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12/01/2013

Monsanto va investir 50 M€ dans l’Aude

Le semencier américain bénéficie de la hausse de la vente de semences destinées à l'alimentation animale (photo Monsanto)

Le semencier américain bénéficie de la hausse de la vente de semences destinées à l'alimentation animale (photo Monsanto)

FRANCE. Monsanto (CA 2012 : 10,2 mrds €) compte investir 20 M€ en 2013 et 30 M€ en 2014 dans l’extension de son usine de Trèbes, près de Carcassonne, en dépit d’opportunités en Ukraine et en Roumanie.

plus d’info sur http://www.econostrum.info/Monsanto-va-investir-50-M-dans...

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31/12/2012

Déconstruction de navires à Bordeaux

Les échos 8/12/12 Veolia veut développer la déconstruction de navires

Le port de Bordeaux possède des équipements qui pourraient servir à déconstruire les navires. Un premier cargo est en chantier et Veolia espère de nouveaux contrats pour l'année prochaine.

Environnement et sécurité

C'est aussi ce qu'espère Veolia, qui a déjà déconstruit sur place plus d'une trentaine de bateaux de pêche, notamment ceux de la flotte Intermarché, une barge, puis les 900 tonnes du bac qui assurait la liaison le Verdon-Royan.

      «

Veolia veut participer à la constitution d'une filière et que les navires ne soient plus considérés comme des déchets

      », insiste

Bernard Harambillet

      , directeur général France de

Veolia Propreté

      .



      L'entreprise ayant aussi démantelé le

cargo Anna

      à

La Rochelle

      , qui se voit dès lors une vocation dans le démantèlement. «

Nous sommes en contact avec des sociétés très intéressées par cette activité et possédant des carnets de commandes

      », affirme Philippe Guillard, directeur général par intérim du port.



Le Matterhorn reste toutefois le plus grand jamais déconstruit par Veolia. Arraisonné pour dégazage sauvage au large de Brest il y a six ans, il a été abandonné par son propriétaire, qui refusait de payer l'amende. Devenant du même coup propriété de l'Etat. Le contrat a été remporté par Bartin Recycling group, une filiale de Veolia, pour 1 euro symbolique. « Nous étions en compétition avec une autre entreprise qui proposait plus de 200.000 euros, mais dont le dossier n'a pas été jugé suffisamment fiable », assure Stéphane Rabot, directeur des activités de Bartin pour le sud de la France.

On insiste en effet chez Veolia sur les efforts aussi bien dans le domaine environnemental que dans celui de la sécurité. Il a d'abord fallu curer les cales des 600 tonnes d'hydrocarbures se trouvant encore à bord, puis le remorquer de Brest à Bordeaux. On a ensuite séparé l'ensemble des matériaux récupérables (bois, Inox, laine de verre, bronze de l'hélice) puis désamianter tout l'arrière du navire. A l'avant, les ouvriers ont commencé le découpage au chalumeau oxycoupeur d'énormes tronçons de plusieurs tonnes sortis de la cale par une grue, puis découpés par une puissante pelle-cisaille en morceaux de 1,5 mètre susceptibles d'être enfournés.

A raison de 300 tonnes par jour, le navire aura été débité en trois semaines avec une quinzaine d'ouvriers.
Coût estimé : 780.000 euros. A l'arrivée une opération financièrement « équilibrée » pour Veolia, qui espère voir arriver un navire de 7.000 tonnes l'an prochain.

FRANK NIEDERCORN, CORRESPONDANT À BORDEAUX

11/12/2012

Future Sciences Gaz de schiste, fracturation hydraulique : pourquoi tant de craintes ?

Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-du...

Voir aussi http://www.webtv.univ-montp2.fr/6209/gaz-de-schiste-dans-...

Le rapport d'AEA à la Commission Européenne  http://ec.europa.eu/environment/integration/energy/pdf/fr...

L’exploration et l’exploitation éventuelle des gaz de schiste en France grâce à la fracturation hydraulique, actuellement interdites dans le pays, suscitent des interrogations. Des problèmes environnementaux, climatiques et territoriaux sont apparus aux États-Unis. Futura-Sciences a interrogé Marine Jobert, qui a coécrit un livre très critique.

À l’heure où la France aborde la délicate question de la transition énergétique, un sujet polémique revient de plus en plus sur le devant de la scène : l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste. Certains y voient une solution miracle. L’exemple de la croissance économique américaine est alors évoqué avec envie. Près de 600.000 emplois liés pourraient en effet voir le jour dans ce pays d’ici 2020, tandis que le prix du gaz ne cesse de diminuer (il est environ 4 fois moins cher qu’en Europe). Or, la France dispose d’importantes réserves, à peu près 5.000 milliards de m3 selon l’USEnergy Information Administration (EIA). Leur exploitation permettrait, toujours selon des estimations, de créer environ 62.000 emplois supplémentaires.

Cependant, de nombreux mouvements citoyens se sont élevés dans notre pays pour décrier cette filière énergétique. Une seule et même raison est invoquée : ses impacts climatiques, territoriaux et environnementaux sont trop importants. Une fois encore, les États-Unis, qui exploitent ces hydrocarbures non-conventionnels depuis une quinzaine d’années, sont cités en exemple.

Pour ce premier article sur la question, Futura-Sciences a interrogé Marine Jobert, coauteur du livre intitulé Le vrai scandale des gaz de schiste(éditions Les Liens qui Libèrent). Selon elle, « les partisans du gaz de schiste ne privilégient que l’effet positif sur la croissance économique et rejettent le reste de l’expérience américaine ». En se basant sur ses explications, mais aussi sur la publication en septembre dernier d’un rapport commandé par la Commission européenne à l’organisme britannique AEA, nous présentons ici certaines problématiques validées par des observations scientifiques et qui justifient les nombreuses craintes.

Répartition mondiale des grands bassins de gaz de schiste. La France disposerait de 5.000 milliards de m3 de réserves.
Répartition mondiale des grands bassins de gaz de schiste.
La France disposerait de
5.000 milliards de m3 de réserves. © Idé

Des sources d’eau potable contaminées par le gaz de schiste

Le gaz de schiste est emprisonné au sein de roches sédimentaires d’origine argileuse situées à de grandes profondeurs, généralement entre 2.000 et 3.000 m. Son extraction requiert à ce jour la réalisation d’un forage vertical puis horizontal. Un liquide composé d’eau, de sable et d’additifs est ensuite injecté sous pression (jusqu’à 600 bars) afin de fracturer la roche pour en libérer le gaz naturel. Celui-ci peut ensuite se faufiler au travers des microfissures, puis dans le tubage en béton pour remonter jusqu’à la surface.

Des puits passent régulièrement au travers de nappes phréatiques situées à moins de 1.000 m de profondeur qui alimentent des réseaux d’eau potable. Or, le fait est maintenant avéré par l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), plusieurs de ces réserves ont été polluées. Cet organisme a notamment analysé de l’eau potable recueillie dans 28 puits du Wyoming. Les résultats posent de réelles questions sanitaires. En effet, 9 sites contenaient du phosphate de tributoxyéthyle, un additif neurotoxique entrant dans la composition du fluide de fracturation, en plus d’autres substances cancérigènes ou de perturbateurs endocriniens(jusqu’à 33 % des composés).

Dix autres puits contenaient quant à eux un mélange de gaz (dont le méthane) dont la signature chimique était similaire à celle du gaz produit dans les environs. Certaines pollutions ont directement été causées par la fracturation hydraulique, mais elles ne seraient cependant pas majoritaires.« Des défectuosités dans les tubages peuvent exister dans certaines parties d’un forage. Il peut donc y avoir des fuites, notamment à la hauteur des nappes phréatiques », précise Marine Jobert. Selon une étude parue en 2011 dans la revue Pnas, des fuites de ce genre auraient engendré des excès de méthane dans des nappes phréatiques des États de New York et de Pennsylvanie.

15:49 Publié dans Gaz de schistes, Région, Risques | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

10/12/2012

Objectif LR Le Languedoc-Roussillon plonge dans l’e-tourisme

    450 acteurs de l’économie touristique ont participé, le 6 décembre, aux Assises régionales qui se sont tenues à l’abbaye de Fontfroide (11). Une priorité : la géolocalisation grâce à de nouvelles applications numériques avec à la clé un investissement de 30 M€ de la part de la Région.

Lors des assises, Sud De France a dévoilé l’ergonomie des deux applications qui pourront assister les touristes lors de leurs déplacements en Languedoc-Roussillon dès le printemps 2013.

Cette double application « Mon Sud De France » s’adresse aux utilisateurs de tablettes électroniques et de Smartphones.

Il s’agit d’exploiter au mieux les données de géolocalisation et de cartographie dynamique afin que le « visiteur » soit renseigné, en temps réel, sans support papier, sur les différentes opportunités touristiques qui se trouvent dans son sillage immédiat.

Il s’agit surtout de le mettre en contact direct avec les acteurs économiques.

« En trois clics, le visiteur doit être en mesure de réserver une visite, une activité, une chambre d’hôtel ou un restaurant, explique Agnès Jullian, vice-présidente du Conseil régional, en charge du tourisme. D’ailleurs, selon une enquête de la Sofres, les touristes choisissent leur destination de vacances d’abord sur un critère gastronomique (72 %), pour les paysages (65 %) et pour la culture (62 %). »

Il s’agit de mettre en avant l’art de vivre en Languedoc-Roussillon, en visant ouvertement deux cibles, dont celle des CSP +, capables de réserver hors saison et dotées de revenus suffisants permettant la consommation des biens touristiques.

L’application se décline en quatre chapitres :

  1. sports et nature,
  2. culture et patrimoine,
  3. vins et saveur,
  4. bien-être.

La suite : http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualite...

Christian Goutorbe

Légende: Agnès Jullian (vice-présidente de Région en charge du tourisme) et Christian Bourquin (président de Région) présentent leur nouveau plan d'action.

Crédit photo: Région

19:13 Publié dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

08/12/2012

ECONOSTRUM 7/12/2012 La BEI soutient le tourisme en Méditerranée

Philippe de Fontaine Vive : Nous ne devons pas investir n’importe comment. Nous sommes partisans d’un développement d’un tourisme durable. L’écologie ne doit plus apparaître comme une contrainte mais comme une dimension à privilégier. Car le touriste vient chercher de la qualité de vie, une façon de vivre, un climat, de l’histoire, du patrimoine…Les dépenses générales dans l’écotourisme augmentent actuellement près de six fois plus vite que dans l’ensemble du secteur.

Il faut développer un tourisme respectueux de la spécificité de chacun de ces pays et monter en gamme. C’est pour cela que nous avons passé un accord avec l’Association des chambres de commerce et d’industrie de la Méditerranée (Ascame). Depuis quelques temps, nous finançons du tourisme durable. C'est-à-dire que quand nous accordons un prêt à un village du Club Med ou pour un hôtel 5 étoiles, nous exigeons le respect de l’environnement et demandons de faire travailler l'économie locale autour de l’hôtel, comme l’artisanat.

Il manque un artisanat de qualité typique mais à haute valeur ajouté. Les touristes haut de gamme sont prêts à dépenser beaucoup pour ramener de beaux objets de leurs vacances ou des bonnes choses…comme les chocolats très haut de gamme Patchi, devenu le cinquième chocolatier mondial sous la houlette du président de l’Ascame, le libanais Mohamed Choucair.

Ce qu’il faut, c’est donner envie à des entrepreneurs de se lancer, soit dans l’artisanat, soit dans des créneaux de tourisme spécifiques comme le tourisme de santé (ce qu’ont fait la Tunisie ou le Maroc) ou de bien-être, ou encore religieux.

http://www.econostrum.info/La-BEI-soutient-le-tourisme-en...

02/12/2012

Oyster World Congress 2012 à Arcachon

Futura Sciences : Un congrès mondial au chevet des huîtres


Un congrès mondial réunit actuellement (28/11 au 2/12) les ostréiculteurs à Arcachon, autour d’une question sans vraie réponse : quel est le mal dont souffrent les huîtres ? Depuis maintenant 4 ans, des mortalités inhabituelles surviennent partout, d’abord les naissains et aujourd’hui chez les adultes. Virus, bactéries, parasites, réchauffement des eaux : de multiples explications sont possibles.

La suite à lire sur cette page http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/un-co...

La page du congrès http://www.oysterworldcongress2012.com/

unavenirdurable.jpg

LE GÉNOME DE L'HUÎTRE DE BOUZIGUES (huître creuse Crassostrea gigas) DÉCRYPTÉ - 8600 gènes spécifiques à ces mollusques, quand même !
Lire http://www.thau-info.fr/index.php/culture/sciences/1050-l...

01:33 Publié dans Conchylicuture, Recherche | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

29/11/2012

Renouvèlement du Tourisme en Méditerranée

Econostrum : Le tourisme méditerranéen prend ses marques

Le dernier cru de Meditour à Marseille montre que pour conserver sa place de numéro un mondial, le tourisme méditerranéen doit aujourd'hui se renouveler sur le plan de l'accueil et du marketing.

Une ou des marques méditerranéennes pourraient offrir une identité régionale et faciliter la promotion des destinations du bassin.

A lire sur cette page : http://www.econostrum.info/Le-tourisme-mediterraneen-pren...

Frédéric Dubessy, Mercredi 28 Novembre 2012

Tags Econostrum : accueil touristique, Almeria, Ascame, CCI Nice Côte d'Azur, chambres de commerce et d'industrie méditerranéennes, cinéma, Corinne Lespinasse-Taraba,CRM, distribution multi-canal, Egypte, Espagne, Facebook, Femip, france, Gema Garrido Romero, gestion des plaintes clients, Grèce, Habib Ammar, internet, Italie,Jordanie, Liban, Lucien Salemi, Malaga, Maroc, Marseille, Martinez-Reyez, Meditour,Meditour Marseille, Mersin, Méditerranée, office national de tourisme tunisien,réseaux sociaux, ShMILE2, SNAV, syndicat national des agents de voyage, séries télé, Ten Turismo, tourisme, tourisme durable, Tripoli, Tunisie, Turquie, télé

Philippe de Fontaine Vive : "Le tourisme doit mieux intégrer l'environnement écologique et humain
par www-touteleurope-eu

Références liées à ce sujet 

Liens et Thèmes

Documents d’accompagnement de la 11e conférence FEMIP (Facility for Euro-Mediterranean Investment and Partnership http://www.eib.org/projects/regions/med/index.htm)

Forum 2012 des aires marines protégées en Méditerranée (Turquie)

Mieux intégrer l'environnement écologique et humain (Clip de Philippe de Fontaine Vive, Vice-Président del ‘EIB European Investment Bank ),

Journée m-Tourisme "Open data, TIC et Tourisme en Euro-méditerranée"

La résilience, moteur du tourisme au sud de la Méditerranée (Maroc, Algérie, Tunisie, Égypte, Turquie..)

Tourisme solidaire et artisanat local (Maroc)

Tourisme et PME  clefs d’un développement durable en Méditerranée (European Investment Bank (EIB) & Association des chambres de commerce et d'industrie de la Méditerranée (ASCAME))

Veille Info Tourisme – dont Languedoc-Roussillon


Ecolabel shmile2

Consulter la vidéo sur cette page http://www.youtube.com/watch?v=CMPFe1DzNHI

Les avantages de l'Ecolabel Européen pour les services d'hébergements touristiques en Vidéo.
Cette vidéo présente en 1.30min les avantages de l'Ecolabel Européen pour les Hébergeurs touristiques. L'Ecolabel Européen crée en 1992, est une certification environnementale reconnue pour son sérieux et la rigueur de ses critères. Il est aujourd'hui un référentiel incontournable présent dans tous les pays membres de l'Union Européenne. Aujourd'hui 7 hôtels sont éco-labélisés dans les Alpes-Maritimes dont les 3 hôtels suivants qui ont participés à la réalisation de cette vidéo : Splendide & Spa, Eza Vista et le MMV Resort Cannes Mandelieu.

20:28 Publié dans Politique Méditerranéenne, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

27/11/2012

Réunions de concertation pour le lancement d'un Parlement de la Mer Languedoc-Roussillon

En Languedoc-Roussillon, la pêche représente 2 500 emplois directs en mer et 2 000 emplois induits (photo mairie du Grau-du-Roi) 
(photo mairie du Grau-du-Roi)
Le parlement de la mer est défini par le président de Région Christian BOURQUIN comme
"une véritable instance de dialogue, de mise en relation et d’échanges au service du développement maritime »

Appel d'offre pour l'accompagnement à la création d'un Parlement de la Mer

Caractéristiques du littoral Languedocien

 

 

Parlement de la mer & Initiative de Concertation - Objectifs : L’accent du Sud N°20 Novembre – Décembre 2012


Tout d'abord il faut réunir la communauté maritime pour travailler en réseau. "Il nous faut mutualiser nos expériences et nos projets pour avancer plus vite Lorsque nous seront capables de dire ce que nous pesons, nous pourrons enfin affirmer le fait maritime, à la fois de nos concitoyens et auprès des régions qui nous entourent", estiment le Président de Région.

Ensuite, il faut faire émerger une vision collective de la Méditerranée, car la mer en Languedoc-Roussillon a ses propres spécificités qui la distinguent de la mer en PACA ou en Corse. "C'est une fois identifiées que les richesses de notre mer pourront être justement valorisées." affirme Christian BOURQUIN.

Enfin, il faut permettre aux professionnels, élus, usagers, experts ou simples passionnés d'inscrire un sujet, un enjeu ou un projet à l'ordre du jour du Parlement. "C'est le moyen le plus sûr pour que le Parlement réponde aux attentes des résidents de la mer" soutient Christian BOURQUIN

Dans ce sens, avec l'initiative d'une large concertation qui a commencé le 15 octobre et qui se déroulera jusqu'à fin 2012 "il s'agit de déterminer de façon collégiale fonctionnement et les missions du futur Parlement de la mer et d'amorcer une démarche participative qui en fera une véritable instance de dialogue, de mise en relation et d'échanges au service du développement maritime du Languedoc-Roussillon".

Autres points (Le Marin du 9/11/2012) :

Fédérer les acteurs du secteur (donne aussi des réactions d’acteurs sétois)
Il s’agit d’un outil pour décloisonner

LA RÉGION LANGUEDOC-ROUSSILLON VEUT UN PARLEMENT DE LA MER MÉDITERRANÉE


mar, 09/10/2012 - 14:46 Nicolas Ethève

La Région entend associer tous les membres de la communauté maritime de la Méditerranée à la construction de ce nouvel échelon décisionnel. (© N.E)

« Pour vous, c’est quoi la Méditerranée ? » C'est la question que s'apprête à poser la Région Languedoc-Roussillon à tous ses concitoyens au travers d'un questionnaire qui sera accessible en ligne à partir du 15 octobre.

Disponible sous quelques jours sur le site internet de la collectivité, cet élément de démocratie participative sur le web 2.0 sera l'un des axes de l'importante concertation qui va être conduite jusqu'au 28 novembre au travers de l'organisation de 5 réunions publiques(1) dans la perspective de la constitution d'un Parlement de la mer à laquelle tous les membres de la communautée maritime de la Méditerranée sont invités à participer.

Après avoir été élue à l'unanimité vice-présidente de la Commission interméditerranéenne, la Région présidée par Christian Bourquin (PS) est toujours plus « convaincue que la Méditerranée représente un atout majeur pour le Languedoc-Roussillon ». Elle s'engage « à mettre en place un Parlement de la mer qui fédère tous les acteurs concernés et leur permette de travailler ensemble, au service d’une même ambition », explique le communiqué de presse de la collectivité.

« Affirmer le fait maritime »

Pour ce faire, « la Région entend associer professionnels, élus, usagers, experts ou simples passionnés à la construction de ce Parlement de la mer », note également la collectivité qui énumère les ambitions de la constitution de ce Parlement de la mer :

  • « affirmer le fait maritime et le poids de l’économie maritime en Languedoc-Roussillon » ;
  • « identifier les enjeux auxquels sont confrontés les résidents de la mer et repérer les initiatives et les forces vives qui peuvent être mobilisées pour lancer la dynamique du fait maritime en Languedoc-Roussillon » ;
  • « déterminer de façon collégiale le fonctionnement et les missions du futur Parlement » ; et « amorcer une démarche participative qui fera de la structure une véritable instance de dialogue, de mise en relation et d’échanges, au service du développement maritime du Languedoc-Roussillon ».

N.E

(1) La liste des cinq réunions de concertation publique auxquelles sont invités à participer tous les Méditerranéens du Languedoc-Roussillon  :

  1. Lundi 15 octobre : à 19h, à l’observatoire Arago de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales).
  2. Mercredi 17 octobre : à 18h30, au Yacht club du Grau-du-Roi (Gard).
  3. Lundi 22 octobre : à 19h, au Palais des congrès de Gruissan (Aude),
  4. Jeudi 22 novembre : à 19h, à la salle Georges-Brassens, à Sète (Hérault),
  5. Mercredi 28 novembre : à 17h30, à l’espace Jean-Jaurès à Mende (Lozère).

A lire : Christian Bourquin salue la création du parc naturel marin de Méditerranée

Alain Ferrand Banuyls/Mer. En route vers le Parlement de la Mer


Hier soir, le président du Parc naturel marin du golfe du Lion, Christian Bourquin, sénateur des P-O et président de la Région Languedoc-Roussillon, nous a réunis, à l’amphithéâtre du Laboratoire Arago, à Banyuls, pour faire le point sur ledit Parc naturel marin et, surtout, pour planter les jalons de nos futures ambitions à partir de cette structure.

Sept des dix maires du littoral des Pyrénées-Orientales étaient présents – le député Pierre Aylagas (Argelès), Louis Carles (Torreilles), Michel Moly (Collioure), Jean-Claude Portella (Cerbère), Jean Rède (Banyuls), Jean-Pierre Roméro (Port Vendres) et moi –même – aux côtés de nombreux autres élus, dont Mme Hermeline Malherbe, présidente du conseil général.

Christian Bourquin s’exprimant depuis la tribune.

Je dois dire que la délégation du Barcarès était particulièrement fournie,  plusieurs projets  en cours de réalisation étant tournés délibérément face à la mer Méditerranée, il est très important que la population barcarésienne se retrouve dans toutes les assemblées, dans tous les rendez-vous où il question du cadre environnemental marin et maritime.

Lors de cette réunion, à laquelle participaient aussi des professionnels de la mer, le président Bourquin a émis l’idée forte de créer une sorte de
« parlement de la Mer », une structure qui s’appuierait sur « l’existant », à savoir le Parc naturel marin du golfe du Lion, tout en étendant son territoire et sa compétence sur l’ensemble du littoral de la région Languedoc-Roussillon, c’est-à-dire en incluant les départements maritimes du Gard, de l’Hérault et de l’Aude (à ce-jour, seule la commune audoise de Leucate fait partie du Parc naturel marin du golfe du Lion qui s’étire au sud jusqu’à la frontière espagnole).

Cette vision d’ensemble, souhaitable, permettrait de mettre en commun diverses énergies,  expériences et réalités géographiques particulièrement complémentaires. Elle ferait incontestablement de ce futur Parlement de la Mer un lieu avant-gardiste pour apporter des réponses efficaces, utiles et pédagogiques face aux grands défis que la préservation et l’entretien de nos côtes nous imposent !

Il y avait beaucoup d’auditeurs dans l’amphithéâtre du Laboratoire Arago de Banyuls-sur-Mer, hier soir.

Si toutes les étapes – administratives, techniques et politiques – sont franchies avec succès, que j’appelle de tous mes vœux, déjà  en tant que 2ème vice-président du Parc naturel marin du golfe du Lion, ce Parlement de la Mer pourrait voir le jour dès le printemps 2013 ! Réunions publiques et concertations avec tous les élus concernés devraient se succéder d’ici là.

En tout cas, hier soir à Banyuls, les participants ont fait preuve d’une belle unanimité sur les questions soulevées.

Prochain rendez-vous, dans l’Aude, à Gruissan.

Alain Ferrand est un homme politique catalan

Midi Libre Port Camargue. Le Parlement de la mer reçoit une vague de propositions


THIERRY MONTANER 19/10/2012 – 1 réaction

De multiples acteurs économiques du littoral étaient réunis mercredi soir au yacht-club de Port Camargue. Ils devaient contribuer à l'écriture d'un scénario, devant aboutir à la définition et à la naissance du Parlement de la mer régional, début 2013.

L'accouchement n'est pas simple, tant les acteurs du littoral et leurs objectifs sont variés. Christian Bourquin, président de Région, partait d'un constat personnel : "La Région a trop longtemps tourné le dos à la mer." Alors il s'est jeté à l'eau, face à la vague.

Devant une salle pleine, il a défini le débat espéré : "On est passionnés de la Méditerranée ; sinon, on ne serait pas là. Mais comment créer ensemble un parlement qui nous unisse ?"

Sa question est restée sans réponse. De la méthode ou des contours de ce parlement, rien ne fut proposé. En revanche, des objectifs à donner à ce parlement, tout fut évoqué.

Quatre grands témoins étaient invités.

  • Paul Gros (Coopérative des marins pêcheurs du Grau-du-Roi) aimerait que le parlement "aide les pêcheurs à travailler avec les chercheurs qui veulent une pêche durable".
  • Colette Certoux (Fédération des industries nautiques) estime que l'avenir des ports "passe par le développement économique et l'évolution de la capacité d'accueil".
  • Patrick Trolard (société Yachting équipement services) pense que l'axe majeur de travail "ce sont les places de ports et le développement des ports secs".
  • Régis Mortier (filière régionale kitesurf) voit dans son sport un secteur aussi prometteur que le surf aquitain.

Dans la salle aux trois cents visages, outre les personnalités comme l'élu graulen Robert Crauste (puissance accueillante), le président de la CCI Henry Douais, l'élu régional Didier Codorniou (qui dirige la commission Méditerranée) ou encore le consul de Monaco, tous avaient leur mot à dire.

On retiendra des interventions pour améliorer la qualité de baignade ou détaxer le carburant dans la pêche sportive. Des plaidoiries pour le surf, des anneaux supplémentaires, l'industrie, l'environnement... Une inquiétude sur le budget alloué à ce parlement. "Pour échanger ensemble, on n'a pas besoin de budget", précisait le capitaine Bourquin, ramant pour ramener tout le monde sur son bateau.

Venu de terres lointaines, Serge Bord (maire de Saint-Julien-les-Rosiers) s'est plu à rêver d'une coopération dans laquelle seraient impliquées les ambassades du pourtour méditerranéen. Ce fut la seule intervention applaudie.

1 réaction

un passionné de mer le 21/10/2012, 18h50

J'étais dans l'assistance. Oui, l'intervention que vous citez à la fin a été applaudie.

Mais en y répondant le président n'a relevé que l'aspect pédagogie de la proposition. On aurait dit qu'il n'avait pas entendu qu'il était question d'une action vers le pourtour méditerranéen.

 

La Dépêche Gruissan. Le Parlement de la Mer est en route


PUBLIÉ LE 23/10/2012 08:08

Palais des Congrès de Gruissan comble pour recevoir Christian Bourquin.

Hier soir, la 3e réunion publique en vue de la création du Parlement de la Mer avait lieu à Gruissan. Didier Codorniou recevait Christian Bourquin dans un Palais des Congrès comble. C'est dire l'attente des professionnels de la mer.

Le palais des congrès de Gruissan était comble hier soir à l'occasion du 3e rendez-vous régional en vue de former le Parlement de la Mer.

Après Banyuls (chercheurs, laboratoires) et Port-Camargue (industrie nautique, économie et emploi), la réunion publique avait lieu à Gruissan (tourisme et loisirs). Puis ce sera Sète (infrastructures) et enfin Mende (passerelles entre littoral et intérieur des terres).

À chaque réunion publique des intervenants différents, des grands témoins, viennent développer les attentes de chacun pour un dialogue sans hiérarchie.

L'idée est qu'à chacune des réunions, les communautés maritimes, les familles de la mer, viennent communiquer avec le président de la Région Languedoc-Roussillon.

Ces réunions doivent donc donner l'impulsion et ensuite des ateliers créeront le projet. Ces rencontres n'avaient jamais eu lieu. C'est donc une grande première.

Après l'accueil de bienvenue de Didier Codorniou, Christan Bourquin a voulu partager son ambition pour la Méditerranée.

«La Méditerranée nous rassemble même si on la vit différemment selon notre histoire. Alors cela devient une démarche originale que de décloisonner nos disciplines et nos passions. Les 215 km de littoral de Cerbère au Grau du Roi sont une chance pour notre territoire. La Méditerranée, ce joyau, les 3 millions d'habitants doivent se le réapproprier».

Christian Bourquin notera que le développement économique et la préservation du patrimoine sont compatibles, comme la préservation des phares dont celui de Leucate. Il appréciera la renaissance des Salins et le formidable travail des SNSM qui secourent chaque année environ 800 personnes. Il avancera donc l'histoire, l'emploi mais aussi le développement durable avec le carburant du futur avec les micro-algues.

Ce Parlement de la Mer sera opérationnel lors du 1er trimestre 2013.


Christian Bourquin

«Notre première force, ce soir, c'est d'être aussi nombreux et rassemblés pour ce littoral sous pression à cause de l'érosion liée au temps et de l'augmentation chaque année de la population. Alors, on doit travailler et jongler entre l'approche environnementale et l'économie. Notre Région a trop longtemps tourné le dos à la Méditerranée. Elle possède pourtant un véritable potentiel».

La Dépêche du Midi

Parlement de la Mer Sète : la Région poursuit la concertation
PARLEMENT DE LA MER - LE 23 NOVEMBRE 2012

photo actu

Parlement mer réunion publique Sète du 22

« Je suis venu vous écouter ! » S'adressant à plus de quatre cents personnes, professionnels, élus, usagers, experts ou simples passionnés, le Président de Région Christian Bourquin a poursuivi la concertation afin de construire un Parlement de la Mer, jeudi 22 novembre, salle Georges-Brassens à Sète.

Convaincue que la Méditerranée représente un atout majeur pour le Languedoc-Roussillon, la Région s'est engagée, sous l'impulsion de son Président, à mettre en place cette instance démocratique, fédérant tous les acteurs de la communauté maritime et qui leur permettra de travailler ensemble, au service d'une même ambition.

C'est dans ce but que se déroule depuis le mois d'octobre une large concertation avec, notamment, l'organisation de cinq réunions publiques, une dans chaque département. Après Banyuls-sur-Mer, Le Grau-du-Roi, Gruissan et Sète, c'est à Mende que se tiendra la prochaine réunion, mercredi 28 novembre à 17 h 30, à l'espace Jean-Jaurès (10, rue Charles-Morel).

Cinq ateliers de travail seront également organisés autour de deux axes, les enjeux prioritaires à traiter et les scénarios de fonctionnement du futur Parlement. Ils se dérouleront :

  1. à Gruissan lundi 26 novembre, au palais des congrès, de 17 h à 20 h ;
  2. à Sète mardi 27 novembre, salle Tarbouriech, de 17 h à 20 h ;
  3. à Mende mercredi 28 novembre, espace Jean-Jaurès, de 17 h 30 à 20 h ;
  4. au Grau-du-Roi mardi 4 décembre, au Yacht club de Port-Camargue, de 17 h à 20 h ;
  5. à Canet-en-Roussillon mercredi 5 décembre, de 17 h à 20 h.

Un dispositif a enfin été mis en place sur Internet avec la possibilité de participer à la concertation à l'adresse suivante : www.laregion.fr/parlementdelamer. Chacun peut répondre au questionnaire « Pour vous, c'est quoi la Méditerranée ? ».

Midi Libre Sète – Compte rendu  de la réunion du 22 novembre 2012


Réactions de participants


Navigateurs de plaisance et Parlement de la MerVeille Médiatique

Annexes


Création le 14/11/2012 du Parlement de la Mer Sud Atlantique - Préservation et gestion du milieu marin

DIRM Directions interrégionales de la merDIRM MéditerranéeOrganigramme

SCHEMA STRATEGIQUE DEPARTEMENTAL DE  DEVELOPPEMENT DU NAUTISME Cahier des charges (2/7/2010)

Phase 1 Novembre 2011 État des lieux – Diagnostic
Phase 2 Novembre 2011 Stratégie de développement – Orientations stratégiques
Phase 3 Janvier 2012 Plan d’action à court et moyen terme (V5 Mars 2012)

Action économique de Christian BOURQUIN dans l'Aude

Discours Mai 2012 à Perpignan : Prenons en main notre Méditerranée

Inauguration quai J 19 Nov 2012 Développement du port Sète – FrontignanObjectif ; 9 millions de tonnes de marchandises

Dialogues territoriaux du 26 novembre au 17 mai 2013, une démarche participative inédite

10 rencontres pour 9 espaces de dynamique Territoriale

16/11/2012

Sur le Gaz de schiste – De Corinne Lepage aux Verts EELV

2 Discours à comparer : ceux de Corinne Lepage qui explique puis celui d'EELV en fin de billet qui mène combat sans s’expliquer.

Gaz de schiste, assez de bêtises !

, , , , http://www.reporterre.net/spip.php?article3483 
France Culture L’invité des Matins du 15/11/2012 : Corinne Lepage

Corinne Lepage - 15 novembre 2012


Il serait temps que le débat devienne sérieux lorsque l’on aborde l’aspect économique et financier du gaz de schiste.

Les tombereaux d’injures que déverse le géochimiste Claude Allègre ne font que caricaturer une argumentation absurde : l’exploitation du gaz de schiste relancerait la croissance française.

Le lobby pétrolier et gazier inonde les médias de ce nouveau mythe : si on exploitait le gaz de schiste comme les Américains, la croissance reviendrait. C’est trois fois absurde.

  1. Pour une question de chronologie d’abord. Dans le meilleur des cas, pour le lobby, une exploitation pourrait voir le jour vers 2020, ce qui n’aura aucun effet sur l’atonie de l’économie française en 2012 et 2013.
  2. Deuxièmement, la France n’est pas les Etats-Unis. Autrement dit, les conditions physiques d’exploitation, les conditions juridiques font que les contraintes sont très différentes et, par voie de conséquence, le prix du baril ou du British Termal Unit (BTU unité d’énergie anglo-saxonne) serait sans commune mesure, peut-être sans aucun intérêt au regard du prix auquel nous payons notre gaz.

    Rappelons que le patron d’Exxon reconnaissait lui-même en juin manger sa chemise au prix auquel est vendu le BTU, soit 2 dollars (1,57 euro), alors que le prix de revient actuel aux Etats-Unis est de l’ordre de 7 dollars.

    C’est dans des difficultés financières immenses que se débattent aux Etats-Unis de très grandes sociétés exploitantes. Qu’en sera-t-il demain lorsque l’obligation de récupérer le méthane va s’imposer ?

  3. Enfin, dans le meilleur des cas, l’exploitation du gaz de schiste pèserait pour 4 à 5 milliards d’euros, soit moins de 10 % de notre facture énergétique ou du déficit commercial. C’est important, mais pas de nature à changer la donne.

Alors pourquoi ces chiffres déraisonnables qui circulent sur des réserves que l’on ne connaît pas et des emplois virtuels, dont ceux qui lancent des chiffres savent qu’ils sont sans fondement ?

Pourquoi, au niveau européen, cette pression démente des lobbys pour interdire au Parlement européen de légiférer et mettre en place une législation qui impose l’étude d’impact par ailleurs déjà imposée par le droit communautaire ?

  1. D’abord, parce que l’âge d’or du gaz de schiste aux Etats-Unis touche à sa fin ; outre le changement de législation, le caractère dramatique des dommages causés aux milieux et aux hommes apparaît. Les efforts pour cacher la nature des produits utilisés, les conséquences dans l’air et dans l’eau sont en échec.

    Et surtout le risque de faillite menace les entreprises exploitantes, qui vendent à un prix trop bas leur huile en raison de l’ouverture massive de puits, grâce au droit américain rendant le propriétaire du sol propriétaire du sous-sol.

    Dès lors, le marché européen, à la condition qu’il soit sans règles, peut être intéressant au moins le temps que les citoyens européens se rendent compte des dommages en grandeur réelle, d’où la très forte pression des sociétés américaines.

  2. Ensuite, parce que la valeur est celle de la matière première. Dès lors, tout en sachant que l’exploitation n’est pas pour demain, le but est de préempter notre sous-sol pour valoriser dans les bilans les réserves.

    En effet, comme le titulaire du permis d’exploration est le futur titulaire du permis d’exploitation, sans qu’il soit possible de lancer un nouvel appel à concurrence, l’objectif est d’obtenir le plus vite possible les permis d’exploration. En réalité, c’est une expropriation larvée de notre bien collectif.

    En admettant qu’une autre technologie que la fracturation hydraulique soit possible, que cette technologie fasse l’économie de l’eau et ne pollue pas, l’intérêt de la France est évidemment d’attendre, dans la mesure où, si nous avons du gaz, il sera encore là plus tard, et avec une valeur croissante.

    Soit une technologie propre est trouvée, et dans ce cas il ne faut surtout pas accorder des droits qui n’auront que plus de valeur ultérieurement.

    Soit elle ne l’est pas, et dans ce cas il est irrationnel et déraisonnable de sacrifier nos milieux et notre richesse agricole et paysagère, de mettre en péril la santé des personnes vivant au voisinage des puits, de créer une irréversibilité pour une exploitation temporaire d’huile de schiste dont les inconvénients et les coûts économiques l’emporteront sur les avantages.

Dès lors, arrêtez la désinformation et reconnaissez quelles sont vos motivations réelles qui n’ont rien à voir avec le bien-être et l’intérêt économique des Français.

Et, si le gaz de schiste présente un enjeu stratégique pour la France, alors, la recherche et le recensement public des réserves ne peuvent se faire que par l’Etat.

Source : Le Monde

Corinne Lepage est eurodéputée, Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe, et présidente de CAP21.

Lire aussi : Y a-t-il une opposition au gaz de schiste aux Etats-Unis ?

Corinne Lepage - Emission L'invité des Matins de France Culture du 15 novembre 2012


Le dossier du Gaz de Schiste est abordé au bout de 15mn de questions de cuisine politique.


Les matins - Corinne Lepage par franceculture

Herault Tribune - AGDE - SETE - EELV - Gaz de schiste : La ligne claire du gouvernement


Gaz de schiste : la ligne claire du gouvernement

Le rapport Gallois publié ce 5 novembre 2012, listant des mesures pour relancer la compétitivité, prône la reprise des recherches sur l'exploitation des gaz de schiste. Dès sa publication, le gouvernement français a d'ores et déjà indiqué que cette piste de ressources énergétiques serait exclue. Europe Ecologie Les Verts salue cette décision et rappelle son opposition ferme et résolue à la recherche et à l'exploitation des gaz et pétrole de schiste.

Dès mars 2010, sans aucun débat public ni concertation préalable, plusieurs permis d'exploration ont été accordés à plusieurs multinationales dont Total et GDF-Suez, méprisant les risques environnementaux et sanitaires particulièrement importants, notamment en termes de pollution des eaux souterraines et de surfaces par des métaux lourds et produits chimiques très toxiques.
Un de ces permis d'exploitation s'étant sur la plaine Biterroise et Agathoise, de Faugères au Nord à Gruissan au Sud et de Olonzac à l’Ouest jusqu’à Marseillan à l’Est, sur 163 communes de l’Hérault et de l’Aude comprenant 388 000 habitants : c'est le permis n° M624 des Plaines du Languedoc, s’étendant sur 2348 km2, accordée à la multinationale LUNDIN International SA, accordé le 2 octobre 2009 pour « hydrocarbures liquides ou gazeux ». Cette concession, adossée à l'Etang de Thau, Haut lieu de la conchyliculture et de la mytiliculture, recouvre la Nappe Astienne dans un sous-sol Karstique à de nombreux endroits, qui alimente en haut potable ce large territoire par au moins 11 captages.


http://www.pasdegazdeschistes.rd-h.fr/wp-content/uploads/...

L’annonce des services du Premier ministre, affirmant que la proposition du rapport de Louis Gallois sur la reprise des recherches sur l'exploitation du gaz de schiste ne serait pas retenue, est une bonne nouvelle. François Hollande a expliqué avec une grande fermeté lors de la Conférence environnementale, qu’il excluait de délivrer, sur tout le quinquennat, tout permis d'exploiter les gaz et pétrole de schiste par fracturation hydraulique.

EELV reste mobilisé pour que l'interdiction totale de l'exploitation des gaz et pétrole de schiste se concrétise dans les faits.
PS : Les 111 communes concernées dans l’Hérault :

Abeilhan, Adissan, Agde, Agel, Aigne, Aiguesvives, Alignan du vent, Aspiran, Asignan, Aumes, Autignac, Azillanet, Babeau, Bassan, Beaufort, Belarga, Bessan, Beziers, Boujan sur libron, Cabrerolles, Cabrière, Campagnan, Capestang, Castelnau de guers, Causses et veyran, Caussiniojouls, Caux, Cazedarnes, Cazouls d’Hérault, Cazouls les Béziers, Cers, Cessenon sur Orb, Cesseras, Colombiers, Corneilhan, Coulobres, Creissan, Cruzy, Escales, Espondeilhan, Faugères, Florensac, Fontes, FOS, Fouzilhon, Gabian, La Caunette, Laurens, Lespignan, Lezignan la Cèbe, Lieuran les Béziers, Lignan sur Orb, Magalas, Maraussan, Margon, Marseillan, Maureilhan, Minerve, Montady, Montagnac, Montblanc, Montels, Montesquieu le mas Rolland, Montouliers, Murviels-lèz-béziers, Neffiès, Nézignan L’Evêque, Nissans lez Ensérune, Nizas, Olonzac, Oupia, Pailhes, Paulhan, Peret, Pezenas, Pinet, Pierrerue, Poilhes, Pomérols, Portiragnès, Pouzolles, Prades sur Vernazobre, Puimisson, Puissalicon, Puisserguier, Quarante, Roquessels, Roujan, Saint Chinian, Saint Pons de Mauchiens, Saint Thibery, Saint-Genies de Fontedit, Saint-Jean-de-Minervois, Sauvian, Serignan, Servian, Thezan les Béziers, Tourbes, Tressan, Usclas d’Hérault, Vailhan, Valras-Plage, Valros, Vendres, Vias, Villeneuve les Béziers, Villespassans


Agnès GIZARD-CARLIN,
Responsable du Groupe local Europe Ecologie Le Verts - Basse Vallée de l'Hérault Littoral (Agde, Marseillan, Pézenas)
06 73 27 18 68

Agnès GIZARD-CARLIN, Responsable du Groupe local Europe Ecologie Le Verts (11-11-12)

Les réactions à l'article

De MAURICE TOUBOUL le 15-11-12

L'orthographe SVP s'étend et non pas s'étant ..... Je reprends la lecture de l'article

De CHARLES-MARIE VAILLANT le 15-11-12

Nous ne devons pas lire les mêmes documents, ni écouter les mêmes hommes politiques faire les déclarations et nous ne devons pas avoir le même président de la république !!!

Dernièrement, c'est à dire avant hier, j'ai entendu un certain François HOLLANDE déclarer devant tout son gouvernement au grand complet et 400 journalistes, que la recherche sur les gaz de schiste et leur extraction devaient continuer pour trouver des solutions moins dévastatrice pour l'environnement, et qu'à ce moment là nous pourrions exploiter les gaz de schiste par une autre méthode que la fracturation hydraulique. CQFD

De AGNèS GIZARD-CARLIN le 15-11-12

Monsieur François Hollande a effectivement parlé des gaz de schistes durant sa conférence de presse, APRES la publication de mon article.  En effet, il n'abandonne pas les gaz de schistes : ce n'est juste que la fracturation hydraulique qui est remise en cause.
Or les gaz de schistes restent des énergies non renouvelables et émettrices de gaz à effet de serre !!!
C'est pour cela que nous restons vigilants : nous ne voulons pas d'une extraction par fracturation hydraulique devenue "BIO" par miracle ....
Ecologiquement votre
Agnès GIZARD-CARLIN

Herault Tribune–SCOT de THAU

http://www.herault-tribune.com/articles/14799/sete-marsei...

SETE - MARSEILLAN - Le SCOT de Thau est ouvert à la consultation des citoyens

16 XI 2012

Le SCOT de Thau est ouvert à la consultation des citoyens


Le Schéma de Cohérence territoriale du Bassin Thau est sur le point d’être arrêté. Avant l’enquête publique officielle qui est prévue pour le printemps 2013, le Syndicat Mixte du Bassin de Thau (SMBT) a ouvert l’accès aux documents réglementaires provisoires.1

Ces documents, qui peuvent être téléchargés sur le site du SMBT (www.smbt.fr/), ont été transmis à chacune des 14 mairies concernées où, en principe, chaque citoyen peut librement en prendre connaissance et inscrire ses observations dans un cahier prévu à cette fin.

En principe seulement, car les municipalités n’ont pas toutes jugé opportun d’informer correctement leur population.
Pour pallier ces carences incompréhensibles, le Collectif « NON à hinterland »appelle les habitants de chaque commune2 à se rendre à leur mairie dans les plus brefs délais.

Ils pourront constater que l’objectif n°1 du SCOT consiste à « Protéger l’environnement naturel, agricole et le cadre de vie du Bassin de Thau » (DOO, p.9) et, plus particulièrement, « Préserver le potentiel agricole et pérenniser une agriculture fragilisée par la pression foncière » en « limitant strictement les possibilités d’urbanisation » sur un espace « fortement convoité pour diverses vocations souvent peu compatibles avec l’enjeu de préservation des exploitations agricoles » (DOO, p.18).

Ils seront étonnés de voir cet objectif majeur ignoré « pour répondre aux besoins des activités de logistique liées aux flux et à l’activité portuaire » (VLM, p.16) par la « Création d’une zone logistique sur la commune de Poussan » (VLM, p.21) et ceci d’autant plus qu’ils ne trouveront aucune perspective de trafic maritime justifiant l’accaparement de 100 hectares de terres agricoles par la Région Languedoc-Roussillon.

Le Collectif « NON à hinterland » souhaite que le bon sens des citoyens leur dicte les observations pertinentes, susceptibles de rappeler à la raison les responsables politiques du SCOT afin que les documents définitifs soient expurgés de toute allusion à une quelconque « vocation portuaire » de l’espace autour de l’échangeur de l’A9 à Poussan et prescrivent le maintien de sa vocation agricole ancestrale.

C’est ce que demandent aussi bien les professionnels de l’Etang de Thau, pêcheurs et conchyliculteurs, que la Chambre d’Agriculture de l’Hérault pour la profession agricole.

1 Document d’Orientations et d’Objectifs (DOO), Volet Littoral et Maritime (VLM) et Document d’Aménagement Commercial (DAC)
Collectif NON à « hinterland » C/o Biocoop Avenue de la Barrière 34540 Balaruc le Vieux
Courriel : nonhinterland@nonhinterland.org

2 Balaruc Le Vieux, Balaruc Les Bains, Frontignan, Gigean, Marseillan, Mireval, Sète, Vic La Gardiole, Bouzigues, Loupian, Mèze, Montbazin, Poussan, Villeveyrac,
Téléphone : 04 67 78 48 40

Collectif NON à « hinterland » (16-11-12)

SETE - MARSEILLAN - Le SCOT de Thau est ouvert à la consultation des citoyens

17/10/2012

Midi Libre Languedoc-Roussillon - Immigrés : combien sont-ils dans la région ?

JEAN-PIERRE LACAN - 11/10/2012, 06 h 00

118 réactions

Remettre les pendules à l’heure n’est certainement pas l’objectif poursuivi par l’Institut national de la statistique et des études économiques. Néanmoins, le dernier “Repères chiffres pour l’économie du Languedoc-Roussillon” que vient de publier l’Insee (*) permet de faire de l’ordre dans le fatras des idées reçues et des emportements idéologiques.

Premier point : il n’y a pas, relativement à la population régionale, plus d’immigrés que par le passé. Depuis 10 ans, la part des personnes nées de nationalité étrangère à l’étranger et résidant ici, est demeurée invariable : tout juste 9 %, soit 234 000 pour 2,6 millions d’habitants.

Languedoc-Roussillon : 9 % de population immigrée

Certes, fera-t-on remarquer, cela est dû à la vitalité démographique du Languedoc-Roussillon : la population totale s’accroît. Si la part des personnes d’origine étrangère ne bouge pas, c’est donc que cette population augmente en nombre au même rythme que la population totale, soit 1,4 % par an.

Un événement majeur, la guerre civile d’Espagne

Les mêmes insisteront sur un point : avec 9 % de population immigrée, le Languedoc-Roussillon est parmi les premières régions de France ; la sixième précisément, derrière Ile-de-France (18 %), Alsace (10 %), PACA (10 %), Corse (9,5 %), à égalité avec Rhône-Alpes.

À ceci près que l’immigration est héritière d’une histoire et, qu’en Languedoc-Roussillon, cette histoire a été marquée par un événement majeur : la guerre civile d’Espagne. Des milliers de Républicains ont alors franchi la frontière fuyant le régime de Franco. Ils ont fait souche ici et expliquent, en grande partie, une autre donnée qui fait chavirer les idées reçues : en 2009, il y avait plus d’immigrés d’origine européenne enLanguedoc-Roussillon (48,6 %, 20,2 % d’Espagnols) que d’immigrés d’origine africaine (41,8 %, 23,9 % de Marocains).

22 000 d’un côté, 21 650 de l’autre

Comment évoluera ce rapport ? Sur la décennie étudiée par l’Insee (1999-2009), il est arrivé, dans la région, plus de personnes venant de l’autre rive de la Méditerranée (essentiellement du Maroc) que d’Européens, mais pas au point de bouleverser fondamentalement les choses : 22 000 d’un côté, 21 650 de l’autre. Bien sûr, l’immigration espagnole s’est tarie mais elle a été remplacée par des courants provenant des pays de l’espace Schengen.

Source INSEE RP 2009

Les auteurs de l’étude évoquent notamment l’installation de retraités d’Europe du nord qui ont connu la région grâce aux compagnies aériennes low-cost et qui ont choisi de s’y installer.

Ils ne négligent pas non plus un nouveau flux qu’ils sentent frémir : celui provoqué par les crises en Europe. Il pourrait relancer l’immigration espagnole dans les zones frontalières.

En réalité, cet équilibre relatif Europe/Afrique de l’immigration légaleest précisément lié à l’évolution des législations. Depuis les années soixante-dix et la fin de la période de reconstruction, le robinet de l’immigration économique est à peine entrouvert en France. C’est donc celui des rapprochements familiaux qui continue à alimenter les flux venus des pays tiers avec cette conséquence inattendue : depuis 1999, les femmes sont majoritaires dans la population immigrée de la région.

* Repères Chiffres n°7-octobre 2012.

NATIONALITÉ

Près d’un immigré sur deux (45%) en Languedoc-Roussillon a acquis la nationalité française. Cette part -supérieure à la part nationale qui est de 40%- n’a pas évolué depuis 10 ans note l’Insee.

01:39 Publié dans Développement Humain, Région | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

07/09/2012

L’iPad n’est pas près de remplacer livres et cahiers dans les cartables

ANALYSE Bruno Vanryb (Avanquest) décrypte l’attachement des français au papier, du moins pour les livres scolaires. Pour les journaux, c’est une autre affaire.

http://www.challenges.fr/high-tech/20120905.CHA0386/l-ipa...

Wikio Mots clés : , ,

Au passage on apprend e qu’avec son initiative LoRdi  la région Languedoc-Roussillon a essuyé un bide :

Pour ce qui concerne la France, c’est 32.000 micro-ordinateurs de marque Dell qui ont été offerts l’année dernière aux élèves de seconde du Languedoc Roussillon. Le résultat n’a pas été très encourageant et s’est soldé par un usage très limité en classe, allant jusqu’à la revente par certains élèves de leurs PC sur Ebay ! Mauvaise préparation des enseignants, insuffisance d’accompagnement pédagogique ? Dans tous les cas un fiasco pour une opération qui visait à développer l’usage du numérique dans les établissements scolaires.

00:27 Publié dans Investissements en Infrastuctures, Région | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

28/05/2012

Activité du Port de Sète

A compléter avec Ferries

Objectif-LR : Centre Grains inaugure son terminal agro-industriel (28-05-2012)

http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualite...

Le complexe agro-industriel de la zone portuaire de Sète devrait développer le trafic de la plate-forme existante ainsi que celui du port.

L’objectif fixé est de 800 000 tonnes de céréales par an.

Centre Grains, filiale d’Axéréal, a inauguré, lundi 21 mai 2012, son complexe agro-industriel sur le port de Sète dont les travaux avaient débuté en 2008.

La création du terminal a été porté par Centre Grains en partenariat avec Saipol, InVivo, Cérévia et Arterris.

Le complexe s’étale sur une surface de près de deux hectares. Il est composé d’un hangar de stockage d’une capacité de 17 000 tonnes, d’un stockage en cellules de 33 000 tonnes, de deux quais, dont le quai J rallongé, ainsi que deux portiques de chargement et déchargement.

Ce nouveau terminal dédié au vrac de céréales, graines, tourteaux, huiles et Diester, doit permettre le développement des activités d’Axéréal et de sa filiale Granit Négoce basée à Nîmes. Le site bénéficie de dessertes de transports routier, ferroviaire, fluvial et maritime.

« C’est un complément indispensable aux deux sites existants sur le port de Sète et de Port-la-Nouvelle, explique le directeur de Centre Grains, Hérvé Cifaï. Six trains par semaine voyagent entre les deux ports. Le site de Sète est prévu pour fonctionner à l’import-export. »

L’activité du complexe, qui a démarré en juillet 2010, est complétée par la mise en service du quai J. Pris en charge par le Conseil régional, le rallongement du quai J permet désormais d’accueillir deux péniches et un navire en même temps.

Une nouvelle installation qui devrait contribuer à l’augmentation du trafic du port puisque la charge des navires de céréales peut atteindre jusqu’à 25 000 tonnes. L’objectif de trafic, fixé par Centre Grains, s’élève à 800 000 tonnes par an, dont 300 000 tonnes à l’export de céréales et 500 000 tonnes pour le compte de Saipol, actionnaire à 33,4 % de Centre Grains.

La création du complexe génère dix emplois directs sur le site. Transporteurs, dockers et employés de la SNCF sont également sollicités.

Le terminal agro-industriel représente un investissement de 38,5 M€. Le Conseil régional a participé à hauteur de 12 M€ pour l’allongement du quai J et les infrastructures routières.

Ysis Percq


Légende : L’allongement du quai J au sein du complexe agro-industriel permet d’accueillir plus de navires.
Crédit photo : Ysis Percq

24/05/2012

Questions méditerranéennes

De l'intérêt du 5 + 5

30 avril 2012, par Jean-François Coustillière, consultant sur les questions euro-méditerranéennes

http://www.econostrum.info/De-l-interet-du-5-5_a10100.html

Pour organiser la coopération en Méditerranée l’Union européenne s’est dotée de 3 outils :

  • le Processus de Barcelone né en 1995,
  • la politique européenne de voisinage née en 2003,
  • l’Union pour la Méditerranée née en 2008.

Leur objectif final commun est de : « transformer la Méditerranée en un espace de paix, de démocratie, de coopération et de prospérité » (déclaration UpM du 13 juillet 2008).

L’article de Jean-François Coustillière fait le point sur ces instruments. Son analyse des processus de coopération les plus efficaces, le conduit à décrire la démarche “5+5”.

Dans ce contexte de Mondialisation libérale et concurrentielle, on ne peut qu’être frappé par l’importance de relations politiques bien conduites.

[…]
Dans ce contexte assez peu favorable au développement des relations euro-méditerranéennes, encore accentué par la dégradation du dossier israélo-palestinien et les hésitations des Européens face à la succession des révoltes arabes, la démarche 5+5 qui se déploie loin du Proche-Orient et en pleine transparence avec l’UE, constitue une sorte de laboratoire au profit du Processus de Barcelone. Elle est susceptible de créer de la confiance et de contribuer à évaluer des pistes de coopération, certes dans un espace plus restreint que celui de la Méditerranée dans sa totalité, mais à l’abri des turbulences les plus fortes qui nuisent aux démarches globalisantes.

Les atouts d'une démarche

La démarche 5+5 est modeste et pragmatique. Elle concerne dix pays : Algérie, Espagne, France, Italie, Libye, Malte, Maroc, Mauritanie, Portugal et Tunisie.
Les membres du 5+5 partagent, du fait de leur proximité géographique mais aussi humaine, nombre de préoccupations qui souvent sont autant de défis. Faisant volontairement le choix de relations informelles, discrètes, pratiques, plus techniques que politiques et surtout réellement partenariales, la démarche recueille l’adhésion de chacun dans l’exigence de l’équité et réduit le soupçon d’agendas cachés.
Le 5+5 s’appuie sur une initiative diplomatique rassemblant les ministres des Affaires étrangères qui ont décidé en 1990 de se rencontrer pour entretenir une concertation ambitieuse qui va au-delà d’un simple dialogue et vise à développer une coopération à la fois politique et économique dans un cadre informel et non contraignant. Dès 1995, cette démarche donne naissance à un premier « dossier technique » qui rassemble les ministres de l’Intérieur sur des questions de leur domaine d’intérêt. Par la suite, les autres ministères créeront leurs propres dossiers : Affaires sociales, Défense, Tourisme, Transport, Éducation, Environnement etc... tandis qu’un sommet sera organisé en 2003 à Tunis et que des rencontres parlementaires régulières s’établiront.
Ainsi, cette initiative prend des formes différentes selon les dossiers. Elle est souple et adaptable aux priorités de chaque domaine concerné. Non contraignante et focalisée sur les priorités des différents membres, elle recueille un attachement très fort de la part de chacun des partenaires car, elle repose sur l’équité de traitement de leurs préoccupations. Cette relation de partenariat réellement respectueux des attentes de chacun constitue sans doute l’atout majeur.
Certes, cette exigence relationnelle entraîne des développements inégaux de chacun des dossiers en fonction des capacités des partenaires à identifier des intérêts communs suffisamment riches pour nourrir la coopération. Ainsi, par exemple, les dossiers Défense ou Transports sont certainement plus avancés que celui du tourisme… Mais ce qui est fait dans chacun des domaines est solide et pérenne car reposant sur des choix effectués en commun. De plus, la situation actuelle ne préjuge ni des potentialités des dossiers actuels à explorer de nouvelles pistes, ni la capacité de la démarche à s’ouvrir à de nouveaux domaines.
C’est à ce titre –un réel partenariat équitable– que le 5+5 bénéficie d’une forte adhésion de la part de ses membres et est susceptible d’un développement prometteur dans la confiance et la volonté de progrès.

Le 5 + 5 à l'épreuve du changement de gouvernance

Le changement de gouvernance, dans certains pays, n’a certainement pas conduit à renforcer l’intérêt porté aux dialogues avec l’UE. Bien au contraire, on peut redouter que ces dialogues soient désormais, aux yeux des peuples, fortement entachés par l’appréciation d’une complicité européenne avec les anciens dirigeants.
En revanche, dans ces mêmes pays, il apparaît que la démarche 5+5 est mieux perçue que les autres initiatives car elle est réputée non contraignante. Elle laisse aux partenaires la liberté de s’engager ou non, sans que des conditions même formelles ne soient mises en avant, ce qui est le plus souvent vécu comme humiliant. La coopération est débattue, organisée et conduite en concertation normalement entre acteurs techniques sans considération de politique internationale.
L’histoire de la démarche 5+5 n’est pas marquée par l’engagement personnel de chefs d’Etat ou de gouvernement tels les présidents Ben Ali ou Moubarak. Les relations dans le cadre 5+5 sont donc plus aisées à reprendre par des dirigeants tenus d’intégrer dans leurs choix la très grande vigilance de leur opinion publique vis-à-vis des options prises par les anciens pouvoirs autoritaires qu’ils ont chassés.
La reprise du dialogue 5+5 a donc certainement été privilégiée, par rapport à celle des autres initiatives.

L'intégration au Maghreb

Le 5+5 a connu tout au long de l’année 2011 une période d’inactivité quasi complète. Quant à l’UMA (Union du Maghreb arabe), elle n’avait pas connu de réunion de ses ministres des Affaires étrangères depuis 2009.
Dés le début de 2012, il est très intéressant de constater que le 5+5 voit programmer de nombreuses réunions : celle des ministres des Transports à Alger, des ministres des Affaires étrangères à Rome, et enfin celle du comité directeur du dossier Défense à Rabat, tout ceci en moins de trois mois.
Dans le même temps, une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UMA se tient à Rabat qui programme pour septembre-octobre un sommet à Tunis.
Cette corrélation confirme qu’il existe une certaine synergie entre les deux initiatives. Il n’est pas interdit d’imaginer que les rencontres régulières dans le cadre du 5+5 contribuent à renforcer les relations entre nos partenaires du sud, ce qui rejoint les intérêts de l’UE.
Quoi qu’il en soit, et cela est particulièrement perceptible dans la coopération de Défense du 5+5, les relations entretenues et développées entre les dix partenaires contribuent à créer de la confiance entre les acteurs. Ces coopérations sur des axes techniques, choisis ensemble dans le respect des attentes de chacun, construisent peu à peu des solidarités et des proximités qui sont les gages de relations ultérieures plus larges et plus profondes.
D’ores et déjà, il semble qu’en Méditerranée occidentale certains fruits soient recueillis. Bien sûr il se trouvera des détracteurs pour stigmatiser la modestie des actions et les limites des ambitions. Sans doute, mais n’est ce pas préférable à des ambitions débordantes inévitablement gelées par la réalité des faits ?

Les nouveaux sujets prioritaires du 5+5

Le 5+5 est un processus expérimental plein de promesses mais fragile. Il convient d’éviter de le dévoyer en adoptant des dispositions tant d’élargissement, de politisation que d’institutionnalisation qui ne pourraient conduire qu’à la disparition des raisons mêmes de son succès.
En revanche, il conviendrait sans doute, tout d’abord, de renforcer l’existant en approfondissant les dossiers déjà initiés par une recherche plus active d’actions d’intérêts communs, en promouvant dans chacun de ces dossiers des méthodologies de partenariat qui ont fait le succès des dossiers les plus avancés et enfin en associant l’Union européenne comme observateur à tous les dossiers, ce qui permettrait peut être d’aider à la recherche de compléments de financement des projets. Au demeurant, il importe que ces financements restent majoritairement du ressort des partenaires car cette règle, si elle limite les ambitions, conditionne en grande partie la qualité de partenariat réel.
Par ailleurs, il serait souhaitable d’ouvrir de nouveaux dossiers. Probablement dans les domaines ministériels non encore traités : santé, économie, culture et surtout agriculture. Mais aussi à travers les aspects inter-administrations, tels la protection civile, qui constitueraient de nouveaux espaces de coopération particulièrement porteurs. Enfin, au-delà des responsabilités ministérielles, il serait certainement profitable de favoriser la coopération des sociétés civiles et des instances sub-étatiques, telles les collectivités locales, selon des modalités à imaginer.
La priorité qui doit conduire l’ensemble de la démarche doit bien évidemment s’inscrire dans le souci de rapprochement des sociétés pour, en définitive, favoriser l’amélioration des situations socioéconomiques, donc l’emploi et l’accès aux ressources vitales (eau, alimentation), conditions évidentes de la prospérité et de la paix. C’est pourquoi le dossier éducation qui couvre notamment la formation professionnelle mériterait toutes les attentions.
C’est à ce titre que le 5+5 remplira au mieux son rôle de laboratoire de la coopération euro-méditerranéenne de l’avenir.

20:12 Publié dans Politique Méditerranéenne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Déclin de nos 7 grands ports maritimes français et réforme portuaire de 2008

Les ports français de la réforme à la relance

http://www.senat.fr/notice-rapport/2010/r10-728-notice.html

Synthèse du groupe de travail chargé du rapport

 http://www.senat.fr/rap/r10-728/r10-728-syn.pdf

La loi de 2008 a modifié la gouvernance des Ports et le commandement de la manutention (passage au privé des matériels et des hommes).

La mutation a été rapide,  les ports ont pu élaborer leurs projets stratégique, les entreprises privées de manutention et d’outillage fonctionnent sans difficultés particulières. Bref la loi est effective, mais insuffisante pour enrayer le déclin des ports !

Les raisons de ces faiblesses tiendraient:

  1. la faiblesse de l’État stratège
  2. le manque de fiabilité des ports
  3. un manque d’ancrage sur les territoires.
  4. la concurrence est faussée sur les places portuaires.

Ce déclin est pour le moins paradoxal car la France bénéficie d’atouts indéniables : elle possède la plus grande zone économique
maritime au monde avec les États-Unis, quatre façades maritimes exceptionnelles, le plus long linéaire côtier d’Europe, des accès nautiques aisés, une position géographique et donc stratégique des ports de Marseille et du Havre sans équivalent à l’étranger
. “

Les concurrents européens de nos grands ports se renforcent grâce à des stratégies ambitieuses et cohérentes

20:10 Publié dans Investissements en Infrastuctures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

24/04/2012

L’innovation se glisse partout

La start-up prend soin de vos morts à votre place

Yann Lepage est accroupi près de la tombe dont il vient de terminer l’entretien, à Pérols, au sud de Montpellier. Il sort un appareil photo de sa sacoche. En un clic immortalise l’avant et l’après. La preuve qu’il a bien effectué la prestation pour laquelle son client a mandaté sa société “En sa mémoire”

"On a 1 000 clients, dont un peu plus de 150 en Languedoc-Roussillon"

Le forfait est variable en fonction de la régularité de l’intervention : 27 € pour quatre passages par an, 37 pour six, 68 pour douze.

http://www.midilibre.fr/2012/04/23/la-start-up-prend-soin...

Il lance un chewing-gum tonique

David Truille :

"Quand on est marin sur un thonier, le soir, on réfléchit, et c’est comme ça que je me suis lancé."

"Je suis assez bien parti, j’estime entre 100 et 200 000 € le chiffre d’affaire de l’année"

http://www.midilibre.fr/2012/04/22/un-setois-lance-un-che...

17:00 Publié dans Innovation | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Noureddine Smali : du savoir-faire à l’opportunité de l’évolution fulgurante de Farmex

Midi Libre Sète :  Noureddine Smali irrigue le monde de ses idées

Midi Libre 15/04/2012, 15 h 07 | Mis à jour le 15/04/2012, 15 h 22

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Atypique chef d’entreprise que Noureddine Smali, qui gère discrètement, de Mèze, son affaire florissante.

Atypique chef d’entreprise que Noureddine Smali, qui gère discrètement, de Mèze, son affaire florissante. (V.ANDORRA)

Excentré. Au propre comme au figuré. Noureddine Smali est homme de périphérie. Installé dans l’arrière-campagne de Mèze, au parc du Sesquier, loin de l’épicentre montpelliérain. Presque introuvable, planqué dans un vieux corps de ferme transformé en pépinière à matière grise. Tout là-bas, loin de l’égocentrisme des businessmen, avides de reconnaissance.

A 50 ans, ce natif des Cévennes aurait pourtant matière à éclabousser ses pairs de sa success story. Une histoire comme on les aime qui remonte à 1938 avec la création des établissements Compan à Nîmes. Le grand-oncle maternel avait alors créé un établissement spécialisé dans l’eau potable et l’irrigation. "Je viens de l’eau", distille Noureddine, économe de mots. Déjà le fluide dans l’ADN. Après un BTS en maîtrise de l’eau, un premier emploi en tant que commercial-export pour Irrifrance, Noureddine s’offre une formation pointue à l’Institut Français de Gestion. Assez solide pour attaquer le liquide.

Il crée Farmex en 1993, se lance dans l’aspersion d’ananas en Guinée et le goutte-à-goutte sur des bananeraies aux Caraïbes. Mais le gros coup d’accélérateur viendra d’un groupement de grands bailleurs de fonds internationaux qui réunissent 90 milliards d’euros de façon à permettre à 500 millions de terriens d’accéder à l’eau potable. C’est la bascule vers une nouvelle activité : l’eau potable et son assainissement. Aujourd’hui, 18 ans plus tard, Farmex est présent dans une trentaine de pays, et a conclu pas moins de 450 contrats.

Jamais, pourtant, Noureddine ne déborde. D’une simplicité désarmante, avec la modestie de ceux qui s’enthousiasment spontanément pour les deux coqs qui gambadent dans l’arrière-cour, Mister Smali préfère se confondre en une série de "Merci Najat !» C’est elle, son épouse, mère de ses trois enfants, salariée de l’entreprise qui veille au grain administratif et financier. Un tandem qui a su s’entourer d’une solide équipe d’ingénieurs, dont une trentaine travaille à Mèze, quand on retrouve les autres dans les filiales au Mozambique ou en Arménie.

C’est dans ce dernier pays que Farmex a d’ailleurs signé son chantier le plus titanesque avec la réhabilitation de 17 stations de pompage entre 2009 et 2011 pour un montant de 33 millions d’euros ! Stations de pompage, d’épuration, de potabilisation, irrigation, génie civil, électricité industrielle. Comme autant de domaines d’activités qui participent au succès de l ’entreprise mézoise. La banque HSBC ne s’y est évidemment pas trompée. Bilan solide, CA intégralement réalisé à l’export et belle carte de visite environnementale. HSBC a trouvé le client idéal. Noureddine Smali, lui, trace sa route. "Le marché de l’eau est gigantesque, mais il y a à manger pour tout le monde." Partageur, rêveur, fonceur.

CHIFFRES CLÉS

Une évolution fulgurante :

  • 30, comme le nombre de pays dans lesquels Farmex est présent.
  • 100, c’est le nombre de salariés de Farmex en 2012, dont 90 % d’ingénieurs et assimilés. En 2003, la société ne comptait que sept employés.
  • 25, c’est en millions d’euros le chiffres d’affaires de l’entreprise en 2011. En 2003, le CA n’atteignait pas les 3 millions d’euros.
  • 70 000, comme le nombre d’hectares déjà irrigués par Farmex à travers le monde.
  • 25, c’est, en tonnes, le poids de chacune des 63 pompes qui ont été installées en Arménie.
UNE ENTREPRISE ÉTHIQUE « PARCE QUE L’EAU DOIT ÊTRE ACCESSIBLE À TOUS »

En 2003 , Farmex a reçu le prix Ethique et coopération internationale attribué par le Sénat français pour ses actions de transfert de technologies et de formation auprès des opérateurs dans le domaine de l’hydraulique urbaine, à Saint-Vincent et Sainte-Lucie aux Caraïbes. Pour Noureddine Smali, « l’eau est un bien vital pour l’humanité. il faut savoir qu’un milliard de personnes boivent encore l’eau des fossés... C’est de notre devoir de les aider. »

Au-delà, Farmex met un point d’honneur à se mettre à disposition d’actions caritatives et profite de manière régulière de l’acheminement de matériel professionnel (pompes, vannes, canalisations...) vers ses “chantiers” pour y joindre des lits d’hopitaux, des fauteuils roulants ou encore des vêtements.

13:23 Publié dans Eau, Industrie, Pôle compétitivité Eau | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

15/04/2012

Naissance d’un Centre de recherche écologique et évolutive sur le cancer

Hérault du Jour : LE CANCER, CET ÉCOSYSTÈME AU COMPORTEMENT DARWINIEN

13-04-2012 - Dernière mise à jour : ( 13-04-2012 )

Michael Hochberg, Frédéric Thomas et Urszula Hibner sont à l’origine de la création du premier institut qui étudie le cancer avec un point de vue évolutif en France. PHOTO HG

Michael Hochberg, Frédéric Thomas et Urszula Hibner sont à l’origine de la création du premier institut qui étudie le cancer avec un point de vue évolutif en France. PHOTO HG

Trois chercheurs montpelliérains travaillent à la création d’un nouveau Centre de recherche écologique et évolutive sur le cancer.

Voilà qui va révolutionner complètement la façon dont on considère le cancer aujourd’hui. Trois chercheurs montpelliérains regardent les cellules tumorales à la lumière des principes darwiniens de la sélection naturelle. Une perspective qui change tout.
« Une tumeur est un écosystème et les cellules cancéreuses ont un comportement darwinien, pose le biologiste Frédéric Thomas (CNRS/IRD). Elles ont des capacités différentielles - certaines se multiplient plus que les autres par exemple - ces variations sont héritables et les cellules sont en compétition pour des ressources limitées. Dès lors on peut avoir de la sélection naturelle ».

Cet angle de vue permettrait de comprendre des aspects de la maladie mal expliqués, comme par exemple la perte d’efficacité de certains traitements au cours de la thérapie. « Dans de nombreux cas, la chimiothérapie va tuer la majorité des cellules cancéreuses, mais il va parfois en rester quelques unes qui sont résistantes. Le cancer va redémarrer à partir de ces variants contre lesquels le traitement ne marche pas ». Les cellules survivantes, insensibles aux traitements, se trouvent dès lors sans concurrents pour l’accès aux nutriments et à l’oxygène. Elles ont tout le loisir de se développer et de conquérir de nouveaux territoires, par métastases. « La capacité des cellules à migrer et à proliférer est comparable à la dynamique évolutive des espèces invasives, appuie Frédéric Thomas. On sait que vouloir tuer les cellules cancéreuses jusqu’à la dernière, ça ne marche pas à chaque fois. C’est comme pour les moustiques, il vaut mieux assécher le marais. » Les connaissances acquises dans d’autres domaines de recherche pourraient ainsi inspirer des idées innovantes de traitements.

« Trouver le talon d’Achille de l’ennemi »
D’une part les modèles mathématiques permettraient de comprendre la logique de croissance des tumeurs, d’autre part la biologie pourrait se concentrer sur les processus naturels de défense des cellules et leurs déficiences. « Si toutes les cellules avaient la même probabilité de devenir cancéreuses, les grands organismes comme les baleines bleues seraient pleins de tumeurs, ce n’est pas le cas, souligne le biologiste. Ils doivent posséder un système de réparation de l’ADN plus efficace ou un taux de mutation plus faible… cela vaut le coup de voir quelles sont les barrières que la sélection naturelle a retenues contre le cancer ».
Les cellules humaines n’ont visiblement pas la même capacité à empêcher les déraillements… mais l’être humain est doté de ruse et compte mettre à profit ses connaissances pour « trouver les talons d’Achille de l’ennemi soit grâce à l’association de plusieurs drogues ou en utilisant les modalités de compétition entre les cellules saines et malades… » et tous les leviers que ces études pourront mettre en évidence.
A ce jour en France, une dizaine d’équipes travaillent sur le cancer avec une vision évolutive. Parmi eux, les trois chercheurs montpelliérains Frédéric Thomas, Urszula Hibner (CNRS) et Michael Hochberg (CNRS) font figure de précurseurs. Ils œuvrent à la création du premier Centre de recherche écologique et évolutive sur le cancer, un institut transdisciplinaire prometteur qui va bientôt voir le jour à Montpellier.


HÉLÈNE GOSSELIN


*Publications scientifiques internationales.


15:40 Publié dans Recherche | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Amétyst : c’est reparti ! L’imbécilité du Tri Mécano-Biologique avec méthanisation à MTP

ODAM : Observatoire des Déchets de l'Agglomération de Montpellier

Selon Nicolas Guyonnet de 20Minutes :

L'usine de méthanisation Amétyst est opérationnelle à 100%

Mise en service en juillet 2008, ce n'est que ce 30 mars 2012 que l'Agglo de Montpellier a réceptionné officiellement l'usine réalisée par Vinci-Sogea.

Pour la  première fois, depuis son inauguration en juillet 2009, cet équipement de traitement des déchets fonctionne dans sa capacité maximale.

En effet, depuis l'incendie du 13 septembre 2010, la structure était en travaux et l’activité de l’usine réduite à 70%. Auparavant, l’usine fonctionnait déjà au ralenti dans l’attente de travaux en raison de nuisances olfactives insupportables.

Extrait de La Gazette des Communes, soulignant le pointage du doigt par La Cour des Comptes quant au choix effectué par nos Elus Socialistes Locaux:
"L’usine de méthanisation de Montpellier critiquée par la Cour des comptes
Dans son rapport sur la gestion des déchets ménagers rendu public mardi 13 septembre 2011, la Cour des comptes évoque le cas de l’usine de méthanisation de Montpellier.
Elle pointe "de très nombreux dysfonctionnements" et une réalisation "particulièrement onéreuse
".
L’usine de méthanisation Amétyst, destinée à traiter les déchets de l’agglomération de Montpellier, est citée en exemple dans un chapitre consacré à la « maîtrise insuffisante de l’évolution des coûts ».
Le rapport de la Cour énumère les « très nombreux dysfonctionnements » de l’usine, dont certains « dus à plusieurs défauts de conception de l’installation » : « Très importantes nuisances olfactives, alors que le site a été implanté dans un environnement urbanisé, pullulement de mouches, capacités d’exploitation altérées par la mauvaise qualité du tri en amont, multiples accidents du travail liés notamment à un défaut du système de ventilation, difficultés de fonctionnement des digesteurs, 11 incendies dont le plus important, celui de septembre 2010 dans le local de déshydratation des digestats, provoqué par un court-circuit électrique, entraînant une forte réduction des capacités de l’usine »....
"La Cour des comptes évoque par ailleurs une réalisation « particulièrement onéreuse »...un dépassement de 54 % par rapport à l’enveloppe financière initiale. "... " l’usine, qui tourne actuellement à 65 % de ses capacités, "...

Depuis le 2 avril, la totalité des déchets collectés dans l'agglomération montpelliéraine ne sont plus exportés à l'extérieur du territoire depuis une semaine. Montpellier Agglo a en effet a exporté hors de son territoire,

  • en 2009 : 19 000 tonnes de déchets ménagers,
  • en 2010 : 16 000 tonnes, et
  • en 2011 : 50 000 tonnes.

Les travaux du hall touché par l'incendie ont débuté en juin 2011, après les conclusions de l'expert.
« Mais depuis le 13 septembre 2010, Amétyst n'a pas cessé de fonctionner. Elle a gardé une activité qui a permis de produire 200 000 kilowatts/heure d'électricité par semaine, fournissant 3500 foyers, contre 300 000 kw/h avant l'incendie », précise la direction d'Amétyst.

Les travaux nécessaires pour une mise en service totale de l'usine ont coûté trois millions d'euros financés en totalité par le groupe Vinci Sogea.

AIR SAIN

« Nous respectons les normes préfectorales concernant les odeurs. Pour y répondre, nous avons dû installer un troisième biofiltre qui augmente de 70 % la capacité de traitement d'air », assure Christian Valette, vice-président de l'Agglo.


Interview (sur un site de la région parisienne) sur les mauvais résultats des technologies TMC, les risques et les conditions pour que ça fonctionne


Usine méthanisation Romainville Noisy-le-Sec... par JENBPRODUCTIONS2007


Une calamité à venir? Ils sont pourtant tous au... par MEDIA-INVESTIGATION


Montpellier "Ametyst n'est pas une usine de méthanisation"

Recueilli par GUY TRUBUIL http://www.midilibre.fr/2011/10/30/critiques,410161.php 31/10/2011, 06 h 00 | Mis à jour le 31/10/2011, 08 h 19

54 réactions

François Vasquez : "Évaluer le coût d’une délocalisation est un devoir."

François Vasquez : "Évaluer le coût d’une délocalisation est un devoir." (J.-M. MART)

François Vasquez est le porte-parole de l’association des riverains de Garosud. Il dresse le bilan de six années de combat mené contre l’usine.

Quel bilan tirez-vous après six ans d’actions et de contestation alors que l’usine Ametyst fait l’objet de rapports salés, notamment de la chambre régionale des comptes ?

Ametyst ne pourra tout simplement jamais fonctionner. Ce n’est pas une usine de méthanisation mais une usine de tri mécano biologique (TMB) pour 85 % de son activité.

Les trois dernières années, tous nos avertissements ont été vérifiés par les faits. Mais l’Agglo est sourde à nos propositions et les élus surjouent l’impuissance ou la non-connaissance pour se réfugier derrière le discours de l’industriel.

Pourquoi dites-vous que l’idée de faire fonctionner l’unité est un impossible pari ?

Parce que ce projet n’est pas viable. Les vents, qui soufflent régulièrement, perturbent la mise en dépression des bâtiments. Ils sont en train de mettre des bio filtres mais cela ne suffira pas.
Pour nous, en 2012, on ne sera pas au bout du calvaire.
Actuellement, 85 % des ordures repartent à Castries ou vers l’incinération. Le process du TMB doit être adossé à une décharge.

Les Allemands et les Suisses l’ont très bien compris et font cela. Le TMB ne doit servir qu’un stabilisant des matières organiques avec stockage.

Pourquoi dites-vous qu’avec Ametyst il y a une tromperie écologique ?

Parce que la France est, avec l’Espagne, le seul pays qui prétend mettre un compost OMR (ordures ménagères résiduelles) pour fertiliser les terres agricoles. Cela pose un grand problème.

Des scientifiques ont démontré que le terme même de compost est impropre et qu’on doit l’appeler stabilisât grossier, celui qu’on envoie à Castries ou affiné.

La méthanisation de bio-déchets est envisageable avec un tonnage raisonnable de 30 000 tonnes mais à condition de mettre des récipients adaptés et de révolutionner le mode de collecte de ces déchets.

Je rappelle qu’en 2010 la valorisation réelle en compost issu de bio-déchets n’a été que de 193 tonnes soit 0,67 % du volume de déchets accueillis.

Vous déplorez, aussi, cette faible valorisation des déchets ménagers ?

En fait, Ametyst n’a pas été construite dans le but de valoriser les déchets par le méthane. D’abord, parce que les ordures ménagères sont très peu “méthanogènes”. Ensuite, parce que l’usine consomme autant d’électricité qu’elle en produit par le méthane et ne gagne de l’argent qu’avec l’effet d’aubaine de la revente de l’électricité. Et plus les structures sont grosses, plus elles sont énergivores. J’ai entendu Jean-Pierre Moure parler de proximité vertueuse alors que la taille d’une telle infrastructure est faite pour aspirer des déchets.

Que préconisez-vous pour sortir de cette situation, qui, selon vous, risque de durer ?

Je ne vois pas comment on pourra en sortir sans une mise à plat de la politique de traitement des déchets dans l’agglo. Il faudrait mettre en place une redevance incitative, celui qui fait un effort paie moins. C’est le moment de le faire en remettant Amétyst en clé de voûte d’un nouveau système.

On se retrouve avec un bateau qui va droit dans l’iceberg, c’est le syndrome du Titanic. C’est un avertissement solennel que nous lançons à Jean-Pierre Moure et à l’Agglo.
Que coûte la concertation ? Quel miracle attend-il d’une usine qui ne peut pas fonctionner ?

Faut-il envisager une délocalisation de l’usine ?

Un déplacement ferait l’économie des travaux supplémentaires qui interviendront nécessairement sur l’usine. L’économie, aussi, du transport des 85 % d’ordures qui repartent vers la décharge.

Le gouffre financier n’est pas fini. Aujourd’hui, évaluer le coût d’une délocalisation est un devoir pour nos politiques.

CRITIQUES

René Revol, qui a pris la défense Amétyst lors d’un récent conseil d’Agglo : « Qu’il soit cohérent
et qu’il prenne la prochaine décharge à Grabels. On n’a pas le droit de faire l’apologie d’une structure dont on ignore les coûts, le process, les nuisances
. »

Roumégas, qui défend le choix du mode de traitement : « Le problème, c’est qu’Amétyst est un TMB, un process décrié par tous les écologistes. »

Le préfet Claude Baland, qui se voit mal fermer une structure ayant coûté très cher. « Le problème, c’est qu’on a une préfecture qui s’interdit d’interdire. Le préfet a, un moment, tapé du poing sur la table mais il est vite revenu dans les rails. »

54 réactions

Raymond_GIMILIO le 02/11/2011, 08h11

Nous avons eu aussi un Préfet qui a autorisé, certainement mal conseillé par les services déconcentrés de l'Etat qui n'ont pas vu plus loin que le bout de leur nez.
L'appel au peuple responsable et citoyen ainsi qu'à la justice financière et pénale doit permettre d'arrêter cette gabegie, fruit dévoyé de bonnes intentions et de marché publics dont nous avons dénoncé l'irrégularité dans les colonnes de Midi-Libre. Il est temps de nettoyer les écuries d'Augias et de mettre un frein à la gabegie. Au fait, êtes vous conscients que l'assemblée délibérante qui, mal informée, a autorisé une telle réalisation, n'est pas issue d'un scrutin direct des citoyens mais d'un dispositif à deux étages intitulé Etablissement Public de coopération Intercommunale où l'esprit de la démocratie ne souffle pas, où seul dirige un seul homme dont le prédécesseur coupait systématiquement le micro aux opposants. La théorie du despote éclairé est que le despote reste un despote ! Même éclairé ? Je préfère de loin la démocratie, nos ancêtres se sont battus pour elle !

Raymond_GIMILIO le 02/11/2011, 07h39

Apprenez tout sur la méthanisation, cliquez sur le lien :  "http://www.odam.fr"  et bonne lecture.
Le rapport de la Chambre régionale de la cour des comptes est largement commenté ! Non, tout ne va pas si bien, madame la marquise, il est temps de déménager l'usine ailleurs en la fractionnant en petites unités. Les autres agglos raisonnables (voir Clermont l'Hérault) ont opté pour le compostage, le prix d'une unite : 1 Me et ça fonctionne, sans odeurs !

fab le 02/11/2011, 07h13

salut! pour être résident dans le quartier, je dirais qu' on est de plus en plus nombreux à avoir des réactions de type allergique, sans cause trouvée.

Raymond_GIMILIO le 02/11/2011, 06h35

Il y a six ans que nous clamons ces vérités et la Cour des Comptes l'a reconnu dans son rapport en citant l'enquête d'utilité publique et en mettant en cause l'implantation en zone urbaine.
Amétyst : une imposture et nous le démontrons : Françaois Vasquez a raison et nous disons "a quoi servent des méthaniseurs à 8 M€ pièce si on laisse méthaniser de manière sauvage à Castries ! ?"
Voyez "http://www.odam.fr" De l'argent jeté par les fenêtres !!!!!!!!!!!!!!!!

flippant le 01/11/2011, 12h53

moure à l'agonie se projète dans l'avenir en continuant l'oeuvre d'un défunt. les statuts, amethyst, le tout tram...j'en ai marre des pales copies de freche, il était authentique, lui !

muslim34 le 01/11/2011, 10h53

EFFECTIVEMENT IL FAUDRAIT DEPLACER CETTE USINE ET JE PENSE QUE LE MEILLEURE ENDROIT EST A COTE DES STATUES DES GRANDS HOMMES VUE QUE ILS N ONT PLUS D ODORAT.........

martine le 01/11/2011, 09h52

Ce monsieur comme vous dites n'habite pas à côté de l'usine. Et non, elle n'a pas à être à côté de chez quelqu'un, elle n'a pas à être du tout.

Question le 31/10/2011, 17h21

Est ce que ça sent les poubelles à l'arrêt de tram SABINES ? je convoite un appartement sur le nouveau quartier dit Les Grisettes. J'y suis allé 3 fois, mais rien sentit au sol, le promoteur m'affirme que NON, mais sur un blog de ce quartier, certains proprios m'affirment que OUI en hauteur ... en fonction du vent, les odeurs viendraient par bouffées et de maniére aléatoire.
Bref, j'hésiste .

fab le 02/11/2011, 07h10

salut! pour être résident à proximité, effectivement on peut détecter quelques odeurs mais ça dépendra des vents.. et de l' heure aussi ; par contre dans le quartier nombreux sont ceux qui se plaignent d' inflammations ORL. à suivre..

nicos le 31/10/2011, 18h10

Salut
J'habite les Grisettes (vers l'agriparc) depuis bientot 3 mois.
J'ai sentis Améthis 3 fois au max.
En faite pour faire simple : si t'habite à moins de 500m de l'usine et surtout au SUD de l'usine alors la sa pue !!!!!

emma 34 le 31/10/2011, 17h05

c scandaleux cette usine. Elle ne marchera jamais. Que du gachis.... Quelle HONTE.

la mentable le 31/10/2011, 16h15

c'était pas mr Frèche qui avait appelé ametyst la rolls des usines de traitement des déchets!!ce n'est qu'une vieille guimbarde hors de prix ! il avait baptisé le bld gambetta :"les futurs champs élysees montpelliérain" c'est plutôt bab el oued ;la station d'épuration c'etait ce qu'il y a de mieux on viendrait de parout l'admirer (faut se munir d'un masque ) etcetc

une habitante de Montpellier le 31/10/2011, 15h06

Merci de communiquer sur l'incohérence que nous vivons au quotidien avec Amétyst. Nous sommes riverains et supportons les odeurs de manière hebdomadaire. il n'y a pas une semaine sans que des odeurs nauséabondes, écœurantes parviennent jusqu'à nous. C'est malheureux et scandaleux lorsqu'on est en plein été de devoir s'enfermer chez soit pour ne pas avoir mal à la tête...
Nous déposons des plaintes régulièrement mais il semble que l'agglomération soit totalement insensible au bien être de ses habitants.
il est urgent que cela change.

manene le 31/10/2011, 12h51

j'habite en hlm à cote de cette usine un appartement dont je suis toujours obligee de fermer les fenetres à cause de l'odeur pestilentielle qui nous parviens ainsi que l'invasion de mouches. j'ai été obligee d'acheter des rubans anti-mouches ou venaient s'y coller une cinquantaine d'insectes vision desagréable au possible ! j'envisage de partir car cette situation est invivable à certain moment ! bien des personnes sur ce site sont pour venez donc y vivre... c'est facile de parler quand on vit en pavillon à la campagne ou loin de l'usine et que l'on n'en subit pas les désagréments !!!

la mentable le 31/10/2011, 12h24

ametyst, station d'épuration, odysseum ne fonctionnent pas, A9 trente ans d'immobilisme, circulation impossible en ville, peu de parkings, stades inaccessibles, pas de halles centrale digne de ce nom, pas de périphérique de contournement de la ville, Antigone faut aimer! c'est ca l'héritage du grand visionnaire !!!!heureusement il y a les statues et les voyages avec depardieu et cie et des sportifs et festivals qui coutent un bras!!

myriam le 31/10/2011, 11h08

je me demande si ce monsieur ne tourne pas cette histoire en véritable obsession ! la methanisation c'est tt de même meiux qu'une décharge !

martine le 01/11/2011, 11h21

La méthanisation bien maitrisée et à faible échelle, ce qui n'est pas le cas ici. Il faudrait vous renseigner vous aussi et aller sur le terrain en parler avec les riverains ... Plongez-vous dans l'ambiance avant d'intervenir ou abstenez-vous, merci.

niccos le 31/10/2011, 18h12

T'as raison va habiter à coté !!!!!
T'as pas mieu comme rélexion ???
Traverse la ZAC GAROSUD et là tu comprendra !!!!!

une habitante de montpellier qui subit Ametyst le 31/10/2011, 15h09

il faut vivre à côté pour se rendre compte que c'est un fiasco. La méthanisation est un très beau projet mais ici, on a seulement affaire à une usine mal construite qui n'a pas de double sas pour faire entrer ses camions et donc à chaque ouverture on se prend toutes les odeurs.
De plus les camions ne sont pas rincés une fois les déchets déchargés et repartent tels quels, c'est une puanteur.
Dans d'autres pays Européens et d'autres villes françaises il y a des usiens de méthanisation qui fonctionnent.

cougourde le 31/10/2011, 13h09

va y habiter tu verras si c'est une obsession

Josette le 31/10/2011, 11h00

Ah les déchets tout en parle mais personne ne veut s'en occuper !!! L'usine de méthanisation fonctionne très bien et l'agglo a fait en sorte de faire de nombreux travaux suite aux plaintes des riverains. la méthanisation c'est l'avenir, que preferez vous une décharge à ciel ouvert come le thot ?? parce que vous trouvez que çà sentait moins ???

VAUBAN le 01/11/2011, 11h53

Josette sortez votre carte du parti socialiste et admettez que construire une usine de déchets en ville c'était quand même une super idée du grand visionnaire et des écolos.
Cette usine est un vrai scandale financier et écologique qui mérite une bonne commission d’enquête dont les socialistes ont le secret.

martine le 01/11/2011, 09h54

Vous n'avez pas bien dû lire l'article et ne semblez pas informée, pourquoi intervenir dans ce cas ?

Frédo le 31/10/2011, 18h13

tu y bosse ???

Cathy34 le 31/10/2011, 10h54

Donc, il faudrait envoyer nos déchets ailleurs, bien loin qu'on ne les voie plus et que ce ne soit plus notre problème? Au moins, l'Agglo a décidé de gérer les déchets produits sur son territoire et d'être responsable.
Et avec d'autres moyens que les décharges et poubelles sauvages qui détruisent autrement les paysages qu'Ametyst!

commando le 31/10/2011, 10h21

Encore une utopie de feu Georges Freche, dans le but d'éluder le problème des déchets de l'agglo et pour se concilier les écologiste il aurait mieux valut construire un incinérateur avec récupération de la chaleur pour le chauffage urbain ou la production d'électricité. L"intéressé nous a quitté mais les problèmes restent, déchets, circulation, stationnement. Montpellier devient décidément invivable.

steph le 31/10/2011, 10h17

Selon ce monsieur déplacer Ametyst résoudrait tous les problèmes... j'en conclus que le seul vrai problème pour ce monsieur c'est qu'Ametyst soit à côté de chez lui ! Je peux le comprendre mais ce sera toujours à côté de chez quelqu'un.

Signer le 01/11/2011, 09h52

Ce monsieur comme vous dites n'habite pas à côté de l'usine. Et non, elle n'a pas à être à côté de chez quelqu'un, elle n'a pas à être du tout.

claude34 le 31/10/2011, 11h00

Oui, le déplacer à côté d'autres gens résoudrait comme par hasard tous les problèmes ... Et à part ce monsieur qui a on ne sait trop pourquoi un article dans ML pour les 15 jours sans qu'il y ait de fait nouveau, on n'a pas trop entendu parler d'Ametyst cet été.

ramis le 31/10/2011, 10h02

bravo monsieur vasquez pour votre désinteressement qui permet de dénoncer une bétise de plus pour etre poli du grand "visionnaire " et de ses "disciples" .

KIKI34 le 31/10/2011, 09h34

C'est bizarre de ne pas entendre MOURE sur ce sujet il préfère communiquer sur la fete du miel à Cournonsec, comme je le comprend...

lecteur le 31/10/2011, 08h37

on doit la batiser l'usine du grand seigneur FRÊCHE ainsi que la route cheminement FRÊCHISTE et ainsi que le gouffre financier le trou FRÊCHE
MAIS LA silence .....et les riverains des pauvres cons qui eux subissent ! et subirons encore longtemps

Thy le 31/10/2011, 08h30

Amethyst était, et demeure....un prototype. Il faudra donc attendre encore longtemps un fonctionnement à peu près correct et en rapport avec son coût.

martine le 01/11/2011, 11h15

Je vous propose d'attendre près des riverains de Garosud :-))))

LOU CLAPAS le 31/10/2011, 08h29

JE me souviens du temps ou dés 2005 l'ex-Député Christian JEANJEAN qui s'était opposé farouchement à la construction d Améthist .
Depuis la Droite est bien silencieuse; et ce ne sont pas Julien ARNAUD et son complice Jacques DOMERGUE qui me démentiront ! Quant à François VASQUEZ bravo pour son combat constant et désintéressé.

dimoipourquoi le 31/10/2011, 08h22

Extrait de La Gazette des Communes, soulignant le pointage du doigt par La Cour des Comptes quant au choix effectué par nos Elus Socialistes Locaux:
"L’usine de méthanisation de Montpellier critiquée par la Cour des comptes
Dans son rapport sur la gestion des déchets ménagers rendu public mardi 13 septembre 2011, la Cour des comptes évoque le cas de l’usine de méthanisation de Montpellier.
Elle pointe "de très nombreux dysfonctionnements" et une réalisation "particulièrement onéreuse".
L’usine de méthanisation Ametyst, destinée à traiter les déchets de l’agglomération de Montpellier, est citée en exemple dans un chapitre consacré à la « maîtrise insuffisante de l’évolution des coûts ».
Le rapport de la Cour énumère les « très nombreux dysfonctionnements » de l’usine, dont certains « dus à plusieurs défauts de conception de l’installation :

  • très importantes nuisances olfactives, alors que le site a été implanté dans un environnement urbanisé,
  • pullulement de mouches,
  • capacités d’exploitation altérées par la mauvaise qualité du tri en amont,
  • multiples accidents du travail liés notamment à un défaut du système de ventilation,
  • difficultés de fonctionnement des digesteurs,
  • incendie en septembre 2010 dans le local de déshydratation des digestats, provoqué par un court-circuit électrique, entraînant une forte réduction des capacités de l’usine » ...

"La Cour des comptes évoque par ailleurs une réalisation « particulièrement onéreuse »...un dépassement de 54 % par rapport à l’enveloppe financière initiale. "... " l’usine, qui tourne actuellement à 65 % de ses capacités, "...

Merci Georges Frèche et ses descendants socialistes gérant aujourd'hui Ville et Agglomération de Montpellier!.....

Tout à l'encontre du Grenelle de l'Environnement qui associe Environnement, Economie et Social....

nul le 31/10/2011, 08h17

monsieur moure aurait du etre courageux est fermer l'usine ! au lieu de cela il a préféré arreter le projet de décharge sur fabrègues pour raison électorale. les riverains s'sen souviendront lorsque monsieur moure abandonnera le canton de pignan et les habitants de cournonsec pour se présenter à la ville de montpellier. Non aux déserteurs et aux petites visions de moure !

lortolan le 31/10/2011, 08h56

Il est vai que l'incinérateur est la meilleure solution avec ses dioxines on voit ce que ça donne tous les cancers et même les enfants merci m Frêche et Moure de votre courage vous avez de l'avance sur tous ceux qui ne voient pas plus loin que leur nez dans 10 ans on le reconnaîtra

constant 99 le 31/10/2011, 07h43

Pauvres riverains obligés de vivre dans une telle puanteur ! Mr REVOL devrait faire transférer l'usine à GRABELS à LA VALSIERE, par exemple, il a des terrains .

carijo le 31/10/2011, 07h43

Il y a dans cette usine des personnes qui souhaitent la voir vivre et qui font de gros efforts pour cela. Direction et employés. Depuis son ouverture, elle a subi une belle évolution notamment en zone 8. Plus de mouches et beaucoup moins d'odeur. Bonne journée à tous.

SUEDOISE le 31/10/2011, 08h42

Et le coût supplémentaire pour les contribuables pouvez-vous nous le fournir

Pierre 34 le 31/10/2011, 07h37

Bien dit !! quand on est responsable et un peu instruit en physique on installe pas une usine de méthanisation en ville comme c'est le cas a montpellier au 21ème siècle !!! l'aglo veut faire de montpellier un '' TOULOUSE explosion '' ( bis ) ou quoi ? il faut dire que les technocrates de'' montpellier aglomération ''et les élus ainsi que la préfecture ont les yeux et les oreilles bouchés et le culte de la personalité un comble !!! Ils ont été averti d'une nouvelle technologie énergétique innovante et stratégique { visitez le site internet http//dmsr.net/ } que nenni !! ils ne risquent pas de s'y intéresser et de répondre seulement au courrier et Monsieur MOURE ambitionne d'ètre maire de montpellier !!! Le bougre il ne manque pas de culot , qu'il organise un débat public sur le traitemnent des déchets , sur l'énergie, sur la protection de l'environnement et de la santé des gens et que la parole soit enfin donné a ceux qui ont des choses a dire et aprouver **** ce qui aurait du etre fait !! alors il deviendra crédible et fera honneur au parti socialiste pour l'instant ce n'est pas le cas !!!! Il est toujours possible de sortir d'une erreur a condition de la reconnaitre et de la faire disparaitre !!! Nous attendons votre réaction il faut en finir avec ce genre de problèmes dus, aux techniques employées !!!! ----- a suivre

gadjo34 le 31/10/2011, 06h36

(il faudrait mettre en place une redevance incitative) quelle jolie phrase, pleine de jolis mots et le reste (celui qui fait un effort paye moins),de la philosophie du phrasé,de la nuance dans part rapport au début de la phrase,enfin ok mais qui doit payer pas le CONtribuable rassurez moi !!!

martine le 01/11/2011, 11h03

Le CONtribuable comme vous dites paie déjà deux fois et demie + cher que la moyenne nationale dans l'agglo de Montpellier pour le traitement des déchets. Si vous connaissiez le principe de la redevance incitative vous sauriez qu'elle rationnalise le mode de collecte et qu'elle est l'une des rares mesures écologistes qui ne coûte pas et au contraire fait gagner de l'argent au contribuable ...

samsom le 31/10/2011, 06h10

on nous aurait menti?????

Raymond_GIMILIO le 02/11/2011, 07h03

Vous vous étonnez ? Oui, on nous a menti, nous ne cessons de le dire !

28/03/2012

Micro-algues de Sophia Antipolis à Narbonne puis Mèze

Le projet Greenstars lancé dans le cadre du programme d'investissements d'Avenir, a été choisi pour lancer la filière de valorisation des micro-algues. Il va sous la forme juridique de société par actions simplifiée devenir un des 9 instituts d'excellence sur les énergies décarbonnées (IEED).
L’objectif est double :
- être en mesure d’ici 10 ans de produire de façon industrielle du biocarburant
- à court-terme dès 2013, de produire diverses molécules :
  protéines pour nourrir les poissons
  oméga 3 et omega 6

GreenStars doit devenir le maillon qui accélèrera le passage des innovations de la recherche à l'industrie ! "
Il ne s'agit pas seulement de rassembler des acteurs autour d'une thématique, mais d'aller vite, de faire la preuve du concept, de produire des pilotes, des démonstrateurs, bref, de générer ensemble les bases de l'industrie des micro-algues de demain." déclare le chercheur Olivier BERNARD membre de l'équipe BIOCORE à l'INRIA Sophia Antipolis-Méditerranée.

Un budget de 160 ME sur 10 ans est initialement prévu dont près de 20% d’aide publique. Le projet a pour ambition de se positionner, d’ici cinq à dix ans, parmi les centres d’excellence mondiaux dans le domaine de la bio-raffinerie des micro-algues.

Face à des enjeux stratégiques mondiaux relatifs au développement des bioénergies et des produits biosourcés, les micro-algues apparaissent aujourd’hui comme une solution porteuse d’avenir et de développements économiques majeurs à un horizon d’une dizaine d’années. Les recherches et les investissements dans la filière des micro-algues à des fins énergétiques se sont récemment considérablement développés : plus de $ 2 Mds d’investissements et plus de 200 projets de recherche et développement ont été recensés, en majorité aux Etats-Unis.

Sans utiliser de terres arables, cette filière offre la possibilité de produire des biocarburants de troisième génération à partir de CO2 d’origine industrielle et de substrats issus d’eaux recyclées. Elle s’inscrit ainsi dans une stratégie de recyclage et de valorisation des rejets issus de l’activité humaine. Par ailleurs, les micro-algues peuvent accumuler jusqu’à la moitié de leur poids en lipides, l’une des matières premières des biocarburants, d’où une productivité qui peut atteindre des valeurs élevées.



(Rappel :  grosso modo, l’INRA s’occupe de recherche agronomique tandis que l’INRIA s’occupe de recherche en informatique et automatique. L’INRIA travaille en coopération avec l’INRA pour déterminer les conditions de productivité optimales des micro-algues en  les modélisant sur ordinateur pour les simuler et avoir le moins de tests réels possibles à faire.)

MIDI LIBRE Narbonne La micro-algue, futur biocarburant grâce à l’Inra

MARIE PINTADO 27/03/2012, 09 h 05 | Mis à jour le 27/03/2012, 13 h 58

http://www.midilibre.fr/2012/03/27/la-micro-algue-futur-b...

Autres liens :

La micro-algue, futur biocarburant grâce à l’Inra

[…] les laboratoires de l’Inra au Quatourze, […]. Jean-Philippe Steyer et son équipe de chercheurs viennent de décrocher l’appel d’offres lié à la valorisation des micro-algues lancé par l’État, dans le cadre de projets d’investissements d’avenir dans les énergies décarbonées.

En résumé, pendant dix ans, l’Inra va avoir pour mission de développer tout le potentiel de cette culture en bassin.

[…] 45 partenaires ont été mobilisés […] et vont continuer à l’être, à travers la SAS Greenstars bientôt créée. "L’objectif est d’être le chaînon manquant entre la recherche académique et l’industrialisation. Notre rôle est de construire la filière française".

[…] Le projet va être conduit sur trois sites :

  • aux abords de l’étang de Thau à l’écosite de Mèze où siège Greenstars,
  • dans la plaine du Var aux environs de Nice,
  • et sur le territoire du Grand Narbonne. Dix bassins ouverts (appelés “raceway”) d’un hectare chacun vont ainsi être aménagés sur le site de l’Inra à Pech Rouge.[…]. Aucune gêne olfactive n’est à craindre, "si cela est bien géré".

Outre la mise au point des procédés d’extraction des molécules d’intérêt, la mission de la quarantaine de chercheurs de Greenstars va être "d’arriver à produire à un coût correct". Les premières mises en culture dans les bassins sont prévues pour le printemps 2013.

[…] Les entreprises susceptibles d’être intéressées par la valorisation des micro-algues ne devraient pas être difficiles à trouver...  Pas plus loin qu’au sein de la pépinière d’entreprises

  • Innovéum, zone de la Coupe,
  • Al’guinove, jusque-là basée à Gaillac, vient de décider de venir s’y installer l’an prochain.

INRIA Spohia Antipolis - Energies renouvelables

Sophy Caulier - 20/03/2012

GreenStars développera à terme des biocarburants à base de micro-algues

Olivier Bernard, Chercheur Inria© Inria / Photo J. Wallace

Le projet GreenStars vient d'être retenu au titre des Investissements d'Avenir en tant qu'Institut d'Excellence sur les Energies Décarbonées (IEED).

De quoi s'agit-il et quels sont ses objectifs ? Olivier Bernard, chercheur de l'équipe-projet Biocore, au centre Inria Sophia Antipolis - Méditerranée, répond à toutes ces questions.

Qu'est-ce qu'un IEED et qu'est-ce que le projet GreenStars ?

Olivier Bernard :
Les « Instituts d'Excellence sur les Energies Décarbonées » ont été lancés dans le cadre du programme Investissements d'Avenir. A ce jour, neuf instituts ont été labellisés dans le cadre des deux appels à projet. GreenStars est un IEED qui va regrouper de nombreux acteurs de la filière de valorisation des micro-algues (voir encadré ci-dessous). Sur le plan administratif, ce sera une société par actions simplifiée (SAS), c'est-à-dire que les partenaires seront tous actionnaires de la société. Sur le plan pratique, GreenStars est un réseau national de plates-formes collaboratives, qui consolide l'expertise et les technologies des meilleurs acteurs publics et privés de la filière.

Quel est l'objectif de GreenStars ?

O. B. : C'est de contribuer à l'industrialisation de procédés qui utilisent des micro-algues, des algues microscopiques, pour produire, d'une part, de l'énergie pour le futur, du biocarburant, et d'autre part, des molécules intéressantes pour plusieurs secteurs : des protéines pour nourrir les poissons, des oméga 3, des oméga 6… Pour que ces procédés puissent être industrialisés, nous allons avoir besoin d'un certain nombre d'innovations et de ruptures technologiques. Nous voulons que GreenStars devienne le maillon pour accélérer le passage des innovations de la recherche à l'industrie ! Il ne s'agit pas seulement de rassembler des acteurs autour d'une thématique, mais d'aller vite, de faire la preuve du concept, de produire des pilotes, des démonstrateurs, bref, de générer ensemble les bases de l'industrie des micro-algues de demain.

A quelle échéance cette filière industrielle verra-t-elle le jour ?

O. B. : La filière biocarburants devrait être opérationnelle d'ici à une dizaine d'années. Mais plusieurs marchés sont accessibles à plus court terme. Par exemple, les nutriments pour poissons ou pour animaux devraient exister d'ici à 3 ans. De même, certaines molécules devraient être disponibles dans les prochaines années pour les industries chimique et cosmétique.

Quels sont les défis scientifiques d'un tel projet ?

O. B. : Ils sont nombreux mais le premier défi – et le principal – est d'enrichir notre connaissance des micro-algues afin de mieux les domestiquer. Cette ressource a été très peu utilisée jusque là alors que son potentiel est énorme puisqu'elle transforme le CO2 en carbone organique. Mais c'est une ressource très complexe. Il existe plusieurs centaines de milliers voire des millions d'espèces de micro-algues et nous en connaissons 20 ou 30 000 seulement ! Il nous faut identifier le potentiel des espèces connues et stockées dans des collections de cultures – des algothèques ! –, mais aussi récolter de nouvelles espèces issues du milieu naturel. Puis il faudra les faire pousser et améliorer leur productivité en les stressant. Car c'est bien en déclenchant un stress métabolique que l'on peut améliorer la production d'un composant par une micro-algue ! Mais ce stress doit être parfaitement dosé. Pour produire des huiles, par exemple, il faut carencer un élément nutritif de la micro-algue pour qu'elle accumule les lipides, mais sans interrompre sa croissance. Enfin, il faut extraire les composés à haute valeur ajoutée. Et, autre défi important, il faut faire tout ça à un coût financier et environnemental acceptable, autrement dit, ne pas consommer plus d'énergie que l'on en produira.

Green Stars explorera-t-il d'autres pistes que la production de biocarburants ?

O. B. : Oui, les micro-algues permettent d'envisager de nouveaux systèmes de dépollution. Grâce à leurs capacités épuratoires des effluents liquides ou gazeux, elles pourront être associées à d'autres procédés biologiques et utilisées pour ce que l'on appelle l'épuration biologique, qui contribue à diminuer les rejets polluants.

Le projet compte plusieurs équipes des sciences du numérique. Quel est leur rôle ?

O. B. : Les défis sont différents et imbriqués les uns dans les autres. Difficile de connaître précisément les performances d'une micro-algue lorsqu’elle vit au laboratoire et d'imaginer les conditions optimales pour qu'elle atteigne son potentiel réel de production. Il faudrait des années et des années de recherche. Les sciences du numérique permettront d’identifier et de simuler très en amont ce potentiel et l'environnement optimal d'une micro-algue. Les travaux que nous avons réalisés nous permettent de reproduire ces conditions optimales dans des systèmes de culture, par des techniques issues de la science du contrôle. De plus, il s'agit d'organismes contenus dans un milieu liquide, agité et dense dans lequel la lumière pénètre peu… Grâce à des modèles mathématiques d'hydrodynamique, de distribution de la lumière, de développement des micro-organismes, etc, nous pourrons simuler la productivité des micro-algues en interaction avec leur environnement. Les sciences du numérique apporteront également une aide précieuse en combinant l‘information issue des quelques capteurs disponibles en ligne aux modèles numériques. Ainsi, nous pourrons surveiller, en temps réel, l’état physiologique des microalgues, et leurs performances. Trois équipes-projets Inria participeront à cette aventure (BIOCORE, BANG, MODEMIC).

GreenStars ne part pas de zéro ?

O. B. : Non, loin de là ! Les 45 partenaires* apportent chacun leurs savoir-faire et leurs connaissances. Green Stars rassemble un cocktail de matières scientifiques. Il y aura des experts en biologie, en génie des procédés, en biocarburants… Inria a un rôle fort dans ce cocktail, car nous travaillons depuis près de vingt ans sur les modèles numériques de micro-algues. Nous pouvons quantifier l'apport de chacune des sciences et simuler l'impact de chaque rupture technologique sur la productivité globale. Notre capacité à proposer un modèle numérique global donnera de la cohérence aux nombreux thèmes de recherche abordés dans ce projet.

____________ De nombreux acteurs pour bâtir une filière industrielle complète ____________

Green Stars s'est doté des moyens nécessaires pour atteindre son objectif : bâtir l'industrie des biocarburants de demain. Le projet va rassembler 45 acteurs (venus du public, des organismes de recherche et des collectivités territoriales, et d'autres venus du privé : pôles de compétitivité, grands industriels et PME innovantes. Ils seront actionnaires d'une société, qui va être créée rapidement.

Green Stars bénéficiera d'un budget de 160 millions d'euros sur 10 ans. Son effectif à terme sera de 200 personnes dont 80 chercheurs. Les principales installations seront implantées sur trois sites :

  • Montpellier-Etang de Thau (siège principal à l'Ecosite de Mèze),
  • Narbonne
  • et Nice (Plaine du Var).

Les laboratoires de recherches participants mettront leurs infrastructures à disposition.

(*) Partenaires :

Organismes publics :

  • Des organismes de recherche et des universités : INRA, Inria, CNRS, IRD, Ifremer, CEA, IFP-EN, Université Montpellier 2 et Université Pierre et Marie Curie.
  • Des collectivités territoriales : la Communauté de Communes du Nord Bassin de Thau, la Communauté d’Agglomération du Grand Narbonne, la Métropole Nice Côte d’Azur, le Conseil Général des Alpes Maritimes, la Région Languedoc Roussillon et la Région PACA.

Organismes privés :

  • Des pôles de compétitivité : Trimatec, Mer PACA et Industries & Agro-Ressources qui ont labellisé le projet.
  • Des industriels : Air Liquide, ACRI, Alfa Laval, Algaestream, Algenics, Algu’Innov, Bioalgostral, EADS, Eco-Solution, Envolure, Fermentalg, Greensea, IDEE Aquaculture, La Compagnie du Vent-GDF Suez, Microphyt, Naskeo Environnement, Ondalys, Peugeot Citroën Automobiles, Rhodia, Roquette, Sofiprotéol, Soliance, Solvay, Suez Environnement, TIA, TOTAL, Véolia Environnement

Le campus de Green Stars sera établi sur l’étang de Thau dans l’Hérault comme une « plate-forme fédérative de recherche et développement ».  Le but du projet : faire en sorte que la filière de production de micro-algues devienne efficace et rentable.

2 à 5 projets seront identifiés, hébergés et accompagnés chaque année. Green Stars concernera l‘ensemble de la filière, depuis la production d’énergie jusqu’à la valorisation de déchets et à la production de composés d’intérêt.

Les micro-algues ont des avantages décisifs

http://www.consoglobe.com/projet-avenir-le-projet-green-s...
http://www.consoglobe.com/projet-avenir-le-projet-green-s...

algues-cyanobacteries-    Végétaux aquatiques, les algues n’occupent pas des terres utiles à l’agriculture à destination alimentaire,

-    La culture des micro-algues consomme du CO2 et apparaît donc comme une piste potentielle pour capturer et recycler du carbone produit par des industries par exemple ?

-    Leur culture consomme des nutriments, phosphates ou nitrates, ce qui permettra de se débarrasser d’eaux usées, 

-    Un rendement exceptionnel : les micro-algues pourraient produire entre 20 et 30 hectares d’huile par hectare et par an, contre 1 tonne pour le colza ou 6 tonnes pour le palmier, selon un spécialiste de l’Ifremer (Paul Cadoret, directeur du laboratoire de physiologie et biotechnologie des algues),
.
-    Le carburant n’est pas le seul débouché des algues : elles devraient contribuer à la fabrication d’aliments pour animaux, de cosmétiques, de colorants, de compléments alimentaires, d’anti-oxydants, …

La société espagnole, Bio Fuel Systems, à Alicante, va produire du biocarburant à base de plancton (algues).

Les projets antérieurs

L’avenir de la biomasse à travers le projet VEGA (2009)

http://www.enerzine.com/41/4913+la-recherche-se-penche-su...

Finalité : identifier des espèces végétales, plantes annuelles ou pérennes ou micro-algues, et des systèmes de production qui répondent aux demandes des nouvelles filières énergétiques et de la chimie et qui soient compatibles avec des objectifs de durabilité, en tenant compte de tous les intrants et des bilans écologiques complets.
Toutes formes de valorisation de la biomasse seront envisagées : biocarburants, chimie du végétal, combustion directe pour la production d’énergie, biomatériaux …

 

Le point sur les potentiels de recherche au 25 mai 2012

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70093.htm

 

L'article présente les diverses méthodes potentielles de production de biocarburants à base d'algues.

Bien que l'utilisation des microalgues pour la production énergétique fasse l'unanimité, de nombreux points restent à soulever et clarifier.

Il est établi qu'il ne sera pas possible d'offrir une place de choix au biocarburant algal sur le marché mondial sans avoir au préalable ajusté la chaîne de procédés en vue d'une optimisation énergétique.

Pour chacun des processus utilisés, l'article dénote des avantages et des inconvénients à l'utilisation des microalgues.

Certains problèmes techniques dans la mise en oeuvre de ces nouvelles technologies doivent être surmontés, de même que certaines contraintes économiques. En effet, ce nouveau système énergétique a un fort potentiel mais également un coût très élevé.

Selon les auteurs et les recherches qu'ils ont effectuées pour achever cet article, la production de biocarburant algal dans les prochaines années pourrait prendre deux directions différentes.

  • La première serait principalement axée sur les biocarburants en tant que produit fini possédant des propriétés spécifiques, comme par exemple un biocarburant destiné uniquement aux avions [2]. Dans cette situation, le défi à relever serait d'ordre financier, car les frais de production seraient très élevés.
  • Dans la seconde, le point important serait l'origine de la biomasse. Des algues peuvent en effet être produites pour un usage particulier (séquestration du CO2 et traitement des eaux usées sont certaines possibilités), toutefois, le principal objectif de cette ligne de conduite ne serait pas de produire un certain type d'algues avec des propriétés très spécifiques mais de choisir l'algue et de développer des procédés qui lui seraient appropriés pour une application énergétique quelconque.

Pour en savoir plus, contacts :

- [1] Pour plus d'informations sur l'utilisation des microalgues pour les biocarburants en Allemagne lire le rapport : "L'utilisation des micro-algues pour la production de biocarburants en Allemagne" - Rapport Allemagne - 2/02/2012 - http://www.bulletins-electroniques.com/rapports/smm10_058...

- [2] Pour plus d'informations sur les biocarburants utilisés pour des avions :

- "Premiers résultats du test de biocarburant sur un avion de ligne de la Lufthansa" - BE Allemagne 564 - 22/03/2012 - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/69512.htm

- "Biokérosène : Lufthansa s'associe à l'Université de Lunebourg " - BE Allemagne 567 - 12/04/2012 - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/69715.htm

Un carburant du futur dans l’eau de mer

http://www.metrofrance.com/nice-cannes/un-carburant-du-fu...

[...]

 "Le phytoplanction est composé d’organises tout petits mais très compliqués, expose Antoine Sciandra, le directeur du Laboratoire Océanographique de Villefranche sur mer. Nous avons découvert qu’en le stressant avec de l’azote il produit de grandes quantités de lipides". Cette huile végétale d’origine marine est la base du biodiesiel, capable de faire fonctionner les moteurs à explosion. [...]

"A court terme, poursuit Olivier Bernard, directeur de recherches à l’INRIA, nous sauront produire pour l’aquaculture (de la nourriture pour les poissons d’élevage, NDLR), puis pour l’industrie cosmétique et dans dix ans pour le marché de l’énergie". Car si les scientifiques savent déjà créer du biocarburant à base de phytoplanction, son coût est encore prohibitif (10 euros le litre environ). Mais dans une décennie, on pourrait trouver ce carburant vert à la pompe, pour 0,89 euros !

18:39 Publié dans Microbiologie industrielle, Projets, Recherche | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

21/03/2012

Econostrum : Les bons investissements du Port de Sète

http://www.econostrum.info/Les-bons-investissements-du-Po...
http://www.econostrum.info/Ports-mediterraneens-2012_r144...

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Vendredi 2 Mars 2012

Malgré un essoufflement en fin d'année, le Port de Sète conclut 2011 avec un bilan positif de 6,2% par rapport à l'année précédente. Avec l'inauguration de nouveaux outils dont la plateforme profitera ces prochains mois.

Sète est devenu le premier port européen de transport de bétail (photo : Port de Sète)

Sète est devenu le premier port européen de transport de bétail (photo : Port de Sète)

Le Port de Sète reste au onzième rang des plateformes portuaires de France et à la première place pour la pêche française en Méditerranée. Malgré une année 2011 marquée par un net ralentissement de l'activité au cours du dernier trimestre, à cause d'une conjoncture économique difficile. Le port dépasse cependant la barre des 3,6 millions de tonnes de marchandises, et affiche finalement un bilan annuel positif, avec une croissance globale de 6,2 %. « C'est même une croissance supérieure à la moyenne des ports maritimes français », se réjouit Marc Chevallier, président du Port de Sète.

Dans le détail : les vracs solides se maintiennent (+1 %), les vracs liquides -qui représentent les deux tiers du trafic total- ont baissé de 3%, et les marchandises diverses sont en hausse de 55 %. Cette croissance s’explique notamment par la montée en puissance des flux conteneurisés, passant de
6 500 EVP en 2010 à 27 000 en 2011.

«Nous récoltons ainsi le fruit des investissements réalisés pour moderniser nos installations », ajoute Marc Chevallier. Des aménagements réalisés dans le cadre du programme d’investissement de la Région Languedoc-Roussillon, dont 12 M€ sont dédiés à l’Établissement Public Régional du Port de Sète, pour la mise en service notamment du terminal fruitier et du terminal cimentier, ou encore l'installation de nouveaux équipements, dont le portique à conteneurs inauguré en 2011. C'est en grande partie ce qui justifie le développement de nouveaux trafics (importation de pierre ponce, par exemple).

Les croisières en hausse

Escale au Quai d'Alger (photo : Région Languedoc-Roussillon)

Escale au Quai d'Alger (photo : Région Languedoc-Roussillon)

La croissance du Port de Sète s'explique aussi par le développement de certaines activités, comme l'importation de véhicules neufs (85 000 véhicules en 2011) ou la forte demande d’animaux vivants (+48%). Sète est ainsi devenu l'an dernier le premier port européen de transport de bétail (230 000 têtes), en augmentant sensiblement ses exportations vers l'Algérie, la Tunisie, l’Égypte et le Liban. Un segment qui reste prometteur, avec une augmentation attendue des flux vers la Turquie, si les désaccords politiques nationaux ne perturbent pas ces prévisions.

Côté passagers, Sète a fait la preuve qu'elle était entrée dans le cercle des ports de croisières qui comptent en Méditerranée, en accueillant plus de 20 000 croisiéristes en 2011. Une juste récompense après les efforts coordonnés par le « Club des Croisières de Sète », co-piloté par la municipalité et la Région Languedoc-Roussillon. Cette collaboration entre les deux institutions a permis de s'entendre sur les financements pour moderniser ces dernières années les infrastructures d’accueil des bateaux de croisières.

Principal aménagement : le quai d’Alger, situé à l'orée du centre-ville, désormais accessible aux paquebots d'une longueur de 200 mètres et d'un tirant d'eau de 7,70 mètres. Le terminal croisières a également été entièrement rénové pour un meilleur accueil des passagers, avec un nouveau parking de stationnement dédié et sécurisé pour les autocars.

Dans l'avenir, le port bénéficiera du projet de nouveau pôle passagers (65 M€ d'investissement) prévu à l'horizon 2015, avec une nouvelle gare maritime et deux nouveaux postes à quai du môle Masselin pour accueillir des bateaux de 220 mètres.


Voir l'ensemble du dossier sur les résultats 2011 et les perspectives 2012 des ports méditerranéens

Francis Mateo, à BARCELONE

13:24 Publié dans Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

19/03/2012

Système écologique de 1e ordre en perdition ?

Une affaire 100% franco-française, où les uns font monter les enchères, les autres se voient déjà dépouillés de leur sol, et l’innovation brille par son absence, aussi bien côté privé, que régional ! Côté autorités on ne voit que les pertes d’emplois possibles. Pourtant, mettre en valeur un tel écosystème serait un bel enjeux, pour notre littoral. 
On en jugera sur les 2 exemples présentés habilement par cet américain Dan au cours de ces 2 conférences TED, pleines d’humour et d’enseignements :

L’article d’origine et les commentaires sur http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualite...

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OBJECTIF-LR 12-03-2012 : L’avenir des Salins du Midi mobilise les élus

- Gard

L’annonce de la mise en vente des Salins du Midi suscite l’inquiétude des élus gardois. Après l’organisation d’une table ronde le 6 mars 2012, ceux-ci évoquent des pistes de relance industrielle du site.

Officialisée le 29 février 2012, la mise en vente des Salins du Midi par ses propriétaires (les fonds d’investissement français Chequers et Abénex, entrés au capital en 2004) a connu une première phase financière, avec la désignation de la banque d’affaires Lazard mandatée pour ce dossier.

L’affaire entre désormais dans une phase politique, car l’annonce de la vente déchaîne la colère des élus des collectivités concernées par l’activité du site gardois.

« Nous sommes outrés de l’évolution de ce dossier, s’enflamme Robert Crauste, conseiller municipal (PS) du Grau du Roi et conseiller régional. Nous n’arrivons pas avoir de dialogue avec la direction et notamment avec Pierre Lévi, président de la Compagnie des Salins du Midi. Cela fait longtemps que nous dénonçons le montage de LBO, et finalement, ce que l’on craignait est arrivé. Une fois tiré le jus de l’entreprise, on met en vente les actions, alors qu’elle dégage des bénéfices. C’est une approche purement financière qui ne se préoccupe ni du projet industriel, ni de l’avenir. »

Mardi 6 mars 2012, une rencontre initiée par Jean-Paul Boré, conseiller régional, a réuni les représentants des salariés du groupe et des élus des communes d’Aigues-Mortes, du Grau-du-Roi, Saint-Laurent d’Aigouze, Vauvert et Aimargues.

Ils ont demandé au Préfet l’organisation d’une nouvelle table ronde, et exigé la présence des dirigeants.

« Le climat n’est pas bon, poursuit Robert Crauste. Les salariés sont inquiets, à juste titre. Il faut retrouver des repreneurs sérieux, peut être inciter la Caisse des dépôts et des consignations à venir autour de la table ! Les syndicats sont prêts à chercher de nouvelles pistes, pourquoi pas la création d’une coopérative… »

Construire un projet industriel d’avenir : le défi n’est d’ailleurs pas incompatible avec un développement touristique, après l’annonce, plusieurs fois retardée, d’un projet de musée et de centre de thalassothérapie.

Même si, selon Didier Caire, élu Europe Ecologie-Les Verts,

« le Musée est un écran de fumée. Les Salins ne sont plus maîtres de leur destin depuis qu’ils ont cédé aux intérêts financiers, aux marges de bénéfices extravagantes et aux enjeux de rentabilité immédiate. On est dans une logique de décélération. La question est : quel avenir pour le site et son territoire qui a une valeur écologique essentielle ? On peut imaginer des solutions alternatives de développement possible sur ces espaces, telles que la culture d’algues, à travers une vision à moyen long terme. »

Lors de la présentation du projet de musée en février 2012 (25 emplois, coût estimé : 5 M€), Pierre Levy confiait :

« Ils est impensable qu’une entreprise comme la nôtre (340 000 tonnes de sel par an) disparaisse en une nuit. Un Muséum sans usine n’aurait pas de sens, mais je ne peux pas donner de garanties. C’est pour cela qu’il faut investir et se battre ».

La société emploie 200 personnes à Aigues-Mortes, et 60 à Salins-de-Giraud.

Le site des Salins du Midi a reçu 88 000 visiteurs en 2011.

Valentine Ducrot

À lire également :
Les Salins du Midi en difficulté

Légende photo : Les Salins du Midi produisent 340 000 tonnes de sel par an.
Crédit : Salins du Midi

Commentaires

De : Seb

Il s'agit d'un site exceptionnel et de décennies de traditions qui recèlent des potentiels de reconversion très importants.

Encore faut-il que la Région se mobilise et que l'on crée une mobilisation d'intérêt général au travers de concours d'idées par exemple.

On le fait sur le Grand Paris en mobilisant plein de gens, d'autres grandes agglos font ca pour imaginer l'avenir de leur territoire.
Ici, le territoire a besoin d'une telle mobilisation à tous les échelons dont national et régional.

Mais qui s'intéresse encore à notre Région ? qui s'intéresse à ces zones dès lors qu'on sort des projets des grandes agglos régionales, du projet de l'A9, des projets de ZAC logistique qui fleurissent de partout, des immeubles tertiaires de MTP qui apportent de la matière grise mais pas de projets industriels / territoriaux intensifs en main d'œuvre ?

Quand est-ce que le territoire Vidourle-Camargue va enfin susciter de l'intérêt chez nos élus locaux ? sommes nous condamner à nous laisser envahir par les lotissements, les transporteurs, les campings géants ?

MIDI LIBRE Gard Vente des Salins du Midi : pour le patron "Ce type de cession est logique"

Recueilli par PIERRE BRUYNOOGHE

12/03/2012, 14 h 26 | Mis à jour le 12/03/2012, 14 h 41

7 réactions

Le patron de la Compagnie des Salins du Midi à Aigues-Mortes.

Le patron de la Compagnie des Salins du Midi à Aigues-Mortes. (SYLVIE CAMBON)

Suite à l'annonce fin février, de la mise en vente des Salins du Midi, le patron de la Compagnie, Pierre Lévi apporte son point de vue.

Deux des trois actionnaires, les fonds d'investissement Abénex et Chequers, veulent céder leurs parts. Cela peut-il constituer une menace pour la pérennité et la stratégie de l'entreprise ?

Evidemment non ! La stratégie de l'entreprise est faite par l'entreprise elle-même et ceux qui la dirigent. Je rappelle, en outre, que ce type de cession est logique. Un fonds d'investissement a pour but, dans le cadre d'un LBO (de l'anglais "Leverage Buy-Out") d'acheter un actif et de le revendre. Nous avons trois actionnaires principaux, s'ils sortent, ils sortent tous ensemble. Mais, je le répète, il n'y a pas de relation entre l'actionnariat et la stratégie de l'entreprise.

Des candidats au rachat se sont-ils déjà manifestés ?

Aujourd'hui, nous n'en sommes pas encore là. Il n'y a pas d'opération en cours : les actionnaires réfléchissent à l'évolution de leur participation. La même information était sortie en octobre dernier, sans que personne, à ce moment-là, ne s'en émeuve.

Un nouvel LBO est-il envisageable ?

Oui, rien n'est exclu.

D'autres fonds d'investissement pourraient donc remplacer les actuels ?

Oui.

Les représentants des salariés du site d'Aigues-Mortes sont inquiets. Mardi, des élus locaux ont eux aussi fait part de leurs craintes. Ont-ils raison ?

L'inquiétude ? De quelle inquiétude parle-t-on? Ce qui est frappant dans les discours de ce mardi, c'est que les mots compétitivité, croissance et effort n'ont jamais été prononcés.

Je préfère poser la question : la compétitivité du site d'Aigues-Mortes peut-elle être améliorée ? Alors, la réponse est "oui". Et pourtant, depuis plus de trois ans, nous n'arrivons pas à faire évoluer le dialogue social pour se mettre d'accord sur une façon de mieux s'organiser, afin d'améliorer la productivité du site. Quand un site est compétitif, il gagne des marchés, quand il ne l’est pas, il en perd.

Je relève également que le Languedoc-Roussillon est champion de France du chômage. Comment fait-on ? D'un côté, nous avons les discours refusant les LBO, l'acquisition par un concurrent, etc. De l'autre, on refuse l'évolution pour éviter de regarder la réalité en face : l'avenir du site d'Aigues-Mortes n'est pas fait par l'actionnariat, mais par le site lui-même, ses marchés, ses clients.

Enfin, dans un même contexte de chômage, que des hommes politiques s'élèvent contre l'entreprise pour bloquer des initiatives comme le musée que nous souhaitons créer... j'ai l'impression qu'on marche sur la tête.

Car ce musée pourrait faire venir plus de 200 000 visiteurs par an et générer 25 emplois directs. Cela conforterait une image de développement et de qualité, et créerait de la notoriété pour Aigues-Mortes et pour le sel de Camargue qui en a besoin. Mais, on ne retrouve pas encore dans le sud le même attachement que celui des Bretons pour le sel de Guérande.

La viabilité de la compagnie, vous la voyez comment ?

La compagnie, c'est un groupe, avec, entre autres, une activité française sur différents sites, dont le site d'Aigues-Mortes. Et sur le site d'Aigues-Mortes, nous avons deux activités : la production de sel qui emploie une trentaine de personnes et qui produit en moyenne 300 000 tonnes par an.

Précision : l'an dernier, nous avons d'ailleurs battu notre record de production sur le littoral méditerranéen, avec 800 000 tonnes, ce qui prouve que notre production n'est pas en baisse, comme certains le disent. L'autre activité du site d'Aigues-Mortes, c'est le conditionnement.

Elle emploie 80 personnes et c'est elle qui manque de compétitivité. Alors, depuis des années, le site s'étiole, en raison d'un dialogue de sourds. Si on ne trouve pas de solution, il continuera à s'étioler. A part le site d'Aigues-Mortes, tous les autres sites du groupe sont en progrès, portant ainsi le groupe. Heureusement.

Peut-on imaginer la compagnie sans son site historique d'Aigues-Mortes ?

Non, car nous avons besoin de la production de sel. Mais, dans la durée, si les activités de transformation – le conditionnement - continuent de baisser, le site continuera de s'étioler. Reste que le sel n'est pas un produit délocalisable. Il a, au contraire, vocation à monter en gamme. C'est le marché qui le veut avec qualité, flexibilité et nouveaux produits.

Peut-on imaginer une délocalisation de l'activité de conditionnement vers un autre site du groupe ?

D'un point de vue purement théorique, oui. Mais ce n'est pas notre intérêt.

 

7 réactions

Charly1 le 14/03/2012, 11h31

C'est la loi du PRIVE.....si le rapport n'est pas suffisant ....on se sauve...malheur à ceux qui restent.....il y a quelques années la majorité des gens était pour le privé .....on voit....!

alinamour le 13/03/2012, 05h01

toujours le fric le fric!!!!!!!!!!!!!!!!!

Rastacoire le 12/03/2012, 20h14

A force de changer de propriétaire, ils vont finir par nous la saborder cette entreprise.

JMC le 13/03/2012, 11h35

Je suis bien d'accord avec Vous. Ce qui est révoltant c'est cette "spéculation apatride" qui méprise les productions locales (ici, le sel) et les hommes qui les valorisent (les ouvriers d'Aigues Mortes). Il y a bien longtemps que la "lutte des classes" est finie. Aujourd'hui, nous nous trouvons confrontés à une problématique de "survie nationale". En ce sens, il est un devoir de solidarité de se porter aux côtés des "nationaux" qui souffrent dans leurs entreprises (membres de la CGT compris).

JMC le 12/03/2012, 16h15

Le discours de Monsieur LEVI est inquiétant. Si l'on en croit le reportage les fonds de pension jouent avec l'entreprise comme d'autres jouent au Monopoly (LBO).Ce n'est pas acceptable. Une nouvelle fois l'entreprise est sacrifiée au mondialisme le plus spéculatif. Encore, une fois le production de sel est une activité stratégique au même titre que l'agriculture, la production d'acier et de charbon, la construction automobile, etc... La seule alternative que semble proposer Monsieur LEVI est l'ouverture d'un musée du "sel de camargue". L'imagination de ce Monsieur est sans doute inversement proportionnelle à celle de ses émoluments. Monsieur LEVI a-t-il entendu parler du Musée de la Source Perrier dont l'activité est très marginale par rapport aux résultats de l'entreprise. Quant à sa critique de l'activité en Languedoc Roussillon sait-il que la tendance lourde est renversée depuis cinq ans? Qu'est devenu par ailleurs le projet de G. FRECHE de création d'un centre spécialisé dans le traitement (confort) du 3eme, voire du 4eme âge?

PATATERO le 12/03/2012, 21h07

si G FRECHE été de ce monde il essayerait de récupérer les salins comme il avait récupérer a l époque la compagnie du bas rhone dit BRL

bonjour le 12/03/2012, 19h27

C'est le discours de la CGT qui est inquiétant... Ce syndicat ne fait que meugler sans dialoguer et ce sont les salariés qui trinqueront... Comme à Seafrance !

13/03/2012

Les sétois n’ont pas de leçon d’écologie à recevoir mais ce chef est tellement convaincant !

Dan BABER : Comment je suis tombé amoureux d’un poisson.

Le chef Dan Barber est confronté comme beaucoup de chefs aujourd'hui au dilemme de garder du poisson de qualité au menu.

Après un travail de recherche systématique, il raconte avec un humour pince-sans-rire, cette Quête d'un poisson impeccable

Dan Barber est un chef et un érudit – analysant sans relâche ce qui se cache derrière les aliments que nous produisons et consommons.

Pour votre confort, utilisez les sous titre en français









Le 6e Forum mondial de l’eau fait un passage à Sète

http://www.worldwaterforum6.org/en/
http://www.worldwaterforum6.org/fr/accueil/
www.solutionsforwater.org

MIDI LIBRE Sète, capitale mondiale de l’eau... pour un jour

M. C. - 12/03/2012, 11 h 05 | Mis à jour le 12/03/2012, 11 h 06

http://www.midilibre.fr/2012/03/12/sete-capitale-mondiale...

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La cause de la sauvegarde de la qualité du bassin de Thau pourrait s’enrichir de 480 M€ !

La cause de la sauvegarde de la qualité du bassin de Thau pourrait s’enrichir de 480 M€ ! (V.A.)

La ville accueille jeudi une journée délocalisée du Forum mondial de l’eau.

Après Marrakech (en 1997), La Haye, Kyoto, Mexico et Istanbul, c’est à Marseille que s’ouvre aujourd’hui le 6e Forum mondial de l’eau. Soit la plus grande manifestation internationale du genre dont les enjeux ne sont pas minces, puisqu’ils consistent à promouvoir des solutions à tous les problèmes de l’eau au XXIe siècle.

C’est dire l’importance, pour le bassin de Thau, de la journée délocalisée de ce Forum, jeudi prochain, à Sète. Ce jour-là, une centaine des plus grands spécialistes mondiaux de l’eau, d’institutionnels, d’élus, etc, se retrouveront salle Brassens. Ils viendront saluer le modèle de développement global de la lagune de Thau qu’ont décidé de mettre en place le SMBT (Syndicat mixte du Bassin de Thau), le Département de l’Hérault et l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse.

Derrière un intitulé un peu technocratique, “contrat de gestion intégré du territoire de Thau”, il s’agit d’enfin coordonner toutes les politiques publiques d’aménagement qui, séparément, n’ont pas toujours donné les résultats escomptés par le passé. Alors que la lagune est confrontée à des problématiques de plus en plus aigües en matière d’environnement, d’assainissement, d’eaux pluviales, de maintien de la pêche et de la conchyliculture, etc.

Concrètement, à travers ce contrat, l’Europe, l’Etat, l’Agence de l’Eau, la Région, le Département, les collectivités et professionnels s’engagent à mener conjointement un programme d’actions sur 6 ans (2012-2017) dont le SMBT assurera le suivi. A la clé : 480 M€ d’investissements, soit 80 M€ par an.

L’avenir dira si ce jeudi 15 mars 2012 aura vraiment été l’acte fondateur d’une nouvelle ère. Ou un gros coup d’épée dans... l’eau.

10/03/2012

Objectif-LR - Rétrospective sur le groupe immobilier sétois PROMEO

06-02-2012 Promeo : nouvelle acquisition et nouvelle identité

Article complet : http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/

Denis Rocchia, directeur général Promeo Partners, Bruno Guedj directeur du développement tertiaire,
Cyril Ménadier directeur général Promeo Patrimoine et Olivier Ganivenq directeur général du groupe Promeo.
Crédit photo : Ysis Percq

La filiale immobilière Village Center Patrimoine devient Promeo Patrimoine et Promeo Partners.
Par ailleurs, la centrale d’achats Le Gain devrait rejoindre le groupe le 14 février prochain.

[…] « Le nom de Village Center Patrimoine, explique Cyril Ménadier directeur général de Promeo Patrimoine, pouvait avoir une image un peu trop vacancières lors de nos prospections pour des opérations de bureaux notamment. Cette nouvelle identité nous permet d’affirmer la pluralité et les compétences de notre groupe. »

La marque Promeo Patrimoine regroupe les activités de logement, des résidences gérées et du tertiaire (bureaux).
[…] Parmi ses nouveaux axes de travail, Promeo a choisi de se positionner sur le marché de la primo-accession.

« La défiscalisation des logements va en ralentissant, reconnaît Cyril Ménadier. Aussi, nous nous devions d’anticiper cet effet et de travailler sur la solvabilité du client. »

À raison d’un millier de ventes par an (1 300 ventes brutes en 2011), le groupe sétois est aujourd’hui positionné sur le marché national (PACA, Normandie, Dordogne…), dont 50 % en Languedoc-Roussillon. Promeo possède un maillage de cabinets de gestion et patrimoine représentant 600 partenaires en France et 200 à l’étranger.

« Notre force est d’être intégré au sein d’un même groupe offrant différents métiers complémentaires, la construction, la commercialisation et l’exploitation », affirme Denis Rocchia, directeur général de Promeo Partners.

Par ailleurs, le groupe Promeo devrait le 14 février 2012, accueillir une nouvelle entité parmi ses filiales : la centrale d’achats Le GAIN (Groupement d’achats des indépendants nationaux). Comptant 550 campings adhérents, cette centrale est spécialisée dans l’achat groupé de fournitures pour l’hôtellerie de plein air et devrait permettre à Promeo d’améliorer sa gestion des achats à des prix plus attractifs.

Après l’acquisition de Kawan Groupe au printemps 2011 visant à favoriser le remplissage des campings en basse saison, le groupe Promeo « élargit un peu plus ses compétences et multiplie les synergies entre ses différents métiers » annonce le directeur général Olivier Ganivenq.

En 2010, le groupe Promeo, coté en bourse depuis 2005, affichait un chiffre d’affaires de 126,7 M€ et comptait plus de 300 salariés ETP (équivalent temps plein). Promeo Patrimoine et Promeo Partners représentait en 2010 65 % du chiffre d’affaires du groupes, contre 35 % pour l’activité Village Center Loisirs.

Ysis Percq

23-05-2011 Proméo acquiert Kawan Group

Le spécialiste de l’hébergement de loisirs a annoncé, mercredi dernier, la signature d’un protocole d’acquisition de Kawan Group, leader européen de la distribution de séjours en camping.

Effective à la mi-juin 2011, l’acquisition de Kawan Group, […] permet à Proméo  de mettre la main sur un réseau européen de plus de 600 sites partenaires dans 20 pays.

Spécialiste du hors-saison, Kawan Group  a réalisé 20 M€ de chiffre d’affaires en 2010 et génère trois millions de nuitées pour un million de séjours.

« Kawan Group est une major européenne de ventes de séjours sous plusieurs formes, dont les séjours en emplacements par système de « camping chèque, explique Gilbert Ganivenq, P-dg de Proméo. Nous allons pouvoir diffuser ces produits très modernes dans nos campings. Par ailleurs, Kawan Group, qui regroupe 65 villages sous franchise, nous permet aussi de rentrer dans ce secteur. »

L’autre objet de cette acquisition, selon Gilbert Ganivenq, est pour Proméo de valoriser sa marque Village Center à l’échelle européenne.

« Proméo commercialise à 85 % en France et à 15 % en Europe, alors que la proportion est inverse pour Kawan Group, souligne-t-il. Cet accord nous permettra de décliner la marque en Europe. Il nous donne une ouverture et un catalogue importants à l’heure où le renforcement de la force commerciale est un axe stratégique fort. »

Le groupe Proméo, basé à Sète (34), a réalisé un chiffre d’affaires de 126,7 M€ en 2010 (+ 4%).

Mise à jour du 22 juin 2011 :  Cette transaction de 14 M€ est financée à 50% par la trésorerie du groupe et à 50% par un pool bancaire.

Anthony Rey

07-06-2010 Le nouveau siège social "grand large" de Proméo

Proméo gère 35 villages vacances en France - Crédit photo : Proméo

L’inauguration du bâtiment de 2 500 m2 le 4 juin s’est doublée d’un accord avec EDF

Le nouveau siège social, baptisé Espace Don Quichotte, abrite 2 500 m2 de bureaux.

Il est autoalimenté en énergie par une centrale photovoltaïque installée sur le toit.

Il recevra 90 employés sur les 240 que compte le groupe en équivalent temps plein, et 600 en haute saison.

Cette inauguration, qui s’est déroulée en présence du maire de Sète François Commeinhes, et d’Agnès Jullian, vice-présidente du Conseil régional déléguée au tourisme, s’est doublée de la signature d’un contrat Equilibre avec EDF.

Au terme de cet accord, EDF s’engage à produire de l’énergie verte pour 10 millions de KWh, soit la consommation électrique du siège social de Promeo et de 32 de ses 35 villages vacances (campings et résidences) sur toute la France.

Anthony Rey

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07/03/2012

Voisins : L’hôpital de rééducation du Grau-du-Roi dévoilé

Pourquoi pas un établissement spécialisé, comme celui-ci à Sète ?

05-03-2012

Inauguré samedi 10 mars 2012 sous l’égide du CHU de Nîmes, ce centre médical disposera de plateaux techniques de pointe pour la rééducation et l’adaptation. Coût : 36 M€.

Au terme de travaux lancés en mars 2010, le CHU de Nîmes lèvera le voile sur le nouvel hôpital de rééducation et de réadaptation du Grau-du-Roi (30) lors de l’inauguration prévue samedi 10 mars 2012.

Le dossier du centre médical, porté par du Languedoc-Roussillon, a reçu le soutien du Ministère de la santé dans le cadre du plan Hôpital 2012, destiné à booster la modernisation technique des établissements de santé. L’État a versé 16 M€, sur un coût global évalué à 36 M€.

L’établissement est le fruit de la reconstruction de l’ancien site du Grau-du-Roi, dont le bâtiment pavillonnaire datait des années 30, et s’inscrit dans le programme de modernisation du CHU de Nîmes, qui en a assuré la maîtrise d’ouvrage.

Étendu sur 9 000 m2, le nouvel hôpital du Grau-du-Roi est un centre médicalisé destinés aux malades les plus lourds, en provenance des CHU de Nîmes et de Montpellier en priorité, et de toute la région.

Il regroupe plusieurs spécialités, telles que l’addictologie de court et de moyen séjour (56 lits en tout), la rééducation locomotrice (54 lits) et neurologique (50 lits), ainsi que les maladies de la nutrition et la diabétologie (30 lits).

« Nous disposons d’un plateau technique pointu pour la rééducation cognitive, car beaucoup de malades dépendants sont atteints de troubles cognitifs sévères, indique le chef du service d’addictologie, le Pr Pascal Perney. Très peu de centres médicaux, en France, s’intéressent à cette thématique. Nous profitons de la mutualisation de nombreux moyens techniques, et des compétences de spécialistes de la rééducation, pour offrir aux malades un panel de soins très large. »

Le centre médical présente une autre spécificité : il bénéficie de la présence d’une équipe de chercheurs en rééducation, intégrée directement au projet et présente en permanence dans les locaux.

« Nous travaillons sur des systèmes destinés à améliorer la rééducation au travers de partenariats avec des laboratoires de recherche, dont le laboratoire M2H, explique le Dr Jérôme Froger. Nous avons développé des projets basés sur la robotique de rééducation, sur l’analyse de mouvement, ou sur des jeux vidéo intelligents, capables de se reconfigurer en fonction de critères rééducatifs. »

Le CHU de Nîmes gère un personnel médical de 1 012 médecins, dont 445 étudiants. Il compte 1 844 lits, et enregistre 104 000 séjours hospitaliers.

Anthony Rey

À lire également :
Le CHU de Nîmes et Médipôle Sud Santé créent un institut de cancérologie commun

Légende : Retenu dans le cadre du plan Hôpital 2012, le nouveau centre médical du Grau-du-Roi a nécessité un plan de reconstruction de 36 M€.
Crédit photo : CHU de Nîmes

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Comanav-Comarit : levée des saisies des trois bateaux bloqués à Sète ?

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Comanav-Comarit : Levée des saisies sur les 3 bateaux bloqués à Sète ?

27.02.2012 | 19h29 Article lu 4389 fois

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Par Ristel Edimo

Après près de deux mois de négociations, le Biladi, le Marrakech et le Bni Nsar, immobilisés dans le port de Sète depuis le 7 janvier, pourraient enfin reprendre la route vers Tanger suite à une levée des saisies décidée par le Tribunal de commerce de Montpellier. Une information confirmée par l’avocat de la Comarit, Mohamed Oulkhouir.

L’avocat de la Comarit, Mohamed Oulkhouir, a expliqué, aujourd'hui, lundi 27 février, à Yabiladi que « le tribunal de commerce de Montpellier a ordonné la mainlevée des saisies effectuées sur les bateaux Biladi, Marrakech et Bni Nsar ». Il a ajouté que « le tribunal de commerce a jugé les saisies parfaitement injustifiées ».

Pour l'heure, aucune confirmation officielle, n'a encore été donnée.

Les bateaux avaient été saisis le 7 janvier dernier pour cause de factures impayées. Le délai d’un mois passé sans que la Comarit ait réglé ses impayés de facture de plusieurs millions d'euros, soumettait la compagnie à une probable vente aux enchères. La mainlevée ici appliquée concerne les dettes de la Comarit vis à vis de la compagnie maritime d’affrètement CMA-CGM.
Une société espagnole, une bretonne et plusieurs autres créanciers attendent que le tribunal se prononce de manière définitive sur le cas qui les oppose à la compagnie maritime marocaine. Me Oulkhouir précise que, « les bateaux ne vont pas repartir immédiatement car plusieurs autres négociations devraient avoir lieu avec d’autres créanciers, assurances, vérification des navires etc ... »

« On a appris la nouvelle ce matin. J’ai demandé au cabinet du préfet de Sète de rendre public le verdict du tribunal pour apaiser les consciences », indique Alain Cwick du syndicat Force Ouvrière (FO). L'information circule également, sans être confirmée, au milieu des marins de la Comarit bloqués dans le port de Sète depuis l’immobilisation des car-ferries de la compagnie. « On aura une réunion avec le commandant demain, il nous dira ce qu’il en est exactement », déclare l'un des marins. Il déplore toujours les conditions actuelles de vie sur le car-ferry Marrakech, « sans nourriture, sans toilette, sans eau potable... » La situation que vivent les équipages de la Comarit depuis le mois de janvier n’a pas laissé indifférent la ville de Sète ni le gouvernement français.
Le 9 février, le ministre français des Transports, Thierry Mariani, a interpelé à ce sujet son homologue marocain. Des dispositions avaient été prises, mais elles sont insuffisantes.

Les réunions se sont succédées dans les administrations au cours de cette journée, en France comme au Maroc. Nous n’avons pas pu joindre tous les parties concernés. Si toutefois les bateaux pouvaient finalement reprendre la mer le projet de GNV concernant son lancement prochain sur la ligne Sète-Tanger pourrait être compromis. Elle n’a encore reçu aucune réponse du ministère marocain des Transports. Le directeur de la Marine marchande du Royaume a insisté sur la volonté prioritaire du gouvernement de résoudre le problème de la Comarit, avant de statuer sur l'intervention de GNV sur la ligne.

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4 commentaires

fausse information

Auteur : 2002nidal
Date : le 03 mars 2012 à 09h03

Contrairement à ce qui était annoncé sur divers sites d’informations marocains, aucune des saisies pesant sur les navires de la Comanav ferries-Comarit, dont trois unités sont toujours bloquées à Sète, ne serait levée à ce jour. Hier, à l’occasion d’une conférence de presse, l’intersyndicale réunie sous l’égide d’ITF (Fédération internationale des transports) a dénoncé à la fois l’inertie du consulat du Maroc et des autorités françaises.

Sur deux navires notamment (le Marrakech et le Bni Nsar), la situation est plus que précaire : peu ou pas de vivres, et peu de gazole. Quelque 200 marins sont concernés et ne savent pas quel sort sera réservé à la compagnie : relance, dépôt de bilan ?

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04/03/2012

Billaut-Show avec un médecin de LATTES

Connaissez-vous? L'un des premiers médecins français dans le cloud !

Untitled from Jean Michel Billaut on Vimeo.

Le texte de l'article et les commentaires sur : http://billaut.typepad.com/jm/2012/03/connaissez-vous-dom...

TIC & Santé à MONTPELLIER http://www.telecom-montpellier.fr/

Conclusion provisoire de Jean Michel BILLAUT inspirée par cette vacation de formation :

En fait, je pense que la réforme de l'organisation de la Santé en France ne va pas se faire par le haut (le Gouvernement, le Ministère, les Hauts fonctionnaires), mais par le bas avec des startups. Lesquelles connaissent nettement mieux que les premiers les technique du 2.0. Et qui vont proposer, avec un business model adéquat, de régler tel ou tel problème comme par exemple celui de la lecture immédiate des données des holters. En mode cloud/saas, dans un browser... Et pour un abonnement modique, les médecins de tous les hôpitaux de France pourront ainsi gagner du temps, plutôt que de bricoler au fer à souder les holters... Comme avec Weda, que Dominique, notre supertoubib, est bien content d'avoir..

Pourquoi donc les traditionnelles entreprises françaises comme Atos, Stéria, Dassault, Thalés, etc.. n'ont-ils pas fait Weda, avant Weda ? Il me semble que ces braves gens fonctionnent le plus souvent avec des subventions étatiques... Qui accordent les subventions étatiques ? Les hauts fonctionnaires... Pourquoi ceux-ci n'ont-ils pas donné de subventions à nos chères grandes sociétés qui sont là depuis des lustres ? Par ce qu'ils n'y ont pas pensé ? Peut-être... Parce qu'ils ne connaissent pas ce que l'on peut faire avec les outils du 2.0 ? Peut-être.. Parce que c'est un petit bricolo, qui n'est pas l'aura et l'importance d'un "plan calcul"  à laquelle notre Administration nous a habitué ? Peut-être...

En fait, la Santé va se réformer par des petits bouts à la sauce 2.0... D'ailleurs Weda pourrait trés bien ajouter à son catalogue de services, la lecture automatique des milliers de holters qui doivent exister dans la nature française...

Dernier point. Le document de TIC et Santé. J'ai proposé aux animateurs de cette formation de publier sur leur site Web ces excellents textes (avec une URL par texte)... On y trouve des choses des plus intéressantes... Un travail d'antropologiste dans la Santé française. Cela devrait donner des idées aux étudiants de TIC et Santé de créer des entreprises... (mais j'ai l'impression que nos dits étudiants préférent rentrer chez Atos, Steria, Dassault, etc... enfin je me trompe peut-être)...

03:21 Publié dans Logiciel Informatique | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

27/02/2012

Base de données marketing avec le crowssourcing

Aujourd'hui, on sort un peu de la région, pour voir ce qui se fait ailleurs...

Billaut Show : http://billaut.typepad.com/jm/2012/02/pour-contacter-une-production-du-billautshow-the-video-for-the-rest-of-us-the-e-billautshow-the-french-worl.html

Connaissez-vous Frédéric Pichard from Nantes ? Zebaz : le Robin des Bois 2.0 des bases de données marketing avec le crowdsourcing...

Untitled from Jean Michel Billaut on Vimeo.

Capture d’écran 2012-02-27 à 10.37.46Frédéric a mis sur pied avec son équipeZebaz : un annuaire de 1,6 million de décideurs professionnels français appartenant à 1 million d'entreprises... Et il ne s'agit pas des patrons du CAC 40, mais ceux qui font le business de tout les jours... Avec leurs coordonnées (adresse, email, téléphone ..).. Bref des contacts opérationnels...

Pourquoi avoir eu cette idée ? "Les bases de données marketing traditionnelles (les 1.0) n'ont pas beaucoup de profondeur dans l'information... Et en plus elles coûtent chers... (vendues sur CD-ROM, fichier Excel, etc...).

Avec l'arrivée de l'Internet, du Web, des réseaux sociaux on a commencé à trouver des informations plus détaillées... "

Capture d’écran 2012-02-27 à 10.45.03

Quelles sont les sources de collecte de l'information pour Zebaz ? Zebaz utilise 3 sources de collecte... dont le crowdsourcing... A savoir qu'un abonné à Zebaz peut lui aussi enrichir Zebaz... Comment savoir si cette information est fiable ? Quels sont les 2 niveaux de filtre qui seront appliqués ?

Vous préparez une tournée de prospection ? (par exemple) ? Vous recherchez les coodonnées de responsables marketing (par exemple) dans 3 départements et dans tel secteur d'activité.. Comment exporter les données ? (on peut exporter en QR Code aussi..). Ci-aprés un exemple d'ne partie de recherche dans 2 départements alsaciens dans le secteur banque/finance..

Capture d’écran 2012-02-27 à 11.33.35

Quel est le business model de Zebaz ? Un modèle de type wikipedia... avec différentes sources de revenus que Frédéric détaille : vente de contacts, vente de fichiers, e-mailing et data cleaning...

Pour la vente de contact : c'est du "on demand".. Combien coûte un contact complet ? (1 €). On achète des crédits prépayés avec un montant minimal de 100 crédits (1 crédit = 20 centimes, 1 contact vaut 5 crédits). Avec la possibilité du crowdsourcing ( si vous ajoutez un contact sur Zebaz, vous pouvez obtenir gratuitement l'exportation de 2 autres contacts existants dans Zebaz).

Capture d’écran 2012-02-27 à 10.53.26

Comment se fait la commercialisation des offres de Zebaz ?

Il y a en France environ 3,5 millions d'entreprises au total.. Zebaz va-t-il tout couvrir ? Frédéric cite l'exemple de Jigsaw aux USA qui est exhaustif (avec 20 millions de décideurs). Saleforce a d'ailleurs racheté Jigsaw... Pourquoi ?

Capture d’écran 2012-02-27 à 11.19.57

D'ailleurs Zebaz va intégrer un webservices sur la plateforme de Salesforce (disponible début avril prochain) ... Et Frédéric précise que cela sera absolument révolutionnaire sur Salesforce.. Pourquoi ?

Nouvelles fonctionnalités qui seront intégrées sur la plateforme Zebaz ? "Autour de la collecte des données avec le scanning de carte de visite traditionnelle... etc..." Quid de la mobilité ?

Zebaz s'intéressera-t-il aux collectivités locales ? Aux fonctionnaires des différentes administrations ? Aux élus ?

Une levée de fonds de 700.000 € vient d'être bouclée...

Visées européennes ? "Oui, notamment sur le marché anglais et allemand..."

Pour terminer Frédéric nous précise que Zebaz est le précurseur de l'open data pour entreprises...

Pour contacter Frédéric Pichard : fpi@zebaz.com

© Une production du Billautshow - the video for the rest of us - the e-billautshow : the french worldwide hub

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17/02/2012

Former avec l'appui du FSE les travailleurs les plus fragilisés en Languedoc-roussillon

Former avec l'appui du FSE les travailleurs les plus fragilisés en Languedoc-roussillon : jeunes salariés, seniors et travailleurs saisonniers

Wikio Mots clés : , ,

Pour agir en faveur de l'emploi et lutter contre le taux de chômage élevé que connaît le Languedoc-Roussillon (12,7% contre la moyenne nationale de 9,1%), le Fonds social européen lance un nouvel appel à projets.

Il est destiné à soutenir travailleurs et entreprises dans le cadre des mesures 11 et 12 de l’Axe 1 du programme opérationnel :

  • anticipation et adaptation face aux mutations économiques ( GPEC, mobilité, reclassement) et
  • amélioration des compétences (apprentissage et alternance, vieillissement actif, accès à la formation dans les PME, VAE...)

Le FSE cofinance les projets à hauteur de 45% de leur coût éligible.

A titre exceptionnel, pour des actions prenant en considération

  • l’innovation,
  • le développement durable,
  • le vieillissement actif, et
  • l'égalité des chances,

ce taux pourra atteindre 60%.

Quelles sont les actions susceptibles d'être soutenues ?

Les actions peuvent être à l’échelle de la région, des départements ou des bassins d’emplois.

Pour les saisonniers :

Le développement d’outils permettant une meilleure gestion des ressources humaines, la sensibilisation des dirigeants notamment pour mieux articuler temporellement et géographiquement les périodes travaillées, et la formation, en particulier individuelle

Pour les seniors :

Pour les travailleurs de plus de 45 ans, il s'agit essentiellement de favoriser le maintien dans l’emploi, avec bilan et accompagnement personnalisés dans le cadre d’un plan individuel pour les seniors dans l’entreprise, et du partage des savoirs faire entre nouveaux entrants dans l’entreprise et seniors

Pour les jeunes :

L'accent est mis sur la formation des jeunes en situation précaire, ou entrant dans l’entreprise par la voie de l’alternance, dans les secteurs des métiers en tension, notamment le bâtiment, les services à la personne et les métiers environnementaux.

Qui peut candidater ?

- les OPCA, les entreprises individuelles, les groupements d’entreprises

- toute autre personne morale : CCI, organisations syndicales…

Quel est le calendrier ?

Les porteurs de projets peuvent bénéficier d’un appui à l’élaboration et à la réalisation du dossier de demande de FSE par le cabinet FB Conseil.

Le Programme Opérationnel 2007-2013, le guide du candidat, le guide du bénéficiaire, les formulaires de demandes de FSE et de bilans, le formulaire de demande de cet appel à projets sont sur le site de la DIRECCTE

Les dossiers sont à déposer au plus tard le 16 mars 2012 en quatre exemplaires originaux à la DIRECCTE, Service FSE

3, place Paul Bec – CS39538

34961 Montpellier Cedex 2

Un exemplaire informatique en formats Word et Excel devra être transmis à l'adresse :

fse.dr-lrouss@direccte.gouv.fr

Contact(s) :
Cabinet BIESSE

Tél : 06 07 37 39 44

Courriel : f.biesse@orange.fr

Dossier complet

Texte de l'appel à projets

DIRECCTE Languedoc-Roussillon

20:52 Publié dans Formation, Projets | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook