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08/02/2011

Accumulation d’aléas pour la conchyliculture

Les Vicomtes de Brageole réagissent à leur façon http://vicomtesdebrageole.midiblogs.com/archive/2011/02/1.... En fin de billet, le commentaire de "Le Glaude" publié chez les Vicomtes à l'occasion de la réouverture de l'étang autorisant à nouveau la commercialisation des coquillages

Aux vues des résultats obtenus, on est en droit de se demander à quel Management a-t-on affaire et  à quoi peut bien servir OMEGA THAU (Outil  de  Management  Environnemental  et  de
Gestion  de  l’Avertissement  de  la  lagune  de  Thau) qui s'est fixé comme objectif, dans ce communiqué  http://www.pole-lagunes.org/ftp/LettreLagunes/2010/LL_avr..., de :

  • mieux  connaître  les  sources  et  les  mécanismes  de  transferts  des  pollutions  microbiologiques  du bassin versant vers la lagune, de leur impact sur la qualité de l’eau et sur les cultures marines ,
  • disposer d’une aide à la programmation des investissements et des équipements nécessaires pour garantir une maîtrise de la qualité des eaux, en lien avec les réflexions en cours sur le territoire : SCOT, SAGE et renouvellement du contrat qualité ,
  • construire  un  système  d’avertissement  précoce  :  pour  avertir  les  usagers  des  risques  de  contamination et permettre une gestion préventive des activités conchylicoles ou de baignade ?

Des mesures plus volontaires et plus simples, ne seraient-elles pas plus efficaces ? Comme celles réclamées par la Sétoise, Catherine CHAUZIT qui propose une pétition contre les déversements d'hydrocarbures : voir à la suite de l'article ci-dessous.

Midi Libre Sète Édition du mardi 8 février 2011

Étang fermé : pas d'aides mais de l'espoir

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Étang fermé : pas d'aides mais de l'espoir

 


En début de semaine, le président de la Section régionale conchylicole (SRC) Philippe Ortin a rencontré le conseiller sanitaire de Bruno Le Maire, Mathieu Grégory.

Le collaborateur du ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche ne lui a pas promis monts et merveilles.

Il lui a juste garanti que le suivi (concernant les traces d'ADN de norovirus qui n'avaient pas permis d'autoriser le retour sur les étals des coquillages de Thau) serait opéré semaine après semaine de façon à pouvoir rouvrir la lagune dès la situation stabilisée. «   Les aides, l'Europe les bloquerait de toute façon, admet Philippe Ortin.   Quant à un classement en calamités agricoles, il ne faut pas y compter : nous n'avons pas perdu de produit. »

Plusieurs témoins sont en tout cas au vert, ou tout au moins à l'orange, qui peuvent laisser espérer une réouverture imminente : Les traces d'ADN de norovirus ont chuté de 50 % ces derniers jours, comme les cas recensés par le réseau sentinelle gastro-entérites », explique le président de la SRC. «   Si la faible pluviométrie persiste, le tout devrait permettre de rouvrir enfin. »

Il est aisé de comprendre que les conchyliculteurs de Thau tirent un peu la langue. On avait rarement connu une telle crise sur l'étang et même les consommateurs commencent à se languir des 'Bouzigues'.

C'est d'autant plus râlant que, comme le rappelle Philippe Ortin, «  ces tests - concernant les norovirus -   sont aléatoires. On peut en déceler des traces sans rien pouvoir établir de la virulence… »

Économiquement parlant, en tout cas, c'est violent.

PATRICE CASTAN

Vos réactions

08/02/2011 à 09h37 | Ceeram 

Ceeram est un laboratoire spécialisé dans la détection des norovirus. Prévenir le risque est essentiel et la seule analyse des coquillages n'est pas suffisante (contrôle des eaux). La norme ISO 2073 impose ces contrôles et la mise en place d'un plan de contrôle annuel est pertinent.

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Midi Libre Sète 14 Février 2011  - L'INITIATIVE Gazole : n'en jetez plus

 Elle ne mâche pas ses mots, Catherine Chauzit. Quelle bestiole la pique donc cette fois ? Un moustique de Villeroy ? Du 'quartier durable' des Salins ? Que nenni : c'est le gazole qui lui monte au nez. La Sétoise affirme que «   des centaines de litres sont déversées dans l'eau - du port - par des regorgements de pleins des cuves des chaluts et autres bateaux à moteurs ».

Un gazole qui «   se propage dans l'étang de Thau déjà bien agressé par des pollutions terrestres ». Ça, on l'a constaté, ne serait-ce que d'un coup de nez, tous les jours sur le Cadre royal.

Alors Catherine a mis une pétition en ligne (50 signataires hier) et écrit au commandant de la gendarmerie maritime.

Nous, ce qu'on sait, c'est qu'une nappe de gazole peut 'flinguer' en un rien de temps des milliers de larves de poissons. Et ça, c'est pas beau. Nous y reviendrons.

Site internet : www.mesopinions.com/contre-la- pollution-d-hydrocarbure-dans-le-port-de-sete

Commentaire Le Glaude :

http://vicomtesdebrageole.midiblogs.com/archive/2011/02/1...

Le problème sur l’étang n’est certainement pas la voile. Les voileux aiment la mer et la préservent. En plus sur l’étang, ils font des ronds dans l’eau…

Un des problème ce serait plutôt les pénichettes et autres houseboat. Mèze et Bouzigues, à ma connaissance, se sont déjà équipées de bateaux pompe pour les « eaux noires » (autrement dit : la merde et la pisse).

On a pu lire dans les gazettes que les responsables pourraient être les lagunages (Mèze-Loupian-Poussan…). Il faut savoir que les lagunages ont un procédé écologique long qui permet de rejeter de l’eau « qualité baignade ». Et ils seraient en train d’être optimisés pour corriger ce qui semble être leur gros défaut : la qualité des eaux rejetées étant particulièrement riche de certains nutriments, elles encouragent la prolifération des ulves (algues chiantes quand on fait de la planche à voile ou des photos sous-marines, par exemple). Mais de toute façon, la merde qu’on chie, il faut la traiter et il n’y a pas 36 solution. Le lagunage en est une au nord du Bassin de Thau. Les eaux recyclées sont rejetées dans les petits 7 500 hectares de l’étang.

Une autre solution est la station d’épuration « classique », vous irez voir les différents liens. Une station classique utilise pas mal de chimie, en cas de forte pluie l’installation est bloquée et toute la merde part dans le gros tuyau (l’émissaire en mer), sans traitement, et se retrouve à quelques kilomètres de la côte, comme à Sète. Mais ça ne dérange personne car la mer est bien plus grande et plus profonde (2 500 000 hectares) que l’étang et puis ce n’est pas sous nos fenêtres et les filières en mer de coquillages sont bien plus loin.

A noter que pour le lagunage, en cas de forte pluie, l’eau monte dans les bassins qui sont dimensionnés à cet effet et le processus d’épuration n’en est que peu affecté.

Autre problème, les volatiles. Cormorans et goélands ont des coups de cœur pour certaines tables d’huîtres (particulièrement vers Marseillan), élisent domicile et… chient quasi toujours au même endroit. Si on analyse dessous et que l’étang n’est pas sectorisé, l’étang ferme et tous les conchyliculteurs l’ont dans l’os. Et moi je ne peux plus manger d’huîtres… à Bouzigues.

Autre problème, soulevé en partie par Chargé. Les entreprises artisanales, mais également les restos avec les huiles de friture par exemple.

Quant au bord d’un caniveau, on jette n’importe quoi dans une bouche d’égout, ça fini au pluvial. Le pluvial, c’est pour les eaux de pluie. La pluie, c’est relativement pur au départ, bon ça ruisselle et ça embarque quelques cochonneries déposées par l’homme, mais ça ne passe pas en principe par un moyen d’épuration quel qu’il soit et ça va directement dans le milieu aquatique. Exemples : tu sors torché du Social et tu pisses dans le caniveau, ça va direct dans la mer. Tu vas pêcher le loup avec ton sapinou sur l’étang et tu vas pisser à Rouquairol, c’est pour l’étang…

Pour finir, jusqu’en 2005, je crois, l’étang était classé en A, avec des contrôles très stricts. Les coquillages sortaient de l’eau et on les mangeait. Maintenant il est en B avec obligation de passer en bassin d’épuration chez le producteur (il y passe ou il y passe pas, qui contrôle ?). Seuls les plus fortunés ont pu s’équiper, les autres ont plié.

Contrairement à ce qu’avait déclaré le Maire de Sète à l’époque (et il avait failli passer dans le port de Mèze). Le classement en B n’apporte pas plus de contrôles, bien au contraire.

C’est un peu comme pour la Poste, la Justice… on laisse dégrader les choses, faute de moyens, on dit que ça ne marche pas et on jette à la poubelle.

Pour finir vraiment, ce coup-ci, je ne veux pas abuser, je sais c’est fait. Les conchyliculteurs semblent souffrir de la même maladie que les pêcheurs de thon. On amasse un bloc maintenant, on se fout de la ressource, tant qu’il y aura des pneus à brûler et des aides à récupérer, après moi le déluge…
En plus les conchyliculteurs, au niveau des impôts, c’est « peanuts ». Et les aides qu’ils reçoivent sont payées par tous, y compris les douaniers retraités, les représentants de commerce, les fonctionnaires territoriaux ou assimilés, etc.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Lagunage

http://fr.ekopedia.org/Lagunage

http://fr.wikipedia.org/wiki/Traitement_des_eaux_usées

http://www.ademe.fr/partenaires/boues/pages/f14.htm

Écrit par : Le Glaude | 18/02/2011

 

23:40 Publié dans Conchylicuture, Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Dockers : Rapport de force tous azimuts, bien au delà des négociations sur la pénibilité

Au détour de quelques commentaires Les Vicomtes de Brageole défendent l'idée que le déclin du port de Sète a été essentiellement le résultat d’une volonté Politique & Financière et que les grèves des Dockers n'y compte que pour peanuts. Lire :  http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/archive/....
Sans remettre en cause l’essentiel de cette argumentation, on peut s'interroger quand même, non pas sur les niveaux de salaires comme le font certains commentateurs de l'article du Midi Libre ci-dessous qui sont totalement négligeables par rapport aux frais de maintenance des infracstructures, mais sur le fait que ce soit des emplois réservés aux héritiers et aux amis  “sétois de moins de 30 ans” : même chez les "People" l'outrance est moins grosse, certains “fils de” sont parfois recalés !

Midi Libre Sète Édition du mardi 8 février 2011

Ils se disent victimes du monopole des dockers

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Ils se disent victimes du monopole des dockers


Depuis début décembre, ils ont un nouveau métier : OEP. Ouvrier d'exploitation portuaire. On leur a remis des petits certificats roses portant la mention 'Cases'. Ce qui signifie qu'ils sont aptes à manœuvrer différents engins spécialisés dans la manutention portuaire : bouteur, chouleur (pour le charbon ou la bauxite), chariot-élévateur de charges de plus de 8 tonnes et même loco-tracteur (entre les trains et les cargos).

Mais Florent, Patrick, William et leurs huit collègues n'ont pas encore eu la possibilité de montrer leurs capacités in situ. Et ils se demandent même s'ils l'auront un jour. Car pour eux, c'est clair : « Les syndicats de dockers font barrage ».

Ces onze demandeurs d'emploi avaient bénéficié, à l'automne dernier, d'une formation d'OEP délivrée par un organisme héraultais, AFT-IFTIM. Et financée par le conseil régional

« Déjà, pendant le stage, nous n'avions pas eu accès aux entreprises portuaires, expliquent-ils.   Il avait fallu que nous allions à Saint-Jean-de-Védas apprendre à conduire ces engins».

Et depuis qu'ils ont leurs certificats en poche, ils n'ont toujours pas pu mettre les pieds dans le port de commerce. « Pole emploi n'a pas d'offres. À Dockers Service, on nous a dit que, pour nous, c'est inutile d'insister !   En off, on nous a fait comprendre que le boulot était réservé aux Sétois de moins de 30 ans et fils de dockers ».

Ils ont peut-être un diplôme, les onze OEP. Mais hélas pour eux, pas le 'bon' profil…

MARC CAILLAUD

Midi Libre Sète Édition du mardi 8 février 2011

Dossier sensible, contexte tendu


Attention, dossier sensible. Il intervient en effet dans un contexte social tendu : depuis que le gouvernement a décidé, après le vote de la réforme des retraites, de revoir l'accord de principe conclu en octobre entre patronat et syndicats sur la reconnaissance de la pénibilité pour certains métiers portuaires, un bras de fer oppose le gouvernement et la CGT des ports et docks. Les négociations sont au point mort et l'activité des principaux ports est perturbée par des grèves tournantes le week-end.

À Sète, l'intersyndicale CGT/CFDT/FO des dockers ne souhaite pas pour le moment s'exprimer sur les doléances des onze ouvriers d'exploitation portuaire. Mais la réaction des syndicats s'annonce plutôt vive, comme à chaque fois qu'ils sont accusés de pratiquer le monopole à l'embauche.

Quant à la Région, elle semble assez embarrassée. À quoi cela sert-il en effet de financer des formations si elles ne débouchent pas sur des emplois, alors même que d'importants investissements ont été lancés pour accueillir de nouvelles entreprises et développer l'activité du port ?  
M. C.

vos Réactions

08/02/2011 à 12h05 | Tom Reev 

Bonjour, Je propose de créer un COLLECTIF pour conter attaquer la CGT ou le port de Marseille avec Avocats et conseils juridiques. 1ère action : demander à la CGT de nous rembourser tous les frais de traction inhérent à la remontée de nos containers depuis Gênes , Valencia ou autre et qui devaient normalement être déchargés à Fos. 2ieme action : attaquer la CGT pour "mise en péril" de nos entreprises , collaborateurs,..... Il y a des brèches nous devons les exploiter. ENSEMBLE NOUS SERONS PLUS FORTS cordialement

08/02/2011 à 09h59 | TOINOU 

Monopole de l'embauche, donc grèves interdites. Quel est le niveau d'étude du grutier qui gagne 4500€ par mois pour 3h30 de présence moyenne par jour ouvré ? Avec de tels horaires,ils ont largement le temps de se reposer et c'est certainement cela qui est pénible!!!

19:40 Publié dans Logistique, Port Sud de FRANCE, Syndicats | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Patrimoine Régional

Midi Libre Édition du mercredi 2 février 2011

La France veut inscrire Causses et Cévennes au patrimoine mondial

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La France veut inscrire Causses et Cévennes au patrimoine mondial


Cet espace de 6 380 km² mise sur l’agro pastoralisme. « Si l’État nous soutient, c’est de bon augure. Cela signifie que nous avons comblé nos lacunes. » Henry Blanc a l’optimisme mesuré. Comme tout bon Lozérien, le conseiller général de La Canourgue, membre actif de l’Association de valorisation de l’espace Causses et Cévennes (Avecc), est un homme prudent.

C’est donc avec prudence qu’il accueille la décision conjointe des ministères de la Culture et de l’Environnement de soumettre, au comité du patrimoine mondial de l’Unesco, le dossier de candidature des paysages cévenols et caussenards.

La prudence de l’élu s’explique. Cela fait maintenant 11 ans, que l’Avecc s’évertue à décrocher une place sur la prestigieuse liste de l’agence onusienne pour l’éducation, les sciences et la culture. Les Causses et les Cévennes s’y retrouveraient avec le pont du Gard, le canal du Midi, les chemins de Saint-Jacques et les fortifications de Vauban (Mont-Louis, Villefranche-de-Conflent) qui tous ont bénéficié des retombées que génère le label.

En 2006, quand Causses-Cévennes a pris le relais de “Larzac, pays templier et hospitalier” plombé par un projet éolien, ses promoteurs ne s’attendaient pas à ce que le chemin soit si long. Il est vrai que les splendides croupes cévenoles, les majestueuses échappées des steppes caussenardes, les grands canyons enchâssés dans les croûtes calcaires, sont autant de sites remarquables mais l’Unesco impose un lien entre le paysage et la main de l’homme.

Le lien choisi, celui de l’agro pastoralisme, était difficile à démontrer. « Il ne suffit pas de présenter de belles cartes postales. Il faut également démontrer que ces paysages ont été modelés par l’activité humaine, en l’occurrence chez nous des millénaires de transhumance », explique Henry Blanc.

Retoqué à plusieurs reprises, Causses-Cévennes qui s’étend sur 5 départements (Ardèche, Lozère, Gard, Hérault et Aveyron) a désormais le soutien officiel de la France et une ambassadrice de choix à l’Unesco avec Rama Yade.

Décision en juin à Bahreïn, très loin de l’Aigoual.

JEAN-PIERRE LACAN

Et à Marseille :

© Midi Libre

Marseille : Les calanques, Parc national fin 2011

Après plus de deux ans de débats, le Parc national des calanques, premier parc péri-urbain européen proche de Marseille, devrait voir le jour à la fin de cette année. Mais à condition que ses promoteurs réussissent à lever les ultimes réticences locales. Le député (UMP) Guy...

 

 

Tandis qu’à CAPESTANG :

Midi Libre GRAND SUD Édition du mercredi 19 janvier 2011

Platanes : le chancre fait des ravages

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Canal du Midi Platanes : le chancre fait des ravages


A Capestang, sur les deux rives du canal du Midi, à la hauteur du cimetière, c’est une cinquantaine de platanes qui a déjà été abattue.

La faute au chancre coloré. Un champignon microscopique mais qui fait des ravages chez le platane. On ne connaît en effet aucun traitement. Aucun ? Sinon le plus radical qui soit : l’abattage.

Depuis 2006, les alignements de platanes du canal du Midi sont massivement touchés par le chancre coloré. Au total, 2 400 arbres sur les 42 000 qui bordent cette bucolique voie d’eau. Voies navigables de France (VNF), gestionnaire pour le compte de l’État, propriétaire de l’ouvrage, a mis sur pied un véritable plan de bataille.

Après les expertises entre la Haute-Garonne et l’étang de Thau, vinrent les grandes manœuvres.
« La réglementation en matière de protection sanitaire des végétaux fait obligation de procéder à l’abattage et au brûlage des platanes affectés par le chancre coloré », explique-t-on à VNF. 480 platanes ont d’ores et déjà été traités... donc abattus !

Les hostilités ont repris le 7 janvier avec l’abattage de 196 sujets. A Capestang, c’est un foyer de 32 platanes sur le port et 6 en amont qui a été détecté. Mais cette même règlementation impose également que soit réalisé « un abattage complémentaire des sujets sains situés dans un rayon de 50 mètres autour d’un foyer, ceci afin de limiter les risques de propagation de contact par les racines ou par les branches. Pour le canal, cette zone entraîne l’abattage obligatoire de sept platanes sains de part et d’autre de chaque foyer. »

Les abattages vont se poursuivre dans les prochaines semaines, au fur et à mesure de l’obtention des autorisations administratives.

Dans l’Hérault, 109 arbres vont tomber à Capestang, Colombiers (5 platanes infectés), Villeneuve-lès-Béziers (24), Portiragnes (4) et Agde (15). Dans l’Aude, à Villemoustaussou, Villedubert, Puilchéric, Argens, Ventenac, Saint-Nazaire-d’Aude, 491 arbres sont concernés.

Qu’on se rassure, les platanes qui sont l’un des charmes du canal, inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, devraient être replantés l’hiver prochain.

Arnaud FAULI

Vos réactions

20/01/2011 à 08h17 | Scurinella 

Le fait que les platanes soient replantés l'hiver prochain ne doit pas avoir de quoi nous rassurer : ils ne font pas partie des arbres choisis par le génial Pierre Paul à l'origine...

15:03 Publié dans Région, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

06/02/2011

Midi Libre L'HISTOIRE - Thau agglo : toute la Grèce en parle

Midi Libre Édition du dimanche 6 février 2011

L'HISTOIRE - Thau agglo : toute la Grèce en parle

Le n° 139 de 'Grèce hebdo', bulletin hebdomadaire sur l'actualité grecque, fait la part belle à... Thau agglo. Et plus particulièrement au festival 'Impressions Grèce', qui débute aujourd'hui (jusqu'au 26 février) dans les médiathèques du bassin de Thau.
Conférences sur la
  • mythologie et l'histoire récente de la Grèce,
  • ateliers culinaires,
  • expositions de photos
  • et un hommage au metteur en scène Théo Angelopoulos
figurent au programme de ce festival dont toute la Grèce parle. Pas étonnant non plus que nos amis héllènes suivent l'actu de Thau agglo à la lettre, puisque Thau est tout simplement la 19e lettre de l'alphabet grec.

18:08 Publié dans Agglo, Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

03/02/2011

Gaz de schistes : Les scientifiques donnent leur point de vue

Permis d'exploration des sous-sols en Languedoc-Roussillon
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Le 29 janvier 2011, les laboratoires de Géosciences, Hydro-sciences de Montpellier, et l'Observatoire de Recherche méditerranéen de l'Environnement de Montpellier 2 (OREME) ont diffusé ce document :

Gaz de schiste : Les questions qui se posent, contribution au débat sur l'exploration pétrolière dans le Sud de la France

http://www.gm.univ-montp2.fr/spip/IMG/pdf/rapport_prelimi...

Sur ce sujet, lire l'article de MONTPELLIER JOURNAL :

Gaz de schiste : des scientifiques de Montpellier II entrent dans le débat

http://www.montpellier-journal.fr/2011/02/gaz-de-schiste-...l

L'analyse de "Hérault Tribune"

http://www.herault-tribune.com/articles/9229/agathe-gaz-d...

Lire aussi l'article de Libé du 4 Février 2011 (6 commentaires) :

GAZ ET PÉTROLE DE SCHISTE : POLÉMIQUES ET RÉTROPÉDALAGE

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/02/gaz-et-p...

6a00e5500b4a6488330148c8544fe7970c-300wiNathalie Kosciuscko-Morizet, ministre de l'écologie et du développement durable a tiré le rideau sur les ambitions de Total d'aller vite dans l'exploration du potentiel en gaz de schiste des Cévennes : «L’exploration utilisant les techniques de forage est soumise à autorisation d’ouverture de travaux. Aucune demande de ce type n’a été déposée pour les gaz de schiste.».
Elle a utilisé une formule qui pourrait servir d'argument sans appel pour reporter sine die toute idée d'exploitation dans un exercice de rétropédalage assez spectaculaire. «Pour récupérer les gaz disséminés dans la roche, il faut injecter des produits extrêmement agressifs. Les paysages sont ravagés, l’eau polluée. La sécurité est douteuse, le gaz sort des robinets. Nous disons aux sociétés : «Si vous pouvez faire autrement, montrez-le nous.» Si elles nous répondent «il faut faire à l’américaine, sinon on ne fait pas», nous ne les suivrons pas.»

01/02/2011

LES ÉOLIENNES DÉFINITIVEMENT BANNIES DU LITTORAL ?

Publié par Eurojuris France le 01/02/2011 - 62 lecteurs

Toute construction, portant extension de l’urbanisation, ne peut intervenir qu’au sein ou en continuité d’un espace bâti particulièrement dense (30-40 constructions minimum).

LA LOI LITTORAL ET LA CONSTRUCTION DES ÉOLIENNES

                          

 

                           © Claude Coquilleau - Fotolia.com

 Lire cet Article :

http://www.eurojuris.fr/fre/collectivites/urbanisme/trava...

Arrêt du 28 janvier 2011 rendu par la Cour Administrative d'Appel de Nantes sur l'Annulation de 8 permis de construire des éoliennes pour violation de la loi littorale :

http://www.arnaudgossement.com/media/00/01/1480742618.pdf

21:28 Publié dans Énergie renouvelables, Éolien | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loi littoral, loi urbanisme | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

29/01/2011

Gaz de Schiste : une étude interne de Total dévoilée par Les Échos

Montpellier Journal du Vendredi 28 janvier 2011 à 17:35

Gaz de schiste : Total montre son grand intérêt et sa détermination pour la région

http://www.montpellier-journal.fr/2011/01/gaz-de-schiste-...

Emmanuel GRASLAND Les ÉCHOS 28/01/11 | 07:00 
mis à jour à 11:32

Emmanuel Grasland

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-envir...

Total en quête de partenaires pour explorer la France à la recherche de gaz de schiste

Dans un document interne, Total estime avoir identifié un site « à haut potentiel ». En théorie, les volumes récupérables pourraient représenter dix ans de consommation de gaz de la France. Total a déposé une nouvelle demande de permis au nord du site actuel.

Total recherche des partenaires pour explorer le sud-est de la France et, le cas échéant, exploiter les réserves de gaz de schiste qu'il espère trouver. Un projet qui fait de plus en plus polémique...

Le groupe pétrolier vient de publier une « offre d'entrée » sur son permis d'exploration de Montélimar, dont il pourrait céder 50 %. A l'origine, le groupe s'était associé avec l'américain Devon, mais le recentrage du spécialiste des gaz de schiste sur les Etats-Unis a obligé Total à reprendre sa part. Obtenu en mars 2010, le permis de Montélimar couvre une zone de 4.300 kilomètres carrés au nord-est de Montpellier.

La publication de cette offre permet d'avoir une idée de l'intérêt de la zone. Total pense avoir identifié un site « à haut potentiel » et juge cette opportunité dans le gaz de schiste à la fois « importante et très significative », indique un document envoyé aux compagnies susceptibles d'être intéressées. Le groupe estime que la zone pourrait contenir des ressources allant jusqu'à 2.380 milliards de mètres cubes de gaz. Un montant « considérable » pour certains experts pétroliers. Si l'on applique un taux de récupération de 40 % (le haut de la fourchette aux Etats-Unis), on obtient un volume de plus de 950 milliards de mètres cubes, soit 21 fois la consommation annuelle de gaz en France ! Avec un taux plus classique (20 %), on tombe à dix ans.

Programme en trois phases

Dans son document, Total souligne que la proximité d'importantes infrastructures gazières permettrait un « développement rapide et une génération de revenus facile » en cas de succès. Le groupe rappelle aussi la fiscalité intéressante de la France en la matière, l'une « des plus attractives dans le monde », ce qui rendrait une production locale de gaz « très compétitive ».

Début novembre, le groupe a d'ailleurs déposé une nouvelle demande de permis sur une zone de 1.850 kilomètres carrés au nord du permis de Montélimar.

Interrogée, la direction de Total joue néanmoins la prudence, alors que la polémique monte. « Nos estimations se fondent sur le peu de données dont nous disposons, recueillies il y a une quarantaine d'années, modère le directeur général de la branche exploration-production, Yves-Louis Darricarrère. Elles sont calculées en multipliant la surface du permis par une teneur moyenne en gaz. Il ne s'agit que d'une zone ouverte à l'exploration et il n'est absolument pas envisageable d'en développer l'ensemble. Tout chiffre avancé aujourd'hui est purement théorique et ne peut en aucun cas être une estimation du volume qui pourrait être produit. »

Pour en savoir plus, Total va mener un programme d'exploration en trois phases. La première devrait durer deux ans. « Elle va consister à reprendre les données qui existent. Ces zones ont été autrefois étudiées, mais pas dans la perspective d'exploiter du gaz non conventionnel. Nous avons donc ressorti les carottes afin de les examiner. Nous allons également envoyer des géologues sur le terrain pour étudier les affleurements en surface », détaille Yves-Louis Darricarrère.

Si cette phase est positive, il faudra chercher de nouvelles données et faire au moins un forage vertical d'exploration pour tester la roche-mère. En cas de succès, viendra ensuite la question de la faisabilité technique et économique d'une exploitation. Combien de forages par kilomètre carré ? Quelle quantité d'eau utiliser ? Un forage horizontal pourrait avoir lieu au cours de cette troisième phase. « Aujourd'hui, on ne sait pas si c'est techniquement et économiquement exploitable. Et puis, et ce n'est pas l'aspect le moins important, il faudra que tout cela reste acceptable socialement », souligne Yves-Louis Darricarrère.

Avec les huiles non conventionnelles, le gaz naturel liquéfié et l'offshore profond, le gaz non conventionnel constitue l'un des quatre segments de croissance identifiés par Total. Mais c'est le seul susceptible de concerner la France.

EMMANUEL GRASLAND, Les Echos

Document TOTAL sur opportunité de forages dans le Sud-Est de la France
http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/media/01...

Pétition GAZ de Schistes : Non Merci ! http://perdre-la-raison.blogspot.com/2011/01/gaz-de-schiste-non-merci-signez-la.html

01:04 Publié dans Industrie, Projets, Ressources sous-sols | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaz de schistes | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

26/01/2011

Gaz de schiste & le Conseil général à l’unanimité

‎1e Réactions officielles face à la programmation d'un nouveau massacre de notre région sacrifiée sur l'autel de l'énergie vert

Lire Montpellier Journal : Gaz de schiste - le conseil général de l’Hérault se prononce pour un moratoire

Lire Midi-Libre : http://www.midilibre.com/articles/2011/01/24/A-LA-UNE-Le-...

Dans Rue89 Corinne LEPAGE demande aussi un moratoire :  http://www.rue89.com/corinne-lepage/2010/12/20/pour-un-mo... 

Gaz de schiste: Wo!

Pétition GAZ de Schistes : Non Merci ! http://perdre-la-raison.blogspot.com/2011/01/gaz-de-schiste-non-merci-signez-la.html

14/12/2010

Élections à la CCI

MIDI LIBRE - Sète - Édition du lundi 13 décembre 2010

SETE - Elections à la CCI : la victoire des "petits"

Contre toute attente, c'est la liste menée par Olivier Oddi, fils et petits-fils de commerçants sétois, qui a remporté les élections à la chambre de commerce. Olivier Oddi menait une liste de petits comerçants face à la liste sortante de Jean-Gabriel Augé, constituée essentiellement de chefs d'entreprises et de représentants du médef.

 

MIDI LIBRE - Sète - Édition du mardi 14 décembre 2010

CCI - La victoire inattendue des 'petits' commerçants

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La liste conduite par Olivier Oddi remporte les élections à la chambre de commerce de Sète-Mèze-Frontignan

Contre toute attente, la liste conduite par Olivier Oddi a remporté hier les élections à la chambre de commerce et d'industrie de Sète-Mèze-Frontignan. 1 700 commerçants ou chefs d'entreprise ont pris part au vote sur les 5 662 ressortissants recensés. 700 bulletins nuls ont été comptabilisés. Une participation (18 %) conforme à la moyenne attendue dans ce type d'élection.

Olivier Oddi avait constitué en dernière minute une liste pour proposer une alternative au projet de Jean-Gabriel Augé, PDG du groupe TMIS et président de la commission provisoire mise en place par le préfet pour assurer la gestion courante de la chambre après l'éviction de l'ex-président Michel Mateu.

Ce projet alternatif avait pour ambition «   de replacer les 'petits' (ndlr commerçants et chefs de petites entreprises) au cœur de la CCI », jusque-là dirigée par les patrons de 'grosses boîtes'.

Pour la petite histoire, Olivier Oddi avait été approché dans un premier temps par Jean-Gabriel Augé pour le rejoindre sur sa liste avant que ce dernier ne change d'avis au profit de représentants du Medef.

La victoire de la liste menée par Olivier Oddi est le fruit d'une campagne active. «   Nos adversaires nous ont peut-être sous-estimés. Ils se sont surtout réveillés trop tard », estime le nouvel élu.

La victoire en tout cas est totale. La liste Oddi l'a emporté dans les trois collèges :

  • 262 voix contre 184 pour le collège 'commerces',
  • 215 contre 168 pour le collège 'services'
  • et 87 contre 71 dans le collège 'industrie'.

Olivier Oddi a d'ores et déjà annoncé son intention de se rapprocher des petits commerçants. «   La CCI doit se mettre à leur service », a-t-il annoncé juste après sa victoire. 

 
François DORÉ fdore@midilibre.com

 

MIDI LIBRE - Sète - Édition du samedi 27 novembre 2010

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Élections à la CCI

Augé - Oddi : deux listes dans la course

FACE À FACE

Candidat   à sa propre succession, Jean-Gabriel Augé n'est pas un président comme les autres. Ancien élu de l'équipe Soler, il a été rappelé par le préfet en juillet 2009 pour «   gérer les affaires courantes et montrer que la CCI de Sète était encore viable » alors que cette dernière venait d'être mise sous tutelle. Un défi qu'il estime, «   grâce à la gestion rigoureuse de Christian Fonquerne », avoir mené à bien.

Ancien compagnon chaudronnier, fondateur en 1986 de la société TMIS qu'il dirige encore, il se défend par ailleurs de conduire «   une liste de patrons, de grosses boîtes. Certains disent ça mais ceux qui la composent ont plutôt été choisis parce qu'ils cumulent des responsabilités en entreprise et un engagement associatif. Alors d'accord, leurs entreprises tiennent la route… »

Sur le fonctionnement de la CCI, Jean-Gabriel Augé concède qu'un recentrage sera nécessaire : «   Le port, c'était 90 % de notre activité et de ce fait, pas mal de gens ne se sentaient pas concernés. Les petits commerçants s'étaient éloignés. Mais les CCI vont changer, nous allons revenir aux fondamentaux, nous mettre à la portée des commerçants via les associations qui les regroupent. »

Parmi les projets de son équipe, « la création d'un observatoire économique qui permettra de faire un état des lieux du bassin de Thau en terme de secteurs d'activités afin de tracer des actions de formation » et rendre la Chambre incontournable. Quant à la suspicion d'une CCI trop politisée, Jean-Gabriel Augé la balaye d'un revers de main : «   Ce sont les mauvaises langues qui disent ça. » 

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14/11/2010

Bulletin Rotary Club Sète Doyen Novembre 2010, Projets pour le Port

http://issuu.com/pidudu/docs/bulletin_1011b

Conférence de Jean-Loup Bertret, directeur de l'EPR Sète Port Sud de France, sur la situation et les perspectives du port. régression de son activité depuis l'arrêt de la raffinerie de Frontignan (8 millions de tonnes étaient alors traitées).

Pour renverser cette situation. Le programme d'investissement sur 10 ans pour relancer l'activité du port est de 200 millions d'euros au niveau de la région et de 130 millions d'euros au niveau des opérateurs, sommes auxquelles s'ajouteront 100 millions d'euros pour la réhabilitation du canal de Sète au Rhône.

Le Rotary club de Sète Doyen a reçu jeudi 14 octobre Jean-Loup Bertret, qui a fait une passionnante conférence sur la situation et les perspectives du port de Sète.

Diplômé de l'École Polytechnique et de l'École des Ponts et Chaussées (E.N.P.C.), Jean-Loup Bertret, aujourd'hui âgé de 54 ans (fin 2010), a débuté sa carrière dans le secteur maritime en 1982 comme chef de projet informatique à la C.G.M. Le Havre avant de prendre, au siège social de la C.G.M. à Paris, la responsabilité du contrôle de gestion et de la planification du Groupe C.G.M.

En 1990, il a rejoint l'équipe de direction de la S.N.C.M. à Marseille comme Directeur Général Adjoint puis Directeur Général Délégué à partir de 2001.

En 2003 il a pris le poste de Directeur Général de Sudcargos, filiale de SNCM et SDV dédiée au transport maritime de fret (roulant et conteneurisé) entre le Sud-Europe et le Maghreb.

En 2006, il est revenu à la SNCM à la faveur de la privatisation de la Compagnie comme Conseiller du Président Directeur Général spécialement en charge de la réponse à l'appel d'offres pour le nouveau contrat de Délégation de Service Public maritime entre Marseille et la Corse.

Le 1er janvier 2008, il a pris la direction de l'Etablissement Public Régional Port Sud de France nouvellement créé par la Région Languedoc Roussillon pour assurer la régie déléguée du port de commerce et du port de pêche de Sète (assez rapidement l'EPR devrait aussi prendre la main sur le port de plaisance).

Le deuxième port de commerce français en Méditerranée (très loin) derrière Marseille (3 millions de tonnes contre 100 millions) subit une

M. Bertret a ainsi rappelé que le port a : des capacités d'accueil performantes avec 8 terminaux, 3.500 m de quai linéaire, une capacité d'accueil de navires jusqu'à 242 m, 80.000 m² d'entrepôts et plus de 20.000 m² d'aires de stockage pour conteneurs. un bon outillage pour les conteneurs (2 portiques installés et 2 à 3 en prévision) et le vrac (9 grues de type Mague, Peiner, Caillard et Delatre) une bonne organisation spatiale avec, d'est en ouest, les terminaux agro-industriel, conteneurs, voitures, fruitiers, vrac, passagers et croisière

Les autres atouts du port sont ses connections aux réseaux routiers, ferrés et aux voies d'eau ainsi qu'un environnement logistique favorable. Ce qui permet d'envisager l'avenir de façon plutôt optimiste bien que l'activité reste essentiellement du vrac liquide (produits pétroliers).

Photo du futur terminal conteneurs

 

Bulletin novembre 2010 site internet: http://rotarysete.ning.com/

4/8 Actions Marketon 2010 : 36 promesses d'embauches le 21 octobre Gérard Naudin a rendu compte au cours de l'apéritif du 21 octobre du Marketon (une opération de recherche collective d'emploi pilotée par le Comider (Comité pour le Développement de l'Economie Régionale Languedoc-Roussillon) avec le soutien des Rotary et Lions Clubs locaux) qui venait d'avoir lieu à partir de la CCI en direction des entreprises du bassin de Thau. Moins de candidats à l'emploi se sont présentés que l'an passé où 29% des participants avaient trouvé un emploi dans les 2 mois suivants l'opération et de nombreuses entreprises répertoriées sur le bassin de Thau ne sont plus en activité. Toutefois 36 promesses d'emploi ont pu être recueillies par les 44 participants qui ont reçu un accueil positif des chefs d'entreprises rencontrés en dépit des difficultés conjoncturelles sinon structurelles (forte proportion de cessation d'activité depuis l'an passé). Une nouvelle fois Pôle Emploi n'a pas été réactif. Le dossier de presse du Marketon 2010 est consultable à l'adresse internet : http://www.comider.org/images/pdf/docmarket hon/resultatsmarkethon2010.pdf

8/8 site internet:

http://rotarysete.ning.com/ --

Tags: bertret, bulletin, lesieur, rotary, sete -- Description: billetin novembre 2010

02/11/2010

INSSET - Université de Picardie Jules Vernes

TRAFICS PORTUAIRES http://www.insset.u-picardie.fr/site/Trafics_portuaires

Sète veut devenir un port à rayonnement international

02/11/2010

Redynamisé depuis sa reprise en main par la région Languedoc-Roussillon, le port de commerce de Sète continue de voir son trafic augmenter.

Sur les 10 premiers mois de 2010, les volumes traités ont augmenté de 5%, et même de 28% pour le seul mois de septembre.

De quoi satisfaire la direction du port, qui entend poursuivre ses efforts pour attirer de nouveaux clients. Dans un marché très concurrentiel, le double maître-mot, à Sète, est fiabilité et performance. « Le port de Sète a une véritable carte à jouer pour attirer de nouveaux trafics à forte valeur ajoutée et notre ambition est clairement d'assurer à nos clients fiabilité et performance. Aujourd'hui des entreprises investissent sur le port, et notre devoir et de les accompagner du mieux possible afin de permettre au port de Sète de devenir un port à rayonnement international », explique Arnaud Rieutort.

Pour le directeur commercial du port de Sète : « Nous sommes un accompagnateur et un facilitateur de services pour nos clients chargeurs et logisticiens. Notre but est avant tout de nous distinguer par rapport à nos concurrents pour inciter les opérateurs de la chaîne logistique à utiliser les services du Port de Sète et y rester. Pour cela, nous menons un travail collectif avec l'ensemble des entreprises de la communauté portuaire. Notre rôle est de permettre aux clients de trouver, avec les entreprises locales, des solutions logistiques à leurs besoins ».

Le port de Sète compte s'appuyer sur les nouvelles perspectives de développement offertes par les investissements décidés dans le cadre de son plan stratégique.

Il s'agit, notamment, d'accroître les trafics en matière

  • de vrac,
  • de voitures neuves,
  • de passagers,
  • de conteneurs
  • ou encore de fruits et légumes.

« Sur ces différents segments, nous démarchons régulièrement les principaux armateurs et opérateurs du monde de l'Amérique latine à l'Asie sans oublier l'Afrique du nord. Le port en récolte déjà les premiers fruits avec l'arrivée récente non seulement de plusieurs armements mais aussi de nouveaux transitaires et consignataires qui vont renforcer l'attractivité du port de Sète », explique Arnaud Rieutort.

Axe essentiel pour le développement de la place, le renforcement des moyens liés au marché du conteneur est à l'ordre du jour. Un nouveau portique de 60 tonnes vient d'être installé à Sète et le port va lancer, avec le support de la région Languedoc-Roussillon, la construction d'un nouveau quai en eau profonde capable d'accueillir des porte-conteneurs de 5 à 6000 EVP (Equivalent Vingt Pieds, taille standard du conteneur) dès 2014.

« Le développement de cette filière logistique peut s'appuyer sur les atouts de la communauté portuaire : une main d'oeuvre qualifiée, un véritable savoir-faire, une administration des douanes réactive, des services portuaires performants et très professionnels », estime le directeur commercial.

Le port mise aussi sur ses atouts en matière de dessertes terrestre, ferroviaire et fluviale.

La région, l'Etat et Voies Navigables de France (VNF) investissent d'ailleurs 100 millions d'euros pour la modernisation du canal du Rhône, qui permet d'acheminer des marchandises jusque dans le nord de la France.

23/09/2010

THAU Agglo – Retrait de délégations : Retour des frondeurs

Midi Libre Sète Édition du jeudi 23 septembre 2010

Agglo : L'unanimité retrouvée

 
Etonnant revirement de situation hier soir lors du conseil de la communauté d'agglo du Bassin de Thau. Il y a deux mois, Yves Michel (Marseillan) et François Commeinhes (Sète) refusaient d'adhérer au projet de territoire présenté par le président Pierre Bouldoire. Dans la foulée, ils perdaient leur délégation.
Hier soir, les deux élus frondeurs ont fait « amende honorable ». Résultat, ils devraient récupérer leur délégation et la CABT va retrouver une belle unanimité. (Plus de développement demain).

VOS REACTIONS

23/09/2010 à 09h47 | rimedia 

La verité svp

23/09/2010 à 08h14 | geronimo 

si monsieur Commeinhes retrouve sa delegation a l'aglo nous pouvons penser qu'il va rendre aux contribuables setois l'augmentation qu il s'est fait voter lors du dernier conseil municipal qui remplacait sa perte financiere due a sa perte de delegation

23/09/2010 à 08h00 | parcel 

On comprend mieux pourquoi le Maire de SETE François COMMEINHES a pris la précaution d'augmenter ses indembités de Maire à SETE voici quelques jours. C'est coup double . S'il retrouve sa délégation et évidemment les indemnités qui l'accompagnent à Thau-Agglo, dont a perte avait servi de prétexte à mieux se faire rétribuer par la ville, il aura gagné sur les 2 tableaux.A moins que dans un sursaut de bonne morale, il refuse l'une ou l'autre.On verra bien mais j'ai personnellement quelques doutes.

Midi Libre Sète Édition du vendredi 24 septembre 2010

Un conseil entre réconciliation et dissensions

Thau agglo : Un conseil entre réconciliation et dissensions

Mercredi à Frontignan, il a été question de la réattribution des délégations à Commeinhes et Michel. Avant qu'une délib' ne jette de l'huile sur le feu

On les avait laissés, le 30 juin, divisés sur la pertinence du projet d'agglo et la légalité de son adoption. On les a retrouvés, mercredi soir, apaisés, au moins sur cette question, avant que le naturel ne revienne au galop et exacerbe des clivages toujours aussi prégnants.

Tout avait pourtant bien commencé, lors de ce conseil communautaire de rentrée qui s'est déroulé à la salle de l'Aire à Frontignan. Outre le fait que les huit premières délibérations furent adoptées à l'unanimité, la neuvième et la dixième, ô combien importantes et symboliques, allaient même révéler une solidarité retrouvée.

Ces deux délibérations portaient sur le maintien dans leurs fonctions des premier (François Commeinhes) et deuxième (Yves Michel) vice-présidents de l'Agglo. Ces deux élus avaient été privés de leur délégation par le président Bouldoire pour n'avoir pas soutenu le projet d'agglo.

Or, la loi exige que, lorsqu'un vice-président est privé de délégation, l'assemblée délibère, au conseil suivant, sur le maintien de ses fonctions. 

On en était donc à aborder ces deux délibérations lorsque Pierre Bouldoire proposa aux conseillers de débattre à nouveau sur les objectifs communs, sachant qu'« un vice-président ne peut pas être sans délégation » et qu'il est « hors de question d'exclure qui que ce soit ».

C'est alors qu'Yves Michel demanda la parole pour lire une surprenante déclaration, déclaration qui l'engageait, lui, mais aussi François Commeinhes, lequel préféra garder le silence :

« Des rencontres et discussions avec plusieurs d'entre vous, dont Pierre Bouldoire et François Commeinhes, ont eu lieu. Les garanties sont apportées par chacun afin que l'intérêt d'un bon fonctionnement de l'Agglo soit conforme à l'idée que nous nous faisons de l'avenir. »

Et de détailler ces garanties avant de conclure :

« Ces points éclaircis et précisés nous amènent à proposer le maintien dans leur poste et dans leur délégation des premier et deuxième vice-présidents... »

Le propos occasionnera une courte suspension de séance initiée par Pierre Bouldoire. Histoire de reprendre ses esprits ? La séance rouverte, Francis Veaute résuma ainsi le sentiment général :

« C'est une décision sage et réconfortante. Thau agglo est entrée dans une période de maturité. » Et ce fut effectivement le cas pendant quelques minutes avant que la délibération n°14 révèle à nouveau les dissensions.

Celle-ci concernait l'augmentation du nombre de vice-présidents, de 7 à 11, augmentation justifiée par les actions à mener. Furent ainsi élus Max Savy (Frontignan), Alain Bertes (Gigean), Jean-Louis Bourmond (Vic) et Roland Etre (Balaruc-le-Vieux)... Aucun Sétois. Ce qui provoqua l'ire de Francis Hernandez, dirigée contre Pierre Bouldoire :

« Sète regroupe 60 % des habitants de l'Agglo et vous ne daignez pas donner une deuxième vice-présidence, même une troisième, à Sète. J'ai du mal à l'accepter. »

Au point d'ailleurs que l'élu sétois décida de quitter la salle, suivi par une partie du public (des élus municipaux sétois).

Pour le président de l'Agglo, cet esclandre fut de trop et il mit fin au conseil avant même la lecture de la quatorzième délibération. La boucle était bouclée ...

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

DR

Un projet sous contrôle de légalité

Un projet sous contrôle de légalité

Que s'est-il passé ces deux derniers mois pour que la division cède la place à l'union autour du projet d'agglo ?

Georges Frêche est intervenu auprès de Pierre Bouldoire afin que celui-ci revienne sur sa décision de retirer leur délégation à François Commeinhes et Yves Michel.

Mais le président de Thau agglo est resté sur sa position - « tout acte a des conséquences » - en restant néanmoins « ouvert » au dialogue.

Dialogue, il y a eu, selon le Marseillannais Yves Michel.

Sur les financements du projet notamment : tout le monde a convenu qu'une prospective au-delà de deux ans était aléatoire compte tenu « du caractère incertain du financement des collectivités et de leurs ressources propres ».

Reste la légalité de la délibération, remise en cause par François Commeinhes, le 30 juin. Il n'a certes pas déposé de recours. Mais la préfecture effectuera un contrôle de légalité de la délibération concernant le projet d'agglo. Une délibération dont les premières lignes ont été modifiées entre le jour du vote et l'envoi en préfecture. Pierre d'achoppement dans la pérennité du projet ?

Réponse attendue dans les deux mois.

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09/09/2010

TAT, Thau agglo Transport

Midi Libre Sète - Édition du jeudi 9 septembre 2010

Avec Thau agglo, suivez les lignes jaunes

Photo V. ANDORRA

Sète. Transport : Avec Thau agglo, suivez les lignes jaunes

Exit Totem. Place désormais à Thau agglo Transport qui affiche de nouvelles couleurs et étend son réseau

Sur la route qui mène à la réalisation du projet d'agglo, un premier arrêt a été effectué hier au Parc Aquatechnique de Sète, dans les locaux de la plate-forme technique du réseau. Pour une oblitération en bonne et due forme : exit Totem, bienvenue à TAT, Thau agglo Transport. Un nouveau nom pour une compétence qui passe la vitesse supérieure, en termes de visibilité, d'extensions de lignes, de politique tarifaire... Presque un nouveau départ.

En tout cas, pour Pierre Bouldoire, qui préside la communauté d'agglomération du bassin de Thau, ces bouleversements sont les garants « d'un service public de grande qualité » qui propose « un maillage du territoire » en intégrant la « composante écologique ». Mieux, « l'intermodalité » prend aussi tout son sens à travers un exemple : la ligne Frontignan-Plage - Sète s'arrêtera désormais à la gare de Sète afin qu'il n'y ait « pas de rupture dans le transport ».
Et surtout, le réseau sera à partir de ce matin reconnaissable à la couleur jaune de certains bus, couleur qui sera généralisée dans les mois à venir.

  • 1 C'est en euro, le prix d'un ticket au détail. L'aller-retour est à 1,80. La billetique du réseau est, selon Michel Calvet, directeur de la Corporation française de transport (*), « l'une des plus modernes de France » dans la mesure où les cartes d'abonnés (à puce et sans contact) sont déjà « compatibles » avec ce qui existe et ce qui existera dans les autres réseaux (départementaux, régionaux). En clair, les correspondances, ce sera les mains dans les poches.
  • 6 C'est le nombre de nouveaux bus de 110 places qui rejoignent la flotte de Thau agglo Transport, Pour un coût total estimé à 1,6 M€. Vous pourrez les découvrir ce matin sur les routes.
  • 10 C'est en minutes la nouvelle fréquence de bus sur la ligne 3 (gare de Sète - Île de Thau via la Corniche) aux heures de pointe.
  • 11 La ligne qui relie Sète à Frontignan est étendue jusqu'à Mireval via la ZI du Barnier et Vic-la-Gardiole.
  • 12 La ligne, qui partait de Frontignan-Plage, traversait La Peyrade et s'arrêtait à l'entrée de Sète, est prolongée jusqu'à la gare de Sète.
  • 13 La ligne entre Sète et le centre commercial de Balaruc-les-Bains est étendue jusqu'à Gigean.
  • 20 C'est, en pourcentage, la hausse de fréquentation sur les lignes 2 et 3 depuis que le "tour de montagne" n'existe plus.
  • 2009 Une année charnière pour Tat ex-Totem qui emploie 67 personnes (55 chauffeurs dont 12 femmes) et a effectué plus d'1,7 millions de voyages en une année.

Egalement sur internet www.thau-agglo.fr

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

(*) La CFT est délégataire du service public depuis le 1er janvier 2009 et pour une durée de sept ans. A noter que Philippe Delrue, directeur général de l'entreprise, était hier au parc Aquatechnique, tout comme Francis Foulquier, maire de Mireval et vice-président de Thau agglo, en charge des transports.

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06/09/2010

Bravo à MORGO qui persiste et signe “Heureusement, on t’aime”

A l’occasion de la parution de son ouvrage “Heureusement, on t'aime“ publié à compte d’auteur, Midi Libre braque son projecteur de l’actualité sur Christophe MORGO, un de nos rares élus qui s'efforce d'imaginer des mesures d'enrichissement écologique de nos collines de la Moure , la Gardiole ou de l'étang de Thau et qui dénonce l’abandon de nos campagnes à l’incivisme et à l’urbanisation.

Midi Libre Sète - Édition du lundi 6 septembre 2010

Christophe Morgo « Il faut mettre un frein à l'urbanisation... »

DR

VOS PAPIERS :

Nom : Morgo
Prénom : Christophe
Age : 45 ans
Signe particulier : réélu conseiller général du canton de Mèze en 2008 - 72 % des voix au 2 e tour !

- cet amoureux de la nature et coureur hors pair (il a remporté la dernière édition des 100 km de Millau) connaît le moindre recoin du bassin de Thau, qu'il sillonne toute l'année hors des sentiers battus.

Il vient d'ailleurs de publier un ouvrage en hommage à un territoire qu'il est selon lui urgent d'aménager autrement pour sauver ce qui peut l'être...

Vous avez affecté une partie de vos fonds hors programme à un projet original : la création de jachères mellifères. En quoi cela consiste-t-il ?

Vu que chaque commune du canton a désormais lancé son Agenda 21, j'ai effectivement proposé aux villages intéressés l'aménagement de jachères fleuries mellifères. Elles ont déjà été mises en place sur Poussan, Villeveyrac, (40 ha), bientôt sur Montbazin, Bouzigues, Loupian. Sur des terres communales, souvent à l'état de garrigues, on laboure, on charrue, et on sème à l'automne avec des espèces résistantes et mellifères retenues par les apiculteurs. Puis on installe des ruches...

La production de miel est-elle le seul objectif ?

Non, bien sûr. Nous allons certes tenter de produire un miel, biologique, vu qu'il n'y a aucune terre cultivée (et donc traitée) à proximité immédiate, mais l'intérêt va bien au-delà...

A savoir ?

C'est une façon de reprendre pied dans les garrigues, de créer des espaces de respiration. Jadis, ces garrigues, c'était essentiellement de la vigne, du chêne vert ou des zones où pâturaient les moutons. On y trouvait aussi des oliviers et du blé puisque de nombreux ouvriers des villages du secteur se voyaient attribuer gratuitement un petit lopin où ils pouvaient cultiver librement, à condition bien sûr de défricher.

Aujourd'hui, du fait de la déprise agricole, le chêne kermès a tout colonisé. Plus rien ne pousse autour, et seuls les insectes peuvent vivre là dessous. On trouve donc une végétation relativement basse, impénétrable, qui est une véritable traînée de poudre en cas d'incendie. On l'a d'ailleurs vu la semaine dernière. Et généralement, après un incendie, c'est toujours le chêne kermès qui revient en force.

Alors, modestement, ces jachères pourront constituer quelques remparts.

Vous connaissez parfaitement les secteurs qui ont brûlé le 30 août. Qu'est-ce qui, selon vous, a contribué à ce que l'incendie prenne une telle ampleur (*) ?

Tous les ingrédients étaient hélas réunis : le vent, les nombreuses friches conséquentes aux campagnes d'arrachage (des vignes, Ndlr) menées depuis 2007. Mais on trouvait aussi des chaumes restant sur des terres ayant porté des céréales et qui n'avaient pas encore été labourées. Ajoutez à cela les abords de maisons pas entretenus et, peut-être, des soucis au niveau des secours... (lire ci-contre).

Comment faisait-on avant ?

Avant, ce n'était pas urbanisé, les agriculteurs opéraient des brûlages dirigés, il y avait des bergers, tout était entretenu.

C'est donc un problème d'aménagement du territoire...

Oui. Et encore, avec le feu, s'il prend de jour, on peut toujours évacuer. Avec les inondations, c'est une autre paire de manches.

Pourtant, on imagine le nord du bassin de Thau peu soumis aux risques d'inondation

...C'est une erreur. Car, par vent du sud, le niveau de l'étang monte et l'eau gagne les terres. Si vous ajoutez à cela les eaux de ruissellement du bassin versant, forcément, ça peut poser des problèmes.
J'aimerais me tromper, mais je crois que nous aurons quelques surprises dans les années à venir. D'autant que c'est toujours pareil : un sinistre, tel ce feu, on en parle quelque temps puis on passe à autre chose. Et personne n'en tire les conséquences.

Constater est une chose, mais quelle solution apporter ?

La solution serait, de toute façon, radicale : il faudrait stopper l'urbanisation de certaines communes, mieux répartir le développement urbain et penser un schéma de transport adapté. Mais quand vous voyez que sur la zone du Ponton, qui est une zone humide remblayée, on prévoit un parc d'activités, on est plutôt mal barré. Car une zone humide, c'est important : c'est un filtre entre terre et milieu marin, ça piège, entre autres, les métaux lourds. Mais, c'est sûr, ça ne "rapporte rien".

Photos Vincent ANDORRA

Recueilli par Patrice CASTAN

 

 

VOS REACTIONS

 

06/09/2010 à 09h20 | anderson 

Je trouve cet article très intéressant Et je constate que sur Sète on bétonne à tord et à travers ; c'est laid ces parkings à plages (qui seront vides 9 mois par an ) défigurent cette ancienne route Agde-Sète qui longeait la mer ? Mais la nature réclame toujours ses droits et ces cages à humains -sous le niveau de la mer - ? Enfin c'est vous qui voyez

06/09/2010 à 08h54 | rosiès 

Christophe,j' ai un terrain sur Villeveyrac que j' ai acheté il a plus de 16 ans.Malgré les promesses de l' époque mon espace n' est toujours pas constructible et je n' arrive pas à savoir pourquoi? Je veux simplement passer des séjours plus ou moins long avec ma famille. Mon coin de garrigue ( prisé par les chasseurs) est entouré par des cultures et quelques propriétaires terriens qui aimeraient comme moi pour passer du temps et entretenir ces espaces à risques. Comment parvenir à ce but d' amoureux de la nature et du coin? J'espère un dialogue .Merci.

UN OUVRAGE QU'IL DÉDIE AU TERRITOIRE

Christophe Morgo est un élu atypique. Atypique, et "bien réélu", ce qui n'aura pas manqué d'agacer celui qui misait ouvertement sur sa défaite en 2008, à savoir le président de région Georges Frêche.

Le conseiller général Morgo a donc pu poursuivre depuis son travail - désormais au côté de la majorité départementale - et resservir à l'envi des prises de positions qui, si elles trouvent apparemment un large écho dans la population de son canton, ne vont pas sans déranger bien des responsables politiques.

Toujours prompt à dénoncer les dysfonctionnements pour peu qu'ils impactent sur l'environnement, notamment, il ne s'est pas fait que des amis. Aussi a-t-il tenu à faire éditer sur ses deniers personnels - sans aide des collectivités, donc -, un petit ouvrage de quelque 80 pages proposant en images un tour d'horizon des merveilles du bassin de Thau mais aussi des dégâts qui lui sont infligés.

Quasi enfantin, l'intitulé du bouquin, Heureusement, on t'aime , n'annonce pas précisément ce qui, au fil des pages, lui succède : un constat étayé d'images du territoire qui permet à l'élu d'en vanter certes les richesses mais aussi de déplorer les pollutions en tout genre via des images légendées qui en disent long sur l'incivisme régnant ici.

Un livre préfacé par Bernard Pouyaud, directeur de recherche émérite de l'IRD (Institut de recherche pour le développement), lequel espère que « cet ouvrage saura éveiller la conscience écologique de tous ». C'est le moins que l'on puisse espérer.

Ouvrage disponible chez les diffuseurs de presse des villages du canton de Mèze ainsi qu'à Presse Saint-Clair, 1, boulevard Danielle-Casanova (face à la médiathèque) à Sète (10 €).

En  complément cette interview de mars 2007 par Roquerols


Promenade avec Christophe Morgo
envoyé par roquerols. - Les grands événements de la vie de famille en vidéo.

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27/07/2010

Chronique du Bottin Mondin

Midi Libre Édition du mardi 27 juillet 2010

Eoliennes et économie au menu de Devedjian

DR

Visite : Eoliennes et économie au menu de Devedjian

Avant de déjeuner à Sète avec cinq entrepreneurs, le ministre de la Relance est passé hier par Villeveyrac. Pour voir les éoliennes et parler... énergie solaire

 


Au pas de charge. Après avoir inauguré près de Gignac le tronçon de l'A750 (lire deuxième cahier, page 2), le ministre de la Relance Patrick Devedjian, en déplacement dans l'Hérault, hier, a effectué deux courts arrêts autour du bassin de Thau.

  • Le premier, près de Villeveyrac, à hauteur des éoliennes qui ont fait l'objet d'un investissement d'EDF dans le cadre du Plan de relance. L'occasion, pour les élus présents (1), de rappeler l'exemplarité de ce chantier. Et l'opportunité, pour le ministre, d'insister sur le fait que « l'éolien est de moins en moins subventionné et ses progrès technologiques sont limités » tandis que le photovoltaïque est lui « plus subventionné et les progrès technologiques avancent très vite »...

Cela étant dit, Yves Piétrasanta, président de la Communauté de communes du nord du Bassin de Thau, en a profité pour rappeler que trois outardes canepetières (des oiseaux) empêchaient le développement de la ZAE de la Reille et que les mesures compensatoires proposées n'avaient pas été acceptées par les services compétents.

  • Une lettre détaillée a été remise en main propre au ministre juste avant que celui-ci ne prenne la direction de Sète et du quartier Villeroy, pour son deuxième arrêt, un déjeuner informel avec le maire de Sète et cinq acteurs économiques du bassin (2) : « Où que j'aille, je rencontre des entrepreneurs. Cela permet d'établir un diagnostic et c'est avec eux qu'on peut gagner des points de croissance. »

Quatre vingt-dix minutes plus tard, il était temps pour lui de se... relancer sur les routes, direction Palavas et le canal du Rhône-à-Sète.

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

(1) Yves Piétrasanta, Gilles D'Ettore et Robert Lecou (députés),
Alain Jeantet, Jacques Adgé, Eliane Rosay (maires de Villeveyrac, Poussan et Bouzigues)..

(2) Marc Chevallier (Port Sud de France), Yves Barsalou (Listel), Gilbert Ganivenq (Promeo), Hugues Dupuy (Dupuy de Parseval) et Jean-Michel Buesa (Buesa).

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La Région dynamise les ports de Sète et de Port-la-Nouvelle

http://www.regionsmagazine.com/site/articles/languedoc-ro...

Signature d’un nouvel accord avec le groupe Lafarge Ciments

La Région Languedoc-Roussillon redynamise les ports de Sète et de Port-la-Nouvelle, dont elle est propriétaire depuis 2007, en partenariat avec les opérateurs privés.

Des accords ont récemment été signés sur Sète notamment avec Sea Invest (extension du terminal engrais), GF Group (construction d’un terminal fruitier et extension du terminal conteneurs), Centre Grains (construction d’un silo à céréales) et à Port-la-Nouvelle avec Carayon (construction d’un broyeur).

Aujourd’hui, une nouvelle étape est franchie avec un accord régional passé avec le groupe Lafarge Ciments qui se décline sur les ports de Sète et de Port-la-Nouvelle.

  • Sur Sète : alors que la construction de la nouvelle cimenterie Lafarge Ciments s’achève, Lafarge s’engage, aux côtés de la Région qui réalise le grand quai H de 467 m, à installer les équipements ouvrages et outillages nécessaires à l’exploitation du quai pour un montant de 5 M€.
  • Sur Port-la-Nouvelle : une occupation de 3 000 m2 est accordée par le port à Lafarge Ciments. Des silos et des convoyeurs pour un montant de 4,5 M€ ainsi que l’outillage nécessaire au chargement (portique pour un montant de 2,5 M€) seront réalisés sur cette occupation.

Ces différents accords s’inscriront dans la durée jusqu’en 2042 et permettront en particulier l’affrètement d’une ligne de cabotage maritime entre Port-la-Nouvelle et Sète, en substitution de 100 000 poids lourds par an.

01:37 Publié dans Politique locale, Port Sud de FRANCE, Région | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

18/07/2010

Intelligence Collective et CCI – Exemple de démarche

http://www.vedocci.fr/2010/07/08/cci-alsace-reseau-social...

Dans les CCI d’Alsace, un réseau social convertit la veille individuelle en collaborative

Mael LE HIR - 8 juillet 2010

A I-expo, cette année, il y avait un atelier dédié à « Entreprise 2.0 et réseaux sociaux d’entreprise : Retours d’expériences » . Parmi les retours d’expérience, celui des CCI d’Alsace qui ont déployé le RSE (Réseau social d’entreprise) YoolinkPro.

« Plutôt que simplement mettre en place des outils de veille classique pour chaque collaborateur, nous sommes partis de l’idée que la veille effectuée par exemple par un conseiller commerce dans une CCI pouvait intéresser ses homologues des autres CCI » a notamment expliqué Arnaud Guittard, Chargé de projets Intelligence économique à la CCI Sud Alsace Mulhouse. Une manière d’anticiper la régionalisation du réseau consulaire.

Après avoir répondu réticences et doutes, les CCI ont mis en place un réseau social pour mettre l’individu au centre de la veille. Et c’est YoolinkPro qui a été retenu, avec un déploiement en 4 étapes. Le 1er bilan est d’ors et déjà positif.

En savoir plus : Dans les CCI d’Alsace, un réseau social convertit la veille individuelle en collaborative, i-Expo, 10 juin 2010 [[ PDF ]]

Autres articles à lire sur le même sujet

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17/07/2010

Les Vicomtes de brageole – Commentaire du chargé de Commissions sur le Port de Sète

http://vicomtesdebrageole.midiblogs.com/archive/2010/07/0...

Sur le port je pense que l'on s'égare. Les grèves il y a longtemps qu'il n'y en a plus.

Quant aux dockers, la majorité a disparu. Pour les faire disparaitre on les a privé d'activité.


Les décisions pour les escales sont prises a Oslo, Rotterdam, New york, etc. etc ...

Les décideurs ont massifiés les marchandises dans quelques ports pour minimiser les escales, les manutentions, et les acheminements.

L'état, n'a pas entretenu notre port, et aujourd'hui la région fait payer sa remise en état aux contribuables du Languedoc Roussillon pour servir quelques grands groupes qui promettent de l'activité.

IL y a des entreprises qui financent leur développement avec leur propre trésorerie.
Il y en a d'autres qui financent leur développement avec le fric des contribuables ....

Voilà quelque données en vrac !!!!

Mais ne vous imaginez surtout pas que le port a baissé a cause des grèves. C'est un leurre !!!!!

Le port a baissé par volonté politique. Politique avec un grand P mais pas avec une couleur.
Volonté Politique et Financière.

NB - quand aux emplois qui vont disparaitre avec la ZAC Est, ceux ne sont pas les emploies du port.

Ceux sont les emploies des entreprises qui se trouvent dans les environs.

Ecrit par : chargé des commissions | 08/07/2010

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14/07/2010

Appels d’offres publics anormalement bas

Midi Libre SETE Édition du mercredi 14 juillet 2010

Les architectes contre les prix « anormalement bas »

DR

Bâtiment - Les architectes contre les prix « anormalement bas »

MOTION : L'ordre régional s'engage auprès de la Fédération du bâtiment de l'Hérault

Patrick Ceccotti, président de la Fédération du bâtiment de l'Hérault (FFB 34), a trouvé un allié. Dans sa bataille contre la concurrence déloyale pratiquée par ce qu'il appelle des « organisations de main-d'œuvre » , il bénéficie du soutien du conseil régional de l'ordre des Architectes.

En effet, les deux partenaires s'apprêtent à signer officiellement, en compagnie d'un troisième, l'Office bâtiment 34, qui réunit architectes et entrepreneurs, une motion dans laquelle ils revendiquent le « choix de l'offre économiquement la plus avantageuse et l'élimination des offres anormalement basses dans les appels d'offres publics » .

Il y a quelques jours, lors de l'assemblée générale de la FFB 34, Patrick Ceccotti s'était élevé, une nouvelle fois, contre les entreprises « de deux ou trois personnes » qui postulent aux appels d'offres publics et « qui, ensuite, sous-traitent en cassant les prix » .

« Les entreprises régionales du bâtiment et les grands groupes nationaux ont saisi les instances publiques pour demander que cessent ces atteintes à notre activité, qui menacent nos emplois » , clame-t-il.

L'appel a, semble-t-il, été entendu. Le préfet de région Claude Baland, dans un courrier adressé le 27 mai dernier aux donneurs d'ordres publics, détaille les dispositions à tenir pour préciser les « bonnes pratiques » en la matière. « Le critère du "mieux-disant", notamment en matière de travaux, est préférable à celui de "moins-disant" » , écrit-il. Rappelant que « l'offre économiquement la plus avantageuse n'est pas assimilable au prix le plus bas » et qu'« une offre peut être qualifiée d'anormalement basse si son prix ne correspond pas à une réalité économique » .

Photo Jean-Michel MART

Karim MAOUDJ

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09/07/2010

Activité touristique à fin Juin 2010

Direct MONTPELLIER 5 juillet 2010

TOURISME - UN DÉBUT DE SAISON TRÈS MITIGÉ

Comme chaque année en début de saison, le Comité régional du tourisme a réalisé une enquête téléphonique les 1er et 2juillet derniers auprès de 2 500 entreprises touristiques pour connaître leur sentiment en ce début de l’été.

Au total, 35 % des professionnels constatent une baisse de leur activité au mois de juin par rapport à 2009, les plus insatisfaits étant

  • les agences immobilières (53 %),
  • les résidences de tourisme (48 %)
  • et les campings (44 %).

Les meublés labellisés, les chambres d’hôtes et les villages de vacances observent une stabilité de leur activité.

Cependant, les hôtels tirent clairement leur épingle du jeu avec 41 % de professionnels déclarant une hausse.

Le secteur commerces et services déclare une baisse de son activité à 55 %.

Les commerces de proximité (67 %) et les restaurants (52 %) figurent parmi les moins satisfaits avec une activité jugée nettement à la baisse en raison d’une mauvaise météo.

Le tourisme culturel en revanche ne cesse de progresser en Languedoc-Roussillon avec 39 % de professionnels satisfaits.

En revanche, les professionnels du tourisme sportif et de loisirs ainsi que du tourisme fluvial ont également été pénalisés par une météo perturbée avec respectivement 58 % et 53 % de professionnels en baisse.

Globalement, toutes les zones géographiques indiquent un repli de leurs activités, les moins satisfaits étant les professionnels situés sur le littoral et en montagne.

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07/07/2010

THAU Agglo – Retrait de délégations

Midi Libre SETE Édition du mercredi 7 juillet 2010

Bouldoire prive Michel et Commeinhes de délégation

Photo Vincent ANDORRA

Sète Agglo - Bouldoire prive Michel et Commeinhes de délégation

La semaine dernière, lors de l'adoption du projet d'Agglo, Sète n'avait pas participé au vote et Marseillan s'était abstenu. Pierre Bouldoire, président de l'établissement public, a décidé hier de leur retirer leurs délégations

La surprise a été à la hauteur de l'importance de la décision. Décision qui risque d'amplifier les clivages politiques mais qui confirme que Pierre Bouldoire n'a guère l'intention de se laisser dicter la conduite de Thau agglo. Par arrêté, le président de l'établissement public retire leurs délégations aux maires de Sète et de Marseillan, François Commeinhes et Yves Michel.

Un geste fort, politiquement, conséquence des positions prises la semaine dernière à Gigean lors de l'adoption du projet d'agglo : Marseillan s'était abstenu, Sète n'avait pas participé au vote.

« Yves Michel préférerait que Marseillan rejoigne Hérault-Méditerranée. Ce n'est pas une surprise. Mais ce n'est pas pour demain car c'est complexe et long. Marseillan tire les bénéfices de sa présence dans l'agglo de Thau. Je ne vois pas ce qui justifie cette abstention.

« François Commeinhes a, lui, avancé deux raisons pour ne participer au vote. La première est financière alors que le projet est réalisable avec nos finances. Avec le "t" et le "a" de Thau agglo, il a fait taxe additionnelle. Un jeu de mots de ce type est très infantile et montre que cette raison n'est qu'un prétexte. Ensuite, il est contre les 4 pôles. Mais ce n'est pas une invention Bouldoire. C'était déjà la façon dont l'Agglo souhaitait être gérée avant moi. Je vois dans tout cela une volonté farouche d'obstruction, une reprise en main par l'UMP locale d'une opposition. Ils ne sont pas favorables au projet, ils auront donc du mal à le mettre en œuvre. C'est pourquoi je leur retire les délégations. »

Yves Michel avait l'assainissement et les déchets : « Je fais un distinguo. Yves Michel a bien et beaucoup travaillé. Mais il pose une barrière qu'on ne peut pas franchir. »

François Commeinhes était délégué au développement économique et aux relations extérieures : « Au niveau économique, les résultats sont mauvais, il n'a rien fait et, en plus, il critique. »

La scission au sein de l'Agglo est entérinée : « J'ai fait tout ce que j'ai pu pour préserver l'unité. Mais ce n'est pas un échec. Au contraire, les choses deviennent claires. »

C'est Pierre Bouldoire lui-même qui reprend les délégations « jusqu'en septembre ». Tout en ne fermant pas complètement la porte car même si Yves Michel et François Commeinhes « auraient dû remettre leurs délégations le soir-même du vote », il concède que sa décision est « réversible, pas belliqueuse ».

Et si l'intercommunalité évolue, comme semble le vouloir le préfet ? « En créant la huitième circonscription, on a coupé Sète de Frontignan. Pour le confort des élus, pas des habitants. L'intérêt est politique, pas général. » L'intercommunalité, il l'envisage plutôt dans l'union de « la CCNBT et de Thau agglo ». Mais c'est une autre histoire.

Avant cela, Yves Michel et François Commeinhes auront réagi. Ils n'ont pas souhaité le faire hier mais le feront aujourd'hui.

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

VOS REACTIONS

07/07/2010 à 12h37 | Force Citoyenne

Nous attendons avec curiosité la réaction de François Commeinhes. Lui qui a enlevé en quelques années en son conseil municipal les délégations à...Marie-Françoise Guigou, Bruno Escaffre, Robert Albiol, Guy Virduci, Marion Devineau et autres...à chaque fois car ils étaient en désaccord avec lui. Comme quoi, ce n'est pas une question de couleur politique...! Chacun son tour François...ET alors, on en pense quoi maintenant de ces méthodes????

07/07/2010 à 07h23 | VB

La démocratie selon les socialistes.... c'est beau !

 

Midi Libre Édition du jeudi 8 juillet 2010

Commeinhes sans délégation et sans état d'âme

Photo Vincent ANDORRA

Sète Agglo - Commeinhes sans délégation et sans état d'âme

Pierre Bouldoire, président de l'Agglo, lui a retiré ses délégations mardi. Mais, pour le maire de Sète et vice-président de Thau agglo, « ça ne change rien »

« Pourquoi vous êtes là ? »

Devant un auditoire incrédule, parmi lesquels figuraient les élus sétois de la communauté d'agglo du bassin de Thau, François Commeinhes démarre, sourire en coin, par un contre-pied. Coupe du monde de football ? Non, sa question résume, à sa manière, ce qui secoue le landerneau politique local depuis mardi : un non-évènement. « Il n'y a rien à dire, rien de spécial. Le candidat Bouldoire a pris une bonne décision, il se positionne politiquement pour les prochaines Législatives dans la huitième circonscription. Mais je ne pense pas que le président Bouldoire a pris une bonne décision. Je n'ai rien d'autre à vous dire. »

Mais il enchaîne quand même : « Quand j'étais président, je ne lui ai pas retiré ses délégations alors qu'il a voté à plusieurs reprises contre des budgets, notamment contre le Lido... Il me retire le développement économique mais je n'ai pas eu les moyens pour développer. Et puis, son directeur général des services, qui est aussi son conseiller politique, a fait réaliser des études pour déménager la cave coopérative de Frontignan. Si c'est ça le développement économique, je préfère qu'il me retire cette délégation. »

« Emu » par le message que lui a laissé Pierre Bouldoire sur son portable, François Commeinhes a poursuivi en réaffirmant que le projet d'agglo n'était pas financé et que la délibération n'était pas valide sur un plan juridique.

Quant au duel UMP-PS, il le balaie d'un revers de manche en rappelant qu'il avait en son temps souhaité un rapprochement avec l'Agglo de Montpellier, présidé par un socialiste. Enfin, un ex.

Pour le maire de Sète, Pierre Bouldoire est « un charmeur, un beau parleur » qui ne peut cependant pas « exclure 60 % de la population de l'Agglo ». Il invite notamment le président de Thau à « anticiper » le développement du port, qui avec l'arrivée d'Orsero et d'autres, va coïncider avec une augmentation du trafic routier : « 400 camions... Ça va être catastrophique. »

Pour autant, il ne parle pas de fracture : « S'il y a des délibérations qui vont dans le bon sens, les élus de Sète voteront. » Mais d'avenir.

A court terme. : « Le préfet va rencontrer les responsables politiques début 2011. On verra les opportunités qui vont se présenter. » Et pour clore le tout, une petite talonnade : « Depuis 3 ans, rien ne s'est fait à Thau agglo. Citez-moi un projet... Rien ne bouge. »

Yohan DOUCET ydoucet@midilibre.com

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01/07/2010

Revue de presse de projets locaux

Les Verts soutiennent les modes de production alternatifs dans l’Agriculture, la Pêche, l’Artisanat

Reportage sur “Café écolo” du Vendredi 25 au SAMARY (Sète) dans l'Hérault du jour du mercredi 30 juin 2010 : Donner une éthique à l'économie – AMAP, SCOP…

Midi Libre Édition du jeudi 1 juillet 2010

Le projet d'agglo adopté sans Sète et Marseillan

Photos Christophe FORTIN

THAU - Le projet d'agglo adopté sans Sète et Marseillan

Réunis hier soir à Gigean, les conseillers communautaires ont à la majorité voté pour le projet après des débats mouvementés

39 conseillers. 23 voix pour. Celles de Gigean, Frontignan, Balaruc-le-Vieux, Balaruc-les-Bains, Vic-la-Gardiole et Mireval. 4 abstentions (Marseillan). Et 12 Sétois qui n'ont pas participé.

Le compte est bon. Enfin, si l'on peut dire, car les débats qui ont précédé l'adoption du projet de territoire, devenu projet d'agglo, pour une question sémantique ou juridique selon le camp où l'on se place, ont été l'occasion d'évoquer règlements et comptes.

Ainsi, Sète, derrière son maire, a souhaité « que puisse être retravaillé ce projet ». Qui, pour François Commeinhes, manque d'« élément financier et budgétaire » au point que, dans un contexte de crise, « il deviendra indispensable de mettre en place une taxe additionnelle ». Voilà pour les comptes.

Et pour les règlements, la procédure d'élaboration du projet ne serait juridiquement pas conforme aux textes. Yves Michel, maire de Marseillan, s'est abstenu, lui, car il souhaite toujours que sa ville soit « rattachée à l'agglo Hérault-Méditerranée ».

Quelques joutes verbales plus tard - nous y reviendrons -, Pierre Bouldoire, qui préside l'établissement public, a assuré que l'Agglo avait « les ressources, les capacités de mener à bien ce projet » sur 10, voire 12 ans si une baisse des recettes nécessitait un réajustement.
« Vous avez loupé une occasion de montrer aux habitants que nous sommes à leur service, que nous dépassons nos clivages qui nous divisent depuis lontemps », a même déclaré le président en s'adressant aux Sétois et aux Marseillanais. Doux rêveur.

Yohan DOUCET

THEATRE DE LA MER - Quel écrin dans le futur ?

Une pré-étude de la mairie balaie l'ensemble des travaux à mener pour que le théâtre de la Mer soit encore plus accueillant

L'appel d'offres pour l'étude d'extension et de modernisation du théâtre de la Mer, en partenariat avec la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) et les Bâtiments de France, a été publié la semaine dernière.

Reste que la Ville de Sète ne part pas le nez au vent dans cette affaire. Ainsi une pré-étude a été établie par les services municipaux afin d'établir une liste de préconisations. Pour que cet écrin unique perdure tout en étant agrandi et modernisé.

Dans ce document d'une trentaine de pages est notamment évoqué le gain de places dans l'enceinte. Rappelant qu'en « 2006, la capacité d'accueil est passée de 1 485 à 1 810 places, dont 1 524 assises » , le rapport localise les endroits où il est encore possible de gagner des places : au-dessus de la régie, ce qui pousserait le mur de lumières contre le mur d'enceinte, et sur la terrasse intermédiaire. Peu ou prou, deux cents places assises pourraient être ainsi grignotées.

Il est aussi évoqué la suppression des deux premiers rangs les plus proches de la fosse afin de pouvoir accueillir davantage de public pris par le démon de la danse.

Des spectateurs qui ne risqueront plus de se rompre le cou dans les escaliers. Les préconisations du dossier visent en effet à l'égalisation de toutes les marches du théâtre. Quelques-unes d'entre elles accueillent d'ailleurs des tours de lumière. Ces éléments disparaîtront.

Tous les accès devraient être repensés. Les cheminements du public seront mieux mis en valeur et améliorés afin d'éviter les engorgements tant humains qu'automobiles.

Ainsi - et pour le coup le théâtre de la Mer retrouvera son profil d'antan - une, voire deux passerelles pourraient être implantées au-dessus de la route vers le futur emplacement de l'office de tourisme (dans les anciens bâtiments d'Ifremer). Une autre passerelle longeant la montée du théâtre pourrait ainsi doubler les flux de spectateurs. Et séparer les trafics de personnes entre les techniciens des concerts et le public.

En terme de stationnement, l'idée de la mise en place d'une navette de bus de la Ville ou du privé, pour les parkings les plus éloignés et notamment ceux de la plage, avec un coût reporté sur le billet, est lancée. Tout comme celle de l'instauration d'une navette maritime, amenant le public du parking situé à l'entrée de la ville au théâtre, avec un coût reporté sur le billet.

Les personnes handicapées ne sont pas oubliées. Ainsi pour permettre une meilleure accessibilité aux individus à mobilité réduite, un plus grand nombre de places de stationnement réservées est prévu tout comme l'installation de monte personnes pour accéder aux terrasses.

Le reste de l'épais dossier rédigé par les services municipaux évoque par la suite des éléments qui seront moins visibles pour les spectateurs, comme l'assainissement de la structure béton, l'étanchéité, la mise en place d'un quai de déchargement.... Bref une véritable modernisation de fond en comble. Reste désormais à savoir quand.

Philippe MALRIC pmalric@midilibre.com

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26/06/2010

Le tournant de THAU Agglo

Midi Libre Édition du vendredi 25 juin 2010

Les bus vont peu à peu passer du bleu au jaune

Photo montage Thau agglo

Sète - Thau agglo - Les bus vont peu à peu passer du bleu au jaune

49 dossiers étaient à l'ordre du jour de la séance d'avant-hier soir

C'est dans la salle de réception surplombant les bassins du nouveau spa thermal O'balia, à Balaruc-les-Bains, que s'est réuni mercredi soir le conseil communautaire de Thau agglomération.

A défaut de pouvoir faire trempette, les élus ont été arrosés par une cascade de chiffres. Les deux tiers des 49 questions étaient en effet consacrés aux comptes administratifs et de gestion 2009.

Voici les principaux autres dossiers abordés.

  • Ciao Totem, bonjour "Thau agglo transport" "Thau agglo transport" : c'est la nouvelle dénomination - plutôt "plan plan" - du réseau de transports urbains, qui va donc progressivement perdre le nom de Totem. Ce n'est pas le seul changement : au fur et à mesure du renouvellement annuel du parc des véhicules, les bus seront relookés aux couleurs de l'agglo : ils ne seront plus bleus, mais jaunes, arborant aussi le logo bleu-vert-blanc de la communauté. Une signalétique déjà reprise dans le nouveau guide des horaires (valables du 4 juillet au 29 août), et qui sera qui peu à peu étendue aux arrêts et au mobilier urbain.
  • Extension de lignes vers Gigean, Mireval et Vic Le réseau va par ailleurs se développer cette année. Sur la ligne 13, création d'une ligne annuelle Gigean/Balaruc- le-Vieux/Sète avec 19 voyages par jour pour un parcours Gigean-Sète de 35 minutes environ. La ligne 11 sera prolongée pour desservir Vic-la-Gardiole et Mireval. La ligne 12 ira jusqu'à la gare de Sète en desservant la zone industrielle des Eaux-Blanches et en reprenant l'ancien parcours de la ligne 11 au droit des Hauts de Frontignan, avec une meilleure fréquence. Quant à la ligne 3 sur Sète, sa capacité va être augmentée en intercalant un bus supplémentaire aux heures de pointe (de 6 h à 8 h et de 17 h à 19 h).
  • Tri sélectif : des progrès à faire De 38 kg/habitant en 2004, la performance de collecte sélective des déchets, tous matériaux confondus, est passée à 61 kg/habitant en 2009, ce qui représente 12 % de la poubelle "type" dans l'agglo. Des chiffres cependant encore inférieurs aux moyennes nationale et départementale. Le taux de refus de tri, lui, a diminué (de 20 % à 16 %). Le coût global (recettes déduites) de la gestion des déchets ménagers a été en 2009 de 15,3 M€, soit + 2 % par rapport à 2008.
  • Une nouvelle déchetterie à Frontignan en 2011Le conseil a autorisé le programme d'aménagement, pour 980 000 € TTC, d'une nouvelle déchetterie à Frontignan. Elle comprendra 12 quais de déchargement. Les travaux débuteront fin 2010 pour s'achever en 2011.
  • 46 006 € pour Thau Initiative Depuis 1998, l'association Thau initative soutient des créateurs ou repreneurs d'entreprises par l'octroi de prêts d'honneur sans garantie et sans intérêts. 2,4 M€ ont ainsi été injectés dans l'économie locale permettant à 165 entreprises, au total, de se développer et de créer 614 emplois. De bons résultats qui ont incité le conseil à attribuer une subvention de très exactement 46 006 € pour 2010 à Thau initative.
  • Logement social : trois opérations à SèteLe conseil a voté des subventions pour trois opérations de logements sociaux réalisés par l'office public de l'habitat de Sète : la Cour d'Elide, rue Hoche (12 logements), Le Jeu de paume, rue du 14 juillet (18 logements) et La Bulle marine, 287, avenue Maréchal-Juin (7 logements).
  • Barrou et MiamUn reliquat de subventions d'équipement de 103 157 € sera redéployé sur deux opérations : l'aménagement de la promenade du Barrou et les travaux de récupération d'énergie des eaux usées au Musée international des arts modestes (Miam).
  • 16,7 M€ pour le théâtre Molière 16 750 000 € : c'est le nouveau montant estimé de la rénovation du théâtre Molière, qui devrait durer dix-huit mois, en une seule tranche, à partir du printemps prochain. Thau agglo en financera la plus grande partie (environ 10 M€). Mais il lui faudra aussi prendre en charge les aménagements inhérents au déménagement de la Scène nationale pendant deux saisons. Dans des lieux - surtout le principal - qui restent à déterminer.
  • Lancement du portail www.paysdethau.fr Pour promouvoir la destination "Pays de Thau", Thau agglo vient de lancer le portail www.paysdethau.fr sur internet. Il s'agit en fait d'une page d'accueil qui renvoie aux sites internet des offices de tourisme de Balaruc-les-Bains, Frontignan-la-Peyrade, Marseillan, Sète et Vic-la-Gardiole.

Marc CAILLAUD mcaillaud@midilibre.com

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24/06/2010

Bassin de THAU – Aides à la Conchyliculture

Midi Libre Édition du jeudi 24 juin 2010

« Ils ne veulent pas vivre de subventions à vie »

C. F.

Étang« Ils ne veulent pas vivre de subventions à vie »

Le député G. D'Ettore participait mardi à Paris aux Assises nationales de la conchyliculture au côté des membres de la Section régionale

Quel était l'objectif de ces assises parisiennes ?

Il s'agissait pour le ministre Bruno Le Maire de formuler des solutions à plus ou moins long terme à la crise grave que traverse la conchyliculture. Elles seront ensuite déclinées lors d'assises régionales qui auront lieu sur la manche, l'Atlantique et la Méditerranée, probablement en septembre. J'ai demandé à ce que les assises méditerranéennes aient lieu à Sète. Je ferai ensuite le point avec Bruno Le Maire le 11 octobre.

On sait que l'herpès virus continue à tuer les huîtres. A-t-il été question, mardi, d'huîtres qui lui résisteraient ?

Nous sommes allés au-delà. Alors que le secteur est en crise dans le monde entier, des Etats Unis au Maroc, le ministre a parlé d'une mobilisation générale, rappelant que la conchyliculture, ce sont 20 000 emplois directs et qu'il y a, derrière l'aspect économique, une dimension écologique : les conchyliculteurs sont, partout, des sentinelles de l'environnement.

Dans l'immédiat, que compte faire le gouvernement ?

Déjà relancer le plan de calamité agricole. En 2008, les conchyliculteurs avaient été indemnisés à hauteur de 40 M€, idem en 2009. En 2010, ils pourront compter sur le même déblocage une fois que les préfets auront fait le constat des mortalités, après un point sur la situation avec la Section régionale conchylicole et les Affaires maritimes.
D'ores et déjà, le ministre de l'Agriculture a demandé à celui du Budget, François Baroin, de suspendre les redevances domaniales payées par les conchyliculteurs. A moyen terme, nous tenterons également de faire bénéficier nos conchyliculteurs des Fonds européens pour la pêche.

Et d'un point vue scientifique, a-t-on avancé ?

Il a été demandé à Ifremer d'aller un peu plus vite et de mettre en place les expérimentations avec des souches importées du Japon. Or, avant d'importer, il faut du temps car des analyses et des autorisations sont nécessaires. Le ministre a insisté pour une expérience souchaire dès l'automne.

A terme, peut-on croire en la pérennité de la conchyliculture ?

Bien sûr. Mais il faudra peut-être penser aussi à diversifier l'activité. Sur Thau, on souffre plus qu'ailleurs car on produit essentiellement des huîtres, et un peu de moules. Pourquoi ne pas associer d'autres cultures marines ? Même si bien sûr, il ne faudra pas introduire n'importe quoi dans le milieu. Avant de diversifier, il faudra sécuriser la filière. En ce sens, et c'est directement lié à la survivance du métier, j'ai demandé au ministre la mise en place d'une traçabilité qui permette au consommateur de savoir s'il mange du coquillage de Thau ou des produits importés.

Et l'opportunité de créer, localement, une écloserie ?

Nous en débattrons lors des assises régionales.

Personne ne doit donc craindre de voir à l'avenir un étang de Thau couvert de marinas et abandonné au seul tourisme...

Non, l'étang de Thau ne sera pas un étang de Berre. Les efforts opérés ici pour la qualité du milieu, en terme d'amélioration de l'assainissement par exemple, nous placent parmi les meilleurs élèves quant à la qualité de l'eau.

Quant à l'option de laisser tomber la conchyliculture, c'est impensable : le ministre l'a dit, c'est un patrimoine national, si nous perdions nos conchyliculteurs, les répercutions seraient terribles. Il faut donc répondre à leur désespoir, réel. Ça fait 3 ans que le virus est là et qu'ils n'en voient pas le bout, ce qui génère un légitime énervement.
Ces gens-là ne veulent pas vivre de subventions à vie.

Recueilli par Patrice CASTAN

Tarification des Déchèteries

Midi Libre Édition du jeudi 24 juin 2010

Thau Agglo Moratoire pour les déchets de chantier

DR

Thau Agglo : Moratoire pour les déchets de chantier

Les artisans du bâtiment du bassin ont hier annulé leur manifestation contre la tarification des déchetteries

La manif' ne serait pas passée inaperçue. A l'appel de leur confédération syndicale, la Capeb de l'Hérault, une centaine d'artisans du bâtiment étaient attendus, hier après-midi, devant les bureaux de la CABT (Communauté d'agglomération du Bassin de Thau).

Avec des camions remplis de déchets de chantier et des banderoles dénonçant le montant des tarifs dorénavant demandés à l'entrée des quatre déchetteries du bassin (Marseillan, Balaruc, Frontignan et Sète) gérées par le groupe Nicollin mais dont les gardiens sont salariés par la CABT.

Le rassemblement a finalement été annulé quelques heures plus tôt à la suite d'une réunion de dernière minute entre la Capeb et les services de Thau Agglo. Qui a débouché sur un moratoire : la tarification, qui devait être appliquée début juin, ne le sera que début 2011. D'ici là, des factures "blanches" seront tout de même établies, mentionnant la nature des déchets, leur volume et leur tonnage.

« Nous espérons que la CABT reverra ses tarifs à la baisse », expose Pascal Christol. Le responsable du service économique et emploi de la Capeb Hérault rappelle que « les tarifs demandés, par exemple 22 € le m 3 ou 160 € la tonne d'encombrants, ou 57 € le m 3 de déchets mélangés, sont près de deux fois plus élevés que la moyenne relevée dans le département. Cela crée une grande disparité quand on sait que la communauté de Montpellier ne facture pas les déchets de chantier. » En outre, prévient-il, « les dépôts sauvages effectués par des artisans peu scrupuleux risquent d'augmenter... ».

M. C.

08:47 Publié dans Agglo, Artisans, Réduction des nuisances | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/06/2010

Montpellier Journal « L’eau est un facteur de pouvoir politique en Languedoc-Roussillon »

Entretien avec Stéphane Ghiotti chargé de recherche au CNRS, sur le Pôle de compétitivité, l’alimentation en eau potable de Montpellier, la place des entreprises privées, le projet Aqua Domitia ou encore l’utilisation de l’eau comme moyen, pour un homme politique, de se maintenir au pouvoir et de mener à bien ses projets.

http://www.montpellier-journal.fr/2010/06/leau-est-un-fac...

Revenons au Pôle eau. On voit bien l’intérêt des entreprises (récupérer des compétences de chercheurs) mais quel est l’intérêt du monde universitaire ?

Je ne fais pas partie de ceux, à titre personnel, qui pensent que les universités en général, et les universités de sciences humaines et sociales en particulier, doivent se couper des partenariats possibles avec le privé.

Je trouve au contraire que les étudiants en sciences humaines et sociales ont de vraies compétences à faire valoir et je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas monnayable sur le marché du travail en direction des entreprises privées.

Après, sur le principe d’accoler les formations à des entreprises privées, il y a du bon et du moins bon : un projet pédagogique n’a pas  la même temporalité que celle, économique, d’une entreprise. Que fait-on pour financer une filière qui n’a plus de débouchés si on est pieds et poings liés ?

Mais sur le fond, d’une manière générale, ce pôle est une très bonne idée. Après, comme toujours, quel type de gouvernance y met-on ? C’est-à-dire, quelle est la place des universitaires, des chercheurs dans le conseil de décision ? Comment on oriente les sujets de recherches ? Quelles finalités ont-elles ? Pour qui ? Pour quoi ? Comment partage-t-on l’argent entre les différentes sciences ?

Ce pôle ne risque-t-il pas de renforcer la mainmise des entreprises privées sur la gestion de l’eau ?

De toute façon, elles ont la place qu’on veut bien leur laisser. Si le privé a en délégation la gestion de l’eau d’une commune, d’une agglo, d’une communauté de communes, etc. c’est qu’il y a eu suffisamment de consensus économique et politique pour que ça se fasse.

Il n’y a pas d’un côté les méchants et de l’autre les gentils. C’est trop facile de rejeter la pierre sur l’un ou sur l’autre. Quand on passe en délégation, c’est voté. Après, c’est quel contrôle démocratique on met derrière, quel type d’évaluation on fait, laisse-t-on un chèque en blanc, laisse-t-on faire pendant 20 ans, en parallèle se dote-t-on de services techniques en interne capables d’avoir un oeil ou alors est-ce qu’on délègue complètement ?

Avec le Pôle eau, n’y-a-t-il pas un risque que les collectivités de la région perdent encore en compétence et qu’en cas de volonté de reprendre la gestion de l’eau en régie, on leur rétorque qu’elles n’ont pas les compétences pour le faire ?

De toutes façons, je ne pense pas que les entreprises privées aient attendu le Pôle de compétitivité pour avoir le dessus sur les collectivités territoriales. C’est un processus engagé depuis la loi de la décentralisation. Ce que ça peut changer c’est qu’on va avoir une structuration institutionnelle parce qu’il y a quand même une forte volonté politique pour que ça apparaisse. C’est aussi symbolique que ce pôle émerge à l’échelle française, européenne voire mondiale, ce n’est pas neutre dans le contexte du Languedoc-Roussillon.

Pourquoi en Languedoc-Roussillon ?

C’est une région où l’eau est un élément majeur dans l’organisation du territoire et un facteur de pouvoir politique.

Et ça, c’est séculaire. C’est encore plus vrai depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Donc celui qui a la main sur les ressources a des marges de manœuvre fondamentales. Il suffit de regarder le projet Aqua Domitia et le discours politique sur la question pendant les régionales, par exemple de Bourquin [vice-président de la région] qui a dit qu’Aqua Domitia c’était pour aider l’agriculture et notamment la viticulture. Quand on sait que l’idée de Philippe Lamour, quand il construit le canal, c’est de flinguer la viticulture, c’est symbolique quand même. C’est de fracasser le Midi rouge qui s’ancre dans la viticulture et de faire la Californie en Languedoc-Roussillon. Faire des céréales, des cultures à haute valeur ajoutée.

Derrière les projets hydrauliques, il y a des projets politiques. Et quand on change l’occupation du sol, on change le foncier, les rapports sociaux, on fait venir d’autres types de personnes.

Projet Aqua domitia (source : dossier de presse de la région Languedoc-Roussillon, 1er septembre 2008)En caricaturant, l’idée c’était de faire venir des grands céréaliers comme sur la Beauce – même si ce n’est pas la même géographie ?

Ça se développe à un moment où les rapatriés d’Algérie arrivent qui, eux, ont l’expérience des grands domaines irrigués et on leur donne des terres, comme ça s’est passé sur une partie de la Camargue. Le canal Philippe Lamour et tous ces grands aménagements hydrauliques naissent dans les colonies, au Maroc et en Algérie. Ces grands projets ont aussi un arrière fond colonial.

[…]

Derrière l’eau, il y a un objectif agricole mais il y en a d’autres. Il suffit de regarder le tracé de l’extension du projet Aqua Domitia.

D’un point de vue hydraulique, c’est l’encerclement de la ville de Montpellier donc derrière, c’est quoi ? C’est l’eau urbaine, c’est vendre de l’eau aux villes parce que c’est là où c’est le plus rentable. Ce n’est pas de l’eau agricole. C’est vendre de l’eau où ? Sur l’artère qui passe à l’ouest, c’est toutes les stations littorales. Donc derrière c’est quoi ? Prolonger le modèle de développement urbain, touristique. L’objectif est clair, il n’est pas de sécuriser les ressources, c’est pipeau ça.

La suite est de plus en plus pertinente, à lire sur http://www.montpellier-journal.fr/2010/06/leau-est-un-fac...

20/06/2010

Aux Apidays !

http://www.abeillesentinelle.net/apiday.html

Partout dans le Monde “Requiem pour nos abeilles” http://www.liberterre.fr/agriculture/pollinisateurs/requi...

Midi Libre Édition du samedi 19 juin 2010

http://www.midilibre.com/articles/2010/06/19/A-LA-UNE-La-...

Ecologie - La mort des abeilles met l’homme en danger

La mort des abeilles met l’homme en danger

Max BERULLIER


Sentinelle de l’environnement, l’abeille n’a point usurpé ce surnom, mais la vigie a ses jours comptés.

  • Depuis 1995, près de 30 % des colonies disparaissent chaque année.
  • Dans le même temps, la France a triplé ses importations de reines (plus de 100 000 par an).
  • En dix ans, 15 000 apiculteurs ont cessé leur activité dans le pays.

Alors, l’opération Apidays, fête nationale de l’abeille, animée par l’Union des apiculteurs (Unaf) les 18 et 19 juin, a été une sorte de piqûre de rappel.

En Languedoc-Roussillon aussi, les miellées sont de plus en plus courtes, les cheptels durs à renouveler : « En cinq ans, la production a chuté de 50 % et, chaque année, un tiers des abeilles manquent à l’appel », observe Xavier Roux, président régional de l’Adapro, qui réunit 200 apiculteurs professionnels.

L’extinction semble fatale. Elle n’est repoussée qu’à travers un combat incertain : «Face au déclin, on tente de multiplier les essaims ; on divise les colonies en deux ou trois, pour les forcer à élever une reine, dans l’espoir de maintenir le cheptel », explique l’apiculteur gardois.

La lutte est d’autant plus exténuante que les ennemis de l’abeille pullulent. L’agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a identifié pas moins de 40 facteurs pouvant être incriminés dans l’hécatombe.

  • D’abord, le Varroa destructor. Cet acarien attaque les couvains, épuise l’abeille en gênant son activité, en lui inoculant un virus. En fin d’hiver et au début du printemps, les colonies ne font pas long feu. Ce fléau, appelé la varroase sévit un peu partout, de la Lozère au littoral.
  • Le frelon asiatique, lui, pointe son dard dans la région depuis un an, suit les cours d’eau et les piscines. Pour l’heure, il a attaqué trois ruchers, en Cévennes et près de Montpellier.
  • Le réchauffement climatique est aussi en cause. « L’an dernier, vers le 20 juillet, les miellées étaient quasi finies en région. Puis, par manque de pluies et d’humidité à l’automne, il n’y a pas eu de fleurs, donc pas de nectar et, sans pollen, la reine ne pond pas. On a passé l’hiver avec de vieilles abeilles, qui n’ont pas survécu au long hiver. »
  • Mais les plus terribles ennemis de l’abeille sont les pesticides. Comme dans l’Aude, en Lauragais, où la monoculture du tournesol et du colza fait grand usage de produits industriels.

Miel régional

En Languedoc-Roussillon, le cheptel apiaire est constitué d’environ 121 000 ruches, soit 9 % du parc français (1 346 576 ruches).

  • La région compte plus de 3 400 apiculteurs : 6 % de pluriactifs ou professionnels, et l’immense majorité constituée de très petits producteurs familiaux, mais vitaux pour la pollinisation.
  • Le chiffre d’affaire régional de la vente de miel dépasse 16 millions d’euros. Des apiculteurs louent des ruches aux agriculteurs.

L’apiculture régionale est en pointe, au point que Montpellier a accueilli, en 2009, le salon mondial Apimondia.

  • La France produit près de 20 000 t de miel par an (contre 32 000 t en 1995), soit un chiffre d’affaires estimé à 90 millions d’euros (4,5 €/ kg).
  • Les productions annexes (pollen, pollinisation…) procurent 20 % de plus en CA (27 millions d’euros).
  • Le pays importe 6 500 tonnes de miel, en consomme 40 000 t par an.

Pollinisation

Les deux journées nationales Apidays (18-19 juin), organisées par l’Unaf, ont mis l’accent sur la disparition massive des abeilles et des insectes pollinisateurs sauvages.

  • L’Unaf estime que deux tiers des pollens ont disparu en un demi-siècle.
  • Fécondatrices hors pair, en butinant 700 fleurs en moyenne par jour, les abeilles assurent la reproduction, donc la survie des plantes à fleurs.

Selon l’Inra, 35 % de la quantité de notre alimentation et 65 % de sa diversité dépendent de la pollinisation par les abeilles.

Georges MATTIA

 

VOS REACTIONS

 

20/06/2010 à 10h49 |

il est temps de réagir, intervenons auprès de nos municipalités pour qu'elles cessent d'utiliser sans retenue désherbants et autres produits de traitement phytosanitaires toxiques pour les abeilles et bien sûr pour l'homme.

Le CHU de Montpellier serait bien inspiré de montrer l'exemple en cessant d'utiliser ces produits dont l'épandage nécessite le port de combinaison et de masque à cartouches par le personnel qui les utilisent, tout cela dans l'environnement immédiat des malades!

20/06/2010 à 10h39 | Maya l'abeille

Seulement 3 lignes sur les pesticides !!! Tout le monde sait qu'ils sont les grands responsables de la destruction des abeilles. Quand les arboriculteurs asperges leurs arbres déguisés en cosmonaute dans la même journée les abeilles viennent mourir par centaines sur les terrasses des particuliers. Allez Mr le journaliste encore un effort pour dure dire qui sont les vrais responsables de cette hécatombes...

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Ecosystèmes côtiers

Billet de “NAMINOLAND blogspot” du dimanche 20 juin 2010

résumant une étude publiée dans Sciences 2006 :

 

Ocean 2010

L'écologie est devenue très à la mode ces dernières années, pour le meilleur et pour le pire. Année de la biodiversité, 2010 a montré l'intérêt grandissant des individus pour la cause écologique, mais aussi les (trop) nombreuses entraves à la protection des écosystèmes sur Terre.

La principale difficulté avec l'écologie, c'est de comprendre les échelles de temps utilisées. En raison de la formation de notre cerveau et de notre courte espérance de vie, les systèmes de pensée humains sont focalisés sur de courtes échéances.

Au contraire, en écologie, les changements sont observés parfois au court terme mais aussi souvent au long terme. Mais

  • comment réaliser que des changements s'opèrent quand on ne les voit pas?
  • comment convaincre la population que les océans se dégradent, que les papillons désertent, que la forêt amazonienne disparait à une vitesse effrayante, quand tout semble si stable au regard de chacun ?

C'est le grand défi du combat écologique, changer d'optique, changer d'échelle, et comprendre comment les systèmes évoluent pour les comprendre.

Dans ce but, je vais résumer et présenter ici une étude publiée dans Science en 2006, montrant comment l'état des Océans s'est dégradé ces dernières années, et comment cela influe sur nous en retour.

 

L'océan, c'est aujourd'hui l'une des sources de biens la plus importante pour l'humanité.

En premier, celui-ci apporte une source essentielle de nourriture à des millions de personnes dans le monde. La bonne santé de l'océan garantit emplois, qualité de l'eau, stabilité de l'environnement, etc aux habitants de la côte. Et bien sûr, la valeur économique des océans est juste énorme.

Pourtant, depuis le début de l'ère industrielle, nous n'avons cessé de détruire les écosystèmes marins. Surpêche, pollution et destruction d'habitats ont participé à une dégradation globale des écosystèmes marins et donc à une diminution des services naturels que nous procure la nature.

Par exemple, prenons les écosystèmes côtiers.

Les scientifiques ont suivi la biodiversité et les services tirés de la nature sur une période de 1000 ans.

Pour ce faire, ils ont suivi 12 écosystèmes différents avec des populations de 30 à 80 espèces importantes économiquement et écologiquement.

Les résultats sont clairs. Un déclin brutal et continu apparait à partir de l'industrialisation de notre civilisation.

A tel point que 91% des espèces sont en "chute" (déclin supérieur à 50% par rapport à l'abondance basale), 38 sont "effondrées" (déclin à plus de 90% de l'abondance basale) et 7% sont éradiquées.

Écosystèmes marins côtiers :

  • En (A) Pourcentage de taxons (groupes d'êtres vivants) effondrés (ronds noirs) ou exterminés (triangles blancs) en fonction du temps .
  • En (B) Pourcentage de stocks de pêche effondrés en fonction de la richesse en espèces du milieu.

On voit que plus la zone est riche en espèces, moins il y a d'effondrement des stocks : Une zone riche en espèces subira moins fortement une pêche intensive car le système est plus stable.

Bien sur, un tel déclin a des conséquences importantes sur le fonctionnement des écosystèmes et sur les services rendus par la Nature.

Dans un premier temps, on peut noter la réduction de 33% des populations de pêche viable, ensuite on a la réduction à 69% des habitats servant de nurseries jeunes de chaque espèce, comme les rochers à huitre, les couvertures d'algues et les zones humides. Et enfin on note la baisse (-63%) de la filtration et détoxification de l'eau par les organismes animaux et végétaux.

Les uns affectant les autres, on a donc une augmentation globale des risques, comme

  • les marées rouges (prolifération d'algues, parfois toxiques),
  • une perte importante de la biomasse en poisson,
  • la diminution de l'oxygène dans l'eau (zone morte),
  • une augmentation des inondations (due en partie à la montée des eaux, mais aussi au fait que la végétation ne protège plus les berges et donc facilite l'action des vagues).

Et la liste n'est pas exhaustive ! C'est dire...

Ces différents tableaux présentent les pourcentages de changement sur le millénium des paramètres étudiés. Par exemple la partie "biodiversité" résume les changements en appauvrissement, effondrement , extinctions, et restauration des stocks, par rapport à un taux basal. A coté, on a les changements dans les services donnés par la nature en fonction du taux de base, et à droite les changements dans les risques.

Et on retrouve la même chose globalement dans le grand large.

Les scientifiques se sont intéressés à 64 grandes zones (>150 000 km²) sur 53 ans (1950 à 2003), produisant sur cette période 83% des biens de pêche du monde.

Globalement, on a une accélération du taux d'effondrement des populations, en 2003, 29% des espèces sont considérées comme effondrées (c.a.d que le taux de capture est en dessous de 10% de la meilleure capture faite).

Ca fait très mal !

En A, on a le pourcentage de taxons effondrés, sur 53 ans.

  • Les triangles représentent les effondrements stricts, alors que les losanges prennent en compte les restaurations.
  • Les triangles ou losanges bleus représentent des zones pauvres en diversité d'espèces, et les rouges des zones à forte diversité.

Comme vu précédemment, les zones naturellement riches sont plus résistantes aux changements que les zones pauvres.

En B on a une carte des 64 zones étudiées avec en couleur la richesse spécifique (bleu : faible, rouge : forte).

En bref, que ce soit sur les côtes ou au large, l'action de l'être humain a impacté très fortement et négativement la biodiversité marine et le fonctionnement des écosystèmes.

Cependant, les scientifiques ne sont pas alarmistes. En effet, des zones particulièrement dégradées ont subi des plans de sauvetage avec une protection totale de la zone. Le résultat est un regain rapide et efficace de la biodiversité, avec un retour des fonctions des écosystèmes. Mieux, grâce à ces écosystèmes en restauration, le taux de pêche dans les alentours a été amélioré (car les zones protégées servent de pouponnières et permettent à la zone de lentement se repeupler). Par ailleurs, les zones de tourisme subissent des booms économiques en raison du bon état des fonds marins et de la diversité des espèces qui attirent immanquablement les touristes.

Donc la conclusion, c'est qu'il faut prendre en compte la nature, son fonctionnement, sa dynamique, pour l'utiliser à son maximum.

L'avenir nous réserve de grandes difficultés stratégiques. En effet, avec une population humaine grandissante et hautement consommatrice, nous nous devrons de gérer nos ressources alimentaires au mieux, et protéger les écosystèmes afin de profiter de leurs fonctions naturelles de détoxification, de provision de biens etc.

Ce n'est pas réellement ce qui est en ce moment fait par les gouvernements et les puissances de ce monde, mais tôt ou tard, nous n'aurons plus le choix que de nous moderniser dans notre façon de penser les choses, et de modifier notre système afin de garantir la survie des futures générations et améliorer la vie des contemporains.

Source :
Worm B., Barbier E.B., et al., (2006) Impacts of biodiversity loss on ocean ecosystem services. Science, Vol 314 - 787-790

12:43 Publié dans Bilans, Biodiversité, Recherche | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

18/06/2010

Innovation sociale scandinave : Réinventer l’entrepreneuriat

 

Changer l’esprit de l’innovation publique

en cherchant à ” … mieux comprendre les vrais problèmes plutôt que d’en venir directement aux conclusions”...

”Suite à une enquête de terrain, en suivant au plus près certains entrepreneurs, les équipes du MindLab se sont rendu compte que la demande des entrepreneurs n’était pas tant de recevoir des aides financières dans un labyrinthe administratif toujours trop complexe que de recevoir de l’aide et des conseils de leurs pairs. Les entrepreneurs ont vite montré qu’ils préféraient avoir une plateforme pour s’entraider plutôt que plus d’aide du gouvernement”

Plus de détails sur le site de Internet ACTU.net sur cette page http://www.internetactu.net/2010/06/17/voyage-dans-linnov...

mindlabmethodes
Image : Les méthodes du MindLab danois, issues de leur Guide pour l’innovation (en danois).

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10/06/2010

Luc BARTMAN – Droit des Collectivités Territoriales

10 JUIN 2010

http://bartmann.blogspot.com/2010/06/reforme-des-collecti...

Réforme des collectivités territoriales

Le projet de réforme a été adopté le 8 juin 2010 au terme d'un scrutin très serré, par 276 voix contre 240. Le texte adopté est disponible ici.

Il a été déposé le même jour au Sénat pour la seconde lecture et renvoyé à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d'administration générale.

Pour une rapide synthèse sur le sujet, voyez cette analyse de la Gazette des communes.

13:01 Publié dans Agglo, Politique locale, Région | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook