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24/02/2013

Ports Sud de France Projets à fin 2012 début 2013

Midi Libre Languedoc-Roussillon : la région a-t-elle besoin de deux grands ports ?

OLIVIER SCHLAMA 01/02/2013 29 réactions

Le port de Sète emploie actuellement 1 800 personnes.

Le port de Sète emploie actuellement 1 800 personnes. (VINCENT ANDORRA)

Plus de 500 M€ pour Sète et Port-la-Nouvelle, dont une large part de la Région qui mise sur leur complémentarité.

Trois cents millions d’euros à Sète, 200 M€ promis à Port-la-Nouvelle et 30 M€ à Laudun-l’Ardoise (Gard) : les investissements pharaoniques, grandement financés par la Région, coulent à flots pour les ports. Mais les avis divergent sur leur pertinence. Indispensables pour les uns. Trop tardifs pour d’autres : les opérateurs n’ayant pas forcément intérêt à s’amarrer à Sète, port généraliste, sorti de leurs radars depuis longtemps.

Une concurrence qui fera "deux perdants"
Yves Baudrand

Pire, les deux principaux ports, distants de 120 km à peine, n’auraient rien à gagner dans cette course à l’armement, sinon une concurrence qui fera "deux perdants", comme le dit le Sétois Yves Baudrand, président du syndicat des importateurs de bois tropicaux. "Notre trafic a chuté de 60 % en deux ans à cause de la crise, mais aussi des tarifs portuaires. Dans le même temps, le président Bourquin semble privilégier La Nouvelle."

"Peut-on courir deux lièvres à la fois ?"
Christophe Charlon

Lors du dernier conseil portuaire, en novembre 2012, les acteurs économiques du port de Sète ont été appelés à "soutenir" le développement de La Nouvelle. "A moyen terme, ce sera la mort de l’un des deux", formule Christophe Charlon, président régional des transporteurs routiers. "Peut-on courir deux lièvres à la fois ?", feint-il de questionner. "La deux fois deux voies vers l’autoroute A9 n’est pas finie ; le terminal de transport combiné n’est plus utilisé, certaines grues sont à bout de souffle...", critique un opérateur qui ajoute : "L’établissement public qui gère le port a 80 salariés et un seul commercial qui ne peut pas faire des miracles."

"Sète à un potentiel de 9 millions de tonnes"
Christian Bourquin

Responsable de SEA-invest (47 salariés à Sète), spécialisé en marchandises diverses et vrac, qui a investi 6 M€ dans un nouvel entrepôt, Loïc Texier estime, lui aussi, "discutables les investissements à Port-la-Nouvelle. Ses trafics sont concurrents de Sète. On va couler les deux ports". "Avec 3,5 millions de tonnes (- 2 %), le port de Sète et ses 1 800 emplois s’en sort bien. Barcelone, par exemple est à - 15 %", rétorque Christian Bourquin. Le président PS de la région s’arc-boute sur un maître-mot : "confiance", comme il l’a dit lors de ses vœux à Sète pour lequel il ambitionne "un trafic de 9 millions de tonnes". Les armateurs doivent être en confiance pour créer des trafics dans nos ports, "complémentaires et non concurrents".

"Le projet de La Nouvelle ne me convainc pas"
Eric Brassart

"La confiance, c’est le b.a.-ba du trafic maritime", renchérit Eric Brassart, directeur du port de Sète en 2006, désormais directeur général de la Serm de Lyon, pilote de vastes réalisations. "Le projet de La Nouvelle ne me convainc pas. Sète, dit-il, a un gros potentiel. La Méditerranée est sous-utilisée à cause de l’archaïsme des ports jusqu’en 2000. Mais ça change. Tout va dépendre de la situation en Égypte et de la possibilité accrue ou non d’emprunter le canal de Suez."

Les céréaliers se frottent les mains

Présents dans les deux ports, les céréaliers se frottent en tout cas les mains. Centre Grains a dépensé 26 M€ pour un silo (plus 10 M€ de la Région pour adapter un quai). "A La Nouvelle, avec les Silos du Sud, nous traitons des céréales du Lauragais et à Sète vers le Rhône et la Saône", explique Hervé Cifaï, directeur des deux sociétés. "La Nouvelle, c’est 1 600 emplois, directs et indirects." Avec de belles perspectives. Idem pour Lafarge, dont la capacité de production de ciment dans le port audois est de 750 000 tonnes dont une partie sera transportée par cabotage dans une usine de transformation flambant neuve du port à Sète. "Nous sommes spécialisés en céréales, pétrole et clinker à Port-la-Nouvelle, rappelle le maire Henri Martin. On ne fera jamais de passagers comme à Sète par exemple. Au final, il y aura une saine émulation."

QUEL MARCHÉ ?

"Le marché est assez grand pour tous nos ports", défend Christian Bourquin, prenant exemple sur les céréales : Sète travaille avec la Bourgogne, La Nouvelle avec le Lauragais. "La Méditerranée joue un rôle essentiel dans l’équilibre des échanges entre les USA et l’Asie", ajoute-t-il, précisant qu’à Sète, port devenu "attractif, fiable et compétitif", un concours a été lancé pour réaliser un pôle passagers de niveau national à 65 M€.

LA NOUVELLE VEUT DÉCOLLER, SÈTE SE REMET À FLOT

A Port-la-Nouvelle (au 14e rang national sur 40), le projet est gigantesque : la Région veut y créer un avant-port pour des navires de 225 mètres. En espérant ainsi faire économiser aux navires qui arrivent du canal de Suez cinq jours de navigation, au lieu de continuer leur route par Gibraltar pour remonter jusqu’aux pays du nord de l’Europe. Les 200 M€ nécessaires, dont 140 M€ de la Région, permettraient la création de 1 600 emplois ! La Région espère un chiffre d’affaires de 220 M€ en 2030 contre 41,5 M€ (1).

Sète peine à créer de l’emploi

Sète, elle, se remet à flots avec trois grues, un portique, des terre-pleins ; allonge plusieurs quais, refait totalement un bassin, etc. Mais peine
à créer de l’emploi. La crise, bien sûr mais aussi des coups durs : la faillite d’Agrexco qui devait exploiter un frigo géant à 6 M€, payé par la Région, l’arrêt du trafic conteneurs vers les Caraïbes et la suspension durant cinq mois en 2012 des lignes vers le Maroc.

(1) Débat public en cours. Renseignements : www.debatpublic-pln2015.org

Aude : l'extension du port de Port-La-Nouvelle en débat

 

29 réactions

pourqoi pas moi ? le 01/02/2013, 15h31

@Aramis
il y a longtemps que les ports français te sont etranger,et pour info SETE est raccorder au chemin de fer ET aux voies fluvial .
mais il te faut sortir de temps en temps.cela te feras du bien

gegecedex le 01/02/2013, 13h28

Et Port MARIANNE ? alors, avec tous les thons qu'il y a à la mairie.... hihihi

Tomino le 01/02/2013, 12h00

Sète et Port La Nouvelle deux grands port?
Il y a longtemps, quand on disait grand port, on pensait Marseille. mais c'était il y a longtemps.
Aujourd'hui, quand on me dit grand port, je pense Rotterdam... les têtes pensantes languedociennes ont-elles enflé au point de ne pas voir ces réalités ?

pourqoi pas moi ? le 01/02/2013, 11h03

ce poser des questions sur des outils productif est surréaliste .
alors qu'il n'y a rien sur le nombre d'improductifs qui nous gouvernent ou là,il y a de vraie économie a faire .

PM11 le 01/02/2013, 10h59

Bien sur que non! un seul important correspond aux besoins mais comme pour tout, l'élu, despote local, veut sa structure; son petit port mal équipé, son petit hôpital peu performant; sa petite annexe universitaire .... et ses dépenses disproportionnées dépensant ainsi de l'argent qu'il ne sait pas produire

Aramis e 01/02/2013, 10h54

"En espérant ainsi faire économiser aux navires qui arrivent du canal de Suez cinq jours de navigation, au lieu de continuer leur route par Gibraltar pour remonter jusqu’aux pays du nord de l’Europe." Oui mais est-ce dans le cadre de la réduction des gaz à effet de serre ? Sachant que les marchandises devront être acheminées quoiqu'il en soit, vers l'Europe du Nord et ce sera par camion., et combien de camions pour un porte-container ou un vraquier ?

BERCAT34 le 01/02/2013, 12h31

@Klmd
Les ports de commerce du Languedoc sont raccordés au réseaux ferrés, ils sont même handicapés par les emprises ferroviaires inutilisées !

Klmd le 01/02/2013, 11h54

Déjà ça fera de l'emploi pour les dockers languedociens, c'est très important.
D'autre part, la Région va raccorder le réseau ferroviaire aux ports de Sète et de La Nouvelle, avec l'ambition de développer le fret, moyen d'acheminement alternatif et tourné vers l'avenir.

THAI E.T le 01/02/2013, 10h51

Grand port..Grand quais...gigantesque bar a quai...Enfin du serieux.

 DARK RIDER 8 le 01/02/2013, 10h41

Il favorisera encore ses amis... Et puis un grand port en méditerranée on voit ce que ça donne à Marseille et dans une moindre mesure à Sète.

mathg2 le 01/02/2013, 10h36

Si cela permet de relancer la croissance dans le Languedoc alors oui, il faut se donner les moyens

Kaosphere le 01/02/2013, 10h30

LA photo montre une girafe métallique ^^

gros le 01/02/2013, 10h21

c'est comme a marseille les syndicats faisant greve pour un oui ou un non beaucoup d'entreprise font transiter leurs marchandises par genes (italie ) et ils n'ont plus de soucis.

PM11 le 01/02/2013, 10h54

La CGT a tué le port il y a 40 ans

 Q-RARE le 01/02/2013, 10h17

Vous avez voulu Bourquin et les socialistes eh! bien vous les avez!

Maison Blanche le 01/02/2013, 09h54

Non seulement de deux, mais de trois ports. Port-Vendres pour les fruits et légumes, Port la nouvelle pour les produits pétroliers et céréales (notamment du Lauragais) et Séte pour les animaux, le vrac et surtout les conteneurs, sans parler des passagers. Dés 1991 la Région avait mis en route un processus de complémentarité de ces activités et le Schéma Régional des Transports de 95-96 avait conforté cette vision. C'est entre autre pour cette raison qu'il aurait fallu que l'A75 débouche plutôt vers Séte que vers Beziers. A l'époque la gouvernance des ports était de la compétence des CCI, il n'était donc pas aisé de faire passer un tel message. En 2004, lorsque Frêche est arrivé à la région, les dossiers existaient et ils ont été enterrés. La gauche a fait perdre 8 ans au développement économique de la Région

Anastase le 01/02/2013, 09h48

En plus de ces millions ne pas oublier le projet insensé du "HINTERLAND" de Poussan (plusieurs millions) , dont le nombre d'emplois annoncé fluctue d'un mois sur l'autre. Ce hinterland a toute sa place à Sète mais... on veut faire des zones touristiques, d'habitations de luxe, des logements pour ci ou pour ça, dans des zones inondables qui brusquement ne le sont plus, etc... etc....

Pierre34 le 01/02/2013, 09h03

A la question : la région a telle besoin de deux grands ports ? je répond par l'affirmative oui *** Car la région va bénéficier d'un projet de développement industriel innovant majeur et d'avenir , si enfin les yeux et les oreilles de quelques responsables de l'économie locale et nationale s'ouvrent !!! Nous avons la technologie des générateurs d'énergies d m s r a développer en France qui comporte de nombreuses ramifications de déveLoppement et un marché deplus d'un milliard de systèmes génerateurs d'énergies dmsr a produire et a vulgariser dans le monde entier les exportations Françaises vont donc exploser *** un développement économique de cette importance cela se construit !!! la France a la chance de bénéficier en méditéranée une façade maritime elle doit s'en servir ****

BERCAT34 le 01/02/2013, 09h47

Toujours la même chanson !

l eclopee le 01/02/2013, 08h55

Pourquoi nos villes maritimes ne pourraient toutes travailler ? Le sud car nous sommes le sud à l'opposé du nord, que l'on ne traite jamais de nord est ou nord ouest au gré de ceux qui en parlent, comme on le fait pour nous du Roussillon, au Gard..... Nous somme le sud le plein sud, alors il faut développer notre tourisme certes, mais aussi tous les autres marchés maritimes. Notre région a toujours été une laissée pour comptes depuis toujours

Magon le 01/02/2013, 08h00

Pour ce qui s'appele un port, allez voir du coté de Barcelone! pourquoi y a t il autant de camions espagnols sur l'A9 entre autre, tous ne transportent pas que des oranges et poivrons! Stop aux gaspillages.

acmacm le 01/02/2013, 09h39

l'eclopee et Pierre34 doivent être des snipers de la Région?!

Sur deux ports si proches, l'un prendra le pas sur l'autre obligatoirement
Déjà comme vous le faites très justement remarquer Barcelone va continuer d'étouffer l'éventuel développement du gagnant des ports languedociens

Dejà que Frêche nous a fait perdre énormément d'argent avec le port de Sète," le président Bourquin semble privilégier La Nouvelle" (plus près des P.O.) et nous en fera perdre tout autant

dockers le 01/02/2013, 07h52

sete possede les quais pour accueillir n'importe quel bateau . pourquoi aller construire ailleurs ? . devellopez un port le reste suivra . il faut arreter de depenser inutilement .

spv le 01/02/2013, 11h59

Tu est certainement de Séte pense un peut aux autre il n'y a pas que ste et Montpellier qui ont le drot de vivre et surtout il faut savoir que Séte a bénéficié de beaucoup d'investissement ces dernier temps .

Un peut aux autres d'avoir droit de travailler dans des conditions actuelles a PLN il n'y a eu aucune évolution des structures en therme de linéaire de quai depuis ...... 1968 et la création de la darse pétrolière .

Enfin si il y a eu une évolution ...... On a perdu 400 métrés de quais car les fond ne permettais plus d'accueil de bateaux actuels .
Alors pesez un peut que la région ne se limite pas a ce qu'on peut vois des fenêtres des bureaux de Montpellier .

jpv11 le 01/02/2013, 07h50

On est en Europe me semble t'il..... Le journaliste, la Région ont une vue un peu courte. En tout cas elle n'est jamais présentée : On en reste au microcosme languedocien. On ne parle jamais de ni Barcelone qui a investi, qui investit encore, et qui se trouve, vu du reste du monde à la porte de Sète et de Port la Nouvelle, ni Algésiras ni Valence ni de Marseille.
Quel sera le positionnement économique de ces 2 ports face à ces géants traitants tous de 20 à 35 millions de tonnes de trafic ... On est loin des 2 à 3.5 millions de tonnes de nos ports languedociens.
Les pharaons aussi ont fait des travaux gigantesques : les pyramides.....qui n'ont servi qu'à les enterrer....
La Région a t'elle les moyens économiques de faire vivre 2 ports. Je ne parle pas des moyens financiers ....On les trouve toujours dans les poches des contribuables

spv le 01/02/2013, 12h01

Tu a raison il n'y a qu'à rien faire comme cela le contribuable pourra continuer à payer le coût du social

rolker le 01/02/2013, 07h44

SETE sont avenir cet la plaisance tout le monde le sait bien

le centurion le 01/02/2013, 07h30

Ces investissements pharaoniques pour ces 2 ports distants de 120 km sont une folie car ils mettent en périls 1 des 2. On fait des investissements à tout va, dans l'inconnu, avant de connaître et de faire entrer des trafics durables. C'est uniquement une vitrine pour politiques. Le fait est que les instances régionales ne connaissent rien au maritime.

dockers le 01/02/2013, 06h40

quel grands ports ?

Ports régionaux : débat public autour du "match" Sète/Port-la-Nouvelle

M. C. 20/02/2013, 09 h 17 | Mis à jour le 20/02/2013, 11 h 35

13 réactions

Rovert Navarro (au micro) : "Les deux sont complémentaires".

Rovert Navarro (au micro) : "Les deux sont complémentaires". (D.R)

Y a-t-il la place pour deux “grands” ports en Languedoc-Roussillon ? La question fait de plus en plus de vagues au regard des investissements lancés et/ou programmés. Une réunion s’est déroulée, avant-hier soir, salle Brassens à Sète.

Côté investissements : 300 M€ pour Sète et 200 M€ pour Port-la-Nouvelle, où la Région, principal bailleur de fonds dans les deux cas, veut réaliser d’ici 2015 un avant-port permettant d’accueillir des navires de 225 m.

Un vaste chantier d’extension dont a été saisie la CNDP (Commission nationale du débat public). Une autorité administrative indépendante qui juge ou non opportun de porter tel ou tel projet d’envergure sur la place publique, afin que ses promoteurs puissent le justifier et recueillir des avis.

Concernant Port-la-Nouvelle, une commission particulière (CPDP) a été mise en place. Composée de cinq experts "choisis pour leurs compétences complémentaires, leur indépendance et leur expérience personnelle", elle est présidée par Pierre-Frédéric Ténière-Buchot. Gouverneur du Conseil mondial de l’eau, il avait déjà exercé le même rôle pour les projets de port méthanier de Dunkerque et d’extension de celui de Calais.

Après Port-la-Nouvelle, Montpellier, Port-Vendres et Gruissan, et avant Narbonne et Castelnaudary, c’est à Sète que s’est tenue avant-hier soir, salle Brassens, l’une des sept réunions publiques organisées par la CPDP-Port-la-Nouvelle 2015.

"Pas de compétition mais une complémentarité" selon Robert Navarro

Devant une assistance nourrie - de nombreux Audois avaient fait le déplacement -, Robert Navarro, vice-président de la Région, a martelé : "Il n’y a pas compétition, mais complémentarité entre nos ports".

Les 500 M€ doivent permettre à Port-la-Nouvelle et Sète de "se développer harmonieusement" avec une offre généraliste, tout en gardant leur spécificité : les céréales et le pétrole pour le premier, les voyageurs et la plaisance pour le second. À la clé, des promesses d’emplois conséquentes : 1 600 dans l’Aude, 1 500 à Sète avec le futur hinterland de Poussan.

Au sein du public, les questions les plus critiques ont justement porté sur cet hinterland contesté, des militants EE-Les Verts fustigeant, eux, "l’option tout-tourisme" assignée à Sète.

13 réactions

CAMELIO Jean-Louis le 21/02/2013, 16h20

Pour que le Port de Sète soit viable, il faudrait une volonté politique d'en faire « un port franc » avec sa zone franche à Poussan ou tout au moins comme l'a fait Barcelone une zone « port franc » tous les pays d'Europe en ont plusieurs , il n'y a que la France qui n'en a qu'un c'est la zone franche du Verdon – port de Boredeaux.

LISTE DES PORTS FRANCS DE LA COMMUNAUTE EUROPÉENNE : A noter que des pays hors CE, comme la Suisse en ont, enfin des zones franches.Pour combattre à armes égales, il faut que nos politiques se donnent les outils et non baisser les bras et vendre des pizzas.

France
Zone franche du port du Verdon - Port de Bordeaux (Zone franche du Verdon — Port de Bordeaux)

Allemagne
Port franc de Hambourg (Freihafen Hamburg)
Port franc de Brême (Freihafen Bremen)
Port franc de Bremerhaven (Freihafen Bremerhaven)
Port franc de Emden (Freihafen Emden)
Port franc de Kiel (Freihafen Kiel)
Port franc de Cuxhaven (Freihafen Cuxhaven)
Port franc de Deggendorf (Freihafen Deggendorf)
Port franc de Duisbourg (Freihafen Duisburg)

Grèce
Zone franche du Pirée
Zone franche de Thessalonique
Zone franche de Heraclon

Irlande
Port franc de Ringaskiddy
Zone franche de Shannon
Isle of Man
Ronaldsway Airport (Ballasala)

Italie
Livorno, 1675-1860
Free Zone of Trieste (Porto franco di Trieste)
Free Zone of Venise (Porto franco di Venezia)

Malte
Malta freeport - Troisième hub conteneurs de la Méditerranée

Portugal
Port franc de Madère - Caniçal (Zona franca da ...

Espagne
Free zone of Barcelone (Zona franca de Barcelona)
Free zone of Cádiz (Zona franca de Cádiz)
Free zone of Vigo (Zona franca de Vigo)
Free zone of Las Palmas de Gran Canaria (Zona franca de Las Palmas de Gran Canaria)

(Ceuta and Melilla are not Free Ports or Free zones because they are parts of Spain, but not part of the European union for customs and excises)

CAMELIO Jean-Louis  le 21/02/2013, 16h06

Pour que l'hinterland de Poussan existe, il fallait servir de port à sec de Barcelone, c'est à dire de zone de stockage des véhicules, ce qui ce fait à petite échelle dans le port de Sète.

Les véhicules sont débarqués à Barcelone et rejoignent Sète par la route sur des ensembles routiers "portes chars", la MLP (Mise en Libre Pratique) se fait dans le port espagnol, la TVA sera payée ultérieurement lors de la MAC (Mise A la Consommation) et une DEB (Déclaration d'Échange de Biens) mensuelle sera souscrite directement sur site informatique espagnol pour l' "expédition" et non l'"exportation" dans ce cas et français pour l'"introduction" et non "importation", afin d'éviter le "carrousel de TVA" dans la CE (Communauté Européenne). Un autre cas de figure est possible,acheminement sur document de transit cautionné T1, entrée en entrepôt agréé et cautionné sur le port de Sète, et MLP ou MAC ou réexportation (vers pays tiers et non réexpédition) voire destruction pour finaliser l'opération.En sachant que le séjour en entrepôt douanier est illimité.

Pourquoi Barcelone a besoin de port à sec, quoique son port a fait une extension récente sur la mer. Parce que dans un port, le plus rentable sont les conteneurs qui s'empilent les uns sur les autres et rentabilisent me M2, par contre les véhicules et le vrac prennent beaucoup de place pour peu de rentabilité de l'espace portuaire. A Sète, et surtout avec une extension d'un hinterland sur Poussan, il ne faut pas faire la fine bouche et prendre tout ce qui se présente. FAUTE DE PIZZAS AUX GRIVES L'ON MANGE DES PIZZAS AUX MERLES !

Étonnant ! Non ?

l'Alsaco le 21/02/2013, 14h09

Suite et fin:. Mais il est vrai qu'on veut y construire à la place immeubles de standing, hôtels, logements sociaux (sur terrains classés zone inondable ne l'oublions pas, laquelle serait reclassée zone habitable). Bref TOUT peut être sur le port, mais le pognon pour TOUS (sauf le bas peuple) est le principal choix (la zone prévue sur Poussan est en zone inondable, et de plus est protégée). En expropriant les terrains qui seront acquis à vil prix. Pour les emplois c'est comme dans les ministères, il y a des variables. Jamais les mêmes chiffres. Mettons 1600 emplois. Ca fait au bas mot 1000 voitures en plus des camions. Bonjour le b...pour aller à Sète, à l'hôpital par exemple. Bonjour aussi le bétonnage (il est prévu que Poussan devienne une ville de 10.000 habitants; bonjour aussi les dégâts). Toute la m... va partir dans l'étang (malgré ce qui est affirmé). Les moules et les huîtres vont être excellentes. Bref! que du bonheur, qui ne profitera à personne, surtout pas aux Poussannais.

l'Alsaco le 21/02/2013, 14h08

@ Gérard L. le 20/02/2013, 12h54. Votre analyse est pertinente. Vous écrivez: "S'il n'y a pas derrière le port des entreprises, une logistique de transports, une main d'oeuvre volontaire et bien formée, ainsi qu'un vrai marché, alors le port ne restera qu'une façade, qui, inévitablement, périclitera". Mais, car il y a des mais. Le port de Sète a déjà périclité. C'est irrémédiable, surtout si l'on VEUT en faire un port de plaisance et de voyageurs (ce n'est pas moi qui le dis, c'est dans l'article). Le but du Hinterland c'est de ramener sur Poussan des hypothétiques conteneurs par camions (des milliers chaque mois), qui feront surtout des allers et retours vers le port. D'où mise à 4 voies de la route existante. A faire fuir les touristes sortant de l'autoroute. Ces conteneurs seraient ensuite acheminés par l'autoroute (déjà saturé alors ça en plus). Alors que les voies ferrées existent le long du port.

rolker le 20/02/2013, 17h17

aller cet reparti avec hinterland a POUSSAN et le port de SETE et vide avec la place qu’il y a sur les quais avant de venir a POUSSAN commencer par enlever toutes ces épaves et laisser NOTRE POUSSAN TRANQUILLE

CAMELIO Jean-Louis le 21/02/2013, 10h05

Ne vous excitez pas, vous n'avez rien à craindre à Poussan, le Port de Sète est moribond par la faute des exigences de la CGT combinées par une mauvaise gestion de tous les Présidents de la chambre de commerce Sète-Frontignan, ancien gestionnaire,et les nouvelles décisions de la région via l'EPR Port Sud de France est entrain de l'achever. Il est absurde devant la concurrence des ports européens dont deux français (Le Havre et Dunkerque) du nord de l'Europe, de la concurrence des Ports européens en Méditerranée où Marseille-Fos a du mal à tirer son épingle du jeu, de mettre en concurrence deux ports si proche, dont l'un Port la nouvelle à comme un seul atout un main d'oeuvre à bon marché puisqu'il n'a pas de docker professionnel mais des manutentionnaires payés au SMIG. Pour ajouter à ces absurdités, le port fluvial d'Audun l'ardoise (gard) qui veut concurrencer le port fluvial d'Arles qui lui fait face sur l'autre rive du Rhône, vieux rêve du mégalomane, le feu Frêche. Il faut savoir que le port d'Arles reçoit environ un minuscule bateau ou deux par mois, avec pour tout chargement des pondéreux ou des céréales en vrac le tout contenu dans des "big bag" et qui remonte le Rhône jusqu'à Mâcon. Aucune étude sérieuse n'a été faîte à ce sujet et l'argent du contribuable va encore être jeté aux gabians voraces; M. Navarro est sûrement plus compétent comme pizaïolo que comme expert dans le domaine portuaire et maritime;

Étonnant ! Non ?

CAMELIO Jean-Louis le 21/02/2013, 09h43

Ne vous excitez pas, vous n'avez rien à craindre à Poussan, le Port de Sète est moribond par la faute des exigences de la CGT combinées par une mauvaise gestion de tous les Présidents de la chambre de commerce Sète-Frontignan, ancien gestionnaire,et les nouvelles décisions de la région via l'EPR Port Sud de France est entrain de l'achever. Il est absurde devant la concurrence des ports européens dont deux français (Le Havre et Dunkerque) du nord de l'Europe, de la concurrence des Ports européens en Méditerranée où Marseille-Fos a du mal à tirer son épingle du jeu, de mettre en concurrence deux ports si proche, dont l'un Port la nouvelle à comme un seul atout un main d'oeuvre à bon marché puisqu'il n'a pas de docker professionnel mais des manutentionnaires payés au SMIG. Pour ajouter à ces absurdités, le port fluvial d'Audun l'ardoise (gard) qui veut concurrencer le port fluvial d'Arles qui lui fait face sur l'autre rive du Rhône, vieux rêve du mégalomane, le feu Frêche. Il faut savoir que le port d'Arles reçoit environ un minuscule bateau ou deux par mois, avec pour tout chargement des pondéreux ou des céréales en vrac le tout contenu dans des "big bag" et qui remonte le Rhône jusqu'à Mâcon. Aucune étude sérieuse n'a été faîte à ce sujet et l'argent du contribuable va encore être jeté aux gabians voraces; M. Navarro est sûrement plus compétent comme pizzaïolo que comme expert dans le domaine portuaire et maritime;

Étonnant ! Non ?

Gérard L. le 21/02/2013, 06h47

Il y a un endroit super tranquille, cela s'appelle un cimetière.

dockers le 21/02/2013, 05h33

avec un guichetier au commande le port ne risque pas de se remplir .

jpthau le 20/02/2013, 14h20

C'est celui qui fait les meilleures pizzas qui remporter le jackpot :)))

Gérard L. le 20/02/2013, 12h54

Un port vit et se développe, bien sûr, en fonction de ses capacités propres, mais aussi - et surtout- grâce à l'arrière pays, qu'on appelle "hinterland". S'il n'y a pas derrière le port des entreprises, une logistique de transports, une main d'oeuvre volontaire et bien formée, ainsi qu'un vrai marché, alors le port ne restera qu'une façade, qui, inévitablement, périclitera.

 

Midi Libre Sète Croisières : le port de Sète monte en puissance

M. C. 07/02/2013, 06 h 00

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Le Seabourn Quest est attendu le 8 juillet au quai d’Alger. Il est déjà venu l’an dernier.

Le Seabourn Quest est attendu le 8 juillet au quai d’Alger. Il est déjà venu l’an dernier. (V.ANDORRA)

Cette année, 33 escales sont prévues dans le port de Sète soit 14 de plus qu’en 2012.

Sète est certes loin d’être en passe de détrôner Marseille, premier port français de croisières, qui devrait franchir le cap du million de passagers en 2013 avec 430 escales.

Mais l’île singulière a le vent en poupe. En témoigne le nombre d’escales prévues cette année : 33, soit 14 de plus que l’an dernier (mais sept avaient été annulées à cause de la météo).

Une clientèle est en nette majorité américaine

Le bilan 2012 a toutefois été très encourageant, selon les données présentées mardi lors de l’assemblée générale du Club Croisières. Sur les 8 190 passagers “descendus” à Sète, 30 % ont participé à une excursion dans la région : à Montpellier (33 %), Carcassonne (23 %), Aigues-Mortes (21 %), Sète et le Bassin de Thau (17 %) et sur le canal du Midi (6 %). La plupart des 70 % restants sont allés faire un tour en ville. Et du shopping. Pas négligeable sachant que, selon une étude, un croisiériste dépense en moyenne 65 € par journée d’escale. Cette clientèle est en nette majorité américaine (à 60 %, pour 24 % de Britanniques, 7 % d’Allemands et 10 % d’ailleurs), comme le seront les premiers passagers (700) attendus cette année : ceux de l’Azamara Quest, le 4 avril.

Un tournoi de joutes proposé

À cette occasion, à la demande du président de l’armement, Azamara Cruises, un tournoi de joutes leur sera proposé, en partenariat avec la Ville, sur le Cadre royal en fin d’après-midi. Rien que ça ! "Nous comptons beaucoup sur la réussite de cet événement, qui pourrait permettre à Sète d’avoir un rayonnement important", souligne Marc Chevallier, le président du port, rappelant l’objectif assigné par la Région et l’EPR : "Que Sète soit la porte d’entrée du tourisme en Languedoc".

Sète Port de commerce : Bourquin fixe le cap à 9 M de tonnes de marchandises

Midi Libre 20/11/2012

Inauguration par une brochette d'élus.

Inauguration par une brochette d'élus. (V. ANDORRA)

Le président de Région, Christian Bourquin, a inauguré le quai J, prolongé pour les besoins agro-industriels.

Bien qu’il soit mis en service depuis plusieurs mois, c’est par l’inauguration du quai J qu’a débuté l’escapade sétoise du président Bourquin. Un quai qui a en fait été prolongé (de 143 m, pour 22 m de large) pour pouvoir accueillir les navires et l’outillage nécessaires à l’exploitation des nouvelles installations du pôle agro-industriel formé par Centre Grains (céréales) et Saipol (huile, tourteaux, diester).

Maritime à l'ouest, fluvial à l'est

Autre avantage : il offre un double-poste, maritime à l’ouest pour les navires de 20 000 tonnes, 120 m de long et 10 m de tirant d’eau, et fluvial à l’est (via le canal du Rhône à Sète) pour les péniches de 2 500 tonnes et de 100 m de long. Une partie du trafic bénéficiera aussi d’un accès ferroviaire. L’allongement du quai a coûté 7,5 M€, dont la Région a financé plus de la moitié (4,3 M€), le reste ayant été versé par l’Europe (Feder, 3,1 M€) et l’État (1,4 M€).

Prochain chantier : rénovation du canal du Rhône à Sète

"Ces 7,5 M€ d’argent public ont généré 26 M€ d’investissements privés", a souligné Christian Bourquin. Pour favoriser le transport fluvial, la Région s’engage aussi à poursuivre la rénovation du canal du Rhône à Sète (30 M € pour VNF, Voies navigables de France) : "Le port de Sète-Frontignan pourra ainsi étendre sa zone de chalandise sur 600 km jusqu’à la Saône et la Bourgogne". Quant à l’activité globale du port, "même si elle est en léger recul, on tire notre épingle du jeu malgré la crise, alors que les autres ports français accusent des baisses de 10 à 20 %". Objectif à terme : "Plus que doubler le trafic global", qui est d’environ 3,6 millions de tonnes : "Nous avons un potentiel de 9 millions de tonnes face à nous".

 

Port-la-Nouvelle : 200 M€ et 1 600 emplois espérés

OLIVIER SCHLAMA

19/12/2012, 06 h 00

22 réactions

Un avant-port de 110 hectares donnera une autre envergure au site audois.

Un avant-port de 110 hectares donnera une autre envergure au site audois. (AUDREY MARTY)

Deux cents millions d’investissement pour 1 600 emplois espérés ! En pleine crise, le projet d’extension du port de Port-la-Nouvelle (Aude), d’une ambition nationale, surprend par son ampleur. C’est la raison pour laquelle la Commission nationale de débat public (CNDP) a été saisie, comme l’exige la loi, pour organiser des "échanges constructifs" avant de lancer les travaux. Comme ce fut le cas pour Aqua Domitia, l’extension du réseau régional d’eau potable, ou la ligne TGV.

À Port-la-Nouvelle, propriété de la Région, c’est un port en mer qui verra le jour d’ici 2015. Digues sur trois kilomètres, parc d’activités de 80 hectares et, surtout, un avant-port avec plan d’eau sur 110 hectares pour être en phase avec le gigantisme de la flotte mondiale et ses navires de 225 mètres.

La Région apporte 140M€

Sur les 200 M€, la Région apporte 140 M€, le reste est versé par le département de l’Aude et l’Agglo de Narbonne. Port-la-Nouvelle espère jouer d’un atout majeur : permettre aux navires, venus du canal de Suez, d’économiser cinq jours de navigation en y déchargeant leurs marchandises au lieu de continuer leur route par le détroit de Gibraltar pour remonter jusqu’aux ports du nord de l’Europe.

14e port français

Et faire mieux que 14e port français sur 40 (2,1 millions de tonnes), avec un trafic est essentiellement fait d’hydrocarbures et de céréales . La Région espère un chiffre d’affaires de 220 M€ en 2030 contre 41,5 M€. La vocation de Port-Vendres sera aussi réaffirmée. Géré par le département des Pyrénées-Orientales, ce port est spécialisé dans les fruits et légumes, grâce à son historique connexion au marché international Saint-Charles à Perpignan. Pour parfaire ce réseau, la Région - dont aucun élu n’était présent mardi au point presse - veut investir dans le port de Laudun-l’Ardoise (Gard), sur le Rhône, après avoir déjà engagé 30 M€ pour la mise à gabarit international du canal du Rhône à Sète, permettant aux péniches de 2 500 tonnes de l’emprunter.

"JEUX OUVERTS"

« Contrairement à l’enquête publique où le projet est, par définition ficelé, dans le cas d’un débat public les jeux sont ouverts », a rappelé Philippe Deslandes, le président national de la CNDP, présent mardi à Montpellier. « Poussé par le public, a-t-il expliqué, on est par exemple arrivés à un projet commun pour les transports publics du futur Grand Paris . A contrario, les contournements autoroutiers de Toulouse et Bordeaux ou encore l’extension du port de Nice ont finalement été abandonnés », ajoute Philippe Deslandes.

SÈTE RÉSISTE BIEN MALGRÉ LES COUPS DURS

Dixième port français, spécialisé dans les passagers, les conteneurs, les céréales et le pétrole, Sète bénéficie d’une manne importante : 200 M€ sur dix ans, versés par la région. Plus 100 M€ par l’établissement public qui le gère. Le but : remettre le port à flots. La plate-forme, qui n’avait pas connu d’investissements notables depuis des décennies, s’équipe à l’envi : trois grues, portique, terre-pleins, allongement de plusieurs quais, réfection d’un bassin, etc. Mais peine à créer de l’emploi.

Crise

En cause, la crise, bien sûr, et des coups durs : la faillite d’Agrexco, qui devait exploiter un terminal frigorifique financé par la région (6 M€), l’arrêt du trafic containers vers les Caraïbes et la suspension plusieurs mois des lignes passagers vers le Maroc. Malgré cela, Sète résiste bien. Après un flatteur + 6 % de trafic en 2011, son président Marc Chevalier annonce une stabilité du trafic à 3,6 millions de tonnes en 2012 à Sète, où aucun débat public n’a été organisé, faute de projet global.

22 réactions

herman34

le 21/12/2012, 09h27

c est moche la bas avec tt c est usine et enorme cuves...

L'Electron libre du Midi

le 20/12/2012, 22h09

Oyez
Oyez braves gens
Lisez bien les derniers propos de l'article:
Après +6% d'augmentztion > 0%
Bravo!!!
Aucun débat = pas de réflexion !!!
Pas de projet!!!
Champions, nous des champions!!!

L'Electron libre du Midi

le 19/12/2012, 21h32

PS: Et le reste des cancans et gnangnans...
En... De mouches

L'Electron libre du Midi

le 19/12/2012, 21h30

"Faute de projet global"
En quelques mots, tout est dit.
Ça fait mal, non?

Anastase

le 19/12/2012, 14h46

Chic! les impôts vont augmenter, beaucoup vont s'en mettre plein les poches avec le port de plaisance de Sète, celui de Frontignan et surtout le Hinterland de Poussan. Mais à quoi va-t-il donc servir ce Hinterland avec un port de Sète en pleine déconfiture qui sera remplacé par Port la Nouvelle. J'y suis, c'est pas C. B. le commanditaire de tout ça?

jpthau

le 19/12/2012, 14h41

Un serpent de mer qui ressort (tous les 20 ans...) Le projet avait été avancé par le Sénateur Courrière qui est mort depuis longtemps. "Wait and see" comme ils disent :)))

spv

le 19/12/2012, 13h03

Colin je pense que tu n'a pas compris que les marchandises décharge dans les ports du nord sont aussi pour parti destiné à nos région .
Port la nouvelle est le port naturel de la région toulousaine de toute façon si la marchandise ne passe pas par là elle viendra par d'autre ports .
L'Aude a besoin de grand projet nous sommes sinistré , je n'ai pas entendu les écolos gueuler contre le musée à Montpellier qui vas couter autant et au final pour faire bosser qui et pour quelle infrastructure ?
Pitié laissez nous espérer un avenir meilleur dans notre coin qu'enfin tout l'argent de la région ne passe pas dans la mégalopole Montpelliérosétoise .

turbulentsilence

le 19/12/2012, 13h38

spv peut il nous indiquer quelles importations et quelles exportations devront transiter par ce grand port sans dockers syndiqués ? importer du ciment de Turquie ? , en voilà une bonne idée qui va réjouir les ouvriers de la cimenterie de Port la Nouvelle

cwoljn

le 19/12/2012, 09h00

"""""Port-la-Nouvelle espère jouer d’un atout majeur : permettre aux navires, venus du canal de Suez, d’économiser cinq jours de navigation en y déchargeant leurs marchandises au lieu de continuer leur route par le détroit de Gibraltar pour remonter jusqu’aux ports du nord de l’Europe."""
Il serait utile de nous dire immédiatement avec quel moyen de transport sera alors remonté au travers de l'europe le fret déchargé peut être dans ce port. Je crains que ce soit par la route, tu parles d'un progrès

Q-RARE

le 19/12/2012, 08h59

Il y en a qui vont s'en mettre plein les poches avec l'argent du contribuable...

Alertez

Répondre à Q-RARE

Raoul Derumont

le 19/12/2012, 08h56

Tu connais Port La Nouvelle ?
Y vont venir d'où les 1600 employés ?
Va falloir étendre le foncier et construire un peu dans le coin. Parce que Narbonne c'est pas la porte à côté, même par l'autoroute.
Mais c'est une bonne nouvelle dans un coin où les corbeaux volent sur le dos.
Par contre, j'attends avec impatience la réaction du port de pêche.
Et puis bien sûr la Région était absente ... dommage hein ? En même temps, c'est normal : les élus sont pas au courant de tous les projets de leurs administrations, koua ...

le centurion

le 19/12/2012, 08h40

A Sète, éternel dilemne, on investit avant d'avoir les trafics, qui, soit n'arrivent pas (agrexco) soit s'en vont ailleurs (charbon). La région, gestionnaire expert (?!) du port de sète prône pour en prévision 9 millions de tonnes/an alors que l'on arrive péniblement à 4 millions les années fastes. Par ces investissements sur port la nouvelle la région ne cherche-t-elle pas à décaler les trafics (qui nous restent) sur ce port et laisser sète à leur rêve grandiose de port de plaisance ???

reboussié

le 19/12/2012, 08h38

On ne peut pas dire que Bourquin ne roule pas pour son "pays" ...bravo l'égalité entre tous les départements ! il n'y en a pas ! il se dit socialiste ? il est pour le cumul aussi, quelle déception, mais la par défaut et encore mis en cause pour favoritisme !!

Polémique Victor

le 19/12/2012, 08h29

M'est avis qu'ils vont avoir le Parc Naturel et les écolos sur le dos!
Ils ont presque réussi à supprimer l'accès aux plages de la Franqui et de Port la Nouvelle est, alors l'extension du port....

gadjo

le 19/12/2012, 07h56

A ce bouquin il donne tout notre argent a son pays ils voterons pour toi pas nous.

dockers

le 19/12/2012, 07h16

a sete on attend toujours les 350000 containers annoncés .

fix

le 19/12/2012, 07h04

Avez-vous demandé les autorisation à la CGT ?
Vous n'allez quand même pas enlever le pain de la bouche des quelques miséreux dockers qui gagnent en un mois ce que le français moyen gagne, lui en un an. Et en travaillant à quart temps; sans parler des containers "tombés" du camion.
Le port de Marseille est la vitrine de ce qu'il faut faire pour développer l'emploi à l' étranger, merci la CGT pour votre clairvoyance et votre grande générosité

Joseph Staline

le 19/12/2012, 13h05

Camarade Fix , vas donc tenir tes propos nauséabonds aux intérimaires qui travaillent sur le port de la Nouvelle ils te diront le reste.Quand on ne sait pas de quoi l'on parle ont se tait ,il y a bien longtemps qu'il ni à plus de Dockers à la Nouvelle. Saches que la jalousie ne même à rien,heureusement que nous ne sommes pas durant les années39/ 40 car à cette époque les gens comme toi étaient nommés Pétainistes si tu ne comprends pas TRAITRES. Dommage que le containers ne te soit pas tombé sur ta langue en restant poli.

spv

le 19/12/2012, 12h56

Désole fix mais quant on ne connais rien au sujet on évite de donner son avis .
Tu compare PLN avec Marseille alors que sur port la nouvelle il n'y a pas de doker juste des manutentionnaires privé et des grutiers de la cci !
Il n'y a pas de mouvement sociaux encore moins de cgt .
Au lieu d'envier des gars qui bossent dur dans des conditions de merde pour des salaires pas mirobolant , tu devrais te renseigner .
Port la nouvelle n'est pas un port autonome comme l'est Marseille . Tout les gros investissement sont partis sur Sete depuis que j'y travaille nous avons perdu 300 mètre de quai dont 200 au profil de la pêche qui malheureusement est en voie de disparition.
Au lieu de jalouser une situation que tu ne connais pas tu ferais mieux de te demander de quoi vont vivre les familles si le port ne se développe pas .

Geminicriquet

le 19/12/2012, 09h43

Miséreux est bien le terme qu'il faut employer pour qualifier les "dockers" de Port-la-Nouvelle, encore que le terme docker soit impropre depuis 1992. Les bateaux nécessitant de la manutention sont rares dans le port audois, et les employés intérimaires ne roulent pas sur l'or.

Ben voyons !!

le 19/12/2012, 06h08

Attendez donc que la CGT s'en mêle !
Ne tirez pas trop des plan sur la comète...

Jack62

le 19/12/2012, 08h02

Vous avez parfaitement raison, dès que la CGT sera là, les problèmes vont commencer.
Ayant travaillé sur Dunkerque, je peux vous dire que le port est un véritable désert et tous les autochtones vous disent que les grèves a répétition ont tout anéanti. Les navires poursuivent leur route vers les ports des pays nordiques. Ne parlons pas de Marseille....Barcelone est entrain de prospérer.....

UMPS adopte le Cargo Community System AP+ de MGI

L’Antenne - 16 Février 2012 - AP+ a démarré à Sète

http://www.lantenne.com/AP-a-demarre-a-Sete_a2468.html

Presque cinq mois après la signature d'un accord entre MGI et l'Union maritime du port de Sète (UMPS), le Cargo Community System AP+ a été mis en exploitation sur le port de Sète jeudi 16 février. Le port de l'Hérault compte sur la dématérialisation des procédures pour améliorer sa compétitivité.

© Port de Sète

© Port de Sète

Le protocole d’accord entre l’Union maritime du port de Sète (UMPS) et l'entreprise marseillaise MGI prévoyant la mise en place d'AP+ dans le port sétois avait été signé le 23 septembre 2011. «Depuis la signature, la communauté portuaire de Sète et les équipes de MGI se sont mobilisées autour de ce projet afin de mettre en exploitation AP+ le 16 février», a expliqué la direction de MGI, ajoutant que près de 48 professionnels de la place portuaire sétoise ont été formés, soit 14 agents maritimes, 12 transitaires, 6 manutentionnaires et 16 douaniers.

L’objectif premier d’AP+ est, selon MGI, de fédérer les professionnels autour de son guichet unique en adoptant des processus communs. Il a pour ambition de «permettre à tous les acteurs un gain de temps». L'entreprise informatique est convaincue que «l'amélioration de la productivité escomptée vise à avoir un impact sur les performances du port héraultais et par conséquent son attractivité pour attirer des trafics». «J’ai rencontré à Sète une Union maritime extrêmement volontariste dans sa démarche d’amélioration globale et de collaboration avec les acteurs publics. La présidente, le secrétaire général et les membres de l’Union maritime partagent un seul objectif : la recherche de l’intérêt général pour la communauté portuaire et ses clients», souligne François Mahé des Portes, président du directoire de MGI.

Des procédures dématérialisées
Pour sa part, Sylvie Orgiles-Cano, présidente de l’UMPS, a précisé : «Le XXIe siècle voit se développer le «Paperless Trading», la dématérialisation des procédures en est un exemple. AP+ est un outil qui permettra au port de Sète de se développer tout en répondant aux attentes des armateurs et des opérateurs. Nous avons relevé ce défi avec les équipes de MGI, partenaires plutôt que prestataires de l’Union maritime du port de Sète». Florence Brochard, chef de projet chez MGI, a ajouté : «Deux équipes se sont rencontrées il y a un peu plus d’un an, sur un même terrain, avec un même objectif : celui de jouer et de gagner "la partie". L'Union maritime et nous-mêmes avons choisi d’unir nos efforts, de partager nos compétences et d’échanger nos expériences pour œuvrer dans l’intérêt de tous les professionnels de la place portuaire sétoise».

Vincent Calabrèse

Mercredi 22 Février 2012

Tags : agents maritimes, ap+, hérault, maritime, mgi, sète, transitaires

 

"Conteneur : modèle économique déficitaire"

Didier Léandri, coprésident de TFF et président du CAF © E. D.

Didier Léandri, coprésident de TFF et président du CAF © E. D.

http://www.lantenne.com/Conteneur-modele-economique-defic...

Avec la logistique urbaine, le transport fluvial de conteneurs est identifié comme l'une des filières à fort potentiel par le groupement Transporteurs fluviaux de France (TFF) nouveau porte-voix du Comité des armateurs fluviaux (CAF) et de la Chambre nationale de la batellerie artisanale (CNBA).

"En l'état, le modèle économique n'est pas viable toutefois puisque tous les opérateurs y perdent de l'argent malgré l'augmentation des volumes", déclare Didier Léandri, coprésident de TFF.

L'application de Terminal Handling Charges (THC) dans les ports maritimes est l'une des causes du manque de rentabilité du transport fluvial des conteneurs.

    • À Marseille-Fos, le sujet figure dans le rapport réalisé par Patrice Raulin sur la navigation fluviale rhodanienne à la demande du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. "Ses propositions sont actuellement étudiées par le cabinet du ministère des Transports".
    • Au Havre, une réflexion a été engagée en novembre à l'initiative d'Hervé Martel, directeur du Grand Port maritime haut-normand. "Globale, elle porte sur l'accessibilité fluviale à Port 2000 et comprend un groupe de travail sur l'organisation des pré et post-acheminements appelé à plancher sur les THC. Les conclusions de cette réflexion sont attendues d'ici la fin du premier semestre".

Sur la base des conclusions du rapport Raulin, TFF se prononce pour "un mécanisme permettant de lisser entre tous les intervenants le surcoût des THC" supporté aujourd'hui par les transporteurs fluviaux. "L'objectif est d'aboutir à Marseille comme au Havre à un accord multi-parties entre les entreprises de manutention, les armements maritimes, l'autorité portuaire et les transporteurs fluviaux afin que les THC soit, comme pour la route et le fer, intégrés dans les tarifs entre les entreprises de manutention et les armements maritimes".

Érick Demangeon

Mercredi 20 Février 2013 - Tags : caf, cnba, fluvial, terminal handling charges, tff, thc, transport fluvial

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16/11/2012

Herault Tribune–SCOT de THAU

http://www.herault-tribune.com/articles/14799/sete-marsei...

SETE - MARSEILLAN - Le SCOT de Thau est ouvert à la consultation des citoyens

16 XI 2012

Le SCOT de Thau est ouvert à la consultation des citoyens


Le Schéma de Cohérence territoriale du Bassin Thau est sur le point d’être arrêté. Avant l’enquête publique officielle qui est prévue pour le printemps 2013, le Syndicat Mixte du Bassin de Thau (SMBT) a ouvert l’accès aux documents réglementaires provisoires.1

Ces documents, qui peuvent être téléchargés sur le site du SMBT (www.smbt.fr/), ont été transmis à chacune des 14 mairies concernées où, en principe, chaque citoyen peut librement en prendre connaissance et inscrire ses observations dans un cahier prévu à cette fin.

En principe seulement, car les municipalités n’ont pas toutes jugé opportun d’informer correctement leur population.
Pour pallier ces carences incompréhensibles, le Collectif « NON à hinterland »appelle les habitants de chaque commune2 à se rendre à leur mairie dans les plus brefs délais.

Ils pourront constater que l’objectif n°1 du SCOT consiste à « Protéger l’environnement naturel, agricole et le cadre de vie du Bassin de Thau » (DOO, p.9) et, plus particulièrement, « Préserver le potentiel agricole et pérenniser une agriculture fragilisée par la pression foncière » en « limitant strictement les possibilités d’urbanisation » sur un espace « fortement convoité pour diverses vocations souvent peu compatibles avec l’enjeu de préservation des exploitations agricoles » (DOO, p.18).

Ils seront étonnés de voir cet objectif majeur ignoré « pour répondre aux besoins des activités de logistique liées aux flux et à l’activité portuaire » (VLM, p.16) par la « Création d’une zone logistique sur la commune de Poussan » (VLM, p.21) et ceci d’autant plus qu’ils ne trouveront aucune perspective de trafic maritime justifiant l’accaparement de 100 hectares de terres agricoles par la Région Languedoc-Roussillon.

Le Collectif « NON à hinterland » souhaite que le bon sens des citoyens leur dicte les observations pertinentes, susceptibles de rappeler à la raison les responsables politiques du SCOT afin que les documents définitifs soient expurgés de toute allusion à une quelconque « vocation portuaire » de l’espace autour de l’échangeur de l’A9 à Poussan et prescrivent le maintien de sa vocation agricole ancestrale.

C’est ce que demandent aussi bien les professionnels de l’Etang de Thau, pêcheurs et conchyliculteurs, que la Chambre d’Agriculture de l’Hérault pour la profession agricole.

1 Document d’Orientations et d’Objectifs (DOO), Volet Littoral et Maritime (VLM) et Document d’Aménagement Commercial (DAC)
Collectif NON à « hinterland » C/o Biocoop Avenue de la Barrière 34540 Balaruc le Vieux
Courriel : nonhinterland@nonhinterland.org

2 Balaruc Le Vieux, Balaruc Les Bains, Frontignan, Gigean, Marseillan, Mireval, Sète, Vic La Gardiole, Bouzigues, Loupian, Mèze, Montbazin, Poussan, Villeveyrac,
Téléphone : 04 67 78 48 40

Collectif NON à « hinterland » (16-11-12)

SETE - MARSEILLAN - Le SCOT de Thau est ouvert à la consultation des citoyens

28/03/2012

Micro-algues de Sophia Antipolis à Narbonne puis Mèze

Le projet Greenstars lancé dans le cadre du programme d'investissements d'Avenir, a été choisi pour lancer la filière de valorisation des micro-algues. Il va sous la forme juridique de société par actions simplifiée devenir un des 9 instituts d'excellence sur les énergies décarbonnées (IEED).
L’objectif est double :
- être en mesure d’ici 10 ans de produire de façon industrielle du biocarburant
- à court-terme dès 2013, de produire diverses molécules :
  protéines pour nourrir les poissons
  oméga 3 et omega 6

GreenStars doit devenir le maillon qui accélèrera le passage des innovations de la recherche à l'industrie ! "
Il ne s'agit pas seulement de rassembler des acteurs autour d'une thématique, mais d'aller vite, de faire la preuve du concept, de produire des pilotes, des démonstrateurs, bref, de générer ensemble les bases de l'industrie des micro-algues de demain." déclare le chercheur Olivier BERNARD membre de l'équipe BIOCORE à l'INRIA Sophia Antipolis-Méditerranée.

Un budget de 160 ME sur 10 ans est initialement prévu dont près de 20% d’aide publique. Le projet a pour ambition de se positionner, d’ici cinq à dix ans, parmi les centres d’excellence mondiaux dans le domaine de la bio-raffinerie des micro-algues.

Face à des enjeux stratégiques mondiaux relatifs au développement des bioénergies et des produits biosourcés, les micro-algues apparaissent aujourd’hui comme une solution porteuse d’avenir et de développements économiques majeurs à un horizon d’une dizaine d’années. Les recherches et les investissements dans la filière des micro-algues à des fins énergétiques se sont récemment considérablement développés : plus de $ 2 Mds d’investissements et plus de 200 projets de recherche et développement ont été recensés, en majorité aux Etats-Unis.

Sans utiliser de terres arables, cette filière offre la possibilité de produire des biocarburants de troisième génération à partir de CO2 d’origine industrielle et de substrats issus d’eaux recyclées. Elle s’inscrit ainsi dans une stratégie de recyclage et de valorisation des rejets issus de l’activité humaine. Par ailleurs, les micro-algues peuvent accumuler jusqu’à la moitié de leur poids en lipides, l’une des matières premières des biocarburants, d’où une productivité qui peut atteindre des valeurs élevées.



(Rappel :  grosso modo, l’INRA s’occupe de recherche agronomique tandis que l’INRIA s’occupe de recherche en informatique et automatique. L’INRIA travaille en coopération avec l’INRA pour déterminer les conditions de productivité optimales des micro-algues en  les modélisant sur ordinateur pour les simuler et avoir le moins de tests réels possibles à faire.)

MIDI LIBRE Narbonne La micro-algue, futur biocarburant grâce à l’Inra

MARIE PINTADO 27/03/2012, 09 h 05 | Mis à jour le 27/03/2012, 13 h 58

http://www.midilibre.fr/2012/03/27/la-micro-algue-futur-b...

Autres liens :

La micro-algue, futur biocarburant grâce à l’Inra

[…] les laboratoires de l’Inra au Quatourze, […]. Jean-Philippe Steyer et son équipe de chercheurs viennent de décrocher l’appel d’offres lié à la valorisation des micro-algues lancé par l’État, dans le cadre de projets d’investissements d’avenir dans les énergies décarbonées.

En résumé, pendant dix ans, l’Inra va avoir pour mission de développer tout le potentiel de cette culture en bassin.

[…] 45 partenaires ont été mobilisés […] et vont continuer à l’être, à travers la SAS Greenstars bientôt créée. "L’objectif est d’être le chaînon manquant entre la recherche académique et l’industrialisation. Notre rôle est de construire la filière française".

[…] Le projet va être conduit sur trois sites :

  • aux abords de l’étang de Thau à l’écosite de Mèze où siège Greenstars,
  • dans la plaine du Var aux environs de Nice,
  • et sur le territoire du Grand Narbonne. Dix bassins ouverts (appelés “raceway”) d’un hectare chacun vont ainsi être aménagés sur le site de l’Inra à Pech Rouge.[…]. Aucune gêne olfactive n’est à craindre, "si cela est bien géré".

Outre la mise au point des procédés d’extraction des molécules d’intérêt, la mission de la quarantaine de chercheurs de Greenstars va être "d’arriver à produire à un coût correct". Les premières mises en culture dans les bassins sont prévues pour le printemps 2013.

[…] Les entreprises susceptibles d’être intéressées par la valorisation des micro-algues ne devraient pas être difficiles à trouver...  Pas plus loin qu’au sein de la pépinière d’entreprises

  • Innovéum, zone de la Coupe,
  • Al’guinove, jusque-là basée à Gaillac, vient de décider de venir s’y installer l’an prochain.

INRIA Spohia Antipolis - Energies renouvelables

Sophy Caulier - 20/03/2012

GreenStars développera à terme des biocarburants à base de micro-algues

Olivier Bernard, Chercheur Inria© Inria / Photo J. Wallace

Le projet GreenStars vient d'être retenu au titre des Investissements d'Avenir en tant qu'Institut d'Excellence sur les Energies Décarbonées (IEED).

De quoi s'agit-il et quels sont ses objectifs ? Olivier Bernard, chercheur de l'équipe-projet Biocore, au centre Inria Sophia Antipolis - Méditerranée, répond à toutes ces questions.

Qu'est-ce qu'un IEED et qu'est-ce que le projet GreenStars ?

Olivier Bernard :
Les « Instituts d'Excellence sur les Energies Décarbonées » ont été lancés dans le cadre du programme Investissements d'Avenir. A ce jour, neuf instituts ont été labellisés dans le cadre des deux appels à projet. GreenStars est un IEED qui va regrouper de nombreux acteurs de la filière de valorisation des micro-algues (voir encadré ci-dessous). Sur le plan administratif, ce sera une société par actions simplifiée (SAS), c'est-à-dire que les partenaires seront tous actionnaires de la société. Sur le plan pratique, GreenStars est un réseau national de plates-formes collaboratives, qui consolide l'expertise et les technologies des meilleurs acteurs publics et privés de la filière.

Quel est l'objectif de GreenStars ?

O. B. : C'est de contribuer à l'industrialisation de procédés qui utilisent des micro-algues, des algues microscopiques, pour produire, d'une part, de l'énergie pour le futur, du biocarburant, et d'autre part, des molécules intéressantes pour plusieurs secteurs : des protéines pour nourrir les poissons, des oméga 3, des oméga 6… Pour que ces procédés puissent être industrialisés, nous allons avoir besoin d'un certain nombre d'innovations et de ruptures technologiques. Nous voulons que GreenStars devienne le maillon pour accélérer le passage des innovations de la recherche à l'industrie ! Il ne s'agit pas seulement de rassembler des acteurs autour d'une thématique, mais d'aller vite, de faire la preuve du concept, de produire des pilotes, des démonstrateurs, bref, de générer ensemble les bases de l'industrie des micro-algues de demain.

A quelle échéance cette filière industrielle verra-t-elle le jour ?

O. B. : La filière biocarburants devrait être opérationnelle d'ici à une dizaine d'années. Mais plusieurs marchés sont accessibles à plus court terme. Par exemple, les nutriments pour poissons ou pour animaux devraient exister d'ici à 3 ans. De même, certaines molécules devraient être disponibles dans les prochaines années pour les industries chimique et cosmétique.

Quels sont les défis scientifiques d'un tel projet ?

O. B. : Ils sont nombreux mais le premier défi – et le principal – est d'enrichir notre connaissance des micro-algues afin de mieux les domestiquer. Cette ressource a été très peu utilisée jusque là alors que son potentiel est énorme puisqu'elle transforme le CO2 en carbone organique. Mais c'est une ressource très complexe. Il existe plusieurs centaines de milliers voire des millions d'espèces de micro-algues et nous en connaissons 20 ou 30 000 seulement ! Il nous faut identifier le potentiel des espèces connues et stockées dans des collections de cultures – des algothèques ! –, mais aussi récolter de nouvelles espèces issues du milieu naturel. Puis il faudra les faire pousser et améliorer leur productivité en les stressant. Car c'est bien en déclenchant un stress métabolique que l'on peut améliorer la production d'un composant par une micro-algue ! Mais ce stress doit être parfaitement dosé. Pour produire des huiles, par exemple, il faut carencer un élément nutritif de la micro-algue pour qu'elle accumule les lipides, mais sans interrompre sa croissance. Enfin, il faut extraire les composés à haute valeur ajoutée. Et, autre défi important, il faut faire tout ça à un coût financier et environnemental acceptable, autrement dit, ne pas consommer plus d'énergie que l'on en produira.

Green Stars explorera-t-il d'autres pistes que la production de biocarburants ?

O. B. : Oui, les micro-algues permettent d'envisager de nouveaux systèmes de dépollution. Grâce à leurs capacités épuratoires des effluents liquides ou gazeux, elles pourront être associées à d'autres procédés biologiques et utilisées pour ce que l'on appelle l'épuration biologique, qui contribue à diminuer les rejets polluants.

Le projet compte plusieurs équipes des sciences du numérique. Quel est leur rôle ?

O. B. : Les défis sont différents et imbriqués les uns dans les autres. Difficile de connaître précisément les performances d'une micro-algue lorsqu’elle vit au laboratoire et d'imaginer les conditions optimales pour qu'elle atteigne son potentiel réel de production. Il faudrait des années et des années de recherche. Les sciences du numérique permettront d’identifier et de simuler très en amont ce potentiel et l'environnement optimal d'une micro-algue. Les travaux que nous avons réalisés nous permettent de reproduire ces conditions optimales dans des systèmes de culture, par des techniques issues de la science du contrôle. De plus, il s'agit d'organismes contenus dans un milieu liquide, agité et dense dans lequel la lumière pénètre peu… Grâce à des modèles mathématiques d'hydrodynamique, de distribution de la lumière, de développement des micro-organismes, etc, nous pourrons simuler la productivité des micro-algues en interaction avec leur environnement. Les sciences du numérique apporteront également une aide précieuse en combinant l‘information issue des quelques capteurs disponibles en ligne aux modèles numériques. Ainsi, nous pourrons surveiller, en temps réel, l’état physiologique des microalgues, et leurs performances. Trois équipes-projets Inria participeront à cette aventure (BIOCORE, BANG, MODEMIC).

GreenStars ne part pas de zéro ?

O. B. : Non, loin de là ! Les 45 partenaires* apportent chacun leurs savoir-faire et leurs connaissances. Green Stars rassemble un cocktail de matières scientifiques. Il y aura des experts en biologie, en génie des procédés, en biocarburants… Inria a un rôle fort dans ce cocktail, car nous travaillons depuis près de vingt ans sur les modèles numériques de micro-algues. Nous pouvons quantifier l'apport de chacune des sciences et simuler l'impact de chaque rupture technologique sur la productivité globale. Notre capacité à proposer un modèle numérique global donnera de la cohérence aux nombreux thèmes de recherche abordés dans ce projet.

____________ De nombreux acteurs pour bâtir une filière industrielle complète ____________

Green Stars s'est doté des moyens nécessaires pour atteindre son objectif : bâtir l'industrie des biocarburants de demain. Le projet va rassembler 45 acteurs (venus du public, des organismes de recherche et des collectivités territoriales, et d'autres venus du privé : pôles de compétitivité, grands industriels et PME innovantes. Ils seront actionnaires d'une société, qui va être créée rapidement.

Green Stars bénéficiera d'un budget de 160 millions d'euros sur 10 ans. Son effectif à terme sera de 200 personnes dont 80 chercheurs. Les principales installations seront implantées sur trois sites :

  • Montpellier-Etang de Thau (siège principal à l'Ecosite de Mèze),
  • Narbonne
  • et Nice (Plaine du Var).

Les laboratoires de recherches participants mettront leurs infrastructures à disposition.

(*) Partenaires :

Organismes publics :

  • Des organismes de recherche et des universités : INRA, Inria, CNRS, IRD, Ifremer, CEA, IFP-EN, Université Montpellier 2 et Université Pierre et Marie Curie.
  • Des collectivités territoriales : la Communauté de Communes du Nord Bassin de Thau, la Communauté d’Agglomération du Grand Narbonne, la Métropole Nice Côte d’Azur, le Conseil Général des Alpes Maritimes, la Région Languedoc Roussillon et la Région PACA.

Organismes privés :

  • Des pôles de compétitivité : Trimatec, Mer PACA et Industries & Agro-Ressources qui ont labellisé le projet.
  • Des industriels : Air Liquide, ACRI, Alfa Laval, Algaestream, Algenics, Algu’Innov, Bioalgostral, EADS, Eco-Solution, Envolure, Fermentalg, Greensea, IDEE Aquaculture, La Compagnie du Vent-GDF Suez, Microphyt, Naskeo Environnement, Ondalys, Peugeot Citroën Automobiles, Rhodia, Roquette, Sofiprotéol, Soliance, Solvay, Suez Environnement, TIA, TOTAL, Véolia Environnement

Le campus de Green Stars sera établi sur l’étang de Thau dans l’Hérault comme une « plate-forme fédérative de recherche et développement ».  Le but du projet : faire en sorte que la filière de production de micro-algues devienne efficace et rentable.

2 à 5 projets seront identifiés, hébergés et accompagnés chaque année. Green Stars concernera l‘ensemble de la filière, depuis la production d’énergie jusqu’à la valorisation de déchets et à la production de composés d’intérêt.

Les micro-algues ont des avantages décisifs

http://www.consoglobe.com/projet-avenir-le-projet-green-s...
http://www.consoglobe.com/projet-avenir-le-projet-green-s...

algues-cyanobacteries-    Végétaux aquatiques, les algues n’occupent pas des terres utiles à l’agriculture à destination alimentaire,

-    La culture des micro-algues consomme du CO2 et apparaît donc comme une piste potentielle pour capturer et recycler du carbone produit par des industries par exemple ?

-    Leur culture consomme des nutriments, phosphates ou nitrates, ce qui permettra de se débarrasser d’eaux usées, 

-    Un rendement exceptionnel : les micro-algues pourraient produire entre 20 et 30 hectares d’huile par hectare et par an, contre 1 tonne pour le colza ou 6 tonnes pour le palmier, selon un spécialiste de l’Ifremer (Paul Cadoret, directeur du laboratoire de physiologie et biotechnologie des algues),
.
-    Le carburant n’est pas le seul débouché des algues : elles devraient contribuer à la fabrication d’aliments pour animaux, de cosmétiques, de colorants, de compléments alimentaires, d’anti-oxydants, …

La société espagnole, Bio Fuel Systems, à Alicante, va produire du biocarburant à base de plancton (algues).

Les projets antérieurs

L’avenir de la biomasse à travers le projet VEGA (2009)

http://www.enerzine.com/41/4913+la-recherche-se-penche-su...

Finalité : identifier des espèces végétales, plantes annuelles ou pérennes ou micro-algues, et des systèmes de production qui répondent aux demandes des nouvelles filières énergétiques et de la chimie et qui soient compatibles avec des objectifs de durabilité, en tenant compte de tous les intrants et des bilans écologiques complets.
Toutes formes de valorisation de la biomasse seront envisagées : biocarburants, chimie du végétal, combustion directe pour la production d’énergie, biomatériaux …

 

Le point sur les potentiels de recherche au 25 mai 2012

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70093.htm

 

L'article présente les diverses méthodes potentielles de production de biocarburants à base d'algues.

Bien que l'utilisation des microalgues pour la production énergétique fasse l'unanimité, de nombreux points restent à soulever et clarifier.

Il est établi qu'il ne sera pas possible d'offrir une place de choix au biocarburant algal sur le marché mondial sans avoir au préalable ajusté la chaîne de procédés en vue d'une optimisation énergétique.

Pour chacun des processus utilisés, l'article dénote des avantages et des inconvénients à l'utilisation des microalgues.

Certains problèmes techniques dans la mise en oeuvre de ces nouvelles technologies doivent être surmontés, de même que certaines contraintes économiques. En effet, ce nouveau système énergétique a un fort potentiel mais également un coût très élevé.

Selon les auteurs et les recherches qu'ils ont effectuées pour achever cet article, la production de biocarburant algal dans les prochaines années pourrait prendre deux directions différentes.

  • La première serait principalement axée sur les biocarburants en tant que produit fini possédant des propriétés spécifiques, comme par exemple un biocarburant destiné uniquement aux avions [2]. Dans cette situation, le défi à relever serait d'ordre financier, car les frais de production seraient très élevés.
  • Dans la seconde, le point important serait l'origine de la biomasse. Des algues peuvent en effet être produites pour un usage particulier (séquestration du CO2 et traitement des eaux usées sont certaines possibilités), toutefois, le principal objectif de cette ligne de conduite ne serait pas de produire un certain type d'algues avec des propriétés très spécifiques mais de choisir l'algue et de développer des procédés qui lui seraient appropriés pour une application énergétique quelconque.

Pour en savoir plus, contacts :

- [1] Pour plus d'informations sur l'utilisation des microalgues pour les biocarburants en Allemagne lire le rapport : "L'utilisation des micro-algues pour la production de biocarburants en Allemagne" - Rapport Allemagne - 2/02/2012 - http://www.bulletins-electroniques.com/rapports/smm10_058...

- [2] Pour plus d'informations sur les biocarburants utilisés pour des avions :

- "Premiers résultats du test de biocarburant sur un avion de ligne de la Lufthansa" - BE Allemagne 564 - 22/03/2012 - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/69512.htm

- "Biokérosène : Lufthansa s'associe à l'Université de Lunebourg " - BE Allemagne 567 - 12/04/2012 - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/69715.htm

Un carburant du futur dans l’eau de mer

http://www.metrofrance.com/nice-cannes/un-carburant-du-fu...

[...]

 "Le phytoplanction est composé d’organises tout petits mais très compliqués, expose Antoine Sciandra, le directeur du Laboratoire Océanographique de Villefranche sur mer. Nous avons découvert qu’en le stressant avec de l’azote il produit de grandes quantités de lipides". Cette huile végétale d’origine marine est la base du biodiesiel, capable de faire fonctionner les moteurs à explosion. [...]

"A court terme, poursuit Olivier Bernard, directeur de recherches à l’INRIA, nous sauront produire pour l’aquaculture (de la nourriture pour les poissons d’élevage, NDLR), puis pour l’industrie cosmétique et dans dix ans pour le marché de l’énergie". Car si les scientifiques savent déjà créer du biocarburant à base de phytoplanction, son coût est encore prohibitif (10 euros le litre environ). Mais dans une décennie, on pourrait trouver ce carburant vert à la pompe, pour 0,89 euros !

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19/03/2012

Système écologique de 1e ordre en perdition ?

Une affaire 100% franco-française, où les uns font monter les enchères, les autres se voient déjà dépouillés de leur sol, et l’innovation brille par son absence, aussi bien côté privé, que régional ! Côté autorités on ne voit que les pertes d’emplois possibles. Pourtant, mettre en valeur un tel écosystème serait un bel enjeux, pour notre littoral. 
On en jugera sur les 2 exemples présentés habilement par cet américain Dan au cours de ces 2 conférences TED, pleines d’humour et d’enseignements :

L’article d’origine et les commentaires sur http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualite...

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OBJECTIF-LR 12-03-2012 : L’avenir des Salins du Midi mobilise les élus

- Gard

L’annonce de la mise en vente des Salins du Midi suscite l’inquiétude des élus gardois. Après l’organisation d’une table ronde le 6 mars 2012, ceux-ci évoquent des pistes de relance industrielle du site.

Officialisée le 29 février 2012, la mise en vente des Salins du Midi par ses propriétaires (les fonds d’investissement français Chequers et Abénex, entrés au capital en 2004) a connu une première phase financière, avec la désignation de la banque d’affaires Lazard mandatée pour ce dossier.

L’affaire entre désormais dans une phase politique, car l’annonce de la vente déchaîne la colère des élus des collectivités concernées par l’activité du site gardois.

« Nous sommes outrés de l’évolution de ce dossier, s’enflamme Robert Crauste, conseiller municipal (PS) du Grau du Roi et conseiller régional. Nous n’arrivons pas avoir de dialogue avec la direction et notamment avec Pierre Lévi, président de la Compagnie des Salins du Midi. Cela fait longtemps que nous dénonçons le montage de LBO, et finalement, ce que l’on craignait est arrivé. Une fois tiré le jus de l’entreprise, on met en vente les actions, alors qu’elle dégage des bénéfices. C’est une approche purement financière qui ne se préoccupe ni du projet industriel, ni de l’avenir. »

Mardi 6 mars 2012, une rencontre initiée par Jean-Paul Boré, conseiller régional, a réuni les représentants des salariés du groupe et des élus des communes d’Aigues-Mortes, du Grau-du-Roi, Saint-Laurent d’Aigouze, Vauvert et Aimargues.

Ils ont demandé au Préfet l’organisation d’une nouvelle table ronde, et exigé la présence des dirigeants.

« Le climat n’est pas bon, poursuit Robert Crauste. Les salariés sont inquiets, à juste titre. Il faut retrouver des repreneurs sérieux, peut être inciter la Caisse des dépôts et des consignations à venir autour de la table ! Les syndicats sont prêts à chercher de nouvelles pistes, pourquoi pas la création d’une coopérative… »

Construire un projet industriel d’avenir : le défi n’est d’ailleurs pas incompatible avec un développement touristique, après l’annonce, plusieurs fois retardée, d’un projet de musée et de centre de thalassothérapie.

Même si, selon Didier Caire, élu Europe Ecologie-Les Verts,

« le Musée est un écran de fumée. Les Salins ne sont plus maîtres de leur destin depuis qu’ils ont cédé aux intérêts financiers, aux marges de bénéfices extravagantes et aux enjeux de rentabilité immédiate. On est dans une logique de décélération. La question est : quel avenir pour le site et son territoire qui a une valeur écologique essentielle ? On peut imaginer des solutions alternatives de développement possible sur ces espaces, telles que la culture d’algues, à travers une vision à moyen long terme. »

Lors de la présentation du projet de musée en février 2012 (25 emplois, coût estimé : 5 M€), Pierre Levy confiait :

« Ils est impensable qu’une entreprise comme la nôtre (340 000 tonnes de sel par an) disparaisse en une nuit. Un Muséum sans usine n’aurait pas de sens, mais je ne peux pas donner de garanties. C’est pour cela qu’il faut investir et se battre ».

La société emploie 200 personnes à Aigues-Mortes, et 60 à Salins-de-Giraud.

Le site des Salins du Midi a reçu 88 000 visiteurs en 2011.

Valentine Ducrot

À lire également :
Les Salins du Midi en difficulté

Légende photo : Les Salins du Midi produisent 340 000 tonnes de sel par an.
Crédit : Salins du Midi

Commentaires

De : Seb

Il s'agit d'un site exceptionnel et de décennies de traditions qui recèlent des potentiels de reconversion très importants.

Encore faut-il que la Région se mobilise et que l'on crée une mobilisation d'intérêt général au travers de concours d'idées par exemple.

On le fait sur le Grand Paris en mobilisant plein de gens, d'autres grandes agglos font ca pour imaginer l'avenir de leur territoire.
Ici, le territoire a besoin d'une telle mobilisation à tous les échelons dont national et régional.

Mais qui s'intéresse encore à notre Région ? qui s'intéresse à ces zones dès lors qu'on sort des projets des grandes agglos régionales, du projet de l'A9, des projets de ZAC logistique qui fleurissent de partout, des immeubles tertiaires de MTP qui apportent de la matière grise mais pas de projets industriels / territoriaux intensifs en main d'œuvre ?

Quand est-ce que le territoire Vidourle-Camargue va enfin susciter de l'intérêt chez nos élus locaux ? sommes nous condamner à nous laisser envahir par les lotissements, les transporteurs, les campings géants ?

MIDI LIBRE Gard Vente des Salins du Midi : pour le patron "Ce type de cession est logique"

Recueilli par PIERRE BRUYNOOGHE

12/03/2012, 14 h 26 | Mis à jour le 12/03/2012, 14 h 41

7 réactions

Le patron de la Compagnie des Salins du Midi à Aigues-Mortes.

Le patron de la Compagnie des Salins du Midi à Aigues-Mortes. (SYLVIE CAMBON)

Suite à l'annonce fin février, de la mise en vente des Salins du Midi, le patron de la Compagnie, Pierre Lévi apporte son point de vue.

Deux des trois actionnaires, les fonds d'investissement Abénex et Chequers, veulent céder leurs parts. Cela peut-il constituer une menace pour la pérennité et la stratégie de l'entreprise ?

Evidemment non ! La stratégie de l'entreprise est faite par l'entreprise elle-même et ceux qui la dirigent. Je rappelle, en outre, que ce type de cession est logique. Un fonds d'investissement a pour but, dans le cadre d'un LBO (de l'anglais "Leverage Buy-Out") d'acheter un actif et de le revendre. Nous avons trois actionnaires principaux, s'ils sortent, ils sortent tous ensemble. Mais, je le répète, il n'y a pas de relation entre l'actionnariat et la stratégie de l'entreprise.

Des candidats au rachat se sont-ils déjà manifestés ?

Aujourd'hui, nous n'en sommes pas encore là. Il n'y a pas d'opération en cours : les actionnaires réfléchissent à l'évolution de leur participation. La même information était sortie en octobre dernier, sans que personne, à ce moment-là, ne s'en émeuve.

Un nouvel LBO est-il envisageable ?

Oui, rien n'est exclu.

D'autres fonds d'investissement pourraient donc remplacer les actuels ?

Oui.

Les représentants des salariés du site d'Aigues-Mortes sont inquiets. Mardi, des élus locaux ont eux aussi fait part de leurs craintes. Ont-ils raison ?

L'inquiétude ? De quelle inquiétude parle-t-on? Ce qui est frappant dans les discours de ce mardi, c'est que les mots compétitivité, croissance et effort n'ont jamais été prononcés.

Je préfère poser la question : la compétitivité du site d'Aigues-Mortes peut-elle être améliorée ? Alors, la réponse est "oui". Et pourtant, depuis plus de trois ans, nous n'arrivons pas à faire évoluer le dialogue social pour se mettre d'accord sur une façon de mieux s'organiser, afin d'améliorer la productivité du site. Quand un site est compétitif, il gagne des marchés, quand il ne l’est pas, il en perd.

Je relève également que le Languedoc-Roussillon est champion de France du chômage. Comment fait-on ? D'un côté, nous avons les discours refusant les LBO, l'acquisition par un concurrent, etc. De l'autre, on refuse l'évolution pour éviter de regarder la réalité en face : l'avenir du site d'Aigues-Mortes n'est pas fait par l'actionnariat, mais par le site lui-même, ses marchés, ses clients.

Enfin, dans un même contexte de chômage, que des hommes politiques s'élèvent contre l'entreprise pour bloquer des initiatives comme le musée que nous souhaitons créer... j'ai l'impression qu'on marche sur la tête.

Car ce musée pourrait faire venir plus de 200 000 visiteurs par an et générer 25 emplois directs. Cela conforterait une image de développement et de qualité, et créerait de la notoriété pour Aigues-Mortes et pour le sel de Camargue qui en a besoin. Mais, on ne retrouve pas encore dans le sud le même attachement que celui des Bretons pour le sel de Guérande.

La viabilité de la compagnie, vous la voyez comment ?

La compagnie, c'est un groupe, avec, entre autres, une activité française sur différents sites, dont le site d'Aigues-Mortes. Et sur le site d'Aigues-Mortes, nous avons deux activités : la production de sel qui emploie une trentaine de personnes et qui produit en moyenne 300 000 tonnes par an.

Précision : l'an dernier, nous avons d'ailleurs battu notre record de production sur le littoral méditerranéen, avec 800 000 tonnes, ce qui prouve que notre production n'est pas en baisse, comme certains le disent. L'autre activité du site d'Aigues-Mortes, c'est le conditionnement.

Elle emploie 80 personnes et c'est elle qui manque de compétitivité. Alors, depuis des années, le site s'étiole, en raison d'un dialogue de sourds. Si on ne trouve pas de solution, il continuera à s'étioler. A part le site d'Aigues-Mortes, tous les autres sites du groupe sont en progrès, portant ainsi le groupe. Heureusement.

Peut-on imaginer la compagnie sans son site historique d'Aigues-Mortes ?

Non, car nous avons besoin de la production de sel. Mais, dans la durée, si les activités de transformation – le conditionnement - continuent de baisser, le site continuera de s'étioler. Reste que le sel n'est pas un produit délocalisable. Il a, au contraire, vocation à monter en gamme. C'est le marché qui le veut avec qualité, flexibilité et nouveaux produits.

Peut-on imaginer une délocalisation de l'activité de conditionnement vers un autre site du groupe ?

D'un point de vue purement théorique, oui. Mais ce n'est pas notre intérêt.

 

7 réactions

Charly1 le 14/03/2012, 11h31

C'est la loi du PRIVE.....si le rapport n'est pas suffisant ....on se sauve...malheur à ceux qui restent.....il y a quelques années la majorité des gens était pour le privé .....on voit....!

alinamour le 13/03/2012, 05h01

toujours le fric le fric!!!!!!!!!!!!!!!!!

Rastacoire le 12/03/2012, 20h14

A force de changer de propriétaire, ils vont finir par nous la saborder cette entreprise.

JMC le 13/03/2012, 11h35

Je suis bien d'accord avec Vous. Ce qui est révoltant c'est cette "spéculation apatride" qui méprise les productions locales (ici, le sel) et les hommes qui les valorisent (les ouvriers d'Aigues Mortes). Il y a bien longtemps que la "lutte des classes" est finie. Aujourd'hui, nous nous trouvons confrontés à une problématique de "survie nationale". En ce sens, il est un devoir de solidarité de se porter aux côtés des "nationaux" qui souffrent dans leurs entreprises (membres de la CGT compris).

JMC le 12/03/2012, 16h15

Le discours de Monsieur LEVI est inquiétant. Si l'on en croit le reportage les fonds de pension jouent avec l'entreprise comme d'autres jouent au Monopoly (LBO).Ce n'est pas acceptable. Une nouvelle fois l'entreprise est sacrifiée au mondialisme le plus spéculatif. Encore, une fois le production de sel est une activité stratégique au même titre que l'agriculture, la production d'acier et de charbon, la construction automobile, etc... La seule alternative que semble proposer Monsieur LEVI est l'ouverture d'un musée du "sel de camargue". L'imagination de ce Monsieur est sans doute inversement proportionnelle à celle de ses émoluments. Monsieur LEVI a-t-il entendu parler du Musée de la Source Perrier dont l'activité est très marginale par rapport aux résultats de l'entreprise. Quant à sa critique de l'activité en Languedoc Roussillon sait-il que la tendance lourde est renversée depuis cinq ans? Qu'est devenu par ailleurs le projet de G. FRECHE de création d'un centre spécialisé dans le traitement (confort) du 3eme, voire du 4eme âge?

PATATERO le 12/03/2012, 21h07

si G FRECHE été de ce monde il essayerait de récupérer les salins comme il avait récupérer a l époque la compagnie du bas rhone dit BRL

bonjour le 12/03/2012, 19h27

C'est le discours de la CGT qui est inquiétant... Ce syndicat ne fait que meugler sans dialoguer et ce sont les salariés qui trinqueront... Comme à Seafrance !

17/02/2012

Former avec l'appui du FSE les travailleurs les plus fragilisés en Languedoc-roussillon

Former avec l'appui du FSE les travailleurs les plus fragilisés en Languedoc-roussillon : jeunes salariés, seniors et travailleurs saisonniers

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Pour agir en faveur de l'emploi et lutter contre le taux de chômage élevé que connaît le Languedoc-Roussillon (12,7% contre la moyenne nationale de 9,1%), le Fonds social européen lance un nouvel appel à projets.

Il est destiné à soutenir travailleurs et entreprises dans le cadre des mesures 11 et 12 de l’Axe 1 du programme opérationnel :

  • anticipation et adaptation face aux mutations économiques ( GPEC, mobilité, reclassement) et
  • amélioration des compétences (apprentissage et alternance, vieillissement actif, accès à la formation dans les PME, VAE...)

Le FSE cofinance les projets à hauteur de 45% de leur coût éligible.

A titre exceptionnel, pour des actions prenant en considération

  • l’innovation,
  • le développement durable,
  • le vieillissement actif, et
  • l'égalité des chances,

ce taux pourra atteindre 60%.

Quelles sont les actions susceptibles d'être soutenues ?

Les actions peuvent être à l’échelle de la région, des départements ou des bassins d’emplois.

Pour les saisonniers :

Le développement d’outils permettant une meilleure gestion des ressources humaines, la sensibilisation des dirigeants notamment pour mieux articuler temporellement et géographiquement les périodes travaillées, et la formation, en particulier individuelle

Pour les seniors :

Pour les travailleurs de plus de 45 ans, il s'agit essentiellement de favoriser le maintien dans l’emploi, avec bilan et accompagnement personnalisés dans le cadre d’un plan individuel pour les seniors dans l’entreprise, et du partage des savoirs faire entre nouveaux entrants dans l’entreprise et seniors

Pour les jeunes :

L'accent est mis sur la formation des jeunes en situation précaire, ou entrant dans l’entreprise par la voie de l’alternance, dans les secteurs des métiers en tension, notamment le bâtiment, les services à la personne et les métiers environnementaux.

Qui peut candidater ?

- les OPCA, les entreprises individuelles, les groupements d’entreprises

- toute autre personne morale : CCI, organisations syndicales…

Quel est le calendrier ?

Les porteurs de projets peuvent bénéficier d’un appui à l’élaboration et à la réalisation du dossier de demande de FSE par le cabinet FB Conseil.

Le Programme Opérationnel 2007-2013, le guide du candidat, le guide du bénéficiaire, les formulaires de demandes de FSE et de bilans, le formulaire de demande de cet appel à projets sont sur le site de la DIRECCTE

Les dossiers sont à déposer au plus tard le 16 mars 2012 en quatre exemplaires originaux à la DIRECCTE, Service FSE

3, place Paul Bec – CS39538

34961 Montpellier Cedex 2

Un exemplaire informatique en formats Word et Excel devra être transmis à l'adresse :

fse.dr-lrouss@direccte.gouv.fr

Contact(s) :
Cabinet BIESSE

Tél : 06 07 37 39 44

Courriel : f.biesse@orange.fr

Dossier complet

Texte de l'appel à projets

DIRECCTE Languedoc-Roussillon

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07/11/2011

Appel à Projet IDEX : Université Montpellier Sud de France (UMSF) écartée

Objectif-LR 07-11-2011 - Montpellier éliminée de la course à l’Idex

- Région

Le comité de pilotage du Grand Emprunt a publié, lundi 7 novembre 2011, une liste de 5 dossiers sélectionnés dans le cadre des Initiatives d’Excellence, où Montpellier ne figure pas.

C’est une décision catastrophique que la jeune Université Montpellier Sud de France (UMSF) vient d’essuyer dans le cadre de l’appel à projets Idex.

Le dossier de l’UMSF, déposé en septembre 2011, a été écarté, lundi 7 novembre, par le comité de pilotage des Investissements d’Avenir (Grand Emprunt), au profit des candidatures d’Aix-Marseille, de Lorraine, de Paris-Saclay, de Paris Novi Mundi University et de Sorbonne Paris Cité.

C’est la deuxième fois que la candidature montpelliéraine est écartée de la course à l’Idex, après une élimination de la première vague de sélections, en juillet 2011.

Contacté par Objectif, Bernard Hubert, président d’Agropolis International, qui a déposé le dossier de l’UMSF, se refuse à tout commentaire avant de connaître les arguments du comité de pilotage, qui seront communiqués en fin de journée.

L’Idex, doté de 7,7 Mds€ au plan national, doit permettre de faire naître en France 5 à 10 pôles pluridisciplinaires d’enseignement universitaire et de recherche, aptes à concurrencer les plus grandes universités mondiales.

Retrouvez les réactions des principaux acteurs du dossier Idex UMSF sur www.objectif-lr.com.

Anthony Rey

À lire également:

- Idex: René Ricol salue les chances de la région

- Une université « confédérale » plutôt qu’« unique »

22/09/2011

Principes d’organisation du Tourisme en Méditerranée

2 Articles d’Econostrum évoquant les besoins soulevés par le développement du tourisme, à l’échelle de la Méditerranée :

  1. Le projet Shif, couplant culture et nature
  2. Les pistes de réflexion pour un Tourisme littoral durable qui sorte de l’écueil du Tourisme qui  “ne profite qu’un temps au bâtiment”.

1 Article  de Museum Agropolis (paru en 2008), reprenant les objectifs de la Mission Racine en LR puis ceux de la Mission Interministérielle d’Aménagement du Littoral Languedoc Roussillon de 2002, bilans et perpectives

Econostrum - « Shift » : La promotion du tourisme à l’échelle euro-méditerranéenne

http://www.econostrum.info/Shift-La-promotion-du-tourisme...

Shift, un programme triennal portant sur le développement du tourisme en Méditerranée. (Photo N.B.C)

Shift, un programme triennal portant sur le développement du tourisme en Méditerranée. (Photo N.B.C)

FRANCE. Lancé en 2008, le projet européen « Shift » a pour ambition de développer un tourisme durable dans six régions méditerranéennes en valorisant les atouts culturels et naturels locaux.

Les Chambres de commerce et d’Industrie de Marseille Provence et de Naples organisent la réunion de clôture du projet, mardi 20 septembre 2011, au Palais de la Bourse.

Les Chambres de commerce et d’Industrie de Marseille Provence et de Naples organisent la réunion de clôture du projet, mardi 20 septembre 2011, au Palais de la Bourse.

La région de la Macédoine de l'Est et Thrace, la CCI de Valencia, la région de l'Égée du Sud, la Confédération des entreprises de la Province d'Alicante, la CCI dl'Andalousie, Atout France, la Cité de la Culture et du Tourisme durable et la Fundacion Comunidad Valenciana Region Europea participeront également à la clôture des travaux.

La CCI de Marseille Provence, dans le cadre des préparatifs de la ville à devenir capitale européenne de la Culture en 2013, a développé des actions spécifiques, visant à stimuler l'attractivité et la compétitivité du territoire. Des circuits touristiques, sur le thème du patrimoine cinématographique du territoire, sont créés en partenariat avec la Cité de la Culture et du Tourisme durable.

Un tourisme littoral soutenable ?

http://www.econostrum.info/Un-tourisme-littoral-soutenabl...

MEDITERRANEE. Le Plan Bleu pour la Méditerranée planche sur les conditions d'un tourisme durable, capable de générer du développement pour les populations tout en misant sur un environnement à respecter. Les experts se réunissent à Marseille à mi juin 2011.

Le littoral bâti à l'encontre d'un environnement fragile, ici Antalya en Turquie (photo MN)

Le littoral bâti à l'encontre d'un environnement fragile, ici Antalya en Turquie (photo MN)

Les 15 et 16 juin 2011 à Marseille, douze experts du Plan Bleu pour la Méditerranée se réuniront afin de discuter les conclusions d’études de cas sur la durabilité des destinations touristiques.

Réparties du Maroc à la Turquie au Nord et au Sud de la Méditerranée, elles ont des caractéristiques différentes mais un point en commun. Elles sont balnéaires. Et l’enjeu environnemental comme l’enjeu économique sont cruciaux pour les sociétés concernées.

Les perspectives laissent penser qu’en 2025, 637 millions de touristes fréquenteront la Méditerranée, dont la moitié sur les seules zones côtières.

Une occasion pour affecter durement un environnement exceptionnel, ou pour assurer un avenir à une économie locale qui ne voudrait pas tuer la poule aux œufs d’or ? C’est tout l’enjeu.

« Nous pensons que les indicateurs de mesure de la durabilité sont insuffisants et nous cherchons à en proposer d’autres, qui rendraient compte des impacts sur l’environnement et l’économie » résume Julien Le Tellier, coordonnateur d’un projet au long cours qui focalise tant sur la côte turque d’Alanya, que sur la sarde Cabras, le littoral marocain de la région de Tétouan, l’andalouse Torremolinos et quelques autres, comme Jerba en Tunisie, Tipasa en Algérie, El Alamein en Egypte, Marsa Matrouh et l’oasis de Siwa en Egypte ou encore Rovinj en Croatie. « Leurs profils sont parfois bien différents ».

Articuler littoral et arrières pays pour un développement mieux partagé

Tétouan Chefchaouen, une articulation littoral pays intérieur, activités balnéaires et recherche d'authentique sont ils articulables ? (DR Mohamed Berriane)

Tétouan Chefchaouen, une articulation littoral pays intérieur,
activités balnéaires et recherche d'authentique sont ils articulables ? (DR Mohamed Berriane)

C’est que de marinas en littoraux urbanisés la durabilité des régions touristiques semble moins qu’évidente.

Le cas marocain du littoral de Tétouan en est un bon exemple. La zone a eu son heure de gloire touristique, et les hôtels y ont fleuri. Puis les habitudes des touristes internationaux ont changé ainsi que la stratégie des tours opérateurs, et ce sont des milliers de résidences secondaires de Marocains qui ont fleuri sur la côte.

Mais le «tout balnéaire » a artificialisé la côte, et appauvri la faune remarquable locale, les fonds marins, tout en accumulant les problématiques de déchets, d’eau etc. sans que ce type d’hébergement ne profite au commerce local ni à l’emploi. « Seul le bâtiment en a profité, un temps » résume le professeur marocain Mohamed Berriane.

Cet enseignant-chercheur a toutefois identifié une destination dans l’arrière pays, Chefchaouen, ville historique et possible paradis pour randonneurs. A l’heure où le désenclavement routier de la région va l’ouvrir largement à l’urbanisation, il semble opportun de créer une articulation littoral/arrière pays à travers de vrais projets de territoires qui fassent de l’environnement un atout de développement plutôt qu’un espace à bâtir, plaide Mohamed Bérriane.

Le bon moment pour une réflexion sur les critères et les objectifs

Ex Yougoslavie : après le gel touristique de la guerre, un essor ...durable (DR) ?

Ex Yougoslavie : après le gel touristique de la guerre, un essor ...durable (DR) ?

Cependant, si, comme dans le cas sarde de Cabras, un projet territorial d’échelle humaine est au rendez vous « on ne pourra pas faire partout du tourisme de petite densité à faibles impacts », souligne Ioannis Spilanis, professeur à l’Université grecque d’Egée.

C’est le moment de proposer des critères de durabilité au plan méditerranéen.

  • L’Algérie veut relancer son tourisme après une période marquée par le terrorisme ;
  • la Croatie veut développer ses atouts après la guerre des années 90, qui avait condamné le secteur ;
  • la plupart des pays misent sur cette activité pour alléger les effets de la crise économique.

Le pari c’est de proposer des conditions soutenables pour cette relance annoncée ou désirée.

L’allongement des durées de la saison en proposant d’autres attraits que la plage pourrait aussi être une de ces réponses des experts, qui visent à « suggérer des options pour améliorer la performance économique du secteur, permettre une distribution plus équitable des recettes touristiques, contribuer au bien-être des sociétés locales, et maîtriser les pressions sur le milieu », selon la feuille de route du Plan Bleu.

Reste que les bouleversements en cours dans les sociétés d’Afrique du nord inciteront aussi nos experts à reposer la question des modèles touristiques à privilégier.

Littoral du Languedoc-Roussillon : vers un développement touristique intégré

par Christophe Lauriol http://www.museum.agropolis.fr/pages/savoirs/valorisation...

Le développement touristique de la côte Languedocienne à partir des années 1960 relève en premier lieu d’une logique économique. Il s’agissait de créer en Languedoc-Roussillon, une grande région touristique, en mettant en valeur ses ressources encore inexploitées, de diversifier l’économie par l’apport des multiples activités qu’engendre le tourisme, de contribuer à l’équilibre de la balance des comptes touristiques de la France en attirant des investissements étrangers et en offrant à la clientèle française et étrangère une alternative de vacances concurrentielles par rapport aux régions méditerranéennes voisines.

La politique d’aménagement pilotée par l’Etat au travers de la mission interministérielle pour l’aménagement touristique du littoral Languedoc-Roussillon, dite « Mission Racine », de 1963 à 1982 a très largement atteint ses objectifs avec la création ex nihilo de 7 stations nouvelles (la Grande Motte, le Cap d’Agde, Gruissan, Port Leucate, Port Barcarès, Port Camargue et Saint Cyprien) et le développement d’une offre d’hébergement touristique de plus de 1,2 millions de lits permettant d’accueillir plus de 7 millions de touristes chaque année (62 millions de nuitées correspondant à un apport à l’économie régionale de l’ordre de 7% du PIB).

Les zones lagunaires ont été très impactées du fait d’un remodelage complet des côtes, de part la création de ports ou encore par des démoustications importantes.

Mais l’originalité de la Mission Racine a été :

1- D’intégrer ce développement du « tourisme de masse » dans une politique de protection de l’environnement littoral tout aussi novatrice pour l’époque :

- mise en place du plan d’urbanisme d’intérêt régional (PUIR) définissant l’alternance entre secteurs à aménager et espaces naturels à protéger, dans une logique largement reprise en 1986 au travers de la loi littoral
- politique de recensement et de classement des sites. La mission a opéré une demande de classement pour 23000 ha (6 fois le sol affecté aux stations)
- lutte contre la cabanisation et le camping sauvage
- lutte contre la pollution, recherche en matière d’assainissement et de ressources en eau
- reboisement des massifs littoraux et politique d’espaces verts en station

2- D’intégrer ce développement du « tourisme de masse » dans une politique sociale engagée avec la création de camps de vacances et l’ouverture des vacances pour tous.

Ainsi, le Languedoc-roussillon, par son offre touristique de masse, est devenu la deuxième région française de tourisme de littoral avec 9 millions de touristes.

Pour autant, ce mode de développement largement fondé sur l’attractivité résidentielle et touristique et sur les rentes patrimoniales qu’elle procure, a relégué au second rang les enjeux humains, environnementaux et sociaux.

Malgré les initiatives publiques pour préserver ou mettre en valeur certains espaces, on a assisté, depuis quarante ans, à une réduction du capital environnemental du littoral :

  • forte consommation foncière,
  • « dégazage urbain » dans les lagunes,
  • accélération de l’érosion des plages,
  • dégradation des paysages en raison du mitage,
  • d’une urbanisation parfois médiocre,
  • du développement de friches
  • et de la prolifération de panneaux publicitaires…
  • sur fréquentation de certains espaces naturels,
  • phénomène de cabanisation…

L’espace étant largement disponible, il n’a pas été géré avec la rigueur et le discernement qui auraient été nécessaires ce qui a eu forcément un impact sur l’attractivité touristique.

Aussi, si la fréquentation touristique n’a cessée de progresser jusque dans les années 1990, le Languedoc-roussillon a connu

  • une première baisse entre 1994 et 1996
  • puis une nouvelle phase d’érosion depuis 2001.

En effet, l’offre du littoral est directement impactée par le contexte de croissance de la concurrence mondiale (400.000 lits en construction sur la méditerranée) et par la plus grande exigence des touristes qui pose la question du rapport qualité prix de la destination littoral Languedoc perçue

  • comme vieillissante,
  • trop dense, par rapport à d’autres destinations.

Mais le tourisme balnéaire est aussi largement affecté aujourd’hui par les mutations majeures qui touchent le territoire.

Celle de la croissance démographique et urbaine particulièrement forte sur la bande littorale (plus de 5000 habitants/an) :

- l’attractivité touristique s’est doublée d’une très forte attractivité résidentielle, la « ville vacances » devient une « ville loisirs » et « ville travail » seraient étroitement imbriquées.
Les modes de « consommation » de l’espace littoral sont de moins en moins différenciés : touristes, résidents des villes littorales ou habitants des agglomérations de la région viennent chercher sur le territoire les mêmes fonctions récréatives ou de ressourcement.
- le territoire devient un territoire urbain fortement soumis à la pression foncière et immobilière : on a consommé autant de foncier en 30 ans (depuis 1975) que depuis 2 millénaires !
- on peut penser que les atteintes à l’environnement impactent aujourd’hui fortement son attractivité touristique (et pas encore son attractivité résidentielle)

Autre enjeu majeur, celui accélération de l’érosion des plages et donc du devenir des lidos (lagune derrière un cordon littoral), du fait d’un stock sédimentaire qui ne se renouvelle plus, mais aussi des impacts des aménagements qui ont perturbé l’équilibre naturel (270 ouvrages, 260 ha de plages gagnées par la mer depuis 1945), une perte de 10% de la superficie qui met directement en cause l’économie touristique.

Par conséquent, plus de 20 ans après l’arrêt de la Mission Racine du fait des lois de décentralisation, les enjeux nouveaux de la croissance démographique et résidentielle, de la modernisation de l’offre touristique, de la protection de certains espaces naturels (plages ou lagunes) face à l’érosion côtière ou aux risques anthropiques, ont conduit l’Etat à relancer une politique de littoral en créant en 2002 la Mission Interministérielle d’Aménagement du Littoral Languedoc Roussillon pour proposer une stratégie de développement, et favoriser la coopération, dans l’action conjointe de l’Etat et des Collectivités territoriales sur le littoral.

Un Plan de développement durable du littoral a été bâti, par la Mission, autour de 15 programmes d’action. Ce plan permet une lecture transversale de toutes les actions littorales du Contrat Etat-Région et du DOCUP Objectif 2, auxquelles s’ajoutent les actions financées au titre de la Dotation de Gestion Intégrée du littoral, la DGIL, dotée de 26,4 M€ pour la période 2003-2006.

Les principales actions engagées visent notamment à :

1- Accompagner l’évolution des stations balnéaires en villes littorales pour lesquelles l’arrivée de populations permanentes nouvelles constitue une opportunité pour favoriser le développement d’une vie à l’année propice à un étalement de la saison touristique. Cela implique de promouvoir un développement urbain structuré (projet urbain), économe en foncier, un urbanisme de qualité en favorisant une dynamique de renouvellement urbain par des actions coordonnées de rénovation, des cœurs de station conjuguant rénovation pour l’habitat permanent et structuration de l’immobilier de loisirs.

2- Préserver et valoriser le capital environnemental, notamment en s’engageant dans la gestion et la réhabilitation d’espaces littoraux. Pour faire face aux atteintes de l’érosion côtière et de la sur fréquentation touristique, d’importants programmes de réhabilitation ont été engagés sur huit sites emblématiques du littoral Languedoc Roussillon : opération Grand site de la petite Camargue, lido des Petit et Grand Travers, lido de Villeneuve les Maguelonne, lido de Sète-Marseillan, réhabilitation de la côte ouest de Vias, restauration des Coussoules, sauvegarde de l’étang de Canet, restauration du site de Paulilles.

Le site de Paulilles
Situé sur le côte Vermeille, à cheval sur deux sites Natura 2000 et propriété du conservatoire du littoral. Réhabilitation, requalification et valorisation d’une friche industrielle. L’objectif est de l’ouvrir au public et de permettre aux habitant d’effectuer un travail de mémoire.

Le lido de Sète-Marseillan
Bande de terre qui sépare la mer et l’étang. Elle subit deux agressions majeures :
- la mer coupe régulièrement la route nationale provoquant des dégâts. Des mesures d’enrochement sont prises ce qui entraîne par contre la réduction des plages.
- La sur fréquentation notamment des camping-cars.
Un projet d’un budget de 50 Millions d’euros est en cours dont l’objectif est de :
- décaler la route sur la partie nord
- reconstituer les plages naturelles
- gérer la fréquentation par la création de poches de stationnement et des parties accessibles uniquement à pied, à vélo ou en transport en commun.

3- Diversifier l’activité touristique pour élargir la clientèle et la saison en développant un tourisme s’appuyant sur les ressources du territoire. L’élargissement de la saison touristique passe par la recherche de nouvelles clientèles (retraités ou étrangers qui constitue le gros de la clientèle de moyenne saison, ou inversement un tourisme de courts séjours de proximité) et donc par le développement d’une offre touristique qui enrichisse et complète le tourisme saisonnier balnéaire s’appuyant sur l’ensemble des activités touristiques présentes sur la bande littoral : espaces naturels, contenus touristiques et patrimoniaux des pays littoraux, tourisme urbain.

Désaisonnaliser l’offre touristique est une nécessité basée sur un constat simple :
- augmentation constante depuis 10 ans de la fréquentation au printemps qui devient un véritable potentiel contrairement au mois de juillet
- les attentes de la clientèle d’avant et d’après saison sont très différentes des attentes de l’été puisque davantage tournées vers la découverte du territoire, de l’authenticité.

Dans ce contexte, la valorisation des espaces naturels du Languedoc-Roussillon, et notamment des lagunes littorales (40.000 ha de plans d’eau et leurs espaces périphériques, lidos, salins, marais), d’une richesse patrimoniale reconnue au plan européen (34% de la frange littorale de 10 Km est inscrite au réseau Natura 2000), constitue une opportunité.
Aussi le développement d’une offre d’activités d’écotourisme (découverte de la nature, des activités liées à une gestion raisonnée de l’environnement...) peut venir compléter l’offre du littoral à destination des touristes mais aussi des loisirs des populations.

Un certain nombre d’initiatives locales visent ainsi à faire découvrir ces espaces encore trop méconnus, leur histoire et la culture qui y est associé, et contribuent à enrichir la perception des touristes ou des habitants de la région.

Exemples :
- le développement d’une circulation douce pour l’accès au littoral dans les départements du Gard et des Pyrénées-Orientales
- le développement d’un tourisme de nature à travers la maison de la nature au Méjean, le centre du Scamandre, les visites guidées de la Gardiole ou de la Clape.

Conclusion :
Aujourd’hui, le tourisme est directement affecté par l’évolution actuelle des territoires et notamment les effets de la croissance démographique et urbaine, la dégradation de l’environnement.

Au risque d’être trop optimiste, on peut malgré tout penser qu’il y a de vraies synergies à trouver entre tourisme, protection et valorisation de l’environnement : la préservation des richesses environnementales est un des principaux facteurs d’attractivité touristique.
Enfin, un écotourisme peut tout à fait se développer en complément du tourisme de masse et non en substitution car on n’est pas sur les mêmes échelles quantitatives, ce qui permettrait :
- de prendre conscience de l’intérêt fort qui existe entre l’activité touristique et la gestion des sites
- de faire mieux connaître les milieux lagunaires
- de construire une représentation collective plus forte pour une meilleure conscience de l’intérêt des ces zones.

Le compte rendu complet de la Table ronde-débat du 3 février 2006 à AGROPOLIS MUSEUM

Valorisation écotouristique des zones humides :
un mode de développement durable en Méditerranée et en Afrique ?

http://www.museum.agropolis.fr/pages/savoirs/valorisation...

avec Sylvie Blangy (expertise touristique, enseignante chercheuse)
et Christophe Lauriol
(ODIT-Mission Littoral)

Participants à la table ronde :
Olivier Barrière
(IRD, droit de l'environnement)
Guilhem Reboul
(Mission Départementale du Tourisme de l'Hérault)
Marc Barral
(représentant le Syndicat mixte de la Camargue gardoise)
Denis Dussuchale
(directeur de l'Hôtel Ibis, Groupe ACCOR)
Daniel Crépin, modérateur
(DIREN Languedoc Roussillon)

14:36 Publié dans Aménagement, Projets, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

30/03/2011

Objectif-LR : Sept laboratoires d’excellence pour la région

28-03-2011


7 des 9 dossiers portés par les universités et les unités de recherche régionales ont été retenus.
Crédit photo : CIRAD

Sept des neuf dossiers déposés par les universités régionales ont été retenus, vendredi 25 mars 2011, dans le cadre de l’appel à projets « Laboratoires d’Excellence ».

Volet majeur du programme Investissements d’avenir, l’appel à projets « Laboratoires d’Excellence » (Labex) se solde par un excellent score pour le Languedoc-Roussillon, qui décroche 7 Labex, sur la centaine de projets lauréats rendus publics par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.

La région se classe notamment devant Marseille (5 Labex) et Toulouse (3 Labex).

« Avec 7 Labex retenus sur 9 proposés, notre taux de réussite s’élève à 78 %, ce qui nous place au deuxième meilleur rang national juste derrière Paris-Est, qui arrive à 80 % », se félicite Anne-Yvonne Le Dain, vice-présidente régionale en charge de l’innovation et de la recherche.

  • Parmi les Labex retenus, l’Université de Montpellier I (UM1) était le porteur des projets EpiGenMed (médecine moléculaire) et Entreprendre (marchés et organisations).

« Nous avons voulu construire un projet fédérateur autour d’une thématique issue d’une longue tradition de recherche et d’expertise en entrepreneuriat, en particulier dans le domaine de la gestion », explique Karim Messeghem, coordinateur du projet Entreprendre.

  • L’UM2 portait, pour sa part, les projets CheMISyst (sciences de la matière), CeMEB (écologie et écotoxicologie), Numev (sciences du numérique).
  • Par ailleurs, l’Université de Perpignan a obtenu le projet Solstice (solaire à concentration).
  • Enfin, Agropolis Fondation, à travers son site de Montpellier, a été retenue pour le projet Agro (génétique et systèmes biologiques).

Financé par le Grand Emprunt, le programme Investissements d’Avenir est doté d’une enveloppe globale d’un milliard d’euros destinés aux laboratoires ou aux groupes de laboratoires afin de renforcer leur potentiel scientifique, recruter des chercheurs, et contribuer à la structuration des sites retenus.

Retrouvez la liste et la description complètes des Labex retenus par le gouvernement dans ce document (doc. PDF).

Anthony Rey

Objectif-LR : La région décroche 3 équipements d’excellence

24-01-2011


Légende : le four solaire d’Odeillo, associé à l’Equipex « Socrate »
Crédit photo : Edouard Hannoteaux

Ces 3 dossiers régionaux, choisis parmi 52 lauréats jeudi dernier, marquent entre autres une percée dans le domaine de l’aérospatiale.

Lancé dans le cadre du Grand Emprunt en 2010, l’appel à projets pour les équipements d’excellence (Équipex) vise à doter de 340 M€ des universités et des laboratoires de recherche français pour l’acquisition d’équipements de pointe et le développement de programmes de niveau national ou international.

Sur les 339 dossiers examinés par un jury international, 52 ont été retenus et annoncés officiellement ce jeudi 20 janvier 2011.

Trois d’entre eux sont des dossiers du Languedoc-Roussillon :

  • GEOSUD, piloté par le Cemagref et l’UMR Tetis, est une plate-forme visant la mise à disposition d’une couverture satellitaire de l’ensemble du territoire français. Il sera doté de 11,5 M€. Basé à Montpellier, cet Équipex marque la première véritable incursion du Languedoc-Roussillon dans le domaine de l’aérospatiale, jusqu’ici un domaine réservé de Midi-Pyrénées.
  • SOCRATE, qui s’appuiera sur les fours solaires d’Odeillo à Font-Romeu (66) et le concentrateur à tour Thémis à Targassonne (66), préfigure une plate-forme expérimentale dans le domaine du solaire à concentration. Porté par le CNRS et le laboratoire Promes, il bénéficie de 4,5 M€.
  • XYLOFOREST, co-piloté par l’INRA et les universités de Bordeaux I, Pau et Pays de l’Adour (UPPA), est conçu pour faciliter la recherche multidisciplinaire sur la question des ressources forestières. Bénéficiant de 10,2 M€, il sera réparti sur sept régions, dont le Languedoc-Roussillon (Montpellier).

« Trois projets accordés au Languedoc-Roussillon sur 52 retenus, cela fait une proportion de 5 %, qui correspond au poids de notre recherche au plan national », commente Anne-Yvonne Le Dain, vice-présidente du Conseil régional en charge de la recherche.

Il faut cependant noter qu’aucun des projets retenus n’est à créditer au monde universitaire montpelliérain.

De l’avis de certains universitaires impliqués dans l’appel à projets, il s’agit peut-être d’un avertissement adressé par le Commissariat général à l’investissement, qui gère le Grand Emprunt, après les déboires de Montpellier pour faire émerger une université confédérale.

Sur une note plus personnelle, Anne-Yvonne Le Dain confirme qu’elle intégrera, à compter du 28 janvier 2011, le conseil d’administration de Transferts LR.

En plus de ses délégations « techniques » (enseignement supérieur, TIC, etc.), Christian Bourquin, président du Conseil régional, lui aurait demandé de se saisir du dossier de l’innovation au plan régional.

Anthony Rey

René Ricol met en garde les universités

25-10-2010

Présent à Montpellier vendredi dernier (23 octobre), le Commissaire général à l’investissement a présenté les priorités stratégiques du grand emprunt de 35 Md€.

Pour la recherche et l’université, qui absorberont près de la moitié du grand emprunt lancé il y a un an, Ricol s’est félicité de la qualité des projets qui lui ont été présentés lors de ce déplacement, et qui concernent les pôles experts thématiques
« Laboratoires et équipements d’excellence », « Fonds national de valorisation », et « Institut hospitalo-universitaire ».

Mais, à propos de l’appel à projet « Initiatives d’excellence », lancé le 27 septembre et doté de 7,7 Md€, René Ricol a sévèrement jugé la présentation de deux projets concurrents issus des trois universités montpelliéraines (par ailleurs toujours en bisbille sur la gouvernance unique de la future Université Montpellier Sud de France).

« Il n’y aura que huit projets retenus en France, prévient-il. Ils devront être produits dans une logique d’écosystème, où tout le monde marche ensemble. Si les trois présidents d’université ne font pas converger leur vision, ils manqueront ce rendez-vous. »

La date limite de dépôt des pré-projets pour les « Initiatives d’excellence » est fixée au 17 décembre 2010. L’échéance concernant les projets finaux est prévue, quant à elle, pour avril 2011.

Annoncé le 22 juin 2009 par le président Nicolas Sarkozy, le grand emprunt, destiné à moderniser l’économie nationale, a donné lieu à la création en janvier 2010 d’un Commissariat général à l’investissement présidé par René Ricol, ex-médiateur du crédit.

  • 35 Md€ ont été débloqués pour alimenter cinq filières stratégiques :
  • enseignement supérieur et formation (11 Md€),
  • recherche (7,9 Md€),
  • filières industrielles et PME (6,5 Md€),
  • développement durable (5,1 Md€) et
  • économie numérique (4,5 Md€).

« Nous allons d’abord valider auprès du Premier ministre les conventions passées avec les opérateurs retenus, tels que l’Agence nationale pour la recherche (ANR), l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU), l’Ademe, OSEO ou la Caisse des dépôts, ainsi que les fonds mis à leur disposition, a précisé René Ricol. Une phase d’appel à projets suivra, pour laquelle des comités indépendants seront constitués. »

Anthony Rey

Une stratégie “Recherche” d’excellence ?

Sur le blog d’Olivier BOUBA-OLGA, Jean-Pierre Gesson, président de l’Université de Poitiers déclare :

… la question essentielle pour notre pays n’est pas de savoir si telle université ou école peut être classée demain dans le top ten des établissements mondiaux. Quel intérêt d’avoir un Harvard ou Oxford français si globalement la recherche française n’est pas compétitive ? La vraie question est surtout comment organiser la recherche française pour la rendre globalement plus efficiente. Il était nécessaire de lui en donner les moyens organisationnels et financiers pour rester à un haut niveau au plan mondial. Mais comment ?”

La suite sur  http://obouba.over-blog.com/article-laboratoires-d-excell...

La conclusion :

Après l’Opération campus, les projets Equipex, Labex, Idex, la carte universitaire française pourrait être totalement bouleversée. Des sites universitaires sont donc laissés à eux mêmes à côté d’autres fortement dotés.
Sans insister sur les conditions d’attribution de ces moyens ayant abouti à des déséquilibres indécents, on peut se demander quel en sera le résultat ?
Un échec prévisible car l’augmentation du rayonnement de la recherche française ne sera pas à la hauteur des financements apportés.
Pourquoi ? Parce que l’attribution des moyens aura plus reposé sur la taille d’un site que sur tout autre paramètre alors que toutes les études montrent que la productivité scientifique n’est pas directement proportionnelle à la taille et aux moyens apportés.
Parce que l’on aura donné le sentiment que la partie était jouée d’avance et que l’on aura ainsi découragé une bonne partie des chercheurs français.
Une fois les sites de l’Opération Campus connus, était-il utile de demander aux autres de candidater aux appels à projets d’excellence ?

L’avenir dira si la surconcentration des moyens est la meilleure voie vers l’excellence de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Jean-Pierre Gesson

Président de l’Université de Poitiers”

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16/02/2011

Gaz de Schiste : Les régions demandent l’annulation des permis d’exploration

Les Régions expriment leur ferme opposition aux gaz de schiste

16/02/2011

Apprenant que de nombreux permis d’exploration ont été délivrés sur leur territoire par le Ministère de l'Ecologie, du développement et de l'aménagement durables, les Présidents des Régions Midi-Pyrénées, Rhône Alpes, PACA et Languedoc Roussillon ont récemment saisi son successeur, Nathalie Kosciusko Morizet pour demander leur annulation. L’ensemble des Régions expriment leur soutien à cette démarche.

La suite à lire sur :  http://www.arf.asso.fr/index.php/actualites/a_la_une/les_...

L'extraction des huiles et gaz de schiste, illustration de la démesure thermo-industrielle

A lire "l’addiction de l’économie aux énergies fossiles" sur Actu Environnement  http://www.actu-environnement.com/ae/news/extraction-gaz-...

03/02/2011

Gaz de schistes : Les scientifiques donnent leur point de vue

Permis d'exploration des sous-sols en Languedoc-Roussillon
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Le 29 janvier 2011, les laboratoires de Géosciences, Hydro-sciences de Montpellier, et l'Observatoire de Recherche méditerranéen de l'Environnement de Montpellier 2 (OREME) ont diffusé ce document :

Gaz de schiste : Les questions qui se posent, contribution au débat sur l'exploration pétrolière dans le Sud de la France

http://www.gm.univ-montp2.fr/spip/IMG/pdf/rapport_prelimi...

Sur ce sujet, lire l'article de MONTPELLIER JOURNAL :

Gaz de schiste : des scientifiques de Montpellier II entrent dans le débat

http://www.montpellier-journal.fr/2011/02/gaz-de-schiste-...l

L'analyse de "Hérault Tribune"

http://www.herault-tribune.com/articles/9229/agathe-gaz-d...

Lire aussi l'article de Libé du 4 Février 2011 (6 commentaires) :

GAZ ET PÉTROLE DE SCHISTE : POLÉMIQUES ET RÉTROPÉDALAGE

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/02/gaz-et-p...

6a00e5500b4a6488330148c8544fe7970c-300wiNathalie Kosciuscko-Morizet, ministre de l'écologie et du développement durable a tiré le rideau sur les ambitions de Total d'aller vite dans l'exploration du potentiel en gaz de schiste des Cévennes : «L’exploration utilisant les techniques de forage est soumise à autorisation d’ouverture de travaux. Aucune demande de ce type n’a été déposée pour les gaz de schiste.».
Elle a utilisé une formule qui pourrait servir d'argument sans appel pour reporter sine die toute idée d'exploitation dans un exercice de rétropédalage assez spectaculaire. «Pour récupérer les gaz disséminés dans la roche, il faut injecter des produits extrêmement agressifs. Les paysages sont ravagés, l’eau polluée. La sécurité est douteuse, le gaz sort des robinets. Nous disons aux sociétés : «Si vous pouvez faire autrement, montrez-le nous.» Si elles nous répondent «il faut faire à l’américaine, sinon on ne fait pas», nous ne les suivrons pas.»

29/01/2011

Gaz de Schiste : une étude interne de Total dévoilée par Les Échos

Montpellier Journal du Vendredi 28 janvier 2011 à 17:35

Gaz de schiste : Total montre son grand intérêt et sa détermination pour la région

http://www.montpellier-journal.fr/2011/01/gaz-de-schiste-...

Emmanuel GRASLAND Les ÉCHOS 28/01/11 | 07:00 
mis à jour à 11:32

Emmanuel Grasland

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-envir...

Total en quête de partenaires pour explorer la France à la recherche de gaz de schiste

Dans un document interne, Total estime avoir identifié un site « à haut potentiel ». En théorie, les volumes récupérables pourraient représenter dix ans de consommation de gaz de la France. Total a déposé une nouvelle demande de permis au nord du site actuel.

Total recherche des partenaires pour explorer le sud-est de la France et, le cas échéant, exploiter les réserves de gaz de schiste qu'il espère trouver. Un projet qui fait de plus en plus polémique...

Le groupe pétrolier vient de publier une « offre d'entrée » sur son permis d'exploration de Montélimar, dont il pourrait céder 50 %. A l'origine, le groupe s'était associé avec l'américain Devon, mais le recentrage du spécialiste des gaz de schiste sur les Etats-Unis a obligé Total à reprendre sa part. Obtenu en mars 2010, le permis de Montélimar couvre une zone de 4.300 kilomètres carrés au nord-est de Montpellier.

La publication de cette offre permet d'avoir une idée de l'intérêt de la zone. Total pense avoir identifié un site « à haut potentiel » et juge cette opportunité dans le gaz de schiste à la fois « importante et très significative », indique un document envoyé aux compagnies susceptibles d'être intéressées. Le groupe estime que la zone pourrait contenir des ressources allant jusqu'à 2.380 milliards de mètres cubes de gaz. Un montant « considérable » pour certains experts pétroliers. Si l'on applique un taux de récupération de 40 % (le haut de la fourchette aux Etats-Unis), on obtient un volume de plus de 950 milliards de mètres cubes, soit 21 fois la consommation annuelle de gaz en France ! Avec un taux plus classique (20 %), on tombe à dix ans.

Programme en trois phases

Dans son document, Total souligne que la proximité d'importantes infrastructures gazières permettrait un « développement rapide et une génération de revenus facile » en cas de succès. Le groupe rappelle aussi la fiscalité intéressante de la France en la matière, l'une « des plus attractives dans le monde », ce qui rendrait une production locale de gaz « très compétitive ».

Début novembre, le groupe a d'ailleurs déposé une nouvelle demande de permis sur une zone de 1.850 kilomètres carrés au nord du permis de Montélimar.

Interrogée, la direction de Total joue néanmoins la prudence, alors que la polémique monte. « Nos estimations se fondent sur le peu de données dont nous disposons, recueillies il y a une quarantaine d'années, modère le directeur général de la branche exploration-production, Yves-Louis Darricarrère. Elles sont calculées en multipliant la surface du permis par une teneur moyenne en gaz. Il ne s'agit que d'une zone ouverte à l'exploration et il n'est absolument pas envisageable d'en développer l'ensemble. Tout chiffre avancé aujourd'hui est purement théorique et ne peut en aucun cas être une estimation du volume qui pourrait être produit. »

Pour en savoir plus, Total va mener un programme d'exploration en trois phases. La première devrait durer deux ans. « Elle va consister à reprendre les données qui existent. Ces zones ont été autrefois étudiées, mais pas dans la perspective d'exploiter du gaz non conventionnel. Nous avons donc ressorti les carottes afin de les examiner. Nous allons également envoyer des géologues sur le terrain pour étudier les affleurements en surface », détaille Yves-Louis Darricarrère.

Si cette phase est positive, il faudra chercher de nouvelles données et faire au moins un forage vertical d'exploration pour tester la roche-mère. En cas de succès, viendra ensuite la question de la faisabilité technique et économique d'une exploitation. Combien de forages par kilomètre carré ? Quelle quantité d'eau utiliser ? Un forage horizontal pourrait avoir lieu au cours de cette troisième phase. « Aujourd'hui, on ne sait pas si c'est techniquement et économiquement exploitable. Et puis, et ce n'est pas l'aspect le moins important, il faudra que tout cela reste acceptable socialement », souligne Yves-Louis Darricarrère.

Avec les huiles non conventionnelles, le gaz naturel liquéfié et l'offshore profond, le gaz non conventionnel constitue l'un des quatre segments de croissance identifiés par Total. Mais c'est le seul susceptible de concerner la France.

EMMANUEL GRASLAND, Les Echos

Document TOTAL sur opportunité de forages dans le Sud-Est de la France
http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/media/01...

Pétition GAZ de Schistes : Non Merci ! http://perdre-la-raison.blogspot.com/2011/01/gaz-de-schiste-non-merci-signez-la.html

01:04 Publié dans Industrie, Projets, Ressources sous-sols | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaz de schistes | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

26/01/2011

Gaz de schiste & le Conseil général à l’unanimité

‎1e Réactions officielles face à la programmation d'un nouveau massacre de notre région sacrifiée sur l'autel de l'énergie vert

Lire Montpellier Journal : Gaz de schiste - le conseil général de l’Hérault se prononce pour un moratoire

Lire Midi-Libre : http://www.midilibre.com/articles/2011/01/24/A-LA-UNE-Le-...

Dans Rue89 Corinne LEPAGE demande aussi un moratoire :  http://www.rue89.com/corinne-lepage/2010/12/20/pour-un-mo... 

Gaz de schiste: Wo!

Pétition GAZ de Schistes : Non Merci ! http://perdre-la-raison.blogspot.com/2011/01/gaz-de-schiste-non-merci-signez-la.html

14/11/2010

Bulletin Rotary Club Sète Doyen Novembre 2010, Projets pour le Port

http://issuu.com/pidudu/docs/bulletin_1011b

Conférence de Jean-Loup Bertret, directeur de l'EPR Sète Port Sud de France, sur la situation et les perspectives du port. régression de son activité depuis l'arrêt de la raffinerie de Frontignan (8 millions de tonnes étaient alors traitées).

Pour renverser cette situation. Le programme d'investissement sur 10 ans pour relancer l'activité du port est de 200 millions d'euros au niveau de la région et de 130 millions d'euros au niveau des opérateurs, sommes auxquelles s'ajouteront 100 millions d'euros pour la réhabilitation du canal de Sète au Rhône.

Le Rotary club de Sète Doyen a reçu jeudi 14 octobre Jean-Loup Bertret, qui a fait une passionnante conférence sur la situation et les perspectives du port de Sète.

Diplômé de l'École Polytechnique et de l'École des Ponts et Chaussées (E.N.P.C.), Jean-Loup Bertret, aujourd'hui âgé de 54 ans (fin 2010), a débuté sa carrière dans le secteur maritime en 1982 comme chef de projet informatique à la C.G.M. Le Havre avant de prendre, au siège social de la C.G.M. à Paris, la responsabilité du contrôle de gestion et de la planification du Groupe C.G.M.

En 1990, il a rejoint l'équipe de direction de la S.N.C.M. à Marseille comme Directeur Général Adjoint puis Directeur Général Délégué à partir de 2001.

En 2003 il a pris le poste de Directeur Général de Sudcargos, filiale de SNCM et SDV dédiée au transport maritime de fret (roulant et conteneurisé) entre le Sud-Europe et le Maghreb.

En 2006, il est revenu à la SNCM à la faveur de la privatisation de la Compagnie comme Conseiller du Président Directeur Général spécialement en charge de la réponse à l'appel d'offres pour le nouveau contrat de Délégation de Service Public maritime entre Marseille et la Corse.

Le 1er janvier 2008, il a pris la direction de l'Etablissement Public Régional Port Sud de France nouvellement créé par la Région Languedoc Roussillon pour assurer la régie déléguée du port de commerce et du port de pêche de Sète (assez rapidement l'EPR devrait aussi prendre la main sur le port de plaisance).

Le deuxième port de commerce français en Méditerranée (très loin) derrière Marseille (3 millions de tonnes contre 100 millions) subit une

M. Bertret a ainsi rappelé que le port a : des capacités d'accueil performantes avec 8 terminaux, 3.500 m de quai linéaire, une capacité d'accueil de navires jusqu'à 242 m, 80.000 m² d'entrepôts et plus de 20.000 m² d'aires de stockage pour conteneurs. un bon outillage pour les conteneurs (2 portiques installés et 2 à 3 en prévision) et le vrac (9 grues de type Mague, Peiner, Caillard et Delatre) une bonne organisation spatiale avec, d'est en ouest, les terminaux agro-industriel, conteneurs, voitures, fruitiers, vrac, passagers et croisière

Les autres atouts du port sont ses connections aux réseaux routiers, ferrés et aux voies d'eau ainsi qu'un environnement logistique favorable. Ce qui permet d'envisager l'avenir de façon plutôt optimiste bien que l'activité reste essentiellement du vrac liquide (produits pétroliers).

Photo du futur terminal conteneurs

 

Bulletin novembre 2010 site internet: http://rotarysete.ning.com/

4/8 Actions Marketon 2010 : 36 promesses d'embauches le 21 octobre Gérard Naudin a rendu compte au cours de l'apéritif du 21 octobre du Marketon (une opération de recherche collective d'emploi pilotée par le Comider (Comité pour le Développement de l'Economie Régionale Languedoc-Roussillon) avec le soutien des Rotary et Lions Clubs locaux) qui venait d'avoir lieu à partir de la CCI en direction des entreprises du bassin de Thau. Moins de candidats à l'emploi se sont présentés que l'an passé où 29% des participants avaient trouvé un emploi dans les 2 mois suivants l'opération et de nombreuses entreprises répertoriées sur le bassin de Thau ne sont plus en activité. Toutefois 36 promesses d'emploi ont pu être recueillies par les 44 participants qui ont reçu un accueil positif des chefs d'entreprises rencontrés en dépit des difficultés conjoncturelles sinon structurelles (forte proportion de cessation d'activité depuis l'an passé). Une nouvelle fois Pôle Emploi n'a pas été réactif. Le dossier de presse du Marketon 2010 est consultable à l'adresse internet : http://www.comider.org/images/pdf/docmarket hon/resultatsmarkethon2010.pdf

8/8 site internet:

http://rotarysete.ning.com/ --

Tags: bertret, bulletin, lesieur, rotary, sete -- Description: billetin novembre 2010

16/05/2010

En hausse, en baisse, en attente. A revoir …

Midi Libre SETE

Édition du dimanche 16 mai 2010

En hausse LES LOGAN SUR LE PORT.


Si le trafic sur le port de commerce a connu une embellie à la fin du premier trimestre (lire Midi Libre du 30 avril), c'est en grande partie grâce

  • aux engrais conditionnés,
  • à la pâte à papier,
  • au bétail
  • et aux voitures.

    Sur ce secteur automobile, où la hausse du trafic est de 95 % (!) par rapport à 2009, c'est la Logan de Renault, gros succès commercial, qui tient la corde.

En baisse LE SYNDICAT MIXTE DU BASSIN DE THAU

On attend toujours le volet maritime qui permettra de boucler le Scot (Schéma de cohérence territoriale) du Syndicat mixte du bassin de Thau.

Un SMBT financé à 80 % par Thau Agglo, a rappelé Pierre Bouldoire lundi à Sète, en ajoutant que si l'Agglo devait fusionner avec la CCNBT, le SMBT disparaîtrait. Son président, François Commeinhes, appréciera.

En attente L'ÉCLOSERIE D'HUÎTRES

Les mortalités frappant les huîtres juvéniles sont hélas réapparues sur l'étang ces derniers jours.

On sait que pendant ce temps, une sélection est faite au niveau national afin de sélectionner les huîtres les plus résistantes au virus.

En revanche, toujours pas de consensus en vue de la création d'une écloserie qui libèrerait les producteurs locaux du joug de l'Atlantique.

A revoir la Sécurité publique : Boston n'enverra plus ses étudiants à Sète

Édition du dimanche 16 mai 2010

Boston n'enverra plus ses étudiants à Sète

16 élèves architectes avaient passé trois mois pour travailler notamment sur les halles. Mais leur séjour s'est mal terminé...

« Le rythme de vie ici est très paisible. Les gens sont beaucoup plus détendus » , avait confié fin février à Midi Libre Alexandria, l'une des seize étudiant(e)s américains venus passer trois mois à Sète pour plancher, notamment, sur les halles (lire ci-dessous).

Mais la fin de leur séjour aura hélas mis à mal l'image d'une ville indolente. Car le 21 avril au soir, au Lazaret, alors qu'ils rentraient à pied à la Corniche où ils occupaient des studios, huit d'entre eux ont été agressés par trois ou quatre individus ivres, armés de barre de fer. Bilan : deux blessés, l'un à la tête, l'autre à une main (doigt cassé), un portable volé. Aucune plainte n'a été déposée car le groupe a quitté Sète le lendemain même pour ne pas modifier son programme.

Après quelques jours passés à Venise et Turin, les étudiants ont repris l'avion à Münich pour Boston. Où les dirigeants de leur école, le Wentworth Institute of Technology, ont déjà décidé qu'ils n'enverraient plus personne à Sète.

Un coup dur pour Nicolas Westphal, l'architecte qui avait mis sur pied ce premier séjour, censé être reconduit chaque année. Mais il comprend ce boycott : « Il y a un réel problème d'insécurité à Sète. Les étudiants avaient souvent été embêtés le soir quand ils sortaient du local de la rue Général-de-Gaulle où ils travaillaient, et où des individus se livrent à du trafic. Il leur arrivait aussi d'être importunés par des jeunes en scooter à la Corniche. Cette agression a été de trop. Elle a créé un traumatisme. » Et si jamais Boston décidait d'envoyer de nouveaux étudiants l'an prochain dans l'Hérault, « c'est à Montpellier qu'ils seraient accueillis »...

Marc CAILLAUD mcaillaud@midilibre.com

lls ont bossé sur les halles

S'il s'est très mal terminé, le séjour des étudiants américains avait été jusque là « dense et passionnant », souligne Nicolas Westphal. « Il s'agissait d'abord de les immerger dans la totalité de la ville. Ils ont ainsi pu rencontrer beaucoup de monde, élus, artistes, commerçants, etc, se rendre dans différents quartiers, visiter de nombreux bâtiments, des structures sociales, culturelles... »

L'autre volet du séjour, c'était de faire plancher les étudiants sur les halles, dont le bâtiment central fait par ailleurs l'objet d'un projet d'amélioration. « Ils se sont intéressés à reconfigurer l'ensemble formé par les halles, la salle Georges-Brassens et la toiture, en y intégrant une ludothèque-café. Leurs maquettes ont été présentées aux élus et aux services techniques. Ils y ont vu des idées très intéressantes et des pistes à étudier . »

La qualité de leurs travaux aurait mérité meilleure récompense que de mauvaises rencontres...

28/10/2009

La lettre M n° • 1123 : Fiscalité locale : « Rien ne sera jamais plus comme avant »

enquete
Consultant en finances locales depuis 1985, auteur de plusieurs ouvrages sur les collectivités, le Montpelliérain Pascal Heymes décrypte la réforme.

L'Assemblée a voté la réforme de la taxe professionnelle

La réforme de la taxe professionnelle (TP) vient d'être votée par l'Assemblée nationale. Consultant en finances locales depuis 1985, auteur de plusieurs ouvrages sur les collectivités, le Montpelliérain Pascal Heymes décrypte la réforme.

À partir du 1er janvier prochain, la taxe professionnelle va disparaître. Par quoi sera-t-elle remplacée ?
Dès 2010, par la cotisation économique territoriale (CET) qui, elle-même, comprend deux parties : la cotisation locale d’activité, qui reprend l’ancienne composante de la TP fonction de la valeur ou du prix de revient des bâtiments, et la cotisation complémentaire, qui prend en compte la valeur ajoutée. En gros, c’est 80 % de l’assiette fiscale de l’impôt sur les activités économiques qui disparaît. Pour les entreprises, qui paieront directement à l’État, c’est un allégement très sensible des impôts qu’elles payent, de l’ordre de 10 milliards d’euros.
Pour les collectivités, que réserve l’année 2010 ?
2010 sera une année de transition. L’État va faire comme si la TP n’avait pas été supprimée. Il va calculer des bases de TP, et verser une compensation par rapport à ce calcul. Il garantit aux collectivités, soit leur produit de TP 2009, soit un produit de TP calculé à partir de bases fictives, qu’il a calculées en 2010, multiplié par le taux de TP 2008. Il garantit le plus élevé des deux. Donc, en 2010, l’impact sera faible. C’est en 2011 qu’intervient le grand chambardement, qui touche les collectivités percevant la TP. En clair, les Agglos, les Départements et les Régions. Les communes ne sont que très peu concernées par la réforme.

Georges Frêche annonce pourtant un budget de l’Agglo « en berne » dès 2010, pour cause de suppression de la TP. A-t-il raison de sonner le tocsin ?
Il a à la fois raison et tort : il a raison dans la mesure où il aurait pu, sans la réforme, augmenter ses taux d’imposition en 2010. D’autre part, l’Agglo a une assiette fiscale très dynamique, qui augmente de 6 à 7 % par an depuis deux ans. Il peut donc bénéficier de l’effet d’assiette, mais cet effet sera calculé par rapport au taux de TP 2008.
Mais il a tort, dans la mesure où l’Agglo devrait toucher 26,6 M€ de recettes supplémentaires en 2011 par rapport aux recettes actuelles (112 M€ de TP en 2008). Et cela grâce au nouveau panier de recettes fiscales prévu par le projet de loi du gouvernement. Cela dit, au final, l’Agglo ne conservera pas ce montant, qui sera prélevé, l’État ayant prévu une compensation pour les Agglos perdantes, financée par les collectivités gagnantes.

Les départements se plaignent de perdre leur levier fiscal. Est-ce une réalité ?
Effectivement, il ne resterait aux départements que la taxe sur le foncier bâti et la cotisation complémentaire. Or le taux de cette dernière, qui est fonction de la valeur ajoutée des activités économiques, sera fixé nationalement. Départements et régions encaisseront un impôt national, calculé sur un taux national. Selon le projet initial, il serait réparti pour 75 % vers les départements, et 25 % en faveur des régions. Un amendement, défendu par le rapporteur du budget, Gilles Carrez, propose que la part des départements soit réduite au profit des communes et les intercommunalités, qui en prendraient 20 % (*). Si les départements peuvent encore agir sur le foncier bâti – et je plains les propriétaires –, les régions n’auront plus aucun levier fiscal.

Et pour les communes ? Quelles seront les conséquences ?
Si les communes sont peu touchées par la réforme, elles risquent de l’être indirectement. Elles bénéficient aujourd’hui de retours de la part de l’Agglo, les programmes d’intérêt général. Les Agglomérations peuvent décider de les réduire, ou de les supprimer, si elles ont moins de recettes. Quant aux communes rurales, elles risquent d’être touchées par la baisse des aides des conseils généraux. À terme, les aides des départements et de la région vis-à-vis des collectivités locales, mais surtout des départements, vont être réduites. Quels que soient les discours actuels. Après cette réforme, rien ne sera jamais plus comme avant. On change d’époque. Et ce changement d’époque va fatalement amener les collectivités à rationaliser leurs actions.
Recueilli par Henri Frasque
(*) Interview réalisée avant le vote du budget.

+ sur www.lalettrem.fr

De quelles ressources supplémentaires bénéficieront les Agglos ?
Les choses ne sont pas encore complètement arrêtées. Dans le cadre du projet de loi, ne reviendrait aux Agglos que la cotisation locale d’activité, c’est-à-dire l’ancienne part de TP fonction du prix de revient des bâtiments. Mais les communautés d’agglomération récupèreront également en 2011 le taux de TP du Département et celui de la Région, et le taux de TH du Département. Elles devraient également réintégrer la taxe sur le foncier bâti régional et les taxes sur le foncier non bâti régionale et départementale, qui représentent très peu de choses. Ce sont également les Agglos qui percevront les taxes sur les éoliennes, sur les transformateurs, l’imposition sur les antennes de téléphonie mobile, qui sont des nouveaux impôts.

Les Agglos sont donc gagnantes, au final ?
Non, car l’effet réduction de l’assiette est plus fort que l’effet intégration des taux du département et de la région. Montpellier est une exception : elle a peu d’industries sur son territoire ; elle se situe dans un département et une région où les taux d’imposition sur le TH et le FB sont élevés ; et elle a des surfaces commerciales importantes. Or la réforme prévoit que les agglomérations percevront à la place de l’État la taxe sur les surfaces commerciales supérieures à 400 m2. Mais même si l’Agglo est gagnante, l’Etat lui prendra ce qu’elle gagnera.

Que peuvent changer les parlementaires ?
Certains parlementaires de la majorité, comme le rapporteur du budget, Gilles Carrez, prônent une redistribution des recette dans le cadre du projet de loi de finances. Il souhaite qu’on fasse tout avant le 31 décembre, et qu’on traite les difficultés à la marge. Ce qu’il propose, c’est qu’une partie de la cotisation complémentaire revienne aux communes ou aux communautés d’agglomération. Il propose qu’au lieu d’avoir 75 % pour les départements, 25 % pour la région, on ait 20 % pour les communes et les intercommunalités, 55 pour les départements, 25 pour la région. Mais, en contrepartie, les intercommunalités n’auraient plus le foncier bâti. La récupération du foncier régional par les agglos serait redonnée aux départements. En gros, le seul acteur pour qui rien ne changerait serait la région.

Et pour la DGF, quels changements ?
Les communes, comme les communautés, bénéficient de dotations versées par l’Etat, la dotation globale de fonctionnement (DGF). Pour faire simple, une grande partie de la DGF est fonction de la richesse fiscale potentielle. Ce qui différencie les collectivités entre elles, c’est la TP. A partir du moment où la TP disparaît, tout le mécanisme va être modifié. Quel en sera l’impact ? C’est difficile à dire pour l’instant. Aujourd’hui, l’Agglo de Montpellier est encore pauvre fiscalement, même si ses bases de TP progressent vite, parce qu’elle a peu d’entreprises. Demain, la TP disparaissant, et la richesse fiscale de la communauté d’agglomération reposant essentiellement sur les ménages, elle va être considérée comme moins pauvre qu’elle ne l’est actuellement. Donc il risque d’y avoir des modifications assez sensibles sur la DGF. Je pense que l’Agglo de Montpellier en percevra moins. C’est un effet qui se fera sentir à partir du 1er janvier 2012.

Que change cette réforme ?
Rien ne sera jamais plus comme avant. La TP a été un impôt extrêmement dynamique, qui progressait plus vite que la richesse nationale. Parce que la base était constituée d’un stock initial, auquel on rajoutait à chaque fois une couche, correspondant aux nouveaux investissements réalisés par les entreprises. Avec la valeur ajoutée, on n’a plus affaire à un stock définitivement acquis. C’est un impôt plus moderne, mais qui ne produira plus les mêmes effets qu’avant. Sur la plus grande partie de l’impôt nouveau, la cotisation complémentaire, c’est l’Etat qui décidera du taux. Les entreprises participeront moins au financement des services et des équipements publics locaux. Les ménages pourront-ils faire un effort supplémentaire en payant davantage d’impôts ? Les limites vont vite être atteintes

Verbatim

Georges Frêche, président de la Région et de l’Agglo de Montpellier
« Pour le budget 2010, je suis dans le flou. Alors, on commence à le mettre en berne. Sans la taxe professionnelle, la 4e ligne de tramway, prévue pour entrer en service en 2016, sera reportée en 2020. La priorité sera de reconstituer notre capital et nos capacités d’endettement. »

Raymond Couderc, sénateur-maire UMP de Béziers
« Les Agglomérations ne devraient rien perdre. Le président a annoncé que nous aurions une compensation équivalente en 2010, et qu’elle serait maintenue en 2011 et au-delà. L’un des éléments essentiels de la nouvelle architecture, c’est le lien entre le territoire et la ressource fiscale. »

Marcel Rainaud, président PS du conseil général de l’Aude
« Pour 2010, nous risquons un effet de cisaille dans certaines de nos actions essentielles. Pour la première fois depuis 10 ans, je ne serai peut-être pas en mesure de garantir les investissements des communes. »

Jean-Paul Pourquier, président UMP du conseil général de la Lozère
« Nous sommes dans l’expectative par rapport à la façon dont la TP sera compensée. Notre souhait, c’est que le gouvernement veille à une péréquation entre les collectivités, car la réforme risque de créer des inégalités entre les départements. »

26/10/2009

AdCF – Pays Cœur d’Hérault 17.10.2009 – Les Communautés au cœur de la réforme fiscale

Voici une présentation de “Pays Cœur d’Hérault” qui explique les tenants et aboutissants de la réforme fiscale qui se prépare et qui va changer les modes de financements traditionnels des collectivités locales fondés essentiellement sur les dotations de l’état et la taxe professionnelle.

http://www.coeur-herault.fr/article.php3?id_article=994

Plus de détails sur le site de l'AdCF (Association des Communautés de France)

18/10/2009

Biocarburants - Plan d'actions 2010 en préparation

La lettre N°1 du réseau biocarburant en Languedoc-Roussillon, annonce la présentation aux financeurs (Région LR, Etat, Ademe…), courant octobre 2009,  de son PLAN D’ACTIONS 2010 :

http://www.transferts-lr.org/content/download/14102/14972...

« Objectif à fin 2010 : amener le réseau biocarburant vers une dynamique type cluster». Notamment :

 Augmenter la visibilité des compétences régionales

 Favoriser l’intégration des membres du réseau aux niveaux national et européen

 Améliorer l’attractivité de la région pour accueillir des projets structurants

Le réseau biocarburant en région LR, ce sont des acteurs industriels et académiques qui participent à des projets de développement de nouveaux procédés, de nouvelles cultures, de nouvelles méthodes

  • pour contribuer à l’émergence des filières de production des biocarburants du futur, dits de 2ème ou 3ème génération,
  • en y intégrant les impacts économiques, sociétaux et environnementaux.

En quelques chiffres

Sommaire :

RESEAU BIOCARBURANT - P.1

VIE DU RÉSEAU - P.2/3

 

 

Nouveaux membres

  • AIVA (Adaptation agroécologique et Innovation Variétale, UPR CIRAD, Montpellier) Développer la production de bioéthanol à partir de sorgho sucré en fournissant de nouvelles variétés mieux adaptées à des environnements ciblés en zones tempérée et tropicale
  • Groupe VALECO (Groupe familial français, VALECO intervient principalement dans le secteur des énergies renouvelables (le vent, le soleil, l'eau ou le bois)ou dans des installations à haut rendement énergétique comme la cogénération. Le groupe VALECO conduit depuis 2007 plusieurs projets de centrales approvisionnées en bois énergie. Les autorisations pour la réalisation de ces projets d'une capacité unitaire de l'ordre de la dizaine de MW étaient en cours de développement en 2007 et leurs réalisations prévues pour 2008. http://www.groupevaleco.com/biomasse/biomasse.html) En projet en 2009 : le développement d’une activité de culture d’oléagineux pour produire une huile végétale destinée à alimenter des moteurs de cogénération.
  • EDF (via sa filiale EDF Energies Nouvelles qui porte les projets industriels de biocarburants et EDF R&D qui accompagne ces projets par son expertise et ses outils) Valorisation du carbone renouvelable de la biomasse pour produire électricité, chaleur et biocarburants. EDF est associé à la mise au point de l’unité de gazéification de biomasse de Güssing en Autriche.
  • ICSM (Institut de Chimie Séparative de Marcoule UMR 5257 – ENSCM/UM2/CEA/CNRS/INSTN, Marcoule) Techniques de séparation et de traitements d’effluents, chimie pour le développe-ment durable, matériaux, modélisation, analyse
  • Dactem (Société d'ingénierie en équipements clés en main, impliquée dans une unité de production d’huile carburant, mais aussi dans le projet de filière expérimentale d’huile carburant sur la région d’Alès) Dactem a développé des bancs tests pour les capteurs d’éthanol/méthanol utilisés dans les véhicules flex fuel et se positionne sur la conception d’équipements ou de capteurs spécifiques pour cette filière.
  • Ecolag (Laboratoire ECOsystè-mes LAGunaires - UMR 5119 – CNRS/IFREMER/UM2/IRD, Sète-Montpellier) Etude des interactions entre les micro-organismes et leur environnement. Partenaire du projet Symbio-se* au sein duquel ECOLAG s'intéresse à la sélection et à la caractérisation d'écosystè-mes d'intérêts afin d'appré-hender au mieux le potentiel et le devenir des biomasses synthétiques dans le système.

Nous y étions…

  • Workshop Biocarburant
  • Forum Biotechnologie

Nous y serons…

  • Colloque AlgaSud
  • Convention d’affaires P2I

ACTUALITES DU RESEAU - P.4/5

 

Les Acteurs

  • Inauguration d’ELSA
  • Déinove à Cap Alpha

Les Projets

  • ACTIFE
  • MEGA
  • METAFUEL
  • WINSEAFUEL
  • Halle Pilote Biomasse-Energie
  • Master International

EN PRÉPARATION - P.5

Plan d’actions 2010

A NOTER DANS

L’AGENDA - P.5/6

 

 

Les Appels à Projets

  • Energie 7 appels Dont l’Appel FP7-ENERGY-2010-2, clôture le 04.03.2010
  • Environnement 6 appels Dont l’Appel FP7-ENV-2010, clôture le 05.01.10
  • Biotechnologies 5 appels Dont l’Appel FP7-KBBE-2010-4, clôture le 14.01.10

http://cordis.europa.eu/fp7/dc/index.cfm

Les Manifestations

Gazette Communes - Décentralisation - 16/10/2009 - Réforme des collectivités : derniers échos avant une semaine-clé

http://www.lagazettedescommunes.com/actualite/36022/decen...

http://infos.lagazettedescommunes.com/101/lessentiel-la-r...

http://seteperledelamediterrannee.hautetfort.com/tag/r%C3...

 

Condensé de l’article original

A la veille de la présentation du projet de réforme des collectivités territoriales, le 21 octobre en Conseil des ministres, gros plan sur les ultimes réglages du gouvernement et les dernières controverses.

…  Nicolas Sarkozy prendra la parole Saint-Dizier, le 20 octobre, veille de la présentation du projet de loi. Son principal objectif ? Calmer la fronde grandissante des élus. Sa participation, au prochain congrès des maires de novembre, est, pour l’heure, incertaine.

Lors de la Conférence nationale des exécutifs (CNE), le 15 octobre à Matignon, le gouvernement a affiché un effort de conciliation sur deux points.

  • Jacques Pélissard (UMP), président de l’Association des maires de France (AMF), s’est inquiété des pouvoirs prééminents de l’Etat lors de la dernière phase de la rationalisation de la carte de l’intercommunalité. François Fillon lui a répondu qu’il était prêt à évoluer. 
    Le préfet ne pourrait, entre le 1er janvier et le 31 décembre 2013, créer une communauté ou en modifier les contours qu’après avis conforme de la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) composée des élus.
  • Par ailleurs, le gouvernement s’est montré ouvert sur une hausse du nombre des conseillers territoriaux destinés à remplacer les actuels 6.000 conseillers généraux et régionaux. Le chiffre de 3.000, qui circulait jusqu’alors, serait donc rehaussé.

Dans la version du projet de loi adressée au Conseil d’Etat, la suppression de la clause générale de compétence des départements et des régions n’apparaît pas tout à fait clairement. …La rédaction du texte a simplement été affinée. Pour éviter de subir les foudres d’une censure d’un Conseil constitutionnel invoquant le principe de libre administration des collectivités reconnu par l’article 72 de notre loi fondamentale ? Du côté du gouvernement, on assure que non.

Nouveau statut de Métropole : Lyon, Nice et Strasbourg intéressées

La nouvelle charge de François Fillon

C’est devenu chez le Premier ministre une tradition quasi-hebdomadaire. A l’issue de la CNE, François Fillon s’en est de nouveau pris aux dépenses des collectivités : «La plus grande part de leurs ressources vient des dotations de l’Etat qui n’ont cessé d’augmenter depuis 30 ans et en général nettement plus vite que l’inflation. La vérité, c’est que l’Etat s’endette pour apporter les financements aux collectivités.»


TP : clivage entre les départements et les régions ?

Après les dernières propositions de la commission des finances de l'Assemblée nationale sur le remplacement de la taxe professionnelle, le premier ministre a prévenu : «On ne va recréer de nouvelle taxe professionnelle parce que d’amendements en amendements, de suggestions en suggestions, cela nous serait proposé. Cet impôt était devenu un bricolage monstrueux. Tout le monde réclamait la spécialisation.» …

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Gazette des Communes - L’essentiel - La réforme des collectivités territoriales

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JB. Forray | Publié le 01 février 2009 | Mis à jour le 07 septembre 2009 | Dossier : 4 scénarios pour une révolution

Après des mois de débats, nous publions le 20 juillet l'avant-projet de loi de réforme des collectivités. Notre dossier en décrypte les grands chapitres, ainsi que les enjeux de cette réforme.

En plein cœur de l’été, le gouvernement finit par dévoiler ses intentions. Son « avant-projet de loi relatif aux collectivités territoriales » comporte la bagatelle de 73 articles. Une somme qui ressemble fort à une synthèse entre les rapports «Balladur» et «Belot», les positions arrêtées de l’UMP et l’esprit de consensus propre au Sénat.

Ce document que nous publions le 20 juillet, sera soumis à une concertation express avec les associations d’élus. Le projet de loi proprement dit devrait être présenté en conseil des ministres à la rentrée. Suivraient deux projets de loi dédiés aux compétences et aux modes d’élection.

Passage en revue des principales mesures envisagées par le gouvernement :

  • Des conseillers territoriaux siégeant à la fois au conseil général et au conseil régional prennent place dès les premiers articles de l’avant-projet. Aucune précision, cependant, sur leur mode de scrutin. L’hostilité de l’Assemblée des départements de France et de l’Association des régions de France ne retombe pas pour autant.
  • Une répartition des sièges dans les intercommunalités, en fonction de critères démographiques fixés par la loi. Une mini-révolution. Dans beaucoup de communautés, les petites communes se révèlent aujourd’hui sur-représentées.
  • La suppression de la clause générale de compétence des départements et des régions. « Toutefois, dans les conditions définies par la loi, certaines (…) compétences peuvent être partagées », tempère aussitôt l’avant projet.
  • 50 % minimum financés par le maître d’ouvrage pour les projets cofinancés par plusieurs collectivités.
  • Des métropoles, facultatives, pour les bassins de plus de 500 000 habitants. Elles sont dotées, au minimum, de l’ensemble des compétences des conseils généraux et des communautés urbaines. Toute création fait l’objet d’un décret en Conseil d’Etat. En clair, comme l’indique l’exposé des motifs provisoire, « le gouvernement garde un pouvoir d’appréciation sur la décision finale ». Mais rien, là non plus, sur le mode d’élection.
  • Un achèvement de la carte intercommunale début 2014. Conformément à ce qu’avait pu indiquer à «La Gazette» une source proche du gouvernement, la date de début 2014 a, in fine, été retenue à la fois pour intégrer à une communauté les dernières communes récalcitrantes et terminer le grand chantier de la rationalisation des périmètres. Une échéance que l’Association des maires de France (AMF) et l’Assemblée des communautés de France (ADCF) jugent trop rapprochée du scrutin municipal.

Avant projet de loi (1) : décryptage des changements pour les élus

R. Richard | Publié le 20 juillet 2009 | Mis à jour le 03 septembre 2009 | Dossier : 4 scénarios pour une révolution

Selon l'avant projet de loi relatif à la réforme des collectivités, le gouvernement aurait choisi de suivre le rapport «Balladur» concernant la création de conseillers territoriaux, siégeant à la fois aux conseils généraux et régionaux.

«Les conseillers territoriaux siègent au conseil général de leur département d’élection et au conseil régional de la région à laquelle appartient leur département d’élection», indique le texte. Ces conseillers seraient renouvelés intégralement tous les six ans et rééligibles. Les élus des départements sont aujourd’hui renouvelés de moitié tous les trois ans.
Les dispositions relatives au mode de scrutin et au régime indemnitaire sont encore en cours d’élaboration.

Statut de l’élu
L’avant projet de loi contient aussi cinq articles relatifs au statut des élus et qui visent à :

  • renforcer les obligations des collectivités en matière de formation. Le plafond des dépenses en la matière est relevé de 20 à 30 % des indemnités pouvant être allouées aux élus et un plancher est institué à 5 % de ces indemnités ;
  • étendre l’allocation de fin de mandat aux communes de moins de 1.000 habitants ;
  • étendre le congé électif aux candidats des communes de 500 à 3.500 habitants, aujourd’hui possible seulement pour les communes de plus de 3.500 habitants ;
  • calculer l’enveloppe indemnitaire des maires et des adjoints selon le nombre maximal d’adjoints et non plus leur nombre réel. Selon le texte, cette modification doit permettre de «dégager des marges de manœuvre pour augmenter le régime indemnitaire des adjoints et des conseillers municipaux, lorsque le conseil décide de ne pas élire autant d’adjoints que la loi le permet» ;
  • étendre l’indemnité des délégués des communes aux délégués siégeant dans les conseils des communautés de communes (plafonnée à 6% de l’indice brut 1.015), seulement allouée actuellement à ceux siégeant aux communautés urbaines et d’agglomérations.

Elections des délégués communautaires
Enfin, le titre premier de l’avant projet de loi traite de l’élection des délégués communautaires. Pour les communes de 500 habitants et plus, les délégués sont élus en même temps que les conseillers municipaux. «Une fois effectuée l’attribution des sièges de conseillers municipaux (…) les sièges de délégués de communes sont répartis dans les mêmes conditions entre les listes», précise le texte.
Pour les communes de moins de 500 habitants, la désignation des délégués se fait au sein des membres du conseil municipal par scrutin secret à la majorité absolue.

Le document de travail prévoit aussi de fixer le nombre de délégués aux conseils communautaires, à l’image du système en vigueur pour les communautés urbaines, et d’en finir avec le dispositif de leur fixation par accord amiable qui conduit à des effectifs hétérogènes sur le territoire. Le nombre de sièges attribué à chaque commune dépendrait donc à l’avenir de sa taille.
Une disposition qui, si elle était adoptée, pourrait un peu changer la face de l’intercommunalité. Beaucoup de communautés ont pu se constituer grâce à une surreprésentation des petites communes soucieuses de ne pas se retrouver «avalées» par plus grandes qu’elles.

Scrutin des communes
Le projet du gouvernement modifie également le mode de scrutin des conseillers municipaux des communes de 500 à 2.499 habitants, dès les prochaines municipales. Il devient de liste à deux tours, sans adjonction ni suppression de nom et sans modification de l’ordre de présentation, comme pour les communes de plus de 3.500 habitants aujourd’hui.
De plus, la déclaration de candidature est rendue obligatoire.

Le projet de loi, encore en cours d’arbitrage, devrait être présenté en Conseil des ministres dans sa mouture finale fin août ou début septembre.

Avant projet de loi (2) : décryptage des compétences des collectivités

R. Richard | Publié le 20 juillet 2009 | Mis à jour le 03 septembre 2009 | Dossier : 4 scénarios pour une révolution

L'avant projet de loi relatif à la réforme des collectivités prévoit, dans la partie relative aux compétences, de supprimer la clause générale dont disposent aujourd'hui les conseils généraux et régionaux. Ils pourraient tout de même participer financièrement à des projets hors de leur champ d'intervention. Seules les communes disposeraient donc encore de la clause générale.

Les départements et les régions ne pourraient donc bientôt plus exercer que dans les domaines de compétence que leur assigne la loi. Une loi qui devrait d’ailleurs être modifiée par un autre texte, à venir dans un délai de 24 mois.

Cette période «transitoire» doit notamment permettre de supprimer les clauses de compétence générales figurant dans différents codes, notamment dans le domaine du sport ou du tourisme.

Si l’avant projet affirme que, «sauf exception, toute compétence ou partie de compétence est attribuée à une seule catégorie de collectivité», il reconnaît aussi la possibilité de partage de celles-ci et renvoie leur répartition à un second texte.
Ce document de travail offre toutefois la contribution financière des régions et des départements à des projets d’échelons géographiquement inférieurs, même en dehors de leur champ d’action.

Délégation de compétences
Au législateur reviendrait aussi la tâche de définir les domaines dans lesquels régions et départements peuvent organiser un appel à délégation de compétences à des communes, des EPCI ou des métropoles. Des régions peuvent aussi mettre en place ce nouveau type de délégation vers le département.
Une collectivité pourrait également déléguer une compétence exclusive, sauf si la loi ne le permet pas explicitement. L’objectif affiché est de «s’adapter aux réalités et aux situations locales».

Le projet du gouvernement organise également la désignation d’un chef de file dans le cas de compétence partagée. Les collectivités pourraient donc, dans le cadre de leur accord, désigner «l’autorité chargée de l’exercice coordonné».
Celles désignées comme maître d’ouvrage devraient financer au moins 50 % des projets tant en fonctionnement qu’en investissement, 30 % pour le renouvellement urbain et 10 % pour les monuments classés.
Enfin, un article prévoit l’interdiction de l’attribution, d’une collectivité à une autre, d’une aide subordonnée à l’adhésion à un EPCI ou à un syndicat mixte.

Le projet de loi, encore en cours d’arbitrage, devrait être présenté en Conseil des ministres dans sa mouture finale fin août ou début septembre, la date du 16 septembre étant actuellement évoquée.

Avant projet de loi (3) : décryptage de la création des métropoles et des communes nouvelles

R. Richard | Publié le 21 juillet 2009 | Mis à jour le 04 septembre 2009 | Dossier : 4 scénarios pour une révolution

L’avant projet de loi consacre, comme prévu, le principe de la création de métropole, sur la base du volontariat, qui semblait, depuis le rapport «Balladur», susciter un relatif consensus, même si ses modalités restaient encore en discussion.

Le gouvernement crée donc une nouvelle collectivité qui comprend au minimum 500.000 habitants. Une barre qu’atteignent aujourd’hui les communautés urbaines de Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux, Toulouse, Nantes et Nice. Un seuil, qui, selon une source très proche du gouvernement, pourrait être revu à la baisse.
Objectif : répondre à l’impératif d’aménagement du territoire. En clair, donner la possibilité à une agglomération de l’est de la France de rejoindre ce club. La communauté urbaine de Strasbourg (CUS) paraît, à ce titre, la mieux placée.

La métropole aurait vocation à se substituer aux départements et aux communautés urbaines dans les zones concernées, en récupérant les personnels, les biens et les compétences de ces échelons. Les recettes correspondantes sont également transférées. Les communes et les régions pourraient aussi lui donner des compétences qui leur sont dévolues.
La notion d’intérêt métropolitain serait inventée dans un certain nombre de domaines.

Création et périmètre
Leur création serait à l’initiative soit :

  • des deux tiers au moins des conseils municipaux des communes membres d’un EPCI à fiscalité propre, représentant plus de la moitié de sa population, ou de la moitié au moins des conseils municipaux des communes représentants les deux-tiers de la population ;
  • de l’organe délibérant d’un EPCI à fiscalité propre ;
  • du représentant de l’Etat dans le département.

Eventuellement, sur proposition des demandeurs, ce représentant  de l’Etat décide du périmètre de la métropole qu’il doit soumettre pour avis aux départements et aux municipalités concernées. Un décret en Conseil d’Etat crée cette collectivité et décide de la date d’élection du conseil de métropole.
Tout au long de cette procédure, le conseil général est simplement consulté. Autant dire que, face à une volonté métropolitaine forte, il s’efface en milieu urbain. Un casus belli de plus pour l’Assemblée des départements de France (ADF).

Les premières pourraient voir le jour 18 mois après la promulgation de la loi. Leur création vaut suppression des EPCI recouverts entièrement et réduction de ceux intégrés partiellement.
L’élection des conseillers métropolitains est renvoyée à une future modification du Code électoral.

Commune nouvelle
«Une commune nouvelle peut être créée en lieu et place des communes appartenant à un même EPCI à fiscalité propre dont la population totale (…) est inférieure à 500.000 habitants», dispose ce document de travail. Ces «communes nouvelles» auraient un potentiel géographique plus important que les fusions existantes, précise l’exposé des motifs.
Elles verraient le jour à l’initiative des conseils municipaux, d’un EPCI ou du préfet, et après consultation des populations concernées. Ces collectivités récupèreraient alors les personnels, les biens et les obligations des EPCI supprimés et des communes du secteur.

Le projet du gouvernement prévoit que les communes nouvelles pourront adhérer à un EPCI sauf si des «territoires», les anciennes communes qui disposeront alors d’un maire et d’un conseil de territoire, sont conservés. Ces territoires fonctionneraient comme les arrondissements de Paris, Lyon et Marseille.
Si les indemnités des conseillers de ces communes nouvelles ne devraient pas varier, celles des maires devraient augmenter de 30 %. Pour les territoires, les maires auront des indemnités en baisse de 30 % et les conseillers ne recevront plus rien.

Regroupement de collectivités
L’avant projet permet aux départements et aux régions volontaires de se regrouper, avec une faculté de consulter la population à ce sujet. Le gouvernement pourra décider ou non de donner suite à cette demande de regroupement.

Le projet de loi définitif devrait être présenté en Conseil des ministres fin août ou début septembre, la date du 16 septembre étant actuellement évoquée.

Avant projet de loi (4) : décryptage des évolutions pour l’intercommunalité

R. Richard | Publié le 22 juillet 2009 | Mis à jour le 03 septembre 2009 | Dossier : 4 scénarios pour une révolution

L’avant projet de loi prévoit un achèvement de la carte intercommunale d’ici au 1er janvier de l’année 2014 en facilitant un certain nombre de procédures de dissolution ou de fusion.

Le texte prévoit une consécration législative pour les schémas d’orientation de l’intercommunalité, prévus seulement pour le moment par une circulaire. L’objectif est de couvrir l’intégralité du territoire, de rationaliser les EPCI existants et de tirer les conséquences de la suppression des pays, aussi organisée par ce projet.
Ces schémas devront être approuvés d’ici au 31 décembre 2011. Le préfet à ensuite deux ans pour créer, modifier ou fusionner un ou plusieurs EPCI, qu’il ait reçu l’accord des municipalités concernées ou non. Au 1er janvier 2014, la carte de l’intercommunalité serait donc achevée.

Le représentant de l’Etat pourra également dissoudre, modifier ou fusionner les syndicats de communes ou mixtes conformément aux prévisions du schéma de coopération intercommunale. La simplification des procédures de dissolution, ou de reprise de l’activité de ces syndicats par des EPCI à fiscalité propre est prévue par ce document de travail.

Mutualisation EPCI-communes
L’avant projet de loi doit également lever certains obstacles à la fusion d’EPCI à fiscalité propre. En revanche, la possibilité de discontinuité et d’enclave prévue par la loi de 2004 relative aux libertés et aux responsabilités locales afin de favoriser le développement de l’intercommunalité à fiscalité propre n’est plus d’actualité étant donné que la couverture territoriale est assurée, indique l’exposé des motifs.
Par ailleurs, il est envisagé par diverses dispositions de simplifier la mise en commun des services et d’étendre les mutualisations de moyens, la dotation globale de fonctionnement et les quatre taxes locales directes entre un EPCI et ses communes membres.

Pouvoir de police
Concernant le transfert de compétence d’une municipalité à une intercommunalité, il serait facilité en passant d’une approbation à la majorité renforcée à une majorité simple. De plus, les plans locaux d’urbanisme seraient eux attribués systématiquement aux communautés de communes et d’agglomération, comme c’est déjà le cas pour les communautés urbaines.

Le gouvernement propose aussi que le pouvoir des présidents d’EPCI disposent automatiquement des pouvoirs de police dans les domaines de l’élimination des déchets, l’assainissement, l’organisation des manifestations culturelles et sportives, des réalisations d’aires d’accueil pour les gens du voyage ou en matière de stationnement et de circulation quand ces questions relèvent des compétences de l’EPCI.
Ce transfert n’est actuellement qu’une simple possibilité offerte aux maires.

Exception du Grand Paris
Dans l’idée de réduction des exécutifs locaux, ce projet vise à une réduction d’un tiers des effectifs intercommunaux. Le nombre de vice-présidents, aujourd’hui limité à 30 % de l’assemblée délibérante, deviendrait plafonné à 20 % de cette assemblée dans la limite de 15 élus.

Toutes ces mesures ne concernent pas l’Ile-de-France afin de «ne pas interférer avec les choix de gouvernance territoriale qui sont susceptibles de résulter, à l’avenir, du projet de Grand Paris», précise ce document.

Le projet de loi, encore en cours d’arbitrage, devrait être présenté en Conseil des ministres dans sa mouture finale fin août ou début septembre, la date du 16 septembre étant actuellement évoquée.

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Gazette des communes – Réforme territoriale – Scénario 1 La fusion des échelons

Scénario 1 : La fusion des échelons

JB. Forray | Publié le 17 novembre 2008 | Mis à jour le 03 septembre 2009 | Dossier : 4 scénarios pour une révolution

Au moment du lancement de la réforme territoriale, quatre scénarios tiennent la corde. Scénario 1 : le rapprochement entre conseils généraux et conseils régionaux passe, selon ses partisans, d'abord par la case politique. Les présidents de région dénoncent un retour aux « syndicats interdépartementaux ».

Regrouper plutôt que supprimer un échelon et provoquer d’inutiles crispations : la tactique n’a rien de révolutionnaire. “L’Union en mouvement, préfiguration de l’UMP, avait proposé de simplifier l’organisation du territoire autour du couple région département et du couple commune communauté de communes dont la vocation à fusionner était écrite en filigrane”, rappelle François Fillon, le futur Premier ministre, dans « La France peut supporter la vérité ». Cette ambition générale a fait long feu. Le couple département-région accapare le devant de la scène.

Une double appartenance politique
Selon ce scénario, des conseillers territoriaux assument à la fois un mandat de conseiller général et de conseiller régional. Cette vision, que François Bayrou avait affinée lors de la dernière campagne présidentielle, a, depuis, été reprise par deux propositions de loi. La première, déposée le 29 janvier 2008, à l’Assemblée nationale, porte le paraphe de deux députés (UMP) picards : Jérôme Bignon et Jean François Mancel. La seconde, en date du 14 octobre, compte la signature des sénateurs (UMP) Jean François Poncet, coauteur d’un récent rapport intitulé « Le Nouvel espace rural français », Gérard Longuet, membre du comité « Balladur », ou de l’ancien ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua. “L’utilité du couple département-région est de moins en moins évidente, soutient l’exposé des motifs commun aux deux propositions. La solution doit passer par les élus”.

Effet collatéral
Le scrutin régional de 2010 est rayé du calendrier. « Le mandat des conseillers régionaux est prorogé jusqu’en 2011, date du renouvellement des conseillers généraux, qui, devenant conseillers territoriaux, se substitueront à eux », précisent les propositions de loi. De nouveaux édiles sont ensuite élus, « à dater de 2014 », « en une seule fois pour une durée de cinq ans ».
Dans le cadre des cantons ruraux, il convient de garder le scrutin uninominal à deux tours. Pour les territoires urbains de plus de 30 000 habitants, il faudra passer à la proportionnelle”, indique Jérôme Bignon. Les élus siègent en collèges départementaux et en formation réduite pour régler les affaires régionales.

Syndicat interdépartemental
Nicolas Sarkozy ne s’aventure pas (encore ?) sur cette voie. La fusion des mandats paraît, cependant, tenir la corde. Le groupe UMP à l’Assemblée nationale l’a faite sienne, dans ses propositions du 5 mai 2008 destinées, après le rapport « Attali », à « libérer la croissance et favoriser le plein emploi ». Les exécutifs des régions, dans leur très grande majorité affiliés aux partis d’opposition, discernent là un retour à la période antérieure à 1986 et à la première élection de leur collectivité au suffrage universel direct. Des élus départementaux siégeaient dans leur assemblée.
Pour Alain Rousset, président (PS) de l’Association des régions de France (ARF), “les politiques au temps long” de la strate qu’il représente “s’accommodent mal de la territorialisation” des élus. A aucun motif, il ne veut que la région ne se transforme, au mieux en “un syndicat interdépartemental”, au pis en une fédération géante “où les cantons viendraient faire leur marché”.
Adrien Zeller, président (UMP) du conseil régional d’Alsace freine aussi des quatre fers. Tous deux, comme la plupart de leurs collègues, rejettent une fusion absorption qui, à leurs yeux, ne pourrait se réaliser qu’au profit des conseils généraux.

Une administration unique
Y penser toujours, en parler rarement. Les militants de la fusion des mandats se montrent fort discrets à ce sujet. “Si un conseiller territorial s’occupe des collèges le matin et des lycées l’après-midi, il fera en sorte qu’il n’y ait qu’une direction de l’éducation pour les deux collectivités”, indique Jérôme Bignon, précisant qu’il s’agit là “d’un chantier colossal à mener de manière très progressive”. Alain Marleix, secrétaire d’Etat à l’Intérieur et aux collectivités territoriales et partisan affiché des conseillers territoriaux, ne semble pas envisager une administration si ce n’est unique, tout du moins commune.

Quelles économies ?
Ce qui ne lui interdit pas d’évaluer le coût total de l’enchevêtrement des compétences locales à un montant situé entre 5 et 10 milliards d’euros. Pour Claudy Lebreton, président (PS) de l’Assemblée des départements de France (ADF), ce chiffre ne s’appuie sur aucune expertise précise. Aussi, a-t-il mandaté le cabinet KPMG, afin d’accomplir cette tâche. Les adversaires d’une collectivité département-région haussent le ton. “Au lieu du courage politique, nous n’avons que du bricolage. La matrice reste napoléonienne. La démarche est systématique, alors qu’elle devrait être systémique”, blâme Jo Spiegel, secrétaire national (PS) de l’Assemblée des communautés de France (ADCF) et président de la communauté d’agglomération de Mulhouse Sud Alsace. Peut-être chatouillé par ce type de critiques, Yves Jégo, secrétaire d’Etat et maire (UMP) de Montereau Fault Yonne (Seine et Marne) dessine un autre chemin. Il voit dans l’Ile de France une “vitrine institutionnelle” aux évolutions à venir. Une idée que l’Etat ne retient pas pour l’heure. La forte proportion de personnalités nationales au sein des assemblées départementales et régionale de cette zone rend l’opération périlleuse.

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Gazette des communes – Réforme territoriale – Scénario 2 Des redécoupages à la carte

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Scénario 2 : Des redécoupages à la carte

JB. Forray | Publié le 17 novembre 2008 | Mis à jour le 03 septembre 2009 | Dossier : 4 scénarios pour une révolution

Au moment du lancement de la réforme territoriale, quatre scénarios tiennent la corde. Scénario 2 : le rapport « Warsmann » suggère des fusions horizontales et verticales sur la base d'incitations financières. Il relance le débat, non seulement, sur la taille des régions, mais aussi autour du nombre de communes.

Fusions au même pallier et (ou) entre étages : le rapport, adopté le 7 octobre à l’unanimité gauche-droite par la mission « collectivités » créée par la commission des lois de l’Assemblée nationale, prône un « big bang territorial ». En clair, des regroupements, au sein d’une collectivité unique : de régions, de départements, d’intercommunalités, d’une région et de départements, d’un département et d’intercommunalités ou d’une intercommunalité et de « ses » communes. Le rapport agite d’abord une carotte financière, évoquant « une fraction de la dotation globale de fonctionnement créée spécialement au profit des collectivités s’engageant dans une démarche de simplification territoriale ».

Précédents peu probants
Il sort, ensuite, le bâton, si une entité s’oppose à un projet de fusion portée par une autre. Ce sera alors au législateur de trancher, ne cache pas Jean-Luc Warsmann (UMP), président de la mission et de la commission des lois de l’Assemblée nationale. Mais quand ? Un délai d’un an après la promulgation d’une loi sur les regroupements est fixé. Jean Luc Warsmann se défend de vouloir caporaliser le pays. Son dessein, jure t-il, repose sur une exigence de diversité. Un impératif souvent étranger aux canons républicains. Ce qui n’interdit pas Nicolas Sarkozy, lors de l’installation du comité « Balladur » le 22 octobre, d’envisager une diversification des solutions selon les territoires.

Les rares projets de réarchitecture, tous appuyés par le pouvoir central, ont été désavoués par les électeurs. Les Corses, ont rejeté, le 6 juillet 2003, la fusion des deux conseils généraux et de la collectivité régionale. Les Guadeloupéens ont dit « non », le 7 décembre 2003, à une entité unique composée du département et de la région. Les Martiniquais ont, le même jour, délivré une réponse similaire. Le triple verdict de 2003, a freiné des ardeurs qui recommencent seulement à poindre.

Normandie
Dans la première catégorie (fusion de régions) figurent, au premier chef, la Basse Normandie et la Haute Normandie. Les élus s’y montrent plutôt favorables. Reste à s’accorder sur la capitale régionale… Pour Philippe Duron (PS), maire de Caen et ancien patron de la Basse Normandie, il est par exemple inconcevable que ce ne soit pas sa ville. Les deux régions n’en ont pas moins commandé un rapport sur les effets d’une fusion, dévoilé en mai de cette année. Le coût du montage s’élève à un montant compris entre 7 et 15 millions d’euros. Après cette période d’amortissement de quatre à dix ans, la fusion entraîne des gains de 2,7 à 4 millions d’euros par an.

Paris-Lyon-Marseille
Pour ce qui est de l’union d’un conseil général et d’intercommunalités, le Rhône est le plus souvent cité. Michel Mercier, sénateur (Union Centriste) et président du conseil général, ne semble pas hostile à un rapprochement avec la communauté urbaine du Grand Lyon.

Les volontaires pour tenter la fusion d’une intercommunalité avec ses communes membres ne se bousculent pas. Le mode de fonctionnement proposé, celui de Paris Lyon Marseille rebute. L’arrondissement, destiné à remplacer la municipalité de plein exercice dans ce schéma, « est compétent pour l’implantation des équipements de proximité » et « alloue la moitié des logements dont l’attribution relève de la commune », milite le rapport « Warsmann ». Il n’empêche, la jacquerie, avant et après la loi du 16 juillet 1971 sur les fusions de communes, continue de hanter les esprits. Les 36 783 communes restent le grand tabou de toute réforme territoriale qui entend être menée à bon port.

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Gazette des communes – Réforme territoriale – Scénario 3 La fin des financements croisés

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Scénario 3 : La fin des financements croisés

JB. Forray | Publié le 17 novembre 2008 | Mis à jour le 03 septembre 2009 | Dossier : 4 scénarios pour une révolution

Au moment du lancement de la réforme territoriale, quatre scénarios tiennent la corde. Scénario 3 : La multiplication des cofinancements publics allonge les délais d'instruction et augmente souvent le coût des projets. Ses détracteurs proposent, notamment, de limiter les intervenants locaux au nombre de deux.

Lors de l’inauguration d’un petit équipement de 30 000 euros, nous étions sept à couper le ruban : les représentants de la commune, de l’intercommunalité, du département, de la région, de l’Etat, d’une agence nationale et de l’Union européenne. Cela signifie sept équipes, sept dossiers et sept financeurs. Cela veut dire des délais plus longs pour un coût plus élevé. L’anecdote narrée par Eric Doligé, président (UMP) du conseil général du Loiret, lors du dernier congrès de l’Assemblée des départements de France (ADF), le 29 octobre à Orléans, pourrait être celle de nombreux élus ou cadres territoriaux. Ce genre de « sorties » rencontre un succès assuré lors de n’importe quel colloque.

C’est l’Etat, lui même, qui a commencé en venant demander de l’argent à toutes les catégories de collectivités pour ses propres projets, pointe Jean-Louis Tourenne, président (PS) du conseil général d’Ille et Vilaine. Nous devons rompre avec ces pratiques pour passer de la collectivité locale au gouvernement local. Sinon, nous fonçons dans le mur en klaxonnant, met en garde Alain Rousset (PS), président de l’ARF.

Pourcentage minimum
A rebours du discours dominant, Pierre Maille, président (PS) du conseil général du Finistère, juge que les financements croisés ne sont pas un problème, sauf vis à vis de la lisibilité démocratique. Aujourd’hui, nos actions exigent de plus en plus de transversalité. Alors que la vie est complexe, peut on imaginer n’intervenir que sur un aspect des choses, vouloir à tout prix tout organiser en cases étanches ? L’intervention de plusieurs partenaires n’est-elle pas le meilleur gage de succès d’un projet ? Dans toutes les collectivités de grande taille, des services sont consacrés à ce type de fonction. Pour autant, l’analyse des projets reste parfois sommaire et ne garantit pas toujours l’équilibre économique ou l’intérêt social de l’opération, regrettait Pierre Richard, alors président du comité d’administration de Dexia dans son rapport « Solidarité et performance : les enjeux de la maîtrise des dépenses publiques locales », publié en décembre 2006.

Il suggérait d’ expérimenter pour les projets cofinancés, l’obligation pour le maître d’ouvrage initiateur d’en financer au moins 50 %.

Petites communes préservées
Michel Piron, député (UMP) et président de la communauté de communes des Côteaux-du-Layon (Maine-et-Loire), propose, dans son rapport « Sur l’équilibre territorial des pouvoirs » paru le 22 février 2002, de limiter les intervenants publics sur un projet au nombre de deux.
Pour la construction d’un stade, susceptible de servir à la fois aux écoles élémentaires de la commune, aux amateurs de sport relevant de l’intercommunalité, mais aussi aux collèges, gérés par le département et aux lycées suivis par la région, l’intercommunalité pourrait être désignée chef de file, ainsi que la région ou le département. Les opérations seraient menées par seulement deux partenaires, illustre Michel Piron. Le rapport du 8 octobre de la commission des lois de l’Assemblée nationale reprend cette résolution. Il s’empresse aussitôt d’y introduire des dérogations « au profit des communes dont la population est inférieure à un certain seuil et dont le potentiel fiscal est inférieur à la moyenne de la strate ».
Le rapport tient aussi à « souligner qu’une telle disposition n’encadrerait que le recours aux cofinancements pour les collectivités locales, mais n’interdirait pas à l’Etat ou à l’Union européenne de participer aux financements des opérations concernées ».

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Gazette des communes – Réforme territoriale – Scénario 4 De vrais blocs de compétences

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Scénario 4 : De vrais blocs de compétences

JB. Forray | Publié le 17 novembre 2008 | Mis à jour le 03 septembre 2009 | Dossier : 4 scénarios pour une révolution

Au moment du lancement de la réforme territoriale, quatre scénarios tiennent la corde. Scénario 4 : chacun s'accorde sur la nécessité de limiter l'enchevêtrement des compétences. Mais tous ne privilégient pas les mêmes voies. Seule, la signature de conventions-cadres entre les différents échelons suscite un consensus.

C’est, selon ses contempteurs, l’un des vices originels de la décentralisation à la française. Malgré le cadre des lois de répartition des compétences du 7 janvier 1983 ou du 13 août 2004, un grand flou demeure en certains domaines. D’où des dérèglements dans les rapports entre acteurs locaux : absence de chef de file, doublons à foison, hausse de la dépense publique…

Suppression de la clause générale
« Les seules limites à la compétence d’une collectivité sont la limite territoriale et celle des compétences confiées de manière exclusive », regrette le rapport « Warsmann », du 8 octobre. La confusion des responsabilités atteint son paroxysme dans certains secteurs. Une analyse de la Direction générale des collectivités locales (DGCL) du ministère de l’Intérieur, fondée sur les budgets primitifs de 2007, indique, par exemple, que les régions consacrent 2,04 milliards d’euros par an au développement économique, contre 2,09 milliards pour les départements.

La clause générale de compétence, reconnue à la fois aux communes, aux départements et aux régions, distingue la France de la plupart de ses consœurs européennes. La controverse autour de ce mécanisme remonte loin dans le temps. La commission présidée par le gaulliste Olivier Guichard plaidait déjà, en 1976, en faveur de sa disparition. Le rapport de la mission d’Alain Lambert (UMP), paru en 2007, suggère sa suppression pour les départements et les régions et son maintien en faveur des communes au nom du statut de généraliste que continuent de jouer les maires. Devant la convention de l’Assemblée des communautés de France, le 10 octobre, Alain Marleix, secrétaire d’Etat à l’Intérieur et aux collectivités territoriales, trace comme perspective, une nécessaire évolution de la clause générale de compétence. Jacques Pélissard, président (UMP) de l’AMF et Alain Rousset, président (PS) de l’ARF, partagent, plus que jamais, cette orientation.

Nécessaire évolution
A contrario, cette clause trouve ses meilleurs avocats parmi les présidents de conseils généraux. Sans elle, personne d’autres que nous ne viendrait en aide aux petites communes rurales, plaide Claudy Lebreton, président (PS) du conseil général des Côte d’Armor et de l’ADF. Nous ne pourrions pas réhabiliter des logements sociaux, renchérit Christian Favier, président (PCF) du conseil général du Val-de-Marne. Si la clause générale est supprimée, il ne nous restera que des dépenses subies. Autant redonner les clés aux préfets, dramatise Arnaud Montebourg, député (PS) et nouveau président de l’assemblée départementale de Saône-et-Loire.

Des régions et des départements spécialisés
La suppression de la clause générale entraîne une plus grande spécialisation des collectivités. Selon ses partisans, le « disque dur » des compétences mérite un sérieux reformatage. Les départements s’occupent, aujourd’hui, des collèges, les régions des lycées. Beaucoup prêchent, à l’instar de la première vice-présidente (Modem) de l’AMF, Jacqueline Gourault, en faveur de l’unification de ces deux missions. Mais autour de quelle collectivité ? Le rapport « Warsmann » suggère la région. La mission « Lambert » préfère le département. Arnaud Montebourg va, lui, beaucoup plus loin : Si l’on se demande vraiment qui doit faire quoi, la région finira largement dévitalisée. Les départements assureront l’ensemble des compétences locales en matière d’éducation et de formation professionnelle.

Des conventions en début de mandat
Au-delà de ce secteur, le rapport « Warsmann » souhaite « attribuer 80 % des compétences des collectivités exclusivement à un niveau de collectivités ». Mais quid des 20 % restants ? En ces domaines, le concept de « chef de file » refait surface. Selon l’article 72 revu et corrigé par la révision du 28 mars 2003, « la loi peut autoriser » une collectivité à organiser « les modalités d’une action exigeant le concours » de plusieurs consœurs. Mais est aussi posée l’interdiction de tutelle d’une collectivité sur une autre. Deux principes dont la complémentarité reste à démontrer… Adrien Zeller (UMP) et Michel Piron (UMP), coprésident et trésorier de l’Institut de la décentralisation, promeuvent une clarification contractuelle obligatoire des compétences entre la région et le département.

Clarification contractuelle
Une solution alternative à la suppression de la clause générale qu’ils jugent peu adaptée à la complexité intrinsèque de la société et de l’action publique française. Selon leur première option, l’une des deux collectivités renonce à intervenir dans un domaine commun. D’après la seconde, les deux s’entendent sur un chef de file qui fixe les modalités d’intervention de sa partenaire. Ces conventions sont passées six mois après le renouvellement de l’une des deux assemblées. A défaut d’accord, c’est le préfet de région qui vient arbitrer le conflit. Résultat, les compétences d’une collectivité varient d’un territoire à un autre. Ces arrangements entre élus seraient la meilleure garantie du chaos, vitupère Jacques Attali. La lisibilité est une exigence de techno, lui répond Alain Lambert. Le citoyen veut un service au meilleur rapport qualité coût.

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Gazette des communes – Réforme territoriale – Ce qu’ils pensent

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Ce qu’ils en pensent

JB. Forray | Publié le 17 novembre 2008 | Mis à jour le 03 septembre 2009 | Dossier : 4 scénarios pour une révolution

Interviews de ceux qui vont discuter la réforme des collectivités... et la mettre en oeuvre.

Jean Jack Queyranne, président (PS) de la région Rhône-Alpes et député du Rhône

Aucun grand pays européen ne choisit la fusion département-région

Je ne suis pas favorable au projet de fusion département-région, car il est piloté pour des vues électoralistes et ne tient pas compte de la réalité de l’organisation administrative. La Constitution reconnaît l’existence de ces deux échelons. L’Etat devrait donc passer par une révision et dégager des majorités politiques en faveur de cette évolution. Aucun grand pays européen ne choisit cette voie là. L’Allemagne compte des Kreise et des régions, l’Espagne et l’Italie, des provinces et des régions. Chaque collectivité a aussi en France son rôle à jouer : le département sur l’action sociale et le logement, la région sur les politiques économiques, le soutien à l’innovation, la formation et la culture. La situation ne doit pas être uniforme. Les missions du conseil général peuvent être accomplies dans les secteurs urbains par les intercommunalités.

Maurice Leroy, président du conseil général du Loir-et-Cher (Nouveau Centre) et député du Loir-et-Cher

La région et les départements en une seule collectivité

La lasagne territoriale, à force d’ajouter des couches, est devenue aussi indigeste que coûteuse. Tant qu’on ne se sera pas attaqué à la partie haute, à savoir les régions et les départements, on n’aura aucune légitimité pour traiter la couche basse, celle des communes et les intercommunalités. Je suis favorable au regroupement de la région et des départements en une seule collectivité. Une partie des élus devra être issue du scrutin de liste régional à un tour, une autre du suffrage uninominal à deux tours sur la base d’une révision de la carte des cantons. Il faut, ensuite, commencer par rassembler les services fonctionnels (finances, informatique, ressources humaines, etc.). Nous devrons, quoi qu’il en soit, conserver des subdivisions administratives territoriales et des collèges d’élus départementaux. Après cette réforme, les intercommunalités devront toutes mutualiser leurs services avec la commune-centre.

Hubert Falco, maire (UMP) de Toulon et secrétaire d’Etat à l’Aménagement du territoire

Rassembler le conseil général et les intercommunalités

Il n’y a pas de raison que l’on réforme l’administration et que l’on ne touche pas à notre organisation territoriale. En tant qu’élu local, à titre personnel, je suis partisan de 8 à 12 grandes régions, à l’image de l’Allemagne ou de l’Espagne. Celles-ci sont chargées de la compétitivité et des grandes infrastructures. Il faut, ensuite, un échelon chargé de la cohésion territoriale, qui rassemblerait, au sein d’un conseil départemental des territoires, le conseil général ainsi que les intercommunalités à fiscalité propre. En seraient membres les représentants des cantons pour le milieu rural, les présidents d’intercommunalité et des conseillers communautaires élus démocratiquement au suffrage universel direct dans le cadre du scrutin municipal. Selon les compétences concernées, les élus siégeraient en plénière ou en formation de communautés. Seul le maire, au final, doit conserver la clause générale de compétence.

Guy-Dominique Kennel, président (UMP) du conseil général du Bas-Rhin

Une collectivité alsacienne unique à l’horizon 2010

L’Alsace, petit territoire composé de deux départements avec une cohérence géographique forte, n’a pas une identité factice comme d’autres régions. Elle est le terrain parfait pour mener des évolutions institutionnelles. Nous souhaitons, mon collègue du Haut-Rhin et moi-même, parvenir à l’horizon 2010 à un guichet unique, c’est-à-dire à une seule collectivité regroupant les conseils généraux et le conseil régional d’Alsace. Nous avons déjà, en ce sens, commencé à mutualiser nos services formation avec le Bas-Rhin. A Adrien Zeller (président UMP du conseil régional qui préfère ” l’union à la fusion “, ndlr), je dis clairement que nous ne nous agrippons pas au canton. Vis-à-vis du citoyen, nous voulons aussi être nets. Les compétences et les charges resteront les mêmes. Il n’y aura pas d’économie immédiate.

Didier Paris, DGS du conseil régional de Bourgogne

Les cofinancements sont un facteur de cohésion territoriale

La région Bourgogne est rarement maître d’ouvrage en dehors de certains secteurs précis comme les transports ferroviaires. Les cofinancements ne constituent pas un frein à l’action publique, mais sont un facteur de cohésion territoriale entre les différents niveaux qui, de cette manière, parviennent à s’entendre sur un projet. C’est tout le sens de notre politique territoriale à destination des pays ou des agglomérations dans le cadre du contrat de projet Etat-région. En conséquence, la suppression de la clause générale de compétence n’est pas souhaitable en l’état. La région est encore une structure récente et peut tout à fait se développer dans le cadre actuel, au lieu de se cantonner dans un rôle précis. Mais si la suppression de la clause générale s’accompagne d’un véritable élargissement de nos compétences, la question mérite d’être posée.

Jacques Caillosse, professeur à l’université de Paris 2, Auteur du rapport « Repenser les responsabilités locales », publié en juin 2006, au nom de l’Institut de la décentralisation

Le principe de libre administration a ses limites

A l’origine, la clause générale de compétence a été, pour les collectivités, un instrument d’émancipation. Mais, depuis que l’Etat leur rétrocède des politiques, elle est devenue un facteur de confusion. Elle bénéficie d’une forte base jurisprudentielle. Une logique singulière est ici à l’œuvre. C’est comme s’il y avait une sorte de “droit naturel” au profit des collectivités pour la satisfaction de ce qu’elles considèrent l’intérêt local. Le principe de libre administration a ses limites, posées par la loi. Mais tout travail de réflexion sur la redistribution des attributions bute sur la question de la clause générale. Car sa suppression conditionne un choix de réforme qui consiste à envisager une spécialisation et une hiérarchisation entre collectivités.

Alain Lambert, président, en 2007, de la mission sur les relations entre les collectivités locales et l’Etat, sénateur (UMP) et président du conseil général de l’Orne

Tester la réforme au moyen d’expérimentations

L’aménagement de la clause générale de compétence n’était qu’une option de mon rapport. Les craintes des départements, l’année dernière, n’étaient pas tout à fait injustifiées. Les conseils généraux doivent continuer à mener certaines actions économiques, en particulier, quand la région n’est pas très active. Le passage en -force sur ce sujet serait la pire des solutions. La meilleure façon de faire pour aménager la clause générale serait de tester la faisabilité de cette réforme au moyen d’une expérimentation. Si jamais nous allons ensuite vers la voie de la spécialisation, il faudra un système qui soit suffisamment souple pour permettre, tout de même, à chacun d’exercer certaines compétences facultatives. Cela devra faire, ensuite, l’objet d’une conférence entre l’exécutif régional et chaque exécutif départemental.

Michel Dinet, premier vice-président de l’ADF chargé de la réflexion sur la réforme territoriale et président (PS) du conseil général de Meurthe-et-Moselle

Pour des clauses prioritaires de compétence

Nous ne souhaitons pas, à l’Assemblée des départements de France (ADF), supprimer la clause générale de compétence. Nous préférons mettre en place des clauses prioritaires de compétence qui reposeront sur le conventionnement entre collectivités. Dans le domaine du secondaire, le département ou la région peut tout à fait assumer, en fonction des territoires, à la fois le secteur des collèges et celui des lycées. Cela ne me dérangerait pas, à partir du moment où les objectifs sont clairs, de déléguer une partie de la politique d’insertion sociale à la communauté urbaine du Grand Nancy. Pour le développement économique, il me paraît naturel que les régions bénéficient d’une clause prioritaire et assument clairement les politiques d’innovation et de recherche, puis passent des accords avec les départements, les intercommunalités et les communes.

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Gazette des communes – Réforme territoriale – Qui travaille sur la réforme ?

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Qui travaille sur la réforme ?

JB. Forray | Publié le 17 novembre 2008 | Mis à jour le 03 septembre 2009 | Dossier : 4 scénarios pour une révolution

Plusieurs groupes, officiels ou issus des formations politiques produisent leurs réflexions sur la réforme des collectivités. Panorama.

  1. Le Comité « Balladur » pour la réforme des collectivités locales
  2. Les groupes transpartisans
  3. Les groupes de travail des partis

1) Le Comité ” Balladur ” pour la réforme des collectivités locales

Ses membres :

  • Edouard Balladur (UMP), ancien Premier ministre ;
  • Daniel Canepa, président de l’Association du corps préfectoral ;
  • Jean-Claude Casanova, économiste et directeur de la revue « Commentaire » ;
  • Jacques Julliard, historien et éditorialiste au « Nouvel Observateur » ;
  • Gérard Longuet, sénateur (UMP) et ancien président de l’ARF ;
  • Elisabeth Lulin, directrice d’une société de conseil sur les politiques publiques ;
  • Pierre Mauroy, sénateur (PS), ancien Premier ministre et ex-président de Lille métropole ;
  • Dominique Perben (UMP), ancien ministre et auteur, en février 2008, d’un rapport sur « Les Métropoles d’avenir » ;
  • Jean-Ludovic Silicani, rapporteur du livre blanc sur l’avenir de la fonction publique, publié en avril 2008 ;
  • André Vallini, député et président (PS) du conseil général de l’Isère ; Michel Verpeaux, professeur de droit public à l’université de Paris 1.

Sa mission : Selon le décret pris le 22 octobre en Conseil des ministres, le comité pour la réforme des collectivités locales installé le même jour est chargé « d’étudier les mesures propres à simplifier les structures des collectivités locales, à clarifier la répartition de leurs compétences et à permettre une meilleure allocation de leurs moyens financiers, ainsi que de formuler toute recommandation qu’il jugera utile à la réforme des collectivités locales » . L’instance doit rendre son rapport avant le 1er mars.

2) Les groupes transpartisans

Le groupe des associations d’élus

Ses membres :

  • Claudy Lebreton, président (PS) de l’ADF, préside un groupe sur les questions institutionnelles ;
  • Jacques Pélissard, président (UMP) de l’AMF, dirige un deuxième groupe sur les finances publiques ;
  • Alain Rousset, président (PS) de l’Association des régions de France (ARF), dirige un troisième groupe consacré la clarification des compétences.

Sa mission : Les trois principales associations d’élus, exclues à leur grand dam du comité « Balladur » , entendent de cette manière afficher leur unité pour peser sur les débats. Une démarche dans le prolongement de la saisine du Conseil économique et social, sur les questions de fiscalité en 2006.

La Conférence nationale des exécutifs (CNE)

Ses membres :

  • François Fillon, président de la CNE ;
  • les ministres concernés ;
  • les représentants de l’AMF, l’ADF et l’ARF ;
  • Gilles Carrez, président (UMP) du Comité des finances locales ;
  • Bernard Derosier, président (PS) du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT).

Sa mission : La CNE, qui ne s’est réunie que deux fois depuis sa création en 2007, devrait, selon Claudy Lebreton, se pencher à partir de mars sur le rapport du comité « Balladur » . Une date incertaine, car la tenue de la conférence a plusieurs fois été repoussée.

La mission d’information de la commission des lois de l’Assemblée nationale sur la clarification des compétences des collectivités

Ses membres :

  • Jean-Luc Warsmann, président (UMP) de la mission et de la commission des lois de l’Assemblée nationale ;
  • Didier Quentin (UMP), rapporteur ;
  • Jean-Jacques Urvoas (PS), rapporteur.

Sa mission : Forte de l’unanimité gauche-droite qui s’est dégagée en son sein autour de son rapport, la mission défend, plus que jamais, des fusions de collectivités à la carte.

La mission sénatoriale sur les collectivités locales

Ses membres :

  • Claude Belot, président (UMP) de la mission sénatoriale ;
  • Jacqueline Gourault (Modem), rapporteur ;
  • Yves Krattinger (PS), rapporteur.

Sa mission : La chambre, qui représente les collectivités locales, contrecarre le comité « Balladur » que certains, du côté du Sénat assimilent à « une commission Attali-bis ».

3) Les groupes de travail des partis

Le groupe de la majorité parlementaire

Ses membres :

  • Jean-Patrick Courtois, sénateur (UMP) ;
  • Dominique Perben, député (UMP), coprésidents de la commission commune aux groupes majoritaires au Sénat et à l’Assemblée nationale ;
  • des députés des groupes UMP et Nouveau Centre à l’Assemblée nationale ;
  • des sénateurs des groupes UMP et Union Centriste au Sénat.

Sa mission : Le président du groupe UMP à l’Assemblée, Jean-François Copé, à l’origine de l’initiative, souhaite que ce pôle milite en faveur d’une fusion entre départements et régions.

Les élus socialistes

Ses membres :

  • Jean-Marc Ayrault, président du Groupe socialiste à l’Assemblée ;
  • Jean-Pierre Bel, présidents du groupe socialiste au Sénat ;
  • Christophe Borgel, secrétaire national aux élus ;
  • Claudy Lebreton et André Laignel, président et vice-président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR) ;
  • Alain Rousset, président de l’ARF.

Sa mission : Le PS, majoritaire dans les villes, départements et régions, entend contester les projets d’un gouvernement qui, à ses yeux, « stigmatise et abandonne les collectivités locales » .

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Gazette des Communes – Réforme Territoriale - Vidéos : Points de vue croisés

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Vidéos : Points de vue croisés

J. Paquier | Publié le 06 juillet 2009 | Mis à jour le 03 septembre 2009 | Dossier : 4 scénarios pour une révolution

Interviews croisées d'élus et fonctionnaires territoriaux sur les questions les plus sensibles soulevées par la réforme des collectivités locales : fusion des régions et départements, abandon de la clause de compétence générale...

Au lendemain de la publication par La Gazette de l’avant-projet de loi de réforme des collectivités, le 20 juillet, nous avons recueilli les impressions de 4 députés. Claude Bartolone (PS), Hervé Mariton (UMP), André Vallini (PS) et Christian Jacob (UMP) donnent leur avis sur le texte, et reviennent sur les économies, réelles ou supposées, que permettraient une fusion des exécutifs locaux.

Faut-il fusionner départements et régions ?

C’est l’option la plus polémique sur laquelle doit se pencher le Comité « Balladur » . Une telle démarche pourrait prendre diverses formes : fusion de régions entre elles, absorption des départements par les régions, ou mise en place d’un exécutif commun, par l’élection de conseiller territoriaux siégeant au sein des deux niveaux de collectivités. La légitimité du canton comme base électorale du département est posée en filigrane de ce débat, face à la montée en puissance des intercommunalités. Reportage, le 20 janvier 2009.

Pour ou contre une organisation à la carte des pouvoirs locaux ?

Permettre à chaque territoire de s’organiser comme il le souhaite, pour tenir compte de ses particularismes (économiques, sociaux, culturels, institutionnels….) c’est ce que proposent les partisans d’une organisation administrative à la carte. Mais si cette idée semble séduire certains, d’autres insistent sur les difficultés en chaîne que sa mise en œuvre ne manquerait pas de poser. Reportage, le 20 janvier 2009.

Faut-il supprimer la clause de compétence générale ?

Le Comité « Balladur » , chargé de proposer une réforme des collectivités locales se penche notamment sur l’épineuse question de la clause de compétence générale. Présentée comme une alternative à une fusion pure et simple des régions et départements, elle consiste à spécialiser les compétences de chaque échelon de collectivités. Les échanges sont vifs entre ceux qui considèrent que cela produirait une clarification nécessaire, et ceux qui, au contraire, considèrent qu’une telle mesure enfermerait les collectivités dans un carcan contradictoire avec la ” souveraineté ” des collectivités reconnue par la Constitution. Débats, le 20 janvier 2009.

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Gazette des Communes – Réforme Territoriale – Documents à télécharger et Sites utiles

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Documents à télécharger

JB. Forray | Publié le 17 novembre 2008 | Mis à jour le 12 octobre 2009 | Dossier : 4 scénarios pour une révolution

Les rapports parlementaires ou des groupes de travail chargés de la réforme des collectivités, mais aussi les contributions des associations d'élus locaux sont consultables ici.

Avant projets de loi

Les Propositions des associations d’élus

Rapports et discours

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http://infos.lagazettedescommunes.com/174/sites-utiles/

Sites utiles

JB. Forray | Publié le 17 novembre 2008 | Mis à jour le 07 septembre 2009 | Dossier : 4 scénarios pour une révolution

Revue des sites qui alimentent le débat autour de la réforme des collectivités locales

Site du comité « Balladur »

Site de la mission temporaire du Sénat sur l’organisation et l’évolution des collectivités

Blog sur « la réforme des régions »

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05/10/2009

Midi Libre 5 Octobre 2009 - Région - Plus de 2 700 entreprises priées de bichonner les seniors

Édition du lundi 5 octobre 2009

DR

Photos C. FORTIN

Le regard devra changer sur les quinquagénaires dans le monde du travail. Dès le 1 er janvier, un dispositif très contraignant imposera aux entreprises et groupes d'entreprises d'au moins 50 salariés de disposer d'un accord ou d'un plan en faveur de l'emploi des salariés de 50 ans et plus.

Jusque-là, la tendance était plutôt de faire partir les plus anciens d'entre eux. Du coup, le taux d'emploi des 54-65 ans est de 38,3 % en France, contre 43,5 % en Europe qui fixe à ses Etats membres d'atteindre un taux d'emploi de 50 % en 2010.

En Languedoc et en Roussillonplus de 2 700 entreprises devraient être concernées, ce dispositif est encore fort méconnu.

Le point.

Lors de sa venue à Montpellier, Laurent Wauquiez , le secrétaire d'Etat à l'Emploi, avait pris la parole pour sensibiliser les hautes instances de l'Etat sur le sort réservé aux seniors dans le monde du travail.

C'était le 2 décembre 2008. André Taccone, 60 ans, charpentier de métier, qui recherchait un emploi à ce moment-là, ne s'était pas dégonflé : à l'Assedic de Saint-Jean-de-Védas, que le secrétaire d'Etat visitait, il avait raconté sa quête difficile d'un travail.
« J'y étais allé pour qu'on prenne conscience que les seniors veulent bosser », rappelle-t-il.
Depuis, cet homme élégant, adhérent actif de l'association SeniorOboulo (1), a su séduire un employeur. est donc en contrat à durée indéterminée dans une société du Biterrois, chargé de mettre au point la partie technico-commerciale d'une des activités développées par son entreprise : les surélévations en bois. Son expérience fut ainsi reconnue. « Il n'était pas pensable de ne pas pouvoir transmettre ce que je sais » , explique-t-il.

Tous les seniors demandeurs d'emploi n'ont pas autant de succès que lui. Beaucoup ont l'impression de ne plus intéresser les entreprises, l'âge faisant... Même parmi ceux qui sont toujours en poste... Voilà pourquoi les pouvoirs publics ont décidé de prendre les devants, en mettant au point un dispositif destiné à « favoriser le maintien dans l'emploi et le recrutement des salariés âgés » .

Leur expérience peut être une source de profit. Or, en France, la tendance est plutôt de les écarter. Pour preuve : il n'y a pas assez de 50 ans et plus dans le m onde du travail. Ainsi, le taux d'emploi des 54-65 ans est de 38,3 % dans l'Hexagone, contre 43,5 % en Europe. L'Union européenne demande, du reste, à ses Etats membres d'atteindre un taux d'emploi pour les plus de 55 ans de 50 % en 2010. Trop court.

Si l'objectif ne peut pas être atteint d'un coup de baguette magique, les pouvoirs publics ont tout de même décidé d'accélérer le pas. Leur dispositif entrera en vigueur le 1 er janvier prochain, bref dans un peu moins de trois mois. Or, les mesures qu'il contient sont extrêmement contraignantes et s'appliquent à une bonne part des entreprises : celles de 50 salariés et plus, ainsi que les « groupes d'entreprises » de 50 salariés et plus.

En Languedoc-Roussillon, 2 757 sociétés du secteur privé non agricole sont a priori concernées par ce dispositif, à suivre les données de l'Urssaf, - l'Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiale s - qui comptabilise là toutes les entreprises régionales ayant déclaré, au 1 er trimestre 2009, plus de 50 salariés au niveau national .

Aujourd'hui, pourtant, ces sociétés qui emploient ensemble 278 800 salariés, ne sont pas toutes préparées. « A notre connaissance, il ne se passe pas grand-chose », confirme Alain Alphon-Layre, le secrétaire régional de la CGT. Elles devront donc commencer à s'en préoccuper, une pénalité étant prévue en cas de retard (lire le détail du dispositif ci-contre).

Dossier : P. BRUYNOOGHE

(1) L'association montpelliéraine SeniorOboulo organise le 29 octobre à Montpellier un forum pour l'emploi des seniors. Cette manifestation, à laquelle Laurent Wauquiez doit se rendre, aura lieu à la salle Jacques 1 er d'Aragon.
Créée en décembre 2008, l'association compte aujourd'hui une quarantaine d'adhérents. Le forum, libre d'accès, débutera à 9 h 30 et s'achèvera vers 17 h. Tél. 06 62 04 36 22. Mail : senioroboulo@gmail.com.

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29/09/2009

Le Point 24 septembre 2009 – Dossier spécial Sète – Ce qui marche, ce qui coince

http://www.lepoint.fr/actualites-region/2009-09-24/specia...

Publié le 24/09/2009 - Modifié le 24/09/2009 N°1931 Le Point

Spécial Sète

Ce qui marche, ce qui coince

Enquête. Pour son retour à Sète, Le Point a dressé l’inventaire complet des réalisations et des projets à venir. Un état des lieux contrasté.

Dossier réalisé par Hervé Denyons et Christine Rigollet

Environnement : la reconquête des lidos

Avec 20 kilomètres de plage et 7 500 hectares de lagune renfermant des centaines d’espèces végétales et animales (dont trois variétés d’hippocampes !), l’agglomération de Sète bénéficie d’un patrimoine écologique-et économique-unique au monde. Mais un patrimoine aujourd’hui bien fragilisé.

C’est la tempête de 1982 qui, endommageant la route littorale, dévoila la gravité des dégâts : le lido reculait inexorablement. En cause : le déficit d’apports de sédiments, la proximité de la route, ainsi que la fréquentation touristique massive et anarchique. Après avoir réagi au coup par coup, une vaste opération de sauvegarde du littoral a été lancée fin 2007 par l’agglomération du bassin de Thau. Ont été mis à contribution l’Etat (30 %), l’Europe (20 %), la région (15 %), le département (15 %) et, bien sûr, l’agglo (20 %). Montant du chantier : 50 millions d’euros.

« Nous construisons une nouvelle route plus écologique loin de la plage, explique Dominique Salasse, chef du service Espaces naturels de Thau Agglomération, et détruisons l’ancienne, facteur d’érosion. Puis nous reconstituons le rivage en réensablant la plage et en réhabilitant le cordon dunaire grâce à des ganivelles [des pièges à sable en bois de châtaigniers] et à la plantation d’oyats. Nous en profitons pour aménager des parkings, une voie verte pour les piétons et les cyclistes, ainsi qu’une voie réservée aux bus. »

Ce chantier terrestre, qui s’achèvera à l’été 2010, va s’accompagner à l’est-la partie la plus soumise à l’érosion-d’un chantier maritime avec des atténuateurs de houle (de gros boudins posés au fond de l’eau à 350 mètres du rivage) et un système de drainage sous la plage pour fixer le trait de côte. Ces dispositifs seront testés sur deux kilomètres en 2010. Des caméras numériques permettront de suivre l’évolution du littoral.

De l’autre côté de la voie ferrée s’étend un domaine moins touristique, celui des vignes, des anciens marais salants, des sternes et des échasses, des conchyliculteurs et des pêcheurs. Sa protection passe par un rigoureux contrôle des eaux usées. D’où l’ambitieux programme d’assainissement mis en place par l’agglomération et le Syndicat mixte du bassin de Thau : diagnostic et rénovation des réseaux, renforcement des stations d’épuration, traitement des boues... « Pour mesurer l’impact de l’activité humaine (température, salinité, turbidité...), explique Stéphane Roumeau, responsable qualité de l’agglomération, nous avons immergé dans l’étang des "sirènes" ; ce sont six bouées qui déclenchent des alarmes en cas de pollution. Grâce aux "courantomètres" installés dans les canaux de Sète, nous pouvons localiser l’origine du problème et réagir très vite. »

Pierre Bouldoire, président de Thau Agglomération, a par ailleurs lancé des études pour une nouvelle usine de retraitement des eaux usées. « Ces actions exemplaires sont d’autant plus nécessaires qu’elles concernent un territoire composé à 83 % d’espaces agricoles ou naturels. » Déjà, à l’est, des études sont lancées pour protéger et mettre en valeur le lido de Frontignan. Un chantier de 25 millions qui débutera au premier trimestre de 2011 pour s’achever vers 2015.

Port industriel : des atouts négligés

Voilà une curiosité dont Sète se serait bien passée : sa chambre de commerce, incapable de faire face à ses échéances, est mise sous tutelle ! En cause : le transfert du port à la région qui a privé la CCI d’environ 80 % de ses recettes. L’affaire fait l’objet de multiples recours et illustre bien la dépendance de la ville envers son port. Car ici, depuis toujours, la mer a bien des reflets d’argent pour l’économie locale. Or, jadis florissant, le port de Sète se porte mal depuis bien longtemps. Concurrencé par les grandes structures comme Marseille, Barcelone et Gênes, il a tardé à se moderniser et pâti de l’absence d’un plan de développement cohérent. Un seul portique pour décharger les conteneurs, un accès routier peu séduisant pour les armateurs, une organisation « impressionniste » des quais, une gare maritime d’un autre temps ont eu raison de sa réputation. L’activité n’a donc cessé de décroître pour atteindre 3 millions de tonnes l’année dernière. « Le seuil le plus bas depuis la Libération » , se désole François Liberti, ancien maire et conseiller général de Sète (PC).

Le port ne manque pourtant pas d’atouts : il est le seul en eaux profondes de Marseille à Alicante, bénéficie de la proximité du TGV, de deux autoroutes et peut s’appuyer sur des réserves foncières. Mieux, il devrait profiter de la saturation de ses concurrents et de l’ouverture progressive de l’Algérie. La région a annoncé vouloir en faire un dossier prioritaire, promettant d’y injecter 200 millions d’euros, et Georges Frêche y est venu en personne pour confirmer l’installation d’Agrexco, une société d’exportation de fruits et légumes.

D’autres sociétés privées, comme Lafarge, investissent dans un nouveau terminal et Sintax, entreprise de logistique pour le transport des voitures, veut en faire une plate-forme pour accueillir des véhicules produits en Asie et dans le Maghreb. La construction d’une nouvelle gare maritime devrait également favoriser la relance de l’activité passagers (250 000 unités seulement), qui pourrait être multipliée par quatre. Deux opérateurs italiens ont annoncé récemment l’ouverture de nouvelles liaisons avec le Maroc et l’Algérie.

« Nous sommes sur la bonne voie pour réanimer le port , estime François Commeinhes, le maire UMP de Sète, mais autant la chute peut être rapide, autant il est long de renouer avec la croissance dans un contexte de concurrence farouche. » Dépendante de son port, la ville n’est cependant pas associée directement à sa gestion, partage de compétences oblige. Mais, fait rare en Languedoc, un consensus semble s’être établi au-delà des fonctions et étiquettes politiques pour œuvrer ensemble dans le même sens et enfin grandir... face à la mer.

Port de pêche : calme plat

Ils en ont du charme, ces bateaux en pleine ville, au milieu des terrasses de restaurant bondées. Mais, en 2009, le premier port de pêche français de Méditerranée n’est plus vraiment adapté : filets qui traînent, quais vieillissants, cohabitation incertaine entre professionnels de la mer et plaisanciers, criée à l’ancienne. Sans parler de l’aire de carénage obsolète obligeant les 20 chaluts et 17 thoniers à aller se refaire une beauté ailleurs.

Les problèmes ne sont pas nouveaux, les projets ne manquent pas, mais si les pêcheurs se félicitent du dialogue avec les autorités du port, ils trouvent le temps long. « On sait ce qu’il faut faire, on parle, on parle, mais rien ne bouge » , regrette Raphaël Scannapieco, premier prud’homme de Sète. Du côté de la région, propriétaire du port depuis deux ans, plusieurs millions d’investissements sont annoncés, ainsi qu’une restructuration prochaine de la zone pêche. « Nous avons entendu des engagements fermes sur la rénovation de la criée ou sur l’aire de carénage. Je n’ose pas penser que ces promesses ne seront pas tenues » , glisse malicieusement Jean-Marie Avallone, patron thonier. Un plan d’action devrait être décidé cet automne pour mieux organiser l’activité, dont celle des quelque 50 petits métiers répartis sur les quais.

La municipalité ne doute pas de la volonté de la région. Une confiance que ne partage pourtant pas François Liberti, l’ancien maire. « Il y a la place, l’argent, mais rien de concret. Sète est devenu le premier port... par son retard ! A se demander si la pêche est encore une priorité. » L’interprofession, environ un millier de personnes à Sète, compte bien sur la prochaine échéance des régionales pour faire avancer les dossiers.

Culture : Sète à l’avant-scène

Robert Combas, Georges Brassens, Jean Vilar, Paul Valéry, Pierre Soulages.... Nombreux sont les artistes qui mêlent ou mêlèrent leur nom à celui de Sète. Et nombreux sont, à Sète, les ateliers, musées, théâtres, bibliothèques qui font vivre la culture. On y trouve un Centre régional d’art contemporain, le musée Paul-Valéry, l’Espace Brassens et l’original et populaire Musée international des arts modestes, conçu en 1999 à l’initiative d’Hervé Di Rosa. Deux médiathèques, dont l’une, François-Mitterrand, vient de subir un grand lifting pour ses 20 ans, seront bientôt rejointes par une troisième à Frontignan. Et si beaucoup déplorent la disparition des fêtes de quartier au profit des bars à quai, restent encore à Sète quelques belles manifestations comme Jazz à Sète et la Fiest’à Sète.

Mais, à plus d’un titre, le théâtre Molière demeure le fleuron culturel de la ville. Bijou architectural, ce théâtre à l’italienne est même étonnant dans une agglomération de taille moyenne. Les Sétois le doivent aux commerçants et viticulteurs de la fin du XIXe siècle, désireux d’associer essor économique et prestige culturel. Influentes, les familles italiennes lui donnèrent alors une vocation de Bel Canto. Son acoustique est exceptionnelle et son foyer, aux vitraux Art nouveau, plein de charme.

Depuis 1994, le Théâtre de Sète est devenu Scène nationale, la seule de l’Hérault. Et, depuis 2003, après transfert de compétence, il est propriété de Thau Agglomération, qui va d’ailleurs devoir prochainement engager d’importants travaux de rénovation et de mise aux normes.

La programmation d’Yvon Tranchant, qui dirige la Scène nationale depuis sept ans, se veut ouverte et exigeante, éclectique et subtile. Cette saison : Jan Lauwers, mais aussi « Le malade imaginaire », avec Michel Bouquet, le one-man-show de Bertrand Brossard (« Incredibly incroyable ») et « Tosca » par le choeur et l’Orchestre philharmonique de Rome, de la poésie, des ballets... Tandis qu’à La Passerelle, sur l’île de Thau, jazz, rap, hip-hop ou ateliers de pratiques amateures s’adressent à un public plus jeune.

La Scène nationale de Sète et du bassin de Thau assure aussi une fonction de création avec La fabrique, un outil dédié aux artistes en « compagnonnage » et produit des spectacles qu’elle fait tourner en France et à l’étranger. « Mais, martèle Yvon Tranchant, notre vocation est de promouvoir la culture sur l’ensemble du territoire, de rayonner autour de ce lieu phare. » Alors, le théâtre sort des murs et amène les spectacles vivants auprès de tous les publics du bassin de Thau : salles communales, écoles, entreprises...

Et les résultats sont là : les quelque 160 représentations annuelles font salle comble auprès d’un public composé à 70 % de fidèles (8 800 abonnés, dont près de 5 000 jeunes) qui viennent majoritairement du bassin de Thau. En six ans, les spectateurs sont passés de 30 000 à 50 000.

Urbanisme : à l’est du nouveau

Comme l’ensemble du département, Sète est soumise à une pression démographique croissante : 39 000 habitants en 2001, 43 750 au 1er janvier 2008 et 750 habitants de plus chaque année-sans compter les 400 000 touristes qui se pressent dans la cité de Paul Valéry. Ce qui entraîne quelques défis urbanistiques à relever.

Après l’aménagement du triangle de Villeroy et celui de la carrière du Ramassis actuellement en cours, François Commeinhes va donc s’atteler aux entrées est et ouest de la ville.

« A l’ouest, explique le premier magistrat, l’entrée de ville sera avancée. C’est pourquoi nous allons supprimer le rond-point de la Paix, prolonger l’avenue Jean-Monnet, déjà requalifiée, puis construire des logements, une maison de la nature et prévoir des commerces. »

A l’est, le projet est plus ambitieux. La reconversion des friches industrielles et ferroviaires favorisera la création d’un nouveau quartier avec un parc de 15 hectares, de l’immobilier résidentiel et tertiaire, des commerces et des loisirs, et l’implantation du conservatoire, prémices d’un grand pôle culturel. En prolongeant le canal, François Commeinhes vise à faire de cet espace une île, l’« île est », protégée des flux de circulation.

Au compte des grands équipements, un palais des congrès, « locomotive indispensable au tourisme sétois » , verra le jour à l’entrée du port, en face de la future gare maritime construite par la région. La gare ferroviaire, elle, disposera de deux entrées, afin de différencier la circulation venant de l’agglomération de celle en provenance du centre-ville. Enfin, un grand filet bleu signé François Fontès permettra de camoufler le triste béton des halles centrales. Un projet qui verra le jour en 2011, après les travaux de climatisation de l’été 2010.

« Tout n’est pas négatif , concède André Lubrano, secrétaire d’une des sections socialistes de Sète et qui fut le premier adjoint de François Liberti. Mais le vrai problème, c’est la modification du PLU [Plan local d’urbanisme] au coup par coup et de façon autoritaire. Il n’y a aucun plan d’ensemble, aucune vision d’avenir de cette ville. »

Logement : hlm en panne

C’est le sujet le plus polémique, la cible principale des attaques de l’opposition qui, en dépit du taux honorable de 17,4 % de logements sociaux à Sète, pointe les innombrables dossiers en attente. « François Commeinhes a livré la ville aux promoteurs privés » , tonne l’ancien maire, François Liberti. Au domaine de Villeroy, nous voulions construire 250 logements sociaux sur 700 logements. Une fois élu, le maire UMP a vendu les 40 hectares de terrain à urbaniser, sans appel d’offres, à Languedoc Terrains. Bilan : 520 logements, et uniquement du résidentiel privé ! » La carrière du Ramassis, au flanc du mont Saint-Clair, le poumon vert de Sète, a, elle, été cédée à Kaufman & Broad pour la réalisation de 350 logements privés. Face aux recours déposés par l’association Sète à bâbord, le promoteur a préféré, de lui-même, pour ne pas être pénalisé, bâtir 30 logements sociaux. Sébastien Andral (PC), le chef de l’opposition municipale, rappelle que le préfet a dû faire annuler le permis de construire accordé par le maire pour la réalisation de logements résidentiels sur un terrain jouxtant l’hôpital : les hélicoptères auraient été dans l’impossibilité de décoller et d’atterrir !

Mais, s’agissant de logements sociaux, l’équipe municipale actuelle n’a encore rien réalisé à ce jour. Sinon en centre-ville, où 750 logements très dégradés ou vacants ont bénéficié (ou vont bénéficier) des aides publiques, qu’elles soient apportées sous forme d’Opération programmée d’amélioration de l’habitat (Opah), de Périmètre de restauration immobilière (PRI) ou de Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD). Plus de 200 logements ont déjà été réhabilités ; 500 le seront à terme, dont 70 % seront reloués sur la base de loyers maîtrisés.

Bref, si François Commeinhes dit vouloir atteindre le chiffre de 20 % de logements sociaux exigés par la loi SRU, l’effort reste encore à fournir. Ce sera le cas avec la mixité exigée dans les nouveaux quartiers, à l’ouest et à l’est de la ville, où, respectivement, 20 et 25 % de logements sociaux doivent être réalisés.

Reste le coût très élevé de la fiscalité locale : 2 165 euros en 2008 (une moyenne calculée à partir des charges payées par les seuls ménages imposés). « Plus de la moitié des agents de l’hôpital, le premier employeur de la commune, est obligée de se loger en dehors de la ville » , dénonce Sébastien Andral. A Sète, la fiscalité s’est accrue de 48,8 % depuis 2001, la plus forte augmentation de toute la région Languedoc-Roussillon.

Agglomération : le feuilleton des fusions

On croirait à un vaudeville si l’affaire n’était sérieuse. C’est l’étonnant feuilleton des projets de fusions, rapprochements d’agglomérations et négociations diverses destinés à modeler le territoire de Sète et sa région pour l’avenir. Feuilleton avec force coups tordus et « je t’aime moi non plus ». Pas sûr que le citoyen se retrouve dans cet imbroglio politico-psychologique où le caractère et les relations de certains élus semblent parfois l’emporter sur le bon sens.

Pourtant, tout commence par une évidence : Sète et sa communauté d’agglomération du bassin de Thau (huit villes en tout) ont besoin d’élargir leur périmètre. Par exemple pour développer le potentiel économique, le port, le déplacement des populations ou la gestion des sites naturels, comme l’étang de Thau. Conscient de ces enjeux, François Commeinhes avait lancé avec Georges Frêche l’idée d’une fusion des agglos de Montpellier et Sète. Initiative courageuse et inédite, ici, entre politiques de deux bords différents. Elle valut au maire de Sète une volée de bois vert dans son propre camp, celui de l’UMP. Et le projet, mené à la baguette par un Georges Frêche rarement diplomate, fit long feu. Avant qu’il tente un rapprochement entre l’agglo de Montpellier et la communauté de Mèze (six communes). Opération elle aussi avortée à une voix près, lors d’un vote mouvementé à Mèze, au cœur de l’été 2009. Pour la plus grande satisfaction, cette fois, du maire de Sète et du président de la communauté du bassin de Thau, Pierre Bouldoire, également conseiller général et maire PS de Frontignan. Car les deux hommes militent maintenant pour une fusion entre les communautés sud et nord de Thau et celle d’Agde-Pézenas.

Le projet permettrait de construire un territoire de 745 kilomètres carrés autour du bassin de Thau. En tout, 33 communes, représentant 190 000 habitants, dans un triangle allant des portes de Béziers à celles de Montpellier, en montant au-dessus de Pézenas, à la limite des hauts cantons. Les avis et consultations devraient être lancés, les maires d’Agde (UMP) et de Sète sont tous deux favorables à ce projet, alors que les opinions sont partagées du côté des élus du nord du bassin de Thau. Rien ne garantit donc, une nouvelle fois, que le projet aboutira. Car, au-delà des logiques de développement du territoire, d’autres enjeux pèsent en coulisse. Notamment le bras de fer entre Georges Frêche et André Vézinhet, président PS du conseil général de l’Hérault. Autrefois proches, les ex-amis se livrent une lutte d’influence sévère pour le département, distillant caresses et menaces à l’égard des élus locaux. Une grosse communauté d’agglomération pourrait menacer la prédominance du département ou les pouvoirs de certains maires. Et, à l’inverse, le président de l’agglomération de Montpellier n’a guère envie de voir émerger face à lui une intercommunalité trop puissante pouvant demain s’associer à celle de Béziers.

Reste la vraie question de la pertinence des territoires et des rapports que doivent entretenir Sète et la capitale régionale. François Commeinhes se dit « pragmatique et désireux de travailler avec tout le monde » . Pierre Bouldoire veut « un développement concerté, maîtrisé, sans mégalomanie et sans brûler les étapes » . Les Sétois aimeraient, eux, que les rivalités entre élus n’hypothèquent pas l’avenir.

Circulation : un casse-tête insoluble

Nul ne le conteste : la situation géographique de Sète fait de la circulation en ville un véritable casse-tête. Coincée entre mer et étang, jalonnée de ponts, traversée par des voies ferrées et parcourue de ruelles étroites, Sète est régulièrement engorgée.

« C’est difficile, et cela l’a toujours été, admet François Liberti, ancien maire de Sète, mais la politique de François Commeinhes ne fait qu’aggraver les choses. En construisant, sans dessertes, de nouveaux quartiers à l’ouest-alors que les flux se font majoritairement avec l’est-, les traversées de la ville vont encore s’accroître. »

Quelques aménagements ont pourtant été réalisés, comme l’installation d’horodateurs quai Vauban et quai Maillol ou l’augmentation de la fréquence des bus. D’autres suivront : réfection du quai de la Résistance, synchronisation des feux, annonce anticipée de l’ouverture des ponts... D’ici à deux ans, des bateaux-bus non polluants, avec rotation constante, desserviront la gare, les communes riveraines du bassin, ainsi que les principaux pôles de la ville.Et, dès l’été prochain, une navette longera la corniche du Môle jusqu’à la plage.

Viendra ensuite-mais quand ?-la réalisation de nouvelles pénétrantes à l’est de la ville : requalification de la route de Montpellier qui accueillera un transport en commun en site propre, nouvelle voie du port permettant un accès au centre-ville. A l’ouest, le prolongement du boulevard Jean-Mathieu-Grangent jusqu’au boulevard Chevalier-de-Clerville inquiète le socialiste André Lubrano : « Non seulement, cela va encore grignoter la forêt des Pierres-Blanches, mais le seul débouché de cette voie sera l’étroite rue de Montmorency ! »

Enfin, développement durable oblige, la piste cyclable longeant déjà l’avenue duMaréchal-Leclerc devrait permettre à terme de faire le tour de Sète.

Tourisme : une manne à développer

« C’est beau... euh... mais c’est un peu sale et difficile de se garer. » Air hésitant, mine un peu confuse, ce touriste allemand s’excuserait presque. Son jugement rejoint pourtant celui de beaucoup de visiteurs de l’île singulière. Bénéficiant d’un site exceptionnel et d’un charme unique, Sète leur plaît, mais peine à les séduire totalement. La municipalité a pourtant mis les bouchées doubles depuis quelques années : création d’un office du tourisme performant, remodelage des quais, des promenades et des plages, multiplication des rendez-vous culturels, audioguidage, modernisation du belvédère du mont Saint-Clair... La fréquentation touristique est d’ailleurs à la hausse avec 400 000 visiteurs par an.

Cependant, Sète sait qu’elle doit et peut mieux faire. « Nous devons certes garder notre caractère authentique, notre ambiance de port, mais en même temps être plus accueillants et nous moderniser, car le tourisme constitue une ressource vitale » , explique François Commeinhes. Pas question, donc, de relâcher les efforts. La ville veut soigner davantage son centre, développer les navettes terrestres ou maritimes, construire des parkings et continuer son lobbying pour augmenter les dessertes de TGV directes depuis Paris ou Lyon. L’office du tourisme, l’un des rares labélisés quatre étoiles en France, déborde d’idées. Prochainement, il proposera un site d’infos sur le Net, disponible en dix langues, tout comme l’audioguidage dans la ville, et commercialisera des coffrets vacances pour des repas ou des séjours à Sète. Il souhaite également étendre son système original d’« ambassadeurs ». En clair, un Sétois qui accompagne des visiteurs bénéficie d’entrées gratuites dans de très nombreuses structures privées ou publiques : musées, navettes, etc. Aujourd’hui, 3 500 cartes ont déjà été attribuées.

Par ailleurs, un site baptisé Saveurs de Thau a été mis en place pour recenser les meilleures tables et certaines « plagettes » devraient rester ouvertes à l’année. De plus, Gilles Panné, le dynamique directeur de l’office, a créé et préside le club des Villes passion, regroupant différentes cités françaises désireuses de promouvoir ensemble le tourisme urbain de plus en plus à la mode. « Nous n’avons pas les budgets d’une métropole, mais nous misons sur l’originalité de nos actions. »

Enfin, si l’essentiel de la fréquentation se situe à la saison estivale, Sète souhaite développer son tourisme d’affaires. « Nous projetons la création d’un centre de congrès accompagné d’un hôtel de standing pouvant accueillir 400 personnes à l’entrée du port » , précise le maire. De quoi rendre les estivants permanents... à défaut d’être éternels.

Sport : l’élite se délite

Triste anniversaire. Soixante-dix ans après avoir été champion de France dans l’élite, le FC Sète se retrouve cette saison en division d’honneur, obligé d’évoluer devant 8 000 sièges quasi vides. De quoi faire rager les amateurs de ballon rond attachés aux Maritimes. La faute à une malédiction régionale qui fait qu’aucun club de foot professionnel ne réussit à se maintenir à l’ouest de Montpellier ? Ou au manque d’industries, donc de sponsors, rendant le foot de haut niveau impraticable ? La responsabilité en incombe plutôt à d’improbables recrutements : joueurs vieillissants et surpayés, ou bien jeunes et inexpérimentés. Avec des trous en défense et dans son budget, à cause d’une sous-capitalisation (dont des actifs un peu bidon, comme son parking ou ses vestiaires !), le FC Sète a dû mettre la clé sous la porte pour la deuxième fois de son histoire, privé de ses droits télé, une fois revenu en National après son bref passage en L2.

En dépit de la rumeur Tapie et des très sérieuses candidatures de reprise de Marcel Salerno (qui a permis au club de terminer la saison sur ses deniers propres) et du joueur Tony Vairelles. « Nous avons étudié leurs projets avec beaucoup d’attention, mais dans les deux cas la ville aurait dû éponger un déficit de 500 000 euros et en mettre presque autant de sa poche chaque année, ce qui n’est pas possible », regrette François Commeinhes. Redescendu au rang amateur, le FC Sète peut toujours espérer un destin comme celui de Boulogne, autre port de 40 000 habitants, qui vient de réussir à hisser son équipe de foot en L1. Mais si le football est roi dans le Nord, Sète doit également compter avec d’autres clubs d’élite, comme l’Arago en volley ou les Dauphins en water-polo.

Pour le volley, dont le budget annuel se situe à 1 million d’euros, l’heure est aussi à la réflexion sur une fusion avec Montpellier, synonyme d’économies, fusion qui pourrait également se faire pour le water-polo. Car, en période de crise, les subventions publiques consenties aux clubs professionnels passent de plus en plus mal. Heureusement, l’autre « institution » sétoise, la joute, semble loin d’être gagnée par la folie du sport professionnel. Et si l’élite s’y délite, avec 70 associations la ville possède un réel dynamisme sportif et de véritables ambassadeurs, tel Frédéric Sessa, récent vice-champion du monde d’apnée.

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08/09/2009

7L TV 3 Septembre 2009 – Rentrée de Georges Frêche

Georges Frêche fait sa rentrée sur 7LTV . Le président de la région Languedoc-Roussillon est notre invité pour un “On en parle” spécial jeudi 3 Septembre à 18h. Toute la rédaction de 7LTV se mobilise pour ce rendez-vous exceptionnel. Une heure d’entretien avec un Georges Frêche déjà en campagne pour les élections régionales de Mars 2010. Nous évoquerons avec lui le contexte politique mais aussi les grands dossiers de la rentrée. Est-il prêt à affronter les combats qui s’annoncent. “On en parle” spécial Georges Frêche c’est le 3 septembre à partir de 18h sur 7LTV


On en parle "speciale Georges Frêche"
envoyé par 7LTVMONTPELLIER. - L'info video en direct.

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