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18/10/2009

Gazette des communes – Réforme territoriale – Qui travaille sur la réforme ?

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Qui travaille sur la réforme ?

JB. Forray | Publié le 17 novembre 2008 | Mis à jour le 03 septembre 2009 | Dossier : 4 scénarios pour une révolution

Plusieurs groupes, officiels ou issus des formations politiques produisent leurs réflexions sur la réforme des collectivités. Panorama.

  1. Le Comité « Balladur » pour la réforme des collectivités locales
  2. Les groupes transpartisans
  3. Les groupes de travail des partis

1) Le Comité ” Balladur ” pour la réforme des collectivités locales

Ses membres :

  • Edouard Balladur (UMP), ancien Premier ministre ;
  • Daniel Canepa, président de l’Association du corps préfectoral ;
  • Jean-Claude Casanova, économiste et directeur de la revue « Commentaire » ;
  • Jacques Julliard, historien et éditorialiste au « Nouvel Observateur » ;
  • Gérard Longuet, sénateur (UMP) et ancien président de l’ARF ;
  • Elisabeth Lulin, directrice d’une société de conseil sur les politiques publiques ;
  • Pierre Mauroy, sénateur (PS), ancien Premier ministre et ex-président de Lille métropole ;
  • Dominique Perben (UMP), ancien ministre et auteur, en février 2008, d’un rapport sur « Les Métropoles d’avenir » ;
  • Jean-Ludovic Silicani, rapporteur du livre blanc sur l’avenir de la fonction publique, publié en avril 2008 ;
  • André Vallini, député et président (PS) du conseil général de l’Isère ; Michel Verpeaux, professeur de droit public à l’université de Paris 1.

Sa mission : Selon le décret pris le 22 octobre en Conseil des ministres, le comité pour la réforme des collectivités locales installé le même jour est chargé « d’étudier les mesures propres à simplifier les structures des collectivités locales, à clarifier la répartition de leurs compétences et à permettre une meilleure allocation de leurs moyens financiers, ainsi que de formuler toute recommandation qu’il jugera utile à la réforme des collectivités locales » . L’instance doit rendre son rapport avant le 1er mars.

2) Les groupes transpartisans

Le groupe des associations d’élus

Ses membres :

  • Claudy Lebreton, président (PS) de l’ADF, préside un groupe sur les questions institutionnelles ;
  • Jacques Pélissard, président (UMP) de l’AMF, dirige un deuxième groupe sur les finances publiques ;
  • Alain Rousset, président (PS) de l’Association des régions de France (ARF), dirige un troisième groupe consacré la clarification des compétences.

Sa mission : Les trois principales associations d’élus, exclues à leur grand dam du comité « Balladur » , entendent de cette manière afficher leur unité pour peser sur les débats. Une démarche dans le prolongement de la saisine du Conseil économique et social, sur les questions de fiscalité en 2006.

La Conférence nationale des exécutifs (CNE)

Ses membres :

  • François Fillon, président de la CNE ;
  • les ministres concernés ;
  • les représentants de l’AMF, l’ADF et l’ARF ;
  • Gilles Carrez, président (UMP) du Comité des finances locales ;
  • Bernard Derosier, président (PS) du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT).

Sa mission : La CNE, qui ne s’est réunie que deux fois depuis sa création en 2007, devrait, selon Claudy Lebreton, se pencher à partir de mars sur le rapport du comité « Balladur » . Une date incertaine, car la tenue de la conférence a plusieurs fois été repoussée.

La mission d’information de la commission des lois de l’Assemblée nationale sur la clarification des compétences des collectivités

Ses membres :

  • Jean-Luc Warsmann, président (UMP) de la mission et de la commission des lois de l’Assemblée nationale ;
  • Didier Quentin (UMP), rapporteur ;
  • Jean-Jacques Urvoas (PS), rapporteur.

Sa mission : Forte de l’unanimité gauche-droite qui s’est dégagée en son sein autour de son rapport, la mission défend, plus que jamais, des fusions de collectivités à la carte.

La mission sénatoriale sur les collectivités locales

Ses membres :

  • Claude Belot, président (UMP) de la mission sénatoriale ;
  • Jacqueline Gourault (Modem), rapporteur ;
  • Yves Krattinger (PS), rapporteur.

Sa mission : La chambre, qui représente les collectivités locales, contrecarre le comité « Balladur » que certains, du côté du Sénat assimilent à « une commission Attali-bis ».

3) Les groupes de travail des partis

Le groupe de la majorité parlementaire

Ses membres :

  • Jean-Patrick Courtois, sénateur (UMP) ;
  • Dominique Perben, député (UMP), coprésidents de la commission commune aux groupes majoritaires au Sénat et à l’Assemblée nationale ;
  • des députés des groupes UMP et Nouveau Centre à l’Assemblée nationale ;
  • des sénateurs des groupes UMP et Union Centriste au Sénat.

Sa mission : Le président du groupe UMP à l’Assemblée, Jean-François Copé, à l’origine de l’initiative, souhaite que ce pôle milite en faveur d’une fusion entre départements et régions.

Les élus socialistes

Ses membres :

  • Jean-Marc Ayrault, président du Groupe socialiste à l’Assemblée ;
  • Jean-Pierre Bel, présidents du groupe socialiste au Sénat ;
  • Christophe Borgel, secrétaire national aux élus ;
  • Claudy Lebreton et André Laignel, président et vice-président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR) ;
  • Alain Rousset, président de l’ARF.

Sa mission : Le PS, majoritaire dans les villes, départements et régions, entend contester les projets d’un gouvernement qui, à ses yeux, « stigmatise et abandonne les collectivités locales » .

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Gazette des communes – Réforme territoriale – Ce qu’ils pensent

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Ce qu’ils en pensent

JB. Forray | Publié le 17 novembre 2008 | Mis à jour le 03 septembre 2009 | Dossier : 4 scénarios pour une révolution

Interviews de ceux qui vont discuter la réforme des collectivités... et la mettre en oeuvre.

Jean Jack Queyranne, président (PS) de la région Rhône-Alpes et député du Rhône

Aucun grand pays européen ne choisit la fusion département-région

Je ne suis pas favorable au projet de fusion département-région, car il est piloté pour des vues électoralistes et ne tient pas compte de la réalité de l’organisation administrative. La Constitution reconnaît l’existence de ces deux échelons. L’Etat devrait donc passer par une révision et dégager des majorités politiques en faveur de cette évolution. Aucun grand pays européen ne choisit cette voie là. L’Allemagne compte des Kreise et des régions, l’Espagne et l’Italie, des provinces et des régions. Chaque collectivité a aussi en France son rôle à jouer : le département sur l’action sociale et le logement, la région sur les politiques économiques, le soutien à l’innovation, la formation et la culture. La situation ne doit pas être uniforme. Les missions du conseil général peuvent être accomplies dans les secteurs urbains par les intercommunalités.

Maurice Leroy, président du conseil général du Loir-et-Cher (Nouveau Centre) et député du Loir-et-Cher

La région et les départements en une seule collectivité

La lasagne territoriale, à force d’ajouter des couches, est devenue aussi indigeste que coûteuse. Tant qu’on ne se sera pas attaqué à la partie haute, à savoir les régions et les départements, on n’aura aucune légitimité pour traiter la couche basse, celle des communes et les intercommunalités. Je suis favorable au regroupement de la région et des départements en une seule collectivité. Une partie des élus devra être issue du scrutin de liste régional à un tour, une autre du suffrage uninominal à deux tours sur la base d’une révision de la carte des cantons. Il faut, ensuite, commencer par rassembler les services fonctionnels (finances, informatique, ressources humaines, etc.). Nous devrons, quoi qu’il en soit, conserver des subdivisions administratives territoriales et des collèges d’élus départementaux. Après cette réforme, les intercommunalités devront toutes mutualiser leurs services avec la commune-centre.

Hubert Falco, maire (UMP) de Toulon et secrétaire d’Etat à l’Aménagement du territoire

Rassembler le conseil général et les intercommunalités

Il n’y a pas de raison que l’on réforme l’administration et que l’on ne touche pas à notre organisation territoriale. En tant qu’élu local, à titre personnel, je suis partisan de 8 à 12 grandes régions, à l’image de l’Allemagne ou de l’Espagne. Celles-ci sont chargées de la compétitivité et des grandes infrastructures. Il faut, ensuite, un échelon chargé de la cohésion territoriale, qui rassemblerait, au sein d’un conseil départemental des territoires, le conseil général ainsi que les intercommunalités à fiscalité propre. En seraient membres les représentants des cantons pour le milieu rural, les présidents d’intercommunalité et des conseillers communautaires élus démocratiquement au suffrage universel direct dans le cadre du scrutin municipal. Selon les compétences concernées, les élus siégeraient en plénière ou en formation de communautés. Seul le maire, au final, doit conserver la clause générale de compétence.

Guy-Dominique Kennel, président (UMP) du conseil général du Bas-Rhin

Une collectivité alsacienne unique à l’horizon 2010

L’Alsace, petit territoire composé de deux départements avec une cohérence géographique forte, n’a pas une identité factice comme d’autres régions. Elle est le terrain parfait pour mener des évolutions institutionnelles. Nous souhaitons, mon collègue du Haut-Rhin et moi-même, parvenir à l’horizon 2010 à un guichet unique, c’est-à-dire à une seule collectivité regroupant les conseils généraux et le conseil régional d’Alsace. Nous avons déjà, en ce sens, commencé à mutualiser nos services formation avec le Bas-Rhin. A Adrien Zeller (président UMP du conseil régional qui préfère ” l’union à la fusion “, ndlr), je dis clairement que nous ne nous agrippons pas au canton. Vis-à-vis du citoyen, nous voulons aussi être nets. Les compétences et les charges resteront les mêmes. Il n’y aura pas d’économie immédiate.

Didier Paris, DGS du conseil régional de Bourgogne

Les cofinancements sont un facteur de cohésion territoriale

La région Bourgogne est rarement maître d’ouvrage en dehors de certains secteurs précis comme les transports ferroviaires. Les cofinancements ne constituent pas un frein à l’action publique, mais sont un facteur de cohésion territoriale entre les différents niveaux qui, de cette manière, parviennent à s’entendre sur un projet. C’est tout le sens de notre politique territoriale à destination des pays ou des agglomérations dans le cadre du contrat de projet Etat-région. En conséquence, la suppression de la clause générale de compétence n’est pas souhaitable en l’état. La région est encore une structure récente et peut tout à fait se développer dans le cadre actuel, au lieu de se cantonner dans un rôle précis. Mais si la suppression de la clause générale s’accompagne d’un véritable élargissement de nos compétences, la question mérite d’être posée.

Jacques Caillosse, professeur à l’université de Paris 2, Auteur du rapport « Repenser les responsabilités locales », publié en juin 2006, au nom de l’Institut de la décentralisation

Le principe de libre administration a ses limites

A l’origine, la clause générale de compétence a été, pour les collectivités, un instrument d’émancipation. Mais, depuis que l’Etat leur rétrocède des politiques, elle est devenue un facteur de confusion. Elle bénéficie d’une forte base jurisprudentielle. Une logique singulière est ici à l’œuvre. C’est comme s’il y avait une sorte de “droit naturel” au profit des collectivités pour la satisfaction de ce qu’elles considèrent l’intérêt local. Le principe de libre administration a ses limites, posées par la loi. Mais tout travail de réflexion sur la redistribution des attributions bute sur la question de la clause générale. Car sa suppression conditionne un choix de réforme qui consiste à envisager une spécialisation et une hiérarchisation entre collectivités.

Alain Lambert, président, en 2007, de la mission sur les relations entre les collectivités locales et l’Etat, sénateur (UMP) et président du conseil général de l’Orne

Tester la réforme au moyen d’expérimentations

L’aménagement de la clause générale de compétence n’était qu’une option de mon rapport. Les craintes des départements, l’année dernière, n’étaient pas tout à fait injustifiées. Les conseils généraux doivent continuer à mener certaines actions économiques, en particulier, quand la région n’est pas très active. Le passage en -force sur ce sujet serait la pire des solutions. La meilleure façon de faire pour aménager la clause générale serait de tester la faisabilité de cette réforme au moyen d’une expérimentation. Si jamais nous allons ensuite vers la voie de la spécialisation, il faudra un système qui soit suffisamment souple pour permettre, tout de même, à chacun d’exercer certaines compétences facultatives. Cela devra faire, ensuite, l’objet d’une conférence entre l’exécutif régional et chaque exécutif départemental.

Michel Dinet, premier vice-président de l’ADF chargé de la réflexion sur la réforme territoriale et président (PS) du conseil général de Meurthe-et-Moselle

Pour des clauses prioritaires de compétence

Nous ne souhaitons pas, à l’Assemblée des départements de France (ADF), supprimer la clause générale de compétence. Nous préférons mettre en place des clauses prioritaires de compétence qui reposeront sur le conventionnement entre collectivités. Dans le domaine du secondaire, le département ou la région peut tout à fait assumer, en fonction des territoires, à la fois le secteur des collèges et celui des lycées. Cela ne me dérangerait pas, à partir du moment où les objectifs sont clairs, de déléguer une partie de la politique d’insertion sociale à la communauté urbaine du Grand Nancy. Pour le développement économique, il me paraît naturel que les régions bénéficient d’une clause prioritaire et assument clairement les politiques d’innovation et de recherche, puis passent des accords avec les départements, les intercommunalités et les communes.

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15/10/2009

Econostrum 14.10.2009 - La Corée du Sud concurrence les Français dans l'hydraulique en Algérie

Un article où l’on voit que nos grands groupes français toujours à  la parade avec nos administration locales, sont bien moins dégourdis quand il s’agit d’affronter la concurrence internationale chez nos voisins algériens.

Au passage je me demande quel est le contenu de ce grand pôle de compétitivité Eau dont Georges Frêche nous parle souvent, qui structurellement réunit :
- quinze organismes de recherche pour la plupart regroupés depuis au sein de l'ILEE,
- cinquante entreprises fédérées au sein de SWELIA
- et en tout quelque 400 entreprises dans la filière eau sur la région.
avec comme principaux atouts :
- la présence des trois leaders français du marché de l'eau (Veolia Eau, Suez-Lyonnaise des Eaux et la Saur)
- mais également la présence de la plupart des grands groupes de consultants existant dans la filière eau : Egis, Merlin, Ginger, Antea, BRL-Ingéniérie, Cereg et G2C.

La Corée du Sud concurrence les Français dans l'hydraulique en Algérie

Condensé de l’article

Au cours de sa visite en Corée du Sud, du 8 au 10 octobre 2009, le ministre algérien des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, et son homologue sud-coréen de l’Environnement, Lee Maanee, ont signé un accord portant sur

  • « la mobilisation,
  • l’utilisation rationnelle,
  • la distribution de l’eau et l’alimentation en eau potable ainsi que
  • l’épuration et la réutilisation des eaux usées épurées ».

avec des entreprises algériennes « pour la réalisation de projets dans le cadre du principe gagnant-gagnant ».

Séoul affiche donc clairement ses ambitions au moment où les relations de partenariat entre l’Algérie et la France, dans le domaine de l’hydraulique, traversent une zone de turbulence.

Critiques contre les groupes français

Le groupe français Suez gère, via sa filiale Seal, les eaux de la capitale algérienne depuis la signature, en 2005, d’un contrat d’une durée de cinq ans avec l’Office nationale de l’assainissement (ONA) et l’Algérienne des eaux (ADE).  Ce contrat, cédé de gré à gré, s’est élevé à 117 M€ par an.

Mais des critiques ont dernièrement fusé de toutes parts. Le groupe français se voit reprocher d’avoir négligé l’assainissement et la formation.

Le problème des déperditions en eaux n’est toujours pas réglé avec un taux de 26% pour 2009. Enfin, plusieurs quartiers de la capitale seraient touchés par des coupures récurrentes.

A Constantine, c'est la société française Eaux de Marseille qui gère la distribution des eaux de la capitale de l’Est du pays.
Mais là aussi, les autorités locales se plaignent de la qualité de la prestation du groupe français.

Certains observateurs n’écartent pas l’idée que ces deux entreprises feraient les frais de l’actuel coup de froid dans les relations algéro-françaises. Les sociétés de l’hexagone se retrouveraient ainsi dans le collimateur des autorités d’Alger.

Sans écarter tout à fait cette explication, d’autres considèrent que l’Algérie a décidé de se réapproprier progressivement cet important marché.

La construction de barrages intéresse les entreprises coréennes (photo MRE)
Un partenariat conditionné au transfert de savoir faire

La construction de barrages intéresse les entreprises coréennes (photo MRE)

Les prochains appels d'offres pour la construction de barrages seront réservés aux entreprises locales (photo MRE)

Les prochains appels d'offres pour la construction de barrages seront réservés aux entreprises locales (photo MRE)

Le ministre des Ressources en eau a annoncé le 4 octobre 2009 que le pays comptais bâtir 19 nouveaux barrages dans les cinq ans à venir, et en confiant ces ouvrages à des entreprises locales publiques et privées.

Sont prévus ensuite  :

  • la réalisation d’un système de transferts d’eau du Sahara vers la région des hauts-plateaux et
  • la construction de près de dix stations de dessalement d’eau de mer

Le coût total de ces projets de développement des ressources en eau devrait avoisiner les 16 mds$ (11 mds€) .

Le recours à des partenariats avec l’étranger viserait, dans ce cadre, à permettre aux entreprises algériennes d’acquérir un plus en termes de savoir-faire et de maîtrise technologique, par un transfert de connaissances et une formation de son personnel.

Lire aussi :
La nouvelle loi algérienne sur les importations expliquée aux entreprises
Une nouvelle politique économique algérienne

Mercredi 14 Octobre 2009

Amal Belkessam, à ALGER

02:04 Publié dans Eau, Politique Méditerranéenne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pôle trimatec | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

14/10/2009

Hommage à Pierre SOULAGES, au Centre POMPIDOU à partir du 14 octobre, rue Beaubourg à Paris

http://www.pierre-soulages.com/

Peinture, 300 x 235 cm, 9 juillet 2000 Peinture, 300 x 235 cm, 9 juillet 2000

Musée du Louvre

Du 15 Octobre 2009 au 18 janvier 2010 sera présentée Peinture, 300 x 235 cm, 9 juillet 2000 dans le Salon Carré du Musée du Louvre . C’est la salle où se trouvent la Maesta de Cimabue, une des toiles préférées de P. Soulages, Giotto, Fra Angelico et la bataille de San Romano de Paolo Ucello. C’est à côté de celle-ci que sera accrochée Peinture, 300 x 235 cm, 9 juillet 2000.

Centre Pompidou

Du 14 octobre 2009 au 8 mars 2010 aura lieu au Centre Pompidou à Paris, dans la grande Galerie du 6e étage, une importante rétrospective "Soulages", qui présentera une centaine d'œuvres depuis 1946 jusqu'à aujourd'hui (commissaires de l'exposition : Alfred Pacquement, directeur du Musée national d'art moderne, et Pierre Encrevé).

Le Centre Pompidou publiera en coédition avec les éditions Gallimard un catalogue de référence comportant, outre la reproduction de toutes les œuvres présentées dans l'exposition, des textes de Hans Belting, Yve-Alain Bois, Eric de Chassey, Annie Claustre, Harry Cooper, Pierre Encrevé, Isabelle Ewig, Serge Guilbaut, Guitemie Maldonado et Alfred Pacquement, ainsi qu'une chronologie riche de nombreux documents inédits réalisée par Camille Morando.

À l'occasion de cette exposition, le Centre Pompidou organisera, en collaboration avec l'Institut National d'Histoire de l'Art (INHA), un colloque international "Soulages" les 21 et 22 janvier 2010.

Voir le site du Centre Pompidou

 

La Croix - Pierre Soulages, la lumière de l’inattendu

09/10/2009 14:34

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2396507&a...


L'artiste peintre Pierre Soulages le 7 décembre 2007, devant une de ses œuvres au musée Fabre de Montpellier (Guyot/AFP).

Dans son atelier du Midi, ouvert sur la mer infinie, l’artiste, célébré cet automne par Beaubourg, revient sur sa quête d’inconnu, cette dimension sacrée que chaque homme porte en lui

On avait rencontré le peintre il y a huit ans, dans son appartement parisien. Cette fois, à l’occasion de la rétrospective que lui consacre cet automne le Centre Pompidou, il a accepté une visite à son atelier du Midi, ce lieu où, une certaine nuit de 1979, après des heures d’errance pour capturer dans sa toile une forme impossible, son art a brusquement basculé dans « l’outrenoir ». Alors que cette couleur avait totalement envahi son tableau, Soulages a vu s’y lever une fragile lumière. La peinture s’était muée en miroir, captant la clarté alentour pour la renvoyer en mille éclats. Une poussière d’étoiles avait jailli des ténèbres. Son art entrait dans une seconde naissance.

Sa maison se niche sur les hauteurs de Sète, à deux pas du cimetière marin chanté par Paul Valéry. Une allée descend entre les agaves. Et le sourire lumineux de Colette, l’épouse de Pierre Soulages, vous accueille, en bas. Arrivé sur la terrasse, c’est le choc. Le même probablement que celui ressenti par l’artiste en découvrant ce terrain, il y a tout juste cinquante ans. L’horizon marin s’ouvre à 180°, miroitant à l’infini, par-delà les frondaisons…

Soulages a surgi, en entendant nos voix. Comme pressé d’en découdre, lui, le bretteur de mots passionné. On a beau savoir qu’il fêtera à Noël ses 90 ans, sa carrure de géant (1 m 90 !), en tee-shirt noir et pantalon blanc, impressionne toujours. Sa conversation aussi : précise et volubile, un torrent de mots généreux, où l’on s’abreuvera près de trois heures durant.

Une expérience quasi physique de la peinture
Il a dessiné cette maison, avec son épouse, comme il crée ses peintures. Tracée en sobres lignes horizontales, c’est une épure de murs blancs aux sols d’ardoise, qui épouse discrètement le relief. L’atelier s’abrite à l’écart, quelques marches plus bas. Rien d’ostentatoire, ici. Des plafonds en béton brut contre le soleil du Midi. Une chambre dépouillée, un lit blanc et des nattes. Le vrai luxe, c’est la vue, époustouflante ; la lumière qui entre partout à flots. Et la rencontre paisible, orchestrée par Colette, entre quelques œuvres d’art premier aux murs, et des peintures de Pierre.
À l’ombre d’un auvent qu’embrasse un pin vénérable, il s’est assis, heureux de l’hommage que lui prépare Paris. Ces retrouvailles de sa peinture avec le public, il les voit comme une « fête », même s’il avoue « n’aimer pas beaucoup les rétrospectives : je préfère la peinture que je ferai demain aux œuvres du passé ». Il a veillé à l’accrochage aux côtés de l’ami Pierre Encrevé, et Alfred Pacquement, le directeur du Musée national d’art moderne.
L’exposition rassemblera une centaine de peintures, depuis les débuts en 1946 jusqu’aux toiles toutes récentes de 2009, avec, au milieu du parcours, une salle obscure incitant les visiteurs « à changer de regard ». Comme lui l’a fait dans sa nuit de 1979. Cette salle entièrement noire, du sol au plafond, ne comportera qu’un seul mur blanc, fortement éclairé, dont la lumière indirecte servira de révélateur aux tableaux. Une expérience quasi physique de la peinture pour mieux en dévoiler «la présence».

"Avec l’outrenoir, la lumière vient du tableau vers nous."

« Si j’ai été tellement bouleversé la nuit où j’ai découvert l’outrenoir, souligne Pierre Soulages, c’est parce qu’il fait intervenir un rapport à l’espace fondamentalement différent de celui que l’on voit d’habitude. Si l’on esquisse une histoire de l’art, de la préhistoire et jusqu’à la peinture byzantine, l’espace n’est jamais illusionniste. Il l’est devenu avec le Quattrocento : Giotto a commencé à peindre la bosse, le volume. Puis il y a eu l’invention de la perspective où le tableau s’ouvre comme une fenêtre sur un espace qui se prolonge derrière lui. Avec l’outrenoir, c’est le contraire qui se produit. La lumière vient du tableau vers nous. L’espace est devant. Nous sommes “dans” la peinture. D’ailleurs, si l’on fait un pas de côté, ses reflets changent. La peinture existe dans l’instant même du regard. »
Comme en écho à l’artiste, un grand triptyque outrenoir de 1983, rythmé de stries ondulantes, se mire dans le salon, face à la mer immense. Un jour, en découvrant le bleu de la Méditerranée qui rayonnait sur cette peinture, l’artiste eut le désir de l’utiliser dans ses toiles, faisant mentir les esprits étroits qui l’avaient tôt catalogué en monomaniaque du noir.
Ailleurs, des traînées ocre ont réapparu aussi, ou des déchirures d’un blanc intense. Mais jamais Pierre Soulages n’a dévié de sa voie abstraite. Celle qu’il avait choisie dès 1946, au sortir de la guerre, « jetant son bonnet par-dessus les moulins », et avec lui l’enseignement académique de son professeur de dessin. « Pour moi, l’œuvre n’est pas un signe, explique-t-il. Elle ne doit renvoyer ni à un passé ni à une psychologie ou à une anecdote, sinon elle perd de sa présence. Elle est un objet capable de mobiliser ce qui nous habite au plus profond. »

Une inventivité inlassable
Voilà pourquoi il préfère citer comme modèles, plutôt que des peintres classiques ou modernes, des œuvres d’art très anciennes, telle cette petite statuette mésopotamienne du Louvre ou ce bison préhistorique d’Altamira, en Espagne. « Pourquoi les premiers hommes sont-ils allés peindre dans le noir absolu des grottes et avec du noir de charbon ? » Cette question le hante. Que s’agissait-il d’affronter ainsi au cœur de la nuit ? Quelle peur archaïque ? Il y retrouve son propre chemin de peintre, avec ce goût pour l’exploration de l’inconnu. Cette audace qui le poussait adolescent à fouiller avec un archéologue les sites préhistoriques des Causses et à descendre au fond des gouffres. « On a retrouvé récemment une photo de moi à 17 ans, assis à côté d’un aven, avec une échelle de cordes ! » rapporte-t-il ravi.
La peinture a toujours été pour lui tout aussi aventureuse. « Contrairement aux artisans, note-t-il, nous ne savons jamais ce que nous allons faire, ou plutôt ce qui va se faire, quasiment à notre insu. C’est pour cela qu’il faut avoir l’œil ! Pour saisir ce qui vient. » Ce regard à l’affût, il confie le devoir aux braconniers de son enfance, à Rodez, rencontrés dans la boutique d’articles de pêche et de chasse de sa mère. « Ils ont un sens de l’observation que la plupart des gens n’ont pas. » La pêche à la mouche fut longtemps sa passion. Avant qu’il ne la délaisse pour se consacrer tout entier à la peinture, comme il a quitté le cher rugby de sa jeunesse et ce ballon ovale « empli d’inattendu».
Un voilier glisse au loin, impavide, sur la cime des pins. Le soleil doucement décline et l’on descend à l’atelier. Dans cette vaste pièce de 4 mètres de haut, que prolonge une aile plus basse, un diptyque noir, scandé d’accents luisants et mats, gît tout frais contre le mur. L’auteur élude : « Je ne veux rien en dire, sinon ça ne viendra pas. » Et de désigner une petite porte au fond ouvrant sur un recoin du jardin où dort un tas de cendres : « C’est là que je brûle toutes mes mauvaises toiles… »
Sur une table, bien rangés, reposent tous ses outils, certains fabriqués par Jacques, l’assistant fidèle du Midi : racloirs en métal, langue de pâtisserie fixée au bout d’un manche, morceau de semelle en caoutchouc, balai… Tous destinés à varier les jeux de reliefs, d’empreintes, de lissage que Soulages donne à sa peinture comme autant de pièges à lumière. Avec une inventivité inlassable, l’artiste ne s’est jamais contenté des brosses traditionnelles, comme il a exploré hier le brou de noix, la peinture au goudron sur verre, et aujourd’hui l’acrylique épais, couleur « noir d’ivoire ».
"L’idée de Dieu est pour moi anthropomorphique"
C’est dans cet atelier, raconte-t-il, qu’il a créé ses cartons pour les grands vitraux de Conques. Ceux dont l’historien Yve-Alain Bois vient d’écrire (1) qu’ils sont « les plus beaux du XXe siècle ». L’éloge lui met les larmes aux yeux. « J’ai fait cela pour donner à voir une architecture que j’aime. Je me suis laissé inspirer par ce lieu », confie-t-il, en essuyant ses lunettes fumées.
Amené pour la première fois dans cette abbatiale à 5 ans, par sa mère très pieuse, juste après la mort de son père, Pierre Soulages y est revenu vers 12 ans et fut « bouleversé par cette nef, la plus haute de l’art roman, cet édifice massif allié à tant de grâce. C’est là que j’ai décidé que l’art serait au centre de ma vie. » Non pas par une quelconque conversion à la Claudel : « L’idée de Dieu est pour moi anthropomorphique. Ce que je sais, c’est que je ne sais pas, avoue-t-il. En revanche, je crois au sacré. Il fait partie intégrante de la dimension humaine, nous le portons en nous. »
Ainsi, dans ces vitraux pour Conques, Pierre Soulages a-t-il cherché à produire ce qu’il appelle « une lumière métaphysique. Je voulais un verre qui isole de l’extérieur, explique-t-il, et en même temps un verre qui soit émetteur de clarté et module la lumière, tout en continuant les murs. »
Après d’intenses recherches au Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques (Cirva) de Marseille et à Saint-Gobain, et de nombreux essais in situ, il se souvient d’avoir apporté un jour un échantillon incolore à Conques et découvert, dans un instant de panique, que celui-ci prenait des teintes orangées. En sortant à l’extérieur, il vit que le bleu qui manquait à l’intérieur colorait la baie au dehors. Ce verre décomposait la lumière naturelle, variant selon son intensité, d’une teinte gris argent à une chaude lumière dorée. Alors, il a ces mots qui conviennent si bien à sa peinture : « C’est quand on perd le chemin qu’on commence le chemin. »
Sabine GIGNOUX, à Sète (Hérault)

(1) Dans le catalogue de l’exposition de Beaubourg, qui commence le 14 octobre et dure jusqu’au 8 mars.
01.44.78.12.33. ou www.centrepompidou.fr

Midi Libre 9 Septembre 2009 – Rencontre - Pierre Soulages se prépare à fêter ses 90 ans à Beaubourg

Édition du mercredi 9 septembre 2009

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Dans son éden sur le Mont Saint-Clair à Sète, le peintre peaufine les détails de l’exposition parisienne qui consacrera son œuvre. Sensation d’île, loin de tout. Aucun voisinage ne trouble l’immense panorama qui prolonge le séjour et la terrasse, hormis quelques voiliers blancs ballottés sur une mer bleu de Prusse. Impression de pénétrer dans un tableau encadré par les lignes épurées de la villa et du jardin méditerranéen. « Un tableau figuratif ! », s’amuse le maître de l’abstraction.

La résidence d’été de Pierre Soulages à Sète est à la fois un éden et une œuvre d’art. Dans son style : béton brut, ardoise au sol, géométrie limpide et sobre. La maison s’encastre discrètement dans la pente du Mont Saint-Clair, toute en longueur, « selon un plan anti-cube ». Il l’occupe depuis cinquante ans, séduit par la magie du point de vue, cette mer aussi vaste et mystérieuse que les causses désertiques de l’Aveyron. « La solitude des paysages m’inspire. »

C’est dans ce refuge secret de Sète, où il aime à s’isoler au côté de Colette, la muse de sa longue vie, que Soulages prépare l’exposition événement du centre Pompidou, organisée pour ses 90 ans (il est né le 24 décembre 1919).

Jamais depuis une rétrospective Dali, Beaubourg n’avait consacré la totalité de son cinquième étage à un peintre en activité. Mais les honneurs ne troublent pas l’artiste français contemporain le plus connu au monde, même s’il n’y est pas insensible.

Le peintre aime raconter cette anecdote. Au directeur du prestigieux Musée de l’Hermitage de Saint-Petersbourg qui lui expliquait « vous êtes le seul peintre vivant de notre collection », Soulages avait répondu : « Je vais essayer de le rester… ». Chaque matin, le presque nonagénaire entretient sa forme en plongeant dans une piscine profonde bordée de cyprès.

« La rétrospective du centre Pompidou me rend bien sûr très heureux. Mais moi je suis tourné vers l’avenir. Ce qui m’intéresse c’est la toile que j’ai envie de faire ou celle que suis en train de faire », dit Soulages en nous entraînant dans l’atelier jouxtant la villa.

Quatre toiles sculptées dans une matière épaisse, le fameux outre-noir, y sèchent encore, dans l’attente de dialoguer avec la lumière. Ce jeu subtil des reflets sur la toile est la marque Soulages. Il évoque le rôle de « l’imprévu », si prégnant dans son œuvre d’explorateur. Et cite la translucidité des vitraux de l’abbaye de Conques renvoyant vers l’extérieur un bleu inattendu.

« L’Outre-noir, je ne savais pas non plus que je le rencontrerais. » Une découverte fondamentale datant de 1979. La majorité des œuvres de l’exposition parisienne appartiendront à cette période dite aussi du "noir lumière". « Il m’a permis d’atteindre des régions que je ne connaissais pas, d’ouvrir mon imaginaire. »

La veille de notre visite à Sète, Soulages a relu les épreuves de l’imposant catalogue que prépare son ami et exégète Pierre Encrevé. Il a également mis la main sur d’anciens brous de noix qui seront présentés dans l’exposition parisienne. « J’interviens peu. Juste quelques suggestions. Le choix des œuvres, l’accrochage revient aux deux commissaires d’exposition. »

Parallèlement au centre Pompidou, le Louvre accrochera un Soulages monumental face à la célèbre Bataille de San Romano d’Uccello. « Me retrouver à ses côtés, près de Giotto et de Botticelli, ça me touche » confie pudiquement ce géant du XXe siècle.

Jean-Marie GAVALDA

Vos réactions

13/10/2009 à 21h01 | ilionee 

Juste pour dire que je reviens du vernissage de l'expo pour les 90 ans de Pierre Soulages : à voir sans hésiter ! , et pour informer la personne ci-dessus qu'il me semble que Pierre Soulages fera une séance de dédicace samedi au Centre Pompidou...peut-être l'occasion de réaliser votre rêve en rencontrant ce grand monsieur ! Julie

29/09/2009 à 13h11 | 

mon rêve serait de rencontrer le grand Pierre Soulages et de lui faire partager mes dernières créations. je lui rend hommage à travers le noir que je travaille et aussi par ma phrase fétiche qui est le noir habille la couleur. J'irai voir cette exposition sans aucune hésitation. merci, Monsieur Soulages!!! une plasticienne. k.roll'

Translog Sud de France 14.10.2009 - Coût de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan

L'Association Translog Sud de France L'Association Translog Sud de France

http://translog-suddefrance.eu/le.cout.de.la.ligne.nouvel...

Le coût de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan...

lnmp

Parution : 14/10/09

Le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, dont le coût estimatif varie entre 4 Md€ et 6 Md€ selon les options retenues, est soumis à rude concurrence :

LGV Paca à 15 Md€,

35 Md€ investis dans le Grand Paris,

projet de TGV Paris/LeHavre, Lyon/Turin, Bordeaux/Hendaye

L'Etat, déjà lourdement endetté,pourra-t-il participer au financement tous ces projets ?

Jean-Claude GAYSSOT a répondu :

« L'exemple de la LGV Paca conforte notre projet. Le coût estimatif de RFF est terrible, et l'échéance plus lointaine que la ligne Montpellier-Perpignan (2020).
Côté ouest, des handicaps financiers et technico-politiques apparaissent. Notre projet est prêt, son coût n'est pas exorbitant. C'est une raison de plus pour le faire. »

Verdict de RFF fin novembre, début décembre.

Midi Libre 14 octobre 2009 - Debrieffing politicien de la fusion agglos ratée

J’ai retenu ces 2 articles pour leur analyse lucide des faiblesses des principaux protagonistes.

En ce qui concerne les réactions à ces article, j’ai 2 remarques à faire :

  • Le rêve de JORDI serait-il humoristique qu’il n’en serait pas moins l’équivalent de la région parisienne à Montpellier : à part qu’on n’aura pas le niveau économique avant longtemps, et que si on l’a, il ne pourra pas se marier avec l’activité touristique d’été, telle qu’elle existe déjà , parce qu’il n’y a pas la place de faire circuler tout le monde sans embouteillages.
    En ce qui concerne les transports en commun : nous ne pouvons pas desservir de façon homogène et à un coup supportable, l’ensemble de nos territoires. Avec 3 ou  lignes de métro, ou plus, il n’est possible que d’accentuer le côté banlieue de certains territoires : Zones d’activités, centres commerciaux et de loisirs géants, citées dortoirs, zones de non droit . Et on aura d’autant plus grand mal à se parer des attraits de la Côte d’Azur qu’ici on a un vent de tous les diables toute l’année et que même pour les piscines privées en plein air c’est un peu juste.
    Est-ce qu’on envisagera alors d’économiser du foncier et de faire de la verticalisation comme le futur Grand Paris, il est permis d’en douter pendant encore longtemps : capacités d’investissements limitées, ne pouvant impliquer qu’une population numériquement faible vis à vis de la somme des besoins.
  • En ce qui concerne “Le contribuable” et “LANDOLFI” je les renvoie au commentaire de “JPL” qui rappelle que “La fiscalité élevée de l'agglo n'a pas été mise en place sous la présidence de Boudoire mais celle de Commeinhes “ et j’ajoute pour JORDI qu’avec les augmentations d’impôts que les communes rurales sont obligées de s’appliquer pour s’harmoniser au sein de l’agglo, elles ont la capacité et pratiquement l’obligation (ne serait-ce qu’à cause du nombre de citadins qui se retirent à la campagne à la retraite) d’investir plus en infrastructures collectives sans avoir à rentrer dans une structure qui les empêcherait d’être maître chez soi.
    Quant au traitement des ordures dans les quartiers sensibles à Sète, il y a eu ces derniers mois une évolution perceptible des moyens mis en œuvre, aussi bien côté desserte des collectes de l’agglo, que côté efforts de police initiés de façon réussie par François COMMEINHES dont on espère que soit les effets soit les efforts perdureront.
  • Les contribuables qui voudrons bien se confronter aux réalités, pourront se rafraîchir la mémoire en consultant le lien suivant sur ce blog http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/tag/taxe...

Sete - D'Ettore et Commeinhes n'ont pas su rassembler

Édition du mercredi 14 octobre 2009

http://www.midilibre.com/articles/2009/10/14/SETE-D-39-Et...

DR

 DRLe vote de Thau Agglo constitue un échec pour Gilles D'Ettore et son allié sétois François Commeinhes. Ni le président d'Hérault Méditerranée, ni le maire de Sète ne sont parvenus à convaincre au-delà des élus de Thau Agglo qui l'étaient déjà, à savoir les Marseillanais, de la pertinence de leur projet.

Les raisons de cet échec sont nombreuses. Et la rapidité du vote provoqué par la présidence de Thau Agglo, qui a clos le débat avant qu'il n'ait pu commencer, n'explique pas tout.

D'abord, il semble que Gilles D'Ettore n'ait pas bien mesuré le poids de la jeune histoire de Thau Agglo où les alliances se nouent autour de rancœurs recuites. Où les petites communes, conservatrices, qui sont entrées à reculons dans la structure intercommunale, détiennent la clé des majorités.

Gilles D'Ettore n'a pas non plus pris la mesure du tabou qu'est devenue, dans cette agglo, la question de l'évolution du périmètre. Une question qui revient épisodiquement depuis la naissance de cette structure intercommunale.

Mais d'autres raisons justifient aussi le résultat sans appel du vote de Thau Agglo.

Quid de la précipitation des promoteurs du projet agatho-piscénois ?

Pourquoi Gilles D'Ettore a-t-il attendu le début de l'été pour accepter l'éventualité d'une fusion des trois communautés ?

Pourquoi a-t-il attendu de voter ce projet le 11 septembre, avant de réunir tous les maires concernés et en discuter ?

Cette étonnante attitude a vraisemblablement fini de convaincre ceux qui ont immédiatement flairé la manœuvre politique.
Et, pour ces derniers, la fulgurance avec laquelle le préfet a validé le projet proposé par Hérault Méditerranée n'a fait qu'ajouter de l'eau à leur moulin.

Car sur ce plan-là, l'histoire de Thau Agglo est instructive. Depuis 2004, le préfet a toujours attendu l'issue des deux mois dont il dispose légalement pour rendre ses décisions quand les demandes venaient de Montpellier Agglo.

L'Etat a même fait savoir suffisamment fort qu'il n'accepterait jamais une fusion du bassin de Thau avec Montpellier Agglo pour que François Commeinhes en tire argument pour justifier son changement de cap et son soutien à l'initiative agathoise.

Ces dernières années, dans l'Hérault, les préfets ont tellement semblé de parti pris sur la question des intercommunalités, laissant partir Mauguio de Montpellier Agglo par exemple, qu'en validant en 48 h le projet agathois, le représentant de l'Etat a sans doute fini de cristalliser les alliés de Pierre Bouldoire contre ce projet.

Vos réactions
14/10/2009 à 13h11 | JORDI 

On comprend clairement que l'état veuille bloquer Montpellier qui devient trop grand, surtout que c'est une ville de gauche, mais un jour quand tout le monde rejoindra Montpellier, l'état va s'en mordre les doigts.

Je rêve d'une grande agglo allant de Lunel a Sète et du Pic St Loup à la Méditerranée avec Montpellier. sa serai idéal, transport développé, médiathèque, piscine, richesse économique...

Sete - Thau Agglo - Bouldoire assoit sa majorité et rate l'unité

Édition du mercredi 14 octobre 2009

http://www.midilibre.com/articles/2009/10/14/SETE-Bouldoi...

Jeudi dernier, 23 des 39 élus de Thau Agglo ont enterré le projet de fusion avec Hérault Méditerranée

DR

DRLe clair rejet par les élus de Thau Agglo de la proposition de fusion lancée par Hérault Méditerranée est une bonne nouvelle pour Pierre Bouldoire.

Un an et demi après son arrivée à la présidence, trois mois après un vote tout aussi clair en faveur cette fois d'une union avec le nord du bassin de Thau, le résultat du scrutin à bulletins secrets de jeudi permet à l'élu de présenter le visage d'une majorité solide.

Mais ce soir-là aussi, Pierre Bouldoire a dû constater que son projet d'unité de Thau Agglo se fissurait terriblement.

Les communes de Sète et de Marseillan, qui représentent près de 56 % de la population de Thau Agglo, ont multiplié les critiques sur le fonctionnement de l'exécutif et accusé le président d'immobilisme.


Malgré ces virulentes attaques, Pierre Bouldoire a joué grand seigneur.

Serein, il a semblé laisser une porte ouverte à l'apaisement et à l'unité. Il a quand même signifié à ses détracteurs qu'il ne craignait pas de les voir devenir des opposants, leur lançant même, menaçant : « S'il faut que je vous envoie dans l'opposition, j'y arriverai. »

Pierre Bouldoire en a-t-il l'intention ? Pas sûr. Ce calcul peut s'avérer dangereux. Car, comme François Commeinhes jadis, la majorité de Pierre Bouldoire est très éclatée.

Cinq communes dont trois liliputiennes, aux intérêts divers et variés, la composent : Mireval, Vic, Balaruc-le-Vieux, Balaruc-les-Bains et Gigean. Que l'une de ces cinq fasse faux bond au président, et c'est sa majorité qui battra de l'aile.

Il semble d'ailleurs que leur vote jeudi, ait été assorti auparavant, probablement lors de la réunion de cette majorité une semaine avant, à Gigean, de quelques éclats de voix.

Certaines de ces communes, auraient clairement pressé Pierre Bouldoire de changer de braquet. En cause le matelas dont Thau Agglo dit disposer. Certains parlent de 110 M€. Pierre Bouldoire a sans doute compris le message.

Outre son projet de territoire, dont il promet la sortie avant la fin d'année, il a juré aussi qu'il allait « accélérer la cadence » sur la réalisation des projets, annonçant même publiquement : « Ça va aller très très vite, il va falloir suivre. »

Il le faut car Pierre Bouldoire pourrait sinon très vite s'apercevoir que dans cette agglo, il ne suffit pas d'être fin tacticien politique pour continuer à tenir la barre.

Textes Jean-Pierre SOUCHE

Vos réactions
14/10/2009 à 16h11 | JPL 

La fiscalité élevée de l'agglo n'a pas été mise en place sous la présidence de Boudoire mais celle de Commeinhes.

Les choix effectués sous ce mandats là ont des effets "durables" qui dépassent la mandature, puisque j'ai assisté il y a quelques mois à un conseil d'agglo présidé par Boldoire où une délibération engageait les petites communes de l'agglo à poursuivre leur augmentation de leurs taux d'imposition pour s'aligner à terme sur ceux de la moyenne de l'agglo, principalement tiré par les taux et le poids démographique élevés de Sète.

14/10/2009 à 12h43 | Contribuable 

Bouldoire : C'est une vrai girouette ! N'oubliez pas, vous les contribuables, sa farouche volonté à s'allier à l'agglo de Montpellier alors qu'il n'était pas encore Président....

Et maintenant qu'il est Président de l'agglo. de Sète : virement à 180 ° sans même consulter ses concitoyens ! Cet homme est un "carriériste politique" qui ne roule que pour son égo et son profit personnel au détriment de ses contribuables.

Quelle HONTE ! Les électeurs s'en souviendront j'espère !!!!!

14/10/2009 à 09h44 | Landolfi 

En plus il y a de l’épargne faite par les contribuables. Pour quand la redistribution et la limite des impôts et surtout l'égalité face à l‘impôt.

Ex à Sète la rubrique ordures ménagères est énorme la pression est autour de 16%.

La valeur locative étant très élevée les sétois paient une forte contribution alors que la ville est salle les poubelles ne passent que deux fois par semaine etc etc.

Tout le monde est égal devant l'impôt pour l’agglo cela n existe pas, pas d'illusion , la mairie c’est pire

13/10/2009

Revue de Presse Econostrum du 13 Octobre 2009

Quand il est question d'imaginer de nouveaux partenariats entre le Nord et le Sud de la Méditerranée et de bâtir « un modèle de coopération industrielle gagnant-gagnant », on aimerait qu'on nous donne des pistes précises pour étayer ces dires de bonne volonté au lieu de nous servir seulement de fades observations et de l’urgence écologique.

Les villes méditerranéennes face au défi de l'attractivité

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Soumises à de multiples pressions, démographiques, environnementales, énergétiques,... les villes méditerranéennes doivent apprendre à réguler leur attractivité. Un défi qui doit permettre d'expérimenter de nouvelles formes de coopérations. Et qui pourrait favoriser l'émergence d'un modèle d'intégration territoriale.

La pollution du Caire : un des nombreux symptômes de la pression qui menace les villes méditerranéennes (photo ©DR)

La pollution du Caire : un des nombreux symptômes de la pression qui menace les villes méditerranéennes (photo ©DR)

 

 

 

MEDITERRANEE :

  • Choc démographique, changement climatique, désertification, urbanisation galopante... Telle est, dans le désordre, la liste des défis auxquels doivent se préparer les villes du pourtour méditerranéen. 
  • Autant de menaces qui exigent des réponses adaptées et coordonnées. Et qui paradoxalement pourrait bien accélérer l’émergence d’un modèle d’intégration territoriale.

Voilà résumés à grands traits les grands enseignements du colloque organisé par la Commission Méditerranée de « Cités et Gouvernements Locaux Unis  » (CGLU) ce 9 octobre à Marseille.

Coopération « gagnant-gagnant »

Pour Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), « les grands enjeux environnementaux sont autant d’opportunités de nouer des partenariats entre le sud et le nord ». Et de citer l’exemple de l’énergie solaire, un domaine où pays du nord et du sud pourraient bâtir « un modèle de coopération industrielle gagnant-gagnant ». Ce nouveau schéma basé sur une coopération équilibrée permettrait de sortir du carcan institutionnel qui a jusqu’à présent bridé l’émergence d’un vrai modèle de développement régional. 

« La clef, c’est le savoir. C’est là que se trouve le pouvoir. C’est de la connaissance que naîtront les projets opérationnels à même d’abattre les résistances institutionnelles », rappelle le professeur Ghassan Salame, ancien ministre libanais.  Cet essor d’une économie de la connaissance est d’ailleurs déjà à l’œuvre sur la rive sud : « un auteur qui publie un livre au Maroc peut-être un best seller à Beyrouth. Un bon documentaire produit au Maroc peut être acheté par toutes les télévisions du monde méditerranéen... », observe M. Salame

Pression démographique surtout sur les littoraux

La culture agit donc en défricheur. En se jouant des frontières, elle s’impose comme un modèle d’intégration efficace. Un modèle dont les pouvoirs publics devraient s’inspirer pour bâtir « un schéma de croissance durable », affirme Jean-Michel Lebrat, directeur adjoint de l’Agence française de développement (AFD). 

Car en la matière, tous les clignotants sont à l’orange foncé. « La pression urbaine sur le littoral va s’intensifier. D’ici 20 ans, la population des villes devrait passer des 150 à 250 millions au sud », indique M. Lebrat. 

Cette explosion démographique pose évidemment la question du mode de croissance urbaine et des instruments de régulation. « On sait qu’il existe une relation étroite entre la forme urbaine et la consommation d’énergie. Plus une ville est diffuse, plus elle vorace en CO2 ».

Le changement climatique coûtera de 5 à 20% du PIB mondial

L’urgence est d’autant plus forte que dans de nombreuses villes du sud, la cote d’alerte est dépassée : « Au Caire, la ville vit en permanence sous un nuage de CO2. A Istanbul, l’urbanisation galopante met les habitants à la merci des risques hydrogéologiques ».  La maîtrise de ces phénomènes relève de la gageure. Un défi XXL auquel des instruments comme le tout nouveau Centre de Marseille pour l’intégration en Méditerranée (CMIM) doivent tenter d’apporter des réponses adaptées. 

Reste à dégoter des moyens pour mettre en œuvre ces politiques. Impossible ? Dans un rapport publié en 2006, l’économiste britannique Nicholas Stern estimait l’ensemble des coûts et des risques liés au changement climatique à 5-20 % du PIB mondial à perpétuité, si aucune action n’est prise rapidement !

Face à cet enjeu, les grands bailleurs de fonds tels l’AFD, l’OCDE, l’Union européenne et plus récemment la Banque mondiale à travers son programme « Eco2 Cities : Villes écologiques et villes économiques » réorientent leur stratégie en proposant un arsenal d’aides aux autorités locales pour adapter ou réviser leur modèle de développement urbain.

Mais le privé peut également participer : ainsi que le rappelle M. Debrat, la reconstruction de Beyrouth a été financée avec les fonds souverains des pays du Golfe.

Mardi 13 Octobre 2009

William Allaire

Olivier Lavoine : "La connexion électrique entre sud Méditerranée et Europe se fera après 2011

Réseau de transport d’électricité (RTE), filiale du groupe français d’énergie EDF, vient de signer un accord de coopération avec son homologue turc, TEIAS. Olivier Lavoine, président de RTE International, revient sur cet accord et sur le dossier de la boucle énergétique méditerranéenne destinée à permettre la mise en place d’un vrai marché de l’électricité à l’échelle euro méditerranéenne. Initialement prévu pour 2010, le projet a du retard en raison de l’avancement très inégal des interconnexions au sud et entre l’Europe et le sud.

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Olivier LAVOINE, président de RTE International. (Photo RTE)

Olivier LAVOINE, président de RTE International. (Photo RTE)

FRANCE/TURQUIE/EUROPE/ MEDITERRANEE


Econostrum : Quel est l'enjeu de l'accord de coopération signé début octobre, entre la Turquie et Réseau de Transport d’Electricité (RTE) ?

Olivier Lavoine : Cet accordl va permettre à la Turquie d’achever sa mise à niveau et de prendre un nouveau départ, pour atteindre le standard européen sur le marché de l’électricité et  connecter son réseau avec le système électrique européen. Il s’agit d’un accord bilatéral, à travers lequel nous leur apportons notre expertise, mais qui pourra déboucher à terme sur des contrats.

Econostrum : les accords de Barcelone de 1995 prévoyaient la constitution d’un marché euro méditerranéen de l’énergie en 2010. Ce timing est-il respecté ?

Olivier Lavoine : En Turquie, les essais sont prévus l’an prochain pour une connexion au système continental européen en 2011. Les pays du Maghreb sont déjà reliés en courant alternatif à l’Espagne. Mais il reste les deux blocs - Egypte-Libye d’une part et Jordanie-Liban-Syrie d’autre part – pour lesquels il faudra encore de nombreux essais et dont la connexion avec l’Europe sera de toute façon postérieure à 2011. Ces interconnexions sont un élément indispensable à la construction du marché euro méditerranéen de l’électricité.

Le Sud doit renforcer son réseau à très haute tension dans l'optique d'un marché euro méditerranéen

Pas moins de 19 projets d'interconnexions électriques sont planifiés sur le pourtour méditerranéen

Pas moins de 19 projets d'interconnexions électriques sont planifiés sur le pourtour méditerranéen

Econostrum : Quels sont les enjeux de ce que l'on appelle la boucle énergétique méditerranéenne ?

Olivier Lavoine : l’objectif est vraiment de mettre en place des échanges d’électricité entre tous ces pays, au nord et au sud de la Méditerranée, comme cela se passe déjà en Europe continentale. Cela doit permettre de faire des économies en matière de moyens de production et de sécuriser les réseaux.
Mais en Europe par exemple, les échanges ne représentent que 10% de la consommation globale. Il est donc essentiel pour les pays du sud d’accroître dans le même temps leurs capacités de production alors qu’ils enregistrent une croissance de la consommation de 5% par an contre 1,5% en Europe.
C’est le cas puisque tous ont d’importants programmes d’investissements avec aussi désormais des projets de  développement des énergies renouvelables.

Econostrum : Quelles sont les principales difficultés de ce dossier ?

Olivier Lavoine : En Europe, le plus difficile aujourd’hui est de construire de nouvelles infrastructures. De leur côté, les pays du sud doivent renforcer leurs réseaux 400.000 volts afin d’assurer la sûreté et la performance de leurs systèmes électriques nationaux avant même de parler d’un marché régional voire euro méditerranéen. Plusieurs réalisations sont en cours.
Sur le plan technique, il faut s’assurer que les moyens de réglage fonctionnent bien dans les différents pays et permettent de garantir la fréquence. Ce sera par exemple une part importante des essais qui vont se dérouler l’an prochain en Turquie.

Projets de ligne franco espagnole

Econostrum : des projets de création de nouvelles lignes sous marines existent entre l’Espagne et l’Algérie, ou encore l’Italie et la Tunisie ou encore la Libye. La France a-t-elle des projets similaires ?

Olivier Lavoine :
le problème de la Méditerranée c’est sa profondeur. Les projets que vous avez cités sont plus courts en distance mais se feraient aussi sur des plateaux continentaux moins profonds.
Nous avons donc plutôt des projets de ligne avec les pays voisins comme l’Espagne (une nouvelle ligne de 60 km entièrement souterraine doit être construite entre la France et l’Espagne d’ici 2013 moyennant 700 M€, ndlr) et l’Italie. Dans ce dernier cas, les études sont toujours en cours.

Mardi 13 Octobre 2009

Fanny Llorca

 


Tribune libre

  • Benita Ferrero-Valdner

« Nous devons élaborer une politique régionale commune en Méditerranée et dans le Golfe sur les énergies renouvelables »

 


 

 
Benita Ferrero-Waldner, Commissaire européenne aux relations extérieures et à la politique européenne de voisinage.

À l’approche du sommet de Copenhague, nous devons nous concentrer non seulement sur les objectifs de réduction des émissions, mais aussi sur la façon de rendre ces réductions réalisables.

Outre une meilleure efficacité énergétique, une utilisation plus importante des sources d’énergie renouvelables devra faire partie intégrante de toute mise en œuvre constructive d’un accord international sur le climat.

Le recours aux énergies renouvelables n’est pas une solution miracle aux défis posés par la lutte contre le changement climatique et le renforcement de notre sécurité énergétique. Il est peu probable que ces énergies remplacent totalement les ressources traditionnelles en hydrocarbures.  Elles n’en sont pas moins essentielles pour ralentir l’épuisement de ces combustibles fossiles traditionnels.

Les sources d'énergie renouvelables sont une possibilité concrète presque partout dans le monde, chaque région ayant un potentiel plus ou moins grand de production d’énergie solaire, éolienne, hydroélectrique ou d’énergie de la biomasse. Nous avons pour mission, au 21ème siècle, de trouver les technologies nécessaires pour exploiter ces sources d’énergie de manière efficace et rentable. 

L’Union européenne a été le premier acteur mondial à adopter des objectifs juridiquement contraignants en matière d’énergies renouvelables, d’économies d’énergie et de réductions d’émissions. Ces efforts n’auront toutefois une incidence significative que si des efforts semblables sont entrepris ailleurs.

Et force est de constater que nos propres objectifs ne seront peut-être réalisables que si un marché international des énergies renouvelables est mis en place. C’est la raison pour laquelle la Commission européenne s’est efforcée, ces dernières années, d’établir des partenariats sur l’énergie avec ses voisins de la Méditerranée et du Golfe

Un grand nombre d’entre eux disposent d'abondantes ressources en hydrocarbures et ont donc négligé les sources d'énergie alternatives qu'ils pourraient exploiter, en particulier l'énergie solaire.

C’est dans cet esprit que j’accueille, le 9 octobre  à Bruxelles, une conférence sur l’énergie renouvelable associant nos partenaires de la Méditerranée et du Golfe, afin de poursuivre les travaux déjà entamés dans le cadre, par exemple, du Plan solaire méditerranéen et de notre partenariat avec le Conseil de coopération du Golfe.

Nous devons proposer des solutions pour relever quatre défis fondamentaux :

  • intensifier la recherche et le développement en matière d’énergies renouvelables, notamment en ce qui concerne la production d’électricité verte et les technologies afférentes;
  • développer l'infrastructure électrique nécessaire aux niveaux national, régional et interrégional;
  • créer un cadre législatif et réglementaire pour l’énergie renouvelable, ainsi que des conditions équitables pour le commerce de l’électricité verte; et
  • élaborer une politique régionale commune en Méditerranée et dans le Golfe, prévoyant des objectifs clairs en matière d'énergie renouvelable et des mécanismes de soutien financier, le cas échéant, fondés sur le marché intérieur européen.

L’UE offre concrètement son aide à ses partenaires pour la création d’un marché intégré, fondé sur un cadre politique, législatif et réglementaire commun. L’expertise et l’expérience de l’Union peuvent aider nos partenaires à exploiter pleinement leur énorme potentiel d’énergie solaire et éolienne.

Nous pouvons ainsi non seulement répondre à leur demande d'énergie et à la nôtre, qui augmentent rapidement, mais également apporter des revenus supplémentaires aux économies locales par la création d'emplois dans un secteur économique nouveau et par des exportations d'électricité verte à destination de l’UE.

Enfin, et surtout, en partageant la technologie de l’énergie verte, nous pouvons œuvrer ensemble à donner aux générations futures le droit de jouir d’un approvisionnement énergétique stable et fiable, comme tel a toujours été le cas pour nous.    

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Un second terminal croisières pour Marseille.


Une partie du terminal fruitier du grand port maritime de Marseille devrait changer d’affectation pour devenir le second terminal croisières de la cité phocéenne.

Marseille devrait se doter d'un second terminal croisières pour être en mesure de traiter quatre grands navires de croisières en même temps. Photo GT

Marseille devrait se doter d'un second terminal croisières pour être en mesure de traiter quatre grands navires de croisières en même temps. Photo GT

FRANCE.  « Nous venons d’inaugurer une passerelle de 2,5M€ destinée à faciliter le débarquement des passagers. D’autres investissements suivront avec en particulier la construction d’un nouveau terminal croisières. Nous avons besoin de deux terminaux disposant chacun de deux postes à quai » annonce Jacques Massoni, directeur général de Marseille Provence Cruise Terminal (MPCT).

MPCT regroupe les trois armateurs Costa Croisières  , Croisifrance et MSC Croisières, concessionnaires pour 20 ans du terminal croisières.

Les trois compagnies se sont engagées à assurer 450 escales annuelles pour un trafic minimum d’un million de passagers en 2011. Elles fourniront à elles seules 85% de la clientèle.

Hors contrat de concession

Pour atteindre cet objectif, MPCT doit investir six millions d’euros pour rallonger un quai de 120 mètres, construire un parking et des magasins. En revanche, ce second terminal ne figure pas dans le contrat de concession.
« L’actuel ne nous permet pas d’atteindre le million de passagers » constate Jacques Massoni. « Initialement, le contrat de concession prévoyait une extension du quai, mais cela représentera un investissement lourd pour un résultat pas optimal car les sites ne seront pas assez concentrés. C’est pourquoi nous travaillons avec le port sur un aménagement du hangar 24, aujourd’hui vide de toute activité. Ses 20 000 m² nous suffisent amplement ».

Un terminal fruitier vide

L’ancien président de MSC Croisières avait déjà en son temps fait part de son désir de voir installer l’activité croisières en lieu et place du terminal fruitier. Mais pour des raisons sociales, la direction du Port a toujours déclaré que ce sujet n’était pas à l’étude.
Avec le départ du seul utilisateur de ce terminal, l’israélien Agrexco, les données du problème changent.
« Nous pourrons y traiter les têtes de ligne (embarquement et débarquement des passagers) car le hangar dispose d’assez d’espace pour assurer la logistique des bagages » poursuit Jacques Massoni.
« Un architecte travaille déjà sur ce dossier qui représente un investissement de quelques millions d’euros. Il faut aller vite car nous avons besoin de cet équipement avant 2011. La direction du port soutient ce dossier. Dans son projet stratégique, elle a d’ailleurs inclus le hangar 24 dans la zone dédiée aux croisières ».    
Lire aussi Fruits: Agrexco quitte Marseille pour Savone Vado

Lundi 12 Octobre 2009

Gérard Tur

17:40 Publié dans Économie, Énergie renouvelables, Région, Solaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Midi Libre Sète - Pêche - Les armements naviguent en eaux troubles

Édition du mardi 13 octobre 2009

Photo archives

Des salaires non versés, des enquêtes sur le travail dissimulé... Même à terre, ça gîte

Les difficultés rencontrées par les armements et les marins-pêcheurs, qu'ils soient thoniers ou chalutiers, ne laissent personne insensible. A commencer par Christine Lagarde, ministre de l'économie, dont un des membres de son cabinet a rencontré, jeudi dernier à Paris, une délégation de thoniers, parmi lesquels Jean-Marie Avallone, le plus gros armateur sétois.
DRCes difficultés, liées notamment aux quotas de pêche, ont semble-t-il des incidences sur le paiement des salaires des marins. Ainsi, Jean Hédou, en charge au niveau national des transports au sein du syndicat Force Ouvrière, s'est-il ému auprès de Raphaël Scanapiecco du retard de versement pour la campagne au thon de printemps dernier. Il aurait même mis en demeure l'armateur de payer rapidement ses hommes, sous peine de demander la saisie conservatoire d'un navire, comme cela avait été le cas en Bretagne, fin 2008.

Les syndicats s'activent (lire Midi Libre d'hier) et notamment FO, qui maintient la pression sur les patrons pêcheurs pour faire valoir les droits des marins.

Avec, au second plan, l'Etat qui veille au grain. Et qui traque en ce moment même ceux qui seraient tentés de dissimuler le travail. Déjà, avant l'été, une opération avait été menée par les gendarmes maritimes, qui avaient confondu, sur deux chalutiers, une vingtaine de personnes en situation de travail dissimulé. Puis, le 21 septembre, ces mêmes gendarmes, accompagnés d'inspecteurs du travail, ont effectué un contrôle dans un hangar appartenant à un gros armement sétois. Plus d'une dizaine de matelots ont été auditionnés.

Et les investigations se poursuivent, les autorités souhaitant contrôler tous les armements de l'île singulière. À ce titre, des renforts sont attendus mercredi pour mener à bien cette mission.

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

Vos réactions

13/10/2009 à 11h41 | PLBTPLO

Enfin il semblerai que le monde de la pêche ne soit considère er traite comme toute entreprise terrestre j'en suis tres satisfait

12/10/2009

Lettre M n°1120 6 au 12/10/2009 - Solaire en L.-R.: 20 fois plus en 2020

 

L’électricité produite par l’éolien est la plus chère et la plus aléatoire des productions d’électricité.

- Ce type de production très favorisée d’un point de vue fiscal, est un des moins rentables :
http://entremeretetangs-seteenvironne.midiblogs.com/archi...
Rentabilité des éoliennes http://drgoulu.wordpress.com/2008/08/30/rentabilite-des-e...
Energie solaire à prix coutant http://drgoulu.wordpress.com/2007/08/26/energie-eolienne-...
- Cette aberration  économique est aussi un très mauvais choix industriel puisque les marchés passés à l’étranger dans ce secteur se font au détriment de nos pôles de compétitivité qui auraient pu être mis à forte contribution pour améliorer des processus de production d’énergie renouvelables ou en inventer de nouveau – comme ici :  http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/archive/2009/07/25/dossier-presse-pr-eacute-sentation-du-plan-solaire-m-eacute.html

Enfin quand ceux qui se seront follement enrichis, auront trouvé mieux, que deviendront les éoliennes non rentables,  “ces monstres d’acier plantés sur 1000 tonnes de béton coulés par centaines dans nos garrigues”*, livrés à l’oxydation et la rouille ?

12/10/2009– Dernier état des autorisations de production d'électricité photovoltaïque de l'Hérault
- Parc solaire de 7,40 MWc, localisé lieudit Coussenas, à Saint-André-de-Sangonis. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JOR...
- Parc solaire de 12 MWc, localisé lieudit Les Prés de Marsillargues, à Marsillargues. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JOR...
- Parc solaire de 12 MWc, localisé lieudits Aureille et Les Greses, sur la commune de Capestang. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JOR...
- Parc solaire de 12 MWc, lieudit Le Petit Cogul, sur la commune de Marsillagues. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JOR...
- Parc solaire de 12 MWc, localisé lieudit Valasse et Montmarin, sur la commune de Montblanc. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JOR...
- Parc solaire de 12 MWc, localisé lieudit La Jourdane, sur la commune de Bessan. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JOR...
- Parc solaire de 12 MWc, localisé lieudit La Palus Nord, sur la commune de Marsillargues. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019559866 __________________________________________________________________________
14/08/2009 - Arrété préfectoral pour la première ZDE de l'Hérault(34) :
- ZDE Montagne de la Moure
   http://masdepujol.free.fr/public/AP_ZDE_colline_de_la_Mou...
   http://masdepujol.free.fr/public/AP_carte_ZDE_CCNBT.pdf
"VentDeLaMoure" a déposé un recours gracieux , au Préfet de l'Hérault, le 07 octobre 2009.

cliquer pour agrandir

Lettre M n°1120 6 au 12/10/2009 - Solaire en L.-R.: 20 fois plus en 2020

http://www.lalettrem.fr/index.shtml?menu=44121&id=51122

Glossaire 

MWc : Megawatt-crête 

Le Watt-crête est l'unité de mesure de la puissance d'une installation photovoltaïque par unité de temps.

Extrait de l’Article

Première région de France pour la production d’énergie éolienne et photovoltaïque, le Languedoc-Roussillon devrait en produire 10 à 20 fois plus dans les années qui viennent.

L’État veut porter la puissance installée du parc photovoltaïque national de 106 MWc aujourd’hui à 5 400 MWc en 2020.

Les services de l’État en région évalueraient à 430 MWc la part du Languedoc-Roussillon.
Soit 20 fois plus que les 21 MWc du parc actuel.

La puissance des seules centrales solaires passerait de 7,5 MWc aujourd’hui (à Narbonne et Lunel) à 86 MWc, soit 20 % de l’énergie solaire produite. « Il ne s’agit, pour l’instant, que d’hypothèses de travail se basant sur la démographie de la région et son ensoleillement », l’objectif final sera inscrit dans le schéma photovoltaïque, attendu pour août 2010.

Par ailleurs, dans le cadre de son appel à projet pour la construction d’« au moins une centrale solaire au sol dans chaque région française d’ici 2011 », l’État a alloué un objectif de puissance installée en L.-R. de 20 MWc. D’après les représentants de la DDE cet objectif serait déjà couvert par les installations existantes.

Éolien : 2 000 MW en 2020 ?

Un autre schéma régional est en préparation pour l’énergie éolienne. Le parc éolien représente une puissance de 353 MW en L.-R. Trois scénarios sont à l’étude.

  • Le plus bas prévoit 1 500 MW à l’horizon 2020,
  • le plus haut 2 500 MW.

Georges Frêche, a exprimé, jeudi 1er octobre, devant les décideurs économiques réunis à Montpellier, son scepticisme quant aux promesses de la filière en région. « Il suffit qu’un jour le gouvernement décide qu’EDF achètera l’électricité à prix coûtant pour que tout ça s’effondre. On bâtit sur du sable. »

H.F. et H.V.

+ sur www.lalettrem.fr

Autres Notes d’actualité sur le sujet (EkoDeLaMoure 2009/10/13 ):

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07/07/2009 - Exemple du parc solaire de St Marcel sur Aude (11)

12 MWc installés, une production estimé de 15 711 Gwh/an, (en plein champ sur 30 hectares)
soit la consommation électrique de 6 800 habitants (besoins domestiques, chauffage compris),
Un investissement d’environ 42 millions d’€ (entièrement à la charge d’EDF Energies Nouvelles),
40 000 € de loyer par an pour la commune,
Une taxe professionnelle estimée à 400 000 €/an.

D'après les échos du 1er octobre 2009 : taxe professionnelle plûtôt estimée à 26 400 €/an
http://www.lesechos.fr/info/france/020155490011-des-baiss...
– EDF acquittera une taxe de 2.913 euros par mégawhatt, dans toutes ses centrales électriques.
Les éoliennes et les centrales photovoltaïques seront soumises à une taxe de 2.200 € par MW.
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Des promoteurs font des offres alléchantes principalement aux collectivités et aux agriculteurs, telle la mise à
disposition gratuite de hangars photovoltaïques, moyennant terrain ensoleillé et installations de production
électrique en plein champ sur 30 hectares.

Le discours ressemble d ’une façon troublante à celui de l ’éolien : l’installation d’une centrale photovoltaïque va
dans le sens du développement durable et est une source de revenus complémentaire non négligeable.

Elle soulève la même interrogation : comment canaliser cette ruée sur une technologie très prometteuse, sans
tomber dans les excès dont l’espèce humaine peut se faire une spécialité ?

Alors que la baisse de l’utilisation des engrais chimiques est souhaitée, que cette baisse risque de réduire la
productivité agricole et, en favorisant également la filière bio cela nécessitera plus de terres arables, il ne semble
pas opportun d’ouvrir la porte aux champs photovoltaïques sur ces terres
.
Faut-il classer les terrains agricoles ?
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* Citation extraite de la lettre de madame Fabienne CHOVET Présidente de l’Association de Défense Contre les Projets Eoliens de Marsais(17) faisant réponse à l’article de Mr Thierry Salomon « jolies filles d’éole »paru dans la maison écologique n°53 octobre/novembre 2009.

11/10/2009

Midi Libre 11 octobre 2009 – Département - Un vrai coup de pouce pour les artisans

Édition du dimanche 11 octobre 2009

D. C.

Le Département poursuit l'effort
Plus de 2 700 entreprises priées de bichonner les seniors

Ce secteur représente 21 700 entreprises dans l'Hérault et 70 000 emplois – 78% de la population active

420 000 € par an, sur trois ans. DRC'est l'effort financier que va poursuivre le conseil général de l'Hérault en faveur de l'artisanat. Et ce, même si le président du Département, André Vezinhet, n'a pas caché son inquiétude : « L'appareil législatif risque de nous empêcher très rapidement d'intervenir en votre faveur. »

Pourtant, André Vezinhet estime que la convention qu'il a signée avec la chambre des métiers, jeudi dernier, pour promouvoir l'insertion professionnelle, le développement durable et le transfert d'entreprise, est une excellente initiative. De l'argent bien dépensé.

Claude Lopez, le président de la chambre des métiers de l'Hérault, a longuement loué l'effort départemental en ce sens. « 21 700 entreprises sont artisanales dans l'Hérault et représentent 70 000 emplois. »

Un statut de première entreprise de France qui a encore plus d'écho dans l'Hérault : « Cela représente 18 % de la population active, ce qui est énorme, et 2,3 milliards d'euros par an », a complété le président du conseil général.

Une manne bienvenue dans le contexte de crise mais surtout au regard de la fabuleuse filière que représente le développement durable : « Ce n'est pas une mode, a expliqué le président de l'UPA, Roch Pouzoulet. Toutes les constructions avant 1995 sont concernées et cela représente des chantiers de l'ordre de 20 000 € par logement. »

Dans un secteur du bâtiment aussi sinistré, cette perspective apparaît encourageante pour les affaires de la chambre des métiers et leur label éco-artisan.

 

Yannick POVILLON

Vos réactions

12/10/2009 à 00h51 | bernard

Que font le département et la région pour les artisans en difficultés financières. Grande question qui reste et restera toujours sans reponse ! ! ! !

Transfert LR "Algues en Méditerranée : quelles opportunités de développement économique?"

L'idée de valoriser les algues pour en faire du biocarburant de 3e génération ou de l'alimentation de nième génération est a priori séduisante.

Je dirais pourtant, comme dans la Java des Bombes Atomiques, qu'il y a quelques choses qui ne tournent pas rond là-dedans :

  • Où sont passées les algues qu’il y a 50 ans encore, envahissaient nos plages par temps de mer ? Est-ce bon signe ?
  • Comment seront contrôlées les nouvelles cultures et leurs nuisances sur l’équilibre de notre écosystème ?
  • Compte-t-on nous faire manger des algues ? ou toutes les pollutions médicamenteuses qui à de rares exceptions comme l'aspirine, nos stations d'épurations sont incapables de traiter ? A titre d'exemple il se répandait dans l'estuaire de la Seine 8 kg d'aspirine par jour en provenance de Paris… A Marseille qui n’a pas encore une station aux normes, le chiffre reste confidentiel.

Transferts LR > Recherche publique en région > Agenda

20/11/2009
Montpellier - Agropolis International

"Algues en Méditerranée : quelles opportunités de développement économique?"

L'augmentation croissante du nombre et de la diversité des projets de valorisation des algues traduit le potentiel émergent de cette filière.

  • La valorisation des algues trouve des applications dans des domaines tels que :
  • les biocarburants de 3ème génération et le biogaz,
  • la cosmétique,
  • la santé,
  • la chimie verte,
  • l'alimentation animale et humaine...

Le colloque "Algues en Méditerranée : quelles opportunités de développement économique?" sera organisé le vendredi 20 novembre 2009, de 8h30 à 17h30 à Agropolis International (Montpellier).

Cette journée permettra de réunir de nombreux acteurs de la filière Algue pour mettre en valeur les principales potentialités de développement et illustrer la dynamique de projets engagée autour du bassin méditerranéen.

Ce colloque, organisé par le pôle de compétitivité Trimatec en collaboration avec la chaire ChemSud et Transferts LR, est soutenu financièrement par l'Europe, la DRIRE et la Région Languedoc-Roussillon.

Contact : Laura LECURIEUX-BELFOND
tél : 04 67 85 69 78 ou 04 66 89 00 49
E-mail : laura.lecurieux@pole-trimatec.fr

10/10/2009

Revue de Presse Midi Libre sur le refus de fusion de Thau agglo avec Agde et Mèze

Sur le plan des équilibres financiers et de l’homogénéité des territoires, le projet de fusion de la CABT et de la CCNBT était pour le contribuable le mieux fondé : On ne phagocytait pas un territoire pour acquérir de nouvelles ressources, mais pour mieux utiliser celles existantes : c’est sur ce principe d’économies d’échelles qu’est né le concept d’agglo.

En faisant tomber à l’eau le projet de fusion de Montpellier, puis celui d’Agde, Pierre BOULDOIRE se donne le temps de mûrir un projet de fusion avec nos voisins un peu plus gagnant-gagnant que les projets fumeux dans lesquels certains espéraient nous entraîner. Fin janvier 2010 devrait maintenant lui donner l’occasion de nous présenter de nouvelles orientations sur ce sujet.

Pour ceux qui aiment ce socialiste à qui Georges Frêche ne fait pas de l’ombre, il y a chez Pierre BOULDOIRE du Barack OBAMA, pour sa façon positive d'approfondir les dossiers difficiles sans se laisser embarquer. Il y a aussi du Jacques OFFENBACH, par sa maestria à faire se révéler, avec finesse et raffinement nos célébrités politiciennes les plus éminentes, dans leurs personnages de la Comédie Humaine avides d'honneurs et de pouvoir, quand ce n'est pas de gros sous naturellement, tandis que d’autres, plus humbles, s’élèvent, pour notre plus grand plaisir, par leur bon-sens et leur sens de l’intégrité !

Édition du samedi 10 octobre 2009

Midi Libre 10 octobre 2009 - Thau agglo - En bloc, la majorité refuse le mariage avec Agde

Ph. C.F.

DR23 élus ont voté contre la fusion, 16 pour.

Vendredi soir , dans "l'indémodable" salle de l'Aire à Frontignan, Thau agglo a clairement refusé la proposition de fusion que lui a adressée, le 11 septembre, le président d'Hérault Méditerranée Gilles d'Ettore. A l'issue d'un long débat, aucun des soutiens du président Pierre Bouldoire n'a manqué pour mettre un terme à la procédure engagée par le préfet de l'Hérault.

Le président de Thau agglo s'est judicieusement peu étendu sur le fond du projet porté par Gilles d'Ettore. Il l'a qualifié de « précipité, incohérent territorialement et ne répondant pas aux enjeux de Thau agglo » et il a estimé qu'en fait, il s'agissait « d'un moyen pour Hérault Méditerranée de retrouver des marges financières. »

Au contraire, Pierre Bouldoire a profité de ce débat pour longuement reparler de son ambition, apparemment intacte, d'unir le nord et le sud de Thau.

« On ne peut pas ignorer le refus du nord du bassin de Thau de s'unir avec nous », lui a rétorqué la Sétoise Laurence Magne. Des élus qui, renforcés à la dernière minute par François Commeinhes, ont justifié la pertinence de cette fusion. Jean-Jacques Taillade a assuré que « le projet et les statuts proposés sont tout à fait négociables. » « Dire le contraire c'est asséner des contre-vérités », a ajouté le maire de Sète. Sur le périmètre, Laurence Magne a indiqué : « C'est à peu près celui que l'Etat a validé jadis en reconnaissant le Pays Vignes et étangs ». Plus solennel, Antoine de Rinaldo a martelé : « C'est une de nos dernières chances de constituer un territoire cohérent ».

Les partisans de la fusion ont aussi tenté de parvenir à leurs fins en attaquant directement Pierre Bouldoire. Les Marseillanais ont déploré « un vote précipité, en l'absence du 2 e vice président » (Ndlr. Yves Michel, maire de Marseillan) tandis que les Sétois stigmatisaient son inertie dans l'exercice du pouvoir. A ce jeu, François Commeinhes a assurément été le plus violent. Parlant de « la Belle endormie » pour qualifier l'état de Thau agglo depuis l'arrivée du Frontignanais, il a cité Churchill : « Le goût insatiable d'un leader pour le pouvoir n'a d'égal que ses difficultés à l'exercer. » Pierre Bouldoire est plutôt demeuré en retrait face à ce qu'il a qualifié d'« affrontements de cour de récréation » mais il a quand même signifié clairement aux Sétois et Marseillanais qu'il ne craignait pas de les voir siéger dans l'opposition : « Si vous voulez y aller, allez-y », leur a-t-il lancé. Il était d'autant plus serein que ses alliés Balarucois, Gigeannais, Vicois et Mirevalais, l'ont surtout pressé de mettre un terme à cette sempiternelle question sur l'évolution des territoires : « Depuis 2003, on parle de fusion et on ne s'occupe pas de nos populations. On est lamentables, incapables d'avoir un projet de territoire » a claqué le Balarucois Max Serre.

Le projet agathois est enterré. Au suivant.

Jean-Pierre SOUCHE jpsouche@midilibre.com

Vos réactions

10/10/2009 à 20h13 | Sétois 

Commeinhes a cité Churchill : « Le goût insatiable d'un leader pour le pouvoir n'a d'égal que ses difficultés à l'exercer. » il parle de qui ? de son ami surnommé à Sète le député fantôme !!

Ce soir à Frontignan, les conseillers de Thau agglo vont se prononcer. Pour Pierre Bouldoire, président, c'est l'occasion... de passer à autre chose

Édition du jeudi 8 octobre 2009

C'est à la salle de l'Aire de Frontignan que se réunissent, ce soir, à 18 h, en séance publique, les conseillers communautaires de Thau agglo. Une réunion qui promet d'être riche jusqu'à la 26 e et dernière délibération.

Celle-ci scellera en effet le sort du projet de fusion proposé à Thau agglo et à la communauté de communes du nord du bassin de Thau par Hérault Méditerranée.

Que les élus de Thau agglo s'opposent à ce projet et cela mettra d'emblée un terme au processus de consultation engagé par le préfet. Il faut en effet que les trois assemblées des trois communautés l'approuvent pour qu'il puisse y avoir fusion.

Si, au contraire, le vote est positif, la parole sera alors aux deux autres communautés (Hérault Méditerranée et le nord du bassin de Thau).

Pierre Bouldoire, président de l'Agglo, pense que la fusion « sera rejetée ». Mais peut-il en être autrement, en l'absence des maires de Sète et de Marseillan ?

« On me dit que je me précipite. Moi, je dis qu'on a perdu du temps. L'ensemble des élus communautaires est d'ailleurs favorable à la conclusion de ce dossier. Car on a beaucoup d'autres choses à faire. Concernant la polémique sur la date de cette réunion, il faut savoir que, traditionnellement, on se réunit le mercredi. Mais François Commeinhes était à Bruxelles, on a donc proposé le 8 octobre. Et maintenant, il est retenu à Sète (pour un apéritif avec les artistes qui ont participé aux journées ateliers portes ouvertes). Moi, j'avais l'assemblée générale du foot à Frontignan mais j'ai choisi l'Agglo. Pour Yves Michel, c'est différent, il est en Chine... »

Le maire de Sète aurait proposé la date du 20 mais on lui aurait répondu que les agendas des élus communautaires sont chargés.

Toujours est-il qu'en la circonstance, Pierre Bouldoire prend ses « responsabilités, pour l'intérêt commun, pas partisan ».

Reste maintenant aux partisans du président à aller dans le sens de ses « valeurs », du « contrat » qu'il a passé avec les électeurs.

Vos réactions

08/10/2009 à 13h28 |

je crois comprendre que le président de l'agglo ne veut qu'une seule chose régner en (seigneur) et conserver le plus longtemps sa place de président

08/10/2009 à 09h26 | Jack

Je rêve! Si l'information est exacte, voilà le maire de Sète qui doit se prononcer sur une question aussi importante que la fusion d'agglo et qui est absent pour cause.......d'apéro.

Je croyais que son absence était motivé par un déplacement lointain (Paris, Bruxelles, ...)

Non il préfère aller boire un coup. J'ai du mal à le croire (encore une fois si l'information est vraie). Ne pouvait-il être remplacé pour cette manifestation avec les artistes?.

Je crois plutôt à une dérobade.

08/10/2009 à 08h27 | jpthau

Mr le Président réfléchissez bien avant de prendre cette décision qui va être lourde de conséquences pour le secteur de Thau.Les conseilleurs ne sont pas toujours les payeurs!!!

Agglo - Sétois et Marseillanais vent debout contre Bouldoire

Édition du dimanche 4 octobre 2009

Ils sont convoqués jeudi pour se prononcer sur la fusion avec Agde

DR

Remontés. François Commeinhes et Yves Michel, maires de Sète et Marseillan, ont réuni hier soir, en mairie de Sète, leurs délégués communautaires en urgence.

Ils souhaitaient débattre dare dare de leur attitude jeudi prochain, au conseil d'agglo qui vient d'être convoqué à 18 h à Frontignan par Pierre Bouldoire.

Un conseil qui est loin d'être anodin puisque, surprise, une 26e question a été ajoutée à l'ordre du jour. Et elle va sceller le sort du projet de fusion avec Agde.

« C'est scandaleux » s'indigne François Commeinhes : « Il y a quinze jours, au bureau des maires de Thau agglo, Yves Michel et moi avons précisé au président que nous étions absents, lui jusqu'au 20 octobre et moi les 7 et 8. Aujourd'hui, il propose de voter sur le projet de fusion avec Agde le 8, en l'absence du 1er et du 2e vice-président ! »

Sur le fond, l'un et l'autre s'étonnent de cette précipitation : « Elle est surprenante de la part de quelqu'un qui se veut un homme de dialogue » ironise Yves Michel. Et François Commeinhes ajoute : « Le préfet a ouvert le dialogue jusqu'au 16 décembre, pourquoi le refermer aussi vite, sans discussion préalable avec le président d'Hérault Méditerranée ni avec le nord du bassin de Thau et pas même entre nous à Thau agglo ? »

Mais selon les deux élus, il y aurait plus grave. Ils assurent ainsi que mercredi soir, à Gigean, s'est déroulé « un bureau "occulte" avec tous les maires de Thau agglo sauf nous ». Et ils concluent : « On nous considère comme persona non grata pour discuter de l'avenir du territoire et on nous met, de fait, dans l'opposition ».

Quant à leur positionnement lors du vote de jeudi, ils désirent encore en discuter ensemble mais précisent : « Il nous paraît difficile de nous prononcer sur ce projet dont nous n'avons jamais parlé au sein de Thau agglo ».

Fusion avec Agde - Les élus de Thau agglo tranchent jeudi

Édition du dimanche 4 octobre 2009

DR

DR

Le président Bouldoire veut aller vite. Explications

Les anti fusion avec Agde veulent aller vite, les pro voudraient prendre le temps. Mais comme la maîtrise de l'ordre du jour à Thau agglo appartient au président, c'est sans attendre plus longtemps que Pierre Bouldoire invite les 39 conseillers communautaires à se prononcer. Ce sera jeudi soir, à 18 heures, salle de l'Aire à Frontignan.

Pourquoi donc les anti, emmenés par le président de Thau agglo, veulent-ils aller si vite ?
Plusieurs réponses à cela. La première est que Pierre Bouldoire veut absolument clore ce débat sur la fusion des agglos au plus tôt car son mandat avance et que pour l'heure, ce débat-là occulte tous les autres et handicape son action.
Exemple son projet de territoire prévu pour septembre ne sera dévoilé qu'à la fin de l'année.
Mais dans cette volonté présidentielle d'aller vite et de ne pas ouvrir la discussion sur le projet de Gilles D'Ettore, il y a aussi deux raisons politiques.
  • Aujourd'hui, Pierre Bouldoire croit sa majorité suffisamment solide pour affronter un vote. Il semble assuré de retrouver cette majorité intacte à la sortie de l'isoloir. Au contraire, il peut craindre que le temps, les discussions, les éventuelles pressions de-ci et de-là jouent contre la cohésion de sa majorité qui ne tient qu'à... quatre voix.
  • Deuxième raison : Thau agglo veut doubler la communauté de communes du nord du bassin de Thau sur ce vote. Cela lui évitera d'avoir à gérer un vote éventuellement favorable de la CCNBT.

Du côté des pro-fusion avec Hérault Méditerranée, l'analyse est quasiment inverse.

  • A Agde et Marseillan, on est certain que le temps et les discussions, publiques ou pas, jouent en faveur de ce nouveau territoire. Ce n'est pas un hasard si hier, ces élus se sont réunis à Sète pour tempêter contre « un vote précipité et une absence totale de discussion ». Et ce d'autant que jeudi soir, ni le maire de Sète François Commeinhes ni son homologue marseillanais Yves Michel ne pourront être présents (lire Midi Libre d'hier).
  • Mais il faut bien avouer aussi que, de ce côté-là, on joue également la montre en espérant secrètement que la communauté de communes du nord du bassin de Thau s'exprime en premier sur cette fusion. Si la question est maintenue jeudi soir par Thau agglo, ce ne sera donc pas le cas.

Il ne reste plus aux élus sétois et marseillanais qu'à compter sur une heureuse surprise après le passage par l'isoloir ou à attendre, patiemment, des jours meilleurs.

Jean-Pierre SOUCHE jpsouche@midilibre.com
 

La lettre M n° • 1119 - 32 : Hérault/Intercommunalité - Agde, Sète et Mèze mariés avant la fin de l’année ?

La fusion entre les agglos Hérault Méditerranée (Agde/Pézenas, président : Gilles d’Ettore) et Thau Agglomération (Sète/Frontignan, président : Pierre Bouldoire) et la communauté de communes du nord du bassin de Thau (Mèze, président : Yves Piétrasanta) pourrait être effective avant la fin de l’année, apprend-on de source proche.

La procédure a été entérinée par le préfet de l’Hérault Claude Baland, qui a pris un arrêté entérinant le projet de périmètre proposé par Gilles d’Ettore. « Tout le monde, que ce soit Couderc ou Frêche, apprécie le projet de fusion entre les agglos de Sète/Frontignan et Agde/Pézenas, souffle un cadre de Hérault Méditerranée. Il y a une identité commune : le littoral, la vigne, l’étang de Thau, la puissance touristique, avec une bien meilleure visibilité de l’extérieur. Seul Bouldoire est contre, puisqu’il perdra la présidence de Thau Agglomération. »

D’après cette source, qui affirme que ce projet n’a pas vocation à « enrayer le développement de Montpellier », la fusion pourrait être effective « avant la fin de l’année ».

Frêche : « un jour, ils se regrouperont avec nous »

Georges Frêche, président de Montpellier Agglomération, a déclaré jeudi soir lors du conseil d’agglomération : « Je ne vois aucun inconvénient à cette fusion, c’est très bien. Un jour ils se regrouperont avec nous. Rien ne presse, il faut être patient. »

Le président de Hérault Méditerrannée et maire UMP d'Agde, Gilles d'Ettore, tiendra une conférence de presse demain matin à Pézenas avec des maires favorables au projet.

Pierre Bouldoire, président de Thau Agglomération et maire PS de Frontignan, répliquera dans l’après-midi à Balaruc-les-Bains, en compagnie d’élus hostiles au rapprochement des deux agglomérations : les maires de Balaruc-les-Bains, Vic-la-Gardiole, Mireval, Balaruc-le-Vieux et Gigean.

05/10/2009

Midi Libre 5 Octobre 2009 - Région - Plus de 2 700 entreprises priées de bichonner les seniors

Édition du lundi 5 octobre 2009

DR

Photos C. FORTIN

Le regard devra changer sur les quinquagénaires dans le monde du travail. Dès le 1 er janvier, un dispositif très contraignant imposera aux entreprises et groupes d'entreprises d'au moins 50 salariés de disposer d'un accord ou d'un plan en faveur de l'emploi des salariés de 50 ans et plus.

Jusque-là, la tendance était plutôt de faire partir les plus anciens d'entre eux. Du coup, le taux d'emploi des 54-65 ans est de 38,3 % en France, contre 43,5 % en Europe qui fixe à ses Etats membres d'atteindre un taux d'emploi de 50 % en 2010.

En Languedoc et en Roussillonplus de 2 700 entreprises devraient être concernées, ce dispositif est encore fort méconnu.

Le point.

Lors de sa venue à Montpellier, Laurent Wauquiez , le secrétaire d'Etat à l'Emploi, avait pris la parole pour sensibiliser les hautes instances de l'Etat sur le sort réservé aux seniors dans le monde du travail.

C'était le 2 décembre 2008. André Taccone, 60 ans, charpentier de métier, qui recherchait un emploi à ce moment-là, ne s'était pas dégonflé : à l'Assedic de Saint-Jean-de-Védas, que le secrétaire d'Etat visitait, il avait raconté sa quête difficile d'un travail.
« J'y étais allé pour qu'on prenne conscience que les seniors veulent bosser », rappelle-t-il.
Depuis, cet homme élégant, adhérent actif de l'association SeniorOboulo (1), a su séduire un employeur. est donc en contrat à durée indéterminée dans une société du Biterrois, chargé de mettre au point la partie technico-commerciale d'une des activités développées par son entreprise : les surélévations en bois. Son expérience fut ainsi reconnue. « Il n'était pas pensable de ne pas pouvoir transmettre ce que je sais » , explique-t-il.

Tous les seniors demandeurs d'emploi n'ont pas autant de succès que lui. Beaucoup ont l'impression de ne plus intéresser les entreprises, l'âge faisant... Même parmi ceux qui sont toujours en poste... Voilà pourquoi les pouvoirs publics ont décidé de prendre les devants, en mettant au point un dispositif destiné à « favoriser le maintien dans l'emploi et le recrutement des salariés âgés » .

Leur expérience peut être une source de profit. Or, en France, la tendance est plutôt de les écarter. Pour preuve : il n'y a pas assez de 50 ans et plus dans le m onde du travail. Ainsi, le taux d'emploi des 54-65 ans est de 38,3 % dans l'Hexagone, contre 43,5 % en Europe. L'Union européenne demande, du reste, à ses Etats membres d'atteindre un taux d'emploi pour les plus de 55 ans de 50 % en 2010. Trop court.

Si l'objectif ne peut pas être atteint d'un coup de baguette magique, les pouvoirs publics ont tout de même décidé d'accélérer le pas. Leur dispositif entrera en vigueur le 1 er janvier prochain, bref dans un peu moins de trois mois. Or, les mesures qu'il contient sont extrêmement contraignantes et s'appliquent à une bonne part des entreprises : celles de 50 salariés et plus, ainsi que les « groupes d'entreprises » de 50 salariés et plus.

En Languedoc-Roussillon, 2 757 sociétés du secteur privé non agricole sont a priori concernées par ce dispositif, à suivre les données de l'Urssaf, - l'Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiale s - qui comptabilise là toutes les entreprises régionales ayant déclaré, au 1 er trimestre 2009, plus de 50 salariés au niveau national .

Aujourd'hui, pourtant, ces sociétés qui emploient ensemble 278 800 salariés, ne sont pas toutes préparées. « A notre connaissance, il ne se passe pas grand-chose », confirme Alain Alphon-Layre, le secrétaire régional de la CGT. Elles devront donc commencer à s'en préoccuper, une pénalité étant prévue en cas de retard (lire le détail du dispositif ci-contre).

Dossier : P. BRUYNOOGHE

(1) L'association montpelliéraine SeniorOboulo organise le 29 octobre à Montpellier un forum pour l'emploi des seniors. Cette manifestation, à laquelle Laurent Wauquiez doit se rendre, aura lieu à la salle Jacques 1 er d'Aragon.
Créée en décembre 2008, l'association compte aujourd'hui une quarantaine d'adhérents. Le forum, libre d'accès, débutera à 9 h 30 et s'achèvera vers 17 h. Tél. 06 62 04 36 22. Mail : senioroboulo@gmail.com.

14:04 Publié dans Emploi, Politique locale, Projets | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : seniroboulo | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

29/09/2009

Le Point 24 septembre 2009 – Dossier spécial Sète – Ce qui marche, ce qui coince

http://www.lepoint.fr/actualites-region/2009-09-24/specia...

Publié le 24/09/2009 - Modifié le 24/09/2009 N°1931 Le Point

Spécial Sète

Ce qui marche, ce qui coince

Enquête. Pour son retour à Sète, Le Point a dressé l’inventaire complet des réalisations et des projets à venir. Un état des lieux contrasté.

Dossier réalisé par Hervé Denyons et Christine Rigollet

Environnement : la reconquête des lidos

Avec 20 kilomètres de plage et 7 500 hectares de lagune renfermant des centaines d’espèces végétales et animales (dont trois variétés d’hippocampes !), l’agglomération de Sète bénéficie d’un patrimoine écologique-et économique-unique au monde. Mais un patrimoine aujourd’hui bien fragilisé.

C’est la tempête de 1982 qui, endommageant la route littorale, dévoila la gravité des dégâts : le lido reculait inexorablement. En cause : le déficit d’apports de sédiments, la proximité de la route, ainsi que la fréquentation touristique massive et anarchique. Après avoir réagi au coup par coup, une vaste opération de sauvegarde du littoral a été lancée fin 2007 par l’agglomération du bassin de Thau. Ont été mis à contribution l’Etat (30 %), l’Europe (20 %), la région (15 %), le département (15 %) et, bien sûr, l’agglo (20 %). Montant du chantier : 50 millions d’euros.

« Nous construisons une nouvelle route plus écologique loin de la plage, explique Dominique Salasse, chef du service Espaces naturels de Thau Agglomération, et détruisons l’ancienne, facteur d’érosion. Puis nous reconstituons le rivage en réensablant la plage et en réhabilitant le cordon dunaire grâce à des ganivelles [des pièges à sable en bois de châtaigniers] et à la plantation d’oyats. Nous en profitons pour aménager des parkings, une voie verte pour les piétons et les cyclistes, ainsi qu’une voie réservée aux bus. »

Ce chantier terrestre, qui s’achèvera à l’été 2010, va s’accompagner à l’est-la partie la plus soumise à l’érosion-d’un chantier maritime avec des atténuateurs de houle (de gros boudins posés au fond de l’eau à 350 mètres du rivage) et un système de drainage sous la plage pour fixer le trait de côte. Ces dispositifs seront testés sur deux kilomètres en 2010. Des caméras numériques permettront de suivre l’évolution du littoral.

De l’autre côté de la voie ferrée s’étend un domaine moins touristique, celui des vignes, des anciens marais salants, des sternes et des échasses, des conchyliculteurs et des pêcheurs. Sa protection passe par un rigoureux contrôle des eaux usées. D’où l’ambitieux programme d’assainissement mis en place par l’agglomération et le Syndicat mixte du bassin de Thau : diagnostic et rénovation des réseaux, renforcement des stations d’épuration, traitement des boues... « Pour mesurer l’impact de l’activité humaine (température, salinité, turbidité...), explique Stéphane Roumeau, responsable qualité de l’agglomération, nous avons immergé dans l’étang des "sirènes" ; ce sont six bouées qui déclenchent des alarmes en cas de pollution. Grâce aux "courantomètres" installés dans les canaux de Sète, nous pouvons localiser l’origine du problème et réagir très vite. »

Pierre Bouldoire, président de Thau Agglomération, a par ailleurs lancé des études pour une nouvelle usine de retraitement des eaux usées. « Ces actions exemplaires sont d’autant plus nécessaires qu’elles concernent un territoire composé à 83 % d’espaces agricoles ou naturels. » Déjà, à l’est, des études sont lancées pour protéger et mettre en valeur le lido de Frontignan. Un chantier de 25 millions qui débutera au premier trimestre de 2011 pour s’achever vers 2015.

Port industriel : des atouts négligés

Voilà une curiosité dont Sète se serait bien passée : sa chambre de commerce, incapable de faire face à ses échéances, est mise sous tutelle ! En cause : le transfert du port à la région qui a privé la CCI d’environ 80 % de ses recettes. L’affaire fait l’objet de multiples recours et illustre bien la dépendance de la ville envers son port. Car ici, depuis toujours, la mer a bien des reflets d’argent pour l’économie locale. Or, jadis florissant, le port de Sète se porte mal depuis bien longtemps. Concurrencé par les grandes structures comme Marseille, Barcelone et Gênes, il a tardé à se moderniser et pâti de l’absence d’un plan de développement cohérent. Un seul portique pour décharger les conteneurs, un accès routier peu séduisant pour les armateurs, une organisation « impressionniste » des quais, une gare maritime d’un autre temps ont eu raison de sa réputation. L’activité n’a donc cessé de décroître pour atteindre 3 millions de tonnes l’année dernière. « Le seuil le plus bas depuis la Libération » , se désole François Liberti, ancien maire et conseiller général de Sète (PC).

Le port ne manque pourtant pas d’atouts : il est le seul en eaux profondes de Marseille à Alicante, bénéficie de la proximité du TGV, de deux autoroutes et peut s’appuyer sur des réserves foncières. Mieux, il devrait profiter de la saturation de ses concurrents et de l’ouverture progressive de l’Algérie. La région a annoncé vouloir en faire un dossier prioritaire, promettant d’y injecter 200 millions d’euros, et Georges Frêche y est venu en personne pour confirmer l’installation d’Agrexco, une société d’exportation de fruits et légumes.

D’autres sociétés privées, comme Lafarge, investissent dans un nouveau terminal et Sintax, entreprise de logistique pour le transport des voitures, veut en faire une plate-forme pour accueillir des véhicules produits en Asie et dans le Maghreb. La construction d’une nouvelle gare maritime devrait également favoriser la relance de l’activité passagers (250 000 unités seulement), qui pourrait être multipliée par quatre. Deux opérateurs italiens ont annoncé récemment l’ouverture de nouvelles liaisons avec le Maroc et l’Algérie.

« Nous sommes sur la bonne voie pour réanimer le port , estime François Commeinhes, le maire UMP de Sète, mais autant la chute peut être rapide, autant il est long de renouer avec la croissance dans un contexte de concurrence farouche. » Dépendante de son port, la ville n’est cependant pas associée directement à sa gestion, partage de compétences oblige. Mais, fait rare en Languedoc, un consensus semble s’être établi au-delà des fonctions et étiquettes politiques pour œuvrer ensemble dans le même sens et enfin grandir... face à la mer.

Port de pêche : calme plat

Ils en ont du charme, ces bateaux en pleine ville, au milieu des terrasses de restaurant bondées. Mais, en 2009, le premier port de pêche français de Méditerranée n’est plus vraiment adapté : filets qui traînent, quais vieillissants, cohabitation incertaine entre professionnels de la mer et plaisanciers, criée à l’ancienne. Sans parler de l’aire de carénage obsolète obligeant les 20 chaluts et 17 thoniers à aller se refaire une beauté ailleurs.

Les problèmes ne sont pas nouveaux, les projets ne manquent pas, mais si les pêcheurs se félicitent du dialogue avec les autorités du port, ils trouvent le temps long. « On sait ce qu’il faut faire, on parle, on parle, mais rien ne bouge » , regrette Raphaël Scannapieco, premier prud’homme de Sète. Du côté de la région, propriétaire du port depuis deux ans, plusieurs millions d’investissements sont annoncés, ainsi qu’une restructuration prochaine de la zone pêche. « Nous avons entendu des engagements fermes sur la rénovation de la criée ou sur l’aire de carénage. Je n’ose pas penser que ces promesses ne seront pas tenues » , glisse malicieusement Jean-Marie Avallone, patron thonier. Un plan d’action devrait être décidé cet automne pour mieux organiser l’activité, dont celle des quelque 50 petits métiers répartis sur les quais.

La municipalité ne doute pas de la volonté de la région. Une confiance que ne partage pourtant pas François Liberti, l’ancien maire. « Il y a la place, l’argent, mais rien de concret. Sète est devenu le premier port... par son retard ! A se demander si la pêche est encore une priorité. » L’interprofession, environ un millier de personnes à Sète, compte bien sur la prochaine échéance des régionales pour faire avancer les dossiers.

Culture : Sète à l’avant-scène

Robert Combas, Georges Brassens, Jean Vilar, Paul Valéry, Pierre Soulages.... Nombreux sont les artistes qui mêlent ou mêlèrent leur nom à celui de Sète. Et nombreux sont, à Sète, les ateliers, musées, théâtres, bibliothèques qui font vivre la culture. On y trouve un Centre régional d’art contemporain, le musée Paul-Valéry, l’Espace Brassens et l’original et populaire Musée international des arts modestes, conçu en 1999 à l’initiative d’Hervé Di Rosa. Deux médiathèques, dont l’une, François-Mitterrand, vient de subir un grand lifting pour ses 20 ans, seront bientôt rejointes par une troisième à Frontignan. Et si beaucoup déplorent la disparition des fêtes de quartier au profit des bars à quai, restent encore à Sète quelques belles manifestations comme Jazz à Sète et la Fiest’à Sète.

Mais, à plus d’un titre, le théâtre Molière demeure le fleuron culturel de la ville. Bijou architectural, ce théâtre à l’italienne est même étonnant dans une agglomération de taille moyenne. Les Sétois le doivent aux commerçants et viticulteurs de la fin du XIXe siècle, désireux d’associer essor économique et prestige culturel. Influentes, les familles italiennes lui donnèrent alors une vocation de Bel Canto. Son acoustique est exceptionnelle et son foyer, aux vitraux Art nouveau, plein de charme.

Depuis 1994, le Théâtre de Sète est devenu Scène nationale, la seule de l’Hérault. Et, depuis 2003, après transfert de compétence, il est propriété de Thau Agglomération, qui va d’ailleurs devoir prochainement engager d’importants travaux de rénovation et de mise aux normes.

La programmation d’Yvon Tranchant, qui dirige la Scène nationale depuis sept ans, se veut ouverte et exigeante, éclectique et subtile. Cette saison : Jan Lauwers, mais aussi « Le malade imaginaire », avec Michel Bouquet, le one-man-show de Bertrand Brossard (« Incredibly incroyable ») et « Tosca » par le choeur et l’Orchestre philharmonique de Rome, de la poésie, des ballets... Tandis qu’à La Passerelle, sur l’île de Thau, jazz, rap, hip-hop ou ateliers de pratiques amateures s’adressent à un public plus jeune.

La Scène nationale de Sète et du bassin de Thau assure aussi une fonction de création avec La fabrique, un outil dédié aux artistes en « compagnonnage » et produit des spectacles qu’elle fait tourner en France et à l’étranger. « Mais, martèle Yvon Tranchant, notre vocation est de promouvoir la culture sur l’ensemble du territoire, de rayonner autour de ce lieu phare. » Alors, le théâtre sort des murs et amène les spectacles vivants auprès de tous les publics du bassin de Thau : salles communales, écoles, entreprises...

Et les résultats sont là : les quelque 160 représentations annuelles font salle comble auprès d’un public composé à 70 % de fidèles (8 800 abonnés, dont près de 5 000 jeunes) qui viennent majoritairement du bassin de Thau. En six ans, les spectateurs sont passés de 30 000 à 50 000.

Urbanisme : à l’est du nouveau

Comme l’ensemble du département, Sète est soumise à une pression démographique croissante : 39 000 habitants en 2001, 43 750 au 1er janvier 2008 et 750 habitants de plus chaque année-sans compter les 400 000 touristes qui se pressent dans la cité de Paul Valéry. Ce qui entraîne quelques défis urbanistiques à relever.

Après l’aménagement du triangle de Villeroy et celui de la carrière du Ramassis actuellement en cours, François Commeinhes va donc s’atteler aux entrées est et ouest de la ville.

« A l’ouest, explique le premier magistrat, l’entrée de ville sera avancée. C’est pourquoi nous allons supprimer le rond-point de la Paix, prolonger l’avenue Jean-Monnet, déjà requalifiée, puis construire des logements, une maison de la nature et prévoir des commerces. »

A l’est, le projet est plus ambitieux. La reconversion des friches industrielles et ferroviaires favorisera la création d’un nouveau quartier avec un parc de 15 hectares, de l’immobilier résidentiel et tertiaire, des commerces et des loisirs, et l’implantation du conservatoire, prémices d’un grand pôle culturel. En prolongeant le canal, François Commeinhes vise à faire de cet espace une île, l’« île est », protégée des flux de circulation.

Au compte des grands équipements, un palais des congrès, « locomotive indispensable au tourisme sétois » , verra le jour à l’entrée du port, en face de la future gare maritime construite par la région. La gare ferroviaire, elle, disposera de deux entrées, afin de différencier la circulation venant de l’agglomération de celle en provenance du centre-ville. Enfin, un grand filet bleu signé François Fontès permettra de camoufler le triste béton des halles centrales. Un projet qui verra le jour en 2011, après les travaux de climatisation de l’été 2010.

« Tout n’est pas négatif , concède André Lubrano, secrétaire d’une des sections socialistes de Sète et qui fut le premier adjoint de François Liberti. Mais le vrai problème, c’est la modification du PLU [Plan local d’urbanisme] au coup par coup et de façon autoritaire. Il n’y a aucun plan d’ensemble, aucune vision d’avenir de cette ville. »

Logement : hlm en panne

C’est le sujet le plus polémique, la cible principale des attaques de l’opposition qui, en dépit du taux honorable de 17,4 % de logements sociaux à Sète, pointe les innombrables dossiers en attente. « François Commeinhes a livré la ville aux promoteurs privés » , tonne l’ancien maire, François Liberti. Au domaine de Villeroy, nous voulions construire 250 logements sociaux sur 700 logements. Une fois élu, le maire UMP a vendu les 40 hectares de terrain à urbaniser, sans appel d’offres, à Languedoc Terrains. Bilan : 520 logements, et uniquement du résidentiel privé ! » La carrière du Ramassis, au flanc du mont Saint-Clair, le poumon vert de Sète, a, elle, été cédée à Kaufman & Broad pour la réalisation de 350 logements privés. Face aux recours déposés par l’association Sète à bâbord, le promoteur a préféré, de lui-même, pour ne pas être pénalisé, bâtir 30 logements sociaux. Sébastien Andral (PC), le chef de l’opposition municipale, rappelle que le préfet a dû faire annuler le permis de construire accordé par le maire pour la réalisation de logements résidentiels sur un terrain jouxtant l’hôpital : les hélicoptères auraient été dans l’impossibilité de décoller et d’atterrir !

Mais, s’agissant de logements sociaux, l’équipe municipale actuelle n’a encore rien réalisé à ce jour. Sinon en centre-ville, où 750 logements très dégradés ou vacants ont bénéficié (ou vont bénéficier) des aides publiques, qu’elles soient apportées sous forme d’Opération programmée d’amélioration de l’habitat (Opah), de Périmètre de restauration immobilière (PRI) ou de Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD). Plus de 200 logements ont déjà été réhabilités ; 500 le seront à terme, dont 70 % seront reloués sur la base de loyers maîtrisés.

Bref, si François Commeinhes dit vouloir atteindre le chiffre de 20 % de logements sociaux exigés par la loi SRU, l’effort reste encore à fournir. Ce sera le cas avec la mixité exigée dans les nouveaux quartiers, à l’ouest et à l’est de la ville, où, respectivement, 20 et 25 % de logements sociaux doivent être réalisés.

Reste le coût très élevé de la fiscalité locale : 2 165 euros en 2008 (une moyenne calculée à partir des charges payées par les seuls ménages imposés). « Plus de la moitié des agents de l’hôpital, le premier employeur de la commune, est obligée de se loger en dehors de la ville » , dénonce Sébastien Andral. A Sète, la fiscalité s’est accrue de 48,8 % depuis 2001, la plus forte augmentation de toute la région Languedoc-Roussillon.

Agglomération : le feuilleton des fusions

On croirait à un vaudeville si l’affaire n’était sérieuse. C’est l’étonnant feuilleton des projets de fusions, rapprochements d’agglomérations et négociations diverses destinés à modeler le territoire de Sète et sa région pour l’avenir. Feuilleton avec force coups tordus et « je t’aime moi non plus ». Pas sûr que le citoyen se retrouve dans cet imbroglio politico-psychologique où le caractère et les relations de certains élus semblent parfois l’emporter sur le bon sens.

Pourtant, tout commence par une évidence : Sète et sa communauté d’agglomération du bassin de Thau (huit villes en tout) ont besoin d’élargir leur périmètre. Par exemple pour développer le potentiel économique, le port, le déplacement des populations ou la gestion des sites naturels, comme l’étang de Thau. Conscient de ces enjeux, François Commeinhes avait lancé avec Georges Frêche l’idée d’une fusion des agglos de Montpellier et Sète. Initiative courageuse et inédite, ici, entre politiques de deux bords différents. Elle valut au maire de Sète une volée de bois vert dans son propre camp, celui de l’UMP. Et le projet, mené à la baguette par un Georges Frêche rarement diplomate, fit long feu. Avant qu’il tente un rapprochement entre l’agglo de Montpellier et la communauté de Mèze (six communes). Opération elle aussi avortée à une voix près, lors d’un vote mouvementé à Mèze, au cœur de l’été 2009. Pour la plus grande satisfaction, cette fois, du maire de Sète et du président de la communauté du bassin de Thau, Pierre Bouldoire, également conseiller général et maire PS de Frontignan. Car les deux hommes militent maintenant pour une fusion entre les communautés sud et nord de Thau et celle d’Agde-Pézenas.

Le projet permettrait de construire un territoire de 745 kilomètres carrés autour du bassin de Thau. En tout, 33 communes, représentant 190 000 habitants, dans un triangle allant des portes de Béziers à celles de Montpellier, en montant au-dessus de Pézenas, à la limite des hauts cantons. Les avis et consultations devraient être lancés, les maires d’Agde (UMP) et de Sète sont tous deux favorables à ce projet, alors que les opinions sont partagées du côté des élus du nord du bassin de Thau. Rien ne garantit donc, une nouvelle fois, que le projet aboutira. Car, au-delà des logiques de développement du territoire, d’autres enjeux pèsent en coulisse. Notamment le bras de fer entre Georges Frêche et André Vézinhet, président PS du conseil général de l’Hérault. Autrefois proches, les ex-amis se livrent une lutte d’influence sévère pour le département, distillant caresses et menaces à l’égard des élus locaux. Une grosse communauté d’agglomération pourrait menacer la prédominance du département ou les pouvoirs de certains maires. Et, à l’inverse, le président de l’agglomération de Montpellier n’a guère envie de voir émerger face à lui une intercommunalité trop puissante pouvant demain s’associer à celle de Béziers.

Reste la vraie question de la pertinence des territoires et des rapports que doivent entretenir Sète et la capitale régionale. François Commeinhes se dit « pragmatique et désireux de travailler avec tout le monde » . Pierre Bouldoire veut « un développement concerté, maîtrisé, sans mégalomanie et sans brûler les étapes » . Les Sétois aimeraient, eux, que les rivalités entre élus n’hypothèquent pas l’avenir.

Circulation : un casse-tête insoluble

Nul ne le conteste : la situation géographique de Sète fait de la circulation en ville un véritable casse-tête. Coincée entre mer et étang, jalonnée de ponts, traversée par des voies ferrées et parcourue de ruelles étroites, Sète est régulièrement engorgée.

« C’est difficile, et cela l’a toujours été, admet François Liberti, ancien maire de Sète, mais la politique de François Commeinhes ne fait qu’aggraver les choses. En construisant, sans dessertes, de nouveaux quartiers à l’ouest-alors que les flux se font majoritairement avec l’est-, les traversées de la ville vont encore s’accroître. »

Quelques aménagements ont pourtant été réalisés, comme l’installation d’horodateurs quai Vauban et quai Maillol ou l’augmentation de la fréquence des bus. D’autres suivront : réfection du quai de la Résistance, synchronisation des feux, annonce anticipée de l’ouverture des ponts... D’ici à deux ans, des bateaux-bus non polluants, avec rotation constante, desserviront la gare, les communes riveraines du bassin, ainsi que les principaux pôles de la ville.Et, dès l’été prochain, une navette longera la corniche du Môle jusqu’à la plage.

Viendra ensuite-mais quand ?-la réalisation de nouvelles pénétrantes à l’est de la ville : requalification de la route de Montpellier qui accueillera un transport en commun en site propre, nouvelle voie du port permettant un accès au centre-ville. A l’ouest, le prolongement du boulevard Jean-Mathieu-Grangent jusqu’au boulevard Chevalier-de-Clerville inquiète le socialiste André Lubrano : « Non seulement, cela va encore grignoter la forêt des Pierres-Blanches, mais le seul débouché de cette voie sera l’étroite rue de Montmorency ! »

Enfin, développement durable oblige, la piste cyclable longeant déjà l’avenue duMaréchal-Leclerc devrait permettre à terme de faire le tour de Sète.

Tourisme : une manne à développer

« C’est beau... euh... mais c’est un peu sale et difficile de se garer. » Air hésitant, mine un peu confuse, ce touriste allemand s’excuserait presque. Son jugement rejoint pourtant celui de beaucoup de visiteurs de l’île singulière. Bénéficiant d’un site exceptionnel et d’un charme unique, Sète leur plaît, mais peine à les séduire totalement. La municipalité a pourtant mis les bouchées doubles depuis quelques années : création d’un office du tourisme performant, remodelage des quais, des promenades et des plages, multiplication des rendez-vous culturels, audioguidage, modernisation du belvédère du mont Saint-Clair... La fréquentation touristique est d’ailleurs à la hausse avec 400 000 visiteurs par an.

Cependant, Sète sait qu’elle doit et peut mieux faire. « Nous devons certes garder notre caractère authentique, notre ambiance de port, mais en même temps être plus accueillants et nous moderniser, car le tourisme constitue une ressource vitale » , explique François Commeinhes. Pas question, donc, de relâcher les efforts. La ville veut soigner davantage son centre, développer les navettes terrestres ou maritimes, construire des parkings et continuer son lobbying pour augmenter les dessertes de TGV directes depuis Paris ou Lyon. L’office du tourisme, l’un des rares labélisés quatre étoiles en France, déborde d’idées. Prochainement, il proposera un site d’infos sur le Net, disponible en dix langues, tout comme l’audioguidage dans la ville, et commercialisera des coffrets vacances pour des repas ou des séjours à Sète. Il souhaite également étendre son système original d’« ambassadeurs ». En clair, un Sétois qui accompagne des visiteurs bénéficie d’entrées gratuites dans de très nombreuses structures privées ou publiques : musées, navettes, etc. Aujourd’hui, 3 500 cartes ont déjà été attribuées.

Par ailleurs, un site baptisé Saveurs de Thau a été mis en place pour recenser les meilleures tables et certaines « plagettes » devraient rester ouvertes à l’année. De plus, Gilles Panné, le dynamique directeur de l’office, a créé et préside le club des Villes passion, regroupant différentes cités françaises désireuses de promouvoir ensemble le tourisme urbain de plus en plus à la mode. « Nous n’avons pas les budgets d’une métropole, mais nous misons sur l’originalité de nos actions. »

Enfin, si l’essentiel de la fréquentation se situe à la saison estivale, Sète souhaite développer son tourisme d’affaires. « Nous projetons la création d’un centre de congrès accompagné d’un hôtel de standing pouvant accueillir 400 personnes à l’entrée du port » , précise le maire. De quoi rendre les estivants permanents... à défaut d’être éternels.

Sport : l’élite se délite

Triste anniversaire. Soixante-dix ans après avoir été champion de France dans l’élite, le FC Sète se retrouve cette saison en division d’honneur, obligé d’évoluer devant 8 000 sièges quasi vides. De quoi faire rager les amateurs de ballon rond attachés aux Maritimes. La faute à une malédiction régionale qui fait qu’aucun club de foot professionnel ne réussit à se maintenir à l’ouest de Montpellier ? Ou au manque d’industries, donc de sponsors, rendant le foot de haut niveau impraticable ? La responsabilité en incombe plutôt à d’improbables recrutements : joueurs vieillissants et surpayés, ou bien jeunes et inexpérimentés. Avec des trous en défense et dans son budget, à cause d’une sous-capitalisation (dont des actifs un peu bidon, comme son parking ou ses vestiaires !), le FC Sète a dû mettre la clé sous la porte pour la deuxième fois de son histoire, privé de ses droits télé, une fois revenu en National après son bref passage en L2.

En dépit de la rumeur Tapie et des très sérieuses candidatures de reprise de Marcel Salerno (qui a permis au club de terminer la saison sur ses deniers propres) et du joueur Tony Vairelles. « Nous avons étudié leurs projets avec beaucoup d’attention, mais dans les deux cas la ville aurait dû éponger un déficit de 500 000 euros et en mettre presque autant de sa poche chaque année, ce qui n’est pas possible », regrette François Commeinhes. Redescendu au rang amateur, le FC Sète peut toujours espérer un destin comme celui de Boulogne, autre port de 40 000 habitants, qui vient de réussir à hisser son équipe de foot en L1. Mais si le football est roi dans le Nord, Sète doit également compter avec d’autres clubs d’élite, comme l’Arago en volley ou les Dauphins en water-polo.

Pour le volley, dont le budget annuel se situe à 1 million d’euros, l’heure est aussi à la réflexion sur une fusion avec Montpellier, synonyme d’économies, fusion qui pourrait également se faire pour le water-polo. Car, en période de crise, les subventions publiques consenties aux clubs professionnels passent de plus en plus mal. Heureusement, l’autre « institution » sétoise, la joute, semble loin d’être gagnée par la folie du sport professionnel. Et si l’élite s’y délite, avec 70 associations la ville possède un réel dynamisme sportif et de véritables ambassadeurs, tel Frédéric Sessa, récent vice-champion du monde d’apnée.

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22/09/2009

Transfert LR – Nov 2009 Workshop sur l’eau le 24 au 26 novembre 2009 à Amsterdam et Bruxelles

La fermeture des Coffee Shop va peut-être donné de nouvelles idées aux politiques pour purifier l’eau sans en faire une denrée de luxe. Si avec ça notre pôle mondial de l’Eau n’est pas le meilleur !

24/11/2009 - 26/11/2009
Amsterdam (Pays-Bas) et Bruxelles (Belgique)

WORKSHOP EAU

Montpellier Agglomération organise, en partenariat avec Transferts LR, Enterprise Europe Network et la Région Languedoc-Roussillon par le biais de la maison du LR à Bruxelles un

WORKSHOP EAU : GESTION DE LA RESSOURCE EAU, TRAITEMENT DES EAUX, METROLOGIE, RISQUE INONDATION

du 24 au 26 Novembre 2009 à Amsterdam et Bruxelles


ENTREPRISES DU SECTEUR DE L'EAU, participez à la mission organisée par l'Agglomération de Montpellier à Bruxelles et Amsterdam afin de :

• mieux connaître les différents volets des programmes européens, les actions financées et leur programme de travail sur le secteur de l'eau,
• rencontrer et rechercher des partenariats avec des clusters, laboratoires et entreprises homologues belges et néerlandais et en particulier le centre d'Excellence d'IBM
sur la gestion de l'eau à Amsterdam,
• promouvoir la filière d'excellence de l'eau auprès des centres de décision de la commission et des différents bailleurs de fonds par une action de lobbying,
• bâtir les relais pour s'inscrire dans les dispositifs européens et faciliter l'obtention de financement.


PROGRAMME

• Rencontres avec les directions générales de la Commission Européene
• Rencontres et recherches de partenariats avec le centre d'Excellence d'IBM sur la gestion de l'eau à Amsterdam, des laboratoires et des entreprises homologues néerlandais et des clusters belges et néerlandais
• Visite de la maison du Languedoc-Roussillon à Bruxelles et prise de contact avec ses représentants


INFOS PRATIQUES

Pour vous inscrire
Merci de compléter le formulaire ci-dessous et de le renvoyer par email avant le 18 octobre 2009, (délai de rigueur) à h.roussel@montpellier-agglo.com.

Coût de la mission
• Pour les participants issus du territoire de l'agglomération de Montpellier, une participation forfaitaire de 300€ HT (frais d'organisation de la mission, frais d'hébergement, de restauration et de transport compris)
• Pour les participants installés hors agglomération, pas de participation forfaitaire, l'organisation logistique reste assurée par Montpellier Agglomération, les trajets et l'hôtellerie seront facturés directement par l'agence de voyage aux participants (environ 700€ TTC)

14/09/2009

Objectif L/R - Perpignan inaugure la première Ecole d’ingénieurs en Energies renouvelables

14-09-2009

- Pyrénés-Orientales

Évènement à retenir, car il s’agit de la première formation en France d’ingénieurs en énergies renouvelables.

Ce nouveau département résulte d’une convention entre Polytech’Montpellier et l’Université de Perpignan Via Domitia. Une formation en 3 ans qui délivre le titre d’ingénieurs, spécialité « Energétique – Energies Renouvelables ».

La formation y est pluridisciplinaire : solaire, éolien, biomasse, géothermie, éco-construction, économie d’énergie et n’oublie pas les aspects économique, juridique, géographique et sociétale.

PolyEnR sera basé à Tecnosud. Perpignan, déjà acteur majeur des Energies Renouvelables avec, entre autres, la présence du pôle de compétitivité DERBI (Développement des Energies Renouvelables pour le Bâtiment et l’Industrie), s’affirme encore plus dans ce secteur.

Objectif L/R - La Région lance le chèque apprentissage

14-09-2009

- Région

Comme quoi, les journaux de droite peuvent avoir du bon. C'est en lisant un article dans le Figaro consacré à la formation des artisans en grand danger, que le président du Conseil régional a pris conscience des risques encourus par le Languedoc-Roussillon où la moitié des emplois sont pourvus par ce secteur d'activité.

"La formation est une excellente réponse à la crise", a souligné Georges Frêche en présentant, vendredi dernier, son chèque apprentissage.

Entouré de tous les représentants patronaux (Medef, UPA, CGPME, Chambre régionale de métiers), le président a insisté sur l'effort fourni par la collectivité puisque l'aide pourra atteindre jusqu'à 6 600 € par entreprise, soit 1 100 € de plus.

Aide qui s'appliquera aussi aux contrats d'apprentissage de 3 ans signés à partir de 2006, à ceux de 2007 signés sur 2 et 3 ans et à tous ceux signés en 2008.

Objectif : atteindre les 16 500 apprentis au 1er janvier 2010 contre 15 000 un an plus tôt. Il a aussi rappelé les moyens déjà mis en place en faveur de l'apprentissage avec un budget global 2009 de 78,5 M€, "le plus important de France".Tous les acteurs présents ont salué l'initiative, "une mesure qui ne peut que pousser à prendre des apprentis". À eux, maintenant, de faire passer le message

Objectif L/R - Système U Sud investit 80 M€ à Clermont-l'Hérault

Système U Sud investit 80 M€ à Clermont-l'Hérault Bertrand Gardès, directeur général de Système U Sud, annonce l'implantation d'une base logistique de 60 000 m2 en 2011 à Clermont-l'Hérault. L'information avait été révélée dans La Lettre M 1092 du 17 février. Cette unité, la plus grande base logistique de Système U en L.-R., accueillera les produits épicerie, liquide, droguerie, hygiène et entretien, activité actuellement basée à Vendargues, pour les magasins U du L.-R.

« Notre outil en L.-R. est un peu léger à ce jour, confie Bertrand Gardès. Cet entrepôt nous permettra de mieux gérer les pics de saisonnalité. Nous devons stocker de grandes quantités de  marchandises (eau, sodas, bières) dès le mois de février », en vue des flux touristiques estivaux. 500 000 tonnes de marchandises transiteront chaque année. Les travaux doivent commencer au 2e semestre 2010. « Nous prévoyons entre 100 et 120 créations d'emplois. Une trentaine de postes devraient être pourvus par transfert depuis Vendargues. Il n'y aura pas de plan social à Vendargues. »

L'investissement s'élève « entre 35M€ et 40 M€ » pour le foncier et les murs. Une somme équivalente sera consacrée à l'installation de panneaux photovoltaïques qui génèreront une puissance de 6 MW.

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13/09/2009

Midi Libre - VIE POLITIQUE Fusion Sète et Mèze avec l'agglo Hérault-Méditerranée

DR

Ph S.C.

Agglos D'Ettore veut réunir les maires d'ici 15 jours

Édition du dimanche 13 septembre 2009

Il prépare une conférence à Pézenas Une course de vitesse est engagée. Et il y a fort à parier que le sort de la grande agglo Agde-Sète-Mèze, que veulent porter sur les fonts batismaux Gilles D'Ettore et François Commeinhes, va se jouer d'ici fin septembre.

Vendredi, les élus d'Hérault Méditerranée ont en effet clairement demandé en mariage leurs collègues de Thau (lire ci-dessous). Seize des dix neuf communes de cette agglo ont adhéré au projet d'extension présenté par Gilles D'Ettore.
Mais en délibérant aussi sur un projet de statuts listant les compétences obligatoires et optionnelles et proposant un système de représentativité, les élus d'Hérault Méditerranée ont ouvert le débat. « C'est le coup d'envoi » reconnaît le président d'Hérault Méditerranée Gilles D'Ettore : « On fait une proposition travaillée avec des cabinets et des experts, c'est une base de discussion. »

Une discussion que le président propose mais veut aussi provoquer : « Je vais inviter les 33 maires de ce futur ensemble à discuter, d'ici 15 jours, à Pézenas. J'ai le sentiment que les deux intercommunalités de Thau sont un peu sur leur réserve. »

Outre ce vote sans ambiguïté des élus d'Hérault Méditerranée, Gilles D'Ettore peut compter sur l'engagement des deux principaux représentants des professionnels de l'étang : Denis Moreno pour les pêcheurs et Philippe Ortin pour les conchyliculteurs.

Reste cependant le plus difficile : convaincre les élus de Thau de ne pas refermer le débat trop vite. « Je souhaite que ce projet clair, transparent, soit un déclic et pousse chacun des élus à s'exprimer avant de trancher. » Et d'Ettore de préciser : « Tout ce que nous proposons : statuts, représentativité, est discutable. » L'élu précise toutefois, que la représentativité choisie (*) a été établie sur le modèle du projet que le gouvernement va soumettre d'ici peu à l'assemblée.

Finalement, implorant les élus de Thau « de ne pas louper ce train », Gilles D'Ettore jure : « Je ne suis pas en train de tendre un piège à quiconque. » Et il lance : « Le peuple de Thau veut cette fusion, il en va de notre avenir économique et social, on a le devoir d'en discuter avant de se prononcer afin de ne pas passer à côté de cette chance historique. »

Jean-Pierre SOUCHE

Représentativité proposée :

Adissan, 1 ; Agde, 10 ; Aumes 1 ; Balaruc-le-Vieux 1 ; B.-les-Bains 3 ; Bessan 2 ; Bouzigues, 1 ; Castelnau- de-Guers 1 ; Caux 1 ; Cazouls d'Hérault 1 ; Florensac 2 ; Frontignan 11 ; Gigean 2 ; Lézigan-la-Cèbe 1 ; Loupian 1 ; Marseillan 3 ; Mèze 5 ; Mireval 1; Montagnac 1 ; Montbazin 1 ; Nézignan-l'Evêque 7 ; Nizas 1 ; Pézenas 4 ; Pinet 1 ; Pomérols 1 ; Portiragnes 1 ; Poussan 2 ; Saint-Pons de Mauchiens 1 ; Saint-Thibéry 1 ; Sète 22 ; Vias 2 ; Vic-la-Gardiole ; 1 Villeveyrac 1.

Vos réactions

13/09/2009 à 11h12 | Jordi-de-Montpellier 

Moi je pense que d'Ettore a tord, il veut piéger Thau pour les reliées plus tard a Béziers. De plus je pense que Thau devrait aller vers Montpellier et Marseillan devrait aller avec Agde et Béziers; Et si on regarde dans la CCNBT, les habitants préfèrerait aller vers Montpellier.

 

DR

DR

Agde La fusion avec Sète et Mèze lancée

Édition du samedi 12 septembre 2009

Les 44 délégués des 19 communes composant l'agglo Hérault Méditerranée, ont accepté hier soir, à Agde, de proposer au préfet d'étendre leur périmètre aux intercommunalités de Thau et du nord du bassin de Thau.
36 élus se sont prononcés pour l'extension, 8 se sont abstenus et aucun n'a voté contre. Le préfet a désormais deux mois pour répondre, les deux intercommunalités convoitées devraient lui faciliter la tâche en indiquant auparavant leur choix. Compte rendu de la séance dans notre prochaine édition …

 

DR

Lettre ouverte d'Henri Couquet aux élus des communes de l'agglo Hérault-Méditerranée

Édition du lundi 7 septembre 2009

« La fusion des agglomérations Hérault-Méditerranée, Sète Bassin de Thau et nord du bassin de Thau, dans le cas où elle serait décidée, serait une décision sans retour. Elle engagerait définitivement l'avenir de nos communes et de ses populations.

C'est devant la gravité de ce choix que je me permets d'amener à vôtre réflexion les éléments suivants.

  • La dilution de la CAHM dans une structure plus vaste ne présente quasiment aucun intérêt.
  • Les 190 000 habitants ainsi obtenus seraient bien loin des 500 000 nécessaires à la constitution d'une " communauté urbaine " qui, devenant " métropole ", obtient alors de nouvelles compétences et des moyens accrus.
  • La représentativité actuelle de nombreuses communes serait diminuée : 20 conseillers communautaires en moins, ramenant à un seul élu la présence de villages dépassant même 5 000 habitants.
  • C'est l'Est du Bassin de Thau qui serait largement majoritaire avec deux tiers des habitants (dont presque un tiers pour la seule ville de Sète).

Le transfert des compétences étant prochainement facilité (à la majorité simple), les élus de notre territoire perdraient donc potentiellement toute maîtrise sur l'évolution de la future Agglo. Il ne resterait que des pouvoirs mineurs aux mairies.

  • La compétence PLU passant aux Agglos, cela signifierait que la maîtrise des élus locaux sur le " droit des sols " de leur commune s'éloignerait encore.
  • La ville d'Agde ne serait plus ville-centre, mais vassale de celle de Sète, même si dans un premier temps le président de la nouvelle Agglo devait être Agathois (ce qui ne peut être garanti pour l'avenir d'aucune manière, la ville d'Agde ayant 10 % des voix environ).
  • Que deviendrait la protection contre les crues dans la basse vallée de l'Hérault, principale motivation lors de la création de la CAHM ? Une annexe de la protection du Bassin de Thau ?
  • Que deviendraient les taux de nos taxes locales (TH, TF, TFNB), sachant que le projet de loi sur les collectivités territoriales prévoit leur mutualisation dans chaque Agglo ? Ainsi les communes à fiscalité modeste ou moyenne verraient leurs taux augmenter automatiquement pour se rapprocher de ceux de Sète (parmi les plus élevés de la Région), alors que les Sétois les verraient baisser ! (même principe que la TP actuellement)

Ainsi, fusionner nôtre Agglo, ce serait la perte de contrôle de nôtre territoire à plus où moins brève échéance, et ce serait payer les factures d'autres villes aux fiscalités élevées. Quel héritage pour nos enfants si nous leur ôtons aujourd'hui tout pouvoir local pour demain, et que nous leur léguons les dettes des autres ? Au total, il n'existe aucune raison valable de fusionner avec d'autres agglos, et nous n'avons aucune obligation à le faire.

Par contre, si nous le voulons, notre agglomération Hérault-Méditerranée est une entité touristico-économique à l'avenir intéressant. Penchons-nous plutôt sur ce sujet, au lieu de brader nos intérêts à la poursuite d'une chimère politique ! En outre, je rappelle que la population n'a jamais été consultée à ce sujet lors des dernières élections municipales. J'espère que le bon sens prendra le dessus. »


La fusion des agglos au menu du dernier conseil municipal
Édition du dimanche 6 septembre 2009
 
Suite à une question orale de l'opposition à l'occasion du dernier conseil municipal, un débat s'est engagé sur l'intercommunalité et plus particulièrement sur le projet de fusion de la communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée avec celles de Thau et de Mèze. Une réunion avait eu lieu quelques jours auparavant, pour présenter le projet plus en détail. Les avis ont été partagés sur tous les bancs des groupes municipaux.
Si, dans l'opposition, Olivier Goudou a fait connaître son assentiment sur la cohérence de ce projet, Gilbert Sanchez comme Sylvie Loubet ont semblé plutôt réservés. De son côté, le maire, Robert Raluy, a indiqué que la municipalité allait écouter les propositions, intervenir dans les débats afin de répondre principalement à deux questions : qui va faire quoi et à
quel prix, et quels seront les pouvoirs de la commune sur les services de proximité. Selon le maire, « ces éléments conditionnent notre qualité de vie et notre fiscalité. Ils ne pourront être connus qu'au travers du transfert de compétences, non encore arrêté à ce jour... à condition de ne pas être obligés de nous marier par décision préfectorale, avant de régler les modalités, ce qui serait dommageable. » Une réunion publique sur le sujet sera programmée

09/09/2009

Midi Libre 9 Septembre 2009 - Taxe professionnelle Des taux plus élevés dans la région

SETE

Édition du mercredi 9 septembre 2009

DR

M. PIEYRE

La chambre régionale de commerce et d'industrie a réalisé une étude sur La taxe professionnelle en Languedoc-Roussillon.

C'est l'un des principaux enseignements de l'étude publiée, il y a quelques semaines, par la chambre régionale de commerce et d'industrie (CRCI).

« On remarque qu'en 2007, les taux sont en moyenne nettement plus importants en Languedoc-Roussillon que dans le reste de la France » , peut-on lire dans ce document.


Verdict : supérieurs de 4,2 % dans les départements, de 3,4 % dans les communes et les intercommunalités, de 1,4 % pour la région, de 1,1 % pour les chambres consulaires et de 0,1 % pour les chambres de métiers.

« Ce taux d'imposition plus fort s'explique par le fait que le Languedoc-Roussillon est pauvre, qu'il faut donc prélever plus pour financer le développement » , explique Jean-Marc Guillelmet, directeur du développement économique et territorial à la CRCI.

En 2007, la taxe professionnelle a représenté, en moyenne, 10 821 € par entreprise.

Autre enseignement de cette étude : lorsqu'une entreprise verse 1 € à la chambre de commerce et d'industrie, elle paie, en plus,

  • 2,1 € de taxe professionnelle à la Région,
  • 6,5 € au Département et
  • 9,7 € à sa commune ou à sa communauté de communes.

Par ailleurs, « la taxe professionnelle représente 50 % des ressources des collectivités locales » .

Ainsi, globalement, en Languedoc-Roussillon, toutes institutions confondues, la taxe professionnelle a rapporté, en 2007, 1,07 milliard d'euros.

Les premiers bénéficiaires sont

  • les communes et les intercommunalités, avec, au total, près de 490 M€ récoltés,
  • les départements, avec 326 M€
  • et la région, avec 107,9 M€.

La plus forte hausse, entre 2003 et 2007,

  • provient du conseil régional, qui a vu ses ressources issues de la TP augmenter de plus de 107 %.

à noter également que celles des

  • chambres consulaires de la région ont augmenté, sur la même période, de près de 15 % ;
  • 18,7 % pour les chambres de métiers.

Conclusion de l'enquête :

« Le niveau élevé des taux de taxe professionnelle constaté est révélateur d'une intensification de la pression fiscale en Languedoc-Roussillon, un écueil certain pour l'installation des entreprises en région, ces dernières ayant bien évidemment tendance à privilégier les localisations où les taux sont les plus faibles. »

Karim MAOUDJ

08/09/2009

7L TV 3 Septembre 2009 – Rentrée de Georges Frêche

Georges Frêche fait sa rentrée sur 7LTV . Le président de la région Languedoc-Roussillon est notre invité pour un “On en parle” spécial jeudi 3 Septembre à 18h. Toute la rédaction de 7LTV se mobilise pour ce rendez-vous exceptionnel. Une heure d’entretien avec un Georges Frêche déjà en campagne pour les élections régionales de Mars 2010. Nous évoquerons avec lui le contexte politique mais aussi les grands dossiers de la rentrée. Est-il prêt à affronter les combats qui s’annoncent. “On en parle” spécial Georges Frêche c’est le 3 septembre à partir de 18h sur 7LTV


On en parle "speciale Georges Frêche"
envoyé par 7LTVMONTPELLIER. - L'info video en direct.

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Aménagement de l’autoroute A9 : concilier sécurité et environnement

communiqué de presse du Ministère de l’écologie du 27/07/2009

http://www.developpement-durable.gouv.fr/article.php3?id_...

Détail du PROJET (7 Septembre 2009) http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/00...


Jean-Louis Borloo et Dominique Bussereau annoncent leur décision concernant l’Autoroute A9 dans l’agglomération de Montpellier

Jean-Louis Borloo et Dominique Bussereau rappellent que dans le cadre de la politique d’infrastructures de transport durable menée dans le respect concilier des conclusions du « Grenelle environnement », une priorité est accordée aux projets alternatifs à la route. Ainsi, l’Etat investit fortement dans le contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier dont les travaux débuteront en 2011, dans la ligne à grande vitesse nouvelle entre Montpellier et Perpignan dont le débat public vient de s’achever, ainsi que dans l’autoroute ferroviaire entre Perpignan et Luxembourg.

Pour autant, la congestion et la mixité du trafic sur l’autoroute A9 existante engendrent d’importants problèmes de sécurité routière et de pollution.

Le projet initial de dédoublement de l’autoroute A9 au droit de Montpellier, déclaré d’utilité publique par décret du 30 avril 2007, consistait en la création d’une nouvelle infrastructure à 6 voies, dénommée A9b, selon un tracé long de 19 kilomètres.

Aux vues des conclusions du « Grenelle Environnement », les projets d’infrastructures ont été réévalués afin de concilier les enjeux de sécurité et de fluidité avec ceux de respect des riverains, des territoires et de la biodiversité.

Ainsi, Jean-Louis Borloo et Dominique Bussereau ont annoncé, au mois de mars dernier, qu’il n’était pas souhaitable de créer 6 voies supplémentaires sur 19 kilomètres pour l’autoroute A9b et demandé que la faisabilité et la pertinence d’une solution alternative soient évaluées.
En accord avec l’ensemble des parties prenantes, ils avaient demandé une expertise du Conseil général de l’écologie et du Développement durable (CGEDD) sur le projet de l’autoroute A9 dans l’agglomération de Montpellier pour concilier ces enjeux impératifs.

A la lumière de cette expertise qui leur a été officiellement remise le 21 juillet, Jean-Louis Borloo et Dominique Bussereau annoncent, comme ils s’y étaient engagés, leur décision :

  • Ils confirment l’inadéquation avec le respect des riverains, des territoires et de la biodiversité du projet initial à 6 voies sur 19 kilomètres.
  • Ils annoncent qu’un nouveau projet alternatif, dit « déplacement court », permettant de répondre aux enjeux de sécurité routière, de congestion et de pollution tout en limitant la consommation d’emprises nouvelles est envisageable.

Ce projet, proposé par les experts du CGEDD, consiste en le déplacement vers le Sud de l’autoroute A9 existante dans l’agglomération de Montpellier sur 12 kilomètres entre Saint Jean de Védas et Montpellier Est.

Ce déplacement serait réalisé à seulement 4 voies. Pour minimiser les effets de coupures, elle serait implantée le long de la ligne ferroviaire du contournement de Nîmes et Montpellier.
Par ailleurs, l’autoroute A9 existante dans l’agglomération montpelliéraine serait transférée aux collectivités locales et requalifiée en boulevard urbain avec une voie réservée aux transports en commun et aux modes doux.

Il s’agit du projet qui correspond le mieux aux impératifs de protection de l’environnement et de sécurité routière.

Ils demandent que les aménagements nécessaires à la mise en sécurité des 3 échangeurs de l’autoroute actuelle soient accélérés et achevés au plus tard le 30 novembre 2009.

Une modélisation de trafic permettra de mesurer précisément l’impact de ces aménagements sur la congestion et la sécurité routières dans le mois qui suivra la mise en service du dernier échangeur.

Un point définitif sera effectué à la fin de l’année avec l’ensemble des parties prenantes, pour vérifier, en toute transparence, l’impact suffisant ou non de l’aménagement des échangeurs sur la congestion et la sécurité routière.
Si ces mesures s’avéraient insuffisantes pour apporter une solution pérenne aux questions de fluidité du trafic et de sécurité routière, l’Etat prendrait alors ses responsabilités et engagerait le projet de « déplacement court » compatible avec la déclaration d’utilité publique du 30 avril 2007.
Le rapport d’expertise a été transmis à toutes les parties concernées par ce projet.

02:05 Publié dans Projets, Transports | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

07/09/2009

Objectif LR 7.9.2009 - Pôle de compétitivité : 109 M€ pour 93 nouveaux projets

En Languedoc-Roussillon, 6 projets ont été retenus, représentant un investissement total de R&D de 20,5 M€ pour les entreprises et les laboratoires publics impliqués. Les intentions de co-financement de l’Europe, Etat et collectivités locales portent à hauteur de 11 M€.

Les six projets sélectionnés :

  • DISP'eau (pôle Q@limes), logiciel pour l'irrigation pour la viticulture, pour un montant total de 2,2 M€ ;
  • NUTRICE (pôle Q@limed), préparation de rations alimentaires à base de riz, 3,4 M€;
  • MEGA (pôle Trimatec) pour la mise en œuvre d'un traitement des gaz issus de la biomasse, 2,3 M€;
  • FORMS4KIDS (pôle Eurobiomed), développement de formulations pédiatriques pour des médicaments à fort service médical rendu 5,9 M€;
  • ISIS (pôle Eurobiomed) pour le développement d'outils mini-invasifs pour la rétraction des organes en chirurgie abdominale, 3,4 M€ ;
  • HYDROGUARD (pôle risques) pour le développement d'outils de lutte contre les inondations, pollutions et submersion marine, 3,3 M

Econostrum.info Juin 2009 - A Béziers, le projet de "port sec" barcelonais tombe à l'eau

A Béziers, le projet de port sec barcelonais tombe à l'eau
Victime de la conjoncture, le port de Barcelone vient de renoncer au projet de "port sec" qu'il prévoyait de créer à Béziers. Cette annonce est un coup dur pour la cité héraultaise qui avait fait de cette base logistique la vitrine d'une nouvelle zone d'activités (80 ha).

Le port de Barcelone renonce à installer un port sec à Béziers (sud est France) photo DR

Le port de Barcelone renonce à installer un port sec à Béziers (sud est France) photo DR

FRANCE / ESPAGNE. La crise espagnole s’étend au delà des Pyrénées. Confronté à une chute de son trafic (- 25 % depuis le début 2009), le port de Barcelone est contraint de réduire la voilure.

Au début de l’année, il a décidé d’externaliser l’intégralité de ses activités logistiques (hormis celles de sa plate-forme barcelonaise) gérées par sa filiale spécialisée, le groupe Cilsa.

Cette cession au logisticien Abertis Infraestructuras (Barcelone) s’est accompagnée du gel de la totalité des projets de développement portés par Cilsa, le repreneur préférant attendre que les nuages de la conjoncture se dissipent avant relancer des investissements.

Ce coup de frein a été durement ressenti à Béziers. La sous-préfecture de l’Hérault (sud-est de la France) avait en effet été choisie à l’automne 2008 par le port de Barcelone pour accueillir une base logistique destinée à assurer la distribution vers le nord du Vieux Continent de ses marchandises en provenance de l’extérieur.

Retour à la case départ

Avec ses 150.000 mètres carrés d’entrepôts, ce « port sec » baptisé Logip@rc devait être la locomotive d’une nouvelle zone d’activités économiques (la Zac de la Méridienne) que la communauté d'agglomération Béziers-Méditerranée (CABM) a prévu de réaliser sur une parcelle de 80 hectares située à proximité d’un nœud autoroutier (A9 et A75).

Contrainte de répartir de zéro, l’agglomération biterroise a relancé début juin un appel à candidatures pour dénicher un ou plusieurs opérateurs susceptibles de remplacer au pied levé le logisticien espagnol.

A son dossier, elle a joint les trois études de faisabilité effectuées par ALG, le bureau d’études mandaté par Cilsa. Un inventaire exhaustif qui mettait en exergue la rentabilité du projet.

Depuis, la crise qui a sapé les fondements de l’économie espagnole est passée par là...

Raymond Couderc, le sénateur-maire de Béziers, veut rester optimiste. L’édile affirme que d’autres candidats en quête d’une base logistique dans le sud de la France frappent à la porte. Une méthode Coué qui semble faire fi de la conjoncture. Seule certitude : le port sec de Barcelone est tombé à l’eau...

Lire aussi : Le port de Barcelone s'amarre à Béziers

Vendredi 26 Juin 2009

William Allaire

22:06 Publié dans Projets, Transports | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

25/08/2009

EURACTIV : Les bénéfices environnementaux des projets de ligne à grande vitesse critiqués en Europe

25.8.2009

http://www.euractiv.fr/energie/article/benefices-environn...

Investir lourdement dans les réseaux de lignes de train à grande vitesse ne constitue pas une stratégie viable pour lutter contre le changement climatique estiment des experts suédois. En France des associations de protection de l’environnement militent aussi contre ce type de projets.

A lire aussi:

La réduction des émissions de CO2 liée à la construction des lignes à grande vitesse (LGV) est minime et la construction de ces réseaux ne peut être considérée comme une politique environnementale réaliste. C’est la principale conclusion d’une étude publiée en Suède le 21 août par le Groupe d’experts sur les études environnementales, un organe administratif indépendant placé sous la houlette du ministère des Finances. 

Si les recommandations du rapport ne concernent que la Suède, « les conclusions sont également applicables aux autres pays européens où des stratégies d’investissement similaires existent », a expliqué le porte parole du groupe Björn Carlén à EurActiv.com.

Dans de nombreux Etats membres, les promoteurs des projets de lignes ferroviaires à grande vitesse placent la question du bénéfice environnemental de celles-ci au cœur de leur argumentation. Un jugement erroné que déplore Björn Carlén. « Les raisons positives qui motivent ces investissements peuvent être nombreuses, mais la réduction des émissions de CO2 ne peut en faire partie », explique-t-il. 

Le rapport souligne que les investissements et les ressources dédiées à ces projets devraient au contraire être destinés au mécanisme de système d’échange de quotas d’émissions de CO2. Ceux-ci permettront de réduire les émissions de manière «beaucoup plus importante et moins onéreuse », insiste le texte.

Les résultats de cette étude devraient réjouir quelques associations de protection de l’environnement en France qui luttent contre les projets de ligne à grande vitesse, comme le rapporte Le Monde dans son édition du 22 août. L’argument majeur étant que la modernisation du réseau existant aurait un coût financier et environnemental beaucoup moins important que la création des lignes LGV et serait tout aussi efficace.

Aujourd’hui les projets semblent cependant plutôt en voie d’aboutir. Le texte de loi Grenelle 1 adopté par le Parlement français en juillet prévoit la construction de 2000 km de lignes LGV en France. En outre, le 27 juillet 2009, la Commission européenne a présenté une proposition de décision portant sur le réseau transeuropéen de transport. Parmi les projets proposés, les projets de lignes TGV reliant le sud-ouest de l'Europe ont, entre autres, été jugés prioritaires. 

En Suède, l’impact de l’étude du groupe d’experts sur la politique gouvernementale reste à observer. Actuellement à la tête du Conseil de l’UE, Stockholm devra pousser les Etats membres de l’UE à parler d’une seule voix lors des négociations internationales sur le climat à Copenhague en décembre prochain. 

Mais comme la rappelle M. Carlén, la Suède s’est pour le moment concentrée sur « le degré d’ambition » des 27 et moins sur les « spécificités » d’un large compromis européen.

Liens utiles
Positions des acteurs
Suivi législatif
Documents officiels
Revue de presse

06/08/2009

La CCNBT refuse de fusionner avec la CABT par un vote à main levé

Commentaire de Paul : Est-ce que le vote à main levée lors du dernier conseil communautaire de la CCNBT est finalement légal ?

D'après l'extrait ci-dessous pris sur le portail des collectivités territoriales, il semble que non puisque 10 des 21 votants ont demandé le vote à bulletin secret :

"L'article L. 2121-21 du CGCT prévoit que le vote a lieu dans les conseils municipaux au scrutin nominatif public à la demande du quart des membres présents.
Le même article précise également qu'il y est voté à bulletin secret lorsqu'un tiers des membres présents le réclame.

Si à la fois un tiers des membres présents demande un scrutin secret et un quart demande un scrutin public, quel est celui des deux modes de scrutin qui s'impose ?

Bien que le code général des collectivités territoriales n'ait pas repris intégralement la rédaction de l'article L. 121-12 du code des communes qui précisait qu'il est voté au scrutin secret « toutes les fois » que le tiers des membres présents le réclame, il apparaît, sous réserve de l'appréciation souveraine du juge administratif, qu'en cas de demande simultanée de scrutin public et de scrutin secret, il doit être donné la prééminence à ce dernier, qui nécessite un plus grand nombre de demandes que le scrutin public."

En l'absence de suffrage universel pour nos élus intercommunautaires, le nerf de la guerre reste le fonctionnement des conseils municipaux. Et là, on peut trouver des situations extrêmement contrastées avec des élus à qui le maire demande d'appliquer les consignes de vote sans se poser de questions ou des conseils municipaux qui débattent réellement et votent en connaissance de cause.

On trouve ces différentes situations pour cette histoire de fusion avec Montpellier ou Sète, et je ne suis pas sûr que le conseil municipal de Villeveyrac ait été un modèle de démocratie et de réflexion approfondie sur ce sujet. A sa décharge, le sujet est compliqué, mais d'un autre côté, les 3 ans de réflexion sur le SCOT de Thau avait produit énormément d'idées, de connaissances et de choix qui auraient dû être pris en compte.

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Midi Libre Sète 5/8 - Port - La colossale remise à niveau du site est engagée

Édition du mercredi 5 août 2009

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V. DAMOURETTE

Le conseil régional prévoit d'investir 200 M€ avant 2018

Ce n'est pas encore spectaculaire, mais un an et demi après sa prise en mains par la Région, le port de commerce a commencé sa mue :

  • voirie remise en état,
  • mise en place progressif de pôles identifiés
    - passagers à l'ouest,
    - marchandises diverses au centre
    - et vracs et agroalimentaire à l'est...

« La Région crée les conditions indispensables pour le redémarrage du port. Les armateurs commencent à sentir le changement », assurait hier matin Jean-Baptiste Giordano, vice-président délégué aux ports, lors d'une visite des chantiers en cours, organisée par la Région.

Accompagné d'Yves de Montgolfier, directeur des opérations portuaires à l'établissement public régional Ports Sud de France, Jean-Baptiste Giordano n'était pas peu fier de mettre l'accent sur les gros investissements déjà visibles :
- ici l'ossature de la future usine de clinker de Lafarge, en cours de construction ;
- là, le squelette des nouveaux silos qu'érige la société Centre grains à deux pas de l'usine Saipol ;
- ou encore le réaménagement de l'aire d'embarquement des passagers de la gare Orsetti. Un site modernisé qui, depuis juin, peut accueillir deux ferries en même temps.

Mais ce qui ravit plus encore l'élu régional est à venir. Investissements régionaux et privés, plusieurs fois éventés ces derniers mois, sont répétés. Ainsi, d'ici fin 2010, le bout de quai H construit par Lafarge sera prolongé par la Région de 450 m. Il sera destiné aux marchandises diverses et aux conteneurs et équipé de deux portiques. C'est là qu'accosteront les bateaux du groupe Orsero, futur exploitant du terminal fruitier. Ce dernier devrait d'ailleurs, dès octobre, lancer la construction, à côté de Lafarge, de son frigo. Il investira 25 M€ et la Région 45 M€ d'ici 2015.

En face, le terminal vraquier et agroalimentaire doit également évoluer. Avant la fin d'année, la Région va débuter l'allongement du quai J, à l'ouest de l'usine Saipol. Il sera équipé d'un portique supplémentaire et d'un poste à péniches. Le coût pour la région est de 7,5 M€. Quant au futur centre céréalier en construction, il sera accessible, avant la fin de l'année, par l'entrée Est du port. Les 1 M€ nécessaires à la construction d'une nouvelle route ont été votés par la Région en début d'été.

Longtemps assoupi, le port amorce ces derniers temps, un petit réveil. Mais il ne suffit pas jusqu'ici, à infléchir la baisse des trafics.

Jean-Pierre SOUCHE

26/07/2009

Midi Libre 26/7 – Agglos - L'option d'une fusion avec Agde évoquée à Bessilles

Édition AGDE du dimanche 26 juillet 2009

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Réunis à Bessilles, les élus ont abordé la fusion

Il y a quelques jours, c'est une majorité d'élus du nord du bassin qui avait refusé de rejoindre Montpellier

Un territoire englobant les rives de l'étang de Thau, l'Agathois et le Piscénois : tel est le projet actuellement à l'étude du côté de la Communauté d'agglomération du bassin de Thau (Sète, Frontignan...), de la Communauté de communes du nord du bassin de Thau (Poussan, Mèze...) et de la Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée (Agde, Pézenas...).

Avant que la proposition de fusion ne soit adressée au préfet – « peut-être en septembre », avance Gilles d'Ettore, le président -, les élus communautaires étaient réunis jeudi au domaine de Bessilles, à Montagnac, pour une réunion de travail.

Parmi eux, le député-maire d'Agde farouche partisan du projet :
« Cela va nous permettre de créer un territoire équilibré entre Béziers et Montpellier. Economiquement, le port de Sète pourra se développer vers le nord de notre agglo avec des emplois à la clé. Touristiquement, cela va renforcer la dynamique, avec l'apport de Sète, de la conchyliculture...
Au plan environnemental, les trois entités ont des communes situées sur le bassin versant de l'étang de Thau. La défense de la lagune, en matière d'assainissement par exemple, pourrait être gérée de façon globale. Enfin, se regrouper offrira une force de frappe financière plus importante.
»

Premier vice-président et maire de Pézenas, Alain Vogel-Singer prenait l'exemple de Montagnac : « Une commune avec laquelle Pézenas est très liée mais qui tend naturellement vers Sète. »

Invité de cette réunion au titre de président du syndicat mixte du bassin de Thau, François Commeinhes, maire de Sète, passait un premier oral face aux élus locaux.
Il a insisté sur le développement du port de sa ville, misant « sur la proximité des autoroutes du côté de Montagnac, Saint-Thibéry ou Lézignan-la-Cèbe. »

Accessoirement, il faudra aussi convaincre les élus des communautés concernées du bien-fondé de cette fusion.

Olivier RAYNAUD

Vos réactions

26/07/2009 à 14h07 | daniel  

Il existe une entité territoriale "Bassin de Thau" historiquement, culturellement et économiquement bien délimitée. Elle couvre les cantons de Sète, Frontignan et Mèze auxquels il faut ajouter la commune de Marseillan. C'est ce territoire qu'il faut faire vivre pour ce qu'il représente et non pour des ambitions politiciennes et personnelles. En particulier celles de Gilles D'Ettore le député UMP fantôme, qui voudrait se faire découper une circonscription pour sa pomme d'où les cantons de Frontignan et Mèze sont séparés de Sète. Comme défenseur du Bassin de Thau, il n'est pas difficile de trouver mieux.

26/07/2009 à 09h39 | louis  

Une bande d'élus s'approprie le choix des Sètois. D'une part ils ne sont pas élus au sein de l'agglo mais désigné et d'autre part c est au Sètois à choisir à travers une consultation type referendum. Comment aller dans le sens d'un premier magistrat, aux ordres de son parti, qui nous dit un jour qu il faut aller d un coté et l'autre jour de l'autre coté aprés avoir reçu des remontrances de son chef de parti. SETOIS REAGISSEZ

Midi Libre 25/7 – Agglos  Réunis à Bessilles, les élus ont abordé la fusion

Édition AGDE du samedi 25 juillet 2009

Un territoire englobant les rives de l'étang de Thau, s'étirant à l'Agathois jusqu'au Piscénois : tel est le projet actuellement à l'étude du côté de la communauté d'agglomération du bassin de Thau (Sète, Frontignan...), de la communauté de communes du nord du bassin de Thau (Poussan, Mèze...) et de la communauté d'agglomération Hérault Méditerranée.

Avant que la proposition de fusion ne soit adressée au préfet – « peut-être en septembre », avance Gilles d'Ettore, le président -, les élus communautaires étaient réunis hier au domaine de Bessilles, à Montagnac, pour une réunion de travail.

Parmi eux, le député-maire d'Agde farouche partisan du projet :
« Cela va nous permettre de créer un territoire équilibré entre Béziers et Montpellier. Economiquement, le port de Sète pourra se développer vers le nord de notre agglo avec des emplois à la clé. Touristiquement, cela va renforcer la dynamique, avec l'apport de Sète, de la conchyliculture...
Au plan environnemental, les trois entités ont des communes situées sur le bassin versant de l'étang de Thau. La défense de la lagune, en matière d'assainissement par exemple, pourrait être gérée de façon globale. Enfin, se regrouper offrira une force de frappe financière plus importante. »

Premier vice-président et maire de Pézenas, Alain Vogel-Singer prend l'exemple de Montagnac : « Une commune avec laquelle Pézenas est très liée mais qui tend naturellement vers Sète. »

Invité de cette réunion au titre de président du syndicat mixte du bassin de Thau, François Commeinhes, maire de Sète, passait un premier oral face aux élus locaux.
Il a insisté sur le développement du port de sa ville, misant « sur la proximité des autoroutes du côté de Montagnac, Saint-Thibéry ou Lézignan-la-Cèbe. Mais on va d'abord bien étudier les contours de ce futur territoire avant de travailler sur les compétences. »

Accessoirement, il faudra aussi convaincre les élus des communautés concernées du bien-fondé de cette fusion.

Olivier RAYNAUD

17:30 Publié dans Agglo, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cabt, ccnbt, cam, hérault méditerranée | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

25/07/2009

DOSSIER PRESSE Présentation du Plan Solaire Méditerranéen

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Presenta...

Articles reliés à ce sujet :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/article.php3?id_...

Groupe de pression dans le voisinage du sujet : http://www.desertec.org/ (lien commercial Google)

Sans oublier: Solar energy in Israël http://www.economist.com/sciencetechnology/displaystory.c...

1. Le Plan Solaire Méditerranéen, projet phare de l’Union Pour la Méditerranée

L’Union Pour la Méditerranée (UPM), lancé le 13 juillet 2008 par le Président de la République Française et 43 Etats membres, a pour objectif de promouvoir une nouvelle politique de coopération et de développement dans toute la région méditerranéenne. Afin d’y parvenir, l’Union pour la Méditerranée veut réaliser des projets concrets répondant aux principaux défis qui se posent aux pays des deux rives de la Méditerranée. L’UPM a défini six grands projets d’intérêt régional :

a) Le Plan Solaire Méditerranéen (PSM) ;

b) La dépollution de la Méditerranée ;

c) Le développement des «autoroutes de la mer» en Méditerranée ;

d) Le programme méditerranéen de protection civile ;

e) La création d’une université euro-méditerranéenne ;

f) L’initiative méditerranéenne de développement des entreprises.


Le Plan Solaire Méditerranéen est un de ces projets-phares concrets. Il vise à accroître l’utilisation des énergies renouvelables et à renforcer l’efficacité énergétique dans la région. Il permettra ainsi de limiter les émissions de gaz à effet de serre et de réduire la vulnérabilité du système énergétique de chaque pays et de la région dans son ensemble.

Les principaux objectifs du PSM sont :

  • la construction de capacités additionnelles de production d’électricité bas carbone, et
    notamment solaire, dans les pays du pourtour méditerranéen, d’une puissance totale de
    20 Gigawatt à l’horizon 2020 ;
  • la consommation d’une partie de l’électricité produite par le marché local et l’exportation d’une
    partie de la production vers l’Union Européenne
    , afin de garantir la rentabilité des projets ;
  • la réalisation d’efforts significatifs pour maîtriser la demande d’énergie et augmenter l’efficacité
    énergétique et les économies d’énergie
    dans tous les pays de la région.

 

2. Atouts de l’énergie solaire et des énergies renouvelables


La région méditerranéenne présente des conditions climatiques très favorables pour le développement de technologies solaires à grande échelle de manière rentable.

Les technologies solaires ont atteint un stade de maturité technologique suffisant pour un développement à grande échelle. Elles offrent par ailleurs un potentiel de gains de rendement futurs importants, notamment dans le domaine du photovoltaïque. Enfin, les centrales solaires, peuvent, en lien avec des technologies de stockage de l’énergie déjà existante pour le solaire à concentration, contribuer à la production d’électricité de base.

Au niveau industriel, ces technologies sont encore peu développées : elles représentent donc un potentiel important pour la création de nouveaux marchés et sont prometteuses en terme de création d’emploi, de transfert technologique et donc de développement économique et social.

Enfin, l’énergie solaire contribue, comme toutes les énergies renouvelables, à la lutte contre le changement climatique et procure des avantages financiers liés aux économies de CO2.

3. Domaines d’action prioritaires du PSM

Le PSM intégrera et complétera les activités existantes dans le domaine de la co-opération euroméditerranéenne sur les énergies renouvelables et l’intégration des réseaux. Il portera son attention en particulier sur :

- la mise en place de cadres législatifs, réglementaires et institutionnels adaptés au développement massif de projets durables et rentables dans le domaine des énergies renouvelables et notamment solaires ;

- le développement de mesures d’efficacité énergétique et de maîtrise de la demande d’énergie en vue de l’objectif de 20% d’économies d’énergie en 2020 par rapport à 2005 ;

- la facilitation du développement des interconnexions électriques entre pays de la région euroméditerranéenne et la mise en place d’un système incitatif et viable d’exportation d’électricité renouvelable du Sud et de l’Est de la Méditerranée vers l’Europe

- la promotion de la coopération technologique, y compris par la création de pôles et de réseaux de compétitivité régionaux alliant acteurs industriels et institutions de recherche et de développement.

De nombreux acteurs seront amenés à participer au PSM :

  • Etats membres de l’Union pour la Méditerranée ;
  • Entreprises de tous les pays, pour le développement des projets et leur exploitation ;
  • Investisseurs, fonds publics et privés, organisations financières bilatérales et multilatérales, pour la mise en place de solutions d’investissement et de financement innovantes ;
  • Agences spécialisées, experts, ONG, société civile, pour le conseil et le soutien qu’ils pourront apporter à la réalisation des projets sur le terrain.

4. Le PSM complète l’action de l’Union européenne.

En contribuant au développement des énergies renouvelables et du commerce d’électricité verte dans toute la région euro-méditerranéenne, le PSM contribue à la réponse à apporter aux défis du de la croissance de la demande énergétique et à la lutte contre le changement climatique, aussi bien dans le cadre du paquet législatif énergie-climat de la Communauté européenne que des objectifs des autres pays membres de l’UPM.

Le PSM est en particulier complémentaire :

a) du projet de directive sur les énergies renouvelables qui prévoit, sous certaines conditions, la possibilité, pour les Etats membres de l’Union européenne, d’importer de l’électricité verte de pays tiers en dehors de l’Union européenne pour satisfaire ses objectifs nationaux en termes de développement des énergies renouvelables ;

b) de la deuxième revue stratégique du secteur énergétique, publiée le 7 novembre 2008 par la Commission européenne, qui place la réalisation d’une boucle énergétique méditerranéenne parmi les six projets prioritaires pour assurer la sécurité énergétique de l’Europe.

5. Préparation et mise en œuvre du PSM

Le PSM se déroulera en trois étapes :

  1. 2008 : définition des objectifs et préparation du PSM
  2. 2009/2010 : phase pilote avec un «plan d’action immédiat» composé de projets pilotes à lancer pendant la présidence franco-égyptienne de l’UPM, afin de tester les mécanismes réglementaires, financiers et institutionnels mis en place
  3. 2011-2020 : phase de déploiement à grande échelle de projets d’énergie renouvelables et d’efficacité énergétique.


Une étude de Master Plan sera lancée au premier semestre 2009 pour évaluer l’existant et le potentiel en termes de développement des énergies renouvelables, préciser les besoins pour l’atteinte des objectifs du PSM et faire des recommandations pratiques pour chaque étape de mise en œuvre.

 

Economist.com 23 juillet : SOLAR ENERGY in ISRAEL

It's a knockout

Jul 23rd 2009 | JERUSALEM
From The Economist print edition

Two novel approaches to making electricity from sunlight

Illustration by Peter Schrank

ISRAEL is a country with plenty of sunshine, lots of sand and quite a few clever physicists and chemists. Put these together—having first extracted the oxygen from the sand, to leave pure silicon—and you have the ingredients for an innovative solar-power industry.

Shining sunlight onto silicon is the most direct way of turning it into electricity (the light knocks electrons free from the silicon atoms), but it is also the most expensive.

The scientists are what you need to make the process cheaper. And that is what two small companies based in Jerusalem are trying, in different ways, to do.

The physicists and chemists at GreenSun Energy, led by Renata Reisfeld, think the way is to use less silicon. Traditional solar cells are made of thin sheets of the element covered by glass plates. In GreenSun’s cells, though, only the outer edges of the glass plates are covered by silicon, in the form of thin strips. The trick is to get the light falling on the glass to diffuse sideways to the edges, so that the silicon can turn it into electricity. Dr Reisfeld’s team do this by coating the glass with a combination of dyes and sprinkling it with nanoparticles of a metal whose nature they are not yet willing to disclose.

Depth of field

The dyes are there to absorb the incident sunlight (a mixture is used in order to capture all parts of the spectrum). The role of the metal, though, is more subtle. The dyes in question are fluorescent—having absorbed the light, they re-radiate it. Normally, that would mean it was lost. But interaction with the nanoparticles turns it into a form of electromagnetic radiation called surface plasmons. These, as their name suggests, propagate over the surface of the glass until they are intercepted by the silicon at its edges.

Not only does all this make GreenSun’s cells cheaper than conventional ones, because they use so much less silicon; it also makes them better. In a conventional solar cell much of the energy is lost. The energy of light varies across the spectrum (blue light is more energetic than red) but only a certain amount of energy is needed to knock an electron free. If the incident light is more energetic than necessary, the surplus disappears as heat. Unlike the sun, which scatters its energy across the board, the dye/nanoparticle mix delivers plasmons of the right energy to knock electrons free without waste.

According to Amnon Leikovich, the firm’s boss, the upshot is a device that could already, if put into production, deliver electricity at only twice the cost of the stuff that comes out of a conventional power station. That may not sound great, but the power from traditional cells is about five times as costly as grid electricity, so GreenSun’s system sounds like a winner for places that are not yet connected. Moreover, Mr Leikovich hopes that costs can be brought down, and efficiency improved, to achieve the alternative-energy nirvana of “grid parity”.

He is not the only one, though. Around the corner, Jonathan Goldstein of 3GSolar hopes to get rid of silicon altogether. 3G’s “dye-sensitised” solar cells use titanium dioxide (more familiar as a pigment used in white paints) and complicated dye molecules that contain a metal called ruthenium. When one of the dye molecules is hit by light of sufficient energy, an electron is knocked out of it and absorbed by the titanium dioxide, before being passed out of the cell to do useful work.

This is a well-known process (it was invented 20 years ago by Michael Grätzel, a physicist at the Federal Polytechnic School in Lausanne, Switzerland) and several firms are trying to commercialise it. Dr Goldstein, however, thinks 3G has an edge over its rivals because of the way it draws off the power—though he is reluctant to go into details. One thing that is clear, though, is that dye-sensitised cells will be cheap to make. Both silicon cells and a third technology, so-called thin-film cells (which use novel materials such as cadmium telluride deposited onto sheets of glass or steel), have to be made in a vacuum. That is expensive. Dye-sensitised cells can be made by a process similar to screen printing, which is cheap.

Dye-sensitised cells are not as efficient as silicon ones, but their cheapness may outweigh that in many applications. As Barry Breen, 3G’s boss, points out, more than a billion and a half people have no access to grid electricity. With people like Dr Reisfeld and Dr Goldstein around, soon that may not matter.

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23/07/2009

Greenzer Blog - First Solar : les américains débarquent dans le Sud de la France

23 juillet 2009

First Solar : les américains débarquent

http://www.greenzer.fr/blog/10175-first-solar-americains....

first solar First Solar : les américains débarquentCe matin notre Ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, s’est mué en maître de cérémonie pour accompagner l’accord entre EDF Energies Nouvelles et le producteur américain de panneaux solaires : First Solar. Le partenariat porte sur la création d’une usine dans le Sud de la France dont l’ensemble de la production bénéficiera à EDF Energies Nouvelles lors des 10 premières années.

Dans le cadre des engagements du Grenelle de l’Environnement de voir portée à au moins 23% la part des énergies renouvelables en France à l’horizon 2020, le Ministère soutient ce mariage entre l’industriel français et le numéro 1 mondial des producteurs de panneaux solaires. Pour le Ministre, cette entente “témoigne du boom de l’énergie solaire en France“.

Concrètement, il s’agira de produire des panneaux solaires photovoltaïques à couche mince utilisables au sol et adaptables sur toit. Un investissement de 90 millions € est prévu ainsi qu’une capacité annuelle du site supérieure à 100MWc.  Des projections qui feront de cette usine qui devrait voir le jour dans un an environ, la plus grande fabrique de panneaux solaires en France. Pour Pâris Mouratoglou, président du Conseil d’Administration d’EDF Energies Nouvelles, il s’agit “d’une étape clé dans la stratégie du Groupe qui a l’ambition d’être leader mondial de l’énergie solaire“.

Parce que c’est bien de leadership dont il est question à en croire Jean-Louis Borloo qui estime que dans le marché de la croissance verte “la bataille des compétences est lancée”. Pour ce dernier, cette croissance verte est non seulement nécessaire pour répondre au défi environnemental, mais c’est aussi le moyen “de sortir de la crise (…) et de construire la compétitivité de la France de demain”.

Cette course à la compétitivité a évidemment un coût.

EDF Energies Nouvelles financera la moitié des dépenses d’investissement et des coûts de démarrage de l’usine. Mais, pour Pâris Mouratoglou, le jeu en vaut la chandelle. L’accord assurera “un approvisionnement compétitif indispensable pour prendre part au développement d’un grand marché solaire français“, selon ce dernier. La France travaille donc pour ne pas dépendre de l’exportation.

Dans un autre registre, la dimension sociale et la question de l’emploi n’ont pas été éludées, lors de cette conférence de presse. Mike Ahearn président et directeur général de First Solar annonce d’ores et déjà 350 emplois à pourvoir dans cette future usine. Des extensions du site sont déjà envisagées ce qui induirait une augmentation du nombre de salariés.

Concernant l’inquiétude de voir les américains prendre en charge la production de panneaux solaires en France, Pâris Mouratoglou se veut rassurant. Il considère que le marché du solaire en France sera suffisamment vaste pour y compter divers acteurs.

De son côté, Jean-Louis Borloo a profité de l’hommage que lui a rendu Mike Ahearn pour ramener cette conférence sur un terrain plus politique. Il a ainsi réenfilé son costume de Ministre pour souligner, non sans malice, un paradoxe américain. Si l’industrie US peut-être à la pointe dans les technologies vertes, son gouvernement ne se résout toujours pas à réduire efficacement ses émissions. Au travers d’un échange amical le Ministre a livré sa vision des choses : “c’est l’industrie qui détient la clef de la réduction des émissions de gaz à effet de serre aux Etats-Unis“.

Si la critique est légitime, le Ministre ne doit pas se laisser distraire par les errements américains. Il lui reste de trop nombreux dossiers à faire aboutir. On pense notamment à l’allégement des démarches administratives pour l’installation de panneaux solaires. Une évolution essentielle pour le développement du marché solaire en France.

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Classé dans : Actualités, Evènements — Mots-clefs :Développement durable, Ecologique, Electricité verte, Energies renouvelablesPermalink

Redige par Jeremy Bellanger le 23 juillet

23:55 Publié dans Énergie renouvelables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : first, solar, edf, energoes, nouvelles | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook