Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/12/2011

Les bons crus 2011

10 Prix décernés par la Région :  http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualite...

  1. Grand Prix du décideur du département de la Lozère :  tri de déchets.
  2. Grand Prix du décideur du département du Gard : Réalisation d’équipements électroniques pour la compétition automobile.
  3. Grand Prix du décideur du département de l’Hérault :  Conception, fabrication et commercialisation de chargeurs de batterie pour charriots, appareils de manutention et voitures électriques.
  4. Grand Prix du décideur du département de l’Aude :  concepteur et fabricant de sources de lumières.
  5. Grand Prix du décideur du département des Pyrénées-Orientales : Fabrication de lève plaques
  6. Grand Prix de la revitalisation rurale : Épicerie fine en ligne et Communication.
  7. Grand Prix de l’économie sociale et solidaire : Entreprise de peinture et de décoration.
  8. Grand Prix de la jeune pousse : Protection auditive.
  9. Grand Prix du développement durable : Fabrication de cartouches laser recyclées.
  10. Grand Prix Coup de cœur de la rédaction : Aquaculture marine.

Vues le bric à brac d’activités, difficile d’imaginer que les entreprises récompensées, partiront à la conquête du Monde, par la force de leur innovation. 
Si assurément la rentabilité ou les profits réalisés  sortent du lot du sérail local et méritent d’être cités – au moins pour donner de l’espoir à ceux sur des segments de marché moins privilégiés, aucun autre élément ne permet de présager qu’elles jouent ou joueront un rôle important dans l’essor économique de la Région dans la bataille de la Globalisation.
D’ailleurs l’article Objectif-LR, n’en souffle pas un mot, et se garde de dépasser le stade des congratulations.

Objectif-LR 28-11-2011

Grands Prix Objectif Languedoc-Roussillon : un très bon cru 2011
- Région

La soirée des Grands Prix Objectif Languedoc-Roussillon s’est déroulée jeudi dernier, au Grau-du-Roi. 10 entreprises issues de la région ont été récompensées.

La sixième édition des Grands Prix Objectif Languedoc-Roussillon était un franc succès.

Jeudi 24 novembre 2011, au Casino Flamingo du Grau-du-Roi, 400 personnalités ont assisté à la remise des prix des décideurs régionaux de l’année 2011.

La soirée des Grands Prix 2011 était parrainée par le Professeur Henri Pujol, président honoraire de la Ligue contre le cancer. Honoré d’avoir été invité en tant que parrain, Mr Pujol n’a pas manqué d’interpeller les chefs d’entreprises en leur soulignant l’importance de la bonne « réintégration des salariés dans leur travail » après une période de santé difficile.

Dans un contexte morose de l’actualité, l’audience, composée d’acteurs économiques régionaux et de chefs d’entreprise, a pu découvrir dix entreprises régionales affichant toute une croissance positive.

Dix entreprises ont été récompensées pour onze prix :

  1. - Grand Prix du décideur du département de la Lozère : Olivier Dalle, Environnement Massif Central. Activité : tri de déchets. CA 2010 : 5,6 M€. Effectif : 39.
  2. - Grand Prix du décideur du département du Gard : François Hardy. XAP Electronique. Activité : Réalisation d’équipements électroniques pour la compétition automobile. CA 2010 : 950 000 €. Effectif : 8.
  3. - Grand Prix du décideur du département de l’Hérault : Gil Souviron. IES Synergy. Activité : Conception, fabrication et commercialisation de chargeurs de batterie pour chariots, appareils de manutention et voitures électriques. CA 2010 : 6,15 M€. Effectif : 48.
  4. - Grand Prix du décideur du département de l’Aude : Béatrice Garrido. Minilampe. Activité : concepteur et fabricant de sources de lumières. CA 2010 : 2,17 M€. Effectif : 30
  5. - Grand Prix du décideur du département des Pyrénées-Orientales : Thomas Garcia. Eurosign. Activité : fabrication de lève plaques CA 2010 : 287 256 €. Effectif : 3
  6. - Grand Prix de la revitalisation rurale : Lanurent Caplat. Bienmanger.com. Activité : Épicerie fine en ligne et Communication. CA 2010 : 2,6 M€. Effectif : 30
  7. - Grand Prix de l’économie sociale et solidaire : Philippe Cocy et Lotfi Jerbi. Les Ateliers Agathois. Activité : entreprise de peinture et de décoration. CA 2010 : 2,3 M€. Effectif : 35
  8. - Grand Prix de la jeune pousse : Franck Lopez. Earsonics. Activité : protection auditive. CA 2010 : 770 000 €. Effectif : 12
  9. - Grand Prix du développement durable : Denis Vermeloux. Innotec. Activité : fabrication de cartouches laser recyclées. CA 2010 : 5,6 M€. Effectif : 50
  10. - Grand Prix Coup de cœur de la rédaction : Philippe Balma. Les Poissons du soleil. Activité : aquaculture marine. CA 2010 : 8 M€. Effectif : 31

Enfin, le Grand prix régional du décideur de l’année 2011 a été attribué Olivier Dalle : Environnement Massif Central, Grand prix de la Lozère.

La soirée des Grand Prix Objectif Languedoc-Roussillon 2011 a donné l’occasion à Jean-Claude Gallo, directeur de la publication et président du groupement d’intérêt économique (GIE) France Économie Région, de rappeler quelques chiffres incontournables : France Économie Région composé cinq titres de presse économique régionale : Objectif Aquitaine, ObjectifNews, Objectif Languedoc-Roussillon, MeridienMag et Acteurs de l’économie. Le groupement représente 66 000 lecteurs mensuels et 441 000 visiteurs internautes par semaine. Dans les dix ans, France Economie Région devrait couvrir les 10 plus grandes métropoles françaises.

Pour la vidéo de l’évènement et le torrent de banalités proférées c’est ici

Ysis Percq

> À vos agendas : la date des Grands prix 2012 est déjà fixée : jeudi 29 novembre 2012.

Légende : 400 personnes étaient présentes à la soirée des Grands Prix Objectif 2011.
Crédit photo : Édouard Hannoteaux

20:18 Publié dans Bilans, Région | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

26/11/2011

THAU Agglo - le mariage à trois ne se fera pas

Pourtant la Messe a été dite… Pratiquement pas de commentaires polémiques. Les réflexions suscités par l’évènement dénotent des aspirations à la fois simples et parfaitement légitimes. 

MIDI LIBRE  25/11/2011, 17 h 11 | Mis à jour le 25/11/2011, 17 h 26

33 réactions :

Yvan81 le 26/11/2011, 11h30

Dans ces charcutages, il y a toujours des bonnes raisons a trouver pour les approuver ou les désapprouver; Reste que pour la sauvegarde de l’étang de Thau, Bouzigues, Frontignan, Mèze et Sète devraient être dans le même bateau....
Pour Agde, les choses sont me semble t il moins évidentes.

stjust le 26/11/2011, 09h07

un mot pour signer (midi libre)
merci pour votre conclusion ou s’exprime bien vos idées politiques.

RIFFI le 26/11/2011, 08h58

Bon, ça, c'est fait!
Maintenant, dans la mesure où Couderc et d'Ettore auront du mal à faire quelque chose d'intelligent vu qu'ils n'arrivent même pas à boire un pastis ensemble, il ne reste plus qu'à se séparer d'eux aux prochaines élections et de passer à autre chose.

Un conseil pour ceux qui souhaitent assurer la relève, sachez vous entourer, il y a du travail.

révolutionaire34 le 26/11/2011, 08h47

c est autorisé le mariage à 3?

jasmin le 26/11/2011, 06h13

Les petits arrangements entre amis !!! Moi je suis député et Toi président de la super agglo. Comme quoi notre préfet a bien vu la patate arriver.
Nous avions eu peur qu'il soit sous l' influence de GD car il vient souvent en Agde.
Ouf enfin un homme d'état lucide merci Mr le préfet. pour des décisions aussi importantes pour notre avenir.
La population aurait peut être son avis à donner sans tenir compte des CLIVAGES de tous bord.
GD vient de prendre sa première claque un signe avant la grande baffe on ne peut faire n' importe quoi .

mcb le 26/11/2011, 02h40

Je comprends pas la plupart des messages des lecteurs qui s offusquent que le mariage ne se fasse pas...
Depuis plusieurs années Montpellier essaye de fusionner avec Thau agglo....et comme notre capitale de région arrive toujours à ses fins, que viendrait faire alors l' agglo d' Agde dans cette communauté si loin de Montpellier...
Agde est plus à sa place avec celle de Béziers....et à force de regrouper les diverses communautés, on retrouve le département de l' Hérault et elles auront plus besoin d' être.

 zeste34 le 26/11/2011, 00h57

Coût : A mon humble connaissance, les petites structures coûtent moins cher que les grosses pour les contribuables et pas le contraire.

Cette étude est publiée par la cour des comptes.

La création d'agglo, n'est pas là pour diminuer le taux d'imposition du contribuable mais pour en augmenter l'efficacité théorique (ne pas faire deux piscines municipales à 10km de distance) au risque qu'elle coûte trois fois plus cher.

Bien sur vous l'avez compris, la création d'agglo est un prétexte en or pour redistribuer des gratifications aux ayants droits.

C'est à nous les sans culottes de dire stop à la gabegie, à initier des référendums d'initiative populaire pour définir notre nouveau cadre de vie.

 Richard Rey le 25/11/2011, 23h09

Enfin une décision qui va dans le bon sens, aller un petit effort de plus et on pourra donner la parole au peuple.

Brice Blazy le 25/11/2011, 21h37

Mr le Préfet a pris une décision courageuse et dans l'intérêt des populations, votre interprétation politique est déplacée; les gagnants sont les habitants de ces territoires et en aucun cas Mr Bouldoire même si c'est ce que vous rechercher à nous faire croire dans votre conclusion. Merci Mr le Préfet !

RHS le 25/11/2011, 21h14

Dommage pour le petit personnel qui n'aura pas de véhicule de fonction comme à l'agglo Hérault méditerranée sous la présidence de G D' ettore, voiture qui sert à l'usage privé du personnel.

jpthau le 25/11/2011, 19h51

Ah ces politicards, on voit bien qu'ils ne travaillent pas avec leur argent!

En fait la région, l'économie, l'emploi, etc, ils s'en foutent! Ils sont tous attachés à leurs minables mandats qui leur donnent un semblant de pouvoir et d'autorité...

Un peu d'humilité messieurs et de respect des électeurs, ils sauront se rappeler le moment venu de vos errements!

Toiglo le 25/11/2011, 19h33

Cette fusion aurait surtout eu l'avantage de concentrer plus d’énergie et d'argent sur la qualité des eaux de l’Étang de Thau et sur l’économie du bassin ainsi que celui de diminuer le nombre des structures territoriales coûteuses.

En un mots les grands perdants sont les ostréiculteurs en particulier et l'ensemble des contribuables des trois agglo.

Si les voies du seigneur sont impénétrables, celle de certains responsables politiques sont malheureusement prévisibles à la frontière de l'ignoble et du détachement.

Traversée le 25/11/2011, 19h09

Au fait, pour quand un lien -maritime- entre Mèze, par exemple, et Sète ? Je parie que l'été au moins, cette liaison (qui existait autrefois, aux dires des anciens) aurait un succès touristique ?

Mike le 25/11/2011, 19h01

Une agglomération d'incompétents en fait..? Mais on y est habitués, suffit d'aller à celle de Lunel..

lucide21le 25/11/2011, 18h39

J'ai une question à deux balle, pourquoi cette commission visiblement affiliée à la gauchie locale ne s'offusque guère de l'agglo de Montpellier ?


La secte socialiste tient tout et ne veut rien lâcher, on se croirait en URSS dans les années 50.....

momo le 25/11/2011, 19h48

mieux vos peut etres l urss des annee 50 que la russie 2011

Mezoide le 25/11/2011, 18h37

Encore une fois l'intérêt des habitants ne rentre pas du tout en compte, on nous dit que c'est pour pas favoriser l'UMP quand aux élections 40% votent FN... la politique en Languedoc-Roussillon c'est protéger son petit derrière en s'essuyant avec l'étiquette dont la couleur est accessoire..

lucide21 le 25/11/2011, 18h42

plutôt pour favoriser la secte gauchiste régionale qui veut étendre son pouvoir

acmacm le 25/11/2011, 17h59

..... sur cet aménagement, favorable à l’UMP........  Ca me fait vomir

On a fait des agglos pour les politicards de gauche et de droite? pour les partis politiques? Il serait temps que toute cette mafia d'élus maigrisse, ça ferait du bien aux budgets et qu'elle s'occupe des habitants (les con-citoyens et les con-tribuables), au lieu de sans arrêt se regarder le nombril

jjj le 25/11/2011, 17h58

ouf la polygamie est refusée

Signer le 26/11/2011, 09h15

ce n'eu pas été de la polygamie mais de la polyandrie !!

ritonnade le 25/11/2011, 17h56

il n'y a pas de victoire de qui que ce soit,c'est juste du bon sens et non des magouilles politiciennes.
Moi quand je vois certains Maires de la CCNBT retourner sans arrêt leur veste, un coup je vais à Montpellier,un autre je vais à Agde et je ne vous parle pas du président de la CCNBT qui lui voulait absolument rejoindre agglo de Montpellier car son ami Frêche lui avait donner l'ordre de le rejoindre et d'un seul coup,après quelques repas avec les maires de Sète,Agde,Villeveyrac ,Poussan ,Bouzigues,Mèze et quelques élus de la communauté qui de peur de perdre leur place ont voté pour la fusion.
Je me demande s'ils arrivent encore à se regarder dans une glace et je les trouve minables,il serait bon qu'ils se rappellent qu'ils ont été élu par le peuple et qu'un jour ou l'autre il faudra rendre des comptes!!! De plus ils passent vraiment pour des piments!!!

dsq le 25/11/2011, 17h52

je trouve le titre un peu "racoleur" on s'attend a quelque chose de sexuel et puis.....

Tchitchi le 25/11/2011, 17h51

C'est dommage pour eux, cela aurait généré un poste bien rémunéré de super président, et pléthore de postes de vice présidence. Le système des poupées Russes.

hihihi le 25/11/2011, 17h50

de toute façon ce n'est pas autorisé le mariage a trois! et puis ma femme était contre!

monpell le 25/11/2011, 17h47

Une commission dirigée par la gauche refuse un rapprochement d'agglos car défavorable politiquement, cela confirme bien que nos élus n'ont rien à faire de nous, on leur a donné un os et hors de question de le lâcher : qu'on nous en débarrasse, ne peut on légiférer une fois pour toute sur la suppression des communes au profit de agglos? et si ces dernières souhaitent se marier entre elles : tant mieux! La décentralisation française est certainement une réussite pour nos milliers d'élus locaux, mais au point de vue démocratique plus personnes ne connaît les pouvoirs de celui (ou celle) pour qui il vote, toujours plus d'élus toujours moins de responsable, halte à la gabegie!

Michel CALVO le 25/11/2011, 17h44

Enfin, un vieux feuilleton qui trouve provisoirement une fin. Mais le bassin de Thau n'est pas sorti d'affaire. Il est vrai que D'Ettore qui voulait d'une fusion des trois intercommunalités, contre les avis des administrations d'Etat, avait au paravent coupé le territoire de Thau en trois circonscriptions (ce qui fait que le Port de Frontignan-Sete aura trois députés qui pourront parler pour lui, autant dire qu'aucun ne s'en occupera). Comprenne qui pourra.

avemaria le 25/11/2011, 17h39

vu le titre j'ai cru que c'était un mariage homosexuel à trois...
Je respire...

et tom le 25/11/2011, 17h52

coquin va!!!

ZORGLUB

le 25/11/2011, 17h33

L'échec provient d'une réalité : Agde n'a pas grand chose de commun si ce n'est le littoral avec Sète.
Et la frange est de la communauté de Sète aura à l'avenir de plus en plus de lien avec Montpellier.
Comme Sète souhaite garder une certaine autonomie, pourquoi pas cette fédération sous l'appellation de pôles métropolitains entre quatre villes complémentaires : Sète Montpellier Nîmes Alès. ?
Ce n'est pas une structure administrative de plus ou juste de la mégalomanie mais un moyen de peser entre Toulouse et Marseille et d'attirer les emplois.

BOSC le 26/11/2011, 09h06

Je suis très globalement d'accord avec vous.
L'union fait la force et si l'on veut que Montpellier joue un rôle en France comme capitale de région il faut lui en donner le moyen et rester solidaire entre héraultais.
Alès et Nîmes sont tournés vers la Provence et ont toujours refusé d'accepter Montpellier comme capitale.
Une union entre Lunel-Montpellier-Sète est par contre impérative.
Agde doit fusionner avec Béziers et former à l'ouest héraultais une grande agglomération capable de rivaliser avec l'axe Narbonne-Carcassonne.

ecoeurédelapolitique

le 25/11/2011, 17h31

Chaque fois c'est la même chose; dès que l'on projette de fusionner quoique ce soit ,ça ne marche jamais ! Les petits roitelets seraient moins nombreux ! Ils se foutent de l'intérêt commun des contribuables pour lesquels ils sont censés agir au moindre coût . Leur seul souci est de paraître,de profiter du système et d'être réélu ! Pour le projet d'excellence des universités c'était pareil .

Signer le 25/11/2011, 19h00

Si l'on vous lit bien, vous préférez les rois aux roitelets.Car il était clair que cette super agglomération qu'appelaient de tous leurs vœux le Député UMP- D'ETTORE-, et le Maire UMP de SETE - F. COMMEINHES- n'avait pas d'autre ambition que de rafler -politiquement et administrativement- la mise, sur un territoire totalement préfabriqué pour eux.Il y avait dans ce projet tous les ingrédients d'un coup de force UMP qui ne tenait absolument pas compte des intérêts légitimes des populations de plus en plus éloignées des centres de décisions les concernant.
L'argumentation développée par la majorité des représentants des communes à l'Agglo de SETE-THAU qui a refusé cette fusion était autrement plus fouillée que celle ( inconnue du grand public, que l'on sache,) des partisans de la fusion.

==================================================

AGGLO le mariage à trois ne se sera pas célébré

Fusion : La Commission de Coopération Intercommunale doit le confirmer le 5 décembre

Au-delà des questions d’aménagement du territoire, cette fusion aurait en effet permis à François Commeinhes, maire UMP de Sète, et Gilles d’Ettore, député maire UMP d’Agde, de mettre la main sur cette nouvelle agglo.

Au-delà des questions d’aménagement du territoire, cette fusion aurait en effet permis à François Commeinhes, maire UMP de Sète, et Gilles d’Ettore, député maire UMP d’Agde, de mettre la main sur cette nouvelle agglo. (PHOTO D'ILLUSTRATION V. D.)

La fusion de Thau agglo (Sète-Frontignan), d’Hérault Méditerranée (Agde) et de la Communauté de communes du nord Bassin de Thau(Mèze) ne se fera pas. Lundi 5 décembre, le préfet proposera même à la commission de coopération intercommunale de modifier le schéma de cohérence territorial en votant le retrait de ce projet. Fini le mariage à trois. Oubliée et enterrée la grande agglo autour du bassin de Thau.

La loi du 16 décembre 2010

Derrière ce revirement, il y a les déclarations de François Fillon, le 7 octobre dernier à Richelieu en Indre-et-Loire. Le Premier ministre avait alors demandé plus de souplesse dans l’application de la loi du 16 décembre 2010 relative à la réforme des collectivités territoriales. Et ainsi implicitement repoussé la date butoir du 31 décembre 2011 pour l’application de ces schémas de cohérence territoriale.

On se dirige donc vers un statu quo

Derrière ce revirement il y a aussi le probable refus de la commission départementale et de ses membres de valider le projet d’une fusion à trois proposée par le préfet. Majoritairement à gauche, la CDCI avait déjà clairement annoncé son désaccord sur cet aménagement, favorable à l’UMP.

Au-delà des questions d’aménagement du territoire, cette fusion aurait en effet permis à François Commeinhes, maire UMP de Sète, et Gilles d’Ettore, député maire UMP d’Agde, de mettre la main sur cette nouvelle agglo.

On se dirige donc vers un statu quo. Et une victoire pour Pierre Bouldoire, actuel président de Thau agglo.

Midi Libre 25/11/2011 – Les réactions :

Hérault du jour du 23/11/2011

14:58 Publié dans Agglo, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/11/2011

BILLAUTSHOW Weda envoie les toubibs dans le cloud

Connaissez-vous Fabrice Greenbaum from Montpellier ? Weda envoie les toubibs dans le cloud...

Fabrice lance une plateforme dénommée Weda, pour les médecins libéraux généralistes et spécialistes.

Pourquoi avoir lancé  Weda ? Il explique que pour cela il a mis sur pied des groupes de travail avec des médecins, pour réaliser "le cahier des charges" comme on dit dans l'informatique traditionnelle.. Et que veut dire le mot Weda ?

Capture d’écran 2011-11-19 à 11.47.44La France compte une population d'environ 120.000 médecins généralistes et spécialistes. Avec un total de 800.000 personnes environ dans toutes les professions de la santé...

Weda en fait propose une gestion compléte d'un cabinet médical en mode Saas dans le cloud... Donc accessible par un simple browser. Plus besoin d'avoir localement des applicatifs spécifiques avec des interfaces dédiées.

Les médecins mettront-ils à la poubelle ces applicatifs anciens ? Certes, mais il faut d'abord récupérer les données archivées. Et le médecin pourra choisir : garder ses logiciels "anciens" et ne faire que l'archivage dans le cloud, ou alors tout utiliser en mode Saas...

Quels sont les apps (comme on dit maintenant) qui seront à leur disposition ? Tout tourne autour du dossier médical... avec échange entre le généraliste et le spécialiste. Quels sont les modules complémentaires ?

Capture d’écran 2011-11-22 à 10.57.05

Quelles sont les différences entre le dossier médical de Weda et le fameux DMP dont on parle depuis des années ? En fait, le dossier médical Weda va alimenter le DMP... A noter qu'en mode cloud, les médecins vont pouvoir accéder à leurs dossiers de partout... Qu'est ce que le We ? Le Wd ? Le Wa?  Le Wv ? Comment est intégré le fameux Vidal dans Weda ? (en "Web 3.0", nous dit Fabrice)..

Comment se passe dans Weda la gestion des remboursements Sécurité Sociale et autres Caisses de maladie ? Comment se passe la gestion de la Carte Vital ? Weda a-t-il tous les agréments nécessaires ? Quelle est la sécurité qui sera intégrée dans Weda ?

Les médecins ne sont-ils pas rebutés par le cloud et le Saas ? Où sont hébergées les données de santé des médecins ?

Capture d’écran 2011-11-22 à 10.59.59

Quel est le coût pour les médecins ? Comment sera commercialisée l'offre Weda ? Fin 2012 combien de médecins seront en orbite dans le cloud Weda ?

Qu'est-ce que la nouvelle Convention Médicale qui sera obligatoire en 2012 ? Quelle est l'aide financière apportée au médecin pour son informatisation ? (montant de l'ordre de 3.000 €/an).

Capture d’écran 2011-11-22 à 11.30.39Intégration de la visiophonie dans Weda ? Utilisation par Weda des réseaux sociaux ? de la mobilité ? Avec utilisation de tablets ? (les médecins américains commencent à s'en équiper..).

Le cloud permettra-t-il de diminuer les coûts de la santé en France ? Le cloud permettra-t-il de mieux organiser l'administration de la Santé ?

Visées internationales pour Weda ? Espagne, pays de l'Est, l'Allemagne, pays du Mahgreb ?

Différences entre l'informatique médicale américaine et française ?

Le 2/12/2012 le Quotidien des Médecins Informatique publiera une histoire de l'informatique médicale...

Capture d’écran 2011-11-22 à 11.31.50Commentaires au débotté... Hé bien, cela bouge dirait-on, chez les professionnels de santé français. Professionnels que l'on disait trés conservateurs face à ces "nouvelles" technologies (effectivement j'en connais - pas de noms svp)... Aprés la startup de Lille 9h37, voilà maintenant Weda..

La santé française, ou en tout cas une partie, va commencer à se "cloudifier"... Pour l'instant, il ne s'agit que des médecins libéraux (les médecins hospitaliers ne sont pas intégrés)... Mais nul doute qu'à terme, on assistera probablement à un effet d'entraînement. "Comment vous n'êtes pas dans mon cloud ?" On retrouvera dans les clouds français sécurisés "souverains" (comme dit notre aimable gouvernement)... les autres professionnels de santé (pharmaciens, kiné, ambulanciers, hôpitaux, Samu) ... Et puis ensuite les organismes de remboursement, les assurances, les mutuelles...

ll me semble que les économies de coûts devraient être substantielles...  De plus, peut-être que l'on pourra mieux faire passer l'information entre les différents silos de la santé française ? (ce qui permettrait peut-être d'éviter des déboires comme une amputation ?).

Pour contacter Fabrice Greenbaum : fabrice(arobase)weda.com

© Une production du Billautshow - the video for the rest of us - the e-billautshow : the french worldwide hub

10/11/2011

Aqua Domitia

« Un grand projet régional : Aqua Domitia (1ère partie)

« Un grand projet régional : Aqua Domitia (2ème partie)

Page d'accueil de Montpellier Villages

x

03.11.2011

Un grand projet régional : Aqua Domitia (1ère partie)

Aqua Domitia est le projet de desserte en eau brute porté par la Région Languedoc-Roussillon il s’agit en fait de l’extension du réseau hydraulique régional.

En climat méditerranéen, l’eau a, plus qu’ailleurs, une importance vitale. Sans eau, pas d’établissement humain.

La colonie romaine de Nîmes a dû son extension à la construction du Pont du Gard qui permettait la continuité de l’aqueduc amenant de l’eau en suffisance.

De même, le développement de Montpellier n’a été possible que grâce à l’existence providentielle de la Source du Lez.

Aqua Domitia consiste à créer un adducteur d’eau du Rhône, issue du Canal Philippe Lamour aux portes de Montpellier, jusqu’au Minervois et au Narbonnais dans l’Aude.

130 km de canalisations d’un diamètre compris entre 0,7 et 1,2 m, pour le réseau primaire.
Un coût total de 280 millions d’€ dont la moitié pour les réseaux secondaires.
Une période de réalisation étalée de 2012  à 2020, suivant deux hypothèses « basse » et « haute », en tenant compte :

  • des nouveaux besoins d’eau potable dus à la croissance démographique (population devant passer de 2,6 à 3,2 millions en LR d’ici 2030, avec une hypothèse de taux de croissance de 1 % par an),
  • des économies de consommation d’eau potable du fait d’une conscience écologique montante (équipement en réducteurs de débit des robinets dans le résidentiel et le tertiaire, réduction de l’arrosage des espaces verts privatifs ou publics), estimées à 10 % des consommations d’eau potable,
  • des gains de rendement sur les réseaux de distribution d’eau potable (avec un objectif fixé à 75 % ce qui représente d’énormes investissements en terme de remplacement de canalisations et de branchements),
  • d’une augmentation des surfaces agricoles irriguées,
  • des gains de rendement sur les réseaux existants de distribution d’eau d’irrigation,
  • d’une augmentation des consommations pour les espaces verts, les jardins et les usages industriels.

Globalement, les 22,4 Mm3 (millions de m3) de besoins annuels, estimés en hypothèse « haute » pour 2030, se répartissent approximativement en :

  • - 20 % pour les espaces verts et usages divers,
  • - 35 % pour l’eau potable,
  • - 45 % pour les besoins agricoles.

Ces besoins sont à comparer aux pourcentages actuels, soit respectivement 65 % pour les usages divers, 5 % pour l’eau potable et 25 % pour l’irrigation.

Plus précisément, avec des besoins de 19,2 Mm3 en pointe, c’est-à-dire de mai à octobre, les consommations seront à l’évidence saisonnière ce qui permet de beaucoup moins rentabiliser les installations.

Une analyse plus fine permet de constater que les besoins principaux sont :

  • en eau d’irrigation dans la Basse Vallée de l’Hérault et les premières soubergues, avec un peu plus de 20 % des besoins,
  • en eau potable dans le Biterrois, notamment pour les estivants sur la côte méditerranéenne (zone comprise entre Pézenas, Mèze, Agde, Béziers et Vendres) avec des besoins quantitatifs du même ordre de grandeur, mais avec des espérances de chiffre d’affaires bien supérieur.

Compte tenu des consommations escomptées, les maillons sont franchement de plus en plus rentables en allant vers l’extrémité du tuyau ! A l’évidence, le projet Aqua Domitia n’est donc acceptable économiquement que pris dans son ensemble.

Sur le plan qualitatif, ce projet ambitieux appelle de nombreuses remarques. Il n’est pas sûr que les besoins en eau potable soient si importants. En effet, les économies d’eau potable pourraient être bien supérieures aux 10 % escomptés si les Languedociens prenaient davantage conscience de sa rareté.

Avec des appareils électroménager plus performants, la substitution de douches aux bains, la récupération des eaux de pluie pour alimenter les chasses d’eau, voire les WC secs, la réduction des consommations d’eau potable pourraient s’avérer plus substantielle.

Une tarification progressive par tranches de consommation contribuerait aussi à responsabiliser les usagers.

Pour ce qui est de la satisfaction des besoins futurs en eau potable, Aqua Domitia aura un effet décisif pour le Biterrois en terme de volumes, comme c’est déjà le cas pour la desserte en cours d’une unité de potabilisation de l’eau brute à Fabrègues pour alimenter le secteur allant de Sète aux portes de Montpellier.

En outre, Aqua Domitia aura un impact en terme de sécurisation de l’approvisionnement en cas de pollution momentanée d’une ressource naturelle (rappelons-nous la récente pollution du Vidourle par un  herbicide qui avait fait craindre un impact sur les nappes phréatiques).

Enfin, comme à Montpellier, la nouvelle ressource en eau du Rhône permettra de satisfaire les pointes estivales de consommation liées à l’arrosage, à l’arrivée des touristes et à l’étiage des ressources actuellement exploitées..

Cette fourniture de pointe permet d’ores et déjà à BRL de mettre en avant 700.000 personnes « sécurisées » en AEP.

Si 240.000 habitants sont d’ores et déjà « sécurisés », Aqua Domitia concernera 100.000 habitants supplémentaires.

Dans le même registre de prévention des risques, le projet anticipe les effets du changement climatique annoncés pour notre région : augmentation de la température moyenne de plusieurs degrés, fréquence des périodes de sécheresse plus élevée, événements cataclysmiques plus nombreux favorisant le ruissellement des précipitations et freinant leur transfert vers les nappes phréatiques.

Concernant l’impact sur les prélèvements d’eau en milieu naturel, Aqua Domitia :

- permettra de réduire les prélèvements dans les fleuves et les rivières, actuellement opérés pour l’arrosage et l’irrigation,

- aura un faible impact sur le Rhône en ponctionnant un débit de 2,5 m3/s, soit 1 % du débit d’étiage de ce grand fleuve, au régime nival donc bien alimenté en été contrairement par exemple à la Loire qui peut connaître des à-secs estivaux.

Il est même possible de penser à des soutiens d’étiage, via des lâchers d’eau du Rhône dans les cours d’eau le nécessitant, si ce n’est le coût très élevé et récurrent  de ce genre d’opération.

Bas-Rhône Languedoc (ex Compagnie Nationale d’Aménagement du Bas-Rhône Languedoc) a obtenu en 1956 le droit de prélever 25 m3/s de débit dans le Rhône pendant 96 ans.

BRL utilise actuellement 10 m3/s essentiellement via un transit par le canal Philippe Lamour qui dessert déjà le Gard et l’Est héraultais.

BRL, bénéficiant d’une concession de l’Etat, a d’abord exploité la distribution d’eau d’irrigation sur des secteurs faciles à cultiver, appelés casiers.

C’est ainsi que les Costières de Nîmes ont été vouées au maraîchage et aux vergers, le Lunellois et le Melgorien à la diversification des cultures, en alternative à la monoculture de la vigne.

Cette transformation a été rendue possible grâce au fort volontarisme de l’Etat, à l’époque très centralisé.

La Compagnie a ensuite connu des difficultés financières importantes ayant abouti à une filialisation de ses activités « Distribution d’eau », « Ingénierie » et « Espaces verts » ainsi qu’à une recapitalisation par les collectivités locales et par un des majors de la distribution d’eau potable en France, devenu actionnaire minoritaire de la filiale BRLE (E pour « exploitation » du réseau d’eau brute).

L’Etat a fini par récemment déléguer la compétence d’aménagement hydraulique à la Région Languedoc-Roussillon qui est aussi le principal actionnaire de BRL, la maison mère.

BRL est dorénavant concessionnaire de la Région, nouvelle propriétaire des réseaux (patrimoine estimé à 1,6 milliards d’euros).

D’autre part, sont nés il y a maintenant une quinzaine d’années deux syndicats intercommunaux dirigés par des élus locaux - le Syndicat Nord-Sommiérois dans le Gard et le Syndicat Intercommunal des Travaux d’Irrigation dans la Vallée du Salaison au nord-est de Montpellier – qui ont créé des réseaux voués à l’irrigation agricole mais aussi à l’arrosage des jardins privatifs par les particuliers, ces derniers permettant l’équilibre financier précaire de ces nouveaux services publics gérés en régie directe.

Ces deux syndicats achètent l’eau à BRL avant de la distribuer.

Aqua Domitia conduira au prélèvement d’environ seulement 20 millions de m3 alors que le Rhône déverse en moyenne en Méditerranée 54 milliards de m3 !

Globalement, BRL a mobilisé respectivement lors des saisons 2007/2008, 2008/2009, 2009/2010 et 2010/2011, 118, 125, 116 et 124 millions de m3, sachant que la Compagnie exploite aussi les barrages des Monts d’Orb (33 Mm3 à Avène les Bains dans l’Hérault) dans le cadre de la concession, du Salagou (102 Mm3 près de Clermont l’Hérault), de la Ganguise (22 Mm3 aux portes de l’Ariège), de Laprade (9 Mm3 au nord de Carcassonne, au pied de la Montagne Noire) et trois barrages dans les Pyrénées-Orientales, pour un volume total de 70 Mm3, exploités dans le cadre de délégations de service public (cf. documentation de BRL Ingénierie).

eau potable,irrigation,réseau hydraulique régional,bas-rhône,languedoc-roussillon,hérault,aude,brl,région,diversification agricole

19:37 Publié dans Actualités, Associations, Auto/Moto, Blog, Bons plans,Bricolage/Jardinage, Chasse/Pêche, Coup de coeur/Coup de griffe,Cuisine/Gastronomie, Débat/Forum, Economie, Famille, Film, Histoire, Livre,Loisirs/Culture, Musique, Nature/Environnement, Photos/Dessins, Politique, Sciences et technologie, Sport, Tauromachie, Traditions, Voyage/Tourisme | Lien permanent |Commentaires (0) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : eau potable, irrigation,réseau hydraulique régional, bas-rhône, languedoc-roussillon, hérault, aude, brl, région,diversification agricole

Un grand projet régional : Aqua Domitia (2ème partie)

Cette note fait suite à une précédente, récemment parue dans "Montpellier Villages", décrivant et analysant partiellement le grand projet d'aménagement hydraulique régional Aqua Domitia.

Pour ce qui est des usages agricoles, le Languedoc-Roussillon est très en retard : la surface irriguée en France est passée de 450.000 ha en 1960 à 1.600.000 ha en 1995 alors que notre région n’arrosait que 92.000 ha en 1995 (30 % de plus tout de même qu’en 1988).

50 % des surfaces irriguées en France relèvent des régions Aquitaine, Centre et Midi-Pyrénées.

Il faut dire qu’aux gains financiers liés à l’irrigation, les aides (majorées en cas d’arrosage) de la Politique Agricole Commune concernent 90 % des surfaces en Poitou-Charentes, 80 % en Aquitaine et 10 % seulement en Languedoc-Roussillon.

Alors que l’irrigation fait un tabac dans les régions de grandes cultures (1,9 millions d’hectares maintenant irrigués sur 2,7 millions d’hectares irrigables, c’est-à-dire équipés), notre région viticole, pourtant bien équipée entre Montpellier et le Rhône, utilise peu ses installations (35.000 hectares irrigués bon an mal an via BRL et 6.000 agriculteurs desservis soit une dose moyenne de 1.800 m3/ha, 10.000 m3 consommés en moyenne par agriculteur et 5 hectares irrigués par agriculteur) ce qui renchérit de facto le prix de l’eau.

En effet, tout le poids de l’amortissement des aménagements reposent sur les seuls irrigants.

De plus, compte tenu des spécificités du climat méditerranéen et de sa forte xéricité estivale, les doses d’arrosage sont supérieures ce qui entraîne un surdimensionnement coûteux des installations.

Fait nouveau, l’irrigation de la vigne (un complément hydrique équivalent à 100 mm de pluviométrie annuelle apporté par goutte à goutte aux meilleurs moments au regard des constations climatiques et des stades végétatifs) fait l’unanimité au sein de la profession agricole et des décideurs publics.

Le coût de la pose d’un dispositif de goutte à goutte est en viticulture de l’ordre de 1.000 à 2.000 € l’hectare.

3 projets pilote, représentant 2.500 hectares irrigables, ont d’ores et déjà été lancés dans l’Hérault par les Vignerons du Pays d’Ensérune, de la cave coopérative de Roquebrun mais aussi de l’Occitane (coût de 6.000 €/ha pour construire les réseaux secondaires et tertiaires raccordés aux installations existantes de BRL, couvert à hauteur de 75 % par les aides publiques).

Ces initiatives se heurtent cependant aux problèmes de l’arrachage de la vigne et à l’éparpillement des parcelles qui éloignent les périmètres réellement irrigués les uns des autres.

L’objectif de l’irrigation de la vigne est d’éviter les blocages de maturité comme le stress hydrique de la plante, d’augmenter le potentiel aromatique des vins blancs et rosés et enfin d’amélioration de nos exploitations en offrant des vins dans des gammes de prix plus abordables.

Si la vigne nécessite un volume annuel d’irrigation de 1.000 m3/ha, les grandes cultures (blé tendre, blé dur, maïs, sorgho, tournesol, etc.), comme les cultures maraîchères ou arboricoles, mobilisent approximativement le triple ou le quadruple.

Aqua Domitia est donc à même d’alimenter entre 10.000 hectares de vignes ou 3.000 hectares de cultures diversifiées et vraisemblablement un mix des deux.

Encore faudra-t-il éviter les errements du passé et que par des restructurations foncières, voire des maîtrises publiques du foncier, les agriculteurs puissent être localisés sur des casiers irrigués à 100 %, si l’on fait exception bien sûr des repos de terres liés à l’assolement.

La Région Languedoc-Roussillon vient d'ailleurs de signer (Cf. Midi Libre du mardi 1er novembre 2011, "Région", page 2) une convention tripartite avec la SAFER Languedoc-Roussillon et BRL.

Cette dernière achètera pour 1 à 2 M€ par an de terres irrigables - une centaine d'hectares - afin de les "sanctuariser" et de les louer à des paysans : cette initative pourrait aussi permettre des échanges amiables de foncier en vue de "remembrer" des casiers hydrauliques.

BRL est chargée par la Région de "conduire une politique d'achat ciblée dans les zones irriguées, sur le territoire présentnt la meilleure valeur agronomique et les risques les plus importants d'abandon de l'activité agricole", notamment sur le Narbonnais dans l'Aude (plus tard le Canton de Ginestas et la zone du Quatourze), le Sud de Béziers dans l'Hérault, les Costières de Nîmes et la Vistrenque dans le Gard.

La SAFER Languedoc-Roussillon, de son côté, détectera  les parcelles et de recensera les candidats à la location.

Globalement, Aqua Domitia permettrait donc d’augmenter d’environ 10 % les surfaces irriguées en Languedoc-Roussillon alors qu’elles ont déjà augmenté, sans aménagement supplémentaire, de 30 % entre 1988 et 1995 !

Cela signifie que l’enjeu fondamental dans notre région est d’optimiser les équipements d’irrigation existants, ce qui permettrait une baisse du prix de l’eau agricole et donc l’enclenchement d’un cercle vertueux avec l’arrivée de nouveaux irrigants.

Pour BRL, Aqua Domitia pourrait générer une augmentation de surface irriguée de l’ordre de 20 % (si l’on table sur 7.000 ha nouveaux à comparer aux 35.000 ha actuellement arrosés).

Il n’en demeure pas moins que ce projet de grande envergure est de nature à dynamiser le personnel, fait essentiellement de techniciens et d’ingénieurs, de BRL : un projet d’entreprise motivant et un challenge technique enthousiasmant !

En outre, il ne faut pas négliger que l’agriculture irriguée génère 2 à 5 fois plus d’emplois que l’agriculture pluviale.

Le sens du service public pousse aussi à offrir une possibilité d’irrigation là où elle n’est pas possible – ou ne serait plus possible compte tenu de la priorité à donner à l’eau potable ou à cause des incidences du changement climatique – sachant cependant que les Avants-monts et les Hauts-Cantons ne connaîtront jamais cette chance pour des raisons économiques.

Il faut aussi pointer du doigt l’énorme enjeu que constitue la diversification des cultures dans notre région dominée par la monoculture de la vigne.

Or, le vignoble est passé de 400.000 ha dans les années quatre-vingt à moins de 250.000 ha maintenant, avec en sus des rendements moyens en baisse d’un tiers, ce qui fait que la production avoisine en volume à peine les 40 % de celle d’il y a 30 ans.

Certes, beaucoup d’hectares arrachés sont partis à l’urbanisation ou au développement d’infrastructures notamment routières.

Il reste toutefois un potentiel de l’ordre de 100.000 hectares utilisables par d’autres cultures.

Celles qui sont d’avenir nécessitent toutes un apport d’eau : le maraîchage Bio, l’arboriculture de proximité, les cultures de semences, les plantes servant de matières premières à des micro-filières de transformation (plantes médicinales et aromatiques, Stevia Rebaudiana pour remplacer les édulcorants, chanvre zéro cannabitol pour l’isolation thermique, etc.), les protéagineux (pois chiches, haricots secs, lentilles, fèves) voués à l’approvisionnement de restaurants scolaires et, d’une manière générale, toutes les productions pouvant s’inscrire dans des modes de commercialisation en circuits courts.

Concernant les ressources alternatives à l’eau du Rhône, certains évoquent des sources d’eau potable, de qualité, déjà identifiées : l’eau d’Alet peu exploitée en ce moment pour la mise en bouteilles dans l’Aude et la Source des Cents Fonts en frange du fleuve Hérault.

Toutefois, l’exploitation des Cents Fonts aurait un impact fort sur l’étiage de l’Hérault, la source ayant comme exutoire le fleuve.

En outre, l’acheminement de ces eaux sur les lieux de consommation nécessiterait, comme pour Aqua Domitia, la construction de feeder de plusieurs dizaines de kilomètres.

Quant aux autres ressources, les hydrogéologues considèrent qu’elles sont déjà découvertes, voire surexploitées comme la nappe astienne menacée en front de mer par une éventuelle intrusion des eaux salées de la Méditerranée.

Concernant la charge financière, générée par Aqua Domitia, à répartir entre les bénéficiaires des ouvrages, elle équivaut à 18 millions d’€ annuels si les 280 millions d’€ à investir étaient empruntés en totalité, au taux d’intérêt de 4 %, sur une durée de remboursement de 25 ans.

L’amortissement représente donc 80 centimes d’€ du m3.

Il faudra rajouter les frais de pompage (minimes) et de gestion (plus substantiels).

Pour l’eau potable, il sera nécessaire de potabiliser l’eau du Rhône (filtrage, floculation/décantation, ozonation) avec un coût supplémentaire de l’ordre de 20 centimes d’€ du m3 pour le traitement physique et chimique poussé qui s’impose (à comparer aux 5 centimes d’€ que coûte la classique simple désinfection par chloration appliquée aux eaux souterraines).

Aqua Domitia ne venant qu’en complément de ressources actuelles bien moins coûteuses (traditionnellement de l’ordre de 15 centimes d’€ du m3 pour l’exhaure et la chloration), le surcoût marginal sera acceptable par les usagers d’autant que dans l’Hérault, le prix de l’eau potable (de l’ordre de 3 €/m3 en moyenne) étant aujourd’hui de 10 % inférieur à celui constaté au niveau national, sans compter que tôt ou tard, une péréquation du prix de l’eau pourrait intervenir dans l’Hérault afin d’assurer le prix unique qu’espère la population.

A long terme, le dessalement de l’eau de mer viendra répondre aux manques d’eau douce.

Les coûts de cette technique sont déjà abordables – de l’ordre de 50 centimes d’€ du m3 par exemple en Espagne – mais les unités d’extraction de l’eau douce :

- sont d’une taille excédant les besoins de notre région,

- nécessitent de grandes quantités d’énergie (5 kWh/m3 en utilisant la technique de l’osmose inverse) issues soit du pétrole, soit des centrales nucléaires.

Pour l’irrigation, le coût élevé de l’amortissement du réseau hydraulique d’Aqua Domitia n’est pas supportable en l’état par les agriculteurs : il y aura donc forcément adaptation du prix pour l’irrigation agricole grâce à une péréquation tarifaire avec les autres usagers.

Quoiqu’il en soit, l’eau d’irrigation ne sera jamais très bon marché ce qui la destine à des cultures de forte valeur ajoutée.

Comme pour les syndicats intercommunaux du Nord-Sommiérois et de la Vallée du Salaison (SITIVS regroupant les communes d’Assas, de Clapiers, de Guzargues, de Jacou, de Teyran et de Vendargues), les particuliers, consommant de l’eau, pour leur agrément, dans leurs jardins, en substitution de l’eau potable, seront indispensables pour équilibrer financièrement le service.

Si l’on s’intéresse au prix que paye le SITIVS à son fournisseur d’eau, c’est-à-dire BRL !, on constate une prime fixe pour le débit de l’ordre de 75 € par m3/s) et pour les volumes de lordre de 0,15 €/m3.

En appliquant ces tarifs à Aqua Domitia, on obtient un prix de 0,35 €/m3, à majorer pour tenir compte des fuites d’un réseau d’irrigation (rendement de l’ordre de 70 %) ce qui donne un ordre de grandeur de 0,50 €/m3 que le SITIVS doit répercuter sur ses usagers.

Cette estimation permet de constater la cherté relative du projet Aqua Domitia (0,80 €/m3 rien que d’amortissement), compréhensible quand on considère qu’il s’agit d’un équipement complémentaire.

Cette cherté de l’eau, au regard de ce qui est admissible en irrigation, disqualifie bien entendu toute possibilité de transférer cette ressource hydraulique plus loin, notamment pour alimenter Barcelone ou soutenir le débit de l’Ebre en Catalogne, dans des conditions économiques un tant soit peu réalistes (sans compter l’opposition farouche des arboriculteurs catalans qui se sentent concurrencés de façon déloyale par les Espagnols).

Compte tenu des capacités contributives et des consentements à payer l’eau des différents acteurs économiques, la volonté de la Région Languedoc-Roussillon et de son Président Christian Bourquin, de créer un « service public régional de l’eau » et d’y associer un organisme régulateur institué dès septembre 2011 est ainsi fortement bienvenue.

Par exemple, les agriculteurs consommeront de gros volumes à prix bas tandis que les particuliers consommeront de petits volumes à prix plus élevé mais inférieur à celui de l’eau potable.

Il sera forcément nécessaire de proposer des tarifs adaptés aux différentes utilisations.

En outre, le nouveau réseau hydraulique ne sera rentable qu’à long terme, les premiers utilisateurs, en faible nombre, étant dans l’incapacité de couvrir les frais, essentiellement fixes dans ce type de service.

En conclusion, Aqua Domitia est utile pour les Languedociens :

- pour satisfaire et sécuriser les besoins en eau potable,

- pour rentabiliser et optimiser sur le plan qualitatif la production viticole sur les premières côtes et la plaine,

- pour donner une chance de diversification à l’agriculture locale (maraîchage, plantes aromatiques et médicinales, cultures vivrières notamment protéagineuses, plantes utilisées dans l’isolation thermique), sous réserve de restructuration foncière, de soutien technique et de changement de cap complet de l’économie agricole locale en s’orientant vers les cultures Bio, les circuits courts et une industrie alimentaire plus variée, satisfaisant davantage la demande locale en produits de qualité.

Aqua Domitia est un investissement coûteux du fait qu’il répond à des besoins de pointe presqu’exclusivement estivaux et qu’il vient subvenir à l’absence de ressources naturelles exploitables sans engendrer des impacts écologiques.

La poursuite du développement économique du Languedoc-Roussillon nécessite cependant cet aménagement dont la justification repose presque exclusivement sur l’obligation d’offrir l’eau domestique aux habitants de notre région.

C’est sur cet objectif à forte valeur ajoutée que reposera l’équilibre financier de l’opération, les usagers de l’eau potable s’acquittant grosso modo des 3/4 des coûts.

Quant aux réseaux d’irrigation, ils ne seront rentables - à long terme au mieux - qu’avec une mixité des bénéficiaires, les consommateurs d’eau brute non agricole étant indispensables pour rentabiliser le service.

eau potable,irrigation,réseau hydraulique régional,bas-rhône,languedoc-roussillon,hérault,aude,brl,région,diversification agricole

22:58 Publié dans Actualités, Associations, Auto/Moto, Blog, Bons plans,Bricolage/Jardinage, Chasse/Pêche, Coup de coeur/Coup de griffe,Cuisine/Gastronomie, Débat/Forum, Economie, Famille, Film, Histoire, Livre,Loisirs/Culture, Musique, Nature/Environnement, Photos/Dessins, Politique, Sciences et technologie, Sport, Tauromachie, Traditions, Voyage/Tourisme | Lien permanent |Commentaires (0) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : eau potable, irrigation,réseau hydraulique régional, bas-rhône, languedoc-roussillon, hérault, aude, brl, région,diversification agricole

13:25 Publié dans Eau, Irrigation, Ressources sous-sols | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

07/11/2011

Appel à Projet IDEX : Université Montpellier Sud de France (UMSF) écartée

Objectif-LR 07-11-2011 - Montpellier éliminée de la course à l’Idex

- Région

Le comité de pilotage du Grand Emprunt a publié, lundi 7 novembre 2011, une liste de 5 dossiers sélectionnés dans le cadre des Initiatives d’Excellence, où Montpellier ne figure pas.

C’est une décision catastrophique que la jeune Université Montpellier Sud de France (UMSF) vient d’essuyer dans le cadre de l’appel à projets Idex.

Le dossier de l’UMSF, déposé en septembre 2011, a été écarté, lundi 7 novembre, par le comité de pilotage des Investissements d’Avenir (Grand Emprunt), au profit des candidatures d’Aix-Marseille, de Lorraine, de Paris-Saclay, de Paris Novi Mundi University et de Sorbonne Paris Cité.

C’est la deuxième fois que la candidature montpelliéraine est écartée de la course à l’Idex, après une élimination de la première vague de sélections, en juillet 2011.

Contacté par Objectif, Bernard Hubert, président d’Agropolis International, qui a déposé le dossier de l’UMSF, se refuse à tout commentaire avant de connaître les arguments du comité de pilotage, qui seront communiqués en fin de journée.

L’Idex, doté de 7,7 Mds€ au plan national, doit permettre de faire naître en France 5 à 10 pôles pluridisciplinaires d’enseignement universitaire et de recherche, aptes à concurrencer les plus grandes universités mondiales.

Retrouvez les réactions des principaux acteurs du dossier Idex UMSF sur www.objectif-lr.com.

Anthony Rey

À lire également:

- Idex: René Ricol salue les chances de la région

- Une université « confédérale » plutôt qu’« unique »

26/10/2011

Econostrum : Les ports méditerranéens de croisière ne sont pas concurrents, mais complémentaires

« Les ports méditerranéens de croisière ne sont pas concurrents, mais complémentaires »

Tags : Accor, bateaux, Caraïbes, Carcassonne, Croisières, croisiéristes,econostrum.info, escales, Hatzakos, Maghreb, Marseille, Med Cruise, Montpellier,Méditerranée, navires, Oasis of te Seas, Olympie, Pont du Gard, port de Sète, Port du Pirée, ports, président, Stavros Hatzakos, économiste

Lors de l'AG Med Cruse (12/15 octobre 2011) Stavros Hatzakos économiste, directeur administratif du port du Pirée, a rappelé que

"la destination Méditerranée... est en voie de dépasser les Caraïbes comme première destination de croisières du monde. Il y a actuellement 130 bateaux de croisières qui relient les ports de la Méditerranée au fil des escales”. […] l'un des grands chantiers à l'heure actuelle, c'est d'inciter les plates-formes portuaires à effectuer des travaux d’aménagement pour pouvoir accueillir des grands bateaux, puisque la taille des navires est toujours plus grande ; Il est extrêmement dommageable qu'on ne puisse fournir une offre suffisante en Méditerranée pour pouvoir accueillir le plus grand bateau du monde, qui est actuellement l'Oasis of the Seas, tout simplement parce que les infrastructures ne le permettent pas.”

L’Oasis of the Seas

A propos des “circuits d’excursions intéressants pour les croisiéristes” :

“[…] Il faut pouvoir répondre à leurs standards de qualité. Plusieurs critères sont fondamentaux : un personnel compétent, des excursions dédiées, la qualité des procédures d’embarquement et débarquement, de bonnes connexions avec les gares, les aéroports et les parkings... De manière plus globale, ce qui fait l'attractivité d'un port, c'est sa capacité à se positionner en tant que destination proprement dite, et la variété des excursions qui sont organisées alentour.

Quant à la complémentarité des ports, elle pourrait se jouer, malgré les déséquilibres entre l’Europe et l’Afrique du Nord, quelles que soient leur taille et leur capacités d'accueil :

“Il y a une place pour tous les ports de Méditerranée. En témoigne le port de Sète, qui enregistre déjà 25 escales et 20 000 passagers en 2011. C'est un port en pleine croissance qui a su mettre en place les outils pour développer les croisières. Avec des investissements importants au niveau des infrastructures d’accueil, pour rendre notamment le quai d’Alger davantage accessible aux paquebots. Le terminal dédié aux croisières a également été entièrement rénové pour un meilleur accueil des passagers, avec un parking stationnement dédié et sécurisé pour les autocars. Ce sont des efforts qui sont à la portée de tous les ports, et qui se mesurent automatiquement par une augmentation du nombre d'escales.”

A la question posée par Econostrum : Quel est l'hinterland d'un port à travers son activité de croisières ? Stavros Hatzakos répond en citant le cas du Pirée et de Sète :

"Tout dépend des possibilités d'excursions, mais l'activité touristique liée aux croisiéristes peut aller bien loin du port d'escale. Si je prends l'exemple du Pirée, nous proposons la visite du site d'Olympie, qui se trouve à deux heures et demie de route, en bus, et qui est pourtant toujours très demandée. Pour un port comme Sète, l'offre d'excursions va jusqu'à Carcassonne ou le Pont du Gard, en passant évidemment par Montpellier. Cela veut dire aussi que tous les acteurs locaux du tourisme doivent être capables de se mobiliser et de mener des actions concertées. Ce qui n'est pas toujours bien compris au plan régional ou local. Mais on avance, comme le prouve l’initiative des hôtels du groupe Accor, à Marseille, dont les hôtels proposent un aménagement des horaires et des services aux clients qui embarquent au départ d'une croisière".

17/10/2011

Dexia plonge encore ...

1751295924.jpg

22:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

16/10/2011

Réquisitoire du sénateur audois Roland COURTEAU sur la pollution de la Méditerranée

Futura-Sciences : Pollution de la Méditerranée : « inquiétante » dit un rapport sénatorial

Article de Jean-Luc Goudet du 24 Juin 2011 dans Futura-Sciences

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/oceanographie-1/...

Le rapport sur le site du Sénat http://www.senat.fr/rap/r10-652/r10-652.html

Tags

Livres

La protection de la mer méditerranée contre la pollution marine d'origine tellurique

 

La protection de la mer méditerranée contre la pollution marine d'origine tellurique

La pollution de la mer Méditerranée du fait du transport maritime de marchandises : Régime juridique applicable et mise en oeuvre par les états

 

La pollution de la mer Méditerranée du fait du transport maritime de marchandises : Régime juridique applicable et mise en oeuvre par les états

Transports et pollution de l'air transport and air pollution 12eme colloque 12th symposium avignon 1

 

Transports et pollution de l'air transport and air pollution 12eme colloque 12th symposium avignon 1

Transports et pollution de l'air transport and air pollution 12eme colloque 12th symposium avignon 1

 

Transports et pollution de l'air transport and air pollution 12eme colloque 12th symposium avignon 1

 

+ de livres

 

Surpêche, résidus de médicaments, déchets de matières plastiques, polluants organiques…, la Méditerranée va très mal, explique un rapport présenté par le sénateur Roland Courteau. D’après lui, le « point de non-retour » n’est pas loin.

C’est plus un réquisitoire qu’un rapport. Présenté cette semaine au Sénat par Roland Courteau, sénateur de l’Aude, le texte de l’Office parlementaire des choix scientifiques et techniques (OPECST) détaille sur 300 pages tous les maux qui rongent la Méditerranée, cette mer presque fermée dont l’eau met un siècle à sortir. Une synthèse de quatre pages de ce rapport, intitulé La pollution de la Méditerranée : état et perspectives à l'horizon 2030, est disponible sur le site du Sénat.

Les faits mis en lumière sont connus mais leur juxtaposition donne un état de santé inquiétant de mare nostrum (notre mer), comme disaient les Romains de l’Antiquité. Les symptômes sont multiples mais la cause première est bien sûr la croissance de la population dans les pays riverains, de 285 millions à 427 millions d’habitants entre 1970 et 2000, selon le rapport, avec « 14 % d’augmentation pour les pays de la rive nord et 101 % pour les pays des rives est et sud ». Et cette croissance est aggravée par l’urbanisation grandissante mais aussi par la littoralisation, c’est-à-dire l’augmentation des populations vivant près de la côte, passées sur la même période de 96 à 145 millions.

Coopération internationale indispensable

La Méditerranée a ainsi vu grossir le flux de molécules chimiques, de matières organiques, de déchets de matières plastiques, de bateaux de pêche et d’espèces invasives. Les hydrocarbures sont pointés du doigt mais aussi les nitrates, les phosphates, les métaux lourds, les pesticides, les polluants de toutes sortes et même les produits pharmacologiques, une «pollution émergente » selon le rapport, qui souligne qu’il faudrait « 50 millions d’années pour tester individuellement chacune des molécules connues ».

Les stations d’épuration sont à l’évidence en nombre insuffisant. Dans les pays au nord de la Méditerranée, « seules 11 % des villes de plus de 10.000 habitants n’ont pas de réseaux d’épuration ; au sud ce pourcentage atteint 44 % ». Plus généralement, les politiques et les moyens divergent très largement entre les pays du pourtour méditerranéen et, expliquent ces sénateurs, c’est à ce niveau qu’il faut agir et le rapport propose une liste de mesures. Par exemple, pour la lutte contre la pollution ou pour la recherche océanographique, des coopérations doivent être mises en place. Il faut s’organiser pour réduire les rejets d’hydrocarbures et encourager la création de zones marines protégées.

15/10/2011

Midi Libre Sète - Bluffés par Sète et les parcs à huîtres de l’étang

MIDI LIBRE 

S.C. - 14/10/2011, 15 h 49 | Mis à jour le 14/10/2011, 17 h 44

2 réactions

Les armateurs du monde entier sont montés hier au Saint-Clair .

Les armateurs du monde entier sont montés hier au Saint-Clair . (Photos VINCENT ANDORRA)

Littéralement bluffés. Plantés là, bouche bée, sur le panoramique du Saint-Clair. Ils étaient hier une quinzaine d’armateurs venus des États-Unis, de Grèce, d’Espagne, d’Italie ou encore de Monaco et d’Angleterre.

Les "grands patrons de la croisière" ont craqué pour la ville

Réunis durant trois jours pour l’assemblée générale de Med Cruise, les “grands patrons” de la croisière en Méditerranée ont à l’unanimité craqué pour le port de Sète. "Dieu sait si on a tourné dans les ports du monde entier mais là, franchement..." Antonio Giorgio Matta et Roberto Giorgi, respectivement directeur et président de V. Ships, spécialiste des croisières de luxe Silversea Cruises, avaient du mal à cacher leur enthousiasme.

"On ne s’attendait pas une telle surprise. Le vieux port de Sète est magnifique mais ce que nous retenons avant tout, ce sont les possibilités d’excursions pour nos passagers vers l’étang et les parcs à huîtres. C’est unique au monde ! Nous allons programmer ces visites pour nos clients haut de gamme, en exclusivité." Déjà cinq escales programmées en 2012 par Silversea Cruises. Spontanément emballés sans pour autant être avares de critiques.

"Mobiliser les taxis"

"L’arrivée au quai d’Alger n’est franchement pas idéale. Certaines façades laissent à désirer, il flotte comme une impression de vide et d’abandon..." Et d’autres armateurs de s’interroger sur les possibilités d’acheminement des touristes. "Il faut absolument mettre en place des navettes et mobiliser les taxis."

Pour le Comité régional du tourisme organisateur de ce rassemblement, "grâce à cette visite sur le terrain, ils ont revu leur opinion. Ils ont aimé le cachet authentique de Sète et des alentours. Nous sommes vraiment confiants quant à la programmation de nouvelles escales."

En redescendant vers la Corniche, les Italiens s’étonnaient que "personne ne se soit intéressé de plus près à ce lieu unique entre mer et étang desservi par un port à superbe gare d’accueil". Et comme business is business, sourire aux lèvres, deux armateurs en discussion regrettaient déjà que dans ce cas-là, "s’il y en a un qui vient, tous les autres suivent". Opportunité unique de promotion pour Sète.

2 réactions

cqfd34 le 14/10/2011, 17h54

Si les bateaux de croisières doivent stationner dans le port de commerce, ils ne reviendront pas souvent.L'été dernier,il y a en un qui a reçu toute la journée les énormes retombée de poussières de maïs ou autre céréales. On ne voyait même plus le bateau. Ils ont sûrement du l'astiquer toute la journée du lendemain!

le poulpe le 14/10/2011, 19h08

Du coté de la pointe courte cette usine qui crache(surtout la nuit) une poussière mélangée a une odeur nauséabonde !!!!!! qui par moment envahie toute la ville,,,,,quel dommage???????

02:26 Publié dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

07/10/2011

Econostrum - La croisière promise à un bel avenir…inégal


Les ports en tête de ligne sont surtout Italiens. Ils trustent emplois et retombées économiques. Ils sont inexistants au sud, précise une étude en cours du Plan Bleu pour la Méditerranée.

En jaune les ports tête de ligne : tous au Nord, aucun au Sud (DR PB)

En jaune les ports tête de ligne : tous au Nord, aucun au Sud (DR PB)

MÉDITERRANÉE. Le développement de l’activité des croisiéristes ne se dément pas malgré la crise financière et économique qui agite le monde depuis fin 2008. Il devrait se poursuivre, voire s’amplifier fortement selon trois scénarios proposés par Alberto Cappato, le secrétaire général de l’IIC (Istituto Internazionale delle Comunicazioni, Gênes), dans l’étude du Plan Bleu  « Croisière et plaisance en Méditerranée* ».

Selon l’auteur, la croissance du nombre de croisiéristes pourrait atteindre 3% par an, avec « un doublement en 2050 pour atteindre 38 millions de passagers par an au niveau mondial ».

A l’échelle de la Méditerranée, le nombre de nuitées touristiques générées par les croisières
« augmenterait jusqu’à 50 millions par an d’ici à 2050, concernant 6 à 16 millions de croisiéristes selon les scénarios, contre 4,5 millions en 2010 ».

La prévision médiane mise sur 12,3 millions de croisiéristes en Méditerranée en 2050, là où le scénario dit de « croissance forte » prévoit 16 millions pour la même année.
Même la projection de « stabilisation de l’offre » prévoit une croissance de l’activité, avec 5,8 millions de croisiéristes à l’horizon 2050.

L’offre en berne, la demande en flèche

L'activité sera tirée par la demande, et cannibalisera d'autres activités touristiques...jusqu'en 2050 (Photo F.Dubessy)

L'activité sera tirée par la demande, et cannibalisera d'autres activités touristiques...jusqu'en 2050
(Photo F.Dubessy)

La crise impacte ce secteur, mais sur l’offre et non pas sur la demande. Les carnets de commande des chantiers navals se contractent : il y a 8 navires en construction en 2011, mais un seul prévu pour 2014. En revanche la capacité d’accueil des navires augmente.

Grèce, Italie et Espagne se taillent la part du lion en termes de nuitées liées aux croisières, avec plus de 4 millions en 2009. Pourtant, les retombées économiques ne dépendent pas directement de ce critère. Elles sont inégalement réparties au profit de la Rive-Nord de la Méditerranée, mais aussi des ports de tête de ligne, par rapport aux ports d’escale, précise Julien Le Tellier qui coordonne le programme d’activités du Plan Bleu « Tourisme et développement durable en Méditerranée ».

Côté lignes, la Botte prend la tête

L'Italie tire son épingle du jeu en termes d'emplois et de valeur ajoutée (DR A. Cappato)

L'Italie tire son épingle du jeu en termes d'emplois et de valeur ajoutée (DR A. Cappato)

De son côté, Lina Tode estime dans le rapport du Plan Bleu « Évaluation socio-économique des activités économiques maritimes en Méditerranée » (projet Med Sea) qu’en 2009 un « port de tête de ligne a apporté en moyenne 282 M€ de CA, contre 8 M€ de CA en moyenne pour un port d’escale ».

Or les 24 ports de tête de ligne (sur 150 ports d’accueil de croisières), qui accueillent plus longtemps les croisiéristes et profitent davantage de la croissance du secteur, sont pour l’essentiel situés en Italie, où la plupart des compagnies croisiéristes ont leur siège. La péninsule capte 60% de la valeur ajoutée de l’activité méditerranéenne de croisière, du chiffre d’affaires et des emplois liés au secteur. La Botte bénéficie de près de 50 000 emplois directs, contre moins de 10 000 en Grèce pour un nombre de nuitées équivalents !

*Cette étude s’inscrit dans un programme d’activités sur le tourisme en Méditerranée, qui porte aussi sur le
« Transport aérien et la gestion de l’énergie », des « Profils de durabilité de destinations touristiques » et le « Test des indicateurs Tourisme pour le suivi de la Stratégie méditerranéenne pour le Développement durable ». Outre les publications programmées à l’issue de ce programme, l’ensemble des travaux sera restitué et mis en débat au cours d’un séminaire régional d’échanges d’expériences qui sera organisé par le Plan Bleu en décembre 2011.

English version

Michel Neumuller

Jeudi 6 Octobre 2011

Tags : Botte, capatto, croisière, Espagne, France, Grèce, gênes, Italie, Julien Le Tellier, ligne, Lina Todde, Méditerranée, nuitée, Plan Bleu, ports, valeur ajoutée

02:24 Publié dans Économie, Port Sud de FRANCE, Tourisme, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

28/09/2011

NatureParIf - La ville de Montpellier élue « Capitale française de la biodiversité 2011 »

Conserver la biodiversité dans l’environnement urbain, tout un programme qui commence a être traité sérieusement par les grandes villes mondiales.

La ville de Montpellier élue « Capitale française de la biodiversité 2011 »

http://www.natureparif.fr/fr/actualites/natureparif-et-pa...

La ville de Montpellier a été élue « Capitale française de la biodiversité 2011», dans le cadre du concours récompensant les collectivités locales qui s’engagent dans la préservation de la biodiversité. Organisée par Natureparif, l’opération avait pour thème cette année « Biodiversité et planification urbaine » et mettait à l’honneur les politiques visant à protéger le patrimoine naturel autant que le bâti.

Montpellier Capitale française de la Biodiversité 2011Le jury a apprécié les outils innovants développés par la capitale languedocienne pour intégrer la nature et la biodiversité dans le tissu urbain.

Pour en savoir plus, le questionnaire du  Concours : http://www.natureparif.fr/attachments/concours-capital/20...

Lancé en janvier 2010 et organisé par Natureparif avec le soutien de GrDF, le concours était ouvert cette année aux communes, mais aussi aux communautés de communes, aux communautés urbaines et d’agglomération.

Aux côtés de Montpellier, cette seconde édition a également distingué des lauréats par catégorie de collectivités :
- Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne), dans la catégorie des villes de 2 000 à 20 000 habitants
- Bayonne (Pyrénées Atlantiques), dans la catégorie des villes de 20 001 à 100 000 habitants
- Toulouse (Haute-Garonne), dans la catégorie des villes de plus de 100 000 habitants
- Dunkerque Grand Littoral (Nord), dans la catégorie des communautés urbaines et d’agglomération
- Maurecourt (Yvelines), pour le « Prix Natureparif » décerné à une collectivité francilienne
- Condette (Pas-de-Calais), pour le « Prix Coup de cœur » décerné par le Jury.

Ce palmarès est le résultat de l’évaluation faite par un Comité scientifique et technique présidé par Philippe Clergeau et composé de chercheurs, de naturalistes, d’urbanistes, de praticiens et de spécialistes de la nature en ville.

La cérémonie de remise des prix se déroulera mercredi 19 octobre 2011 de 15h30 à 21h à l’Association des Maires de France à Paris, en présence de Liliane Pays, présidente de Natureparif, Laurence Hézard, directeur général de GrDF (GrDF, principal distributeur de gaz naturel en France), Jean-Paul Jaud, parrain de l’opération, Philippe Clergeau, président du Comité technique et scientifique du Concours  et des représentants des partenaires du Concours.

Placé sous le haut patronage du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement ainsi que de l’Association des Maires de France, le concours est soutenu par de nombreuses associations et partenaires dont la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), l’Office Pour les Insectes et leur Environnement (OPIE) associé à l’Office National des Forêts (ONF), l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF), le Fond Mondial pour la Nature (WWF) ainsi que Environnement magazine et Terre Sauvage. Plante & Cité, ETD et le réseau IDEAL Connaissances ont accompagné la diffusion des informations relatives au concours.

Le concours « Capitale française de la biodiversité 2011 » est soutenu par la Commission Européenne à travers le programme Life+ et se déroule simultanément dans cinq pays : l’Allemagne, l’Espagne, la France, la Slovaquie et la Hongrie.

=====================

Extraits du Glossaire http://www.natureparif.fr/attachments/partenaires/lifeplu...

Biodiversité :

Contraction de « diversité biologique », expression désignant la variété et la diversité du monde vivant. La biodiversité représente la richesse biologique, la diversité des organismes vivants, ainsi que les relations que ces derniers entretiennent avec leur milieu. Elle est subdivisée généralement en trois niveaux : diversité génétique au sein d’une même espèce, diversité des espèces au sein du vivant et diversité des écosystèmes à l’échelle de la planète.

Biomasse

Masse totale de matière vivante, animale et végétale, présente dans un biotope délimité, à un moment donné.

Biotope

Ensemble des facteurs physico-chimiques caractérisant un écosystème ou une station.

Continuité écologique ;

Trame verte et bleue La Trame verte et bleue est une mesure phare du Grenelle Environnement qui porte l’ambition d’enrayer le déclin de la biodiversité au travers de la préservation et de la restauration des continuités écologiques.

Convention sur la Diversité Biologique

Première convention internationale concernant la biodiversité, ouverte à signature lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992 et ratifiée à ce jour par 190 pays. Elle vise trois objectifs : la conservation de la biodiversité, l’utilisation durable des espèces et des milieux naturels et le partage juste et équitable des bénéfices issus de l’utilisation des ressources génétiques.

Et de nombreux termes administratifs et normatifs… http://www.natureparif.fr/attachments/partenaires/lifeplu...

=====================

BIODIVERSITÉ : A Montpellier, première réunion internationale sur le Plan biodiversité des villes et des gouvernements locaux de Nagoya

Janvier 2011 : http://www.grandesvilles.org/thematiques/developpement-ur...

Dans la continuité de l’adoption, lors du Sommet mondial de la biodiversité à Nagoya (Japon), en octobre 2010, d’un plan d’actions pour impliquer les gouvernements locaux et infra nationaux dans la mise en œuvre du nouveau Plan stratégique décennal de la Convention pour la diversité biologique (voir la rubrique « Actu » de Grandes Villes Hebdo n° 859 du 4 novembre 2010), la ville de Montpellier, avec le soutien du gouvernement français, a accueilli, du 17 au 19 janvier, la première réunion pour préciser les résultats et les étapes qui découlent de ce processus.

Des représentants de 2 100 villes et régions du monde*, ainsi que des représentants des gouvernements d’Afrique du Sud, du Brésil, de France, du Portugal, de Singapour et de Suède, d’agences internationales telles que « UN Habitat », de l’Union internationale de la conservation de la Nature (UICN), d’instituts de recherche, comme le Stockholm Résilience Center et de villes telles que Bonn, Curitiba (Brésil), Lisbonne, Mexico, Montréal, Paris, ont participé à cette réunion.

En introduction aux trois jours de travaux, Hélène Mandroux, maire de Montpellier, a rappelé les enjeux essentiels de la biodiversité, locale et globale, qui concerne l’humanité entière et a salué les résultats positifs de la Conférence de Nagoya, à laquelle ont participé des représentants de Montpellier et de Paris. Elle a, en outre, souligné l’importance des sciences citoyennes qui visent à rendre accessible la démarche scientifique au plus grand nombre, ce qui amène la population à être plus responsable et plus respectueuse.

Les travaux, auxquels a participé Fabienne Giboudeaux, adjointe au maire de Paris chargée des Espaces verts, avaient pour objectifs de discuter de la mise en œuvre du plan, de le resituer dans les actions nationales (notamment les stratégies nationales de la biodiversité) et d’esquisser une feuille de route intégrant les prochaines étapes, dont la prochaine Conférence des parties de 2012 qui se déroulera en Inde en octobre 2012 (COP11).

Ils ont débouché sur plus de 15 actions concrètes dont :

  • l’établissement de projets de coopération décentralisés sur la biodiversité ;
  • la désignation de référents pour la Convention au niveau des gouvernements locaux ;
  • l’évaluation globale des liens entre biodiversité et urbanisation ;
  • des projets de sensibilisation des habitants des villes autour de la biodiversité ;
  • l’encouragement de l’utilisation d’un index d’auto-évaluation (développé à l’initiative de Singapour, testé par 35 villes autour du globe, dont Montpellier, et destiné à évaluer la biodiversité locale et la gouvernance des services éco-systémiques).

Par ailleurs, en plus de la réunion de ICLEI** - Local action for biodiversity - en Afrique du Sud en février 2011, des réunions spécifiques ont été prévues pour engager plus en avant les villes et régions françaises, ainsi que les villes du bassin méditerranéen.

Le rapport détaillé de cette réunion sera diffusé par la Convention pour la diversité biologique auprès des gouvernements des 193 états signataires de cette Convention, ainsi qu’à l’ensemble des participants présents à Nagoya. Ce document représentera également une part des contributions apportées à la prochaine COP11en Inde.

Au terme de la réunion, Hélène Mandroux a accepté l’invitation à devenir membre du Comité consultatif de la Convention pour les villes et la biodiversité, aux côtés de Gérald Tremblay, maire de Montréal (Canada), de Luciano Ducci, maire de Curitiba (Brésil), de Jürgen Nimptsh, maire de Bonn (Allemagne) et Takashi Kawamura, maire de Nagoya (Japon).

Les résultats fructueux de cette réunion vont contribuer de manière significative au résultat attendu par la Convention des 193 signataires : atteindre, dans les dix années à venir, les vingt objectifs fixés à Nagoya en octobre 2011pour stopper l’inacceptable érosion du patrimoine vivant de notre planète, sa biodiversité.

L’AMGVF sera attentive à la poursuite de ces travaux, notamment sur le projet de mise en réseau mondial de villes (francophones ?) pour des échanges de bonnes pratiques sur le thème de la biodiversité en ville.

* à travers les réseaux tels que ICLEI’s Local action for biodiversity, le réseau des gouvernements régionaux pour le développement durable, le Comité des régions de l’Union européenne, l’Association des Maires de Grandes Villes de France, l’Association des Régions de France, Nature Parif, Plante & cités, etc.

** ICLEI : International Council for Local Environmental Initiatives / Conseil international pour les initiatives écologiques locales

16:08 Publié dans Biodiversité, Développement Urbain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

27/09/2011

Objectif-LR–Les avocats planchent sur l’innovation

26-09-2011

Pour leur rentrée, les avocats planchent sur l’innovation

- Hérault

http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualite...

Après l’égalité, les avocats s’intéressent à « l’entrepreneur innovant » pour leur rentrée économique de vendredi. Une façon de travailler sur l’image de la profession souvent peu associée à cette thématique.

Objectif Languedoc-Roussillon : Cette année, votre rentrée économique est axée sur l’innovation. On associe pourtant rarement l’avocat à cette thématique…
Me Michel Albisson(*) : Eh bien, c’est une grave erreur ! (rires) Nous sommes partis du constat que le tissu économique du Languedoc-Roussillon était composé de TPE et de PME bien souvent innovantes dans les domaines de l’informatique, de la santé, de la recherche ou de la viticulture. Or, ces entreprises sont souvent confrontées à une question : qui va m’accompagner dans mon développement ? En premier lieu, il y a les avocats qui sécurisent les projets et savent faire preuve d’imagination.


Objectif Languedoc-Roussillon : Concrètement sur quels dossiers pouvez-vous aider les entreprises innovantes ?
Me Michel Albisson : Les exemples ne manquent pas… Si vous souhaitez vous développer à l’export, il faudra bien organiser les conditions générales de vente pour éviter tout litige à l’international. Si vous pensez avoir trouvé un concept technique qui va révolutionner le monde, est-ce que vous devez déposer un brevet ? Et si oui, sous quelle forme juridique ? Enfin, si vous voulez réaliser une levée des fonds, il faudra aussi penser au montage juridique ; etc.

Objectif Languedoc-Roussillon : L’une des tables rondes abordera l’innovation managériale. Là, on voit moins en quoi l’avocat peut intervenir…
Me Michel Albisson : Je vous donne de nouveaux exemples : si vous êtes chef d’entreprise et que vous voulez miser sur l’un de vos salariés en lui payant une formation très qualifiante, vous pouvez avoir peur qu’ensuite il vous quitte. Dans ce cas-là, on peut prévoir une clause de dedit formation qui fait que, si le salarié s’en va, il devra rembourser sa formation… Les avocats interviennent aussi sur l’entrée au capital de salariés, sur les modes d’intéressement ou encore la distribution de stock-options. Bref, ils aident à créer entre l’entreprise et le salarié des relations de fidélité.

Propos recueillis par Gwenaëlle Guerlavais

(*) Me Michel Albisson est avocat associé au cabinet MBA & Associés (Castelnau-le-lez) en charge du droit économique et du droit social.

Rentrée économique du barreau des avocats de Montpellier (http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Agenda/Rentree-economique-du-barreau-vendredi-30-septembre-2011_451.html)
Sur le thème de : L’entrepreneur innovant
Vendredi 30 septembre 2011, à partir de 14h
Sup de Co Monptellier – Grand Amphi

Photo d’ouverture
Légende photo : l’année dernière, la rentrée économique du barreau s’intéressait à l’égalité.
Crédit photo : Barreau des avocats de Montpellier

Photo intérieur
Légende photo : Me Michel Albisson, l’un des avocats qui interviendra lors des tables rondes de la rentrée économique du barreau de Montpellier.
Crédit photo : MBA & Associés

EUPIC a choisi Montpellier pour le congrès mondial EU–China Business pour la 1e fois en Europre

26-09-2011

L’EUPIC est une association non gouvernementale regroupant 14 provinces de Chine et 12 pays européens.

« La Chine,[qualifiée aujourd’hui de 2 puissance économique du monde] dont la croissance était tirée jusqu’ici par Shanghai, a décidé d’investir 950 Mds € sur ses provinces centrales, explique Gilbert Pastor, vice-président de Montpellier Agglomération délégué au développement économique. Ce salon permettra de mieux prendre la mesure de ce marché émergent. »

Lire : Objectif LR - 80 entreprises chinoises débarquent à Montpellier
http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualite...

Parmi les pistes privilégiées par les émissaires chinois : les énergies renouvelables.

La construction d’un technoparc dédié à cette thématique sur le territoire de Montpellier Agglomération devrait être officialisée à l’occasion de ce congrès.

Dans MIDI LIBRE  http://www.midilibre.fr/2011/09/26/montpellier-attire-des... on peut lire des détails supplémentaires :

Gilbert Pastor précise : "On pourrait mettre à leur disposition dix à vingt hectares pour qu’ils installent ici un technoparc dans la zone Eureka. En effet, il nous reste des disponibilités, pas de soucis. Certes, tout ne se fera pas d’un coup et sera forcément échelonné sur plusieurs années. Pour l’instant, tout est en discussion. Notre grand interlocuteur est la municipalité de Chengd Reste à savoir si elle s’engagera à aider ses implantations et si elle aura un aménageur ou pas."

Ces entrepreneurs chinois opèrent dans des secteurs de pointe, dont 40 % dans les biotechnologies, surtout liées à la santé. Le secteur de l’électronique et des nouvelles technologies de l’information et de la communication sont très présentes. Le développement durable semble aussi émoustiller les Chinois, en proie à de fortes pollutions. D’où la présence d’un groupe expert en décontamination de gaz d’échappement, qui avait enlevé le marché pour équiper les bus lors des JO de Pékin. D’autres patrons chinois se penchent sur les problèmes de l’eau et de fluides toxiques, pour traiter par exemple l’acide sulfurique des batteries de voitures.

Parmi les fleurons de l’innovation en Languedoc-Roussillon, figurent les start-up Intrasense (imagerie médicale), Yooda (logiciels pour un bon référencement sur internet)... Enfin, secteur plus classique mais ouvert aux nouvelles technologies, le vin attire aussi les Chinois, qui sont allés déguster au passage quelques crus dans des mas héraultais.

À lire également :
- La société chinoise UBM TechInsights s’installe au MIBI

Légende : Montpellier Agglomération a décroché, pour la première fois en Europe, l’organisation du salon sino-européen de l’EUPIC.
Crédit photo : EUPIC

13:41 Publié dans Énergie renouvelables, Mondialisation, Région | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

23/09/2011

Canal du Rhône à Sète - DÉVELOPPEMENT DU TRANSIT PAR VOIE D'EAU

A l’occasion de l’achèvement prochain du tronçon de CARNON, 3 articles sur les travaux encours sur le Canal du Rhône à Sète, l'un de la société Ingérop chargée des travaux côté Carnon, les 2 autres du Midi Libre faisant un point plus global.

Groupe Ingérop - Voies Navigables de France aménage le canal du Rhône à Sète sur la commune de Carnon

Septembre 2011

Le développement du transit de marchandises par voie d'eau est un élément essentiel du développement durable.

VNF a donc inscrit un budget global de 20 M€ pour l'amélioration du canal du Rhône sur la commune de Carnon, à proximité de Montpellier.

L'aménagement comporte un tronçon rectiligne de près de 8 km et une partie courbe.

La maîtrise d'œuvre ainsi que les dossiers règlementaires et le suivi environnemental ont été confiés à un groupement comprenant INGÉROP, FONDASOL et Lefur, paysagiste.

L'opération démarrée en 2009 devrait s'achever en 2012.

L'amélioration de la section consiste en une augmentation du rectangle de navigation et une amélioration de la sécurité par la création de sur-largeurs et l'amélioration de la visibilité dans les courbes.

Les enjeux environnementaux et économiques ainsi que les contraintes techniques de la réalisation de cette opération sont multiples.  Au final, deux solutions ont été étudiées en conception :
- Solution de base : stabilité du talus sud par enrochements
- Variante : stabilité du talus sud par palplanches qui permet de diminuer les déblais et les besoins en enrochement.

La solution retenue est la solution enrochements du groupement DTP Terrassement.  Les travaux sont en cours.

Midi Libre - Les travaux de Modernisation du canal du Rhône à Sète

Midi Libre 22/09/2011

L’élargissement reste à opérer sur 1 km, pour porter à 16 m la largeur de la voie d’eau.

L’élargissement reste à opérer sur 1 km,
pour porter à 16 m la largeur de la voie d’eau. (DAVID CRESPIN
)

Le ballet de péniches de 1 200 tonnes évacuant les déblais du chantier se poursuivra encore quelques semaines et celui des tombereaux sur la rive jusqu’à la fin de l’hiver. Mais, après un an, les travaux de modernisation du canal du Rhône à Sète, menés par Voies navigables de France (VNF), sont près de faire sauter le premier verrou, la ligne droite de Carnon.

La Grande-Motte : 8,5 km de terrassement, effectué à 80 %. "Il reste 1 km à traiter, rapporte Laurent Gérin, chef de la division grands travaux de VNF, en extraction des matériaux et pose des enrochements qui stabilisent la berge. Ils seront couverts de terre végétale et plantés, ultérieurement." Cette ligne droite de Carnon à La Grande-Motte était le point le plus "difficile" des 65 km du chantier, qui verra passer à terme des bateaux de 1 200 t, 120 m de longueur. Mais avant qu’ils ne naviguent, fin 2013, beaucoup reste à faire.

Aresquiers : début octobre, débutera la réalisation d’une zone d’attente, à hauteur des Aresquiers, du côté Villeneuve-lès-Maguelone. Le canal fera alors 34 m à cet endroit, autorisant un croisement des péniches. La vitesse moyenne sur le canal sera augmentée.

Carnon : les études seront lancées fin 2012, pour créer un arrêt et une zone de croisement dans le triangle de Carnon. Où Mauguio et Pérols rêvent d’un projet immobilier. VNF n’est "pas hostile, mais ça serait bien que ce soit lié à l’usage de la voie d’eau".

Lunel : un arrêt figure aussi au projet sur la commune de Lunel, dans la même logique d’accélérer la vitesse moyenne de navigation. On n’en est, là encore, au seul stade des études, pour réalisation en 2013, avec rectification d’une courbe.

Hérault Travaux de Titan sur le canal du Rhône à Sète

PIERRE BRUYNOOGHE

23/09/2011, 06 h 00

7 réactions

Le canal est élargi sur une bande de dix kilomètres pour permettre davantage de trafic.

Le canal est élargi sur une bande de dix kilomètres pour permettre davantage de trafic.
(Photo VINCENT DAMOURETTE)

Développer le transport de marchandises par voie d’eau, en en faisant profiter le port de Sète. C’est le double objectif des travaux actuellement engagés sur le canal du Rhône à Sète. Un ouvrage long de 60 km, qui s’étire de Saint-Gilles, en Petite Camargue, à l’Île Singulière, dans l’Hérault.

Une première enveloppe de 50 M€ est investie par le conseil régional, gestionnaire du port de Sète, l’Etat et les Voies navigables de France (VNF), dans le cadre du contrat de projet 2007-2013.

Une somme équivalente doit suivre. Pour boucler le chantier "d’ici 2016", espère Robert Navarro, le premier vice-président du conseil régional.

Le chantier consiste tout d’abord à élargir le fond du canal, en le portant de 6 mètres à 16 mètres. Ce qui suppose de gagner sur la terre, côté sud, à hauteur de Carnon et des cabanes du Roc, afin d’"améliorer les conditions de passage" : fluidifier le trafic, réduire les temps de transport et accueillir des bateaux plus volumineux, de 2 500 tonnes.

C’est sur ce secteur qu’est localisé le gros morceau du chantier : 21 M€ sont consacrés à cet élargissement de berge, sur une dizaine de kilomètres. L’autre berge n’est pas touchée, pour ne pas perturber (notamment) les zones de nidification des guêpiers. Le canal du Rhône à Sète traverse, faut-il le rappeler, de nombreux secteurs naturels protégés ou sensibles. Parallèlement, plusieurs ponts qui le franchissent sont rehaussés. Celui de Lunel - La Mer sera ainsi relevé d’une cinquantaine de centimètres.

Tout cela a une finalité : accroître les volumes de marchandises acheminées par ce canal. Selon Alain Gest, le président de VNF, le transport fluvial connaît un regain d’intérêt. "Il a longtemps été privilégié par le secteur agricole, le BTP. Mais maintenant, d’autres secteurs s’y intéressent, même l’aéronautique", dit-il.

Dans tous les cas, le Grenelle de l’environnement fixe une hausse de la part du fret non routier et non aérien de 14 % à 25 % d’ici 2022 en France.

22/09/2011

Principes d’organisation du Tourisme en Méditerranée

2 Articles d’Econostrum évoquant les besoins soulevés par le développement du tourisme, à l’échelle de la Méditerranée :

  1. Le projet Shif, couplant culture et nature
  2. Les pistes de réflexion pour un Tourisme littoral durable qui sorte de l’écueil du Tourisme qui  “ne profite qu’un temps au bâtiment”.

1 Article  de Museum Agropolis (paru en 2008), reprenant les objectifs de la Mission Racine en LR puis ceux de la Mission Interministérielle d’Aménagement du Littoral Languedoc Roussillon de 2002, bilans et perpectives

Econostrum - « Shift » : La promotion du tourisme à l’échelle euro-méditerranéenne

http://www.econostrum.info/Shift-La-promotion-du-tourisme...

Shift, un programme triennal portant sur le développement du tourisme en Méditerranée. (Photo N.B.C)

Shift, un programme triennal portant sur le développement du tourisme en Méditerranée. (Photo N.B.C)

FRANCE. Lancé en 2008, le projet européen « Shift » a pour ambition de développer un tourisme durable dans six régions méditerranéennes en valorisant les atouts culturels et naturels locaux.

Les Chambres de commerce et d’Industrie de Marseille Provence et de Naples organisent la réunion de clôture du projet, mardi 20 septembre 2011, au Palais de la Bourse.

Les Chambres de commerce et d’Industrie de Marseille Provence et de Naples organisent la réunion de clôture du projet, mardi 20 septembre 2011, au Palais de la Bourse.

La région de la Macédoine de l'Est et Thrace, la CCI de Valencia, la région de l'Égée du Sud, la Confédération des entreprises de la Province d'Alicante, la CCI dl'Andalousie, Atout France, la Cité de la Culture et du Tourisme durable et la Fundacion Comunidad Valenciana Region Europea participeront également à la clôture des travaux.

La CCI de Marseille Provence, dans le cadre des préparatifs de la ville à devenir capitale européenne de la Culture en 2013, a développé des actions spécifiques, visant à stimuler l'attractivité et la compétitivité du territoire. Des circuits touristiques, sur le thème du patrimoine cinématographique du territoire, sont créés en partenariat avec la Cité de la Culture et du Tourisme durable.

Un tourisme littoral soutenable ?

http://www.econostrum.info/Un-tourisme-littoral-soutenabl...

MEDITERRANEE. Le Plan Bleu pour la Méditerranée planche sur les conditions d'un tourisme durable, capable de générer du développement pour les populations tout en misant sur un environnement à respecter. Les experts se réunissent à Marseille à mi juin 2011.

Le littoral bâti à l'encontre d'un environnement fragile, ici Antalya en Turquie (photo MN)

Le littoral bâti à l'encontre d'un environnement fragile, ici Antalya en Turquie (photo MN)

Les 15 et 16 juin 2011 à Marseille, douze experts du Plan Bleu pour la Méditerranée se réuniront afin de discuter les conclusions d’études de cas sur la durabilité des destinations touristiques.

Réparties du Maroc à la Turquie au Nord et au Sud de la Méditerranée, elles ont des caractéristiques différentes mais un point en commun. Elles sont balnéaires. Et l’enjeu environnemental comme l’enjeu économique sont cruciaux pour les sociétés concernées.

Les perspectives laissent penser qu’en 2025, 637 millions de touristes fréquenteront la Méditerranée, dont la moitié sur les seules zones côtières.

Une occasion pour affecter durement un environnement exceptionnel, ou pour assurer un avenir à une économie locale qui ne voudrait pas tuer la poule aux œufs d’or ? C’est tout l’enjeu.

« Nous pensons que les indicateurs de mesure de la durabilité sont insuffisants et nous cherchons à en proposer d’autres, qui rendraient compte des impacts sur l’environnement et l’économie » résume Julien Le Tellier, coordonnateur d’un projet au long cours qui focalise tant sur la côte turque d’Alanya, que sur la sarde Cabras, le littoral marocain de la région de Tétouan, l’andalouse Torremolinos et quelques autres, comme Jerba en Tunisie, Tipasa en Algérie, El Alamein en Egypte, Marsa Matrouh et l’oasis de Siwa en Egypte ou encore Rovinj en Croatie. « Leurs profils sont parfois bien différents ».

Articuler littoral et arrières pays pour un développement mieux partagé

Tétouan Chefchaouen, une articulation littoral pays intérieur, activités balnéaires et recherche d'authentique sont ils articulables ? (DR Mohamed Berriane)

Tétouan Chefchaouen, une articulation littoral pays intérieur,
activités balnéaires et recherche d'authentique sont ils articulables ? (DR Mohamed Berriane)

C’est que de marinas en littoraux urbanisés la durabilité des régions touristiques semble moins qu’évidente.

Le cas marocain du littoral de Tétouan en est un bon exemple. La zone a eu son heure de gloire touristique, et les hôtels y ont fleuri. Puis les habitudes des touristes internationaux ont changé ainsi que la stratégie des tours opérateurs, et ce sont des milliers de résidences secondaires de Marocains qui ont fleuri sur la côte.

Mais le «tout balnéaire » a artificialisé la côte, et appauvri la faune remarquable locale, les fonds marins, tout en accumulant les problématiques de déchets, d’eau etc. sans que ce type d’hébergement ne profite au commerce local ni à l’emploi. « Seul le bâtiment en a profité, un temps » résume le professeur marocain Mohamed Berriane.

Cet enseignant-chercheur a toutefois identifié une destination dans l’arrière pays, Chefchaouen, ville historique et possible paradis pour randonneurs. A l’heure où le désenclavement routier de la région va l’ouvrir largement à l’urbanisation, il semble opportun de créer une articulation littoral/arrière pays à travers de vrais projets de territoires qui fassent de l’environnement un atout de développement plutôt qu’un espace à bâtir, plaide Mohamed Bérriane.

Le bon moment pour une réflexion sur les critères et les objectifs

Ex Yougoslavie : après le gel touristique de la guerre, un essor ...durable (DR) ?

Ex Yougoslavie : après le gel touristique de la guerre, un essor ...durable (DR) ?

Cependant, si, comme dans le cas sarde de Cabras, un projet territorial d’échelle humaine est au rendez vous « on ne pourra pas faire partout du tourisme de petite densité à faibles impacts », souligne Ioannis Spilanis, professeur à l’Université grecque d’Egée.

C’est le moment de proposer des critères de durabilité au plan méditerranéen.

  • L’Algérie veut relancer son tourisme après une période marquée par le terrorisme ;
  • la Croatie veut développer ses atouts après la guerre des années 90, qui avait condamné le secteur ;
  • la plupart des pays misent sur cette activité pour alléger les effets de la crise économique.

Le pari c’est de proposer des conditions soutenables pour cette relance annoncée ou désirée.

L’allongement des durées de la saison en proposant d’autres attraits que la plage pourrait aussi être une de ces réponses des experts, qui visent à « suggérer des options pour améliorer la performance économique du secteur, permettre une distribution plus équitable des recettes touristiques, contribuer au bien-être des sociétés locales, et maîtriser les pressions sur le milieu », selon la feuille de route du Plan Bleu.

Reste que les bouleversements en cours dans les sociétés d’Afrique du nord inciteront aussi nos experts à reposer la question des modèles touristiques à privilégier.

Littoral du Languedoc-Roussillon : vers un développement touristique intégré

par Christophe Lauriol http://www.museum.agropolis.fr/pages/savoirs/valorisation...

Le développement touristique de la côte Languedocienne à partir des années 1960 relève en premier lieu d’une logique économique. Il s’agissait de créer en Languedoc-Roussillon, une grande région touristique, en mettant en valeur ses ressources encore inexploitées, de diversifier l’économie par l’apport des multiples activités qu’engendre le tourisme, de contribuer à l’équilibre de la balance des comptes touristiques de la France en attirant des investissements étrangers et en offrant à la clientèle française et étrangère une alternative de vacances concurrentielles par rapport aux régions méditerranéennes voisines.

La politique d’aménagement pilotée par l’Etat au travers de la mission interministérielle pour l’aménagement touristique du littoral Languedoc-Roussillon, dite « Mission Racine », de 1963 à 1982 a très largement atteint ses objectifs avec la création ex nihilo de 7 stations nouvelles (la Grande Motte, le Cap d’Agde, Gruissan, Port Leucate, Port Barcarès, Port Camargue et Saint Cyprien) et le développement d’une offre d’hébergement touristique de plus de 1,2 millions de lits permettant d’accueillir plus de 7 millions de touristes chaque année (62 millions de nuitées correspondant à un apport à l’économie régionale de l’ordre de 7% du PIB).

Les zones lagunaires ont été très impactées du fait d’un remodelage complet des côtes, de part la création de ports ou encore par des démoustications importantes.

Mais l’originalité de la Mission Racine a été :

1- D’intégrer ce développement du « tourisme de masse » dans une politique de protection de l’environnement littoral tout aussi novatrice pour l’époque :

- mise en place du plan d’urbanisme d’intérêt régional (PUIR) définissant l’alternance entre secteurs à aménager et espaces naturels à protéger, dans une logique largement reprise en 1986 au travers de la loi littoral
- politique de recensement et de classement des sites. La mission a opéré une demande de classement pour 23000 ha (6 fois le sol affecté aux stations)
- lutte contre la cabanisation et le camping sauvage
- lutte contre la pollution, recherche en matière d’assainissement et de ressources en eau
- reboisement des massifs littoraux et politique d’espaces verts en station

2- D’intégrer ce développement du « tourisme de masse » dans une politique sociale engagée avec la création de camps de vacances et l’ouverture des vacances pour tous.

Ainsi, le Languedoc-roussillon, par son offre touristique de masse, est devenu la deuxième région française de tourisme de littoral avec 9 millions de touristes.

Pour autant, ce mode de développement largement fondé sur l’attractivité résidentielle et touristique et sur les rentes patrimoniales qu’elle procure, a relégué au second rang les enjeux humains, environnementaux et sociaux.

Malgré les initiatives publiques pour préserver ou mettre en valeur certains espaces, on a assisté, depuis quarante ans, à une réduction du capital environnemental du littoral :

  • forte consommation foncière,
  • « dégazage urbain » dans les lagunes,
  • accélération de l’érosion des plages,
  • dégradation des paysages en raison du mitage,
  • d’une urbanisation parfois médiocre,
  • du développement de friches
  • et de la prolifération de panneaux publicitaires…
  • sur fréquentation de certains espaces naturels,
  • phénomène de cabanisation…

L’espace étant largement disponible, il n’a pas été géré avec la rigueur et le discernement qui auraient été nécessaires ce qui a eu forcément un impact sur l’attractivité touristique.

Aussi, si la fréquentation touristique n’a cessée de progresser jusque dans les années 1990, le Languedoc-roussillon a connu

  • une première baisse entre 1994 et 1996
  • puis une nouvelle phase d’érosion depuis 2001.

En effet, l’offre du littoral est directement impactée par le contexte de croissance de la concurrence mondiale (400.000 lits en construction sur la méditerranée) et par la plus grande exigence des touristes qui pose la question du rapport qualité prix de la destination littoral Languedoc perçue

  • comme vieillissante,
  • trop dense, par rapport à d’autres destinations.

Mais le tourisme balnéaire est aussi largement affecté aujourd’hui par les mutations majeures qui touchent le territoire.

Celle de la croissance démographique et urbaine particulièrement forte sur la bande littorale (plus de 5000 habitants/an) :

- l’attractivité touristique s’est doublée d’une très forte attractivité résidentielle, la « ville vacances » devient une « ville loisirs » et « ville travail » seraient étroitement imbriquées.
Les modes de « consommation » de l’espace littoral sont de moins en moins différenciés : touristes, résidents des villes littorales ou habitants des agglomérations de la région viennent chercher sur le territoire les mêmes fonctions récréatives ou de ressourcement.
- le territoire devient un territoire urbain fortement soumis à la pression foncière et immobilière : on a consommé autant de foncier en 30 ans (depuis 1975) que depuis 2 millénaires !
- on peut penser que les atteintes à l’environnement impactent aujourd’hui fortement son attractivité touristique (et pas encore son attractivité résidentielle)

Autre enjeu majeur, celui accélération de l’érosion des plages et donc du devenir des lidos (lagune derrière un cordon littoral), du fait d’un stock sédimentaire qui ne se renouvelle plus, mais aussi des impacts des aménagements qui ont perturbé l’équilibre naturel (270 ouvrages, 260 ha de plages gagnées par la mer depuis 1945), une perte de 10% de la superficie qui met directement en cause l’économie touristique.

Par conséquent, plus de 20 ans après l’arrêt de la Mission Racine du fait des lois de décentralisation, les enjeux nouveaux de la croissance démographique et résidentielle, de la modernisation de l’offre touristique, de la protection de certains espaces naturels (plages ou lagunes) face à l’érosion côtière ou aux risques anthropiques, ont conduit l’Etat à relancer une politique de littoral en créant en 2002 la Mission Interministérielle d’Aménagement du Littoral Languedoc Roussillon pour proposer une stratégie de développement, et favoriser la coopération, dans l’action conjointe de l’Etat et des Collectivités territoriales sur le littoral.

Un Plan de développement durable du littoral a été bâti, par la Mission, autour de 15 programmes d’action. Ce plan permet une lecture transversale de toutes les actions littorales du Contrat Etat-Région et du DOCUP Objectif 2, auxquelles s’ajoutent les actions financées au titre de la Dotation de Gestion Intégrée du littoral, la DGIL, dotée de 26,4 M€ pour la période 2003-2006.

Les principales actions engagées visent notamment à :

1- Accompagner l’évolution des stations balnéaires en villes littorales pour lesquelles l’arrivée de populations permanentes nouvelles constitue une opportunité pour favoriser le développement d’une vie à l’année propice à un étalement de la saison touristique. Cela implique de promouvoir un développement urbain structuré (projet urbain), économe en foncier, un urbanisme de qualité en favorisant une dynamique de renouvellement urbain par des actions coordonnées de rénovation, des cœurs de station conjuguant rénovation pour l’habitat permanent et structuration de l’immobilier de loisirs.

2- Préserver et valoriser le capital environnemental, notamment en s’engageant dans la gestion et la réhabilitation d’espaces littoraux. Pour faire face aux atteintes de l’érosion côtière et de la sur fréquentation touristique, d’importants programmes de réhabilitation ont été engagés sur huit sites emblématiques du littoral Languedoc Roussillon : opération Grand site de la petite Camargue, lido des Petit et Grand Travers, lido de Villeneuve les Maguelonne, lido de Sète-Marseillan, réhabilitation de la côte ouest de Vias, restauration des Coussoules, sauvegarde de l’étang de Canet, restauration du site de Paulilles.

Le site de Paulilles
Situé sur le côte Vermeille, à cheval sur deux sites Natura 2000 et propriété du conservatoire du littoral. Réhabilitation, requalification et valorisation d’une friche industrielle. L’objectif est de l’ouvrir au public et de permettre aux habitant d’effectuer un travail de mémoire.

Le lido de Sète-Marseillan
Bande de terre qui sépare la mer et l’étang. Elle subit deux agressions majeures :
- la mer coupe régulièrement la route nationale provoquant des dégâts. Des mesures d’enrochement sont prises ce qui entraîne par contre la réduction des plages.
- La sur fréquentation notamment des camping-cars.
Un projet d’un budget de 50 Millions d’euros est en cours dont l’objectif est de :
- décaler la route sur la partie nord
- reconstituer les plages naturelles
- gérer la fréquentation par la création de poches de stationnement et des parties accessibles uniquement à pied, à vélo ou en transport en commun.

3- Diversifier l’activité touristique pour élargir la clientèle et la saison en développant un tourisme s’appuyant sur les ressources du territoire. L’élargissement de la saison touristique passe par la recherche de nouvelles clientèles (retraités ou étrangers qui constitue le gros de la clientèle de moyenne saison, ou inversement un tourisme de courts séjours de proximité) et donc par le développement d’une offre touristique qui enrichisse et complète le tourisme saisonnier balnéaire s’appuyant sur l’ensemble des activités touristiques présentes sur la bande littoral : espaces naturels, contenus touristiques et patrimoniaux des pays littoraux, tourisme urbain.

Désaisonnaliser l’offre touristique est une nécessité basée sur un constat simple :
- augmentation constante depuis 10 ans de la fréquentation au printemps qui devient un véritable potentiel contrairement au mois de juillet
- les attentes de la clientèle d’avant et d’après saison sont très différentes des attentes de l’été puisque davantage tournées vers la découverte du territoire, de l’authenticité.

Dans ce contexte, la valorisation des espaces naturels du Languedoc-Roussillon, et notamment des lagunes littorales (40.000 ha de plans d’eau et leurs espaces périphériques, lidos, salins, marais), d’une richesse patrimoniale reconnue au plan européen (34% de la frange littorale de 10 Km est inscrite au réseau Natura 2000), constitue une opportunité.
Aussi le développement d’une offre d’activités d’écotourisme (découverte de la nature, des activités liées à une gestion raisonnée de l’environnement...) peut venir compléter l’offre du littoral à destination des touristes mais aussi des loisirs des populations.

Un certain nombre d’initiatives locales visent ainsi à faire découvrir ces espaces encore trop méconnus, leur histoire et la culture qui y est associé, et contribuent à enrichir la perception des touristes ou des habitants de la région.

Exemples :
- le développement d’une circulation douce pour l’accès au littoral dans les départements du Gard et des Pyrénées-Orientales
- le développement d’un tourisme de nature à travers la maison de la nature au Méjean, le centre du Scamandre, les visites guidées de la Gardiole ou de la Clape.

Conclusion :
Aujourd’hui, le tourisme est directement affecté par l’évolution actuelle des territoires et notamment les effets de la croissance démographique et urbaine, la dégradation de l’environnement.

Au risque d’être trop optimiste, on peut malgré tout penser qu’il y a de vraies synergies à trouver entre tourisme, protection et valorisation de l’environnement : la préservation des richesses environnementales est un des principaux facteurs d’attractivité touristique.
Enfin, un écotourisme peut tout à fait se développer en complément du tourisme de masse et non en substitution car on n’est pas sur les mêmes échelles quantitatives, ce qui permettrait :
- de prendre conscience de l’intérêt fort qui existe entre l’activité touristique et la gestion des sites
- de faire mieux connaître les milieux lagunaires
- de construire une représentation collective plus forte pour une meilleure conscience de l’intérêt des ces zones.

Le compte rendu complet de la Table ronde-débat du 3 février 2006 à AGROPOLIS MUSEUM

Valorisation écotouristique des zones humides :
un mode de développement durable en Méditerranée et en Afrique ?

http://www.museum.agropolis.fr/pages/savoirs/valorisation...

avec Sylvie Blangy (expertise touristique, enseignante chercheuse)
et Christophe Lauriol
(ODIT-Mission Littoral)

Participants à la table ronde :
Olivier Barrière
(IRD, droit de l'environnement)
Guilhem Reboul
(Mission Départementale du Tourisme de l'Hérault)
Marc Barral
(représentant le Syndicat mixte de la Camargue gardoise)
Denis Dussuchale
(directeur de l'Hôtel Ibis, Groupe ACCOR)
Daniel Crépin, modérateur
(DIREN Languedoc Roussillon)

14:36 Publié dans Aménagement, Projets, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Pole Mer PACA – Port du Futur – Services pour la stratégie en milieu marin

Aménagement du littoral pour des ports plus propres, plus économes, plus sûrs...

http://www.polemerpaca.com/domaines-d-activite/environnem...

En concentrant l’essentiel des activités humaines et maritimes, le littoral porte de nombreux enjeux du domaine marin, cristallisés au niveau des ports sur les problématiques sécuritaires, économiques et écologiques environnementales

Un périmètre multidimensionnel et encadré

Le Port du Futur devra s’adapter aux évolutions sociétales, environnementales, économiques, techniques, et prendre en compte l’accueil des « navires du futur ».

Qu’ils soient port de commerce, de pêche, de plaisance, militaire, ou, comme le plus souvent, une association de ces différentes typologies, les ports devront  :

  1. anticiper les changements climatiques,
  2. favoriser l’acceptabilité sociétale,
  3. développer la modularité, les liaisons ville/port, et la gestion opérationnelle durable.

Ces problématiques sont considérées selon une démarche de développement durable et dans le cadre de dispositifs législatifs présents et futurs.

L’innovation technologique face aux enjeux

Les clefs de l’innovation reposent sur :

  • La conception des ouvrages maritimes
  • Les méthodes de gestion opérationnelle des ports
  • La maîtrise de l’énergie et des fluides
  • L’intégration environnementale.

Les enjeux stratégiques couvrent :

  • L’élaboration de concepts portuaires innovants
  • Les solutions court et moyen terme de refonte des ports existants
  • La maîtrise du développement des activités économiques multiples.

Des potentiels de marché mondiaux, en création et en modernisation

Le marché des installations portuaires se mesure à l’échelle mondiale. La construction de nouveaux ports, pour soutenir l’activité maritime croissante, est une réelle opportunité, mais le marché mondial de modernisation et d’extension semble le plus prometteur, pour des ports datant déjà de plusieurs dizaines d’années.

Un territoire « vitrine »

Les régions PACA, Languedoc-Roussillon et Corse disposent de sites portuaires significatifs :

  1. le Grand Port Maritime de Marseille,
  2. les ports de commerce de Toulon, Sète, Nice,
  3. les ports de grande plaisance de Cannes, Antibes, Monaco,
  4. le port de pêche de Sète,
  5. et 167 ports de moyenne et petite plaisance, dont Port Camargue le plus grand d’Europe.

De nombreux projets y sont engagés.

Les acteurs régionaux de Recherche et Formation apportent leurs compétences sur des « briques technologiques » ou interviennent de manière transverse.

Depuis 2006, le pôle Mer PACA fédère dans un groupe de travail actif toutes les composantes régionales :

  • architectes,
  • bureaux d’étude,
  • industriels,
  • entreprises de BTP,
  • entreprises de service,
  • collectivités locales
  • et les structures locales d’expertise scientifique française (CETMEF, CETE, …).

Liste des projet “Port futur” :

  • ASPECT Automatismes Sécurisés Portuaires
  • DEPOLTEX Conception de géotextiles fonctionnalisés associant des propriétés de dépollution de sédiments et boues pollués aux métaux lourds
  • DIMAFLO Élargir le marché de la plaisance à travers de nouvelles places de port et de mouillage dédiées aux grands yachts
  • FLEUR DE MOUILLAGE Système flottant de mouillage forain compact et démontable sur pieu articulé
  • MARINA PASS Créer un standard européen d'échange de données et par ce biais faciliter les relations entre les ports et les plaisanciers
  • MOTT projet de conception de port à sec entièrement automatisé, labellisé HQE, optimisé en dimensions par un stockage en hauteur des charges lourdes, et utilisant les nouvelles solutions de communication (RFID, NFC) pour le pilotage et la garantie des services 7/7j 24/24H.
  • NAVYCLEAN Fabrication d’une station de lavage automatisée, par ultrasons, de coques de bateaux à flots en libre – service. Il a pour but de diminuer la durée totale du nettoyage, tout en effectuant un nettoyage de bonne qualité sans sortir le bateau de l’eau.
  • SEDIGEST Gestion durable des sédiments de dragage des ports
  • SEDIMATERIAUX MEDOC Faire émerger et conforter au niveau national des filières économiques de traitement et de gestion des sédiments marins amenant les acteurs régionaux portuaires, de la recherche, du traitement et de la valorisation sur des positions fortes dans la compétition internationale sur ces thématiques

Services pour la stratégie en milieu marin

Une approche stratégique au service de l’environnement maritime


Le marché de l’environnement est fortement structuré par la règlementation. La nouvelle Directive Cadre européenne sur la Stratégie du Milieu Marin a pour objectif le bon état écologique des zones marines côtières. Elle complète la Directive Cadre sur l’Eau (2000). Elle implique une surveillance plus étendue et plus complexe. Elle porte aussi sur l’interaction des activités et aménagements avec les écosystèmes et sur la restauration des milieux dégradés.

 

Un périmètre déployé sur trois axes

  • Les problématiques scientifiques liées à la biodiversité et aux écosystèmes,
  • Les observations, la surveillance et les mesures à la mer,

  • L’organisation et le développement, de services, de démonstration sur zones, d’ingénierie écologique, de coordination, de valorisation et de diffusion des connaissances.

L’innovation technologique face aux enjeux

Les clefs de l’innovation reposent sur :

  • L’intégration de problématiques multiples environnementales.
  • La couverture d’un espace marin très vaste qui va de la côte jusqu’à 200 milles nautiques et atteint le bas du talus continental.
  • Les mesures et suivi spatiaux et temporels des écosystèmes naturels et exploités
  • La qualification et les indicateurs de santé des écosystèmes.

Les enjeux stratégiques couvrent :

  • L’ambition d’occuper une place de leader sur ce marché émergent à l’international.

Des potentiels de marchés à anticiper

Des marchés de services et de systèmes instrumentaux innovants vont se développer à moyen et long terme pour intégrer l’application des règlementations.

L’enjeu est de démarrer dès maintenant pour y figurer dans les premiers. Il s’agit des marchés de systèmes technologiques, de service de surveillance, d’études de zones protégées, d’ingénierie écologique et de communication.

Des atouts territoriaux et des partenariats

Le pôle Mer PACA regroupe une trentaine d’entreprises sur ces problématiques, intégrateurs, sociétés de service et d’ingénierie écologique :

  1. des grands groupes (Thales Alenia Space, Veolia, DCNS, AREVA,…),

  2. un riche tissu de PME innovantes (NKE, Ixsea, Acsa, Copramex, Acri, Subseatech, Semantics, BRL, Comex, Flodim, Galatea, Oceanide, EMC3, Nautiscaphe, Architeuthis, Ecomer, Virtualdive, BMTI, Creocean, In Vivo, Souffleurs d’écume, ECA, Cybernetix,…),

  3. des laboratoires d’excellence appartenant à : l’Observatoire Océanographique de Villefranche-sur-Mer, Arago à Banyuls, Centre Océanologique de Marseille, Ifremer, IRD, IRSN, ainsi que les universités.

Un partenariat se développe dans le cadre de ce programme avec l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée et Corse.

Liste des projets "Services pour la stratégie en milieu marin"

  • APN HDSM Réalisation d’un appareil photo sous-marin de qualité, permettant d’acquérir des images sous-marines de trés haute définition (supérieure à 30Mpixels).
  • COSTAS COntaminants dans le Système Trophique : phytoplancton, zooplancton, Anchois, Sardine - Projet pour rémédier à la contamination et dégradation des écosystèmes en apportant des connaissances utiles à l’appréhension des conditions qui favorisent l'accumulation et les transferts de contaminants organiques et métalliques au niveau des premiers échelons trophiques (autotrophes et hétérotrophes), puis dans un réseau de petits poissons pélagiques (anchois, sardine) dans le golfe du Lion.
  • DROOM Démonstrateur Régional d’Océanographie Opérationnelle Multivariable - Développer un démonstrateur d’océanographie opérationnelle en Mer Ligure reposant sur la mise en œuvre synergique et innovante de nouveaux systèmes d’observation autonomes dont des ‘planeurs autonomes sous-marins’
  • ECCO Bio-accumulation des contaminants dans le réseau trophique du merlu en Méditerranée Nord Occidentale (Responsable IFREMER Sète)
  • E-OBS Mettre en place un nouveau réseau d’observation fondé sur une participation citoyenne pour le suivi de la qualité des eaux de la zone côtière et de la diversité biologique.
  • ERICOSEC / HEXECO Étude et modélisation hydrodynamique des phénomènes extrêmes et leur influence du large à la côte
  • EROSCOTE Analyse des effets du changement climatique sur la frange littorale - Au cours des années futures, le réchauffement de la planète va entraîner une montée des eaux non négligeable ainsi qu’une évolution climatique qui auront des conséquences importantes sur la frange littorale. Ce projet a pour objet de répertorier en PACA les zones critiques et de proposer aux collectivités locales et nationales des solutions types pouvant être mises en œuvre
  • ESSAIME TES VEGETAUX Outils et procédés innovants pour la restauration des herbiers côtiers (Porteur de Projet Ville La grande Motte)
  • ETRANGES Etude de la Transition Granulaire Suspension très concentrée
  • GIREL Gestion des Infrastructures pour la Restauration Ecologique du Littoral sur le Grand Port Maritime de Marseille (Golfe de Fos et Rade Nord de Marseille). Il s’agit d’établir :
    - Quelle peut être la contribution de ces espaces naturels et artificiels (ouvrages portuaires) à une amélioration des milieux marins localement et à une échelle micro-régionale (continuités Calanques, Côte Bleue, Camargue marine, Etang de Berre) ; - L’opportunité et la faisabilité d’interventions directes sur le milieu pour engager cette amélioration. Cette approche holistique (pilote méthodologique) est portée par le GPMM. L’accompagnement scientifique sur la connaissance des processus hydro biogéochimiques est réalisé par l’Ifremer.
    - L’expérimentation de plusieurs pilotes, doit permettre de valider et/ou corriger les résultats des phases d’étude initiales :

    Test à grande échelle de transplantation d’algues du genre Cystoseira (SAFEGE / ECOMERS)

    BIORESTORE : association de la PCC (Post Larval Capture and Culture), des habitats d’émancipation (Lyonnaise des Eaux/ ECOCEAN-EPHE Perpignan) et de revêtements de quai.

    ECORECIFS : adjonction de dispositifs fonctionnels complémentaires aux ouvrages portuaires – habitats spécifiques aux digues, traitements de quais, (EGIS)
  • HPPP CO2 Développement d’un nouveau processus de mesure des hétérogénéités de terrain sous-marins par un pulse de pression de fluide.
  • IBISCUS Indicateurs Biologiques et ChimiqueS de Contaminations UrbaineS - Préserver les ressources naturelles et maîtriser les risques environnementaux, Soutenir aussi le développement des technologies de l’environnement centrées sur un contrôle de la pollution des milieux (eau, sol, mer et air) - hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs), résidus de pesticides et contaminations fécales - en utilisant les propriétés de fluorescence de molécules représentatives de ces 3 classes de polluants (respectivement phénanthrène, carbaryl/carbofuran et tryptophane) dans la matrice organique des eaux côtières (EEM). Développer les technologies de leur acquisition en continue par des capteurs de fluorescence à LEDs, et de leur intégration dans des véhicules autonomes de surveillance du milieu marin (« gliders »).
  • MALICA 3D Marge Nord Ligure Cartographie 3D - Élaborer un modèle géologique 3D de la nature et des structures tectoniques du sous-sol en PACA couvrant la zone soumise aux risques naturels (séismes, glissements gravitaires, tsunamis), permettant de mieux connaître la répartition des failles, la localisation des zones de glissement potentielles
  • MISEEVA Mise en place d’une méthodologie de quantification de l’aléa et de la vulnérabilité, sociale, économique et environnementale de la zone côtière à la submersion marine
  • PREVICOT Mise en place de produits spécifiques destinés aux usagers de la mer, pour la description en temps réel et la prévision des conditions océaniques en zones côtières et offshore, sur la base des produits PREVIMER, des produits de bathymétrie et de marée et des produits météorologiques pour les côtes françaises et de manière autonome pour le monde entier
  • REPCET Développer une nouvelle fonction du système de navigation des navires de la marine marchande permettant de prévenir et d’éviter les collisions avec les grands mammifères marins.
  • SEA EXPLORER Systèmes d’exploration sous-marine. Développer des "gliders", petits engins inhabités propulsés par gravité et ballastages cycliques. Ces engins sont dédiés à la connaissance de l’environnement sous-marin, assurant in situ la mesure de paramètres physiques (courant, température) et biogéochimiques (salinité, concentrations de certains constituants, etc.…). Un des scénarii d’utilisation de ces "gliders" sera de suivre l’impact sur les microorganismes des rejets d’eaux usées d’une ville (Communauté urbaine de Marseille) dans le milieu marin. Ces engins peuvent également être utilisés pour des missions de surveillance maritime.
  • SEACAM Caméra Acoustique Sous-marine - Développement d’une caméra acoustique répondant aux exigences d’utilisation des exploitants de plates-formes sous-marines fixes (zones portuaires, fluviales ou offshore) et mobiles, en zones côtières et à plus grande immersion (AUV, ROV, etc.). Le développement se basera sur des concepts technologiques en cours de validation expérimentale (notamment Thèse d’imagerie), et sur des échanges pluridisciplinaires entre les domaines médicaux (Échographie), industriels (Test Non Destructif) et sous-marins (Acoustique Sous-Marine).
  • SIMODE Signature Micro-onde du Déferlement et de l’Ecume - Mieux comprendre et d’interpréter l’influence des phénomènes associés au déferlement en télédétection océanique micro‐onde active et passive.
  • SOAC-CHIRP Développement d'un système de résolution des sonars afin d'étudier les risques environnementaux : la détection et le suivi des polluants, l'érosion côtière, les risques sismiques .
  • SQUID DISPOSITIF intervention sous-marine sûr et rapide - L'intervention sur accidents, naufrages, perte de matériel de valeur en mer, produits dangereux… est à ce jour menée par déploiement séquentiel de différents moyens : Sonar, ROV et/ou engin habité. Ils sont mis en oeuvre depuis des navires spécialisés. Ils nécessitent une quantité de matériel très importante, parfois très lourd. Le problème est identique lorsqu'il s'agit de missions scientifiques avec déploiement conjoint d'AUVs et de ROVs. Dans le domaine de la surveillance de l’environnement, la cartographie des sites et le monitoring de stations de mesures sous marines nécessitent également l’usage séquentiel de ROVs et d’AUVs. L’objectif du projet SQUID est de développer les technologies mutualisées qui permettront l’utilisation d’un engin reconfigurable pour différents types d’opérations d’intervention en mer profonde. Ces développements doteront les partenaires de moyens uniques qui leur permettront de confirmer leur avance sur ces marchés majeurs.
  • UNDERSEA.LOG Catalogue 3D intéractif en ligne. L’objectif du projet est de permettre à toute personne connectée à Internet, par son ordinateur fixe, portable ou téléphone mobile, à tout instant, de choisir dans un catalogue en ligne le site sous-marin où elle souhaite plonger, sélectionner un itinéraire, prendre un instructeur de plongée ou un spécialiste scientifique pour l’accompagner et …. plonger dans le site virtuel reconstitué avec précision en images de synthèse 3D interactives. Ces images sont créées grâce à la collecte acoustique de la bathymétrie et de la biocénose, aux photos/vidéos géoréferencées et à un processus d’édition collaboratif. Avec l’utilisation de minirobots, tels les ROVs (remote operated vehicle) équipés de caméras vidéo et par le développement des techniques de la réalité augmentée et mixte, cette plongée virtuelle va se réaliser, dans un proche avenir, en temps réel.
  • UVPACA Impact du rayonnement ultraviolet sur l’environnement marin en région PACA - Le projet permettra d’informer les collectivités territoriales, le secteur de la santé,le public et les centres de loisir des doses et flux d’UV impactant la région côtière PACA.

21/09/2011

Econostrum : Cosiarma à Sète : A fond les palettes !

A compter du 17 octobre 2011, Cosiarma fera escale tous les lundis à Sète. (Photo port de Sète)

A compter du 17 octobre 2011, Cosiarma fera escale tous les lundis à Sète. (Photo port de Sète)

FRANCE/ISRAEL : À compter du 17 octobre 2011, Cosiarma desservira le port de Sète tous les lundis en lieu et place d’Agrexco placé cet été en liquidation judiciaire.

Armement italien axé sur l’Amérique Latine et la Méditerranée, Cosirama, filiale de GF Group, vient de prendre en affrètement les navires « Carmel Biotop » et « Carmel Ecofresh » rebaptisés « Cala Pira » et « Cala Paradiso ».

Pouvant embarquer à la fois des conteneurs réfrigérés, secs et des véhicules, ces navires desserviront Haifa, Ashdod, Sète, Gênes, Naples et  Haifa.

Cosiarma vient en effet de passer un accord de partage d’espace avec ZIM et Cosmed (réseau d’agences en Méditerranée du groupe Chinois Cosco ) afin d’augmenter le taux de remplissage des navires en pontée.

Après les craintes liées cet été à la disparition d’Agrexco, le port de Sète se dit confiant avec la poursuite du service avec Cosiarma qui devrait permettre d’acheminer fruits et légumes d’Israël d’octobre à mai 2012, après une campagne annoncée comme « très bonne ».

Un trafic de 200 000 tonnes devrait transiter sur le terminal flambant neuf de GF Group à Sète.

03:12 Publié dans Port Sud de FRANCE, Transports | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

20/09/2011

Objectif-LR - Exploitation des gaz de schiste–Déclaration du préfet

Le préfet Claude Balan en place depuis 2 ans, s'exprime dans Objectif-LR sur 5 points chauds du moment : http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualite...


Sur les 5 nous avons retenu  :

Exploitation des gaz de schiste :

« Le classement des Causses et des Cévennes à l’Unesco change la donne. »

« La loi votée le 30 juin 2011 interdit l’exploration et l’exploitation des mines par fracturation hydraulique. Plusieurs permis, qui avaient été accordés en avril 2010, risquent d’être abrogés. Je rappelle qu’au plan local, il n’y a eu aucun dépôt de demande d’autorisation. Les titulaires des permis disposent de deux mois à compter de la promulgation de la loi pour dire à l’autorité administrative quelle technique ils utiliseront. Théoriquement, ce pourrait être une autre technique, même si pour les gaz de schiste, il n’en existe pas d’autres. Les expérimentations sont également visées par cette loi : une commission nationale a été mise en place. Elle émettra un avis sur les conditions de cette expérimentation à seule fin de recherche scientifique, toujours sous contrôle de l’autorité publique. Enfin, il est évident que le récent classement des Causses et des Cévennes à l’Unesco change la donne. Il serait facile d’opposer ce classement à certains projets. Le débat sur les gaz de schiste a poussé le gouvernement à modifier le code minier, un texte ancien qui ne prévoyait pas de consultation publique pour les projets ayant un impact sur l’environnement et les paysages. »

02:49 Publié dans Gaz de schistes, Risques | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

18/09/2011

Midi Libre–Rappel chronologique sur l'exploitation du gaz de schiste en Languedoc-Roussillon

Faisant suite à l'article "En Pologne, l'exploitation du gaz de schiste commencera en 2014" Midi Libre nous rappelle la chronologie des évènements sur le même dossier en languedoc-Roussillon"

http://www.vuvox.com/collage/detail/03f5ef1b0e

14:07 Publié dans Gaz de schistes, Risques | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

16/09/2011

Objectif-LR - Sète : RTS trouve un nouveau client

15-09-2011

Sète : RTS trouve un nouveau client

http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualite...

Après la mise en liquidation judiciaire d’Agrexco, Reefer Terminal Sète rebondit en accueillant la compagnie maritime Cosiarma.

La société Reefer Terminal Sète (GF Group) accueille une nouvelle compagnie maritime sur son terminal fruitier, en lieu et place du service maritime Agrexco, mis en liquidation judiciaire le 30 août 2011.

À compter du 17 octobre, c’est la société Cosiarma, appartenant à GF Group, qui transportera vers le port de Sète les palettes de fruits et légumes en provenance d’Israël.

Cosiarma a signé un accord avec les sociétés de transports de conteneurs Zim (société israélienne) et Cosmed (société chinoise) pour affréter le pont des deux bateaux vers le port de Sète à raison d’un par semaine, en rotation.

Les deux bateaux, auparavant loués par la compagnie Agrexco et estampillés Carmel, sont désormais affrétés par Cosiarma, et rebaptisés Cala Pira et Cala Paradiso.

Ils ont une capacité en cale de 4 100 palettes chacun en sus des conteneurs sur le pont.

Selon Bernard Houillier, président de la société RTS :

« Les objectifs à atteindre qui avaient été fixés ne changent pas, à savoir 200 000 tonnes par an. Cet affrètement démontre les capacités de GF Group à gérer l’ensemble de la chaîne. On a vécu une situation qui n’était pas prévue. Par la bonne intégration de notre entreprise au cœur de cette chaîne, nous avons pu prendre en main cette situation négative pour la rendre positive. »

Le premier déchargement est prévu le 17 octobre prochain.

Ysis Percq


Légende : Le nouveau terminal fruitier de RTS, avec, au fond, le nouveau portique à conteneurs.
Crédit photo : Édouard Hannoteaux

À lire également :
- Agrexco en liquidation judiciaire

02:47 Publié dans Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Echanges mondiaux de marchandises avec EU en 2020 en milliards de $ (% accroiss / 2005)

Source Projet INTERIM Integration in the international goods Transport of non EU states : Rail, Inland/costal waterway Modes

 

3865847467.gif

717628981.gif

717628981.gif

01:38 Publié dans Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

12/09/2011

Connaissez-vous Frédéric Laumonier from Montpellier ? Expédiez entre vous : le "covoiturage" de colis..

Billaut-Show :

Et si nous devenions nous-mêmes des "Chronopostes" ? Frédéric nous explique pourquoi il a mis en oeuvre cette plateforme, ouverte il y a quelques semaines ...

Comment aller plus vite que les Postes et les transporteurs pour envoyez un colis à l'autre bout de la Terre ? Et moins cher ?

http://billaut.typepad.com/jm/2011/09/expediezentrevous-f...

 

Commentaires au débotté...

Encore un "google de niche" qui, de Montpellier, peut devenir mondial dans son créneau... Je doute qu'expediezentrenous atteignent un jour le nombre de salariés d'une entreprise du CAC40... Même s'il réussit... L'économie 2.0 qui sous nos yeux se met en place, sera porbablement une kyrielle de "small is beautiful" ? Qui sait ? (en tout cas sur boulot pour le e-billautshow). Demain on s'intéressera au busines model de Beezek, qui aprés la musique va se décliner dans d'autres niches...

12:55 Publié dans Logiciel Informatique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

06/09/2011

Histoire d’AGREXCO…

 

Ce qui a permis à AGREXCO et au Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) d’avoir  40 ans de bonnes relations ce sont

  • un outillage et des installations adaptées à une grande variétés de produits

notamment ceux qui sont fragiles  - mangues, avocats, agrumes, tomates -
et nécessitent une dizaine de températures différentes dans les entrepôt

  • des possibilités de fret retour
  • la proximité du Marché de Cavaillon

Ce qui a justifié la rupture

  • les entrepôt vides à la charge d'Agrexco seul
  • le manque de fiabilité de la chaine logistique lié aux grèves portant sur  problèmes de sécurité de la manutention, jamais réglé de faon définitive, qui a fait fuir un autre très important transitaire de fruits et légumes


Autre point faible du GPMM et des autres ports de la Méditerranée  :

  • une liaison bon marché et fiable, autre que routière, ente la mer Méditerranée et la mer du nord est capitale pour le développement du Port et de son Hinterland.

 

Les pertes d’AGREXCO déjà très importantes en 2010 et sur lesquelles on trouve peu de communications, et la campagne européenne de boycott répondant à l’appel du Comité National Palestinien de Boycott (BNC), en France, la Coalition contre Agrexco qui reprochait notamment à l'entreprise "un type de développement qui se fait au mépris des impératifs écologiques (acheminement des marchandises à des milliers de km à des coûts énergétiques et de pollution élevés)" et le fait qu'une partie des produits exportés provenait des territoires palestiniens occupés par Israël, ont scellé le sort de l’entreprise et décidé de sa mise en liquidation judiciaire.

Selon certaines sources, un repreneur, le groupe israélien Kislev Forwarding and Custom Clearance Ltd. aurait été intéressé par les actifs d'Agrexco mais n'envisageait pas d'intégrer Sète dans sa stratégie.

Le projet de Kislev incluait le licenciement de 80% des employés d'Agrexco et un recentrage des activités européennes en Grande-Bretagne. Mais, la cour de Tel Aviv a bien noté l'absence d'offre de reprise.

Cette liquidation devrait donc se ressentir en France et notamment au port de Sète qui avait investi 6 M€ dans un nouveau terminal fruitier avec un hangar réfrigéré de 15 000 m² inauguré durant l'été 2011. Agrexco devait y représenter 40% du trafic et aussi créer quelques deux cent emplois.

Notons, toutefois que ces investissements étaient partagés avec GF Group selon des modalités et des responsabilités des partenaires qui n’ont jamais été clairement explicitées dans la presse.

Références :

tag Sète sur Econostrum.info http://www.econostrum.info/tags/S%C3%A8te/
http://www.econostrum.info/Quelle-place-pour-les-fruits-e...http://www.econostrum.info/Marseille-veut-remonter-la-pen...
http://www.econostrum.info/Le-port-de-Sete-dispose-d-atou...
http://www.econostrum.info/Agrexco-est-a-Sete-pour-une-di...
http://www.econostrum.info/Un-collectif-marseillais-assig...
http://www.econostrum.info/L-israelienne-Agrexco-est-plac...

AGREXCO est un prestataire de service israélien détenue à 30% par l'Etat d'Israël, 57% par Plant Production and Marketing Board (contrôlé par le ministère des finances et le ministère de l'agriculture) et à 11% par Tnuvo Food Industries Ltd, qui travaille pour le compte de producteurs de fruits, légumes, plantes aromatiques, fleurs. Ses clients sont les géants de la grande distribution dans le monde et sa chaine logistique satisfait à un cahier des charges, Ecofresh, encore plus strict au niveau règlementaire que celui des clients.

Le Collectif qui s’est monté à Marseille contre AGREXCO réunit :
- la Confédération Paysanne,
- l'UJFP (Union des Juifs Français pour la Paix),
- la Cimade,
- l’ISM France (International solidarity movement),
- la CCIPPP (Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple palestinien)
- et l'AURDIP (Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine).

RAPPEL - Port de Sète : 200 M€ injectés sur 10 ans par la Région et 110 M€ d'ici à 2010 par des investisseurs privés

"Nous avons tenu parole assez vite". Par ces mots, Georges Frêche a souhaité, en préambule à sa conférence de presse, s'adresser d'abord à ses amis sétois, "des gens passionnés et magnifiques". Preuve qu'il les aime, les investissements importants que la Région envisage de réaliser sur cette infrastructure portuaire : 200 M€ en dix ans pour relancer l'activité ! Investissements auxquels vont s'ajouter ceux d'opérateurs privés que la Région a su attirer, à peine plus d'un an après sa prise de contrôle du port. C'est ainsi que GF Group, porté par l'Italien Orsero présent sur le port de Gênes, va investir 25,4 M€ dans la création d'un terminal fruitier, avec pour principal client Agrexco, exportateur israëlien qui commercialise ses produits sous la marque Carmel. Objectif de départ dès l'automne 2010 : 200 000 tonnes de produits, le double trois-quatre ans plus tard. Du lourd, donc, qui vient s'ajouter aux 44 M€ d'investissement du Groupe Lafarge, aux 28 M€ de Centre-Grains, aux 6 M€ de Sea Invest, aux 150 000 € de Mediacovrac et aux 3 M€ de Syntax, déjà présents sur le site. Et ce n'est qu'un début. Georges Frêche promet d'autres annonces tout aussi fortes avant l'été pour relancer le trafic passagers, celui de conteneurs (auquel GF Group doit également s'attaquer en exploitant un terminal) et le port de plaisance. Sète prend un bon coup d'accélérateur.

Légende photo : Slomo Tirosh, d'Arexco (à gauche), Antonio Orsero, président de GF Group et Georges Frêche

30/08/2011

Techno-Sciences–Mortalité des coquillages et coraux liée au CO² et la température

[News] Le mal-être des coraux et des mollusques de la mer Méditerranée

Messagepar Michel » 29/08/2011 - 12:00:43

Voir les commentaires : http://www.techno-science.net/forum/viewtopic.php?t=22612...

Certains organismes calcificateurs (moules, coquillages et coraux) protègent leur coquille ou leur squelette de l'action corrosive de l'eau de mer. Cela leur confère une extraordinaire capacité à résister à l'acidification croissante de l'eau de mer, liée aux rejets de gaz carbonique (CO2) dans l'atmosphère.

Malgré tout, celle-ci est amoindrie quand ces organismes sont exposés à une température élevée (supérieure à 28,5°C) durant une longue période. C'est ce que révèle une étude internationale (1) co-dirigée par Jean-Pierre Gattuso du Laboratoire d'océanographie de Villefranche (CNRS/UPMC) et publiée dans la revue Nature Climate Change.

Des résultats qui laissent à penser que le réchauffement prévu de la mer Méditerranée, couplé à l'acidification de ses eaux, va accroître la fréquence des épisodes de mortalité de ces organismes.


Mediterranean Gorgonians.
© Aldo Ferrucci.

Les océans absorbent environ le quart des rejets de gaz carbonique (CO2) résultant de l'utilisation des combustibles fossiles et de la déforestation. Cela représente environ 1 million de tonnes de CO2 par heure et entraîne un bouleversement de la chimie de l'eau de mer, notamment une augmentation de son acidité. Une acidité qui peut représenter à terme une menace pour les organismes calcificateurs qui fabriquent un squelette ou une coquille calcaire, comme les coraux et les mollusques.

Dans cette étude dirigée par R. Rodolfo-Metalpa, les chercheurs ont installé des coraux, patelles (coquillages) et des moules autour de l'île d'Ischia (Golfe de Naples, Italie) dont les eaux sont naturellement acidifiées par des sources de CO2 liées à l'activité volcanique du Vésuve.

L'utilisation d'un radiotraceur (isotope radioactif) leur a permis de montrer que la fabrication de calcaire par ces organismes reste possible au niveau d'acidité attendu en 2100 (pH de 7,8 en 2100, versus pH 8,1 aujourd'hui), parfois même à un rythme accru. Les tissus et les couches organiques recouvrant les squelettes et les coquilles de ces organismes jouent un rôle majeur dans la protection de leurs structures de carbonate de calcium. En revanche, les parties de coquille ou de squelette qui ne sont pas protégées par des tissus ou des molécules organiques elles, restent plus vulnérables et se dissolvent d'autant plus vite que l'acidité est élevée. Cependant les chercheurs montrent que cette capacité de résistance est très amoindrie lorsque les organismes sont soumis à une longue période de température inhabituellement élevée (28,5°C). La mortalité des organismes est alors d'autant plus importante que l'acidité est élevée.
Certains invertébrés marins vivent déjà actuellement à une température proche de leur limite de tolérance et subissent des épisodes de mortalité massive. La combinaison du réchauffement de la mer Méditerranée et de l'acidification de ses eaux devrait augmenter leur fréquence.


Transplantation des coraux (Cladocora caespitosa et Balanophyllia europaea) à proximité des sources de CO2.
© Riccardo Rodolfo-Metalpa (IAEA).


Moules (Mytilus galloprovincialis) transplantées
à proximité des sources de CO2
© Riccardo Rodolfo-Metalpa (IAEA).


Coquille d'une moule (Mytilus galloprovincialis) maintenue à un niveau d'acidité élevé.
Les parties blanchâtres ne sont pas protégées par une couche organique et se dissolvent.
© Riccardo Rodolfo-Metalpa (IAEA).

Note:
(1) Dans le cadre des projets européens EPOCA et MedSeA. Les partenaires impliqués sont : le CNRS, l'Université Pierre et Marie Curie, l'Université de Plymouth, l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique, le Centre Scientifique de Monaco, la Station zoologique de Naples et l'Université Bar Ilan. A noter : Le projet européen EPOCA (European project on ocean acidification) coordonné par Jean-Pierre Gattuso (CNRS) a été lancé en mai 2008 et pour 4 ans afin de combler les nombreuses lacunes dans la compréhension de l'acidification de l'océan et de ses conséquences. Il est coordonné par le CNRS et rassemble plus de 160 chercheurs issus de 32 instituts répartis sur 10 pays européens.
Source: CNRS

Avatar de l’utilisateur
Michel
Messages: 17004
Inscrit le: 14/07/2004 - 14:48:20
Localisation: Cote d'Azur

03:24 Publié dans Conchylicuture, Recherche | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

18/08/2011

Implication des communautés locales ….

Actu-Environnement
http://www.actu-environnement.com/ae/news/biodiversite-me...

Biodiversité : une explosion d'espèces marines dans une réserve mexicaine

Nature / Ecologie  |  Aujourd'hui à 11h07  |  Actu-Environnement.com

Réduire la taille du texteAugmenter la taille du texteImprimer cette pageOptions de partage

A Cabo Pulmo, au Mexique, la pêche est interdite depuis 1995. La zone était en plein appauvrissement, épuisée par des années de pêche intensive, jusqu'à ce que les populations locales décident de créer cette réserve, près de la pointe sud de la péninsule de Baja.

D'après le journal PLoS ONE (Public library of science), il ne subsistait à cet endroit que des poissons de tailles moyennes, mais en quinze ans sont apparus poissons-perroquets, mérous, vivaneaux, lions de mer, faucons de mer, plusieurs espèces de requins, mais aussi des homards et des pieuvres.
Une augmentation de la biomasse de 463% dans cette réserve de 71 kilomètres carrés, ce qui représente des tonnes de nouveaux poissons chaque année. La réserve mexicaine serait ainsi devenue la plus riche réserve au monde.

Les chercheurs, qui ont observé pendant plus d'une décennie la biodiversité de la trentaine d'îles du site, estiment que plusieurs facteurs ont joué dans ce boom d'espèces :

notamment, le bon état initial du récif corallien,

mais avant tout,

  • l'implication de la communauté locale, qui a assuré la surveillance,
  • l'entretien et le respect des règlements du parc.

Lauriane Rialhe

15:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

09/08/2011

Billautshow – Avec Pascal MAGNIER & EXPERNOVA Montpellier continue à surfer sur l’innovation 2.0

Connaissez-vous Pascal Magnier from Montpellier ? Expernova : le "profiling" automatique des experts dans le Monde....

de jean-Michel BILLAUT

Pascal nous expose ce qu'est "expernova"...  Vous cherchez par exemple un expert pour mettre au point dans votre entreprise un nouveau produit, car vous n'avez pas les compétences en interne ?... Comment trouver l'expert qu'il vous faut dans le vaste Monde ?

Simple : utilisez expernova !... La plateforme les recense de façon automatique... Comment ? Pascal nous explique la mécanique... Est-ce que l'expert recensé sur expernova sait qu'il est recensé ? Peut-il accéder à son profil ? Le modifier ?

Pour avoir la réponses aux questions qui suivent voir la vidéo sur cette page :

http://billaut.typepad.com/jm/2011/08/expernova-from-jean...

Langues utilisées ?
Quid des experts dans d'autres domaines que les techniques proprement dites (le social, la psychologie, etc... par exemple...).
Expernova pourrait-il être utilisé en interne dans les grandes entreprises qui ne savent pas toujours qui fait quoi en matière de recherches ? (offre "inside" en mode licence, ou en mode Saas.. où il semble que le mode Saas ne pose plus de problèmes d'appréhension en matière de sécurité...).

Combien d'experts sont actuellement "profilés" ?
Expernova couvre combien de domaines ?
Combien y a-t-il d'experts dans le Monde (10 millions, le double en 2020)... En Europe ? En France ?

Expernova peut-il cartographier la recherche d'un pays ?
Peut-il détecter les sujets émergeants ? Comment l'entreprise qui utilise les services d'expernova peut-elle créer son ecosystème de RetD ?

Quel est le business model d'expernova ?

Concurrence dans ce que l'on appelle "l'open innovation" ? (réseaux sociaux de scientitiques, etc..).
Pourquoi ne pas créer un réseau social entre entreprises et experts ?Capture d’écran 2011-08-08 à 09.27.02

Est-ce que la mécanique d'expernova plaît aux Gouvernements dans le cadre de la géopolitique actuelle ?

Comment se porte la recherche française ?...

Nos entreprises sont-elles intéressées par l'open innovation ?

Quid de la propriété intellectuelle ?

Que faut-il entendre par un "pack asiatique" vendu aux entreprises européennes ?

Comment expernova est-il commercialisé ? (vente en ligne, si, si.., etc..). Le savoir humain dans les domaines scientifiques augmente de combien par an ?

Pour ceux que cela intéresse, expernova va bientôt faire une levée de fonds...

Commentaires au débotté... Hé bien, voilà encore un "google de niche" mondial... Basé à Montpellier...

Décidément il y a un nid 2.0 à Montpellier...Wearecloud, expernova, et d'autres... Je me demande quel est le nid 2.0 régional le plus étoffé en France ? Paris probablement ? Puis Montpellier ? Puis Nantes ? Puis...

Pour contacter Pascal Magnier : pascal.magnier(arobase)expernova.com

Vidéo : http://vimeo.com/27052633

© Une production du Billautshow - the video for the rest of us - the e-billautshow : the french worldwide hub

01:34 Publié dans Innovation, Intelligence Collective | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

07/08/2011

Projet d’initiative locale ambitieuse dans le numérique de 4 M € récompensée par l’état à hauteur de 1,3 M € !

Midi Libre - Pompignan Un chèque de 1,33 M€ accordé pour le pôle d’excellence rurale

THIERRY MBOM - 07/08/2011, 06 h 00

Réagir

Le ministre Bruno Le Maire félicite Valcèzard pour son pôle d’excellence rurale.

Le ministre Bruno Le Maire félicite Valcèzard pour son pôle d’excellence rurale. (Photo A. S.)

Lui au moins va pouvoir passer des vacances tranquilles. Christophe Serre vient d’apprendre que la communauté de communes de Valcèzard, qu’il préside, touchera un chèque de 1,33 M€ - soit exactement le montant demandé -, au titre de la dotation gouvernementale pour le financement de son pôle d’excellence rurale (PER). Depuis plusieurs mois, l’entité territoriale souhaite en effet construire à Cornillon un centre d’excellence numérique en territoire rural.

L’édifice baptisé Scène Campagne devrait sortir de terre à l’horizon 2013-2014. Cet espace multiservice proposera différentes prestations,

  • aide aux formalités pour les entreprises,
  • offres d’emploi,
  • informations économiques
  • ou annonces professionnelles.

Dans un premiers temps, il est prévu la mise ne place d’un portail numérique et le maillage du territoire en Wifi très haut débit, ainsi que le développement d’un logiciel de tourisme.

Scène Campagne mettra à disposition des usagers des boîtiers Ipad, Iphone et Smartphone.

L’utilisateur pourra ainsi, d’une touche, accéder aux informations souhaitées, et ce, quel que soit l’endroit du territoire communautaire où il se trouve. Le centre d’excellence numérique en territoire rural propose aussi de l’espace :

  • un auditorium d’une capacité de 500 places ;
  • une salle d’exposition pour art numérique ;
  • un local dédié à l’initiation à l’informatique
  • et des bureaux mis à disposition pour l’accueil téléphonique ou le secrétariat.

La communauté de communes de Valcèzard prévoit également le lancement d’une web-télé animée par une rédaction junior pour initier les jeunes aux techniques de diffusion et de production en ligne.

C’est dire si le pôle d’excellence rurale est un projet ambitieux, l’accent étant mis sur les technologies de pointe. D’où son coût global, évalué à 4 M€. La subvention arrive donc à bon escient. Christophe Serre a reçu le 29 juillet une lettre de confirmation et de félicitations de Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture et de la Ruralité.

Le PER porté par Valcèzard fait partie des 150 dossiers retenus au plan national pour bénéficier de la dotation gouvernementale. « La labellisation de votre projet témoigne de sa très grande qualité et de l’énergie que vous avez mis à le défendre », écrit le ministre.

Un compliment qui vaut son pesant d’or pour le président socialiste de la communauté de communes. Christophe Serre va se rapprocher du préfet pour s’informer des modalités de financement, de signature d’une convention cadre et d’attribution de cette subvention.

25/07/2011

Objectif-LR : Tout Montpellier lance son application iPad, iPhone, Android

04-07-2011

- Hérault

Le site internet d’informations collaboratif a lancé mardi dernier son application pour iPhone, iPad et Androïd.

Le site internet toutmontpellier.fr  a lancé, mardi 28 juin 2011, son application pour iPhone, iPad et Androïd.

Créé il y a deux ans, Toutmontpellier.fr propose aux internautes un - très ergonomique - site collaboratif d’informations : actualité, loisirs, tourisme, agenda, recettes, petites annonces…

La TPE (ils ne sont que deux aux manettes) vient donc de lancer son application en appuyant son modèle économique sur des offres à destination des « oubliés de la communication ».

« Pour beaucoup de petits commerçants, explique Frédéric Lemonnier, le fondateur de Toutmontpellier.fr, communiquer sur les médias classiques est souvent inaccessible et pas forcément adapté à leurs besoins. Pour remédier à cela, nous leur proposons une gamme de produits très accessibles qui touche directement la cible qui les intéresse. »

Ainsi, dans les fonctions de l’application, un onglet « Bons plans » donne accès à une fiche descriptive de l’entreprise, à une visite 3D des lieux, aux questions-réponses, à l’actualité et aux offres promotionnelles de l’entreprise.

Côté innovation, Toutmontpellier.fr propose un système de couponning (bons de réductions) ainsi que des quizz sur facebook permettant de mieux cibler la clientèle et faire connaître l’entreprise ou le commerce de manière ludique.

Le développement économique de la société se fera en deux temps. La première phase consiste à " développer la marque Toutmontpellier.fr et occuper le territoire. Puis, une fois sa rentabilité prouveé, développer des franchises dans différentes villes de France comme Bordeaux ou Toulouse."

À raison de 60 000 visiteurs uniques par mois sur le site internet, Toutmontpellier.fr prévoit un fort développement de la marque et vise plus de 20 000 téléchargements de l’application sur iPhone et Androïd. La TPE cherche à embaucher un directeur commercial.

Ysis Percq

Légende : Montpellito, mascotte du site Toutmontpellier.fr
Crédit photo : Toutmontpellier.fr

13:32 Publié dans Informatique | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Fiest’à Sète - Programmation Bassin de Thau et Sète

La 14ème édition de Fiest'A Sète fut un franc succès et la cuvée 2011 s'annonce encore plus riche en découvertes, surprises et plaisirs ! Cette année encore, Fiest'A Sète s'ouvre au monde avec un calendrier musical du plus haut niveau, mêlant artistes de renommée internationale, nouveaux talents et découvertes ! Programme complet : "ici".

Agde (place de la Marine)

SEPTETO NABORI (Cuba)
RONA HARTNER (France - Roumanie)

lundi 25 juillet

Gratuit

En savoir plus >>

 

MIDI LIBRE du 25/7 Philippe MALRIC :

”…. Ce premier concert sera assuré par Rona Hartner, l’une des nouvelles représentantes de la culture des Balkans. Rona, qui est aussi peintre et danseuse, a été découverte à l’écran dans le film Gadjo Dilo, de Tony Gatliff. Elle sait tout faire. Après cette plongée dans la musique des pays de l’Est, changement total de cap pour le deuxième concert, celui des Cubains de Septeto Nabori. Cette formation endiablée fait partie des plus actuelles de la culture cubaine...


Poussan (devant la cave coopérative)

LEILA NEGRAU (La Réunion)
AXEL KRYGIER (Argentine)

mardi 26 juillet

Gratuit

En savoir plus >>

MIDI LIBRE du 25/7 Philippe MALRIC :

… à Poussan, le public plongera dans les trésors de l’île de la Réunion avec Leïla Negrau. Installée à Sète depuis de nombreuses années, Leïla chante la musique de ses racines avec bonheur. Puis, avec Axel Krygier, les spectateurs voyageront un peu partout dans le monde. Cet Argentin touche parfaitement à la musique latino, à la cumbia colombienne, à la flûte des Andes tout comme au bluegrass et la musique klezmer...…


Sète (Ile de Thau - place du marché)

MAMA OHANDJA (Cameroun)
FORROCCITANIA : Silvério Pessoa Quartet et La Talvera (Brésil - Occitanie)

jeudi 28 juillet

Gratuit

En savoir plus >>

MIDI LIBRE  du 25/7 Philippe MALRIC :

Jeudi à l’Île de Thau, on vous proposera rien de moins qu’un voyage musical entre Cameroun, Brésil et Occitanie. Mama Ohandja viendra, dans le cadre d’une collaboration avec le Miam pour ses 10 ans d’existence, chanter la vraie musique du Cameroun. Tout cela avant une rencontre insolite : celle du groupe occitan La Talvera et du chanteur Silvério Pessoa. Leur projet est de rassembler les éléments communs aux deux cultures (rythmes, danses et rituels). Ça vaudra le détour. Tout comme la venue de la star italienne Lou Dalfin, samedi à Balaruc-les-Bains. Cet homme, qui chante en occitan des Alpes, est une référence dans le milieu. Il mêle avec talent instruments traditionnels et électriques. Le deuxième concert, assurée par Da Cruz, risque de l’être tout autant, électrique. Cette Brésilienne réactualise les rythmes classiques de son pays avec une énergie rock, voire électro...”


Balaruc-les-Bains (Parc Charles de Gaulle)

DA CRUZ (Brésil)
LOU DALFIN (Italie)

samedi 30 juillet

Gratuit

En savoir plus >>

 


Marseillan (sur le Port)

FÉLOCHE (France)
JUANA FÉ (Chili)

dimanche 31 juillet

Gratuit

En savoir plus >>

MIDI LIBRE  du 25/7 Philippe MALRIC :

”…. Puis dimanche à Marseillan, direction la musique cajun avec le vitaminé Féloche et les survitaminés sud-américains de Juana Fé....”


Plage de Sète- (La Ola)

CARO FERRER (Brésil)
DJ RKK+ DJ CAROLL (France)

lundi 1er août

Gratuit

En savoir plus >>

MIDI LIBRE du 25/7 Philippe MALRIC :

”…. Il sera alors temps, lundi à La Ola, de goûter à la voix douce de la Brésilienne Caro Ferrer et aux sons électro de Rémy Kolpa Kopoul pour boucler ce tour du monde gratuit. Heureux.

Gazette de Sète : L’avenir de la Plaisance à Sète

01:47 Publié dans Plaisance, Port Sud de FRANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook