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07/06/2010

SETE « La plaisance a été laissée pour compte »

Midi Libre Sète - Édition du lundi 7 juin 2010

F. Commeinhes « La plaisance a été laissée pour compte »

Ph. M.D.

« La plaisance a été laissée pour compte »

VOSPAPIERS :

Nom : Commeinhes Prénom : François Age : 60 ans
Profession : directeur de clinique, médecin gynécologue
Signe particulier : maire de Sète depuis 2001.
Plaisancier, propriétaire d'un petit bateau à moteur, il regrette que le port de plaisance de Sète soit « un parking pour bateaux », alors qu'il devrait être « animé jour et nuit ».

Depuis quelques semaines, l'actualité fait la part belle à la voile à Sète : Extreme sailing, maxi-trimaran Banque Populaire, Escale à Sète, trophée Saint-Clair et inauguration de la base nautique... Est-ce le signe d'une volonté forte de faire de la voile un axe majeur du développement touristique et économique ?

Les deux premiers événements sont des occasions inespérées que la Ville ne pouvait laisser passer. Les deux derniers font en effet partie d'une volonté plus affirmée et construite. Sète dispose d'espaces sous-exploités, des longueurs de quai inoccupés que beaucoup de villes de Méditerranée nous envient. Je pense qu'il est urgent de repenser l'utilisation et le profit que la ville pourrait retirer de ces espaces pour diversifier, développer des pôles d'activités potentiellement rentables. On ne gagne rien à conserver des friches industrielles improductives... Alors, le développement de la plaisance ? Rien de plus naturel pour un port méditerranéen que de tenter de développer un axe « plaisance », si celui-ci s'avère viable.

La voile passe aussi par un développement des anneaux de plaisance. Où en est-on ?Le conflit entre la CCI, concessionnaire de la plaisance, et la Région qui souhaite récupérer cette compétence, est-il en voie de règlement ? Et quelle est la position de la Ville ?
La Ville, qui gère modestement le port des Quilles et qui n'est ni concessionnaire du port de plaisance, ni propriétaire des infrastructures, agit comme un ambassadeur pour favoriser une organisation harmonieuse de l'ensemble des activités, qui laisse à la plaisance des possibilités de développement. La Région, qui était notre partenaire sur toutes les manifestations de la semaine passée, semble partager notre vision.

Ne craigniez-vous pas également des conflits d'intérêts avec les pêcheurs et les autres utilisateurs du port ?
Dans tous les ports du Monde, pêche, plaisance et commerce sont amenés à cohabiter. Pour que les uns respectent les autres, il faut que les choses soient bien organisées, des espaces répartis harmonieusement, sans que l'une des activités ne condamne irrémédiablement le développement de l'autre... Pourquoi en irait il autrement à Sète ? Quand on regarde la configuration du port et la répartition des espaces, il est facile d'en déduire que la plaisance a toujours été le secteur laissé pour compte... Si on veut le redynamiser, ça passe forcément par une réflexion sur la distribution des espaces. Tous les Sétois voient bien que dans notre port, il manque plus de bateaux que de place.

Dans l'idéal, comment imaginez-vous la plaisance à Sète ?
Je suis pour une plaisance dynamique, active. Les places au port sont comptées : menons une politique tarifaire attractive pour ceux qui naviguent régulièrement et une politique tarifaire dissuasive pour ceux qui "abandonnent" leur bateau à l'année au ponton sans jamais l'utiliser. Pour ceux là, il faut mettre en place un système de stockage à terre organisé. Un port de plaisance ne doit pas être un parking pour bateaux, il doit être animé jour et nuit.
En développant la qualité de l'accueil, on arrivera à rendre l'escale à Sète attractive. De ce côté là, vous seriez surpris de savoir combien de plaisanciers sont déçus. Il faut développer des places d'accueils pour des bateaux de 12 à 20 m (et pourquoi pas plus), et pour des multicoques avec une qualité de service à la hauteur des attentes des propriétaires de ces grandes unités.
Tous ces investissements, s'ils sont bien réalisés, dans un cadre adéquat sont rapidement rentabilisés. Enfin, je vis très mal le fait d'héberger des associations prestigieuses comme la SNSM, les Glenans, ou la SNS dans de vulgaires algécos sur le parking de la Base Tabarly en ruine... Ce n'est pas l'image que je veux donner de ma ville.

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17/05/2010

Montpellier décroche le pôle mondial de l’eau

Région - Objectif LR - 17-05-2010

Après trois ans de tractations, le label est enfin attribué. Q@LI-Mediterranée, l’un des 6 autres pôles de la région, voit le sien confirmé après quelques difficultés

La visite fin avril à Montpellier du ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, avait été prometteuse… c’est désormais officiel !
Après décision du comité interministériel de l’aménagement et du développement du territoire (CIADT) réuni le 11 mai, un nouveau pôle de compétitivité à vocation mondiale consacré à l’eau vient d’être labellisé à Montpellier, au nez et à la barbe de 18 concurrents.

Sébastien Fontbonne, nouveau directeur du pôle Eau, promet de « fédérer les forces des entreprises et des chercheurs » pour faire émerger des projets axés sur

  • l’identification et la mobilisation des ressources en eau,
  • la gestion concertée de la ressource en eau
  • et la réutilisation des eaux de toutes origines.

Plusieurs figures politiques ont salué et félicité la création de ce pôle, qui représente selon le président de Région Georges Frêche, « un atout considérable » qui « permettra d’attirer de nouvelles entreprises et de créer de l’emploi ».
Le premier vice-président de Montpellier Agglomération, Jean-Pierre Moure, a quant à lui signalé que la « collectivité restera un partenaire incontournable de ce nouveau pôle ».

Par ailleurs, le pôle déjà existant Q@li-MEDiterranée (sur l’agriculture et les produits innovants) est à nouveau labellisé.

En 2008, ce pôle s’était fait épingler à la suite d’une évaluation et avait été sommé de revoir en profondeur sa stratégie sous peine de perdre le label. C’est chose faite.

Le pôle a recentré sa thématique sur deux axes : une agriculture méditerranéenne compétitive et durable, et le développement de procédés innovants au service de l’industrie agro-alimentaire

Ysis Percq

Retrouvez dans le prochain numéro d’Objectif Languedoc-Roussillon (sortie le 28 mai) un supplément spécial sur les pôles de compétitivité du Languedoc-Roussillon.

Crédit photo : Ysis Percq
Légende : Le préfet de région, Claude Baland, accompagné des acteurs des pôles de compétitivité de la région, lors de la conférence sur la labellisation du pôle Eau.

Six nouveaux pôles de compétitivité dédiés aux éco-technologies labellisés

POLITIQUE - Actu-Environnement.com - 12/05/2010

Le Comité interministériel pour l'aménagement et le développement du territoire (Ciadt), réuni le 11 mai, a décidé de labelliser six nouveaux pôles dédiés aux éco-technologies, dans les domaines de l'eau, de la gestion des déchets, de la construction et de l'énergie, suite à l'appel à projet lancé le 30 juin 2009.

Il s'agit du

  • pôle ''Eau'' à vocation mondiale (gestion rationnelle des usages et assainissement pour une utilisation sécurisée; Languedoc-Roussillon, PACA et Midi-Pyrénées)
  • et ''Gestion des eaux continentales'' (qualité, santé, écosystèmes et maîtrise des polluants; Alsace-Lorraine).

Les quatre autres nouveaux pôles concernent :

  • ''Dream - Eaux et milieux'' (durabilité de la ressource en eau, énergie renouvelable et milieux naturels; Centre),
  • ''Avenia'' (gestion du sous-sol, capture et stockage du CO2, géothermie; Aquitaine),
  • ''Team²'' (valorisation des déchets, sites et sols pollués; Nord-Pas-de-Calais)
  • et ''Energivie'' (bâtiment durable et efficacité énergétique; Alsace).

Rappelons qu'en juin 2008 sur les 71 pôles de compétitivité que compte la France, 58 avaient rempli leurs objectifs.

Seuls sept des treize pôles qui ''présentaient des insuffisances importantes à l'issue de leur évaluation'' ont vu leur label renouvelé. Ces 7 pôles sont :

Pour ces pôles, ''un contrat de performance sera signé par le pôle, l'Etat et les collectivités territoriales impliquées'', a souligné le Ciadt.

En revanche, six autres pôles ont perdu leur label :

  • Mobilités et transports avancés (MTA),
  • Innoviandes,
  • Enfant,
  • Sporaltec,
  • le pôle Génie Civil-Eco-construction
  • et Prod'innov.

''Pour ces pôles non reconduits, les services de l'Etat sont mobilisés afin d'identifier des pistes de sortie, qui tiendront compte des spécificités de chacun : rapprochement avec d'autres pôles, mise en place de dispositifs de grappes d'entreprise, procédures de financements locaux ou nationaux'', a précisé Matignon.

''Le non-renouvellement ne doit pas être interprété comme un échec ou une sanction'', a déclaré hier le Premier Ministre François Fillon. ''Il s'avère simplement que les pôles de compétitivité ne constituent pas une réponse universelle à l'ensemble des politiques et des enjeux et qu'il y a des cas où d'autres politiques sont mieux adaptées'', a-t-il souligné.

Le Premier Ministre a également annoncé une ''prolongation d'un an de la phase 2 des pôles de compétitivité'' qui devait initialement s'achever en 2011. Une nouvelle évaluation des pôles aura donc lieu en 2012.

Rachida Boughriet

 

Un pôle de compétitivité "Eau" à vocation mondiale pour la PACA

SophiaNet.com - Jean-Pierre Largillet, le 12 mai 2010

La PACA va porter avec le Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, un des six nouveaux pôles dédiés aux écotechnologies qui ont été labellisés mardi par le Ciadt (Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire). Le pôle PASS de Grasse, qui avait été incité à revoir sa copie en 2008 en même temps que treize autres pôles, a pu renouveler son label.

Un nouveau pôle "Eau" à vocation mondiale pour la PACA et donc pour la Côte d'Azur : c'est la bonne nouvelle qu'a apportée la réunion du Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire qui s'est tenue mardi à Paris. Le Ciadt a labellisé en effet six nouveaux pôles de compétitivité liés aux écotechnologies dont un pôle "Eau" porté par la Paca et deux autres régions du sud, le Languedoc-Roussillon, et Midi-Pyrénées. Les cinq autres pôles dédiés aux écotechnologies concernent d'autres régions :

  • "Gestion des eaux continentales" (Alsace-Lorraine),
  • "Dream - Eaux et milieux" (Centre),
  • "Avenia - Gestion du sous-sol, capture et stockage du CO2, géothermie" (Aquitaine),
  • "Team² - Valorisation des déchets" (Nord-Pas-de-Calais)
  • "Energivie - Bâtiment durable et efficacité énergétique" (Alsace).

Des pôles dédiés aux écotechnologies dans la logique du Grenelle de l'environnement

Christian Estrosi,ministre de l'industrie et président de Nice Côte d'Azur et Michel Mercier, ministre de l'Aménagement du Territoire (un ministère que connaît bien le maire de Nice pour l'avoir dirigé et lancé en 2005 la politique des pôles de compétitivité) étaient d'ailleurs cet après-midi à Nice, dans les locaux de Veolia, pour présenter ces nouveaux pôles écotechnologies et notamment le pôle "Eau". Dans la matinée, les deux ministres se trouvaient à Paris en compagnie de la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno, pour présenter ces labellisations effectuées dans le sillage du vote de la loi Grenelle 2 au Parlement.

Pour Chantal Jouanno, cette labellisation entre bien dans la logique de Grenelle de l'environnement. Dans ce cadre,  des dispositions ont été prises qui vont stimuler la demande et créer des besoins a expliqué la secrétaire d'Etat à l'Ecologie. En face, il était nécessaire de prendre des mesures apportant des réponses et stimulant l'offre. Christian Estrosi, de son côté, s'est réjoui de la labellisation des six nouveaux pôles. Il a rappelé ce qu'il avait eu l'occasion de dire devant les industriels azuréens lors de la restitution du Livre Blanc de l'Industrie des Alpes-Maritimes : la croissance verte c'est l'avenir. Selon lui, elle représente un potentiel de 50 milliards d'euros d'activité et de 280.000 emplois d'ici 2020.

Grasse : le pôle PASS sauve son label

Cette récente réunion du Ciadt n'aura pas fait cependant que des heureux. Lors de l'évaluation des quelque 71 pôles français réalisée en 2008, treize pôles, dont celui des Parfums, Arômes, Senteurs, Saveurs à Grasse (PASS), avaient été invités à revoir leur copie en raison des insuffisances qui avaient été pointées. Mardi, six de ces treize pôles se sont vus retirer leur label et bénéficieront d'une procédure d'accompagnement et de sortie. Un délabellisation qui n'a pas manqué de faire grincer des dents.

Le pôle PASS, qui avait engagé un gros travail de refonte, a pu quant à lui conserver son label qui lui a été renouvelé. Ont perdu leur label les pôles "Mobilités et transports avancés" (Poitou, Futuroscope), "Innoviandes" (Auvergne), "Enfant" (Cholet, Maine-et-Loire), "Sporaltec" (Rhône-Alpes), "Génie civil/éco-construction" (Nantes-Saint-Nazaire) et "Prod'innov" (Aquitaine). Une nouvelle évaluation devrait avoir lieu en 2012 alors que la deuxième phase du dispositif, qui devait initialement s'achever en 2011, a été prolongée d'un an.

16/05/2010

En hausse, en baisse, en attente. A revoir …

Midi Libre SETE

Édition du dimanche 16 mai 2010

En hausse LES LOGAN SUR LE PORT.


Si le trafic sur le port de commerce a connu une embellie à la fin du premier trimestre (lire Midi Libre du 30 avril), c'est en grande partie grâce

  • aux engrais conditionnés,
  • à la pâte à papier,
  • au bétail
  • et aux voitures.

    Sur ce secteur automobile, où la hausse du trafic est de 95 % (!) par rapport à 2009, c'est la Logan de Renault, gros succès commercial, qui tient la corde.

En baisse LE SYNDICAT MIXTE DU BASSIN DE THAU

On attend toujours le volet maritime qui permettra de boucler le Scot (Schéma de cohérence territoriale) du Syndicat mixte du bassin de Thau.

Un SMBT financé à 80 % par Thau Agglo, a rappelé Pierre Bouldoire lundi à Sète, en ajoutant que si l'Agglo devait fusionner avec la CCNBT, le SMBT disparaîtrait. Son président, François Commeinhes, appréciera.

En attente L'ÉCLOSERIE D'HUÎTRES

Les mortalités frappant les huîtres juvéniles sont hélas réapparues sur l'étang ces derniers jours.

On sait que pendant ce temps, une sélection est faite au niveau national afin de sélectionner les huîtres les plus résistantes au virus.

En revanche, toujours pas de consensus en vue de la création d'une écloserie qui libèrerait les producteurs locaux du joug de l'Atlantique.

A revoir la Sécurité publique : Boston n'enverra plus ses étudiants à Sète

Édition du dimanche 16 mai 2010

Boston n'enverra plus ses étudiants à Sète

16 élèves architectes avaient passé trois mois pour travailler notamment sur les halles. Mais leur séjour s'est mal terminé...

« Le rythme de vie ici est très paisible. Les gens sont beaucoup plus détendus » , avait confié fin février à Midi Libre Alexandria, l'une des seize étudiant(e)s américains venus passer trois mois à Sète pour plancher, notamment, sur les halles (lire ci-dessous).

Mais la fin de leur séjour aura hélas mis à mal l'image d'une ville indolente. Car le 21 avril au soir, au Lazaret, alors qu'ils rentraient à pied à la Corniche où ils occupaient des studios, huit d'entre eux ont été agressés par trois ou quatre individus ivres, armés de barre de fer. Bilan : deux blessés, l'un à la tête, l'autre à une main (doigt cassé), un portable volé. Aucune plainte n'a été déposée car le groupe a quitté Sète le lendemain même pour ne pas modifier son programme.

Après quelques jours passés à Venise et Turin, les étudiants ont repris l'avion à Münich pour Boston. Où les dirigeants de leur école, le Wentworth Institute of Technology, ont déjà décidé qu'ils n'enverraient plus personne à Sète.

Un coup dur pour Nicolas Westphal, l'architecte qui avait mis sur pied ce premier séjour, censé être reconduit chaque année. Mais il comprend ce boycott : « Il y a un réel problème d'insécurité à Sète. Les étudiants avaient souvent été embêtés le soir quand ils sortaient du local de la rue Général-de-Gaulle où ils travaillaient, et où des individus se livrent à du trafic. Il leur arrivait aussi d'être importunés par des jeunes en scooter à la Corniche. Cette agression a été de trop. Elle a créé un traumatisme. » Et si jamais Boston décidait d'envoyer de nouveaux étudiants l'an prochain dans l'Hérault, « c'est à Montpellier qu'ils seraient accueillis »...

Marc CAILLAUD mcaillaud@midilibre.com

lls ont bossé sur les halles

S'il s'est très mal terminé, le séjour des étudiants américains avait été jusque là « dense et passionnant », souligne Nicolas Westphal. « Il s'agissait d'abord de les immerger dans la totalité de la ville. Ils ont ainsi pu rencontrer beaucoup de monde, élus, artistes, commerçants, etc, se rendre dans différents quartiers, visiter de nombreux bâtiments, des structures sociales, culturelles... »

L'autre volet du séjour, c'était de faire plancher les étudiants sur les halles, dont le bâtiment central fait par ailleurs l'objet d'un projet d'amélioration. « Ils se sont intéressés à reconfigurer l'ensemble formé par les halles, la salle Georges-Brassens et la toiture, en y intégrant une ludothèque-café. Leurs maquettes ont été présentées aux élus et aux services techniques. Ils y ont vu des idées très intéressantes et des pistes à étudier . »

La qualité de leurs travaux aurait mérité meilleure récompense que de mauvaises rencontres...

04/05/2010

Objectif-LR - Pôle eau à Montpellier – Futura Sciences – Cactus pour traiter eau

03-05-2010

Le ministre de l’Industrie souhaite un pôle de l’eau à Montpellier

En déplacement le 29 avril à Montpellier, Christian Estrosi a assuré qu’une annonce serait faite mi-mai sur la création d’un 6e pôle de compétitivité en région.

En visite à l’Université de Montpellier II, le ministre de l’Industrie a confirmé à mots couverts la création prochaine d’un pôle mondial de compétitivité sur l’eau basé à Montpellier et associant les régions de Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et PACA :

« Je ne peux pas vous confirmer le verdict avant l’heure, mais ce n’est pas un hasard si je suis ici aujourd’hui. Je suis convaincu que votre cluster a les qualités pour rayonner à l’international. »

Christian Estrosi a confirmé que la stratégie nationale d’industrialisation se verra dotée d’une nouvelle feuille de route. La création fin mai d’un label « Entreprise innovante » devrait permettre d’intégrer plus facilement les « business angels » et le capital-risque au sein des pôles pour faciliter « le passage d’une culture de la recherche à une culture de l’innovation industrielle. »

En outre, cinq clusters mondiaux seront créés à partir des 71 pôles actuels, initiés en 2004 dans toute la France.

Retrouvez un dossier complet sur les pôles de compétitivité de la région dans le supplément du prochain n° d’Objectif Languedoc-Roussillon (104), en kiosque le 28 mai.

Légende : Christian Estrosi, ministre de l’industrie, avec Danièle Hérin, présidente de l’Université de Montpellier II
Crédit photo : Edouard Hannoteaux

Eau potable : du cactus pour traiter l'eau dans les pays du tiers-monde

Par Grégoire Macqueron, Futura-Sciences http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-du...

Le figuier de Barbarie produit des fruits délicieux et des piquants qui en font une clôture efficace pour le bétail dans les pays en voie de développement. Ses tiges charnues renferment aussi une substance capable d’éliminer les impuretés et une très grande partie des bactéries de l'eau. Une aubaine pour les pays en développement qui souffrent d’importants problèmes d’accès à l’eau potable !

L’accès à l’eau potable est un enjeu sanitaire très important dans les pays en voie de développement où plus d’un milliard de personnes n’y ont pas accès et où huit millions de personnes meurent par an des maladiespropagées par l’eau selon l’Unesco.

Plusieurs études de terrain ont montré que les installations de traitement des eaux dans ces pays souffraient d’un problème de coût et de robustesse technique qui provoque leur abandon. D’après ces études, la meilleure solution est d’utiliser des ressources locales pour assurer l’usage à long terme de ces installations.

Après les graines de Moringa (Moringa oleifera), c’est au tour du figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica) d’apporter un moyen bon marché, simple et accessible de potabilisation des eaux. Comme le Moringa, le figuier de Barbarie pousse dans les pays en développement (d’Amérique latine, d’Afrique et du Moyen-Orient) et contient des substances de floculation.

Ainsi que l’explique Norma Alcantar de l’Université de la Floride du Sud (USF) dans la revue Environmental Science and Technology, ce cactus était déjà utilisé par les Mexicains pour purifier l’eau au 19e siècle. Son équipe a donc cherché un moyen d’exploiter ce cactus originaire du Mexique pour améliorer la qualité des eaux de boisson. Ainsi, après la gueule de bois, ce cactus pourrait lutter contre un autre problème de boisson, plus vital.

Du jus de cactus qui élimine près de 98% des bactéries

Les expériences sont concluantes puisque l’extrait des raquettes (tiges charnues) du figuier de Barbarie assure une agrégation des particules desédiment et des bactéries contenues dans les eaux testées. Une fois ces agrégats tombés au fond des réservoirs, l’eau se trouve débarrassée de ses sédiments et de 97 à 98% des bactéries.

Ce pouvoir de floculation est dû au mucilage des raquettes, qui sert à la plante à stocker l’eau. Facilement extractible en faisant simplement bouillir les tiges de figuier, cette substance qui gonfle au contact de l’eau et forme un gel s’est révélée efficace comme agent floculant pour les sédiments testés, des argiles, et pour Bacillus cereus, une bactérie commune responsable d’intoxication alimentaire (nausées, vomissements, diarrhées) chez les personnes au système immunitaire déprimé.

Si le mucilage de ce cactus ne garantit pas l’élimination de toutes les bactéries ni des divers polluants qui peuvent contaminer l’eau, cette technique de traitement des eaux améliore significativement la qualité des eaux de boisson et donc l’accès à l’eau potable. Sous réserve d’une capacité de production suffisante en figuiers de Barbarie, les pays en voie de développement pourraient adopter durablement cette technique simple d’usage et bon marché.

13:26 Publié dans Eau, Pôle compétitivité Eau, Recyclage | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

21/04/2010

BDRV : Démolition d'éoliennes ordonnée par le TGI de Montpellier

Voir le pdf du jugement chez BDRV : http://bdrv.hautetfort.com/archive/2010/04/17/la-demoliti...

19/04/2010

Midi Libre SETE - Bilan : La crise se confirme au tribunal de commerce

Édition du lundi 19 avril 2010

La crise se confirme au tribunal de commerce

Michel PIEYRE

ENTREPRISES : L'année 2009 a prouvé les difficultés rencontrées par nombre d'entreprises

Les dernières statistiques du Tribunal de commerce de Montpellier illustrent les pertes subies en 2009 par le tissu économique local (Montpellier, Sète, Clermont l'Hérault) face aux effets de la crise.

La plupart des indicateurs qui permettent l'observation de l'activité des entreprises montrent une aggravation.

  • Ainsi, le nombre de créations d'entreprises a chuté de 20 % (4 754 en 2009 contre 5 927 en 2008).
  • Même constat dans la gestion des contentieux. Leur nombre s'est accru de près de 18 % (2 152 contre 1 826). « Le contentieux est l'un des facteurs qui nous permet de poser un état de la situation économique locale », précise Bruno Pascal, président du tribunal de commerce.
  • Très souvent conséquences du contentieux, les actions en référé sont, elles aussi, en hausse, de 18 %.
  • Les mandats ad hoc sont un autre indicateur pertinent – il s'agit d'une procédure confidentielle. Leur nombre a augmenté, lui, de plus de 60 % (29 contre 18).
  • Les préventions ont aussi connu une très forte augmentation : +111,90 %. « La prévention est décidée soit à l'initiative du chef d'entreprise, soit à l'initiative du Tribunal de commerce qui convoque ses responsables face à des difficultés. Elle peut également être le fait du commissaire aux comptes, qui déclenche une procédure d'alerte » , explique encore Bruno Pascal.
  • Les procédures de sauvegarde permettent à un chef d'entreprise d'obtenir le gel de son passif, en attendant de sortir des difficultés rencontrées. Le nombre des procédures collectives s'est accru de 22 %. « C'est l'une des statistiques les plus fiables pour observer le niveau de difficulté des entreprises » .

Les secteurs les plus touchés par la crise sont l'immobilier (le nombre des agences a chuté), le bâtiment, le commerce indépendant et les petites sociétés de services.

Depuis le début de l'année, la tendance est à une stabilisation, comparée au premier trimestre 2009. Mais ce constat risque d'être trompeur. En effet, comme ne manque pas de le faire remarquer Bruno Pascal, « beaucoup d'entreprises ont clôturé leurs comptes au 31 décembre dernier ; les premiers bilans vont commencer à sortir » . Une sorte d'heure de vérité.

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12/04/2010

Midi Libre SETE -. Wolfgang Idiri « Escale à Sète, un évènement légitime et pérenne »

Édition du lundi 12 avril 2010

« Escale à Sète, un évènement légitime et pérenne »

Photos Christophe FORTIN

  • Nom : Idiri
  • Prénom : Wolfgang
  • Age : 29 ans
  • Profession : attaché commercial en communication
  • Signe particulier : ce jeune « célibataire - propriétaire » est à la fois président de l'association Escale à Sète et président du comité de quartier Lou Quartier Naut.
  • Musicien au sein du groupe Les Mourres de porc, il est aussi hautboïste pour les joutes...

Pouvez-vous nous parler de la genèse d'Escale à Sète ?
En tant que musicien traditionnel, attaché à ma ville, j'ai eu l'occasion d'exporter la culture maritime sétoise dans de grandes manifestations, notamment en Bretagne. Je me suis rendu compte que l'émulation autour de ces festivals repose sur un noyau d'associations maritimes et artistiques. Ainsi, à chaque fois que je reviens, je ressens une frustration. Je me dis "on a tout sous la main" : les pêcheurs, la langue, des coutumes, des expressions, une tradition chansonnière. L'idée trotte depuis une dizaine d'années... D'autant qu'on a un port en eaux profondes, donc une grande capacité d'accueil.
Et puis, à un moment donné, au lieu d'attendre d'avoir un budget, on a mis toute notre énergie pour fédérer le noyau dur de ceux qui pérennisent les traditions maritimes : voiles latines, rames traditionnelles, sociétés nautiques, sociétés de joutes, pêcheurs d'étang et de mer...

Qu'est-ce qui a fait aboutir ce projet ?
Une maturité dans la conscience qu'une grande manifestation traditionnelle a sa place à Sète. Pour prouver que c'est possible, il fallait agir.

Quand on vous écoute, on pense à la fête du poisson bleu, qui n'a finalement jamais pu avoir lieu ?
J'ai suivi ce projet de près. Escale à Sète s'inscrit dans la continuité de cette fête. Car sa colonne vertébrale, c'est aussi la pêche. Et à ce titre, il convient de souligner que le prud'homme des pêcheurs, Raphaël Scanapiecco, nous a immédiatement aidés dans cette démarche, sans se poser de questions.

Vous êtes-vous heurté à des réticences ?
J'en ai beaucoup parlé aux pêcheurs, aux artistes, aux jouteurs. Entretenir la flamme de la tradition, tous voyaient cela d'un très bon œil.
J'ai rencontré Jean-Marie Taillade, adjoint au maire chargé de la culture qui a tout de suite informé le maire, lequel a donné son feu vert. Mieux : la Ville contribue pleinement à cet évènement par son soutien, ses compétences...

Présentez-nous Escale à Sète...
La manifestation aura lieu le 29 mai 2010, entre le pont de la Savonnerie et le Môle. Sur les 400 mètres de quai, seront stationnés des voiliers traditionnels longs de 20 à 40 mètres. Sur les trois appontements derrière la criée, il y aura aussi 40 voiles latines.

  • Pour ce qui concerne l'organisation, il y aura le matin un grand cortège et des conférences sur le site de la criée. La Marine nationale sera là.
  • Le midi, honneur à la gastronomie locale, autour du poisson bleu et des produits de l'étang. Tous les restaurateurs et brasseurs qui ont pignon sur site participent. Il y aura même des réceptions sur les bateaux.
  • L'après-midi sera sportive avec les joutes, les rames. La soirée sera musicale avec des concerts qui se dérouleront sur un bateau-scène et des groupes qui feront du cabotage de bar en bar. Puis, en toute fin de soirée, il y aura une dernière escale surprise, dans le plus pur respect des traditions maritimes.
  • Des expositions par thème seront également visibles toute la journée. Et nous accueillerons l'Extreme sailing, une régate de catamarans modernes avec les 10 plus grands barreurs du monde : Peyron, Cammas, MacArthur... Ce sera un retour aux sources car, déjà, du temps de la Société nautique cettoise, les bateaux dernier cri venaient régater devant le port.

Qu'attendez-vous de cette première ?
Je veux prouver à la population que c'est un évènement légitime et pérenne.
Moi, à part jouer du hautbois, je ne peux pas dire que je suis une sommité, mais l'idée, c'est de valoriser tous les gens dans leur domaine de prédilection.

Recueilli par Yohan DOUCE

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Fromages AOC & OGM

Lire aussi :

Mise à jour 21/04/2010     http://ogm.greenpeace.fr/fromages-avec-ou-sans-ogm-des-ao...

Dossier Fromages & OGM http://ogm.greenpeace.fr/wp-content/uploads/2010/04/green...

11/04/2010

Midi Libre SETE - Thau agglo marque son territoire

Édition du dimanche 11 avril 2010

Thau agglo marque son territoire

DR

Pierre Bouldoire, président de la communauté d'agglomération du bassin de Thau, a présenté hier à Balaruc-les-Bains les grands axes du projet de territoire de la collectivité 400 millions d'euros seront engagés sur dix à quinze ans

Les conseillers ont retenu quatre grands principes sur lesquels reposera leur action, se sont entendus sur quatre grands engagements à l'égard de la population et ont délimité quatre pôles d'intervention.

Les habitants du Bassin auront leur mot à dire à l'occasion des huit réunions publiques programmées à partir du mardi 27 avril « C'est un moment important. Ce projet de territoire, c'est l'avenir de cette institution. C'est positionner Thau agglo en pôle d'équilibre entre Montpellier et son agglo et Béziers et son agglo... Nous pouvons dire aujourd'hui que nous sommes des élus réellement communautaires. »

Et pour Pierre Bouldoire, président de Thau agglo, cet « objectif commun », cette « vision partagée » constitue l'essence même de l'engagement politique de ces élus « qui ne sont pas élus au suffrage universel direct ». L'essence même de son propre engagement à la tête de cette collectivité qui rassemble environ « 100 000 habitants répartis sur huit communes ».

Ce projet de territoire, tout le monde l'attend. Il a parfois même pris la forme d'une Arlésienne sous nos plumes. Mais Pierre Bouldoire a eu raison de rappeler que « le temps politique » ne supporte pas la précipitation. Et c'est avec cartésianisme que le président a présenté les grandes lignes de ce projet.

1 La méthode « Entre 2003 et 2010, il ne s'est pas rien passé. Nous avons mené des études dans les premières années, établi des diagnostics, effectué des synthèses sur lesquelles nous nous sommes appuyés pour mettre en place ce projet. Nous avons aussi débattu entre nous, avancé nos idées, évoqué les perspectives. Et nous n'aboutissons pas à un petit résultat. Nous allons investir 400 millions d'euros sur 10 à 15 ans, en fonction, évidemment, des circonstances matérielles et législatives. »

2 Les principes Dans ce passage « des intentions aux actes », Thau agglo s'appuie sur« une base théorique d'intervention, des valeurs partagées » que Pierre Bouldoire a définies en quatre principes.

  • Le premier, c'est « conserver une haute qualité de vie, et donc éloigner les périls ».
  • Le deuxième, c'est « répondre aux besoins réels des habitants car on ne va pas leur raconter d'histoire s ».
  • Le troisième, c'est « développer un service public équitable car où que l'on habite, on doit pouvoir accéder aux services organisés par la puissance publique que nous sommes ».
  • Le dernier principe, c'est « créer une solidarité avec et entre les communes car Thau agglo ne se développera pas au détriment des communes ».

3 Les engagements Parce qu'il « n'y a pas de petite et de grande ville en terme de qualité de services », Thau agglo prend quatre engagements :

  • « Vivre en harmonie avec l'environnement,
  • dessiner un environnement créateur d'emplois,
  • être proche des gens et solidaire,
  • et enfin participer à l'épanouissement des habitants ».

Un équilibre fragile, difficile à mettre en œuvre mais Pierre Bouldoire veut « avancer » :« Et si c'est possible quelque part, c'est ici. » Avec ou sans Sète ? « On va travailler pour eux. Car si Sète ne se développe pas, l'agglo meurt. »

Chiffres Les moyens financiers mis en œuvre pour ce projet se décomposent ainsi :

  • 44 M€ pour les espaces naturels,
  • 80 M pour les déchets,
  • 80 M pour l'assainissement,
  • 15,5 M pour le commerce,
  • 1 M pour l'agriculture, la conchyliculture et la pêche,
  • 48,5 M pour la création de zones d'activités économiques,
  • 10 M pour le thermalisme,
  • 12 M pour la cohésion sociale,
  • 32 M pour les transports,
  • 41 M pour la culture
  • et 29 M pour les équipements sportifs.

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

 

VOS REACTIONS

11/04/2010 à 09h54 | landolfi

créer une solidarité avec et entre les communes car Thau agglo ne se développera pas au détriment des communes On aimerait qu' il y ait égalité devant l'impôt pour toutes les communes. EX : Ordures ménagères 18% avec les bases locales élevées de Sète cela fait cher la poubelle ramassée 2 fois par semaine

10/04/2010

Midi Libre Montpellier - Amétyst : le préfet met la pression

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Édition du vendredi 9 avril 2010

Montpellier/Lattes : Le Préfet envisage de fermer l’usine de Méthanisation Ametyst

Amétyst : le préfet met la pression

Photo R. de HULLESSEN

Lors d’une réunion, il a évoqué l’hypothèse d’une fermeture cet été, si toutes les nuisances devaient perdurer.

L’usine de méthanisation de Garosud, toujours en rodage, devra-t-elle interrompre son activité en raison des nuisances qu’elle génère ? L’hypothèse a été clairement évoquée, mardi, par le préfet Claude Baland, lors d’une rencontre des services de l’État avec les riverains et le député Jacques Domergue. « Une décision a été prise d’envoyer un courrier à l’Agglo, confirme-t-on en préfecture. La fermeture du site peut être envisagée s’il n’y a pas d’amélioration d’ici cet été. »

Cette prise de position importante répond en partie aux demandes de voisins excédés, d’ores et déjà confrontés aux mêmes nuisances identifiées l’an dernier : odeurs fortes et invasion de mouches dans leurs habitations.  « Cette réunion était importante. Aujourd’hui, toutes les personnes reconnaissent qu’il y a eu une erreur d’implantation de l’usine », note Jacques Domergue. « Le préfet a pris la mesure des difficultés que nous rencontrons. Je pense qu’il en a marre, lui aussi. Certains dysfonctionnements commencent à agacer les services de l’État »,souffle, de son côté, le porte-parole des riverains, François Vasquez.

Des travaux sont actuellement en cours pour améliorer la prise en charge des déchets et éviter notamment l’ouverture intempestive des portes. L’achèvement de ces nouveaux ajustements est programmé fin juin mais leur efficacité suscite le scepticisme chez les habitants qui n’ont pas constaté d’évolution notable en dépit des investissements consentis au printemps dernier pour éviter la propagation des odeurs et la multiplication des mouches.  « Avec les travaux et la perte d’exploitation, on va dépasser les 10 M€ d’investissement. C’est incroyable qu’on persiste à vouloir aller dans le mur »,commente François Vasquez.

Afin d’évaluer les performances de l’usine – qui ne fonctionne pas à plein de sa capacité de 200 000 t -, l’unité de méthanisation la plus importante de France, une mission placée sous l’autorité du ministère de l’Environnement pourrait également être lancée dans les prochaines semaines. Pour les exploitants d’Amétyst, inaugurée en juillet 2008, le temps est désormais compté.

Guy TRUBUIL

 

09/04/2010

Lettre M - Transports/logistique : le L.-R. joue la carte de la multimodalité

La Région L.-R. présente fin mars à la SITL 2010 à Paris

Développer la multimodalité : c’est l’ambition affichée par la Région L.-R. à la Semaine internationale du transport et de la logistique 2010, la Mecque européenne du secteur. Tour d’horizon des outils mis en place dans la région, alors que le transport routier reste largement dominant en France (85 % des transports, contre 10 % pour le ferroviaire et 5 % pour les voies maritimes).

Au nord : L’Ardoise, en gestation

Georges Frêche, président de la Région L.-R., veut faire du site de L’Ardoise, dans le Gard rhodanien, une plateforme logistique trimodale fleuve-rail-route. Les atouts sont nombreux : proximité des régions Rhône-Alpes et Paca, connexion à la magistrale Ecofret, accès à la Méditerranée via le canal du Rhône à Sète. « TAB et Capelle ont déjà démarché Arcelor Mittal (propriétaire d’environ 60 ha), c’est bien la preuve que le site a un intérêt, déclare Denis Massol, chef du service stratégie et développement portuaire à la sous-direction des ports (Région L.-R.). La Région L.-R. aurait vocation à aménager cette plateforme, mais pour l’instant rien n’est décidé. Il faudra faire une étude globale, car le site est doublement contraint : forte inondabilité, dépollution et démantèlement par Arcelor Mittal d’ici à 2012. »

Au sud : l’extension de Saint-Charles bientôt inaugurée

À Perpignan, l’extension du transport combiné de Perpignan Saint-Charles (capacité de 2 millions de tonnes, investissement de 39 M€) sera inaugurée « avant l’été », indique-t-on à RFF L.-R. L’occasion pour le catalan Christian Bourquin, président du conseil général des P.-O., d’étrenner à domicile son poste de vice-président délégué aux transports à la Région.

Fluvial : 95 M€ sur le canal de Rhône à Sète

Le coût des travaux du recalibrage du canal de Rhône à Sète s’élève à 95 M€, dont une première tranche de 50 M€ d’ici à 2013. 30 M€ sont investis par la Région L.-R., 10 M€ par Voies navigables de France et 10 M€ par l’État. Le chantier consiste à permettre le passage de péniches de 2 300 à 2 500 tonnes, contre 900 tonnes aujourd’hui, en vue du développement d’un trafic conteneurs, jusqu’à présent inexistant sur le canal.

Port : 2011, l’année de Sète.

« Tous les grands projets industriels aboutiront en 2011, indique Jean-Loup Bertret, directeur du port de Sète, silos, nouvelle usine de Lafarge Ciments, terminal fruitier et containers de Reefer Terminal Sète, installations pour les engrais de Sea Invest. »Concernant la création d’une base arrière logistique d’environ 100 ha à Poussan, Denis Massol précise : « La commune a voté le principe de réalisation d’une Zad. Reste à obtenir l’arrêté de création de la Zad, qui donne droit de préemption à la Région L.-R. C’est sur le bureau du préfet. »

2010-2020 : la décade ferroviaire ?

Nouveaux pôles d’échanges multimodaux à Perpignan, Nîmes et, à l’horizon 2013, à Montpellier Saint-Roch, gare nouvelle à Montpellier prévue en 2016, attribution, en mars, de la première licence d’entreprise ferroviaire pour la création d’un opérateur ferroviaire de proximité sur la ligne Rivesaltes-Saint-Martin-de-Lys, montée en puissance de l’autoroute ferroviaire Le Boulou-Bettembourg, projet du billet de TER à un euro, construction de la 3e ligne de tramway à Montpellier… les projets ferroviaires fleurissent.

Routes : deux gros projets recalés

« Même si la région a des atouts, les volontés locales seules ne suffisent pas, relève Bertrand Dumas, chargé de mission Objectif CO2 (GTR, Frontignan). La mise en place de la multimodalité ne peut pas aller autrement qu’avec une politique nationale claire, définie. » Un indicateur fort : le ministre de l’Écologie Jean-Louis Borloo, toujours muet sur le projet de dédoublement de l’A 9 au droit de Montpellier, flingue, dans une lettre adressée le 17 mars à André Vezinhet, deux projets routiers majeurs, sur lesquels les services de l’ex-DDE ont travaillé d’arrache-pied : la déviation de Lunel et le contournement ouest de Montpellier. Des sujets de discussion tout trouvés pour les élus avec Dominique Bussereau, secrétaire d’État aux Transports, attendu à Béziers en juin pour l’inauguration de la connexion des autoroutes A 9 et A 75.
Hubert Vialatte

 

+ sur www.lalettrem.fr

Autre composante pour le projet de plateforme logistique de L’Ardoise : la multiplicité des intervenants : VNF, CCI de Nîmes (gestionnaire du port fluvial déjà existant), RFF, Arcelor Mittal, Etat, communauté de communes et Département du Gard. Côté foncier, Arcelor Mittal cédera son foncier à l’horizon 2012. Patrick Puravet , chargé de mission, déclare : « L’appel d’offres pour le démantèlement du site est lancé. Les travaux démarreront en fin d’année et s’achèveront mi-2012. » • Extrait de la lettre de Jean-Louis Borloo à André Vezinhet : « La déviation de Lunel n’a pu être retenue dans les premières priorités (…), il s’agit d’une opération très lourde de l’ordre de 180 M€, qui peut difficilement être découpée en tranches (…) S’agissant du contournement ouest de Montpellier, les éléments d’analyse à ma disposition ne permettent pas, aujourd’hui, de mettre en évidence un besoin d’amélioration des liaisons existantes sur le secteur lié aux échanges entre les autoroutes A750 et au-delà A75 et A9. La liaison A75-A9 est assurée au niveau de Béziers et l’A750 constitue une antenne de l’A75 vers Montpellier. »

Panorama

Une présence multiformes
Les entreprises et acteurs institutionnels présents au parc des expositions de Paris Nord Villepinte témoignent de la diversité du secteur transport/logistique : transporteur routier (Transport Peyrot), plateformes logistiques (syndicat mixte MP2, ports de Sète et Port-la-Nouvelle, PRAE de la Région L.-R. à vocation logistique : Castelnaudary, L’Ardoise, Poussan et Rivesaltes), logistique ferroviaire (Eurorail), transport combiné rail/route (TAB), NTIC : Puissance I, Ela Innovation (identification radiofréquence longue portée, Oktalogic, Naocom, DIS-Transics.

AG de Translog le 4 mai à Perpignan
La filière transport-logistique, réunie au sein de l’association Translog (président : Jean-Claude Brunier) en L.-R., emploie environ 15 000 salariés à travers 1 000 entreprises. Translog, soutenu par la Région L.-R. (960 K€ investis entre 2007 et 2010), tiendra son assemblée générale le 4 mai à Perpignan, à l’occasion du Medfel (4-6 mai). Un deuxième contrat de filière devrait être conclu avec la Région L.-R. Les adhérents de Translog définissent les axes stratégiques ce mardi 6 avril.

04/04/2010

Midi Libre SETE - En hausse LA NÉBULEUSE PORTUAIRE

Édition du dimanche 4 avril 2010


En hausse LA NÉBULEUSE PORTUAIRE

Lorsqu'un événement inattendu a lieu sur le port, la recherche d'informations peut débuter par le service du développement qui vous renverra vers la direction des opérations, laquelle vous indiquera la direction générale qui se retournera vers la capitainerie avant que cette dernière ne vous renvoie au service du développement où une messagerie vous répondra.


En baisse LA COMMUNICATION PORTUAIRE

Que se passe-t-il sur le port en général ? Pour ceux qui habitent en surplomb, plein de choses (construction de la cimenterie, du nouveau silo...). Mais quand on pose la question à ceux qui dirigent le port, la réponse est fort intéressante : « On a mis un logo Port Sud de France sur le portail d'entrée. » Ça, c'est de l'info...


En attente LES STATISTIQUES PORTUAIRES

Réalisées tous les mois, elles sont un indicateur du trafic. Mais - est-ce parce que le tonnage global en 2009 correspond à celui de 1948 ? -, toujours est-il que la Région semble moins prompte à livrer des informations en temps réel qu'à annoncer la venue de multiples opérateurs. Pour preuve, aucun chiffre n'a été divulgué pour février et encore moins pour mars.

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28/03/2010

Midi Libre SETE - Initiatives: Sète tisse un lien d'affaires avec Hong Kong

Édition du jeudi 18 mars 2010

Une journée spéciale le 25 mars à la CCI pour « saisir les opportunités » vers le marché asiatique

Sète tisse un lien d'affaires avec Hong Kong

V. A.

C'est une initiative conjointe de Laurence Magne, adjointe au maire chargée des questions économiques, de la chambre de commerce et d'industrie, et des élèves du BTS commerce international du lycée Jules-Guesde de Montpellier.

Le 25 mars, Marc Allard, directeur de la branche française de HKTDC (Hong Kong trade développement council) se pose pour quelques heures à Sète.

Son but : tisser un lien entre les PME de la région et le marché asiatique.

Le HKTDC est un "accélérateur d'affaires". En clair, l'organisme met en relations les entreprises désireuses de développer leurs affaires avec Honk Kong et la Chine à l'import et à l'export.

Un millier d'entreprises des départements de l'Hérault et de l'Aude ont été contactées. Soixante-et-une d'entre elles ont d'ores et déjà confirmé leur participation à cette journée. Elles bénéficieront d'informations sur l'environnement juridique, légal et fiscal du marché chinois et pourront profiter de l'expérience de deux chefs d'entreprises du bassin de Thau.

Le Sétois Philippe Nivard (Nivard international, négoce) et l'Agathois Jean-Louis Cousin (actuellement directeur de la capitainerie du Cap d'Agde et ex-directeur de centrales d'achats) témoigneront de leur parcours et se plieront au jeu des questions réponses.

Dans la foulée de cette journée, et dans le même esprit, le HKTDC se mettra à la disposition des vignerons héraultais le 28 avril prochain à Béziers.

Midi Libre SETE - Business « Avec Hong Kong, de belles opportunités »

Édition du dimanche 28 mars 2010

« Avec Hong Kong, de belles opportunités »

DR

Marc Allard est directeur du Hong Kong trade development council. Il a rencontré jeudi à Sète les chefs d'entreprises de la région

Quel était le but de cette journée ?
Le HKTDC est une organisation de promotion du commerce extérieur. Nous voulions présenter ce jeudi à Sète ce que Hong Kong et plus globalement le marché chinois peuvent apporter aux entreprises de la Région. C'était une journée de conseils et d'aide à l'export comme à l'import.

Quel bilan en tirez-vous ?
Environ 80 personnes étaient présentes. C'est un beau succès qui démontre un véritable intérêt pour ces débouchés asiatiques. Mais on a pu également constater le manque d'informations dont disposent les entreprises locales. Les questions ont été nombreuses, suivies souvent par des entretiens individuels que nous avons organisés dans l'après-midi.

Quels sont selon vous les atouts économiques de la Région et du bassin de Thau ?
Au cours de la journée, nous nous sommes rendus compte que les demandes étaient essentiellement orientées à l'export sur des produits traditionnels. Le vin notamment. Mais des secteurs plus pointus avec des entreprises travaillant dans les nouvelles technologies ou le développement durable se sont mis en évidence.

Pour les viticulteurs locaux, que peut représenter le marché chinois ?
Il y a de belles opportunités. Hong Kong vient de porter les droits de douanes sur le vin à zéro. Cela accompagne un boom de la consommation constaté ces dernières années : une augmentation de 80 % en 2008, de 41 % en 2009. Hong Kong est plus concerné par les vins haut de gamme et le marché chinois par des vins moins élaborés. Il faut aussi savoir que les vins importés à Hong Kong sont dans une large proportion réexpédiés partout dans le monde par les wine trader.

A ce sujet, nous montons une opération avec des négociateurs de Hong Kong à Béziers le 28 avril pour leur faire découvrir les vins du Languedoc-Roussillon.

Recueilli par F.D.

26/03/2010

Midi Libre Thau agglo - Un budget contesté mais adopté à l'unanimité

Édition du vendredi 26 mars 2010

Un budget contesté mais adopté à l'unanimité

DR


Le budget primitif 2010 s'élève à 139,7 M€, un record pour l'établissement public de coopération intercommunale 108,13 M€ sont dévolus au budget principal, le reste couvrant les budgets annexes (transports, zones d'activités économiques, déchets des professionnels, assainissement...)

Qualifié d'offensif par le président, Pierre Bouldoire, ce budget a été âprement discuté par les conseillers sétois qui le considèrent plutôt timide Ce BP s'inscrit à la fois dans la lignée du précédent, à savoir assurer le bon fonctionnement des compétences de la communauté d'agglomération du bassin de Thau, et dans la perspective du projet de territoire qui devrait être bientôt dévoilé

Ainsi, le plus gros budget voté depuis la création de la communauté d'agglomération n'est pas un budget de transition (*). Là-dessus, tout le monde est désormais d'accord. Sauf que, pour le Sétois Antoine De Rinaldo, cela reste « un budget timide d'attente » alors que, selon Pierre Bouldoire, qui préside l'assemblée, il est « offensif et organisé ».

Match nul, balle au centre ? Pas tout à fait car le premier adjoint de François Commeinhes, déçu notamment par le manque d'« investissements », a eu le temps d'adresser un « carton jaune » à ceux qui ont ficelé ce budget : « Je resterai très attentif à ce qui sera proposé dans les mois à venir. Et la prochaine fois, ce sera un carton rouge ».

On l'aura compris - et est-ce une surprise ? - les conseillers sétois avaient décidé, mercredi soir à la salle polyvalente de Balaruc-le-Vieux, de jouer les trouble-votes et de mettre à mal l'harmonie communautaire, si chère à Pierre Bouldoire.

Dès lors, même si les budgets (voir infographies) ont été adoptés à l'unanimité, les débats qui ont précédé chaque délibération ont été particulièrement animés.

Pêle-mêle, la réserve de 4,2 M€ constituée pour investir dès que le projet d'agglomération sera finalisé, les sommes - 1,5 M€ - allouées pour des études, les crédits accordés pour le logement social et pour le développement économique ont fait l'objet d'âpres discussion car ces « choix », assumés par Pierre Bouldoire, étaient... discutables, au yeux des Sétois.

Les mots ont parfois même dépassé les pensées avant que, de guerre lasse, le soufflet ne retombe... Et remonte un court instant, à la trentième et dernière délibération, à l'heure de voter l'extension du bureau communautaire (lire ci-dessous). On retiendra au final que, pour la deuxième année consécutive, ce budget aura été adopté à l'unanimité, malgré les clivages politiques et une volonté affichée par François Commeinhes et ses pairs de se replacer, au sein de l'Agglo, en position dominante.

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

(*) Lors du débat d'orientation budgétaire, le 10 mars à Mireval, c'est ainsi que l'avait qualifié Pierre Bouldoire.

« Les réserves vont servir à alimenter le projet d'agglo »

Avec Pierre Bouldoire, président de Thau agglo

ENTRETIEN

Comment caractérisez-vous ce budget primitif 2010 ?
Lors du débat d'orientation budgétaire, on a parlé budget de transition. Mais on ne l'a pas construit comme ça. Nous sommes dans une période de transition, au niveau de la réorganisation des collectivités territoriales, et ça se décline sur tout. Or, devant ces incertitudes, on est arrivé à trouver une route ferme.

Ce budget est offensif. On prépare un combat, contre ce qui nous assaille, le manque de logements... Le problème est tel qu'il faut mettre en place une organisation très efficace. Il faut que nous soyons redoutables. L'an dernier, on a étoffé les services, on a acquis de la compétence. Cette année, les masses d'argent mises à la disposition des services sont beaucoup mieux définies. Et puis il y a les réserves qui vont servir à alimenter le projet d'agglomération dont je discuterai avec la population à partir du mois d'avril.

Donc, vous préparez le projet d'agglo tout en asseyant les compétences de l'institution ?
Tout ce qui est en cours est maintenu. Par exemple, le développement de nos lignes de transport, c'est cadré, c'est fait et on alimente ce projet financièrement comme les autres et comme on le devait.

Vous attendiez-vous aux réactions des conseillers sétois ?
Oui, mais ce que j'ai trouvé intéressant, c'est qu'ils ont soulevé des questions qui ont obtenu des réponses suffisamment précises pour qu'ils votent ce budget. J'en suis ravi. Il est voté à l'unanimité et c'est une unanimité qui me plaît car elle vient après les débats. Elle n'est pas acquise au départ. Beaucoup de gens s'attendaient à plus d'imprécisions. On a levé le doute avec les sommes affectées et les réserves pour le projet d'agglo. Ce budget montre aussi que les ressources financières de l'Agglo sont intéressantes.

Après, François Commeinhes dit qu'il sera vigilant. C'est son devoir. Mais, moi le premier, je reste vigilant. Je suis le vigilant des vigilants.

25/03/2010

MIDI LIBRE FRONTIGNAN « L'étude trahit une priorité donnée aux intérêts de l'industriel »

FRONTIGNAN : Un plan de prévention des risques technologiques est en cours d'élaboration

Édition du jeudi 25 mars 2010

« L'étude trahit une priorité donnée aux intérêts de l'industriel »

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Trois délibérations ont été prises lors du dernier conseil municipal concernant les risques induits par la présence du dépôt d'hydrocarbures de GDH et les moyens d'intervention dont dispose la Ville.

Et cela dans le cadre de l'élaboration, par les services de l'État, du Plan de prévention des risques technologiques (PPRT) (lire ci-contre).

Ainsi, les élus ont émis un avis réservé sur un projet d'arrêté préfectoral prescrivant des mesures complémentaires de maîtrise du risque à GDH. Malgré « de réelles avancées », notamment la construction d'un mur, au sud, séparant les installations de la voie ferrée, « de telles préoccupations demeurent désespérément absentes pour la sécurité des populations au nord », a déclaré le maire.

Or, les dernières analyses de l'exploitant et l'État, et le précédent d'AZF à Toulouse, montrent qu'il existe, sur le site, un risque « d'explosion d'un nuage gazeux non confiné... un danger de cinétique rapide beaucoup plus dangereux par son caractère imprévisible et instantané » que celui dit du "Boil over" qui a pourtant « grevé de contraintes le développement urbain de Frontignan pendant dix ans » mais qui était un risque lent permettant à la population d'évacuer.

« L'insuffisance manifeste de l'étude (NDLR : qui n'évalue pas, non plus, les dommages matériels sur le patrimoine privé) trahit une priorité donnée aux intérêts de l'entreprise au détriment de la sécurité de la population. » Or, a déclaré Pierre Bouldoire, devant l'assemblée, « il y a une fâcheuse tendance à confondre l'économie du site et l'économie de l'entreprise. GDH, c'est British Petroleum, il y a de gros budgets. »

Pour le premier magistrat, la protection de la population passe par une réduction des risques à la source : diminution de la taille des cuves afin de « minimiser l'onde de choc » éventuelle, présence permanente de personnel qualifié à la lutte contre l'incendie.

La Ville estime inconcevable que cette gestion des risques ne soit pas empreinte d'échanges et de concertation et se trouve dans les seules mains de l'État. C'est pourquoi (deuxième délibération), il est demandé au Clic (comité local d'information et de concertation) de faire appel à une expertise extérieure « car on ne peut pas se fier au seul document fourni par l'industriel », a martelé le maire ajoutant « qu'en cas de refus, la Ville irait en justice ».

Ce Clic, justement, a été créé par arrêté préfectoral en juin 2005, sur les communes de Sète et Frontignan en raison de la présence de GDH. Cet organisme d'échange et d'information est composé de trente membres répartis en cinq collèges : administration, collectivités territoriales, exploitants, riverains, salariés.

Or le préfet (courrier du 18 novembre 2009) prévoit d'en modifier la composition en y incluant les sociétés Flexsys, Saipol, les Silos de la Méditerranée et Sogema. « Cela entraîne une sous-représentation des collectivités territoriales, au détriment de la population. Pourquoi ? Parce qu'il existe une solidarité entre industriels » Alors même que seul le dépôt d'hydrocarbures est classé Seveso (lire ci-contre), « ces entreprises n'ont rien à y faire », a estimé le maire alors même que des associations de riverains et de protection de l'environnement ont été refusées. Seule, l'association de sauvegarde de l'Étang des mouettes a été agréée. Quant au maire, il a été désigné par le conseil pour représenter la Ville.

Isabelle JUPIN ijupin@midilibre.com

Le maire estime qu'il y a « trop de contraintes »

Interrogé, lundi, sur les tenants et les aboutissants de ces trois délibérations au conseil municipal, le maire indique que l'on se situe dans « un processus d'études préalables » à la prescription du PPRT qui va durer plusieurs années.

« Nous avons refusé une première étude de risque. Cette deuxième étude complémentaire demandée à l'industriel est insuffisante et on ne la valide pas non plus. Nous voulons que le périmètre de sécurité soit confiné sur le site de GDH et ne déborde pas sur la ville. GDH est d'accord pour construire un ouvrage afin de protéger la voie ferrée mais pas pour faire la même chose au nord », indique Pierre Bouldoire.

Or, selon les dernières connaissances scientifiques et les catastrophes d'AZF, à Toulouse, et Buncefield, en Angleterre, le risque (même s'il est minime) est « un danger de cinétique rapide et dangereux par son caractère imprévisible et instantané».

Du coup, le périmètre de sécurité coupe la voie ferrée, le canal et atteint quelques habitations dont quelques-unes devront être expropriées.

Deuxième chose : « Certaines habitations, dans les quartiers des Près Saint-Martin, de l'Entrée et de la Peyrade seraient impactéees par des travaux de mises en sécurité qui seront à la charge des habitants. Sinon, ils ne seront plus assurés. On ne peut pas être d'accord avec ça : un groupe industriel prend des bénéfices et renvoie les risques sur la population. Si l'État juge que ces mesures complémentaires sont exorbitantes, que BP prenne ses responsabilités et envisage de déménager une partie de ses stocks. Après tout, le site de Frontignan contient 170 jours de sécurité stratégique de la France, ce qui est énorme par rapport aux autres dépôts en France et cause trop de contraintes à la Ville. »

La partie s'annonce difficile. Prochaine étape : la présentation officielle de cette étude de danger au Clic, préalable à l'ouverture de l'enquête publique, sans doute à la fin de l'année.

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Midi Libre SETE - Europe Biodiversité : Sète s'invite à Bruxelles

Édition du jeudi 25 mars 2010

Biodiversité : Sète s'invite à Bruxelles

DR

Le Comité des régions a décidé de faire de la préservation de la biodiversité une de ses priorités. Et François Commeinhes, tout nouveau membre de ce comité qui siège à Bruxelles dans l'ombre de l'Union européenne, s'est engagé dans ce sens à travers une contribution qu'il présentera prochainement.

Le maire de Sète s'appuie notamment sur un exemple sétois - l'usine d'engrais installée route de Balaruc - pour développer son argumentaire sur "l'éco-développement" au niveau du Bassin méditerranéen.

« L'outil de production importe par voie maritime de l'acide phosphorique des rives sud de la Méditerranée, ce qui présente des risques environnementaux significatifs. La fabrication du produit fini pose des problèmes de pollution au sein de la ville de Sète.» A partir de ce constat, François Commeinhes propose « une redistribution ».

« Un cadre de partenariat entre des opérateurs publics et privés, soutenus par l'UE (dans le cadre d'appels à projets et dans le respect de règles de concurrence) pourrait déboucher, après analyses coûts/avantages (coûts directs et externalités économiques) à un schéma d'organisation plus intégré (prise en compte des trois dimensions économiques, sociales et environnementales) », écrit notamment l'élu.

«Une autre approche pourrait être : dans un cadre initié par l'UE, on organise le transfert d'une partie du savoir-faire dans le pays producteur de matière première. On organise le transport d'un produit semi fini (neutre sur le plan des risques en transport maritime) avec un opérateur du transport maritime. Ce transporteur fait un effort financier sur le plan des coûts de transport et peut retrouver un équilibre financier par la vente de services de production d'eau potable ou d'assainissement dans la région de production, vente rendue possible par la richesse produite au niveau local (valeur ajoutée apportée par la fabrication de l'engrais) ; richesse locale pouvant être complétée par une aide au développement (coopération) apportée par l'UE. »

Pour François Commeinhes, cet exemple sétois illustre un principe d'intégration des politiques : « La coopération entre les rives de la Méditerranée permet la protection de l'espace maritime, le développement économique et la maîtrise des flux migratoires. » Cette contribution sera défendue par le maire de Sète en commission, Bruxelles, lors d'une prochaine session.

09:37 Publié dans Chimie industrielle | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

23/03/2010

MIDI LIBRE SETE – VIE POLITICHIENNE et MICROCOSMIQUE SETOISE

Édition du mardi 23 mars 2010

Commeinhes fustige « les incohérences »

V.A.

Thau agglo : Commeinhes fustige « les incohérences »

Demain, à Balaruc- le-Vieux, les conseillers vont voter le budget primitif 2010 de Thau agglo. Un budget qui ne satisfait guère le maire de Sète

Les urnes ont parlé, la trêve est finie. Et pour François Commeinhes, maire de Sète et vice-président de Thau agglo, il est temps de « se mettre au travail ». Mais pas forcément dans le sens du débat d'orientation budgétaire qui a animé le dernier conseil d'agglo, le 10 mars dernier à Mireval. « Les moyens ne sont pas mis là où il le faut », poursuit-il, avant d'énumérer, une compétence après l'autre, les « incohérences constatées », notamment dans des domaines « où la Région a son rôle à jouer » : « Il faut un "modus viendi" (*) entre Région et Agglo pour œuvrer dans le même sens afin de favoriser le développement économique. » Nous y voilà...

  • Développement économique.-« Au parc Aquatechnique, d'intérêt communautaire, le transfert s'est arrêté. Incompréhensible pour les entreprises...
    La Zac de Montgolfier est bloquée depuis de nombreuses années.
    Et puis, il y a la zone de la RD 600, propriété du département transférée à la ville de Frontignan et qui devrait développer de l'activité portuaire... »
  • Logement social.-« On parle de priorité au logement social mais le plan local d'habitat, approuvé fin 2008, n'est toujours pas validé en 2010. Sur 5 ans, l'agglo devait acquérir 2 M€ de réserves foncières par an pour aider des opérations ou des surcharges financières.
    Entre 2008 et 2013, le PLH prévoyait la création de 3500 logements sociaux, 500 par an. Il y en a entre 150 et 200 à Sète, mais ailleurs ? »
  • Les transports.-« On ouvre des lignes mais qui ne répondent pas obligatoirement aux véritables besoins. Les gens de Mireval et Vic vont plus vers Montpellier que vers Sète. Il faut être cohérent entre le développement économique du Bassin et les transports. »

François Commeinhes n'est donc pas convaincu par ce budget de transition - « le deuxième de suite » - lié à la suppression de la taxe professionnelle : « Avec les compensations, les ressources seront les mêmes. »Alors il prévient : « A un certain moment, la Ville de Sète se retirera. »

Yohan DOUCET

(*) Manière de vivre.

NOTE : Le BUDGET a néanmoins été voté à l'unanimité - Lire :
http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/archive/...

Édition du dimanche 28 mars 2010

MIDI LIBRE SETE –« Si les terrains de la Foir'fouille peuvent sauver le port, je les donne, d'autant plus qu'ils ne sont pas à moi. »...


De Pierre Bouldoire, président de Thau Agglo et maire de Frontignan, en réponse à François Commeinhes, qui l'a interpellé mercredi soir à Balaruc-le-Vieux sur le manque de projets sur ce terrain, propriété du Département, projets qui, pour le maire de Sète...

 

Tribunal - Affaire Vidal : la Ville condamnée à tout payer

En 2003, le maire avait déposé plainte contre son prédécesseur et Régis Vidal, attaché territorial. Il soupçonnait un emploi fictif

Sept années auront été nécessaires pour lever une accusation qui, à l'époque, avait secoué le landernau politique.

Le 7 février 2003, moins de deux ans après son élection, le maire de Sète, François Commeinhes, dépose plainte avec constitution de partie civile contre François Liberti et Régis Vidal. Il reproche à son prédécesseur d'avoir recruté (en 1998) et rémunéré Régis Vidal pour un emploi fictif, et, à l'attaché territorial, d'avoir commis un recel. Une lourde accusation, qui plus est au pénal, rare de la part d'un maire.

  • Le 14 mars 2005, le juge d'instruction de Montpellier rend une ordonnance de non-lieu.
  • La mairie fait appel mais l'ordonnance est confirmée par la Cour d'appel de Montpellier, le 13 octobre de la même année.
  • La mairie se pourvoit en cassation mais, là encore, par arrêt du 17 mai 2006, la Cour de cassation déclare ce pourvoi irrecevable.
  • En octobre 2006, Régis Vidal "contre-attaque" et assigne la Ville de Sète. Le jugement lui est favorable, mais la mairie fait appel en janvier 2009.
  • Et finalement, par un arrêt en date du 16 février 2010, la Cour d'appel de Montpellier a débouté la Ville et l'a condamné à payer, en application de l'article 700 du code de procédure civile (frais non compris dans les frais de justice), 3 000 € à Régis Vidal et les dépens (frais de justice) que la défense a estimés aux alentours de « 40 000 € ».

Outre le fait que la plainte de la mairie a été considérée comme « téméraire » par le tribunal, ces sept années de procédure auront finalement coûté cher à la collectivité pour « porter atteinte à la dignité » de l'ancien maire, François Liberti, et de Régis Vidal.

Des questions demeurent, auxquelles le tribunal n'a pas répondu mais qui ont incontestablement pesé dans les jugements : pourquoi porter plainte en 2003 alors que M. Vidal a été embauché en 1998 ? Pourquoi au pénal ? Pourquoi être allé si loin dans la procédure ?

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

Les caciques ont mal au Front


Les caciques ont mal au Front Autour de l'étang de Thau comme ailleurs, la surprise n'est pas venue du score de la liste Georges Frêche mais bel et bien de celui du Front National de France Jamet.

Pour preuve, à l'issue du second tour, le FN arrive en deuxième position dans les cantons de Mèze, Frontignan et Sète II. Seul le premier canton sétois place Raymond Couderc au même rang qu'à l'échelon régional. Y verrait-on un effet Laurence Magne ? Un petit alors car, finalement, la présence sur les différentes listes d'hommes et femmes politiques du Bassin de Thau n'a que peu influencé les électeurs dans le fief de ces candidats.

  • A Frontignan, par exemple, où la liste du Parti socialiste (Mandroux - Bouldoire) n'est arrivée qu'en 4e position à l'issue du premier tour, derrière le FN de France Jamet, qui décroche un très flatteur 22 % au deuxième tour dans la cité muscatière.
  • Pas d'effet Turrel, non plus, à Loupian puisqu'à l'issue du premier tour, la liste Mandroux soutenue par le maire de la commune était arrivée en 5e position (!).
  • A Mèze, au "pays" d'Yves Piétrasanta, Frêche est roi mais le FN inflige une sévère déconvenue à l'UMP au second tour.
  • A Sète, le deuxième canton, celui de l'ancien maire communiste François Liberti, permet au FN d'obtenir un de ses plus beaux scores.

Par ailleurs, notons que sur les quelque 90 000 personnes inscrites sur les listes électorales des cantons du Bassin (Mèze, Frontignan, Sète I et II), 47 500 ont voté au premier tour, 46 600 au second et qu'à chaque fois, 6 % des votants ont mis dans l'urne un bulletin blanc ou nul.

Enfin, on soulignera que dans la ville de Frontignan, 21 % des votants n'ont pas choisi de candidat au premier tour. Constituant ainsi la deuxième force politique derrière Frêche.

Yohan DOUCET

13:03 Publié dans Agglo, Bilans, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : camp contre camp | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/03/2010

Objectif LR - Le promoteur Proméo multiplie les projets à Sète

22-03-2010 - Hérault

L’activité du groupe, spécialiste de l’immobilier et des loisirs, représentera 800 lots sur la période février/juin 2010.

Le groupe basé à Sète (122 M€ de CA en 2009) poursuit un important programme d’ouvertures sur tout le territoire.

Outre l’inauguration d’une résidence touristique à Colombiers près de Béziers à la fin mars, l’ensemble des projets lancés entre les mois de février et juin représentent un volume de 800 lots sur cette seule période (la croissance annuelle du groupe s’appuie sur des réservations de 1 000 à 1 500 lots en moyenne).

Au mois de juin, Proméo inaugurera également son nouveau siège social sur les quais du port de Sète. Le bâtiment, d’une surface de 2 500 m2, abritera les fonctions immobilière et vente du groupe, sa centrale d’appel, ainsi qu’un espace dédié à l’exposition permanente d’artistes locaux.

À titre personnel, le P-dg de Proméo, Gilbert Ganivenq, ouvrira à Sète à la même période l’Hôtel de Paris, un établissement trois étoiles de 36 chambres et suites, avec restaurant et espace bien-être.

Gilbert Ganivenq a été l'invité de l'émission "Décideurs" diffusée sur 7LTV et animée par Jean-Claude Gallo, le directeur de la publication du magazine Objectif Langudoc-Roussillon.

Pour revoir l'émission rendez-vous sur 7LTV le mardi 23 mars à 12h30, le jeudi 26 mars à 7h30 ou le mardi 6 avril à 12H30.

Photo Gilbert Ganivenq

Crédit photo : Édouard Hannoteaux

16/03/2010

Nouveau terminal frigorifique sur le port de Sète

Objectif LR - Un nouveau terminal frigorifique sur le port de Sète

5-03-2010
Hérault

L’opérateur portuaire italien GF Group a confié la réalisation de l’entrepôt à un expert en immobilier, le Groupe Salini. À la clef : 200 emplois

http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualites/E-learning-partenariat-logique-entre-Solunea-et-Saba_655.html

Le nouveau terminal frigorifique est destiné à recevoir de la marchandise de navires et à en assurer la manutention ainsi que le transit, à l’horizon 2011.

Les perspectives sont importantes à en croire son président, Antonio Orsero :
« À Sète, nous espérons rapidement monter à 400 000 tonnes de fruits et à 200 000 conteneurs, voire 300 000. »

Le projet pourrait créer près de 200 emplois d’ici à 5 ans.

Le Groupe Salini, qui s’est imposé sur le marché du bâtiment clé en main dans l’immobilier d’entreprises, a remporté l’appel d’offres pour ce bâtiment de 20 200m2 sur le port de Sète.

En Languedoc-Roussillon, la société (100 salariés et 40 M€ de CA en 2009) a déjà réalisé l’entrepôt frigorifique du Lidl de Béziers.

Crédit-photo : Groupe Salini

Midi libre SETE :  Le groupe Salini construira le terminal frigorifique

Édition du mardi 16 mars 2010

RAPPEL : La société spécialisée dans l'immobilier d'entreprise a remporté l'appel d'offres de GF Group pour bâtir un entrepôt de 20 200 m 2

Le groupe Salini (une centaine de salariés, 40 M€ de CA en 2009) vient de remporter l'appel d'offres pour la construction du terminal frigorifique de GF Group sur le port de Sète.

  • Cet entrepôt de 20 200 m 2 , qui devrait être érigé en 2011, permettra de recevoir de la marchandise en palettes et en conteneurs et d'assurer la manutention et le transit, à l'import et à l'export.
  • Le groupe fondé en 1965, et dirigé par les frères Philippe et Stéphane Salini, possède une entité, DMS, reconnue dans la conception et la réalisation de sites logistiques dédiés au stockage.
  • A noter que dans ce projet figure un volet environnemental, l'installation d'une centrale photovoltaïque sur le bâtiment qui permettrait environ 2 200 MWH par an, l'équivalent de la consommation annuelle d'une ville de 2 000 habitants.

Côté GF Group, une société, Reefer Terminal Sète (RTS), a été créée pour assurer l'exploitation du nouveau site. Antonio Orsero, le président de GF Group, a rappelé récemment à une agence de presse qu'il espérait « rapidement monter à 400 000 tonnes de fruits et à 200, voire 300 000 conteneurs » et générer « à cinq ans, environ 200 emplois ».

Pour la petite histoire, Salini a déjà réalisé un entrepôt frigorifique dans l'Hérault, à Béziers.
Il s'agit d'une plateforme de 36 000 m 2 destinée à une activité de logistique et de stockage de produits alimentaires et non alimentaires pour Lidl. Et là aussi, avec une centrale photovoltaïque sur le bâtiment.

15/03/2010

Objectuf LR - Projets collaboratifs en R&D : huit dossiers régionaux labellisés

15-03-2010
Région

30 M€ seront versés aux PME, au plan national, via le Fonds unique interministériel. De petites sociétés de la région vont ainsi accéder à la recherche.

http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualites/Projets-collaboratifs-en-R-D-huit-dossiers-regionaux-labellises_649.html

Sur 226 dossiers, le 9e appel à projets du Fonds unique interministériel (FUI) a retenu, mardi 9 mars, huit projets collaboratifs de R&D où des entreprises et des laboratoires régionaux sont impliqués.

Le Languedoc-Roussillon sera même chef de file pour 5 d’en eux, les autres seront chapeautés par d’autres régions.  Parmi eux, on compte :

  • SALINALGUE (labellisé par le pôle Trimatec, dans le Gard),
  • DOSELESS2 (co-labelisé par Trimatec),
  • DEINOBIOTICS et CELL2LEAD (Eurobiomed, à Montpellier),
  • et RIDER (Derbi, à Perpignan).

Par ailleurs, plusieurs PME de la région participent aux projets PHARMASEA (Mer Bretagne), MISHY (Axelera), et PE3F2 (pôle européen d’innovation Fruits & légumes).

30 M€ sur les 91 M€ versés par l’État au plan national iront directement aux PME.

Après le transfert de gestion des fonds FUI, Oséo est chargée d’attribuer les aides aux divers partenaires en Languedoc-Roussillon, au travers d’un dispositif mis en place en 2005 avec la Région, par lequel 6 M€ sont versés chaque année.

20:59 Publié dans Financements, Recherche, Région | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Objectif LR - E-learning : partenariat logique entre Solunea et Saba

15-03-2010

- Gard

La start-up nîmoise Solunea, spécialisée dans le e-learning, s’associe à l’Américaine Saba qui édite des solutions pour la gestion des ressources humaines.

http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualites/E-learning-partenariat-logique-entre-Solunea-et-Saba_655.html

Depuis sa création en 2006, à Nîmes, par Yann Lescurat, Solunea exerce deux activités, dont celle de prestataire de service pour proposer des contenus de formation à façon. Ainsi, la société nîmoise a développé, à la demande d'un groupe de grandes banques, une formation de lutte anti-blanchiment à destination de leurs collaborateurs.

Mais Solunea est également un éditeur de logiciels destinés à fabriquer des contenus de formation. Yann Lescurant explique l’intérêt d’un tel partenariat :
« En nous associant à Saba, qui compte un millier de collaborateurs, alors que nous ne sommes que 10 à Nîmes, nous allons pouvoir offrir un service plus large à nos clients puisque nous allons distribuer les produits de cet éditeur américain sur le territoire national. Ce qui nous permet d'appréhender l'ensemble de la chaîne de valeur du e-learning ».

Solunea table sur un doublement de son chiffre d'affaires d'ici à 2011, soit plus de 1,5 M€.

Objectif LR - Créalia propulse cinq nouvelles sociétés

5-03-2010
Région

Le fonds d’amorçage des PME innovantes accorde son financement à cinq projets prometteurs, dans le domaine de l’informatique, de la santé et de l’écologie.

http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualites/Crealia-propulse-cinq-nouvelles-societes-_653.html

Sur décision de son comité d’agrément, Créalia a jeté son dévolu sur

  • Flowxy (solution technique pour la compression de données),
  • Klakos (outils nouveaux pour le développement des jeux vidéo),
  • Neiio (solution de qualification d’audience),
  • Amylgen (techniques pour la sélection rapide de candidats médicaments),
  • et Gosis (service de data center vert).

Cette nouvelle salve intervient dans le prolongement d’une année 2009 où Créalia a accompagné vingt entreprises pour un total de 651 000 €.

13/03/2010

SETE - Port« Nous, on veut laisser quelque chose aux jeunes »

Midi Libre SETE - Édition du samedi 13 mars 2010

« Nous, on veut laisser quelque chose aux jeunes »

DR

VOS PAPIERS :

Nom : Sevilla Prénom : Didier
Age : 52 ans
Profession : grutier
Signe particulier : entré à la CCI en 1977, le délégué syndical CGT de Port Sud de France travaille sur le port depuis 1981

Nom : Coignat Prénom : Roger
Age : 52 ans Profession : technicien administratif
Signe particulier : ce délégué syndical FO de Port Sud de France a commencé comme magasinier sur le port en 1977

Nom : Mattia Prénom : Marc
Age : 54 ans
Profession : grutier
Signe particulier : délégué du personnel CGT de Port Sud de France, il a débuté en criée en 1975 avant de rejoindre les grutiers du port de commerce

A quand remontent vos premiers souvenirs du port de commerce ?
Marc Mattia :

A 1979. Nous étions alors 41 grutiers, contre 24 aujourd'hui. Il y avait beaucoup de conteneurs de marchandises diverses, des hangars, les grues étaient alors quai Riquet... Et près de 500 dockers.
Didier Sevilla :
Je me souviens surtout de Cayenne pour l'importance du vrac : le soufre, la bauxite et les vins, la cuverie tournait à plein régime. Et les bestiaux, bien sûr.
Roger Coignat :
En 1977, le trafic était de 5 millions de tonnes et 300 personnes travaillaient pour la CCI entre concessions pêche, commerce, formation et soutien au commerçants. J'étais basé à Cayenne, où se trouvaient les ateliers. On travaillait là ainsi qu'au Mas Coulet, au quai d'Orient, sur le quai A et à l'ancien silo à phosphates qui se situait au niveau de la gare Orsetti.

Quels furent, selon vous, les premiers signes du déclin ?
Marc Mattia
:
Quand on a perdu Merzario, en 1980. Cette compagnie italienne faisait beaucoup de conteneurs. Mais nous avions aussi beaucoup de ro-ro (roll on, roll off) car en ce temps-là, il n'y avait pas de portique.
Didier Sevilla :
Ce fut le désengagement de l'Etat par rapport aux investissements, qui a coïncidé avec la perte des trafics. En 1984, on a fini par obtenir un portique à conteneurs... Mais Barcelone en avait déjà dix ! Aujourd'hui, nous avons un port géré par une Région qui a la volonté et les moyens. Mais tout est à reconstruire.
Roger Coignat :
Le port est resté florissant jusqu'au début des années 1980. Quand je suis rentré, tout allait bien. Mais quand la Mobil a fermé, en 1983, nous avons perdu un milliard de centimes de francs de retombées issues de la raffinerie. Et tout ce qui tournait autour des deux postes pétroliers et du sea line. Puis le tonnage des bateaux s'est fortement accru et en face, nous n'avions pas le matériel pour répondre présent.

Comment avez-vous vécu la reprise du port par la Région ?
Didier Sevilla
:
Le 31 décembre 2007, on a été posés devant la porte de la Région sans autre forme d'explication. Au départ, on aurait préféré une co-gestion entre CCI et Région. Et pour cause : quand EPR (l'Etablissement public régional) est arrivé, ils ont dénoncé la convention collective et les accords locaux. C'est ce que nous avons renégocié durant 18 mois avec succès, et signé en janvier 2010. Maintenant, c'est la paix sociale, on est arrivé à se comprendre. Mais on n'est ni plus gentil ni plus couillon qu'ailleurs : les engagements pris par l'EPR et par son personnel sont respectés, c'est tout.
Marc Mattia :
C'est vrai, c'était l'inconnu, mais avec les budgets et les ambitions annoncés, on n'y voyait que des bénéfices.
Roger Coignat :
Au départ, je l'ai mal vécu, d'autant que je faisais partie du conseil portuaire et que, bien avant que la Région arrive, nous avions déjà frappé à toutes les portes. C'était sous Jacques Blanc. On ne comptait pas se laisser faire. On a dit à la Région : si vous mettez le bordel à Sète, on le mettra à Montpellier. Puis on a réglé nos problèmes internes à la CCI et la loi de décentralisation est arrivée. Mais à la base, la Région ne voulait pas reprendre le port... Enfin, ce fut quand même une déchirure, on a tous frôlé le chômage. Fin 2007, 67 salariés étaient transférés de la CCI vers l'EPR...

Un peu plus de deux ans se sont écoulés depuis. Le port vous semble-t-il revigoré ?
Roger Coignat :
Le trafic portuaire dépend de beaucoup de choses. Entre un projet et sa mise en oeuvre, il faut beaucoup de temps. Sur un port, tout est plus long, d'autant que nous avons un impératif de renouvellement du matériel. Regardez : GF Group, ça fait deux ans qu'on en parle, mais ça ne se fera pas avant 2011. Il y a l'obligation d'appel d'offres international et, pour monter un portique, c'est 14 mois de travail. Nous retenons en tout cas la volonté qu'il y a de redresser le port.
Marc Mattia :
A mon avis, il faut encore attendre pour juger des résultats... Mais depuis trois ans, les armateurs reviennent vers le port de Sète, et la paix sociale y est pour beaucoup. Avant, on ne parlait que licenciements.
Didier Sevilla :
Ce qui est déplorable, c'est que chaque fois qu'une m... tombe, ca tombe sur nous, le port. On fait du trafic de bestiaux, on nous dit que les vaches, ça sent, puis que la bauxite, c'est rouge, que le charbon, c'est noir...

Justement, comment avez-vous perçu la manifestation de samedi contre Agrexco ?
Didier Sevilla :
Franchement, 1 200 personnes pour une manif' nationale... Il y avait plus de monde aux puces de Marseillan. Et il faut être clair, GF Group est un armateur qui compte seulement Agrexco parmi ses clients. Agrexco lui fournit certes 40 % de son fret, mais cela ne signifie pas que 40 % du fret vient des territoires occupés (lire aussi ci-dessous). Alors nous, on respecte la cause palestinienne, mais ces opposants-là ne nous ont même pas appelés pour prendre des informations sur GF Group. Je languis que les élections régionales soient passées, et que le meilleur gagne. Car après, tous seront là pour couper le ruban, même les opposants d'aujourd"'hui. Et GF Groupe, ce n'est pas Agrexco.
Roger Coignat :
Nous n'entrons pas dans des considérations politiques. Nous voulons voir le port se développer. Si on dépasse les 4 millions de tonnes de trafic, ça va créer de l'emploi. Il est certain que l'arrivée de GF Group va générer l'arrivée de nouveaux clients, d'autant que la paix sociale règne sur le port. Quant à la manifestation, je ne comprends pas pourquoi ils sont venus là avec les drapeaux d'un pays (la Palestine, Ndlr). Nous avons là une campagne anti- israélienne et nous n'avons pas à entrer dans le champ...
Marc Mattia :
Il faut penser aux retombées pour Sète, alors même que la pêche est en difficulté. Tous ces projets sur le port, c'est l'assurance d'un train de vie pour la ville. Et nous, on veut laisser quelque chose aux jeunes.

Photos Vincent ANDORRA

Recueilli par Patrice CASTA

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10/03/2010

Econostrum 10/03/2010 Les ports de Méditerranée redéfinissent leurs hinterlands

Les 10 et 11 mars 2010, le Grand port Maritime de Marseille a accueilli ses homologues de Méditerranée dans le cadre du projet européen Med. Durant deux jours, représentants portuaires, universitaires et régions de Méditerranée ont planché sur la façon de mieux appréhender leurs hinterlands et la façon de capter de nouveaux flux.

Antonio Grasso, coodinateur du projet Backgrounds et  Nicola Gambi, assistant technique. (Photo N.B.C)

Antonio Grasso, coodinateur du projet Backgrounds et Nicola Gambi, assistant technique. (Photo N.B.C)

MEDITERRANEE. Identifier et quantifier les marchandises qui gravitent autour des ports et faire en sorte qu’elles empruntent la voie maritime plutôt que les transports terrestres. Toutes les places portuaires, à quelque chose près, ont les mêmes préoccupations. C’est la raison pour laquelle, les ports de Méditerranée, fédérés sous la bannière du projet Backgrounds (l’arrière-port en anglais) qui dépend du programme européen MED, ont décidé de s’attaquer ensemble à cette problématique lancée en avril 2009 sous l’égide la région Sicile.

Les partenaires ont tenu les 10 et 11 mars 2010 à Marseille leur troisième réunion de travail.
Au total, une vingtaine de représentants parmi lesquels le port de Koper, l’autorité portuaire de Patras, le Centre de Recherche et de technologie de Grèce ou encore l’Institut portuaire d’études et de coopération Feports basé à Valence.

http://www.econostrum.info/Les-ports-de-Mediterranee-rede...

Nathalie Bureau du Colombier

Jeudi 11 Mars 2010


Tags : Alexandre Antonakas, Backgrounds, Centre de Recherche et de tech, Feports,Institut portuaire d’études et, Julio Martinez Alarcon, Koper, Patras, port de Marseille-Fos, Valence.

19/02/2010

SETE – Prochaines priorités : Eaux - Transports

Édition du vendredi 19 février 2010

Eaux pluviales et transports, les prochaines priorités ?

DR

SETE - Eaux pluviales et transports, les prochaines priorités ?


Ne pas se reposer sur ses lauriers. Et poursuivre dans le sens d'une amélioration de la qualité de l'eau, d'une gestion de l'assainissement proportionnelle à l'afflux de population sur le bassin. Le nouveau Contrat Qualité, dont on imagine qu'il couvrira la période 2010-2015, intégrera ces leitmotiv, mais pas seulement.

Si, aujourd'hui, les efforts sur l'assainissement ont permis de réduire la pollution, les eaux pluviales font toujours déborder les regards, ce qui crée évidemment une autre pollution.

Le problème, c'est que les communes ont des difficultés à aménager les sols pour un meilleur ruissellement. Par manque de moyens, de capacités à réaliser de programmes de travaux. De fait, le syndicat mixte peut clairement se substituer aux communes, en terme de compétence, pour engager un schéma directeur global.

Déjà, la CCNBT, lors de son dernier conseil, a adopté « le lancement d'une étude de simulation de transfert de compétence pour la compétence eaux pluviales ».

L'idée fait son chemin. Comme celle de transférer la compétence transport. Par exemple, de la CABT, présidée par Pierre Bouldoire, au SMBT, présidé par François Commeinhes.

Manœuvre politique ? Peut-être mais deux points sont à considérer autrement.

  • D'abord, la gestion des transports doit se faire à la même échelle que la gestion de l'eau.
    Il faut créer de nouveaux axes, de nouveaux types de circulation, des polarités.
    Et tout ça sans remettre en cause l'équilibre fragile de la lagune.
    D'où l'intérêt de croiser les études, de les associer.
  • Ensuite, si les recettes du versement transport sont de 2,4 M€ sous la compétence de la CABT, elles seront d'au moins 7 M€ avec le SMBT, le chiffre fluctuant du fait que le syndicat couvre une population supérieure à 100 000 habitants alors que la CABT est en-dessous. Des ressources supplémentaires qui ne sont certainement pas à négliger.

 

Édition du vendredi 19 février 2010

L'agence de l'eau salue les efforts de la lagune de Thau

DR

SETE - L'agence de l'eau salue les efforts de la lagune de Thau

RAPPEL : Le Syndicat mixte du Bassin de Thau a honoré son contrat qualité pour la lagune de Thau (2005-2009)

Un petit pas pour l'habitant, un grand pas pour le bassin. Pardonnez cette allégorie lunaire qui, prise dans le sens lagunaire, résume pourtant le bilan du contrat qualité pour la lagune de Thau.

Un contrat de cinq ans qui s'est achevé en 2009 et qui a été évalué fin janvier 2010, à Lyon, devant le comité d'agrément du bassin Rhône-Méditerranée (1). Le bilan de ce contrat, paraphé par plusieurs institutions et organisations professionnelles (2) le 9 mai 2005, y a été jugé « positif ». Pour deux raisons majeures.

  • La première, c'est « la qualité générale de la lagune de Thau, bonne à très bonne » et toujours en « amélioration ».
  • La deuxième concerne plus particulièrement « l'assainissement », un secteur qui a bénéficié de gros investissements de la part de la CCNBT et de la CABT.

Ces deux points illustrent parfaitement la priorité donnée par le SMBT dans le cadre de ce contrat, « à la lutte contre les nuisances et pollutions ».

L'agence de l'eau, par la voix de son directeur, Alain Pialat, a donc salué « la très bonne maturité de la démarche environnementale avec une excellente approche socio-économique », une approche « pilote au niveau bassin Rhône-Méditerranée, mais aussi nationale » . Bref, une voie à suivre qui a fait l'objet d'une délibération du comité. Laquelle revient sur le bilan mais lance aussi des pistes de travail « dans le cadre d'un nouveau programme d'actions » :

  • l'extension des études « à l'étang d'Ingril, du Bagnas, aux eaux souterraines et au milieu marin »,
  • la nécessité d'intégrer une approche agri-environnementale pour animer la filière agricole
  • et de « développer la synergie avec les acteurs universitaires et scientifiques proches ».

Beaucoup reste à faire pour préserver la qualité de ce bien si précieux, l'eau, nécessaire à l'activité humaine autant qu'à l'équilibre naturel.


Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

(1) Lors de ce comité de l'agence de l'eau, le bilan a été présenté à un jury d'élus, de professionnels et de spécialistes dont Henri Gronzio, président du comité régional des pêches.

(2) L'Etat, l'Agence de l'eau, le conseil régional, les communes, la CABT, la CCNBT, la SRCM, le comité local des pêches, la prudhomie et, évidemment, le SMBT.

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25/01/2010

Via Enregie34, Les Collectivités locales motivent les entreprises régionales ….

Le Club Energies 34 structure sa filière Energie Renouvelable et Construction Durable

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Grande mobilisation des professionnels le jeudi 21 janvier 2010 : Prés de 200 professionnels des énergies renouvelables et de la construction durable ont participé à la réunion organisée par les CCI de Montpellier, Sète et Béziers St Pons.

Jean-Louis Dreuille, Président de la toute jeune association des entreprises de la filière des énergies renouvelables et de la club_energies34_200construction durable a présenté les objectifs de l'association. Elle a pour vocation d'aider les entreprises à se développer et à se structurer en respectant l'éthique de la profession.
Cette initiative est portée par les entreprises qui participent au développement commercial et à l'accroissement des compétences de manière collective.
Les missions principales sont  les suivantes :

  • Favoriser les entreprises locales et régionales en organisant des rencontres inter-entreprises avec les donneurs d'ordres et les collectivités à l'échelle régionale
  • Donner de la visibilité aux entreprises de formation pour répondre aux besoins de personnel qualifié
  • Mutualiser les besoins au niveau des différentes filières
  • Participer collectivement à des salons en France et à l'étranger
  • Et bien d'autres...

Il s'agit d'une structure fédératrice avec une dimension opérationnelle pour les entreprises de proximité.
La DRIRE, la Région Languedoc-Roussillon, le Conseil Général de l'Hérault et les CCI de Montpellier, Sète et Béziers - St Pons se mobilisent autour de cette filière.

Photovoltaïque : Quel avenir pour la filière et ses entreprises ?

André Joffre, Président du Pôle de compétitivité DERBI et Vice-Président d'Enerplan aux côtés d'Arnaud Mine, Président de la commission Soler du Syndicat des Energies Renouvelables ont commenté le nouvel arrêté tarifaire fixant les nouvelles conditions d'achat de l'électricité photovoltaïque qui a été rendu public le 13 janvier 2010.
Ils ont mis en garde les professionnels sur le manque de crédibilité de certains, mal perçus au niveau des instances nationales. La filière est arrivée à maturité à présent pour se professionnaliser.
Les professionnels ont soulevé leurs vives inquiétudes pour l'avenir de la filière et la survie des entreprises compte-tenu de certaines évolutions règlementaires.
En effet, ils se sont inquiétés du caractère rétroactif d'une mesure qui pourrait avoir des impacts importants pour les entreprises ayant lancé des investissements dans les derniers mois.
Enfin, la baisse trop brutale des tarifs de rachat de l'électricité photovoltaïque pour les bâtiments neufs professionnels inquiète les entreprises spécialisées dans cette catégorie du marché.

Vos contacts CCI

CCI de Montpellier : Christophe FERNIQUE - Tél. 04 99 51 53 02

CCI de Béziers St Pons : Marie MOURLHOU - Tél. 04 67 809 856

CCI de Sète : Michèle PA

17/12/2009

SETE - 7e Assises Tourisme - La culture au coeur du développement touristique

Édition du jeudi 17 décembre 2009

DR

Photo V.A.

RAPPEL : Les 7 es assises du tourisme en Pays de Thau avaient lieu hier au Lazaret

Journée studieuse hier, pour les acteurs touristiques et culturels de Sète. Festivaliers, conservateurs, directeurs artistiques, acteurs d'activités de loisirs... avaient rendez-vous au Lazaret à l'occasion des 7es assises du tourisme en Pays de Thau organisées par l'Office de tourisme.

Une journée de travail au cours de laquelle les participants devaient réfléchir sur le thème : "La culture atout essentiel du tourisme." Un thème qui n'avait rien d'anodin. Le maire de Sète François Commeinhes n'ayant pas caché qu'il consacrerait une partie de son deuxième mandat à donner toute sa place à la culture.

Didier Arino, spécialiste des problématiques de développement, de marketing et de communication touristiques, l'un deux experts qui se sont succédé hier après-midi (lire ci-dessous), a apporté de l'eau au moulin de la municipalité. Il a notamment insisté sur les retombées économiques que pouvait générer le tourisme culturel. S'appuyant sur plusieurs enquêtes réalisées auprès des touristes, il a souligné que « vue de l'étranger, la culture est la grande force de la destination France. »

Mais Didier Garino a surtout insisté sur le fait que de moins en moins de touristes partent en été (+ de 60 % en 2003, 50 % en 2009). Et, hors saison, le public est essentiellement attiré par l'offre culturelle. Ce touriste, en plus et surtout, a les moyens. « Par le prisme de la culture, un touriste court séjour hors saison dépense deux fois plus à la journée qu'un touriste estival » a indiqué l'expert. Et comme 80 % des foyers qui prennent des vacances culturelles gagn ent plus de 5 000 € par mois, la conclusion du spécialiste va de soi : « L'offre culturelle permet de capter une clientèle qui a de l'argent. » Et Didier Garino d'ajouter : « Les festivals et les musées sont des instruments déclencheurs de 37 % des séjours. »

Mais, cet amalgame entre culture et tourisme n'a pas plu à tous les participants aux assises. La directrice de l'école des Beaux arts a osé faire entendre une petite musique un peu différente : « Passer de la culture au loisir, ça interroge. La culture n'est pas qu'un investissement d'économie productive. Un des dangers, c'est de résumer la culture à un divertissement. »

De toute façon, la route est encore longue avant que Sète, et au-delà toute la région, puisse parfaitement profiter de son potentiel culturel. De manière générale, les participants ont convenu que « la ville souffre d'un problème de notoriété et de mise en cohérence de son offre touristique. » François Commeinhes en a conscience. Il a réaffirmé hier sa volonté de miser sur la culture afin d'élargir l'offre touristique : «

Jusqu'ici notre attractivité touristique tombait comme un fruit mûr. Mais nous constatons que nos 12 km de plage nous coûtent quand même 1 M€ pour trois mois. » En ce qui concerne la mise en cohérence des actions culturelles sétoises, on évoquait déjà hier, quelques pistes. Comme la possibilité de créer une marque ombrelle pour désigner l'ensemble des nombreux festivals que compte la Ville.

Textes Jean-Pierre SOUCHE jpsouche@midilibre.com

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10/12/2009

Moniteur 09/10/20092 : nouvelle réglementation encadrant les éoliennes

TERRITOIRE

Le Grenelle 2 à sa sortie du Sénat

Service Documentation du Moniteur | Dernière mise à jour le 09/10/2009

Energies renouvelables

Grenelle 2 : nouvelle réglementation encadrant les éoliennes

Eric Leysens | 07/10/2009 | 13:10 | Territoire

© EWEA

Les sénateurs viennent de voter l'article 34 du texte de loi dit Grenelle 2, validant le passage des éoliennes au sein du régime ICPE, durcissant la mise en place d'une ZDE et prévoyant pourtant une montée en puissance de l'éolien. Autrement dit, les sénateurs ont décidé de donner la part belle à l'éolien offshore.

SUR LE MÊME SUJET

 

Validation de la soumission des éoliennes au régime ICPE

Le rapporteur UMP, Bruno Sido, avait pourtant déclaré en commission que le placement des éoliennes sous le régime des installations classées "ne l'enthousiasmait pas", considérant que c'était "un mauvais signal que l'on envoie à la population et un gage que l'on donne aux opposants à cette forme d'énergie".
L'amendement visant à supprimer les titres de l'article 34 qui organise l'entrée des éoliennes au sein du régime des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) n'a pas été adopté. De fait, si au cours de la navette parlementaire, aucun amendement de ce type n'est voté, les éoliennes devraient donc pouvoir être soumises au régime ICPE, grâce à l'introduction antérieure de la notion de « paysage » dans les définitions de sites classés.
Néanmoins les sénateurs ont décidé de raccourcir le délai de recours relatif aux éoliennes classées par rapport au temps normalement prévu pour les ICPE. Comme pour toutes les ICPE, le délai de recours devant un tribunal administratif, par les demandeurs ou exploitants, est de deux mois à compter du jour où lesdits actes leur ont été notifiés ; mais, par les tiers, personnes physiques ou morales, les communes intéressées ou leurs groupements, en raison des inconvénients ou des dangers que le fonctionnement de l'installation présente pour les intérêts visés à l'article L. 511-1, le délai n'est que de six mois à compter de la publication ou de l'affichage desdits actes contre 4 ans pour les autres sites classés.

Autre spécificité votée par les sénateurs, "les dispositions d'un plan local d'urbanisme ou d'un document d'urbanisme en tenant lieu relatives aux installations classées, approuvées avant la date d'entrée en vigueur de la présente loi, ne sont pas applicables aux installations de production d'électricité utilisant l'énergie mécanique du vent."

Suppression des études d'impact et des enquêtes publiques.

Cette validation du passage des éoliennes dans le régime ICPE s'accompagne logiquement d'une suppression de l'obligation d'études d'impact et d'enquêtes publiques, devenues obsolètes. L'article L. 553-2 du code de l'environnement devrait être abrogé à l'expiration du délai d'un an à compter de la date de publication de la loi Grenelle 2. L'implantation d'une ou plusieurs installations produisant de l'électricité à partir de l'énergie mécanique du vent, dont la hauteur du mât dépasse 50 mètres ne serait alors plus subordonnée à la réalisation préalable d'une étude d'impact et d'une enquête publique.

Restriction des ZDE

L'article 10.1 de la Loi n°2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l'électricité serait modifié afin de rendre plus contraignante la création de zones de développement de l'éolien terrestre (ZDE). Demain, en plus du potentiel éolien, des possibilités de raccordement aux réseaux électriques, de la protection des paysages, des monuments historiques et des sites remarquables et protégés, le préfet devrait aussi prendre en compte la sécurité publique, la biodiversité et le patrimoine archéologique, avant de définir les zones de développement de l'éolien terrestre.
Toujours dans le même esprit, l'avis de la commission départementale compétente en matière de nature, de paysages et de sites serait complété par celui de la commission départementale compétente en matière d'environnement, de risques sanitaires et technologiques.

L'article 34 du texte de loi Grenelle 2 précise aussi que « Hors des zones de développement de l'éolien définies par le préfet, pour les projets éoliens dont les caractéristiques les soumettent à des autorisations d'urbanisme, les communes et établissements de coopération intercommunale limitrophes du périmètre de ces projets sont consultés pour avis dans le cadre de la procédure d'instruction de la demande d'urbanisme concernée. »

Montée en puissance

Les sénateurs ont aussi approuvé une montée en puissance de la production installée, en adéquation avec l'objectif de production d'électricité à partir de l'énergie mécanique du vent fixé, dans le Grenelle 1, à 25 000 MW pour 2020.

Période
2009 - 2011
2012 - 2014
2015 - 2017
2018 - 2020

Production installée (en MW)
4500
5000
5500
6000

Etant donné le nouveau cadre réglementaire relatif à l'implantation d'éoliennes terrestres, la réussite de ces objectifs devrait principalement reposer sur les champs offshore.
L'opposition, par la voix de Roland Courteau (PS), a accusé le gouvernement de vouloir «verrouiller l'éolien sur terre» alors que «notre législation est déjà l'une des plus contraignantes d'Europe», «pour mieux ouvrir l'éolien en mer à de gigantesques parcs éoliens»
France Nature Environnement a réagi en annonçant, après avoir rappelé que l'éolien est l'une des énergies renouvelables les plus prometteuses, qu'en « complexifiant de la sorte le régime des éoliennes, la France prend le risque de se voir condamnée par la justice communautaire au titre de la violation de la directive ENR 2009/28. »

Eric Leysens | Source LE MONITEUR.FR

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06/12/2009

La lettre M n° • 1128 : La filière « eau » régionale veut devenir un pôle mondial

L'enquête de cette semaine

Une mission de prospection a eu lieu en Belgique et aux pays-bas

« En juin 2010, Montpellier accueillera le premier salon régional entièrement dédié à l’eau, annonce Georges Frêche. Baptisée Hydrogaïa, cette manifestation est appelé à devenir une référence mondiale dans ce domaine, dans l’optique de la création d’un pôle mondial de compétitivité ».

Montpellier Agglomération a déposé sa candidature en octobre pour la création de ce pôle. Le verdict de l’État est attendu d’ici à la fin de l’année. « Si notre dossier est accepté, le pôle sera basé à Montpellier et axé sur les technologies de l’eau, explique Louis Pouget, vice-président de la CAM et délégué à la commission « eau et assainissement ». Cela nous permettra de coordonner plusieurs structures existantes implantées en région Midi-Pyrénées, Paca et Languedoc-Roussillon afin de préparer des solutions d’avenir et de développer l’emploi et la compétitivité des différents acteurs économiques sur ce marché très porteur ».

Reconnaissance internationale

Un choix lourd de conséquence et un enjeu majeur pour l’ensemble des opérateurs régionaux présents en L.-R. : « Car par-delà la mise en réseau de ces différentes structures et de leurs propres réseaux en France et à l’étranger, ce pôle bénéficiera de ses propres connexions internationales, que ce soit en Europe ou au niveau mondial. Il est par ailleurs appelé à devenir un véritable laboratoire, où l’on pourra tester en grandeur nature les technologies du futur se rapportant à la gestion de l’eau, en mettant en avant les compétences françaises dans ce domaine. Une réelle opportunité avant le Conseil mondial de l’eau qui doit se tenir à Marseille en 2012 », poursuit l’élu montpelliérain. Une initiative qui fait l’unanimité chez les principaux acteurs concernés.

IBM en support technologique

« D’ores et déjà nous souhaitons travailler en liaison étroite avec les entreprises et les laboratoires de recherche installés à Montpellier et en région. La volonté d’IBM est d’apporter un soutien technologique aux opérateurs régionaux en misant sur les synergies locales », confie Antoine Guillamo, le manager de l’European benchmark center d’IBM Montpellier (260 personnes, 7 à 8 000 clients dans le monde).

Nouveau centre mondial d’excellence pour la gestion de l’eau depuis le 19 novembre, le centre montpelliérain est appelé à jouer un rôle moteur dans l’éventualité où Montpellier obtiendrait le statut de pôle mondial de compétitivité.
« La possibilité de s’appuyer sur l’unité de calcul scientifique d’IBM nous permettra par exemple de modéliser les risques liés aux inondations ou aux impacts locaux liés au changement climatique », souligne Pierre Chevalier, à la direction de l’Institut languedocien de recherche sur l’eau et l’environnement (ILEE), qui regroupe 600 scientifiques relevant de 12 établissements de recherche et d’enseignement supérieur.

Une mission prospective

Dans ce contexte, la mission organisée aux Pays-Bas et en Belgique par Montpellier Agglomération du 24 au 26 novembre aura permis de catalyser les énergies et de renforcer les liens entre les différents participants en vue de la création du futur pôle de l’eau : Steria (SSII), Lysa (gestion et maintenance durable de systèmes d’eau et d’assainissement), GDF Suez (filiale Suez environnement leader mondial des métiers de l’eau et de l’environnement), Cereg Ingenierie (maîtrise d’œuvre spécialisée environnement), BRLi (bureau d’études) et IBM côté entreprises, laboratoires ILEE, centre LGEI (Environnement et risques industriels de l’École des Mines d’Alès), IEM Montpellier (recherche sur les membranes) et CIHEAM-IAMM (gestion de l’eau et des pollutions) pour la recherche. S’il voit le jour, le pôle de compétitivité travaillera autour de quatre axes thématiques :

  • l’identification et la mobilisation des ressources en eau,
  • la gestion concertée de la ressource en eau et des usages dans des contextes exacerbés par les changements globaux,
  • la réutilisation des eaux de toutes origines
  • et les approches institutionnelles et sociétales en matière d’acteurs et de décisions.


David Danielzik

Verbatim
Rudolf Bouh Mana, Steria

« L’eau est au cœur de l’activité de l’agence montpelliéraine du groupe Steria (1,8 Md€ de CA – 19 000 collaborateurs). Nous accompagnons nos clients dans la gestion, le suivi et la préservation des ressources en eau. La possibilité de créer une dynamique régionale autour de ces problématiques constitue donc à nos yeux une réelle opportunité de développement. »

Philippe Legrusse, IAMM Montpellier

« Le projet de création du pôle mondial de compétitivité eau à Montpellier dépasse le seul cadre régional. Cela nous permettra d’élargir nos partenariats avec d’autres unités de recherche françaises et européennes. »

François-Marie Perrot, Lysa

« Notre métier est celui d’un ensemblier maîtrisant l’ensemble des savoirs requis en matière de service d’eau et d’assainissement ayant pour clients des pays défavorisés ou en développement. Nous agrégeons des technologies de pointe pour les adapter à des situations difficiles. De fait, en nous rapprochant d’opérateurs spécialisés dans ces métiers, nous allons pouvoir développer l’éventail de nos solutions techniques. »

Midi Libre – Rail : TGV Nîmes-Montpellier : financement enfin bouclé

Édition du mardi 1 décembre 2009

Photo Michael ESDOURRUBAILH

DR

Le préfet Baland et le président de la Région Georges Frêche souhaitaient battre le (chemin de) fer encore chaud, dès aujourd’hui, à l’occasion d’un comité de ligne qui réunira tous les acteurs et partenaires ferroviaires de la région.

Mais Jean-Paul Fournier, président de l’agglomération Nîmes-Métropole veut rester formaliste. Il attendra la délibération de son assemblée (prévue le 7 décembre) avant d’apposer sa signature au bas du protocole de financement du contournement à grande vitesse entre Nîmes et Montpellier.

Il n’empêche, l’instant est déjà historique, car le verrou nîmois a sauté ! Jean-Paul Fournier ayant obtenu de l’Etat et de RFF, l’engagement ferme pour une gare future à Manduel, il est désormais acquis que Nîmes-Métropole participera au financement  du contournement à grande vitesse entre Nîmes et Montpellier, bouclant ainsi un fastidieux tour de table. « Tout indique qu’il en sera ainsi » nous indiquait hier soir le service de communication de Nîmes-Métropole.

La participation nîmoise sera de l’ordre de 30 M€, identique à celle de l’agglo de Montpellier et du département du Gard.

Elle viendra compléter la corbeille consentie par les collectivités du Languedoc- Roussillon dont le montant dépassera les 500 M€.

La Région, en pointe sur ce dossier, assurera 71 % de ce montant, soit 340 M€, incluant la part du conseil général de l’Hérault qui a toujours refusé sa participation, conduisant la Région à se substituer à lui.

La plus grande part du financement reste quand même à la charge de l’Etat et de Réseau ferré de France (plus d’un milliard d’euros à eux deux), pour un coût total estimé à 1,6 milliard d’euros. Et une mise en service d’ici 2015, selon un scénario raisonnable.

A l’Hôtel de Région, Georges Frêche ne boude pas son plaisir : « Depuis 18 ans qu’on attend, on peut enfin dire que le projet du contournement TGV Nîmes-Montpellier est lancé ! Je suis heureux de pouvoir régler cela avant la fin de mon mandat. Je me félicite que l’Etat ait fait la consultation sur la gare de Manduel plus tôt que prévu, pour pouvoir décider Fournier à participer ».

Une gare qui, pourtant, cristallise les critiques de la part de la fédération des usagers et aussi du conseil général du Gard. Mais pour l’heure, il est plutôt question de célébrer « la bonne intelligence » qui a présidé au bouclage du financement du contournement tant attendu entre Nîmes et Montpellier.

Outre l’aspect structurant de l’équipement tellement souhaité, Georges Frêche y voit deux intérêts immédiats :

« 1. Pendant cinq ans, ce chantier va faire travailler environ 13 500 personnes, ce qui est un gros plus pour l’économie régionale.
2. La ligne nouvelle va enfin dégager des créneaux pour nos trains régionaux dont les dessertes sont saturées. »