt, après les déboires de Montpellier pour faire émerger une université confédérale.

Sur une note plus personnelle, Anne-Yvonne Le Dain confirme qu’elle intégrera, à compter du 28 janvier 2011, le conseil d’administration de Transferts LR.

En plus de ses délégations « techniques » (enseignement supérieur, TIC, etc.), Christian Bourquin, président du Conseil régional, lui aurait demandé de se saisir du dossier de l’innovation au plan régional.

Anthony Rey

René Ricol met en garde les universités

25-10-2010

Présent à Montpellier vendredi dernier (23 octobre), le Commissaire général à l’investissement a présenté les priorités stratégiques du grand emprunt de 35 Md€.

Pour la recherche et l’université, qui absorberont près de la moitié du grand emprunt lancé il y a un an, Ricol s’est félicité de la qualité des projets qui lui ont été présentés lors de ce déplacement, et qui concernent les pôles experts thématiques
« Laboratoires et équipements d’excellence », « Fonds national de valorisation », et « Institut hospitalo-universitaire ».

Mais, à propos de l’appel à projet « Initiatives d’excellence », lancé le 27 septembre et doté de 7,7 Md€, René Ricol a sévèrement jugé la présentation de deux projets concurrents issus des trois universités montpelliéraines (par ailleurs toujours en bisbille sur la gouvernance unique de la future Université Montpellier Sud de France).

« Il n’y aura que huit projets retenus en France, prévient-il. Ils devront être produits dans une logique d’écosystème, où tout le monde marche ensemble. Si les trois présidents d’université ne font pas converger leur vision, ils manqueront ce rendez-vous. »

La date limite de dépôt des pré-projets pour les « Initiatives d’excellence » est fixée au 17 décembre 2010. L’échéance concernant les projets finaux est prévue, quant à elle, pour avril 2011.

Annoncé le 22 juin 2009 par le président Nicolas Sarkozy, le grand emprunt, destiné à moderniser l’économie nationale, a donné lieu à la création en janvier 2010 d’un Commissariat général à l’investissement présidé par René Ricol, ex-médiateur du crédit.

  • 35 Md€ ont été débloqués pour alimenter cinq filières stratégiques :
  • enseignement supérieur et formation (11 Md€),
  • recherche (7,9 Md€),
  • filières industrielles et PME (6,5 Md€),
  • développement durable (5,1 Md€) et
  • économie numérique (4,5 Md€).

« Nous allons d’abord valider auprès du Premier ministre les conventions passées avec les opérateurs retenus, tels que l’Agence nationale pour la recherche (ANR), l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU), l’Ademe, OSEO ou la Caisse des dépôts, ainsi que les fonds mis à leur disposition, a précisé René Ricol. Une phase d’appel à projets suivra, pour laquelle des comités indépendants seront constitués. »

Anthony Rey

Une stratégie “Recherche” d’excellence ?

Sur le blog d’Olivier BOUBA-OLGA, Jean-Pierre Gesson, président de l’Université de Poitiers déclare :

… la question essentielle pour notre pays n’est pas de savoir si telle université ou école peut être classée demain dans le top ten des établissements mondiaux. Quel intérêt d’avoir un Harvard ou Oxford français si globalement la recherche française n’est pas compétitive ? La vraie question est surtout comment organiser la recherche française pour la rendre globalement plus efficiente. Il était nécessaire de lui en donner les moyens organisationnels et financiers pour rester à un haut niveau au plan mondial. Mais comment ?”

La suite sur  http://obouba.over-blog.com/article-laboratoires-d-excell...

La conclusion :

Après l’Opération campus, les projets Equipex, Labex, Idex, la carte universitaire française pourrait être totalement bouleversée. Des sites universitaires sont donc laissés à eux mêmes à côté d’autres fortement dotés.
Sans insister sur les conditions d’attribution de ces moyens ayant abouti à des déséquilibres indécents, on peut se demander quel en sera le résultat ?
Un échec prévisible car l’augmentation du rayonnement de la recherche française ne sera pas à la hauteur des financements apportés.
Pourquoi ? Parce que l’attribution des moyens aura plus reposé sur la taille d’un site que sur tout autre paramètre alors que toutes les études montrent que la productivité scientifique n’est pas directement proportionnelle à la taille et aux moyens apportés.
Parce que l’on aura donné le sentiment que la partie était jouée d’avance et que l’on aura ainsi découragé une bonne partie des chercheurs français.
Une fois les sites de l’Opération Campus connus, était-il utile de demander aux autres de candidater aux appels à projets d’excellence ?

L’avenir dira si la surconcentration des moyens est la meilleure voie vers l’excellence de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Jean-Pierre Gesson

Président de l’Université de Poitiers”

18:23 Publié dans Projets, Recherche, Région, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/03/2011

Bienvenue dans la région à Blogspirit

Blogspirit le concepteur et hébergeur du système de gestions de journaux interactifs sur Internet, ce qu’on appelle communément des blogs,  s’installe à MONTPELLIER.

En savoir plus sur les emplois crées sur la Une de Midi Libre http://www.midilibre.com/articles/2011/03/21/A-LA-UNE-Blo...

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21/03/2011

Prix “Pyramide d’Argent” au projet “Central parc” de Icade Immobiler & Jean NOUVEL

MIDI LIBRE Édition du dimanche 20 mars 2011

Comment Icade immobilier a bâti sa très discrète réussite

DR

Montpellier - Comment Icade immobilier a bâti sa très discrète réussite

 

Son projet phare “Central parc”, devant la future mairie, vient d’être distingué lors du salon de l’immobilier.

On ne peut pas vraiment dire que Philippe Vézinet, le directeur d’Icade immobilier dans la région, cultive le goût des projecteurs. Bien au contraire. Dans l’univers de la promotion immobilière montpelliérain, très fréquenté, l’homme prend goût à la discrétion. Il n’est pas forcément un assidu des réunions entre confrères. Et pourtant, Icade trace tranquillement son sillon. Un chemin d’autant plus escarpé que le groupe est l’un des derniers des grands groupes nationaux à s’être implanté sur le très concurrentiel et très embouteillé marché montpelliérain. C’était en 2002, à la faveur du rachat du groupe Ellul, aux côtés de la Caisse d’épargne. Cette dernière est définitivement sortie du capital en 2008, transformant Icade Ellul et Icade immobilier.

« Choix payant de l’actionnaire »

Sa réussite est donc d’autant plus remarquable qu’elle est, en quelque sorte, celle d’un challenger qui s’est fait une place au soleil. Et le prix Pyramide d’argent, décroché samedi soir au Corum, à l’occasion du traditionnel Salon de l’immobilier, pour son programme Central parc, devant la future mairie, sonne comme une célébration de cette réussite.

Réalisé avec l’architecte star Jean Nouvel, Central parc, qui représente un chiffre d’affaires de 30 M€, symbolise le culot d’Icade immobilier. Un culot qui n’est pas sans rappeler celui avec lequel Pragma, le groupe montpelliérain, avait émergé dans les années 1990.

« Nous avons été la seule société de promotion immobilière à ne pas avoir licencié lors de la crise qui a affecté notre secteur en 2008-2009 », se plaît à rappeler Philippe Vézinet. « Nous avons gardé notre outil et continué à prendre des affaires. C’est ce qui nous permet aujourd’hui de développer de nouveaux programmes et de proposer des produits. Il n’y a pas eu de rupture au moment de la crise », ajoute-t-il.

Comme pour bien marquer sa différence avec une profession qui, pour limiter les effets du ralentissement économique, avait annulé nombre de ses programmes. Qu’il a fallu ensuite vite relancer quand le marché est reparti sous les retombées de la bienvenue loi Scellier.

Conséquence de cette stratégie : Icade immobilier a réalisé en 2010 une année record avec « 500 logements vendus pour un chiffre d’affaires de 90 M€ ». « Cela ne veut pas dire que nous sommes meilleurs que les autres mais que les consignes de notre actionnaire, la Caisse des dépôts, se sont avérées gagnantes », insiste celui qui dirige, depuis son bureau de Richter, la plus grosse direction régionale d’Icade immobilier de France, hors région parisienne.

Le promoteur, qui lancera cette année onze nouveaux programmes, prévoit d’afficher une offre encore supérieure, à 750 logements.

KARIM MAOUDJ

 

VOS REACTIONS

21/03/2011 à 16h29 | Miguel 

Il y a déjà combien d'immeubles à Montpellier qui s'appellent "Central Parc"? Il y en a un par exemple vers le parc Ste-Odile, rue du pré aux clercs.

15:05 Publié dans Eco-construction, Immobilier, Luxe | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

20/03/2011

Retombées industrielles régionales des recherches INRA

MIDI LIBRE Édition du samedi 19 mars 2011

Les emballages du futur imaginés dans la région

SYLVIE CAMBON

Ecologie Les emballages du futur imaginés dans la région


Le projet EcoBioCAP, piloté par l’Inra de Montpellier, implique des partenaires issus de huit pays européens. A l’occasion du Grenelle de l’environnement, la France s’était engagée à atteindre 75 % de taux de recyclage des emballages ménagers d’ici 2012.
A noter que les taux de recyclage varient selon les matériaux. Ainsi, en 2008, si l’acier a été recyclé à 100 %, le papier-carton l’a été à 54 % et les plastiques à 20,5 % (source Ademe).

De nombreux emballages biodégradables ont jusqu’ici été « développés pour imiter les plastiques pétrochimiques, sans évaluation réelle du gain environnemental », souligne Nathalie Gontard, professeur à l’Université Montpellier 2 et coordinatrice d’EcoBioCAP.

Diverses controverses, notamment sur le détournement de ressources à usage alimentaire « a rapidement freiné la croissance de ces emballages », poursuit-elle. EcoBioCAP a pour objectif, explique Nathalie Gontard, « de fournir aux industries alimentaires de l’Union européenne des emballages biodégradables et modulables selon les exigences des denrées alimentaires périssables ». Avec des bénéfices directs pour l’environnement et pour les consommateurs en termes de qualité et de sécurité.

Cette semaine, les seize partenaires de huit pays européens (Allemagne, Espagne, France, France, Hongrie, Irlande, Italie, Portugal et Suède) étaient invités à la journée de lancement du projet sur le campus Inra de la Gaillarde, à Montpellier.

Doté d’un budget de 4,2 millions d’euros (dont 3 millions de l’UE, pour 4 ans) EcoBioCAP va démarrer dès cette année la production de matériaux en laboratoire, avec pour objectif de rendre possible une production industrielle en 2015 de matériaux biodégradables composites, tous obtenus à partir de sous-produits des industries agro-alimentaires (oléicole, laitière, céréalière et bière).

Si les organismes de recherche et les universités sont en pointe dans la démarche, plusieurs sociétés privées sont également impliquées dans le projet, dont certaines de la région.

PHILIPPE MOURET

18/03/2011

Photo flash des cantonales à Sète, la ville "Centre"

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MIDI LIBRE Sète Édition du vendredi 18 mars 2011
Cantiques pour un canton Rue Montmorency, la frontière des cantons sème le trouble

DR

 

Cantiques pour un canton : Rue Montmorency, la frontière des cantons sème le trouble

  Ils battront le pavé aujourd'hui encore, avenue Victor-Hugo. Frapperont de nouveau à quelques portes, entre Pont-Levis et Villeroy. Évoqueront projets, pour les uns, bilan, pour les autres. Relieront l'émancipation maghrébine à une volonté de changement, la catastrophe au Japon à la politique énergétique de la France. Chacun des cinq candidats aux élections cantonales à Sète le fera, comme cela a été le cas durant toute la campagne. Une campagne dont nous avons extrait 48 heures, entre mardi soir et hier soir. Pour la majorité ils ont animé leur ultime réunion publique avant le premier tour, dimanche. Extraits.

Mardi, 18 h 30, salle Seinchole 
Sous les néons de la salle du comité de quartier de l'Île de Thau, les sympathisants de François Liberti 
ont peine à trouver place. Ils sont soixante-quinze à écouter le candidat du Front de gauche. Excellent orateur rompu à ces rencontres, le conseiller général sortant ne reviendra pas cette fois en détail sur le bilan de son action au sein de l'hémicycle départemental :  « Nous avons tenu nos engagements ». Il développe en revanche   « l'enjeu national de ces élections »,   « l'éclairage de l'actualité avec une politique foncière à Sète, une vision immobilière qui crée une fracture... » et le fait qu'   « Anfosso essaie de camoufler son appartenance à l'UMP ». Une ovation clotûre son propos.

 Mercredi, 19 h, halle Marty 
Les socialistes des deux sections sétoises sont en ordre rangé derrière leur candidat. La salle VIP de la halle Marty, au Barrou, devient le cadre d'une union sacrée autour de Bernard Fabreguettes. Nadal, Denaja, Prat (du PRG) et Hélène Niclot saluent successivement l'engagement   « d'un vrai socialiste, laïc et républicain », dont les leitmotiv sont   « protéger notre environnement, relancer l'emploi par le biais du port, créer une station TER à Villeroy, une maison du Département et une maison du logement, soutenir les associations, les jeunes... » Des propositions saluées par les soixante personnes présentes. Et par Pierre Bouldoire, maire socialiste de Frontignan, venu soutenir avec fierté un ami de trente ans.

Jeudi, 10 h 30, quai Maillol 
Dans le local de la concession Cuaz, avant de rencontrer   « plusieurs corps de métier », France Jamet assène   « qu'il ne suffit pas d'être sétois pour avoir à cœur les problèmes de la pêche ». Étape importante sur le chemin   « des présidentielles », ces Cantonales sont l'occasion, pour le Front National,   « d'écouter et de répondre aux questions ». D'évoquer   « la casse sociale, les injustices » infligées   « aux premiers payeurs et derniers servis ».   « La première fusée de la vague Marine » est lancée. Pour France Jamet,   « confiante », elle devrait aboutir à   « une révolution démocratique ».

Jeudi, 18 h, halle Marty 
Pour son premier meeting, Emile Anfosso intervient devant 300 personnes, dans la salle VIP de la halle Marty. Soutenu par l'UMP et la majorité municipale, il oriente d'abord son propos sur la vision   « archaïque » du conseiller général sortant, soulignant que   « le canton ne doit plus être au service d'un parti ». Il oppose ainsi son   « engagement total », car   « ce qui compte, ce n'est pas mon avenir, c'est l'avenir de la ville ». Fait valoir son   « expérience du terrain » pour proposer des actions   « pour l'emploi sur le port, l'éducation, le logement social... ».   « Cohésion et cohérence » sont des maîtres-mots qui prennent leur sens dans la présence, hier, à ses côtés, de François Commeinhes, maire de Sète, et Gilles D'Ettore, député. 

Jeudi, 19 h, rue Pierre-Sémard 
C'est dans son local de campagne que la liste Europe Écologie-Les Verts a tenu son dernier débat public. Une réunion quasi familiale, avec les fidèles de la première heure autour de la candidate Françoise Alamartine, destinée à rappeler les priorités des écologistes. Avec, actualité oblige, le nucléaire au premier rang : «   Il faut cesser les mensonges, a insisté Françoise Alamartine.   Nous voulons ainsi mettre en place des conférences citoyennes afin que, contrairement à ce qui s'est passé pour le nucléaire, la population soit informée. » La population justement, les écologistes iront à sa rencontre cet après-midi pour un 'parcours sur les points verts' - les points chauds - du canton, au départ de Villeroy, à 16 h.

  
YOHAN DOUCET, LISE VALETTE ET ROMAIN BOTELLA 

V.A. et C.F.
 
VOS REACTIONS

18/03/2011 à 10h42 | Durdur  

Et Liberti lui ca ne fait pas longtemps qu'il cache son appartenance au PC dont il est le pur archétype depuis des décennies qu'il sévit en politique? Et lui contrairement à son principal adversaire qui n'est encarté nulle part il est bien encarté au PCF... CQFD

18/03/2011 à 08h20 | Caramel Marialys  

Originaire de Sète mais n'y résidant plus, je ne peux que confirmer ce que M.Liberti dénnonce. Oui tous les candidats de "Droite " cachent leur appartenance à l'UMP;Mais pourquoi donc????. 

14:02 Publié dans Département, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

14/03/2011

Crédits aux particuliers et aux entreprises en hausse

MIDI LIBRE Édition du samedi 12 mars 2011

En 2010, les banques ont prêté beaucoup plus d’argent

DR

Sète - En 2010, les banques ont prêté beaucoup plus d’argent

Crédits aux particuliers et aux entreprises en hausse.

Avec la crise qui déstabilise l’économie depuis l’automne 2008, les banques étaient montrées du doigt pour leur trop grande prudence et leur frilosité à prêter de l’argent.

Même si, à l’instar de Jean-Pierre Troisville, directeur régional de la Société Générale, leurs responsables n’ont eu cesse de marteler qu’ils n’ont « jamais cessé de prêter de l’argent ».

Le bilan 2010 des volumes des prêts consentis par les banques de l’Hérault a le mérite d’apporter un éclairage précis.

  • « L’an dernier, les crédits aux particuliers ont augmenté, dans le département, de 8,9 %. Contre 8,2 % en Languedoc-Roussillon et 8,6 % en France », dévoile Roger Martineau, directeur régional de la Banque de France.
  • Cette hausse est surtout tirée par les crédits à l’habitat (ou immobiliers).
  • Ceux-ci se sont, toujours dans l’Hérault, accrus de 10,3 %. Contre + 9,4 % pour le reste de la région et + 9 % en France.

De moindres crédits à la consommation

Ces résultats sont d’autant plus encourageants qu’ils doivent être mis en perspective avec la situation du crédit ces deux dernières années.

  • Entre 2008 et 2009, le volume des crédits à l’habitat avait ainsi accusé une baisse de 14,5 %.
    La baisse a été de courte durée.
  • Dès l’année suivante, les banques ont rouvert le robinet du crédit.
  • Et, en septembre dernier, la hausse était spectaculaire : + 33 % dans l’Hérault.
    Contre 28 % dans le reste de la région et 29 % en France.

Signe que le secteur de l’habitat tire aujourd’hui une grande partie de l’économie départementale, le crédit à la consommation fait, lui, grise mine.
« Dans l’Hérault, il n’a augmenté que de 0,9 % quand, en France, il affiche une hausse de 6,7 %. C’est assez significatif de la situation des ménages dans notre région », précise encore Roger Martineau.

14:31 Publié dans Financements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crédit | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

10/03/2011

Quel est le rôle des Ports de Commerce du Languedoc-Roussillon ?

Michelet disait dans son “Tableau de la France” :

Le Languedoc, au contraire, dont la côte est moins favorable, tient ses villes en arrière de la mer et du Rhône. Narbonne, Aigues-Mortes et Cette ne veulent point être des ports (Trois essais impuissants des Romains, de saint Louis et de Louis XIV).

Aussi l’histoire du Languedoc est plus continentale que maritime ; ses grands évènements sont les luttes de la liberté religieuse.

Tandis que le Languedoc recule devant la mer, la Provence y entre, elle lui jette Marseille et Toulon ; elle semble élancée aux courses maritimes, aux croisades, aux conquêtes d’Italie et d’Afrique.

Econostrum nous offre ci-après une vision plus contemporaire des ports de la Méditerrannée, tandis que sur Canal U l'école normale supérieure de Lyon nous livre ici son concept de "Ville portuaire" pour tirer partie de la Mondialisation.

Econostrum.Info : Le gigantisme portuaire contre l’intégration euroméditerranéenne

http://www.econostrum.info/Le-gigantisme-portuaire-contre...

Lundi 13 Décembre 2010

Michel Neumuller   en partenariat avec le Plan Bleu

La capacité des ports méditerranéens en 2005.

La capacité des ports méditerranéens en 2005.

Quel que soit le scénario prospectif retenu, la situation économique d’ici 2025 ne favorisera pas les échanges euroméditerranéens. Les ports méditerranéens semblent condamnés à rester des centres de transits entre les marchandises venues d’Asie et le marché européen. De ce point de vue le rapport de Philippe Vallouis pour le Plan Bleu  : « Les transports maritimes de marchandises en Méditerranée – perspectives 2025  », est plutôt pessimiste.

Pourtant une carte serait à jouer, selon le chargé de mission, à condition que l’Union Européenne engage une politique judicieuse d’investissements publics portuaires sans favoriser un trop grand développement des installations.

« Tout montre que le gigantisme des projets d’agrandissements des ports méditerranéens favorisera l’importation de produits manufacturés asiatiques, transportés sur des porte conteneurs géants qui permettent d’abaisser les coûts de transport, et viennent déstabiliser un peu plus les productions locales en Euro Méditerranée » affirme Philippe Vallouis.

La volonté affichée du Port de Tanger Med, par exemple, de faire passer ses capacités de 3 à 8 millions d’EVP (conteneur équivalent vingt pieds), contribue à la concentration des échanges favorables aux grandes distances. Il se positionne pour l’accueil des portes conteneurs de dernière génération, emportant plus de 12 000 « boîtes » chacun. Faut-il continuer dans ce sens au risque de favoriser la concurrence des productions régionales ?

Des ports pas plus grands mais plus efficaces

La surcapacité des porte conteneur favorise les ports en eaux profondes et la massification des échanges Asie Europe, mais quid des productions euroméditerranéennes ? (photo DR)

La surcapacité des porte conteneur favorise les ports en eaux profondes et la massification des échanges Asie Europe, mais quid des productions euroméditerranéennes ? (photo DR)

Selon les travaux du Plan Bleu, il faudrait reconsidérer la politique d’infrastructures nouvelles et porter un effort d’optimisation des services portuaires, qui favorisera un accroissement des échanges Nord Sud en Méditerranée. « Réduire sérieusement les temps d’immobilisation des navires à quai jouera plus sûrement pour stimuler les échanges avec les pays du sud et de l’est méditerranéen (PSEM), surtout avec une politique volontariste d’intermodalité port-rail».

Les trois scénarios brossés par le rapport du Plan Bleu étudient le devenir des échanges intra méditerranéens en cas

  • de crise prolongée,
  • de reprise modérée de l’activité économique,
  • et de franche croissance associée à un triplement des prix du carburant et à une fiscalité des émissions polluantes.

Or, si dans le dernier cas, la qualité de l’environnement euroméditerranéen se trouverait améliorée à l’horizon 2025, les échanges Asie Europe ne feraient, eux, que conforter leur domination.

Pour Philippe Vallouis, il faut donc être prudent : « L’intégration euroméditerranéenne est fragile à construire notamment dans une économie de libre échange favorable au commerce Asie-Europe. »

 Certes les Ports veulent dans cette logique accroître leur capacité, mais n’ont pas nécessairement à développer des ports en eaux profondes de taille gigantesque.

« Le financement public de ces infrastructures risque, à terme, de favoriser une concurrence entre ports Méditerranéens dont l’objectif commun sera de drainer les plus gros porte conteneurs ».

Cette politique risquerait alors de contredire la volonté d’intégration méditerranéenne de l’Union Européenne.

Lundi 13 Décembre 2010
Michel Neumuller

Tags : Asie, conteneur, environnement, EVP, gigantisme, intermodalité, Philippe Vallouis, Plan Bleu, Port, rail, Tanger Med, Union Européenne, échanges

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Canal du Rhône à Sète

Midi Libre Édition du samedi 5 mars 2011

Canal du Rhône à Sète : les grandes man?uvres

DR

Dragage - Canal du Rhône à Sète : les grandes manœuvres

 


« Il y a des péniches de 100 m qui sont tellement silencieuses qu'on ne les entend même pas passer ».  

Nul besoin de convaincre François-Xavier Fabre des bienfaits du transport fluvial.

Il n'est pas pour rien le chef de la subdivision de Frontignan de VNF (Voies navigables de France). Elle est basée sur la pointe Caramus, à un endroit où le canal de Rhône à Sète fait office de poste d'attente pour les bateaux. Car c'est chacun son tour sur le canal : la circulation est toujours à sens unique sur les 65 km séparant le port de Sète de l'écluse de Saint-Gilles (Gard) via les portes du Vidourle (limite de la compétence de la subdivision). Caramus est aussi un poste d'observation privilégié des enjeux, et non des moindres, que la Région, l'Etat et VNF doivent relever.

4 000 t = 220 semi-remorques
A l'heure du développement durable, le transport par voie d'eau offre de nombreux atouts : il est plus économe, plus respectueux de l'environnement, plus fiable et plus compétitif à grande échelle. Le transport fluvial de 4 000 tonnes équivaut à celui de 220 semi-remorques.

La Région ayant décidé d'injecter 200 M dans le port de Sète, le canal du Rhône revêt donc une importance stratégique pour son développement.

«   Chaque année, environ 400 000 tonnes de marchandises sont transportées sur le canal, expose François-Xavier Fabre.   80 % sont destinées au port ou en proviennent, 20 % concernent les Eaux blanches, Palavas, les Salins du Midi... ».

Toutes ces marchandises (céréales, charbon, sel, sables, graviers...) sont du vrac.

Et c'est justement pour que le canal puisse accueillir des porte-conteneurs de 2 500 tonnes (maximum 120 m de long et 11,40 m de large) qu'un programme de travaux a été lancé jusqu'en 2013.

Il consiste à élargir le canal sur la ligne droite de Carnon (le point noir), à verticaliser les berges, à créer de nouvelles zones de croisement dont l'une aux Aresquiers où la courbe sera également rescindée...

A moyen terme, le doublement du trafic représenterait le passage, par jour, d'une dizaine de bateaux. Pas plus. Soit des centaines de poids-lourds en moins sur l'A 9...
 

VOS REACTIONS

05/03/2011 à 14h04 | antonio antonini 

Actuellement, nous en sommes à une dizaine de péniches par SEMAINE. Y a encore de la place, et le canal n'est pas encombré,.....LOL

09/03/2011

Aller plus loin que s’entrainer à développer des applications iPhone

ECONOMIE REGIONALE

Développer des applications pour Mobile, une idée qui devrait être encouragée dans l’enseignement secondaire, l’enseignement supérieur, les milieux de la formation professionnelles et les chambres de commerce & d’industrie.

L’enjeu ? Pas moins que donner un nouveau souffle au tissu économique local, en aidant artisans, TPE et PME de la région à s’organiser librement en réseaux pour innover, rendre des services nouveaux et fidéliser leurs clients tout en luttant efficacement contre les mastodontes économiques qui viennent les piétiner.


MIDI LIBRE Édition du lundi 21 février 2011

Recrutement-Gagnant, une “appli” iPhone alésienne

DR

Mobile Recrutement-Gagnant, une “appli” iPhone alésienne

 


Un job à portée de doigts. C’est ce que propose Nicolas Egermann avec Recrutement-Gagnant, une application iPhone qu’il a développé en collaboration avec Jérôme Leprince, un professionnel du recrutement montpelliérain.

« Je lui donnais des cours, on se voyait souvent, on s’entendait bien » explique le jeune alésien aujourd’hui installé à Montpellier en tant qu’auto-entrepreneur.

D’où l’idée d’associer leurs deux spécialités afin de créer un outil informatique pour aider les personnes à la recherche d’un emploi.

À la base, Recrutement-Gagnant est un e-book, un livre-numérique qui propose une liste de questions posées pendant un entretien, un exemple de CV ou de lettre de motivation

Mais rapidement, le jeune développeur veut passer à la vitesse supérieure.

« Je souhaitais m’entraîner à développer des applications iPhone. » Chose dite chose faite, et voici Recrutement-Gagnant disponible sur l’Apple Store, pour 0,79€.

L’application propose - en plus des conseils et exemples disponibles sur la version e-book - un entretien blanc, qui permet à l’utilisateur de s’enregistrer et mettre son discours en parallèle avec les conseils donnés.

Nicolas l’admet, « on ne s’arrache pas l’application jusqu’à maintenant ». Mais il espère que ça va décoller. Et a d’autres projets, comme un livre numérique sur le harcèlement au travail. Toujours développé en collaboration avec Jérôme Leprince.

MATHIEU BANQ redac.ales@midilibre.com

 

vos reactions

24/02/2011 à 17h45 | robert 

Au contraire, le pôle emploi a bien besoin d'innovations comme celle-ci. Je félicite cette initiative. Bravo messieurs Egermann et Leprince.

22/02/2011 à 13h46 | op 

mais ils vont mettre pole emploi au chomage!

16:30 Publié dans Logiciel Informatique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iphone, mobile | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

02/03/2011

I2A se diversifie dans la microbiologie industrielle

Objectif-LR 28-02-2011

I2A se diversifie dans la microbiologie industrielle

- Hérault

La société va investir 5,3 M€ pour élargir ses gammes d’automates et construire une nouvelle unité de fabrication. À la clef : 17 créations de postes en 3 ans.

Spécialisée dans le diagnostic et l’informatique médicale en microbiologie, I2A (Intelligence Artificielle Applications) poursuit un plan de croissance pour lequel elle va investir 5,3 M€, avec le soutien de la Région (300 000 €) au travers d’avances remboursables.

La PME veut désormais toucher des marchés plus ciblés, en développant une nouvelle gamme d’automates d’analyse.

« Nous restons sur notre cœur de métier, mais ces nouveaux produits permettront de mieux servir nos marchés habituels en leur proposant une automatisation qui, jusqu’ici, n’existait pas, souligne le DG Christian Curel. Nous nous tournons aussi vers un nouveau segment de marché, la microbiologie industrielle, pour lequel nous recherchons des partenaires. »

En outre, I2A projette de construire, d’ici fin 2011, une nouvelle unité de fabrication de réactifs, qu’elle commercialise à destination des laboratoires, des vétérinaires, et de la recherche.

« Cette nouvelle chaîne nous permettra d’optimiser nos coûts et d’assurer la pérennité de cette production, poursuit Christian Curel. Les réactifs représentent aujourd’hui 30 % de notre CA, et cette part va augmenter. »

Créée en 1998 à Montpellier, aujourd’hui basée à Lattes (34), I2A devrait prochainement changer de locaux et, à l’occasion de ces investissements, tripler sa surface, à 1 500 m2.

Passée de 30 salariés en 2009 à 38 en 2011, I2A projette 17 recrutements sous 3 ans.

Clôturant son exercice fin mars 2011 à 4,5 M€ de CA (+ 20%), elle prévoit de maintenir ce taux de croissance lors du prochain exercice.

Anthony Rey

Légende : I2A conçoit et fabrique des automates d’analyse destinés à la microbiologie
Crédit photo : I2A

Projet pour développer des extraits végétaux naturels, retenu (pôle de compétitivité Qualiméditerrané)

Midi Libre Édition du mardi 1 mars 2011

Economie : Pôles de compétitivité : un projet montpelliérain retenu par le gouvernement


Publié à 12 h 30 - Le gouvernement a annoncé mardi le financement par l'Etat, à hauteur de 76 millions d'euros, de 83 nouveaux projets de recherche et développement émanant des pôles de compétitivité. Un projet montpelliérain fait partie de la sélection.

Ces projets ont été retenus parmi les 185 dossiers présentés lors du 11e appel à projets de ce type, précisent les ministères de l'Economie, de l'Ecologie, de la Défense, du Travail, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et de l'Agriculture dans un communiqué commun.

"La mobilisation des collectivités territoriales et des fonds communautaires (FEDER) sur la plupart de ces projets complète ces financements à hauteur de 56 millions d'euros", ajoute le communiqué.

Parmi les projets sélectionnés figurent

  • "Phytomarc", des pôles Valorial (Bretagne) et Qualiméditerranée (Montpellier), qui vise à développer des extraits végétaux naturels pour remplacer les pesticides;
  • "Belocopa" du pôle Pegase (Provence-Alpes-Côte d'Azur), pour développer un équipement innovant pour localiser les épaves d'avion en mer;
  • ou "Citybrid", du pôle Lyon Urban Truck & Bus, pour des solutions de transport routier hybride électrique.

Depuis le lancement des pôles de compétitivité, en 2005, l'ensemble des appels à projets a déjà permis de soutenir 972 projets, représentant un montant de dépenses de R&D de près de 4,7 milliards d'euros et un financement public de 1,9 milliard d'euros dont 1,2 milliard d'euros par l'État.

Un 12e appel à projets doit être lancé "dans quelques jours", selon le communiqué, et les projets seront sélectionnés fin juillet.

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26/02/2011

Cour régionale des comptes & Gestion des déchets par THAU Agglo de 2002 à 2009

Édition du vendredi 25 février 2011

Trop de 'déchet' dans la gestion des déchets

Trop de 'déchet' dans la gestion des déchetsDR

Trop de déchet   .   C'est en substance l'avis de la chambre régionale des comptes (CRC) sur la gestion de la collecte et du traitement des déchets par Thau agglo. Un sujet qui remplit à lui seul la moitié du rapport d'observations définitives (de 2002 à 2009, soit sous l'ex-CABT) présenté mercredi soir au conseil communautaire réuni à Balaruc-le-Vieux.

Voici les critiques et les réponses du président Bouldoire.

1 Coût et taxe élevés.-

Le coût global net par habitant serait supérieur à celui pratiqué dans 80 % des collectivités.

Quant à la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, son poids financier est 20 points au-dessus de la moyenne nationale.

Des chiffres que Pierre Bouldoire explique ainsi :

  • tonnage d'ordures en kg/hab/an près du double du national (1076 contre 594 en 2007), importance des flux saisonniers de déchets (tourisme),
  • retard dans la mise en place d'une contribution des entreprises, traitement plus onéreux de l'incinération par rapport à l'enfouissement...

Depuis, Thau agglo,   « qui cherche à réduire les tonnages issus des professionnels », a instauré une tarification des entreprises en déchetterie (effective depuis début 2011) et compte bientôt leur demander une redevance spéciale.

2 Collecte à revoir.  - 

Cette redevance spéciale va justement, souligne Pierre Bouldoire,   « entraîner une nouvelle organisation de la collecte des commerces dans les centres-villes ». Et permettre, comme le préconise la CRC, de réduire les fréquences de collecte.

Ce à quoi les conteneurs enterrés devraient aussi contribuer.  

3 Régie onéreuse. -

La CRC constate que le service de la collecte en régie pour trois communes (Sète, Balaruc-les-Bains et Marseillan) sur huit est   « plus élevé que celui des autres prestataires ». Il le resterait même en adoptant une gestion optimisée (augmentation du temps de travail, notamment).

Pierre Bouldoire répond que la réorganisation de la régie a depuis porté ses fruits et que des efforts restent à faire. Mais la régie doit faire face   « aux contraintes du territoire », en particulier à Sète   « où la productivité est limitée »   (petits véhicules, configuration de l'habitat, bacs collectifs majoritaires...)   .

4 Usine saturée. -

La CRC estime «   plus que nécessaire d'augmenter la capacité de traitement de l'usine d'incinération », le tonnage collecté étant supérieur à sa capacité (42 000 t/an). Elle relève que 66 % de la vapeur s'évanouit en fumée.

5 Recyclage et tri médiocres. -

Le taux de recyclage matière et organique était de 22 % en 2008, bien loin des 35 % fixés pour 2 012 par le Grenelle de l'environnement.

Quant au tri sélectif (34 kg/hab/an en 2008), il reste   « largement inférieur aux moyennes nationale et régionale ».

Autant de «   points à améliorer », admet le président de Thau agglo, en concluant :   « C'est pourquoi nous sommes en train d'élaborer un schéma de traitement des déchets sur 20 ans. »

Bon courage...


MARC CAILLAUD

 

 

Vos réactions

25/02/2011 à 15h12 | Antonio Antonini 

Dans certaines Régions (Centre, Bretagne, Alsace, Bourgogne ) le tri sélectif réalisé par les habitants approche les 80% . Chez nous, c'est 30%. Nous sommes parmi les derniers . Etonnant, non ?.....LOL

25/02/2011 à 15h08 | NICOLAS 

et Loulou dans tout cela moins de contrats moins de cures d'amaigrissement et qui va sponsoriser nos sportifs en herbe.

25/02/2011 à 13h42 | Nénette 

Ne comptez pas sur Mr BOULDOIRE pour diminuer nos taxes et impôts!

25/02/2011 à 08h05 | Dadabe 

Le tri sélectif doit s'accompagner de la mise a disposition de bac en de nombreux endroits surtout en ville et en une prise de conscience des utilisateurs pour qui le tri n'est pas encore rentré dans les mœurs.

Attention surtout de ne pas augmenter le coût car plus l’enlèvement des ordures sera élevé moins le tri sera effectif: "je paye plus cher alors pourquoi devrais je trier" alors qu'il faudrait faire l'inverse .

Concernant la déchèterie, chaque utilisateur privé devrait s'y voir remis un certificat lui permettant de minorer ses impôts pour civisme et non dépôt sur le trottoir. quant aux professionnel surtout ne pas les augmenter sinon les décharges illicites vont augmenter.

00:43 Publié dans Agglo, Bilans, Recyclage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crc, gestion | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

25/02/2011

Sylvain GAUCHET de Montpellier lance Géoquestour une application Smartphone gratuite

Billaut-SHOW : Connaissez-vous Sylvain Gauchet from Montpellier ? Visitons autrement...

de Jean Michel Billaut de Jean Michel Billaut

Géoquestour from Jean Michel Billaut on Vimeo.

Géoquestour : le tourisme devient "mobile et ludique".. from Jean Michel Billaut on Vimeo.

Géoquestour est une application gratuite sur smartphone permettant de trouver et de réaliser des parcours touristiques de tout type. Sylvain nous explique la mécanique...

Capture d’écran 2011-02-24 à 11.49.37

Qui peut utiliser la plateforme de geoquestour ? Comment "fabriquer" un parcours ? Un particulier lambda peut-il créer un parcours ?

Quel est le business model de Geoquestour ? Qui paye quoi ?

Qui sont les partenaires de Géoquestour ? Pourra-t-on faire un parcours en vidéo avant de le faire en vrai ?

Capture d’écran 2011-02-24 à 11.58.45

Concurrence ? Nouvelles fonctionnalités qui seront mises en oeuvre ? Aspects "réseaux sociaux", notification, etc... Qu'est-ce que Qype ? Pourquoi une liaison avec Geoquestour ? Quid des parcours sur longue distance ?

Visées européennes ? ("tout a fait"..).

Y a-t-il des startups dans la région de Montpellier ? (le startup week end de Montpellier aura lieu du 15 au 17 avril...)

Pour contacter Sylavain Gauchet : contact(arobase)geoquestour.com

© Une production du Billautshow - the video for the rest of us - the e-billautshow : the french worldwide hub

01:48 Publié dans Tourisme, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : géoquestour, sylvain gauchet | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/02/2011

Qu’en est-il des discussions acharnées sur la mort subite des jeunes huîtres ?

Des précisions trouvées dans la Dépêche.fr qui datent un peu, mais mais qui m'avaient échappées dans Midi Libre ou qui ont été évoquées de façon beaucoup moins claire.

Et ici http://www.languedoc-roussillon.pref.gouv.fr/publications... page 252 - l'arrêté préfectoral du 19 janvier 2011 et la référence à tous les textes de classement de salubrité et de surveillance du Bassin de Thau

Publié le 20/01/2011 11:59 | Christian Goutorbe

La dépêche.fr : L'arme secrète pour sauver les huîtres?

Languedoc-Roussillon

Si l'arme secrète est adoptée, tous les producteurs de Méditerranée pourront en bénéficie, y compris ceux de Leucate durement touchés par le virus. Ici Ange Gras, le responsable syndical./ Photo DDM
Si l'arme secrète est adoptée, tous les producteurs de Méditerranée pourront en bénéficie, y compris ceux de Leucate durement touchés par le virus. Ici Ange Gras, le responsable syndical./ Photo DDM

Alors qu'un virus tue depuis 2007 les petites huîtres avant même leur croissance, une solution scientifique performante a été mise au point quelque part dans le bassin de Thau.

L'avenir de la conchyliculture s'est peut-être joué dans cette discussion acharnée entre les producteurs méditerranéens et les avocats du cabinet Ernst & Young de Montpellier. Les hommes de loi représentaient les intérêts du producteur qui a mis au point le système qui « tue » la mortalité des jeunes huîtres, auteur d'un brevet d'invention à l'INPI (Institut national de protection industrielle).

Cette mort subite des naissains afflige depuis trois saisons les productions de tous les bassins ostréicoles de France causant la perte, parfois, de 80 % des jeunes. Les participants à cette réunion à huis clos ont hier travaillé à la mise au point d'un protocole d'accord et d'un calendrier pour que les sept cents producteurs puissent bénéficier de cette avancée technologique.

À aucun moment, les solutions techniques utilisées n'ont été dévoilées… ni même évoquées. Elles ne le seront pas sans un engagement ferme de la part des partenaires. « C'est une solution sérieuse, mise au point par un producteur dans un secteur où seulement 10 % des huîtres avaient survécu. Après sa mise en œuvre pendant deux ans, le taux de mortalité est tombé à zéro. Les éléments scientifiques contenus dans ce dossier semblent sérieux. Je dirais que le système permet de nettoyer l'environnement des huîtres sans altération du milieu. On tue le virus et après on soigne le patient », explique Yves Piétrasanta, maire adjoint de Mèze, qui a parcouru avec attention le volumineux pavé, gros comme un annuaire téléphonique qu'il garde dans un coffre fermé à clef.

« C'est une méthode contraignante. On est obligé de payer avant de savoir si les tests seront concluants. Nous allons nommer trois experts en génétique et en microbiologie. Puis nous implanterons cette technique sur six à huit tables de production dans les trois zones de production. Et ça marche pour tous les coquillages », commente Philippe Ortin le président de la fédération conchylicole de Méditerranée.

Les partenaires veulent signer un accord global pour que les sept cents producteurs de la zone Méditerranée puissent mettre en place ce dispositif d'ici le mois de mai, alors que les recherches entreprises par l'Ifremer ne déboucheront pas, avant, au mieux, trois années. Les producteurs veulent aller vite pour éviter un autre printemps mortel pour les naissains... et pour les comptes d'exploitation malmenés par trois années de virus.


Pour quelques millions d'euros

« L'État s'apprêtait à déverser 185 M€ pour aider le bassin. Il pourra bien trouver quelques millions pour abonder le tour de table pour mettre à la disposition de tous cette avancée technologique», remarque Yves Pietrasanta, vice-président du conseil régional Languedoc-Roussillon. «De son côté, la Région viendra certainement aider le dispositif. Il en va de la sauvegarde d'une profession tout entière. Si cela marche, ce sera un soulagement économique et social pour tous », poursuit l'élu . Car depuis le virus qui tue les petits, un tiers des tables de production sont en jachère ou carrément vides, pénalisant environ six cents emplois autour du bassin

18/02/2011

Start-up de Mauguio - Fabrications 100% Françaises - Business modèle pour CCI et collectivités locales

http://billaut.typepad.com/jm/2011/01/connaissez-vous-mat...

100pour100-madeinfrance.fr

from Jean Michel Billaut on Vimeo.

(pour ceux qui ne le savent pas, Maugio se trouve un peu à l'est de Montpellier)

achetez donc franco-français ! from Jean Michel Billaut on Vimeo.

Nos amis nous expliquent pourquoi ils ont ouvert la plateforme http://www.100pour100-madeinfrance.fr/ en fin d'année dernière. Les Français sont-ils intéressés par acheter des produits 100 % made in France ?..." Ils critiquent la délocalisation, mais ils s'habillent en Chinois de la tête aux pieds..."

Capture d’écran 2011-01-24 à 14.48.39

Comment cela fonctionne-t-il  ? Comment une entreprise française peut faire partie de l'annuaire de 100pour100-madeinfrance.fr ? Est-ce gratuit pour elle ?

Quel est le business model de 100pour100-madeinfrance.fr ? Pourquoi des accords avec les collectivités locales ? Les Chambres de Commerce vont-elles être intéressées ? Comment l'offre est-elle commercialisée ?

Combien d'entreprises sont actuellement référencées ? Combien d'entreprises pourraient être référencées d'ici la fin de l'année ? Quel est le marché potentiel de 100pour100-madeinfrance.fr ?

Capture d’écran 2011-01-25 à 10.47.17

Un internaute peut-il acheter directement un produit d'une entreprise française répertoriée sur 100pour100-madeinfrance.fr ? La boutique 100pour100-madeinfrance.fr ouvre en ce moment... Fee : entre 10 et 20 %..

Autres fonctionnalités qui seront intégrées ? Interviews de chefs d'entreprise française (y compris en visiophonie)... Un Salon du MadeinFrance... (un salon physique et peut-être virtuel ?)

Quid de l'aide à l'exportation pour les entreprises du madeinfrance ? Quel concours nos amis ont gagné ?

Et pour nos VC "madeinfrance" : nos amis cherchent des sous...

Commentaires au débotté... Je ne sais pas si vous pensez comme moi, mais il me semble qu'il a depuis un an environ, un vaste mouvement de e-renouveau dans ce pays... Mouvement certes encore un peu "underground"... Mais tout de même... Nos jeunes (et moins jeunes) s'y mettent, un peu partout sur le territoire... Indépendemment d'ailleurs de nos aimables Institutions, et de notre grande intelligenstia parisienne...

Pour contacter nos amis : mathieu(arobase)made-france.fr

© Une production du Billautshow - the video for the rest of us - the e-billautshow : the french worldwide hub

16/02/2011

Gaz de Schiste : Les régions demandent l’annulation des permis d’exploration

Les Régions expriment leur ferme opposition aux gaz de schiste

16/02/2011

Apprenant que de nombreux permis d’exploration ont été délivrés sur leur territoire par le Ministère de l'Ecologie, du développement et de l'aménagement durables, les Présidents des Régions Midi-Pyrénées, Rhône Alpes, PACA et Languedoc Roussillon ont récemment saisi son successeur, Nathalie Kosciusko Morizet pour demander leur annulation. L’ensemble des Régions expriment leur soutien à cette démarche.

La suite à lire sur :  http://www.arf.asso.fr/index.php/actualites/a_la_une/les_...

L'extraction des huiles et gaz de schiste, illustration de la démesure thermo-industrielle

A lire "l’addiction de l’économie aux énergies fossiles" sur Actu Environnement  http://www.actu-environnement.com/ae/news/extraction-gaz-...

09/02/2011

ECONOMIE REGIONALE : côté logiciels

http://recrutement.fr.capgemini.com/Pages/Offers/OfferVie...

Midi Libre Édition du lundi 31 janvier 2011

Capgemini embauche plus de 50 personnes

DR

Montpellier Cap Gemini embauche plus de 50 personnes

 


Le site du groupe spécialisé en informatique cherche aussi de nouveaux locaux.
Nouvelle vague de recrutements chez Cap Gemini. Après avoir embauché une quarantaine de personnes en 2010, le site montpelliérain du groupe, spécialisé dans les services informatiques pour le monde de la finance, augmente une nouvelle fois ses effectifs. « Sur ce premier semestre, nous recrutons plus de 50 personnes », annonce Sandrine Brugeaud, la nouvelle directrice du site.

Cap Gemini, un des leaders mondiaux du conseil, des services informatiques et de l’infogérance, fait ainsi face au bon développement de ses activités. Motif : les banques et les compagnies d’assurance, pour lesquelles son pôle montpelliérain crée des systèmes et des applications informatiques, étoffent au fil des ans leurs offres de services numériques. Pour satisfaire les demandes de clients qui réalisent de plus en plus souvent des opérations en ligne ou consultent leurs comptes directement depuis un smartphone, un Iphone ou un Ipad.

Cette tendance profite directement à Cap Gemini, un groupe qui travaille avec la plupart des grandes banques et compagnies d’assurance. L’activité de son site montpelliérain s’en ressent. D’autant que ce dernier se concentre sur des développements liés aux nouvelles technologies et les nouveaux moyens de paiement, en partenariat avec un éditeur de solutions de paiement pour les banques et sociétés financières.

Dans son plan de recrutement, le site montpelliérain de Cap Gemini recherche donc des niveaux bac + 5, avec une bonne maîtrise de l’anglais : développeurs nouvelles technologies, experts fonctionnels bancaires, chefs de projets... Les recrutements ont débuté hier avec un premier forum. D’autres suivront.

Parallèlement, le pôle montpelliérain se met en quête de 1 000 m2 de locaux supplémentaires près de son bâtiment de Pérols. Le site montpelliérain compte près de 300 personnes. A court terme, il devrait en employer près de 400.

Pierre BRUYNOOGHE

vos réactions

04/02/2011 à 10h45 | arnak 

Bien sûr qu'il s'agit d'une bonne nouvelle pour l'emploi dans la région, pour l'instant. Mais avez-vous déjà entendu parler de l'offshore ? Pour l'instant certains "grands comptes" sont encore "frileux" à l'idée de voir les développements de leur informatique réalisés dans les pays en "voie de développement" à bas coûts. Ils sont encore moins favorables à la délocalisation complète de leur informatique dans ces pays. Mais dans quelques années, quid de l'emploi dans la région, le pays ? Regardez ce qui arrive à l'industrie en Europe. Pour le reste, renseignez-vous bien avant de vous gausser sur les possibilités d'évolutions offertes par les SSII. Et je parle bien des salariés qui s'investissent dans leur société depuis très longtemps et n'ont pas grand chose en échange des efforts fournis. Pour résumer, ce sont les "amis" de la sphère managériale qui se gavent. Pour les autres, QUOIQU'ILS FASSENT, la reconnaissance de la hiérarchie (quand bien même il y en aurait) reste bien souvent orale. Alors, élucubrations ?

Un écosystème dynamique

Les TechDays, c'est aussi l'occasion de dialoguer avec les partenaires de Microsoft sur différents sujets. Ainsi, Sogeti, spécialiste des services informatiques et de l'ingénierie a, lors d'un atelier sur la migration vers Windows 7, annoncé la création d'une entité à Moumbaï en Inde qui va être en charge de l'automatisation de la compatibilité des packs applicatifs avec l'OS de Microsoft. La société a fait appel à un éditeur de solution de migration, App-DNA et de son logiciel App Titude. « Le concept est simple, au sein d'une entreprise, on prend l'ensemble des applications, le logiciel teste et évalue en affectant des codes couleurs sur la compatibilité, vert aucun problème, orange cela nécessite quelques modifications et rouge l'entreprise choisira si elle change ou fait évoluer cette application » explique un responsable de l'éditeur.

02/02/2011 à 10h51 | cosinus6 

Je trouve ça génial qu'à l'heure actuelle une société telle que CAP GEMINI ou SOPRA ou peu importe IKEA et tant d'autres ... puisse trouver un créneau porteur, évolutif, soit créatrice d'emplois dans l'innovation, BRAVO !! On a besoin d'avancer, besoin de communiquer, d'évoluer ...

02/02/2011 à 10h19 | l'ancienne 

Il y a des réactions que je ne comprends pas. Une société va créer des emplois et certains s'ingénient à vouloir la démolir, en émettant des élucubrations quant à l'avenir. On veut bosser ou rester au chaud avec les allocs ? Faut savoir.

02/02/2011 à 10h07 | falex46

J'avais il y a plus de 50 ans ,un prof qui nous disait :" réussir dans la vie c'est aller au delà de ses possibilités " eh bien oui il avait raison ayant commencé ma carrière à 14 ans comme boy porteur de caisse à outils de professionnels ,j'ai terminé ma carrière comme cadre dirigeant ! mais bien sur ,je n'ai jamais fait 35 heures ,celles-ci étaient déjà réalisées le mercredi et je n'en suis pas mort pour autant en profitant maintenant d'une bonne retraite!

01/02/2011 à 22h00 | dartagnan 

Arrêtez avec vos débats stériles. on ne peut que s'en féliciter ! C'est une bonne nouvelle pour la région et pour l'économie.

01/02/2011 à 16h06 | Virginie 

Pas d'accord, il ne faut pas forcément être VISIBLE car quand bien même tout en l'étant...il n'y a aucun retour ! Deux poids, deux mesures....et moi j'aime pas faire la lèche-cul ! Chacun son truc, en tous les cas je suis bien dans mes baskets.

01/02/2011 à 15h26 | Fred 

Je ne suis pas d'accord avec Arnak. Je suis dans une SSII de Montpellier, en l'occurrence, SOPRA, et très objectivement, le retour sur investissement paye. Si on se donne bien et qu'on est VISIBLE, là il y a un retour de la société. En revanche je pense qu'effectivement, si on reste dans son coin en se contentant de "faire" et non pas de "montrer" ... on est oublié, mais qui peut en blâmer la société.

01/02/2011 à 10h01 | arnak 

Attention à ne pas faire croire aux gens que cette société est idyllique, notamment en ce qui concerne le traitement de ses salariés. En effet, comme pour toutes les sociétés de services en ingénierie informatique, si le salaire est mal négocié dès l'embauche, les maigres augmentations qui sont consenties par la politique managériale ne permettrons pas aux salariés (de progresser dans l'entreprise (et ce peu importe les efforts consentis par la salarié) . En d'autres termes, Cap Gemini est une SSII comme les autres, qui place des personnels en clientèle, demande à ces mêmes personnels de se surpasser. Ces personnels sont la plupart du temps très bien notés par le client quant à leurs prestations, mais n'ont jamais, vraiment jamais, de compensations en retour des efforts fournis.

11:21 Publié dans Économie, Emploi, Informatique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cap gemini, sopra, sandrine brugeaud | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook